Speaker #0Bienvenue dans TCA, etc., le podcast qui décrypte les troubles des conduites alimentaires et tout ce qui gravite autour, parce que ça n'est jamais seulement qu'une histoire de bouffe. Je suis Flavie Mizzono, et j'accompagne les mangeuses compulsives à devenir des mangeuses libres bien dans leur basket. Alimentation, peur du manque, insatisfaction corporelle, peur du jugement, du rejet, empreinte familiale, grossophobie, les sujets abordés dans ce podcast sont très vastes, et pour ce faire, mes invités sont aussi très variés. Retrouvez-moi aussi sur Instagram où j'aborde tous ces sujets au quotidien sur flavie.mtca. Très belle écoute ! Bienvenue dans la question du lundi. Effectivement, comme chaque semaine désormais, je vais prendre le temps de répondre à une question qui m'a été posée sur un épisode qui reste relativement court, mais de manière quand même suffisamment creusée, plus creusée que lorsque je passais d'une question à une autre dans un live Instagram. Aujourd'hui, je réponds à une question importante, je pense, pour beaucoup d'entre vous, qui est comment sortir de la semi-guérison. Comment parler de semi-guérison sans commencer par parler de guérison ? J'ai déjà fait un épisode de podcast complet sur le sujet, je le mettrai en description de l'épisode de manière à ce que vous puissiez aller l'écouter. Donc je vais essayer de ne pas faire de la redite, mais honnêtement je ne l'ai pas réécoutée donc là je vais passer rapidement sur des choses qui me semblent importantes. Ce qui semble important pour parler de guérison, c'est de parler de maladie. Vous voyez, en fait, on remonte le fil. On ne peut pas parler de semi-guérison sans parler de guérison. On ne peut pas parler de guérison sans parler de la pathologie et donc de la symptomatologie. Bah oui, comment évaluer sa guérison si ce n'est en regardant les symptômes qu'on avait ? Parce qu'il y a les symptômes qu'on décrit la majorité du temps dans la pathologie, mais il y a surtout tes symptômes, toi qui m'écoutes. C'est quoi les symptômes que tu as, que tu avais ? Donc ça c'est important parce que... Pour définir une guérison, on va d'abord partir des symptômes qui sont les nôtres et peut-être s'amuser, s'amuser entre guillemets, à les graduer. C'est-à-dire que la peur de grossir quand je suis en plein dans la maladie, elle est certainement à 10 sur 10. Peut-être que je n'ai pas besoin de descendre à 0 sur 10 pour me considérer comme guérie. Tout ça, c'est des questions qui peuvent être importantes à se poser. Peut-être qu'avec une peur de grossir à 4 sur 10, eh bien je peux quand même être guérie. de mes compulsions alimentaires, mais même plus largement de mes troubles des conduites alimentaires. Donc tout ça, c'est à questionner, à évaluer. En tout cas, ce qui me semble important de redire, c'est que pour se poser la question de la guérison, il va falloir partir des symptômes. Et il va falloir partir d'où tu pars. Et c'est la même chose pour la semi-guérison. Qu'est-ce qui te permet de dire aujourd'hui que tu es en semi-guérison ? Très certainement le fait qu'il y a des symptômes qui sont moins forts. moins élevés, moins polluants, moins envahissants, et que du coup, ça te permet d'évaluer que, bon, t'es plus au fin fond de la pathologie, mais t'es pas complètement guéri. On va y venir après, de aussi se poser plus la question de ce serait quoi la guérison finalement, qu'est-ce qui te fait dire que t'es pas guéri, et je vais vous proposer un petit outil simple, concret, pour travailler là-dessus en fin d'épisode. Ce qui me semble important de vous dire avant ça, c'est que... il faut se méfier de la perfection. De toute façon, quand on souffre d'un trouble alimentaire, on a de grandes chances d'avoir une personnalité de type perfectionniste. C'est quelque chose qui est très relié, quelque chose qu'on retrouve beaucoup dans les TCA. Donc apprenez à la débusquer, cette perfectionniste en vous. Apprenez à débusquer cette quête de la perfection et méfiez-vous-en également dans le parcours de guérison. méfiez-vous de la quête de perfection dans la guérison. La guérison, ce n'est pas censé être quelque chose de parfait où une fois débarrassé de son TCA, on serait cette nana qui s'aime au max tous les jours, qui plus jamais se pose la moindre question sur son corps, sur la nourriture, qui n'a plus jamais peur de grossir. En fait, si vous partez là-dessus, dans cette idée-là, alors vous passez à côté d'une grosse partie du problème Une grosse partie de notre réalité, c'est qu'on vit, en tant que femme, n'importe qui bien sûr, mais en tant que femme, on est encore plus soumise, dans une société très ancrée dans le culte de la minceur, le culte du régime, etc. Donc en fait, ce n'est pas possible de s'imaginer, même une nana qui n'a jamais eu de troubles alimentaires, qui n'a jamais eu de problèmes alimentaires, problématique de ce type, ça reste une femme qui certainement s'est déjà posée pas mal de questions sur la forme de son corps, qui peut-être a quand même déjà fait un régime dans sa vie, peut-être même que sans avoir développé de vraies TCA, elle est dans une forme de restriction, restriction cognitive, etc. Bon, bref, en tout cas, ce que je veux dire, c'est qu'en guérissant, on reste à évoluer dans cette société qui peut venir à plein de moments mettre à mal. le rapport, le nouveau rapport qu'on a construit à soi-même, à l'alimentation, au régime, etc. Donc ça me semble important de s'ancrer dans un principe de réalité, et un principe de réalité, il met forcément à distance la perfection, parce que ce n'est pas quelque chose de réalisable, de possible, d'aller vers cette perfection. Pourquoi j'en parle ? Parce que si... tes focus sur un certain type de guérison qui serait, toi, toujours ultra bien dans ta vie, dans tes baskets, qui, tu t'imagines ne plus jamais te détester, si un matin tu te lèves et que tu ne te supportes pas et que tu t'autocritiques, notamment sur ton poids, sur ton corps, alors tu vas dire, ben voilà, je ne suis pas guérie de mes TCA. En réalité, je pense que ça peut être plus complexe que ça et je pense sincèrement que tu peux être certains jours dans une autocritique même reliée à ton poids, à ton corps et que tu sois pour autant complètement guéri de tes TCA mais tu vis dans le monde dans lequel on vit. Welcome et puis tu as toute cette influence depuis petite en fait qui pèse sur toi, tu as internalisé un certain nombre de règles qui font qu'il y a des pensées qui ne vont pas partir comme ça du jour au lendemain et qui partiront peut-être jamais en réalité. Méfie-toi aussi de la comparaison sur les réseaux. J'en profite pour le redire. Vous le savez, je suis une adepte de ça, dans le fait de proposer de faire un gros tri sur ces réseaux sociaux quand on entame une guérison d'un trouble alimentaire, d'éviter de suivre des comptes de fit girls, de nanas au régime, de comptes qui publient des avant-après avec des changements corporels, mais aussi éviter tous les comptes qui balancent des recettes, des trucs, prendre de la distance. Au moins dans un premier temps, avec tout ça. Après, vous verrez, vous pourrez retourner sur des comptes de recettes et tout ça. Je pense que toutes les fit girls et tout ça, c'était pas souhaitable d'y retourner de toute façon. Mais voilà, de faire du tri. Mais méfiez-vous aussi de la comparaison que vous pourriez avoir de vous face à des nanas qui ont des comptes Instagram, qui ont guéri des troubles alimentaires et qui semblent avoir une vie parfaite depuis cette guérison. et où tu les vois manger tel ou tel truc, tu les vois vivre leur vie, t'as l'impression que tout va toujours bien. Non, tout ne va toujours pas bien. Perso, il y a des tas de trucs qui dysfonctionnent dans ma vie, et aussi dans mon rapport à moi, et aussi dans mon rapport au corps. En fait, c'est une réalité. Pourtant, oui, je suis guérie de mes TCA. Non, je n'ai plus aucun symptôme de trouble alimentaire, en fait. Il y a quelque chose qui est ultra simple. Pour autant, ça ne veut pas dire que jamais, jamais... je me trouve pas jolie, je trouve que mon corps est trop ceci, pas assez cela, trop de gras, trop de cellulite, pas assez de muscles, pas assez de ci, pas assez de ça. Bien sûr que j'ai des pensées comme ça qui surviennent. Pour autant, je suis guérie. Je pense que c'est vraiment important de faire le distinguo en fait. Donc méfiez-vous, méfie-toi, toi qui m'écoutes, toi qui me posais cette question, de cette comparaison avec les gens aussi qui parlent de leur guérison. Voilà. Et puis, la semi-guérison, c'est aussi un palier qui peut être important. Et ça, c'est chouette aussi de le voir sous cet œil-là. Bon, guérir d'un trouble alimentaire, c'est un truc qui peut prendre des années. Guérir d'un trouble alimentaire, c'est s'en aller travailler au plus profond de soi. Parce qu'en fait, c'est jamais simplement une histoire d'alimentation. Il y a toujours plein d'autres choses qui sont rattachées. Et en guérissant de ton trouble alimentaire, tu vas te retrouver à travailler bien sûr sur... sur ton rapport à la bouffe, bien sûr sur ton rapport au corps, mais aussi sur ton rapport à ta maman, à ta sœur, à ton père, que sais-je. Ton rapport aux hommes, ton rapport aux autres femmes, ton rapport peut-être au travail, ton rapport à plein de choses, ton rapport à la perfection, tiens, on en parlait tout à l'heure. Donc en fait, c'est quelque chose de très dense, qui prend du temps et qui prend beaucoup d'énergie. Et donc, la semi-guérison... Moi, je le vois aussi parfois comme un palier, c'est-à-dire que tu as vachement avancé et puis il y a un truc qui se pose. Ce n'est pas encore complètement satisfaisant, bien sûr que tu voudrais encore progresser, mais peut-être que tu as besoin d'ancrer des choses, d'en faire ta nouvelle réalité. Je veux dire, s'il y a six mois, tu mangeais zéro féculents, que les seuls trucs que tu utilisais pour te nourrir, c'était des légumes, quelques fruits. Et sorti de ça, il n'y avait pas grand-chose. Et que bon, aujourd'hui, tu sens que tu es encore vachement dans le contrôle et puis peut-être que tu as encore quelques compulsions alimentaires, mais au lieu d'en faire 10 par semaine, tu en fais 3 par semaine. Et que tu as quand même réintroduit des féculents, tu as encore peur de ci, de ça, mais il y a tout un tas de choses qui vont mieux. Bon, tu es en train d'en créer un nouveau palier aussi. Je souffle, j'internalise toutes ces nouveautés, ça c'est ma nouvelle réalité. Et puis tu vas pouvoir repartir. Parfois la semi-guérison, c'est aussi une étape où on souffle, on fait le point, où on choisit de ne plus être accompagné, et puis de retourner vers un autre accompagnement, ou de continuer avec la même thérapeute ou le même thérapeute, bien sûr, mais aussi des fois de dire, ok, je change, je change de thérapeute. Là, je sens que j'ai un peu plus besoin d'aller bosser ça et ça. Parce qu'il y a plein de façons de se faire accompagner. dans les TCA pour sortir des TCA. Donc voilà, pour moi, ça peut être un palier aussi important. Et puis, la semi-guérison, ça peut être le signe qu'il y a des peurs, des blocages, et que ça va être intéressant d'aller les revisiter. Je dis revisiter parce que moi, je suis une adepte du fait de visiter ça quand on se lance dans la guérison, mais peut-être que tu ne l'as jamais fait. De te poser pour réfléchir à tout ce que tu aurais à perdre en guérissant. Oui, ça peut paraître bizarre, mais s'il y a des blocages et des résistances pour guérir complètement, alors c'est que tu penses que tu as quelque chose à perdre. C'est à peu près systématique. Notre fonctionnement, notre psychisme est quand même plutôt bien fait et est très protecteur en fait pour nous, même s'il passe par des chemins un peu étranges et dérivés parfois, il n'empêche que c'est quelque chose de protecteur et que donc... Si on ne va pas au bout du truc, c'est qu'on a l'impression de se protéger de quelque chose. Allez, je vais vous donner un exemple qui n'a rien à voir, mais qui pourra peut-être parler à celles qui sont entrepreneurs. Mettons que tu es entrepreneur et que tu as envie de communiquer sur Insta, mais tu n'arrives jamais à le faire. Tu ne le fais pas vraiment ou tu le fais mais qu'un tout petit peu. Et du coup, tu es dégoûté parce que ton compte Insta ne grossit pas, il ne progresse pas. peut-être que tu n'as pas de clientèle alors que tu as des super services à proposer et en fait tu ne comprends pas, tu vas peut-être te dire ouais je suis dans l'auto-sabotage non mais en fait peut-être que tu te protèges peut-être que tu as une peur panique d'être jugé et par la même occasion d'être rejeté et du coup tu te protèges de ça en ne passant pas à l'action et c'est sur ces peurs-là qu'il serait intéressant d'aller travailler bon et bien C'est un peu la même chose, là, de quoi tu te protèges ? Est-ce que tu as peur de perdre l'attention que tu as en ayant cette pathologie ? Est-ce que tu as peur de perdre une partie presque identitaire reliée à la maladie ? Est-ce que c'est relié à une peur de grossir et une peur de perdre de ta valeur en grossissant ? Bon, en tout cas... Je t'invite vraiment, si tu te sens dans une phase de semi-guérison, ou si même tu ne l'as jamais fait sur ton parcours de guérison, à te poser les questions. C'est super important de se poser la question de ce qu'on a gagné en guérissant, mais c'est aussi très important de se poser la question de ce qu'on a peut-être à perdre. Et puis, comme promis, un dernier petit exercice. J'aimerais vous proposer de réfléchir à l'écrit, à ce que vous visez avec la guérison. J'en parlais un peu tout à l'heure. L'idée, c'est de pouvoir être sur des choses plutôt concrètes. Comme d'habitude, je pense que le passage à l'écrit, il est vraiment, vraiment, vraiment primordial. Je vous en parle très souvent, de préférence pas sur ordi, mais vraiment écrit avec un crayon. Et donc, de vous projeter dans quelque chose de très concret. Ok, quand je serai guéri, comment est-ce que je mangerai ? Alors, ça peut être comment je choisirai ce que je mange. Où iront mes pensées quand je serai en train de manger ? Quel type d'aliment je me vois en train de manger ? Vous pouvez essayer de prendre le temps de fermer les yeux et même de visualiser ça le moment où vous serez guéri du trouble alimentaire. Comment est-ce que je mangerai ? Qu'est-ce que je ferai ? Qu'est-ce que je ferai quand je serai guéri ? Alors ça peut être, qu'est-ce que je m'imagine mettre en place comme projet que je n'ai jamais fait ? Qu'est-ce que je ferai comme activité ? Comment est-ce que je m'habillerai ? Comment est-ce que je parlerais aux autres ? Comment je relationnerais finalement quand je serais guérie ? Et puis, vous pouvez ajouter autant de questions que vous voulez, mais moi, je vous en propose trois, et donc la dernière et la troisième, c'est comment je me parlerais ? Comment j'imagine la relation à moi-même quand je serais guérie de mon trouble alimentaire ? Comment j'imagine que je me regarderais dans le miroir ? En fait, quelle sera ma relation à moi-même ? Vraiment essayer d'être exhaustive. dans la réponse à ces questions-là, de manière à aller vers du concret, vers du détail. C'est vraiment important. Une fois que c'est fait, et ça peut se faire en plusieurs fois parce que ce n'est pas simple quand même comme exercice, il faut prendre le temps de réfléchir. Une fois que c'est fait, vous pouvez regarder déjà, comparer avec ce qui existe aujourd'hui. Est-ce que c'est très différent ? Est-ce que la marche est très haute ? Est-ce qu'il peut y avoir plusieurs paliers pour y aller ? Et puis, dernière étape, et non des moindres, c'est le moment où je vous invite à réfléchir aux petits pas que vous pouvez mettre en place. Peut-être que vous pouvez imaginer des étapes qui vont vous mener jusqu'à le qu'est-ce que je ferais quand je serais guérie, qu'est-ce que je mangerais, etc. Mais peut-être même que vous pourrez juste prendre des exemples très concrets que vous avez mis là-dedans, vous allez prendre et vous allez les mettre dans votre quotidien. Exemple, quand je serais guérie, je mangerais des féculents. quand j'en aurai envie, sans culpabiliser. Peut-être que vous pouvez vous dire, ok, dans les trois prochains jours, je me mets au défi de manger des féculents quand j'en ai envie, à chaque fois que j'en ai envie. Et en me disant que de toute façon c'est ok, en bossant au maximum sur la culpabilité. Voilà. Quand je serai guérie, je m'habillerai en fonction de la saison, du temps, sans me prendre la tête sur le fait que je parais moins mince ou plus grosse dans tel ou tel vêtement. Peut-être que c'est quelque chose aussi que vous pouvez tester sur une journée, par-ci, par-là, voir comment ça se passe. Quand je serai guérie, j'imagine que j'arrêterai de me dire des horreurs dans le miroir tous les jours, et que soit je ne me dirai rien, soit je me dirai un truc sympa. Ok, let's go ! Demain, au minimum, je ne me dirai rien. Rien de méchant quand je me croise dans le miroir. Et au mieux, je me dirai un truc sympa. Voilà une façon de pouvoir mettre en place des petites choses très concrètes. si vous vous sentez coincé en semi-guérison, pour franchir les paliers suivants. Mais j'aimerais que vous gardiez en tête qu'il n'y a pas de nécessité de se foutre une pression dingue, et que ce palier de semi-guérison, il peut être complètement normal, voire même nécessaire pour certaines personnes, et que c'est déjà génial d'être arrivé jusqu'ici, et que c'est cool de se projeter devant et de regarder vers là où on veut aller, mais il ne faut pas oublier de regarder tout ce qu'on a accompli, et de là où on vient. et de se féliciter pour ça. Un grand merci à toi qui est encore là à la fin de cet épisode. Comme je te le dis souvent, ton soutien est super important. C'est même ça qui permet au podcast d'exister encore aujourd'hui. Alors, si mon contenu t'apporte de l'aide, d'une quelconque manière que ce soit, sache que tu peux m'en redonner à ton tour. Pour ça, il y a plusieurs façons de faire. Tu peux tout d'abord partager le podcast, en parler autour de toi, à tes proches, mais aussi à des professionnels. Tu peux laisser 5 étoiles Merci. notamment sur Spotify ou Apple Podcast ou laisser ton meilleur commentaire. Mais depuis peu, j'ai aussi apporté une nouveauté qui te permet de me soutenir encore plus concrètement avec de l'argent. Effectivement, tu trouveras en description de cet épisode un lien qui te permettra de faire un don à la hauteur de ce que tu trouves que ce podcast t'a apporté. Merci, merci beaucoup. C'est grâce à ton soutien que ce travail va pouvoir continuer. 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