#9 OLIVIA MOORE : DES RH AUX PLANCHES : LA RECONVERSION DE SA VIE -  PARTIE 1 cover
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Sur le métier

#9 OLIVIA MOORE : DES RH AUX PLANCHES : LA RECONVERSION DE SA VIE - PARTIE 1

#9 OLIVIA MOORE : DES RH AUX PLANCHES : LA RECONVERSION DE SA VIE - PARTIE 1

36min |05/07/2021
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36min |05/07/2021
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Description

Lorsque le rideau tombe et que le noir survient, çà et là éparpillés au 4 coins de la salle, quelques applaudissements et c’est dans ces secondes-là, là juste avant que le théâtre ne s’enflamme, quand tout est encore noir, qu’un frisson parcourt mon dos, que mon cœur se serre alors je me concentre sur mes mains tentant de les accorder au battement des centaines d’autres paires de mains qui m’entourent. Lumière, le rideau se lève, l’artiste est revenu, c’est l’heure du salut, de la fin de ce temps suspendu. Les applaudissements s’emballent des bravos, des mercis lances à la volée, je continue d’applaudir, je ne suis toujours pas en rythme, j’ai les yeux fixés sur l’artiste qui va et vient sur le devant de la scène, j’ai toujours des frissons dans mon dos, et cette émotion que je cherche à juguler dans ma gorge, qui montent puis descendent puis montent à mesure que les applaudissements s’emballent, que le vacarme envahit la salle, jusqu’à ce qu’elle me submerge et finalement remonte dans mes yeux.  Ce sont donc toujours les yeux embués que je claque mes mains toujours à contre temps avec la salle, trop occupée à entendre et ressentir cet élan de remerciements, de bravos, de joie, d’amour que la salle donne à l’artiste. 

Dernier tour de piste pour l’artiste avant que le rideau ne tire définitivement sa révérence, je savoure ce dernier instant où les applaudissements s’amoindrissent jusqu’à ce que l’immense brouhaha du départ imprègne la salle.

Rideau. C’est la fin. Les applaudissements ont cessé je ne suis plus à contre temps ; et au moment où je me lève de mon siège, je suis encore sonnée par ce moment hors du temps, ça titube un peu et ça me va bien de ne pas avoir immédiatement retrouvé mes esprits.

Pendant tout le trajet retour, derrière mon masque un grand sourire sur mon visage d’avoir à nouveau pu assister à un spectacle d’arts vivants. Ça faisait si longtemps. 18 mois, pff c’est long. 

 

Le spectacle s’appelle Égoïste et c’est l’humoriste Olivia MOORE qui officie çà parle : séduction, le couple, les enfants, les parents entre autres choses. Et pff j’ai beaucoup ri. 

Olivia a accepté spontanément et avec beaucoup de gentillesse de participer au podcast sur le métier et de nous raconter son parcours, ses sources d’inspirations, ses règles d’or pour arriver à faire rire sans tomber dans les raccourcis ni la facilité, bref son amour du métier d’humoriste qui lui va si bien, le tout en écoutant des archives sonores de l’Ina.

 Et on a tellement échangé qu’il y aura deux épisodes un peu comme dans les séries vous voyez avec un double épisode et cliffhanger au milieu. 

 

Silence plateau demandé, moteur, action ! 


////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////


Si vous aimez ce podcast et que vous souhaitez le soutenir, prenez 1' pour mettre 5 étoiles sur Apple Podcast, ça m'aide beaucoup :)- ! 


Pour suivre les coulisses et l'actualité du podcast, rdv sur Insta : https://www.instagram.com/surlemetierpodcast/


Création Originale: Elvire CASSAN 


Production, enregistrement, textes: Elvire CASSAN


Montage : Stéphane Huguet 


Musique :Malibu by Boheme et Overdrive by AntonVlasov 



Archives INA : 


Emission 1968. Radioscopie


Raymond DEVOS 


Description

Lorsque le rideau tombe et que le noir survient, çà et là éparpillés au 4 coins de la salle, quelques applaudissements et c’est dans ces secondes-là, là juste avant que le théâtre ne s’enflamme, quand tout est encore noir, qu’un frisson parcourt mon dos, que mon cœur se serre alors je me concentre sur mes mains tentant de les accorder au battement des centaines d’autres paires de mains qui m’entourent. Lumière, le rideau se lève, l’artiste est revenu, c’est l’heure du salut, de la fin de ce temps suspendu. Les applaudissements s’emballent des bravos, des mercis lances à la volée, je continue d’applaudir, je ne suis toujours pas en rythme, j’ai les yeux fixés sur l’artiste qui va et vient sur le devant de la scène, j’ai toujours des frissons dans mon dos, et cette émotion que je cherche à juguler dans ma gorge, qui montent puis descendent puis montent à mesure que les applaudissements s’emballent, que le vacarme envahit la salle, jusqu’à ce qu’elle me submerge et finalement remonte dans mes yeux.  Ce sont donc toujours les yeux embués que je claque mes mains toujours à contre temps avec la salle, trop occupée à entendre et ressentir cet élan de remerciements, de bravos, de joie, d’amour que la salle donne à l’artiste. 

Dernier tour de piste pour l’artiste avant que le rideau ne tire définitivement sa révérence, je savoure ce dernier instant où les applaudissements s’amoindrissent jusqu’à ce que l’immense brouhaha du départ imprègne la salle.

Rideau. C’est la fin. Les applaudissements ont cessé je ne suis plus à contre temps ; et au moment où je me lève de mon siège, je suis encore sonnée par ce moment hors du temps, ça titube un peu et ça me va bien de ne pas avoir immédiatement retrouvé mes esprits.

Pendant tout le trajet retour, derrière mon masque un grand sourire sur mon visage d’avoir à nouveau pu assister à un spectacle d’arts vivants. Ça faisait si longtemps. 18 mois, pff c’est long. 

 

Le spectacle s’appelle Égoïste et c’est l’humoriste Olivia MOORE qui officie çà parle : séduction, le couple, les enfants, les parents entre autres choses. Et pff j’ai beaucoup ri. 

Olivia a accepté spontanément et avec beaucoup de gentillesse de participer au podcast sur le métier et de nous raconter son parcours, ses sources d’inspirations, ses règles d’or pour arriver à faire rire sans tomber dans les raccourcis ni la facilité, bref son amour du métier d’humoriste qui lui va si bien, le tout en écoutant des archives sonores de l’Ina.

 Et on a tellement échangé qu’il y aura deux épisodes un peu comme dans les séries vous voyez avec un double épisode et cliffhanger au milieu. 

 

Silence plateau demandé, moteur, action ! 


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Pour suivre les coulisses et l'actualité du podcast, rdv sur Insta : https://www.instagram.com/surlemetierpodcast/


Création Originale: Elvire CASSAN 


Production, enregistrement, textes: Elvire CASSAN


Montage : Stéphane Huguet 


Musique :Malibu by Boheme et Overdrive by AntonVlasov 



Archives INA : 


Emission 1968. Radioscopie


Raymond DEVOS 


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Lorsque le rideau tombe et que le noir survient, çà et là éparpillés au 4 coins de la salle, quelques applaudissements et c’est dans ces secondes-là, là juste avant que le théâtre ne s’enflamme, quand tout est encore noir, qu’un frisson parcourt mon dos, que mon cœur se serre alors je me concentre sur mes mains tentant de les accorder au battement des centaines d’autres paires de mains qui m’entourent. Lumière, le rideau se lève, l’artiste est revenu, c’est l’heure du salut, de la fin de ce temps suspendu. Les applaudissements s’emballent des bravos, des mercis lances à la volée, je continue d’applaudir, je ne suis toujours pas en rythme, j’ai les yeux fixés sur l’artiste qui va et vient sur le devant de la scène, j’ai toujours des frissons dans mon dos, et cette émotion que je cherche à juguler dans ma gorge, qui montent puis descendent puis montent à mesure que les applaudissements s’emballent, que le vacarme envahit la salle, jusqu’à ce qu’elle me submerge et finalement remonte dans mes yeux.  Ce sont donc toujours les yeux embués que je claque mes mains toujours à contre temps avec la salle, trop occupée à entendre et ressentir cet élan de remerciements, de bravos, de joie, d’amour que la salle donne à l’artiste. 

Dernier tour de piste pour l’artiste avant que le rideau ne tire définitivement sa révérence, je savoure ce dernier instant où les applaudissements s’amoindrissent jusqu’à ce que l’immense brouhaha du départ imprègne la salle.

Rideau. C’est la fin. Les applaudissements ont cessé je ne suis plus à contre temps ; et au moment où je me lève de mon siège, je suis encore sonnée par ce moment hors du temps, ça titube un peu et ça me va bien de ne pas avoir immédiatement retrouvé mes esprits.

Pendant tout le trajet retour, derrière mon masque un grand sourire sur mon visage d’avoir à nouveau pu assister à un spectacle d’arts vivants. Ça faisait si longtemps. 18 mois, pff c’est long. 

 

Le spectacle s’appelle Égoïste et c’est l’humoriste Olivia MOORE qui officie çà parle : séduction, le couple, les enfants, les parents entre autres choses. Et pff j’ai beaucoup ri. 

Olivia a accepté spontanément et avec beaucoup de gentillesse de participer au podcast sur le métier et de nous raconter son parcours, ses sources d’inspirations, ses règles d’or pour arriver à faire rire sans tomber dans les raccourcis ni la facilité, bref son amour du métier d’humoriste qui lui va si bien, le tout en écoutant des archives sonores de l’Ina.

 Et on a tellement échangé qu’il y aura deux épisodes un peu comme dans les séries vous voyez avec un double épisode et cliffhanger au milieu. 

 

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Lorsque le rideau tombe et que le noir survient, çà et là éparpillés au 4 coins de la salle, quelques applaudissements et c’est dans ces secondes-là, là juste avant que le théâtre ne s’enflamme, quand tout est encore noir, qu’un frisson parcourt mon dos, que mon cœur se serre alors je me concentre sur mes mains tentant de les accorder au battement des centaines d’autres paires de mains qui m’entourent. Lumière, le rideau se lève, l’artiste est revenu, c’est l’heure du salut, de la fin de ce temps suspendu. Les applaudissements s’emballent des bravos, des mercis lances à la volée, je continue d’applaudir, je ne suis toujours pas en rythme, j’ai les yeux fixés sur l’artiste qui va et vient sur le devant de la scène, j’ai toujours des frissons dans mon dos, et cette émotion que je cherche à juguler dans ma gorge, qui montent puis descendent puis montent à mesure que les applaudissements s’emballent, que le vacarme envahit la salle, jusqu’à ce qu’elle me submerge et finalement remonte dans mes yeux.  Ce sont donc toujours les yeux embués que je claque mes mains toujours à contre temps avec la salle, trop occupée à entendre et ressentir cet élan de remerciements, de bravos, de joie, d’amour que la salle donne à l’artiste. 

Dernier tour de piste pour l’artiste avant que le rideau ne tire définitivement sa révérence, je savoure ce dernier instant où les applaudissements s’amoindrissent jusqu’à ce que l’immense brouhaha du départ imprègne la salle.

Rideau. C’est la fin. Les applaudissements ont cessé je ne suis plus à contre temps ; et au moment où je me lève de mon siège, je suis encore sonnée par ce moment hors du temps, ça titube un peu et ça me va bien de ne pas avoir immédiatement retrouvé mes esprits.

Pendant tout le trajet retour, derrière mon masque un grand sourire sur mon visage d’avoir à nouveau pu assister à un spectacle d’arts vivants. Ça faisait si longtemps. 18 mois, pff c’est long. 

 

Le spectacle s’appelle Égoïste et c’est l’humoriste Olivia MOORE qui officie çà parle : séduction, le couple, les enfants, les parents entre autres choses. Et pff j’ai beaucoup ri. 

Olivia a accepté spontanément et avec beaucoup de gentillesse de participer au podcast sur le métier et de nous raconter son parcours, ses sources d’inspirations, ses règles d’or pour arriver à faire rire sans tomber dans les raccourcis ni la facilité, bref son amour du métier d’humoriste qui lui va si bien, le tout en écoutant des archives sonores de l’Ina.

 Et on a tellement échangé qu’il y aura deux épisodes un peu comme dans les séries vous voyez avec un double épisode et cliffhanger au milieu. 

 

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