Speaker #0Bonjour, bienvenue à Style et stratégie. J'espère que vous avez passé une belle semaine. Aujourd'hui, j'ai décidé de faire un épisode un peu plus personnel de mon expérience. Donc, j'avais envie de partager avec vous cinq choses que je crois qui sont essentielles de savoir avant de se lancer en affaires, principalement dans le monde de la coiffure, mais dans tous les aspects parce que je vous rappelle que ce soit une entreprise... de vente de vêtements, que ce soit une entreprise d'artisanat, que ce soit une entreprise de location d'outils ou de coiffure, une entreprise se gère de la même manière, a les mêmes besoins et les mêmes objectifs. Et donc, cet épisode-là peut parler à plusieurs types d'entrepreneurs, mais on va rester avec des exemples qui touchent au monde de la coiffure et de l'industrie de la beauté. Pendant mon parcours, j'ai appris beaucoup de choses. notamment au départ, je voulais me lancer en affaires parce que je voulais créer quelque chose qui était plus grand que moi. Je voulais... J'avais plein d'idées. Je voulais bâtir une entreprise qui soit enviable, prospère. Mais c'était beaucoup... Au départ, je voulais évidemment être la personne principale. Je le dis, puis ça me gêne quasiment. Au début, je voulais que ce soit beaucoup à propos de moi, d'être à l'avant, d'être... que ce soit moi qui reçoive la reconnaissance et tout ça, de tout ce que je faisais, qui dans ma tête était si extraordinaire. Évidemment, pour ceux qui m'écoutent en podcast, je fais de gros guillemets parce que je n'étais pas si extraordinaire que ça. Mais ça a changé avec le temps. Puis je me suis rendu compte que dans le fond, j'avais tout à gagner en tant qu'entrepreneur dans le monde de la beauté, de mettre les autres en avant. Et c'est vraiment là-dessus que je m'efforce depuis plusieurs années et sur quoi je travaille. Je ne suis pas vraiment dans le salon comme tel. Je suis là, mais ce n'est pas moi qui fais rouler le salon. C'est vraiment à propos de l'équipe. Mais ça, c'était mon rêve à moi. Mais je pense que quand on a envie de se lancer en affaires et qu'on a surtout envie d'avoir une équipe, de diriger une équipe, c'est important de mettre toutes les personnes qui vous font confiance, qui ont décidé de vous suivre à l'avant-plan. Donc, le premier point, il y a cinq choses principales. Il y en a plein, mais j'essaie de trouver les cinq principales que moi, je crois qui sont essentielles à savoir quand on se lance en affaires. C'est que j'en parle souvent, j'en ai parlé dans les derniers épisodes, De bien comprendre que lorsqu'on décide de se lancer en affaires, c'est un tout autre rôle, c'est un autre travail qu'il faut apprendre. Il faut apprendre toutes les bases, toutes les lois, chaque aspect de la gestion. Moi, je dis souvent, je suis experte dans rien, mais je suis quand même bonne dans tout. Pas pire bonne, en tout cas, on va dire. Alors, il faut être capable de toucher à plusieurs aspects qu'on ne voit pas quand on est employé et qu'on est derrière notre chaise. C'est normal, ce n'est pas ça notre travail à ce moment-là. En se lançant à faire, on voit tout un autre aspect du rôle qui est bon. Bien sûr qu'il va y avoir du marketing là-dedans, il va y avoir de la finance, il va y avoir des prévisions financières. Je veux dire qu'on a beau avoir le cœur, la passion, tout ce qu'on veut d'extraordinaire, si à la fin ça ne balance pas, puis si à la fin il n'en reste pas un petit peu d'argent, je parle. Malheureusement, on ne restera pas en affaires très longtemps. L'idée, c'est que ce soit quand même profitable et de ne pas faire ça parce que c'est tellement drainant, c'est tellement demandant, c'est passionnant, bien sûr, mais ça demande tellement d'énergie que si à la fin, on fait tout ça pour rien, je veux dire... À quoi ça sert ? On pourrait débattre là-dessus, mais moi, c'est mon point de vue. Je ne comprends pas pourquoi on se lance en affaires pour faire exactement le même salaire et très souvent beaucoup moins que les personnes qui sont dans notre équipe ou alors que ce qu'on faisait avant. Je veux dire, c'est deux fois plus de travail, alors je ne comprends pas. Mais bref. Donc, il faut savoir que quand on devient, on est un coiffeur, qu'on se lance en affaires, c'est un autre rôle qu'on doit apprendre au complet. Et ce serait aussi absurde qu'un gestionnaire qui décide de prendre des ciseaux pour dire je vais couper des cheveux, je n'ai jamais fait ça, mais ça ne doit pas être si sorcier parce que je vous regarde aller tout le monde Puis je trouve que ça a l'air quand même simple. On est insulté comme coiffeur quand les gens nous disent que notre métier est facile, que ça ne prend pas la tête à pépino pour être capable d'être coiffeur. On est insulté parce qu'on sait tout ce que ça demande, mais c'est un petit peu la même chose. Tant qu'on n'est pas dedans, on ne sait pas ce que ça demande d'être un entrepreneur, d'être un propriétaire de salon. Fait qu'avant de vous lancer en affaires, je vous dirais que de bien comprendre ça va être quoi le poste de gestionnaire et toutes les responsabilités. et que si vous n'avez pas envie de les faire, il y a deux questions que vous devez vous poser. C'est soit qui va le faire à ma place parce qu'il va falloir que quelqu'un le fasse. Ou alors, pourquoi ? Pourquoi je veux faire ça ? Parce que les gens vont avoir des attentes envers vous. Leur rôle va changer. Donc ça, c'est vraiment quelque chose qui est pour moi un des points les plus importants. ce que je vois souvent, c'est des gens qui se lancent en affaires puis ils observent leur ancien propriétaire, leur ancien gestionnaire, qui lui aussi n'est pas formé pour être gestionnaire, qui fait malheureusement des erreurs, des mauvais choix, il n'est pas conseillé, il va un petit peu comme il pense parce que dans le fond, il n'a jamais appris puis il n'y a personne qui lui dit que ce n'est pas de même. Et donc, le coiffeur regarde son gestionnaire aller puis il se dit bien, moi, je pourrais faire mieux que ça puis il se lance lui aussi en affaires et répète la gaffe. Et c'est comme ça pour beaucoup de monde. Je ne suis pas en train de généraliser, je sais qu'il y a des salons qui sont hyper bien structurés et qui tirent vraiment bien leur épingle du jeu, mais de façon générale, c'est relativement, on va dire, facile de lancer une entreprise en coiffeur. Et donc, ça fait en sorte que malheureusement, il y a beaucoup de gens qui se plantent parce qu'ils n'ont pas les notions, les connaissances, ils n'ont pas cette perspective-là de ce que ça va être leur nouveau rôle. Le point numéro deux, je vous dirais, c'est la gestion financière. Donc, de se lancer en affaires, il y a un objectif d'une entreprise, c'est de créer de la richesse. qu'on soit d'accord ou non, je veux dire, à la fin de la semaine, à la fin de l'année, il faut, bien, à la fin de la semaine aussi, parce qu'en bout de ligne, ça va faire l'année, mais à la fin de l'année, il faut qu'il reste de l'argent. Si vous êtes constamment dans le négatif parce que vous ne calculez rien, vous dépassez vos budgets, vous avez des dépenses qui sont inutiles ou trop pour l'entreprise. malheureusement, à un moment donné, vous allez devoir verser à quelqu'un. Il va se passer quelque chose. Vous ne pourrez pas payer vos fournisseurs. Vous ne pourrez pas vous payer. Vous allez devenir très, très fatigué. Alors, on veut créer une certaine richesse. Ça ne veut pas dire qu'on veut exploiter les gens. Ça veut juste dire qu'on veut être rémunéré pour le travail qu'on fait de gérer cette entreprise-là. Et on veut qu'il y en reste dans l'entreprise aussi. C'est très important. Donc, c'est bien noble de vouloir se lancer en affaires pour le fun, mais malheureusement, ça n'aura pas de valeur à la fin. Ça se peut, c'est très noble. Moi, ce n'était pas ma vision, ce n'est pas ma vision de bâtir une entreprise. Donc, c'est ce que je partage avec vous. Après, je respecte ceux qui ont envie de le faire pour le fun. Malheureusement, ça ne vaudra pas grand-chose plus tard. Dans la gestion financière, il y a aussi l'aspect d'une bonne gestion du flux de trésorerie. En partant, si moi, quelqu'un m'avait dit, parce que je ne le savais pas à ce moment-là, il y a 17 ans, quand je me suis partie en affaires, je l'ai su par après et je me suis organisée pour que ce soit ça, mais il faut que dès le départ, avoir en banque un minimum de trois mois d'opération dans le compte. Donc, si on estime, par exemple, que les frais fixes… vont équivaloir à 15 000 il faudrait avoir idéalement 45 000 dans le compte de banque pour s'assurer qu'on va bien partir du bon pied. Parce que si, pour lancer votre salon, je donne un chiffre au hasard, ça vous coûte 150 000 et que vous avez 150 000 et que vous investissez tout ce que vous avez, les débuts vont être assez difficiles. Parce qu'avant qu'on prenne un espèce de roulement, Dans le flux de trésorerie, ça risque d'être très, très stressant et souvent dans le négatif. Donc, d'avoir un coussin de trois mois, c'est vraiment un bon cue pour partir. L'autre aspect hyper important, c'est d'avoir un minimum de trois comptes bancaires. Nous, on a fait ça directement en partant. Alors, il y a un compte où l'argent est récolté, si on veut. Donc, tous les paiements s'en vont dans ce compte-là. et tout de suite, l'argent qui sera attribué aux taxes doit s'en aller dans un autre compte de banque que vous ne toucherez pas. Donc, il n'est pas à nous cet argent-là. On est une courroie de passation de cet argent-là de la clientèle au gouvernement. Alors, on ne peut pas le mettre dans notre flux de trésorerie et se dire Wow, wow, c'est extraordinaire, on a beaucoup d'argent. Et là, le trimestre arrive, il faut payer nos taxes, on n'a plus d'argent parce qu'on a fait des folies. Hyper anxiogène comme situation. Donc, d'avoir un deuxième compte de banque pour les taxes et un... Pour les profits, d'avoir un objectif de profit, si petit soit-il. ça pourrait être 100 par semaine. Si on commence à quelque part, au moins, on aura 100 par semaine. Puis après ça, on ira à 125. Puis après ça, on ira à 150 et ainsi de suite. Mais prenez de l'argent que vous ne toucherez pas et que vous mettrez tout de suite dans un compte à part pour les mauvais jours et éventuellement pour vous payer ce... toute l'énergie que vous mettez dans ce salon-là. Et donc, vous aurez dans votre compte de roulement l'argent réel que vous avez pour vos opérations de base. Donc, un minimum de trois comptes bancaires. Puis, on pourrait aller à cinq, ce sera une autre discussion éventuellement, mais déjà de commencer avec trois, c'est très, très bien. Et avoir un comptable qui connaît le milieu de la coiffure ou du moins qui connaît les entreprises de service, c'est vraiment essentiel pour bien vivre, bien cibler ce qu'on doit faire, planifier la suite, puis vraiment aller chercher le maximum de notre potentiel financier. Le point numéro 3, c'est l'importance de connaître sa mission et ses valeurs. Souvent, quand je demande à des propriétaires, c'est quoi ta mission, c'est quoi tes valeurs, ils vont me répondre, mais ce ne sont pas des phrases qui sont très, très claires. Alors, avant de se lancer en affaires, il faut avoir déterminé... À quoi va servir votre entreprise ? Ça va être quoi la mission profonde ? Puis il y a des étapes pour vraiment arriver à l'essence de ce que c'est, parce que c'est trop facile de dire, c'est de couper des cheveux puis de servir les clients, bien sûr. C'est ça la mission de tous les salons environ. Mais la vôtre, personnalisée à vous, c'est quoi ? Pourquoi vous lancez en affaires ? C'est quoi la vision ? C'est quoi les valeurs aussi ? hyper important, et de se mettre, je n'ai pas fait ça, je n'ai pas géré de cette manière-là, au départ, par manque de confiance. Alors, je voulais m'adapter aux valeurs d'un peu tout le monde, puis aller un petit peu pour faire en sorte que tout le monde soit un peu content, pour me rendre compte qu'au final, ça ne marche pas de cette façon-là, parce qu'on ne rendra jamais tout le monde content. Donc, il faut rester accroché à nos valeurs, nos valeurs de cœur, nos valeurs de vision d'entreprise, puis ça doit être la ligne à suivre. pour vous et que votre équipe rentre dans cette vision que vous avez pour l'industrie de la coiffure, pour vos employés, pour votre équipe, pour vos clients. Tout doit être clair, puis vous devriez savoir ça par cœur. Donc, ça ne doit pas être comme, ah, bien, chez nous, c'est le respect, l'amitié, l'entraide. OK, mais clairement, nous, on a cinq valeurs. Tac, tac, tac, tac. Voici. Et voici comment ça se concrétise au quotidien. Donc, voilà. Puis à l'embauche, utiliser les valeurs pour choisir les bons collaborateurs. Donc, de poser des questions sur c'est quoi leurs valeurs. pour voir si ça coordonne avec les vôtres. Et durant la gestion quotidienne, puis pour la prise de grandes décisions, toujours vous ramener à vos valeurs. Vous ne vous tromperez jamais. Même si vos décisions ne plaisent pas aux autres, vous allez savoir que vous étiez, malheureusement pour eux, heureusement pour vous, alignés avec ce que vous croyez. Puis ça, c'est un petit peu non négociable. Je veux dire, on se lance en affaires, on donne tellement d'énergie. Bien, la mission de l'entreprise, les valeurs. la vision, bien, malheureusement, c'est pas vraiment négociable. Alors, il ne faut pas décrocher de ça. Donc, d'établir dès le départ la mission et les valeurs. Le point numéro 4, c'est d'être capable de s'adapter et d'avoir de la résilience. Vous allez faire face à des situations que vous n'auriez même pas pu imaginer vivre. Il va falloir être fort, il va falloir être résilient, il va falloir accepter que ce n'est pas tout le monde qui va comprendre, que ce soit des décisions que vous allez devoir prendre qui vont être difficiles. Dieu sait que j'en ai prise, puis je sais que je vais en avoir encore à prendre des décisions difficiles. Je ne sais pas encore lesquelles, mais je sais que ça va arriver. Et de toujours se ramener au fait qu'on le fait pour notre bien personnel, mais en premier lieu, le bien de l'entreprise. la bien de l'équipe, puis que parfois, bien, c'est ça, parfois, ça veut dire de devoir prendre une décision qui ne plaira pas et que, non seulement ne plaira pas, mais que les gens ne comprendront peut-être pas. Et dépendamment, bien, vous allez être capable de soit l'expliquer, soit vous ne pourrez pas l'expliquer, puis vous allez juste... attendre que le temps passe, parce que ça aussi, j'ai appris ça en affaires, le temps fait passer les choses, puis c'est mon mantra aussi de savoir que... tout va finir par passer. Quand je regarde les 17 dernières années en affaires et mes 25 années ou presque en coiffure, je veux dire, ça n'est pas assez des affaires. Il y a eu des moments où je pensais que je ne m'en sortirais jamais. Il y a eu des situations qui m'ont fait mal viscéralement, presque, je dirais. Puis, je veux dire, ça va bien aujourd'hui. Ça finit par passer, puis on voit toujours les choses un peu pire qu'elles le sont en réalité. Je pense que quand on veut être un entrepreneur, quand on veut être un mentor, un coach pour l'équipe, une inspiration, ça vient avec le fait de parfois déplaire à certaines personnes. C'est ça, devoir faire face à l'adversité. Et je pense que d'être capable d'avoir de la résilience, c'est vraiment essentiel dans un rôle de leadership. Et le dernier point, je vous dirais, c'est l'importance du coaching et de la formation. Ce n'est pas parce qu'on est le propriétaire, ce n'est pas parce qu'on est le fondateur de l'entreprise qu'on est le coiffeur avec le plus d'expérience dans le salon qu'on n'a pas besoin de continuer d'apprendre. Si je m'attarde à la technique de coiffeur, on le sait, il y a de la formation en continu. Ça change les tendances, change les outils, toutes sortes d'affaires. Alors, il faut s'adapter. Ça en est un point pour ce qui est de notre rôle de coiffeur. Pour le rôle de gestionnaire, c'est la même chose. Les tendances, si on regarde les tendances de leadership à travers les années, puis on le dit souvent, même moi, je ne suis pas si vieille que ça, mais quand j'ai commencé à travailler, mon boss me disait quelque chose, je ne disais que oui, même si je n'en pensais pas moins dans ma tête jamais de ma vie. J'aurais pensé y répondre, puis jamais de ma vie, je me serais opposée. Moi, dans ma tête, c'est la patronne, c'est le patron, c'est lui qui décide. Je n'ai rien à dire. Aujourd'hui, en 2024, ce n'est pas exactement comme ça. Puis il y a un côté qui sait bien. Moi, je pense que tout se dit tant que le respect est là. Alors, mais il faut s'adapter, il faut être de notre temps, même dans nos... Il y a des modes en gestion aussi, il y a des approches en gestion. Je pense qu'il faut être de notre temps pour s'adapter au marché, aux attentes aussi des employés qui changent. Je veux dire... Dans le temps que mon père travaillait, je ne crois pas que mon père s'attendait à ce que son patron ou sa patronne l'écoute attentivement, lui nommer qu'il avait eu une dure fin de semaine et que c'est pour ça que son rendement était moins fort de ce temps-ci, mais que de lui donner le temps, je ne pense pas. Aujourd'hui, il faut être compréhensif, il faut s'adapter, il faut laisser du temps à tout le monde. Même si on veut s'asseoir sur notre ancien temps et dire que dans le temps, ce n'était pas le même, que dans le temps, le monde voulait travailler, mais c'est fini ce temps-là. On a beau s'accrocher tant qu'on voudra, ça ne fonctionne plus. Il faut se former et engager un coach. pour nous aider à prendre les décisions, nous aider à nous adapter à ce nouveau marché-là et à ce nouveau rôle aussi qu'on a, pour lequel on n'a jamais fini d'apprendre. Parce qu'il y a autant de styles de leadership qu'il y a d'humains, qu'il y a de leaders. Il y a autant de types de visions qu'il y a de valeurs ou d'êtres humains dans la vie. Le fait qu'à un moment donné, il n'y aura personne qui aura une réponse. Ça va toujours être un mouvement constant. C'est ça qui est beau, mais il faut le savoir. Il ne faut pas penser qu'on a la façon de faire et que c'est la seule et unique parce que ce n'est absolument pas le cas. Il faut être prêt à avoir l'humilité de l'avouer et d'aller chercher l'aide nécessaire avec un coach, un mentor, de la formation, un livre. Je le dis souvent, mais il y a plein d'outils pour ça. Donc... Euh... En conclusion, je vous rappelle mes cinq points. Le premier point, c'était de savoir que le poste de gestionnaire, c'est un deuxième rôle complètement. Le point numéro deux, c'est de s'attarder à l'importance de la gestion financière. C'est le nerf de la guerre. Il faut prendre le temps de comprendre ça un peu au moins. Le point numéro trois, c'est l'importance de connaître sa mission et ses valeurs. Le point numéro 4, c'est l'adaptabilité et la résilience. Et le point numéro 5, c'est l'importance du coaching et de la formation continue. Donc, j'espère que ça vous est clair, que ça vous donne le goût de vous lancer en affaires ou pas du tout. Puis c'est correct aussi, parce que s'il y a juste des gens qui veulent se lancer en affaires, on va avoir un autre problème. Mais c'est de savoir dans quoi on s'embarque, en fait, je pense, qui est vraiment important, de savoir en toute connaissance de cause. comment on va faire ça, c'est quoi les conditions pour se lancer en affaires, qu'est-ce que ça veut dire vraiment, parce que je sais que quand on regarde ça de l'extérieur, ça peut sembler, c'est le fun, puis les gens qui me disent, toi tu es chanceuse de ton entreprise, je suis hyper chanceuse, merci beaucoup, vraiment, je le crois que je suis chanceuse, mais en même temps, Tu sais, moi, mes partenaires, mes associés, mon staff, tout le monde travaille fort. Fait que oui, il y a de la chance, mais ça ne s'est pas bâti tout seul. Il faut savoir dans quoi on s'embarque quand on se lance en affaires. Puis c'est tellement une belle aventure. Il faut savoir s'entourer. Je vous rappelle de vous trouver des gens qui vont vous aider, qui vont vous appuyer, autant dans votre vie personnelle aussi. Ça, c'est un autre point. En tout cas, d'avoir une vie personnelle, que ce soit un mari, une blonde, une famille, vos enfants, avoir des gens. sur qui vous pouvez compter, qui vont vous appuyer, qui vont vous encourager. C'est comme ça, ça vaut de l'or. Et c'est votre point de recueillement, je dirais, quand justement, quand je parlais de la résilience et qu'il y a des moments où ça a brassé fort, fort pour moi dans mon entreprise, au moins, je revenais chez nous et j'avais cette espèce de paix avec ma famille, qui est mon cocon. Donc, je veux dire... À un moment donné, on retrouve son équilibre et on continue d'avancer. Donc, voilà. Je vous souhaite une belle semaine. J'espère que ça vous a éclairé. N'hésitez pas à me poser des questions. Ça va me faire plaisir toujours. Et d'ici lundi prochain, je vous souhaite une belle semaine.