Speaker #0Bienvenue sur TCA etc, un podcast où on cherche à explorer, comprendre et surtout vaincre les troubles du comportement alimentaire. Seule au micro ou avec mes superbes invités, on va casser les idées reçues, parler alimentation, rapport au corps, thérapie, famille, rapport aux autres. Je suis Flavie Milsono, thérapeute, éducatrice et coach spécialisée dans le comportement alimentaire. Ça fait maintenant deux ans que j'ai la chance d'accompagner des personnes à retrouver leur liberté. Vous pouvez me suivre sur Instagram, Flavie.mtca. Je vous souhaite une très bonne écoute. Bienvenue dans ce nouvel épisode spécial fête de Noël. Bon, je m'excuse déjà tout de suite par rapport à ma voix un peu particulière, je parle du nez, je suis malade, mais je tenais vraiment à vous enregistrer cet épisode avant les fêtes de Noël, avant que vous soyez... confrontés au réveillon de Noël et aux semaines qui vont suivre à toutes ces réunions de famille autour de beaucoup de nourriture. Pourquoi ? Parce qu'en fait, je vous avais questionné sur Instagram sur ce qui vous faisait le plus peur par rapport à ces fêtes-là et du coup, il y a quand même eu beaucoup, beaucoup de réponses. J'ai senti qu'il y avait beaucoup de besoins par rapport à ça. Je fais une petite parenthèse. Si toi qui m'écoutes, tu es en difficulté avec ton comportement alimentaire et particulièrement si tu te sens incontrôlable face à la nourriture, que t'es tout le temps ou presque dans une forme de surconsommation, que ce soit des crises de boulimie, d'hyperphagie, je t'invite à cliquer sur le lien en description de l'épisode qui te permettra d'aller télécharger tes 5 jours de challenge gratuits pour aller challenger justement tes compulsions. C'est pas quelque chose en live, en direct comme je faisais jusqu'ici, c'est vraiment un document associé à des mails qui vont te permettre d'aller travailler là-dessus et d'avoir accès à tous les outils. Si tu as déjà fait des challenges avec moi, c'est complètement complémentaire parce que tu vas avoir tout un tas d'outils aussi à l'écrit que tu pourras conserver, refaire, etc. Voilà, ceci étant dit, passons au vif du sujet qui est Noël. Noël et la difficulté que ça représente pour vous. J'ai regroupé un peu toutes vos réponses dans des grandes catégories et voilà ce qui ressort. Les problématiques pour vous, c'est la famille, d'une manière un peu large. Le trop, ça ressort beaucoup. Trop de repas, trop de calories, trop d'aliments que vous interdisez d'habitude, trop de sollicitations. La peur de grossir, la pression sociale pour manger aussi. Les remarques de l'entourage, donc ce qui va quand même avec la famille. La difficulté que vous avez, écoutez, votre satiété, votre rassasiement dans ces moments-là. Et puis voilà, on en parlait, la quantité de produits disponibles et notamment les chocolats de Noël qui sont beaucoup ressortis. Pour essayer d'organiser un petit peu la façon de vous répondre pour que ça ne parte pas dans tous les sens, parce que j'ai un peu une tendance à partir dans tous les sens, il faut le dire, j'ai trié ça en grands points. Et donc justement, je suis partie sur le gros point famille et le gros point trop. Et puis ensuite, je vais venir... répondre à des points plus particuliers. Allez, let's go, c'est parti, parlons de la famille dans un premier temps. La question de la pression sociale, elle est ressortie plusieurs fois. C'est aussi des discussions que j'ai eues avec vous en DM. Une pression sociale par rapport aux autres, sur le fait d'avoir à se resservir, d'avoir à manger pendant ces fêtes-là, comme si ce n'était pas possible de vous écouter, aussi parce que vous devez répondre aux attentes de vos proches. Il y a une pression... liées aussi aux remarques que les hôtes peuvent faire, le regard qu'ils peuvent poser sur votre assiette, mais aussi les remarques qu'ils font sur leur propre façon de manger. Les remarques qu'ils vont faire sur le fait qu'ils vont devoir faire attention par la suite, vous voyez bien que tante Micheline a grossi, toutes ces choses-là. En fait, ce que j'avais envie de vous dire, c'est que peu importe finalement le sujet, que ce soit la pression sociale à se resservir, à manger, on va regarder votre assiette encore plus si les personnes sont au courant du fait que vous avez eu ou que vous avez des TCA. La pression liée au fait que les autres parlent de régime, les autres parlent de leur corps, les autres parlent du corps des autres ou parlent de votre corps. Il y a un truc pour moi qui est central, c'est peut-être une difficulté que vous avez à poser des limites. dans la relation avec les autres. C'est quelque chose que moi j'observe beaucoup dans ma pratique, qui me concernait aussi quand j'avais des TCA, qui a été quelque chose que j'ai beaucoup mis au travail, et même après ma guérison des TCA, c'est la question de la limite entre soi et les autres. Souvent il y a quelque chose d'un peu poreux, quand on souffre de troubles alimentaires, poreux dans le sens où c'est comme si ce n'était pas imperméable, c'est-à-dire que ce que disent les autres, ce que pensent les autres, Ça vient complètement vous envahir, comme s'il n'y avait pas une distinction fiable et réelle entre vous et les autres. Et ça c'est vraiment un point central à travailler pour moi. Alors je ne suis pas en train de dire que si vous voulez guérir de vos troubles alimentaires, il va falloir à tout prix bosser ça, et que tant que vous n'aurez pas bossé ça, vous serez dans les symptômes du trouble alimentaire, mon discours c'est pas ça. Il n'y a pas d'ordre précis, vous pouvez le bosser avant, pendant, après. En tout cas, c'est quelque chose qui se retrouve souvent et qui va être, à mon sens, souvent un point d'ancrage. J'ai pas envie de dire un déclencheur en tant que tel, mais ça peut être une explication aussi de pourquoi le trouble alimentaire se met en place et pourquoi le trouble alimentaire, il continue. Donc c'est pas anodin. Et forcément qu'à Noël, ça l'est encore moins, parce que vous vous retrouvez à être face à... Des personnes qui sont vos proches, donc des personnes qui ont de toute façon une importance dans votre vie, peu importe comment ça se passe avec eux, et qu'il y a une grande sensibilité à ce qui va pouvoir être dit, à ce qu'on va pouvoir attendre de vous. Mais que finalement, votre seul moyen d'agir là-dessus, c'est de repartir de vous. Vous n'avez aucun pouvoir sur les autres, vous avez tout pouvoir sur vous. Ça peut paraître basique bateau comme phrase, mais je vous assure que c'est un super point de départ. Pour travailler sur sa relation aux autres, c'est prendre conscience qu'on n'a pas de pouvoir sur les autres, arrêter de vouloir à tout prix changer les autres, et revenir à soi et de quelle manière on peut agir soi. Et donc justement, le premier outil que je peux vous donner par rapport à ça, c'est d'apprendre à poser vos limites. Et ça, ça va se faire, alors bien sûr, en réfléchissant, en comprenant les enjeux, tout ça, mais on peut aussi y aller avec des choses très concrètes, très simples. C'est-à-dire que petit à petit, vous allez... Peut-être vous faire violence dans un premier temps pour le faire, mais apprendre à poser vos limites, à dire non, à dire stop, à dire non, je ne veux pas de commentaires sur mon corps, non, je ne veux pas de commentaires sur ce que je mange, non, je ne veux pas de commentaires sur comment était habillée tante Micheline et pourquoi elle a grossi ou que sais-je. Ça peut vous faire hyper flipper de passer par ça parce que c'est sans doute quelque chose qui n'est pas habituel dans votre fonctionnement, mais... ça va venir vraiment poser des points d'ancrage sur le fait que ok, il y a des choses qui ont changé, et je rejoins ce que je disais juste avant sur le fait que vous n'avez pas de pouvoir sur les autres, vous avez pouvoir sur vous, en fait, en venant changer votre positionnement et en posant des limites, et bien ça va forcément modifier la façon dont les autres se positionnent aussi face à vous, parce que ça c'est quelque chose par exemple de pas habituel pour les personnes autour de vous, et le fait que d'un coup vous posiez des stops comme ça bah forcément, ils vont se réadapter en face. Alors ça veut pas dire que ça va être simple pour vos proches de le faire, et ça veut pas dire que vos proches vont le faire. Peut-être que des réflexions continueront, mais continuez-vous de poser vos limites, parce que c'est important. Que vous soyez entendus ou non, déjà au moins vous, vous les posez, vos limites. Et alors, il y a la notion de s'expliquer ou non. Ça c'est pareil, c'est-à-dire dire non, je ne veux pas, et partir dans des justifications, des explications. En fait, ça vient encore dire que vous êtes censé vous justifier, que c'est pas tout à fait normal de dire non, j'ai pas envie qu'on parle de mon corps, et donc vous vous sentez obligé d'expliquer pourquoi. En réalité, est-ce que c'est normal de parler du corps des autres ? Est-ce que c'est pas plutôt là, le côté anormal d'accepter qu'on commande son propre corps, qu'on commande ce qu'on est en train de manger ? Non, en fait, je pense que vous n'avez pas à vous justifier. Alors je dis pas que c'est facile de le faire, et puis... Peut-être qu'avec des gens, selon le niveau de proximité et d'intimité que vous avez avec, vous aurez envie, besoin d'expliquer, aussi pour qu'ils comprennent et qu'ils acceptent, qu'ils entendent. C'est vraiment, je vous laisse libre de le faire comme vous le voulez, mais ayez en tête que se justifier là-dessus, c'est quand même surprenant, quelque part. Alors un autre moyen très concret pendant les fêtes de Noël de pouvoir vous protéger de toutes ces réflexions, de toutes ces choses compliquées, c'est de vous isoler carrément, physiquement, c'est-à-dire de quitter la table à certains moments, d'aller faire un tour peut-être dehors, d'aller vous installer à la table des enfants, d'aller faire un jeu avec les enfants. Quand il y a des sujets compliqués pour vous, si vous ne vous sentez pas de dire non, stop, de prendre la parole à ce moment-là, si c'est juste... compliqué pour vous, gardez en tête que vous avez le droit de vous lever de table, de vous mettre un peu à l'écart le temps que ça passe, le temps que la discussion passe, le temps que pour vous ça redescende au niveau émotionnel. Gardez en tête qu'il n'y a que vous qui pouvez vous protéger en fait de tout ça, donc quand vous identifiez, c'est la première étape, c'est identifier ce qui est compliqué pour vous, une fois que c'est identifié, mettez en place tout ce que vous pouvez pour vous en protéger. Sans avoir forcément à quitter la table, des fois il y a des petits outils. qui permettent d'avoir l'impression de s'isoler, comme par exemple s'imaginer se mettre un casque anti-bruit sur la tête, c'est-à-dire qu'il y a des discussions qui, voilà, vous plaisent pas, vous n'avez pas envie d'entendre ce qui est en train de se dire, vous pouvez être en train de vous imaginer mettre un casque anti-bruit, où vous savez du coup vous entendriez mais juste de loin, sans percevoir vraiment les mots de ce qui est en train de se dire, ou les boules qui aissent imaginaire. Déjà juste le fait de partir dans votre tête à imaginer mettre ces trucs-là, ça a l'avantage que ça vous déconnecte un peu de la discussion et ça peut permettre de passer outre certains moments difficiles. Il y a une chose importante que j'ai envie de vous rappeler, c'est que les personnes autour de vous, quand elles parlent du poids, du corps, de ce que les autres mangent, quand elles font toutes ces réflexions, en fait elles parlent d'elles. Elles parlent de leur propre insécurité. Quelqu'un qui est complètement serein avec ça, Il ne va pas aller critiquer la prise de poids de je ne sais qui, il ne va pas aller regarder ce que mangent les autres, ça ne l'intéresse pas en fait, c'est un non-sujet. Donc les personnes qui ont ce genre de réflexion, ce n'est pas un non-sujet pour elles. Donc c'est quelque chose qui vient les titiller, c'est quelque chose qui fait qu'elles ne sont pas à l'aise, elles ne sont pas bien. Et du coup je sais à quel point ça peut happer quand il y a ce genre d'échange à Noël et d'entendre que oh là là mais tout le monde semble parler de ça, faire attention à ça, donc finalement c'est normal. d'être comme ça et de faire attention à ça, gardez en tête que quand on est serein face à l'alimentation, c'est un non-sujet. Quand on est serein dans son corps, c'est un non-sujet. Et donc pour ces personnes-là, si ça revient souvent, c'est pas un non-sujet. Elles ne sont pas sereines, elles ne sont pas tranquilles. Et en fait, ça parle d'elles. Et même les moments où elles viennent vous chercher, vous, sur votre corps, si par exemple ça arrive autour de vous, et bien en fait, ces personnes-là, elles parlent avant tout d'elles et de leurs insécurités. Il n'y a rien du coup à envier chez ces personnes-là. Et on n'est pas dans un fonctionnement normal qui serait cool et tranquille. Ça peut vous permettre aussi de prendre un peu de distance et de vous rendre compte que elles aussi sont en difficulté avec cette question-là. Et c'est pour ça qu'elles se comportent de cette manière. C'est pas parce que tout le monde fait attention à ce qu'il mange, à sa silhouette, à son poids, que c'est une bonne manière de faire. Suivre la marge d'une société malade... Ça n'est pas le signe d'une bonne santé mentale, d'une bonne santé globale. Donc gardez ça en tête, c'est pas parce que tout le monde autour de vous, peut-être aux fêtes de famille, est en train de commenter ce qu'il mange, son poids, le poids des autres, etc. que c'est la normalité et que c'est quelque chose de souhaitable. La normalité aujourd'hui, elle est peut-être pas du tout souhaitable, en fait. Moi je crois qu'on est vraiment dans une société malade, qui surinvestit l'apparence corporelle, qui surinvestit... Le poids et le contrôle de son poids qui surinvestit le fait qu'on pourrait avoir tout pouvoir sur son corps et pouvoir modeler son corps à son gré, ce qui est complètement faux. Et rappelez-vous ça, il y a eu plein d'autres époques où notre société avait globalement une direction qui était complètement déconnante et complètement malade. J'ai envie de vous rappeler qu'il y a eu une époque où l'esclavagisme c'était quelque chose de normal. Il y a eu une époque où c'était juste normal que les femmes n'aient pas le droit de vote, en fait, jusqu'à ce qu'on finisse par le remettre en question, jusqu'à ce que des personnes finissent par aller à contre-courant. Il y a eu beaucoup d'époques où frapper son enfant, c'était juste normal, c'est comme ça qu'on éduque les enfants. Si on retourne encore en arrière, faire travailler les enfants au lieu de les envoyer à l'école, c'était aussi la normalité, c'était pas quelque chose qui était remis en question. Donc c'est pas parce que tout le monde le fait que c'est souhaitable, et que c'est valable, et que c'est cool pour l'épanouissement des gens. Gardez en tête que suivre la marche d'une société malade, c'est pas ce qui nous emmène vers un bien-être et un épanouissement. Deuxième grand sujet de cet épisode de podcast, c'est le trop. C'est vraiment ce qui ressortait dans vos messages sur Instagram, c'est trop. Trop de repas, des repas trop copieux, trop caloriques, trop de produits disponibles, la difficulté à ressentir le rassasiement, trop de chocolat à la maison, même avant Noël. Du coup, trop de difficultés à se contrôler, à gérer tout ça. Et en toile de fond de ce trop, la peur de grossir. Parce que derrière le trop, il y a toujours ça. En quoi ce serait un problème qu'il y ait... plein de chocolat à la maison, qu'il y ait plein de repas, plein de calories, plein de trucs, si ça n'avait aucun impact sur votre corps, ça n'aurait pas d'impact du coup sur votre comportement alimentaire. Donc le problème vraiment en toile de fond derrière tout ça, c'est la peur de grossir. Le premier point que j'ai envie de faire, c'est de vous rappeler que durant cette période, même des mangeurs intuitifs, tranquilles, libres, ne vont pas forcément respecter leur rassasiement. Ça c'est un point important, parce que si vous m'écoutez et que vous avez des troubles alimentaires, et que vous êtes régulièrement dans le trop, vous avez l'impression qu'une fois que vous serez guéri, ça sera synonyme de plus jamais être dans le trop, d'être toujours dans quelque chose de la justesse en fait finalement, d'écouter ces sensations alimentaires à la bouche et près. En fait, bah non, sur des périodes comme ça, sur les fêtes de Noël, Oui, il y a plein de personnes qui sont des mangeuses intuitives qui vont être dans le trop, qui vont dépasser le rassasiement, qui vont être là, oh, ça veut se mettre sur le canapé, déboutonner le pantalon. Voilà, c'est des choses qu'on observe. Si vous observez quelqu'un faire ça, ça ne veut pas nécessairement dire que c'est une personne qui a un rapport pas tranquille à l'alimentation. Ça, ça me semblait important de le rappeler. Et pourquoi ? Eh bien... Ces personnes-là, même en étant des mangeuses tranquilles et libres, elles dépassent leur rassasiement pour différentes raisons. Les fêtes de famille, c'est être nombreux à table, plein de conversations, plein de stimulus qui débarquent de partout. L'envie de participer aux conversations, la consommation d'alcool qui peut aussi déconnecter de ses sensations. Et puis, les faits raretés des produits qu'on consomme à Noël, qu'on ne consomme pas à d'autres moments. Ça c'est quelque chose vraiment d'important et vous allez comprendre pourquoi je fais le lien ensuite. C'est que sur des moments comme ça, on va manger tout un tas d'aliments qu'on ne mange pas ou très peu le reste de l'année. Donc on est content, on a envie d'y goûter, il y a souvent plein de choses différentes à goûter. On a envie d'en profiter, de goûter tous ces aliments qu'on ne remange pas dès le lendemain chez soi. Et là, on fait un lien important avec le pourquoi c'est si compliqué pour vous, le fait d'avoir trop de choix d'aliments et tout ce trop à Noël, c'est justement ce côté rareté. Moins on a accès à un aliment sur notre quotidien, plus on va avoir une forme d'urgence à en manger quand on y aura accès. Si c'est un aliment qu'on aime, évidemment. À ça s'ajoutera, si c'est un aliment diabolisé, interdit, etc., peu importe si réellement on l'aime, ça peut nous créer ça aussi, cette espèce d'urgence à le consommer. Et donc en fait, on voit bien que, je sais pas, si par exemple vous faites partie des gens qui mangeaient du foie gras, qui aimaient ça, c'est comme pas un aliment que les gens mangent toute l'année, et donc il y a possibilité que... Même si vous n'avez pas faim, pas réellement envie à ce moment-là de ça, de toute façon, vous allez vouloir en manger. Vous allez peut-être en manger une tranche, une demi-tranche de plus, parce que vous savez que le lendemain, vous n'en mangerez pas. Peut-être que vous n'en mangerez que dans un an. L'effet rareté va amener une forme de surconsommation. Et surtout, va amener une difficulté à savoir, est-ce que j'en ai envie ? Est-ce que là j'en ai mangé assez ? Est-ce que j'ai envie d'en reprendre ? Ça déconnecte un peu des sensations parce qu'on en mange peu et on sait qu'on va en manger peu. Si par exemple vous n'en mangiez jamais, je ne sais pas, je reprends l'exemple du foie gras, vous n'en mangez jamais tout au long de l'année, mais hop, vous savez que ce jour-là, à partir du 25 décembre, vous allez y avoir accès pendant aussi longtemps que vous voulez. Peut-être que le premier jour, il y a un côté, ça vous a pas mal manqué, vous allez en manger pas mal, mais à force de voir qu'il est là tous les jours, vous allez sûrement vous désintéresser de ce truc-là. En tout cas, vous ne serez plus dans la surconsommation. Ça, c'est un point important. L'effet rareté qui fait que même un mangeur intuitif peut dépasser ces sensations de rassasiement, mais qui explique que pour vous, ce soit un vrai bazar. Parce qu'en fait, il y a beaucoup trop d'aliments qui sont rares ou pas complètement autorisés. Je fais une... parenthèse hyper importante. peut-être que vous avez l'impression de vous priver de rien. Mais si au quotidien, vous êtes dans la culpabilité de manger les aliments, en fait, vous êtes dans des tentatives de privation. Si vous mangez des chips au quotidien, parce que vous avez du mal à vous en empêcher, mais que vous aimeriez vous en empêcher, et que vous vous dites que vraiment, c'est pas bien, et que c'est pas un aliment qui est sain, et que ça va faire que de vous faire grossir, et que demain, c'est bon, vous arrêtez les chips, voilà, vous êtes dans une volonté de vous priver des chips, et c'est sûrement ça qui crée la surconsommation. Et du coup, il y a des aliments, par exemple, comme les gâteaux apéro, justement, qui seront peut-être présents à la table de Noël. Bah en fait, même si dans les faits, vous en mangez souvent parce que vous n'arrivez pas à vous contrôler, le fait que dans votre tête, ce soit des aliments interdits sur votre quotidien, là, ils sont présents en profusion avec plein de monde, ça va être hyper compliqué aussi pour vous. Alors par rapport au fait qu'il y ait trop de repas et puis trop de profusion pendant les repas, et que ça vous empêche... aussi ça de ressentir le rassasiement. En fait, finalement, il y a du trop, du trop. Ça vous fait perdre un peu le contrôle sur les quantités, sur ce que vous mangez habituellement. Et comme habituellement, en fait, vous ne ressentez pas le rassasiement. Parce que ça m'a été amené, ça, sur le fait que je ne ressens pas le rassasiement. En fait, je pense que d'une manière générale, vous ne le ressentez pas. De toute façon, c'est juste qu'habituellement, vous vous basez sur votre tête. Bon, ben voilà, je vais manger telle quantité. un tiers de mon assiette ou 100 grammes de scie ou telle quantité de ça. Et du coup, vous avez des repères comme ça. Là, il y a une profusion de plein de choses. Il y a la possibilité de goûter à plein de choses. Encore une fois, il y a la déconnexion liée au fait de parler avec des gens, l'alcool, peut-être plein de choses qui vont faire que vous n'avez pas le contrôle. Et donc, voilà, c'est hyper compliqué pour vous. J'aimerais faire un détour pour vous permettre d'imaginer ce que c'est quand on est un mangeur complètement tranquille avec ça. Donc on arrive, il y a une profusion d'aliments, on va goûter à certaines choses, on va manger ce qui nous convient, ce qui nous fait envie, en étant quand même un minimum à l'écoute de ses sensations, même si c'est des moments, comme je le disais, où on peut être un peu plus sujet à être déconnecté de ses sensations. Et puis voilà, on s'arrête quand c'est ok, soit on n'en peut plus, on n'en veut plus, et donc oui, il peut y avoir un peu une frustration de ne pas avoir goûté à tout. Par exemple, finalement, ne pas avoir mangé de dessert alors qu'on avait envie d'y goûter. Mais en fait, il y a une tranquillité qui fait qu'on se dit que, par exemple, on peut emmener la part de dessert pour plus tard, on la mangera demain, ou on sait que dans notre quotidien, on peut faire le choix d'acheter ce dessert, de le remanger à un autre moment. Il y a quelque chose, en fait, de tranquillisant qui fait que c'est possible de s'arrêter, c'est possible de respecter nos besoins et nos envies. En fait, pour vous... Bah souvent c'est pas possible, parce que cette profusion d'alimentation, ça met dans une forme d'urgence. C'est presque un état second, quand on est face à tout ça. Y'a plus la possibilité de contrôler, donc c'est la panique aussi, il peut y avoir un peu une sorte de panique à l'interne. Et puis bah après y'a différents mécanismes qui s'enclenchent quoi, le... Oui bon bah de toute façon, je suis complètement foutue, j'arrive rien à gérer, rien à contrôler, donc autant que je mange tout ce que je veux, tout ce que je peux, et puis demain je me fais la promesse d'aller courir. ou de me reprendre en main, j'essaierai d'éviter tel truc, tel truc, ce soir je ne mange pas, je prends juste une tisane ou juste un bouillon de légumes ou je ne sais quoi. Le truc c'est que juste en vous disant ça, vous êtes en train d'augmenter la quantité de ce que vous allez manger. Juste en vous disant je me reprends en main demain ou ce soir je ne mange pas, vous allez manger encore plus sur le moment. Vous êtes dans de l'anticipation de privation. Et du coup vous recréez l'effet rareté dont je parlais. C'est-à-dire que c'est déjà des aliments que vous ne consommez pas forcément beaucoup dans votre quotidien ou que vous ne souhaitez pas vous autoriser dans votre quotidien. Et en plus de ça, vous savez qu'ils vont redisparaître. Donc impossible d'être connecté à votre corps. Là, il y a une urgence à vous remplir de ces aliments-là. Il faut manger avant que ça disparaisse. C'est aussi simple que ça. Si par exemple, les cacahuètes vous déclenchent des trucs comme ça où vous ne pouvez pas vous arrêter ou les chips ou peut-être la bûche en dessert ou les chocolats, Imaginez-vous si dans votre quotidien vous mangez cet aliment. Alors ôtez toutes les pensées qui vous viennent quand je dis ça. Attends n'importe quoi, on peut pas, c'est pas sain, ça fait grossir. Parce que ça, je vous le dis tout de suite, c'est des fausses croyances et c'est ce qui vous empêche d'être sereine. Mais là c'est pas le but de cet épisode de venir vous permettre de bosser là-dessus, de déconstruire ça. Donc juste laissez-les de côté, on s'en fiche de ce qu'elles racontent. Imaginez une vie où juste vous êtes quelqu'un qui mange sereinement. Et dans votre quotidien, vous prenez l'aliment qui vous correspond le plus, soit des cacahuètes, des chips, de la bûche en dessert, des chocolats. Bref, vous mangez de cet aliment tous les jours. Il est là, il y en a dans votre frigo, votre placard, et vous en consommez tous les jours. est-ce que vous pensez que vous seriez encore dans cette urgence à vous jeter sur ce truc, à le manger de cette manière-là ? Non, évidemment. Clairement, ça annule complètement l'urgence et d'ailleurs, vous en mangeriez même pas tous les jours parce que vous en auriez ras-le-bol. C'est ça la vérité. Bon alors peut-être que vous vous dites, ok, c'est bien beau, mais moi pour le moment, je ne suis pas justement une mangeuse intuitive et je suis paumée et je voudrais bien savoir comment faire pour au moins limiter les dégâts. sur cette période de Noël. Donc effectivement, je vais vous donner mes conseils pour ça. Déjà, évitez de vous priver avant. Évitez d'être en mode... Alors j'ai cru voir que ça s'appelait les prétox, la pré-détox en fait d'avant Noël. Évitez de chercher à vous priver pour limiter les dégâts, parce qu'en fait, vous allez accentuer le désir et la frustration. Vous allez arriver dans un état de nerf. Alors déjà, vous risquez juste de vous faire tout un tas de crises. avant Noël, et même si vous tenez et que vous ne faites pas de crise avant Noël en essayant de vous priver, de l'imiter, de manger plus léger, etc. Et bien en fait vous allez arriver le jour J dans un état de frustration, avec un désir pour les aliments qui seront sur la table, qui feront que ce sera impossible pour vous de rester sereine et de ne pas perdre le contrôle face à tout ça. Et puis c'est ce que je disais déjà tout à l'heure, au moment où vous y êtes le jour J, N'essayez pas de vous promettre de vous reprendre en main. Ne vous dites pas, bon, voilà, là je fais n'importe quoi, mais demain je me reprends en main, etc. En vous faisant cette promesse, vous accentuez le fait d'être dans l'urgence de devoir manger maintenant. Essayez d'être davantage dans le moment présent pour être un peu plus connecté à ce qui se passe pour vous. Si vous sentez... un mal-être physique arriver, un écœurement ou que sais-je, mais que vous sentez une frustration parce que vous auriez voulu continuer à manger, parce que ça peut arriver, parce que là, votre corps et votre tête, ils ne sont pas complètement raccords. Il y a telle frustration liée à vos privations que c'est possible que ça vous fasse ça. En fait, à un moment donné, le corps, lui, il envoie des signaux genre je suis plein. Et d'ailleurs, si vous n'êtes pas très connecté à vos signaux, peut-être qu'ils arrivent tard et qu'ils arrivent à un moment où c'est déjà bien plein. et que vous avez encore besoin de manger parce que vous êtes généralement frustré. Essayez de là de vous rassurer sur le fait que vous pourrez remanger ces aliments-là. Alors évidemment, si c'est des fausses promesses et que vous essayez de vous arnaquer vous-même, ça ne fonctionnera pas. Mais essayez de vous dire, ok, là je sens que j'aurais voulu remanger du chocolat, sauf que ça ne va pas être confortable. Vraiment, je vais me faire mal au ventre, je vais être écoeurée. Eh bien, peut-être que je peux me promettre de manger du chocolat dans les jours à venir, et de le déguster et de le savourer. Il ne s'agit pas de se promettre de se taper une grosse crise en rentrant chez soi avec du chocolat. Ça, la crise, c'est vraiment le mécanisme de j'ai fait n'importe quoi, tant qu'à faire, je vais faire ça, ou comme je suis trop nulle, je vais faire ça. Il y a une forme de punition presque derrière. Non, l'idée, c'est d'être dans le fait de savourer ces aliments-là. Alors, bien sûr, on en vient à un sujet central. Vous avez peur de grossir. Vous avez peur de grossir ou de ne pas pouvoir maigrir. Dans les deux cas, il y a cette notion de contrôle du poids. En fait, je vous invite à observer la manière dont vous fonctionnez jusqu'ici et à voir si ça fonctionne. Si ça fonctionne pour le poids, déjà dans un premier temps, est-ce que réellement c'est efficient ? Est-ce que le fait d'essayer de contrôler tout ce que vous mangez, ça vous fait partir en crise quasi quotidienne et ça fait que votre poids ne cesse d'augmenter ? Dans ce cas-là, en fait, on voit bien que ça ne fonctionne pas. Est-ce que vous arrivez à peu près à maintenir votre poids parce que vous compensez vos prises alimentaires, vos crises, et du coup par des vomissements ou autres, vous êtes en train de foutre en l'air votre santé, et du coup même si le poids lui n'augmente pas, est-ce que c'est un mécanisme qui est efficient pour votre santé globale, pour votre façon de vivre, est-ce que c'est quelque chose que vous avez envie de continuer à mettre en place, c'est des questions à se poser. Et puis ça peut être si vous êtes dans l'hyper contrôle alimentaire et que... il y a avec ou sans crise par moment, mais plutôt dans un versant type anorexie avec énormément de contrôle, et un poids qui aura peut-être même tendance à être carrément faible, là c'est pareil. Par rapport au poids, il y a quelque chose qui fonctionne, encore que peut-être que vous êtes même dans un poids que vous trouvez trop faible par rapport à ce que vous aimeriez. Vous voyez que votre corps est faible, vous voyez que vous n'avez pas toutes vos capacités cognitives, physiques, et est-ce que ça correspond à un mode de vie que vous avez envie d'avoir ? Donc c'est aussi mettre cette peur de grossir, de la relativiser en lien avec tout un tas d'autres choses, et ne pas hésiter à travailler les racines de cette peur de grossir en thérapie. Le mieux c'est de pouvoir vous faire accompagner par des personnes qui sont quand même un minimum formées, au moins sensibilisées aux troubles alimentaires, pour pouvoir travailler sur le rapport au corps. et aux racines de la peur de grossir parce que c'est des choses qui sont souvent bien plus complexes. Ce qui est en surface qui serait je me préfère comme ci ou comme ça, en fait c'est attaché à des choses liées à du trauma ou à des choses très identitaires ou de perdre l'amour des autres ou d'avoir peur d'être vraiment profondément rejeté en lien avec des histoires familiales, etc. En tout cas pour finir sur des choses un peu plus factuelles sur cette peur de grossir. On nous vend tout un imaginaire autour de Noël, de tout le monde grossit, il faut faire attention, sinon on grossit. Et puis, si on prend 2 kilos autour de Noël, après ça s'inscrit. Et puis, on se retrouve en janvier, en février, en mars, les kilos sont toujours là. Peut-être qu'on va en prendre d'autres parce qu'il y aura d'autres événements, etc. En fait, le corps humain ne fonctionne quand même pas tout à fait comme ça. Et un mangeur régulier et intuitif ne prend pas du poids à Noël. Ne prend pas du poids. à toutes ces sortes d'événements. Les gens qui prennent du poids sur ces moments-là, c'est des gens qui sont dans la volonté de contrôler leur poids, qui sont dans quelque chose de rigide et de contrôle, en fait, qui fait qu'il rigidifie tout le système, qui empêche le corps de se réguler, et qui ne permet pas au poids de revenir à son poids normal. Alors je dis revenir, en fait, si on mange des repas plus copieux, très salés, etc., Si vous amusez à vous peser tous les jours, bien sûr, en fait, le lendemain de ce genre de repas, la balance, elle affichera du plus, mais on s'en fiche. En fait, c'est de l'eau, c'est beaucoup de fluide, c'est de la digestion, ça n'a aucun intérêt. C'est pas votre poids, votre masse graisseuse qui a augmenté. Si vous ne vous pesez pas, vous vous foutez la paix, que vous laissez votre corps se réguler, que vous êtes dans une vraie réponse à vos envies, toutes vos envies, vous verrez que ça se régule et que... Après Noël, assez naturellement, au bout d'un moment, vous allez avoir envie peut-être de choses croquantes, vertes, avec de l'eau, de la salade, des endives, des fruits, de la soupe, des choses qui vont venir hydrater le corps, qui vont faciliter la digestion. Ça veut pas dire que vous n'aurez envie que de ça. C'est ok d'avoir envie de chocolat, même dans les jours qui suivent Noël, pour tout un tas de raisons. Si vous lâchez, si vous n'êtes pas dans le contrôle et la rigidité autour de ça... Vous verrez que vous n'allez pas prendre 2 kilos à Noël, puis 2 kilos à votre anniversaire, puis 2 kilos à je sais pas quoi, et que finalement chaque année vous verrez votre poids augmenter de 6 à 8 kilos. Non, c'est complètement faux. Donc en fait ne croyez pas tout cet imaginaire, en fait on est sur du marketing, on veut vous vendre des produits de perte de poids, des coachings, minceurs et des machins, on vous vend du contrôle alimentaire qui ne fera qu'accentuer le problème. Il y a un énorme marketing autour de la perte de poids à l'été. évidemment les maillots de bain tout ça mais beaucoup aussi autour des fêtes parce qu'on vous fait croire que si vous ne faites pas ça vous allez forcément grossir ce n'est pas vrai, votre corps il a ses mécanismes de régulation en fait si je récapitule ce que j'ai envie de vous transmettre autour des fêtes C'est vraiment, faites un pas vers vous, essayez de revenir à vous, arrêtez de penser que vous devez être en guerre contre vous-même, et soyez plutôt à l'écoute de ce que vous ressentez à tous les niveaux. De ce que vous ressentez en termes de faim, d'envie de manger, de plus envie, de plaisir, parce que c'est ça le rassasiement, c'est sentir aussi le plaisir qui descend, et qui fait qu'on n'a plus envie de continuer de manger, et que c'est ok, on a eu assez de cet aliment-là. Donc soyez à l'écoute de ça, mais aussi... de ce que vous procurent certaines relations, respectez vos limites et posez-les aux autres de ce que vous avez envie de manger ou non. Vous avez le droit de vous resservir mais vous avez le droit de dire non. On s'en fiche que ça vexe la cuisinière, il va falloir évoluer et ne pas avoir l'impression que c'est du désamour si on se resserre pas d'un plat. Mais là encore, quelqu'un qui est tranquille avec toutes ces choses-là va pas venir vous embêter avec ça. Donc redonnez aux autres ce qui appartient aux autres en fait. Vous avez le droit de dire non c'était très bon mais vraiment je n'ai plus faim ou j'ai envie de pouvoir profiter de tel plat ou tel plat et peu importe ce qu'on va venir penser de vous à ce moment là. Donc posez vos limites, je n'ai pas envie qu'on parle de mon poids, de ce que je mange, je n'ai pas envie de t'entendre me parler du poids de tante Micheline. Identifiez ce qui est compliqué pour vous, ce qui est déclencheur pour vous puis posez vos limites pour vous et pour les autres. Apprenez aussi à vous protéger en vous isolant. En allant passer du temps à la table des enfants, encore une fois, ça peut être parfois ressourçant. Et puis, sur les conseils un peu plus pratico-pratiques autour de la nourriture, surtout ne commencez pas à essayer de vous priver avant Noël, ça va juste faire flamber la problématique. Restez à l'écoute de vous pendant Noël, sachez que c'est normal aussi de déborder sur ces jours-là. Restez à l'écoute de vous après Noël. C'est aussi des périodes qui sont fatigantes, ne vous imposez pas des trucs de malade au niveau sport pour compenser, reposez-vous, profitez de vos proches parce que je parlais du côté un peu casse-pieds de certaines relations familiales mais c'est aussi des super moments avec des gens qui sont importants pour vous donc profitez de ça et puis gardez en tête que non vous n'allez pas vous mettre à grossir parce qu'il y a des repas un peu plus copieux sur cette période là, votre corps il sera en mesure de se réguler. Encore faut-il... Mettre un peu de flexibilité et ne plus être dans la rigidité du contrôle alimentaire. Voilà, j'espère que cet épisode vous aura apporté des petits tips pour Noël. Je vous souhaite franchement quand même de belles fêtes. Je vous souhaite de pouvoir les vivre de la manière dont vous avez envie de les vivre. Parce que mon message global, au-delà de votre façon de manger, il est là. J'ai envie que vous puissiez vous libérer et vivre un peu plus les choses à votre manière. Que ce soit... au niveau de la nourriture, mais au niveau de tout le reste.