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SUP'Percast - Le Podcast des études de santé

#1 Loic : " Le PASS, c'est une méthode de travail complètement différente du Lycée "

#1 Loic : " Le PASS, c'est une méthode de travail complètement différente du Lycée "

14min |13/11/2024
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#1 Loic : " Le PASS, c'est une méthode de travail complètement différente du Lycée "

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14min |13/11/2024
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Description

Loïc, étudiant en deuxième année de médecine à l'université de Montpellier et grand admissible au concours PASS, nous partage un retour d'expérience sur les défis et exigences de cette première année extrêmement sélective des études de santé. Il aborde la gestion du stress, l'organisation rigoureuse de son travail, et les sacrifices qu'il a dû faire pour réussir dans ce parcours intense. Loïc livre également des astuces essentielles pour aborder le concours avec sérénité et détermination.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue à tous nos auditeurs pour cet épisode de Supercast, le podcast des études de santé. Ensemble, nous allons aller à la rencontre des acteurs et futurs acteurs du monde de la santé, en particulier recueillir leurs témoignages et conseils pour mieux appréhender les études médicales. Aujourd'hui, j'accueille mon tout premier invité, Loïc, étudiant en deuxième année de médecine. qui a été grand admissible au concours de passe sur l'année 2021-2022 à Montpellier. Bonjour Loïc.

  • Speaker #1

    Bonjour Antoine.

  • Speaker #0

    Comment ça va ?

  • Speaker #1

    Ça va bien, merci.

  • Speaker #0

    Bon, est-ce que tu peux rapidement te présenter, d'où tu viens et où est-ce que tu en es aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Alors du coup, je m'appelle Loïc, je suis originaire de Nîmes, donc j'ai fait ma scolarité à Nîmes au lycée Emmanuel d'Alzon. Et ensuite, je suis venu à Montpellier pour faire mon année de passe. Ensuite, j'ai réussi et j'ai poursuivi mes études en médecine.

  • Speaker #0

    Ok, bon je ne t'avais pas vu depuis le printemps dernier, j'en profite pour te féliciter. Est-ce que tu peux me parler de tes résultats ? Comment ça s'est passé pour toi ?

  • Speaker #1

    Du coup, nous nos résultats, on avait le premier groupe d'épreuve pour les grands admissibles, du coup c'était en début juin, 3 juin, quelque chose comme ça. Donc là, j'ai su que j'étais grand admissible en médecine, j'étais 54ème il me semble sur 1750, quelque chose comme ça. Et du coup, ensuite, j'ai su que je passais en deuxième année. Donc là, il n'y a pas eu de doute directement médecine à Montpellier. Et puis ensuite, j'avais cinq mois de vacances jusqu'à la rentrée en septembre. Donc tranquille.

  • Speaker #0

    D'accord. Et ton plan A, c'était médecine ? Est-ce que tu avais un plan B ?

  • Speaker #1

    Alors, j'étais médecine à fond. Et plan B, ça aurait été vraiment en fonction des résultats où j'étais pris. Mais je pense que c'était plus pharma. En plan B. Maintenant, si j'avais eu dentaire en deuxième choix, je pense que j'aurais pu réfléchir à prendre dentaire aussi. Donc, c'est vraiment, j'étais médecine à fond et ce n'était pas envisageable que je n'aie pas médecine. Et après, le reste, j'ai essayé de ne pas trop y penser.

  • Speaker #0

    C'est vrai qu'avec la réforme PASLAS, la question du plan B se pose. Oui. Puisqu'on va soit accepter un plan B quand on n'a pas le plan A, soit tenter une deuxième chance par un concours en deuxième année de LAS. Quel était ta mineure toi ?

  • Speaker #1

    Alors moi j'avais pris une mineure science, donc physique. C'était une mineure assez lourde quand même à travailler pour avoir une bonne note au concours mineur. Et puis ensuite pour penser à la réorientation en LAS2, c'était quand même une grosse mineure. Et donc si j'étais à fond dans la majeure santé et que je n'ai pas beaucoup travaillé sur la mineure, je me suis dit qu'aller en LAS2, alors que je n'ai pas assez bossé, cette mineure, ça allait être compliqué mais j'étais resté dans l'optique de réussir médecine et je voulais vraiment pas aller en LAS, c'était une option que j'envisageais pas du tout et du coup j'ai réussi mais ouais, je voulais pas du tout aller en LAS d'accord,

  • Speaker #0

    c'est vrai que c'est un choix qui se pose et t'as pas eu ce choix à faire, bravo, quand admissible solide du coup cet été t'as fait quoi ? t'as décompressé complètement ?

  • Speaker #1

    vraiment ouais, c'était après deux ans à fond dans on Dans les études de cette première année, là vraiment sortir cinq mois, arrêter de travailler à fond, ça faisait du bien. J'ai voyagé, je suis sorti de Montpellier pour vraiment découvrir autre chose. Et puis j'ai aussi pu découvrir Montpellier parce que j'ai passé l'année dans ma chambre, donc c'était un peu un monde nouveau. La grande ville comme ça. D'accord. Mais sinon, vraiment décompressé à fond.

  • Speaker #0

    Et la rentrée là se passe bien, vous avez commencé l'intégration ?

  • Speaker #1

    On a commencé l'intégration, à côté on a commencé les cours aussi, donc... On a essayé d'allier les deux, mais l'ambiance de travail est beaucoup moins stressante, moins de pression. On sait que maintenant, on ne peut plus être sortis du cursus. Tout repose sur nos mains maintenant, il faut juste valider chaque année. Et puis voilà, en plus, on a une promo, on est soudés, on n'est plus comme on passe, on avait un peu peur parce que les autres, ils étaient là pour prendre nos places, etc. Donc très bonne ambiance, c'est vraiment... C'est un plaisir d'être en 10ème année. Bon,

  • Speaker #0

    super. Est-ce que tu peux nous parler de ton parcours au lycée ? Toi, tu étais quel type d'étudiant ?

  • Speaker #1

    Alors moi, à partir du lycée, j'ai commencé à vraiment me dire qu'il fallait que je travaille pour mon job et pour mes années supérieures. D'accord. Parce qu'en soi, au collège, j'étais tranquille, j'étais pas à fond. Mais vraiment, à partir du moment où je suis allé au lycée, quand je suis arrivé à Nîmes au lycée, c'est là que je me suis dit qu'il fallait que je m'y mette. Et donc, à partir du lycée, j'ai... J'ai vraiment beaucoup travaillé pour réussir, pour avoir un bon dossier. J'étais un élève assez sérieux quand même, je travaillais souvent. Et les résultats, j'étais... dans le panier à peu près de ma classe.

  • Speaker #0

    Une tête de classe ? Voilà,

  • Speaker #1

    donc j'étais un bon élève au lycée quand même.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as suivi une préparation des lycées type Terminal Santé ?

  • Speaker #1

    J'ai fait la Terminal Santé à Superform en terminale l'année du Covid. Donc j'ai pu vraiment la travailler à fond avec le confinement, ce qui m'a laissé chez moi, donc j'avais tout le temps pour... Travailler à la terminale, ça m'a bien préparé quand même à aborder l'année de passe comme il faut.

  • Speaker #0

    Oui, tu as eu l'impression que c'était une avance qui était prise ?

  • Speaker #1

    Oui, parce que quand on est au lycée, on ne sait pas du tout à quoi s'attendre en termes de matière et de quantité de travail et comment apprendre les cours aussi. Parce qu'on passe du lycée où il faut beaucoup d'exercices. Vraiment une méthode de travail complètement différente parce que la PAS c'est beaucoup du parkour, du travail régulier et plus de l'apprentissage que de l'entraînement sur des exos, des QCM, etc. Donc ça m'a permis de bien aborder l'année quand même.

  • Speaker #0

    Et puisque tu parles du parkour, j'insiste aussi sur l'importance de la compréhension, mais le découpage QCM-apprentissage, pour toi c'est combien de temps on doit passer si on parle de ta méthode de travail ? Tu passais combien de temps sur lecture du cours et combien de temps en pourcentage peut-être ?

  • Speaker #1

    Alors pourcentage je dirais on était quand même 85% 90% sur du cours et après les QCM c'était 10% pour vérifier que je connaissais mon cours et maintenant quand je voyais qu'un QCM j'avais faux je me disais pas il fallait que je continue les QCM pour apprendre de nouvelles choses. C'était vraiment si j'avais faux QCM c'est que mon cours j'avais loupé un truc donc on retournait sur le cours et je le réapprenais. D'accord. Mais oui, pour les matières globales, c'était vraiment à fond l'apprentissage. Maintenant, il y a des matières comme la physique, par exemple, où là, le pourcentage variait. C'était plus 30% quand même de QCM ou 40%. Parce que c'était important de bien s'approprier les formules et le type d'exercice aussi qu'on avait. Parce que ce qu'on fait ici à la prépa, ça reflète beaucoup de l'examen. Donc, à faire beaucoup de QCM, on comprend le style de... de QCM qu'on va avoir au contrôle au concours à la fac donc physique et maths j'étais plus sur du QCM par rapport à une bio où bio c'était vraiment à fond l'apprentissage du cours effectivement je pense que contrairement au lycée où on peut vraiment

  • Speaker #0

    voir tout le cours uniquement en travaillant à partir des exercices sur le contenu du programme de passe qui est beaucoup plus vaste il faut aussi passer beaucoup de temps à prendre son cours... Et tu l'as bien souligné, c'est souvent parfois un petit souci qu'ont les étudiants, vouloir faire trop de QCM, même si on va pouvoir proposer aussi beaucoup de QCM. Tu t'es entraîné sur les QCM d'anal et sur les anal correctés ?

  • Speaker #1

    Oui, pendant l'année, je n'ai pas touché aux anal, c'était vraiment à la fin, une semaine, deux semaines, peut-être trois semaines avant le concours. ou quand je savais que mes cours je les connaissais et que j'étais prêt pour le concours je me disais je vais voir quel style de QCM les profs y posent parce que chaque prof a un peu sa particularité quand il pose des questions et donc pour savoir un peu à quel point il fallait que j'aille loin dans la réflexion ou alors il fallait que je me prenne la tête sur les questions donc ça m'a quand même servi à faire les annales des 2-3 dernières années pour comprendre le prof un peu Mais ce n'était pas ça qui me faisait me dire c'est bon je suis prêt pour le concours. Quand je savais que mon cours je le connaissais à fond, je me disais que c'est bon, j'étais prêt.

  • Speaker #0

    Au niveau de ta routine de travail, tu essayais d'être régulier, comment ça se passait ? Tu avais une journée type ?

  • Speaker #1

    Oui vraiment, c'était ça qui m'a permis de garder le fil en passe, c'était la routine. Parce qu'il fallait avoir une bonne charge de travail chaque jour et donc moi je me levais vers 7h à peu près. pour venir à la prépa donc deux heures le matin de 8h à 10h généralement et ensuite je rentrais chez moi je travaillais jusqu'à midi après je me prenais une pause pour manger donc ça pouvait aller quand on n'avait pas trop trop de travail je pouvais me prendre une heure mais des fois quand on avait beaucoup je préférais 45 minutes le midi parce que je savais que c'était le début de la journée donc j'étais en forme et après c'était plus au niveau du goûter je me prenais une demi heure une heure quand j'étais fatigué et après le soir pour manger j'allais plus taper dans une heure de pause mais sinon après tout le reste du temps c'est travail à fond pour pour être prêt quoi et pour pas rater une heure de ma journée à rien faire être sur mon téléphone je préférais travailler parce que je savais que c'était comme ça que j'allais y arriver et par rapport au téléphone justement c'était quoi tu arrives à couper le téléphone à temps séparé comment ça se passe pour le téléphone j'avais je faisais attention parce qu'on a maintenant le temps d'écran par jour d'accord et je voulais pas dépasser les deux heures deux heures et demie quand j'ai passé deux ans et demi par jour je savais que j'ai pas été efficace Et après sinon j'ai supprimé quand même quelques applications et on peut aussi mettre une limite sur les applications donc c'est ce que je faisais.

  • Speaker #0

    Type réseaux sociaux ?

  • Speaker #1

    Ouais donc Instagram j'ai mis une limite de 30 minutes, 45 minutes, des fois je pouvais aller jusqu'à une heure par jour mais vraiment je me sentais pas bien quand j'utilisais trop mon téléphone parce que je savais qu'il fallait que je travaille à la place. Mais après dans mon entourage et tout ils savaient tous que j'étais là pour réussir et que j'étais à fond dans le travail donc ils me dérangeaient pas trop, ils venaient pas me déranger dans ma chambre, ils m'appelaient pas etc.

  • Speaker #0

    Oui, tu avais fait un peu de prévention avec tes amis en disant n'essaye pas trop me solliciter sur les réseaux pour pas que j'ai envie de faire trop de temps.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Bien vu. Au niveau du sport, de l'activité physique, tu as réussi à conserver ?

  • Speaker #1

    J'ai essayé la première année, donc pendant une année de préparation, j'ai quand même essayé de prendre du temps pour moi, d'aller faire du sport à deux heures par semaine max. Oui. Et après l'année où je passais le concours, j'étais un peu plus stressé, un peu plus dans le truc. Donc je n'arrivais pas trop à prendre du temps pour aller faire du sport. Mais des fois, j'essayais de sortir de ma chambre, pas forcément faire du sport, mais aller mailler, etc. Rien qu'aller faire les courses, par exemple, ça me permettait de sortir, etc. Mais non, le sport, mon année de concours, je n'ai pas trop réussi à l'intégrer dans mon parcours. Mais à la place du sport, je préférais passer du temps à écouter de la musique, regarder des séries, etc. C'était vraiment, je voulais garder un créneau dans ma semaine. pour me divertir et sortir la tête des cours en fait.

  • Speaker #0

    Et tu sortais un peu le vendredi ou le samedi avec des copains ?

  • Speaker #1

    Non, en fait quand je suis arrivé à Montpellier, moi je ne connaissais personne, tous mes potes étaient restés à Nîmes, donc je n'avais pas des potes qui me faisaient aller en boîte ou faire des soirs, etc. Donc généralement je restais chez moi et je me reposais devant la télé ou devant l'ordinateur à regarder des séries.

  • Speaker #0

    Parce que tu as fait ton lycée à Nîmes, mais tu es venu faire ta première année à Montpellier.

  • Speaker #1

    Oui, à Montpellier.

  • Speaker #0

    Donc oui, c'est une particularité. Pourquoi ce choix de venir à Montpellier, justement, pour te couper un peu de ton environnement ?

  • Speaker #1

    C'est ça, c'était vraiment pour me dire, ça y est, c'est les années supérieures, c'est le moment où je vais travailler pour mon métier et qu'il faut que je me donne à fond. Donc je suis arrivé à Montpellier, donc dans une grande ville et une année, enfin une ville pour les études supérieures et surtout pour médecine. Et c'est vrai que je me suis dit, en plus, je vais me couper un peu du mon cocon familial, je vais sortir pour prendre mon envol. et être quelqu'un d'autonome. Donc, c'est quelque chose que je voulais faire, prendre mon appart et être autonome. Et je l'ai fait et j'ai réussi.

  • Speaker #0

    Du coup, tu as quitté Nîmes parce qu'au départ, tu habites à Nîmes. C'est ça. Et tu as fait volontairement le choix. Et ce n'était pas trop dur au niveau logistique de te faire à manger ?

  • Speaker #1

    Non, au contraire. Moi, je me sentais mieux parce que je savais que je pouvais manger quand je voulais plutôt qu'avoir toute une famille où on a une heure aléatoire pour manger. En fait, le soir, c'est quand c'est prêt. Là, c'était vraiment, je me dis, bon, maintenant, c'est le moment d'aller me faire manger. Donc, j'allais me faire à manger. Ou si tout le monde allait prendre ma douche, je pouvais prendre ma douche à minuit, par exemple, ça ne dérangeait personne, parce que j'étais seul chez moi.

  • Speaker #0

    Tu étais beaucoup plus libre dans ta routine de travail pour l'optimiser en fonction des jours et des moments, je vais dire, des temps faibles et des temps forts de la journée. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. J'étais vraiment maître de moi-même toute la journée.

  • Speaker #0

    Très bien. On va terminer par une question que je pose à tous les invités du podcast. Est-ce que tu peux nous donner une astuce ou un tip ? un petit conseil pour bien gérer ses études en médecine si tu dois donner une information à un étudiant tu lui donnerais quoi ?

  • Speaker #1

    il faut vraiment pas lâcher prise il faut persister, il faut être régulier c'est tout, il ne faut juste pas se dire un jour quand ça ne va pas c'est bon j'abandonne parce que c'est une année qui est vraiment dure pour tout le monde on est tous dans le même panier et oui le... Le seul moyen de réussir cette année, c'est vraiment être persistant et travailler régulièrement.

  • Speaker #0

    Super. Loïc, je te remercie beaucoup pour cet échange. Merci. Je te souhaite de belles choses, plein de succès dans tes études, une belle continuation. Et merci de t'être prêté au jeu du podcast. Merci. A très bientôt. Au revoir. Au revoir, Loïc. Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Pour plus d'infos sur les études de santé, vous pouvez consulter notre site www.sub-perform.fr et en particulier notre blog dans lequel nous proposons des articles sur l'orientation, la méthode de travail, le programme et l'évolution de la réforme. D'ici là, je vous retrouve sur le prochain épisode de Supercarte, le podcast des études de santé.

  • Speaker #1

    Bonjour.

Description

Loïc, étudiant en deuxième année de médecine à l'université de Montpellier et grand admissible au concours PASS, nous partage un retour d'expérience sur les défis et exigences de cette première année extrêmement sélective des études de santé. Il aborde la gestion du stress, l'organisation rigoureuse de son travail, et les sacrifices qu'il a dû faire pour réussir dans ce parcours intense. Loïc livre également des astuces essentielles pour aborder le concours avec sérénité et détermination.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue à tous nos auditeurs pour cet épisode de Supercast, le podcast des études de santé. Ensemble, nous allons aller à la rencontre des acteurs et futurs acteurs du monde de la santé, en particulier recueillir leurs témoignages et conseils pour mieux appréhender les études médicales. Aujourd'hui, j'accueille mon tout premier invité, Loïc, étudiant en deuxième année de médecine. qui a été grand admissible au concours de passe sur l'année 2021-2022 à Montpellier. Bonjour Loïc.

  • Speaker #1

    Bonjour Antoine.

  • Speaker #0

    Comment ça va ?

  • Speaker #1

    Ça va bien, merci.

  • Speaker #0

    Bon, est-ce que tu peux rapidement te présenter, d'où tu viens et où est-ce que tu en es aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Alors du coup, je m'appelle Loïc, je suis originaire de Nîmes, donc j'ai fait ma scolarité à Nîmes au lycée Emmanuel d'Alzon. Et ensuite, je suis venu à Montpellier pour faire mon année de passe. Ensuite, j'ai réussi et j'ai poursuivi mes études en médecine.

  • Speaker #0

    Ok, bon je ne t'avais pas vu depuis le printemps dernier, j'en profite pour te féliciter. Est-ce que tu peux me parler de tes résultats ? Comment ça s'est passé pour toi ?

  • Speaker #1

    Du coup, nous nos résultats, on avait le premier groupe d'épreuve pour les grands admissibles, du coup c'était en début juin, 3 juin, quelque chose comme ça. Donc là, j'ai su que j'étais grand admissible en médecine, j'étais 54ème il me semble sur 1750, quelque chose comme ça. Et du coup, ensuite, j'ai su que je passais en deuxième année. Donc là, il n'y a pas eu de doute directement médecine à Montpellier. Et puis ensuite, j'avais cinq mois de vacances jusqu'à la rentrée en septembre. Donc tranquille.

  • Speaker #0

    D'accord. Et ton plan A, c'était médecine ? Est-ce que tu avais un plan B ?

  • Speaker #1

    Alors, j'étais médecine à fond. Et plan B, ça aurait été vraiment en fonction des résultats où j'étais pris. Mais je pense que c'était plus pharma. En plan B. Maintenant, si j'avais eu dentaire en deuxième choix, je pense que j'aurais pu réfléchir à prendre dentaire aussi. Donc, c'est vraiment, j'étais médecine à fond et ce n'était pas envisageable que je n'aie pas médecine. Et après, le reste, j'ai essayé de ne pas trop y penser.

  • Speaker #0

    C'est vrai qu'avec la réforme PASLAS, la question du plan B se pose. Oui. Puisqu'on va soit accepter un plan B quand on n'a pas le plan A, soit tenter une deuxième chance par un concours en deuxième année de LAS. Quel était ta mineure toi ?

  • Speaker #1

    Alors moi j'avais pris une mineure science, donc physique. C'était une mineure assez lourde quand même à travailler pour avoir une bonne note au concours mineur. Et puis ensuite pour penser à la réorientation en LAS2, c'était quand même une grosse mineure. Et donc si j'étais à fond dans la majeure santé et que je n'ai pas beaucoup travaillé sur la mineure, je me suis dit qu'aller en LAS2, alors que je n'ai pas assez bossé, cette mineure, ça allait être compliqué mais j'étais resté dans l'optique de réussir médecine et je voulais vraiment pas aller en LAS, c'était une option que j'envisageais pas du tout et du coup j'ai réussi mais ouais, je voulais pas du tout aller en LAS d'accord,

  • Speaker #0

    c'est vrai que c'est un choix qui se pose et t'as pas eu ce choix à faire, bravo, quand admissible solide du coup cet été t'as fait quoi ? t'as décompressé complètement ?

  • Speaker #1

    vraiment ouais, c'était après deux ans à fond dans on Dans les études de cette première année, là vraiment sortir cinq mois, arrêter de travailler à fond, ça faisait du bien. J'ai voyagé, je suis sorti de Montpellier pour vraiment découvrir autre chose. Et puis j'ai aussi pu découvrir Montpellier parce que j'ai passé l'année dans ma chambre, donc c'était un peu un monde nouveau. La grande ville comme ça. D'accord. Mais sinon, vraiment décompressé à fond.

  • Speaker #0

    Et la rentrée là se passe bien, vous avez commencé l'intégration ?

  • Speaker #1

    On a commencé l'intégration, à côté on a commencé les cours aussi, donc... On a essayé d'allier les deux, mais l'ambiance de travail est beaucoup moins stressante, moins de pression. On sait que maintenant, on ne peut plus être sortis du cursus. Tout repose sur nos mains maintenant, il faut juste valider chaque année. Et puis voilà, en plus, on a une promo, on est soudés, on n'est plus comme on passe, on avait un peu peur parce que les autres, ils étaient là pour prendre nos places, etc. Donc très bonne ambiance, c'est vraiment... C'est un plaisir d'être en 10ème année. Bon,

  • Speaker #0

    super. Est-ce que tu peux nous parler de ton parcours au lycée ? Toi, tu étais quel type d'étudiant ?

  • Speaker #1

    Alors moi, à partir du lycée, j'ai commencé à vraiment me dire qu'il fallait que je travaille pour mon job et pour mes années supérieures. D'accord. Parce qu'en soi, au collège, j'étais tranquille, j'étais pas à fond. Mais vraiment, à partir du moment où je suis allé au lycée, quand je suis arrivé à Nîmes au lycée, c'est là que je me suis dit qu'il fallait que je m'y mette. Et donc, à partir du lycée, j'ai... J'ai vraiment beaucoup travaillé pour réussir, pour avoir un bon dossier. J'étais un élève assez sérieux quand même, je travaillais souvent. Et les résultats, j'étais... dans le panier à peu près de ma classe.

  • Speaker #0

    Une tête de classe ? Voilà,

  • Speaker #1

    donc j'étais un bon élève au lycée quand même.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as suivi une préparation des lycées type Terminal Santé ?

  • Speaker #1

    J'ai fait la Terminal Santé à Superform en terminale l'année du Covid. Donc j'ai pu vraiment la travailler à fond avec le confinement, ce qui m'a laissé chez moi, donc j'avais tout le temps pour... Travailler à la terminale, ça m'a bien préparé quand même à aborder l'année de passe comme il faut.

  • Speaker #0

    Oui, tu as eu l'impression que c'était une avance qui était prise ?

  • Speaker #1

    Oui, parce que quand on est au lycée, on ne sait pas du tout à quoi s'attendre en termes de matière et de quantité de travail et comment apprendre les cours aussi. Parce qu'on passe du lycée où il faut beaucoup d'exercices. Vraiment une méthode de travail complètement différente parce que la PAS c'est beaucoup du parkour, du travail régulier et plus de l'apprentissage que de l'entraînement sur des exos, des QCM, etc. Donc ça m'a permis de bien aborder l'année quand même.

  • Speaker #0

    Et puisque tu parles du parkour, j'insiste aussi sur l'importance de la compréhension, mais le découpage QCM-apprentissage, pour toi c'est combien de temps on doit passer si on parle de ta méthode de travail ? Tu passais combien de temps sur lecture du cours et combien de temps en pourcentage peut-être ?

  • Speaker #1

    Alors pourcentage je dirais on était quand même 85% 90% sur du cours et après les QCM c'était 10% pour vérifier que je connaissais mon cours et maintenant quand je voyais qu'un QCM j'avais faux je me disais pas il fallait que je continue les QCM pour apprendre de nouvelles choses. C'était vraiment si j'avais faux QCM c'est que mon cours j'avais loupé un truc donc on retournait sur le cours et je le réapprenais. D'accord. Mais oui, pour les matières globales, c'était vraiment à fond l'apprentissage. Maintenant, il y a des matières comme la physique, par exemple, où là, le pourcentage variait. C'était plus 30% quand même de QCM ou 40%. Parce que c'était important de bien s'approprier les formules et le type d'exercice aussi qu'on avait. Parce que ce qu'on fait ici à la prépa, ça reflète beaucoup de l'examen. Donc, à faire beaucoup de QCM, on comprend le style de... de QCM qu'on va avoir au contrôle au concours à la fac donc physique et maths j'étais plus sur du QCM par rapport à une bio où bio c'était vraiment à fond l'apprentissage du cours effectivement je pense que contrairement au lycée où on peut vraiment

  • Speaker #0

    voir tout le cours uniquement en travaillant à partir des exercices sur le contenu du programme de passe qui est beaucoup plus vaste il faut aussi passer beaucoup de temps à prendre son cours... Et tu l'as bien souligné, c'est souvent parfois un petit souci qu'ont les étudiants, vouloir faire trop de QCM, même si on va pouvoir proposer aussi beaucoup de QCM. Tu t'es entraîné sur les QCM d'anal et sur les anal correctés ?

  • Speaker #1

    Oui, pendant l'année, je n'ai pas touché aux anal, c'était vraiment à la fin, une semaine, deux semaines, peut-être trois semaines avant le concours. ou quand je savais que mes cours je les connaissais et que j'étais prêt pour le concours je me disais je vais voir quel style de QCM les profs y posent parce que chaque prof a un peu sa particularité quand il pose des questions et donc pour savoir un peu à quel point il fallait que j'aille loin dans la réflexion ou alors il fallait que je me prenne la tête sur les questions donc ça m'a quand même servi à faire les annales des 2-3 dernières années pour comprendre le prof un peu Mais ce n'était pas ça qui me faisait me dire c'est bon je suis prêt pour le concours. Quand je savais que mon cours je le connaissais à fond, je me disais que c'est bon, j'étais prêt.

  • Speaker #0

    Au niveau de ta routine de travail, tu essayais d'être régulier, comment ça se passait ? Tu avais une journée type ?

  • Speaker #1

    Oui vraiment, c'était ça qui m'a permis de garder le fil en passe, c'était la routine. Parce qu'il fallait avoir une bonne charge de travail chaque jour et donc moi je me levais vers 7h à peu près. pour venir à la prépa donc deux heures le matin de 8h à 10h généralement et ensuite je rentrais chez moi je travaillais jusqu'à midi après je me prenais une pause pour manger donc ça pouvait aller quand on n'avait pas trop trop de travail je pouvais me prendre une heure mais des fois quand on avait beaucoup je préférais 45 minutes le midi parce que je savais que c'était le début de la journée donc j'étais en forme et après c'était plus au niveau du goûter je me prenais une demi heure une heure quand j'étais fatigué et après le soir pour manger j'allais plus taper dans une heure de pause mais sinon après tout le reste du temps c'est travail à fond pour pour être prêt quoi et pour pas rater une heure de ma journée à rien faire être sur mon téléphone je préférais travailler parce que je savais que c'était comme ça que j'allais y arriver et par rapport au téléphone justement c'était quoi tu arrives à couper le téléphone à temps séparé comment ça se passe pour le téléphone j'avais je faisais attention parce qu'on a maintenant le temps d'écran par jour d'accord et je voulais pas dépasser les deux heures deux heures et demie quand j'ai passé deux ans et demi par jour je savais que j'ai pas été efficace Et après sinon j'ai supprimé quand même quelques applications et on peut aussi mettre une limite sur les applications donc c'est ce que je faisais.

  • Speaker #0

    Type réseaux sociaux ?

  • Speaker #1

    Ouais donc Instagram j'ai mis une limite de 30 minutes, 45 minutes, des fois je pouvais aller jusqu'à une heure par jour mais vraiment je me sentais pas bien quand j'utilisais trop mon téléphone parce que je savais qu'il fallait que je travaille à la place. Mais après dans mon entourage et tout ils savaient tous que j'étais là pour réussir et que j'étais à fond dans le travail donc ils me dérangeaient pas trop, ils venaient pas me déranger dans ma chambre, ils m'appelaient pas etc.

  • Speaker #0

    Oui, tu avais fait un peu de prévention avec tes amis en disant n'essaye pas trop me solliciter sur les réseaux pour pas que j'ai envie de faire trop de temps.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Bien vu. Au niveau du sport, de l'activité physique, tu as réussi à conserver ?

  • Speaker #1

    J'ai essayé la première année, donc pendant une année de préparation, j'ai quand même essayé de prendre du temps pour moi, d'aller faire du sport à deux heures par semaine max. Oui. Et après l'année où je passais le concours, j'étais un peu plus stressé, un peu plus dans le truc. Donc je n'arrivais pas trop à prendre du temps pour aller faire du sport. Mais des fois, j'essayais de sortir de ma chambre, pas forcément faire du sport, mais aller mailler, etc. Rien qu'aller faire les courses, par exemple, ça me permettait de sortir, etc. Mais non, le sport, mon année de concours, je n'ai pas trop réussi à l'intégrer dans mon parcours. Mais à la place du sport, je préférais passer du temps à écouter de la musique, regarder des séries, etc. C'était vraiment, je voulais garder un créneau dans ma semaine. pour me divertir et sortir la tête des cours en fait.

  • Speaker #0

    Et tu sortais un peu le vendredi ou le samedi avec des copains ?

  • Speaker #1

    Non, en fait quand je suis arrivé à Montpellier, moi je ne connaissais personne, tous mes potes étaient restés à Nîmes, donc je n'avais pas des potes qui me faisaient aller en boîte ou faire des soirs, etc. Donc généralement je restais chez moi et je me reposais devant la télé ou devant l'ordinateur à regarder des séries.

  • Speaker #0

    Parce que tu as fait ton lycée à Nîmes, mais tu es venu faire ta première année à Montpellier.

  • Speaker #1

    Oui, à Montpellier.

  • Speaker #0

    Donc oui, c'est une particularité. Pourquoi ce choix de venir à Montpellier, justement, pour te couper un peu de ton environnement ?

  • Speaker #1

    C'est ça, c'était vraiment pour me dire, ça y est, c'est les années supérieures, c'est le moment où je vais travailler pour mon métier et qu'il faut que je me donne à fond. Donc je suis arrivé à Montpellier, donc dans une grande ville et une année, enfin une ville pour les études supérieures et surtout pour médecine. Et c'est vrai que je me suis dit, en plus, je vais me couper un peu du mon cocon familial, je vais sortir pour prendre mon envol. et être quelqu'un d'autonome. Donc, c'est quelque chose que je voulais faire, prendre mon appart et être autonome. Et je l'ai fait et j'ai réussi.

  • Speaker #0

    Du coup, tu as quitté Nîmes parce qu'au départ, tu habites à Nîmes. C'est ça. Et tu as fait volontairement le choix. Et ce n'était pas trop dur au niveau logistique de te faire à manger ?

  • Speaker #1

    Non, au contraire. Moi, je me sentais mieux parce que je savais que je pouvais manger quand je voulais plutôt qu'avoir toute une famille où on a une heure aléatoire pour manger. En fait, le soir, c'est quand c'est prêt. Là, c'était vraiment, je me dis, bon, maintenant, c'est le moment d'aller me faire manger. Donc, j'allais me faire à manger. Ou si tout le monde allait prendre ma douche, je pouvais prendre ma douche à minuit, par exemple, ça ne dérangeait personne, parce que j'étais seul chez moi.

  • Speaker #0

    Tu étais beaucoup plus libre dans ta routine de travail pour l'optimiser en fonction des jours et des moments, je vais dire, des temps faibles et des temps forts de la journée. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. J'étais vraiment maître de moi-même toute la journée.

  • Speaker #0

    Très bien. On va terminer par une question que je pose à tous les invités du podcast. Est-ce que tu peux nous donner une astuce ou un tip ? un petit conseil pour bien gérer ses études en médecine si tu dois donner une information à un étudiant tu lui donnerais quoi ?

  • Speaker #1

    il faut vraiment pas lâcher prise il faut persister, il faut être régulier c'est tout, il ne faut juste pas se dire un jour quand ça ne va pas c'est bon j'abandonne parce que c'est une année qui est vraiment dure pour tout le monde on est tous dans le même panier et oui le... Le seul moyen de réussir cette année, c'est vraiment être persistant et travailler régulièrement.

  • Speaker #0

    Super. Loïc, je te remercie beaucoup pour cet échange. Merci. Je te souhaite de belles choses, plein de succès dans tes études, une belle continuation. Et merci de t'être prêté au jeu du podcast. Merci. A très bientôt. Au revoir. Au revoir, Loïc. Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Pour plus d'infos sur les études de santé, vous pouvez consulter notre site www.sub-perform.fr et en particulier notre blog dans lequel nous proposons des articles sur l'orientation, la méthode de travail, le programme et l'évolution de la réforme. D'ici là, je vous retrouve sur le prochain épisode de Supercarte, le podcast des études de santé.

  • Speaker #1

    Bonjour.

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Description

Loïc, étudiant en deuxième année de médecine à l'université de Montpellier et grand admissible au concours PASS, nous partage un retour d'expérience sur les défis et exigences de cette première année extrêmement sélective des études de santé. Il aborde la gestion du stress, l'organisation rigoureuse de son travail, et les sacrifices qu'il a dû faire pour réussir dans ce parcours intense. Loïc livre également des astuces essentielles pour aborder le concours avec sérénité et détermination.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue à tous nos auditeurs pour cet épisode de Supercast, le podcast des études de santé. Ensemble, nous allons aller à la rencontre des acteurs et futurs acteurs du monde de la santé, en particulier recueillir leurs témoignages et conseils pour mieux appréhender les études médicales. Aujourd'hui, j'accueille mon tout premier invité, Loïc, étudiant en deuxième année de médecine. qui a été grand admissible au concours de passe sur l'année 2021-2022 à Montpellier. Bonjour Loïc.

  • Speaker #1

    Bonjour Antoine.

  • Speaker #0

    Comment ça va ?

  • Speaker #1

    Ça va bien, merci.

  • Speaker #0

    Bon, est-ce que tu peux rapidement te présenter, d'où tu viens et où est-ce que tu en es aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Alors du coup, je m'appelle Loïc, je suis originaire de Nîmes, donc j'ai fait ma scolarité à Nîmes au lycée Emmanuel d'Alzon. Et ensuite, je suis venu à Montpellier pour faire mon année de passe. Ensuite, j'ai réussi et j'ai poursuivi mes études en médecine.

  • Speaker #0

    Ok, bon je ne t'avais pas vu depuis le printemps dernier, j'en profite pour te féliciter. Est-ce que tu peux me parler de tes résultats ? Comment ça s'est passé pour toi ?

  • Speaker #1

    Du coup, nous nos résultats, on avait le premier groupe d'épreuve pour les grands admissibles, du coup c'était en début juin, 3 juin, quelque chose comme ça. Donc là, j'ai su que j'étais grand admissible en médecine, j'étais 54ème il me semble sur 1750, quelque chose comme ça. Et du coup, ensuite, j'ai su que je passais en deuxième année. Donc là, il n'y a pas eu de doute directement médecine à Montpellier. Et puis ensuite, j'avais cinq mois de vacances jusqu'à la rentrée en septembre. Donc tranquille.

  • Speaker #0

    D'accord. Et ton plan A, c'était médecine ? Est-ce que tu avais un plan B ?

  • Speaker #1

    Alors, j'étais médecine à fond. Et plan B, ça aurait été vraiment en fonction des résultats où j'étais pris. Mais je pense que c'était plus pharma. En plan B. Maintenant, si j'avais eu dentaire en deuxième choix, je pense que j'aurais pu réfléchir à prendre dentaire aussi. Donc, c'est vraiment, j'étais médecine à fond et ce n'était pas envisageable que je n'aie pas médecine. Et après, le reste, j'ai essayé de ne pas trop y penser.

  • Speaker #0

    C'est vrai qu'avec la réforme PASLAS, la question du plan B se pose. Oui. Puisqu'on va soit accepter un plan B quand on n'a pas le plan A, soit tenter une deuxième chance par un concours en deuxième année de LAS. Quel était ta mineure toi ?

  • Speaker #1

    Alors moi j'avais pris une mineure science, donc physique. C'était une mineure assez lourde quand même à travailler pour avoir une bonne note au concours mineur. Et puis ensuite pour penser à la réorientation en LAS2, c'était quand même une grosse mineure. Et donc si j'étais à fond dans la majeure santé et que je n'ai pas beaucoup travaillé sur la mineure, je me suis dit qu'aller en LAS2, alors que je n'ai pas assez bossé, cette mineure, ça allait être compliqué mais j'étais resté dans l'optique de réussir médecine et je voulais vraiment pas aller en LAS, c'était une option que j'envisageais pas du tout et du coup j'ai réussi mais ouais, je voulais pas du tout aller en LAS d'accord,

  • Speaker #0

    c'est vrai que c'est un choix qui se pose et t'as pas eu ce choix à faire, bravo, quand admissible solide du coup cet été t'as fait quoi ? t'as décompressé complètement ?

  • Speaker #1

    vraiment ouais, c'était après deux ans à fond dans on Dans les études de cette première année, là vraiment sortir cinq mois, arrêter de travailler à fond, ça faisait du bien. J'ai voyagé, je suis sorti de Montpellier pour vraiment découvrir autre chose. Et puis j'ai aussi pu découvrir Montpellier parce que j'ai passé l'année dans ma chambre, donc c'était un peu un monde nouveau. La grande ville comme ça. D'accord. Mais sinon, vraiment décompressé à fond.

  • Speaker #0

    Et la rentrée là se passe bien, vous avez commencé l'intégration ?

  • Speaker #1

    On a commencé l'intégration, à côté on a commencé les cours aussi, donc... On a essayé d'allier les deux, mais l'ambiance de travail est beaucoup moins stressante, moins de pression. On sait que maintenant, on ne peut plus être sortis du cursus. Tout repose sur nos mains maintenant, il faut juste valider chaque année. Et puis voilà, en plus, on a une promo, on est soudés, on n'est plus comme on passe, on avait un peu peur parce que les autres, ils étaient là pour prendre nos places, etc. Donc très bonne ambiance, c'est vraiment... C'est un plaisir d'être en 10ème année. Bon,

  • Speaker #0

    super. Est-ce que tu peux nous parler de ton parcours au lycée ? Toi, tu étais quel type d'étudiant ?

  • Speaker #1

    Alors moi, à partir du lycée, j'ai commencé à vraiment me dire qu'il fallait que je travaille pour mon job et pour mes années supérieures. D'accord. Parce qu'en soi, au collège, j'étais tranquille, j'étais pas à fond. Mais vraiment, à partir du moment où je suis allé au lycée, quand je suis arrivé à Nîmes au lycée, c'est là que je me suis dit qu'il fallait que je m'y mette. Et donc, à partir du lycée, j'ai... J'ai vraiment beaucoup travaillé pour réussir, pour avoir un bon dossier. J'étais un élève assez sérieux quand même, je travaillais souvent. Et les résultats, j'étais... dans le panier à peu près de ma classe.

  • Speaker #0

    Une tête de classe ? Voilà,

  • Speaker #1

    donc j'étais un bon élève au lycée quand même.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as suivi une préparation des lycées type Terminal Santé ?

  • Speaker #1

    J'ai fait la Terminal Santé à Superform en terminale l'année du Covid. Donc j'ai pu vraiment la travailler à fond avec le confinement, ce qui m'a laissé chez moi, donc j'avais tout le temps pour... Travailler à la terminale, ça m'a bien préparé quand même à aborder l'année de passe comme il faut.

  • Speaker #0

    Oui, tu as eu l'impression que c'était une avance qui était prise ?

  • Speaker #1

    Oui, parce que quand on est au lycée, on ne sait pas du tout à quoi s'attendre en termes de matière et de quantité de travail et comment apprendre les cours aussi. Parce qu'on passe du lycée où il faut beaucoup d'exercices. Vraiment une méthode de travail complètement différente parce que la PAS c'est beaucoup du parkour, du travail régulier et plus de l'apprentissage que de l'entraînement sur des exos, des QCM, etc. Donc ça m'a permis de bien aborder l'année quand même.

  • Speaker #0

    Et puisque tu parles du parkour, j'insiste aussi sur l'importance de la compréhension, mais le découpage QCM-apprentissage, pour toi c'est combien de temps on doit passer si on parle de ta méthode de travail ? Tu passais combien de temps sur lecture du cours et combien de temps en pourcentage peut-être ?

  • Speaker #1

    Alors pourcentage je dirais on était quand même 85% 90% sur du cours et après les QCM c'était 10% pour vérifier que je connaissais mon cours et maintenant quand je voyais qu'un QCM j'avais faux je me disais pas il fallait que je continue les QCM pour apprendre de nouvelles choses. C'était vraiment si j'avais faux QCM c'est que mon cours j'avais loupé un truc donc on retournait sur le cours et je le réapprenais. D'accord. Mais oui, pour les matières globales, c'était vraiment à fond l'apprentissage. Maintenant, il y a des matières comme la physique, par exemple, où là, le pourcentage variait. C'était plus 30% quand même de QCM ou 40%. Parce que c'était important de bien s'approprier les formules et le type d'exercice aussi qu'on avait. Parce que ce qu'on fait ici à la prépa, ça reflète beaucoup de l'examen. Donc, à faire beaucoup de QCM, on comprend le style de... de QCM qu'on va avoir au contrôle au concours à la fac donc physique et maths j'étais plus sur du QCM par rapport à une bio où bio c'était vraiment à fond l'apprentissage du cours effectivement je pense que contrairement au lycée où on peut vraiment

  • Speaker #0

    voir tout le cours uniquement en travaillant à partir des exercices sur le contenu du programme de passe qui est beaucoup plus vaste il faut aussi passer beaucoup de temps à prendre son cours... Et tu l'as bien souligné, c'est souvent parfois un petit souci qu'ont les étudiants, vouloir faire trop de QCM, même si on va pouvoir proposer aussi beaucoup de QCM. Tu t'es entraîné sur les QCM d'anal et sur les anal correctés ?

  • Speaker #1

    Oui, pendant l'année, je n'ai pas touché aux anal, c'était vraiment à la fin, une semaine, deux semaines, peut-être trois semaines avant le concours. ou quand je savais que mes cours je les connaissais et que j'étais prêt pour le concours je me disais je vais voir quel style de QCM les profs y posent parce que chaque prof a un peu sa particularité quand il pose des questions et donc pour savoir un peu à quel point il fallait que j'aille loin dans la réflexion ou alors il fallait que je me prenne la tête sur les questions donc ça m'a quand même servi à faire les annales des 2-3 dernières années pour comprendre le prof un peu Mais ce n'était pas ça qui me faisait me dire c'est bon je suis prêt pour le concours. Quand je savais que mon cours je le connaissais à fond, je me disais que c'est bon, j'étais prêt.

  • Speaker #0

    Au niveau de ta routine de travail, tu essayais d'être régulier, comment ça se passait ? Tu avais une journée type ?

  • Speaker #1

    Oui vraiment, c'était ça qui m'a permis de garder le fil en passe, c'était la routine. Parce qu'il fallait avoir une bonne charge de travail chaque jour et donc moi je me levais vers 7h à peu près. pour venir à la prépa donc deux heures le matin de 8h à 10h généralement et ensuite je rentrais chez moi je travaillais jusqu'à midi après je me prenais une pause pour manger donc ça pouvait aller quand on n'avait pas trop trop de travail je pouvais me prendre une heure mais des fois quand on avait beaucoup je préférais 45 minutes le midi parce que je savais que c'était le début de la journée donc j'étais en forme et après c'était plus au niveau du goûter je me prenais une demi heure une heure quand j'étais fatigué et après le soir pour manger j'allais plus taper dans une heure de pause mais sinon après tout le reste du temps c'est travail à fond pour pour être prêt quoi et pour pas rater une heure de ma journée à rien faire être sur mon téléphone je préférais travailler parce que je savais que c'était comme ça que j'allais y arriver et par rapport au téléphone justement c'était quoi tu arrives à couper le téléphone à temps séparé comment ça se passe pour le téléphone j'avais je faisais attention parce qu'on a maintenant le temps d'écran par jour d'accord et je voulais pas dépasser les deux heures deux heures et demie quand j'ai passé deux ans et demi par jour je savais que j'ai pas été efficace Et après sinon j'ai supprimé quand même quelques applications et on peut aussi mettre une limite sur les applications donc c'est ce que je faisais.

  • Speaker #0

    Type réseaux sociaux ?

  • Speaker #1

    Ouais donc Instagram j'ai mis une limite de 30 minutes, 45 minutes, des fois je pouvais aller jusqu'à une heure par jour mais vraiment je me sentais pas bien quand j'utilisais trop mon téléphone parce que je savais qu'il fallait que je travaille à la place. Mais après dans mon entourage et tout ils savaient tous que j'étais là pour réussir et que j'étais à fond dans le travail donc ils me dérangeaient pas trop, ils venaient pas me déranger dans ma chambre, ils m'appelaient pas etc.

  • Speaker #0

    Oui, tu avais fait un peu de prévention avec tes amis en disant n'essaye pas trop me solliciter sur les réseaux pour pas que j'ai envie de faire trop de temps.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Bien vu. Au niveau du sport, de l'activité physique, tu as réussi à conserver ?

  • Speaker #1

    J'ai essayé la première année, donc pendant une année de préparation, j'ai quand même essayé de prendre du temps pour moi, d'aller faire du sport à deux heures par semaine max. Oui. Et après l'année où je passais le concours, j'étais un peu plus stressé, un peu plus dans le truc. Donc je n'arrivais pas trop à prendre du temps pour aller faire du sport. Mais des fois, j'essayais de sortir de ma chambre, pas forcément faire du sport, mais aller mailler, etc. Rien qu'aller faire les courses, par exemple, ça me permettait de sortir, etc. Mais non, le sport, mon année de concours, je n'ai pas trop réussi à l'intégrer dans mon parcours. Mais à la place du sport, je préférais passer du temps à écouter de la musique, regarder des séries, etc. C'était vraiment, je voulais garder un créneau dans ma semaine. pour me divertir et sortir la tête des cours en fait.

  • Speaker #0

    Et tu sortais un peu le vendredi ou le samedi avec des copains ?

  • Speaker #1

    Non, en fait quand je suis arrivé à Montpellier, moi je ne connaissais personne, tous mes potes étaient restés à Nîmes, donc je n'avais pas des potes qui me faisaient aller en boîte ou faire des soirs, etc. Donc généralement je restais chez moi et je me reposais devant la télé ou devant l'ordinateur à regarder des séries.

  • Speaker #0

    Parce que tu as fait ton lycée à Nîmes, mais tu es venu faire ta première année à Montpellier.

  • Speaker #1

    Oui, à Montpellier.

  • Speaker #0

    Donc oui, c'est une particularité. Pourquoi ce choix de venir à Montpellier, justement, pour te couper un peu de ton environnement ?

  • Speaker #1

    C'est ça, c'était vraiment pour me dire, ça y est, c'est les années supérieures, c'est le moment où je vais travailler pour mon métier et qu'il faut que je me donne à fond. Donc je suis arrivé à Montpellier, donc dans une grande ville et une année, enfin une ville pour les études supérieures et surtout pour médecine. Et c'est vrai que je me suis dit, en plus, je vais me couper un peu du mon cocon familial, je vais sortir pour prendre mon envol. et être quelqu'un d'autonome. Donc, c'est quelque chose que je voulais faire, prendre mon appart et être autonome. Et je l'ai fait et j'ai réussi.

  • Speaker #0

    Du coup, tu as quitté Nîmes parce qu'au départ, tu habites à Nîmes. C'est ça. Et tu as fait volontairement le choix. Et ce n'était pas trop dur au niveau logistique de te faire à manger ?

  • Speaker #1

    Non, au contraire. Moi, je me sentais mieux parce que je savais que je pouvais manger quand je voulais plutôt qu'avoir toute une famille où on a une heure aléatoire pour manger. En fait, le soir, c'est quand c'est prêt. Là, c'était vraiment, je me dis, bon, maintenant, c'est le moment d'aller me faire manger. Donc, j'allais me faire à manger. Ou si tout le monde allait prendre ma douche, je pouvais prendre ma douche à minuit, par exemple, ça ne dérangeait personne, parce que j'étais seul chez moi.

  • Speaker #0

    Tu étais beaucoup plus libre dans ta routine de travail pour l'optimiser en fonction des jours et des moments, je vais dire, des temps faibles et des temps forts de la journée. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. J'étais vraiment maître de moi-même toute la journée.

  • Speaker #0

    Très bien. On va terminer par une question que je pose à tous les invités du podcast. Est-ce que tu peux nous donner une astuce ou un tip ? un petit conseil pour bien gérer ses études en médecine si tu dois donner une information à un étudiant tu lui donnerais quoi ?

  • Speaker #1

    il faut vraiment pas lâcher prise il faut persister, il faut être régulier c'est tout, il ne faut juste pas se dire un jour quand ça ne va pas c'est bon j'abandonne parce que c'est une année qui est vraiment dure pour tout le monde on est tous dans le même panier et oui le... Le seul moyen de réussir cette année, c'est vraiment être persistant et travailler régulièrement.

  • Speaker #0

    Super. Loïc, je te remercie beaucoup pour cet échange. Merci. Je te souhaite de belles choses, plein de succès dans tes études, une belle continuation. Et merci de t'être prêté au jeu du podcast. Merci. A très bientôt. Au revoir. Au revoir, Loïc. Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Pour plus d'infos sur les études de santé, vous pouvez consulter notre site www.sub-perform.fr et en particulier notre blog dans lequel nous proposons des articles sur l'orientation, la méthode de travail, le programme et l'évolution de la réforme. D'ici là, je vous retrouve sur le prochain épisode de Supercarte, le podcast des études de santé.

  • Speaker #1

    Bonjour.

Description

Loïc, étudiant en deuxième année de médecine à l'université de Montpellier et grand admissible au concours PASS, nous partage un retour d'expérience sur les défis et exigences de cette première année extrêmement sélective des études de santé. Il aborde la gestion du stress, l'organisation rigoureuse de son travail, et les sacrifices qu'il a dû faire pour réussir dans ce parcours intense. Loïc livre également des astuces essentielles pour aborder le concours avec sérénité et détermination.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue à tous nos auditeurs pour cet épisode de Supercast, le podcast des études de santé. Ensemble, nous allons aller à la rencontre des acteurs et futurs acteurs du monde de la santé, en particulier recueillir leurs témoignages et conseils pour mieux appréhender les études médicales. Aujourd'hui, j'accueille mon tout premier invité, Loïc, étudiant en deuxième année de médecine. qui a été grand admissible au concours de passe sur l'année 2021-2022 à Montpellier. Bonjour Loïc.

  • Speaker #1

    Bonjour Antoine.

  • Speaker #0

    Comment ça va ?

  • Speaker #1

    Ça va bien, merci.

  • Speaker #0

    Bon, est-ce que tu peux rapidement te présenter, d'où tu viens et où est-ce que tu en es aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Alors du coup, je m'appelle Loïc, je suis originaire de Nîmes, donc j'ai fait ma scolarité à Nîmes au lycée Emmanuel d'Alzon. Et ensuite, je suis venu à Montpellier pour faire mon année de passe. Ensuite, j'ai réussi et j'ai poursuivi mes études en médecine.

  • Speaker #0

    Ok, bon je ne t'avais pas vu depuis le printemps dernier, j'en profite pour te féliciter. Est-ce que tu peux me parler de tes résultats ? Comment ça s'est passé pour toi ?

  • Speaker #1

    Du coup, nous nos résultats, on avait le premier groupe d'épreuve pour les grands admissibles, du coup c'était en début juin, 3 juin, quelque chose comme ça. Donc là, j'ai su que j'étais grand admissible en médecine, j'étais 54ème il me semble sur 1750, quelque chose comme ça. Et du coup, ensuite, j'ai su que je passais en deuxième année. Donc là, il n'y a pas eu de doute directement médecine à Montpellier. Et puis ensuite, j'avais cinq mois de vacances jusqu'à la rentrée en septembre. Donc tranquille.

  • Speaker #0

    D'accord. Et ton plan A, c'était médecine ? Est-ce que tu avais un plan B ?

  • Speaker #1

    Alors, j'étais médecine à fond. Et plan B, ça aurait été vraiment en fonction des résultats où j'étais pris. Mais je pense que c'était plus pharma. En plan B. Maintenant, si j'avais eu dentaire en deuxième choix, je pense que j'aurais pu réfléchir à prendre dentaire aussi. Donc, c'est vraiment, j'étais médecine à fond et ce n'était pas envisageable que je n'aie pas médecine. Et après, le reste, j'ai essayé de ne pas trop y penser.

  • Speaker #0

    C'est vrai qu'avec la réforme PASLAS, la question du plan B se pose. Oui. Puisqu'on va soit accepter un plan B quand on n'a pas le plan A, soit tenter une deuxième chance par un concours en deuxième année de LAS. Quel était ta mineure toi ?

  • Speaker #1

    Alors moi j'avais pris une mineure science, donc physique. C'était une mineure assez lourde quand même à travailler pour avoir une bonne note au concours mineur. Et puis ensuite pour penser à la réorientation en LAS2, c'était quand même une grosse mineure. Et donc si j'étais à fond dans la majeure santé et que je n'ai pas beaucoup travaillé sur la mineure, je me suis dit qu'aller en LAS2, alors que je n'ai pas assez bossé, cette mineure, ça allait être compliqué mais j'étais resté dans l'optique de réussir médecine et je voulais vraiment pas aller en LAS, c'était une option que j'envisageais pas du tout et du coup j'ai réussi mais ouais, je voulais pas du tout aller en LAS d'accord,

  • Speaker #0

    c'est vrai que c'est un choix qui se pose et t'as pas eu ce choix à faire, bravo, quand admissible solide du coup cet été t'as fait quoi ? t'as décompressé complètement ?

  • Speaker #1

    vraiment ouais, c'était après deux ans à fond dans on Dans les études de cette première année, là vraiment sortir cinq mois, arrêter de travailler à fond, ça faisait du bien. J'ai voyagé, je suis sorti de Montpellier pour vraiment découvrir autre chose. Et puis j'ai aussi pu découvrir Montpellier parce que j'ai passé l'année dans ma chambre, donc c'était un peu un monde nouveau. La grande ville comme ça. D'accord. Mais sinon, vraiment décompressé à fond.

  • Speaker #0

    Et la rentrée là se passe bien, vous avez commencé l'intégration ?

  • Speaker #1

    On a commencé l'intégration, à côté on a commencé les cours aussi, donc... On a essayé d'allier les deux, mais l'ambiance de travail est beaucoup moins stressante, moins de pression. On sait que maintenant, on ne peut plus être sortis du cursus. Tout repose sur nos mains maintenant, il faut juste valider chaque année. Et puis voilà, en plus, on a une promo, on est soudés, on n'est plus comme on passe, on avait un peu peur parce que les autres, ils étaient là pour prendre nos places, etc. Donc très bonne ambiance, c'est vraiment... C'est un plaisir d'être en 10ème année. Bon,

  • Speaker #0

    super. Est-ce que tu peux nous parler de ton parcours au lycée ? Toi, tu étais quel type d'étudiant ?

  • Speaker #1

    Alors moi, à partir du lycée, j'ai commencé à vraiment me dire qu'il fallait que je travaille pour mon job et pour mes années supérieures. D'accord. Parce qu'en soi, au collège, j'étais tranquille, j'étais pas à fond. Mais vraiment, à partir du moment où je suis allé au lycée, quand je suis arrivé à Nîmes au lycée, c'est là que je me suis dit qu'il fallait que je m'y mette. Et donc, à partir du lycée, j'ai... J'ai vraiment beaucoup travaillé pour réussir, pour avoir un bon dossier. J'étais un élève assez sérieux quand même, je travaillais souvent. Et les résultats, j'étais... dans le panier à peu près de ma classe.

  • Speaker #0

    Une tête de classe ? Voilà,

  • Speaker #1

    donc j'étais un bon élève au lycée quand même.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as suivi une préparation des lycées type Terminal Santé ?

  • Speaker #1

    J'ai fait la Terminal Santé à Superform en terminale l'année du Covid. Donc j'ai pu vraiment la travailler à fond avec le confinement, ce qui m'a laissé chez moi, donc j'avais tout le temps pour... Travailler à la terminale, ça m'a bien préparé quand même à aborder l'année de passe comme il faut.

  • Speaker #0

    Oui, tu as eu l'impression que c'était une avance qui était prise ?

  • Speaker #1

    Oui, parce que quand on est au lycée, on ne sait pas du tout à quoi s'attendre en termes de matière et de quantité de travail et comment apprendre les cours aussi. Parce qu'on passe du lycée où il faut beaucoup d'exercices. Vraiment une méthode de travail complètement différente parce que la PAS c'est beaucoup du parkour, du travail régulier et plus de l'apprentissage que de l'entraînement sur des exos, des QCM, etc. Donc ça m'a permis de bien aborder l'année quand même.

  • Speaker #0

    Et puisque tu parles du parkour, j'insiste aussi sur l'importance de la compréhension, mais le découpage QCM-apprentissage, pour toi c'est combien de temps on doit passer si on parle de ta méthode de travail ? Tu passais combien de temps sur lecture du cours et combien de temps en pourcentage peut-être ?

  • Speaker #1

    Alors pourcentage je dirais on était quand même 85% 90% sur du cours et après les QCM c'était 10% pour vérifier que je connaissais mon cours et maintenant quand je voyais qu'un QCM j'avais faux je me disais pas il fallait que je continue les QCM pour apprendre de nouvelles choses. C'était vraiment si j'avais faux QCM c'est que mon cours j'avais loupé un truc donc on retournait sur le cours et je le réapprenais. D'accord. Mais oui, pour les matières globales, c'était vraiment à fond l'apprentissage. Maintenant, il y a des matières comme la physique, par exemple, où là, le pourcentage variait. C'était plus 30% quand même de QCM ou 40%. Parce que c'était important de bien s'approprier les formules et le type d'exercice aussi qu'on avait. Parce que ce qu'on fait ici à la prépa, ça reflète beaucoup de l'examen. Donc, à faire beaucoup de QCM, on comprend le style de... de QCM qu'on va avoir au contrôle au concours à la fac donc physique et maths j'étais plus sur du QCM par rapport à une bio où bio c'était vraiment à fond l'apprentissage du cours effectivement je pense que contrairement au lycée où on peut vraiment

  • Speaker #0

    voir tout le cours uniquement en travaillant à partir des exercices sur le contenu du programme de passe qui est beaucoup plus vaste il faut aussi passer beaucoup de temps à prendre son cours... Et tu l'as bien souligné, c'est souvent parfois un petit souci qu'ont les étudiants, vouloir faire trop de QCM, même si on va pouvoir proposer aussi beaucoup de QCM. Tu t'es entraîné sur les QCM d'anal et sur les anal correctés ?

  • Speaker #1

    Oui, pendant l'année, je n'ai pas touché aux anal, c'était vraiment à la fin, une semaine, deux semaines, peut-être trois semaines avant le concours. ou quand je savais que mes cours je les connaissais et que j'étais prêt pour le concours je me disais je vais voir quel style de QCM les profs y posent parce que chaque prof a un peu sa particularité quand il pose des questions et donc pour savoir un peu à quel point il fallait que j'aille loin dans la réflexion ou alors il fallait que je me prenne la tête sur les questions donc ça m'a quand même servi à faire les annales des 2-3 dernières années pour comprendre le prof un peu Mais ce n'était pas ça qui me faisait me dire c'est bon je suis prêt pour le concours. Quand je savais que mon cours je le connaissais à fond, je me disais que c'est bon, j'étais prêt.

  • Speaker #0

    Au niveau de ta routine de travail, tu essayais d'être régulier, comment ça se passait ? Tu avais une journée type ?

  • Speaker #1

    Oui vraiment, c'était ça qui m'a permis de garder le fil en passe, c'était la routine. Parce qu'il fallait avoir une bonne charge de travail chaque jour et donc moi je me levais vers 7h à peu près. pour venir à la prépa donc deux heures le matin de 8h à 10h généralement et ensuite je rentrais chez moi je travaillais jusqu'à midi après je me prenais une pause pour manger donc ça pouvait aller quand on n'avait pas trop trop de travail je pouvais me prendre une heure mais des fois quand on avait beaucoup je préférais 45 minutes le midi parce que je savais que c'était le début de la journée donc j'étais en forme et après c'était plus au niveau du goûter je me prenais une demi heure une heure quand j'étais fatigué et après le soir pour manger j'allais plus taper dans une heure de pause mais sinon après tout le reste du temps c'est travail à fond pour pour être prêt quoi et pour pas rater une heure de ma journée à rien faire être sur mon téléphone je préférais travailler parce que je savais que c'était comme ça que j'allais y arriver et par rapport au téléphone justement c'était quoi tu arrives à couper le téléphone à temps séparé comment ça se passe pour le téléphone j'avais je faisais attention parce qu'on a maintenant le temps d'écran par jour d'accord et je voulais pas dépasser les deux heures deux heures et demie quand j'ai passé deux ans et demi par jour je savais que j'ai pas été efficace Et après sinon j'ai supprimé quand même quelques applications et on peut aussi mettre une limite sur les applications donc c'est ce que je faisais.

  • Speaker #0

    Type réseaux sociaux ?

  • Speaker #1

    Ouais donc Instagram j'ai mis une limite de 30 minutes, 45 minutes, des fois je pouvais aller jusqu'à une heure par jour mais vraiment je me sentais pas bien quand j'utilisais trop mon téléphone parce que je savais qu'il fallait que je travaille à la place. Mais après dans mon entourage et tout ils savaient tous que j'étais là pour réussir et que j'étais à fond dans le travail donc ils me dérangeaient pas trop, ils venaient pas me déranger dans ma chambre, ils m'appelaient pas etc.

  • Speaker #0

    Oui, tu avais fait un peu de prévention avec tes amis en disant n'essaye pas trop me solliciter sur les réseaux pour pas que j'ai envie de faire trop de temps.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Bien vu. Au niveau du sport, de l'activité physique, tu as réussi à conserver ?

  • Speaker #1

    J'ai essayé la première année, donc pendant une année de préparation, j'ai quand même essayé de prendre du temps pour moi, d'aller faire du sport à deux heures par semaine max. Oui. Et après l'année où je passais le concours, j'étais un peu plus stressé, un peu plus dans le truc. Donc je n'arrivais pas trop à prendre du temps pour aller faire du sport. Mais des fois, j'essayais de sortir de ma chambre, pas forcément faire du sport, mais aller mailler, etc. Rien qu'aller faire les courses, par exemple, ça me permettait de sortir, etc. Mais non, le sport, mon année de concours, je n'ai pas trop réussi à l'intégrer dans mon parcours. Mais à la place du sport, je préférais passer du temps à écouter de la musique, regarder des séries, etc. C'était vraiment, je voulais garder un créneau dans ma semaine. pour me divertir et sortir la tête des cours en fait.

  • Speaker #0

    Et tu sortais un peu le vendredi ou le samedi avec des copains ?

  • Speaker #1

    Non, en fait quand je suis arrivé à Montpellier, moi je ne connaissais personne, tous mes potes étaient restés à Nîmes, donc je n'avais pas des potes qui me faisaient aller en boîte ou faire des soirs, etc. Donc généralement je restais chez moi et je me reposais devant la télé ou devant l'ordinateur à regarder des séries.

  • Speaker #0

    Parce que tu as fait ton lycée à Nîmes, mais tu es venu faire ta première année à Montpellier.

  • Speaker #1

    Oui, à Montpellier.

  • Speaker #0

    Donc oui, c'est une particularité. Pourquoi ce choix de venir à Montpellier, justement, pour te couper un peu de ton environnement ?

  • Speaker #1

    C'est ça, c'était vraiment pour me dire, ça y est, c'est les années supérieures, c'est le moment où je vais travailler pour mon métier et qu'il faut que je me donne à fond. Donc je suis arrivé à Montpellier, donc dans une grande ville et une année, enfin une ville pour les études supérieures et surtout pour médecine. Et c'est vrai que je me suis dit, en plus, je vais me couper un peu du mon cocon familial, je vais sortir pour prendre mon envol. et être quelqu'un d'autonome. Donc, c'est quelque chose que je voulais faire, prendre mon appart et être autonome. Et je l'ai fait et j'ai réussi.

  • Speaker #0

    Du coup, tu as quitté Nîmes parce qu'au départ, tu habites à Nîmes. C'est ça. Et tu as fait volontairement le choix. Et ce n'était pas trop dur au niveau logistique de te faire à manger ?

  • Speaker #1

    Non, au contraire. Moi, je me sentais mieux parce que je savais que je pouvais manger quand je voulais plutôt qu'avoir toute une famille où on a une heure aléatoire pour manger. En fait, le soir, c'est quand c'est prêt. Là, c'était vraiment, je me dis, bon, maintenant, c'est le moment d'aller me faire manger. Donc, j'allais me faire à manger. Ou si tout le monde allait prendre ma douche, je pouvais prendre ma douche à minuit, par exemple, ça ne dérangeait personne, parce que j'étais seul chez moi.

  • Speaker #0

    Tu étais beaucoup plus libre dans ta routine de travail pour l'optimiser en fonction des jours et des moments, je vais dire, des temps faibles et des temps forts de la journée. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. J'étais vraiment maître de moi-même toute la journée.

  • Speaker #0

    Très bien. On va terminer par une question que je pose à tous les invités du podcast. Est-ce que tu peux nous donner une astuce ou un tip ? un petit conseil pour bien gérer ses études en médecine si tu dois donner une information à un étudiant tu lui donnerais quoi ?

  • Speaker #1

    il faut vraiment pas lâcher prise il faut persister, il faut être régulier c'est tout, il ne faut juste pas se dire un jour quand ça ne va pas c'est bon j'abandonne parce que c'est une année qui est vraiment dure pour tout le monde on est tous dans le même panier et oui le... Le seul moyen de réussir cette année, c'est vraiment être persistant et travailler régulièrement.

  • Speaker #0

    Super. Loïc, je te remercie beaucoup pour cet échange. Merci. Je te souhaite de belles choses, plein de succès dans tes études, une belle continuation. Et merci de t'être prêté au jeu du podcast. Merci. A très bientôt. Au revoir. Au revoir, Loïc. Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Pour plus d'infos sur les études de santé, vous pouvez consulter notre site www.sub-perform.fr et en particulier notre blog dans lequel nous proposons des articles sur l'orientation, la méthode de travail, le programme et l'évolution de la réforme. D'ici là, je vous retrouve sur le prochain épisode de Supercarte, le podcast des études de santé.

  • Speaker #1

    Bonjour.

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