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Sous le tapis (de yoga)

3 étapes pour construire une séance de yoga cohérente sans s’épuiser

3 étapes pour construire une séance de yoga cohérente sans s’épuiser

20min |05/06/2025
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Description

🎁 Inscris-toi ici pour recevoir les épisodes + les ressources bonus de la Podcast Week :

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Aujourd’hui, on parle séquençage, et surtout : comment structurer tes séances sans t’épuiser ni t’éparpiller.


Je te partage :

✔️ Les 3 étapes clés pour construire un cours qui a du sens

✔️ Les pièges à éviter

✔️ Des repères concrets pour garder ta créativité sans sacrifier la clarté


Si tu passes des heures à préparer tes cours, que tu veux bien faire, mais que tu doutes sans cesse de ta trame…

🎧 Cet épisode est fait pour toi.


💛 Bonne écoute, et RDV demain pour le dernier épisode !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ça va chaton ? Bonjour et bienvenue dans ce quatrième épisode de la Podcast Week. Aujourd'hui, on entre encore un peu plus dans le vif du sujet du métier de prof de yoga, le séquençage. Alors, il faut savoir que le séquençage, ça ne concerne pas tout le monde. Si on enseigne l'ashtanga, par exemple, on n'a pas besoin de séquencer puisqu'on a des séances, des séquences qui sont déjà toutes prêtes à répéter. globalement, pour beaucoup de profs, on a quand même besoin de construire nos séances et même finalement dans des séquences qui sont déjà toutes prêtes, on peut aussi réfléchir à parfois apporter des variations, etc. Et donc c'est important de comprendre le séquençage et l'intérêt d'un séquençage cohérent. Comment construire un cours de yoga qui a du sens, sans se noyer dans mille options et sans passer la journée entière à préparer sa séance. Parce qu'on voit souvent que la face émergeait de l'iceberg, mais donner des cours de yoga, c'est aussi en coulisses préparer ses cours, et ça peut prendre parfois beaucoup de temps, et parfois beaucoup trop de temps de préparer ses cours, surtout si on les change chaque semaine, voire même plusieurs fois dans la semaine. On a envie... C'est normal de créer des séances fluides, inspirantes, cohérentes, mais entre les idées de posture dans tous les sens, les différentes thématiques, les transitions, les exercices d'échauffement, de respiration, à quel moment on les met, combien de temps, combien de respiration, ça peut vite devenir un puzzle impossible. Donc dans cet épisode, je vais vous partager trois étapes pour construire des séances de yoga de manière cohérente. sans se noyer dans les options, sans sacrifier tout son temps et toute sa créativité. La première étape, pour moi c'est la base, c'est de commencer par fixer une intention. Le fil rouge de la séance, ça peut être une thématique, ça peut être une posture, ça peut être plusieurs choses, plein de choses. Ça permet de donner une direction à sa séquence, de rester focus. sur une thématique, un fil rouge, et de construire autour, de venir tricoter sa séquence autour d'un fil conducteur. L'idée, c'est de se poser, de se demander qu'est-ce qu'on a envie que les élèves ressentent, vivent à travers cette séance ? Est-ce que c'est un cours qui va plutôt apaiser, booster, renforcer, recentrer, dynamiser ? Est-ce qu'il y a une thématique précise à explorer ? Ça peut être une thématique physique, ça peut être une thématique philosophique. Ça peut être une symbolique de posture. Enfin, tout est possible pour proposer une expérience cohérente. C'est ça l'objectif et pas un catalogue de posture. Un seul mot clé peut suffire. On peut choisir, par exemple, de développer une séquence autour de l'idée de stabilité ou d'ouverture ou de légèreté. Puis peut-être choisir une partie du corps. Stabilité sur nos appuis, dans les postures sur un pied. Ouverture dans les épaules. La cage thoracique, légèreté du haut du corps, du bas du corps. Après, c'est vraiment en fonction de la direction qu'on a envie de donner. Mais on peut choisir un seul mot-clé et tricoter autour de ça aussi. Et si on est en panne d'inspiration, finalement, il y a plein de sources d'inspiration dans lesquelles on peut aller piocher. Premièrement, moi, par exemple, je vais piocher beaucoup dans ma pratique perso. Quand je suis toute seule sur mon tapis, j'explore des trucs, je teste des trucs. Des fois, un peu par hasard, je me dis « tiens, ça c'est cool, c'est agréable dans le corps, etc. » Donc c'est souvent ce qui va le plus m'inspirer et je vais partir de là. Mais il y a aussi des périodes où j'ai moins la motivation, moins le temps de passer du temps justement à pratiquer seule sur mon tapis. Je prends aussi des cours, pas mal de cours, que ce soit en ligne ou dans mes studios. Donc forcément, ça nous inspire aussi, ça nous permet de découvrir des nouveaux exercices, des nouvelles façons de faire, d'entrer dans une posture ou une variation d'une posture. Voilà, ou plein d'idées comme ça. Ça peut être en s'inspirant de ce qu'on peut voir passer sur les réseaux, les pratiques des autres, mais attention à pas juste reprendre une séquence qu'on a vue et qu'on a trouvé cool sans l'avoir vraiment comprise. C'est-à-dire qu'un séquençage intelligent, on va en parler un peu plus tard, mais ça demande justement de savoir pourquoi on met telle posture, pourquoi dans tel ordre, etc. Donc je ne suis pas pour le fait de copier-coller des séquences qu'on a vues. et de juste les refaire parce qu'on les a trouvés cool ou créatifs. Et on peut aussi trouver notre inspiration dans tout autre chose, dans des lectures, dans ce qui nous a fait du bien cette semaine, dans ce qu'on vit sur le moment. Les sources d'inspiration, elles sont infinies. Elles ne sont pas uniquement dans les pratiques de yoga et les bouquins de yoga. Je vous partage une astuce ici, moi, ce que je fais pour essayer de justement ne pas tomber en panne d'inspiration et ne pas me retrouver devant ma feuille blanche à me dire, bon, qu'est-ce qu'on va faire aujourd'hui ? Quelle thématique ? Je ne sais plus quoi faire à force de faire, voilà, j'ai l'impression de faire toujours la même chose. Je me pose souvent au début d'année, puis après de façon ponctuelle dans l'année pour prévoir à l'avance mes thématiques. Ça me permet déjà de créer quelque chose d'équilibré tout au long de l'année, de me dire, OK. La semaine dernière, on a fait ça. La semaine d'avant, on a fait ça. Le mois dernier, on a fait ça. Ça fait longtemps qu'on n'a pas travaillé telle façon de faire ou tel type de posture ou telle partie du corps. Donc, on va peut-être aller dans cette direction-là ou ça m'inspire en fonction de la saison d'aller dans cette direction-là. Bon, bref, je me pose à l'avance et je me dis janvier, j'ai envie de travailler autour de ça, février, etc. Je fonctionne maintenant sous forme de ce qu'on pourrait appeler des programmes ou des cycles, c'est-à-dire que... Sur plusieurs semaines, 4 semaines, 6 semaines, 8 semaines, ça va dépendre de la thématique, je garde un fil rouge et autour de ce fil rouge, je vais créer quelque chose de progressif et d'équilibré autant que possible. Tout ça, ça me permet de jamais finalement être en panne d'inspiration. Et puis, je me laisse quand même la liberté. Si jamais un thème, au moment de le faire, ne me parle plus, je reste souple, je m'autorise à changer selon mon inspiration. Et puis, si je suis en panne d'inspiration, je m'autorise aussi à l'être. parce que c'est normal aussi de parfois ne pas avoir d'idées. Par exemple, dernièrement, je me suis servi justement de ma panne d'inspiration comme inspiration et j'ai proposé un programme dans lequel les élèves choisissaient la thématique en fonction de leur météo de la semaine. C'est-à-dire que, comme je donne des cours en ligne, j'ai un système d'abonnement, un studio de yoga en ligne, il y a un groupe WhatsApp pour les personnes abonnées dans lequel parfois j'envoie des informations s'il y a des changements en dernière minute pour les lives. Et donc, dans ce groupe, de temps en temps, je leur envoie des petits sondages. Comment ça va cette semaine ? Qu'est-ce que vous avez plutôt envie de travailler ? Je leur propose différentes réponses possibles. Et puis, ils n'ont plus qu'à cocher. OK, aujourd'hui, j'ai plutôt envie de travailler ça. Le renfort, la souplesse, je ne sais pas quoi, l'apaisement, besoin de me poser, vider mon cerveau. Enfin, voilà, la liste est longue et infinie. Et en fonction de ça, du coup, je crée une séance. donc tout ça pour dire que c'est infini que les thématiques elles peuvent être anatomiques, posturales saisonnières, philosophiques, etc. Une fois qu'on a choisi ce fil rouge, ce fil conducteur, qu'on va prendre et suivre tout au long de notre séquence, ou de nos prochaines séquences, l'idée, ça va être de structurer sa séance. Alors moi, j'aime bien la structurer en cinq parties. J'ai identifié cinq grandes parties qui me semblent importantes et qui, je crois, reviennent dans beaucoup de cours de yoga de façon générale. Dans un premier temps, il y a ce qu'on appelle le centering, donc c'est un peu l'espace d'atterrissage. On ne sait pas trop ce que les gens ont vécu juste avant d'arriver sur leur tapis. Peut-être qu'ils sont arrivés en speed, qu'ils se sont essoufflés, peut-être qu'ils ont été dans des bouchons, peut-être qu'ils ont vécu, je ne sais pas moi, une dispute, un stress, ou au contraire qu'ils sont un peu tous endormis parce qu'ils étaient dans le canapé en train de se reposer. Donc il se peut qu'il y ait... Plein d'états d'esprit, plein d'états de corps différents dans les personnes qui vont pratiquer avec vous. Donc moi, j'aime bien cet espace pour un peu uniformiser, atterrir et entrer finalement en contact avec le corps, avec la respiration. OK, comment je me sens aujourd'hui, etc. Donc c'est vraiment prendre conscience des sensations, arriver, atterrir, se laisser l'espace d'atterrir. Donc dans cet espace-là, on peut proposer quelques respirations. peut-être une visualisation, peut-être juste un moment de silence. Moi, à ce moment-là, ce que je me dis, c'est OK, comment je pose l'ambiance ? Comment j'introduis ma thématique ? Vers quelle direction j'ai envie de les emmener aujourd'hui ? Et donc, quels vont être les mots que je vais choisir dans cette introduction pour déjà, petit à petit, de façon subtile, les amener vers là où j'ai envie de les amener ? La deuxième étape, ça va être l'échauffement, dans l'idée de réveiller le corps. de façon progressive. Et donc ça, en lien avec notre thématique ou notre peak pause, si on va vers une peak pause. Alors ici, on aurait tendance souvent à vouloir mettre des salutations au soleil. Moi, personnellement, j'aime avoir le corps échauffé pour les salutations. Donc pour moi, les salutations ne sont pas un échauffement. Si je mets des salutations, parce que je n'en mets pas systématiquement. Donc dans ce que j'appelle l'échauffement, pour moi, c'est plutôt réveil articulaire. et puis des exercices un peu spécifiques en fonction de là où on va. C'est-à-dire que si on va dans des postures aujourd'hui sur beaucoup d'équilibre sur les mains, par exemple sur les avant-bras ou autres, je vais aller plutôt échauffer les poignets, travailler un peu dans la force sur les épaules, etc. Donc vraiment en fonction de là où on veut aller, ça va être plutôt d'aller chercher la mobilité dans les hanches, dans les épaules, plutôt d'aller chercher quelque chose d'actif, de passif, en fonction de notre séquence encore une fois. Donc toujours autour de ce fil conducteur qu'on va garder tout le long. La troisième étape, c'est ce que j'ai appelé le corps du cours. Donc là, c'est là où on va mettre principalement toutes nos postures. Postures debout, postures d'équilibre, les enchaînements dynamiques ou plus ou moins dynamiques, d'ailleurs avec des tenues plus ou moins longues dans les postures. Et tout ça, encore une fois, selon notre intention et aussi, bien sûr, selon le style de yoga. On ne va pas du tout séquencer de la même façon un yin yoga qu'un vinyasa. Donc dans ce corps du cours, c'est là où on va trouver principalement les postures plutôt dynamiques et puis la majorité des postures qu'on va pratiquer dans notre séquence. Et puis ensuite, il y a ce qu'on appelle le retour au calme, le cool down, où on va progressivement retourner vers des postures qui sont plus au sol. Peut-être mettre un espace de respiration, de relaxation active, guidée ou pas d'ailleurs. Et puis enfin, la dernière étape qui est Shavasana. Souvent, les cours se terminent par cette posture-là qui est un peu un espace de je me dépose et juste je laisse faire, je laisse circuler. Et puis évidemment, moi j'aime bien clôturer mes cours, mais c'est donc un espace pour guider les personnes à sortir de Shavasana. et puis à revenir petit à petit dans la vie active. Si je devais donner un conseil dans cette étape-là, c'est de faire simple. On n'a pas besoin de mettre 20 postures. Je suis vraiment pour le moins, c'est le mieux. Peu de postures, mais bien choisis, avec les bonnes variations qui nous emmènent dans la direction qu'on a envie d'aller. Et je crois que ça suffit largement. Dernier point sur cette étape-là, c'est qu'il n'y a pas qu'une seule façon de structurer un cours. La trame en cinq temps que je viens de partager juste avant, c'est une base classique, mais ensuite il existe plein de manières de séquencer une séance. On retrouve par exemple ce qu'on appelle des flows en échelle, ladder flows, où on ajoute des éléments progressivement et chaque tour finalement vient enrichir le précédent. On peut construire notre séquence sur des... des flots qu'on va répéter plusieurs fois, le même enchaînement. C'est parfait si on a envie d'ancrer, de mémoriser, de créer de la confiance, le fait de répéter. On peut aussi structurer autour d'une peak pose, donc construire toute notre séance pour amener en douceur, en tout cas progressivement vers une posture cible, puis ensuite une étape de redescente. Donc ce qui compte, ce n'est pas de coller à un modèle, mais de choisir la forme qui sert l'intention du jour. le public, l'énergie qu'on a envie de mettre dans cette séquence-là. Tout ça, ça se travaille, ça s'apprend, ça se teste, ça s'ajuste à force de séquencer. Donc c'est normal au début d'avoir un peu de mal à s'éloigner d'une structure prête à l'emploi, de la structure qu'on nous a donnée dans notre formation par exemple. Au début, on a souvent besoin d'un cadre très précis, presque rigide, et c'est difficile de s'en détacher parce qu'on a peur que si on s'en détache, on fasse des conneries. Et c'est ok, c'est même sain d'utiliser une structure sur laquelle on se repose à la base. À force de pratiquer, de créer, de ressentir ce qui fonctionne pour soi et pour ses élèves, on va pouvoir petit à petit lâcher un peu de rigidité, prendre confiance dans nos choix et improviser avec un peu plus de liberté. Donc le cadre, ce n'est pas une prison, c'est une base sur laquelle on s'appuie pour ensuite laisser notre créativité respirer et s'exprimer. Pour pouvoir trouver plus de liberté dans notre séquençage, ça demande quand même d'avoir compris comment ça marche, comment ça fonctionne le corps, c'est quoi la logique de la biomécanique, etc. Et puis, pourquoi est-ce qu'on utilise cette posture avant celle-ci, etc. C'est sûr, si on n'a pas compris ça, ça va être difficile de se lancer un peu plus librement dans du séquençage. Et donc, on va rester un peu accrochés, agrippés à une méthode un peu toute prête. qu'on nous a donné. Donc justement, ça m'amène à l'étape 3, qui est de se poser les bonnes questions pour chaque choix pédagogique, pour chaque posture qu'on va mettre. C'est pour moi l'étape la plus importante. Avant d'intégrer une posture, une transition, un exercice de respiration dans notre séance, l'idée c'est de se demander, est-ce que ça sert mon intention ? Est-ce que ça prépare ou est-ce que ça équilibre le reste ? de la séance ? Est-ce que ça prépare la suite ? Pourquoi est-ce que je la mets là, cette posture ? Pourquoi est-ce que je le mets là, cet exercice de respiration ? Est-ce que c'est fluide ? Est-ce que c'est logique ? Est-ce que c'est cohérent ? Quelle alternative je peux proposer si un élève ne peut pas faire ce que je propose à la base ? L'idée, ce n'est pas d'empiler. C'est de créer un chemin cohérent d'un point A à un point B pour faire vivre une expérience agréable. Donc, moins, c'est mieux, à condition que ce soit juste. Et pour ça, ce que je disais juste avant, il faut vraiment comprendre l'intérêt des postures ou de chaque exercice. comprendre comment fonctionne le corps. Ça ne veut pas dire connaître par cœur les insertions musculaires et leurs noms respectifs. Pour moi, apprendre l'anatomie par cœur, ça ne sert à rien si on ne comprend pas comment ça marche. Donc ça veut dire d'avoir capté la logique. Tout ça, ce sont des sujets que je développe dans le module 4, le module de séquençage de ma formation. Donc en résumé, pour créer une séquence cohérente, alors déjà, premier point, on n'a pas besoin d'être original à tout prix et tout le temps. On n'a pas besoin de faire compliqué. Je crois que c'est une erreur de vouloir tout caser. Et d'autant plus que les élèves, ils aiment répéter parfois les mêmes choses et ils en ont besoin pour pouvoir intégrer, pour pouvoir comprendre, pour pouvoir vraiment avoir le temps de ressentir certaines choses. Ils vont avoir besoin de répéter. Donc la répétition, c'est quelque chose de très intéressant pédagogiquement. arrêtons de nous dire oh là là j'ai déjà fait ça la semaine dernière ou j'ai déjà proposé cette petite séquence là et donc il faut absolument que je retrouve autre chose. Et puis il faut se dire aussi que les élèves, ce que vous avez proposé il y a six mois, ils ont oublié. Et puis parfois il y a des séquences qu'ils adorent et qu'ils adorent refaire. Donc justement, n'hésitez pas aussi à leur demander c'est quoi vos favoris et à retourner dans ces favoris pour vous inspirer et reprendre les choses. Donc ça permet justement de ne pas s'épuiser. et de garder quelque chose de cohérent dans notre séquençage et dans notre enseignement. Donc pas besoin d'être original à tout prix. Et puis pour se simplifier la vie, à retenir, c'est partir d'une intention claire, créer une structure simple, et puis évidemment un peu de discernement pour faire des choix cohérents. Si tout ça, ça vous parle et que vous avez envie d'aller plus loin, c'est justement ce qu'on fait dans le module 4 de ma formation Yoga Next Step. Apprendre à construire des séquences cohérentes, impactantes et qui nous ressemblent. Donc en osant se détacher des structures toutes faites. En attendant, j'espère que cet épisode va pouvoir déjà vous aider à simplifier un peu, à clarifier et peut-être à comprendre un peu mieux, ou en tout cas à mettre de la conscience dans votre façon de séquencer. Demain, c'est déjà le dernier épisode de la Podcast Week. On change complètement de registre. On parlera de vente, de communication, de visibilité, parce qu'enseigner, c'est bien, mais même si on donne les meilleurs cours du monde, si personne ne le sait, ils ne vont pas se remplir. Donc, si ce sujet vous intéresse, ne manquez surtout pas l'épisode de demain. C'est aussi le dernier jour pour rejoindre la liste d'attente et recevoir l'offre spéciale de lancement de ma formation. Je clôture cette liste demain. En vous inscrivant aujourd'hui, vous recevrez... L'épisode final par mail, plus un bonus exclusif, l'accès anticipé aux infos concernant la formation et une offre spéciale réservée aux inscrits à la liste. Le lien est dans la description de l'épisode ou sur mon compte Insta dans ma bio. Merci pour votre écoute, merci pour vos retours, merci pour votre attention et votre enthousiasme. Ça me fait super plaisir de voir que ce travail vous parle, parce que c'est quand même le projet. que ce travail trouve son public. Donc merci pour tout ça. N'hésitez pas à partager, à mettre des étoiles à ce podcast pour l'aider à grandir, à se faire connaître, à évoluer. Et je vous dis à demain pour le dernier épisode.

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    Ça va chaton ? Bonjour et bienvenue dans ce quatrième épisode de la Podcast Week. Aujourd'hui, on entre encore un peu plus dans le vif du sujet du métier de prof de yoga, le séquençage. Alors, il faut savoir que le séquençage, ça ne concerne pas tout le monde. Si on enseigne l'ashtanga, par exemple, on n'a pas besoin de séquencer puisqu'on a des séances, des séquences qui sont déjà toutes prêtes à répéter. globalement, pour beaucoup de profs, on a quand même besoin de construire nos séances et même finalement dans des séquences qui sont déjà toutes prêtes, on peut aussi réfléchir à parfois apporter des variations, etc. Et donc c'est important de comprendre le séquençage et l'intérêt d'un séquençage cohérent. Comment construire un cours de yoga qui a du sens, sans se noyer dans mille options et sans passer la journée entière à préparer sa séance. Parce qu'on voit souvent que la face émergeait de l'iceberg, mais donner des cours de yoga, c'est aussi en coulisses préparer ses cours, et ça peut prendre parfois beaucoup de temps, et parfois beaucoup trop de temps de préparer ses cours, surtout si on les change chaque semaine, voire même plusieurs fois dans la semaine. On a envie... C'est normal de créer des séances fluides, inspirantes, cohérentes, mais entre les idées de posture dans tous les sens, les différentes thématiques, les transitions, les exercices d'échauffement, de respiration, à quel moment on les met, combien de temps, combien de respiration, ça peut vite devenir un puzzle impossible. Donc dans cet épisode, je vais vous partager trois étapes pour construire des séances de yoga de manière cohérente. sans se noyer dans les options, sans sacrifier tout son temps et toute sa créativité. La première étape, pour moi c'est la base, c'est de commencer par fixer une intention. Le fil rouge de la séance, ça peut être une thématique, ça peut être une posture, ça peut être plusieurs choses, plein de choses. Ça permet de donner une direction à sa séquence, de rester focus. sur une thématique, un fil rouge, et de construire autour, de venir tricoter sa séquence autour d'un fil conducteur. L'idée, c'est de se poser, de se demander qu'est-ce qu'on a envie que les élèves ressentent, vivent à travers cette séance ? Est-ce que c'est un cours qui va plutôt apaiser, booster, renforcer, recentrer, dynamiser ? Est-ce qu'il y a une thématique précise à explorer ? Ça peut être une thématique physique, ça peut être une thématique philosophique. Ça peut être une symbolique de posture. Enfin, tout est possible pour proposer une expérience cohérente. C'est ça l'objectif et pas un catalogue de posture. Un seul mot clé peut suffire. On peut choisir, par exemple, de développer une séquence autour de l'idée de stabilité ou d'ouverture ou de légèreté. Puis peut-être choisir une partie du corps. Stabilité sur nos appuis, dans les postures sur un pied. Ouverture dans les épaules. La cage thoracique, légèreté du haut du corps, du bas du corps. Après, c'est vraiment en fonction de la direction qu'on a envie de donner. Mais on peut choisir un seul mot-clé et tricoter autour de ça aussi. Et si on est en panne d'inspiration, finalement, il y a plein de sources d'inspiration dans lesquelles on peut aller piocher. Premièrement, moi, par exemple, je vais piocher beaucoup dans ma pratique perso. Quand je suis toute seule sur mon tapis, j'explore des trucs, je teste des trucs. Des fois, un peu par hasard, je me dis « tiens, ça c'est cool, c'est agréable dans le corps, etc. » Donc c'est souvent ce qui va le plus m'inspirer et je vais partir de là. Mais il y a aussi des périodes où j'ai moins la motivation, moins le temps de passer du temps justement à pratiquer seule sur mon tapis. Je prends aussi des cours, pas mal de cours, que ce soit en ligne ou dans mes studios. Donc forcément, ça nous inspire aussi, ça nous permet de découvrir des nouveaux exercices, des nouvelles façons de faire, d'entrer dans une posture ou une variation d'une posture. Voilà, ou plein d'idées comme ça. Ça peut être en s'inspirant de ce qu'on peut voir passer sur les réseaux, les pratiques des autres, mais attention à pas juste reprendre une séquence qu'on a vue et qu'on a trouvé cool sans l'avoir vraiment comprise. C'est-à-dire qu'un séquençage intelligent, on va en parler un peu plus tard, mais ça demande justement de savoir pourquoi on met telle posture, pourquoi dans tel ordre, etc. Donc je ne suis pas pour le fait de copier-coller des séquences qu'on a vues. et de juste les refaire parce qu'on les a trouvés cool ou créatifs. Et on peut aussi trouver notre inspiration dans tout autre chose, dans des lectures, dans ce qui nous a fait du bien cette semaine, dans ce qu'on vit sur le moment. Les sources d'inspiration, elles sont infinies. Elles ne sont pas uniquement dans les pratiques de yoga et les bouquins de yoga. Je vous partage une astuce ici, moi, ce que je fais pour essayer de justement ne pas tomber en panne d'inspiration et ne pas me retrouver devant ma feuille blanche à me dire, bon, qu'est-ce qu'on va faire aujourd'hui ? Quelle thématique ? Je ne sais plus quoi faire à force de faire, voilà, j'ai l'impression de faire toujours la même chose. Je me pose souvent au début d'année, puis après de façon ponctuelle dans l'année pour prévoir à l'avance mes thématiques. Ça me permet déjà de créer quelque chose d'équilibré tout au long de l'année, de me dire, OK. La semaine dernière, on a fait ça. La semaine d'avant, on a fait ça. Le mois dernier, on a fait ça. Ça fait longtemps qu'on n'a pas travaillé telle façon de faire ou tel type de posture ou telle partie du corps. Donc, on va peut-être aller dans cette direction-là ou ça m'inspire en fonction de la saison d'aller dans cette direction-là. Bon, bref, je me pose à l'avance et je me dis janvier, j'ai envie de travailler autour de ça, février, etc. Je fonctionne maintenant sous forme de ce qu'on pourrait appeler des programmes ou des cycles, c'est-à-dire que... Sur plusieurs semaines, 4 semaines, 6 semaines, 8 semaines, ça va dépendre de la thématique, je garde un fil rouge et autour de ce fil rouge, je vais créer quelque chose de progressif et d'équilibré autant que possible. Tout ça, ça me permet de jamais finalement être en panne d'inspiration. Et puis, je me laisse quand même la liberté. Si jamais un thème, au moment de le faire, ne me parle plus, je reste souple, je m'autorise à changer selon mon inspiration. Et puis, si je suis en panne d'inspiration, je m'autorise aussi à l'être. parce que c'est normal aussi de parfois ne pas avoir d'idées. Par exemple, dernièrement, je me suis servi justement de ma panne d'inspiration comme inspiration et j'ai proposé un programme dans lequel les élèves choisissaient la thématique en fonction de leur météo de la semaine. C'est-à-dire que, comme je donne des cours en ligne, j'ai un système d'abonnement, un studio de yoga en ligne, il y a un groupe WhatsApp pour les personnes abonnées dans lequel parfois j'envoie des informations s'il y a des changements en dernière minute pour les lives. Et donc, dans ce groupe, de temps en temps, je leur envoie des petits sondages. Comment ça va cette semaine ? Qu'est-ce que vous avez plutôt envie de travailler ? Je leur propose différentes réponses possibles. Et puis, ils n'ont plus qu'à cocher. OK, aujourd'hui, j'ai plutôt envie de travailler ça. Le renfort, la souplesse, je ne sais pas quoi, l'apaisement, besoin de me poser, vider mon cerveau. Enfin, voilà, la liste est longue et infinie. Et en fonction de ça, du coup, je crée une séance. donc tout ça pour dire que c'est infini que les thématiques elles peuvent être anatomiques, posturales saisonnières, philosophiques, etc. Une fois qu'on a choisi ce fil rouge, ce fil conducteur, qu'on va prendre et suivre tout au long de notre séquence, ou de nos prochaines séquences, l'idée, ça va être de structurer sa séance. Alors moi, j'aime bien la structurer en cinq parties. J'ai identifié cinq grandes parties qui me semblent importantes et qui, je crois, reviennent dans beaucoup de cours de yoga de façon générale. Dans un premier temps, il y a ce qu'on appelle le centering, donc c'est un peu l'espace d'atterrissage. On ne sait pas trop ce que les gens ont vécu juste avant d'arriver sur leur tapis. Peut-être qu'ils sont arrivés en speed, qu'ils se sont essoufflés, peut-être qu'ils ont été dans des bouchons, peut-être qu'ils ont vécu, je ne sais pas moi, une dispute, un stress, ou au contraire qu'ils sont un peu tous endormis parce qu'ils étaient dans le canapé en train de se reposer. Donc il se peut qu'il y ait... Plein d'états d'esprit, plein d'états de corps différents dans les personnes qui vont pratiquer avec vous. Donc moi, j'aime bien cet espace pour un peu uniformiser, atterrir et entrer finalement en contact avec le corps, avec la respiration. OK, comment je me sens aujourd'hui, etc. Donc c'est vraiment prendre conscience des sensations, arriver, atterrir, se laisser l'espace d'atterrir. Donc dans cet espace-là, on peut proposer quelques respirations. peut-être une visualisation, peut-être juste un moment de silence. Moi, à ce moment-là, ce que je me dis, c'est OK, comment je pose l'ambiance ? Comment j'introduis ma thématique ? Vers quelle direction j'ai envie de les emmener aujourd'hui ? Et donc, quels vont être les mots que je vais choisir dans cette introduction pour déjà, petit à petit, de façon subtile, les amener vers là où j'ai envie de les amener ? La deuxième étape, ça va être l'échauffement, dans l'idée de réveiller le corps. de façon progressive. Et donc ça, en lien avec notre thématique ou notre peak pause, si on va vers une peak pause. Alors ici, on aurait tendance souvent à vouloir mettre des salutations au soleil. Moi, personnellement, j'aime avoir le corps échauffé pour les salutations. Donc pour moi, les salutations ne sont pas un échauffement. Si je mets des salutations, parce que je n'en mets pas systématiquement. Donc dans ce que j'appelle l'échauffement, pour moi, c'est plutôt réveil articulaire. et puis des exercices un peu spécifiques en fonction de là où on va. C'est-à-dire que si on va dans des postures aujourd'hui sur beaucoup d'équilibre sur les mains, par exemple sur les avant-bras ou autres, je vais aller plutôt échauffer les poignets, travailler un peu dans la force sur les épaules, etc. Donc vraiment en fonction de là où on veut aller, ça va être plutôt d'aller chercher la mobilité dans les hanches, dans les épaules, plutôt d'aller chercher quelque chose d'actif, de passif, en fonction de notre séquence encore une fois. Donc toujours autour de ce fil conducteur qu'on va garder tout le long. La troisième étape, c'est ce que j'ai appelé le corps du cours. Donc là, c'est là où on va mettre principalement toutes nos postures. Postures debout, postures d'équilibre, les enchaînements dynamiques ou plus ou moins dynamiques, d'ailleurs avec des tenues plus ou moins longues dans les postures. Et tout ça, encore une fois, selon notre intention et aussi, bien sûr, selon le style de yoga. On ne va pas du tout séquencer de la même façon un yin yoga qu'un vinyasa. Donc dans ce corps du cours, c'est là où on va trouver principalement les postures plutôt dynamiques et puis la majorité des postures qu'on va pratiquer dans notre séquence. Et puis ensuite, il y a ce qu'on appelle le retour au calme, le cool down, où on va progressivement retourner vers des postures qui sont plus au sol. Peut-être mettre un espace de respiration, de relaxation active, guidée ou pas d'ailleurs. Et puis enfin, la dernière étape qui est Shavasana. Souvent, les cours se terminent par cette posture-là qui est un peu un espace de je me dépose et juste je laisse faire, je laisse circuler. Et puis évidemment, moi j'aime bien clôturer mes cours, mais c'est donc un espace pour guider les personnes à sortir de Shavasana. et puis à revenir petit à petit dans la vie active. Si je devais donner un conseil dans cette étape-là, c'est de faire simple. On n'a pas besoin de mettre 20 postures. Je suis vraiment pour le moins, c'est le mieux. Peu de postures, mais bien choisis, avec les bonnes variations qui nous emmènent dans la direction qu'on a envie d'aller. Et je crois que ça suffit largement. Dernier point sur cette étape-là, c'est qu'il n'y a pas qu'une seule façon de structurer un cours. La trame en cinq temps que je viens de partager juste avant, c'est une base classique, mais ensuite il existe plein de manières de séquencer une séance. On retrouve par exemple ce qu'on appelle des flows en échelle, ladder flows, où on ajoute des éléments progressivement et chaque tour finalement vient enrichir le précédent. On peut construire notre séquence sur des... des flots qu'on va répéter plusieurs fois, le même enchaînement. C'est parfait si on a envie d'ancrer, de mémoriser, de créer de la confiance, le fait de répéter. On peut aussi structurer autour d'une peak pose, donc construire toute notre séance pour amener en douceur, en tout cas progressivement vers une posture cible, puis ensuite une étape de redescente. Donc ce qui compte, ce n'est pas de coller à un modèle, mais de choisir la forme qui sert l'intention du jour. le public, l'énergie qu'on a envie de mettre dans cette séquence-là. Tout ça, ça se travaille, ça s'apprend, ça se teste, ça s'ajuste à force de séquencer. Donc c'est normal au début d'avoir un peu de mal à s'éloigner d'une structure prête à l'emploi, de la structure qu'on nous a donnée dans notre formation par exemple. Au début, on a souvent besoin d'un cadre très précis, presque rigide, et c'est difficile de s'en détacher parce qu'on a peur que si on s'en détache, on fasse des conneries. Et c'est ok, c'est même sain d'utiliser une structure sur laquelle on se repose à la base. À force de pratiquer, de créer, de ressentir ce qui fonctionne pour soi et pour ses élèves, on va pouvoir petit à petit lâcher un peu de rigidité, prendre confiance dans nos choix et improviser avec un peu plus de liberté. Donc le cadre, ce n'est pas une prison, c'est une base sur laquelle on s'appuie pour ensuite laisser notre créativité respirer et s'exprimer. Pour pouvoir trouver plus de liberté dans notre séquençage, ça demande quand même d'avoir compris comment ça marche, comment ça fonctionne le corps, c'est quoi la logique de la biomécanique, etc. Et puis, pourquoi est-ce qu'on utilise cette posture avant celle-ci, etc. C'est sûr, si on n'a pas compris ça, ça va être difficile de se lancer un peu plus librement dans du séquençage. Et donc, on va rester un peu accrochés, agrippés à une méthode un peu toute prête. qu'on nous a donné. Donc justement, ça m'amène à l'étape 3, qui est de se poser les bonnes questions pour chaque choix pédagogique, pour chaque posture qu'on va mettre. C'est pour moi l'étape la plus importante. Avant d'intégrer une posture, une transition, un exercice de respiration dans notre séance, l'idée c'est de se demander, est-ce que ça sert mon intention ? Est-ce que ça prépare ou est-ce que ça équilibre le reste ? de la séance ? Est-ce que ça prépare la suite ? Pourquoi est-ce que je la mets là, cette posture ? Pourquoi est-ce que je le mets là, cet exercice de respiration ? Est-ce que c'est fluide ? Est-ce que c'est logique ? Est-ce que c'est cohérent ? Quelle alternative je peux proposer si un élève ne peut pas faire ce que je propose à la base ? L'idée, ce n'est pas d'empiler. C'est de créer un chemin cohérent d'un point A à un point B pour faire vivre une expérience agréable. Donc, moins, c'est mieux, à condition que ce soit juste. Et pour ça, ce que je disais juste avant, il faut vraiment comprendre l'intérêt des postures ou de chaque exercice. comprendre comment fonctionne le corps. Ça ne veut pas dire connaître par cœur les insertions musculaires et leurs noms respectifs. Pour moi, apprendre l'anatomie par cœur, ça ne sert à rien si on ne comprend pas comment ça marche. Donc ça veut dire d'avoir capté la logique. Tout ça, ce sont des sujets que je développe dans le module 4, le module de séquençage de ma formation. Donc en résumé, pour créer une séquence cohérente, alors déjà, premier point, on n'a pas besoin d'être original à tout prix et tout le temps. On n'a pas besoin de faire compliqué. Je crois que c'est une erreur de vouloir tout caser. Et d'autant plus que les élèves, ils aiment répéter parfois les mêmes choses et ils en ont besoin pour pouvoir intégrer, pour pouvoir comprendre, pour pouvoir vraiment avoir le temps de ressentir certaines choses. Ils vont avoir besoin de répéter. Donc la répétition, c'est quelque chose de très intéressant pédagogiquement. arrêtons de nous dire oh là là j'ai déjà fait ça la semaine dernière ou j'ai déjà proposé cette petite séquence là et donc il faut absolument que je retrouve autre chose. Et puis il faut se dire aussi que les élèves, ce que vous avez proposé il y a six mois, ils ont oublié. Et puis parfois il y a des séquences qu'ils adorent et qu'ils adorent refaire. Donc justement, n'hésitez pas aussi à leur demander c'est quoi vos favoris et à retourner dans ces favoris pour vous inspirer et reprendre les choses. Donc ça permet justement de ne pas s'épuiser. et de garder quelque chose de cohérent dans notre séquençage et dans notre enseignement. Donc pas besoin d'être original à tout prix. Et puis pour se simplifier la vie, à retenir, c'est partir d'une intention claire, créer une structure simple, et puis évidemment un peu de discernement pour faire des choix cohérents. Si tout ça, ça vous parle et que vous avez envie d'aller plus loin, c'est justement ce qu'on fait dans le module 4 de ma formation Yoga Next Step. Apprendre à construire des séquences cohérentes, impactantes et qui nous ressemblent. Donc en osant se détacher des structures toutes faites. En attendant, j'espère que cet épisode va pouvoir déjà vous aider à simplifier un peu, à clarifier et peut-être à comprendre un peu mieux, ou en tout cas à mettre de la conscience dans votre façon de séquencer. Demain, c'est déjà le dernier épisode de la Podcast Week. On change complètement de registre. On parlera de vente, de communication, de visibilité, parce qu'enseigner, c'est bien, mais même si on donne les meilleurs cours du monde, si personne ne le sait, ils ne vont pas se remplir. Donc, si ce sujet vous intéresse, ne manquez surtout pas l'épisode de demain. C'est aussi le dernier jour pour rejoindre la liste d'attente et recevoir l'offre spéciale de lancement de ma formation. Je clôture cette liste demain. En vous inscrivant aujourd'hui, vous recevrez... L'épisode final par mail, plus un bonus exclusif, l'accès anticipé aux infos concernant la formation et une offre spéciale réservée aux inscrits à la liste. Le lien est dans la description de l'épisode ou sur mon compte Insta dans ma bio. Merci pour votre écoute, merci pour vos retours, merci pour votre attention et votre enthousiasme. Ça me fait super plaisir de voir que ce travail vous parle, parce que c'est quand même le projet. que ce travail trouve son public. Donc merci pour tout ça. N'hésitez pas à partager, à mettre des étoiles à ce podcast pour l'aider à grandir, à se faire connaître, à évoluer. Et je vous dis à demain pour le dernier épisode.

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Description

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Aujourd’hui, on parle séquençage, et surtout : comment structurer tes séances sans t’épuiser ni t’éparpiller.


Je te partage :

✔️ Les 3 étapes clés pour construire un cours qui a du sens

✔️ Les pièges à éviter

✔️ Des repères concrets pour garder ta créativité sans sacrifier la clarté


Si tu passes des heures à préparer tes cours, que tu veux bien faire, mais que tu doutes sans cesse de ta trame…

🎧 Cet épisode est fait pour toi.


💛 Bonne écoute, et RDV demain pour le dernier épisode !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ça va chaton ? Bonjour et bienvenue dans ce quatrième épisode de la Podcast Week. Aujourd'hui, on entre encore un peu plus dans le vif du sujet du métier de prof de yoga, le séquençage. Alors, il faut savoir que le séquençage, ça ne concerne pas tout le monde. Si on enseigne l'ashtanga, par exemple, on n'a pas besoin de séquencer puisqu'on a des séances, des séquences qui sont déjà toutes prêtes à répéter. globalement, pour beaucoup de profs, on a quand même besoin de construire nos séances et même finalement dans des séquences qui sont déjà toutes prêtes, on peut aussi réfléchir à parfois apporter des variations, etc. Et donc c'est important de comprendre le séquençage et l'intérêt d'un séquençage cohérent. Comment construire un cours de yoga qui a du sens, sans se noyer dans mille options et sans passer la journée entière à préparer sa séance. Parce qu'on voit souvent que la face émergeait de l'iceberg, mais donner des cours de yoga, c'est aussi en coulisses préparer ses cours, et ça peut prendre parfois beaucoup de temps, et parfois beaucoup trop de temps de préparer ses cours, surtout si on les change chaque semaine, voire même plusieurs fois dans la semaine. On a envie... C'est normal de créer des séances fluides, inspirantes, cohérentes, mais entre les idées de posture dans tous les sens, les différentes thématiques, les transitions, les exercices d'échauffement, de respiration, à quel moment on les met, combien de temps, combien de respiration, ça peut vite devenir un puzzle impossible. Donc dans cet épisode, je vais vous partager trois étapes pour construire des séances de yoga de manière cohérente. sans se noyer dans les options, sans sacrifier tout son temps et toute sa créativité. La première étape, pour moi c'est la base, c'est de commencer par fixer une intention. Le fil rouge de la séance, ça peut être une thématique, ça peut être une posture, ça peut être plusieurs choses, plein de choses. Ça permet de donner une direction à sa séquence, de rester focus. sur une thématique, un fil rouge, et de construire autour, de venir tricoter sa séquence autour d'un fil conducteur. L'idée, c'est de se poser, de se demander qu'est-ce qu'on a envie que les élèves ressentent, vivent à travers cette séance ? Est-ce que c'est un cours qui va plutôt apaiser, booster, renforcer, recentrer, dynamiser ? Est-ce qu'il y a une thématique précise à explorer ? Ça peut être une thématique physique, ça peut être une thématique philosophique. Ça peut être une symbolique de posture. Enfin, tout est possible pour proposer une expérience cohérente. C'est ça l'objectif et pas un catalogue de posture. Un seul mot clé peut suffire. On peut choisir, par exemple, de développer une séquence autour de l'idée de stabilité ou d'ouverture ou de légèreté. Puis peut-être choisir une partie du corps. Stabilité sur nos appuis, dans les postures sur un pied. Ouverture dans les épaules. La cage thoracique, légèreté du haut du corps, du bas du corps. Après, c'est vraiment en fonction de la direction qu'on a envie de donner. Mais on peut choisir un seul mot-clé et tricoter autour de ça aussi. Et si on est en panne d'inspiration, finalement, il y a plein de sources d'inspiration dans lesquelles on peut aller piocher. Premièrement, moi, par exemple, je vais piocher beaucoup dans ma pratique perso. Quand je suis toute seule sur mon tapis, j'explore des trucs, je teste des trucs. Des fois, un peu par hasard, je me dis « tiens, ça c'est cool, c'est agréable dans le corps, etc. » Donc c'est souvent ce qui va le plus m'inspirer et je vais partir de là. Mais il y a aussi des périodes où j'ai moins la motivation, moins le temps de passer du temps justement à pratiquer seule sur mon tapis. Je prends aussi des cours, pas mal de cours, que ce soit en ligne ou dans mes studios. Donc forcément, ça nous inspire aussi, ça nous permet de découvrir des nouveaux exercices, des nouvelles façons de faire, d'entrer dans une posture ou une variation d'une posture. Voilà, ou plein d'idées comme ça. Ça peut être en s'inspirant de ce qu'on peut voir passer sur les réseaux, les pratiques des autres, mais attention à pas juste reprendre une séquence qu'on a vue et qu'on a trouvé cool sans l'avoir vraiment comprise. C'est-à-dire qu'un séquençage intelligent, on va en parler un peu plus tard, mais ça demande justement de savoir pourquoi on met telle posture, pourquoi dans tel ordre, etc. Donc je ne suis pas pour le fait de copier-coller des séquences qu'on a vues. et de juste les refaire parce qu'on les a trouvés cool ou créatifs. Et on peut aussi trouver notre inspiration dans tout autre chose, dans des lectures, dans ce qui nous a fait du bien cette semaine, dans ce qu'on vit sur le moment. Les sources d'inspiration, elles sont infinies. Elles ne sont pas uniquement dans les pratiques de yoga et les bouquins de yoga. Je vous partage une astuce ici, moi, ce que je fais pour essayer de justement ne pas tomber en panne d'inspiration et ne pas me retrouver devant ma feuille blanche à me dire, bon, qu'est-ce qu'on va faire aujourd'hui ? Quelle thématique ? Je ne sais plus quoi faire à force de faire, voilà, j'ai l'impression de faire toujours la même chose. Je me pose souvent au début d'année, puis après de façon ponctuelle dans l'année pour prévoir à l'avance mes thématiques. Ça me permet déjà de créer quelque chose d'équilibré tout au long de l'année, de me dire, OK. La semaine dernière, on a fait ça. La semaine d'avant, on a fait ça. Le mois dernier, on a fait ça. Ça fait longtemps qu'on n'a pas travaillé telle façon de faire ou tel type de posture ou telle partie du corps. Donc, on va peut-être aller dans cette direction-là ou ça m'inspire en fonction de la saison d'aller dans cette direction-là. Bon, bref, je me pose à l'avance et je me dis janvier, j'ai envie de travailler autour de ça, février, etc. Je fonctionne maintenant sous forme de ce qu'on pourrait appeler des programmes ou des cycles, c'est-à-dire que... Sur plusieurs semaines, 4 semaines, 6 semaines, 8 semaines, ça va dépendre de la thématique, je garde un fil rouge et autour de ce fil rouge, je vais créer quelque chose de progressif et d'équilibré autant que possible. Tout ça, ça me permet de jamais finalement être en panne d'inspiration. Et puis, je me laisse quand même la liberté. Si jamais un thème, au moment de le faire, ne me parle plus, je reste souple, je m'autorise à changer selon mon inspiration. Et puis, si je suis en panne d'inspiration, je m'autorise aussi à l'être. parce que c'est normal aussi de parfois ne pas avoir d'idées. Par exemple, dernièrement, je me suis servi justement de ma panne d'inspiration comme inspiration et j'ai proposé un programme dans lequel les élèves choisissaient la thématique en fonction de leur météo de la semaine. C'est-à-dire que, comme je donne des cours en ligne, j'ai un système d'abonnement, un studio de yoga en ligne, il y a un groupe WhatsApp pour les personnes abonnées dans lequel parfois j'envoie des informations s'il y a des changements en dernière minute pour les lives. Et donc, dans ce groupe, de temps en temps, je leur envoie des petits sondages. Comment ça va cette semaine ? Qu'est-ce que vous avez plutôt envie de travailler ? Je leur propose différentes réponses possibles. Et puis, ils n'ont plus qu'à cocher. OK, aujourd'hui, j'ai plutôt envie de travailler ça. Le renfort, la souplesse, je ne sais pas quoi, l'apaisement, besoin de me poser, vider mon cerveau. Enfin, voilà, la liste est longue et infinie. Et en fonction de ça, du coup, je crée une séance. donc tout ça pour dire que c'est infini que les thématiques elles peuvent être anatomiques, posturales saisonnières, philosophiques, etc. Une fois qu'on a choisi ce fil rouge, ce fil conducteur, qu'on va prendre et suivre tout au long de notre séquence, ou de nos prochaines séquences, l'idée, ça va être de structurer sa séance. Alors moi, j'aime bien la structurer en cinq parties. J'ai identifié cinq grandes parties qui me semblent importantes et qui, je crois, reviennent dans beaucoup de cours de yoga de façon générale. Dans un premier temps, il y a ce qu'on appelle le centering, donc c'est un peu l'espace d'atterrissage. On ne sait pas trop ce que les gens ont vécu juste avant d'arriver sur leur tapis. Peut-être qu'ils sont arrivés en speed, qu'ils se sont essoufflés, peut-être qu'ils ont été dans des bouchons, peut-être qu'ils ont vécu, je ne sais pas moi, une dispute, un stress, ou au contraire qu'ils sont un peu tous endormis parce qu'ils étaient dans le canapé en train de se reposer. Donc il se peut qu'il y ait... Plein d'états d'esprit, plein d'états de corps différents dans les personnes qui vont pratiquer avec vous. Donc moi, j'aime bien cet espace pour un peu uniformiser, atterrir et entrer finalement en contact avec le corps, avec la respiration. OK, comment je me sens aujourd'hui, etc. Donc c'est vraiment prendre conscience des sensations, arriver, atterrir, se laisser l'espace d'atterrir. Donc dans cet espace-là, on peut proposer quelques respirations. peut-être une visualisation, peut-être juste un moment de silence. Moi, à ce moment-là, ce que je me dis, c'est OK, comment je pose l'ambiance ? Comment j'introduis ma thématique ? Vers quelle direction j'ai envie de les emmener aujourd'hui ? Et donc, quels vont être les mots que je vais choisir dans cette introduction pour déjà, petit à petit, de façon subtile, les amener vers là où j'ai envie de les amener ? La deuxième étape, ça va être l'échauffement, dans l'idée de réveiller le corps. de façon progressive. Et donc ça, en lien avec notre thématique ou notre peak pause, si on va vers une peak pause. Alors ici, on aurait tendance souvent à vouloir mettre des salutations au soleil. Moi, personnellement, j'aime avoir le corps échauffé pour les salutations. Donc pour moi, les salutations ne sont pas un échauffement. Si je mets des salutations, parce que je n'en mets pas systématiquement. Donc dans ce que j'appelle l'échauffement, pour moi, c'est plutôt réveil articulaire. et puis des exercices un peu spécifiques en fonction de là où on va. C'est-à-dire que si on va dans des postures aujourd'hui sur beaucoup d'équilibre sur les mains, par exemple sur les avant-bras ou autres, je vais aller plutôt échauffer les poignets, travailler un peu dans la force sur les épaules, etc. Donc vraiment en fonction de là où on veut aller, ça va être plutôt d'aller chercher la mobilité dans les hanches, dans les épaules, plutôt d'aller chercher quelque chose d'actif, de passif, en fonction de notre séquence encore une fois. Donc toujours autour de ce fil conducteur qu'on va garder tout le long. La troisième étape, c'est ce que j'ai appelé le corps du cours. Donc là, c'est là où on va mettre principalement toutes nos postures. Postures debout, postures d'équilibre, les enchaînements dynamiques ou plus ou moins dynamiques, d'ailleurs avec des tenues plus ou moins longues dans les postures. Et tout ça, encore une fois, selon notre intention et aussi, bien sûr, selon le style de yoga. On ne va pas du tout séquencer de la même façon un yin yoga qu'un vinyasa. Donc dans ce corps du cours, c'est là où on va trouver principalement les postures plutôt dynamiques et puis la majorité des postures qu'on va pratiquer dans notre séquence. Et puis ensuite, il y a ce qu'on appelle le retour au calme, le cool down, où on va progressivement retourner vers des postures qui sont plus au sol. Peut-être mettre un espace de respiration, de relaxation active, guidée ou pas d'ailleurs. Et puis enfin, la dernière étape qui est Shavasana. Souvent, les cours se terminent par cette posture-là qui est un peu un espace de je me dépose et juste je laisse faire, je laisse circuler. Et puis évidemment, moi j'aime bien clôturer mes cours, mais c'est donc un espace pour guider les personnes à sortir de Shavasana. et puis à revenir petit à petit dans la vie active. Si je devais donner un conseil dans cette étape-là, c'est de faire simple. On n'a pas besoin de mettre 20 postures. Je suis vraiment pour le moins, c'est le mieux. Peu de postures, mais bien choisis, avec les bonnes variations qui nous emmènent dans la direction qu'on a envie d'aller. Et je crois que ça suffit largement. Dernier point sur cette étape-là, c'est qu'il n'y a pas qu'une seule façon de structurer un cours. La trame en cinq temps que je viens de partager juste avant, c'est une base classique, mais ensuite il existe plein de manières de séquencer une séance. On retrouve par exemple ce qu'on appelle des flows en échelle, ladder flows, où on ajoute des éléments progressivement et chaque tour finalement vient enrichir le précédent. On peut construire notre séquence sur des... des flots qu'on va répéter plusieurs fois, le même enchaînement. C'est parfait si on a envie d'ancrer, de mémoriser, de créer de la confiance, le fait de répéter. On peut aussi structurer autour d'une peak pose, donc construire toute notre séance pour amener en douceur, en tout cas progressivement vers une posture cible, puis ensuite une étape de redescente. Donc ce qui compte, ce n'est pas de coller à un modèle, mais de choisir la forme qui sert l'intention du jour. le public, l'énergie qu'on a envie de mettre dans cette séquence-là. Tout ça, ça se travaille, ça s'apprend, ça se teste, ça s'ajuste à force de séquencer. Donc c'est normal au début d'avoir un peu de mal à s'éloigner d'une structure prête à l'emploi, de la structure qu'on nous a donnée dans notre formation par exemple. Au début, on a souvent besoin d'un cadre très précis, presque rigide, et c'est difficile de s'en détacher parce qu'on a peur que si on s'en détache, on fasse des conneries. Et c'est ok, c'est même sain d'utiliser une structure sur laquelle on se repose à la base. À force de pratiquer, de créer, de ressentir ce qui fonctionne pour soi et pour ses élèves, on va pouvoir petit à petit lâcher un peu de rigidité, prendre confiance dans nos choix et improviser avec un peu plus de liberté. Donc le cadre, ce n'est pas une prison, c'est une base sur laquelle on s'appuie pour ensuite laisser notre créativité respirer et s'exprimer. Pour pouvoir trouver plus de liberté dans notre séquençage, ça demande quand même d'avoir compris comment ça marche, comment ça fonctionne le corps, c'est quoi la logique de la biomécanique, etc. Et puis, pourquoi est-ce qu'on utilise cette posture avant celle-ci, etc. C'est sûr, si on n'a pas compris ça, ça va être difficile de se lancer un peu plus librement dans du séquençage. Et donc, on va rester un peu accrochés, agrippés à une méthode un peu toute prête. qu'on nous a donné. Donc justement, ça m'amène à l'étape 3, qui est de se poser les bonnes questions pour chaque choix pédagogique, pour chaque posture qu'on va mettre. C'est pour moi l'étape la plus importante. Avant d'intégrer une posture, une transition, un exercice de respiration dans notre séance, l'idée c'est de se demander, est-ce que ça sert mon intention ? Est-ce que ça prépare ou est-ce que ça équilibre le reste ? de la séance ? Est-ce que ça prépare la suite ? Pourquoi est-ce que je la mets là, cette posture ? Pourquoi est-ce que je le mets là, cet exercice de respiration ? Est-ce que c'est fluide ? Est-ce que c'est logique ? Est-ce que c'est cohérent ? Quelle alternative je peux proposer si un élève ne peut pas faire ce que je propose à la base ? L'idée, ce n'est pas d'empiler. C'est de créer un chemin cohérent d'un point A à un point B pour faire vivre une expérience agréable. Donc, moins, c'est mieux, à condition que ce soit juste. Et pour ça, ce que je disais juste avant, il faut vraiment comprendre l'intérêt des postures ou de chaque exercice. comprendre comment fonctionne le corps. Ça ne veut pas dire connaître par cœur les insertions musculaires et leurs noms respectifs. Pour moi, apprendre l'anatomie par cœur, ça ne sert à rien si on ne comprend pas comment ça marche. Donc ça veut dire d'avoir capté la logique. Tout ça, ce sont des sujets que je développe dans le module 4, le module de séquençage de ma formation. Donc en résumé, pour créer une séquence cohérente, alors déjà, premier point, on n'a pas besoin d'être original à tout prix et tout le temps. On n'a pas besoin de faire compliqué. Je crois que c'est une erreur de vouloir tout caser. Et d'autant plus que les élèves, ils aiment répéter parfois les mêmes choses et ils en ont besoin pour pouvoir intégrer, pour pouvoir comprendre, pour pouvoir vraiment avoir le temps de ressentir certaines choses. Ils vont avoir besoin de répéter. Donc la répétition, c'est quelque chose de très intéressant pédagogiquement. arrêtons de nous dire oh là là j'ai déjà fait ça la semaine dernière ou j'ai déjà proposé cette petite séquence là et donc il faut absolument que je retrouve autre chose. Et puis il faut se dire aussi que les élèves, ce que vous avez proposé il y a six mois, ils ont oublié. Et puis parfois il y a des séquences qu'ils adorent et qu'ils adorent refaire. Donc justement, n'hésitez pas aussi à leur demander c'est quoi vos favoris et à retourner dans ces favoris pour vous inspirer et reprendre les choses. Donc ça permet justement de ne pas s'épuiser. et de garder quelque chose de cohérent dans notre séquençage et dans notre enseignement. Donc pas besoin d'être original à tout prix. Et puis pour se simplifier la vie, à retenir, c'est partir d'une intention claire, créer une structure simple, et puis évidemment un peu de discernement pour faire des choix cohérents. Si tout ça, ça vous parle et que vous avez envie d'aller plus loin, c'est justement ce qu'on fait dans le module 4 de ma formation Yoga Next Step. Apprendre à construire des séquences cohérentes, impactantes et qui nous ressemblent. Donc en osant se détacher des structures toutes faites. En attendant, j'espère que cet épisode va pouvoir déjà vous aider à simplifier un peu, à clarifier et peut-être à comprendre un peu mieux, ou en tout cas à mettre de la conscience dans votre façon de séquencer. Demain, c'est déjà le dernier épisode de la Podcast Week. On change complètement de registre. On parlera de vente, de communication, de visibilité, parce qu'enseigner, c'est bien, mais même si on donne les meilleurs cours du monde, si personne ne le sait, ils ne vont pas se remplir. Donc, si ce sujet vous intéresse, ne manquez surtout pas l'épisode de demain. C'est aussi le dernier jour pour rejoindre la liste d'attente et recevoir l'offre spéciale de lancement de ma formation. 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✔️ Les pièges à éviter

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Si tu passes des heures à préparer tes cours, que tu veux bien faire, mais que tu doutes sans cesse de ta trame…

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  • Speaker #0

    Ça va chaton ? Bonjour et bienvenue dans ce quatrième épisode de la Podcast Week. Aujourd'hui, on entre encore un peu plus dans le vif du sujet du métier de prof de yoga, le séquençage. Alors, il faut savoir que le séquençage, ça ne concerne pas tout le monde. Si on enseigne l'ashtanga, par exemple, on n'a pas besoin de séquencer puisqu'on a des séances, des séquences qui sont déjà toutes prêtes à répéter. globalement, pour beaucoup de profs, on a quand même besoin de construire nos séances et même finalement dans des séquences qui sont déjà toutes prêtes, on peut aussi réfléchir à parfois apporter des variations, etc. Et donc c'est important de comprendre le séquençage et l'intérêt d'un séquençage cohérent. Comment construire un cours de yoga qui a du sens, sans se noyer dans mille options et sans passer la journée entière à préparer sa séance. Parce qu'on voit souvent que la face émergeait de l'iceberg, mais donner des cours de yoga, c'est aussi en coulisses préparer ses cours, et ça peut prendre parfois beaucoup de temps, et parfois beaucoup trop de temps de préparer ses cours, surtout si on les change chaque semaine, voire même plusieurs fois dans la semaine. On a envie... C'est normal de créer des séances fluides, inspirantes, cohérentes, mais entre les idées de posture dans tous les sens, les différentes thématiques, les transitions, les exercices d'échauffement, de respiration, à quel moment on les met, combien de temps, combien de respiration, ça peut vite devenir un puzzle impossible. Donc dans cet épisode, je vais vous partager trois étapes pour construire des séances de yoga de manière cohérente. sans se noyer dans les options, sans sacrifier tout son temps et toute sa créativité. La première étape, pour moi c'est la base, c'est de commencer par fixer une intention. Le fil rouge de la séance, ça peut être une thématique, ça peut être une posture, ça peut être plusieurs choses, plein de choses. Ça permet de donner une direction à sa séquence, de rester focus. sur une thématique, un fil rouge, et de construire autour, de venir tricoter sa séquence autour d'un fil conducteur. L'idée, c'est de se poser, de se demander qu'est-ce qu'on a envie que les élèves ressentent, vivent à travers cette séance ? Est-ce que c'est un cours qui va plutôt apaiser, booster, renforcer, recentrer, dynamiser ? Est-ce qu'il y a une thématique précise à explorer ? Ça peut être une thématique physique, ça peut être une thématique philosophique. Ça peut être une symbolique de posture. Enfin, tout est possible pour proposer une expérience cohérente. C'est ça l'objectif et pas un catalogue de posture. Un seul mot clé peut suffire. On peut choisir, par exemple, de développer une séquence autour de l'idée de stabilité ou d'ouverture ou de légèreté. Puis peut-être choisir une partie du corps. Stabilité sur nos appuis, dans les postures sur un pied. Ouverture dans les épaules. La cage thoracique, légèreté du haut du corps, du bas du corps. Après, c'est vraiment en fonction de la direction qu'on a envie de donner. Mais on peut choisir un seul mot-clé et tricoter autour de ça aussi. Et si on est en panne d'inspiration, finalement, il y a plein de sources d'inspiration dans lesquelles on peut aller piocher. Premièrement, moi, par exemple, je vais piocher beaucoup dans ma pratique perso. Quand je suis toute seule sur mon tapis, j'explore des trucs, je teste des trucs. Des fois, un peu par hasard, je me dis « tiens, ça c'est cool, c'est agréable dans le corps, etc. » Donc c'est souvent ce qui va le plus m'inspirer et je vais partir de là. Mais il y a aussi des périodes où j'ai moins la motivation, moins le temps de passer du temps justement à pratiquer seule sur mon tapis. Je prends aussi des cours, pas mal de cours, que ce soit en ligne ou dans mes studios. Donc forcément, ça nous inspire aussi, ça nous permet de découvrir des nouveaux exercices, des nouvelles façons de faire, d'entrer dans une posture ou une variation d'une posture. Voilà, ou plein d'idées comme ça. Ça peut être en s'inspirant de ce qu'on peut voir passer sur les réseaux, les pratiques des autres, mais attention à pas juste reprendre une séquence qu'on a vue et qu'on a trouvé cool sans l'avoir vraiment comprise. C'est-à-dire qu'un séquençage intelligent, on va en parler un peu plus tard, mais ça demande justement de savoir pourquoi on met telle posture, pourquoi dans tel ordre, etc. Donc je ne suis pas pour le fait de copier-coller des séquences qu'on a vues. et de juste les refaire parce qu'on les a trouvés cool ou créatifs. Et on peut aussi trouver notre inspiration dans tout autre chose, dans des lectures, dans ce qui nous a fait du bien cette semaine, dans ce qu'on vit sur le moment. Les sources d'inspiration, elles sont infinies. Elles ne sont pas uniquement dans les pratiques de yoga et les bouquins de yoga. Je vous partage une astuce ici, moi, ce que je fais pour essayer de justement ne pas tomber en panne d'inspiration et ne pas me retrouver devant ma feuille blanche à me dire, bon, qu'est-ce qu'on va faire aujourd'hui ? Quelle thématique ? Je ne sais plus quoi faire à force de faire, voilà, j'ai l'impression de faire toujours la même chose. Je me pose souvent au début d'année, puis après de façon ponctuelle dans l'année pour prévoir à l'avance mes thématiques. Ça me permet déjà de créer quelque chose d'équilibré tout au long de l'année, de me dire, OK. La semaine dernière, on a fait ça. La semaine d'avant, on a fait ça. Le mois dernier, on a fait ça. Ça fait longtemps qu'on n'a pas travaillé telle façon de faire ou tel type de posture ou telle partie du corps. Donc, on va peut-être aller dans cette direction-là ou ça m'inspire en fonction de la saison d'aller dans cette direction-là. Bon, bref, je me pose à l'avance et je me dis janvier, j'ai envie de travailler autour de ça, février, etc. Je fonctionne maintenant sous forme de ce qu'on pourrait appeler des programmes ou des cycles, c'est-à-dire que... Sur plusieurs semaines, 4 semaines, 6 semaines, 8 semaines, ça va dépendre de la thématique, je garde un fil rouge et autour de ce fil rouge, je vais créer quelque chose de progressif et d'équilibré autant que possible. Tout ça, ça me permet de jamais finalement être en panne d'inspiration. Et puis, je me laisse quand même la liberté. Si jamais un thème, au moment de le faire, ne me parle plus, je reste souple, je m'autorise à changer selon mon inspiration. Et puis, si je suis en panne d'inspiration, je m'autorise aussi à l'être. parce que c'est normal aussi de parfois ne pas avoir d'idées. Par exemple, dernièrement, je me suis servi justement de ma panne d'inspiration comme inspiration et j'ai proposé un programme dans lequel les élèves choisissaient la thématique en fonction de leur météo de la semaine. C'est-à-dire que, comme je donne des cours en ligne, j'ai un système d'abonnement, un studio de yoga en ligne, il y a un groupe WhatsApp pour les personnes abonnées dans lequel parfois j'envoie des informations s'il y a des changements en dernière minute pour les lives. Et donc, dans ce groupe, de temps en temps, je leur envoie des petits sondages. Comment ça va cette semaine ? Qu'est-ce que vous avez plutôt envie de travailler ? Je leur propose différentes réponses possibles. Et puis, ils n'ont plus qu'à cocher. OK, aujourd'hui, j'ai plutôt envie de travailler ça. Le renfort, la souplesse, je ne sais pas quoi, l'apaisement, besoin de me poser, vider mon cerveau. Enfin, voilà, la liste est longue et infinie. Et en fonction de ça, du coup, je crée une séance. donc tout ça pour dire que c'est infini que les thématiques elles peuvent être anatomiques, posturales saisonnières, philosophiques, etc. Une fois qu'on a choisi ce fil rouge, ce fil conducteur, qu'on va prendre et suivre tout au long de notre séquence, ou de nos prochaines séquences, l'idée, ça va être de structurer sa séance. Alors moi, j'aime bien la structurer en cinq parties. J'ai identifié cinq grandes parties qui me semblent importantes et qui, je crois, reviennent dans beaucoup de cours de yoga de façon générale. Dans un premier temps, il y a ce qu'on appelle le centering, donc c'est un peu l'espace d'atterrissage. On ne sait pas trop ce que les gens ont vécu juste avant d'arriver sur leur tapis. Peut-être qu'ils sont arrivés en speed, qu'ils se sont essoufflés, peut-être qu'ils ont été dans des bouchons, peut-être qu'ils ont vécu, je ne sais pas moi, une dispute, un stress, ou au contraire qu'ils sont un peu tous endormis parce qu'ils étaient dans le canapé en train de se reposer. Donc il se peut qu'il y ait... Plein d'états d'esprit, plein d'états de corps différents dans les personnes qui vont pratiquer avec vous. Donc moi, j'aime bien cet espace pour un peu uniformiser, atterrir et entrer finalement en contact avec le corps, avec la respiration. OK, comment je me sens aujourd'hui, etc. Donc c'est vraiment prendre conscience des sensations, arriver, atterrir, se laisser l'espace d'atterrir. Donc dans cet espace-là, on peut proposer quelques respirations. peut-être une visualisation, peut-être juste un moment de silence. Moi, à ce moment-là, ce que je me dis, c'est OK, comment je pose l'ambiance ? Comment j'introduis ma thématique ? Vers quelle direction j'ai envie de les emmener aujourd'hui ? Et donc, quels vont être les mots que je vais choisir dans cette introduction pour déjà, petit à petit, de façon subtile, les amener vers là où j'ai envie de les amener ? La deuxième étape, ça va être l'échauffement, dans l'idée de réveiller le corps. de façon progressive. Et donc ça, en lien avec notre thématique ou notre peak pause, si on va vers une peak pause. Alors ici, on aurait tendance souvent à vouloir mettre des salutations au soleil. Moi, personnellement, j'aime avoir le corps échauffé pour les salutations. Donc pour moi, les salutations ne sont pas un échauffement. Si je mets des salutations, parce que je n'en mets pas systématiquement. Donc dans ce que j'appelle l'échauffement, pour moi, c'est plutôt réveil articulaire. et puis des exercices un peu spécifiques en fonction de là où on va. C'est-à-dire que si on va dans des postures aujourd'hui sur beaucoup d'équilibre sur les mains, par exemple sur les avant-bras ou autres, je vais aller plutôt échauffer les poignets, travailler un peu dans la force sur les épaules, etc. Donc vraiment en fonction de là où on veut aller, ça va être plutôt d'aller chercher la mobilité dans les hanches, dans les épaules, plutôt d'aller chercher quelque chose d'actif, de passif, en fonction de notre séquence encore une fois. Donc toujours autour de ce fil conducteur qu'on va garder tout le long. La troisième étape, c'est ce que j'ai appelé le corps du cours. Donc là, c'est là où on va mettre principalement toutes nos postures. Postures debout, postures d'équilibre, les enchaînements dynamiques ou plus ou moins dynamiques, d'ailleurs avec des tenues plus ou moins longues dans les postures. Et tout ça, encore une fois, selon notre intention et aussi, bien sûr, selon le style de yoga. On ne va pas du tout séquencer de la même façon un yin yoga qu'un vinyasa. Donc dans ce corps du cours, c'est là où on va trouver principalement les postures plutôt dynamiques et puis la majorité des postures qu'on va pratiquer dans notre séquence. Et puis ensuite, il y a ce qu'on appelle le retour au calme, le cool down, où on va progressivement retourner vers des postures qui sont plus au sol. Peut-être mettre un espace de respiration, de relaxation active, guidée ou pas d'ailleurs. Et puis enfin, la dernière étape qui est Shavasana. Souvent, les cours se terminent par cette posture-là qui est un peu un espace de je me dépose et juste je laisse faire, je laisse circuler. Et puis évidemment, moi j'aime bien clôturer mes cours, mais c'est donc un espace pour guider les personnes à sortir de Shavasana. et puis à revenir petit à petit dans la vie active. Si je devais donner un conseil dans cette étape-là, c'est de faire simple. On n'a pas besoin de mettre 20 postures. Je suis vraiment pour le moins, c'est le mieux. Peu de postures, mais bien choisis, avec les bonnes variations qui nous emmènent dans la direction qu'on a envie d'aller. Et je crois que ça suffit largement. Dernier point sur cette étape-là, c'est qu'il n'y a pas qu'une seule façon de structurer un cours. La trame en cinq temps que je viens de partager juste avant, c'est une base classique, mais ensuite il existe plein de manières de séquencer une séance. On retrouve par exemple ce qu'on appelle des flows en échelle, ladder flows, où on ajoute des éléments progressivement et chaque tour finalement vient enrichir le précédent. On peut construire notre séquence sur des... des flots qu'on va répéter plusieurs fois, le même enchaînement. C'est parfait si on a envie d'ancrer, de mémoriser, de créer de la confiance, le fait de répéter. On peut aussi structurer autour d'une peak pose, donc construire toute notre séance pour amener en douceur, en tout cas progressivement vers une posture cible, puis ensuite une étape de redescente. Donc ce qui compte, ce n'est pas de coller à un modèle, mais de choisir la forme qui sert l'intention du jour. le public, l'énergie qu'on a envie de mettre dans cette séquence-là. Tout ça, ça se travaille, ça s'apprend, ça se teste, ça s'ajuste à force de séquencer. Donc c'est normal au début d'avoir un peu de mal à s'éloigner d'une structure prête à l'emploi, de la structure qu'on nous a donnée dans notre formation par exemple. Au début, on a souvent besoin d'un cadre très précis, presque rigide, et c'est difficile de s'en détacher parce qu'on a peur que si on s'en détache, on fasse des conneries. Et c'est ok, c'est même sain d'utiliser une structure sur laquelle on se repose à la base. À force de pratiquer, de créer, de ressentir ce qui fonctionne pour soi et pour ses élèves, on va pouvoir petit à petit lâcher un peu de rigidité, prendre confiance dans nos choix et improviser avec un peu plus de liberté. Donc le cadre, ce n'est pas une prison, c'est une base sur laquelle on s'appuie pour ensuite laisser notre créativité respirer et s'exprimer. Pour pouvoir trouver plus de liberté dans notre séquençage, ça demande quand même d'avoir compris comment ça marche, comment ça fonctionne le corps, c'est quoi la logique de la biomécanique, etc. Et puis, pourquoi est-ce qu'on utilise cette posture avant celle-ci, etc. C'est sûr, si on n'a pas compris ça, ça va être difficile de se lancer un peu plus librement dans du séquençage. Et donc, on va rester un peu accrochés, agrippés à une méthode un peu toute prête. qu'on nous a donné. Donc justement, ça m'amène à l'étape 3, qui est de se poser les bonnes questions pour chaque choix pédagogique, pour chaque posture qu'on va mettre. C'est pour moi l'étape la plus importante. Avant d'intégrer une posture, une transition, un exercice de respiration dans notre séance, l'idée c'est de se demander, est-ce que ça sert mon intention ? Est-ce que ça prépare ou est-ce que ça équilibre le reste ? de la séance ? Est-ce que ça prépare la suite ? Pourquoi est-ce que je la mets là, cette posture ? Pourquoi est-ce que je le mets là, cet exercice de respiration ? Est-ce que c'est fluide ? Est-ce que c'est logique ? Est-ce que c'est cohérent ? Quelle alternative je peux proposer si un élève ne peut pas faire ce que je propose à la base ? L'idée, ce n'est pas d'empiler. C'est de créer un chemin cohérent d'un point A à un point B pour faire vivre une expérience agréable. Donc, moins, c'est mieux, à condition que ce soit juste. Et pour ça, ce que je disais juste avant, il faut vraiment comprendre l'intérêt des postures ou de chaque exercice. comprendre comment fonctionne le corps. Ça ne veut pas dire connaître par cœur les insertions musculaires et leurs noms respectifs. Pour moi, apprendre l'anatomie par cœur, ça ne sert à rien si on ne comprend pas comment ça marche. Donc ça veut dire d'avoir capté la logique. Tout ça, ce sont des sujets que je développe dans le module 4, le module de séquençage de ma formation. Donc en résumé, pour créer une séquence cohérente, alors déjà, premier point, on n'a pas besoin d'être original à tout prix et tout le temps. On n'a pas besoin de faire compliqué. Je crois que c'est une erreur de vouloir tout caser. Et d'autant plus que les élèves, ils aiment répéter parfois les mêmes choses et ils en ont besoin pour pouvoir intégrer, pour pouvoir comprendre, pour pouvoir vraiment avoir le temps de ressentir certaines choses. Ils vont avoir besoin de répéter. Donc la répétition, c'est quelque chose de très intéressant pédagogiquement. arrêtons de nous dire oh là là j'ai déjà fait ça la semaine dernière ou j'ai déjà proposé cette petite séquence là et donc il faut absolument que je retrouve autre chose. Et puis il faut se dire aussi que les élèves, ce que vous avez proposé il y a six mois, ils ont oublié. Et puis parfois il y a des séquences qu'ils adorent et qu'ils adorent refaire. Donc justement, n'hésitez pas aussi à leur demander c'est quoi vos favoris et à retourner dans ces favoris pour vous inspirer et reprendre les choses. Donc ça permet justement de ne pas s'épuiser. et de garder quelque chose de cohérent dans notre séquençage et dans notre enseignement. Donc pas besoin d'être original à tout prix. Et puis pour se simplifier la vie, à retenir, c'est partir d'une intention claire, créer une structure simple, et puis évidemment un peu de discernement pour faire des choix cohérents. Si tout ça, ça vous parle et que vous avez envie d'aller plus loin, c'est justement ce qu'on fait dans le module 4 de ma formation Yoga Next Step. Apprendre à construire des séquences cohérentes, impactantes et qui nous ressemblent. Donc en osant se détacher des structures toutes faites. En attendant, j'espère que cet épisode va pouvoir déjà vous aider à simplifier un peu, à clarifier et peut-être à comprendre un peu mieux, ou en tout cas à mettre de la conscience dans votre façon de séquencer. Demain, c'est déjà le dernier épisode de la Podcast Week. On change complètement de registre. On parlera de vente, de communication, de visibilité, parce qu'enseigner, c'est bien, mais même si on donne les meilleurs cours du monde, si personne ne le sait, ils ne vont pas se remplir. Donc, si ce sujet vous intéresse, ne manquez surtout pas l'épisode de demain. C'est aussi le dernier jour pour rejoindre la liste d'attente et recevoir l'offre spéciale de lancement de ma formation. Je clôture cette liste demain. En vous inscrivant aujourd'hui, vous recevrez... L'épisode final par mail, plus un bonus exclusif, l'accès anticipé aux infos concernant la formation et une offre spéciale réservée aux inscrits à la liste. Le lien est dans la description de l'épisode ou sur mon compte Insta dans ma bio. Merci pour votre écoute, merci pour vos retours, merci pour votre attention et votre enthousiasme. Ça me fait super plaisir de voir que ce travail vous parle, parce que c'est quand même le projet. que ce travail trouve son public. Donc merci pour tout ça. N'hésitez pas à partager, à mettre des étoiles à ce podcast pour l'aider à grandir, à se faire connaître, à évoluer. Et je vous dis à demain pour le dernier épisode.

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