Speaker #0Dans cette pause aujourd'hui, nous allons parler de pourquoi c'est important de parler de sexe, même, et j'ai même envie de dire surtout, quand on n'a pas envie de baiser. Avant de démarrer cet épisode, j'ai besoin de toi. Ce podcast, je le crée avec tout mon cœur chaque semaine pour t'apporter des réflexions puissantes, des témoignages, des hot stories sexy, des p... pistes concrètes pour explorer ta sexualité en conscience. Mais si je veux continuer à le faire grandir, à accueillir des invités de qualité, à toucher de plus en plus de personnes, et surtout à décrocher des sponsors pour assurer sa pérennité, j'ai besoin de ton aide. Alors si tu m'écoutes sur Apple Podcast, pense à laisser 5 étoiles et un commentaire, et aussi à t'abonner. Et peu importe la plateforme d'écoute, pense à t'abonner. et à noter le podcast et surtout à le partager autour de toi. C'est grâce à ces gestes simples que je pourrais continuer de te proposer des épisodes libres, authentiques et engagés. Merci beaucoup pour ton soutien, il fait vraiment toute la différence. L'épisode du jour est un épisode solo. Je te disais en préambule qu'on allait parler de l'importance de parler de sexe, même et surtout et surtout quand on n'a pas envie de baiser. Tu connais cette phrase qu'on répète souvent, il ne faut jamais faire les courses quand tu as faim. Parce que quand tu as faim, tu prends tout ce qui passe, tu veux juste calmer la sensation, pas forcément composer un menu équilibré, tu n'es pas allé regarder les qualités nutritives des aliments, etc. tu penses plutôt à l'urgence et vraiment pas à la qualité. Eh bien, avec le sexe, c'est pareil. Si tu attends d'avoir envie de sexe pour en parler, tu risques de mélanger le besoin, le désir, la pression, la peur d'être rejetée et donc tu finis par ne pas dire ce que tu veux vraiment. Ou à le dire de manière floue, de manière maladroite, ou d'être aussi dans l'urgence, de mettre aussi un peu de pression. Bref, pas de la manière que tu voudrais. Et cette réflexion, elle est venue d'une discussion que j'ai eue sur Vois ça. Et si tu ne sais pas encore ce que c'est, va écouter l'épisode de la semaine dernière où je reçois Marie et on t'explique tout sur cette plateforme. Et en fait, j'ai posé une question assez simple et j'ai franchement halluciné du nombre de personnes qui m'ont dit qu'elles n'arrivaient pas à parler de sexualité. hors des moments de sexe ou avoir une conversation sans arrière-pensée même si je suis avec quelqu'un qui m'attire avec quelqu'un pour qui j'ai de l'attraction sexuelle de réussir à avoir juste une conversation autour du sexe où il n'y a pas d'enjeu de sexe derrière quoi et franchement j'ai été halluciné alors survoi ça mais surtout aussi dans la vie parce que c'est une question que je pose souvent et à chaque fois je suis surprise du nombre de personnes qui disent bah non qui trouve ça un peu bizarre, qu'ils ne le font jamais. Et je pense, moi, que c'est primordial. Alors, aujourd'hui, j'ai envie qu'on se pose ensemble sur ce sujet. On va discuter de pourquoi c'est important de le faire, d'en parler, de le faire. L'absurde révélateur, d'ailleurs. On va parler de pourquoi c'est important de parler de sexe à froid. Donc, tu vois, à ce moment, tu n'en as pas forcément envie. En tout cas, envie de pratiquer. Comment on fait pour ouvrir ce genre de conversation et à quoi ça sert, et notamment quand on est en couple, à quoi ça peut servir. Donc pour moi, parler de sexualité, ça ne devrait pas être réservé qu'au couple. Et ça ne devrait pas non plus être réservé qu'à l'intimité immédiate. On devrait pouvoir en parler un peu dans la vie de tous les jours, avec des amis, avec des partenaires potentiels, même avec des gens qui ne nous attirent pas particulièrement sexuellement. Pourquoi Parce que je pense que ça rend le sujet moins lourd et moins chargé. Parce que ça nous apprend à nommer nos envies, à parler de nos doutes, à parler de nos curiosités, sans pression de devoir performer derrière. Et je pense que ça entraîne aussi notre cerveau, notre corps et notre langage à aborder la sexualité autrement. Et surtout, je pense que quand tu es face à quelqu'un qui t'attire ou dans une situation potentiellement intimes. tu ne sais pas forcément comment formuler, tu ne sais pas forcément comment poser les mots et tu peux te retrouver très vite paralysé par le sujet. Donc si tu prends l'habitude de le faire de manière très neutre, je pense que tu auras plus l'habitude aussi à le faire dans les moments où il y aura plus de pression et plus d'enjeux. Et j'ai aussi envie d'ajouter un truc qui est ultra important à mes yeux. c'est que parler de sexe sans enjeu sexuel, c'est aussi une question d'éducation en fait. Si nous, en tant qu'adultes, on n'est pas à l'aise à parler de tu autrement que dans l'excitation du moment, ou sinon avec une espèce de gêne, comment est-ce qu'on va faire pour apprendre à nos enfants à nommer les choses Et c'est comme ça qu'au final, on en vient à éviter d'utiliser les vrais mots. Moi, c'est un truc que je vois tout le temps en séance. Les gens ont du mal à dire les vrais mots du sexe, à parler d'une fellation, à parler d'un cunnilingus, à parler d'une vulve ou d'un pénis. Enfin, ce sont en fait, pour le coup... Ce sont juste des mots. Tant qu'ils ne sont pas chargés d'une charge sexuelle, c'est juste des mots du dictionnaire en fait. Et moi, ce que je vois, c'est qu'il y a beaucoup de gens qui ont du mal à utiliser ces mots. Et je pense que ça vient vraiment du fait qu'on n'arrive pas à avoir ces conversations sans charge sexuelle. Avec les enfants, tu vois, je vois aussi, on n'utilise pas les vrais mots, mais on reste aussi dans des espèces d'expressions un petit peu floues pour ne pas trop en dire. Et je pense que ça fait quand même passer l'idée que la sexualité, c'est un truc un petit peu honteux ou interdit. Parce qu'en plus, c'est un des seuls domaines, je dis un des seuls parce que j'en vois quand même deux, trois autres où on fait aussi un peu ce genre de choses, mais en tout cas, c'est un des seuls domaines où il y a cette espèce de truc un peu latent, un peu flou. Et pour des enfants en construction, par exemple, ils intègrent vachement ce genre de choses. Donc, quelque part... En s'autorisant ces conversations plus libres, on va désamorcer le malaise. On montre aussi que le sexe, ça peut être un sujet comme un autre, que ça peut être respectueux, joyeux, ça peut être profond, ça peut être drôle, mais jamais c'est tabou. Et pour moi, le tabou sur le sexe, il vient en premier lieu de ça, de cette non-capacité que l'on a en tant qu'adulte à pouvoir parler de ce sujet en le déchargeant complètement. de toute la charge sexuelle qui peut y avoir derrière. Alors, tu te dis certainement, elle est bien mignonne celle-là, mais comment on fait pour en parler sans mettre de malaise, sans donner l'impression qu'on cherche à provoquer quelque chose, etc. Donc là, je te donne quelques idées concrètes. C'est un échantillon. N'hésite pas à te créer les tiens. Et surtout, si tu en as, que moi je n'ai pas cité, viens me le dire, que ce soit sur Insta, que ce soit en commentaire des podcasts, bref, viens me le dire et comme ça, on pourra s'enrichir, ça sera trop, trop intéressant. Donc moi, mes petites idées. Déjà, choisir un moment neutre, c'est ce que je disais, il faut vraiment sortir de le sexe et le lit, cette histoire-là, ça, il faut le casser. Donc, c'est choisir un moment neutre, ça peut être une balade, un trajet en voiture, un apéro tranquille, bref. en dehors de tout ce qui va pouvoir être une connotation sexuelle. Et donc le lit, en général, il y a une forte connotation. Ensuite, je dirais de t'appuyer sur des trucs un peu indirects, sur des supports extérieurs. Tu peux très bien dire, j'ai écouté un super épisode de Tapo Sexy et elle posait une question qui était hyper intéressante ou il y avait un sujet qui était hyper intéressant ou tiens, j'ai écouté une hot story, ça m'a un peu titillée. Bref. utiliser en fait le contenu que je mets, que d'autres aussi te proposent comme étant un support pour pouvoir démarrer une conversation. Ensuite, tu peux aussi formuler une envie qui ne soit pas une critique. Donc, ça peut être tu sais, j'ai envie de tester un truc ou j'ai repensé à un truc que j'aimais bien faire quand j'étais plus jeune, quand j'étais ado, quand j'ai découvert le sexe ou Un truc que je faisais dans mes expériences précédentes et tout, que j'aimais bien, j'aimerais bien tester avec toi. Bref, formuler quelque chose qui vienne de l'envie, sans pour autant dire à l'autre, ouais, tu ne me fais jamais machin ou bidule. Avec mon ex, je faisais ça, c'était trop bien. Ce genre de choses, non, parce que là, c'est ultra agressif, ça met les gens sur la défensive. Alors que si tu switches et que tu tournes un peu le truc en disant que c'est une envie que tu as, parce que c'est un truc que tu connais ou que tu as vu, que tu as entendu. que tu as envie de tester, etc., ça donne vachement plus à l'autre envie d'aller dans ton sens et de découvrir ou au moins d'en discuter avec toi. Ensuite, tu peux jouer la carte du jeu. Il y a plein de jeux autour de la sexualité qui ont été créés, qui sortent de partout. Il y a beaucoup de jeux de cartes pour des supports de conversation. Tu peux faire une série de Tu préfères Tu peux créer une boîte à questions. Je ne sais plus dans quel épisode j'en parle, mais de se créer un moment où... vous pouvez à deux tirer au sort un sujet, un fantasme, etc. et en disputer. Vraiment, à la carte du jeu, c'est pareil. En fait, mettre un peu d'humour, c'est mettre de la légèreté là-dessus et donc rendre le sujet vachement plus sympa, en fait. Et ensuite, tu peux aussi faire un truc que j'adore et je pense que ça, c'est dans le premier épisode du podcast où j'en ai parlé. Donc, de faire des bilans un peu tendres. Et moi, j'appelle ça des débriefs post-coital. Ça, ça peut aussi vachement aider. L'avantage du débrief après le sexe, c'est que la charge et la tension sexuelle est un peu redescendue. En général, si on a bien fait les choses, tout le monde est plutôt bien satisfait. On est tous redescendus en pression, tout va bien et là, on peut se faire un débrief. Donc, tu peux le faire un peu à chaud ou... Tu peux très bien faire un débrief post-cohétal, mais plus tard en fait, le lendemain, tranquillement, en disant tiens, on se reprend, on se prend un petit déj. Ah bah, hier soir, hier matin, hier midi, bref, quand tu veux. On a fait ça, c'était vraiment cool. Ou sinon, bien plus tard, tu te souviens la dernière fois où on l'a fait, on a fait ça, c'était bien, j'ai bien aimé ça. Ou tu peux poser la question à l'autre. Qu'est-ce que toi, t'as préféré Qu'est-ce que tu voudrais intégrer Voilà. Et en fait, encore une fois, c'est vraiment décorréler ces conversations du moment où vous êtes dans l'acte. Et ça, tu peux le faire. Bien sûr, avec ton ou ta partenaire. Là, c'est ce que je viens de dire. Mais après, c'est un truc que tu peux très bien faire avec un pote. Je veux dire, t'as écouté un podcast, t'as essayé un nouveau truc et tout, avec un ou une pote, ben voilà, dans un... Un petit apéro, hop, tu ne sais pas ce qu'on a fait la dernière fois. Ah tiens, j'ai entendu parler de ça l'autre jour. Voilà, c'est une conversation que tu peux tout à fait avoir si tu te sens assez bien et à l'aise avec la personne pour justement te lancer. Ça peut être aussi quelqu'un qui t'attire ou quelqu'un qui ne t'attire pas d'ailleurs. Et puis même, ça peut être un truc que déjà tu te fais en solo en fait. En solo avec ton petit journal intime où tu te fais un petit audio à toi-même, quelque chose comme ça. Mais... de te poser la question, en fait, de te dire, bah tiens, de quoi j'ai envie, où est-ce que j'ai envie d'aller, etc. Et si t'es une femme, je me fais un petit instant promo, hein, message que j'ai créé un guide qui s'appelle le guide de la femme libérée, qui t'aide aussi à faire ça, à identifier tes envies, tes besoins et tout, pour derrière pouvoir les communiquer à eux. ton ou ta future ou current partenaire. Donc vraiment, en fait, c'est un truc que tu peux même faire avec toi-même. Donc vraiment, il ne faut pas du tout s'en priver. Je pense que c'est vraiment en parlant de sexe qu'on apprend à se connaître sexuellement. Évidemment, quand on est en couple, ces discussions, elles sont encore plus précieuses. Parce qu'à force de vivre ensemble, on pense tous avoir de la sexualité de l'autre. Mais en fait, les envies évoluent, les corps changent et il y a des non-dits aussi qui peuvent s'accumuler. Donc parler de sexe en dehors des moments où l'on fait l'amour, c'est un peu éviter, quelque part éviter que la routine s'installe. Mais c'est surtout que le silence et le tabou et la gêne puissent s'installer entre vous. C'est s'ouvrir aussi à des nouvelles pistes à deux, des nouvelles choses. C'est aussi se réaligner parce qu'en fait, parfois, tu peux peut-être prendre des habitudes qui ne sont pas hyper OK pour l'autre. Donc voilà, ça peut être un bon moyen de se réaligner et même aussi de se reconnecter. De juste se dire qu'on passe toujours des super bons moments ensemble, que c'est toujours aussi bien, etc. Ça permet aussi de créer de la connexion dans le couple et c'est aussi hyper important. Et ça aide aussi à comprendre un peu plus comment l'autre vit ses désirs, sa libido et aussi parfois ses blocages. Et donc ça peut aussi aider à amorcer des situations peut-être un peu plus complexes qui peuvent avoir lieu au sein de la relation, au sein du couple, etc. Là, j'étais très spécifique pour le couple, mais en vrai, ça peut être avec ton plan curé du lier. Enfin voilà, c'est encore une fois, c'est hyper ouvert. Et l'idée, c'est vraiment de démocratiser la conversation en tout cas. Donc voilà, donc moi, ce que je vais te proposer, je me dis que ça pourrait être hyper bien pour toi. C'est de cette semaine, tu te choisis un moment. Ça peut être un café, un resto, bref, tu vois. et tu poses cette question qui est une petite question un petit peu simple autour d'un sujet de sexualité vraiment pas dans le but de séduire pas dans le but d'exciter mais juste pour ouvrir un espace donc ça tu peux le faire avec toi-même si déjà t'es pas à l'aise juste avec toi-même d'avoir une conversation avec toi-même une réflexion autour du sexe sans charge sexuelle tu peux déjà le faire avec toi-même. Si tu es hyper à l'aise avec ça individuellement, là, c'est d'aller le faire avec quelqu'un d'autre. Si tu es en couple, why not ton partenaire, ta partenaire Ça, c'est à toi de voir. Mais ça peut être un pote ou une pote et tout. Après, je te laisse décider. En tout cas, cette première étape, ce premier pas, il doit être un peu facile à faire. Il ne faut pas que ce soit quelque chose de trop challengeant, de trop difficile. Surtout si c'est vraiment quelque chose que tu ne fais jamais. Et si tu le fais souvent, essaye d'aller un peu à l'étape du dessus ou tout simplement de continuer et d'enrichir ça parce que franchement, c'est hyper, hyper important. Une fois que tu as fait ça, observe. Observe un peu comment tu te sens. Observe ce que ça déclenche chez l'autre, ce que ça te permet d'apprendre sur toi. Vraiment, rentre en curiosité de toi-même et de l'autre. Avec qui tu es en train d'échanger à ce moment-là et dans les jours qui suivent. Et aussi, si tu ne le fais pas avec toi-même, mais avec ton partenaire ou un ou une amie, etc., essaye de voir aussi quel en est votre lien de connexion l'un à l'autre, l'une à l'autre. Vraiment, qu'est-ce que ça apporte à votre relation le fait d'avoir eu cette conversation Et quand tu as fait tout ça, si tu as envie de me raconter des trucs, que tu as envie de me partager ce que ça t'a apporté et tout, franchement, n'hésite pas. Moi, j'ai trop, trop, trop, trop hâte de savoir comment ça te fait avancer. Tu sais où me trouver. Le plus simple, c'est sur Instagram. Tu m'envoies un petit DM et franchement, moi, je prendrai de toute façon toujours le temps de te répondre. Franchement, si cet épisode t'a parlé, tu connais la suite, je te l'ai dit en préambule, mais vraiment, 5 étoiles, un petit partage et beaucoup, beaucoup, beaucoup de plaisir, c'est tout ce dont j'ai besoin. Allez, je te dis à très vite dans un prochain épisode de Tapos Sexy.