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Ep 28 : Gaelle 2/2 maman à 51 ans cover
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Sololitude

Ep 28 : Gaelle 2/2 maman à 51 ans

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21min |30/05/2025
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Ep 28 : Gaelle 2/2 maman à 51 ans

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21min |30/05/2025
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Description

Dans cet épisode, je reçois Gaëlle, une enseignante de 51 ans originaire de la région Rhône-Alpes.


Gaëlle parle de sa relation toxique avec sa mère.


Cette prise de conscience est intervenue après des années de thérapie et d'introspection, qui ont finalement façonné sa compréhension d'elle-même et son désir de fonder une famille.


À l'approche de la quarantaine, Gaëlle a commencé à se confronter à la réalité de ses rêves de maternité.


Envisageant d'abord l'adoption, elle s'est heurtée à de nombreuses difficultés et frustrations.


Cependant, après avoir discuté avec des amis et des membres de sa famille, elle découvre l'option de la PMA et  décide de la poursuivre.


Gaëlle décrit son expérience en Espagne. Malgré ses craintes et ses doutes initiaux, elle est tombée enceinte et a accueilli sa fille, Azuline.


Tout au long de l'épisode, Gaëlle souligne l'importance du soutien des amis et des collègues, ainsi que la nature transformatrice de la maternité.


Elle évoque avec franchise les difficultés de la grossesse, les défis de l'allaitement et la joie de tenir enfin son enfant dans ses bras.


En conclusion, Gaëlle encourage les auditeurs à suivre leurs désirs et à ne pas se laisser décourager par les attentes de la société ou les contraintes matérielles.


Son histoire témoigne de la résilience, du pouvoir de l'amour et de la beauté de la maternité, même au milieu des complexités de la vie.


Vous pouvez me retrouver ici :

👉https://www.instagram.com/emilie.aveline/

👉https://www.facebook.com/EmilieAvelinefb

👉https://www.facebook.com/Sololitude

👉https://www.instagram.com/sololitude.emilieaveline/

👉https://www.youtube.com/@emilieavelinesololitude


Merci de liker et de partager :)


Emilie


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Sololitude, le podcast qui s'adresse aux mamans solos par choix. Oui, vous avez bien entendu, c'est un réel désir de devenir maman solo qui nous pousse à choisir ce nouveau mode de vie. Depuis la loi en 2021 sur le PMA qui autorise les femmes seules et homosexuelles à devenir mères, nous sommes alors de plus en plus nombreuses à opter pour avoir un enfant sans homme. Cela ne veut pas dire que nous sommes contre les hommes, loin de là. Juste que la vie nous a menés à des histoires de vie différentes et réfléchies. C'est à partir de là que je m'intéresse à ce VW Soir, ce qui incite les femmes d'aujourd'hui à faire un bébé toute seule. Pour me présenter, je suis Émilie Pavoulin, ancienne infirmière depuis plus de 15 ans, praticienne en éclosant. Dix ans, j'accompagne régulièrement des femmes lors de leur parcours de parentèle. Ici, j'interview des mamans, mais aussi des professionnels, afin d'étayer cette réflexion et d'apprendre des aléas de la parentèle, avec tous les questionnements et bouleversements que cela donne. bienvenue sur l'outil bonne écoute reprenons l'histoire de gaël qui est parti en espagne faire sa pma et qui est enceinte donc pour la première fois bonne écoute et comment se déroule alors cette grossesse parce que à 50 ans on vit pas une grossesse 40 ans 30 ans 40 alors oui alors après j'ai difficile de savoir les paramètres

  • Speaker #1

    Les paramètres, parce que ce que j'ai rencontré, c'est aussi des très jeunes femmes qui vivent des grossesses très difficiles parfois. Donc, je ne sais pas ce qui est dû à mon âge, ce qui est dû à… Juste comment toi,

  • Speaker #0

    tu l'as vu ?

  • Speaker #1

    Moi, la grossesse n'a pas été si difficile. Par contre, j'étais extrêmement fatiguée, extrêmement. Donc, en gros, j'ai hiberné tout le temps. Il y avait les deux, trois premiers mois où j'ai fait dormir. En plus, comme je suis enseignante, après, il y avait les vacances d'été. Donc, voilà, vraiment, sans… Mais ça, c'est un classique. déjà les trois premiers mois apparemment, il y a un gros pourcentage de femmes qui sont très fatiguées. Et donc oui, j'avais plus une fatigue que je n'ai pas tellement aimée de ce côté-là, parce que c'est une fatigue où tu n'as pas de désir, tu n'as pas envie de faire des choses. C'est vraiment une… Je ne peux pas. Voilà.

  • Speaker #0

    Moi, juste ce que j'appelle moi, c'est la couvade.

  • Speaker #1

    Oui, voilà. Tout à fait.

  • Speaker #0

    On est juste là pour couver, pour que bébé grandisse.

  • Speaker #1

    Et puis j'ai voulu reprendre le travail en septembre, enfin j'ai repris. C'était très chouette, j'étais très contente de reprendre parce que tout le monde me parlait de ma grossesse. Comme je suis dans une grosse école, il y avait toujours quelqu'un qui me disait « alors ? » et tout, qui me racontait une anecdote ou qui me donnait un conseil. J'ai trouvé ça très chouette. Mon métier d'être avec des enfants, du coup, ça avait beaucoup de sens. Enfin, j'étais contente d'être… Mais je me suis aperçue que vraiment j'étais épuisée. Et puis j'ai eu une ou deux paroles de thérapeute. d'un ostéo, d'un autre qui m'ont dit attention, attention. Et je me suis arrêtée deux jours.

  • Speaker #0

    Par rapport à ta santé, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Attention parce que je ne sais pas. Parce que c'est vrai que du coup, je prenais beaucoup sur moi pour travailler avec joie. Et j'étais incapable de rien faire en rentrant. Mais du coup, ça devenait compliqué entre le chien, les courses, des trucs très basiques. et surtout je me suis Je me suis arrêtée deux jours parce que du coup, suite à une séance d'ostéopathie, je me suis retrouvée complètement fracassée. Mais en fait, c'est que j'ai relâché. Par contre, je ne voulais surtout pas m'arrêter parce que socialement, c'était important pour moi d'être en lien avec du monde. D'une manière très égoïste, ça me portait, ça me faisait du bien. Parce qu'on a envie que notre grossesse... qu'on nous en parle, qu'on soit accueillis.

  • Speaker #0

    C'est important dans une vie de la femme.

  • Speaker #1

    C'est dans une société. Et puis moi, de nature, j'ai besoin de... Puis j'aime être avec mes élèves. J'aime ça. Donc je ne voulais pas. Et du coup, j'ai dû être arrêtée après une semaine. Mais en fait, je n'ai jamais remonté la barre. J'étais fatiguée. Tellement fatiguée que je n'ai rien fait. On a prolongé d'une autre semaine. Après, je voulais faire un mi-temps thérapeutique. Et puis, moi, j'étais suivie spécifiquement dans un hôpital parce que par rapport à mon âge, tu vois, il y a des hôpitaux qui s'occupent plus des pathologies. Moi, ce n'était pas une pathologie, mais j'étais obligée d'aller dans cet hôpital-là précis pour être mieux suivie. Elle m'avait déjà dit avant même. Elle m'avait dit « Vous allez me demander un arrêt, vous allez… » Bon, c'était un peu trop… J'avais trouvé ça pas très agréable de partir battue, mais effectivement, j'ai même laissé tomber le mi-temps thérapeutique. Ça m'a beaucoup déprimée, mais je voyais que je n'avais plus de force. Et surtout, je me disais, j'en avais eu 15 jours. Mais en fait, c'était un peu… J'avais peur que ça mette en danger l'enfant. Est-ce que j'avais de plus précieux ? Et moi, dans ma vie, ça m'arrive d'aller au-delà de mes forces. On peut tenir sur les nerfs. Mais là, je ne savais pas les conséquences. Et en fait, à partir de là, j'ai fait que dormir. Honnêtement, je me suis lâchée. J'ai dit, bon, tant pis. Et c'était… c'est pas un souvenir hyper agréable dans le sens où voilà j'étais encore en couvarde comme tu dis le corps de la femme fabrique un être humain voilà c'est pour ça et puis après c'est sûr qu'à 50 ans tu fais pas les jeux olympiques tu fais pas voilà donc au niveau des efforts physique que j'imagine que forcément ça me prenait plus mais Après, j'ai croisé des jeunes femmes qui vomissaient tous les jours.

  • Speaker #0

    Oui, tout aussi.

  • Speaker #1

    J'ai dit bon, je suis pas... Mais c'est vrai que j'ai dormi, je dormais 12 heures. Je me levais, dans ma vie, je n'avais jamais fait de plat tout prêt, acheté de plat tout prêt. Je me suis mis à acheter des plats tout prêt. Je dormais, j'avais le chien à sortir un peu, manger. Et hop, je retournais faire une énorme sieste. C'était... Mais voilà, c'était assez. Alors, j'ai quand même passé une petite partie de l'énergie que je pouvais à chercher, à préparer l'arrivée de bébé parce qu'il fallait faire ça aussi. Et bien oui. Mais c'était très, très épuisant. Comme je suis seule, sans voiture, je demandais à un copain d'aller m'aider à chercher un lit que j'avais trouvé d'occasion, des choses comme ça. C'est le gros effort que j'ai fait en parallèle de ça. où j'ai dormi tout le temps. Cela dit, je trouve merveilleux d'avoir été enceinte. C'est-à-dire, je ne ferai pas dix grossesses, je n'ai pas aimé être enceinte, mais j'ai aimé connaître ça, connaître la transformation du corps, connaître ce bébé qui bouge dans ton ventre, cette mentalité même qui change avec ton corps et qui est plus profonde que ce qu'on connaît d'habitude dans nos changements. C'est-à-dire vraiment, on sent qu'on est comme... comme des autres mammifères ou même les autres êtres vivants, quels qu'ils soient. On sent qu'il faut préparer l'arrivée de bébés dans notre vie. Oui, il y a quelque chose de merveilleux.

  • Speaker #0

    Et c'est de la magie.

  • Speaker #1

    Il y a un accouchement, il y a un truc, voilà, je suis retombée. Moi, il y avait des phrases que je trouvais que tout le monde disait plus ou moins en cliché, c'est le plus beau jour de ma vie, des choses comme ça. Mais oui, il y a un truc énorme qui m'a... qui vous arrive dessus quand ce bébé naît, enfin pour... je veux pas dire que ce soit pour tout, mais peut-être pour d'autres gens ça prend plus de temps...

  • Speaker #0

    Elle est née par voix basse ?

  • Speaker #1

    Elle est née par Césarienne. Par Césarienne. Mais voilà, ça change rien. Oui, oui,

  • Speaker #0

    on s'inscrit qu'elle n'est pas Césarienne.

  • Speaker #1

    Quand on la voit là toute entière faite, ça reste miraculeux malgré tout ce côté des démarches qui ont été faites, les deux fois à dormir et à sentir... ça reste une chose extraordinairement merveilleuse, c'est vraiment un miracle, un truc extraordinaire.

  • Speaker #0

    Et comment ça s'est terminé par Césarienne ?

  • Speaker #1

    Alors, à cause de mon âge, ils voulaient la déclencher. Enfin, ils ont anticipé de 15 jours l'accouchement, et peut-être, je pense qu'ils ont eu raison, d'abord c'est leur métier, mais ensuite, c'est vrai qu'à chaque fois, je m'étais dit au début, J'aime autant que ça devienne naturellement, puisque je vais bien, je n'ai pas de diabète, je n'ai pas de tension artérielle. Mais ils m'ont dit, oui, elle va être moins bien dans votre utérus les derniers temps. Et comme elle est finie, que tout va bien, on préfère la faire sortir. Et elle avait arrêté un peu sa croissance. Chaque fois qu'on a fait des échographies, tout allait bien. Et puis vraiment, les derniers jours, elle avait un petit peu arrêté. Donc, ils ont voulu me déclencher. mais ça n'a pas très bien marché c'est à dire que j'ai commencé d'avoir des contractions le soir le soir enfin je suis rentrée la veille mais le matin elles m'ont bien produit des contractions un peu violentes le soir et du coup ma fille Azuline elle subissait un peu les contractions mais sauf que moi j'avais pas du tout le col ouvert, même pas d'un millimètre Merci. Alors ils m'ont dit, il y en a encore pour au moins 9 heures, un truc comme ça, 8, 9, 10 heures. La petite, ça va vraiment l'éprouver. Ensuite, on ne sait pas pourquoi elle le vit mal. Il peut y avoir une raison médicale. Et donc, on peut attendre, bien sûr, mais le scénario qui risque de se dérouler, c'est que ça va mettre encore longtemps, que finalement, on s'inquiète de plus en plus pour elle et qu'on fasse la césarienne en grande urgence. Alors, on vous conseille la césarienne sans urgence. Je crois que j'étais d'accord.

  • Speaker #0

    D'accord, ok. Et donc là, Azuline, c'est le... Abonnez-vous à la chaîne. qui est plutôt rare, moi je n'avais jamais entendu, je connais Azéline, Azuline, je ne connaissais pas.

  • Speaker #1

    Oui, c'est un peu, en fait je connaissais Azulie moi, et donc j'ai choisi de faire Azuline, voilà.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Parce que voilà, en fait j'avais cherché depuis longtemps des prénoms, parce qu'on a le temps du coup, avec un désir d'enfant comme ça, et en tant qu'enseignante je cherchais un prénom rare effectivement, pour ne pas connaître d'enfant, parce que j'ai une grande mémoire. des enfants que j'ai eu, mais même de certains que j'ai pas eu. Et je voulais pas l'attacher à un prénom à un autre enfant. Donc j'avais regardé les prénoms, et puis j'avais vu Azulie, et finalement je préférais Azuline, voilà. Mais j'ai pas vraiment eu le sentiment d'avoir choisi, c'est-à-dire qu'à partir du moment où l'embryon est venu, a été dans mon ventre, ce prénom-là s'est imposé.

  • Speaker #0

    Souvent ça arrive, il y a des évidences qui arrivent. Tu choisis sans choisir en fait, c'est là.

  • Speaker #1

    J'avais regardé avant, j'avais cherché, j'avais des pistes. Et puis après, d'un coup, ben voilà, elle s'appelait comme ça. Oui,

  • Speaker #0

    oui, oui, c'est assez fou ce qu'on peut ressentir au fond de soi complètement. Et donc Azuline a un mois et demi là, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Elle aura deux mois dans trois, quatre jours.

  • Speaker #0

    Ok, alors comment ça se passe ? Là, c'est le tout début.

  • Speaker #1

    Eh bien, elle est toute chouette. Ça se passe super bien, en fait. Je m'attendais à ce que ce soit beaucoup plus difficile. Vraiment. Après, c'est un bébé qui est très calme, qui est actuellement très, très souriant. Enfin, elle avait toujours été souriante, mais là, maintenant, elle fait des souris. Elle a toujours été extrêmement éveillée, voilà. Très éveillée, dès la première heure. Si je lui envoyais des photos, on dirait... Quand je fais des gros plans, on dirait qu'elle est plus grande. Parce qu'elle regarde ses mains, elle regarde. Et là, et maintenant, elle fait des sourires aux jambes. Donc, c'est hyper chouette. Elle joue avec ses jambes, on s'amuse. Sinon, par contre, elle ne mange pas beaucoup. Il faut surveiller son poids. Voilà. Ce qui a été très douloureux quand même pour moi, c'est de renoncer à l'allaitement. Ça, ça m'a… Il y a forcément une baisse d'hormones et ça, disons qu'elle s'est jouée là-dessus. Voilà. n'a pas duré parce que vraiment après je pense que quand enfin il faudrait voir avec les autres personnes et quand on attend un enfant comme ça ou qu'on l'a dit on a pensé moi j'ai fait le deuil quand même à 40 ans passés j'ai dit bah j'aurais pas d'enfants et après j'ai cherché à adopter mais j'ai aussi cherché à faire famille d'accueil j'ai cherché enfin je cherchais à peut-être à parrainer un enfant enfin voilà voilà il a fait à trois à avoir une transmission autres que celle de mon travail, parce que c'était un travail de transmission aux enfants, aux jeunes, mais voilà, aux générations d'après. Mais oui, j'avais fait le deuil et là, mais tout est, je ne sais pas, tout est chouette quand même. Enfin, je ne sais pas comment dire.

  • Speaker #0

    Malgré le deuil de cet allaitement, il y a certains deuils qu'on doit faire aussi.

  • Speaker #1

    Ce qui a été douloureux, c'est de se dire, ben oui, mais ça c'est aussi obligé de le rendre compte, de se dire, je ne serai pas la mère parfaite.

  • Speaker #0

    Il y a des choses qu'on imagine et qui ne se passeront pas.

  • Speaker #1

    Je n'avais même pas imaginé. Je n'avais pas de position idéologique. Mais quand je l'ai vécue, qu'elle est sortie et qu'ils m'ont mis au sein, pour moi, je sais que l'inverse peut être vrai aussi, mais pour moi, ça a été merveilleux. Mais un des plus belles choses de la vie. Et de la voir, elle. aimer têter comme ça et chercher le sein et en demande pendant les jours qu'on suivit, c'était super en fait pour moi et donc j'avais l'impression de pas pouvoir lui donner ce dont elle avait besoin et en fait c'est que j'ai voulu trop bien faire et comme j'ai pas du tout été encadrée là-dessus à l'hôpital malheureusement il y a encore des établissements où il n'y a pas d'encadrement voilà j'ai eu des conseils ponctuels il n'y avait pas de cohérence et j'ai fait beaucoup de Chose qu'il ne fallait pas faire, je n'avais pas du tout la bonne position, etc. Et le sujet n'est pas l'allaitement, mais voilà.

  • Speaker #0

    Mais bon, c'est important d'en parler aussi.

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'en fait, étant tellement fatiguée, j'avais pensé faire un module avant, en étant enceinte. un atelier d'explication et je l'aurais fait j'aurais pu allaiter et n'ayant pas fait je suis tombée dans tous les panneaux Et du coup ben ça a foiré l'allaitement surtout que après j'ai eu des gens très militants qui m'ont dit si si ça se récupère et tout mais honnêtement en maman solo en maman solo du coup c'est ça qui m'a mis la culpabilité aussi de pas avoir l'entourage qui permettait que enfin Le sentiment qu'il n'y a que moi qui voulais ça. Enfin, j'ai un entourage, mais pas au point de me servir. Parce que c'est inaprofondable pour rester quasiment au lit avec bébé et faire que ça et avoir du monde pour faire tout le reste. Et du coup, j'ai mis un temps. J'ai voulu essayer de le faire un peu en super héroïne.

  • Speaker #0

    On essaye.

  • Speaker #1

    Et bon, ce n'était pas du tout raisonnable. Sachant qu'elle mettait aussi très longtemps à téter la mise. elle met encore un peu longtemps d'ailleurs mais une heure de biberon quand il faut donner à toutes les 3 heures ça fait que voilà il faut après tirer le lait la mettre au sein en plus et tout c'était pas faisable et il fallait aussi bien dormir et bien manger du coup voilà ça a été un petit peu le sentiment bah oui je pourrais pas faire tout ce que je veux pour ma fille au maximum Merci.

  • Speaker #0

    On arrive déjà à la fin de l'interview. Qu'est-ce qui t'a donné envie d'échanger, de témoigner aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Juste parce que c'est un très très grand bonheur, peut-être aussi parce que j'ai évolué, parce que j'avais un a priori sur la PMA à une époque. Voilà, parce que j'ai envie de partager ça. de partager que aussi c'est un parcours de vie aussi c'est c'est ça arrive pas par hasard non plus et et que c'est grâce enfin que le siècle qu'on vit a aussi des choses chouettes je souhaite parce que voilà c'est formidable en fait de de pouvoir voilà de pouvoir avoir fait Bon, j'avais besoin de temps. J'avais besoin de temps par rapport à mon histoire personnelle. Mais maintenant que je vais extrêmement bien, j'ai pu avoir cet enfant. Voilà, je ne sais pas comment dire. Avec aussi mon courage, des amis, enfin voilà. C'est sûr qu'on est entourés aussi. Ça, c'est joli.

  • Speaker #0

    Oui. Si tu avais un conseil à donner aux mamans qui nous écoutent, qu'est-ce que tu as envie de leur dire ?

  • Speaker #1

    J'ai envie de leur dire de suivre leurs désirs quand même et de, si elles sentent de l'amour, d'y aller. Quel que soit le... Quel que soit les... Des fois on raisonne en fonction des situations et qu'à un moment donné, ben voilà. Enfin, pas se laisser arrêter par des contraintes matérielles trop... Enfin voilà. Il faut y aller, il faut y croire. de l'inspiration et d'y croire aussi voilà d'y croire aussi et de je pense que quand même je sais pas c'est la vie quoi je sais pas il y a un jeu j'étais enceinte et au tout début je pense de ma PMA même peut-être c'était pas encore enceinte mais j'en sais rien mais il y a ce joli film sur les manchots là je sais pas si tu connais la marche de l'empereur oui et en fait ça a pris fin je dis voilà la vie est plus fort que tout et l'amour de voilà il ya quelque chose là me dit bon en fait ça nous dépasse encore les sorties de mon ventre je me suis dit ben voilà je sais pas c'est énorme et puis se faire un peu confiance parce qu'en fait on en fait ça fait très peur aussi d'être maman enfin enfin en tout cas moi ça me Je pense que j'ai mis longtemps aussi peut-être à grandir. Et bien que j'ai côtoyé des enfants, et parfois même des très jeunes enfants, je n'avais pas confiance en ma capacité de prendre cette place. C'est pas une chose,

  • Speaker #0

    oui.

  • Speaker #1

    Il y a presque un… Maintenant,

  • Speaker #0

    on est à cette place-là.

  • Speaker #1

    Voilà, et en fait, ça se fait. Et c'est une transformation effectivement très importante, mais qui se fait très naturellement et qui est quand même un très grand bonheur. Voilà, très très bien.

  • Speaker #0

    Eh bien, on va rester sur ces jolis mots. Eh bien, écoute, je te remercie beaucoup.

  • Speaker #1

    Moi. J'espère que j'ai pu aider quelques... Enfin, dire ce qui était intéressant.

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui. Et puis de comprendre aussi ton histoire et que ce n'est pas toujours simple pour tout le monde et qu'on a des fois des choses à régler aussi selon notre histoire familiale de base.

  • Speaker #1

    Après, je vais ajouter juste que c'est vrai que ce n'est pas tout à fait simple d'avoir un bébé. Enfin, voilà. C'est un grand bonheur, mais le quotidien est fatigant. Voilà, c'est normal.

  • Speaker #0

    Oui, complètement. Je te remercie.

  • Speaker #1

    Tant pris. Merci à toi. Au revoir.

  • Speaker #0

    Au revoir. Merci d'avoir écouté cet épisode. J'espère qu'il vous a plu. Vous pouvez m'aider en vous abonnant, en appuyant sur le petit cœur, liker et aider les autres parents qui auraient besoin en partageant ce podcast autour de vous. Vous pouvez retrouver toutes les émissions sur le site internet Sololitude, sur la page Facebook et Instagram au nom de Sololitude et d'Emily. Aveline. Donc, il nous dit E-M-I-L-I-E. Aveline. A-V-E-L-I-N-E. A bientôt pour un prochain épisode de ce long bit rude.

Chapters

  • Introduction au podcast et à la maternité solo

    00:00

  • Le parcours de Gaël : PMA et grossesse à 50 ans

    00:30

  • Les défis de la grossesse : fatigue et travail

    01:00

  • Les joies et les peurs de la maternité solo

    02:00

  • Réflexions sur l'allaitement et le soutien communautaire

    03:00

  • Conseils pour les futures mamans et conclusion

    04:00

Description

Dans cet épisode, je reçois Gaëlle, une enseignante de 51 ans originaire de la région Rhône-Alpes.


Gaëlle parle de sa relation toxique avec sa mère.


Cette prise de conscience est intervenue après des années de thérapie et d'introspection, qui ont finalement façonné sa compréhension d'elle-même et son désir de fonder une famille.


À l'approche de la quarantaine, Gaëlle a commencé à se confronter à la réalité de ses rêves de maternité.


Envisageant d'abord l'adoption, elle s'est heurtée à de nombreuses difficultés et frustrations.


Cependant, après avoir discuté avec des amis et des membres de sa famille, elle découvre l'option de la PMA et  décide de la poursuivre.


Gaëlle décrit son expérience en Espagne. Malgré ses craintes et ses doutes initiaux, elle est tombée enceinte et a accueilli sa fille, Azuline.


Tout au long de l'épisode, Gaëlle souligne l'importance du soutien des amis et des collègues, ainsi que la nature transformatrice de la maternité.


Elle évoque avec franchise les difficultés de la grossesse, les défis de l'allaitement et la joie de tenir enfin son enfant dans ses bras.


En conclusion, Gaëlle encourage les auditeurs à suivre leurs désirs et à ne pas se laisser décourager par les attentes de la société ou les contraintes matérielles.


Son histoire témoigne de la résilience, du pouvoir de l'amour et de la beauté de la maternité, même au milieu des complexités de la vie.


Vous pouvez me retrouver ici :

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👉https://www.youtube.com/@emilieavelinesololitude


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Emilie


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Sololitude, le podcast qui s'adresse aux mamans solos par choix. Oui, vous avez bien entendu, c'est un réel désir de devenir maman solo qui nous pousse à choisir ce nouveau mode de vie. Depuis la loi en 2021 sur le PMA qui autorise les femmes seules et homosexuelles à devenir mères, nous sommes alors de plus en plus nombreuses à opter pour avoir un enfant sans homme. Cela ne veut pas dire que nous sommes contre les hommes, loin de là. Juste que la vie nous a menés à des histoires de vie différentes et réfléchies. C'est à partir de là que je m'intéresse à ce VW Soir, ce qui incite les femmes d'aujourd'hui à faire un bébé toute seule. Pour me présenter, je suis Émilie Pavoulin, ancienne infirmière depuis plus de 15 ans, praticienne en éclosant. Dix ans, j'accompagne régulièrement des femmes lors de leur parcours de parentèle. Ici, j'interview des mamans, mais aussi des professionnels, afin d'étayer cette réflexion et d'apprendre des aléas de la parentèle, avec tous les questionnements et bouleversements que cela donne. bienvenue sur l'outil bonne écoute reprenons l'histoire de gaël qui est parti en espagne faire sa pma et qui est enceinte donc pour la première fois bonne écoute et comment se déroule alors cette grossesse parce que à 50 ans on vit pas une grossesse 40 ans 30 ans 40 alors oui alors après j'ai difficile de savoir les paramètres

  • Speaker #1

    Les paramètres, parce que ce que j'ai rencontré, c'est aussi des très jeunes femmes qui vivent des grossesses très difficiles parfois. Donc, je ne sais pas ce qui est dû à mon âge, ce qui est dû à… Juste comment toi,

  • Speaker #0

    tu l'as vu ?

  • Speaker #1

    Moi, la grossesse n'a pas été si difficile. Par contre, j'étais extrêmement fatiguée, extrêmement. Donc, en gros, j'ai hiberné tout le temps. Il y avait les deux, trois premiers mois où j'ai fait dormir. En plus, comme je suis enseignante, après, il y avait les vacances d'été. Donc, voilà, vraiment, sans… Mais ça, c'est un classique. déjà les trois premiers mois apparemment, il y a un gros pourcentage de femmes qui sont très fatiguées. Et donc oui, j'avais plus une fatigue que je n'ai pas tellement aimée de ce côté-là, parce que c'est une fatigue où tu n'as pas de désir, tu n'as pas envie de faire des choses. C'est vraiment une… Je ne peux pas. Voilà.

  • Speaker #0

    Moi, juste ce que j'appelle moi, c'est la couvade.

  • Speaker #1

    Oui, voilà. Tout à fait.

  • Speaker #0

    On est juste là pour couver, pour que bébé grandisse.

  • Speaker #1

    Et puis j'ai voulu reprendre le travail en septembre, enfin j'ai repris. C'était très chouette, j'étais très contente de reprendre parce que tout le monde me parlait de ma grossesse. Comme je suis dans une grosse école, il y avait toujours quelqu'un qui me disait « alors ? » et tout, qui me racontait une anecdote ou qui me donnait un conseil. J'ai trouvé ça très chouette. Mon métier d'être avec des enfants, du coup, ça avait beaucoup de sens. Enfin, j'étais contente d'être… Mais je me suis aperçue que vraiment j'étais épuisée. Et puis j'ai eu une ou deux paroles de thérapeute. d'un ostéo, d'un autre qui m'ont dit attention, attention. Et je me suis arrêtée deux jours.

  • Speaker #0

    Par rapport à ta santé, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Attention parce que je ne sais pas. Parce que c'est vrai que du coup, je prenais beaucoup sur moi pour travailler avec joie. Et j'étais incapable de rien faire en rentrant. Mais du coup, ça devenait compliqué entre le chien, les courses, des trucs très basiques. et surtout je me suis Je me suis arrêtée deux jours parce que du coup, suite à une séance d'ostéopathie, je me suis retrouvée complètement fracassée. Mais en fait, c'est que j'ai relâché. Par contre, je ne voulais surtout pas m'arrêter parce que socialement, c'était important pour moi d'être en lien avec du monde. D'une manière très égoïste, ça me portait, ça me faisait du bien. Parce qu'on a envie que notre grossesse... qu'on nous en parle, qu'on soit accueillis.

  • Speaker #0

    C'est important dans une vie de la femme.

  • Speaker #1

    C'est dans une société. Et puis moi, de nature, j'ai besoin de... Puis j'aime être avec mes élèves. J'aime ça. Donc je ne voulais pas. Et du coup, j'ai dû être arrêtée après une semaine. Mais en fait, je n'ai jamais remonté la barre. J'étais fatiguée. Tellement fatiguée que je n'ai rien fait. On a prolongé d'une autre semaine. Après, je voulais faire un mi-temps thérapeutique. Et puis, moi, j'étais suivie spécifiquement dans un hôpital parce que par rapport à mon âge, tu vois, il y a des hôpitaux qui s'occupent plus des pathologies. Moi, ce n'était pas une pathologie, mais j'étais obligée d'aller dans cet hôpital-là précis pour être mieux suivie. Elle m'avait déjà dit avant même. Elle m'avait dit « Vous allez me demander un arrêt, vous allez… » Bon, c'était un peu trop… J'avais trouvé ça pas très agréable de partir battue, mais effectivement, j'ai même laissé tomber le mi-temps thérapeutique. Ça m'a beaucoup déprimée, mais je voyais que je n'avais plus de force. Et surtout, je me disais, j'en avais eu 15 jours. Mais en fait, c'était un peu… J'avais peur que ça mette en danger l'enfant. Est-ce que j'avais de plus précieux ? Et moi, dans ma vie, ça m'arrive d'aller au-delà de mes forces. On peut tenir sur les nerfs. Mais là, je ne savais pas les conséquences. Et en fait, à partir de là, j'ai fait que dormir. Honnêtement, je me suis lâchée. J'ai dit, bon, tant pis. Et c'était… c'est pas un souvenir hyper agréable dans le sens où voilà j'étais encore en couvarde comme tu dis le corps de la femme fabrique un être humain voilà c'est pour ça et puis après c'est sûr qu'à 50 ans tu fais pas les jeux olympiques tu fais pas voilà donc au niveau des efforts physique que j'imagine que forcément ça me prenait plus mais Après, j'ai croisé des jeunes femmes qui vomissaient tous les jours.

  • Speaker #0

    Oui, tout aussi.

  • Speaker #1

    J'ai dit bon, je suis pas... Mais c'est vrai que j'ai dormi, je dormais 12 heures. Je me levais, dans ma vie, je n'avais jamais fait de plat tout prêt, acheté de plat tout prêt. Je me suis mis à acheter des plats tout prêt. Je dormais, j'avais le chien à sortir un peu, manger. Et hop, je retournais faire une énorme sieste. C'était... Mais voilà, c'était assez. Alors, j'ai quand même passé une petite partie de l'énergie que je pouvais à chercher, à préparer l'arrivée de bébé parce qu'il fallait faire ça aussi. Et bien oui. Mais c'était très, très épuisant. Comme je suis seule, sans voiture, je demandais à un copain d'aller m'aider à chercher un lit que j'avais trouvé d'occasion, des choses comme ça. C'est le gros effort que j'ai fait en parallèle de ça. où j'ai dormi tout le temps. Cela dit, je trouve merveilleux d'avoir été enceinte. C'est-à-dire, je ne ferai pas dix grossesses, je n'ai pas aimé être enceinte, mais j'ai aimé connaître ça, connaître la transformation du corps, connaître ce bébé qui bouge dans ton ventre, cette mentalité même qui change avec ton corps et qui est plus profonde que ce qu'on connaît d'habitude dans nos changements. C'est-à-dire vraiment, on sent qu'on est comme... comme des autres mammifères ou même les autres êtres vivants, quels qu'ils soient. On sent qu'il faut préparer l'arrivée de bébés dans notre vie. Oui, il y a quelque chose de merveilleux.

  • Speaker #0

    Et c'est de la magie.

  • Speaker #1

    Il y a un accouchement, il y a un truc, voilà, je suis retombée. Moi, il y avait des phrases que je trouvais que tout le monde disait plus ou moins en cliché, c'est le plus beau jour de ma vie, des choses comme ça. Mais oui, il y a un truc énorme qui m'a... qui vous arrive dessus quand ce bébé naît, enfin pour... je veux pas dire que ce soit pour tout, mais peut-être pour d'autres gens ça prend plus de temps...

  • Speaker #0

    Elle est née par voix basse ?

  • Speaker #1

    Elle est née par Césarienne. Par Césarienne. Mais voilà, ça change rien. Oui, oui,

  • Speaker #0

    on s'inscrit qu'elle n'est pas Césarienne.

  • Speaker #1

    Quand on la voit là toute entière faite, ça reste miraculeux malgré tout ce côté des démarches qui ont été faites, les deux fois à dormir et à sentir... ça reste une chose extraordinairement merveilleuse, c'est vraiment un miracle, un truc extraordinaire.

  • Speaker #0

    Et comment ça s'est terminé par Césarienne ?

  • Speaker #1

    Alors, à cause de mon âge, ils voulaient la déclencher. Enfin, ils ont anticipé de 15 jours l'accouchement, et peut-être, je pense qu'ils ont eu raison, d'abord c'est leur métier, mais ensuite, c'est vrai qu'à chaque fois, je m'étais dit au début, J'aime autant que ça devienne naturellement, puisque je vais bien, je n'ai pas de diabète, je n'ai pas de tension artérielle. Mais ils m'ont dit, oui, elle va être moins bien dans votre utérus les derniers temps. Et comme elle est finie, que tout va bien, on préfère la faire sortir. Et elle avait arrêté un peu sa croissance. Chaque fois qu'on a fait des échographies, tout allait bien. Et puis vraiment, les derniers jours, elle avait un petit peu arrêté. Donc, ils ont voulu me déclencher. mais ça n'a pas très bien marché c'est à dire que j'ai commencé d'avoir des contractions le soir le soir enfin je suis rentrée la veille mais le matin elles m'ont bien produit des contractions un peu violentes le soir et du coup ma fille Azuline elle subissait un peu les contractions mais sauf que moi j'avais pas du tout le col ouvert, même pas d'un millimètre Merci. Alors ils m'ont dit, il y en a encore pour au moins 9 heures, un truc comme ça, 8, 9, 10 heures. La petite, ça va vraiment l'éprouver. Ensuite, on ne sait pas pourquoi elle le vit mal. Il peut y avoir une raison médicale. Et donc, on peut attendre, bien sûr, mais le scénario qui risque de se dérouler, c'est que ça va mettre encore longtemps, que finalement, on s'inquiète de plus en plus pour elle et qu'on fasse la césarienne en grande urgence. Alors, on vous conseille la césarienne sans urgence. Je crois que j'étais d'accord.

  • Speaker #0

    D'accord, ok. Et donc là, Azuline, c'est le... Abonnez-vous à la chaîne. qui est plutôt rare, moi je n'avais jamais entendu, je connais Azéline, Azuline, je ne connaissais pas.

  • Speaker #1

    Oui, c'est un peu, en fait je connaissais Azulie moi, et donc j'ai choisi de faire Azuline, voilà.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Parce que voilà, en fait j'avais cherché depuis longtemps des prénoms, parce qu'on a le temps du coup, avec un désir d'enfant comme ça, et en tant qu'enseignante je cherchais un prénom rare effectivement, pour ne pas connaître d'enfant, parce que j'ai une grande mémoire. des enfants que j'ai eu, mais même de certains que j'ai pas eu. Et je voulais pas l'attacher à un prénom à un autre enfant. Donc j'avais regardé les prénoms, et puis j'avais vu Azulie, et finalement je préférais Azuline, voilà. Mais j'ai pas vraiment eu le sentiment d'avoir choisi, c'est-à-dire qu'à partir du moment où l'embryon est venu, a été dans mon ventre, ce prénom-là s'est imposé.

  • Speaker #0

    Souvent ça arrive, il y a des évidences qui arrivent. Tu choisis sans choisir en fait, c'est là.

  • Speaker #1

    J'avais regardé avant, j'avais cherché, j'avais des pistes. Et puis après, d'un coup, ben voilà, elle s'appelait comme ça. Oui,

  • Speaker #0

    oui, oui, c'est assez fou ce qu'on peut ressentir au fond de soi complètement. Et donc Azuline a un mois et demi là, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Elle aura deux mois dans trois, quatre jours.

  • Speaker #0

    Ok, alors comment ça se passe ? Là, c'est le tout début.

  • Speaker #1

    Eh bien, elle est toute chouette. Ça se passe super bien, en fait. Je m'attendais à ce que ce soit beaucoup plus difficile. Vraiment. Après, c'est un bébé qui est très calme, qui est actuellement très, très souriant. Enfin, elle avait toujours été souriante, mais là, maintenant, elle fait des souris. Elle a toujours été extrêmement éveillée, voilà. Très éveillée, dès la première heure. Si je lui envoyais des photos, on dirait... Quand je fais des gros plans, on dirait qu'elle est plus grande. Parce qu'elle regarde ses mains, elle regarde. Et là, et maintenant, elle fait des sourires aux jambes. Donc, c'est hyper chouette. Elle joue avec ses jambes, on s'amuse. Sinon, par contre, elle ne mange pas beaucoup. Il faut surveiller son poids. Voilà. Ce qui a été très douloureux quand même pour moi, c'est de renoncer à l'allaitement. Ça, ça m'a… Il y a forcément une baisse d'hormones et ça, disons qu'elle s'est jouée là-dessus. Voilà. n'a pas duré parce que vraiment après je pense que quand enfin il faudrait voir avec les autres personnes et quand on attend un enfant comme ça ou qu'on l'a dit on a pensé moi j'ai fait le deuil quand même à 40 ans passés j'ai dit bah j'aurais pas d'enfants et après j'ai cherché à adopter mais j'ai aussi cherché à faire famille d'accueil j'ai cherché enfin je cherchais à peut-être à parrainer un enfant enfin voilà voilà il a fait à trois à avoir une transmission autres que celle de mon travail, parce que c'était un travail de transmission aux enfants, aux jeunes, mais voilà, aux générations d'après. Mais oui, j'avais fait le deuil et là, mais tout est, je ne sais pas, tout est chouette quand même. Enfin, je ne sais pas comment dire.

  • Speaker #0

    Malgré le deuil de cet allaitement, il y a certains deuils qu'on doit faire aussi.

  • Speaker #1

    Ce qui a été douloureux, c'est de se dire, ben oui, mais ça c'est aussi obligé de le rendre compte, de se dire, je ne serai pas la mère parfaite.

  • Speaker #0

    Il y a des choses qu'on imagine et qui ne se passeront pas.

  • Speaker #1

    Je n'avais même pas imaginé. Je n'avais pas de position idéologique. Mais quand je l'ai vécue, qu'elle est sortie et qu'ils m'ont mis au sein, pour moi, je sais que l'inverse peut être vrai aussi, mais pour moi, ça a été merveilleux. Mais un des plus belles choses de la vie. Et de la voir, elle. aimer têter comme ça et chercher le sein et en demande pendant les jours qu'on suivit, c'était super en fait pour moi et donc j'avais l'impression de pas pouvoir lui donner ce dont elle avait besoin et en fait c'est que j'ai voulu trop bien faire et comme j'ai pas du tout été encadrée là-dessus à l'hôpital malheureusement il y a encore des établissements où il n'y a pas d'encadrement voilà j'ai eu des conseils ponctuels il n'y avait pas de cohérence et j'ai fait beaucoup de Chose qu'il ne fallait pas faire, je n'avais pas du tout la bonne position, etc. Et le sujet n'est pas l'allaitement, mais voilà.

  • Speaker #0

    Mais bon, c'est important d'en parler aussi.

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'en fait, étant tellement fatiguée, j'avais pensé faire un module avant, en étant enceinte. un atelier d'explication et je l'aurais fait j'aurais pu allaiter et n'ayant pas fait je suis tombée dans tous les panneaux Et du coup ben ça a foiré l'allaitement surtout que après j'ai eu des gens très militants qui m'ont dit si si ça se récupère et tout mais honnêtement en maman solo en maman solo du coup c'est ça qui m'a mis la culpabilité aussi de pas avoir l'entourage qui permettait que enfin Le sentiment qu'il n'y a que moi qui voulais ça. Enfin, j'ai un entourage, mais pas au point de me servir. Parce que c'est inaprofondable pour rester quasiment au lit avec bébé et faire que ça et avoir du monde pour faire tout le reste. Et du coup, j'ai mis un temps. J'ai voulu essayer de le faire un peu en super héroïne.

  • Speaker #0

    On essaye.

  • Speaker #1

    Et bon, ce n'était pas du tout raisonnable. Sachant qu'elle mettait aussi très longtemps à téter la mise. elle met encore un peu longtemps d'ailleurs mais une heure de biberon quand il faut donner à toutes les 3 heures ça fait que voilà il faut après tirer le lait la mettre au sein en plus et tout c'était pas faisable et il fallait aussi bien dormir et bien manger du coup voilà ça a été un petit peu le sentiment bah oui je pourrais pas faire tout ce que je veux pour ma fille au maximum Merci.

  • Speaker #0

    On arrive déjà à la fin de l'interview. Qu'est-ce qui t'a donné envie d'échanger, de témoigner aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Juste parce que c'est un très très grand bonheur, peut-être aussi parce que j'ai évolué, parce que j'avais un a priori sur la PMA à une époque. Voilà, parce que j'ai envie de partager ça. de partager que aussi c'est un parcours de vie aussi c'est c'est ça arrive pas par hasard non plus et et que c'est grâce enfin que le siècle qu'on vit a aussi des choses chouettes je souhaite parce que voilà c'est formidable en fait de de pouvoir voilà de pouvoir avoir fait Bon, j'avais besoin de temps. J'avais besoin de temps par rapport à mon histoire personnelle. Mais maintenant que je vais extrêmement bien, j'ai pu avoir cet enfant. Voilà, je ne sais pas comment dire. Avec aussi mon courage, des amis, enfin voilà. C'est sûr qu'on est entourés aussi. Ça, c'est joli.

  • Speaker #0

    Oui. Si tu avais un conseil à donner aux mamans qui nous écoutent, qu'est-ce que tu as envie de leur dire ?

  • Speaker #1

    J'ai envie de leur dire de suivre leurs désirs quand même et de, si elles sentent de l'amour, d'y aller. Quel que soit le... Quel que soit les... Des fois on raisonne en fonction des situations et qu'à un moment donné, ben voilà. Enfin, pas se laisser arrêter par des contraintes matérielles trop... Enfin voilà. Il faut y aller, il faut y croire. de l'inspiration et d'y croire aussi voilà d'y croire aussi et de je pense que quand même je sais pas c'est la vie quoi je sais pas il y a un jeu j'étais enceinte et au tout début je pense de ma PMA même peut-être c'était pas encore enceinte mais j'en sais rien mais il y a ce joli film sur les manchots là je sais pas si tu connais la marche de l'empereur oui et en fait ça a pris fin je dis voilà la vie est plus fort que tout et l'amour de voilà il ya quelque chose là me dit bon en fait ça nous dépasse encore les sorties de mon ventre je me suis dit ben voilà je sais pas c'est énorme et puis se faire un peu confiance parce qu'en fait on en fait ça fait très peur aussi d'être maman enfin enfin en tout cas moi ça me Je pense que j'ai mis longtemps aussi peut-être à grandir. Et bien que j'ai côtoyé des enfants, et parfois même des très jeunes enfants, je n'avais pas confiance en ma capacité de prendre cette place. C'est pas une chose,

  • Speaker #0

    oui.

  • Speaker #1

    Il y a presque un… Maintenant,

  • Speaker #0

    on est à cette place-là.

  • Speaker #1

    Voilà, et en fait, ça se fait. Et c'est une transformation effectivement très importante, mais qui se fait très naturellement et qui est quand même un très grand bonheur. Voilà, très très bien.

  • Speaker #0

    Eh bien, on va rester sur ces jolis mots. Eh bien, écoute, je te remercie beaucoup.

  • Speaker #1

    Moi. J'espère que j'ai pu aider quelques... Enfin, dire ce qui était intéressant.

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui. Et puis de comprendre aussi ton histoire et que ce n'est pas toujours simple pour tout le monde et qu'on a des fois des choses à régler aussi selon notre histoire familiale de base.

  • Speaker #1

    Après, je vais ajouter juste que c'est vrai que ce n'est pas tout à fait simple d'avoir un bébé. Enfin, voilà. C'est un grand bonheur, mais le quotidien est fatigant. Voilà, c'est normal.

  • Speaker #0

    Oui, complètement. Je te remercie.

  • Speaker #1

    Tant pris. Merci à toi. Au revoir.

  • Speaker #0

    Au revoir. Merci d'avoir écouté cet épisode. J'espère qu'il vous a plu. Vous pouvez m'aider en vous abonnant, en appuyant sur le petit cœur, liker et aider les autres parents qui auraient besoin en partageant ce podcast autour de vous. Vous pouvez retrouver toutes les émissions sur le site internet Sololitude, sur la page Facebook et Instagram au nom de Sololitude et d'Emily. Aveline. Donc, il nous dit E-M-I-L-I-E. Aveline. A-V-E-L-I-N-E. A bientôt pour un prochain épisode de ce long bit rude.

Chapters

  • Introduction au podcast et à la maternité solo

    00:00

  • Le parcours de Gaël : PMA et grossesse à 50 ans

    00:30

  • Les défis de la grossesse : fatigue et travail

    01:00

  • Les joies et les peurs de la maternité solo

    02:00

  • Réflexions sur l'allaitement et le soutien communautaire

    03:00

  • Conseils pour les futures mamans et conclusion

    04:00

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Description

Dans cet épisode, je reçois Gaëlle, une enseignante de 51 ans originaire de la région Rhône-Alpes.


Gaëlle parle de sa relation toxique avec sa mère.


Cette prise de conscience est intervenue après des années de thérapie et d'introspection, qui ont finalement façonné sa compréhension d'elle-même et son désir de fonder une famille.


À l'approche de la quarantaine, Gaëlle a commencé à se confronter à la réalité de ses rêves de maternité.


Envisageant d'abord l'adoption, elle s'est heurtée à de nombreuses difficultés et frustrations.


Cependant, après avoir discuté avec des amis et des membres de sa famille, elle découvre l'option de la PMA et  décide de la poursuivre.


Gaëlle décrit son expérience en Espagne. Malgré ses craintes et ses doutes initiaux, elle est tombée enceinte et a accueilli sa fille, Azuline.


Tout au long de l'épisode, Gaëlle souligne l'importance du soutien des amis et des collègues, ainsi que la nature transformatrice de la maternité.


Elle évoque avec franchise les difficultés de la grossesse, les défis de l'allaitement et la joie de tenir enfin son enfant dans ses bras.


En conclusion, Gaëlle encourage les auditeurs à suivre leurs désirs et à ne pas se laisser décourager par les attentes de la société ou les contraintes matérielles.


Son histoire témoigne de la résilience, du pouvoir de l'amour et de la beauté de la maternité, même au milieu des complexités de la vie.


Vous pouvez me retrouver ici :

👉https://www.instagram.com/emilie.aveline/

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👉https://www.instagram.com/sololitude.emilieaveline/

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Merci de liker et de partager :)


Emilie


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Sololitude, le podcast qui s'adresse aux mamans solos par choix. Oui, vous avez bien entendu, c'est un réel désir de devenir maman solo qui nous pousse à choisir ce nouveau mode de vie. Depuis la loi en 2021 sur le PMA qui autorise les femmes seules et homosexuelles à devenir mères, nous sommes alors de plus en plus nombreuses à opter pour avoir un enfant sans homme. Cela ne veut pas dire que nous sommes contre les hommes, loin de là. Juste que la vie nous a menés à des histoires de vie différentes et réfléchies. C'est à partir de là que je m'intéresse à ce VW Soir, ce qui incite les femmes d'aujourd'hui à faire un bébé toute seule. Pour me présenter, je suis Émilie Pavoulin, ancienne infirmière depuis plus de 15 ans, praticienne en éclosant. Dix ans, j'accompagne régulièrement des femmes lors de leur parcours de parentèle. Ici, j'interview des mamans, mais aussi des professionnels, afin d'étayer cette réflexion et d'apprendre des aléas de la parentèle, avec tous les questionnements et bouleversements que cela donne. bienvenue sur l'outil bonne écoute reprenons l'histoire de gaël qui est parti en espagne faire sa pma et qui est enceinte donc pour la première fois bonne écoute et comment se déroule alors cette grossesse parce que à 50 ans on vit pas une grossesse 40 ans 30 ans 40 alors oui alors après j'ai difficile de savoir les paramètres

  • Speaker #1

    Les paramètres, parce que ce que j'ai rencontré, c'est aussi des très jeunes femmes qui vivent des grossesses très difficiles parfois. Donc, je ne sais pas ce qui est dû à mon âge, ce qui est dû à… Juste comment toi,

  • Speaker #0

    tu l'as vu ?

  • Speaker #1

    Moi, la grossesse n'a pas été si difficile. Par contre, j'étais extrêmement fatiguée, extrêmement. Donc, en gros, j'ai hiberné tout le temps. Il y avait les deux, trois premiers mois où j'ai fait dormir. En plus, comme je suis enseignante, après, il y avait les vacances d'été. Donc, voilà, vraiment, sans… Mais ça, c'est un classique. déjà les trois premiers mois apparemment, il y a un gros pourcentage de femmes qui sont très fatiguées. Et donc oui, j'avais plus une fatigue que je n'ai pas tellement aimée de ce côté-là, parce que c'est une fatigue où tu n'as pas de désir, tu n'as pas envie de faire des choses. C'est vraiment une… Je ne peux pas. Voilà.

  • Speaker #0

    Moi, juste ce que j'appelle moi, c'est la couvade.

  • Speaker #1

    Oui, voilà. Tout à fait.

  • Speaker #0

    On est juste là pour couver, pour que bébé grandisse.

  • Speaker #1

    Et puis j'ai voulu reprendre le travail en septembre, enfin j'ai repris. C'était très chouette, j'étais très contente de reprendre parce que tout le monde me parlait de ma grossesse. Comme je suis dans une grosse école, il y avait toujours quelqu'un qui me disait « alors ? » et tout, qui me racontait une anecdote ou qui me donnait un conseil. J'ai trouvé ça très chouette. Mon métier d'être avec des enfants, du coup, ça avait beaucoup de sens. Enfin, j'étais contente d'être… Mais je me suis aperçue que vraiment j'étais épuisée. Et puis j'ai eu une ou deux paroles de thérapeute. d'un ostéo, d'un autre qui m'ont dit attention, attention. Et je me suis arrêtée deux jours.

  • Speaker #0

    Par rapport à ta santé, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Attention parce que je ne sais pas. Parce que c'est vrai que du coup, je prenais beaucoup sur moi pour travailler avec joie. Et j'étais incapable de rien faire en rentrant. Mais du coup, ça devenait compliqué entre le chien, les courses, des trucs très basiques. et surtout je me suis Je me suis arrêtée deux jours parce que du coup, suite à une séance d'ostéopathie, je me suis retrouvée complètement fracassée. Mais en fait, c'est que j'ai relâché. Par contre, je ne voulais surtout pas m'arrêter parce que socialement, c'était important pour moi d'être en lien avec du monde. D'une manière très égoïste, ça me portait, ça me faisait du bien. Parce qu'on a envie que notre grossesse... qu'on nous en parle, qu'on soit accueillis.

  • Speaker #0

    C'est important dans une vie de la femme.

  • Speaker #1

    C'est dans une société. Et puis moi, de nature, j'ai besoin de... Puis j'aime être avec mes élèves. J'aime ça. Donc je ne voulais pas. Et du coup, j'ai dû être arrêtée après une semaine. Mais en fait, je n'ai jamais remonté la barre. J'étais fatiguée. Tellement fatiguée que je n'ai rien fait. On a prolongé d'une autre semaine. Après, je voulais faire un mi-temps thérapeutique. Et puis, moi, j'étais suivie spécifiquement dans un hôpital parce que par rapport à mon âge, tu vois, il y a des hôpitaux qui s'occupent plus des pathologies. Moi, ce n'était pas une pathologie, mais j'étais obligée d'aller dans cet hôpital-là précis pour être mieux suivie. Elle m'avait déjà dit avant même. Elle m'avait dit « Vous allez me demander un arrêt, vous allez… » Bon, c'était un peu trop… J'avais trouvé ça pas très agréable de partir battue, mais effectivement, j'ai même laissé tomber le mi-temps thérapeutique. Ça m'a beaucoup déprimée, mais je voyais que je n'avais plus de force. Et surtout, je me disais, j'en avais eu 15 jours. Mais en fait, c'était un peu… J'avais peur que ça mette en danger l'enfant. Est-ce que j'avais de plus précieux ? Et moi, dans ma vie, ça m'arrive d'aller au-delà de mes forces. On peut tenir sur les nerfs. Mais là, je ne savais pas les conséquences. Et en fait, à partir de là, j'ai fait que dormir. Honnêtement, je me suis lâchée. J'ai dit, bon, tant pis. Et c'était… c'est pas un souvenir hyper agréable dans le sens où voilà j'étais encore en couvarde comme tu dis le corps de la femme fabrique un être humain voilà c'est pour ça et puis après c'est sûr qu'à 50 ans tu fais pas les jeux olympiques tu fais pas voilà donc au niveau des efforts physique que j'imagine que forcément ça me prenait plus mais Après, j'ai croisé des jeunes femmes qui vomissaient tous les jours.

  • Speaker #0

    Oui, tout aussi.

  • Speaker #1

    J'ai dit bon, je suis pas... Mais c'est vrai que j'ai dormi, je dormais 12 heures. Je me levais, dans ma vie, je n'avais jamais fait de plat tout prêt, acheté de plat tout prêt. Je me suis mis à acheter des plats tout prêt. Je dormais, j'avais le chien à sortir un peu, manger. Et hop, je retournais faire une énorme sieste. C'était... Mais voilà, c'était assez. Alors, j'ai quand même passé une petite partie de l'énergie que je pouvais à chercher, à préparer l'arrivée de bébé parce qu'il fallait faire ça aussi. Et bien oui. Mais c'était très, très épuisant. Comme je suis seule, sans voiture, je demandais à un copain d'aller m'aider à chercher un lit que j'avais trouvé d'occasion, des choses comme ça. C'est le gros effort que j'ai fait en parallèle de ça. où j'ai dormi tout le temps. Cela dit, je trouve merveilleux d'avoir été enceinte. C'est-à-dire, je ne ferai pas dix grossesses, je n'ai pas aimé être enceinte, mais j'ai aimé connaître ça, connaître la transformation du corps, connaître ce bébé qui bouge dans ton ventre, cette mentalité même qui change avec ton corps et qui est plus profonde que ce qu'on connaît d'habitude dans nos changements. C'est-à-dire vraiment, on sent qu'on est comme... comme des autres mammifères ou même les autres êtres vivants, quels qu'ils soient. On sent qu'il faut préparer l'arrivée de bébés dans notre vie. Oui, il y a quelque chose de merveilleux.

  • Speaker #0

    Et c'est de la magie.

  • Speaker #1

    Il y a un accouchement, il y a un truc, voilà, je suis retombée. Moi, il y avait des phrases que je trouvais que tout le monde disait plus ou moins en cliché, c'est le plus beau jour de ma vie, des choses comme ça. Mais oui, il y a un truc énorme qui m'a... qui vous arrive dessus quand ce bébé naît, enfin pour... je veux pas dire que ce soit pour tout, mais peut-être pour d'autres gens ça prend plus de temps...

  • Speaker #0

    Elle est née par voix basse ?

  • Speaker #1

    Elle est née par Césarienne. Par Césarienne. Mais voilà, ça change rien. Oui, oui,

  • Speaker #0

    on s'inscrit qu'elle n'est pas Césarienne.

  • Speaker #1

    Quand on la voit là toute entière faite, ça reste miraculeux malgré tout ce côté des démarches qui ont été faites, les deux fois à dormir et à sentir... ça reste une chose extraordinairement merveilleuse, c'est vraiment un miracle, un truc extraordinaire.

  • Speaker #0

    Et comment ça s'est terminé par Césarienne ?

  • Speaker #1

    Alors, à cause de mon âge, ils voulaient la déclencher. Enfin, ils ont anticipé de 15 jours l'accouchement, et peut-être, je pense qu'ils ont eu raison, d'abord c'est leur métier, mais ensuite, c'est vrai qu'à chaque fois, je m'étais dit au début, J'aime autant que ça devienne naturellement, puisque je vais bien, je n'ai pas de diabète, je n'ai pas de tension artérielle. Mais ils m'ont dit, oui, elle va être moins bien dans votre utérus les derniers temps. Et comme elle est finie, que tout va bien, on préfère la faire sortir. Et elle avait arrêté un peu sa croissance. Chaque fois qu'on a fait des échographies, tout allait bien. Et puis vraiment, les derniers jours, elle avait un petit peu arrêté. Donc, ils ont voulu me déclencher. mais ça n'a pas très bien marché c'est à dire que j'ai commencé d'avoir des contractions le soir le soir enfin je suis rentrée la veille mais le matin elles m'ont bien produit des contractions un peu violentes le soir et du coup ma fille Azuline elle subissait un peu les contractions mais sauf que moi j'avais pas du tout le col ouvert, même pas d'un millimètre Merci. Alors ils m'ont dit, il y en a encore pour au moins 9 heures, un truc comme ça, 8, 9, 10 heures. La petite, ça va vraiment l'éprouver. Ensuite, on ne sait pas pourquoi elle le vit mal. Il peut y avoir une raison médicale. Et donc, on peut attendre, bien sûr, mais le scénario qui risque de se dérouler, c'est que ça va mettre encore longtemps, que finalement, on s'inquiète de plus en plus pour elle et qu'on fasse la césarienne en grande urgence. Alors, on vous conseille la césarienne sans urgence. Je crois que j'étais d'accord.

  • Speaker #0

    D'accord, ok. Et donc là, Azuline, c'est le... Abonnez-vous à la chaîne. qui est plutôt rare, moi je n'avais jamais entendu, je connais Azéline, Azuline, je ne connaissais pas.

  • Speaker #1

    Oui, c'est un peu, en fait je connaissais Azulie moi, et donc j'ai choisi de faire Azuline, voilà.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Parce que voilà, en fait j'avais cherché depuis longtemps des prénoms, parce qu'on a le temps du coup, avec un désir d'enfant comme ça, et en tant qu'enseignante je cherchais un prénom rare effectivement, pour ne pas connaître d'enfant, parce que j'ai une grande mémoire. des enfants que j'ai eu, mais même de certains que j'ai pas eu. Et je voulais pas l'attacher à un prénom à un autre enfant. Donc j'avais regardé les prénoms, et puis j'avais vu Azulie, et finalement je préférais Azuline, voilà. Mais j'ai pas vraiment eu le sentiment d'avoir choisi, c'est-à-dire qu'à partir du moment où l'embryon est venu, a été dans mon ventre, ce prénom-là s'est imposé.

  • Speaker #0

    Souvent ça arrive, il y a des évidences qui arrivent. Tu choisis sans choisir en fait, c'est là.

  • Speaker #1

    J'avais regardé avant, j'avais cherché, j'avais des pistes. Et puis après, d'un coup, ben voilà, elle s'appelait comme ça. Oui,

  • Speaker #0

    oui, oui, c'est assez fou ce qu'on peut ressentir au fond de soi complètement. Et donc Azuline a un mois et demi là, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Elle aura deux mois dans trois, quatre jours.

  • Speaker #0

    Ok, alors comment ça se passe ? Là, c'est le tout début.

  • Speaker #1

    Eh bien, elle est toute chouette. Ça se passe super bien, en fait. Je m'attendais à ce que ce soit beaucoup plus difficile. Vraiment. Après, c'est un bébé qui est très calme, qui est actuellement très, très souriant. Enfin, elle avait toujours été souriante, mais là, maintenant, elle fait des souris. Elle a toujours été extrêmement éveillée, voilà. Très éveillée, dès la première heure. Si je lui envoyais des photos, on dirait... Quand je fais des gros plans, on dirait qu'elle est plus grande. Parce qu'elle regarde ses mains, elle regarde. Et là, et maintenant, elle fait des sourires aux jambes. Donc, c'est hyper chouette. Elle joue avec ses jambes, on s'amuse. Sinon, par contre, elle ne mange pas beaucoup. Il faut surveiller son poids. Voilà. Ce qui a été très douloureux quand même pour moi, c'est de renoncer à l'allaitement. Ça, ça m'a… Il y a forcément une baisse d'hormones et ça, disons qu'elle s'est jouée là-dessus. Voilà. n'a pas duré parce que vraiment après je pense que quand enfin il faudrait voir avec les autres personnes et quand on attend un enfant comme ça ou qu'on l'a dit on a pensé moi j'ai fait le deuil quand même à 40 ans passés j'ai dit bah j'aurais pas d'enfants et après j'ai cherché à adopter mais j'ai aussi cherché à faire famille d'accueil j'ai cherché enfin je cherchais à peut-être à parrainer un enfant enfin voilà voilà il a fait à trois à avoir une transmission autres que celle de mon travail, parce que c'était un travail de transmission aux enfants, aux jeunes, mais voilà, aux générations d'après. Mais oui, j'avais fait le deuil et là, mais tout est, je ne sais pas, tout est chouette quand même. Enfin, je ne sais pas comment dire.

  • Speaker #0

    Malgré le deuil de cet allaitement, il y a certains deuils qu'on doit faire aussi.

  • Speaker #1

    Ce qui a été douloureux, c'est de se dire, ben oui, mais ça c'est aussi obligé de le rendre compte, de se dire, je ne serai pas la mère parfaite.

  • Speaker #0

    Il y a des choses qu'on imagine et qui ne se passeront pas.

  • Speaker #1

    Je n'avais même pas imaginé. Je n'avais pas de position idéologique. Mais quand je l'ai vécue, qu'elle est sortie et qu'ils m'ont mis au sein, pour moi, je sais que l'inverse peut être vrai aussi, mais pour moi, ça a été merveilleux. Mais un des plus belles choses de la vie. Et de la voir, elle. aimer têter comme ça et chercher le sein et en demande pendant les jours qu'on suivit, c'était super en fait pour moi et donc j'avais l'impression de pas pouvoir lui donner ce dont elle avait besoin et en fait c'est que j'ai voulu trop bien faire et comme j'ai pas du tout été encadrée là-dessus à l'hôpital malheureusement il y a encore des établissements où il n'y a pas d'encadrement voilà j'ai eu des conseils ponctuels il n'y avait pas de cohérence et j'ai fait beaucoup de Chose qu'il ne fallait pas faire, je n'avais pas du tout la bonne position, etc. Et le sujet n'est pas l'allaitement, mais voilà.

  • Speaker #0

    Mais bon, c'est important d'en parler aussi.

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'en fait, étant tellement fatiguée, j'avais pensé faire un module avant, en étant enceinte. un atelier d'explication et je l'aurais fait j'aurais pu allaiter et n'ayant pas fait je suis tombée dans tous les panneaux Et du coup ben ça a foiré l'allaitement surtout que après j'ai eu des gens très militants qui m'ont dit si si ça se récupère et tout mais honnêtement en maman solo en maman solo du coup c'est ça qui m'a mis la culpabilité aussi de pas avoir l'entourage qui permettait que enfin Le sentiment qu'il n'y a que moi qui voulais ça. Enfin, j'ai un entourage, mais pas au point de me servir. Parce que c'est inaprofondable pour rester quasiment au lit avec bébé et faire que ça et avoir du monde pour faire tout le reste. Et du coup, j'ai mis un temps. J'ai voulu essayer de le faire un peu en super héroïne.

  • Speaker #0

    On essaye.

  • Speaker #1

    Et bon, ce n'était pas du tout raisonnable. Sachant qu'elle mettait aussi très longtemps à téter la mise. elle met encore un peu longtemps d'ailleurs mais une heure de biberon quand il faut donner à toutes les 3 heures ça fait que voilà il faut après tirer le lait la mettre au sein en plus et tout c'était pas faisable et il fallait aussi bien dormir et bien manger du coup voilà ça a été un petit peu le sentiment bah oui je pourrais pas faire tout ce que je veux pour ma fille au maximum Merci.

  • Speaker #0

    On arrive déjà à la fin de l'interview. Qu'est-ce qui t'a donné envie d'échanger, de témoigner aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Juste parce que c'est un très très grand bonheur, peut-être aussi parce que j'ai évolué, parce que j'avais un a priori sur la PMA à une époque. Voilà, parce que j'ai envie de partager ça. de partager que aussi c'est un parcours de vie aussi c'est c'est ça arrive pas par hasard non plus et et que c'est grâce enfin que le siècle qu'on vit a aussi des choses chouettes je souhaite parce que voilà c'est formidable en fait de de pouvoir voilà de pouvoir avoir fait Bon, j'avais besoin de temps. J'avais besoin de temps par rapport à mon histoire personnelle. Mais maintenant que je vais extrêmement bien, j'ai pu avoir cet enfant. Voilà, je ne sais pas comment dire. Avec aussi mon courage, des amis, enfin voilà. C'est sûr qu'on est entourés aussi. Ça, c'est joli.

  • Speaker #0

    Oui. Si tu avais un conseil à donner aux mamans qui nous écoutent, qu'est-ce que tu as envie de leur dire ?

  • Speaker #1

    J'ai envie de leur dire de suivre leurs désirs quand même et de, si elles sentent de l'amour, d'y aller. Quel que soit le... Quel que soit les... Des fois on raisonne en fonction des situations et qu'à un moment donné, ben voilà. Enfin, pas se laisser arrêter par des contraintes matérielles trop... Enfin voilà. Il faut y aller, il faut y croire. de l'inspiration et d'y croire aussi voilà d'y croire aussi et de je pense que quand même je sais pas c'est la vie quoi je sais pas il y a un jeu j'étais enceinte et au tout début je pense de ma PMA même peut-être c'était pas encore enceinte mais j'en sais rien mais il y a ce joli film sur les manchots là je sais pas si tu connais la marche de l'empereur oui et en fait ça a pris fin je dis voilà la vie est plus fort que tout et l'amour de voilà il ya quelque chose là me dit bon en fait ça nous dépasse encore les sorties de mon ventre je me suis dit ben voilà je sais pas c'est énorme et puis se faire un peu confiance parce qu'en fait on en fait ça fait très peur aussi d'être maman enfin enfin en tout cas moi ça me Je pense que j'ai mis longtemps aussi peut-être à grandir. Et bien que j'ai côtoyé des enfants, et parfois même des très jeunes enfants, je n'avais pas confiance en ma capacité de prendre cette place. C'est pas une chose,

  • Speaker #0

    oui.

  • Speaker #1

    Il y a presque un… Maintenant,

  • Speaker #0

    on est à cette place-là.

  • Speaker #1

    Voilà, et en fait, ça se fait. Et c'est une transformation effectivement très importante, mais qui se fait très naturellement et qui est quand même un très grand bonheur. Voilà, très très bien.

  • Speaker #0

    Eh bien, on va rester sur ces jolis mots. Eh bien, écoute, je te remercie beaucoup.

  • Speaker #1

    Moi. J'espère que j'ai pu aider quelques... Enfin, dire ce qui était intéressant.

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui. Et puis de comprendre aussi ton histoire et que ce n'est pas toujours simple pour tout le monde et qu'on a des fois des choses à régler aussi selon notre histoire familiale de base.

  • Speaker #1

    Après, je vais ajouter juste que c'est vrai que ce n'est pas tout à fait simple d'avoir un bébé. Enfin, voilà. C'est un grand bonheur, mais le quotidien est fatigant. Voilà, c'est normal.

  • Speaker #0

    Oui, complètement. Je te remercie.

  • Speaker #1

    Tant pris. Merci à toi. Au revoir.

  • Speaker #0

    Au revoir. Merci d'avoir écouté cet épisode. J'espère qu'il vous a plu. Vous pouvez m'aider en vous abonnant, en appuyant sur le petit cœur, liker et aider les autres parents qui auraient besoin en partageant ce podcast autour de vous. Vous pouvez retrouver toutes les émissions sur le site internet Sololitude, sur la page Facebook et Instagram au nom de Sololitude et d'Emily. Aveline. Donc, il nous dit E-M-I-L-I-E. Aveline. A-V-E-L-I-N-E. A bientôt pour un prochain épisode de ce long bit rude.

Chapters

  • Introduction au podcast et à la maternité solo

    00:00

  • Le parcours de Gaël : PMA et grossesse à 50 ans

    00:30

  • Les défis de la grossesse : fatigue et travail

    01:00

  • Les joies et les peurs de la maternité solo

    02:00

  • Réflexions sur l'allaitement et le soutien communautaire

    03:00

  • Conseils pour les futures mamans et conclusion

    04:00

Description

Dans cet épisode, je reçois Gaëlle, une enseignante de 51 ans originaire de la région Rhône-Alpes.


Gaëlle parle de sa relation toxique avec sa mère.


Cette prise de conscience est intervenue après des années de thérapie et d'introspection, qui ont finalement façonné sa compréhension d'elle-même et son désir de fonder une famille.


À l'approche de la quarantaine, Gaëlle a commencé à se confronter à la réalité de ses rêves de maternité.


Envisageant d'abord l'adoption, elle s'est heurtée à de nombreuses difficultés et frustrations.


Cependant, après avoir discuté avec des amis et des membres de sa famille, elle découvre l'option de la PMA et  décide de la poursuivre.


Gaëlle décrit son expérience en Espagne. Malgré ses craintes et ses doutes initiaux, elle est tombée enceinte et a accueilli sa fille, Azuline.


Tout au long de l'épisode, Gaëlle souligne l'importance du soutien des amis et des collègues, ainsi que la nature transformatrice de la maternité.


Elle évoque avec franchise les difficultés de la grossesse, les défis de l'allaitement et la joie de tenir enfin son enfant dans ses bras.


En conclusion, Gaëlle encourage les auditeurs à suivre leurs désirs et à ne pas se laisser décourager par les attentes de la société ou les contraintes matérielles.


Son histoire témoigne de la résilience, du pouvoir de l'amour et de la beauté de la maternité, même au milieu des complexités de la vie.


Vous pouvez me retrouver ici :

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Emilie


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Sololitude, le podcast qui s'adresse aux mamans solos par choix. Oui, vous avez bien entendu, c'est un réel désir de devenir maman solo qui nous pousse à choisir ce nouveau mode de vie. Depuis la loi en 2021 sur le PMA qui autorise les femmes seules et homosexuelles à devenir mères, nous sommes alors de plus en plus nombreuses à opter pour avoir un enfant sans homme. Cela ne veut pas dire que nous sommes contre les hommes, loin de là. Juste que la vie nous a menés à des histoires de vie différentes et réfléchies. C'est à partir de là que je m'intéresse à ce VW Soir, ce qui incite les femmes d'aujourd'hui à faire un bébé toute seule. Pour me présenter, je suis Émilie Pavoulin, ancienne infirmière depuis plus de 15 ans, praticienne en éclosant. Dix ans, j'accompagne régulièrement des femmes lors de leur parcours de parentèle. Ici, j'interview des mamans, mais aussi des professionnels, afin d'étayer cette réflexion et d'apprendre des aléas de la parentèle, avec tous les questionnements et bouleversements que cela donne. bienvenue sur l'outil bonne écoute reprenons l'histoire de gaël qui est parti en espagne faire sa pma et qui est enceinte donc pour la première fois bonne écoute et comment se déroule alors cette grossesse parce que à 50 ans on vit pas une grossesse 40 ans 30 ans 40 alors oui alors après j'ai difficile de savoir les paramètres

  • Speaker #1

    Les paramètres, parce que ce que j'ai rencontré, c'est aussi des très jeunes femmes qui vivent des grossesses très difficiles parfois. Donc, je ne sais pas ce qui est dû à mon âge, ce qui est dû à… Juste comment toi,

  • Speaker #0

    tu l'as vu ?

  • Speaker #1

    Moi, la grossesse n'a pas été si difficile. Par contre, j'étais extrêmement fatiguée, extrêmement. Donc, en gros, j'ai hiberné tout le temps. Il y avait les deux, trois premiers mois où j'ai fait dormir. En plus, comme je suis enseignante, après, il y avait les vacances d'été. Donc, voilà, vraiment, sans… Mais ça, c'est un classique. déjà les trois premiers mois apparemment, il y a un gros pourcentage de femmes qui sont très fatiguées. Et donc oui, j'avais plus une fatigue que je n'ai pas tellement aimée de ce côté-là, parce que c'est une fatigue où tu n'as pas de désir, tu n'as pas envie de faire des choses. C'est vraiment une… Je ne peux pas. Voilà.

  • Speaker #0

    Moi, juste ce que j'appelle moi, c'est la couvade.

  • Speaker #1

    Oui, voilà. Tout à fait.

  • Speaker #0

    On est juste là pour couver, pour que bébé grandisse.

  • Speaker #1

    Et puis j'ai voulu reprendre le travail en septembre, enfin j'ai repris. C'était très chouette, j'étais très contente de reprendre parce que tout le monde me parlait de ma grossesse. Comme je suis dans une grosse école, il y avait toujours quelqu'un qui me disait « alors ? » et tout, qui me racontait une anecdote ou qui me donnait un conseil. J'ai trouvé ça très chouette. Mon métier d'être avec des enfants, du coup, ça avait beaucoup de sens. Enfin, j'étais contente d'être… Mais je me suis aperçue que vraiment j'étais épuisée. Et puis j'ai eu une ou deux paroles de thérapeute. d'un ostéo, d'un autre qui m'ont dit attention, attention. Et je me suis arrêtée deux jours.

  • Speaker #0

    Par rapport à ta santé, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Attention parce que je ne sais pas. Parce que c'est vrai que du coup, je prenais beaucoup sur moi pour travailler avec joie. Et j'étais incapable de rien faire en rentrant. Mais du coup, ça devenait compliqué entre le chien, les courses, des trucs très basiques. et surtout je me suis Je me suis arrêtée deux jours parce que du coup, suite à une séance d'ostéopathie, je me suis retrouvée complètement fracassée. Mais en fait, c'est que j'ai relâché. Par contre, je ne voulais surtout pas m'arrêter parce que socialement, c'était important pour moi d'être en lien avec du monde. D'une manière très égoïste, ça me portait, ça me faisait du bien. Parce qu'on a envie que notre grossesse... qu'on nous en parle, qu'on soit accueillis.

  • Speaker #0

    C'est important dans une vie de la femme.

  • Speaker #1

    C'est dans une société. Et puis moi, de nature, j'ai besoin de... Puis j'aime être avec mes élèves. J'aime ça. Donc je ne voulais pas. Et du coup, j'ai dû être arrêtée après une semaine. Mais en fait, je n'ai jamais remonté la barre. J'étais fatiguée. Tellement fatiguée que je n'ai rien fait. On a prolongé d'une autre semaine. Après, je voulais faire un mi-temps thérapeutique. Et puis, moi, j'étais suivie spécifiquement dans un hôpital parce que par rapport à mon âge, tu vois, il y a des hôpitaux qui s'occupent plus des pathologies. Moi, ce n'était pas une pathologie, mais j'étais obligée d'aller dans cet hôpital-là précis pour être mieux suivie. Elle m'avait déjà dit avant même. Elle m'avait dit « Vous allez me demander un arrêt, vous allez… » Bon, c'était un peu trop… J'avais trouvé ça pas très agréable de partir battue, mais effectivement, j'ai même laissé tomber le mi-temps thérapeutique. Ça m'a beaucoup déprimée, mais je voyais que je n'avais plus de force. Et surtout, je me disais, j'en avais eu 15 jours. Mais en fait, c'était un peu… J'avais peur que ça mette en danger l'enfant. Est-ce que j'avais de plus précieux ? Et moi, dans ma vie, ça m'arrive d'aller au-delà de mes forces. On peut tenir sur les nerfs. Mais là, je ne savais pas les conséquences. Et en fait, à partir de là, j'ai fait que dormir. Honnêtement, je me suis lâchée. J'ai dit, bon, tant pis. Et c'était… c'est pas un souvenir hyper agréable dans le sens où voilà j'étais encore en couvarde comme tu dis le corps de la femme fabrique un être humain voilà c'est pour ça et puis après c'est sûr qu'à 50 ans tu fais pas les jeux olympiques tu fais pas voilà donc au niveau des efforts physique que j'imagine que forcément ça me prenait plus mais Après, j'ai croisé des jeunes femmes qui vomissaient tous les jours.

  • Speaker #0

    Oui, tout aussi.

  • Speaker #1

    J'ai dit bon, je suis pas... Mais c'est vrai que j'ai dormi, je dormais 12 heures. Je me levais, dans ma vie, je n'avais jamais fait de plat tout prêt, acheté de plat tout prêt. Je me suis mis à acheter des plats tout prêt. Je dormais, j'avais le chien à sortir un peu, manger. Et hop, je retournais faire une énorme sieste. C'était... Mais voilà, c'était assez. Alors, j'ai quand même passé une petite partie de l'énergie que je pouvais à chercher, à préparer l'arrivée de bébé parce qu'il fallait faire ça aussi. Et bien oui. Mais c'était très, très épuisant. Comme je suis seule, sans voiture, je demandais à un copain d'aller m'aider à chercher un lit que j'avais trouvé d'occasion, des choses comme ça. C'est le gros effort que j'ai fait en parallèle de ça. où j'ai dormi tout le temps. Cela dit, je trouve merveilleux d'avoir été enceinte. C'est-à-dire, je ne ferai pas dix grossesses, je n'ai pas aimé être enceinte, mais j'ai aimé connaître ça, connaître la transformation du corps, connaître ce bébé qui bouge dans ton ventre, cette mentalité même qui change avec ton corps et qui est plus profonde que ce qu'on connaît d'habitude dans nos changements. C'est-à-dire vraiment, on sent qu'on est comme... comme des autres mammifères ou même les autres êtres vivants, quels qu'ils soient. On sent qu'il faut préparer l'arrivée de bébés dans notre vie. Oui, il y a quelque chose de merveilleux.

  • Speaker #0

    Et c'est de la magie.

  • Speaker #1

    Il y a un accouchement, il y a un truc, voilà, je suis retombée. Moi, il y avait des phrases que je trouvais que tout le monde disait plus ou moins en cliché, c'est le plus beau jour de ma vie, des choses comme ça. Mais oui, il y a un truc énorme qui m'a... qui vous arrive dessus quand ce bébé naît, enfin pour... je veux pas dire que ce soit pour tout, mais peut-être pour d'autres gens ça prend plus de temps...

  • Speaker #0

    Elle est née par voix basse ?

  • Speaker #1

    Elle est née par Césarienne. Par Césarienne. Mais voilà, ça change rien. Oui, oui,

  • Speaker #0

    on s'inscrit qu'elle n'est pas Césarienne.

  • Speaker #1

    Quand on la voit là toute entière faite, ça reste miraculeux malgré tout ce côté des démarches qui ont été faites, les deux fois à dormir et à sentir... ça reste une chose extraordinairement merveilleuse, c'est vraiment un miracle, un truc extraordinaire.

  • Speaker #0

    Et comment ça s'est terminé par Césarienne ?

  • Speaker #1

    Alors, à cause de mon âge, ils voulaient la déclencher. Enfin, ils ont anticipé de 15 jours l'accouchement, et peut-être, je pense qu'ils ont eu raison, d'abord c'est leur métier, mais ensuite, c'est vrai qu'à chaque fois, je m'étais dit au début, J'aime autant que ça devienne naturellement, puisque je vais bien, je n'ai pas de diabète, je n'ai pas de tension artérielle. Mais ils m'ont dit, oui, elle va être moins bien dans votre utérus les derniers temps. Et comme elle est finie, que tout va bien, on préfère la faire sortir. Et elle avait arrêté un peu sa croissance. Chaque fois qu'on a fait des échographies, tout allait bien. Et puis vraiment, les derniers jours, elle avait un petit peu arrêté. Donc, ils ont voulu me déclencher. mais ça n'a pas très bien marché c'est à dire que j'ai commencé d'avoir des contractions le soir le soir enfin je suis rentrée la veille mais le matin elles m'ont bien produit des contractions un peu violentes le soir et du coup ma fille Azuline elle subissait un peu les contractions mais sauf que moi j'avais pas du tout le col ouvert, même pas d'un millimètre Merci. Alors ils m'ont dit, il y en a encore pour au moins 9 heures, un truc comme ça, 8, 9, 10 heures. La petite, ça va vraiment l'éprouver. Ensuite, on ne sait pas pourquoi elle le vit mal. Il peut y avoir une raison médicale. Et donc, on peut attendre, bien sûr, mais le scénario qui risque de se dérouler, c'est que ça va mettre encore longtemps, que finalement, on s'inquiète de plus en plus pour elle et qu'on fasse la césarienne en grande urgence. Alors, on vous conseille la césarienne sans urgence. Je crois que j'étais d'accord.

  • Speaker #0

    D'accord, ok. Et donc là, Azuline, c'est le... Abonnez-vous à la chaîne. qui est plutôt rare, moi je n'avais jamais entendu, je connais Azéline, Azuline, je ne connaissais pas.

  • Speaker #1

    Oui, c'est un peu, en fait je connaissais Azulie moi, et donc j'ai choisi de faire Azuline, voilà.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Parce que voilà, en fait j'avais cherché depuis longtemps des prénoms, parce qu'on a le temps du coup, avec un désir d'enfant comme ça, et en tant qu'enseignante je cherchais un prénom rare effectivement, pour ne pas connaître d'enfant, parce que j'ai une grande mémoire. des enfants que j'ai eu, mais même de certains que j'ai pas eu. Et je voulais pas l'attacher à un prénom à un autre enfant. Donc j'avais regardé les prénoms, et puis j'avais vu Azulie, et finalement je préférais Azuline, voilà. Mais j'ai pas vraiment eu le sentiment d'avoir choisi, c'est-à-dire qu'à partir du moment où l'embryon est venu, a été dans mon ventre, ce prénom-là s'est imposé.

  • Speaker #0

    Souvent ça arrive, il y a des évidences qui arrivent. Tu choisis sans choisir en fait, c'est là.

  • Speaker #1

    J'avais regardé avant, j'avais cherché, j'avais des pistes. Et puis après, d'un coup, ben voilà, elle s'appelait comme ça. Oui,

  • Speaker #0

    oui, oui, c'est assez fou ce qu'on peut ressentir au fond de soi complètement. Et donc Azuline a un mois et demi là, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Elle aura deux mois dans trois, quatre jours.

  • Speaker #0

    Ok, alors comment ça se passe ? Là, c'est le tout début.

  • Speaker #1

    Eh bien, elle est toute chouette. Ça se passe super bien, en fait. Je m'attendais à ce que ce soit beaucoup plus difficile. Vraiment. Après, c'est un bébé qui est très calme, qui est actuellement très, très souriant. Enfin, elle avait toujours été souriante, mais là, maintenant, elle fait des souris. Elle a toujours été extrêmement éveillée, voilà. Très éveillée, dès la première heure. Si je lui envoyais des photos, on dirait... Quand je fais des gros plans, on dirait qu'elle est plus grande. Parce qu'elle regarde ses mains, elle regarde. Et là, et maintenant, elle fait des sourires aux jambes. Donc, c'est hyper chouette. Elle joue avec ses jambes, on s'amuse. Sinon, par contre, elle ne mange pas beaucoup. Il faut surveiller son poids. Voilà. Ce qui a été très douloureux quand même pour moi, c'est de renoncer à l'allaitement. Ça, ça m'a… Il y a forcément une baisse d'hormones et ça, disons qu'elle s'est jouée là-dessus. Voilà. n'a pas duré parce que vraiment après je pense que quand enfin il faudrait voir avec les autres personnes et quand on attend un enfant comme ça ou qu'on l'a dit on a pensé moi j'ai fait le deuil quand même à 40 ans passés j'ai dit bah j'aurais pas d'enfants et après j'ai cherché à adopter mais j'ai aussi cherché à faire famille d'accueil j'ai cherché enfin je cherchais à peut-être à parrainer un enfant enfin voilà voilà il a fait à trois à avoir une transmission autres que celle de mon travail, parce que c'était un travail de transmission aux enfants, aux jeunes, mais voilà, aux générations d'après. Mais oui, j'avais fait le deuil et là, mais tout est, je ne sais pas, tout est chouette quand même. Enfin, je ne sais pas comment dire.

  • Speaker #0

    Malgré le deuil de cet allaitement, il y a certains deuils qu'on doit faire aussi.

  • Speaker #1

    Ce qui a été douloureux, c'est de se dire, ben oui, mais ça c'est aussi obligé de le rendre compte, de se dire, je ne serai pas la mère parfaite.

  • Speaker #0

    Il y a des choses qu'on imagine et qui ne se passeront pas.

  • Speaker #1

    Je n'avais même pas imaginé. Je n'avais pas de position idéologique. Mais quand je l'ai vécue, qu'elle est sortie et qu'ils m'ont mis au sein, pour moi, je sais que l'inverse peut être vrai aussi, mais pour moi, ça a été merveilleux. Mais un des plus belles choses de la vie. Et de la voir, elle. aimer têter comme ça et chercher le sein et en demande pendant les jours qu'on suivit, c'était super en fait pour moi et donc j'avais l'impression de pas pouvoir lui donner ce dont elle avait besoin et en fait c'est que j'ai voulu trop bien faire et comme j'ai pas du tout été encadrée là-dessus à l'hôpital malheureusement il y a encore des établissements où il n'y a pas d'encadrement voilà j'ai eu des conseils ponctuels il n'y avait pas de cohérence et j'ai fait beaucoup de Chose qu'il ne fallait pas faire, je n'avais pas du tout la bonne position, etc. Et le sujet n'est pas l'allaitement, mais voilà.

  • Speaker #0

    Mais bon, c'est important d'en parler aussi.

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'en fait, étant tellement fatiguée, j'avais pensé faire un module avant, en étant enceinte. un atelier d'explication et je l'aurais fait j'aurais pu allaiter et n'ayant pas fait je suis tombée dans tous les panneaux Et du coup ben ça a foiré l'allaitement surtout que après j'ai eu des gens très militants qui m'ont dit si si ça se récupère et tout mais honnêtement en maman solo en maman solo du coup c'est ça qui m'a mis la culpabilité aussi de pas avoir l'entourage qui permettait que enfin Le sentiment qu'il n'y a que moi qui voulais ça. Enfin, j'ai un entourage, mais pas au point de me servir. Parce que c'est inaprofondable pour rester quasiment au lit avec bébé et faire que ça et avoir du monde pour faire tout le reste. Et du coup, j'ai mis un temps. J'ai voulu essayer de le faire un peu en super héroïne.

  • Speaker #0

    On essaye.

  • Speaker #1

    Et bon, ce n'était pas du tout raisonnable. Sachant qu'elle mettait aussi très longtemps à téter la mise. elle met encore un peu longtemps d'ailleurs mais une heure de biberon quand il faut donner à toutes les 3 heures ça fait que voilà il faut après tirer le lait la mettre au sein en plus et tout c'était pas faisable et il fallait aussi bien dormir et bien manger du coup voilà ça a été un petit peu le sentiment bah oui je pourrais pas faire tout ce que je veux pour ma fille au maximum Merci.

  • Speaker #0

    On arrive déjà à la fin de l'interview. Qu'est-ce qui t'a donné envie d'échanger, de témoigner aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Juste parce que c'est un très très grand bonheur, peut-être aussi parce que j'ai évolué, parce que j'avais un a priori sur la PMA à une époque. Voilà, parce que j'ai envie de partager ça. de partager que aussi c'est un parcours de vie aussi c'est c'est ça arrive pas par hasard non plus et et que c'est grâce enfin que le siècle qu'on vit a aussi des choses chouettes je souhaite parce que voilà c'est formidable en fait de de pouvoir voilà de pouvoir avoir fait Bon, j'avais besoin de temps. J'avais besoin de temps par rapport à mon histoire personnelle. Mais maintenant que je vais extrêmement bien, j'ai pu avoir cet enfant. Voilà, je ne sais pas comment dire. Avec aussi mon courage, des amis, enfin voilà. C'est sûr qu'on est entourés aussi. Ça, c'est joli.

  • Speaker #0

    Oui. Si tu avais un conseil à donner aux mamans qui nous écoutent, qu'est-ce que tu as envie de leur dire ?

  • Speaker #1

    J'ai envie de leur dire de suivre leurs désirs quand même et de, si elles sentent de l'amour, d'y aller. Quel que soit le... Quel que soit les... Des fois on raisonne en fonction des situations et qu'à un moment donné, ben voilà. Enfin, pas se laisser arrêter par des contraintes matérielles trop... Enfin voilà. Il faut y aller, il faut y croire. de l'inspiration et d'y croire aussi voilà d'y croire aussi et de je pense que quand même je sais pas c'est la vie quoi je sais pas il y a un jeu j'étais enceinte et au tout début je pense de ma PMA même peut-être c'était pas encore enceinte mais j'en sais rien mais il y a ce joli film sur les manchots là je sais pas si tu connais la marche de l'empereur oui et en fait ça a pris fin je dis voilà la vie est plus fort que tout et l'amour de voilà il ya quelque chose là me dit bon en fait ça nous dépasse encore les sorties de mon ventre je me suis dit ben voilà je sais pas c'est énorme et puis se faire un peu confiance parce qu'en fait on en fait ça fait très peur aussi d'être maman enfin enfin en tout cas moi ça me Je pense que j'ai mis longtemps aussi peut-être à grandir. Et bien que j'ai côtoyé des enfants, et parfois même des très jeunes enfants, je n'avais pas confiance en ma capacité de prendre cette place. C'est pas une chose,

  • Speaker #0

    oui.

  • Speaker #1

    Il y a presque un… Maintenant,

  • Speaker #0

    on est à cette place-là.

  • Speaker #1

    Voilà, et en fait, ça se fait. Et c'est une transformation effectivement très importante, mais qui se fait très naturellement et qui est quand même un très grand bonheur. Voilà, très très bien.

  • Speaker #0

    Eh bien, on va rester sur ces jolis mots. Eh bien, écoute, je te remercie beaucoup.

  • Speaker #1

    Moi. J'espère que j'ai pu aider quelques... Enfin, dire ce qui était intéressant.

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui. Et puis de comprendre aussi ton histoire et que ce n'est pas toujours simple pour tout le monde et qu'on a des fois des choses à régler aussi selon notre histoire familiale de base.

  • Speaker #1

    Après, je vais ajouter juste que c'est vrai que ce n'est pas tout à fait simple d'avoir un bébé. Enfin, voilà. C'est un grand bonheur, mais le quotidien est fatigant. Voilà, c'est normal.

  • Speaker #0

    Oui, complètement. Je te remercie.

  • Speaker #1

    Tant pris. Merci à toi. Au revoir.

  • Speaker #0

    Au revoir. Merci d'avoir écouté cet épisode. J'espère qu'il vous a plu. Vous pouvez m'aider en vous abonnant, en appuyant sur le petit cœur, liker et aider les autres parents qui auraient besoin en partageant ce podcast autour de vous. Vous pouvez retrouver toutes les émissions sur le site internet Sololitude, sur la page Facebook et Instagram au nom de Sololitude et d'Emily. Aveline. Donc, il nous dit E-M-I-L-I-E. Aveline. A-V-E-L-I-N-E. A bientôt pour un prochain épisode de ce long bit rude.

Chapters

  • Introduction au podcast et à la maternité solo

    00:00

  • Le parcours de Gaël : PMA et grossesse à 50 ans

    00:30

  • Les défis de la grossesse : fatigue et travail

    01:00

  • Les joies et les peurs de la maternité solo

    02:00

  • Réflexions sur l'allaitement et le soutien communautaire

    03:00

  • Conseils pour les futures mamans et conclusion

    04:00

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