Speaker #0Bienvenue dans TCA, etc., le podcast qui décrypte les troubles des conduites alimentaires et tout ce qui gravite autour, parce que ça n'est jamais seulement qu'une histoire de bouffe. Je suis Flavie Mitsono, et j'accompagne les mangeuses compulsives à devenir des mangeuses libres bien dans leur basket. Alimentation, peur du manque, insatisfaction corporelle, peur du jugement, du rejet, empreinte familiale, grossophobie, les sujets abordés dans ce podcast sont très vastes, et pour ce faire, mes invités sont aussi très variés. Retrouvez-moi aussi sur Instagram où j'aborde tous ces sujets au quotidien sur flavie.mtca. Très belle écoute. Bienvenue dans ce live où je vais répondre à vos questions en direct pour les personnes qui connaissent pas, qui découvriraient le concept. Je suis donc en live à la fois ici sur Insta et j'enregistre pour le podcast TCA etc. Et donc chaque lundi vous retrouvez un épisode live. Donc n'hésitez pas à aller voir sur TCA etc. Comme d'habitude le principe c'est que je vous ai posé des questions. Enfin je vous ai proposé plutôt de me poser vos questions pardon. Hier et donc j'ai recensé pas mal de questions. Je vais y répondre mais comme on est en live le but c'est que vous puissiez aussi poser vos questions en direct. Donc n'hésitez pas posez vos questions et... Moi je réponds et puis je fais des pauses et je regarde vos questions. Donc vraiment vraiment n'hésitez pas. Donc je vais commencer par la première question que j'ai eue. Qui était comment accepter de manger en guérison de boulimie quand on a un poids et ou un IMC normal ? Je trouve ça hyper intéressant. J'aime beaucoup comment c'est posé. Parce que la personne n'a pas dit comment accepter de prendre du poids ou autre. Elle dit comment accepter de manger. En guérison de boulimie alors qu'on a un poids normal. Comme si il fallait ne pas manger. Vous voyez, il y a quand même quelque chose d'hyper curieux, particulier dans cette façon de poser la question. C'est que si j'ai un poids normal, alors je ne mange pas. En fait, si on regarde autour de soi, moi j'ai envie de vous inviter et d'inviter la personne qui a posé cette question à observer autour de soi. J'espère pour vous qu'il y a quelques mangeurs, mangeuses intuitifs, intuitives, des gens qui sont complètement régulés et qui ne se prennent pas la tête avec l'alimentation et qui ont un poids complètement normal, qui sont dans les standards, on va dire. En fait, ces gens-là, ils mangent de tout. Ils ne sont pas là à se priver de quoi que ce soit. Et pour autant, ils ont des poids complètement dans la normale. Donc, on voit à quel point la manger, c'est associé à une prise de poids. Alors, finalement, on sent que là, c'est cette... personne qui souffre de boulimie, il y a une voix de l'anorexie qui est très forte parce que ce côté si je mange, je grossis le fait de manger égale grossir, c'est une pensée très anorexique. Donc c'est important d'en prendre conscience pour répondre à cette personne comment est-ce que je peux accepter de manger en guérison de boulimie alors que j'ai un poids normal ? En fait, prendre conscience qu'il y a quelque chose qui dysfonctionne dans cette pensée. Il y a quelque chose qui dysfonctionne dans le fait de penser que si on est à un poids normal, alors on ne doit pas manger certains aliments. Pourquoi ? Du coup, le risque, c'est quoi ? Si tu manges certains aliments, tu vas grossir ? Non, ça ne fonctionne pas comme ça, en fait. Tu es à un poids normal, ok, et bien, potentiellement, si tu lâches le contrôle et que tu manges toutes sortes d'aliments qui te font envie, les choses vont se réguler. Alors, peut-être, si tu es dans une grosse restriction, peut-être que quand tu vas lâcher le contrôle, Tu vas surconsommer un temps certains aliments et donc peut-être qu'il y aura une prise de poids associée. Ça ne veut pas dire que cette prise de poids va rester toute ta vie. Ce qu'on peut imaginer, c'est que derrière, ça va se réguler et que du coup, tu vas avoir un rapport normal avec l'alimentation. Tu seras toujours à un poids normal et stable et ce sera OK. Donc, hyper important, manger, ce n'est pas égal à grossir. Donc finalement, peu importe que vous soyez en sous-poids, que vous soyez dans un poids qui soit dans les normes ou que vous soyez même... considéré en surpoids ou considéré en obécité, vous devez manger. C'est pas... Parce que si on suit ce raisonnement-là, ça veut dire, ok, j'ai un poids normal, donc comment je pourrais accepter de manger ? Donc ça veut dire que si t'es considéré en surpoids, quoi, t'as plus le droit de manger. Mais en fait, le corps, il a besoin d'un certain nombre de calories qui rentrent pour fonctionner, peu importe à quel poids vous êtes. Et d'ailleurs, plus on pèse lourd, plus on a un besoin élevé aussi en calories, parce que du coup, il y a plus... de poids à bouger, à faire fonctionner. Contrairement à ce qu'on imagine aussi, on a l'impression que quand on grossit, on ne prend que du gras, en fait, on prend forcément de la masse musculaire, et c'est ce qui consomme le plus, la masse musculaire, de calories. Donc en fait... Plus on va prendre du poids, plus on va avoir aussi des besoins caloriques qui vont augmenter. Donc comment accepter de manger ? Simplement en prenant conscience, ça va au-delà de la prise de conscience j'allais dire, en s'auto-convainquant, mais parce que c'est une réalité, regarde autour de toi en fait. C'est toi qui as posé cette question, regarde autour de toi. Tout le monde mange, peu importe le poids. Et en fait, comment accepter de manger ? parce que tu as besoin de fonctionner correctement, parce que c'est ce qui va te permettre de sortir de la boulimie, c'est ce qui va t'éviter de te jeter sur la bouffe à d'autres moments, et c'est ce qui va te permettre d'arrêter de penser à la bouffe H24, c'est ce qui va te permettre d'être en bonne santé, et tu verras que manger plus ne sera pas forcément égal à grossir. Tu vas relancer le bon fonctionnement de ton corps, tu vas relancer ton métabolisme, etc. Donc oui, bien sûr, il faut manger, peu importe ton poids. Ça, c'est une évidence. Deuxième question, donc je le répète, n'hésitez pas à me poser vos questions en direct parce que c'est aussi l'intérêt du live, même si j'ai déjà recensé vos questions avant. Donc la deuxième question c'était comment différencier les choix conscients de la petite voix du TCA ? On parle souvent de petite voix du TCA, ça c'est quelque chose qu'on utilise souvent dans les accompagnements de l'anorexie, d'essayer de différencier la petite voix du TCA de soi. Ça permet d'enclencher un peu le... comment dire... en fait les mots qui me viennent c'est lutte, combat, mais bon c'est un peu hard comme vocabulaire, mais voyez ça permet d'enclencher finalement la guérison, de pouvoir se rendre compte que toutes ces pensées restrictives sur le fait de toujours manger moins, tu t'es pas assez dépensé, etc. Toutes ces pensées appartiennent à la petite voix du TCA et c'est très utile de les dissocier de soi. pour se permettre de se rendre compte que nous ne sommes pas la maladie, quand vous êtes malade vous n'êtes pas votre maladie, et de pouvoir lutter contre cette petite voix. Je fais cette parenthèse pour expliquer si jamais ça ne parlait pas à certaines personnes cette histoire de petite voix du TCA. Et donc effectivement cette question je la trouve très intéressante, c'est que comment est-ce qu'on peut à ce moment-là différencier des choix conscients qu'on pourrait faire sur son alimentation ? de la petite voix du trouble du comportement alimentaire. Quand on veut se dire par exemple, ok je ne prends pas, allez exemple typique, je ne prends pas cette deuxième part de gâteau. Est-ce que c'est un choix conscient de ma part, parce que je veux prendre soin de ma digestion, parce que je sais que ce sera trop, que je risque d'être écœurée, ou est-ce que c'est la voix du TCA qui veut juste se restreindre davantage, qui a trop peur de grossir, etc. Comment différencier ça ? Pour moi, il y a quelque chose qui est très clair, c'est que ça va dépendre du parcours, du moment, de l'endroit où vous en êtes. En début de guérison, franchement, il y a quand même de grandes chances que ce soit la voie du TCA. Tant que tu n'as pas déconstruit l'idée que le gâteau au chocolat, de toute façon, ça fait grossir, que tu peux en manger, mais que à condition d'avoir couru avant, d'avoir très peu mangé avant, de moins manger après, de ci, de ça, ou si c'est un gâteau qui est healthy, nanana... S'il y a encore ces choses-là chez toi, alors cherche pas. C'est pas possible de faire un choix conscient qui soit décorrélé du TCA. Il faut d'abord aller bosser là-dessus. Donc déjà ça c'est un premier truc, tu peux dire si t'es en début de chemin de guérison, alors c'est pas un choix conscient. Si t'as encore plein de règles alimentaires et plein de croyances là sur plein de choses, ça va être compliqué d'être dans un choix conscient. Effectivement ça va être compliqué de les décoller parce que tu vas vouloir faire des choix conscients. Mais en fait, ça viendra toujours nourrir le TCA et ça viendra renforcer un truc et ce sera le bordel. Donc, dans un premier temps, c'est hyper important de se concentrer sur le fait d'aller dégommer toute cette petite voie, toutes ces règles et tout ça. Et si je reprends mon exemple de la deuxième part de gâteau au chocolat, et bien, dans un premier temps, le meilleur choix, ce sera toujours de prendre la deuxième part de gâteau au chocolat. Ça peut sembler un peu général et effectivement, ça l'est. Là je fais des réponses un peu toutes faites parce que je m'adresse à plein de personnes et que je veux que mon discours ait l'aide le plus de personnes possible. En réalité, dans le détail de chaque personne, peut-être qu'il y a des fois où ce serait possible même en début de parcours de faire ce choix-là, observer comment ça se passe tout ça. Mais en gros, si je peux vous donner des conseils un peu génériques, au début, si vous avez encore plein de problèmes avec ces histoires de gâteaux, si c'est des aliments triggers, si vous avez besoin de les... réintroduire dans votre alimentation, il faut que l'aliment soit disponible, il faut qu'il y ait une autorisation inconditionnelle et au début, oui vous allez peut-être un peu le surconsommer votre gâteau au chocolat et donc peut-être qu'au début il y aura la deuxième part qui viendra et tant pis s'il y a un peu d'inconfort digestif. Voilà. Assez rapidement en fait on va pouvoir, c'est vrai, basculer vers des choix un peu plus conscients, notamment moi je le vois bien chez les personnes qui ne font plus de compulsion. Par exemple, dans mon accompagnement dans le programme SOS Compulsion, la phase où il n'y a plus du tout de vraie compulsion alimentaire, mais qu'il y a un peu cette suralimentation et que ça traîne en longueur, on va se dire, ah, attends, ça traîne en longueur. Donc, on va finir d'aller travailler sur les croyances alimentaires, peut-être qui continuent de bloquer un peu, peut-être que tu continues de penser ça et ça de tel aliment, mais peut-être aussi que c'est le moment où il faut basculer dans... l'essai par exemple de ne pas manger cette deuxième part de gâteau au chocolat, alors que justement pour te protéger d'un retour des compulsions, pour avancer sur ton chemin de guérison, tu prenais cette deuxième part en systématique comme ça tu es sûr de ne pas te restreindre, peut-être que là c'est le moment où tu vas pouvoir enclencher des choix conscients et faire des tests. Ah bon bah ce soir là je vais tester je prends pas la deuxième part. Mais quand je suis suffisamment sécurisé pour savoir que la deuxième part en fait je peux la manger dans une heure si j'en veux, je peux la manger demain, ce soir, n'importe quand, je suis libre de manger ce que je veux, alors vous verrez qu'il n'y a plus de conséquences sur ces choix conscients. Donc c'est comme ça qu'on les différencie en fait. D'ailleurs ça, par exemple, si t'es plutôt en début de parcours et que tu te dis non non mais moi je veux essayer de faire ce choix conscient, et donc dans l'exemple de Flavie, tiens je prends pas la deuxième part de gâteau au chocolat. tu vas être vite fixé et si ça devient complètement obsessionnel que tu ne penses qu'à ta part de gâteau au chocolat mais que tu continues de ne pas aller la manger, c'est que déjà tu n'es pas tranquille sur le fait d'aller la manger, tu es dans une forme de restriction et tu risques de faire une compulsion. Et du coup la compulsion qui vient, elle va t'indiquer le fait que tu n'étais pas dans un choix conscient, tu étais dans quelque chose de restrictif. Donc ça c'est... Il suffit d'observer aussi ton comportement alimentaire par rapport au choix que tu fais. Voilà ce que je pouvais dire sur ce côté différencier choix conscient et voie du trouble alimentaire. N'hésitez pas à me poser vos questions en direct. Encore une fois, je le dis, c'est vraiment le but du live, donc n'hésitez pas. Je continue de répondre aux questions. Je ne l'ai pas reprécisé en début de live, c'est des lives qui sont courts, parce que je veux que ce soit... cool pour vous à réécouter, que ce soit ici sur Insta ou sur le podcast. Donc je me limite à 30 minutes maximum. Donc là, on se dit qu'il nous reste 10 minutes, 10-15 minutes. Donc c'est le moment. Je réponds à toutes les questions, donc n'hésitez pas. Troisième question. Il y en avait 5 qui m'avaient été posées un peu en avance. Je ne suis pas sûre de répondre à toutes. Je pense que ça va être compliqué. Comment arrêter de se frustrer quand on ne reconnaît pas ses envies ? Ça, c'est super intéressant. Et c'est une question qui revient beaucoup, je trouve, chez les utilisatrices du programme, plutôt au début, quand elles arrivent. Il y a un peu quelque chose de confus. Je ne sais pas de quoi j'ai envie. Voilà, Flavie, tu dis qu'il faut reconnecter avec ses envies, arriver à un certain moment du programme. Je propose aussi de choisir un aliment sur lequel on va travailler, qu'on va réintroduire, on va faire ci, on va faire ça. Et personne ne me dit mais attends six mois je ne sais pas de quoi j'ai envie, comment ça se passe, je ne sais pas. Souvent il y a plusieurs choses. Déjà il faut bien vous dire que c'est normal. Si vous êtes en restriction depuis des mois, c'est souvent plutôt des années et des années, vous avez complètement annihilé toutes vos envies. En fait vous avez coupé ça. C'est-à-dire que ça fait des années que pour vous, ce qui vient de votre corps, il faut vous en méfier. Genre J'ai faim ? Non, c'est pas le moment. Et puis si je mange, je vais grossir. Ça me fait faire le lien avec la première question où la personne disait comment je peux accepter de manger alors que je suis en poids normal ? Vous voyez un peu le truc de se dire mais attends, tout le monde a besoin de manger. Tu vois, enfin, c'est un truc de ouf quoi. Et donc là, j'ai faim ? Non, je ne vais pas manger parce que si je mange, je vais grossir. J'ai envie de tel truc ? Oh là là, non, surtout pas suivre mes envies. Le plaisir, c'est une fois de temps en temps. Vous voyez tout ce truc-là. Donc déjà, il y a une déconnexion qui est un peu globale, qui a été faite. Et ça, c'est normal. Enfin, j'ai envie de dire, mettez du sens déjà. Pas de panique, c'est normal et ça va revenir. En fait, il va falloir retrouver quelque chose de... confiant, de plus doux dans la relation avec vous-même et avec votre corps. Le nommer, le reconnaître ça, se dire ah mais oui c'est vrai qu'en fait à chaque fois que j'avais envie de quelque chose bah finalement je me l'interdisais parce que j'ai l'impression que toutes mes envies m'emmenaient que vers des trucs trop gras, trop sucrés, qu'elle allait me faire grossir. Ah mais oui c'est vrai que généralement je réponds pas à ma faim quand elle arrive, ou je la repousse, je la repousse et puis finalement je suis dans une faim. extrême quand je finis par répondre à mon besoin de manger. Mais en fait tout ça, ça abîme la relation avec le corps et du coup les signaux, ils sont un peu troublés, ils sont moins forts, c'est un peu le bazar. Donc déjà c'est normal et c'est important de reconnaître ça et de comprendre pourquoi c'est comme ça. Ensuite, ce que je peux te dire à toi qui posait cette question, si tu ne reconnais pas tes envies, peut-être qu'il y a encore un peu de privation. Ça me fait penser à une personne avec qui j'ai discuté dernièrement de ça, qui me disait, voilà, je compulse sur le chocolat tous les soirs. Et donc on parlait de cet aliment, le chocolat, et je lui disais, ok, est-ce que ce serait possible de manger du chocolat à d'autres moments de la journée ? Elle me dit, non mais j'en ai pas envie. Et là c'est typique, peut-être que vraiment on en a pas envie. Mais peut-être qu'en réalité, il y a quelque chose de tellement inscrit de non mais on mange pas du chocolat, il faut pas manger du chocolat Et chaque heure que je passe à ne pas manger du chocolat, c'est une heure de gagné où j'aurais pas mangé du chocolat. Et donc tous les soirs, je me retrouve à compulser, à me faire des crises énormes avec du chocolat. Là où elle dit non j'en ai pas envie en fait il y a peut-être des mécanismes très très très très ancrés qui font qu'elle a l'impression de ne pas en avoir envie, mais que... En vrai, elle serait peut-être contente de manger du chocolat aussi en journée. Donc peut-être qu'il y a des trucs à dépasser. Ensuite, peut-être que ce n'est vraiment pas une question de privation qui reste, où tu te dis, je sais qu'il ne faut plus que je me frustre, mais je ne sais plus de quoi j'ai envie. Alors dans ce cas, déjà pose-toi la question régulièrement. Pose-toi aussi la question de savoir ce que tu aimais manger quand tu étais enfant, et essaie de regoutter ces aliments-là. Essaie de goûter des choses que t'as pas mangé depuis longtemps et tu sais que tu les aimais avant, même si là elles te font pas envie. Essaie de tester des nouvelles choses. Ça c'est vraiment chouette aussi d'aller à la découverte de nouveaux plats. Manger des plats étrangers avec des saveurs dont on n'a pas l'habitude. Essayer de varier les choses. Ça, ça va être un déclencheur de retour aux papilles, à plein de choses en fait qui peuvent se passer. Donc... Vraiment ça c'est important et d'être très attentive, j'ai envie de dire, à ce qui se passe dans la tête. Quand je me dis, ah oui quand j'étais petite j'adorais la mousse au chocolat. Bon bah je pourrais en remanger. Ouais mais bon j'en ai pas vraiment envie alors je vais pas aller en remanger. Mais attends, qu'est-ce qui t'empêche de faire cette expérience là ? Si par exemple quand t'étais petite t'adorais le dessin animé de Barbie. Et que je te dis, allez, vas-y, essaie de reconnecter avec quand tu étais petite, regarde le dessin animé de Barbie. Tu ne vas pas en faire tout un flanc d'aller regarder le dessin animé de Barbie. Tu ne vas pas dire non, mais je n'en ai pas vraiment envie, je ne vais pas aller le regarder. Donc peut-être qu'il y a quand même de la restriction à se dire, je ne sais pas vraiment de quoi j'ai envie, mais peut-être que quand tu te dis je pourrais manger ça, je pourrais manger ça, il y a quand même des petites pensées qui disent c'est trop calorique ou je ne devrais pas, etc. Donc être vraiment attentive à ça, aux pensées qu'il y a dans la tête. Parce que c'est difficile de faire marche arrière quand on a été méga habitué à pas faire d'écart, entre guillemets, à pas manger toutes ces choses-là. Voilà ce que je pouvais dire pour cette troisième question. J'ai vu que j'avais des questions, donc je vais regarder. Bonsoir, je trouve qu'une personne maigre ou mince va avoir un suivi au top, alors qu'une personne avec un IMC normal ne va pas être prise au sérieux par les professionnels de santé. Vu le nom de ton compte, effectivement, il y a anorexie dans ton pseudo. Donc j'imagine que tu parles notamment dans le suivi de l'anorexie. Je ne sais pas si on peut en faire une observation générale. Là où je suis d'accord avec toi, enfin en tout cas, je peux faire une observation qui irait dans ton sens, c'est qu'effectivement, malheureusement, il y a quand même pas mal de cliniques, d'hôpitaux qui vont mettre des critères d'IMC assez stricts. pour pouvoir faire rentrer les personnes en hospice. En vrai, je pense que c'est quand même très relié à notre système de soins qui va très mal et que s'il y avait plus de place, peut-être qu'on pourrait prendre plus largement et que là, ça s'entend ces critères-là. C'est-à-dire que... quelqu'un qui a un IMC qui l'emmène vraiment là dans une mort imminente, il y a une urgence à la prendre en charge, et donc ces personnes-là vont être prises en priorité. Pour autant, je trouve qu'il devrait y avoir, je suis d'accord avec toi en fait, quelque part oui, et je trouve qu'il devrait y avoir, ce serait l'idéal en tout cas, de créer davantage de structures de soins, et peut-être pour des étapes différentes. C'est-à-dire qu'une personne qui arrive dans un état presque proche de la mort, de toute façon, on ne va pas travailler énormément psychologiquement, puisque les compétences cognitives, les capacités cognitives, elles ne suivent plus, parce que le corps est vraiment en survie, et que du coup, ça va être de la renutrition, on va être dans quelque chose d'hyper intense autour de ça, et donc on pourrait imaginer qu'il y ait d'autres services qui accueillent d'autres types de personnes. Et je trouve que oui, il y a pas mal de pros qui manquent de formation et il y a des professionnels pour qui on ne peut pas s'offrir d'anorexie si on n'est pas en extrême maigreur. Alors que la problématique anorexique peut s'observer à différents poids et on peut même observer des problématiques anorexiques chez des personnes en surpoids, voire considérées en obésité. Donc il y a beaucoup de chemin à parcourir et c'est vrai que c'est un énorme problème. Et c'est un problème qui... peut maintenir certaines personnes dans une forme d'anorexie, puisque ça devient un moyen de montrer qu'on va mal. En fait, comme si certaines personnes peuvent se sentir prises au sérieux que si elles sont extrêmement maigres, et du coup c'est un peu le combat pour aussi rester dans cette maigreur et ne pas quitter ce statut-là. Mais oui, effectivement, on peut souffrir d'anorexie à des poids très variés, et puis j'ai aussi envie d'ajouter que La boulimie et l'hyperphagie sont des pathologies extrêmement difficiles à vivre, qui créent énormément de souffrance. Je vais vous donner mon exemple personnel, mais moi j'ai eu beaucoup plus d'idées suicidaires en souffrant de boulimie vomitive qu'en souffrant d'anorexie. Clairement. Donc ce sont des pathologies qui sont vraiment à prendre au sérieux, à prendre en charge. Je pense qu'il y a aussi un gros risque suicidaire, un gros risque dépressif. Et donc, peu importe les histoires de poids, c'est un de mes chevals de bataille, en fait, de militer là-dessus aussi pour qu'on arrête d'associer TCA au poids et une apparence physique. Donc voilà, et je suis désolée pour toi si c'est une problématique que tu rencontres. Malheureusement, j'ai pas de solution pour toi. Sur les soins pris en charge, en tout cas, sur les soins dits publics, après, des personnes... En libéral, comme moi, comme d'autres collègues à moi, il n'y a pas de notion d'IMC dans nos prises en charge. Et je suis la première à le répéter, si vous souffrez, alors vous êtes légitime à demander de l'aide. Il n'y a pas besoin d'aller remplir tout un tas de critères. Pour moi, le critère numéro un, c'est la souffrance, c'est l'obsession qu'il y a autour du poids, de la nourriture, tout ça. C'est vraiment le critère qui permet de dire, ok, il y a un problème avec l'alimentation, avec le rapport au corps, et ça nécessite d'être pris en charge. J'ai vu qu'il y avait une autre question. Bonsoir Flavie, est-ce que tu proposes de l'accompagnement personnalisé ? Ou j'ai cru comprendre que c'était terminé seulement en groupe ? Alors c'est principalement en groupe, via SOS Compulsion. Donc du coup j'accompagne plus du tout la problématique autour de l'anorexie justement, mais les problématiques autour des compulsions alimentaires et de la suralimentation. Donc j'ai créé un outil qui s'appelle SOS Compulsion. J'aime beaucoup dire, en fait j'allais dire c'est un outil en ligne, et j'aime beaucoup dire ça n'est pas un programme en ligne. C'est un peu de la provoque, parce qu'évidemment c'est un programme en ligne, avec tous les avantages que ça a, puisqu'il est accessible 7 jours sur 7, 24 24. Mais pour moi, c'est pas un programme en ligne, parce qu'on se retrouve en live, en coaching, en groupe, chaque semaine, parce qu'il y a une messagerie de groupe. sur laquelle il y a du monde au quotidien et où moi je passe minimum aussi une fois par jour et où on peut même m'écrire à moi en message privé. Donc il y a de toute façon un vrai soutien de ma part. Je pense, j'espère que les membres du programme peuvent en témoigner. Et en plus de SOS Compulsion, en fait, on peut souscrire un accompagnement individuel. Je ne prends jamais plus de cinq personnes en même temps. Et donc là, il y a des rendez-vous individuels en plus du programme. Et un suivi sur WhatsApp, encore plus de proximité au quotidien. Donc j'espère que ça répond à ta question. Effectivement, je ne fais plus des suivis comme avant. En fait, disons que pour avoir un suivi individualisé, de toute façon, il faut quand même passer par SOS Compulsion. Et donc, il faut avoir un problème avec la suralimentation. J'espère que ça répond à ta question. En fait, il est 19h27, donc je me dis qu'on arrive déjà à la fin de ce live. Il me restait deux questions que j'aborderai du coup la semaine prochaine. Et puis, je vous inviterai peut-être à aussi m'en poser d'autres parce que généralement, je peux répondre à quatre questions, quatre, cinq questions sur un live. Donc, ce live touche à sa fin. Je vais vous remercier. Je dis n'importe quoi. Je vais vous remercier. d'avoir été présente en ce lundi férié. J'espère que d'ailleurs le week-end a été bon pour vous, que c'était de chouettes moments. Pour moi, c'était le cas. Et je vous propose de vous retrouver, je crois que c'est lundi prochain aussi, le prochain live, je ne sais plus si c'est le midi ou le soir. Gardez en tête que sur le podcast, il y a un épisode qui sort chaque vendredi. Et puis chaque lundi matin, donc le vendredi 6h30 du mat, vous avez un nouvel épisode. Et chaque lundi matin, vous avez à 6h30 aussi le replay du live de la semaine passée. Donc n'hésitez pas aussi à aller écouter ça sur le podcast si c'est un format qui vous plaît. Et puis voilà, je n'ai plus qu'à vous remercier d'être présente, à vous souhaiter une très belle soirée et puis à vous dire à très très bientôt. Ciao ! Un grand merci à toi qui est encore là à la fin de cet épisode. Mon podcast te plaît ? T'apporte de l'aide ? Alors partage-le, laisse un commentaire, laisse 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute préférée. Ça va te prendre quelques secondes et pour moi c'est un soutien immense. Mon podcast c'est une ressource gratuite que j'ai envie de mettre à disposition. 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