undefined cover
undefined cover
Vieilles blessures émotionnelles : Comment les reconnaître et les surmonter ? cover
Vieilles blessures émotionnelles : Comment les reconnaître et les surmonter ? cover
Tabou- Journal intime d'une thérapeute des entrepreneurs

Vieilles blessures émotionnelles : Comment les reconnaître et les surmonter ?

Vieilles blessures émotionnelles : Comment les reconnaître et les surmonter ?

32min |12/10/2025
Play
undefined cover
undefined cover
Vieilles blessures émotionnelles : Comment les reconnaître et les surmonter ? cover
Vieilles blessures émotionnelles : Comment les reconnaître et les surmonter ? cover
Tabou- Journal intime d'une thérapeute des entrepreneurs

Vieilles blessures émotionnelles : Comment les reconnaître et les surmonter ?

Vieilles blessures émotionnelles : Comment les reconnaître et les surmonter ?

32min |12/10/2025
Play

Description

As-tu déjà ressenti que des blessures émotionnelles, enfouies depuis longtemps, refaisaient surface sans crier gare ? Dans cet épisode du podcast "Tabou - Journal intime d'une thérapeute des entrepreneurs", je partage avec toi mes réflexions sur le retour des vieilles blessures émotionnelles et comment elles peuvent impacter ta vie d'entrepreneur. Ces blessures, souvent liées à notre enfance, peuvent surgir à des moments inattendus, même après avoir semblé guéries. Je vais te raconter une récente interaction familiale qui a ravivé en moi des sentiments de colère et d'injustice, et surtout, je vais te montrer comment j'ai réussi à gérer ces émotions tumultueuses.



En tant que thérapeute spécialisée dans les mémoires transgénérationnelles, je comprends combien il est crucial de reconnaître ces blessures pour avancer. C'est pourquoi je te propose un processus en plusieurs étapes pour faire face à ces douleurs : écouter tes pensées et émotions, relier ces ressentis à ton contexte actuel, rassurer ton enfant intérieur, et enfin, mettre en place des limites saines dans tes relations. Je suis convaincue que faire le deuil des attentes irréalistes concernant les relations familiales est une étape essentielle pour avancer dans ta guérison.



Tout au long de cet épisode, je t'invite à explorer ces blessures et à les intégrer dans ta vie personnelle et professionnelle. En te parentifiant avec bienveillance, tu peux transformer ces expériences douloureuses en opportunités de croissance. Je crois fermement que la guérison passe par la compréhension et l'acceptation de soi. Ensemble, nous allons apprendre à mieux gérer ces émotions et à construire des relations plus saines.



Rejoins-moi pour ce voyage introspectif où je partage des outils pratiques et des réflexions profondes qui t'aideront à naviguer dans le monde complexe des émotions. Cet épisode est une invitation à te reconnecter à toi-même et à tes racines, à comprendre tes blessures et à les transformer en force. Prêt à plonger dans cette exploration ? Écoute cet épisode et découvre comment avancer avec confiance sur le chemin de ton développement personnel et entrepreneurial.



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Moi c'est Nitsa, praticienne des mémoires transgénérationnelles, diplômée en psychologie et passionnée par le dépassement de soi. J'aide les entrepreneurs et les âmes ambitieuses à libérer les blessures du passé pour créer une vie et une entreprise à la hauteur de leur potentiel. Dans ce podcast, Tabou, tu découvriras le quotidien et les réflexions les plus intimes de la thérapeute des entrepreneurs. Tu verras que moi aussi, je doute, j'ai peur, je me questionne, parce qu'ici on parle vrai, on remet de la normalité là où trop souvent on met de la honte, pour que la vulnérabilité, les remises en question et les traversées passent enfin partie du chemin, sans jugement. Hello, je suis ravie de te retrouver pour ce nouvel épisode du podcast Tabou. Aujourd'hui, on va parler des vieilles blessures qui reviennent et comment moi je chemine quand il y a de vieilles blessures qui reviennent alors qu'on croyait qu'elles étaient guéries, ces vieilles blessures. Je vais te donner un exemple concret puisque c'est arrivé cet été qu'une vieille blessure revienne. Qu'est-ce que ça fait ? Qu'est-ce que ça m'a fait ? Comment je l'ai géré ? Comment est-ce qu'on peut sortir de ça et en apprendre davantage pour aller encore plus loin dans la guérison et oser encore plus être soi ? Ok, alors cet été, j'ai eu la visite de quelqu'un de ma famille qui, eh bien... a beaucoup révélé d'anciennes blessures, des blessures d'enfance, clairement, qui a remis sur le tapis des blessures d'enfance et qui m'a fait ressentir finalement ce malaise. Pas autant qu'avant, c'est-à-dire qu'avant j'avais vraiment beaucoup de mal avec cette personne, à trouver ma place, à oser dire non, etc. là c'était pas le cas, j'arrivais à dire non mais J'avais un peu d'appréhension et j'avais ce sentiment que je n'étais pas respectée pour qui j'étais ou je n'étais pas appréciée pour qui j'étais. Et du coup, ce qui est drôle, entre guillemets, c'est qu'il y a des choses qui sont revenues, c'est-à-dire que même physique, j'ai recommencé à avoir mal pendant mes règles. à avoir de nouveau des boutons. Voilà, donc physiquement, je retournais à la période adolescente comme si mon corps avait encore quelque chose, ces blessures ancrées en lui et que face à cette personne, mon corps réagissait comme il était, enfin se mettait comme il était à l'époque où j'ai été peut-être... plus profondément marquée par cette personne au niveau de ma personne et de mon identité. Donc, physiquement, il y avait ça et il y avait aussi des questionnements sur moi. Mais encore une fois, ce n'est pas tant comme avant où je le prends vraiment pour moi, où toutes les remarques, parce que c'est quelqu'un qui est très critique, qui va humilier, qui a tendance à vraiment... Se mettre sur un piédestal, mais en écrasant les autres autour. Évidemment, tout le travail de guérison que j'ai mis en place ces dernières années font que cette personne n'ose plus m'écraser moi personnellement, mais en tout cas, pas en face de moi en tout cas, mais continue de le faire pour les autres, en parlant des autres autour. Et ça, ça impacte parce que le corps, il se souvient que, tu vois, cette personne, elle fait ça pour les autres. Elle te faisait ça aussi et peut-être qu'elle continue à le faire quand tu n'es pas là, elle le fait peut-être cette personne derrière ton dos. Donc ça ravive des souvenirs, ça ravive des moments pas très fun, ça crée des émotions qui sont pas hyper équilibrées. Il y a comme de la colère qui revient, il y a beaucoup de colère qui est revenue, des sentiments un peu d'injustice alors qu'il n'y avait pas grand chose. Pour moi, parce qu'encore une fois, j'ai su, j'ai appris ces dernières années à poser réellement mes limites et à dire On ne peut pas dire ça chez moi, on ne peut pas dire ça de moi, et si ça ne te plaît pas, tant pis pour toi. Donc, ce n'était pas directement à moi, mais il n'empêche qu'être au contact de cette personne a ravivé tout ça, a ravivé cette colère. Peut-être cette colère de l'adolescente, de celle qui veut se rebeller, de celle qui n'a pas été respectée dans son intimité, n'a pas été respectée dans ses limites. Et donc tout ça a ressurgi d'une autre façon, mais ressurgi, a ressurgi quand même. Avec aussi un sentiment de... un mélange de, ok, je suis la adolescente rebelle, mais je suis aussi une adulte. Et ce qui est intéressant là-dedans, c'est que quand il y a de vieilles blessures qui ressurgissent, même si on réagit à ça... On se dit mais attends, je croyais que j'avais réglé ce truc. Quand on réfléchit un petit peu, quand on prend un peu de recul, on se rend compte qu'on ne réagit pas tout à fait de la même façon. Et c'est intéressant parce que du coup, ça veut dire que ok, on a quand même réglé des choses, qu'il y a juste encore un tout petit peu à régler, il y a encore un petit peu de baume à mettre. Peut-être qu'il faut aller un peu plus en profondeur pour vraiment ressortir de là avec plus de lumière. Pourquoi est-ce que je dis ça ? Parce qu'il y avait cette colère d'adolescente qui était là, mais il y avait aussi ce regard adulte qui me disait que, ok, cette colère adolescente, tu vas l'utiliser d'une façon intelligente et pas juste être la rebelle qui râle, qui gueule, qui dit n'importe quoi et qui finalement n'est pas entendue. quand un adolescent fait sa crise, mais une crise très forte au niveau de la colère, en général, ça ne donne pas quelque chose de très constructif. En général, autour de lui, on ne l'entend pas, on ne le prend pas au sérieux, etc. Et donc là, il y avait cette émotion, cette colère qui était forte, mais avec ce regard adulte qui est là pour dire, ok, ta colère, elle est là, mais on va l'exprimer d'une autre façon. Mais il n'empêche que la colère était là, que même quand la personne n'était pas là, il y avait des ruminations, je repensais à certaines choses qui se sont passées avant. vraiment il y avait ce truc de La blessure, elle est un petit peu ouverte. Voilà. Donc, au lieu de se dire, non mais c'est bon, il faut que j'arrête de ruminer, ou il faut que j'arrête, non. Première chose que, mon premier réflexe, ça a été d'écouter. Si je rumine, c'est que j'ai des choses à dire. C'est qu'il y a des choses, c'est que je n'ai toujours pas digéré. C'est le principe, ok ? Si je rumine, je n'ai pas digéré. Donc avant de dire non mais c'est bon, on passe à autre chose, et bien non, avant il faut pouvoir digérer. Et pour digérer, ce que j'ai fait, c'est que j'ai écouté ce que je ruminais. Qu'est-ce que je rumine ? Ok, c'est ça. Ah, j'ai pas apprécié ça. J'ai pas apprécié ça parce que ça m'a rappelé ça. Parce que, voilà, j'essaye de voir ce qui me dérange, pourquoi je rumine. Ensuite, la deuxième phase, c'est pas forcément d'aller confronter... La personne, on peut, si tu as quelqu'un qui ravive des blessures et que tu n'as pas encore dit tout ce que tu voulais, et que là, c'est le bon moment, vas-y, va lui dire. Malheureusement, ce n'est pas toujours le cas. Tout le monde n'est pas capable d'entendre, n'est pas capable de concevoir que tu as des blessures. Avec cette personne, j'ai déjà discuté de... plein de façons différentes, de façon pas très saine et pas très constructive, de façon très constructive, ça n'a jamais fonctionné. Donc moi là l'idée ce n'était pas forcément de ce que je rumine, je vais aller le partager parce que l'idée c'était plutôt de pouvoir digérer de mon côté et non pas d'attendre, d'avoir une attente en face que la personne s'excuse ou change son comportement ou je ne sais quoi. L'idée c'était de partir de moi. Comment moi, est-ce que je peux arriver à mieux vivre ça pour que demain, il n'y ait pas cette blessure qui soit ravivée ? Voilà. Donc, je rumine. Pourquoi je rumine ? Qu'est-ce qui me fait ruminer ? Ok, je laisse traverser et j'écoute sur plusieurs jours. Ça peut durer plusieurs jours, c'est ok. La guérison, c'est long, ce n'est pas magique. Ce n'est pas en une demi-heure qu'on arrive à faire quelque chose. J'ai écouté ce qui s'est passé, ce que je ruminais, ce que je ne digérais pas, ce qui me mettait en colère, ce qui m'avait blessée à l'époque, etc. Et qui a rejailli. Pourquoi est-ce que ça a rejailli aujourd'hui ? Ça, c'est l'autre étape. Pourquoi est-ce que ça a rejailli aujourd'hui ? Parce que peut-être que dans ma situation actuelle, j'ai l'impression de ne pas être entendue. Peut-être que dans ma situation actuelle, j'ai encore ce sentiment parfois que mon intimité n'est pas respectée. Pas forcément par cette personne, mais des fois ça peut être par tes enfants. Si tu as un problème, si la colère, l'émotion qui vient, c'est parce que c'est un problème d'intimité, peut-être que là, ça rejaillit parce qu'en fait, au fond, aujourd'hui encore, j'ai toujours ce problème du respect de mon intimité, différemment, mais quand même un non-respect de mon intimité. et peut-être que Il y a un ex qui t'envoie des messages super tard, peut-être que c'est tes clients, peut-être que ce sont tes enfants, peut-être que ce sont tes collaborateurs, etc. Où est-ce qu'on continue à ne pas respecter mon intimité et mes limites ? Donc, première étape, je laisse, pourquoi je rumine, j'écoute. Deuxième étape, je remets par rapport à mon contexte actuel, qu'il soit personnel ou professionnel. Et souvent, les deux sont hyper liés. Et donc, ensuite, je viens non pas forcément mettre tout de suite des limites. Genre, si j'ai vu que c'était un problème de respect, d'intimité dans mon travail. changer le système, de changer mon mode de fonctionnement par rapport à mes clients ou à mes collaborateurs, je vais peut-être d'abord essayer de rassurer mon enfant intérieur ou mon adolescente intérieure. Et donc c'est là que viennent les pratiques somatiques que j'aime énormément faire. Donc il y en a plein que je ne vais pas pouvoir partager ici parce qu'en fait il faut les montrer. Je trouve que c'est quand même mieux de les montrer. Mais en tout cas, c'est revenir dans son corps. Qu'est-ce que ça fait ? Comment je me sens dans mon corps ? Apaiser mon corps ? Tu peux faire autre chose. Les pratiques que j'utilise, moi, c'est vraiment lié aux archétypes des traumas collectifs, transgénérationnels et individuels. Mais tu peux en faire d'autres. Tu peux peut-être danser, faire des mouvements, te balancer, te masser, voir où est-ce que ça tire, ou est-ce que ça contracte, ou est-ce que c'est pas bon dans ton corps en fait, et apporter énormément de douceur à cet endroit. Soit par la tête, mais je préfère quand même par le corps, par des massages, mettre une bonne huile, je sais pas, mettre du chaud, peut-être mettre du mouvement, se couvrir, etc. Donc ça c'est l'autre étape, la troisième, c'est revenir dans le corps. en rassurant l'enfant intérieur par le corps. Je respecte, si c'est encore un respect de l'intimité, je respecte mon intimité en faisant une sorte de pratique de protection aussi. Ça peut être des prières que tu fais pour toi, des prières même si tu n'es pas dans une religion, ça peut être des prières, des manifestations, appelle ça comme tu en as envie, des prières à Dieu, à l'univers, à tes ancêtres. à la lumière de ce monde, etc. Et ensuite, c'est vraiment venir rassurer ton enfant intérieur ou ton adolescente intérieure par des mots. Lui promettre que tu es là pour elle, que maintenant tu es en sécurité, que maintenant, en fait, tu promets d'être là pour elle. Ça, c'est un exercice que j'adore faire. parce qu'il est très puissant et que je fais beaucoup plus en profondeur dans les ateliers. D'ailleurs, il y a quelque chose qui va bientôt sortir qui s'appelle Expansion. Donc, j'ai ma masterclass Expansion qui est le 14 octobre à 20h. Donc, pour que tu oses être plus grand, être toi-même, être à la hauteur de tes ambitions, au-delà de tes blessures, de tes blocages et de tes peurs, que tu oses être toi. toi pleinement dans ton entreprise, que ton entreprise soutienne le mode de vie que tu veux. Et il y aura aussi un mastermind expansion qui sera pareil et qui viendra travailler vraiment beaucoup d'archétypes et beaucoup dans le corps. J'ai trop hâte de te partager ça. Et donc dans cet espace, je vais vraiment enseigner cette pratique de... Comment est-ce que je peux promettre à mon enfant intérieur d'être là pour lui ? Et donc, tu promets, j'ai promis à mon enfant intérieur d'être là pour lui pendant plusieurs... Tous les jours, en fait, je lui faisais les promesses. J'avais listé un certain nombre de promesses. Et tous les jours, eh bien, je lui promettais que j'étais là pour lui. Au début, peut-être que ça va te faire bizarre, que tu vas te dire comment je vais... L'idée, ce n'est pas de savoir comment tu vas tenir tes promesses, mais c'est juste déjà de le rassurer. Et enfin, dernière étape, c'est actionner dans la vraie vie. Ok, concrètement, maintenant que ça fait peut-être une semaine, deux semaines que je suis là à travailler le corps, à apporter de la douceur, du mouvement, etc., de la libération, que je rassure mon enfant intérieur en disant que je suis là, t'inquiète pas, je vais t'aider, je te soutiens, etc., je t'entends, je te vois, eh bien ça va être d'actionner dans la vraie vie. Encore une fois, là, cette colère qui est là, qu'est-ce qui venait pour moi rejaillir ? C'était le non-respect de mon intimité, le non-respect de mon rythme, le non-respect de ma personne, de mes envies et de mes désirs également. Et donc comment je viens actionner ça pour être sûre que ce soit bien cadré dans ma vie ? Premièrement, tu remets des limites avec la personne qui a peut-être réactivé et tu mets des limites avec toutes les personnes qui sont autour de toi. Tu remets des limites avec tes enfants, ton conjoint, avec tes clients, tes collaborateurs, etc. Et aussi, tu respectes toi. Tu respectes toi, ton intimité, tu respectes toi aussi. Tu fais en sorte que ce soit respecté. Donc, tu vas faire en sorte, parce qu'il y avait aussi ce côté m'accepter pleinement, je vais faire en sorte de m'accepter pleinement. donc même si C'était déjà le cas, mais des fois quand une blessure revient, on a tendance à repartir à zéro, peut-être pas à zéro, mais en tout cas faire trois pas en arrière. Faire attention à mes pensées, faire attention à comment je me parle, faire attention à quand je me regarde, de me dire je suis moche aujourd'hui, c'est quoi cette peau ? Et plutôt de me dire, ah bah tiens, j'ai remarqué que, bah dis donc, t'aurais besoin de crème aujourd'hui pour cette peau sèche, ou tiens, je vais t'apporter ça. Venir comme un parent. aimant, tellement équilibré, cet adulte sain qui vient quand il voit qu'il y a un problème, il vient t'aider, t'apporter son aide, te conseiller et te protéger dans la problématique que tu as. Moi j'aime bien imaginer ça qu'au fond de nous on a un parent, même si la personne qui a fait ressurgir tes blessures ce n'est pas un parent. Mais que, au fond de toi, tu es ce parent protecteur, là, parce que bon, quand on est adulte, normalement, on n'a plus besoin que ses parents viennent nous sauver, ok ? Donc, on devient notre propre parent. Et donc, faire en sorte de... apporter cette douceur, cette protection, cette lumière, et dire mais si, vas-y, tu vas y arriver. Ce parent vraiment qui tient la main, et donc qui fait attention aussi à sa façon de penser, parce qu'un parent sain, il fait attention à ses pensées, il ne va pas dire, wow, mais t'es moche aujourd'hui, mais qu'est-ce que tu pues, t'es vraiment bizarre, t'es nul, t'es bête ou quoi, de penser ça, ou je ne sais pas, il ne va pas dire les choses comme ça, s'il trouve que tu... Tu n'as pas la bonne réponse, que tu ne fais pas les bons choix, il va peut-être te poser des questions, est-ce que tu es sûr de toi ? Ah ben là tu t'es trompé mais c'est pas grave, regarde on va en apprendre un peu plus. Ah tu ne savais pas ça, et ben on va en apprendre un peu plus. Mais ah tu as peur de ça, mais non viens je vais t'accompagner, etc. Et donc c'est cette idée de venir se parentifier finalement avec beaucoup d'amour en fait. Se parentifier avec beaucoup de sagesse. Et donc, j'ai fait une erreur avec mes clients, je ne vais pas me flageller. Je vais dire, oh là là, mince, je vais venir comme un parent. Tu as fait des erreurs dans le passé parce que des fois, quand une blessure revient, on recommence à ressasser des vieux trucs qu'on a faits. Je n'aurais jamais dû faire ça, j'ai pris de mauvaises décisions. Ridicule. Ce n'est pas ridicule, c'est comme ça, c'est le cycle. Eh bien, au lieu de te flageller ou de dire non mais il faut que j'arrête de penser à ça, non, tu viens te parentifier en te disant ah bah oui, effectivement, là tu as fait une erreur. Mais tu sais pourquoi tu avais fait cette erreur ? Tu ne te souviens pas à ce moment-là ? Tu étais dans l'urgence, tu avais peur, tu étais triste, tu étais en deuil, tu venais de quitter ton conjoint, tu venais de faire je ne sais quoi, etc. T'as pris une décision rapide sur le moment ? Mais voilà, si tu veux, maintenant, je peux t'accompagner. Qu'est-ce que tu pourrais faire aujourd'hui pour que ça aille mieux dans ton entreprise ? Pour que la prochaine fois avec tes clients, tu sais que tu as fait cette erreur. Qu'est-ce que tu voudrais la prochaine fois avec tes clients ? Qu'est-ce que tu voudrais avec tes collaborateurs ? Comment tu voudrais les suivre ? Comment tu voudrais les choisir ? Etc. Se parentifier avec beaucoup d'amour. Voilà, c'est une étape, je trouve, qui est... primordial et qui aide à naviguer plus sereinement et à finalement on se dit bas la blessure elle était là mais en fait peut-être qu'elle avait d'autres messages un petit peu plus enfouie et une fois qu'on a fait tout ça il ya ce sentiment un peu enfin assez extraordinaire mais finalement qu'on voit aussi chez nos enfants si jamais tu as des enfants ou que tu as des enfants autour de toi C'est que quand on les aide comme ça, quand on les pousse, d'un coup, ils ont l'impression qu'ils sont hyper forts et qu'ils sont capables de faire tout. Qu'ils deviennent un peu presque surpuissants et que, mais ouais, c'est vrai. Juste avant, ils avaient peur, ils doutaient, ils disaient des choses pas terribles sur eux. Et puis après, ils se sentent, mais en confiance. dans une confiance extraordinaire, et bien ça va faire le même effet pour toi. C'est-à-dire que d'un coup, tes besoins, tu vas les écouter. Tu vas les écouter, tu ne vas plus les renier. Et finalement, cette blessure qui ressurgit, elle est là pour encore plus t'aider, encore plus à écouter tes besoins, encore plus en profondeur, et faire en sorte que tu les satisfasses réellement. Et quels que soient tes besoins, même s'ils te paraissent gigantesques, même s'ils te paraissent trop, le fait d'avoir fait toutes ces étapes, d'un coup tu te dis mais en fait je mérite, je mérite pleinement, je mérite que mes besoins soient satisfaits, que mes besoins soient nourris et satisfaits. Je mérite amplement, que ce soit dans ma vie privée, comme dans ma vie professionnelle. Et là, il y a un champ extraordinaire, un champ des possibles qui s'ouvre devant toi où tu te dis, mais en fait, je peux avoir ça et ça et ça et ça. Et c'est de ça aussi que je vais parler dans ma masterclass mardi 14 octobre. C'est qu'une fois que tu libères un tas de choses, que tu t'écoutes, ensuite tu libères, tu lâches, tu identifies ce qui ne doit plus être. Ça laisse de l'espace à « waouh, mais en fait, il y a tellement de choses extraordinaires que je peux faire, que j'ai envie de faire et que je suis capable de faire. Je me sens assez confiante pour pouvoir les faire. Je peux avoir ce chiffre d'affaires. Je peux contacter cet entrepreneur qui me fait de l'œil. Ok, il a 50 000 abonnés, mais je peux le contacter. Je peux contacter ce collaborateur. Je peux avoir je ne sais combien de clients. Je peux, je peux. Tout te semble possible. Et enfin, dernière dernière étape, une fois que tu as fait toutes ces étapes, il y a un deuil à faire. Et ça, il est un petit peu plus long. Mais il y a ce deuil de je n'aurai jamais une relation saine avec cette personne. Si c'est un membre de ta famille, et qu'entre guillemets, tu es obligé de continuer à voir cette personne. Encore une fois, on n'est jamais obligé, mais je ne vais jamais donner non plus le conseil de tirer un trait sur sa famille. Voilà, parce que, ouais, il est toxique. Surtout que je vois en fait certaines dérives. Parfois, c'est, oui, ok, la personne, c'est ce membre de la famille, la mère, le père, l'oncle, la tante. Ils n'ont pas été top, mais ce n'est pas non plus tirer un trait. Je trouve que la famille, ça reste la famille. C'est mon opinion, c'est mon point de vue, mais je trouve que c'est quand même gros de tirer un trait et de ne plus parler aux membres de sa famille. Pour moi, la famille, elle l'aide quand même à s'élever et aller au-delà. Et surtout, je pense qu'il y a un travail à faire de deuil parce que tu peux tirer un trait sur ta famille et décider. que tu ne parleras plus à ta mère, tu ne parleras plus à ton père, tu ne parleras plus à ta tante, à ton oncle. Si tu n'as pas fait ton deuil, en fait ça ne sert à rien de ne plus lui parler. Ça va rester en toi, il y aura toujours cette émotion négative, il y aura toujours ce « ouais, j'aurais aimé, il n'a pas été, elle n'a pas été comme ça, je n'ai pas pu, etc. » Et donc je pense qu'il y a un vrai travail à faire de deuil avec les membres de cette émission. de sa famille, quand ils ne sont pas à la hauteur de nos attentes, si ton père n'a pas été présent qu'il a été très distant, etc. Faire le deuil d'un père avec qui tu as de l'intimité avec qui tu peux partager des choses si ta mère, c'est ta mère qui était comme ça faire le deuil d'une relation proche, c'est pas possible, ça n'arrivera pas et faire ce deuil là ton oncle, c'était pas, ou ton parrain, ou je sais pas, quelqu'un qui pour toi, dans ton idéal, t'aurais aimé que ce soit ça, ou que ce soit quelqu'un qui t'élève et pas qui t'humilie, eh ben faire le deuil et aussi se dire, est-ce que je suis capable de les voir une fois par an ? Est-ce que ça me dérange pas de les voir une fois par an ? Ça me dérange pas dans ce sens. Eh ben ok, c'est ok, ça reste la famille, je serai là. Voilà, c'est surtout au niveau des parents où je trouve que... tirer un trait, c'est des parents et des frères et sœurs, c'est tout de suite quelque chose d'assez fort et qu'il faut quand même laisser le temps de faire d'abord, fais d'abord ton deuil alors évidemment je ne parle pas de cas ou tu as subi par exemple des violences sexuelles des membres de ta famille. Tu as subi des violences sexuelles, tu tires un trait, fin de l'histoire. Voilà, stop, il n'y a pas de... Ouais, peut-être que je vais le laisser dans ma famille. Non, tu ne le laisses pas dans ta vie. Dans ce cas-là, je dis tire un trait. Dans d'autres cas, voilà, il y a la distance, quelqu'un qui ne croit pas en toi, un parent ou un frère ou une sœur qui ne croit pas en toi. Est-ce que ça vaut vraiment le coup de tirer un trait ? Peut-être pas. Parfois, ça inspire aussi et ça inspire toute la famille et ça permet à toute la famille de grandir. Bref, donc en tout cas, il y a cette étape de deuil qui est importante à faire. Cette idée de j'avais des attentes parce que mon enfant intérieur, l'enfant que j'étais, l'adolescente que j'étais, elle avait des attentes concernant les personnes qui étaient proches de moi durant mon enfance et durant mon adolescence. Je n'ai pas... eu ça, j'ai peut-être même eu quelque chose de négatif qui ne m'a pas aidé, qui m'a au contraire un peu écrasé au lieu d'être toujours dans cette rancœur, dans cette rumination il va falloir maintenant en tant qu'adulte faire le deuil de ça accepter que je n'ai jamais eu et je n'aurai jamais une relation telle que je l'imagine dans ma tête telle que j'aurais aimé avoir avec cette personne C'est comme un deuil quand tu quittes quelqu'un, et bien il y a ce deuil à faire, il y a ce truc de, parce que c'est pareil quand tu quittes un conjoint, ton partenaire, il y a ce truc de ouais voilà je le quitte et tout, tu peux le bloquer, tu peux faire tout ce que tu veux tant que tu n'as pas fait le deuil, en fait ça ne sert à rien, tu vas continuer à penser à lui. Tu vas finalement le débloquer pour voir, peut-être qu'il va m'envoyer un message, ou tu vas lui envoyer un message pour dire, tu vois, ouais, je me souviens quand t'avais fait ça et tout, j'ai pas apprécié, etc. Enfin bref, tirer un trait avant de faire le deuil, des fois, ça sert pas à grand-chose. Par contre, peut-être que des fois, tirer un trait, ça permet d'accélérer le deuil, mais je pense, je trouve que faire le deuil d'une relation, et de l'idéal de cette relation, est hyper important. Donc faire le deuil, c'est, ok, je suis passé, finalement, c'est... Toutes les étapes que je t'ai dit, il y a une émotion, je l'écoute, je vais jusqu'au bout de cette émotion, je l'ai là, je me rassure, je me parentifie et puis au final, j'accepte. Et une fois que je suis dans l'acceptation, cette relation ne sera jamais ce que j'aimerais qu'elle soit. C'est comme ça. Fin. Eh bien, c'est beaucoup plus facile après, lorsque tu es face à ces personnes, de ne pas te sentir agressé. que les blessures ressurgissent facilement. Voilà, c'était mon partage du jour. J'ai essayé de donner des détails sans donner trop de détails parce que l'idée du journal intime, ce n'est pas non plus de raconter toute ma vie de façon très explicite, n'est-ce pas ? Et j'avais besoin de te partager ça parce que... En fait, c'est important, je trouve, de travailler sur ses blessures personnelles. Même si toi, tu l'écoutes en mode « je veux entendre les conseils d'une thérapeute qui chemine dans son travail, etc. » , tes blessures personnelles, elles impactent ton entreprise. En fait, si tu as été humilié, il sera difficile pour toi d'être pleinement toi dans ton entreprise, d'oser être toi, d'oser proposer des choses, d'oser porter ta voix, d'oser faire des offres qui sont alignées à tes valeurs et à tes envies, d'oser avoir un chiffre d'affaires énorme, d'avoir une équipe, etc. Tu ne te sentiras pas de faire ça. Si tu as été trahi, si tu as été abandonné, rejeté, en fait, toutes tes blessures personnelles ont un impact assez fort sur ton entreprise, sur ta façon de gérer ton travail. ton entreprise, ton leadership et surtout tes ambitions. Plus on a eu de blessures, plus il est difficile de satisfaire nos besoins et nourrir nos ambitions. Donc c'est cet épisode, j'espère qu'il t'inspire et qu'il te donnera confiance dans le fait qu'une blessure qui ressurgit Sois pas en mode, oh mais vas-y, je suis trop naze, je pensais l'avoir réglé et trois ans après ça ressurgit, mais je suis vraiment qu'une... Pas du tout. Ce sont des cycles, c'est normal, et l'idée c'est d'aller toujours un petit peu plus en profondeur dans la guérison pour qu'on soit de plus en plus expansif, dans la croissance, dans la lumière et surtout dans la joie pure. N'hésite pas à me dire si cet épisode t'a plu et surtout, surtout, surtout, partage autour de toi, n'importe qui, autour de toi, qui aurait besoin d'entendre ça, à qui ça ferait du bien d'entendre ça. Je te dis à très vite pour le prochain épisode.

Chapters

  • Introduction à la thérapeutique et aux blessures émotionnelles

    00:10

  • Récit personnel : une vieille blessure refait surface

    01:07

  • Impact des blessures sur le corps et l'esprit

    02:14

  • Écouter ses ruminations et comprendre ses émotions

    04:53

  • Rassurer son enfant intérieur et pratiques somatiques

    08:02

  • Actionner dans la vraie vie et établir des limites

    15:25

  • Faire le deuil des attentes familiales

    23:35

  • Conclusion et encouragement à la guérison

    29:13

Description

As-tu déjà ressenti que des blessures émotionnelles, enfouies depuis longtemps, refaisaient surface sans crier gare ? Dans cet épisode du podcast "Tabou - Journal intime d'une thérapeute des entrepreneurs", je partage avec toi mes réflexions sur le retour des vieilles blessures émotionnelles et comment elles peuvent impacter ta vie d'entrepreneur. Ces blessures, souvent liées à notre enfance, peuvent surgir à des moments inattendus, même après avoir semblé guéries. Je vais te raconter une récente interaction familiale qui a ravivé en moi des sentiments de colère et d'injustice, et surtout, je vais te montrer comment j'ai réussi à gérer ces émotions tumultueuses.



En tant que thérapeute spécialisée dans les mémoires transgénérationnelles, je comprends combien il est crucial de reconnaître ces blessures pour avancer. C'est pourquoi je te propose un processus en plusieurs étapes pour faire face à ces douleurs : écouter tes pensées et émotions, relier ces ressentis à ton contexte actuel, rassurer ton enfant intérieur, et enfin, mettre en place des limites saines dans tes relations. Je suis convaincue que faire le deuil des attentes irréalistes concernant les relations familiales est une étape essentielle pour avancer dans ta guérison.



Tout au long de cet épisode, je t'invite à explorer ces blessures et à les intégrer dans ta vie personnelle et professionnelle. En te parentifiant avec bienveillance, tu peux transformer ces expériences douloureuses en opportunités de croissance. Je crois fermement que la guérison passe par la compréhension et l'acceptation de soi. Ensemble, nous allons apprendre à mieux gérer ces émotions et à construire des relations plus saines.



Rejoins-moi pour ce voyage introspectif où je partage des outils pratiques et des réflexions profondes qui t'aideront à naviguer dans le monde complexe des émotions. Cet épisode est une invitation à te reconnecter à toi-même et à tes racines, à comprendre tes blessures et à les transformer en force. Prêt à plonger dans cette exploration ? Écoute cet épisode et découvre comment avancer avec confiance sur le chemin de ton développement personnel et entrepreneurial.



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Moi c'est Nitsa, praticienne des mémoires transgénérationnelles, diplômée en psychologie et passionnée par le dépassement de soi. J'aide les entrepreneurs et les âmes ambitieuses à libérer les blessures du passé pour créer une vie et une entreprise à la hauteur de leur potentiel. Dans ce podcast, Tabou, tu découvriras le quotidien et les réflexions les plus intimes de la thérapeute des entrepreneurs. Tu verras que moi aussi, je doute, j'ai peur, je me questionne, parce qu'ici on parle vrai, on remet de la normalité là où trop souvent on met de la honte, pour que la vulnérabilité, les remises en question et les traversées passent enfin partie du chemin, sans jugement. Hello, je suis ravie de te retrouver pour ce nouvel épisode du podcast Tabou. Aujourd'hui, on va parler des vieilles blessures qui reviennent et comment moi je chemine quand il y a de vieilles blessures qui reviennent alors qu'on croyait qu'elles étaient guéries, ces vieilles blessures. Je vais te donner un exemple concret puisque c'est arrivé cet été qu'une vieille blessure revienne. Qu'est-ce que ça fait ? Qu'est-ce que ça m'a fait ? Comment je l'ai géré ? Comment est-ce qu'on peut sortir de ça et en apprendre davantage pour aller encore plus loin dans la guérison et oser encore plus être soi ? Ok, alors cet été, j'ai eu la visite de quelqu'un de ma famille qui, eh bien... a beaucoup révélé d'anciennes blessures, des blessures d'enfance, clairement, qui a remis sur le tapis des blessures d'enfance et qui m'a fait ressentir finalement ce malaise. Pas autant qu'avant, c'est-à-dire qu'avant j'avais vraiment beaucoup de mal avec cette personne, à trouver ma place, à oser dire non, etc. là c'était pas le cas, j'arrivais à dire non mais J'avais un peu d'appréhension et j'avais ce sentiment que je n'étais pas respectée pour qui j'étais ou je n'étais pas appréciée pour qui j'étais. Et du coup, ce qui est drôle, entre guillemets, c'est qu'il y a des choses qui sont revenues, c'est-à-dire que même physique, j'ai recommencé à avoir mal pendant mes règles. à avoir de nouveau des boutons. Voilà, donc physiquement, je retournais à la période adolescente comme si mon corps avait encore quelque chose, ces blessures ancrées en lui et que face à cette personne, mon corps réagissait comme il était, enfin se mettait comme il était à l'époque où j'ai été peut-être... plus profondément marquée par cette personne au niveau de ma personne et de mon identité. Donc, physiquement, il y avait ça et il y avait aussi des questionnements sur moi. Mais encore une fois, ce n'est pas tant comme avant où je le prends vraiment pour moi, où toutes les remarques, parce que c'est quelqu'un qui est très critique, qui va humilier, qui a tendance à vraiment... Se mettre sur un piédestal, mais en écrasant les autres autour. Évidemment, tout le travail de guérison que j'ai mis en place ces dernières années font que cette personne n'ose plus m'écraser moi personnellement, mais en tout cas, pas en face de moi en tout cas, mais continue de le faire pour les autres, en parlant des autres autour. Et ça, ça impacte parce que le corps, il se souvient que, tu vois, cette personne, elle fait ça pour les autres. Elle te faisait ça aussi et peut-être qu'elle continue à le faire quand tu n'es pas là, elle le fait peut-être cette personne derrière ton dos. Donc ça ravive des souvenirs, ça ravive des moments pas très fun, ça crée des émotions qui sont pas hyper équilibrées. Il y a comme de la colère qui revient, il y a beaucoup de colère qui est revenue, des sentiments un peu d'injustice alors qu'il n'y avait pas grand chose. Pour moi, parce qu'encore une fois, j'ai su, j'ai appris ces dernières années à poser réellement mes limites et à dire On ne peut pas dire ça chez moi, on ne peut pas dire ça de moi, et si ça ne te plaît pas, tant pis pour toi. Donc, ce n'était pas directement à moi, mais il n'empêche qu'être au contact de cette personne a ravivé tout ça, a ravivé cette colère. Peut-être cette colère de l'adolescente, de celle qui veut se rebeller, de celle qui n'a pas été respectée dans son intimité, n'a pas été respectée dans ses limites. Et donc tout ça a ressurgi d'une autre façon, mais ressurgi, a ressurgi quand même. Avec aussi un sentiment de... un mélange de, ok, je suis la adolescente rebelle, mais je suis aussi une adulte. Et ce qui est intéressant là-dedans, c'est que quand il y a de vieilles blessures qui ressurgissent, même si on réagit à ça... On se dit mais attends, je croyais que j'avais réglé ce truc. Quand on réfléchit un petit peu, quand on prend un peu de recul, on se rend compte qu'on ne réagit pas tout à fait de la même façon. Et c'est intéressant parce que du coup, ça veut dire que ok, on a quand même réglé des choses, qu'il y a juste encore un tout petit peu à régler, il y a encore un petit peu de baume à mettre. Peut-être qu'il faut aller un peu plus en profondeur pour vraiment ressortir de là avec plus de lumière. Pourquoi est-ce que je dis ça ? Parce qu'il y avait cette colère d'adolescente qui était là, mais il y avait aussi ce regard adulte qui me disait que, ok, cette colère adolescente, tu vas l'utiliser d'une façon intelligente et pas juste être la rebelle qui râle, qui gueule, qui dit n'importe quoi et qui finalement n'est pas entendue. quand un adolescent fait sa crise, mais une crise très forte au niveau de la colère, en général, ça ne donne pas quelque chose de très constructif. En général, autour de lui, on ne l'entend pas, on ne le prend pas au sérieux, etc. Et donc là, il y avait cette émotion, cette colère qui était forte, mais avec ce regard adulte qui est là pour dire, ok, ta colère, elle est là, mais on va l'exprimer d'une autre façon. Mais il n'empêche que la colère était là, que même quand la personne n'était pas là, il y avait des ruminations, je repensais à certaines choses qui se sont passées avant. vraiment il y avait ce truc de La blessure, elle est un petit peu ouverte. Voilà. Donc, au lieu de se dire, non mais c'est bon, il faut que j'arrête de ruminer, ou il faut que j'arrête, non. Première chose que, mon premier réflexe, ça a été d'écouter. Si je rumine, c'est que j'ai des choses à dire. C'est qu'il y a des choses, c'est que je n'ai toujours pas digéré. C'est le principe, ok ? Si je rumine, je n'ai pas digéré. Donc avant de dire non mais c'est bon, on passe à autre chose, et bien non, avant il faut pouvoir digérer. Et pour digérer, ce que j'ai fait, c'est que j'ai écouté ce que je ruminais. Qu'est-ce que je rumine ? Ok, c'est ça. Ah, j'ai pas apprécié ça. J'ai pas apprécié ça parce que ça m'a rappelé ça. Parce que, voilà, j'essaye de voir ce qui me dérange, pourquoi je rumine. Ensuite, la deuxième phase, c'est pas forcément d'aller confronter... La personne, on peut, si tu as quelqu'un qui ravive des blessures et que tu n'as pas encore dit tout ce que tu voulais, et que là, c'est le bon moment, vas-y, va lui dire. Malheureusement, ce n'est pas toujours le cas. Tout le monde n'est pas capable d'entendre, n'est pas capable de concevoir que tu as des blessures. Avec cette personne, j'ai déjà discuté de... plein de façons différentes, de façon pas très saine et pas très constructive, de façon très constructive, ça n'a jamais fonctionné. Donc moi là l'idée ce n'était pas forcément de ce que je rumine, je vais aller le partager parce que l'idée c'était plutôt de pouvoir digérer de mon côté et non pas d'attendre, d'avoir une attente en face que la personne s'excuse ou change son comportement ou je ne sais quoi. L'idée c'était de partir de moi. Comment moi, est-ce que je peux arriver à mieux vivre ça pour que demain, il n'y ait pas cette blessure qui soit ravivée ? Voilà. Donc, je rumine. Pourquoi je rumine ? Qu'est-ce qui me fait ruminer ? Ok, je laisse traverser et j'écoute sur plusieurs jours. Ça peut durer plusieurs jours, c'est ok. La guérison, c'est long, ce n'est pas magique. Ce n'est pas en une demi-heure qu'on arrive à faire quelque chose. J'ai écouté ce qui s'est passé, ce que je ruminais, ce que je ne digérais pas, ce qui me mettait en colère, ce qui m'avait blessée à l'époque, etc. Et qui a rejailli. Pourquoi est-ce que ça a rejailli aujourd'hui ? Ça, c'est l'autre étape. Pourquoi est-ce que ça a rejailli aujourd'hui ? Parce que peut-être que dans ma situation actuelle, j'ai l'impression de ne pas être entendue. Peut-être que dans ma situation actuelle, j'ai encore ce sentiment parfois que mon intimité n'est pas respectée. Pas forcément par cette personne, mais des fois ça peut être par tes enfants. Si tu as un problème, si la colère, l'émotion qui vient, c'est parce que c'est un problème d'intimité, peut-être que là, ça rejaillit parce qu'en fait, au fond, aujourd'hui encore, j'ai toujours ce problème du respect de mon intimité, différemment, mais quand même un non-respect de mon intimité. et peut-être que Il y a un ex qui t'envoie des messages super tard, peut-être que c'est tes clients, peut-être que ce sont tes enfants, peut-être que ce sont tes collaborateurs, etc. Où est-ce qu'on continue à ne pas respecter mon intimité et mes limites ? Donc, première étape, je laisse, pourquoi je rumine, j'écoute. Deuxième étape, je remets par rapport à mon contexte actuel, qu'il soit personnel ou professionnel. Et souvent, les deux sont hyper liés. Et donc, ensuite, je viens non pas forcément mettre tout de suite des limites. Genre, si j'ai vu que c'était un problème de respect, d'intimité dans mon travail. changer le système, de changer mon mode de fonctionnement par rapport à mes clients ou à mes collaborateurs, je vais peut-être d'abord essayer de rassurer mon enfant intérieur ou mon adolescente intérieure. Et donc c'est là que viennent les pratiques somatiques que j'aime énormément faire. Donc il y en a plein que je ne vais pas pouvoir partager ici parce qu'en fait il faut les montrer. Je trouve que c'est quand même mieux de les montrer. Mais en tout cas, c'est revenir dans son corps. Qu'est-ce que ça fait ? Comment je me sens dans mon corps ? Apaiser mon corps ? Tu peux faire autre chose. Les pratiques que j'utilise, moi, c'est vraiment lié aux archétypes des traumas collectifs, transgénérationnels et individuels. Mais tu peux en faire d'autres. Tu peux peut-être danser, faire des mouvements, te balancer, te masser, voir où est-ce que ça tire, ou est-ce que ça contracte, ou est-ce que c'est pas bon dans ton corps en fait, et apporter énormément de douceur à cet endroit. Soit par la tête, mais je préfère quand même par le corps, par des massages, mettre une bonne huile, je sais pas, mettre du chaud, peut-être mettre du mouvement, se couvrir, etc. Donc ça c'est l'autre étape, la troisième, c'est revenir dans le corps. en rassurant l'enfant intérieur par le corps. Je respecte, si c'est encore un respect de l'intimité, je respecte mon intimité en faisant une sorte de pratique de protection aussi. Ça peut être des prières que tu fais pour toi, des prières même si tu n'es pas dans une religion, ça peut être des prières, des manifestations, appelle ça comme tu en as envie, des prières à Dieu, à l'univers, à tes ancêtres. à la lumière de ce monde, etc. Et ensuite, c'est vraiment venir rassurer ton enfant intérieur ou ton adolescente intérieure par des mots. Lui promettre que tu es là pour elle, que maintenant tu es en sécurité, que maintenant, en fait, tu promets d'être là pour elle. Ça, c'est un exercice que j'adore faire. parce qu'il est très puissant et que je fais beaucoup plus en profondeur dans les ateliers. D'ailleurs, il y a quelque chose qui va bientôt sortir qui s'appelle Expansion. Donc, j'ai ma masterclass Expansion qui est le 14 octobre à 20h. Donc, pour que tu oses être plus grand, être toi-même, être à la hauteur de tes ambitions, au-delà de tes blessures, de tes blocages et de tes peurs, que tu oses être toi. toi pleinement dans ton entreprise, que ton entreprise soutienne le mode de vie que tu veux. Et il y aura aussi un mastermind expansion qui sera pareil et qui viendra travailler vraiment beaucoup d'archétypes et beaucoup dans le corps. J'ai trop hâte de te partager ça. Et donc dans cet espace, je vais vraiment enseigner cette pratique de... Comment est-ce que je peux promettre à mon enfant intérieur d'être là pour lui ? Et donc, tu promets, j'ai promis à mon enfant intérieur d'être là pour lui pendant plusieurs... Tous les jours, en fait, je lui faisais les promesses. J'avais listé un certain nombre de promesses. Et tous les jours, eh bien, je lui promettais que j'étais là pour lui. Au début, peut-être que ça va te faire bizarre, que tu vas te dire comment je vais... L'idée, ce n'est pas de savoir comment tu vas tenir tes promesses, mais c'est juste déjà de le rassurer. Et enfin, dernière étape, c'est actionner dans la vraie vie. Ok, concrètement, maintenant que ça fait peut-être une semaine, deux semaines que je suis là à travailler le corps, à apporter de la douceur, du mouvement, etc., de la libération, que je rassure mon enfant intérieur en disant que je suis là, t'inquiète pas, je vais t'aider, je te soutiens, etc., je t'entends, je te vois, eh bien ça va être d'actionner dans la vraie vie. Encore une fois, là, cette colère qui est là, qu'est-ce qui venait pour moi rejaillir ? C'était le non-respect de mon intimité, le non-respect de mon rythme, le non-respect de ma personne, de mes envies et de mes désirs également. Et donc comment je viens actionner ça pour être sûre que ce soit bien cadré dans ma vie ? Premièrement, tu remets des limites avec la personne qui a peut-être réactivé et tu mets des limites avec toutes les personnes qui sont autour de toi. Tu remets des limites avec tes enfants, ton conjoint, avec tes clients, tes collaborateurs, etc. Et aussi, tu respectes toi. Tu respectes toi, ton intimité, tu respectes toi aussi. Tu fais en sorte que ce soit respecté. Donc, tu vas faire en sorte, parce qu'il y avait aussi ce côté m'accepter pleinement, je vais faire en sorte de m'accepter pleinement. donc même si C'était déjà le cas, mais des fois quand une blessure revient, on a tendance à repartir à zéro, peut-être pas à zéro, mais en tout cas faire trois pas en arrière. Faire attention à mes pensées, faire attention à comment je me parle, faire attention à quand je me regarde, de me dire je suis moche aujourd'hui, c'est quoi cette peau ? Et plutôt de me dire, ah bah tiens, j'ai remarqué que, bah dis donc, t'aurais besoin de crème aujourd'hui pour cette peau sèche, ou tiens, je vais t'apporter ça. Venir comme un parent. aimant, tellement équilibré, cet adulte sain qui vient quand il voit qu'il y a un problème, il vient t'aider, t'apporter son aide, te conseiller et te protéger dans la problématique que tu as. Moi j'aime bien imaginer ça qu'au fond de nous on a un parent, même si la personne qui a fait ressurgir tes blessures ce n'est pas un parent. Mais que, au fond de toi, tu es ce parent protecteur, là, parce que bon, quand on est adulte, normalement, on n'a plus besoin que ses parents viennent nous sauver, ok ? Donc, on devient notre propre parent. Et donc, faire en sorte de... apporter cette douceur, cette protection, cette lumière, et dire mais si, vas-y, tu vas y arriver. Ce parent vraiment qui tient la main, et donc qui fait attention aussi à sa façon de penser, parce qu'un parent sain, il fait attention à ses pensées, il ne va pas dire, wow, mais t'es moche aujourd'hui, mais qu'est-ce que tu pues, t'es vraiment bizarre, t'es nul, t'es bête ou quoi, de penser ça, ou je ne sais pas, il ne va pas dire les choses comme ça, s'il trouve que tu... Tu n'as pas la bonne réponse, que tu ne fais pas les bons choix, il va peut-être te poser des questions, est-ce que tu es sûr de toi ? Ah ben là tu t'es trompé mais c'est pas grave, regarde on va en apprendre un peu plus. Ah tu ne savais pas ça, et ben on va en apprendre un peu plus. Mais ah tu as peur de ça, mais non viens je vais t'accompagner, etc. Et donc c'est cette idée de venir se parentifier finalement avec beaucoup d'amour en fait. Se parentifier avec beaucoup de sagesse. Et donc, j'ai fait une erreur avec mes clients, je ne vais pas me flageller. Je vais dire, oh là là, mince, je vais venir comme un parent. Tu as fait des erreurs dans le passé parce que des fois, quand une blessure revient, on recommence à ressasser des vieux trucs qu'on a faits. Je n'aurais jamais dû faire ça, j'ai pris de mauvaises décisions. Ridicule. Ce n'est pas ridicule, c'est comme ça, c'est le cycle. Eh bien, au lieu de te flageller ou de dire non mais il faut que j'arrête de penser à ça, non, tu viens te parentifier en te disant ah bah oui, effectivement, là tu as fait une erreur. Mais tu sais pourquoi tu avais fait cette erreur ? Tu ne te souviens pas à ce moment-là ? Tu étais dans l'urgence, tu avais peur, tu étais triste, tu étais en deuil, tu venais de quitter ton conjoint, tu venais de faire je ne sais quoi, etc. T'as pris une décision rapide sur le moment ? Mais voilà, si tu veux, maintenant, je peux t'accompagner. Qu'est-ce que tu pourrais faire aujourd'hui pour que ça aille mieux dans ton entreprise ? Pour que la prochaine fois avec tes clients, tu sais que tu as fait cette erreur. Qu'est-ce que tu voudrais la prochaine fois avec tes clients ? Qu'est-ce que tu voudrais avec tes collaborateurs ? Comment tu voudrais les suivre ? Comment tu voudrais les choisir ? Etc. Se parentifier avec beaucoup d'amour. Voilà, c'est une étape, je trouve, qui est... primordial et qui aide à naviguer plus sereinement et à finalement on se dit bas la blessure elle était là mais en fait peut-être qu'elle avait d'autres messages un petit peu plus enfouie et une fois qu'on a fait tout ça il ya ce sentiment un peu enfin assez extraordinaire mais finalement qu'on voit aussi chez nos enfants si jamais tu as des enfants ou que tu as des enfants autour de toi C'est que quand on les aide comme ça, quand on les pousse, d'un coup, ils ont l'impression qu'ils sont hyper forts et qu'ils sont capables de faire tout. Qu'ils deviennent un peu presque surpuissants et que, mais ouais, c'est vrai. Juste avant, ils avaient peur, ils doutaient, ils disaient des choses pas terribles sur eux. Et puis après, ils se sentent, mais en confiance. dans une confiance extraordinaire, et bien ça va faire le même effet pour toi. C'est-à-dire que d'un coup, tes besoins, tu vas les écouter. Tu vas les écouter, tu ne vas plus les renier. Et finalement, cette blessure qui ressurgit, elle est là pour encore plus t'aider, encore plus à écouter tes besoins, encore plus en profondeur, et faire en sorte que tu les satisfasses réellement. Et quels que soient tes besoins, même s'ils te paraissent gigantesques, même s'ils te paraissent trop, le fait d'avoir fait toutes ces étapes, d'un coup tu te dis mais en fait je mérite, je mérite pleinement, je mérite que mes besoins soient satisfaits, que mes besoins soient nourris et satisfaits. Je mérite amplement, que ce soit dans ma vie privée, comme dans ma vie professionnelle. Et là, il y a un champ extraordinaire, un champ des possibles qui s'ouvre devant toi où tu te dis, mais en fait, je peux avoir ça et ça et ça et ça. Et c'est de ça aussi que je vais parler dans ma masterclass mardi 14 octobre. C'est qu'une fois que tu libères un tas de choses, que tu t'écoutes, ensuite tu libères, tu lâches, tu identifies ce qui ne doit plus être. Ça laisse de l'espace à « waouh, mais en fait, il y a tellement de choses extraordinaires que je peux faire, que j'ai envie de faire et que je suis capable de faire. Je me sens assez confiante pour pouvoir les faire. Je peux avoir ce chiffre d'affaires. Je peux contacter cet entrepreneur qui me fait de l'œil. Ok, il a 50 000 abonnés, mais je peux le contacter. Je peux contacter ce collaborateur. Je peux avoir je ne sais combien de clients. Je peux, je peux. Tout te semble possible. Et enfin, dernière dernière étape, une fois que tu as fait toutes ces étapes, il y a un deuil à faire. Et ça, il est un petit peu plus long. Mais il y a ce deuil de je n'aurai jamais une relation saine avec cette personne. Si c'est un membre de ta famille, et qu'entre guillemets, tu es obligé de continuer à voir cette personne. Encore une fois, on n'est jamais obligé, mais je ne vais jamais donner non plus le conseil de tirer un trait sur sa famille. Voilà, parce que, ouais, il est toxique. Surtout que je vois en fait certaines dérives. Parfois, c'est, oui, ok, la personne, c'est ce membre de la famille, la mère, le père, l'oncle, la tante. Ils n'ont pas été top, mais ce n'est pas non plus tirer un trait. Je trouve que la famille, ça reste la famille. C'est mon opinion, c'est mon point de vue, mais je trouve que c'est quand même gros de tirer un trait et de ne plus parler aux membres de sa famille. Pour moi, la famille, elle l'aide quand même à s'élever et aller au-delà. Et surtout, je pense qu'il y a un travail à faire de deuil parce que tu peux tirer un trait sur ta famille et décider. que tu ne parleras plus à ta mère, tu ne parleras plus à ton père, tu ne parleras plus à ta tante, à ton oncle. Si tu n'as pas fait ton deuil, en fait ça ne sert à rien de ne plus lui parler. Ça va rester en toi, il y aura toujours cette émotion négative, il y aura toujours ce « ouais, j'aurais aimé, il n'a pas été, elle n'a pas été comme ça, je n'ai pas pu, etc. » Et donc je pense qu'il y a un vrai travail à faire de deuil avec les membres de cette émission. de sa famille, quand ils ne sont pas à la hauteur de nos attentes, si ton père n'a pas été présent qu'il a été très distant, etc. Faire le deuil d'un père avec qui tu as de l'intimité avec qui tu peux partager des choses si ta mère, c'est ta mère qui était comme ça faire le deuil d'une relation proche, c'est pas possible, ça n'arrivera pas et faire ce deuil là ton oncle, c'était pas, ou ton parrain, ou je sais pas, quelqu'un qui pour toi, dans ton idéal, t'aurais aimé que ce soit ça, ou que ce soit quelqu'un qui t'élève et pas qui t'humilie, eh ben faire le deuil et aussi se dire, est-ce que je suis capable de les voir une fois par an ? Est-ce que ça me dérange pas de les voir une fois par an ? Ça me dérange pas dans ce sens. Eh ben ok, c'est ok, ça reste la famille, je serai là. Voilà, c'est surtout au niveau des parents où je trouve que... tirer un trait, c'est des parents et des frères et sœurs, c'est tout de suite quelque chose d'assez fort et qu'il faut quand même laisser le temps de faire d'abord, fais d'abord ton deuil alors évidemment je ne parle pas de cas ou tu as subi par exemple des violences sexuelles des membres de ta famille. Tu as subi des violences sexuelles, tu tires un trait, fin de l'histoire. Voilà, stop, il n'y a pas de... Ouais, peut-être que je vais le laisser dans ma famille. Non, tu ne le laisses pas dans ta vie. Dans ce cas-là, je dis tire un trait. Dans d'autres cas, voilà, il y a la distance, quelqu'un qui ne croit pas en toi, un parent ou un frère ou une sœur qui ne croit pas en toi. Est-ce que ça vaut vraiment le coup de tirer un trait ? Peut-être pas. Parfois, ça inspire aussi et ça inspire toute la famille et ça permet à toute la famille de grandir. Bref, donc en tout cas, il y a cette étape de deuil qui est importante à faire. Cette idée de j'avais des attentes parce que mon enfant intérieur, l'enfant que j'étais, l'adolescente que j'étais, elle avait des attentes concernant les personnes qui étaient proches de moi durant mon enfance et durant mon adolescence. Je n'ai pas... eu ça, j'ai peut-être même eu quelque chose de négatif qui ne m'a pas aidé, qui m'a au contraire un peu écrasé au lieu d'être toujours dans cette rancœur, dans cette rumination il va falloir maintenant en tant qu'adulte faire le deuil de ça accepter que je n'ai jamais eu et je n'aurai jamais une relation telle que je l'imagine dans ma tête telle que j'aurais aimé avoir avec cette personne C'est comme un deuil quand tu quittes quelqu'un, et bien il y a ce deuil à faire, il y a ce truc de, parce que c'est pareil quand tu quittes un conjoint, ton partenaire, il y a ce truc de ouais voilà je le quitte et tout, tu peux le bloquer, tu peux faire tout ce que tu veux tant que tu n'as pas fait le deuil, en fait ça ne sert à rien, tu vas continuer à penser à lui. Tu vas finalement le débloquer pour voir, peut-être qu'il va m'envoyer un message, ou tu vas lui envoyer un message pour dire, tu vois, ouais, je me souviens quand t'avais fait ça et tout, j'ai pas apprécié, etc. Enfin bref, tirer un trait avant de faire le deuil, des fois, ça sert pas à grand-chose. Par contre, peut-être que des fois, tirer un trait, ça permet d'accélérer le deuil, mais je pense, je trouve que faire le deuil d'une relation, et de l'idéal de cette relation, est hyper important. Donc faire le deuil, c'est, ok, je suis passé, finalement, c'est... Toutes les étapes que je t'ai dit, il y a une émotion, je l'écoute, je vais jusqu'au bout de cette émotion, je l'ai là, je me rassure, je me parentifie et puis au final, j'accepte. Et une fois que je suis dans l'acceptation, cette relation ne sera jamais ce que j'aimerais qu'elle soit. C'est comme ça. Fin. Eh bien, c'est beaucoup plus facile après, lorsque tu es face à ces personnes, de ne pas te sentir agressé. que les blessures ressurgissent facilement. Voilà, c'était mon partage du jour. J'ai essayé de donner des détails sans donner trop de détails parce que l'idée du journal intime, ce n'est pas non plus de raconter toute ma vie de façon très explicite, n'est-ce pas ? Et j'avais besoin de te partager ça parce que... En fait, c'est important, je trouve, de travailler sur ses blessures personnelles. Même si toi, tu l'écoutes en mode « je veux entendre les conseils d'une thérapeute qui chemine dans son travail, etc. » , tes blessures personnelles, elles impactent ton entreprise. En fait, si tu as été humilié, il sera difficile pour toi d'être pleinement toi dans ton entreprise, d'oser être toi, d'oser proposer des choses, d'oser porter ta voix, d'oser faire des offres qui sont alignées à tes valeurs et à tes envies, d'oser avoir un chiffre d'affaires énorme, d'avoir une équipe, etc. Tu ne te sentiras pas de faire ça. Si tu as été trahi, si tu as été abandonné, rejeté, en fait, toutes tes blessures personnelles ont un impact assez fort sur ton entreprise, sur ta façon de gérer ton travail. ton entreprise, ton leadership et surtout tes ambitions. Plus on a eu de blessures, plus il est difficile de satisfaire nos besoins et nourrir nos ambitions. Donc c'est cet épisode, j'espère qu'il t'inspire et qu'il te donnera confiance dans le fait qu'une blessure qui ressurgit Sois pas en mode, oh mais vas-y, je suis trop naze, je pensais l'avoir réglé et trois ans après ça ressurgit, mais je suis vraiment qu'une... Pas du tout. Ce sont des cycles, c'est normal, et l'idée c'est d'aller toujours un petit peu plus en profondeur dans la guérison pour qu'on soit de plus en plus expansif, dans la croissance, dans la lumière et surtout dans la joie pure. N'hésite pas à me dire si cet épisode t'a plu et surtout, surtout, surtout, partage autour de toi, n'importe qui, autour de toi, qui aurait besoin d'entendre ça, à qui ça ferait du bien d'entendre ça. Je te dis à très vite pour le prochain épisode.

Chapters

  • Introduction à la thérapeutique et aux blessures émotionnelles

    00:10

  • Récit personnel : une vieille blessure refait surface

    01:07

  • Impact des blessures sur le corps et l'esprit

    02:14

  • Écouter ses ruminations et comprendre ses émotions

    04:53

  • Rassurer son enfant intérieur et pratiques somatiques

    08:02

  • Actionner dans la vraie vie et établir des limites

    15:25

  • Faire le deuil des attentes familiales

    23:35

  • Conclusion et encouragement à la guérison

    29:13

Share

Embed

You may also like

Description

As-tu déjà ressenti que des blessures émotionnelles, enfouies depuis longtemps, refaisaient surface sans crier gare ? Dans cet épisode du podcast "Tabou - Journal intime d'une thérapeute des entrepreneurs", je partage avec toi mes réflexions sur le retour des vieilles blessures émotionnelles et comment elles peuvent impacter ta vie d'entrepreneur. Ces blessures, souvent liées à notre enfance, peuvent surgir à des moments inattendus, même après avoir semblé guéries. Je vais te raconter une récente interaction familiale qui a ravivé en moi des sentiments de colère et d'injustice, et surtout, je vais te montrer comment j'ai réussi à gérer ces émotions tumultueuses.



En tant que thérapeute spécialisée dans les mémoires transgénérationnelles, je comprends combien il est crucial de reconnaître ces blessures pour avancer. C'est pourquoi je te propose un processus en plusieurs étapes pour faire face à ces douleurs : écouter tes pensées et émotions, relier ces ressentis à ton contexte actuel, rassurer ton enfant intérieur, et enfin, mettre en place des limites saines dans tes relations. Je suis convaincue que faire le deuil des attentes irréalistes concernant les relations familiales est une étape essentielle pour avancer dans ta guérison.



Tout au long de cet épisode, je t'invite à explorer ces blessures et à les intégrer dans ta vie personnelle et professionnelle. En te parentifiant avec bienveillance, tu peux transformer ces expériences douloureuses en opportunités de croissance. Je crois fermement que la guérison passe par la compréhension et l'acceptation de soi. Ensemble, nous allons apprendre à mieux gérer ces émotions et à construire des relations plus saines.



Rejoins-moi pour ce voyage introspectif où je partage des outils pratiques et des réflexions profondes qui t'aideront à naviguer dans le monde complexe des émotions. Cet épisode est une invitation à te reconnecter à toi-même et à tes racines, à comprendre tes blessures et à les transformer en force. Prêt à plonger dans cette exploration ? Écoute cet épisode et découvre comment avancer avec confiance sur le chemin de ton développement personnel et entrepreneurial.



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Moi c'est Nitsa, praticienne des mémoires transgénérationnelles, diplômée en psychologie et passionnée par le dépassement de soi. J'aide les entrepreneurs et les âmes ambitieuses à libérer les blessures du passé pour créer une vie et une entreprise à la hauteur de leur potentiel. Dans ce podcast, Tabou, tu découvriras le quotidien et les réflexions les plus intimes de la thérapeute des entrepreneurs. Tu verras que moi aussi, je doute, j'ai peur, je me questionne, parce qu'ici on parle vrai, on remet de la normalité là où trop souvent on met de la honte, pour que la vulnérabilité, les remises en question et les traversées passent enfin partie du chemin, sans jugement. Hello, je suis ravie de te retrouver pour ce nouvel épisode du podcast Tabou. Aujourd'hui, on va parler des vieilles blessures qui reviennent et comment moi je chemine quand il y a de vieilles blessures qui reviennent alors qu'on croyait qu'elles étaient guéries, ces vieilles blessures. Je vais te donner un exemple concret puisque c'est arrivé cet été qu'une vieille blessure revienne. Qu'est-ce que ça fait ? Qu'est-ce que ça m'a fait ? Comment je l'ai géré ? Comment est-ce qu'on peut sortir de ça et en apprendre davantage pour aller encore plus loin dans la guérison et oser encore plus être soi ? Ok, alors cet été, j'ai eu la visite de quelqu'un de ma famille qui, eh bien... a beaucoup révélé d'anciennes blessures, des blessures d'enfance, clairement, qui a remis sur le tapis des blessures d'enfance et qui m'a fait ressentir finalement ce malaise. Pas autant qu'avant, c'est-à-dire qu'avant j'avais vraiment beaucoup de mal avec cette personne, à trouver ma place, à oser dire non, etc. là c'était pas le cas, j'arrivais à dire non mais J'avais un peu d'appréhension et j'avais ce sentiment que je n'étais pas respectée pour qui j'étais ou je n'étais pas appréciée pour qui j'étais. Et du coup, ce qui est drôle, entre guillemets, c'est qu'il y a des choses qui sont revenues, c'est-à-dire que même physique, j'ai recommencé à avoir mal pendant mes règles. à avoir de nouveau des boutons. Voilà, donc physiquement, je retournais à la période adolescente comme si mon corps avait encore quelque chose, ces blessures ancrées en lui et que face à cette personne, mon corps réagissait comme il était, enfin se mettait comme il était à l'époque où j'ai été peut-être... plus profondément marquée par cette personne au niveau de ma personne et de mon identité. Donc, physiquement, il y avait ça et il y avait aussi des questionnements sur moi. Mais encore une fois, ce n'est pas tant comme avant où je le prends vraiment pour moi, où toutes les remarques, parce que c'est quelqu'un qui est très critique, qui va humilier, qui a tendance à vraiment... Se mettre sur un piédestal, mais en écrasant les autres autour. Évidemment, tout le travail de guérison que j'ai mis en place ces dernières années font que cette personne n'ose plus m'écraser moi personnellement, mais en tout cas, pas en face de moi en tout cas, mais continue de le faire pour les autres, en parlant des autres autour. Et ça, ça impacte parce que le corps, il se souvient que, tu vois, cette personne, elle fait ça pour les autres. Elle te faisait ça aussi et peut-être qu'elle continue à le faire quand tu n'es pas là, elle le fait peut-être cette personne derrière ton dos. Donc ça ravive des souvenirs, ça ravive des moments pas très fun, ça crée des émotions qui sont pas hyper équilibrées. Il y a comme de la colère qui revient, il y a beaucoup de colère qui est revenue, des sentiments un peu d'injustice alors qu'il n'y avait pas grand chose. Pour moi, parce qu'encore une fois, j'ai su, j'ai appris ces dernières années à poser réellement mes limites et à dire On ne peut pas dire ça chez moi, on ne peut pas dire ça de moi, et si ça ne te plaît pas, tant pis pour toi. Donc, ce n'était pas directement à moi, mais il n'empêche qu'être au contact de cette personne a ravivé tout ça, a ravivé cette colère. Peut-être cette colère de l'adolescente, de celle qui veut se rebeller, de celle qui n'a pas été respectée dans son intimité, n'a pas été respectée dans ses limites. Et donc tout ça a ressurgi d'une autre façon, mais ressurgi, a ressurgi quand même. Avec aussi un sentiment de... un mélange de, ok, je suis la adolescente rebelle, mais je suis aussi une adulte. Et ce qui est intéressant là-dedans, c'est que quand il y a de vieilles blessures qui ressurgissent, même si on réagit à ça... On se dit mais attends, je croyais que j'avais réglé ce truc. Quand on réfléchit un petit peu, quand on prend un peu de recul, on se rend compte qu'on ne réagit pas tout à fait de la même façon. Et c'est intéressant parce que du coup, ça veut dire que ok, on a quand même réglé des choses, qu'il y a juste encore un tout petit peu à régler, il y a encore un petit peu de baume à mettre. Peut-être qu'il faut aller un peu plus en profondeur pour vraiment ressortir de là avec plus de lumière. Pourquoi est-ce que je dis ça ? Parce qu'il y avait cette colère d'adolescente qui était là, mais il y avait aussi ce regard adulte qui me disait que, ok, cette colère adolescente, tu vas l'utiliser d'une façon intelligente et pas juste être la rebelle qui râle, qui gueule, qui dit n'importe quoi et qui finalement n'est pas entendue. quand un adolescent fait sa crise, mais une crise très forte au niveau de la colère, en général, ça ne donne pas quelque chose de très constructif. En général, autour de lui, on ne l'entend pas, on ne le prend pas au sérieux, etc. Et donc là, il y avait cette émotion, cette colère qui était forte, mais avec ce regard adulte qui est là pour dire, ok, ta colère, elle est là, mais on va l'exprimer d'une autre façon. Mais il n'empêche que la colère était là, que même quand la personne n'était pas là, il y avait des ruminations, je repensais à certaines choses qui se sont passées avant. vraiment il y avait ce truc de La blessure, elle est un petit peu ouverte. Voilà. Donc, au lieu de se dire, non mais c'est bon, il faut que j'arrête de ruminer, ou il faut que j'arrête, non. Première chose que, mon premier réflexe, ça a été d'écouter. Si je rumine, c'est que j'ai des choses à dire. C'est qu'il y a des choses, c'est que je n'ai toujours pas digéré. C'est le principe, ok ? Si je rumine, je n'ai pas digéré. Donc avant de dire non mais c'est bon, on passe à autre chose, et bien non, avant il faut pouvoir digérer. Et pour digérer, ce que j'ai fait, c'est que j'ai écouté ce que je ruminais. Qu'est-ce que je rumine ? Ok, c'est ça. Ah, j'ai pas apprécié ça. J'ai pas apprécié ça parce que ça m'a rappelé ça. Parce que, voilà, j'essaye de voir ce qui me dérange, pourquoi je rumine. Ensuite, la deuxième phase, c'est pas forcément d'aller confronter... La personne, on peut, si tu as quelqu'un qui ravive des blessures et que tu n'as pas encore dit tout ce que tu voulais, et que là, c'est le bon moment, vas-y, va lui dire. Malheureusement, ce n'est pas toujours le cas. Tout le monde n'est pas capable d'entendre, n'est pas capable de concevoir que tu as des blessures. Avec cette personne, j'ai déjà discuté de... plein de façons différentes, de façon pas très saine et pas très constructive, de façon très constructive, ça n'a jamais fonctionné. Donc moi là l'idée ce n'était pas forcément de ce que je rumine, je vais aller le partager parce que l'idée c'était plutôt de pouvoir digérer de mon côté et non pas d'attendre, d'avoir une attente en face que la personne s'excuse ou change son comportement ou je ne sais quoi. L'idée c'était de partir de moi. Comment moi, est-ce que je peux arriver à mieux vivre ça pour que demain, il n'y ait pas cette blessure qui soit ravivée ? Voilà. Donc, je rumine. Pourquoi je rumine ? Qu'est-ce qui me fait ruminer ? Ok, je laisse traverser et j'écoute sur plusieurs jours. Ça peut durer plusieurs jours, c'est ok. La guérison, c'est long, ce n'est pas magique. Ce n'est pas en une demi-heure qu'on arrive à faire quelque chose. J'ai écouté ce qui s'est passé, ce que je ruminais, ce que je ne digérais pas, ce qui me mettait en colère, ce qui m'avait blessée à l'époque, etc. Et qui a rejailli. Pourquoi est-ce que ça a rejailli aujourd'hui ? Ça, c'est l'autre étape. Pourquoi est-ce que ça a rejailli aujourd'hui ? Parce que peut-être que dans ma situation actuelle, j'ai l'impression de ne pas être entendue. Peut-être que dans ma situation actuelle, j'ai encore ce sentiment parfois que mon intimité n'est pas respectée. Pas forcément par cette personne, mais des fois ça peut être par tes enfants. Si tu as un problème, si la colère, l'émotion qui vient, c'est parce que c'est un problème d'intimité, peut-être que là, ça rejaillit parce qu'en fait, au fond, aujourd'hui encore, j'ai toujours ce problème du respect de mon intimité, différemment, mais quand même un non-respect de mon intimité. et peut-être que Il y a un ex qui t'envoie des messages super tard, peut-être que c'est tes clients, peut-être que ce sont tes enfants, peut-être que ce sont tes collaborateurs, etc. Où est-ce qu'on continue à ne pas respecter mon intimité et mes limites ? Donc, première étape, je laisse, pourquoi je rumine, j'écoute. Deuxième étape, je remets par rapport à mon contexte actuel, qu'il soit personnel ou professionnel. Et souvent, les deux sont hyper liés. Et donc, ensuite, je viens non pas forcément mettre tout de suite des limites. Genre, si j'ai vu que c'était un problème de respect, d'intimité dans mon travail. changer le système, de changer mon mode de fonctionnement par rapport à mes clients ou à mes collaborateurs, je vais peut-être d'abord essayer de rassurer mon enfant intérieur ou mon adolescente intérieure. Et donc c'est là que viennent les pratiques somatiques que j'aime énormément faire. Donc il y en a plein que je ne vais pas pouvoir partager ici parce qu'en fait il faut les montrer. Je trouve que c'est quand même mieux de les montrer. Mais en tout cas, c'est revenir dans son corps. Qu'est-ce que ça fait ? Comment je me sens dans mon corps ? Apaiser mon corps ? Tu peux faire autre chose. Les pratiques que j'utilise, moi, c'est vraiment lié aux archétypes des traumas collectifs, transgénérationnels et individuels. Mais tu peux en faire d'autres. Tu peux peut-être danser, faire des mouvements, te balancer, te masser, voir où est-ce que ça tire, ou est-ce que ça contracte, ou est-ce que c'est pas bon dans ton corps en fait, et apporter énormément de douceur à cet endroit. Soit par la tête, mais je préfère quand même par le corps, par des massages, mettre une bonne huile, je sais pas, mettre du chaud, peut-être mettre du mouvement, se couvrir, etc. Donc ça c'est l'autre étape, la troisième, c'est revenir dans le corps. en rassurant l'enfant intérieur par le corps. Je respecte, si c'est encore un respect de l'intimité, je respecte mon intimité en faisant une sorte de pratique de protection aussi. Ça peut être des prières que tu fais pour toi, des prières même si tu n'es pas dans une religion, ça peut être des prières, des manifestations, appelle ça comme tu en as envie, des prières à Dieu, à l'univers, à tes ancêtres. à la lumière de ce monde, etc. Et ensuite, c'est vraiment venir rassurer ton enfant intérieur ou ton adolescente intérieure par des mots. Lui promettre que tu es là pour elle, que maintenant tu es en sécurité, que maintenant, en fait, tu promets d'être là pour elle. Ça, c'est un exercice que j'adore faire. parce qu'il est très puissant et que je fais beaucoup plus en profondeur dans les ateliers. D'ailleurs, il y a quelque chose qui va bientôt sortir qui s'appelle Expansion. Donc, j'ai ma masterclass Expansion qui est le 14 octobre à 20h. Donc, pour que tu oses être plus grand, être toi-même, être à la hauteur de tes ambitions, au-delà de tes blessures, de tes blocages et de tes peurs, que tu oses être toi. toi pleinement dans ton entreprise, que ton entreprise soutienne le mode de vie que tu veux. Et il y aura aussi un mastermind expansion qui sera pareil et qui viendra travailler vraiment beaucoup d'archétypes et beaucoup dans le corps. J'ai trop hâte de te partager ça. Et donc dans cet espace, je vais vraiment enseigner cette pratique de... Comment est-ce que je peux promettre à mon enfant intérieur d'être là pour lui ? Et donc, tu promets, j'ai promis à mon enfant intérieur d'être là pour lui pendant plusieurs... Tous les jours, en fait, je lui faisais les promesses. J'avais listé un certain nombre de promesses. Et tous les jours, eh bien, je lui promettais que j'étais là pour lui. Au début, peut-être que ça va te faire bizarre, que tu vas te dire comment je vais... L'idée, ce n'est pas de savoir comment tu vas tenir tes promesses, mais c'est juste déjà de le rassurer. Et enfin, dernière étape, c'est actionner dans la vraie vie. Ok, concrètement, maintenant que ça fait peut-être une semaine, deux semaines que je suis là à travailler le corps, à apporter de la douceur, du mouvement, etc., de la libération, que je rassure mon enfant intérieur en disant que je suis là, t'inquiète pas, je vais t'aider, je te soutiens, etc., je t'entends, je te vois, eh bien ça va être d'actionner dans la vraie vie. Encore une fois, là, cette colère qui est là, qu'est-ce qui venait pour moi rejaillir ? C'était le non-respect de mon intimité, le non-respect de mon rythme, le non-respect de ma personne, de mes envies et de mes désirs également. Et donc comment je viens actionner ça pour être sûre que ce soit bien cadré dans ma vie ? Premièrement, tu remets des limites avec la personne qui a peut-être réactivé et tu mets des limites avec toutes les personnes qui sont autour de toi. Tu remets des limites avec tes enfants, ton conjoint, avec tes clients, tes collaborateurs, etc. Et aussi, tu respectes toi. Tu respectes toi, ton intimité, tu respectes toi aussi. Tu fais en sorte que ce soit respecté. Donc, tu vas faire en sorte, parce qu'il y avait aussi ce côté m'accepter pleinement, je vais faire en sorte de m'accepter pleinement. donc même si C'était déjà le cas, mais des fois quand une blessure revient, on a tendance à repartir à zéro, peut-être pas à zéro, mais en tout cas faire trois pas en arrière. Faire attention à mes pensées, faire attention à comment je me parle, faire attention à quand je me regarde, de me dire je suis moche aujourd'hui, c'est quoi cette peau ? Et plutôt de me dire, ah bah tiens, j'ai remarqué que, bah dis donc, t'aurais besoin de crème aujourd'hui pour cette peau sèche, ou tiens, je vais t'apporter ça. Venir comme un parent. aimant, tellement équilibré, cet adulte sain qui vient quand il voit qu'il y a un problème, il vient t'aider, t'apporter son aide, te conseiller et te protéger dans la problématique que tu as. Moi j'aime bien imaginer ça qu'au fond de nous on a un parent, même si la personne qui a fait ressurgir tes blessures ce n'est pas un parent. Mais que, au fond de toi, tu es ce parent protecteur, là, parce que bon, quand on est adulte, normalement, on n'a plus besoin que ses parents viennent nous sauver, ok ? Donc, on devient notre propre parent. Et donc, faire en sorte de... apporter cette douceur, cette protection, cette lumière, et dire mais si, vas-y, tu vas y arriver. Ce parent vraiment qui tient la main, et donc qui fait attention aussi à sa façon de penser, parce qu'un parent sain, il fait attention à ses pensées, il ne va pas dire, wow, mais t'es moche aujourd'hui, mais qu'est-ce que tu pues, t'es vraiment bizarre, t'es nul, t'es bête ou quoi, de penser ça, ou je ne sais pas, il ne va pas dire les choses comme ça, s'il trouve que tu... Tu n'as pas la bonne réponse, que tu ne fais pas les bons choix, il va peut-être te poser des questions, est-ce que tu es sûr de toi ? Ah ben là tu t'es trompé mais c'est pas grave, regarde on va en apprendre un peu plus. Ah tu ne savais pas ça, et ben on va en apprendre un peu plus. Mais ah tu as peur de ça, mais non viens je vais t'accompagner, etc. Et donc c'est cette idée de venir se parentifier finalement avec beaucoup d'amour en fait. Se parentifier avec beaucoup de sagesse. Et donc, j'ai fait une erreur avec mes clients, je ne vais pas me flageller. Je vais dire, oh là là, mince, je vais venir comme un parent. Tu as fait des erreurs dans le passé parce que des fois, quand une blessure revient, on recommence à ressasser des vieux trucs qu'on a faits. Je n'aurais jamais dû faire ça, j'ai pris de mauvaises décisions. Ridicule. Ce n'est pas ridicule, c'est comme ça, c'est le cycle. Eh bien, au lieu de te flageller ou de dire non mais il faut que j'arrête de penser à ça, non, tu viens te parentifier en te disant ah bah oui, effectivement, là tu as fait une erreur. Mais tu sais pourquoi tu avais fait cette erreur ? Tu ne te souviens pas à ce moment-là ? Tu étais dans l'urgence, tu avais peur, tu étais triste, tu étais en deuil, tu venais de quitter ton conjoint, tu venais de faire je ne sais quoi, etc. T'as pris une décision rapide sur le moment ? Mais voilà, si tu veux, maintenant, je peux t'accompagner. Qu'est-ce que tu pourrais faire aujourd'hui pour que ça aille mieux dans ton entreprise ? Pour que la prochaine fois avec tes clients, tu sais que tu as fait cette erreur. Qu'est-ce que tu voudrais la prochaine fois avec tes clients ? Qu'est-ce que tu voudrais avec tes collaborateurs ? Comment tu voudrais les suivre ? Comment tu voudrais les choisir ? Etc. Se parentifier avec beaucoup d'amour. Voilà, c'est une étape, je trouve, qui est... primordial et qui aide à naviguer plus sereinement et à finalement on se dit bas la blessure elle était là mais en fait peut-être qu'elle avait d'autres messages un petit peu plus enfouie et une fois qu'on a fait tout ça il ya ce sentiment un peu enfin assez extraordinaire mais finalement qu'on voit aussi chez nos enfants si jamais tu as des enfants ou que tu as des enfants autour de toi C'est que quand on les aide comme ça, quand on les pousse, d'un coup, ils ont l'impression qu'ils sont hyper forts et qu'ils sont capables de faire tout. Qu'ils deviennent un peu presque surpuissants et que, mais ouais, c'est vrai. Juste avant, ils avaient peur, ils doutaient, ils disaient des choses pas terribles sur eux. Et puis après, ils se sentent, mais en confiance. dans une confiance extraordinaire, et bien ça va faire le même effet pour toi. C'est-à-dire que d'un coup, tes besoins, tu vas les écouter. Tu vas les écouter, tu ne vas plus les renier. Et finalement, cette blessure qui ressurgit, elle est là pour encore plus t'aider, encore plus à écouter tes besoins, encore plus en profondeur, et faire en sorte que tu les satisfasses réellement. Et quels que soient tes besoins, même s'ils te paraissent gigantesques, même s'ils te paraissent trop, le fait d'avoir fait toutes ces étapes, d'un coup tu te dis mais en fait je mérite, je mérite pleinement, je mérite que mes besoins soient satisfaits, que mes besoins soient nourris et satisfaits. Je mérite amplement, que ce soit dans ma vie privée, comme dans ma vie professionnelle. Et là, il y a un champ extraordinaire, un champ des possibles qui s'ouvre devant toi où tu te dis, mais en fait, je peux avoir ça et ça et ça et ça. Et c'est de ça aussi que je vais parler dans ma masterclass mardi 14 octobre. C'est qu'une fois que tu libères un tas de choses, que tu t'écoutes, ensuite tu libères, tu lâches, tu identifies ce qui ne doit plus être. Ça laisse de l'espace à « waouh, mais en fait, il y a tellement de choses extraordinaires que je peux faire, que j'ai envie de faire et que je suis capable de faire. Je me sens assez confiante pour pouvoir les faire. Je peux avoir ce chiffre d'affaires. Je peux contacter cet entrepreneur qui me fait de l'œil. Ok, il a 50 000 abonnés, mais je peux le contacter. Je peux contacter ce collaborateur. Je peux avoir je ne sais combien de clients. Je peux, je peux. Tout te semble possible. Et enfin, dernière dernière étape, une fois que tu as fait toutes ces étapes, il y a un deuil à faire. Et ça, il est un petit peu plus long. Mais il y a ce deuil de je n'aurai jamais une relation saine avec cette personne. Si c'est un membre de ta famille, et qu'entre guillemets, tu es obligé de continuer à voir cette personne. Encore une fois, on n'est jamais obligé, mais je ne vais jamais donner non plus le conseil de tirer un trait sur sa famille. Voilà, parce que, ouais, il est toxique. Surtout que je vois en fait certaines dérives. Parfois, c'est, oui, ok, la personne, c'est ce membre de la famille, la mère, le père, l'oncle, la tante. Ils n'ont pas été top, mais ce n'est pas non plus tirer un trait. Je trouve que la famille, ça reste la famille. C'est mon opinion, c'est mon point de vue, mais je trouve que c'est quand même gros de tirer un trait et de ne plus parler aux membres de sa famille. Pour moi, la famille, elle l'aide quand même à s'élever et aller au-delà. Et surtout, je pense qu'il y a un travail à faire de deuil parce que tu peux tirer un trait sur ta famille et décider. que tu ne parleras plus à ta mère, tu ne parleras plus à ton père, tu ne parleras plus à ta tante, à ton oncle. Si tu n'as pas fait ton deuil, en fait ça ne sert à rien de ne plus lui parler. Ça va rester en toi, il y aura toujours cette émotion négative, il y aura toujours ce « ouais, j'aurais aimé, il n'a pas été, elle n'a pas été comme ça, je n'ai pas pu, etc. » Et donc je pense qu'il y a un vrai travail à faire de deuil avec les membres de cette émission. de sa famille, quand ils ne sont pas à la hauteur de nos attentes, si ton père n'a pas été présent qu'il a été très distant, etc. Faire le deuil d'un père avec qui tu as de l'intimité avec qui tu peux partager des choses si ta mère, c'est ta mère qui était comme ça faire le deuil d'une relation proche, c'est pas possible, ça n'arrivera pas et faire ce deuil là ton oncle, c'était pas, ou ton parrain, ou je sais pas, quelqu'un qui pour toi, dans ton idéal, t'aurais aimé que ce soit ça, ou que ce soit quelqu'un qui t'élève et pas qui t'humilie, eh ben faire le deuil et aussi se dire, est-ce que je suis capable de les voir une fois par an ? Est-ce que ça me dérange pas de les voir une fois par an ? Ça me dérange pas dans ce sens. Eh ben ok, c'est ok, ça reste la famille, je serai là. Voilà, c'est surtout au niveau des parents où je trouve que... tirer un trait, c'est des parents et des frères et sœurs, c'est tout de suite quelque chose d'assez fort et qu'il faut quand même laisser le temps de faire d'abord, fais d'abord ton deuil alors évidemment je ne parle pas de cas ou tu as subi par exemple des violences sexuelles des membres de ta famille. Tu as subi des violences sexuelles, tu tires un trait, fin de l'histoire. Voilà, stop, il n'y a pas de... Ouais, peut-être que je vais le laisser dans ma famille. Non, tu ne le laisses pas dans ta vie. Dans ce cas-là, je dis tire un trait. Dans d'autres cas, voilà, il y a la distance, quelqu'un qui ne croit pas en toi, un parent ou un frère ou une sœur qui ne croit pas en toi. Est-ce que ça vaut vraiment le coup de tirer un trait ? Peut-être pas. Parfois, ça inspire aussi et ça inspire toute la famille et ça permet à toute la famille de grandir. Bref, donc en tout cas, il y a cette étape de deuil qui est importante à faire. Cette idée de j'avais des attentes parce que mon enfant intérieur, l'enfant que j'étais, l'adolescente que j'étais, elle avait des attentes concernant les personnes qui étaient proches de moi durant mon enfance et durant mon adolescence. Je n'ai pas... eu ça, j'ai peut-être même eu quelque chose de négatif qui ne m'a pas aidé, qui m'a au contraire un peu écrasé au lieu d'être toujours dans cette rancœur, dans cette rumination il va falloir maintenant en tant qu'adulte faire le deuil de ça accepter que je n'ai jamais eu et je n'aurai jamais une relation telle que je l'imagine dans ma tête telle que j'aurais aimé avoir avec cette personne C'est comme un deuil quand tu quittes quelqu'un, et bien il y a ce deuil à faire, il y a ce truc de, parce que c'est pareil quand tu quittes un conjoint, ton partenaire, il y a ce truc de ouais voilà je le quitte et tout, tu peux le bloquer, tu peux faire tout ce que tu veux tant que tu n'as pas fait le deuil, en fait ça ne sert à rien, tu vas continuer à penser à lui. Tu vas finalement le débloquer pour voir, peut-être qu'il va m'envoyer un message, ou tu vas lui envoyer un message pour dire, tu vois, ouais, je me souviens quand t'avais fait ça et tout, j'ai pas apprécié, etc. Enfin bref, tirer un trait avant de faire le deuil, des fois, ça sert pas à grand-chose. Par contre, peut-être que des fois, tirer un trait, ça permet d'accélérer le deuil, mais je pense, je trouve que faire le deuil d'une relation, et de l'idéal de cette relation, est hyper important. Donc faire le deuil, c'est, ok, je suis passé, finalement, c'est... Toutes les étapes que je t'ai dit, il y a une émotion, je l'écoute, je vais jusqu'au bout de cette émotion, je l'ai là, je me rassure, je me parentifie et puis au final, j'accepte. Et une fois que je suis dans l'acceptation, cette relation ne sera jamais ce que j'aimerais qu'elle soit. C'est comme ça. Fin. Eh bien, c'est beaucoup plus facile après, lorsque tu es face à ces personnes, de ne pas te sentir agressé. que les blessures ressurgissent facilement. Voilà, c'était mon partage du jour. J'ai essayé de donner des détails sans donner trop de détails parce que l'idée du journal intime, ce n'est pas non plus de raconter toute ma vie de façon très explicite, n'est-ce pas ? Et j'avais besoin de te partager ça parce que... En fait, c'est important, je trouve, de travailler sur ses blessures personnelles. Même si toi, tu l'écoutes en mode « je veux entendre les conseils d'une thérapeute qui chemine dans son travail, etc. » , tes blessures personnelles, elles impactent ton entreprise. En fait, si tu as été humilié, il sera difficile pour toi d'être pleinement toi dans ton entreprise, d'oser être toi, d'oser proposer des choses, d'oser porter ta voix, d'oser faire des offres qui sont alignées à tes valeurs et à tes envies, d'oser avoir un chiffre d'affaires énorme, d'avoir une équipe, etc. Tu ne te sentiras pas de faire ça. Si tu as été trahi, si tu as été abandonné, rejeté, en fait, toutes tes blessures personnelles ont un impact assez fort sur ton entreprise, sur ta façon de gérer ton travail. ton entreprise, ton leadership et surtout tes ambitions. Plus on a eu de blessures, plus il est difficile de satisfaire nos besoins et nourrir nos ambitions. Donc c'est cet épisode, j'espère qu'il t'inspire et qu'il te donnera confiance dans le fait qu'une blessure qui ressurgit Sois pas en mode, oh mais vas-y, je suis trop naze, je pensais l'avoir réglé et trois ans après ça ressurgit, mais je suis vraiment qu'une... Pas du tout. Ce sont des cycles, c'est normal, et l'idée c'est d'aller toujours un petit peu plus en profondeur dans la guérison pour qu'on soit de plus en plus expansif, dans la croissance, dans la lumière et surtout dans la joie pure. N'hésite pas à me dire si cet épisode t'a plu et surtout, surtout, surtout, partage autour de toi, n'importe qui, autour de toi, qui aurait besoin d'entendre ça, à qui ça ferait du bien d'entendre ça. Je te dis à très vite pour le prochain épisode.

Chapters

  • Introduction à la thérapeutique et aux blessures émotionnelles

    00:10

  • Récit personnel : une vieille blessure refait surface

    01:07

  • Impact des blessures sur le corps et l'esprit

    02:14

  • Écouter ses ruminations et comprendre ses émotions

    04:53

  • Rassurer son enfant intérieur et pratiques somatiques

    08:02

  • Actionner dans la vraie vie et établir des limites

    15:25

  • Faire le deuil des attentes familiales

    23:35

  • Conclusion et encouragement à la guérison

    29:13

Description

As-tu déjà ressenti que des blessures émotionnelles, enfouies depuis longtemps, refaisaient surface sans crier gare ? Dans cet épisode du podcast "Tabou - Journal intime d'une thérapeute des entrepreneurs", je partage avec toi mes réflexions sur le retour des vieilles blessures émotionnelles et comment elles peuvent impacter ta vie d'entrepreneur. Ces blessures, souvent liées à notre enfance, peuvent surgir à des moments inattendus, même après avoir semblé guéries. Je vais te raconter une récente interaction familiale qui a ravivé en moi des sentiments de colère et d'injustice, et surtout, je vais te montrer comment j'ai réussi à gérer ces émotions tumultueuses.



En tant que thérapeute spécialisée dans les mémoires transgénérationnelles, je comprends combien il est crucial de reconnaître ces blessures pour avancer. C'est pourquoi je te propose un processus en plusieurs étapes pour faire face à ces douleurs : écouter tes pensées et émotions, relier ces ressentis à ton contexte actuel, rassurer ton enfant intérieur, et enfin, mettre en place des limites saines dans tes relations. Je suis convaincue que faire le deuil des attentes irréalistes concernant les relations familiales est une étape essentielle pour avancer dans ta guérison.



Tout au long de cet épisode, je t'invite à explorer ces blessures et à les intégrer dans ta vie personnelle et professionnelle. En te parentifiant avec bienveillance, tu peux transformer ces expériences douloureuses en opportunités de croissance. Je crois fermement que la guérison passe par la compréhension et l'acceptation de soi. Ensemble, nous allons apprendre à mieux gérer ces émotions et à construire des relations plus saines.



Rejoins-moi pour ce voyage introspectif où je partage des outils pratiques et des réflexions profondes qui t'aideront à naviguer dans le monde complexe des émotions. Cet épisode est une invitation à te reconnecter à toi-même et à tes racines, à comprendre tes blessures et à les transformer en force. Prêt à plonger dans cette exploration ? Écoute cet épisode et découvre comment avancer avec confiance sur le chemin de ton développement personnel et entrepreneurial.



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Moi c'est Nitsa, praticienne des mémoires transgénérationnelles, diplômée en psychologie et passionnée par le dépassement de soi. J'aide les entrepreneurs et les âmes ambitieuses à libérer les blessures du passé pour créer une vie et une entreprise à la hauteur de leur potentiel. Dans ce podcast, Tabou, tu découvriras le quotidien et les réflexions les plus intimes de la thérapeute des entrepreneurs. Tu verras que moi aussi, je doute, j'ai peur, je me questionne, parce qu'ici on parle vrai, on remet de la normalité là où trop souvent on met de la honte, pour que la vulnérabilité, les remises en question et les traversées passent enfin partie du chemin, sans jugement. Hello, je suis ravie de te retrouver pour ce nouvel épisode du podcast Tabou. Aujourd'hui, on va parler des vieilles blessures qui reviennent et comment moi je chemine quand il y a de vieilles blessures qui reviennent alors qu'on croyait qu'elles étaient guéries, ces vieilles blessures. Je vais te donner un exemple concret puisque c'est arrivé cet été qu'une vieille blessure revienne. Qu'est-ce que ça fait ? Qu'est-ce que ça m'a fait ? Comment je l'ai géré ? Comment est-ce qu'on peut sortir de ça et en apprendre davantage pour aller encore plus loin dans la guérison et oser encore plus être soi ? Ok, alors cet été, j'ai eu la visite de quelqu'un de ma famille qui, eh bien... a beaucoup révélé d'anciennes blessures, des blessures d'enfance, clairement, qui a remis sur le tapis des blessures d'enfance et qui m'a fait ressentir finalement ce malaise. Pas autant qu'avant, c'est-à-dire qu'avant j'avais vraiment beaucoup de mal avec cette personne, à trouver ma place, à oser dire non, etc. là c'était pas le cas, j'arrivais à dire non mais J'avais un peu d'appréhension et j'avais ce sentiment que je n'étais pas respectée pour qui j'étais ou je n'étais pas appréciée pour qui j'étais. Et du coup, ce qui est drôle, entre guillemets, c'est qu'il y a des choses qui sont revenues, c'est-à-dire que même physique, j'ai recommencé à avoir mal pendant mes règles. à avoir de nouveau des boutons. Voilà, donc physiquement, je retournais à la période adolescente comme si mon corps avait encore quelque chose, ces blessures ancrées en lui et que face à cette personne, mon corps réagissait comme il était, enfin se mettait comme il était à l'époque où j'ai été peut-être... plus profondément marquée par cette personne au niveau de ma personne et de mon identité. Donc, physiquement, il y avait ça et il y avait aussi des questionnements sur moi. Mais encore une fois, ce n'est pas tant comme avant où je le prends vraiment pour moi, où toutes les remarques, parce que c'est quelqu'un qui est très critique, qui va humilier, qui a tendance à vraiment... Se mettre sur un piédestal, mais en écrasant les autres autour. Évidemment, tout le travail de guérison que j'ai mis en place ces dernières années font que cette personne n'ose plus m'écraser moi personnellement, mais en tout cas, pas en face de moi en tout cas, mais continue de le faire pour les autres, en parlant des autres autour. Et ça, ça impacte parce que le corps, il se souvient que, tu vois, cette personne, elle fait ça pour les autres. Elle te faisait ça aussi et peut-être qu'elle continue à le faire quand tu n'es pas là, elle le fait peut-être cette personne derrière ton dos. Donc ça ravive des souvenirs, ça ravive des moments pas très fun, ça crée des émotions qui sont pas hyper équilibrées. Il y a comme de la colère qui revient, il y a beaucoup de colère qui est revenue, des sentiments un peu d'injustice alors qu'il n'y avait pas grand chose. Pour moi, parce qu'encore une fois, j'ai su, j'ai appris ces dernières années à poser réellement mes limites et à dire On ne peut pas dire ça chez moi, on ne peut pas dire ça de moi, et si ça ne te plaît pas, tant pis pour toi. Donc, ce n'était pas directement à moi, mais il n'empêche qu'être au contact de cette personne a ravivé tout ça, a ravivé cette colère. Peut-être cette colère de l'adolescente, de celle qui veut se rebeller, de celle qui n'a pas été respectée dans son intimité, n'a pas été respectée dans ses limites. Et donc tout ça a ressurgi d'une autre façon, mais ressurgi, a ressurgi quand même. Avec aussi un sentiment de... un mélange de, ok, je suis la adolescente rebelle, mais je suis aussi une adulte. Et ce qui est intéressant là-dedans, c'est que quand il y a de vieilles blessures qui ressurgissent, même si on réagit à ça... On se dit mais attends, je croyais que j'avais réglé ce truc. Quand on réfléchit un petit peu, quand on prend un peu de recul, on se rend compte qu'on ne réagit pas tout à fait de la même façon. Et c'est intéressant parce que du coup, ça veut dire que ok, on a quand même réglé des choses, qu'il y a juste encore un tout petit peu à régler, il y a encore un petit peu de baume à mettre. Peut-être qu'il faut aller un peu plus en profondeur pour vraiment ressortir de là avec plus de lumière. Pourquoi est-ce que je dis ça ? Parce qu'il y avait cette colère d'adolescente qui était là, mais il y avait aussi ce regard adulte qui me disait que, ok, cette colère adolescente, tu vas l'utiliser d'une façon intelligente et pas juste être la rebelle qui râle, qui gueule, qui dit n'importe quoi et qui finalement n'est pas entendue. quand un adolescent fait sa crise, mais une crise très forte au niveau de la colère, en général, ça ne donne pas quelque chose de très constructif. En général, autour de lui, on ne l'entend pas, on ne le prend pas au sérieux, etc. Et donc là, il y avait cette émotion, cette colère qui était forte, mais avec ce regard adulte qui est là pour dire, ok, ta colère, elle est là, mais on va l'exprimer d'une autre façon. Mais il n'empêche que la colère était là, que même quand la personne n'était pas là, il y avait des ruminations, je repensais à certaines choses qui se sont passées avant. vraiment il y avait ce truc de La blessure, elle est un petit peu ouverte. Voilà. Donc, au lieu de se dire, non mais c'est bon, il faut que j'arrête de ruminer, ou il faut que j'arrête, non. Première chose que, mon premier réflexe, ça a été d'écouter. Si je rumine, c'est que j'ai des choses à dire. C'est qu'il y a des choses, c'est que je n'ai toujours pas digéré. C'est le principe, ok ? Si je rumine, je n'ai pas digéré. Donc avant de dire non mais c'est bon, on passe à autre chose, et bien non, avant il faut pouvoir digérer. Et pour digérer, ce que j'ai fait, c'est que j'ai écouté ce que je ruminais. Qu'est-ce que je rumine ? Ok, c'est ça. Ah, j'ai pas apprécié ça. J'ai pas apprécié ça parce que ça m'a rappelé ça. Parce que, voilà, j'essaye de voir ce qui me dérange, pourquoi je rumine. Ensuite, la deuxième phase, c'est pas forcément d'aller confronter... La personne, on peut, si tu as quelqu'un qui ravive des blessures et que tu n'as pas encore dit tout ce que tu voulais, et que là, c'est le bon moment, vas-y, va lui dire. Malheureusement, ce n'est pas toujours le cas. Tout le monde n'est pas capable d'entendre, n'est pas capable de concevoir que tu as des blessures. Avec cette personne, j'ai déjà discuté de... plein de façons différentes, de façon pas très saine et pas très constructive, de façon très constructive, ça n'a jamais fonctionné. Donc moi là l'idée ce n'était pas forcément de ce que je rumine, je vais aller le partager parce que l'idée c'était plutôt de pouvoir digérer de mon côté et non pas d'attendre, d'avoir une attente en face que la personne s'excuse ou change son comportement ou je ne sais quoi. L'idée c'était de partir de moi. Comment moi, est-ce que je peux arriver à mieux vivre ça pour que demain, il n'y ait pas cette blessure qui soit ravivée ? Voilà. Donc, je rumine. Pourquoi je rumine ? Qu'est-ce qui me fait ruminer ? Ok, je laisse traverser et j'écoute sur plusieurs jours. Ça peut durer plusieurs jours, c'est ok. La guérison, c'est long, ce n'est pas magique. Ce n'est pas en une demi-heure qu'on arrive à faire quelque chose. J'ai écouté ce qui s'est passé, ce que je ruminais, ce que je ne digérais pas, ce qui me mettait en colère, ce qui m'avait blessée à l'époque, etc. Et qui a rejailli. Pourquoi est-ce que ça a rejailli aujourd'hui ? Ça, c'est l'autre étape. Pourquoi est-ce que ça a rejailli aujourd'hui ? Parce que peut-être que dans ma situation actuelle, j'ai l'impression de ne pas être entendue. Peut-être que dans ma situation actuelle, j'ai encore ce sentiment parfois que mon intimité n'est pas respectée. Pas forcément par cette personne, mais des fois ça peut être par tes enfants. Si tu as un problème, si la colère, l'émotion qui vient, c'est parce que c'est un problème d'intimité, peut-être que là, ça rejaillit parce qu'en fait, au fond, aujourd'hui encore, j'ai toujours ce problème du respect de mon intimité, différemment, mais quand même un non-respect de mon intimité. et peut-être que Il y a un ex qui t'envoie des messages super tard, peut-être que c'est tes clients, peut-être que ce sont tes enfants, peut-être que ce sont tes collaborateurs, etc. Où est-ce qu'on continue à ne pas respecter mon intimité et mes limites ? Donc, première étape, je laisse, pourquoi je rumine, j'écoute. Deuxième étape, je remets par rapport à mon contexte actuel, qu'il soit personnel ou professionnel. Et souvent, les deux sont hyper liés. Et donc, ensuite, je viens non pas forcément mettre tout de suite des limites. Genre, si j'ai vu que c'était un problème de respect, d'intimité dans mon travail. changer le système, de changer mon mode de fonctionnement par rapport à mes clients ou à mes collaborateurs, je vais peut-être d'abord essayer de rassurer mon enfant intérieur ou mon adolescente intérieure. Et donc c'est là que viennent les pratiques somatiques que j'aime énormément faire. Donc il y en a plein que je ne vais pas pouvoir partager ici parce qu'en fait il faut les montrer. Je trouve que c'est quand même mieux de les montrer. Mais en tout cas, c'est revenir dans son corps. Qu'est-ce que ça fait ? Comment je me sens dans mon corps ? Apaiser mon corps ? Tu peux faire autre chose. Les pratiques que j'utilise, moi, c'est vraiment lié aux archétypes des traumas collectifs, transgénérationnels et individuels. Mais tu peux en faire d'autres. Tu peux peut-être danser, faire des mouvements, te balancer, te masser, voir où est-ce que ça tire, ou est-ce que ça contracte, ou est-ce que c'est pas bon dans ton corps en fait, et apporter énormément de douceur à cet endroit. Soit par la tête, mais je préfère quand même par le corps, par des massages, mettre une bonne huile, je sais pas, mettre du chaud, peut-être mettre du mouvement, se couvrir, etc. Donc ça c'est l'autre étape, la troisième, c'est revenir dans le corps. en rassurant l'enfant intérieur par le corps. Je respecte, si c'est encore un respect de l'intimité, je respecte mon intimité en faisant une sorte de pratique de protection aussi. Ça peut être des prières que tu fais pour toi, des prières même si tu n'es pas dans une religion, ça peut être des prières, des manifestations, appelle ça comme tu en as envie, des prières à Dieu, à l'univers, à tes ancêtres. à la lumière de ce monde, etc. Et ensuite, c'est vraiment venir rassurer ton enfant intérieur ou ton adolescente intérieure par des mots. Lui promettre que tu es là pour elle, que maintenant tu es en sécurité, que maintenant, en fait, tu promets d'être là pour elle. Ça, c'est un exercice que j'adore faire. parce qu'il est très puissant et que je fais beaucoup plus en profondeur dans les ateliers. D'ailleurs, il y a quelque chose qui va bientôt sortir qui s'appelle Expansion. Donc, j'ai ma masterclass Expansion qui est le 14 octobre à 20h. Donc, pour que tu oses être plus grand, être toi-même, être à la hauteur de tes ambitions, au-delà de tes blessures, de tes blocages et de tes peurs, que tu oses être toi. toi pleinement dans ton entreprise, que ton entreprise soutienne le mode de vie que tu veux. Et il y aura aussi un mastermind expansion qui sera pareil et qui viendra travailler vraiment beaucoup d'archétypes et beaucoup dans le corps. J'ai trop hâte de te partager ça. Et donc dans cet espace, je vais vraiment enseigner cette pratique de... Comment est-ce que je peux promettre à mon enfant intérieur d'être là pour lui ? Et donc, tu promets, j'ai promis à mon enfant intérieur d'être là pour lui pendant plusieurs... Tous les jours, en fait, je lui faisais les promesses. J'avais listé un certain nombre de promesses. Et tous les jours, eh bien, je lui promettais que j'étais là pour lui. Au début, peut-être que ça va te faire bizarre, que tu vas te dire comment je vais... L'idée, ce n'est pas de savoir comment tu vas tenir tes promesses, mais c'est juste déjà de le rassurer. Et enfin, dernière étape, c'est actionner dans la vraie vie. Ok, concrètement, maintenant que ça fait peut-être une semaine, deux semaines que je suis là à travailler le corps, à apporter de la douceur, du mouvement, etc., de la libération, que je rassure mon enfant intérieur en disant que je suis là, t'inquiète pas, je vais t'aider, je te soutiens, etc., je t'entends, je te vois, eh bien ça va être d'actionner dans la vraie vie. Encore une fois, là, cette colère qui est là, qu'est-ce qui venait pour moi rejaillir ? C'était le non-respect de mon intimité, le non-respect de mon rythme, le non-respect de ma personne, de mes envies et de mes désirs également. Et donc comment je viens actionner ça pour être sûre que ce soit bien cadré dans ma vie ? Premièrement, tu remets des limites avec la personne qui a peut-être réactivé et tu mets des limites avec toutes les personnes qui sont autour de toi. Tu remets des limites avec tes enfants, ton conjoint, avec tes clients, tes collaborateurs, etc. Et aussi, tu respectes toi. Tu respectes toi, ton intimité, tu respectes toi aussi. Tu fais en sorte que ce soit respecté. Donc, tu vas faire en sorte, parce qu'il y avait aussi ce côté m'accepter pleinement, je vais faire en sorte de m'accepter pleinement. donc même si C'était déjà le cas, mais des fois quand une blessure revient, on a tendance à repartir à zéro, peut-être pas à zéro, mais en tout cas faire trois pas en arrière. Faire attention à mes pensées, faire attention à comment je me parle, faire attention à quand je me regarde, de me dire je suis moche aujourd'hui, c'est quoi cette peau ? Et plutôt de me dire, ah bah tiens, j'ai remarqué que, bah dis donc, t'aurais besoin de crème aujourd'hui pour cette peau sèche, ou tiens, je vais t'apporter ça. Venir comme un parent. aimant, tellement équilibré, cet adulte sain qui vient quand il voit qu'il y a un problème, il vient t'aider, t'apporter son aide, te conseiller et te protéger dans la problématique que tu as. Moi j'aime bien imaginer ça qu'au fond de nous on a un parent, même si la personne qui a fait ressurgir tes blessures ce n'est pas un parent. Mais que, au fond de toi, tu es ce parent protecteur, là, parce que bon, quand on est adulte, normalement, on n'a plus besoin que ses parents viennent nous sauver, ok ? Donc, on devient notre propre parent. Et donc, faire en sorte de... apporter cette douceur, cette protection, cette lumière, et dire mais si, vas-y, tu vas y arriver. Ce parent vraiment qui tient la main, et donc qui fait attention aussi à sa façon de penser, parce qu'un parent sain, il fait attention à ses pensées, il ne va pas dire, wow, mais t'es moche aujourd'hui, mais qu'est-ce que tu pues, t'es vraiment bizarre, t'es nul, t'es bête ou quoi, de penser ça, ou je ne sais pas, il ne va pas dire les choses comme ça, s'il trouve que tu... Tu n'as pas la bonne réponse, que tu ne fais pas les bons choix, il va peut-être te poser des questions, est-ce que tu es sûr de toi ? Ah ben là tu t'es trompé mais c'est pas grave, regarde on va en apprendre un peu plus. Ah tu ne savais pas ça, et ben on va en apprendre un peu plus. Mais ah tu as peur de ça, mais non viens je vais t'accompagner, etc. Et donc c'est cette idée de venir se parentifier finalement avec beaucoup d'amour en fait. Se parentifier avec beaucoup de sagesse. Et donc, j'ai fait une erreur avec mes clients, je ne vais pas me flageller. Je vais dire, oh là là, mince, je vais venir comme un parent. Tu as fait des erreurs dans le passé parce que des fois, quand une blessure revient, on recommence à ressasser des vieux trucs qu'on a faits. Je n'aurais jamais dû faire ça, j'ai pris de mauvaises décisions. Ridicule. Ce n'est pas ridicule, c'est comme ça, c'est le cycle. Eh bien, au lieu de te flageller ou de dire non mais il faut que j'arrête de penser à ça, non, tu viens te parentifier en te disant ah bah oui, effectivement, là tu as fait une erreur. Mais tu sais pourquoi tu avais fait cette erreur ? Tu ne te souviens pas à ce moment-là ? Tu étais dans l'urgence, tu avais peur, tu étais triste, tu étais en deuil, tu venais de quitter ton conjoint, tu venais de faire je ne sais quoi, etc. T'as pris une décision rapide sur le moment ? Mais voilà, si tu veux, maintenant, je peux t'accompagner. Qu'est-ce que tu pourrais faire aujourd'hui pour que ça aille mieux dans ton entreprise ? Pour que la prochaine fois avec tes clients, tu sais que tu as fait cette erreur. Qu'est-ce que tu voudrais la prochaine fois avec tes clients ? Qu'est-ce que tu voudrais avec tes collaborateurs ? Comment tu voudrais les suivre ? Comment tu voudrais les choisir ? Etc. Se parentifier avec beaucoup d'amour. Voilà, c'est une étape, je trouve, qui est... primordial et qui aide à naviguer plus sereinement et à finalement on se dit bas la blessure elle était là mais en fait peut-être qu'elle avait d'autres messages un petit peu plus enfouie et une fois qu'on a fait tout ça il ya ce sentiment un peu enfin assez extraordinaire mais finalement qu'on voit aussi chez nos enfants si jamais tu as des enfants ou que tu as des enfants autour de toi C'est que quand on les aide comme ça, quand on les pousse, d'un coup, ils ont l'impression qu'ils sont hyper forts et qu'ils sont capables de faire tout. Qu'ils deviennent un peu presque surpuissants et que, mais ouais, c'est vrai. Juste avant, ils avaient peur, ils doutaient, ils disaient des choses pas terribles sur eux. Et puis après, ils se sentent, mais en confiance. dans une confiance extraordinaire, et bien ça va faire le même effet pour toi. C'est-à-dire que d'un coup, tes besoins, tu vas les écouter. Tu vas les écouter, tu ne vas plus les renier. Et finalement, cette blessure qui ressurgit, elle est là pour encore plus t'aider, encore plus à écouter tes besoins, encore plus en profondeur, et faire en sorte que tu les satisfasses réellement. Et quels que soient tes besoins, même s'ils te paraissent gigantesques, même s'ils te paraissent trop, le fait d'avoir fait toutes ces étapes, d'un coup tu te dis mais en fait je mérite, je mérite pleinement, je mérite que mes besoins soient satisfaits, que mes besoins soient nourris et satisfaits. Je mérite amplement, que ce soit dans ma vie privée, comme dans ma vie professionnelle. Et là, il y a un champ extraordinaire, un champ des possibles qui s'ouvre devant toi où tu te dis, mais en fait, je peux avoir ça et ça et ça et ça. Et c'est de ça aussi que je vais parler dans ma masterclass mardi 14 octobre. C'est qu'une fois que tu libères un tas de choses, que tu t'écoutes, ensuite tu libères, tu lâches, tu identifies ce qui ne doit plus être. Ça laisse de l'espace à « waouh, mais en fait, il y a tellement de choses extraordinaires que je peux faire, que j'ai envie de faire et que je suis capable de faire. Je me sens assez confiante pour pouvoir les faire. Je peux avoir ce chiffre d'affaires. Je peux contacter cet entrepreneur qui me fait de l'œil. Ok, il a 50 000 abonnés, mais je peux le contacter. Je peux contacter ce collaborateur. Je peux avoir je ne sais combien de clients. Je peux, je peux. Tout te semble possible. Et enfin, dernière dernière étape, une fois que tu as fait toutes ces étapes, il y a un deuil à faire. Et ça, il est un petit peu plus long. Mais il y a ce deuil de je n'aurai jamais une relation saine avec cette personne. Si c'est un membre de ta famille, et qu'entre guillemets, tu es obligé de continuer à voir cette personne. Encore une fois, on n'est jamais obligé, mais je ne vais jamais donner non plus le conseil de tirer un trait sur sa famille. Voilà, parce que, ouais, il est toxique. Surtout que je vois en fait certaines dérives. Parfois, c'est, oui, ok, la personne, c'est ce membre de la famille, la mère, le père, l'oncle, la tante. Ils n'ont pas été top, mais ce n'est pas non plus tirer un trait. Je trouve que la famille, ça reste la famille. C'est mon opinion, c'est mon point de vue, mais je trouve que c'est quand même gros de tirer un trait et de ne plus parler aux membres de sa famille. Pour moi, la famille, elle l'aide quand même à s'élever et aller au-delà. Et surtout, je pense qu'il y a un travail à faire de deuil parce que tu peux tirer un trait sur ta famille et décider. que tu ne parleras plus à ta mère, tu ne parleras plus à ton père, tu ne parleras plus à ta tante, à ton oncle. Si tu n'as pas fait ton deuil, en fait ça ne sert à rien de ne plus lui parler. Ça va rester en toi, il y aura toujours cette émotion négative, il y aura toujours ce « ouais, j'aurais aimé, il n'a pas été, elle n'a pas été comme ça, je n'ai pas pu, etc. » Et donc je pense qu'il y a un vrai travail à faire de deuil avec les membres de cette émission. de sa famille, quand ils ne sont pas à la hauteur de nos attentes, si ton père n'a pas été présent qu'il a été très distant, etc. Faire le deuil d'un père avec qui tu as de l'intimité avec qui tu peux partager des choses si ta mère, c'est ta mère qui était comme ça faire le deuil d'une relation proche, c'est pas possible, ça n'arrivera pas et faire ce deuil là ton oncle, c'était pas, ou ton parrain, ou je sais pas, quelqu'un qui pour toi, dans ton idéal, t'aurais aimé que ce soit ça, ou que ce soit quelqu'un qui t'élève et pas qui t'humilie, eh ben faire le deuil et aussi se dire, est-ce que je suis capable de les voir une fois par an ? Est-ce que ça me dérange pas de les voir une fois par an ? Ça me dérange pas dans ce sens. Eh ben ok, c'est ok, ça reste la famille, je serai là. Voilà, c'est surtout au niveau des parents où je trouve que... tirer un trait, c'est des parents et des frères et sœurs, c'est tout de suite quelque chose d'assez fort et qu'il faut quand même laisser le temps de faire d'abord, fais d'abord ton deuil alors évidemment je ne parle pas de cas ou tu as subi par exemple des violences sexuelles des membres de ta famille. Tu as subi des violences sexuelles, tu tires un trait, fin de l'histoire. Voilà, stop, il n'y a pas de... Ouais, peut-être que je vais le laisser dans ma famille. Non, tu ne le laisses pas dans ta vie. Dans ce cas-là, je dis tire un trait. Dans d'autres cas, voilà, il y a la distance, quelqu'un qui ne croit pas en toi, un parent ou un frère ou une sœur qui ne croit pas en toi. Est-ce que ça vaut vraiment le coup de tirer un trait ? Peut-être pas. Parfois, ça inspire aussi et ça inspire toute la famille et ça permet à toute la famille de grandir. Bref, donc en tout cas, il y a cette étape de deuil qui est importante à faire. Cette idée de j'avais des attentes parce que mon enfant intérieur, l'enfant que j'étais, l'adolescente que j'étais, elle avait des attentes concernant les personnes qui étaient proches de moi durant mon enfance et durant mon adolescence. Je n'ai pas... eu ça, j'ai peut-être même eu quelque chose de négatif qui ne m'a pas aidé, qui m'a au contraire un peu écrasé au lieu d'être toujours dans cette rancœur, dans cette rumination il va falloir maintenant en tant qu'adulte faire le deuil de ça accepter que je n'ai jamais eu et je n'aurai jamais une relation telle que je l'imagine dans ma tête telle que j'aurais aimé avoir avec cette personne C'est comme un deuil quand tu quittes quelqu'un, et bien il y a ce deuil à faire, il y a ce truc de, parce que c'est pareil quand tu quittes un conjoint, ton partenaire, il y a ce truc de ouais voilà je le quitte et tout, tu peux le bloquer, tu peux faire tout ce que tu veux tant que tu n'as pas fait le deuil, en fait ça ne sert à rien, tu vas continuer à penser à lui. Tu vas finalement le débloquer pour voir, peut-être qu'il va m'envoyer un message, ou tu vas lui envoyer un message pour dire, tu vois, ouais, je me souviens quand t'avais fait ça et tout, j'ai pas apprécié, etc. Enfin bref, tirer un trait avant de faire le deuil, des fois, ça sert pas à grand-chose. Par contre, peut-être que des fois, tirer un trait, ça permet d'accélérer le deuil, mais je pense, je trouve que faire le deuil d'une relation, et de l'idéal de cette relation, est hyper important. Donc faire le deuil, c'est, ok, je suis passé, finalement, c'est... Toutes les étapes que je t'ai dit, il y a une émotion, je l'écoute, je vais jusqu'au bout de cette émotion, je l'ai là, je me rassure, je me parentifie et puis au final, j'accepte. Et une fois que je suis dans l'acceptation, cette relation ne sera jamais ce que j'aimerais qu'elle soit. C'est comme ça. Fin. Eh bien, c'est beaucoup plus facile après, lorsque tu es face à ces personnes, de ne pas te sentir agressé. que les blessures ressurgissent facilement. Voilà, c'était mon partage du jour. J'ai essayé de donner des détails sans donner trop de détails parce que l'idée du journal intime, ce n'est pas non plus de raconter toute ma vie de façon très explicite, n'est-ce pas ? Et j'avais besoin de te partager ça parce que... En fait, c'est important, je trouve, de travailler sur ses blessures personnelles. Même si toi, tu l'écoutes en mode « je veux entendre les conseils d'une thérapeute qui chemine dans son travail, etc. » , tes blessures personnelles, elles impactent ton entreprise. En fait, si tu as été humilié, il sera difficile pour toi d'être pleinement toi dans ton entreprise, d'oser être toi, d'oser proposer des choses, d'oser porter ta voix, d'oser faire des offres qui sont alignées à tes valeurs et à tes envies, d'oser avoir un chiffre d'affaires énorme, d'avoir une équipe, etc. Tu ne te sentiras pas de faire ça. Si tu as été trahi, si tu as été abandonné, rejeté, en fait, toutes tes blessures personnelles ont un impact assez fort sur ton entreprise, sur ta façon de gérer ton travail. ton entreprise, ton leadership et surtout tes ambitions. Plus on a eu de blessures, plus il est difficile de satisfaire nos besoins et nourrir nos ambitions. Donc c'est cet épisode, j'espère qu'il t'inspire et qu'il te donnera confiance dans le fait qu'une blessure qui ressurgit Sois pas en mode, oh mais vas-y, je suis trop naze, je pensais l'avoir réglé et trois ans après ça ressurgit, mais je suis vraiment qu'une... Pas du tout. Ce sont des cycles, c'est normal, et l'idée c'est d'aller toujours un petit peu plus en profondeur dans la guérison pour qu'on soit de plus en plus expansif, dans la croissance, dans la lumière et surtout dans la joie pure. N'hésite pas à me dire si cet épisode t'a plu et surtout, surtout, surtout, partage autour de toi, n'importe qui, autour de toi, qui aurait besoin d'entendre ça, à qui ça ferait du bien d'entendre ça. Je te dis à très vite pour le prochain épisode.

Chapters

  • Introduction à la thérapeutique et aux blessures émotionnelles

    00:10

  • Récit personnel : une vieille blessure refait surface

    01:07

  • Impact des blessures sur le corps et l'esprit

    02:14

  • Écouter ses ruminations et comprendre ses émotions

    04:53

  • Rassurer son enfant intérieur et pratiques somatiques

    08:02

  • Actionner dans la vraie vie et établir des limites

    15:25

  • Faire le deuil des attentes familiales

    23:35

  • Conclusion et encouragement à la guérison

    29:13

Share

Embed

You may also like