Speaker #0Eh salut tout le monde et bienvenue dans ce nouveau podcast. Aujourd'hui, j'ai une histoire incroyable à vous raconter, une histoire qui mélange aventure, exploration et whisky sous la glace. Oui, vous avez bien entendu, du whisky sous la glace. Préparez-vous pour une histoire des plus fascinantes. Imaginez, vous êtes en Antarctique, un des endroits les plus hostiles de la planète. Et là, sous une cabane abandonnée vieille de plus de 1000 ans, vous trouvez une caisse de whisky parfaitement conservée. Comment ce whisky est arrivé là ? Pourquoi il a été oublié pendant un siècle ? Et surtout, qu'est-ce qu'il en est devenu ? Plongeons dans l'histoire légendaire d'Ernest Shackleton, cet explorateur incroyable qui a emporté du whisky avec lui en Antarctique. Alors installez-vous confortablement et laissez-moi vous raconter cette aventure hors du commun. On commence avec une question. C'est quoi cette fameuse expédition de Shackleton ? Ernest Shackleton, souvent célébré comme l'un des plus grands explorateurs polaires de l'histoire, incarnait une combinaison rare de courage, d'ambition et de leadership visionnaire. Né le 15 février 1874 dans une petite ville d'Irlande, Shackleton grandit dans une famille anglo-irlandaise avant de déménager à Londres à l'âge de 10 ans. Enfant, il se distinguait déjà par une curiosité insatiable et une soif de découverte qui allaient définir son destin. Peu intéressé par les études académiques, il quitta l'école à 16 ans pour rejoindre la Marine Marchande britannique, une décision qui marquerait le début de sa quête pour repousser les limites du monde connu. Pendant ses premières années en mer, il parcourut le globe, accumulant des connaissances essentielles sur la navigation, la survie en mer et les défis des expéditions lointaines. Mais c'est au tournant du XXe siècle que Shackleton découvrit sa véritable vocation. Explorer l'Antarctique, un continent mystérieux et glacé, encore largement inexploré. À cette époque, l'Antarctique fascinait les explorateurs du monde entier. Ce continent surnommé le Dernier Grand Désert était une terre inhospitalière où les températures glaciales, des vents hurlants, et des étendues infinies de glaces mettaient à l'épreuve la résilience et l'ingéniosité humaine. Son premier contact avec l'Antarctique eut lieu en 1901, lorsqu'il rejoignit l'expédition Discovery dirigée par Robert Falcon Scott. Cette mission avait pour but d'explorer les glaces antarctiques et d'approcher le pôle Sud. Shackleton, alors jeune et ambitieux, montra une grande bravoure, mais l'expédition fut également marquée par des épreuves physiques intenses. Shackleton contracta le score-but et fut finalement renvoyé en Angleterre pour raisons médicales. Cet épisode aurait pu éteindre son rêve d'exploration polaire, mais au contraire, il renforça sa détermination à retourner sur le continent. Quelques années plus tard, en 1907, Shackleton lança sa propre expédition, connue sous le nom d'expédition Nimrod. A cette époque, personne n'avait encore atteint le pôle sud, et Shackleton avait pour ambition de devenir le premier à réaliser cet exploit. Cette entreprise audacieuse, presque suicidaire, car l'Antarctique restait un environnement terriblement hostile, où chaque erreur pouvait coûter la vie. Avec des fonds limités, Shackleton dut improviser pour financer et organiser son expédition. Il affréta un navire robuste mais modeste, le Limroad, et constitua une équipe de 14 hommes composés de scientifiques, de navigateurs et de bricoleurs ingénieux. L'équipement qu'ils emportèrent était rudimentaire, mais selon les standards de l'époque. Des vêtements en laine et en cuir, peu adaptés au froid extrême, des traîneaux en bois et des provisions limitées. Parmi les choix les plus surprenants, Shackleton décida d'emmener des poneys de Sibérie pour tirer les traîneaux. Une décision qui allait se révéler problématique dans les conditions glaciales de l'Antarctique. Ils embarquèrent également des caisses de whisky, une provision qui, bien que peu essentielle sur le plan pratique, était censée remonter le moral des hommes dans les moments difficiles. L'expédition quitta la Nouvelle-Zélande en janvier 1908 et atteignit le Cap Royd sur le côte de l'Antarctique, où ils établirent leur base. Dès leur arrivée, Shackleton et son équipe furent confrontés aux défis impitoyables de l'Antarctique. Les vents glacés soufflaient à des vitesses terrifiantes, la température chutait régulièrement sous les moins 40 degrés. et les étendues infinies de glace et de neige rendaient chaque déplacement éprouvant. Malgré ces obstacles, Shackleton et ses amis se mirent en route vers les pôles sud en octobre 1908, à la fin de l'hiver antarctique, lorsque les journées commençaient à s'allonger. Le voyage fut un véritable calvaire. Les poneys, mal adaptés aux conditions polaires, s'épuisaient rapidement et durent être abattus, obligeant les hommes à tirer eux-mêmes les traîneaux. Chaque jour, ils parcouraient de longues distances sur un terrain traître où des crevasses invisibles menaçaient à chaque instant de les engloutir. La faim et la fatigue devinrent des compagnons constants. Les rations alimentaires étaient insuffisantes pour soutenir leur effort physique et le froid extrême les privait de sommeil. Mais Shackleton déterminé continuait d'encourager ses hommes, les poussant à avancer malgré l'épuisement. Après des semaines de marche, Shackleton et son équipe atteignaient enfin un point situé à seulement 180 km du pôle sud, un exploit remarquable pour l'époque. Mais à ce moment-là, Shackleton prit une décision qui allait devenir son héritage. Il ordonna à son équipe de faire demi-tour. Il savait que continuer jusqu'au... Paul mettrait en péril la vie de ses hommes et il refusa de sacrifier leur sécurité pour la gloire personnelle. Dans son journal, il écrivit plus tard « Mieux vaut être un âne vivant qu'un lion mort » . Le voyage du retour fut encore plus difficile que l'aller. Les hommes étaient à bout de force, leurs réserves alimentaires étaient presque épuisées et le froid semblait encore plus cruel. Mais grâce à une discipline rigoureuse et à l'esprit inébranlable de Shackleton, ils parvinrent à regagner leur base en janvier 1909, affamés. épuisé mais vivant. Bien qu'il n'ait pas atteint le pôle sud, l'expédition fut considérée comme un succès majeur. Shackleton et ses hommes avaient établi un nouveau record pour la distance la plus proche du pôle sud jamais atteinte et ils avaient prouvé que la survie dans des conditions extrêmes était possible. De retour en Angleterre, Shackleton fut accueilli en héros. Il fut anoubli par le roi Edward VII et devint une figure emblématique de l'exploration polaire. Ce qui distingue à Shackleton des autres explorateurs de son époque, ce ne fut pas seulement son courage mais aussi son humanité. Contrairement à beaucoup, il plaçait la vie et le bien-être de ses hommes au-dessus de tout. Sa décision de faire demi-tour, bien que difficile, fut un acte de leadership exemplaire qui allait définir sa réputation pour les générations à venir. L'expédition Ni Mort marqua un tournant dans la carrière de Shackleton. Elle montra non seulement son audace et sa détermination, mais aussi sa capacité à inspirer et à protéger ceux qui le suivaient. Shackleton n'avait peut-être pas atteint le pôle Sud, mais il avait prouvé que l'esprit humain pouvait triompher des environnements les plus hostiles. Mais revenons à un élément essentiel de l'histoire. le whisky. Et oui, dans ces conditions extrêmes, il fallait bien de quoi remonter le moral. Shackleton avait emporté plusieurs caisses de whisky McKinley, un blend écossais très populaire à l'époque. Le whisky n'était pas juste une boisson, c'était une source de réconfort. Imaginez ces hommes après une journée à marcher dans le froid, épuisés, affamés. Un verre de whisky, c'était comme un petit moment de chaleur au milieu de ce cauchemar glacé. Imaginez ces hommes en train de trinquer dans leur cabane, avec leur grosse veste en peau de mouton, et à se dire « Bon » . On n'a pas atteint le pôle sud, mais au moins, on est encore vivant. Quand il a quitté l'Antarctique en 1909, Shackleton fut obligé d'alléger la charge de son équipe pour maximiser leur change de survie. Dans cette situation désespérée, le whisky devint un fardeau inutile. Les caisses, bien que précieuses, furent laissées derrière dans la cabane de Cap Royd, cachées sous le plancher pour les protéger des éléments. Ce choix purement pragmatique reflète le caractère de Shackleton, un homme qui plaçait la survie de ses hommes au-dessus de tout, même au prix de sacrifier des biens de valeur. Ce n'est qu'au début du XIXe siècle que la cabane attira l'attention des chercheurs et des organisations désirées à la préservation des sites historiques en Antarctique. En 2006, la New Zealand Antarctic Heritage Trust, une organisation spécialisée dans la conservation, lança un ambitieux projet visant à restaurer et préserver la cabane de Cap Roy. Lors des premières phases de restauration, les conservateurs firent une découverte stupéfiante. Sous le plancher de la cabane, enfouie dans la glace, se trouvaient plusieurs caisses en bois, intactes et scellées. Ces caisses, soigneusement disposées par Shackleton et son équipe avant leur départ, contenaient des bouteilles de whisky McKinley, un trésor oublié depuis plus d'un siècle. La récupération des caisses de whisky fut une opération délicate et minutieuse. Les caisses étaient prisonnières de la glace, solidement Ausha sous le plancher de la cabane. Pour compliquer les choses, les températures glaciales rendaient le travail encore plus difficile, et chaque mouvement devait être soigneusement planifié pour éviter de briser ces artefacts fragiles. Les caisses en bois, bien que légèrement abîmées par le temps, étaient dans un état remarquable grâce aux conditions polaires. Lorsqu'elles furent enfin sorties, les conservateurs découvrirent que certaines bouteilles étaient partiellement gelées, mais parfaitement scellées. Le whisky qu'elles contenaient était encore intact, préservé par le froid extrême. Les étiquettes, également protégées par la glace, étaient lisibles et portaient le nom de McKinley & Co, une marque écossaise renommée de l'époque. Au total, trois caisses complètes furent extraites de la glace, contenant chacune plusieurs bouteilles de whisky. Les conservateurs furent stupéfaits par l'état de conservation du contenu. Non seulement le liquide était encore présent, mais les bouchons en liège et la cire de scellement avaient parfaitement résisté à l'épreuve du temps. Mais comment ces bouteilles ont-elles survécu aussi longtemps ? Eh bien la réponse est simple, la glace. Les caisses étaient entourées dans le permafrost à une température constante de moins 20°C. La glace a agi comme une sorte de coffre-fort naturel, protégeant les bouteilles des éléments. Certaines bouteilles étaient même partiellement gelées, mais l'alcool à l'intérieur était toujours liquide. Parce que le whisky, avec sa forte teneur en alcool, ne gèlent pas complètement, même avec des températures extrêmes. Et oui, encore une preuve que le whisky est magique. Mais ce whisky n'est pas juste une boisson, c'est une véritable capsule temporelle. Ces bouteilles nous racontent une histoire, celle d'une époque où les explorateurs emportaient un peu de chaleur et de réconfort dans les endroits les plus froids et inhospitaliers de la planète. Pour les amateurs de whisky, c'est comme trouver l'Atlantide. Ce n'est pas juste une découverte, c'est une façon de voyager dans le temps et de goûter l'histoire, littéralement. Alors... que fait-on quand on trouve un trésor pareil ? Est-ce qu'on le garde sous verre dans un musée ? Est-ce qu'on le boit pour fêter ça ? Eh bien, dans ce cas, une partie du whisky a été soigneusement préservée et une autre partie a été envoyée en Écosse pour être analysée. Et ce qu'ils ont découvert est tout simplement fascinant. Ce whisky centenaire va bientôt connaître une nouvelle vie. Grâce à des experts, il va être ramené à la vie et recréé pour que nous puissions, nous aussi, goûter un morceau d'histoire. Alors, comment ont-ils fait ? Ces bouteilles de whisky McKinley découvertes sous la glace ne sont pas juste restées là à prendre la poussière. Une partie de ce trésor a été envoyée en Écosse, dans les laboratoires de White & Mackey. la maison qui détient aujourd'hui la marque McKinley. Leur mission ? Recréer ce whisky exactement comme il était dégusté par Shackleton et son équipe il y a plus de 100 ans. C'est là que l'histoire devient encore plus fascinante. La première étape après la découverte de ces précieuses bouteilles fut de s'assurer qu'elles seraient manipulées avec le plus grand soin pour ne pas les abîmer. Les bouteilles étaient partiellement gelées à cause des conditions extrêmes de l'Antarctique, mais leur contenu était intact. Les caisses, elles-mêmes étaient en bois, et les bouteilles scellées avec de la cire avaient... parfaitement survécu au passage du temps, protégé par le froid constant. Les conditions glaciales avaient agi comme une sorte de congélateur naturel empêchant l'alcool de s'évaporer ou de se détériorer. Plutôt que de les ouvrir directement, une opération scientifique délicate fut menée pour prélever de minuscules échantillons sans compromettre l'intégrité des bouteilles. Les chimistes décidèrent d'extraire ces échantillons à l'aide d'une fine aiguille insérée dans le bouchon, une méthode permettant de préserver les bouteilles dans leur état original. Ce processus minutieux garantissait que ces artefacts... historique resterait intacte pour les générations futures. Les échantillons furent envoyés à des laboratoires spécialisés pour être soumis à une série d'analyses chimiques approfondies. Le but ? Comprendre exactement comment ce whisky avait été fabriqué, quels ingrédients avaient été utilisés et quelles techniques de distillation étaient en vigueur à l'époque. Les principales méthodes d'analyse utilisées commençaient par la chromatographie en phase gazeuse couplée à la spectrométrie de masse. Cette méthode permet d'identifier les composants aromatiques présents dans le whisky. Chaque whisky possède une signature chimique unique, composée de centaines de molécules responsables de ses arômes et saveurs. Grâce à cette technique, les scientifiques purent cartographier le profil aromatique du McKinley centenaire et le comparer au whisky moderne. Ensuite, ils utilisèrent une analyse isotopique. Cette technique permit de déterminer l'origine géographique des ingrédients utilisés dans le whisky, en particulier l'eau et l'orge. L'analyse des isotopes présents dans l'eau révéla qu'elle provenait des régions des Highlands écossais, confirmant que le whisky avait été produit à partir d'ingrédients locaux. Et pour finir, une spectroscopie infrarouge et ultraviolet. Ces méthodes furent utilisées pour analyser les composés organiques présents, tels que les sucres et les phénols, qui contribuent aux saveurs et à la couleur du whisky. Les analyses scientifiques révélèrent des détails fascinants sur ce whisky centenaire, offrant une fenêtre unique sur les techniques de distillation et les saveurs du début du XXe siècle. Un whisky au style Highland traditionnel. Le McKinley de Shackleton était un mélange de différents whisky, ce qui était courant à l'époque. Les analyses révélèrent qu'il contenait une combinaison de whisky de malte et de grains, tous distillés en Écosse. Contrairement au whisky moderne, le McKinley centenaire avait été distillé à une époque où les techniques étaient moins automatisées et davantage influencées par l'artisanat. Cela se reflétait dans sa composition. Par exemple, il contenait une faible concentration de phénol, indiquant que l'orge utilisée avait été légèrement tourbée, mais pas... autant que dans les whisky écossais modernes des îles. L'analyse de la couleur et des composés tanniques du whisky révéla qu'il avait été vieilli en fûts de chêne pendant environ 10 ans avant d'être embouteillé en 1897. Ces fûts avaient probablement contenu du cherry auparavant, une pratique courante à l'époque, ce qui ajoutait des arômes sucrés et boisés caractéristiques au whisky. Les scientifiques identifièrent aussi des notes aromatiques complexes, notamment des saveurs de vanille, de miel, de fruits secs et une légère touche de fumée. Ce profil aromatique était subtil mais riche, et bien différent des whisky modernes plus intenses. Une fois cette analyse effectuée, vient l'étape de la recréation, et l'homme choisi pour mener ce projet ambitieux fut Richard Patterson, maître distillateur de renommée mondiale et véritable légende dans l'univers du whisky. Surnommé The Noise pour son extraordinaire capacité à détecter et décrypter les arômes, Patterson fut chargé de recréer le McKinley centenaire avec une précision quasi scientifique, tout en respectant l'esprit de l'époque. La recréation du whisky Shackleton était comparable à un travail d'archéologie liquide. Richard Patterson et son équipe commencèrent par sélectionner des whisky modernes provenant de distilleries écossaises, capables de reproduire des saveurs et caractéristiques du McKinley original. Ils cherchèrent des whisky de malte et de grain, ayant des profils similaires à ceux identifiés dans les analyses scientifiques. Et notamment, des notes légèrement tourbées, utilisées pour produire le whisky de Shackleton, et principalement des notes légèrement tourbées. Lorsque j'utilisais pour produire le whisky de Shackleton, avait été séché avec une faible quantité de tourbe, donnant au whisky une touche fumée subtile, bien moins prononcée que les whiskys modernes des îles écossaises, comme Haïlé. Ensuite, un vieillissement en fût de cherry. Les fûts utilisés à l'époque pour vieillir le whisky étaient souvent d'anciens fûts de cherry, ce qui conférait au McKinley une douceur et des arômes riches de fruits secs, de caramel et de noisettes. Patterson sélectionna des whisky et en était vieilli dans des fûts similaires pour recréer ses saveurs. Et pour finir, une texture douce et équilibrée. Contrairement à certains whisky modernes plus intenses, le McKinley centenaire était écrit comme subtil et bien équilibré, avec une douceur qui le rendait accessible. Richard Patterson passa des mois à assembler différents whisky, testant des combinaisons infinies pour trouver celles qui correspondraient le mieux au profil original. Ce processus, appelé Art of Blending, consistait à mélanger des whisky provenant de différentes distilleries âge et fût pour recréer un goût spécifique. Chaque tentative était soignement goûtée, ajustée et comparée aux données scientifiques issues des échantillons originaux. Recréer un whisky centenaire ne se limitait pas à reproduire son goût. Richard Patterson voulait aussi capturer l'essence et l'histoire de ce whisky légendaire. Cela impliquait plusieurs défis uniques. Respecter les techniques de l'époque. Le whisky de McKinley avait été produit à une époque où la distillation était bien moins industrialisée qu'aujourd'hui. Les saveurs résultaient souvent de variations naturelles dans les ingrédients et les processus. Patterson et son équipe durent trouver des whisky modernes qui respectaient cet esprit artisanal. En 2011, après des mois de travail, White & Mackey a dévoilé une édition limitée appelée Shackleton Whisky, inspirée directement de la recette originale. C'était un hommage non seulement à Shackleton, mais aussi au whisky qui avait accompagné ses aventures. Ce qui rend cette histoire encore plus belle, c'est que ce whisky ne s'arrête pas à être une simple boisson. il incarne quelque chose de beaucoup plus grand. L'esprit d'aventure de Shackleton, son courage et surtout son héritage. Lors du lancement de la version recréée de Shackleton Whisky, une partie des bénéfices des ventes a été reversée à la Fondation Antarctique de Nouvelle-Zélande. Leur mission ? Préserver la cabane de Shackleton et protéger cet incroyable morceau d'histoire pour les générations futures. Ce whisky est un hommage à tous ces explorateurs qui ont osé braver l'inconnu. En soutenant la conservation de la cabane, White and Mac McKay a voulu s'assurer que cette époque héroïque ne soit jamais oubliée. La cabane de Shackleton, c'est bien plus qu'un simple abri. C'est un témoin du courage humain, de la résilience face à l'adversité et des sacrifices faits au nom de l'exploration. La préserver, c'est comme garder une porte ouverte sur le passé, pour qu'on se souvienne de ce qu'ils ont accompli. Ce whisky, il ne fait pas que raconter une histoire, il agit. Chaque bouteille vendue contribue à garder vivant l'esprit de Shackleton, tout en prenant soin de cet endroit unique qu'est l'Antarctique. C'est une belle façon de relier le passé et le présent. Cela montre aussi qu'un simple geste, comme acheter une bouteille de whisky, peut avoir un impact positif. On trinque à l'histoire, mais aussi à la préservation de notre patrimoine. Ce qui rend cette histoire si fascinante, c'est avant tout l'aventure humaine qu'elle raconte. C'était des hommes, comme vous et moi, qui ont affronté des conditions extrêmes avec un courage incroyable. Ce qui est inspirant, c'est que malgré l'échec de leur mission, parce qu'ils n'ont jamais atteint le pôle Sud, Shackleton est quand même devenu une légende. Il a sauvé son équipage et il a montré que le vrai leadership, c'est de savoir quand renoncer pour préserver la vie des autres. Et puis il y a ce whisky, c'est une capsule temporelle. Ces bouteilles retrouvées sous la glace nous permettent de voyager dans le temps et de nous connecter à une époque où l'exploration était synonyme de résilience et de découverte. Il est fou de se dire qu'en 1907, Shackleton et son équipe levaient leur verre dans cette cabane en bois au milieu de l'Antarctique et que cent ans plus tard... on peut encore ressentir une partie de cette histoire grâce à ce whisky. Cette histoire nous rappelle aussi qu'on est capable de grandes choses, même dans les moments les plus difficiles. Que ce soit Shekelton qui a tenu bon pour son équipe, ou les experts qui ont recréé ce whisky pour préserver son héritage, c'est une histoire de courage, de persévérance et d'histoire. Son histoire continue de nous inspirer, que ce soit à travers les récits de son expédition ou à travers ce whisky, c'est la preuve que certaines aventures sont intemporelles. Ce qui est génial avec cette histoire, c'est qu'elle mélange deux passions, l'histoire et le whisky. Et franchement, combien de bouteilles de spiritueux peuvent se vanter d'avoir été enterrées sous la glace pendant un siècle et d'avoir une telle histoire à raconter ? Cette histoire nous montre aussi que le whisky n'est pas juste une boisson, c'est une mémoire liquide, une façon de garder vivant des moments, des émotions et des aventures extraordinaires. Si ce podcast vous a plu et que vous aimez ce genre d'histoire mêlant exploration, histoire et brin de magie, N'oubliez pas de laisser un petit like ou une étoile. Merci d'avoir voyagé avec moi dans cette incroyable aventure. Prenez soin de vous et n'oubliez pas, consommez moins, mais consommez mieux.