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Le Plus Ancien Rhum du Monde

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12min |07/02/2025
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12min |07/02/2025
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Description

🌴 Découvrez l’histoire fascinante de Mount Gay, le plus ancien rhum du monde !
Depuis 1703, cette distillerie emblématique de la Barbade produit un rhum légendaire qui a traversé les siècles. Mais saviez-vous que Mount Gay a survécu à des ouragans, des guerres mondiales, la Prohibition et des défis environnementaux ? Et que son lien avec les marins et les régates en fait un symbole des Caraïbes ?

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Transcription

  • Speaker #0

    Fermez les yeux et imaginez une petite île dans les Caraïbes, la Barbade. Le soleil tape doucement sur les champs de canne à sucre à perte de vue, les vagues viennent caresser les plages de sable blanc, et dans l'air flotte une odeur sucrée et épicée, presque magique. Nous sommes en 1703. À cette époque, les Caraïbes sont le théâtre de grandes aventures maritimes. Des marins, des explorateurs et des pirates bien sûr. Au milieu de tout ça, un petit breuvage commence à faire son nom. On l'appelle Kill Devil. Un rhum brut, puissant, qui réchauffe le cœur et l'âme. C'est là que tout commence. Aujourd'hui, nous plongeons dans l'histoire du plus ancien rhum encore produit au monde, le Montgué. Une distillerie qui a traversé les siècles, témoin d'une époque où les bateaux voguaient entre trésors et tempêtes et où le rhum était bien plus qu'une boisson. Il était un compagnon de voyage, une monnaie d'échange et parfois même une légende. Alors, installez-vous confortablement, on embarque pour un voyage dans le temps. direction la Barbade, à la découverte d'un Rome qui a plus de 300 ans d'histoire. La Barbade, rien que le nom fait rêver. Une petite île nichée dans les Caraïbes où le soleil ne semble jamais se coucher. Mais la Barbade, ce n'est pas juste une carte postale avec ses plages de sable blanc et ses eaux turquoises. Non, c'est bien plus que ça. Imaginez-la au XVIIe siècle, une île bouillonnante, pleine de vie, où tout... tourne autour d'une seule chose, la canne à sucre. A cette époque, la barbade était surnommée la perle des Antilles. Pourquoi ? Parce qu'elle était l'un des plus grands producteurs de sucre au monde. Les champs de canne s'étendaient à perte de vue, et les barriques de mélasse, ce liquide épais et sucré, un résidu du sucre, s'entassaient dans les ports. Et comme souvent, les meilleurs produits viennent des accidents de l'histoire, car c'est en essayant de donner une seconde vie à cette mélasse qu'on a distillé pour la première fois ce qu'on appelait alors Kill Devil. Un rhum brut. Sauvage, mais qui allait devenir la boisson emblématique des marins, des pirates et même des gentlemen. Vous savez, à l'époque, le rhum n'avait rien à voir avec ce qu'on connaît aujourd'hui. Il était tellement fort qu'il était presque dangereux. On disait qu'il pouvait terrasser le diable, d'où son nom qu'il dévile. Mais malgré tout, les marins en raffolaient, parce qu'ils ne se gâtaient pas en mer, contrairement à l'eau ou la bière. Le rhum, c'était leur carburant, leur réconfort après des mois passés sur les océans. Et la barbade, avec son rhum puissant, s'est très vite imposée comme une étape. incontournable pour tous les navires qui traversaient les Caraïbes. Mais ce n'était pas qu'une question de goût. Le rhum de la Barbade était aussi une monnaie d'échange. Les contrebandiers en remplissaient les cales, les pirates le troquaient contre des armes ou des vivres et les colons européens le consommaient entre deux batailles ou réunions diplomatiques. Bref, ce n'était pas juste une boisson. C'était une richesse, un symbole de pouvoir. Et c'est dans cette ambiance explosive, entre champs de canne à sucre, ports en effervescence et barriques de rhum, une distillerie très particulière. Une distillerie qui allait devenir la plus ancienne et la plus respectée au monde, Montgué. Mais pour comprendre pourquoi elle a survécu à plus de 300 ans, il faut d'abord connaître son histoire. Et c'est ici, sur cette île vibrante qu'est la Barbade, que l'histoire de Montgué commence. Nous sommes en 1703, et quelque part sur une colline verdoyante entourée de champs de cannes à sucre, une petite distillerie voit le jour. La Montguilboa Distillerie. A cette époque, personne ne se doutait qu'elle va devenir une légende. Ce n'était pas qu'une simple fabrique de rhum. C'était un lieu où la tradition rencontrait l'ingéniosité, un endroit où chaque goutte de rhum racontait une histoire. En 1760, un homme du nom de Sir John Gay Alleyne entrait en scène. John Gay n'était pas un distillateur comme les autres. C'était un visionnaire, un homme qui croyait que le rhum pouvait être plus qu'un simple alcool brut pour les marins. Il a modernisé la distillerie, perfectionné les techniques de production, et jeter les bases de ce qui serait Montguet pour les siècles à venir. Après sa mort, ses proches ont décidé de renommer la distillerie Montguet en son honneur. Ce n'est pas juste un nom, c'est un hommage à un homme qui transformait ce rhum en un trésor national et plus tard en symbole mondial. Mais Montguet, ce n'était pas qu'un rhum pour les gentlemen et les colons. Pendant des siècles, il a été le rhum préféré des marins et des aventuriers parce qu'il était robuste, fiable et qu'il ne se gâtait pas en mer. D'ailleurs, on raconte que certaines barriques de Mungay étaient si convoitées qu'elles étaient échangées contre des épices, de l'or et parfois même des secrets de navigation. Ce qui est fascinant avec Mungay, c'est qu'il a survécu à tout. Pensez-y, depuis 1703, il a vu passer des pirates, des colons, des guerres et même la prohibition aux Etats-Unis. A cette époque, alors que beaucoup de distilleries fermaient leurs portes, Mungay continuait de produire du rhum, parfois même clandestinement. Il traversait la mer, caché dans des cales des bateaux, pour arriver jusqu'aux Etats-Unis. Ce rhum était bien plus qu'une boisson. C'était une lueur de réconfort pour ceux qui en avaient besoin. Pendant la prohibition, certaines bouteilles de Mungay étaient vendues comme médicaments. Oui, vous avez bien entendu. Officiellement, c'était un remède, mais officieusement, c'était un moyen de contourner la loi. Même dans ces moments difficiles, Mungay a continué à maintenir sa qualité. Même Mungay, ce n'est pas juste une distillerie. C'est une partie intégrante de l'identité barbadienne. Sur l'île, chaque habitant connaît son histoire. Chaque fête ou célébration est accompagnée d'un verre de ce rhum emblématique. C'est bien plus qu'un simple alcool, c'est une fierté nationale, un symbole de l'authenticité et du savoir-faire caribéen. Et ce n'est pas tout, Mongué est un acteur clé dans la culture maritime. Si vous participez à une rigate, que ce soit dans les Caraïbes ou ailleurs, vous verrez forcément des marins lever un verre de Mongué à la fin de la course. C'est une tradition, presque un rituel. Si vous voyez quelqu'un avec une fameuse casquette rouge, Mongué, vous pouvez être sûr qu'il a gagné ses galons sur les vagues. Alors voilà ! Monguet, ce n'est pas juste une distillerie, c'est une histoire. Une histoire de tradition, de résilience et d'excellence qui traverse les siècles. Mais ce qui rend ce rhum vraiment unique, c'est son savoir-faire. Et ça, c'est ce qu'on va découvrir tout de suite. Imaginez une distillerie nichée sur une petite colline de la Barbade, entourée de champs de cannes à sucre bercés par les Alizés. Là-bas, chaque goutte de rhum est fabriquée avec une précision et une passion qui n'ont pas changé depuis 1703. Ce qui rend Mongué unique, ce n'est pas seulement son histoire, mais la façon dont elle est inscrite dans chaque étape de sa production. Depuis plus de 300 ans, tout commence par un ingrédient essentiel, l'eau, et pas n'importe laquelle. À la Barbade, l'eau utilisée pour produire le rhum Mongué est spéciale. Elle provient de sources souterraines naturelles filtrées par le calcaire corallien de l'île. Oui, vous avez bien entendu, du corail. Le sol de la Barbade est constitué de formations coralliennes qui purifient naturellement l'eau, lui donnant une pure... exceptionnelle. Cette eau, c'est le secret d'une base propre et douce essentielle pour produire un rhum de qualité. On dit même que cette eau est tellement pure qu'elle était autrefois utilisée par les marins pour remplir des tonneaux avant de partir en mer. Pas étonnant que Monguet ait choisi de l'utiliser pour son rhum. Mais bien sûr, l'eau ne suffit pas. Le cœur du rhum, c'est la canne à sucre. Depuis ses débuts, Monguet utilise la mélasse, ce résidu riche et sucré qui reste après l'extraction du sucre. Depuis ses débuts, Monguet utilise la mélasse, ce résidu riche et sucré qui reste après l'extraction du sucre. Ce qui est fascinant, c'est que la mélasse utilisée par Mungue est toujours issue de cannes locales récoltées avec son. La barbade, avec son climat tropical et son sol riche, offre des conditions parfaites pour produire une canne à sucre d'une qualité exceptionnelle. Et ce lien entre la terre et le rhum, c'est ce qui donne à Mungue ces saveurs si distinctives. Après la mélasse et l'eau, vient une étape cruciale, la fermentation. C'est ici que la magie commence. Chez Mungay, on utilise des levures soigneusement sélectionnées pour transformer la mélasse en un liquide riche en arômes. Pendant cette phase, le mélange commence à libérer ses premières saveurs, des notes sucrées, fruitées et légèrement épicées. La fermentation chez Mungay peut durer plusieurs jours, et c'est là que réside l'un de leurs secrets, le temps. A l'époque où beaucoup de distilleries modernes accélèrent le processus, Mungay reste fidèle à ses traditions, laissant le temps faire son travail. C'est un peu comme une recette de famille. On ne triche pas avec les étapes. Une fois la fermentation terminée, direction les alambics. Et là, c'est tout un art. Chez Mungay, on utilise une combinaison de deux types d'alambics. Des alambics en cuivre traditionnel et des colonnes modernes. Les alambics en cuivre, ce sont eux qui donnent au rhum ses arômes profonds et complexes. Pourquoi le cuivre ? Parce qu'il élimine les impuretés tout en préservant les saveurs riches de la mélasse. Et les colonnes modernes, elles, permettent de produire un rhum plus léger, plus délicat, qui vient équilibrer les notes puissantes. des alambics en cuivre. Les alambics en cuivre de la distillerie Mungay sont si précieux qu'ils sont entretenus avec un soin presque religieux. Certains d'entre eux ont été fabriqués il y a plusieurs centaines d'années et ils continuent de produire un rhum d'une qualité inégalée. Mais ce qui rend le rhum Mungay vraiment exceptionnel, c'est le vieillissement. Chaque goutte de rhum repose dans des fûts de chêne américains qui ont auparavant contenu du bourbon. Ces fûts, avec leurs notes de vanille et de caramel, jouent un rôle clé dans le développement des saveurs du rhum. Et voici un détail fascinant. Le climat tropical de la Barbade accélère le vieillissement. Sous cette chaleur constante, le rhum interagit plus rapidement avec le bois et les fûts. En seulement 10 ans, un rhum vieilli ici aura des saveurs aussi riches qu'un spiritueux vieilli 20 ans dans des climats plus tempérés comme en Écosse. Mais attention, ce climat tropical a aussi ses défis. Chaque année, environ 7 à 10 du rhum s'évapore des fûts à cause de la chaleur. On l'appelle la part des anges. Et ici, les anges des Caraïbes sont bien gâtés. Et enfin, on arrive à l'étape finale, le mélange. C'est ici que le maître assembleur entre en scène. Ce rôle est un peu comme celui d'un chef d'orchestre. Il goûte, il ajuste. Et il crée des symphonies de saveurs en associant différents rhumvilles. Chez Munguay, le maître assembleur ne se contente pas de suivre une recette. Chaque lot est unique et le mélange final est pensé pour capturer l'essence de la barbade. Des notes de fruits tropicaux, de vanille, d'épices et cette profondeur qui fait la signature de Munguay. Ce savoir-faire transmis de génération en génération est resté presque inchangé depuis 1703. Et c'est ça qui rend Munguay si spécial. Pendant que d'autres distilleries modernisent leur processus pour produire plus vite, Monguet prend son temps, respecte ses traditions et honore son histoire. Chaque bouteille est une célébration de 300 ans de passion et de précision. Alors, la prochaine fois que vous voyez une bouteille de Monguet, rappelez-vous que ce n'est pas juste un rhum. C'est le fruit d'un savoir-faire ancestral, d'une histoire riche et d'un amour pour les Caraïbes. C'est un témoignage vivant de plus de 300 ans d'histoire. C'est un lien entre la terre et la mer. et les hommes qui ont mis leur âme dans chaque goutte. Alors, la prochaine fois que vous croiserez une goutteille de Mungay, souvenez-vous de tout ce qu'elle représente. L'eau corallienne d'une petite île, la richesse de la canne à sucre, le savoir-faire des maîtres distillateurs, et l'esprit indomptable des marins qui l'ont porté à travers les mers. Et si cette histoire vous a donné envie de découvrir d'autres trésors cachés, sachez qu'il y a des artisans passionnés partout dans le monde, et même juste à côté de chez nous. Vous le savez peut-être, mais en plus de partager avec vous des histoires comme celle de Mungay, Je travaille aussi à mettre en lumière des petits producteurs normands qui méritent d'être découverts. Et pour les soutenir et financer cette chaîne, j'ai décidé de les embouteiller et de vous les proposer directement à la vente. Alors si vous voulez m'aider à continuer cette aventure, à raconter ces histoires et à soutenir ces artisans locaux, n'hésitez pas à faire un tour sur mon site internet. Vous y trouverez des produits uniques, faits avec autant de passion et de savoir-faire que mon guet, mais avec une touche normande qui vaut le détour. Votre soutien. C'est ce qui me permet de continuer à faire vivre cette chaîne et à partager des histoires comme celle-ci. Et bien sûr, si cette vidéo et ce podcast vous a plu, pensez à me laisser un petit like, à vous abonner si ce n'est pas encore fait et à activer la cloche pour ne rien manquer des prochaines aventures. Dites-moi aussi en commentaire quel spiritueux ou quel distillerie aimeriez-vous découvrir dans les prochaines vidéos. Je lis chacun de vos messages et vos suggestions sont toujours une source d'inspiration incroyable pour moi. Plus nous serons nombreux à explorer le monde des spiritueux, plus ces histoires peuvent continuer à vivre et à se transmettre. Merci d'avoir embarqué avec moi pour ce voyage à travers l'histoire de la distillerie Munguay. J'espère qu'il vous a autant inspiré qu'il m'a inspiré à le partager. Et surtout, n'oubliez pas, derrière chaque bouteille, il y a une histoire. Une histoire de passion, de tradition et d'humanité. A très bientôt pour de nouvelles escales dans le monde des spiritueux. Prenez soin de vous et n'oubliez pas, consommez moins mais consommez mieux. Sous-titrage Société Radio-Can

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🌴 Découvrez l’histoire fascinante de Mount Gay, le plus ancien rhum du monde !
Depuis 1703, cette distillerie emblématique de la Barbade produit un rhum légendaire qui a traversé les siècles. Mais saviez-vous que Mount Gay a survécu à des ouragans, des guerres mondiales, la Prohibition et des défis environnementaux ? Et que son lien avec les marins et les régates en fait un symbole des Caraïbes ?

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  • Speaker #0

    Fermez les yeux et imaginez une petite île dans les Caraïbes, la Barbade. Le soleil tape doucement sur les champs de canne à sucre à perte de vue, les vagues viennent caresser les plages de sable blanc, et dans l'air flotte une odeur sucrée et épicée, presque magique. Nous sommes en 1703. À cette époque, les Caraïbes sont le théâtre de grandes aventures maritimes. Des marins, des explorateurs et des pirates bien sûr. Au milieu de tout ça, un petit breuvage commence à faire son nom. On l'appelle Kill Devil. Un rhum brut, puissant, qui réchauffe le cœur et l'âme. C'est là que tout commence. Aujourd'hui, nous plongeons dans l'histoire du plus ancien rhum encore produit au monde, le Montgué. Une distillerie qui a traversé les siècles, témoin d'une époque où les bateaux voguaient entre trésors et tempêtes et où le rhum était bien plus qu'une boisson. Il était un compagnon de voyage, une monnaie d'échange et parfois même une légende. Alors, installez-vous confortablement, on embarque pour un voyage dans le temps. direction la Barbade, à la découverte d'un Rome qui a plus de 300 ans d'histoire. La Barbade, rien que le nom fait rêver. Une petite île nichée dans les Caraïbes où le soleil ne semble jamais se coucher. Mais la Barbade, ce n'est pas juste une carte postale avec ses plages de sable blanc et ses eaux turquoises. Non, c'est bien plus que ça. Imaginez-la au XVIIe siècle, une île bouillonnante, pleine de vie, où tout... tourne autour d'une seule chose, la canne à sucre. A cette époque, la barbade était surnommée la perle des Antilles. Pourquoi ? Parce qu'elle était l'un des plus grands producteurs de sucre au monde. Les champs de canne s'étendaient à perte de vue, et les barriques de mélasse, ce liquide épais et sucré, un résidu du sucre, s'entassaient dans les ports. Et comme souvent, les meilleurs produits viennent des accidents de l'histoire, car c'est en essayant de donner une seconde vie à cette mélasse qu'on a distillé pour la première fois ce qu'on appelait alors Kill Devil. Un rhum brut. Sauvage, mais qui allait devenir la boisson emblématique des marins, des pirates et même des gentlemen. Vous savez, à l'époque, le rhum n'avait rien à voir avec ce qu'on connaît aujourd'hui. Il était tellement fort qu'il était presque dangereux. On disait qu'il pouvait terrasser le diable, d'où son nom qu'il dévile. Mais malgré tout, les marins en raffolaient, parce qu'ils ne se gâtaient pas en mer, contrairement à l'eau ou la bière. Le rhum, c'était leur carburant, leur réconfort après des mois passés sur les océans. Et la barbade, avec son rhum puissant, s'est très vite imposée comme une étape. incontournable pour tous les navires qui traversaient les Caraïbes. Mais ce n'était pas qu'une question de goût. Le rhum de la Barbade était aussi une monnaie d'échange. Les contrebandiers en remplissaient les cales, les pirates le troquaient contre des armes ou des vivres et les colons européens le consommaient entre deux batailles ou réunions diplomatiques. Bref, ce n'était pas juste une boisson. C'était une richesse, un symbole de pouvoir. Et c'est dans cette ambiance explosive, entre champs de canne à sucre, ports en effervescence et barriques de rhum, une distillerie très particulière. Une distillerie qui allait devenir la plus ancienne et la plus respectée au monde, Montgué. Mais pour comprendre pourquoi elle a survécu à plus de 300 ans, il faut d'abord connaître son histoire. Et c'est ici, sur cette île vibrante qu'est la Barbade, que l'histoire de Montgué commence. Nous sommes en 1703, et quelque part sur une colline verdoyante entourée de champs de cannes à sucre, une petite distillerie voit le jour. La Montguilboa Distillerie. A cette époque, personne ne se doutait qu'elle va devenir une légende. Ce n'était pas qu'une simple fabrique de rhum. C'était un lieu où la tradition rencontrait l'ingéniosité, un endroit où chaque goutte de rhum racontait une histoire. En 1760, un homme du nom de Sir John Gay Alleyne entrait en scène. John Gay n'était pas un distillateur comme les autres. C'était un visionnaire, un homme qui croyait que le rhum pouvait être plus qu'un simple alcool brut pour les marins. Il a modernisé la distillerie, perfectionné les techniques de production, et jeter les bases de ce qui serait Montguet pour les siècles à venir. Après sa mort, ses proches ont décidé de renommer la distillerie Montguet en son honneur. Ce n'est pas juste un nom, c'est un hommage à un homme qui transformait ce rhum en un trésor national et plus tard en symbole mondial. Mais Montguet, ce n'était pas qu'un rhum pour les gentlemen et les colons. Pendant des siècles, il a été le rhum préféré des marins et des aventuriers parce qu'il était robuste, fiable et qu'il ne se gâtait pas en mer. D'ailleurs, on raconte que certaines barriques de Mungay étaient si convoitées qu'elles étaient échangées contre des épices, de l'or et parfois même des secrets de navigation. Ce qui est fascinant avec Mungay, c'est qu'il a survécu à tout. Pensez-y, depuis 1703, il a vu passer des pirates, des colons, des guerres et même la prohibition aux Etats-Unis. A cette époque, alors que beaucoup de distilleries fermaient leurs portes, Mungay continuait de produire du rhum, parfois même clandestinement. Il traversait la mer, caché dans des cales des bateaux, pour arriver jusqu'aux Etats-Unis. Ce rhum était bien plus qu'une boisson. C'était une lueur de réconfort pour ceux qui en avaient besoin. Pendant la prohibition, certaines bouteilles de Mungay étaient vendues comme médicaments. Oui, vous avez bien entendu. Officiellement, c'était un remède, mais officieusement, c'était un moyen de contourner la loi. Même dans ces moments difficiles, Mungay a continué à maintenir sa qualité. Même Mungay, ce n'est pas juste une distillerie. C'est une partie intégrante de l'identité barbadienne. Sur l'île, chaque habitant connaît son histoire. Chaque fête ou célébration est accompagnée d'un verre de ce rhum emblématique. C'est bien plus qu'un simple alcool, c'est une fierté nationale, un symbole de l'authenticité et du savoir-faire caribéen. Et ce n'est pas tout, Mongué est un acteur clé dans la culture maritime. Si vous participez à une rigate, que ce soit dans les Caraïbes ou ailleurs, vous verrez forcément des marins lever un verre de Mongué à la fin de la course. C'est une tradition, presque un rituel. Si vous voyez quelqu'un avec une fameuse casquette rouge, Mongué, vous pouvez être sûr qu'il a gagné ses galons sur les vagues. Alors voilà ! Monguet, ce n'est pas juste une distillerie, c'est une histoire. Une histoire de tradition, de résilience et d'excellence qui traverse les siècles. Mais ce qui rend ce rhum vraiment unique, c'est son savoir-faire. Et ça, c'est ce qu'on va découvrir tout de suite. Imaginez une distillerie nichée sur une petite colline de la Barbade, entourée de champs de cannes à sucre bercés par les Alizés. Là-bas, chaque goutte de rhum est fabriquée avec une précision et une passion qui n'ont pas changé depuis 1703. Ce qui rend Mongué unique, ce n'est pas seulement son histoire, mais la façon dont elle est inscrite dans chaque étape de sa production. Depuis plus de 300 ans, tout commence par un ingrédient essentiel, l'eau, et pas n'importe laquelle. À la Barbade, l'eau utilisée pour produire le rhum Mongué est spéciale. Elle provient de sources souterraines naturelles filtrées par le calcaire corallien de l'île. Oui, vous avez bien entendu, du corail. Le sol de la Barbade est constitué de formations coralliennes qui purifient naturellement l'eau, lui donnant une pure... exceptionnelle. Cette eau, c'est le secret d'une base propre et douce essentielle pour produire un rhum de qualité. On dit même que cette eau est tellement pure qu'elle était autrefois utilisée par les marins pour remplir des tonneaux avant de partir en mer. Pas étonnant que Monguet ait choisi de l'utiliser pour son rhum. Mais bien sûr, l'eau ne suffit pas. Le cœur du rhum, c'est la canne à sucre. Depuis ses débuts, Monguet utilise la mélasse, ce résidu riche et sucré qui reste après l'extraction du sucre. Depuis ses débuts, Monguet utilise la mélasse, ce résidu riche et sucré qui reste après l'extraction du sucre. Ce qui est fascinant, c'est que la mélasse utilisée par Mungue est toujours issue de cannes locales récoltées avec son. La barbade, avec son climat tropical et son sol riche, offre des conditions parfaites pour produire une canne à sucre d'une qualité exceptionnelle. Et ce lien entre la terre et le rhum, c'est ce qui donne à Mungue ces saveurs si distinctives. Après la mélasse et l'eau, vient une étape cruciale, la fermentation. C'est ici que la magie commence. Chez Mungay, on utilise des levures soigneusement sélectionnées pour transformer la mélasse en un liquide riche en arômes. Pendant cette phase, le mélange commence à libérer ses premières saveurs, des notes sucrées, fruitées et légèrement épicées. La fermentation chez Mungay peut durer plusieurs jours, et c'est là que réside l'un de leurs secrets, le temps. A l'époque où beaucoup de distilleries modernes accélèrent le processus, Mungay reste fidèle à ses traditions, laissant le temps faire son travail. C'est un peu comme une recette de famille. On ne triche pas avec les étapes. Une fois la fermentation terminée, direction les alambics. Et là, c'est tout un art. Chez Mungay, on utilise une combinaison de deux types d'alambics. Des alambics en cuivre traditionnel et des colonnes modernes. Les alambics en cuivre, ce sont eux qui donnent au rhum ses arômes profonds et complexes. Pourquoi le cuivre ? Parce qu'il élimine les impuretés tout en préservant les saveurs riches de la mélasse. Et les colonnes modernes, elles, permettent de produire un rhum plus léger, plus délicat, qui vient équilibrer les notes puissantes. des alambics en cuivre. Les alambics en cuivre de la distillerie Mungay sont si précieux qu'ils sont entretenus avec un soin presque religieux. Certains d'entre eux ont été fabriqués il y a plusieurs centaines d'années et ils continuent de produire un rhum d'une qualité inégalée. Mais ce qui rend le rhum Mungay vraiment exceptionnel, c'est le vieillissement. Chaque goutte de rhum repose dans des fûts de chêne américains qui ont auparavant contenu du bourbon. Ces fûts, avec leurs notes de vanille et de caramel, jouent un rôle clé dans le développement des saveurs du rhum. Et voici un détail fascinant. Le climat tropical de la Barbade accélère le vieillissement. Sous cette chaleur constante, le rhum interagit plus rapidement avec le bois et les fûts. En seulement 10 ans, un rhum vieilli ici aura des saveurs aussi riches qu'un spiritueux vieilli 20 ans dans des climats plus tempérés comme en Écosse. Mais attention, ce climat tropical a aussi ses défis. Chaque année, environ 7 à 10 du rhum s'évapore des fûts à cause de la chaleur. On l'appelle la part des anges. Et ici, les anges des Caraïbes sont bien gâtés. Et enfin, on arrive à l'étape finale, le mélange. C'est ici que le maître assembleur entre en scène. Ce rôle est un peu comme celui d'un chef d'orchestre. Il goûte, il ajuste. Et il crée des symphonies de saveurs en associant différents rhumvilles. Chez Munguay, le maître assembleur ne se contente pas de suivre une recette. Chaque lot est unique et le mélange final est pensé pour capturer l'essence de la barbade. Des notes de fruits tropicaux, de vanille, d'épices et cette profondeur qui fait la signature de Munguay. Ce savoir-faire transmis de génération en génération est resté presque inchangé depuis 1703. Et c'est ça qui rend Munguay si spécial. Pendant que d'autres distilleries modernisent leur processus pour produire plus vite, Monguet prend son temps, respecte ses traditions et honore son histoire. Chaque bouteille est une célébration de 300 ans de passion et de précision. Alors, la prochaine fois que vous voyez une bouteille de Monguet, rappelez-vous que ce n'est pas juste un rhum. C'est le fruit d'un savoir-faire ancestral, d'une histoire riche et d'un amour pour les Caraïbes. C'est un témoignage vivant de plus de 300 ans d'histoire. C'est un lien entre la terre et la mer. et les hommes qui ont mis leur âme dans chaque goutte. Alors, la prochaine fois que vous croiserez une goutteille de Mungay, souvenez-vous de tout ce qu'elle représente. L'eau corallienne d'une petite île, la richesse de la canne à sucre, le savoir-faire des maîtres distillateurs, et l'esprit indomptable des marins qui l'ont porté à travers les mers. Et si cette histoire vous a donné envie de découvrir d'autres trésors cachés, sachez qu'il y a des artisans passionnés partout dans le monde, et même juste à côté de chez nous. Vous le savez peut-être, mais en plus de partager avec vous des histoires comme celle de Mungay, Je travaille aussi à mettre en lumière des petits producteurs normands qui méritent d'être découverts. Et pour les soutenir et financer cette chaîne, j'ai décidé de les embouteiller et de vous les proposer directement à la vente. Alors si vous voulez m'aider à continuer cette aventure, à raconter ces histoires et à soutenir ces artisans locaux, n'hésitez pas à faire un tour sur mon site internet. 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Et surtout, n'oubliez pas, derrière chaque bouteille, il y a une histoire. Une histoire de passion, de tradition et d'humanité. A très bientôt pour de nouvelles escales dans le monde des spiritueux. Prenez soin de vous et n'oubliez pas, consommez moins mais consommez mieux. Sous-titrage Société Radio-Can

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Depuis 1703, cette distillerie emblématique de la Barbade produit un rhum légendaire qui a traversé les siècles. Mais saviez-vous que Mount Gay a survécu à des ouragans, des guerres mondiales, la Prohibition et des défis environnementaux ? Et que son lien avec les marins et les régates en fait un symbole des Caraïbes ?

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  • Speaker #0

    Fermez les yeux et imaginez une petite île dans les Caraïbes, la Barbade. Le soleil tape doucement sur les champs de canne à sucre à perte de vue, les vagues viennent caresser les plages de sable blanc, et dans l'air flotte une odeur sucrée et épicée, presque magique. Nous sommes en 1703. À cette époque, les Caraïbes sont le théâtre de grandes aventures maritimes. Des marins, des explorateurs et des pirates bien sûr. Au milieu de tout ça, un petit breuvage commence à faire son nom. On l'appelle Kill Devil. Un rhum brut, puissant, qui réchauffe le cœur et l'âme. C'est là que tout commence. Aujourd'hui, nous plongeons dans l'histoire du plus ancien rhum encore produit au monde, le Montgué. Une distillerie qui a traversé les siècles, témoin d'une époque où les bateaux voguaient entre trésors et tempêtes et où le rhum était bien plus qu'une boisson. Il était un compagnon de voyage, une monnaie d'échange et parfois même une légende. Alors, installez-vous confortablement, on embarque pour un voyage dans le temps. direction la Barbade, à la découverte d'un Rome qui a plus de 300 ans d'histoire. La Barbade, rien que le nom fait rêver. Une petite île nichée dans les Caraïbes où le soleil ne semble jamais se coucher. Mais la Barbade, ce n'est pas juste une carte postale avec ses plages de sable blanc et ses eaux turquoises. Non, c'est bien plus que ça. Imaginez-la au XVIIe siècle, une île bouillonnante, pleine de vie, où tout... tourne autour d'une seule chose, la canne à sucre. A cette époque, la barbade était surnommée la perle des Antilles. Pourquoi ? Parce qu'elle était l'un des plus grands producteurs de sucre au monde. Les champs de canne s'étendaient à perte de vue, et les barriques de mélasse, ce liquide épais et sucré, un résidu du sucre, s'entassaient dans les ports. Et comme souvent, les meilleurs produits viennent des accidents de l'histoire, car c'est en essayant de donner une seconde vie à cette mélasse qu'on a distillé pour la première fois ce qu'on appelait alors Kill Devil. Un rhum brut. Sauvage, mais qui allait devenir la boisson emblématique des marins, des pirates et même des gentlemen. Vous savez, à l'époque, le rhum n'avait rien à voir avec ce qu'on connaît aujourd'hui. Il était tellement fort qu'il était presque dangereux. On disait qu'il pouvait terrasser le diable, d'où son nom qu'il dévile. Mais malgré tout, les marins en raffolaient, parce qu'ils ne se gâtaient pas en mer, contrairement à l'eau ou la bière. Le rhum, c'était leur carburant, leur réconfort après des mois passés sur les océans. Et la barbade, avec son rhum puissant, s'est très vite imposée comme une étape. incontournable pour tous les navires qui traversaient les Caraïbes. Mais ce n'était pas qu'une question de goût. Le rhum de la Barbade était aussi une monnaie d'échange. Les contrebandiers en remplissaient les cales, les pirates le troquaient contre des armes ou des vivres et les colons européens le consommaient entre deux batailles ou réunions diplomatiques. Bref, ce n'était pas juste une boisson. C'était une richesse, un symbole de pouvoir. Et c'est dans cette ambiance explosive, entre champs de canne à sucre, ports en effervescence et barriques de rhum, une distillerie très particulière. Une distillerie qui allait devenir la plus ancienne et la plus respectée au monde, Montgué. Mais pour comprendre pourquoi elle a survécu à plus de 300 ans, il faut d'abord connaître son histoire. Et c'est ici, sur cette île vibrante qu'est la Barbade, que l'histoire de Montgué commence. Nous sommes en 1703, et quelque part sur une colline verdoyante entourée de champs de cannes à sucre, une petite distillerie voit le jour. La Montguilboa Distillerie. A cette époque, personne ne se doutait qu'elle va devenir une légende. Ce n'était pas qu'une simple fabrique de rhum. C'était un lieu où la tradition rencontrait l'ingéniosité, un endroit où chaque goutte de rhum racontait une histoire. En 1760, un homme du nom de Sir John Gay Alleyne entrait en scène. John Gay n'était pas un distillateur comme les autres. C'était un visionnaire, un homme qui croyait que le rhum pouvait être plus qu'un simple alcool brut pour les marins. Il a modernisé la distillerie, perfectionné les techniques de production, et jeter les bases de ce qui serait Montguet pour les siècles à venir. Après sa mort, ses proches ont décidé de renommer la distillerie Montguet en son honneur. Ce n'est pas juste un nom, c'est un hommage à un homme qui transformait ce rhum en un trésor national et plus tard en symbole mondial. Mais Montguet, ce n'était pas qu'un rhum pour les gentlemen et les colons. Pendant des siècles, il a été le rhum préféré des marins et des aventuriers parce qu'il était robuste, fiable et qu'il ne se gâtait pas en mer. D'ailleurs, on raconte que certaines barriques de Mungay étaient si convoitées qu'elles étaient échangées contre des épices, de l'or et parfois même des secrets de navigation. Ce qui est fascinant avec Mungay, c'est qu'il a survécu à tout. Pensez-y, depuis 1703, il a vu passer des pirates, des colons, des guerres et même la prohibition aux Etats-Unis. A cette époque, alors que beaucoup de distilleries fermaient leurs portes, Mungay continuait de produire du rhum, parfois même clandestinement. Il traversait la mer, caché dans des cales des bateaux, pour arriver jusqu'aux Etats-Unis. Ce rhum était bien plus qu'une boisson. C'était une lueur de réconfort pour ceux qui en avaient besoin. Pendant la prohibition, certaines bouteilles de Mungay étaient vendues comme médicaments. Oui, vous avez bien entendu. Officiellement, c'était un remède, mais officieusement, c'était un moyen de contourner la loi. Même dans ces moments difficiles, Mungay a continué à maintenir sa qualité. Même Mungay, ce n'est pas juste une distillerie. C'est une partie intégrante de l'identité barbadienne. Sur l'île, chaque habitant connaît son histoire. Chaque fête ou célébration est accompagnée d'un verre de ce rhum emblématique. C'est bien plus qu'un simple alcool, c'est une fierté nationale, un symbole de l'authenticité et du savoir-faire caribéen. Et ce n'est pas tout, Mongué est un acteur clé dans la culture maritime. Si vous participez à une rigate, que ce soit dans les Caraïbes ou ailleurs, vous verrez forcément des marins lever un verre de Mongué à la fin de la course. C'est une tradition, presque un rituel. Si vous voyez quelqu'un avec une fameuse casquette rouge, Mongué, vous pouvez être sûr qu'il a gagné ses galons sur les vagues. Alors voilà ! Monguet, ce n'est pas juste une distillerie, c'est une histoire. Une histoire de tradition, de résilience et d'excellence qui traverse les siècles. Mais ce qui rend ce rhum vraiment unique, c'est son savoir-faire. Et ça, c'est ce qu'on va découvrir tout de suite. Imaginez une distillerie nichée sur une petite colline de la Barbade, entourée de champs de cannes à sucre bercés par les Alizés. Là-bas, chaque goutte de rhum est fabriquée avec une précision et une passion qui n'ont pas changé depuis 1703. Ce qui rend Mongué unique, ce n'est pas seulement son histoire, mais la façon dont elle est inscrite dans chaque étape de sa production. Depuis plus de 300 ans, tout commence par un ingrédient essentiel, l'eau, et pas n'importe laquelle. À la Barbade, l'eau utilisée pour produire le rhum Mongué est spéciale. Elle provient de sources souterraines naturelles filtrées par le calcaire corallien de l'île. Oui, vous avez bien entendu, du corail. Le sol de la Barbade est constitué de formations coralliennes qui purifient naturellement l'eau, lui donnant une pure... exceptionnelle. Cette eau, c'est le secret d'une base propre et douce essentielle pour produire un rhum de qualité. On dit même que cette eau est tellement pure qu'elle était autrefois utilisée par les marins pour remplir des tonneaux avant de partir en mer. Pas étonnant que Monguet ait choisi de l'utiliser pour son rhum. Mais bien sûr, l'eau ne suffit pas. Le cœur du rhum, c'est la canne à sucre. Depuis ses débuts, Monguet utilise la mélasse, ce résidu riche et sucré qui reste après l'extraction du sucre. Depuis ses débuts, Monguet utilise la mélasse, ce résidu riche et sucré qui reste après l'extraction du sucre. Ce qui est fascinant, c'est que la mélasse utilisée par Mungue est toujours issue de cannes locales récoltées avec son. La barbade, avec son climat tropical et son sol riche, offre des conditions parfaites pour produire une canne à sucre d'une qualité exceptionnelle. Et ce lien entre la terre et le rhum, c'est ce qui donne à Mungue ces saveurs si distinctives. Après la mélasse et l'eau, vient une étape cruciale, la fermentation. C'est ici que la magie commence. Chez Mungay, on utilise des levures soigneusement sélectionnées pour transformer la mélasse en un liquide riche en arômes. Pendant cette phase, le mélange commence à libérer ses premières saveurs, des notes sucrées, fruitées et légèrement épicées. La fermentation chez Mungay peut durer plusieurs jours, et c'est là que réside l'un de leurs secrets, le temps. A l'époque où beaucoup de distilleries modernes accélèrent le processus, Mungay reste fidèle à ses traditions, laissant le temps faire son travail. C'est un peu comme une recette de famille. On ne triche pas avec les étapes. Une fois la fermentation terminée, direction les alambics. Et là, c'est tout un art. Chez Mungay, on utilise une combinaison de deux types d'alambics. Des alambics en cuivre traditionnel et des colonnes modernes. Les alambics en cuivre, ce sont eux qui donnent au rhum ses arômes profonds et complexes. Pourquoi le cuivre ? Parce qu'il élimine les impuretés tout en préservant les saveurs riches de la mélasse. Et les colonnes modernes, elles, permettent de produire un rhum plus léger, plus délicat, qui vient équilibrer les notes puissantes. des alambics en cuivre. Les alambics en cuivre de la distillerie Mungay sont si précieux qu'ils sont entretenus avec un soin presque religieux. Certains d'entre eux ont été fabriqués il y a plusieurs centaines d'années et ils continuent de produire un rhum d'une qualité inégalée. Mais ce qui rend le rhum Mungay vraiment exceptionnel, c'est le vieillissement. Chaque goutte de rhum repose dans des fûts de chêne américains qui ont auparavant contenu du bourbon. Ces fûts, avec leurs notes de vanille et de caramel, jouent un rôle clé dans le développement des saveurs du rhum. Et voici un détail fascinant. Le climat tropical de la Barbade accélère le vieillissement. Sous cette chaleur constante, le rhum interagit plus rapidement avec le bois et les fûts. En seulement 10 ans, un rhum vieilli ici aura des saveurs aussi riches qu'un spiritueux vieilli 20 ans dans des climats plus tempérés comme en Écosse. Mais attention, ce climat tropical a aussi ses défis. Chaque année, environ 7 à 10 du rhum s'évapore des fûts à cause de la chaleur. On l'appelle la part des anges. Et ici, les anges des Caraïbes sont bien gâtés. Et enfin, on arrive à l'étape finale, le mélange. C'est ici que le maître assembleur entre en scène. Ce rôle est un peu comme celui d'un chef d'orchestre. Il goûte, il ajuste. Et il crée des symphonies de saveurs en associant différents rhumvilles. Chez Munguay, le maître assembleur ne se contente pas de suivre une recette. Chaque lot est unique et le mélange final est pensé pour capturer l'essence de la barbade. Des notes de fruits tropicaux, de vanille, d'épices et cette profondeur qui fait la signature de Munguay. Ce savoir-faire transmis de génération en génération est resté presque inchangé depuis 1703. Et c'est ça qui rend Munguay si spécial. Pendant que d'autres distilleries modernisent leur processus pour produire plus vite, Monguet prend son temps, respecte ses traditions et honore son histoire. Chaque bouteille est une célébration de 300 ans de passion et de précision. Alors, la prochaine fois que vous voyez une bouteille de Monguet, rappelez-vous que ce n'est pas juste un rhum. C'est le fruit d'un savoir-faire ancestral, d'une histoire riche et d'un amour pour les Caraïbes. C'est un témoignage vivant de plus de 300 ans d'histoire. C'est un lien entre la terre et la mer. et les hommes qui ont mis leur âme dans chaque goutte. Alors, la prochaine fois que vous croiserez une goutteille de Mungay, souvenez-vous de tout ce qu'elle représente. L'eau corallienne d'une petite île, la richesse de la canne à sucre, le savoir-faire des maîtres distillateurs, et l'esprit indomptable des marins qui l'ont porté à travers les mers. Et si cette histoire vous a donné envie de découvrir d'autres trésors cachés, sachez qu'il y a des artisans passionnés partout dans le monde, et même juste à côté de chez nous. Vous le savez peut-être, mais en plus de partager avec vous des histoires comme celle de Mungay, Je travaille aussi à mettre en lumière des petits producteurs normands qui méritent d'être découverts. Et pour les soutenir et financer cette chaîne, j'ai décidé de les embouteiller et de vous les proposer directement à la vente. Alors si vous voulez m'aider à continuer cette aventure, à raconter ces histoires et à soutenir ces artisans locaux, n'hésitez pas à faire un tour sur mon site internet. Vous y trouverez des produits uniques, faits avec autant de passion et de savoir-faire que mon guet, mais avec une touche normande qui vaut le détour. Votre soutien. C'est ce qui me permet de continuer à faire vivre cette chaîne et à partager des histoires comme celle-ci. Et bien sûr, si cette vidéo et ce podcast vous a plu, pensez à me laisser un petit like, à vous abonner si ce n'est pas encore fait et à activer la cloche pour ne rien manquer des prochaines aventures. Dites-moi aussi en commentaire quel spiritueux ou quel distillerie aimeriez-vous découvrir dans les prochaines vidéos. Je lis chacun de vos messages et vos suggestions sont toujours une source d'inspiration incroyable pour moi. Plus nous serons nombreux à explorer le monde des spiritueux, plus ces histoires peuvent continuer à vivre et à se transmettre. Merci d'avoir embarqué avec moi pour ce voyage à travers l'histoire de la distillerie Munguay. J'espère qu'il vous a autant inspiré qu'il m'a inspiré à le partager. Et surtout, n'oubliez pas, derrière chaque bouteille, il y a une histoire. Une histoire de passion, de tradition et d'humanité. A très bientôt pour de nouvelles escales dans le monde des spiritueux. Prenez soin de vous et n'oubliez pas, consommez moins mais consommez mieux. Sous-titrage Société Radio-Can

Description

🌴 Découvrez l’histoire fascinante de Mount Gay, le plus ancien rhum du monde !
Depuis 1703, cette distillerie emblématique de la Barbade produit un rhum légendaire qui a traversé les siècles. Mais saviez-vous que Mount Gay a survécu à des ouragans, des guerres mondiales, la Prohibition et des défis environnementaux ? Et que son lien avec les marins et les régates en fait un symbole des Caraïbes ?

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Alors, installez-vous confortablement, on embarque pour un voyage dans le temps. direction la Barbade, à la découverte d'un Rome qui a plus de 300 ans d'histoire. La Barbade, rien que le nom fait rêver. Une petite île nichée dans les Caraïbes où le soleil ne semble jamais se coucher. Mais la Barbade, ce n'est pas juste une carte postale avec ses plages de sable blanc et ses eaux turquoises. Non, c'est bien plus que ça. Imaginez-la au XVIIe siècle, une île bouillonnante, pleine de vie, où tout... tourne autour d'une seule chose, la canne à sucre. A cette époque, la barbade était surnommée la perle des Antilles. Pourquoi ? Parce qu'elle était l'un des plus grands producteurs de sucre au monde. Les champs de canne s'étendaient à perte de vue, et les barriques de mélasse, ce liquide épais et sucré, un résidu du sucre, s'entassaient dans les ports. Et comme souvent, les meilleurs produits viennent des accidents de l'histoire, car c'est en essayant de donner une seconde vie à cette mélasse qu'on a distillé pour la première fois ce qu'on appelait alors Kill Devil. Un rhum brut. Sauvage, mais qui allait devenir la boisson emblématique des marins, des pirates et même des gentlemen. Vous savez, à l'époque, le rhum n'avait rien à voir avec ce qu'on connaît aujourd'hui. Il était tellement fort qu'il était presque dangereux. On disait qu'il pouvait terrasser le diable, d'où son nom qu'il dévile. Mais malgré tout, les marins en raffolaient, parce qu'ils ne se gâtaient pas en mer, contrairement à l'eau ou la bière. Le rhum, c'était leur carburant, leur réconfort après des mois passés sur les océans. Et la barbade, avec son rhum puissant, s'est très vite imposée comme une étape. incontournable pour tous les navires qui traversaient les Caraïbes. Mais ce n'était pas qu'une question de goût. Le rhum de la Barbade était aussi une monnaie d'échange. Les contrebandiers en remplissaient les cales, les pirates le troquaient contre des armes ou des vivres et les colons européens le consommaient entre deux batailles ou réunions diplomatiques. Bref, ce n'était pas juste une boisson. C'était une richesse, un symbole de pouvoir. Et c'est dans cette ambiance explosive, entre champs de canne à sucre, ports en effervescence et barriques de rhum, une distillerie très particulière. Une distillerie qui allait devenir la plus ancienne et la plus respectée au monde, Montgué. Mais pour comprendre pourquoi elle a survécu à plus de 300 ans, il faut d'abord connaître son histoire. Et c'est ici, sur cette île vibrante qu'est la Barbade, que l'histoire de Montgué commence. Nous sommes en 1703, et quelque part sur une colline verdoyante entourée de champs de cannes à sucre, une petite distillerie voit le jour. La Montguilboa Distillerie. A cette époque, personne ne se doutait qu'elle va devenir une légende. Ce n'était pas qu'une simple fabrique de rhum. C'était un lieu où la tradition rencontrait l'ingéniosité, un endroit où chaque goutte de rhum racontait une histoire. En 1760, un homme du nom de Sir John Gay Alleyne entrait en scène. John Gay n'était pas un distillateur comme les autres. C'était un visionnaire, un homme qui croyait que le rhum pouvait être plus qu'un simple alcool brut pour les marins. Il a modernisé la distillerie, perfectionné les techniques de production, et jeter les bases de ce qui serait Montguet pour les siècles à venir. Après sa mort, ses proches ont décidé de renommer la distillerie Montguet en son honneur. Ce n'est pas juste un nom, c'est un hommage à un homme qui transformait ce rhum en un trésor national et plus tard en symbole mondial. Mais Montguet, ce n'était pas qu'un rhum pour les gentlemen et les colons. Pendant des siècles, il a été le rhum préféré des marins et des aventuriers parce qu'il était robuste, fiable et qu'il ne se gâtait pas en mer. D'ailleurs, on raconte que certaines barriques de Mungay étaient si convoitées qu'elles étaient échangées contre des épices, de l'or et parfois même des secrets de navigation. Ce qui est fascinant avec Mungay, c'est qu'il a survécu à tout. Pensez-y, depuis 1703, il a vu passer des pirates, des colons, des guerres et même la prohibition aux Etats-Unis. A cette époque, alors que beaucoup de distilleries fermaient leurs portes, Mungay continuait de produire du rhum, parfois même clandestinement. Il traversait la mer, caché dans des cales des bateaux, pour arriver jusqu'aux Etats-Unis. Ce rhum était bien plus qu'une boisson. C'était une lueur de réconfort pour ceux qui en avaient besoin. Pendant la prohibition, certaines bouteilles de Mungay étaient vendues comme médicaments. Oui, vous avez bien entendu. Officiellement, c'était un remède, mais officieusement, c'était un moyen de contourner la loi. Même dans ces moments difficiles, Mungay a continué à maintenir sa qualité. Même Mungay, ce n'est pas juste une distillerie. C'est une partie intégrante de l'identité barbadienne. Sur l'île, chaque habitant connaît son histoire. Chaque fête ou célébration est accompagnée d'un verre de ce rhum emblématique. C'est bien plus qu'un simple alcool, c'est une fierté nationale, un symbole de l'authenticité et du savoir-faire caribéen. Et ce n'est pas tout, Mongué est un acteur clé dans la culture maritime. Si vous participez à une rigate, que ce soit dans les Caraïbes ou ailleurs, vous verrez forcément des marins lever un verre de Mongué à la fin de la course. C'est une tradition, presque un rituel. Si vous voyez quelqu'un avec une fameuse casquette rouge, Mongué, vous pouvez être sûr qu'il a gagné ses galons sur les vagues. Alors voilà ! Monguet, ce n'est pas juste une distillerie, c'est une histoire. Une histoire de tradition, de résilience et d'excellence qui traverse les siècles. Mais ce qui rend ce rhum vraiment unique, c'est son savoir-faire. Et ça, c'est ce qu'on va découvrir tout de suite. Imaginez une distillerie nichée sur une petite colline de la Barbade, entourée de champs de cannes à sucre bercés par les Alizés. Là-bas, chaque goutte de rhum est fabriquée avec une précision et une passion qui n'ont pas changé depuis 1703. Ce qui rend Mongué unique, ce n'est pas seulement son histoire, mais la façon dont elle est inscrite dans chaque étape de sa production. Depuis plus de 300 ans, tout commence par un ingrédient essentiel, l'eau, et pas n'importe laquelle. À la Barbade, l'eau utilisée pour produire le rhum Mongué est spéciale. Elle provient de sources souterraines naturelles filtrées par le calcaire corallien de l'île. Oui, vous avez bien entendu, du corail. Le sol de la Barbade est constitué de formations coralliennes qui purifient naturellement l'eau, lui donnant une pure... exceptionnelle. Cette eau, c'est le secret d'une base propre et douce essentielle pour produire un rhum de qualité. On dit même que cette eau est tellement pure qu'elle était autrefois utilisée par les marins pour remplir des tonneaux avant de partir en mer. Pas étonnant que Monguet ait choisi de l'utiliser pour son rhum. Mais bien sûr, l'eau ne suffit pas. Le cœur du rhum, c'est la canne à sucre. Depuis ses débuts, Monguet utilise la mélasse, ce résidu riche et sucré qui reste après l'extraction du sucre. Depuis ses débuts, Monguet utilise la mélasse, ce résidu riche et sucré qui reste après l'extraction du sucre. Ce qui est fascinant, c'est que la mélasse utilisée par Mungue est toujours issue de cannes locales récoltées avec son. La barbade, avec son climat tropical et son sol riche, offre des conditions parfaites pour produire une canne à sucre d'une qualité exceptionnelle. Et ce lien entre la terre et le rhum, c'est ce qui donne à Mungue ces saveurs si distinctives. Après la mélasse et l'eau, vient une étape cruciale, la fermentation. C'est ici que la magie commence. Chez Mungay, on utilise des levures soigneusement sélectionnées pour transformer la mélasse en un liquide riche en arômes. Pendant cette phase, le mélange commence à libérer ses premières saveurs, des notes sucrées, fruitées et légèrement épicées. La fermentation chez Mungay peut durer plusieurs jours, et c'est là que réside l'un de leurs secrets, le temps. A l'époque où beaucoup de distilleries modernes accélèrent le processus, Mungay reste fidèle à ses traditions, laissant le temps faire son travail. C'est un peu comme une recette de famille. On ne triche pas avec les étapes. Une fois la fermentation terminée, direction les alambics. Et là, c'est tout un art. Chez Mungay, on utilise une combinaison de deux types d'alambics. Des alambics en cuivre traditionnel et des colonnes modernes. Les alambics en cuivre, ce sont eux qui donnent au rhum ses arômes profonds et complexes. Pourquoi le cuivre ? Parce qu'il élimine les impuretés tout en préservant les saveurs riches de la mélasse. Et les colonnes modernes, elles, permettent de produire un rhum plus léger, plus délicat, qui vient équilibrer les notes puissantes. des alambics en cuivre. Les alambics en cuivre de la distillerie Mungay sont si précieux qu'ils sont entretenus avec un soin presque religieux. Certains d'entre eux ont été fabriqués il y a plusieurs centaines d'années et ils continuent de produire un rhum d'une qualité inégalée. Mais ce qui rend le rhum Mungay vraiment exceptionnel, c'est le vieillissement. Chaque goutte de rhum repose dans des fûts de chêne américains qui ont auparavant contenu du bourbon. Ces fûts, avec leurs notes de vanille et de caramel, jouent un rôle clé dans le développement des saveurs du rhum. Et voici un détail fascinant. Le climat tropical de la Barbade accélère le vieillissement. Sous cette chaleur constante, le rhum interagit plus rapidement avec le bois et les fûts. En seulement 10 ans, un rhum vieilli ici aura des saveurs aussi riches qu'un spiritueux vieilli 20 ans dans des climats plus tempérés comme en Écosse. Mais attention, ce climat tropical a aussi ses défis. Chaque année, environ 7 à 10 du rhum s'évapore des fûts à cause de la chaleur. On l'appelle la part des anges. Et ici, les anges des Caraïbes sont bien gâtés. Et enfin, on arrive à l'étape finale, le mélange. C'est ici que le maître assembleur entre en scène. Ce rôle est un peu comme celui d'un chef d'orchestre. Il goûte, il ajuste. Et il crée des symphonies de saveurs en associant différents rhumvilles. Chez Munguay, le maître assembleur ne se contente pas de suivre une recette. Chaque lot est unique et le mélange final est pensé pour capturer l'essence de la barbade. Des notes de fruits tropicaux, de vanille, d'épices et cette profondeur qui fait la signature de Munguay. Ce savoir-faire transmis de génération en génération est resté presque inchangé depuis 1703. Et c'est ça qui rend Munguay si spécial. Pendant que d'autres distilleries modernisent leur processus pour produire plus vite, Monguet prend son temps, respecte ses traditions et honore son histoire. Chaque bouteille est une célébration de 300 ans de passion et de précision. Alors, la prochaine fois que vous voyez une bouteille de Monguet, rappelez-vous que ce n'est pas juste un rhum. C'est le fruit d'un savoir-faire ancestral, d'une histoire riche et d'un amour pour les Caraïbes. C'est un témoignage vivant de plus de 300 ans d'histoire. C'est un lien entre la terre et la mer. et les hommes qui ont mis leur âme dans chaque goutte. Alors, la prochaine fois que vous croiserez une goutteille de Mungay, souvenez-vous de tout ce qu'elle représente. L'eau corallienne d'une petite île, la richesse de la canne à sucre, le savoir-faire des maîtres distillateurs, et l'esprit indomptable des marins qui l'ont porté à travers les mers. Et si cette histoire vous a donné envie de découvrir d'autres trésors cachés, sachez qu'il y a des artisans passionnés partout dans le monde, et même juste à côté de chez nous. Vous le savez peut-être, mais en plus de partager avec vous des histoires comme celle de Mungay, Je travaille aussi à mettre en lumière des petits producteurs normands qui méritent d'être découverts. Et pour les soutenir et financer cette chaîne, j'ai décidé de les embouteiller et de vous les proposer directement à la vente. Alors si vous voulez m'aider à continuer cette aventure, à raconter ces histoires et à soutenir ces artisans locaux, n'hésitez pas à faire un tour sur mon site internet. 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Et surtout, n'oubliez pas, derrière chaque bouteille, il y a une histoire. Une histoire de passion, de tradition et d'humanité. A très bientôt pour de nouvelles escales dans le monde des spiritueux. Prenez soin de vous et n'oubliez pas, consommez moins mais consommez mieux. Sous-titrage Société Radio-Can

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