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T'es Vert - Le podcast pour une vie écolo, simple et joyeuse

#21 - J’ai failli tout arrêter (et pourquoi j’ai tenu bon)

#21 - J’ai failli tout arrêter (et pourquoi j’ai tenu bon)

23min |09/07/2025|

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23min |09/07/2025|

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Description

C’est un épisode un peu plus personnel que je vous partage aujourd’hui. Je vous raconte le moment où j’ai sincèrement envisagé de fermer l’Aiguille Verte. Le doute, la fatigue, la solitude, la peur de ne pas être “assez”.


Mais aussi ce qui m’a fait tenir : vos messages, vos commandes, mes proches, mon éthique… et ce “pourquoi” si fort qui m’a ramenée à l’essentiel. 🌿


💬 À travers mon histoire, j’espère vous transmettre quelques leçons utiles pour votre propre chemin vers une vie plus alignée :

  1. Douter, c’est normal. Ce qui compte, c’est de ne pas oublier pourquoi on a commencé.

  2. On peut avancer doucement, à son rythme, sans renier ses valeurs.

  3. Chaque geste compte, chaque achat engagé soutient un projet vivant.

  4. Vous n’êtes pas seul.e : entourez-vous de soutien bienveillant.

  5. Revenir à votre “pourquoi”, c’est retrouver l’élan.


💚 Merci d’être là, de m’écouter, de soutenir ce que je crée.
Et si vous souhaitez aller plus loin, vous pouvez découvrir ma boutique :👉 https://aiguilleverte.fr


Vous préférez lire qu'écouter ? Voici le lien de l'article de blog : https://aiguilleverte.fr/blogs/infos/21-j-ai-failli-tout-arr-ter-et-pourquoi-j-ai-tenu-bon


------------------

🙋🏻‍♀️ Moi, c’est Laure ! Créatrice de la marque l’Aiguille Verte, je suis passionnée par l’écologie et l’artisanat durable. Avec mes créations textiles upcyclées et mes produits ménagers consignés, j’accompagne les familles dans une transition écologique simple, joyeuse et sans culpabilité. 🌍💛


🎯 Ici, pas de perfection mais des solutions concrètes, adaptées à votre quotidien. Un petit pas après l’autre, on avance ensemble vers un mode de vie plus respectueux du vivant 🌱💪


👉 Faites le quiz "Quel écolo êtes-vous ?" pour découvrir votre profil et recevoir des conseils personnalisés ! 🤔🌱 Lien du quiz : https://tally.so/r/mOXLl8


📅 Un nouvel épisode chaque mercredi pour s’inspirer et passer à l’action !


📲 Rejoignez-moi sur Instagram pour partager votre expérience et échanger avec la communauté : @laiguille.verte


🎙️ N'oubliez pas de vous abonner pour ne manquer aucun épisode. Et si cet épisode vous plaît, n'hésitez pas à laisser une note et un commentaire sur Apple Podcast, Spotify ou votre plateforme d'écoute ! Cela aide le podcast à atterrir dans les oreilles de plus de personnes pour les guider et les motiver 💚 (et aussi à me booster à continuer à enregistrer de nouveaux épisodes ✨).


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Thé Vert, le podcast qui vous accompagne dans votre transition vers un mode de vie zéro déchet, éthique et minimaliste. Je suis Laure, créatrice couturière de L'Aiguille Verte. Je vous propose des créations de textiles upcyclées et des produits ménagers consignés et écologiques. Chaque semaine, je vous partage des astuces pratiques. On va rencontrer des personnes inspirantes, acteurs de l'écologie ou pas. On va partager avec des invités leur parcours. Et ensemble, on va mettre en place des petits gestes. indispensable et utile pour prendre soin de la planète. Faisons de l'écologie une aventure simple durable et fun. Alors prêt à passer au vert ? C'est parti ! Bonjour bonjour bienvenue dans le thé vert. Aujourd'hui j'ai envie de vous raconter une histoire. C'est pas une fiche pratique, ce sera pas une liste de gestes écologues que vous pouvez appliquer facilement etc. C'est une histoire vraie. Une histoire de doute, de fatigue, d'hésitation mais finalement avec un happy end sinon... Voilà, ce serait pas une jolie histoire ? J'ai failli tout arrêter. J'ai failli dire stop à l'aiguille verte. Et je me suis dit que ça valait le coup de vous le raconter. Pour que vous sachiez que derrière les posts, les stories, les jolis mails, les produits, les podcasts, il y a aussi ça. Il y a aussi des remises en question, des moments de faiblesse, de ras-le-bol, mais aussi des raisons de continuer, de tenir, d'y croire. Et je me dis que ça, ça pourrait être intéressant pour vous. On va pouvoir faire des parallèles aussi avec votre cas, votre vie, et je pense que ça peut vous parler. Voilà, on est entre nous, donc ce sera le podcast confession. Bon, ça commence mal. J'avais commencé à enregistrer cet épisode de podcast avec mes écouteurs de téléphone. D'habitude, je prends le casque gamer de mon mari. Voilà, là, je viens de changer, donc j'espère que vous allez voir la différence. La qualité de l'audio devrait être vraiment meilleure. Donc, à parté faite, voilà, j'ai le bon micro, donc je vais pouvoir... me lancer dans cet épisode un petit peu confession. Donc c'est parti. D'abord, le moment où j'ai failli arrêter, c'est pas vraiment un moment finalement précis. Y'a pas eu un gros clash, un gros événement particulier, un ras-le-bol énorme. Ça m'est même arrivé plusieurs fois, d'ailleurs. Mais je l'ai ressenti en fait comme une... Lente descente, un découragement, un manque d'envie, voilà. J'étais un peu fatiguée, j'avais pas envie de m'y mettre, je procrastinais beaucoup de choses. Je postais, je faisais des commandes, je faisais des colis et tout, et j'avais l'impression que personne ne voyait, que rien ne bougeait, que ça stagnait, que l'algorithme d'Instagram faisait des siennes. J'avais tendance à commencer à compter chaque commande. Avec gratitude, bien sûr, avec joie, mais en même temps avec un côté vraiment d'anxiété. Et puis un jour, l'année dernière, je m'en souviens quand même, j'étais dans l'atelier et je me suis dit « Non, c'est pas possible, je vais fermer le site, je vais arrêter, c'est pas la peine. Ça marche pas, j'ai plus envie, pourquoi je fais ça, à quoi bon ? » Je me suis dit que j'allais rester dans mon petit job salarié, tranquille, pour pouvoir nourrir ma famille, bosser de 9h à 17h et basta. Avoir un vrai job, un salaire fixe, moins de doutes, rentrer dans les cases, peu importe si ça me faisait kiffer ou pas, au moins je ne me prenais pas la tête. Il faut quand même que je vous restitue un petit peu le contexte. En fait, l'année dernière, j'étais 100% à temps plein sur l'aiguille verte de janvier à juin, enfin même d'ailleurs à août 2024, parce que je n'avais plus de remplacement de prof, mon contrat de remplacement de la personne qui était en congé mater, c'était arrêté, la personne était revenue tout simplement. Et donc je me suis retrouvée à temps plein, moi qui avais toujours eu l'habitude depuis 3 ans et demi finalement à jongler entre mes différentes casquettes de prof et de créatrice de légumes vertes, là j'avais finalement tout mon temps à consacrer et je voyais pas forcément les résultats en face. L'année dernière j'avais encore moins de commandes avant de refaire le site, mais j'avais une dizaine de commandes par mois sur le site, ce qui était vraiment peu, je faisais 15-20 événements par mois physiques. parfois pour zéro rentabilité, voire certains événements où j'ai perdu de l'argent, clairement. La foire de Rouen, par exemple, qui m'a coûté plus de 200 euros, et où j'ai fait un chiffre d'affaires de même pas 200 euros. Donc je vous rappelle quand même juste le chiffre d'affaires. C'est pas l'argent qu'on gagne, c'est l'argent qui va rentrer, sauf qu'en fait, il faut enlever toutes les charges, etc. Donc ça m'a coûté 200 euros, et j'ai vendu pour 200 euros de création. Donc clairement, j'ai perdu de l'argent, en fait. Bref, donc les résultats n'étaient pas là, et... Voilà, j'avais beaucoup de moments de doute, d'hésitation. Et donc c'est pour ça en fait que j'avais failli arrêter, finalement. Mais il n'y a pas que le côté résultat qui m'a fait douter. Ce n'est pas non plus que la fatigue, c'était la solitude un petit peu également, parce qu'être entrepreneur, créatrice, engagée, c'est parfois avoir l'impression finalement de ramer à contre-courant. Je suis seule entrepreneuse dans mon entourage, mon entourage proche, très proche, familial en tout cas. Alors j'ai des amis qui sont entrepreneuses, qui ont des marques, qui ont des business, etc. Mais les salariés ne comprennent pas toujours. Un peu nos doutes, nos difficultés, les enjeux, etc. Donc parfois, il faut se justifier. Mais pourquoi tu fais ça ? Et puis, oh, t'as juste créé une petite marque. Oui, ça va, t'es chez toi. Voilà, il y a plein finalement de... Comment dire ? De questions qui reviennent, de dégâts, un peu de critiques aussi. Il faut le dire comme c'est, clairement. Et des fois, c'est décourageant. Enfin, voilà, c'est un peu tout ça aussi. Et puis... En plus d'être à contre-courant en tant qu'entrepreneuse, j'étais aussi à contre-courant parfois en termes de valeur. Voilà, moi je suis écolo, je défends plutôt le minimalisme, de ne pas surconsommer, de faire attention, etc. Et je vois autour de moi des gens qui surconsomment, qui vont claquer des tonnes d'argent dans des vêtements, des trucs que moi je ne comprends pas en fait. Je vois aussi des grandes enseignes qui font des... pub bien léché là sur le green, sur le vert. Tiens, on a éco-conçu une collection de vêtements. Non mais laissez-moi rire. Éco-conçu, ça veut dire quoi éco-conçu ? Oui, d'accord. Allez, t'as coupé trois trucs, mais tu fais quand même toujours fabriquer ça en Chine, à l'autre bout du monde, et ça vient toujours en avion quoi. Moi je fais mes colis à la main, je vais coudre chaque pièce avec mes mains, je vais les découper, je vais les penser. Voilà, moi je me donne à fond en fait. Un oeil sur la machine à coudre, un oeil sur le site que j'ai refait, un oeil sur le blog que j'écris, que j'aime tenir, etc. Un oeil sur ma fille aussi qui est avec moi, l'autre sur mon fils à faire les devoirs en même temps. Voilà, je pense qu'en fait, il y avait une petite voix dans ma tête qui me disait est-ce que ça vaut vraiment le coup en fait ? de te donner à fond, de t'investir comme ça, pour les résultats qu'il y a, pour la reconnaissance que tu en as, pour les difficultés que ça génère. J'avais finalement un doute de savoir si j'étais utile et à ma place. Puis d'un coup, je me suis dit, bon, ok, il y a cette phase de doute, j'avais déjà connu un burn-out il y a 4 ans, donc je me suis dit, non, c'est pas ça, ça n'avait rien à voir. C'était vraiment juste un peu de brouillard et une remise en question. Et je me suis dit, bon, on va finalement se laisser à la fin de l'année, voir ce que ça donne, et on pourra prendre des décisions. Mais je me suis dit, je vais faire les choses à fond, avec vraiment motivation, en train, tout donner en étant moi-même, enfin voilà. Et là, je pourrais du coup prendre une décision, est-ce que vraiment j'arrête ou pas. Finalement, j'ai fait un peu un deal avec moi-même. Et pendant cette période du coup, de juillet à décembre... Ce qui m'a fait tenir, alors déjà, il y a le côté challenge avec moi-même parce que j'ai un peu de fierté aussi et puis d'ego. Voilà, je me suis lancé un défi personnel, donc j'ai envie de le relever. Et pendant cette période-là, j'ai eu aussi tous les messages, en fait. Les messages reçus, les clientes qui me disent « grâce à toi, j'ai osé changer un truc dans ma salle de bain. Mon mari s'est même mis à l'éponge lavable, trop bien. Tes produits, ça m'a réconcilié avec le ménage. » Je me sens vraiment moins seule avec la newsletter que je reçois. J'adore ton énergie, ta positivité et tout. Et les retours que vous faites, vous tous, pour vous, c'est juste quelques mots. Mais en fait, pour moi, c'est juste un carburant de fou. C'est juste de... Ah, de l'amour, en fait, clairement. Et qui n'aime pas recevoir de l'amour, franchement. S'il y en a bien un qui n'aime pas ça, levez la main, dites-le moi. Parce que je pense que tout le monde a besoin, plus ou moins, à... pas d'une grande intensité, mais on a tous besoin de reconnaissance, de soutien, d'amour, enfin voilà, c'est humain, l'humain est un être social. Grâce à ces messages, je me suis sentie aussi utile, comprise, encouragée, je me suis dit, ok, je ne suis pas en train de changer le monde, par contre, je change concrètement le quotidien de personnes autour de moi, de mes clientes. Il y a des familles qui consomment mieux, qui vont être en meilleure santé, il y a des familles que j'aide avec mes produits, avec mes créations. Et ça franchement, je trouve que ça a une valeur. Ça me remplit vraiment sincèrement, ça m'a fait un bien fou. Et puis, quelque chose aussi, je dirais peut-être même plutôt quelqu'un d'autre m'a aussi fait tenir, ça va être mes proches, et plus particulièrement aussi mon mari, parce qu'il est le premier aussi à me soutenir, à me challenger. Il va me dire, non mais arrête là, tu te barres dans tous les sens, c'est n'importe quoi. Mais en même temps, il va aussi être là. à écouter, à me donner des conseils, parfois plus ou moins sollicités. que je prends plus ou moins bien, parce que je ne suis pas toujours moins prête à les entendre, sauf que ça fait son petit bout de chemin, et après, je ne lui dis pas trop, mais il l'entendra, mais souvent, on va dire que 95% du temps, je vais lui dire après qu'il avait raison. Mais son soutien, ses conseils, sa présence, ça c'est hyper important, et puis même mes enfants, ils viennent coudre avec moi, ils viennent retourner des éponges, je retourne les lingettes, je retourne les essuie-tout, on passe du temps ensemble. Leur soutien aussi d'être là avec moi, leur soutien aussi quand ils ne s'en rendent pas forcément compte, ils sont petits, mais ils vont dire que maman, maman elle a une entreprise, maman c'est l'aiguille verte, ils sont fiers, j'entends ça, j'entends qu'ils sont fiers. fier. Et moi, je suis aussi fière, en fait, de leur montrer l'exemple, leur dire que, voilà, on peut être salarié, c'est une chose. On peut aussi avoir une entreprise. On peut aussi kiffer ce qu'on fait. C'est pas une obligation de kiffer ce qu'on fait dans son travail. on peut aussi kiffer d'une autre façon. Tout le monde n'est pas obligé de trouver son métier passion, il y a plein de façons, en fait, de vivre sa vie. Bref, je ne vais pas rentrer dans le sujet, mais il y a plein de façons, et en tout cas, ça... Le soutien de mes proches, pour revenir à ça, c'est vraiment tous les petits mots, la présence, et des fois même pas les mots, juste être là, ça c'est hyper important. Donc ce que vous, vous avez fait, ce que mon mari a fait, et ce que vous continuez de faire. au quotidien à me porter, m'envoyer des messages. Merci parce que ça, c'est... Voilà. On le dit pas assez aussi, je trouve. On fait pas assez de compliments et on dit pas assez merci, donc voilà. Je tiens, avec ce podcast, de le faire aussi. Du coup, j'avance un petit peu dans l'histoire de l'année dernière. Qu'est-ce qui s'est passé ? Je me suis laissé ce challenge, j'ai reçu tous vos messages, etc. Et j'ai fait mon bilan. En fin d'année, j'ai fait mon bilan au mois de décembre. Et je me suis dit, alors, du coup, on fait quoi ? J'ai regardé les chiffres, ça c'est une première chose, mais il n'y a pas que ça en fait. Pour moi, c'est pas que ça. J'ai aussi repensé à pourquoi j'avais créé l'aiguille verte. Je me suis un peu reconnectée à la lore d'il y a 4 ans, et je me suis dit pourquoi j'avais commencé tout ça en fait. J'avais besoin de créer quelque chose à moi, un projet aligné, une activité qui ait du sens, un espace d'expression, de revendication. J'avais envie qu'on entende ma voix, que ma voix elle porte, j'avais envie de changer le monde, d'avoir un impact. et finalement L'Aiguille Verte c'était et c'est toujours pour moi finalement un troisième enfant, un troisième bébé que j'ai fait naître que je vais faire grandir que j'accompagne au quotidien et même si je deviens jamais millionnaire avec spoiler alert c'est pas du tout prévu c'est pas du tout dans mes ambitions mais je continuerai parce qu'en fait je sais que je suis utile je sais que mes produits peuvent vous aider peuvent changer des vies peuvent rendre des services à des gens vous vous permettre d'être en meilleure santé de prendre soin de vous de prendre soin de la planète de prendre soin de vos proches Et du coup, dès que j'ai un doute, dès que j'ai des hésitations, dès que je me dis « Oh là là, c'est nul, ça va pas, machin, machin » , eh bien je me rappelle ça. Je me dis « Voilà, je ne vais pas sauver la planète entière à moi toute seule, mais je change un petit bout du monde de mes clientes, un petit bout de la vie de personnes autour de moi. » Et ça, ça me suffit pour continuer, ça me nourrit, ça me remplit de joie et de gratitude, et donc ça me pousse à continuer en fait, clairement. Bon, j'ai aussi décidé d'arrêter de me comparer aux autres, parce que c'était aussi un point qui a ma conduite finalement à douter beaucoup. J'ai arrêté en fait de regarder ce que faisaient les grands noms du greenwashing ou les soi-disant entreprises écolos. Voilà, ça j'ai arrêté de le faire en fait. J'ai pas envie de ressembler à quelqu'un, je veux juste être moi, je veux pas avoir une marque qui est comme telle ou telle marque. Je veux que L'Aiguillumerte ce soit moi, ce soit mes valeurs, ce soit mon éthique. Et en fait ça c'est non négociable. Moi je veux pas tricher, je veux pas faire plus vendeur, plus instagramable, plus parfait, je veux pas faire fabriquer en Chine à l'autre bout du monde, je veux pas que ce soit... Moins cher pour être de moins bonne qualité. Je n'ai pas envie de passer à la télé pour devenir une vedette. Ça ne m'intéresse pas, je ne fais pas du tout ça pour la gloire, je fais ça pour aider les autres. Je ne veux pas vendre des trucs inutiles qui vont servir à rien. Je préfère avancer lentement, mais en conscience. Accompagner mes clientes, faire des collaborations avec des marques engagées et éthiques qui partagent mes valeurs. Être proche de mes clientes. Il y a beaucoup de clientes que j'appelle par leur prénom. En vous voyant ou tutoyant, peu importe. Mais en fait, on se connaît. Vous et moi, on se connaît. Je vais dire peut-être les trois quarts des gens qui écoutent ce podcast. Je vous connais presque par votre prénom. Et ça, moi, je trouve ça hyper important. Et ça a beaucoup plus de valeur que tout l'argent du monde ou que toutes les campagnes de pub et de marketing. Alors bien sûr que ce podcast, il a pour objectif de me faire connaître. d'avoir plus de visibilité, de trouver des nouveaux clients, mais pas n'importe lesquels. En fait, moi, ce que j'ai envie, c'est de créer du lien avec des gens qui partagent mes valeurs, mon engagement, ma simplicité, mon naturel, qui ont des failles, qui ont des hésitations, des doutes, des faiblesses. Et ça, moi, je trouve ça très important d'être authentique et naturel. Les valeurs de l'aiguille verte, finalement, c'est ça. Ce sont mes valeurs, c'est le respect de la vie. L'autrui, le partage, l'échange, l'imperfection, la famille, toutes ces valeurs-là pour moi c'est hyper important et je ne les trahirai pas, peu importe ce que me donne le futur. Je ne sais pas du tout où je serai dans 5 ans, j'en ai aucune idée, mais qui peut le dire de toute façon. L'aiguille verte sera là, en tout cas, ça c'est sûr, parce que c'est aussi l'aiguille verte qui m'a plus ou moins sauvée il y a 4 ans de mon burn-out. Donc j'y ai mis tellement d'énergie, d'amour, comme dans un enfant, comme on dit, que voilà, ça continuera d'exister. Et je continuerai d'aider des gens. Donc ça, vous pouvez compter sur moi. Bon, 36-15, je vous ai raconté ma vie et les coulisses un petit peu de l'aiguille verte. Je voulais, comme je vous l'ai dit au début, qu'on puisse en tirer ensemble des leçons, finalement, que vous pouviez tirer de mon histoire. pour votre propre transition, votre propre vie, votre propre parcours. J'en ai réfléchi cinq. La première, c'est qu'on peut douter, et continuer quand même. Dans n'importe quel projet, dans tout ce qu'on fait, il y a des hauts, il y a des bas. C'est normal de décourager, d'hésiter, de sentir perdu. Mais ce n'est pas grave, en fait. Ce qui compte, c'est de repenser à ce qui nous anime, d'être conscient que les doutes font partie du chemin, et les accepter. Deuxième leçon, c'est que rester fidèle à soi-même, même quand c'est dur, ça reste très important. Moi, j'ai mon écologie personnelle, je veux être alignée, c'est pas toujours facile, mais pour moi, ce qui compte, c'est d'être à mon rythme, même si c'est lent, même si c'est imparfait, même si je fais des erreurs, en fait, ce chemin, ce parcours, il me ressemble. Comme je dis souvent, j'ai besoin de prendre des murs pour apprendre, voilà, vous êtes peut-être comme ça, mais... En tout cas, voilà, ce chemin, il est fidèle à moi-même. Voilà. Et ça, ce que je veux vous dire, c'est que votre transition, elle peut être plus lente, plus imparfaite, mais elle doit vous ressembler. C'est pas la peine de copier, de regarder ce que fait la voisine qui en est au chapitre 42, et vous, vous en êtes au chapitre 2, en fait. Voilà. Chacun son niveau, chacun son avancement, chacun ses contraintes. On ne voit pas toute la couverture, on ne voit pas tout le contenu d'un livre, on ne voit que la couverture. Ne vous comparez pas. Troisième leçon, chaque geste, chaque achat compte vraiment. Je vous ai dit que les messages, les commandes, les retours clients, ça a compté, ça m'a aidé, c'était important. Et du coup, je voudrais vous dire qu'il ne faut pas sous-estimer l'effet d'un geste, d'une parole, d'un choix, d'un soutien. Vous ne savez pas à quel point vous pouvez aider quelqu'un juste en lui faisant un sourire dans la rue. Parfois lors des expositions, ça m'arrive de dire à une personne, souvent à des femmes, parce que les hommes j'oserais beaucoup moins, mais souvent à des femmes, « Madame, vous avez un sac à main magnifique, vous êtes rayonnante, ça vous va bien de sourire comme ça. » Je n'ai pas honte de distribuer des compliments en fait, parce que ça me fait plaisir. Et ça me fait plaisir en plus de faire plaisir. Je vois que la personne en face, elle se met à sourire encore plus grand. Ça, ça fait très plaisir, ça fait hyper chaud au cœur en fait. Et je le fais pas pour avoir un retour. Si je le fais sur une expo, un salon, c'est pas pour que la dame elle vienne acheter un truc chez moi derrière. C'est juste parce que sincèrement je le pense et que j'ai juste envie de lui donner un petit peu de joie, tout simplement. Oui, je sais, c'est mon côté bisounours. Allez, quatrième leçon. S'entourer, c'est essentiel. Je vous ai parlé de mon mari, de mes proches, de ma communauté, de mes clientes, de vous. On n'est pas obligé de tout faire seul. La transition, c'est aussi une affaire de lien, de partage, d'échange. Je reçois sur ce podcast des invités, parce que c'est hyper important pour moi. Donc vous pouvez aussi chercher du soutien auprès de vos amis, d'un groupe Facebook, d'un podcast, d'un compte Insta inspirant. Alors bien sûr, vous avez Aiguille Verte. .fr, vous avez le podcast Évert, vous avez mon compte Instagram l'aiguille.vert mais il y en a plein d'autres en fait. D'ailleurs si ça vous dit d'avoir une liste de comptes écolo inspirants sur les réseaux sociaux, n'hésitez pas à me le dire, je vous donnerai ça. Et puis la dernière leçon, je précise c'est des leçons pour vous mais c'est des leçons que je m'applique aussi à moi-même. Je pense que je réécouterai cet épisode de podcast aussi moi pendant les phases de doute mais... Je vous ai dit que finalement, ce qui m'avait aussi aidé à passer un peu le cap de ce moment de down et cette petite déprime, c'était de me rappeler en fait pourquoi j'avais fait les choses, pourquoi j'avais créé L'Aiguillarde, etc. Et vous aussi en fait, vous pouvez faire la même chose. Vous pouvez vous rappeler pourquoi est-ce que vous voulez changer quelque chose dans votre routine, dans votre quotidien. Est-ce que c'est pour votre santé, pour vos enfants, pour le vivant, pour dormir sereinement, pour vous regarder dans un miroir ? Pour les générations futures, pour votre chien que vous aimez plus que tout, pour... Je ne sais pas, chacun a sa propre raison, peu importe, mais... Revenir à votre pourquoi, c'est en fait retrouver la motivation que vous avez pu perdre un petit peu en chemin. Et c'est normal d'ailleurs, de s'égarer aussi, ça fait partie encore une fois du voyage. Voilà, donc j'ai failli tout arrêter, mais j'ai tenu bon, grâce à vous, grâce à ceux qui croient en moi, grâce à ce projet qui a du sens. Grâce à cette marque, l'aiguille verte que je porte et que je mets en avant haut et fort et dont je suis fière. Si vous traversez vous aussi un monde d'outes, sachez que c'est normal, que ça fait partie du chemin. Mais ce que vous faites, ça compte. Chaque geste compte en termes d'écologie. Et si vous avez envie de soutenir ce projet d'une façon ou d'une autre, vous pouvez partager cet épisode. Vous pouvez en parler autour de vous. Ou tout simplement, passez faire un tour sur ma boutique, aiguilleverte.fr. Chaque commande, chaque message, chaque écoute, c'est un carburant... précieux pour moi, pour continuer, pour tenir bon, pour avancer. Alors, merci encore du fond du cœur, et je précise aussi, mais si vous-même, vous avez aujourd'hui besoin de soutien, écrivez-moi, ne restez pas seul, par message, sur Instagram, par mail, contact.aiguiverte.fr. C'est toujours moi qui vous réponds, c'est pas une IA, c'est pas un robot, je suis là, sincèrement, et vous pouvez compter sur moi. Je vous souhaite une très belle journée, une très bonne écoute, et à très bientôt. dans TVR. Ciao ciao ! TVR, c'est fini ! C'est tout pour aujourd'hui. Alors rendez-vous maintenant la semaine prochaine !

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C’est un épisode un peu plus personnel que je vous partage aujourd’hui. Je vous raconte le moment où j’ai sincèrement envisagé de fermer l’Aiguille Verte. Le doute, la fatigue, la solitude, la peur de ne pas être “assez”.


Mais aussi ce qui m’a fait tenir : vos messages, vos commandes, mes proches, mon éthique… et ce “pourquoi” si fort qui m’a ramenée à l’essentiel. 🌿


💬 À travers mon histoire, j’espère vous transmettre quelques leçons utiles pour votre propre chemin vers une vie plus alignée :

  1. Douter, c’est normal. Ce qui compte, c’est de ne pas oublier pourquoi on a commencé.

  2. On peut avancer doucement, à son rythme, sans renier ses valeurs.

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  4. Vous n’êtes pas seul.e : entourez-vous de soutien bienveillant.

  5. Revenir à votre “pourquoi”, c’est retrouver l’élan.


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🙋🏻‍♀️ Moi, c’est Laure ! Créatrice de la marque l’Aiguille Verte, je suis passionnée par l’écologie et l’artisanat durable. Avec mes créations textiles upcyclées et mes produits ménagers consignés, j’accompagne les familles dans une transition écologique simple, joyeuse et sans culpabilité. 🌍💛


🎯 Ici, pas de perfection mais des solutions concrètes, adaptées à votre quotidien. Un petit pas après l’autre, on avance ensemble vers un mode de vie plus respectueux du vivant 🌱💪


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Thé Vert, le podcast qui vous accompagne dans votre transition vers un mode de vie zéro déchet, éthique et minimaliste. Je suis Laure, créatrice couturière de L'Aiguille Verte. Je vous propose des créations de textiles upcyclées et des produits ménagers consignés et écologiques. Chaque semaine, je vous partage des astuces pratiques. On va rencontrer des personnes inspirantes, acteurs de l'écologie ou pas. On va partager avec des invités leur parcours. Et ensemble, on va mettre en place des petits gestes. indispensable et utile pour prendre soin de la planète. Faisons de l'écologie une aventure simple durable et fun. Alors prêt à passer au vert ? C'est parti ! Bonjour bonjour bienvenue dans le thé vert. Aujourd'hui j'ai envie de vous raconter une histoire. C'est pas une fiche pratique, ce sera pas une liste de gestes écologues que vous pouvez appliquer facilement etc. C'est une histoire vraie. Une histoire de doute, de fatigue, d'hésitation mais finalement avec un happy end sinon... Voilà, ce serait pas une jolie histoire ? J'ai failli tout arrêter. J'ai failli dire stop à l'aiguille verte. Et je me suis dit que ça valait le coup de vous le raconter. Pour que vous sachiez que derrière les posts, les stories, les jolis mails, les produits, les podcasts, il y a aussi ça. Il y a aussi des remises en question, des moments de faiblesse, de ras-le-bol, mais aussi des raisons de continuer, de tenir, d'y croire. Et je me dis que ça, ça pourrait être intéressant pour vous. On va pouvoir faire des parallèles aussi avec votre cas, votre vie, et je pense que ça peut vous parler. Voilà, on est entre nous, donc ce sera le podcast confession. Bon, ça commence mal. J'avais commencé à enregistrer cet épisode de podcast avec mes écouteurs de téléphone. D'habitude, je prends le casque gamer de mon mari. Voilà, là, je viens de changer, donc j'espère que vous allez voir la différence. La qualité de l'audio devrait être vraiment meilleure. Donc, à parté faite, voilà, j'ai le bon micro, donc je vais pouvoir... me lancer dans cet épisode un petit peu confession. Donc c'est parti. D'abord, le moment où j'ai failli arrêter, c'est pas vraiment un moment finalement précis. Y'a pas eu un gros clash, un gros événement particulier, un ras-le-bol énorme. Ça m'est même arrivé plusieurs fois, d'ailleurs. Mais je l'ai ressenti en fait comme une... Lente descente, un découragement, un manque d'envie, voilà. J'étais un peu fatiguée, j'avais pas envie de m'y mettre, je procrastinais beaucoup de choses. Je postais, je faisais des commandes, je faisais des colis et tout, et j'avais l'impression que personne ne voyait, que rien ne bougeait, que ça stagnait, que l'algorithme d'Instagram faisait des siennes. J'avais tendance à commencer à compter chaque commande. Avec gratitude, bien sûr, avec joie, mais en même temps avec un côté vraiment d'anxiété. Et puis un jour, l'année dernière, je m'en souviens quand même, j'étais dans l'atelier et je me suis dit « Non, c'est pas possible, je vais fermer le site, je vais arrêter, c'est pas la peine. Ça marche pas, j'ai plus envie, pourquoi je fais ça, à quoi bon ? » Je me suis dit que j'allais rester dans mon petit job salarié, tranquille, pour pouvoir nourrir ma famille, bosser de 9h à 17h et basta. Avoir un vrai job, un salaire fixe, moins de doutes, rentrer dans les cases, peu importe si ça me faisait kiffer ou pas, au moins je ne me prenais pas la tête. Il faut quand même que je vous restitue un petit peu le contexte. En fait, l'année dernière, j'étais 100% à temps plein sur l'aiguille verte de janvier à juin, enfin même d'ailleurs à août 2024, parce que je n'avais plus de remplacement de prof, mon contrat de remplacement de la personne qui était en congé mater, c'était arrêté, la personne était revenue tout simplement. Et donc je me suis retrouvée à temps plein, moi qui avais toujours eu l'habitude depuis 3 ans et demi finalement à jongler entre mes différentes casquettes de prof et de créatrice de légumes vertes, là j'avais finalement tout mon temps à consacrer et je voyais pas forcément les résultats en face. L'année dernière j'avais encore moins de commandes avant de refaire le site, mais j'avais une dizaine de commandes par mois sur le site, ce qui était vraiment peu, je faisais 15-20 événements par mois physiques. parfois pour zéro rentabilité, voire certains événements où j'ai perdu de l'argent, clairement. La foire de Rouen, par exemple, qui m'a coûté plus de 200 euros, et où j'ai fait un chiffre d'affaires de même pas 200 euros. Donc je vous rappelle quand même juste le chiffre d'affaires. C'est pas l'argent qu'on gagne, c'est l'argent qui va rentrer, sauf qu'en fait, il faut enlever toutes les charges, etc. Donc ça m'a coûté 200 euros, et j'ai vendu pour 200 euros de création. Donc clairement, j'ai perdu de l'argent, en fait. Bref, donc les résultats n'étaient pas là, et... Voilà, j'avais beaucoup de moments de doute, d'hésitation. Et donc c'est pour ça en fait que j'avais failli arrêter, finalement. Mais il n'y a pas que le côté résultat qui m'a fait douter. Ce n'est pas non plus que la fatigue, c'était la solitude un petit peu également, parce qu'être entrepreneur, créatrice, engagée, c'est parfois avoir l'impression finalement de ramer à contre-courant. Je suis seule entrepreneuse dans mon entourage, mon entourage proche, très proche, familial en tout cas. Alors j'ai des amis qui sont entrepreneuses, qui ont des marques, qui ont des business, etc. Mais les salariés ne comprennent pas toujours. Un peu nos doutes, nos difficultés, les enjeux, etc. Donc parfois, il faut se justifier. Mais pourquoi tu fais ça ? Et puis, oh, t'as juste créé une petite marque. Oui, ça va, t'es chez toi. Voilà, il y a plein finalement de... Comment dire ? De questions qui reviennent, de dégâts, un peu de critiques aussi. Il faut le dire comme c'est, clairement. Et des fois, c'est décourageant. Enfin, voilà, c'est un peu tout ça aussi. Et puis... En plus d'être à contre-courant en tant qu'entrepreneuse, j'étais aussi à contre-courant parfois en termes de valeur. Voilà, moi je suis écolo, je défends plutôt le minimalisme, de ne pas surconsommer, de faire attention, etc. Et je vois autour de moi des gens qui surconsomment, qui vont claquer des tonnes d'argent dans des vêtements, des trucs que moi je ne comprends pas en fait. Je vois aussi des grandes enseignes qui font des... pub bien léché là sur le green, sur le vert. Tiens, on a éco-conçu une collection de vêtements. Non mais laissez-moi rire. Éco-conçu, ça veut dire quoi éco-conçu ? Oui, d'accord. Allez, t'as coupé trois trucs, mais tu fais quand même toujours fabriquer ça en Chine, à l'autre bout du monde, et ça vient toujours en avion quoi. Moi je fais mes colis à la main, je vais coudre chaque pièce avec mes mains, je vais les découper, je vais les penser. Voilà, moi je me donne à fond en fait. Un oeil sur la machine à coudre, un oeil sur le site que j'ai refait, un oeil sur le blog que j'écris, que j'aime tenir, etc. Un oeil sur ma fille aussi qui est avec moi, l'autre sur mon fils à faire les devoirs en même temps. Voilà, je pense qu'en fait, il y avait une petite voix dans ma tête qui me disait est-ce que ça vaut vraiment le coup en fait ? de te donner à fond, de t'investir comme ça, pour les résultats qu'il y a, pour la reconnaissance que tu en as, pour les difficultés que ça génère. J'avais finalement un doute de savoir si j'étais utile et à ma place. Puis d'un coup, je me suis dit, bon, ok, il y a cette phase de doute, j'avais déjà connu un burn-out il y a 4 ans, donc je me suis dit, non, c'est pas ça, ça n'avait rien à voir. C'était vraiment juste un peu de brouillard et une remise en question. Et je me suis dit, bon, on va finalement se laisser à la fin de l'année, voir ce que ça donne, et on pourra prendre des décisions. Mais je me suis dit, je vais faire les choses à fond, avec vraiment motivation, en train, tout donner en étant moi-même, enfin voilà. Et là, je pourrais du coup prendre une décision, est-ce que vraiment j'arrête ou pas. Finalement, j'ai fait un peu un deal avec moi-même. Et pendant cette période du coup, de juillet à décembre... Ce qui m'a fait tenir, alors déjà, il y a le côté challenge avec moi-même parce que j'ai un peu de fierté aussi et puis d'ego. Voilà, je me suis lancé un défi personnel, donc j'ai envie de le relever. Et pendant cette période-là, j'ai eu aussi tous les messages, en fait. Les messages reçus, les clientes qui me disent « grâce à toi, j'ai osé changer un truc dans ma salle de bain. Mon mari s'est même mis à l'éponge lavable, trop bien. Tes produits, ça m'a réconcilié avec le ménage. » Je me sens vraiment moins seule avec la newsletter que je reçois. J'adore ton énergie, ta positivité et tout. Et les retours que vous faites, vous tous, pour vous, c'est juste quelques mots. Mais en fait, pour moi, c'est juste un carburant de fou. C'est juste de... Ah, de l'amour, en fait, clairement. Et qui n'aime pas recevoir de l'amour, franchement. S'il y en a bien un qui n'aime pas ça, levez la main, dites-le moi. Parce que je pense que tout le monde a besoin, plus ou moins, à... pas d'une grande intensité, mais on a tous besoin de reconnaissance, de soutien, d'amour, enfin voilà, c'est humain, l'humain est un être social. Grâce à ces messages, je me suis sentie aussi utile, comprise, encouragée, je me suis dit, ok, je ne suis pas en train de changer le monde, par contre, je change concrètement le quotidien de personnes autour de moi, de mes clientes. Il y a des familles qui consomment mieux, qui vont être en meilleure santé, il y a des familles que j'aide avec mes produits, avec mes créations. Et ça franchement, je trouve que ça a une valeur. Ça me remplit vraiment sincèrement, ça m'a fait un bien fou. Et puis, quelque chose aussi, je dirais peut-être même plutôt quelqu'un d'autre m'a aussi fait tenir, ça va être mes proches, et plus particulièrement aussi mon mari, parce qu'il est le premier aussi à me soutenir, à me challenger. Il va me dire, non mais arrête là, tu te barres dans tous les sens, c'est n'importe quoi. Mais en même temps, il va aussi être là. à écouter, à me donner des conseils, parfois plus ou moins sollicités. que je prends plus ou moins bien, parce que je ne suis pas toujours moins prête à les entendre, sauf que ça fait son petit bout de chemin, et après, je ne lui dis pas trop, mais il l'entendra, mais souvent, on va dire que 95% du temps, je vais lui dire après qu'il avait raison. Mais son soutien, ses conseils, sa présence, ça c'est hyper important, et puis même mes enfants, ils viennent coudre avec moi, ils viennent retourner des éponges, je retourne les lingettes, je retourne les essuie-tout, on passe du temps ensemble. Leur soutien aussi d'être là avec moi, leur soutien aussi quand ils ne s'en rendent pas forcément compte, ils sont petits, mais ils vont dire que maman, maman elle a une entreprise, maman c'est l'aiguille verte, ils sont fiers, j'entends ça, j'entends qu'ils sont fiers. fier. Et moi, je suis aussi fière, en fait, de leur montrer l'exemple, leur dire que, voilà, on peut être salarié, c'est une chose. On peut aussi avoir une entreprise. On peut aussi kiffer ce qu'on fait. C'est pas une obligation de kiffer ce qu'on fait dans son travail. on peut aussi kiffer d'une autre façon. Tout le monde n'est pas obligé de trouver son métier passion, il y a plein de façons, en fait, de vivre sa vie. Bref, je ne vais pas rentrer dans le sujet, mais il y a plein de façons, et en tout cas, ça... Le soutien de mes proches, pour revenir à ça, c'est vraiment tous les petits mots, la présence, et des fois même pas les mots, juste être là, ça c'est hyper important. Donc ce que vous, vous avez fait, ce que mon mari a fait, et ce que vous continuez de faire. au quotidien à me porter, m'envoyer des messages. Merci parce que ça, c'est... Voilà. On le dit pas assez aussi, je trouve. On fait pas assez de compliments et on dit pas assez merci, donc voilà. Je tiens, avec ce podcast, de le faire aussi. Du coup, j'avance un petit peu dans l'histoire de l'année dernière. Qu'est-ce qui s'est passé ? Je me suis laissé ce challenge, j'ai reçu tous vos messages, etc. Et j'ai fait mon bilan. En fin d'année, j'ai fait mon bilan au mois de décembre. Et je me suis dit, alors, du coup, on fait quoi ? J'ai regardé les chiffres, ça c'est une première chose, mais il n'y a pas que ça en fait. Pour moi, c'est pas que ça. J'ai aussi repensé à pourquoi j'avais créé l'aiguille verte. Je me suis un peu reconnectée à la lore d'il y a 4 ans, et je me suis dit pourquoi j'avais commencé tout ça en fait. J'avais besoin de créer quelque chose à moi, un projet aligné, une activité qui ait du sens, un espace d'expression, de revendication. J'avais envie qu'on entende ma voix, que ma voix elle porte, j'avais envie de changer le monde, d'avoir un impact. et finalement L'Aiguille Verte c'était et c'est toujours pour moi finalement un troisième enfant, un troisième bébé que j'ai fait naître que je vais faire grandir que j'accompagne au quotidien et même si je deviens jamais millionnaire avec spoiler alert c'est pas du tout prévu c'est pas du tout dans mes ambitions mais je continuerai parce qu'en fait je sais que je suis utile je sais que mes produits peuvent vous aider peuvent changer des vies peuvent rendre des services à des gens vous vous permettre d'être en meilleure santé de prendre soin de vous de prendre soin de la planète de prendre soin de vos proches Et du coup, dès que j'ai un doute, dès que j'ai des hésitations, dès que je me dis « Oh là là, c'est nul, ça va pas, machin, machin » , eh bien je me rappelle ça. Je me dis « Voilà, je ne vais pas sauver la planète entière à moi toute seule, mais je change un petit bout du monde de mes clientes, un petit bout de la vie de personnes autour de moi. » Et ça, ça me suffit pour continuer, ça me nourrit, ça me remplit de joie et de gratitude, et donc ça me pousse à continuer en fait, clairement. Bon, j'ai aussi décidé d'arrêter de me comparer aux autres, parce que c'était aussi un point qui a ma conduite finalement à douter beaucoup. J'ai arrêté en fait de regarder ce que faisaient les grands noms du greenwashing ou les soi-disant entreprises écolos. Voilà, ça j'ai arrêté de le faire en fait. J'ai pas envie de ressembler à quelqu'un, je veux juste être moi, je veux pas avoir une marque qui est comme telle ou telle marque. Je veux que L'Aiguillumerte ce soit moi, ce soit mes valeurs, ce soit mon éthique. Et en fait ça c'est non négociable. Moi je veux pas tricher, je veux pas faire plus vendeur, plus instagramable, plus parfait, je veux pas faire fabriquer en Chine à l'autre bout du monde, je veux pas que ce soit... Moins cher pour être de moins bonne qualité. Je n'ai pas envie de passer à la télé pour devenir une vedette. Ça ne m'intéresse pas, je ne fais pas du tout ça pour la gloire, je fais ça pour aider les autres. Je ne veux pas vendre des trucs inutiles qui vont servir à rien. Je préfère avancer lentement, mais en conscience. Accompagner mes clientes, faire des collaborations avec des marques engagées et éthiques qui partagent mes valeurs. Être proche de mes clientes. Il y a beaucoup de clientes que j'appelle par leur prénom. En vous voyant ou tutoyant, peu importe. Mais en fait, on se connaît. Vous et moi, on se connaît. Je vais dire peut-être les trois quarts des gens qui écoutent ce podcast. Je vous connais presque par votre prénom. Et ça, moi, je trouve ça hyper important. Et ça a beaucoup plus de valeur que tout l'argent du monde ou que toutes les campagnes de pub et de marketing. Alors bien sûr que ce podcast, il a pour objectif de me faire connaître. d'avoir plus de visibilité, de trouver des nouveaux clients, mais pas n'importe lesquels. En fait, moi, ce que j'ai envie, c'est de créer du lien avec des gens qui partagent mes valeurs, mon engagement, ma simplicité, mon naturel, qui ont des failles, qui ont des hésitations, des doutes, des faiblesses. Et ça, moi, je trouve ça très important d'être authentique et naturel. Les valeurs de l'aiguille verte, finalement, c'est ça. Ce sont mes valeurs, c'est le respect de la vie. L'autrui, le partage, l'échange, l'imperfection, la famille, toutes ces valeurs-là pour moi c'est hyper important et je ne les trahirai pas, peu importe ce que me donne le futur. Je ne sais pas du tout où je serai dans 5 ans, j'en ai aucune idée, mais qui peut le dire de toute façon. L'aiguille verte sera là, en tout cas, ça c'est sûr, parce que c'est aussi l'aiguille verte qui m'a plus ou moins sauvée il y a 4 ans de mon burn-out. Donc j'y ai mis tellement d'énergie, d'amour, comme dans un enfant, comme on dit, que voilà, ça continuera d'exister. Et je continuerai d'aider des gens. Donc ça, vous pouvez compter sur moi. Bon, 36-15, je vous ai raconté ma vie et les coulisses un petit peu de l'aiguille verte. Je voulais, comme je vous l'ai dit au début, qu'on puisse en tirer ensemble des leçons, finalement, que vous pouviez tirer de mon histoire. pour votre propre transition, votre propre vie, votre propre parcours. J'en ai réfléchi cinq. La première, c'est qu'on peut douter, et continuer quand même. Dans n'importe quel projet, dans tout ce qu'on fait, il y a des hauts, il y a des bas. C'est normal de décourager, d'hésiter, de sentir perdu. Mais ce n'est pas grave, en fait. Ce qui compte, c'est de repenser à ce qui nous anime, d'être conscient que les doutes font partie du chemin, et les accepter. Deuxième leçon, c'est que rester fidèle à soi-même, même quand c'est dur, ça reste très important. Moi, j'ai mon écologie personnelle, je veux être alignée, c'est pas toujours facile, mais pour moi, ce qui compte, c'est d'être à mon rythme, même si c'est lent, même si c'est imparfait, même si je fais des erreurs, en fait, ce chemin, ce parcours, il me ressemble. Comme je dis souvent, j'ai besoin de prendre des murs pour apprendre, voilà, vous êtes peut-être comme ça, mais... En tout cas, voilà, ce chemin, il est fidèle à moi-même. Voilà. Et ça, ce que je veux vous dire, c'est que votre transition, elle peut être plus lente, plus imparfaite, mais elle doit vous ressembler. C'est pas la peine de copier, de regarder ce que fait la voisine qui en est au chapitre 42, et vous, vous en êtes au chapitre 2, en fait. Voilà. Chacun son niveau, chacun son avancement, chacun ses contraintes. On ne voit pas toute la couverture, on ne voit pas tout le contenu d'un livre, on ne voit que la couverture. Ne vous comparez pas. Troisième leçon, chaque geste, chaque achat compte vraiment. Je vous ai dit que les messages, les commandes, les retours clients, ça a compté, ça m'a aidé, c'était important. Et du coup, je voudrais vous dire qu'il ne faut pas sous-estimer l'effet d'un geste, d'une parole, d'un choix, d'un soutien. Vous ne savez pas à quel point vous pouvez aider quelqu'un juste en lui faisant un sourire dans la rue. Parfois lors des expositions, ça m'arrive de dire à une personne, souvent à des femmes, parce que les hommes j'oserais beaucoup moins, mais souvent à des femmes, « Madame, vous avez un sac à main magnifique, vous êtes rayonnante, ça vous va bien de sourire comme ça. » Je n'ai pas honte de distribuer des compliments en fait, parce que ça me fait plaisir. Et ça me fait plaisir en plus de faire plaisir. Je vois que la personne en face, elle se met à sourire encore plus grand. Ça, ça fait très plaisir, ça fait hyper chaud au cœur en fait. Et je le fais pas pour avoir un retour. Si je le fais sur une expo, un salon, c'est pas pour que la dame elle vienne acheter un truc chez moi derrière. C'est juste parce que sincèrement je le pense et que j'ai juste envie de lui donner un petit peu de joie, tout simplement. Oui, je sais, c'est mon côté bisounours. Allez, quatrième leçon. S'entourer, c'est essentiel. Je vous ai parlé de mon mari, de mes proches, de ma communauté, de mes clientes, de vous. On n'est pas obligé de tout faire seul. La transition, c'est aussi une affaire de lien, de partage, d'échange. Je reçois sur ce podcast des invités, parce que c'est hyper important pour moi. Donc vous pouvez aussi chercher du soutien auprès de vos amis, d'un groupe Facebook, d'un podcast, d'un compte Insta inspirant. Alors bien sûr, vous avez Aiguille Verte. .fr, vous avez le podcast Évert, vous avez mon compte Instagram l'aiguille.vert mais il y en a plein d'autres en fait. D'ailleurs si ça vous dit d'avoir une liste de comptes écolo inspirants sur les réseaux sociaux, n'hésitez pas à me le dire, je vous donnerai ça. Et puis la dernière leçon, je précise c'est des leçons pour vous mais c'est des leçons que je m'applique aussi à moi-même. Je pense que je réécouterai cet épisode de podcast aussi moi pendant les phases de doute mais... Je vous ai dit que finalement, ce qui m'avait aussi aidé à passer un peu le cap de ce moment de down et cette petite déprime, c'était de me rappeler en fait pourquoi j'avais fait les choses, pourquoi j'avais créé L'Aiguillarde, etc. Et vous aussi en fait, vous pouvez faire la même chose. Vous pouvez vous rappeler pourquoi est-ce que vous voulez changer quelque chose dans votre routine, dans votre quotidien. Est-ce que c'est pour votre santé, pour vos enfants, pour le vivant, pour dormir sereinement, pour vous regarder dans un miroir ? Pour les générations futures, pour votre chien que vous aimez plus que tout, pour... Je ne sais pas, chacun a sa propre raison, peu importe, mais... Revenir à votre pourquoi, c'est en fait retrouver la motivation que vous avez pu perdre un petit peu en chemin. Et c'est normal d'ailleurs, de s'égarer aussi, ça fait partie encore une fois du voyage. Voilà, donc j'ai failli tout arrêter, mais j'ai tenu bon, grâce à vous, grâce à ceux qui croient en moi, grâce à ce projet qui a du sens. Grâce à cette marque, l'aiguille verte que je porte et que je mets en avant haut et fort et dont je suis fière. Si vous traversez vous aussi un monde d'outes, sachez que c'est normal, que ça fait partie du chemin. Mais ce que vous faites, ça compte. Chaque geste compte en termes d'écologie. Et si vous avez envie de soutenir ce projet d'une façon ou d'une autre, vous pouvez partager cet épisode. Vous pouvez en parler autour de vous. Ou tout simplement, passez faire un tour sur ma boutique, aiguilleverte.fr. Chaque commande, chaque message, chaque écoute, c'est un carburant... précieux pour moi, pour continuer, pour tenir bon, pour avancer. Alors, merci encore du fond du cœur, et je précise aussi, mais si vous-même, vous avez aujourd'hui besoin de soutien, écrivez-moi, ne restez pas seul, par message, sur Instagram, par mail, contact.aiguiverte.fr. C'est toujours moi qui vous réponds, c'est pas une IA, c'est pas un robot, je suis là, sincèrement, et vous pouvez compter sur moi. Je vous souhaite une très belle journée, une très bonne écoute, et à très bientôt. dans TVR. Ciao ciao ! TVR, c'est fini ! C'est tout pour aujourd'hui. Alors rendez-vous maintenant la semaine prochaine !

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C’est un épisode un peu plus personnel que je vous partage aujourd’hui. Je vous raconte le moment où j’ai sincèrement envisagé de fermer l’Aiguille Verte. Le doute, la fatigue, la solitude, la peur de ne pas être “assez”.


Mais aussi ce qui m’a fait tenir : vos messages, vos commandes, mes proches, mon éthique… et ce “pourquoi” si fort qui m’a ramenée à l’essentiel. 🌿


💬 À travers mon histoire, j’espère vous transmettre quelques leçons utiles pour votre propre chemin vers une vie plus alignée :

  1. Douter, c’est normal. Ce qui compte, c’est de ne pas oublier pourquoi on a commencé.

  2. On peut avancer doucement, à son rythme, sans renier ses valeurs.

  3. Chaque geste compte, chaque achat engagé soutient un projet vivant.

  4. Vous n’êtes pas seul.e : entourez-vous de soutien bienveillant.

  5. Revenir à votre “pourquoi”, c’est retrouver l’élan.


💚 Merci d’être là, de m’écouter, de soutenir ce que je crée.
Et si vous souhaitez aller plus loin, vous pouvez découvrir ma boutique :👉 https://aiguilleverte.fr


Vous préférez lire qu'écouter ? Voici le lien de l'article de blog : https://aiguilleverte.fr/blogs/infos/21-j-ai-failli-tout-arr-ter-et-pourquoi-j-ai-tenu-bon


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🙋🏻‍♀️ Moi, c’est Laure ! Créatrice de la marque l’Aiguille Verte, je suis passionnée par l’écologie et l’artisanat durable. Avec mes créations textiles upcyclées et mes produits ménagers consignés, j’accompagne les familles dans une transition écologique simple, joyeuse et sans culpabilité. 🌍💛


🎯 Ici, pas de perfection mais des solutions concrètes, adaptées à votre quotidien. Un petit pas après l’autre, on avance ensemble vers un mode de vie plus respectueux du vivant 🌱💪


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  • Speaker #0

    Bienvenue sur Thé Vert, le podcast qui vous accompagne dans votre transition vers un mode de vie zéro déchet, éthique et minimaliste. Je suis Laure, créatrice couturière de L'Aiguille Verte. Je vous propose des créations de textiles upcyclées et des produits ménagers consignés et écologiques. Chaque semaine, je vous partage des astuces pratiques. On va rencontrer des personnes inspirantes, acteurs de l'écologie ou pas. On va partager avec des invités leur parcours. Et ensemble, on va mettre en place des petits gestes. indispensable et utile pour prendre soin de la planète. Faisons de l'écologie une aventure simple durable et fun. Alors prêt à passer au vert ? C'est parti ! Bonjour bonjour bienvenue dans le thé vert. Aujourd'hui j'ai envie de vous raconter une histoire. C'est pas une fiche pratique, ce sera pas une liste de gestes écologues que vous pouvez appliquer facilement etc. C'est une histoire vraie. Une histoire de doute, de fatigue, d'hésitation mais finalement avec un happy end sinon... Voilà, ce serait pas une jolie histoire ? J'ai failli tout arrêter. J'ai failli dire stop à l'aiguille verte. Et je me suis dit que ça valait le coup de vous le raconter. Pour que vous sachiez que derrière les posts, les stories, les jolis mails, les produits, les podcasts, il y a aussi ça. Il y a aussi des remises en question, des moments de faiblesse, de ras-le-bol, mais aussi des raisons de continuer, de tenir, d'y croire. Et je me dis que ça, ça pourrait être intéressant pour vous. On va pouvoir faire des parallèles aussi avec votre cas, votre vie, et je pense que ça peut vous parler. Voilà, on est entre nous, donc ce sera le podcast confession. Bon, ça commence mal. J'avais commencé à enregistrer cet épisode de podcast avec mes écouteurs de téléphone. D'habitude, je prends le casque gamer de mon mari. Voilà, là, je viens de changer, donc j'espère que vous allez voir la différence. La qualité de l'audio devrait être vraiment meilleure. Donc, à parté faite, voilà, j'ai le bon micro, donc je vais pouvoir... me lancer dans cet épisode un petit peu confession. Donc c'est parti. D'abord, le moment où j'ai failli arrêter, c'est pas vraiment un moment finalement précis. Y'a pas eu un gros clash, un gros événement particulier, un ras-le-bol énorme. Ça m'est même arrivé plusieurs fois, d'ailleurs. Mais je l'ai ressenti en fait comme une... Lente descente, un découragement, un manque d'envie, voilà. J'étais un peu fatiguée, j'avais pas envie de m'y mettre, je procrastinais beaucoup de choses. Je postais, je faisais des commandes, je faisais des colis et tout, et j'avais l'impression que personne ne voyait, que rien ne bougeait, que ça stagnait, que l'algorithme d'Instagram faisait des siennes. J'avais tendance à commencer à compter chaque commande. Avec gratitude, bien sûr, avec joie, mais en même temps avec un côté vraiment d'anxiété. Et puis un jour, l'année dernière, je m'en souviens quand même, j'étais dans l'atelier et je me suis dit « Non, c'est pas possible, je vais fermer le site, je vais arrêter, c'est pas la peine. Ça marche pas, j'ai plus envie, pourquoi je fais ça, à quoi bon ? » Je me suis dit que j'allais rester dans mon petit job salarié, tranquille, pour pouvoir nourrir ma famille, bosser de 9h à 17h et basta. Avoir un vrai job, un salaire fixe, moins de doutes, rentrer dans les cases, peu importe si ça me faisait kiffer ou pas, au moins je ne me prenais pas la tête. Il faut quand même que je vous restitue un petit peu le contexte. En fait, l'année dernière, j'étais 100% à temps plein sur l'aiguille verte de janvier à juin, enfin même d'ailleurs à août 2024, parce que je n'avais plus de remplacement de prof, mon contrat de remplacement de la personne qui était en congé mater, c'était arrêté, la personne était revenue tout simplement. Et donc je me suis retrouvée à temps plein, moi qui avais toujours eu l'habitude depuis 3 ans et demi finalement à jongler entre mes différentes casquettes de prof et de créatrice de légumes vertes, là j'avais finalement tout mon temps à consacrer et je voyais pas forcément les résultats en face. L'année dernière j'avais encore moins de commandes avant de refaire le site, mais j'avais une dizaine de commandes par mois sur le site, ce qui était vraiment peu, je faisais 15-20 événements par mois physiques. parfois pour zéro rentabilité, voire certains événements où j'ai perdu de l'argent, clairement. La foire de Rouen, par exemple, qui m'a coûté plus de 200 euros, et où j'ai fait un chiffre d'affaires de même pas 200 euros. Donc je vous rappelle quand même juste le chiffre d'affaires. C'est pas l'argent qu'on gagne, c'est l'argent qui va rentrer, sauf qu'en fait, il faut enlever toutes les charges, etc. Donc ça m'a coûté 200 euros, et j'ai vendu pour 200 euros de création. Donc clairement, j'ai perdu de l'argent, en fait. Bref, donc les résultats n'étaient pas là, et... Voilà, j'avais beaucoup de moments de doute, d'hésitation. Et donc c'est pour ça en fait que j'avais failli arrêter, finalement. Mais il n'y a pas que le côté résultat qui m'a fait douter. Ce n'est pas non plus que la fatigue, c'était la solitude un petit peu également, parce qu'être entrepreneur, créatrice, engagée, c'est parfois avoir l'impression finalement de ramer à contre-courant. Je suis seule entrepreneuse dans mon entourage, mon entourage proche, très proche, familial en tout cas. Alors j'ai des amis qui sont entrepreneuses, qui ont des marques, qui ont des business, etc. Mais les salariés ne comprennent pas toujours. Un peu nos doutes, nos difficultés, les enjeux, etc. Donc parfois, il faut se justifier. Mais pourquoi tu fais ça ? Et puis, oh, t'as juste créé une petite marque. Oui, ça va, t'es chez toi. Voilà, il y a plein finalement de... Comment dire ? De questions qui reviennent, de dégâts, un peu de critiques aussi. Il faut le dire comme c'est, clairement. Et des fois, c'est décourageant. Enfin, voilà, c'est un peu tout ça aussi. Et puis... En plus d'être à contre-courant en tant qu'entrepreneuse, j'étais aussi à contre-courant parfois en termes de valeur. Voilà, moi je suis écolo, je défends plutôt le minimalisme, de ne pas surconsommer, de faire attention, etc. Et je vois autour de moi des gens qui surconsomment, qui vont claquer des tonnes d'argent dans des vêtements, des trucs que moi je ne comprends pas en fait. Je vois aussi des grandes enseignes qui font des... pub bien léché là sur le green, sur le vert. Tiens, on a éco-conçu une collection de vêtements. Non mais laissez-moi rire. Éco-conçu, ça veut dire quoi éco-conçu ? Oui, d'accord. Allez, t'as coupé trois trucs, mais tu fais quand même toujours fabriquer ça en Chine, à l'autre bout du monde, et ça vient toujours en avion quoi. Moi je fais mes colis à la main, je vais coudre chaque pièce avec mes mains, je vais les découper, je vais les penser. Voilà, moi je me donne à fond en fait. Un oeil sur la machine à coudre, un oeil sur le site que j'ai refait, un oeil sur le blog que j'écris, que j'aime tenir, etc. Un oeil sur ma fille aussi qui est avec moi, l'autre sur mon fils à faire les devoirs en même temps. Voilà, je pense qu'en fait, il y avait une petite voix dans ma tête qui me disait est-ce que ça vaut vraiment le coup en fait ? de te donner à fond, de t'investir comme ça, pour les résultats qu'il y a, pour la reconnaissance que tu en as, pour les difficultés que ça génère. J'avais finalement un doute de savoir si j'étais utile et à ma place. Puis d'un coup, je me suis dit, bon, ok, il y a cette phase de doute, j'avais déjà connu un burn-out il y a 4 ans, donc je me suis dit, non, c'est pas ça, ça n'avait rien à voir. C'était vraiment juste un peu de brouillard et une remise en question. Et je me suis dit, bon, on va finalement se laisser à la fin de l'année, voir ce que ça donne, et on pourra prendre des décisions. Mais je me suis dit, je vais faire les choses à fond, avec vraiment motivation, en train, tout donner en étant moi-même, enfin voilà. Et là, je pourrais du coup prendre une décision, est-ce que vraiment j'arrête ou pas. Finalement, j'ai fait un peu un deal avec moi-même. Et pendant cette période du coup, de juillet à décembre... Ce qui m'a fait tenir, alors déjà, il y a le côté challenge avec moi-même parce que j'ai un peu de fierté aussi et puis d'ego. Voilà, je me suis lancé un défi personnel, donc j'ai envie de le relever. Et pendant cette période-là, j'ai eu aussi tous les messages, en fait. Les messages reçus, les clientes qui me disent « grâce à toi, j'ai osé changer un truc dans ma salle de bain. Mon mari s'est même mis à l'éponge lavable, trop bien. Tes produits, ça m'a réconcilié avec le ménage. » Je me sens vraiment moins seule avec la newsletter que je reçois. J'adore ton énergie, ta positivité et tout. Et les retours que vous faites, vous tous, pour vous, c'est juste quelques mots. Mais en fait, pour moi, c'est juste un carburant de fou. C'est juste de... Ah, de l'amour, en fait, clairement. Et qui n'aime pas recevoir de l'amour, franchement. S'il y en a bien un qui n'aime pas ça, levez la main, dites-le moi. Parce que je pense que tout le monde a besoin, plus ou moins, à... pas d'une grande intensité, mais on a tous besoin de reconnaissance, de soutien, d'amour, enfin voilà, c'est humain, l'humain est un être social. Grâce à ces messages, je me suis sentie aussi utile, comprise, encouragée, je me suis dit, ok, je ne suis pas en train de changer le monde, par contre, je change concrètement le quotidien de personnes autour de moi, de mes clientes. Il y a des familles qui consomment mieux, qui vont être en meilleure santé, il y a des familles que j'aide avec mes produits, avec mes créations. Et ça franchement, je trouve que ça a une valeur. Ça me remplit vraiment sincèrement, ça m'a fait un bien fou. Et puis, quelque chose aussi, je dirais peut-être même plutôt quelqu'un d'autre m'a aussi fait tenir, ça va être mes proches, et plus particulièrement aussi mon mari, parce qu'il est le premier aussi à me soutenir, à me challenger. Il va me dire, non mais arrête là, tu te barres dans tous les sens, c'est n'importe quoi. Mais en même temps, il va aussi être là. à écouter, à me donner des conseils, parfois plus ou moins sollicités. que je prends plus ou moins bien, parce que je ne suis pas toujours moins prête à les entendre, sauf que ça fait son petit bout de chemin, et après, je ne lui dis pas trop, mais il l'entendra, mais souvent, on va dire que 95% du temps, je vais lui dire après qu'il avait raison. Mais son soutien, ses conseils, sa présence, ça c'est hyper important, et puis même mes enfants, ils viennent coudre avec moi, ils viennent retourner des éponges, je retourne les lingettes, je retourne les essuie-tout, on passe du temps ensemble. Leur soutien aussi d'être là avec moi, leur soutien aussi quand ils ne s'en rendent pas forcément compte, ils sont petits, mais ils vont dire que maman, maman elle a une entreprise, maman c'est l'aiguille verte, ils sont fiers, j'entends ça, j'entends qu'ils sont fiers. fier. Et moi, je suis aussi fière, en fait, de leur montrer l'exemple, leur dire que, voilà, on peut être salarié, c'est une chose. On peut aussi avoir une entreprise. On peut aussi kiffer ce qu'on fait. C'est pas une obligation de kiffer ce qu'on fait dans son travail. on peut aussi kiffer d'une autre façon. Tout le monde n'est pas obligé de trouver son métier passion, il y a plein de façons, en fait, de vivre sa vie. Bref, je ne vais pas rentrer dans le sujet, mais il y a plein de façons, et en tout cas, ça... Le soutien de mes proches, pour revenir à ça, c'est vraiment tous les petits mots, la présence, et des fois même pas les mots, juste être là, ça c'est hyper important. Donc ce que vous, vous avez fait, ce que mon mari a fait, et ce que vous continuez de faire. au quotidien à me porter, m'envoyer des messages. Merci parce que ça, c'est... Voilà. On le dit pas assez aussi, je trouve. On fait pas assez de compliments et on dit pas assez merci, donc voilà. Je tiens, avec ce podcast, de le faire aussi. Du coup, j'avance un petit peu dans l'histoire de l'année dernière. Qu'est-ce qui s'est passé ? Je me suis laissé ce challenge, j'ai reçu tous vos messages, etc. Et j'ai fait mon bilan. En fin d'année, j'ai fait mon bilan au mois de décembre. Et je me suis dit, alors, du coup, on fait quoi ? J'ai regardé les chiffres, ça c'est une première chose, mais il n'y a pas que ça en fait. Pour moi, c'est pas que ça. J'ai aussi repensé à pourquoi j'avais créé l'aiguille verte. Je me suis un peu reconnectée à la lore d'il y a 4 ans, et je me suis dit pourquoi j'avais commencé tout ça en fait. J'avais besoin de créer quelque chose à moi, un projet aligné, une activité qui ait du sens, un espace d'expression, de revendication. J'avais envie qu'on entende ma voix, que ma voix elle porte, j'avais envie de changer le monde, d'avoir un impact. et finalement L'Aiguille Verte c'était et c'est toujours pour moi finalement un troisième enfant, un troisième bébé que j'ai fait naître que je vais faire grandir que j'accompagne au quotidien et même si je deviens jamais millionnaire avec spoiler alert c'est pas du tout prévu c'est pas du tout dans mes ambitions mais je continuerai parce qu'en fait je sais que je suis utile je sais que mes produits peuvent vous aider peuvent changer des vies peuvent rendre des services à des gens vous vous permettre d'être en meilleure santé de prendre soin de vous de prendre soin de la planète de prendre soin de vos proches Et du coup, dès que j'ai un doute, dès que j'ai des hésitations, dès que je me dis « Oh là là, c'est nul, ça va pas, machin, machin » , eh bien je me rappelle ça. Je me dis « Voilà, je ne vais pas sauver la planète entière à moi toute seule, mais je change un petit bout du monde de mes clientes, un petit bout de la vie de personnes autour de moi. » Et ça, ça me suffit pour continuer, ça me nourrit, ça me remplit de joie et de gratitude, et donc ça me pousse à continuer en fait, clairement. Bon, j'ai aussi décidé d'arrêter de me comparer aux autres, parce que c'était aussi un point qui a ma conduite finalement à douter beaucoup. J'ai arrêté en fait de regarder ce que faisaient les grands noms du greenwashing ou les soi-disant entreprises écolos. Voilà, ça j'ai arrêté de le faire en fait. J'ai pas envie de ressembler à quelqu'un, je veux juste être moi, je veux pas avoir une marque qui est comme telle ou telle marque. Je veux que L'Aiguillumerte ce soit moi, ce soit mes valeurs, ce soit mon éthique. Et en fait ça c'est non négociable. Moi je veux pas tricher, je veux pas faire plus vendeur, plus instagramable, plus parfait, je veux pas faire fabriquer en Chine à l'autre bout du monde, je veux pas que ce soit... Moins cher pour être de moins bonne qualité. Je n'ai pas envie de passer à la télé pour devenir une vedette. Ça ne m'intéresse pas, je ne fais pas du tout ça pour la gloire, je fais ça pour aider les autres. Je ne veux pas vendre des trucs inutiles qui vont servir à rien. Je préfère avancer lentement, mais en conscience. Accompagner mes clientes, faire des collaborations avec des marques engagées et éthiques qui partagent mes valeurs. Être proche de mes clientes. Il y a beaucoup de clientes que j'appelle par leur prénom. En vous voyant ou tutoyant, peu importe. Mais en fait, on se connaît. Vous et moi, on se connaît. Je vais dire peut-être les trois quarts des gens qui écoutent ce podcast. Je vous connais presque par votre prénom. Et ça, moi, je trouve ça hyper important. Et ça a beaucoup plus de valeur que tout l'argent du monde ou que toutes les campagnes de pub et de marketing. Alors bien sûr que ce podcast, il a pour objectif de me faire connaître. d'avoir plus de visibilité, de trouver des nouveaux clients, mais pas n'importe lesquels. En fait, moi, ce que j'ai envie, c'est de créer du lien avec des gens qui partagent mes valeurs, mon engagement, ma simplicité, mon naturel, qui ont des failles, qui ont des hésitations, des doutes, des faiblesses. Et ça, moi, je trouve ça très important d'être authentique et naturel. Les valeurs de l'aiguille verte, finalement, c'est ça. Ce sont mes valeurs, c'est le respect de la vie. L'autrui, le partage, l'échange, l'imperfection, la famille, toutes ces valeurs-là pour moi c'est hyper important et je ne les trahirai pas, peu importe ce que me donne le futur. Je ne sais pas du tout où je serai dans 5 ans, j'en ai aucune idée, mais qui peut le dire de toute façon. L'aiguille verte sera là, en tout cas, ça c'est sûr, parce que c'est aussi l'aiguille verte qui m'a plus ou moins sauvée il y a 4 ans de mon burn-out. Donc j'y ai mis tellement d'énergie, d'amour, comme dans un enfant, comme on dit, que voilà, ça continuera d'exister. Et je continuerai d'aider des gens. Donc ça, vous pouvez compter sur moi. Bon, 36-15, je vous ai raconté ma vie et les coulisses un petit peu de l'aiguille verte. Je voulais, comme je vous l'ai dit au début, qu'on puisse en tirer ensemble des leçons, finalement, que vous pouviez tirer de mon histoire. pour votre propre transition, votre propre vie, votre propre parcours. J'en ai réfléchi cinq. La première, c'est qu'on peut douter, et continuer quand même. Dans n'importe quel projet, dans tout ce qu'on fait, il y a des hauts, il y a des bas. C'est normal de décourager, d'hésiter, de sentir perdu. Mais ce n'est pas grave, en fait. Ce qui compte, c'est de repenser à ce qui nous anime, d'être conscient que les doutes font partie du chemin, et les accepter. Deuxième leçon, c'est que rester fidèle à soi-même, même quand c'est dur, ça reste très important. Moi, j'ai mon écologie personnelle, je veux être alignée, c'est pas toujours facile, mais pour moi, ce qui compte, c'est d'être à mon rythme, même si c'est lent, même si c'est imparfait, même si je fais des erreurs, en fait, ce chemin, ce parcours, il me ressemble. Comme je dis souvent, j'ai besoin de prendre des murs pour apprendre, voilà, vous êtes peut-être comme ça, mais... En tout cas, voilà, ce chemin, il est fidèle à moi-même. Voilà. Et ça, ce que je veux vous dire, c'est que votre transition, elle peut être plus lente, plus imparfaite, mais elle doit vous ressembler. C'est pas la peine de copier, de regarder ce que fait la voisine qui en est au chapitre 42, et vous, vous en êtes au chapitre 2, en fait. Voilà. Chacun son niveau, chacun son avancement, chacun ses contraintes. On ne voit pas toute la couverture, on ne voit pas tout le contenu d'un livre, on ne voit que la couverture. Ne vous comparez pas. Troisième leçon, chaque geste, chaque achat compte vraiment. Je vous ai dit que les messages, les commandes, les retours clients, ça a compté, ça m'a aidé, c'était important. Et du coup, je voudrais vous dire qu'il ne faut pas sous-estimer l'effet d'un geste, d'une parole, d'un choix, d'un soutien. Vous ne savez pas à quel point vous pouvez aider quelqu'un juste en lui faisant un sourire dans la rue. Parfois lors des expositions, ça m'arrive de dire à une personne, souvent à des femmes, parce que les hommes j'oserais beaucoup moins, mais souvent à des femmes, « Madame, vous avez un sac à main magnifique, vous êtes rayonnante, ça vous va bien de sourire comme ça. » Je n'ai pas honte de distribuer des compliments en fait, parce que ça me fait plaisir. Et ça me fait plaisir en plus de faire plaisir. Je vois que la personne en face, elle se met à sourire encore plus grand. Ça, ça fait très plaisir, ça fait hyper chaud au cœur en fait. Et je le fais pas pour avoir un retour. Si je le fais sur une expo, un salon, c'est pas pour que la dame elle vienne acheter un truc chez moi derrière. C'est juste parce que sincèrement je le pense et que j'ai juste envie de lui donner un petit peu de joie, tout simplement. Oui, je sais, c'est mon côté bisounours. Allez, quatrième leçon. S'entourer, c'est essentiel. Je vous ai parlé de mon mari, de mes proches, de ma communauté, de mes clientes, de vous. On n'est pas obligé de tout faire seul. La transition, c'est aussi une affaire de lien, de partage, d'échange. Je reçois sur ce podcast des invités, parce que c'est hyper important pour moi. Donc vous pouvez aussi chercher du soutien auprès de vos amis, d'un groupe Facebook, d'un podcast, d'un compte Insta inspirant. Alors bien sûr, vous avez Aiguille Verte. .fr, vous avez le podcast Évert, vous avez mon compte Instagram l'aiguille.vert mais il y en a plein d'autres en fait. D'ailleurs si ça vous dit d'avoir une liste de comptes écolo inspirants sur les réseaux sociaux, n'hésitez pas à me le dire, je vous donnerai ça. Et puis la dernière leçon, je précise c'est des leçons pour vous mais c'est des leçons que je m'applique aussi à moi-même. Je pense que je réécouterai cet épisode de podcast aussi moi pendant les phases de doute mais... Je vous ai dit que finalement, ce qui m'avait aussi aidé à passer un peu le cap de ce moment de down et cette petite déprime, c'était de me rappeler en fait pourquoi j'avais fait les choses, pourquoi j'avais créé L'Aiguillarde, etc. Et vous aussi en fait, vous pouvez faire la même chose. Vous pouvez vous rappeler pourquoi est-ce que vous voulez changer quelque chose dans votre routine, dans votre quotidien. Est-ce que c'est pour votre santé, pour vos enfants, pour le vivant, pour dormir sereinement, pour vous regarder dans un miroir ? Pour les générations futures, pour votre chien que vous aimez plus que tout, pour... Je ne sais pas, chacun a sa propre raison, peu importe, mais... Revenir à votre pourquoi, c'est en fait retrouver la motivation que vous avez pu perdre un petit peu en chemin. Et c'est normal d'ailleurs, de s'égarer aussi, ça fait partie encore une fois du voyage. Voilà, donc j'ai failli tout arrêter, mais j'ai tenu bon, grâce à vous, grâce à ceux qui croient en moi, grâce à ce projet qui a du sens. Grâce à cette marque, l'aiguille verte que je porte et que je mets en avant haut et fort et dont je suis fière. Si vous traversez vous aussi un monde d'outes, sachez que c'est normal, que ça fait partie du chemin. Mais ce que vous faites, ça compte. Chaque geste compte en termes d'écologie. Et si vous avez envie de soutenir ce projet d'une façon ou d'une autre, vous pouvez partager cet épisode. Vous pouvez en parler autour de vous. Ou tout simplement, passez faire un tour sur ma boutique, aiguilleverte.fr. Chaque commande, chaque message, chaque écoute, c'est un carburant... précieux pour moi, pour continuer, pour tenir bon, pour avancer. Alors, merci encore du fond du cœur, et je précise aussi, mais si vous-même, vous avez aujourd'hui besoin de soutien, écrivez-moi, ne restez pas seul, par message, sur Instagram, par mail, contact.aiguiverte.fr. C'est toujours moi qui vous réponds, c'est pas une IA, c'est pas un robot, je suis là, sincèrement, et vous pouvez compter sur moi. Je vous souhaite une très belle journée, une très bonne écoute, et à très bientôt. dans TVR. Ciao ciao ! TVR, c'est fini ! C'est tout pour aujourd'hui. Alors rendez-vous maintenant la semaine prochaine !

Description

C’est un épisode un peu plus personnel que je vous partage aujourd’hui. Je vous raconte le moment où j’ai sincèrement envisagé de fermer l’Aiguille Verte. Le doute, la fatigue, la solitude, la peur de ne pas être “assez”.


Mais aussi ce qui m’a fait tenir : vos messages, vos commandes, mes proches, mon éthique… et ce “pourquoi” si fort qui m’a ramenée à l’essentiel. 🌿


💬 À travers mon histoire, j’espère vous transmettre quelques leçons utiles pour votre propre chemin vers une vie plus alignée :

  1. Douter, c’est normal. Ce qui compte, c’est de ne pas oublier pourquoi on a commencé.

  2. On peut avancer doucement, à son rythme, sans renier ses valeurs.

  3. Chaque geste compte, chaque achat engagé soutient un projet vivant.

  4. Vous n’êtes pas seul.e : entourez-vous de soutien bienveillant.

  5. Revenir à votre “pourquoi”, c’est retrouver l’élan.


💚 Merci d’être là, de m’écouter, de soutenir ce que je crée.
Et si vous souhaitez aller plus loin, vous pouvez découvrir ma boutique :👉 https://aiguilleverte.fr


Vous préférez lire qu'écouter ? Voici le lien de l'article de blog : https://aiguilleverte.fr/blogs/infos/21-j-ai-failli-tout-arr-ter-et-pourquoi-j-ai-tenu-bon


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🙋🏻‍♀️ Moi, c’est Laure ! Créatrice de la marque l’Aiguille Verte, je suis passionnée par l’écologie et l’artisanat durable. Avec mes créations textiles upcyclées et mes produits ménagers consignés, j’accompagne les familles dans une transition écologique simple, joyeuse et sans culpabilité. 🌍💛


🎯 Ici, pas de perfection mais des solutions concrètes, adaptées à votre quotidien. Un petit pas après l’autre, on avance ensemble vers un mode de vie plus respectueux du vivant 🌱💪


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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Thé Vert, le podcast qui vous accompagne dans votre transition vers un mode de vie zéro déchet, éthique et minimaliste. Je suis Laure, créatrice couturière de L'Aiguille Verte. Je vous propose des créations de textiles upcyclées et des produits ménagers consignés et écologiques. Chaque semaine, je vous partage des astuces pratiques. On va rencontrer des personnes inspirantes, acteurs de l'écologie ou pas. On va partager avec des invités leur parcours. Et ensemble, on va mettre en place des petits gestes. indispensable et utile pour prendre soin de la planète. Faisons de l'écologie une aventure simple durable et fun. Alors prêt à passer au vert ? C'est parti ! Bonjour bonjour bienvenue dans le thé vert. Aujourd'hui j'ai envie de vous raconter une histoire. C'est pas une fiche pratique, ce sera pas une liste de gestes écologues que vous pouvez appliquer facilement etc. C'est une histoire vraie. Une histoire de doute, de fatigue, d'hésitation mais finalement avec un happy end sinon... Voilà, ce serait pas une jolie histoire ? J'ai failli tout arrêter. J'ai failli dire stop à l'aiguille verte. Et je me suis dit que ça valait le coup de vous le raconter. Pour que vous sachiez que derrière les posts, les stories, les jolis mails, les produits, les podcasts, il y a aussi ça. Il y a aussi des remises en question, des moments de faiblesse, de ras-le-bol, mais aussi des raisons de continuer, de tenir, d'y croire. Et je me dis que ça, ça pourrait être intéressant pour vous. On va pouvoir faire des parallèles aussi avec votre cas, votre vie, et je pense que ça peut vous parler. Voilà, on est entre nous, donc ce sera le podcast confession. Bon, ça commence mal. J'avais commencé à enregistrer cet épisode de podcast avec mes écouteurs de téléphone. D'habitude, je prends le casque gamer de mon mari. Voilà, là, je viens de changer, donc j'espère que vous allez voir la différence. La qualité de l'audio devrait être vraiment meilleure. Donc, à parté faite, voilà, j'ai le bon micro, donc je vais pouvoir... me lancer dans cet épisode un petit peu confession. Donc c'est parti. D'abord, le moment où j'ai failli arrêter, c'est pas vraiment un moment finalement précis. Y'a pas eu un gros clash, un gros événement particulier, un ras-le-bol énorme. Ça m'est même arrivé plusieurs fois, d'ailleurs. Mais je l'ai ressenti en fait comme une... Lente descente, un découragement, un manque d'envie, voilà. J'étais un peu fatiguée, j'avais pas envie de m'y mettre, je procrastinais beaucoup de choses. Je postais, je faisais des commandes, je faisais des colis et tout, et j'avais l'impression que personne ne voyait, que rien ne bougeait, que ça stagnait, que l'algorithme d'Instagram faisait des siennes. J'avais tendance à commencer à compter chaque commande. Avec gratitude, bien sûr, avec joie, mais en même temps avec un côté vraiment d'anxiété. Et puis un jour, l'année dernière, je m'en souviens quand même, j'étais dans l'atelier et je me suis dit « Non, c'est pas possible, je vais fermer le site, je vais arrêter, c'est pas la peine. Ça marche pas, j'ai plus envie, pourquoi je fais ça, à quoi bon ? » Je me suis dit que j'allais rester dans mon petit job salarié, tranquille, pour pouvoir nourrir ma famille, bosser de 9h à 17h et basta. Avoir un vrai job, un salaire fixe, moins de doutes, rentrer dans les cases, peu importe si ça me faisait kiffer ou pas, au moins je ne me prenais pas la tête. Il faut quand même que je vous restitue un petit peu le contexte. En fait, l'année dernière, j'étais 100% à temps plein sur l'aiguille verte de janvier à juin, enfin même d'ailleurs à août 2024, parce que je n'avais plus de remplacement de prof, mon contrat de remplacement de la personne qui était en congé mater, c'était arrêté, la personne était revenue tout simplement. Et donc je me suis retrouvée à temps plein, moi qui avais toujours eu l'habitude depuis 3 ans et demi finalement à jongler entre mes différentes casquettes de prof et de créatrice de légumes vertes, là j'avais finalement tout mon temps à consacrer et je voyais pas forcément les résultats en face. L'année dernière j'avais encore moins de commandes avant de refaire le site, mais j'avais une dizaine de commandes par mois sur le site, ce qui était vraiment peu, je faisais 15-20 événements par mois physiques. parfois pour zéro rentabilité, voire certains événements où j'ai perdu de l'argent, clairement. La foire de Rouen, par exemple, qui m'a coûté plus de 200 euros, et où j'ai fait un chiffre d'affaires de même pas 200 euros. Donc je vous rappelle quand même juste le chiffre d'affaires. C'est pas l'argent qu'on gagne, c'est l'argent qui va rentrer, sauf qu'en fait, il faut enlever toutes les charges, etc. Donc ça m'a coûté 200 euros, et j'ai vendu pour 200 euros de création. Donc clairement, j'ai perdu de l'argent, en fait. Bref, donc les résultats n'étaient pas là, et... Voilà, j'avais beaucoup de moments de doute, d'hésitation. Et donc c'est pour ça en fait que j'avais failli arrêter, finalement. Mais il n'y a pas que le côté résultat qui m'a fait douter. Ce n'est pas non plus que la fatigue, c'était la solitude un petit peu également, parce qu'être entrepreneur, créatrice, engagée, c'est parfois avoir l'impression finalement de ramer à contre-courant. Je suis seule entrepreneuse dans mon entourage, mon entourage proche, très proche, familial en tout cas. Alors j'ai des amis qui sont entrepreneuses, qui ont des marques, qui ont des business, etc. Mais les salariés ne comprennent pas toujours. Un peu nos doutes, nos difficultés, les enjeux, etc. Donc parfois, il faut se justifier. Mais pourquoi tu fais ça ? Et puis, oh, t'as juste créé une petite marque. Oui, ça va, t'es chez toi. Voilà, il y a plein finalement de... Comment dire ? De questions qui reviennent, de dégâts, un peu de critiques aussi. Il faut le dire comme c'est, clairement. Et des fois, c'est décourageant. Enfin, voilà, c'est un peu tout ça aussi. Et puis... En plus d'être à contre-courant en tant qu'entrepreneuse, j'étais aussi à contre-courant parfois en termes de valeur. Voilà, moi je suis écolo, je défends plutôt le minimalisme, de ne pas surconsommer, de faire attention, etc. Et je vois autour de moi des gens qui surconsomment, qui vont claquer des tonnes d'argent dans des vêtements, des trucs que moi je ne comprends pas en fait. Je vois aussi des grandes enseignes qui font des... pub bien léché là sur le green, sur le vert. Tiens, on a éco-conçu une collection de vêtements. Non mais laissez-moi rire. Éco-conçu, ça veut dire quoi éco-conçu ? Oui, d'accord. Allez, t'as coupé trois trucs, mais tu fais quand même toujours fabriquer ça en Chine, à l'autre bout du monde, et ça vient toujours en avion quoi. Moi je fais mes colis à la main, je vais coudre chaque pièce avec mes mains, je vais les découper, je vais les penser. Voilà, moi je me donne à fond en fait. Un oeil sur la machine à coudre, un oeil sur le site que j'ai refait, un oeil sur le blog que j'écris, que j'aime tenir, etc. Un oeil sur ma fille aussi qui est avec moi, l'autre sur mon fils à faire les devoirs en même temps. Voilà, je pense qu'en fait, il y avait une petite voix dans ma tête qui me disait est-ce que ça vaut vraiment le coup en fait ? de te donner à fond, de t'investir comme ça, pour les résultats qu'il y a, pour la reconnaissance que tu en as, pour les difficultés que ça génère. J'avais finalement un doute de savoir si j'étais utile et à ma place. Puis d'un coup, je me suis dit, bon, ok, il y a cette phase de doute, j'avais déjà connu un burn-out il y a 4 ans, donc je me suis dit, non, c'est pas ça, ça n'avait rien à voir. C'était vraiment juste un peu de brouillard et une remise en question. Et je me suis dit, bon, on va finalement se laisser à la fin de l'année, voir ce que ça donne, et on pourra prendre des décisions. Mais je me suis dit, je vais faire les choses à fond, avec vraiment motivation, en train, tout donner en étant moi-même, enfin voilà. Et là, je pourrais du coup prendre une décision, est-ce que vraiment j'arrête ou pas. Finalement, j'ai fait un peu un deal avec moi-même. Et pendant cette période du coup, de juillet à décembre... Ce qui m'a fait tenir, alors déjà, il y a le côté challenge avec moi-même parce que j'ai un peu de fierté aussi et puis d'ego. Voilà, je me suis lancé un défi personnel, donc j'ai envie de le relever. Et pendant cette période-là, j'ai eu aussi tous les messages, en fait. Les messages reçus, les clientes qui me disent « grâce à toi, j'ai osé changer un truc dans ma salle de bain. Mon mari s'est même mis à l'éponge lavable, trop bien. Tes produits, ça m'a réconcilié avec le ménage. » Je me sens vraiment moins seule avec la newsletter que je reçois. J'adore ton énergie, ta positivité et tout. Et les retours que vous faites, vous tous, pour vous, c'est juste quelques mots. Mais en fait, pour moi, c'est juste un carburant de fou. C'est juste de... Ah, de l'amour, en fait, clairement. Et qui n'aime pas recevoir de l'amour, franchement. S'il y en a bien un qui n'aime pas ça, levez la main, dites-le moi. Parce que je pense que tout le monde a besoin, plus ou moins, à... pas d'une grande intensité, mais on a tous besoin de reconnaissance, de soutien, d'amour, enfin voilà, c'est humain, l'humain est un être social. Grâce à ces messages, je me suis sentie aussi utile, comprise, encouragée, je me suis dit, ok, je ne suis pas en train de changer le monde, par contre, je change concrètement le quotidien de personnes autour de moi, de mes clientes. Il y a des familles qui consomment mieux, qui vont être en meilleure santé, il y a des familles que j'aide avec mes produits, avec mes créations. Et ça franchement, je trouve que ça a une valeur. Ça me remplit vraiment sincèrement, ça m'a fait un bien fou. Et puis, quelque chose aussi, je dirais peut-être même plutôt quelqu'un d'autre m'a aussi fait tenir, ça va être mes proches, et plus particulièrement aussi mon mari, parce qu'il est le premier aussi à me soutenir, à me challenger. Il va me dire, non mais arrête là, tu te barres dans tous les sens, c'est n'importe quoi. Mais en même temps, il va aussi être là. à écouter, à me donner des conseils, parfois plus ou moins sollicités. que je prends plus ou moins bien, parce que je ne suis pas toujours moins prête à les entendre, sauf que ça fait son petit bout de chemin, et après, je ne lui dis pas trop, mais il l'entendra, mais souvent, on va dire que 95% du temps, je vais lui dire après qu'il avait raison. Mais son soutien, ses conseils, sa présence, ça c'est hyper important, et puis même mes enfants, ils viennent coudre avec moi, ils viennent retourner des éponges, je retourne les lingettes, je retourne les essuie-tout, on passe du temps ensemble. Leur soutien aussi d'être là avec moi, leur soutien aussi quand ils ne s'en rendent pas forcément compte, ils sont petits, mais ils vont dire que maman, maman elle a une entreprise, maman c'est l'aiguille verte, ils sont fiers, j'entends ça, j'entends qu'ils sont fiers. fier. Et moi, je suis aussi fière, en fait, de leur montrer l'exemple, leur dire que, voilà, on peut être salarié, c'est une chose. On peut aussi avoir une entreprise. On peut aussi kiffer ce qu'on fait. C'est pas une obligation de kiffer ce qu'on fait dans son travail. on peut aussi kiffer d'une autre façon. Tout le monde n'est pas obligé de trouver son métier passion, il y a plein de façons, en fait, de vivre sa vie. Bref, je ne vais pas rentrer dans le sujet, mais il y a plein de façons, et en tout cas, ça... Le soutien de mes proches, pour revenir à ça, c'est vraiment tous les petits mots, la présence, et des fois même pas les mots, juste être là, ça c'est hyper important. Donc ce que vous, vous avez fait, ce que mon mari a fait, et ce que vous continuez de faire. au quotidien à me porter, m'envoyer des messages. Merci parce que ça, c'est... Voilà. On le dit pas assez aussi, je trouve. On fait pas assez de compliments et on dit pas assez merci, donc voilà. Je tiens, avec ce podcast, de le faire aussi. Du coup, j'avance un petit peu dans l'histoire de l'année dernière. Qu'est-ce qui s'est passé ? Je me suis laissé ce challenge, j'ai reçu tous vos messages, etc. Et j'ai fait mon bilan. En fin d'année, j'ai fait mon bilan au mois de décembre. Et je me suis dit, alors, du coup, on fait quoi ? J'ai regardé les chiffres, ça c'est une première chose, mais il n'y a pas que ça en fait. Pour moi, c'est pas que ça. J'ai aussi repensé à pourquoi j'avais créé l'aiguille verte. Je me suis un peu reconnectée à la lore d'il y a 4 ans, et je me suis dit pourquoi j'avais commencé tout ça en fait. J'avais besoin de créer quelque chose à moi, un projet aligné, une activité qui ait du sens, un espace d'expression, de revendication. J'avais envie qu'on entende ma voix, que ma voix elle porte, j'avais envie de changer le monde, d'avoir un impact. et finalement L'Aiguille Verte c'était et c'est toujours pour moi finalement un troisième enfant, un troisième bébé que j'ai fait naître que je vais faire grandir que j'accompagne au quotidien et même si je deviens jamais millionnaire avec spoiler alert c'est pas du tout prévu c'est pas du tout dans mes ambitions mais je continuerai parce qu'en fait je sais que je suis utile je sais que mes produits peuvent vous aider peuvent changer des vies peuvent rendre des services à des gens vous vous permettre d'être en meilleure santé de prendre soin de vous de prendre soin de la planète de prendre soin de vos proches Et du coup, dès que j'ai un doute, dès que j'ai des hésitations, dès que je me dis « Oh là là, c'est nul, ça va pas, machin, machin » , eh bien je me rappelle ça. Je me dis « Voilà, je ne vais pas sauver la planète entière à moi toute seule, mais je change un petit bout du monde de mes clientes, un petit bout de la vie de personnes autour de moi. » Et ça, ça me suffit pour continuer, ça me nourrit, ça me remplit de joie et de gratitude, et donc ça me pousse à continuer en fait, clairement. Bon, j'ai aussi décidé d'arrêter de me comparer aux autres, parce que c'était aussi un point qui a ma conduite finalement à douter beaucoup. J'ai arrêté en fait de regarder ce que faisaient les grands noms du greenwashing ou les soi-disant entreprises écolos. Voilà, ça j'ai arrêté de le faire en fait. J'ai pas envie de ressembler à quelqu'un, je veux juste être moi, je veux pas avoir une marque qui est comme telle ou telle marque. Je veux que L'Aiguillumerte ce soit moi, ce soit mes valeurs, ce soit mon éthique. Et en fait ça c'est non négociable. Moi je veux pas tricher, je veux pas faire plus vendeur, plus instagramable, plus parfait, je veux pas faire fabriquer en Chine à l'autre bout du monde, je veux pas que ce soit... Moins cher pour être de moins bonne qualité. Je n'ai pas envie de passer à la télé pour devenir une vedette. Ça ne m'intéresse pas, je ne fais pas du tout ça pour la gloire, je fais ça pour aider les autres. Je ne veux pas vendre des trucs inutiles qui vont servir à rien. Je préfère avancer lentement, mais en conscience. Accompagner mes clientes, faire des collaborations avec des marques engagées et éthiques qui partagent mes valeurs. Être proche de mes clientes. Il y a beaucoup de clientes que j'appelle par leur prénom. En vous voyant ou tutoyant, peu importe. Mais en fait, on se connaît. Vous et moi, on se connaît. Je vais dire peut-être les trois quarts des gens qui écoutent ce podcast. Je vous connais presque par votre prénom. Et ça, moi, je trouve ça hyper important. Et ça a beaucoup plus de valeur que tout l'argent du monde ou que toutes les campagnes de pub et de marketing. Alors bien sûr que ce podcast, il a pour objectif de me faire connaître. d'avoir plus de visibilité, de trouver des nouveaux clients, mais pas n'importe lesquels. En fait, moi, ce que j'ai envie, c'est de créer du lien avec des gens qui partagent mes valeurs, mon engagement, ma simplicité, mon naturel, qui ont des failles, qui ont des hésitations, des doutes, des faiblesses. Et ça, moi, je trouve ça très important d'être authentique et naturel. Les valeurs de l'aiguille verte, finalement, c'est ça. Ce sont mes valeurs, c'est le respect de la vie. L'autrui, le partage, l'échange, l'imperfection, la famille, toutes ces valeurs-là pour moi c'est hyper important et je ne les trahirai pas, peu importe ce que me donne le futur. Je ne sais pas du tout où je serai dans 5 ans, j'en ai aucune idée, mais qui peut le dire de toute façon. L'aiguille verte sera là, en tout cas, ça c'est sûr, parce que c'est aussi l'aiguille verte qui m'a plus ou moins sauvée il y a 4 ans de mon burn-out. Donc j'y ai mis tellement d'énergie, d'amour, comme dans un enfant, comme on dit, que voilà, ça continuera d'exister. Et je continuerai d'aider des gens. Donc ça, vous pouvez compter sur moi. Bon, 36-15, je vous ai raconté ma vie et les coulisses un petit peu de l'aiguille verte. Je voulais, comme je vous l'ai dit au début, qu'on puisse en tirer ensemble des leçons, finalement, que vous pouviez tirer de mon histoire. pour votre propre transition, votre propre vie, votre propre parcours. J'en ai réfléchi cinq. La première, c'est qu'on peut douter, et continuer quand même. Dans n'importe quel projet, dans tout ce qu'on fait, il y a des hauts, il y a des bas. C'est normal de décourager, d'hésiter, de sentir perdu. Mais ce n'est pas grave, en fait. Ce qui compte, c'est de repenser à ce qui nous anime, d'être conscient que les doutes font partie du chemin, et les accepter. Deuxième leçon, c'est que rester fidèle à soi-même, même quand c'est dur, ça reste très important. Moi, j'ai mon écologie personnelle, je veux être alignée, c'est pas toujours facile, mais pour moi, ce qui compte, c'est d'être à mon rythme, même si c'est lent, même si c'est imparfait, même si je fais des erreurs, en fait, ce chemin, ce parcours, il me ressemble. Comme je dis souvent, j'ai besoin de prendre des murs pour apprendre, voilà, vous êtes peut-être comme ça, mais... En tout cas, voilà, ce chemin, il est fidèle à moi-même. Voilà. Et ça, ce que je veux vous dire, c'est que votre transition, elle peut être plus lente, plus imparfaite, mais elle doit vous ressembler. C'est pas la peine de copier, de regarder ce que fait la voisine qui en est au chapitre 42, et vous, vous en êtes au chapitre 2, en fait. Voilà. Chacun son niveau, chacun son avancement, chacun ses contraintes. On ne voit pas toute la couverture, on ne voit pas tout le contenu d'un livre, on ne voit que la couverture. Ne vous comparez pas. Troisième leçon, chaque geste, chaque achat compte vraiment. Je vous ai dit que les messages, les commandes, les retours clients, ça a compté, ça m'a aidé, c'était important. Et du coup, je voudrais vous dire qu'il ne faut pas sous-estimer l'effet d'un geste, d'une parole, d'un choix, d'un soutien. Vous ne savez pas à quel point vous pouvez aider quelqu'un juste en lui faisant un sourire dans la rue. Parfois lors des expositions, ça m'arrive de dire à une personne, souvent à des femmes, parce que les hommes j'oserais beaucoup moins, mais souvent à des femmes, « Madame, vous avez un sac à main magnifique, vous êtes rayonnante, ça vous va bien de sourire comme ça. » Je n'ai pas honte de distribuer des compliments en fait, parce que ça me fait plaisir. Et ça me fait plaisir en plus de faire plaisir. Je vois que la personne en face, elle se met à sourire encore plus grand. Ça, ça fait très plaisir, ça fait hyper chaud au cœur en fait. Et je le fais pas pour avoir un retour. Si je le fais sur une expo, un salon, c'est pas pour que la dame elle vienne acheter un truc chez moi derrière. C'est juste parce que sincèrement je le pense et que j'ai juste envie de lui donner un petit peu de joie, tout simplement. Oui, je sais, c'est mon côté bisounours. Allez, quatrième leçon. S'entourer, c'est essentiel. Je vous ai parlé de mon mari, de mes proches, de ma communauté, de mes clientes, de vous. On n'est pas obligé de tout faire seul. La transition, c'est aussi une affaire de lien, de partage, d'échange. Je reçois sur ce podcast des invités, parce que c'est hyper important pour moi. Donc vous pouvez aussi chercher du soutien auprès de vos amis, d'un groupe Facebook, d'un podcast, d'un compte Insta inspirant. Alors bien sûr, vous avez Aiguille Verte. .fr, vous avez le podcast Évert, vous avez mon compte Instagram l'aiguille.vert mais il y en a plein d'autres en fait. D'ailleurs si ça vous dit d'avoir une liste de comptes écolo inspirants sur les réseaux sociaux, n'hésitez pas à me le dire, je vous donnerai ça. Et puis la dernière leçon, je précise c'est des leçons pour vous mais c'est des leçons que je m'applique aussi à moi-même. Je pense que je réécouterai cet épisode de podcast aussi moi pendant les phases de doute mais... Je vous ai dit que finalement, ce qui m'avait aussi aidé à passer un peu le cap de ce moment de down et cette petite déprime, c'était de me rappeler en fait pourquoi j'avais fait les choses, pourquoi j'avais créé L'Aiguillarde, etc. Et vous aussi en fait, vous pouvez faire la même chose. Vous pouvez vous rappeler pourquoi est-ce que vous voulez changer quelque chose dans votre routine, dans votre quotidien. Est-ce que c'est pour votre santé, pour vos enfants, pour le vivant, pour dormir sereinement, pour vous regarder dans un miroir ? Pour les générations futures, pour votre chien que vous aimez plus que tout, pour... Je ne sais pas, chacun a sa propre raison, peu importe, mais... Revenir à votre pourquoi, c'est en fait retrouver la motivation que vous avez pu perdre un petit peu en chemin. Et c'est normal d'ailleurs, de s'égarer aussi, ça fait partie encore une fois du voyage. Voilà, donc j'ai failli tout arrêter, mais j'ai tenu bon, grâce à vous, grâce à ceux qui croient en moi, grâce à ce projet qui a du sens. Grâce à cette marque, l'aiguille verte que je porte et que je mets en avant haut et fort et dont je suis fière. Si vous traversez vous aussi un monde d'outes, sachez que c'est normal, que ça fait partie du chemin. Mais ce que vous faites, ça compte. Chaque geste compte en termes d'écologie. Et si vous avez envie de soutenir ce projet d'une façon ou d'une autre, vous pouvez partager cet épisode. Vous pouvez en parler autour de vous. Ou tout simplement, passez faire un tour sur ma boutique, aiguilleverte.fr. Chaque commande, chaque message, chaque écoute, c'est un carburant... précieux pour moi, pour continuer, pour tenir bon, pour avancer. Alors, merci encore du fond du cœur, et je précise aussi, mais si vous-même, vous avez aujourd'hui besoin de soutien, écrivez-moi, ne restez pas seul, par message, sur Instagram, par mail, contact.aiguiverte.fr. C'est toujours moi qui vous réponds, c'est pas une IA, c'est pas un robot, je suis là, sincèrement, et vous pouvez compter sur moi. Je vous souhaite une très belle journée, une très bonne écoute, et à très bientôt. dans TVR. Ciao ciao ! TVR, c'est fini ! C'est tout pour aujourd'hui. Alors rendez-vous maintenant la semaine prochaine !

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