- Speaker #0
Super Docteur, c'est le podcast des médecins généralistes. Un contenu court et pratique, chaque semaine, pour tous les médecins. Saviez-vous qu'il existe un outil qui, selon le motif de consultation, vous guide pas à pas pour remplir avec votre patient ses symptômes afin de proposer une prise en charge personnalisée et toujours à jour ? C'est exactement ce que propose Pulse Life. Son système d'algorithme décisionnel classé par spécialité vous accompagne tout au long de la consultation en vous suggérant les questions adaptées et en vous orientant vers les bonnes recommandations en temps réel. Par exemple, si vous avez une suspicion de bronchiolite chez un nourrisson, vous remplissez en direct des données qu'on vous demande, comme l'âge du patient, les antécédents, et l'algorithme vous aide à confirmer ou non ce diagnostic, à classer la sévérité, et il vous propose une prise en charge adaptée pendant la consultation. Si vous souhaitez utiliser gratuitement cet outil, je vous invite à cliquer sur le lien dans les notes de cet épisode. Bonjour à tous et bienvenue dans Superdocteur, le podcast des médecins généralistes. Cette semaine, j'ai eu le plaisir de recevoir notre consor, le docteur Elodie Adler, et avec elle, nous avons parlé de pédiatrie. Dans le premier épisode, que je vous invite à écouter si ce n'est pas déjà le cas, nous avons abordé les repères de la croissance staturopondérale et on a abordé les retards de croissance. Dans ce deuxième et dernier épisode, Je vous propose de faire un focus sur les problèmes de puberté, les pubertés précoces et les retards pubertaires. Et comme d'habitude, mon invité va nous donner des conseils pratiques à appliquer dès demain si vous rencontrez ces cas au cabinet. Je vous souhaite une excellente écoute et comme d'habitude, si ce podcast vous plaît, n'oubliez pas de vous y abonner. Est-ce que tu peux me rappeler les principales causes des pubertés précoces chez les garçons et chez les filles ?
- Speaker #1
Alors finalement, chez les filles, les pubertés précoces, c'est 90% bénin, enfin je veux dire idiopathique. Et souvent, quand on creuse un peu, comme je disais, les origines, souvent, moi, les patientes qui ont des pubertés précoces, vraiment précoces, avant 8 ans, globalement, ils ont des origines africaines, afrique subsaharienne ou carrément, ou le Maghreb. Souvent, c'est ces régions-là. Parfois pas, c'est pas 100%. Et pour le coup, les retards pubertaires chez les filles, il faut tout de suite penser au syndrome de Turner. C'est une des causes principales un peu sous-diagnostiquées. Ou la carence. alimentaire, enfin, pas l'anorexie, mais le fait de ne manger pas assez calorique, donc il n'y a pas assez de matière grasse. Non, mais on n'a pas assez de masse grasse, plutôt, ce qui fait qu'il y a la leptine qui déclenche tout le circuit, HNRH, FSHLH et donc estradiol. Donc, c'est vrai que l'insuffisance gonadotrope peut être liée à une carence nutritionnelle. Chez les garçons, c'est plutôt le contraire. Il faut penser que si la puberté est précoce, il faut faire de toute façon puberté avant 8 ans chez les filles et 9 ans, 9 ans et demi chez les garçons. Il faut faire une IRM cérébrale pour évoquer, pour rechercher un amartome qui est encore une fois bénin, mais qui reste une tumeur qu'il faut surveiller, qui peut être la cause. Finalement, il faut surtout traiter parce qu'il y a deux enjeux. Un, c'est la taille pour les pubertés précoces. Et deux, l'enjeu, en tout cas chez les filles, psychologique, surtout chez les filles, d'avoir les règles, puisque ça arrive deux ans après en moyenne, en période en primaire. Et chez les garçons, avoir quand même de la testo à fond en primaire, c'est aussi un peu compliqué parfois à gérer. Donc c'est pour ça qu'il faut traiter des vraies pubertés précoces pour ces deux aspects-là. C'est des injections tous les trois mois, pendant un, deux, trois ans, ça dépend. C'est pas très compliqué, pas trop d'effets secondaires. Je ne vais pas rentrer dans le détail, mais c'est bien supporté.
- Speaker #0
C'est clair, d'où l'intérêt de bien le dépister déjà comme pathologique. J'ai l'impression que c'est quand même assez sous-dépisté, est-ce que je me trompe ?
- Speaker #1
Les pubertés précoces des garçons sont clairement sous-diagnostiquées et les retards pubertaires des filles aussi.
- Speaker #0
Très bien. Dis-moi Élodie, comment est-ce qu'on fait en pratique pour différencier un simple retard constitutionnel d'une pathologie sous-jacente dans le cas d'un retard pubertaire ?
- Speaker #1
De toute façon, c'est très simple. Il faut examiner s'ils sortent des clous au niveau des âges 8-13 ans pour les filles et 9-14 ans pour les garçons. Chez les filles, on fait toujours un âge osseux pour se rendre compte où on en est. On fait également une prise de sang pour voir où on en est des hormones. Parce que parfois, chez les filles et chez les garçons, ce n'est pas exactement entre la poussée de croissance. Chez les garçons, il y a entre le début de la puberté qu'ils voient avec la LH et la testostérone qui augmente bien. grandir il y a à peu près 6 mois d'écart. Alors que les filles, en gros, c'est sain, estradiol, du coup poussée de croissance c'est au même moment. Donc il faut faire le bilan sanguin pour confirmer la puberté ou l'absence de puberté. Donc FSH, LH, estradiol ou testo. Chez les filles, on rappelle retard pubertaire, surtout un cariotype. Chez les garçons, important de voir les... Les testicules également, parce qu'il faut dépister le syndrome de Klinfelter, qui est en fait beaucoup plus fréquent, 1 sur 600 garçons, c'est énorme, qui est beaucoup plus fréquent qu'on ne le pense. Et souvent, on le voit à la puberté parce que la taille des testicules ne grossissent pas. Ils font quand même une vraie puberté centrale, mais du coup, l'insuffisance, elle est différente. Donc pareil, c'est important de faire absolument la prise de sang. Là, j'ose, et chez les filles, il faut faire l'écho pelvienne aussi pour voir où on en est, pour voir s'il y a un kystovarien, par exemple, qui pourrait donner une puberté précoce périphérique. qui est quand même très très rare, mais ça peut arriver, et pour voir aussi l'aspect et la taille de l'utérus qui doit être différente sous estradiol. Chez les garçons qui ont un retard pubertaire, très important de demander s'ils sentent les odeurs. Alors maintenant avec le Covid, on est un peu habitué à l'anosmie, mais en fait, une des premières causes de retard pubertaire chez les garçons pathologiques, c'est l'hypogonadotrope d'origine génétique, ça s'appelle le syndrome de Kallmann. Et en fait, on a une anosmie parce que les bulles olfactives, en fait, ils migrent en même temps que les neurones à générage, donc qui déclenchent la puberté. Et en fait, quand on a aussi une agénésie des bulles olfactives, donc on ne sent pas et ça fait partie du syndrome de Kallmann qu'il faut dépister génétiquement. Des fois, il peut y avoir des problèmes rénaux associés. Donc, c'est pour ça qu'encore une fois, tout diagnostic précoce, c'est intéressant pour la famille et surtout pour l'enfant. Ça, c'est la première chose. Et la deuxième chose, hyper importante, les poils. C'est un sujet. Les poils, on en est dans la puberté. Donc très simplement, les poils, ce n'est pas du tout un marqueur de puberté, mais évidemment, dans le processus de puberté, ils se développent. Mais pareil, les mêmes âges pour les filles et les garçons, c'est les mêmes clous. C'est-à-dire que, par exemple, s'il y a des filles qui ont des poils pubiens précoces avant l'âge de 8 ans, il faut quand même... C'est-à-dire que c'est la surrénale, donc surrénalienne au-dessus du rein, qui se développe et qui mature un peu, ça s'appelle une adrénaline précoce, qui... qui lance en fait un peu ces androgènes et du coup ça fait des petits poils. Encore une fois, c'est surtout géographiquement, on se rend compte que dans certains pays, les poils arrivent en avance. Il faut quand même faire un bilan des androgènes, donc il y en a 4, testostérone totale, 17 OHP, SDHA et Delta 4. Et on peut faire aussi, c'est pas le goal standard, mais moi chez les petits, j'ai pas trop envie de faire d'examen invasif, c'est de faire une écho sur Edalien. Donc ce qui permet de vérifier qu'il n'est pas... un petit adénome surrénalien, souvent il n'y a pas, mais il faut se méfier quand même si tout d'un coup il y a quand même des poils pubiens à l'âge de 4 ans. Si les filles ou les garçons, par exemple, ça peut être un corticosurrénalome et c'est les surrénales qui déclenchent les androgènes. Et pareil chez les patients en obésité ou en surpoids, les glandes surrénaliennes, elles se développent un peu en avance et du coup elles donnent une adrénarge précoce. Donc il faut quand même, avant 8 ans chez les filles et avant 9 ans, s'il y a des poils pubiens, chez les garçons. Il faut vraiment faire le bilan androgène. Voilà, je sais qu'il y a un patient qui avait genre 3-4 ans. Il était allé, finalement, je ne sais pas, il avait mal au ventre. Donc, finalement, je crois que c'est l'urgentiste qui l'examine. Il regarde quand même au niveau des testicules parce qu'il s'est dit mal au ventre, torsion testiculaire chez du petit. Enfin, voilà, il faut y regarder. Et là, c'était une verge de taille pas adulte, mais bien importante. et des poils pubiens noirs assez longs. Et en fait, c'était un cortico-surinalium. Donc voilà, je dis bien, il faut bien regarder les organes génitaux des patients, de tous, tous les âges.
- Speaker #0
Très bien, je crois que c'est le message principal de ce podcast et je suis très heureux de parler de ça parce que je pense que la clinique doit rester absolument fondamentale et je pense qu'elle est un peu trop sous-cotée, malheureusement, parce qu'on prescrit beaucoup trop d'examens complémentaires, etc. Mais en fait, c'est penser à examiner nos patients, examiner... Les seins, les verges, les poils, c'est hyper important.
- Speaker #1
Et la taille.
- Speaker #0
Et la taille.
- Speaker #1
Le poil est fait. Et le poil, il est clairement fait, même pour une angine ou une otite, parce qu'il y a la mox qu'il faut prescrire, et liée au poids. Mais c'est vrai que vraiment la taille, le PC, vraiment taille, en gros, le message c'est taille, PC, testicules, poils et seins, quoi. Voilà, c'est le sein que... C'est le sein de base. Ouais, mais qu'on apprend en P2, hein. Faut pas dire...
- Speaker #0
Mais qu'on oublie que tu te rappelles.
- Speaker #1
Mais pas. Ou qu'on ne fait pas parce qu'il manque de temps. Mais normalement, on consulte le suivi, même en 15 minutes, parce que je sais que les médecines prennent souvent moins de temps. En 15 minutes, on peut quand même examiner ça. C'est dans la volée.
- Speaker #0
Très bien, je te remercie. Du coup, est-ce que tu peux me dire quels sont les conseils pratiques à donner aux familles, à nos petites patientes, à nos petits patients concernant la croissance et la puberté ? Sur l'hygiène de vie, l'alimentation, l'activité physique, le stress, le sommeil, qu'est-ce que tu conseilles à tes patients ? Quelles sont les interventions à préciser pour bien grandir, bien grossir ?
- Speaker #1
Alors, en fait, on va repartir à la physio. De base, en gros, sur l'hormone de croissance, c'est de la sécréter la nuit, majoritairement. Donc, il faut bien dormir. plus facile à dire qu'à faire. Mais bon, voilà, certes, les enfants qui sont, par exemple, sur les écrans hyper tard et qui ont du mal, du coup, ils sont hyper stimulés, qui ont du mal à s'endormir, du coup, c'est sûr que l'hormone de croissance peut moins bien être sécrétée, moins bonne, voire moins en quantité. Et bien manger, bah oui, parce que, comme j'ai dit, jusqu'à 4 ans, majoritairement, on grandit parce qu'on grossit. Donc c'est pour ça que tout enfant qui est en carence nutritionnelle, quelle que soit la cause, même des troubles de l'oralité, une autre cause sous-agente chronique, il ne va pas grandir ou pas bien grandir. Il ne faut pas négliger aussi les patients qui sont nés petits pour l'âge gestationnel parce que parfois ils ne rattrapent pas. Donc ça, c'est des indications d'hormones de croissance. Donc il ne faut pas les oublier. Donc c'est important aussi, pareil, est-ce qu'on a le temps ou pas le temps de noter les paramètres de naissance dans le dossier médical parce que si, il y a le site ODIPOG. Tu mettrais peut-être en lien. Oui. Audipoc.com, qui permet, en fait, avec le poids à la taille, de savoir s'il y a un retard de croissance intra-utérin. Parce que s'il n'est pas rattrapé, l'enfant est sous les courbes après l'âge de 4 ans. Il peut être éligible aux hormones de croissance sans avoir un déficit.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
Voilà. Du coup, bien manger, donc bien manger et bien dormir. L'activité physique, oui, ça pour la santé en général. Après, c'est sûr que ceux qui font du sport très intensif... En fait, pareil, ça fait un hypométabolisme, donc hypokonadotrope. Donc, ça peut faire des retards pubertaires. C'est assez connu. Les grands sportifs, voilà, ou un décalage pubertaire, en tout cas, mais ce n'est pas forcément pathologique. Et mon dernier point, c'était quoi ? Métabolisme ?
- Speaker #0
Tu m'as parlé d'alimentation, d'activité physique.
- Speaker #1
Ah, vitamine D.
- Speaker #0
Ah, vitamine D.
- Speaker #1
Vitamine D, hyper important. Donc, vitamine D, pareil. Les médecins le font de plus en plus. Pour le coup, je vois souvent, l'enfant n'est pas toisé, mais il a eu ses vaccins et sa prescription de vitamine D. Donc, en gros, chez les plus de deux ans, on peut soit rester en goutte, mais il y a des recours très simples. Chez Tata 2022, je donnerai le lien, où c'est très clair, en fait, les doses de vitamine D. Et je fais un petit aparté en disant qu'il faut bien donner de la vitamine D médicament, donc soit adrégile, soit mitimadé, et surtout pas les compléments alimentaires. Et si le patient prend la vitamine D sous complément alimentaire, Il faut vraiment lui remettre un médicament. Et il faut faire attention parce que souvent, ils prennent des trucs immunités pour l'hiver, etc. Et ça, dedans, il y a aussi la vitamine N. Il faut faire attention à ce qu'il n'y ait pas de surdosage.
- Speaker #0
Tu la conseilles, le colicalisferol, en ampoule de trois mois ou alors les petites gouttes quotidiennes ?
- Speaker #1
Alors, chez les moins de deux ans, c'est les gouttes, c'est sûr. Chez les plus de deux ans, c'est écrit noir sur blanc comme ça dans les rocos. En fait, on privilégie les gouttes parce que c'est plus physiologique. Mais si observance douteuse... Il ne faut pas hésiter à donner des ampoules. Et globalement, selon les patients, je prescris en gros 50 000 unités tous les trois mois, s'ils n'ont pas de facteur de risque. C'est le plus physiologique. Et il faut éviter absolument les 200 000, parce que ça fait un pic et qui s'enlève. Et donc, il vaut mieux donner le plus petit possible, le plus rapproché. Donc, 50 000 tous les trois mois, c'est un peu le truc pour les enfants de 4, 5, 6, 7 ans, qui est assez bien pris et assez facile. pas mal quand même. Ça rentre dans les os quand même. Il y a aussi des apports de calcium, trois produits laitiers par jour, au moins 500 ml de lait jusqu'à trois ans.
- Speaker #0
C'est aussi l'alimentation des pré-ados, c'est tout un roman qu'il faudrait faire un épisode là-dessus complet.
- Speaker #1
Un book.
- Speaker #0
Je te remercie, on a abordé beaucoup de choses. J'ai pu grâce à toi me rappeler aussi de beaucoup de choses que j'avais oubliées. Élodie, je te remercie infiniment. Est-ce que tu peux me toucher un petit mot avant de nous quitter sur tes... projets parce que je sais que tu es une fille très occupée qui fait beaucoup, beaucoup de choses. Est-ce que tu veux me parler de ce que tu comptes faire ces prochains mois ?
- Speaker #1
Du coup, principalement, je voulais faire un podcast également. Je voulais interviewer des parents pour parler des pathologies au sens large de leur enfant ou des événements de vie qui se sont déroulés. Et voilà, j'espère pour septembre. Il y a du taf, mais je croise les doigts pour que ça se déroule comme je le souhaite.
- Speaker #0
Trop bien. Il va s'appeler comment le podcast ?
- Speaker #1
Eh ben, je ne sais pas, parce que j'avais un trop bon nom, mais il est déjà pris. Et par France En Terre ou France Culture, alors du coup, je peux m'aventurer là-dedans. C'est toujours le roi. Du coup, j'hésite entre parents-patients, choucaire, livret de famille, mais pareil, j'ai un doute sur ce qui est déjà pris. Et j'avais Stay Talk, mais je ne suis plus si convaincue que ça.
- Speaker #0
Effectivement, je préfère les premiers, si je peux me permettre. Voilà,
- Speaker #1
je suis trop de...
- Speaker #0
Donc, le podcast en septembre, c'est cool. Et où est-ce qu'on peut te retrouver, sinon ? Où est-ce qu'on retrouve ton travail ?
- Speaker #1
Non, mais du coup, réseau, donc YouTube, là, ça va sortir dans le podcast filmé. Instagram surtout, j'ai TikTok pour les amateurs. On sait plus, c'est un peu des blagues, mais ça détend. Et j'écris un livre aussi en septembre 2023. Alors, 0,2 ans, mais c'est plutôt pour les parents. C'est clairement pas destiné aux médecins. Mais bon, on peut se rafraîchir la mémoire sur la puer parce que c'est le plus dur puisqu'on ne l'apprend pas pendant nos années. Vraiment, les infirmières, les sages-femmes sont taquées là-dessus, mais nous, on ne l'apprend pas même en tant que... de pédiatre, c'est quand même un peu scandaleux. Donc du coup, tout ce que j'ai lu, tout ce que j'ai appris, tous les recours, je les ai mis dans un livre et pour les parents et pour les pros de santé, si ils le veulent, aux éditions Atier. Ça s'appelle 161 questions-réponses pour la santé de mon enfant, 0-2 ans mais en vrai valable jusqu'à 15 ans.
- Speaker #0
Je mettrai tout ça dans les notes de l'épisode. Je te remercie beaucoup. Élodie, je te souhaite bon vent, plein de projets cools qui t'attendent, donc je vais suivre ça de près. Et puis je te dis à bientôt. Salut.
- Speaker #1
Merci Mathieu. Allez, à bientôt.
- Speaker #0
Merci pour votre écoute et à très bientôt.