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TCA etc - Comprendre et lutter contre les troubles alimentaires

Survivre aux fêtes de fin d'années entre peur de grossir, bonnes résolutions et grossophobie familiale E.91

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26min |20/12/2024
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26min |20/12/2024
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Description

Les fêtes de fin d’année génèrent du stress pour différentes raisons : les dépenses d’argent, les repas à rallonge et à répétition, les retrouvailles familiales, la peur du regard et du jugement des proches, et surtout, LA PEUR DE GROSSIR.

Et pour bien en ajouter une couche, les magazines et réseaux sociaux t’abreuvent de conseils pour préparer ton corps afin de ne pas prendre de poids, pour cuisiner des repas « healthy » et pour te reprendre en main dès janvier.

Le problème c’est que tous ces conseils ne font que renforcer tes peurs et surtout renforcer les mécanismes du trouble alimentaire.

Voici mes conseils pour t’accompagner durant l’avant, le pendant et l’après fêtes de fin d’années : 


Gérer l’avant fêtes

Gérer les repas de fêtes

Gérer l’après fêtes

Je récapitule les conseils principaux




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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans TCA, etc., le podcast qui décrypte les troubles des conduites alimentaires et tout ce qui gravite autour, parce que ça n'est jamais seulement qu'une histoire de bouffe. Je suis Flavie Mitsono, et j'accompagne les mangeuses compulsives à devenir des mangeuses libres bien dans leur basket. Alimentation, peur du manque, insatisfaction corporelle, peur du jugement, du rejet, empreinte familiale, grossophobie, les sujets abordés dans ce podcast sont très vastes, et pour ce faire, mes invités sont aussi très variés. Retrouvez-moi aussi sur Instagram où j'aborde tous ces sujets au quotidien sur Flavie.m TCA. Très belle écoute. Welcome dans ce nouvel épisode de TCA etc. Aujourd'hui on va parler de Noël puisque Noël, bah ouais, ça approche à grands grands pas. Donc je me suis dit que c'était important que je vous apporte. Peut-être un peu de soutien dans cette période souvent compliquée. L'année dernière, j'avais fait déjà un épisode de podcast sur le sujet. Je ne suis pas allée le réécouter, donc voilà, je ne sais pas trop si je vais raconter la même chose ou amener des choses nouvelles ou quoi, je ne peux pas vous dire. Bon, généralement, ce n'est jamais exactement la même chose, donc franchement, n'hésitez pas à aller écouter celui de l'année dernière aussi, qui pourra peut-être vous apporter. Là, cet épisode de podcast, qui est un peu en mode guide de survie pour les fêtes de fin d'année, je l'ai construit, pensé, un peu de la même manière que les épisodes que je vous ai proposés l'été dernier, pour vous préparer, en fait, aux vacances, de la meilleure manière qui soit. Donc, on va parler de l'avant-Noël, puisqu'on est dedans, là, vraiment, donc il y a déjà des choses importantes qui se jouent à ce moment-là. On va parler de pendant. les fêtes de fin d'année. On sait qu'il peut y avoir plusieurs repas de Noël et on va parler de l'après aussi. Comment gérer l'après ? Allez c'est parti, let's go ! L'avant, t'es en plein dedans et tu vois certainement déjà des messages passés sur les réseaux mais aussi sur des magazines féminins, des livres de recettes. On est déjà en train de nous bassiner avec le fait de se préparer. aux fêtes de fin d'année, comme si on avait besoin de préparer quelque chose. Alors oui, tu peux te dire, bah oui, on se prépare, on cherche des bonnes recettes, on cherche des super cadeaux. Non, non, là l'idée c'est de préparer ton corps, de faire en sorte de ne pas prendre trop de poids pendant les fêtes de Noël, etc. Ok. Moi je vais te dire exactement l'inverse. Surtout, surtout, surtout, ne cherche pas à te préparer. Ne cherche pas à changer quoi que ce soit, parce que c'est comme ça. que tu vas te créer du désordre alimentaire, et c'est comme ça que tu vas aller droit vers ce que tu redoutes le plus. Et oui, parce que je voulais commencer par ça, et j'ai un peu oublié, je suis partie trop vite en besogne. Mais pourquoi est-ce que c'est si stressant et angoissant les fêtes de Noël ? On va se le dire. Là, toi qui m'écoutes, en fait, t'as peur de quoi ? T'as peur de grossir pendant les fêtes. T'as peur de manger. Tu vois, globalement, il y a une peur autour du fait de manger, très reliée au fait de trop manger. T'as peur aussi peut-être des contacts familiaux. Les fêtes de Noël, c'est le moment où tu vois des proches que peut-être tu vois pas à d'autres moments. C'est le moment où plein de proches différents sont réunis. Ça peut créer des choses compliquées, peut-être qu'il y a des gens que t'as pas envie de croiser. T'as peur aussi du jugement, du regard des autres par le biais de ces fêtes-là. Mais la peur principale, très souvent, elle est quand même autour du poids, du fait de grossir. Et donc on part avec l'idée qu'il faudrait se préparer en amont. Il va falloir gérer pendant et puis il faudra agir après. Mon Dieu, mais franchement, qui aurait envie d'aller vivre les fêtes de Noël dans ce contexte-là ? Tu dois te priver avant, tu dois faire gaffe pendant et tu devras te priver après. Bah oui, non mais moi franchement, tu me proposes ça, je te dis non mais vas-y, laisse tomber. Tu sais quoi, j'annule les fêtes de Noël et je reste tranquille quoi, comme ça, ça va me demander beaucoup moins d'efforts. Mais en fait, ça, c'est faux. C'est parce que tu cherches. à te priver avant, tu vois, à gérer le truc. Que pendant, tu risques d'être dans n'importe quoi et de déborder dans tous les sens, et que du coup, dans l'après, tu te sentiras obligé de gérer quelque chose. Et tu vas voir que je vais y venir, mais c'est aussi le fait de te dire que dans l'après, tu devras faire gaffe, qui va faire que tu risques de vraiment être dans le trop, trop, trop pendant. Donc, revenons à nos moutons, et en l'occurrence au fait de qu'est-ce qu'on fait avant, et ben, on fait rien. Ne cherche pas à te préparer, à préparer ton corps aux fêtes de fin d'année. Ne cherche surtout pas à maigrir en prévision d'un poids que tu pourrais prendre pendant les fêtes de fin d'année. Ne cherche surtout pas à compenser par avance tes futures prises alimentaires de Noël. En fait, en faisant ça, tu vas juste créer des frustrations par avance. Tu vas arriver aux fêtes de fin d'année affamés, frustrés, agacés, pas bien, stressés. Et du coup, qu'est-ce qui va se passer ? Tu vas te jeter sur la bouffe et tu vas être incapable d'être dans l'écoute de ce qui se passe pour toi, dans l'écoute de tes besoins et tu vas être incapable de t'arrêter de manger, tu vas être incapable de savoir où sont les limites en fait. pour toi tes propres limites internes face à la nourriture. Donc là, aujourd'hui, tu n'es pas encore à Noël, ok ? Si t'écoutes cet épisode de podcast, au moment où il sort, on n'est pas encore à Noël, on est à quelques jours, on est à quatre jours avant le réveillon, ok ? Ne te prends pas la tête avec ça. Mange dans le présent. Arrête de manger aujourd'hui en pensant aux fêtes de Noël qui sont dans quelques jours. Reviens au présent. reviens à ce qui te fait envie, à ce dont tu as besoin, reviens au goût qu'ont les aliments que tu es en train de manger, reviens à ce qui se passe maintenant. Ça c'est vraiment un piège énorme en fait de ne pas être capable de manger dans le présent. Je pense que c'est le piège commun de toutes les personnes qui ont des TCA, mais même au-delà en fait, même sans aller jusqu'à développer des TCA. Tu vois, tu es en train de manger en prévision d'un futur où tu mangeras peut-être plus, en prévision d'un futur où... Tu auras peut-être des changements corporels parce que tu pourrais prendre du poids ou d'un futur où tu voudrais perdre du poids. Enfin, tu vois, non. Ce qui est hyper important là, c'est de revenir au présent et à des sensations internes présentes pour te permettre d'être vraiment raccord avec tes besoins. Pourquoi ? Parce qu'en fait, de cette manière-là, tu vas pouvoir arriver aux fêtes de Noël détendues, sereines, pas dans un espèce de stress permanent, pas avec un niveau de frustration énorme. pas en étant complètement déconnecté de toi et de ton corps. Donc ça, c'est important. Reviens au présent, ne prépare rien. Si ce n'est tes cadeaux de Noël, bien sûr. Et encore, tu fais bien ce que tu veux. Mais je veux dire, ne prépare pas ton corps, ne te prends pas la tête avec ton alimentation en prévision de Noël. Ça, c'est une première étape hyper importante et qui va conditionner plein de choses pour le moment des fêtes de Noël. Justement, allons-y. Bim ! On arrive aux fêtes de Noël, allez c'est le repas ou les repas de fête de fin d'année où tu te retrouves avec tous ces gens autour de ces tables très très garnies, avec une opulence de nourriture, avec aussi de la nourriture que tu vois pas souvent. Bon justement le premier point qui me semble important à te rappeler, c'est que c'est normal dans ces conditions là de ne pas respecter tes besoins à la bouchée près. C'est normal de manger plus. Ok ? Ça va être compliqué si tu arrives aux fêtes de fin d'année avec l'objectif number one d'être ultra ultra proche de tes besoins et de ne surtout pas dépasser. Pourquoi ? Parce qu'il y a plein de facteurs qui font que dans ces moments-là, on mange plus. Le premier facteur, c'est le fait qu'il y ait beaucoup de monde et qu'il y ait beaucoup d'échanges à table. Et donc ça, on le sait, c'est compliqué de faire ces allers-retours entre les autres et ce qui se dit à table et soi. Et généralement, quand en plus c'est un peu compliqué avec la nourriture, bon, clairement, en fait, on n'est pas trop à ce qu'on est en train de faire, à ce qu'on est en train de manger. Et donc ça fait que, bah ouais, peut-être que tout d'un coup on sent l'estomac plein en se disant Oh là, j'ai pas senti le truc venir et donc bon, voilà, trop mangé. Il y a aussi le fait que, bah tu vois, si ça génère du stress pour toi, le fait de manger, de gérer ta quantité de nourriture, tout ça, en fait, ça va être des facteurs qui vont faire que Oui, ça peut paraître paradoxal, mais plus tu es focus sur les quantités que tu serais censé devoir manger, moins tu vas pouvoir être à l'écoute de ce dont tu as réellement besoin de manger. Parce qu'en fait, l'écoute se fait via des signaux corporels, on est vraiment dans le sensoriel, alors que la gestion de ce que tu es censé devoir manger se fait dans ta tête, c'est très intellectuel. Et du coup, il y a un peu confrontation entre ces deux choses-là. Et puis, je l'ai dit aussi tout à l'heure, la rareté des aliments. La rareté des aliments, c'est vraiment le truc number one qui va nous faire consommer d'un aliment. Surconsommer d'un aliment même, je devrais dire. En fait, t'es face à, allez, je sais pas, une bûche de Noël. Allez, bûche de Noël, par définition, c'est le truc normalement qu'on trouve pas trop dans les boulangeries, en dehors des fêtes de fin d'année et tout. Imagine, c'est vraiment ton kiff, t'adores ce truc-là. La bûche de Noël, là, elle arrive devant toi, t'as plus faim, tu sens que t'as déjà bien mangé, mais oh quand même ! Tu te dis mais la bûche de Noël c'est le truc que je ne mange qu'à un seul repas. Je sais que la bûche de Noël elle va redisparaître derrière. C'est quand même dommage. Bon allez je m'en prends une petite part. Oui t'es dans le trop, mais en fait t'es face à un aliment rare et c'est complètement normal en fait de réagir, d'agir de cette manière là. Premier point, accepte que ce soit normal de ne pas t'écouter vraiment bien pendant ces repas-là. Deuxième point important, pour que ça se passe bien pour toi les moments de Noël, j'ai envie de te dire, mets des vêtements dans lesquels tu te sens à l'aise. Oui, dans lesquels tu te sens aussi bien dans le sens joli, parce que peut-être que tu as envie de t'apprêter pour ces moments-là en famille, mais... cherche aussi beaucoup le confort. Tu vas passer du temps à table, tu vas passer du temps assise. C'est pas le meilleur moment pour avoir un truc qui te scie l'estomac. Après, tu peux avoir envie de mettre telle ou telle tenue, parce que vraiment, tu l'aimes beaucoup, tu te sens jolie avec ça, en te disant, bon, je sais que sur le long terme, je vais pas être à l'aise. Dans ce cas-là, pourquoi ne pas emmener une tenue de rechange ? Franchement, normalisons ça. C'est normal que ton corps bouge, évolue au cours d'un même repas. Tu vois, c'est normal, l'estomac se distend, la digestion commence, ça crée du mouvement dans ton corps, dans ton ventre. C'est normal d'être à l'aise avec une tenue avant de manger, de ne plus être à l'aise une fois qu'on a commencé à manger. Ce n'est pas signe que tu as fait n'importe quoi, c'est quelque chose de normal. Emmène des fringues de rechange, il n'y a pas de souci, tu vois. Je veux dire... Je crois qu'il faut vraiment normaliser ce genre de choses et normaliser le confort quoi. Donc ça c'était un point important. Autre point important, j'ai envie aussi de normaliser le fait qu'on puisse avoir besoin de moments pour soi dans ces grands moments familiaux. Et je pense que plus on s'autorisera à le faire, plus du coup on autorisera les autres à le faire et aussi nos enfants. Et je trouve ça vraiment important de pouvoir... S'autoriser à revenir à soi. Tu vois, je vais faire le lien avec ce que je disais juste avant sur le côté c'est difficile d'être concentré sur ses sensations alimentaires quand on est avec plein de gens. En fait, c'est difficile d'être concentré sur ses sensations, sur ses ressentis, sur ses émotions, sur comment on se sent quand on est avec plein de gens. J'ai envie de dire peut-être encore plus pour les personnes qui souffrent de troubles alimentaires. Ce que j'entends par là, c'est que Il y a quand même un gros sujet dans la relation à l'autre et dans la place qu'on s'autorise à prendre face aux autres quand on a des troubles alimentaires. Généralement, c'est quand même un point commun que je retrouve chez toutes les personnes que j'accompagne. Moi aussi, j'ai été, j'allais dire je suis, mais oui, je pense que c'est quelque chose qui est toujours en travail, en fait, cette façon de prendre ma place, etc. Et donc, ces petits moments où tu vas t'autoriser à changer de pièce, t'autoriser à aller prendre l'air dehors. T'autoriser à t'isoler à un endroit pour souffler, lire, réfléchir, sortir la tête des conversations, c'est des moments qui vont être super importants. Là, tu vas revenir dans ton corps, dans ta digestion, où est-ce que tu en es, dans tes émotions, comment est-ce que tu es en train de vivre le moment qui se passe. Il y a aussi un truc que j'ai déjà conseillé plein de fois à des gens, c'est que parfois dans les fêtes de famille comme ça, il y a un peu une table pour les enfants, une table pour les adultes. Moi je sais que ça m'est arrivé plein de fois d'aller me ressourcer avec les enfants, de quitter la table pour aller à la table des enfants, ou d'aller dans l'espace de jeu des enfants, et genre je fais un coloriage avec les enfants, je fais un jeu de société avec les enfants, et en fait ça ressource aussi, ça sort du monde des adultes, et ça permet de revenir un peu à soi. Donc n'hésite pas à revenir à toi, à différents moments si tu en sens le besoin, et peut-être même n'attends pas d'en ressentir le besoin. Parce que par définition, c'est compliqué d'être connecté à ses besoins quand on est avec plein d'autres personnes et surtout quand il y a des enjeux familiaux, émotionnels et tout. Un peu dans le même ordre d'idée, le fait de revenir à toi, le fait de t'autoriser ces moments-là, c'est prendre conscience de toi, de tes besoins et de tes limites. Et une chose que j'ai envie de t'inviter à faire, qui n'est pas facile, et peut-être que ça va te demander de l'entraînement, peut-être que la première étape ce sera juste d'y réfléchir. et de te dire que ce serait bien de le faire mais que ce ne sera pas possible de le faire, c'est le fait de poser tes limites avec les gens qui vont t'entourer pendant cette journée, ces journées, ces repas. Poser tes limites, ça peut être le fait de choisir de ne pas prendre part à certaines discussions, mais ça peut être aussi de dire clairement aux personnes que tu ne veux pas parler de tel ou tel sujet. Ça peut être de dire aux personnes que tu n'as pas envie de parler de la forme des corps des autres ou de ton corps. Que t'as pas envie de commenter le physique des gens, que t'as pas envie de commenter ce que mangent les gens, que tu n'as pas envie de parler de régimes, de tous ces nouveaux trucs à la mode. Poser ces limites-là, ça veut pas forcément dire que ça te rend obligé d'expliquer pourquoi. et d'expliquer ce que tu vis. Parce que souvent, on se dit, mais si je dis ça, je vais être obligée d'expliquer pourquoi, etc. Mais non, mais en fait, on n'est pas obligé de se justifier. Donc, poser tes limites. Mais en fait, c'est vraiment très en lien avec le point d'avant, parce que poser ses limites, ça peut être aussi s'éloigner, quitter la pièce, aller colorier avec les enfants, quand il y a des choses qui sont compliquées pour soi. Et puis justement dans les échanges avec tes proches, un autre point important qui pourrait t'aider, c'est que j'ai envie de te proposer de garder en tête que quand tu entends des gens commenter le corps des autres, ou commenter leur corps, commenter leur alimentation ou l'alimentation des autres, en fait, ces personnes-là, elles parlent de leur insécurité. Je pense que c'est aidant de garder ça en tête, et ça peut aider à ne pas se sentir attaqué, agressé, de garder en tête que si ces personnes-là... Elles ont besoin de venir parler de ça. c'est que c'est pas serein pour elles, en fait. Elles sont en train de parler de leur propre insécurité. Alors ça veut pas dire pour autant que ça va être ton devoir d'aller les aider et amener des choses, etc. Non. Peut-être toi, juste garde en tête le fait que là, ça parle d'elles, et ne te sens pas obligée de rebondir sur cette discussion. Donne-toi le droit, encore une fois, de poser tes limites, et en posant tes limites, en disant je ne veux pas commenter le corps des autres tu rends un service énorme, finalement, à tous ces gens-là. Là, tu vas peut-être les aider. à arrêter de commenter leur propre corps ou commenter le corps des autres et franchement c'est un premier pas tellement important pour commencer à se sentir mieux que en vrai tu leur fais un cadeau et les trois derniers points ils reviennent plutôt sur le comportement alimentaire sur des petits outils pour t'aider sur le moment quand tu seras dans ces repas là garde en tête que tu ne vas pas grossir sur un ou deux repas ok ton corps sait faire ton corps cesse réguler ne te pèse pas le long lendemain de ce type de repas, parce que tu vas faire de la rétention d'eau, en plus s'il y a de l'alcool, ça va vraiment jouer là-dessus, il va y avoir plein de mouvements d'eau dans ton corps, qui vont faire que ton poids, il va bouger, ça ne voudra rien dire. Donc laisse tomber la balance, détends-toi, fais confiance à ton corps. Tu n'es pas en train de stocker, tu ne sors pas d'un repas de Noël avec du stock un peu partout dans les hanches, le ventre, etc. Ça n'a aucun sens. On ne grossit pas comme ça, juste lors d'un repas un peu plus exceptionnel, un peu plus riche, etc. Et donc en lien avec ça, quand tu es en train de manger, méfie-toi de tes prévisions de compensation. Méfie-toi des pensées qui débarquent et qui vont te dire, Ouais bon, ok, là je fais n'importe quoi, mais dès demain je me reprends en main, la semaine prochaine je me reprends en main, le 1er janvier je me reprends en main. Parce qu'en fait, ces pensées-là vont créer tout de suite une sorte de manque. Tu vois ? Tu sais que l'aliment va redisparaître, là on revient à l'effet rareté, et du coup tu vas être amené à surconsommer cet aliment, vite j'en profite avant que ça disparaisse. C'est une sorte de pensée permissive en fait de, ouais ok, puisque je me reprends en main bientôt, vas-y quoi, là j'en profite, j'y vais quoi. Et du coup t'es pas du tout dans l'écoute de ton plaisir, de ce qui se passe pour toi, et tu surconsommes, et c'est pas agréable au niveau digestif, et ça va venir rajouter de la culpabilité et du stress. quant à ton devoir de te reprendre en main, etc. Donc méfie-toi de ces pensées-là. Non, il n'y a pas de je me reprends en main, demain, après-demain et tout. Je suis en train de manger ce que je mange, je ne vais pas me mettre à grossir là instantanément. Et plus je vais être concentrée sur le plaisir que je prends, mieux ça se passera. Dans le même ordre d'idées... Pas de foutu pour foutu. Tu vois, c'est des pensées qui vont ensemble, ça aussi, c'est ce qu'on appelle des pensées permissives. Oui, bon, ben voilà, de toute façon, j'ai fait n'importe quoi, autant y aller vraiment. Et souvent, ça va de toute façon avec le je me reprendrai en main plus tard Donc non, il n'y a pas de foutu pour foutu, c'est pas parce que tu as déjà mangé 4 chocolats alors que tu t'étais dit que tu n'en mangerais qu'un qu'il faut que tu en manges 18, tu vois. Reste dans le plaisir, ça n'a pas de sens de se gaver tout d'un coup de chocolat si tu reviens au goût que ça a, franchement c'est p... Pas agréable. Donc non, pas de foutu pour foutu. Voilà ce que je peux te dire sur le pendant. Maintenant, on va parler de l'après. C'est le lendemain des repas de fête, c'est les jours qui suivent, les semaines qui suivent. Ok. Qu'est-ce que moi, je pourrais te conseiller de faire ? Eh bien... reviens aux vêtements confortables. Hyper important. Ne te mets pas dans des vêtements qui vont te serrer particulièrement parce que du coup tu vas avoir l'impression que ton corps est un problème, que voilà tu as grossi etc. Tu vas ramener sans arrêt ton attention à ton corps et un malaise dans ton corps. Donc mets-toi dans des vêtements dans lesquels tu te sens bien, tu te sens à l'aise et dans lesquels ta digestion va pouvoir faire son travail. Parce que si tu scies ton ventre en deux, tu ne mets pas toutes les chances de ton côté pour bien digérer non plus, tu ne rends pas service à ton corps. Prends des tisanes, des bouillottes, pense à ça si ta digestion est un peu compliquée dans les suites du repas, que ce soit le jour même, les jours qui suivent, pense à bien t'hydrater, à boire des eaux aussi qui peuvent aider à la digestion. Certaines personnes, les eaux pétillantes, ça va aider. Bois des tisanes, mets des bouillottes sur ton ventre. Autorise-toi aussi peut-être à utiliser... des médicaments que tu connais déjà, que tu as l'habitude de prendre pour t'aider à digérer. Tout être digestif sera bon à prendre et surtout, n'associe pas, si tu as des problèmes digestifs, ne les associe pas à de la culpabilité, ok ? C'est pas parce que tu as mal fait les choses, ton corps a besoin d'aide pour digérer, c'est normal après des repas comme ça. Autorise-toi à être dans le confort, dans le bien-être. Ne te force pas à aller faire une séance de footing alors que tu es en pleine digestion. Laisse à ton corps le temps de gérer les choses. Écoute tes envies. Ça aussi, c'est un poids très important. Ton corps sait se réguler. Écoute tes envies. Ne te charge pas de choisir à la place de ton corps ce que tu serais censé manger, ne pas manger. Plus tu vas te dire, ah non mais là, il ne faut vraiment pas que je mange autre chose qu'une soupe ou un bouillon ou un machin, une tisane. Plus tu vas te créer des envies d'autres choses, alors que peut-être naturellement, tu aurais juste eu envie d'une soupe, tu vois, de quelque chose de très léger. Mais laisse ton corps faire. Laisse-toi guider par tes envies sur ce que tu as envie de boire, de manger, mais aussi sur ton besoin de bouger. Il est normal d'être fatigué après les repas de fête, parce qu'au niveau digestif, ça prend beaucoup, mais aussi au niveau, tu vois, émotionnel. Donc, Laisse-toi le droit de te reposer, laisse-toi le droit d'être dans le mouvement comme tu as envie d'être. Peut-être que tu auras plus besoin de faire des marches digestives que d'aller courir. Si tu as envie d'aller courir, va courir. Je ne suis pas en train de te dire surtout ne cours pas, mais ne t'impose pas du sport pour compenser. Parce que là, tu retournes dans les mécanismes compulsifs en fait en faisant ça, et tu n'es pas dans l'écoute de ce dont tu as besoin. Vis les choses par envie et besoin, pas par... par obligation. Si autour de toi ça parle régime, que ce soit au boulot, dans ta famille ou je ne sais quoi, ou si tu vois tout le monde en train de se remettre au régime après les fêtes, et si ça te titille et que ça te fait envie et que tu te dis non mais voilà, ils ont raison, regarde, tout le monde le fait, rappelle-toi d'une chose importante. Quand tu vois ta collègue faire son régime et être toute contente parce qu'elle part sur une nouvelle façon de manger, Avec tout l'espoir que ça a d'avoir enfin le corps de ses rêves, dis-toi que cette même collègue, elle ne viendra pas te raconter quand elle sera tapée une grosse crise de boulimie la veille au soir. Rappelle-toi que les restrictions t'emmènent vers la surconsommation, mais emmènent globalement les gens vers ça. C'est juste qu'on vient un peu moins raconter quand on se tape des grosses compulsions ou quand on a repris tout le poids qu'on avait perdu. Tu vois, tout ça, on va moins le dire autour de nous. Donc quand tu entends les gens repartir vers de nouveaux régimes, rappelle-toi vers quoi ça mène et rappelle-toi qu'ils ne viendront sûrement pas te le raconter quand ça aura à nouveau échoué. Voilà ce que j'avais envie de te dire par rapport aux fêtes de Noël sur l'avant, pendant, après. Globalement, si je devais récapituler, dans l'avant, fous-toi la paix. Ne cherche pas à préparer ton corps, ne cherche surtout pas à t'imposer des restrictions quelles qu'elles soient. Ça, c'est le meilleur moyen pour que ça ne se passe pas bien dans le pendant. Une fois que tu es dans le pendant, méfie-toi aussi justement de toutes ces pensées restrictives de je vais me reprendre en main qui vont juste te faire basculer dans la suralimentation. Et puis, reviens à toi, essaie au maximum de t'accorder des moments où tu peux revenir à comment tu es en train de vivre les choses. Et ça, ça va t'aider aussi à peut-être... poser tes limites s'il y a des choses compliquées avec les gens dans ton entourage et en posant ces limites là ça devrait te permettre de sortir moins émotionnellement retourné de ces moments-là si ce sont des moments compliqués pour toi. Rappelle-toi que tu ne vas pas grossir là tout d'un coup parce que tu fais des repas un peu plus copieux. Ton corps il sait se réguler et la régulation alimentaire elle se fait sur des jours, des semaines. Donc détends-toi, ne monte pas sur ta balance, ça sert à rien. Il va y avoir plein de mouvements corporels qui vont amener des mouvements de masse corporelle aussi mais qui ne veulent rien dire. Et puis dans l'après, prends soin de toi au maximum. Écoute tes besoins, tes envies. Ne cherche pas à compenser ce qui s'est passé parce que tu sais que c'est ça qui va t'emmener vers un rapport très compliqué à l'alimentation et à ton corps. Donc mets-toi à l'aise dans tes fringues, écoute tes envies pour ce qui est de manger, boire, bouger. Et méfie-toi de tous les régimes d'après-fête qu'on va essayer de te vendre. Rappelle-toi que... C'est pas comme ça que tu peux avoir une bonne relation avec toi-même, avec ton corps et avec ton alimentation. Voilà, j'espère vraiment que les fêtes de Noël vont se passer au mieux pour toi. En tout cas, je pense à toi. Je sais que c'est des moments qui peuvent être compliqués, mais sache aussi que c'est des moments qui peuvent complètement être transformés. Moi, je ne vis plus du tout les fêtes de Noël de la même manière. On peut sortir de tout ça. Donc voilà, si tu as besoin d'aide, si tu as envie que je t'accompagne vers tout ça, Tu sais que tu peux me contacter pour parler de SOS Compulsion et de mes différents accompagnements. Prends soin de toi, vraiment. Merci de ton écoute. Pense à me soutenir en laissant un commentaire, une note sur le podcast. N'hésite pas à me faire ton retour sur cet épisode, mais aussi sur les autres épisodes, en venant m'écrire sur Instagram, vraiment. C'est génial pour moi de voir que les épisodes de podcast vous aident, ont un impact réellement sur votre vie, sur votre comportement alimentaire, etc. Très belles fêtes de fin d'année et à très bientôt. Ciao !

Chapters

  • Gérer l’avant fêtes

    02:05

  • Gérer les repas de fêtes

    07:30

  • Gérer l’après fêtes

    19:45

  • Je récapitule les conseils principaux

    23:59

Description

Les fêtes de fin d’année génèrent du stress pour différentes raisons : les dépenses d’argent, les repas à rallonge et à répétition, les retrouvailles familiales, la peur du regard et du jugement des proches, et surtout, LA PEUR DE GROSSIR.

Et pour bien en ajouter une couche, les magazines et réseaux sociaux t’abreuvent de conseils pour préparer ton corps afin de ne pas prendre de poids, pour cuisiner des repas « healthy » et pour te reprendre en main dès janvier.

Le problème c’est que tous ces conseils ne font que renforcer tes peurs et surtout renforcer les mécanismes du trouble alimentaire.

Voici mes conseils pour t’accompagner durant l’avant, le pendant et l’après fêtes de fin d’années : 


Gérer l’avant fêtes

Gérer les repas de fêtes

Gérer l’après fêtes

Je récapitule les conseils principaux




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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans TCA, etc., le podcast qui décrypte les troubles des conduites alimentaires et tout ce qui gravite autour, parce que ça n'est jamais seulement qu'une histoire de bouffe. Je suis Flavie Mitsono, et j'accompagne les mangeuses compulsives à devenir des mangeuses libres bien dans leur basket. Alimentation, peur du manque, insatisfaction corporelle, peur du jugement, du rejet, empreinte familiale, grossophobie, les sujets abordés dans ce podcast sont très vastes, et pour ce faire, mes invités sont aussi très variés. Retrouvez-moi aussi sur Instagram où j'aborde tous ces sujets au quotidien sur Flavie.m TCA. Très belle écoute. Welcome dans ce nouvel épisode de TCA etc. Aujourd'hui on va parler de Noël puisque Noël, bah ouais, ça approche à grands grands pas. Donc je me suis dit que c'était important que je vous apporte. Peut-être un peu de soutien dans cette période souvent compliquée. L'année dernière, j'avais fait déjà un épisode de podcast sur le sujet. Je ne suis pas allée le réécouter, donc voilà, je ne sais pas trop si je vais raconter la même chose ou amener des choses nouvelles ou quoi, je ne peux pas vous dire. Bon, généralement, ce n'est jamais exactement la même chose, donc franchement, n'hésitez pas à aller écouter celui de l'année dernière aussi, qui pourra peut-être vous apporter. Là, cet épisode de podcast, qui est un peu en mode guide de survie pour les fêtes de fin d'année, je l'ai construit, pensé, un peu de la même manière que les épisodes que je vous ai proposés l'été dernier, pour vous préparer, en fait, aux vacances, de la meilleure manière qui soit. Donc, on va parler de l'avant-Noël, puisqu'on est dedans, là, vraiment, donc il y a déjà des choses importantes qui se jouent à ce moment-là. On va parler de pendant. les fêtes de fin d'année. On sait qu'il peut y avoir plusieurs repas de Noël et on va parler de l'après aussi. Comment gérer l'après ? Allez c'est parti, let's go ! L'avant, t'es en plein dedans et tu vois certainement déjà des messages passés sur les réseaux mais aussi sur des magazines féminins, des livres de recettes. On est déjà en train de nous bassiner avec le fait de se préparer. aux fêtes de fin d'année, comme si on avait besoin de préparer quelque chose. Alors oui, tu peux te dire, bah oui, on se prépare, on cherche des bonnes recettes, on cherche des super cadeaux. Non, non, là l'idée c'est de préparer ton corps, de faire en sorte de ne pas prendre trop de poids pendant les fêtes de Noël, etc. Ok. Moi je vais te dire exactement l'inverse. Surtout, surtout, surtout, ne cherche pas à te préparer. Ne cherche pas à changer quoi que ce soit, parce que c'est comme ça. que tu vas te créer du désordre alimentaire, et c'est comme ça que tu vas aller droit vers ce que tu redoutes le plus. Et oui, parce que je voulais commencer par ça, et j'ai un peu oublié, je suis partie trop vite en besogne. Mais pourquoi est-ce que c'est si stressant et angoissant les fêtes de Noël ? On va se le dire. Là, toi qui m'écoutes, en fait, t'as peur de quoi ? T'as peur de grossir pendant les fêtes. T'as peur de manger. Tu vois, globalement, il y a une peur autour du fait de manger, très reliée au fait de trop manger. T'as peur aussi peut-être des contacts familiaux. Les fêtes de Noël, c'est le moment où tu vois des proches que peut-être tu vois pas à d'autres moments. C'est le moment où plein de proches différents sont réunis. Ça peut créer des choses compliquées, peut-être qu'il y a des gens que t'as pas envie de croiser. T'as peur aussi du jugement, du regard des autres par le biais de ces fêtes-là. Mais la peur principale, très souvent, elle est quand même autour du poids, du fait de grossir. Et donc on part avec l'idée qu'il faudrait se préparer en amont. Il va falloir gérer pendant et puis il faudra agir après. Mon Dieu, mais franchement, qui aurait envie d'aller vivre les fêtes de Noël dans ce contexte-là ? Tu dois te priver avant, tu dois faire gaffe pendant et tu devras te priver après. Bah oui, non mais moi franchement, tu me proposes ça, je te dis non mais vas-y, laisse tomber. Tu sais quoi, j'annule les fêtes de Noël et je reste tranquille quoi, comme ça, ça va me demander beaucoup moins d'efforts. Mais en fait, ça, c'est faux. C'est parce que tu cherches. à te priver avant, tu vois, à gérer le truc. Que pendant, tu risques d'être dans n'importe quoi et de déborder dans tous les sens, et que du coup, dans l'après, tu te sentiras obligé de gérer quelque chose. Et tu vas voir que je vais y venir, mais c'est aussi le fait de te dire que dans l'après, tu devras faire gaffe, qui va faire que tu risques de vraiment être dans le trop, trop, trop pendant. Donc, revenons à nos moutons, et en l'occurrence au fait de qu'est-ce qu'on fait avant, et ben, on fait rien. Ne cherche pas à te préparer, à préparer ton corps aux fêtes de fin d'année. Ne cherche surtout pas à maigrir en prévision d'un poids que tu pourrais prendre pendant les fêtes de fin d'année. Ne cherche surtout pas à compenser par avance tes futures prises alimentaires de Noël. En fait, en faisant ça, tu vas juste créer des frustrations par avance. Tu vas arriver aux fêtes de fin d'année affamés, frustrés, agacés, pas bien, stressés. Et du coup, qu'est-ce qui va se passer ? Tu vas te jeter sur la bouffe et tu vas être incapable d'être dans l'écoute de ce qui se passe pour toi, dans l'écoute de tes besoins et tu vas être incapable de t'arrêter de manger, tu vas être incapable de savoir où sont les limites en fait. pour toi tes propres limites internes face à la nourriture. Donc là, aujourd'hui, tu n'es pas encore à Noël, ok ? Si t'écoutes cet épisode de podcast, au moment où il sort, on n'est pas encore à Noël, on est à quelques jours, on est à quatre jours avant le réveillon, ok ? Ne te prends pas la tête avec ça. Mange dans le présent. Arrête de manger aujourd'hui en pensant aux fêtes de Noël qui sont dans quelques jours. Reviens au présent. reviens à ce qui te fait envie, à ce dont tu as besoin, reviens au goût qu'ont les aliments que tu es en train de manger, reviens à ce qui se passe maintenant. Ça c'est vraiment un piège énorme en fait de ne pas être capable de manger dans le présent. Je pense que c'est le piège commun de toutes les personnes qui ont des TCA, mais même au-delà en fait, même sans aller jusqu'à développer des TCA. Tu vois, tu es en train de manger en prévision d'un futur où tu mangeras peut-être plus, en prévision d'un futur où... Tu auras peut-être des changements corporels parce que tu pourrais prendre du poids ou d'un futur où tu voudrais perdre du poids. Enfin, tu vois, non. Ce qui est hyper important là, c'est de revenir au présent et à des sensations internes présentes pour te permettre d'être vraiment raccord avec tes besoins. Pourquoi ? Parce qu'en fait, de cette manière-là, tu vas pouvoir arriver aux fêtes de Noël détendues, sereines, pas dans un espèce de stress permanent, pas avec un niveau de frustration énorme. pas en étant complètement déconnecté de toi et de ton corps. Donc ça, c'est important. Reviens au présent, ne prépare rien. Si ce n'est tes cadeaux de Noël, bien sûr. Et encore, tu fais bien ce que tu veux. Mais je veux dire, ne prépare pas ton corps, ne te prends pas la tête avec ton alimentation en prévision de Noël. Ça, c'est une première étape hyper importante et qui va conditionner plein de choses pour le moment des fêtes de Noël. Justement, allons-y. Bim ! On arrive aux fêtes de Noël, allez c'est le repas ou les repas de fête de fin d'année où tu te retrouves avec tous ces gens autour de ces tables très très garnies, avec une opulence de nourriture, avec aussi de la nourriture que tu vois pas souvent. Bon justement le premier point qui me semble important à te rappeler, c'est que c'est normal dans ces conditions là de ne pas respecter tes besoins à la bouchée près. C'est normal de manger plus. Ok ? Ça va être compliqué si tu arrives aux fêtes de fin d'année avec l'objectif number one d'être ultra ultra proche de tes besoins et de ne surtout pas dépasser. Pourquoi ? Parce qu'il y a plein de facteurs qui font que dans ces moments-là, on mange plus. Le premier facteur, c'est le fait qu'il y ait beaucoup de monde et qu'il y ait beaucoup d'échanges à table. Et donc ça, on le sait, c'est compliqué de faire ces allers-retours entre les autres et ce qui se dit à table et soi. Et généralement, quand en plus c'est un peu compliqué avec la nourriture, bon, clairement, en fait, on n'est pas trop à ce qu'on est en train de faire, à ce qu'on est en train de manger. Et donc ça fait que, bah ouais, peut-être que tout d'un coup on sent l'estomac plein en se disant Oh là, j'ai pas senti le truc venir et donc bon, voilà, trop mangé. Il y a aussi le fait que, bah tu vois, si ça génère du stress pour toi, le fait de manger, de gérer ta quantité de nourriture, tout ça, en fait, ça va être des facteurs qui vont faire que Oui, ça peut paraître paradoxal, mais plus tu es focus sur les quantités que tu serais censé devoir manger, moins tu vas pouvoir être à l'écoute de ce dont tu as réellement besoin de manger. Parce qu'en fait, l'écoute se fait via des signaux corporels, on est vraiment dans le sensoriel, alors que la gestion de ce que tu es censé devoir manger se fait dans ta tête, c'est très intellectuel. Et du coup, il y a un peu confrontation entre ces deux choses-là. Et puis, je l'ai dit aussi tout à l'heure, la rareté des aliments. La rareté des aliments, c'est vraiment le truc number one qui va nous faire consommer d'un aliment. Surconsommer d'un aliment même, je devrais dire. En fait, t'es face à, allez, je sais pas, une bûche de Noël. Allez, bûche de Noël, par définition, c'est le truc normalement qu'on trouve pas trop dans les boulangeries, en dehors des fêtes de fin d'année et tout. Imagine, c'est vraiment ton kiff, t'adores ce truc-là. La bûche de Noël, là, elle arrive devant toi, t'as plus faim, tu sens que t'as déjà bien mangé, mais oh quand même ! Tu te dis mais la bûche de Noël c'est le truc que je ne mange qu'à un seul repas. Je sais que la bûche de Noël elle va redisparaître derrière. C'est quand même dommage. Bon allez je m'en prends une petite part. Oui t'es dans le trop, mais en fait t'es face à un aliment rare et c'est complètement normal en fait de réagir, d'agir de cette manière là. Premier point, accepte que ce soit normal de ne pas t'écouter vraiment bien pendant ces repas-là. Deuxième point important, pour que ça se passe bien pour toi les moments de Noël, j'ai envie de te dire, mets des vêtements dans lesquels tu te sens à l'aise. Oui, dans lesquels tu te sens aussi bien dans le sens joli, parce que peut-être que tu as envie de t'apprêter pour ces moments-là en famille, mais... cherche aussi beaucoup le confort. Tu vas passer du temps à table, tu vas passer du temps assise. C'est pas le meilleur moment pour avoir un truc qui te scie l'estomac. Après, tu peux avoir envie de mettre telle ou telle tenue, parce que vraiment, tu l'aimes beaucoup, tu te sens jolie avec ça, en te disant, bon, je sais que sur le long terme, je vais pas être à l'aise. Dans ce cas-là, pourquoi ne pas emmener une tenue de rechange ? Franchement, normalisons ça. C'est normal que ton corps bouge, évolue au cours d'un même repas. Tu vois, c'est normal, l'estomac se distend, la digestion commence, ça crée du mouvement dans ton corps, dans ton ventre. C'est normal d'être à l'aise avec une tenue avant de manger, de ne plus être à l'aise une fois qu'on a commencé à manger. Ce n'est pas signe que tu as fait n'importe quoi, c'est quelque chose de normal. Emmène des fringues de rechange, il n'y a pas de souci, tu vois. Je veux dire... Je crois qu'il faut vraiment normaliser ce genre de choses et normaliser le confort quoi. Donc ça c'était un point important. Autre point important, j'ai envie aussi de normaliser le fait qu'on puisse avoir besoin de moments pour soi dans ces grands moments familiaux. Et je pense que plus on s'autorisera à le faire, plus du coup on autorisera les autres à le faire et aussi nos enfants. Et je trouve ça vraiment important de pouvoir... S'autoriser à revenir à soi. Tu vois, je vais faire le lien avec ce que je disais juste avant sur le côté c'est difficile d'être concentré sur ses sensations alimentaires quand on est avec plein de gens. En fait, c'est difficile d'être concentré sur ses sensations, sur ses ressentis, sur ses émotions, sur comment on se sent quand on est avec plein de gens. J'ai envie de dire peut-être encore plus pour les personnes qui souffrent de troubles alimentaires. Ce que j'entends par là, c'est que Il y a quand même un gros sujet dans la relation à l'autre et dans la place qu'on s'autorise à prendre face aux autres quand on a des troubles alimentaires. Généralement, c'est quand même un point commun que je retrouve chez toutes les personnes que j'accompagne. Moi aussi, j'ai été, j'allais dire je suis, mais oui, je pense que c'est quelque chose qui est toujours en travail, en fait, cette façon de prendre ma place, etc. Et donc, ces petits moments où tu vas t'autoriser à changer de pièce, t'autoriser à aller prendre l'air dehors. T'autoriser à t'isoler à un endroit pour souffler, lire, réfléchir, sortir la tête des conversations, c'est des moments qui vont être super importants. Là, tu vas revenir dans ton corps, dans ta digestion, où est-ce que tu en es, dans tes émotions, comment est-ce que tu es en train de vivre le moment qui se passe. Il y a aussi un truc que j'ai déjà conseillé plein de fois à des gens, c'est que parfois dans les fêtes de famille comme ça, il y a un peu une table pour les enfants, une table pour les adultes. Moi je sais que ça m'est arrivé plein de fois d'aller me ressourcer avec les enfants, de quitter la table pour aller à la table des enfants, ou d'aller dans l'espace de jeu des enfants, et genre je fais un coloriage avec les enfants, je fais un jeu de société avec les enfants, et en fait ça ressource aussi, ça sort du monde des adultes, et ça permet de revenir un peu à soi. Donc n'hésite pas à revenir à toi, à différents moments si tu en sens le besoin, et peut-être même n'attends pas d'en ressentir le besoin. Parce que par définition, c'est compliqué d'être connecté à ses besoins quand on est avec plein d'autres personnes et surtout quand il y a des enjeux familiaux, émotionnels et tout. Un peu dans le même ordre d'idée, le fait de revenir à toi, le fait de t'autoriser ces moments-là, c'est prendre conscience de toi, de tes besoins et de tes limites. Et une chose que j'ai envie de t'inviter à faire, qui n'est pas facile, et peut-être que ça va te demander de l'entraînement, peut-être que la première étape ce sera juste d'y réfléchir. et de te dire que ce serait bien de le faire mais que ce ne sera pas possible de le faire, c'est le fait de poser tes limites avec les gens qui vont t'entourer pendant cette journée, ces journées, ces repas. Poser tes limites, ça peut être le fait de choisir de ne pas prendre part à certaines discussions, mais ça peut être aussi de dire clairement aux personnes que tu ne veux pas parler de tel ou tel sujet. Ça peut être de dire aux personnes que tu n'as pas envie de parler de la forme des corps des autres ou de ton corps. Que t'as pas envie de commenter le physique des gens, que t'as pas envie de commenter ce que mangent les gens, que tu n'as pas envie de parler de régimes, de tous ces nouveaux trucs à la mode. Poser ces limites-là, ça veut pas forcément dire que ça te rend obligé d'expliquer pourquoi. et d'expliquer ce que tu vis. Parce que souvent, on se dit, mais si je dis ça, je vais être obligée d'expliquer pourquoi, etc. Mais non, mais en fait, on n'est pas obligé de se justifier. Donc, poser tes limites. Mais en fait, c'est vraiment très en lien avec le point d'avant, parce que poser ses limites, ça peut être aussi s'éloigner, quitter la pièce, aller colorier avec les enfants, quand il y a des choses qui sont compliquées pour soi. Et puis justement dans les échanges avec tes proches, un autre point important qui pourrait t'aider, c'est que j'ai envie de te proposer de garder en tête que quand tu entends des gens commenter le corps des autres, ou commenter leur corps, commenter leur alimentation ou l'alimentation des autres, en fait, ces personnes-là, elles parlent de leur insécurité. Je pense que c'est aidant de garder ça en tête, et ça peut aider à ne pas se sentir attaqué, agressé, de garder en tête que si ces personnes-là... Elles ont besoin de venir parler de ça. c'est que c'est pas serein pour elles, en fait. Elles sont en train de parler de leur propre insécurité. Alors ça veut pas dire pour autant que ça va être ton devoir d'aller les aider et amener des choses, etc. Non. Peut-être toi, juste garde en tête le fait que là, ça parle d'elles, et ne te sens pas obligée de rebondir sur cette discussion. Donne-toi le droit, encore une fois, de poser tes limites, et en posant tes limites, en disant je ne veux pas commenter le corps des autres tu rends un service énorme, finalement, à tous ces gens-là. Là, tu vas peut-être les aider. à arrêter de commenter leur propre corps ou commenter le corps des autres et franchement c'est un premier pas tellement important pour commencer à se sentir mieux que en vrai tu leur fais un cadeau et les trois derniers points ils reviennent plutôt sur le comportement alimentaire sur des petits outils pour t'aider sur le moment quand tu seras dans ces repas là garde en tête que tu ne vas pas grossir sur un ou deux repas ok ton corps sait faire ton corps cesse réguler ne te pèse pas le long lendemain de ce type de repas, parce que tu vas faire de la rétention d'eau, en plus s'il y a de l'alcool, ça va vraiment jouer là-dessus, il va y avoir plein de mouvements d'eau dans ton corps, qui vont faire que ton poids, il va bouger, ça ne voudra rien dire. Donc laisse tomber la balance, détends-toi, fais confiance à ton corps. Tu n'es pas en train de stocker, tu ne sors pas d'un repas de Noël avec du stock un peu partout dans les hanches, le ventre, etc. Ça n'a aucun sens. On ne grossit pas comme ça, juste lors d'un repas un peu plus exceptionnel, un peu plus riche, etc. Et donc en lien avec ça, quand tu es en train de manger, méfie-toi de tes prévisions de compensation. Méfie-toi des pensées qui débarquent et qui vont te dire, Ouais bon, ok, là je fais n'importe quoi, mais dès demain je me reprends en main, la semaine prochaine je me reprends en main, le 1er janvier je me reprends en main. Parce qu'en fait, ces pensées-là vont créer tout de suite une sorte de manque. Tu vois ? Tu sais que l'aliment va redisparaître, là on revient à l'effet rareté, et du coup tu vas être amené à surconsommer cet aliment, vite j'en profite avant que ça disparaisse. C'est une sorte de pensée permissive en fait de, ouais ok, puisque je me reprends en main bientôt, vas-y quoi, là j'en profite, j'y vais quoi. Et du coup t'es pas du tout dans l'écoute de ton plaisir, de ce qui se passe pour toi, et tu surconsommes, et c'est pas agréable au niveau digestif, et ça va venir rajouter de la culpabilité et du stress. quant à ton devoir de te reprendre en main, etc. Donc méfie-toi de ces pensées-là. Non, il n'y a pas de je me reprends en main, demain, après-demain et tout. Je suis en train de manger ce que je mange, je ne vais pas me mettre à grossir là instantanément. Et plus je vais être concentrée sur le plaisir que je prends, mieux ça se passera. Dans le même ordre d'idées... Pas de foutu pour foutu. Tu vois, c'est des pensées qui vont ensemble, ça aussi, c'est ce qu'on appelle des pensées permissives. Oui, bon, ben voilà, de toute façon, j'ai fait n'importe quoi, autant y aller vraiment. Et souvent, ça va de toute façon avec le je me reprendrai en main plus tard Donc non, il n'y a pas de foutu pour foutu, c'est pas parce que tu as déjà mangé 4 chocolats alors que tu t'étais dit que tu n'en mangerais qu'un qu'il faut que tu en manges 18, tu vois. Reste dans le plaisir, ça n'a pas de sens de se gaver tout d'un coup de chocolat si tu reviens au goût que ça a, franchement c'est p... Pas agréable. Donc non, pas de foutu pour foutu. Voilà ce que je peux te dire sur le pendant. Maintenant, on va parler de l'après. C'est le lendemain des repas de fête, c'est les jours qui suivent, les semaines qui suivent. Ok. Qu'est-ce que moi, je pourrais te conseiller de faire ? Eh bien... reviens aux vêtements confortables. Hyper important. Ne te mets pas dans des vêtements qui vont te serrer particulièrement parce que du coup tu vas avoir l'impression que ton corps est un problème, que voilà tu as grossi etc. Tu vas ramener sans arrêt ton attention à ton corps et un malaise dans ton corps. Donc mets-toi dans des vêtements dans lesquels tu te sens bien, tu te sens à l'aise et dans lesquels ta digestion va pouvoir faire son travail. Parce que si tu scies ton ventre en deux, tu ne mets pas toutes les chances de ton côté pour bien digérer non plus, tu ne rends pas service à ton corps. Prends des tisanes, des bouillottes, pense à ça si ta digestion est un peu compliquée dans les suites du repas, que ce soit le jour même, les jours qui suivent, pense à bien t'hydrater, à boire des eaux aussi qui peuvent aider à la digestion. Certaines personnes, les eaux pétillantes, ça va aider. Bois des tisanes, mets des bouillottes sur ton ventre. Autorise-toi aussi peut-être à utiliser... des médicaments que tu connais déjà, que tu as l'habitude de prendre pour t'aider à digérer. Tout être digestif sera bon à prendre et surtout, n'associe pas, si tu as des problèmes digestifs, ne les associe pas à de la culpabilité, ok ? C'est pas parce que tu as mal fait les choses, ton corps a besoin d'aide pour digérer, c'est normal après des repas comme ça. Autorise-toi à être dans le confort, dans le bien-être. Ne te force pas à aller faire une séance de footing alors que tu es en pleine digestion. Laisse à ton corps le temps de gérer les choses. Écoute tes envies. Ça aussi, c'est un poids très important. Ton corps sait se réguler. Écoute tes envies. Ne te charge pas de choisir à la place de ton corps ce que tu serais censé manger, ne pas manger. Plus tu vas te dire, ah non mais là, il ne faut vraiment pas que je mange autre chose qu'une soupe ou un bouillon ou un machin, une tisane. Plus tu vas te créer des envies d'autres choses, alors que peut-être naturellement, tu aurais juste eu envie d'une soupe, tu vois, de quelque chose de très léger. Mais laisse ton corps faire. Laisse-toi guider par tes envies sur ce que tu as envie de boire, de manger, mais aussi sur ton besoin de bouger. Il est normal d'être fatigué après les repas de fête, parce qu'au niveau digestif, ça prend beaucoup, mais aussi au niveau, tu vois, émotionnel. Donc, Laisse-toi le droit de te reposer, laisse-toi le droit d'être dans le mouvement comme tu as envie d'être. Peut-être que tu auras plus besoin de faire des marches digestives que d'aller courir. Si tu as envie d'aller courir, va courir. Je ne suis pas en train de te dire surtout ne cours pas, mais ne t'impose pas du sport pour compenser. Parce que là, tu retournes dans les mécanismes compulsifs en fait en faisant ça, et tu n'es pas dans l'écoute de ce dont tu as besoin. Vis les choses par envie et besoin, pas par... par obligation. Si autour de toi ça parle régime, que ce soit au boulot, dans ta famille ou je ne sais quoi, ou si tu vois tout le monde en train de se remettre au régime après les fêtes, et si ça te titille et que ça te fait envie et que tu te dis non mais voilà, ils ont raison, regarde, tout le monde le fait, rappelle-toi d'une chose importante. Quand tu vois ta collègue faire son régime et être toute contente parce qu'elle part sur une nouvelle façon de manger, Avec tout l'espoir que ça a d'avoir enfin le corps de ses rêves, dis-toi que cette même collègue, elle ne viendra pas te raconter quand elle sera tapée une grosse crise de boulimie la veille au soir. Rappelle-toi que les restrictions t'emmènent vers la surconsommation, mais emmènent globalement les gens vers ça. C'est juste qu'on vient un peu moins raconter quand on se tape des grosses compulsions ou quand on a repris tout le poids qu'on avait perdu. Tu vois, tout ça, on va moins le dire autour de nous. Donc quand tu entends les gens repartir vers de nouveaux régimes, rappelle-toi vers quoi ça mène et rappelle-toi qu'ils ne viendront sûrement pas te le raconter quand ça aura à nouveau échoué. Voilà ce que j'avais envie de te dire par rapport aux fêtes de Noël sur l'avant, pendant, après. Globalement, si je devais récapituler, dans l'avant, fous-toi la paix. Ne cherche pas à préparer ton corps, ne cherche surtout pas à t'imposer des restrictions quelles qu'elles soient. Ça, c'est le meilleur moyen pour que ça ne se passe pas bien dans le pendant. Une fois que tu es dans le pendant, méfie-toi aussi justement de toutes ces pensées restrictives de je vais me reprendre en main qui vont juste te faire basculer dans la suralimentation. Et puis, reviens à toi, essaie au maximum de t'accorder des moments où tu peux revenir à comment tu es en train de vivre les choses. Et ça, ça va t'aider aussi à peut-être... poser tes limites s'il y a des choses compliquées avec les gens dans ton entourage et en posant ces limites là ça devrait te permettre de sortir moins émotionnellement retourné de ces moments-là si ce sont des moments compliqués pour toi. Rappelle-toi que tu ne vas pas grossir là tout d'un coup parce que tu fais des repas un peu plus copieux. Ton corps il sait se réguler et la régulation alimentaire elle se fait sur des jours, des semaines. Donc détends-toi, ne monte pas sur ta balance, ça sert à rien. Il va y avoir plein de mouvements corporels qui vont amener des mouvements de masse corporelle aussi mais qui ne veulent rien dire. Et puis dans l'après, prends soin de toi au maximum. Écoute tes besoins, tes envies. Ne cherche pas à compenser ce qui s'est passé parce que tu sais que c'est ça qui va t'emmener vers un rapport très compliqué à l'alimentation et à ton corps. Donc mets-toi à l'aise dans tes fringues, écoute tes envies pour ce qui est de manger, boire, bouger. Et méfie-toi de tous les régimes d'après-fête qu'on va essayer de te vendre. Rappelle-toi que... C'est pas comme ça que tu peux avoir une bonne relation avec toi-même, avec ton corps et avec ton alimentation. Voilà, j'espère vraiment que les fêtes de Noël vont se passer au mieux pour toi. En tout cas, je pense à toi. Je sais que c'est des moments qui peuvent être compliqués, mais sache aussi que c'est des moments qui peuvent complètement être transformés. Moi, je ne vis plus du tout les fêtes de Noël de la même manière. On peut sortir de tout ça. Donc voilà, si tu as besoin d'aide, si tu as envie que je t'accompagne vers tout ça, Tu sais que tu peux me contacter pour parler de SOS Compulsion et de mes différents accompagnements. Prends soin de toi, vraiment. Merci de ton écoute. Pense à me soutenir en laissant un commentaire, une note sur le podcast. N'hésite pas à me faire ton retour sur cet épisode, mais aussi sur les autres épisodes, en venant m'écrire sur Instagram, vraiment. C'est génial pour moi de voir que les épisodes de podcast vous aident, ont un impact réellement sur votre vie, sur votre comportement alimentaire, etc. Très belles fêtes de fin d'année et à très bientôt. Ciao !

Chapters

  • Gérer l’avant fêtes

    02:05

  • Gérer les repas de fêtes

    07:30

  • Gérer l’après fêtes

    19:45

  • Je récapitule les conseils principaux

    23:59

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Description

Les fêtes de fin d’année génèrent du stress pour différentes raisons : les dépenses d’argent, les repas à rallonge et à répétition, les retrouvailles familiales, la peur du regard et du jugement des proches, et surtout, LA PEUR DE GROSSIR.

Et pour bien en ajouter une couche, les magazines et réseaux sociaux t’abreuvent de conseils pour préparer ton corps afin de ne pas prendre de poids, pour cuisiner des repas « healthy » et pour te reprendre en main dès janvier.

Le problème c’est que tous ces conseils ne font que renforcer tes peurs et surtout renforcer les mécanismes du trouble alimentaire.

Voici mes conseils pour t’accompagner durant l’avant, le pendant et l’après fêtes de fin d’années : 


Gérer l’avant fêtes

Gérer les repas de fêtes

Gérer l’après fêtes

Je récapitule les conseils principaux




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  • Speaker #0

    Bienvenue dans TCA, etc., le podcast qui décrypte les troubles des conduites alimentaires et tout ce qui gravite autour, parce que ça n'est jamais seulement qu'une histoire de bouffe. Je suis Flavie Mitsono, et j'accompagne les mangeuses compulsives à devenir des mangeuses libres bien dans leur basket. Alimentation, peur du manque, insatisfaction corporelle, peur du jugement, du rejet, empreinte familiale, grossophobie, les sujets abordés dans ce podcast sont très vastes, et pour ce faire, mes invités sont aussi très variés. Retrouvez-moi aussi sur Instagram où j'aborde tous ces sujets au quotidien sur Flavie.m TCA. Très belle écoute. Welcome dans ce nouvel épisode de TCA etc. Aujourd'hui on va parler de Noël puisque Noël, bah ouais, ça approche à grands grands pas. Donc je me suis dit que c'était important que je vous apporte. Peut-être un peu de soutien dans cette période souvent compliquée. L'année dernière, j'avais fait déjà un épisode de podcast sur le sujet. Je ne suis pas allée le réécouter, donc voilà, je ne sais pas trop si je vais raconter la même chose ou amener des choses nouvelles ou quoi, je ne peux pas vous dire. Bon, généralement, ce n'est jamais exactement la même chose, donc franchement, n'hésitez pas à aller écouter celui de l'année dernière aussi, qui pourra peut-être vous apporter. Là, cet épisode de podcast, qui est un peu en mode guide de survie pour les fêtes de fin d'année, je l'ai construit, pensé, un peu de la même manière que les épisodes que je vous ai proposés l'été dernier, pour vous préparer, en fait, aux vacances, de la meilleure manière qui soit. Donc, on va parler de l'avant-Noël, puisqu'on est dedans, là, vraiment, donc il y a déjà des choses importantes qui se jouent à ce moment-là. On va parler de pendant. les fêtes de fin d'année. On sait qu'il peut y avoir plusieurs repas de Noël et on va parler de l'après aussi. Comment gérer l'après ? Allez c'est parti, let's go ! L'avant, t'es en plein dedans et tu vois certainement déjà des messages passés sur les réseaux mais aussi sur des magazines féminins, des livres de recettes. On est déjà en train de nous bassiner avec le fait de se préparer. aux fêtes de fin d'année, comme si on avait besoin de préparer quelque chose. Alors oui, tu peux te dire, bah oui, on se prépare, on cherche des bonnes recettes, on cherche des super cadeaux. Non, non, là l'idée c'est de préparer ton corps, de faire en sorte de ne pas prendre trop de poids pendant les fêtes de Noël, etc. Ok. Moi je vais te dire exactement l'inverse. Surtout, surtout, surtout, ne cherche pas à te préparer. Ne cherche pas à changer quoi que ce soit, parce que c'est comme ça. que tu vas te créer du désordre alimentaire, et c'est comme ça que tu vas aller droit vers ce que tu redoutes le plus. Et oui, parce que je voulais commencer par ça, et j'ai un peu oublié, je suis partie trop vite en besogne. Mais pourquoi est-ce que c'est si stressant et angoissant les fêtes de Noël ? On va se le dire. Là, toi qui m'écoutes, en fait, t'as peur de quoi ? T'as peur de grossir pendant les fêtes. T'as peur de manger. Tu vois, globalement, il y a une peur autour du fait de manger, très reliée au fait de trop manger. T'as peur aussi peut-être des contacts familiaux. Les fêtes de Noël, c'est le moment où tu vois des proches que peut-être tu vois pas à d'autres moments. C'est le moment où plein de proches différents sont réunis. Ça peut créer des choses compliquées, peut-être qu'il y a des gens que t'as pas envie de croiser. T'as peur aussi du jugement, du regard des autres par le biais de ces fêtes-là. Mais la peur principale, très souvent, elle est quand même autour du poids, du fait de grossir. Et donc on part avec l'idée qu'il faudrait se préparer en amont. Il va falloir gérer pendant et puis il faudra agir après. Mon Dieu, mais franchement, qui aurait envie d'aller vivre les fêtes de Noël dans ce contexte-là ? Tu dois te priver avant, tu dois faire gaffe pendant et tu devras te priver après. Bah oui, non mais moi franchement, tu me proposes ça, je te dis non mais vas-y, laisse tomber. Tu sais quoi, j'annule les fêtes de Noël et je reste tranquille quoi, comme ça, ça va me demander beaucoup moins d'efforts. Mais en fait, ça, c'est faux. C'est parce que tu cherches. à te priver avant, tu vois, à gérer le truc. Que pendant, tu risques d'être dans n'importe quoi et de déborder dans tous les sens, et que du coup, dans l'après, tu te sentiras obligé de gérer quelque chose. Et tu vas voir que je vais y venir, mais c'est aussi le fait de te dire que dans l'après, tu devras faire gaffe, qui va faire que tu risques de vraiment être dans le trop, trop, trop pendant. Donc, revenons à nos moutons, et en l'occurrence au fait de qu'est-ce qu'on fait avant, et ben, on fait rien. Ne cherche pas à te préparer, à préparer ton corps aux fêtes de fin d'année. Ne cherche surtout pas à maigrir en prévision d'un poids que tu pourrais prendre pendant les fêtes de fin d'année. Ne cherche surtout pas à compenser par avance tes futures prises alimentaires de Noël. En fait, en faisant ça, tu vas juste créer des frustrations par avance. Tu vas arriver aux fêtes de fin d'année affamés, frustrés, agacés, pas bien, stressés. Et du coup, qu'est-ce qui va se passer ? Tu vas te jeter sur la bouffe et tu vas être incapable d'être dans l'écoute de ce qui se passe pour toi, dans l'écoute de tes besoins et tu vas être incapable de t'arrêter de manger, tu vas être incapable de savoir où sont les limites en fait. pour toi tes propres limites internes face à la nourriture. Donc là, aujourd'hui, tu n'es pas encore à Noël, ok ? Si t'écoutes cet épisode de podcast, au moment où il sort, on n'est pas encore à Noël, on est à quelques jours, on est à quatre jours avant le réveillon, ok ? Ne te prends pas la tête avec ça. Mange dans le présent. Arrête de manger aujourd'hui en pensant aux fêtes de Noël qui sont dans quelques jours. Reviens au présent. reviens à ce qui te fait envie, à ce dont tu as besoin, reviens au goût qu'ont les aliments que tu es en train de manger, reviens à ce qui se passe maintenant. Ça c'est vraiment un piège énorme en fait de ne pas être capable de manger dans le présent. Je pense que c'est le piège commun de toutes les personnes qui ont des TCA, mais même au-delà en fait, même sans aller jusqu'à développer des TCA. Tu vois, tu es en train de manger en prévision d'un futur où tu mangeras peut-être plus, en prévision d'un futur où... Tu auras peut-être des changements corporels parce que tu pourrais prendre du poids ou d'un futur où tu voudrais perdre du poids. Enfin, tu vois, non. Ce qui est hyper important là, c'est de revenir au présent et à des sensations internes présentes pour te permettre d'être vraiment raccord avec tes besoins. Pourquoi ? Parce qu'en fait, de cette manière-là, tu vas pouvoir arriver aux fêtes de Noël détendues, sereines, pas dans un espèce de stress permanent, pas avec un niveau de frustration énorme. pas en étant complètement déconnecté de toi et de ton corps. Donc ça, c'est important. Reviens au présent, ne prépare rien. Si ce n'est tes cadeaux de Noël, bien sûr. Et encore, tu fais bien ce que tu veux. Mais je veux dire, ne prépare pas ton corps, ne te prends pas la tête avec ton alimentation en prévision de Noël. Ça, c'est une première étape hyper importante et qui va conditionner plein de choses pour le moment des fêtes de Noël. Justement, allons-y. Bim ! On arrive aux fêtes de Noël, allez c'est le repas ou les repas de fête de fin d'année où tu te retrouves avec tous ces gens autour de ces tables très très garnies, avec une opulence de nourriture, avec aussi de la nourriture que tu vois pas souvent. Bon justement le premier point qui me semble important à te rappeler, c'est que c'est normal dans ces conditions là de ne pas respecter tes besoins à la bouchée près. C'est normal de manger plus. Ok ? Ça va être compliqué si tu arrives aux fêtes de fin d'année avec l'objectif number one d'être ultra ultra proche de tes besoins et de ne surtout pas dépasser. Pourquoi ? Parce qu'il y a plein de facteurs qui font que dans ces moments-là, on mange plus. Le premier facteur, c'est le fait qu'il y ait beaucoup de monde et qu'il y ait beaucoup d'échanges à table. Et donc ça, on le sait, c'est compliqué de faire ces allers-retours entre les autres et ce qui se dit à table et soi. Et généralement, quand en plus c'est un peu compliqué avec la nourriture, bon, clairement, en fait, on n'est pas trop à ce qu'on est en train de faire, à ce qu'on est en train de manger. Et donc ça fait que, bah ouais, peut-être que tout d'un coup on sent l'estomac plein en se disant Oh là, j'ai pas senti le truc venir et donc bon, voilà, trop mangé. Il y a aussi le fait que, bah tu vois, si ça génère du stress pour toi, le fait de manger, de gérer ta quantité de nourriture, tout ça, en fait, ça va être des facteurs qui vont faire que Oui, ça peut paraître paradoxal, mais plus tu es focus sur les quantités que tu serais censé devoir manger, moins tu vas pouvoir être à l'écoute de ce dont tu as réellement besoin de manger. Parce qu'en fait, l'écoute se fait via des signaux corporels, on est vraiment dans le sensoriel, alors que la gestion de ce que tu es censé devoir manger se fait dans ta tête, c'est très intellectuel. Et du coup, il y a un peu confrontation entre ces deux choses-là. Et puis, je l'ai dit aussi tout à l'heure, la rareté des aliments. La rareté des aliments, c'est vraiment le truc number one qui va nous faire consommer d'un aliment. Surconsommer d'un aliment même, je devrais dire. En fait, t'es face à, allez, je sais pas, une bûche de Noël. Allez, bûche de Noël, par définition, c'est le truc normalement qu'on trouve pas trop dans les boulangeries, en dehors des fêtes de fin d'année et tout. Imagine, c'est vraiment ton kiff, t'adores ce truc-là. La bûche de Noël, là, elle arrive devant toi, t'as plus faim, tu sens que t'as déjà bien mangé, mais oh quand même ! Tu te dis mais la bûche de Noël c'est le truc que je ne mange qu'à un seul repas. Je sais que la bûche de Noël elle va redisparaître derrière. C'est quand même dommage. Bon allez je m'en prends une petite part. Oui t'es dans le trop, mais en fait t'es face à un aliment rare et c'est complètement normal en fait de réagir, d'agir de cette manière là. Premier point, accepte que ce soit normal de ne pas t'écouter vraiment bien pendant ces repas-là. Deuxième point important, pour que ça se passe bien pour toi les moments de Noël, j'ai envie de te dire, mets des vêtements dans lesquels tu te sens à l'aise. Oui, dans lesquels tu te sens aussi bien dans le sens joli, parce que peut-être que tu as envie de t'apprêter pour ces moments-là en famille, mais... cherche aussi beaucoup le confort. Tu vas passer du temps à table, tu vas passer du temps assise. C'est pas le meilleur moment pour avoir un truc qui te scie l'estomac. Après, tu peux avoir envie de mettre telle ou telle tenue, parce que vraiment, tu l'aimes beaucoup, tu te sens jolie avec ça, en te disant, bon, je sais que sur le long terme, je vais pas être à l'aise. Dans ce cas-là, pourquoi ne pas emmener une tenue de rechange ? Franchement, normalisons ça. C'est normal que ton corps bouge, évolue au cours d'un même repas. Tu vois, c'est normal, l'estomac se distend, la digestion commence, ça crée du mouvement dans ton corps, dans ton ventre. C'est normal d'être à l'aise avec une tenue avant de manger, de ne plus être à l'aise une fois qu'on a commencé à manger. Ce n'est pas signe que tu as fait n'importe quoi, c'est quelque chose de normal. Emmène des fringues de rechange, il n'y a pas de souci, tu vois. Je veux dire... Je crois qu'il faut vraiment normaliser ce genre de choses et normaliser le confort quoi. Donc ça c'était un point important. Autre point important, j'ai envie aussi de normaliser le fait qu'on puisse avoir besoin de moments pour soi dans ces grands moments familiaux. Et je pense que plus on s'autorisera à le faire, plus du coup on autorisera les autres à le faire et aussi nos enfants. Et je trouve ça vraiment important de pouvoir... S'autoriser à revenir à soi. Tu vois, je vais faire le lien avec ce que je disais juste avant sur le côté c'est difficile d'être concentré sur ses sensations alimentaires quand on est avec plein de gens. En fait, c'est difficile d'être concentré sur ses sensations, sur ses ressentis, sur ses émotions, sur comment on se sent quand on est avec plein de gens. J'ai envie de dire peut-être encore plus pour les personnes qui souffrent de troubles alimentaires. Ce que j'entends par là, c'est que Il y a quand même un gros sujet dans la relation à l'autre et dans la place qu'on s'autorise à prendre face aux autres quand on a des troubles alimentaires. Généralement, c'est quand même un point commun que je retrouve chez toutes les personnes que j'accompagne. Moi aussi, j'ai été, j'allais dire je suis, mais oui, je pense que c'est quelque chose qui est toujours en travail, en fait, cette façon de prendre ma place, etc. Et donc, ces petits moments où tu vas t'autoriser à changer de pièce, t'autoriser à aller prendre l'air dehors. T'autoriser à t'isoler à un endroit pour souffler, lire, réfléchir, sortir la tête des conversations, c'est des moments qui vont être super importants. Là, tu vas revenir dans ton corps, dans ta digestion, où est-ce que tu en es, dans tes émotions, comment est-ce que tu es en train de vivre le moment qui se passe. Il y a aussi un truc que j'ai déjà conseillé plein de fois à des gens, c'est que parfois dans les fêtes de famille comme ça, il y a un peu une table pour les enfants, une table pour les adultes. Moi je sais que ça m'est arrivé plein de fois d'aller me ressourcer avec les enfants, de quitter la table pour aller à la table des enfants, ou d'aller dans l'espace de jeu des enfants, et genre je fais un coloriage avec les enfants, je fais un jeu de société avec les enfants, et en fait ça ressource aussi, ça sort du monde des adultes, et ça permet de revenir un peu à soi. Donc n'hésite pas à revenir à toi, à différents moments si tu en sens le besoin, et peut-être même n'attends pas d'en ressentir le besoin. Parce que par définition, c'est compliqué d'être connecté à ses besoins quand on est avec plein d'autres personnes et surtout quand il y a des enjeux familiaux, émotionnels et tout. Un peu dans le même ordre d'idée, le fait de revenir à toi, le fait de t'autoriser ces moments-là, c'est prendre conscience de toi, de tes besoins et de tes limites. Et une chose que j'ai envie de t'inviter à faire, qui n'est pas facile, et peut-être que ça va te demander de l'entraînement, peut-être que la première étape ce sera juste d'y réfléchir. et de te dire que ce serait bien de le faire mais que ce ne sera pas possible de le faire, c'est le fait de poser tes limites avec les gens qui vont t'entourer pendant cette journée, ces journées, ces repas. Poser tes limites, ça peut être le fait de choisir de ne pas prendre part à certaines discussions, mais ça peut être aussi de dire clairement aux personnes que tu ne veux pas parler de tel ou tel sujet. Ça peut être de dire aux personnes que tu n'as pas envie de parler de la forme des corps des autres ou de ton corps. Que t'as pas envie de commenter le physique des gens, que t'as pas envie de commenter ce que mangent les gens, que tu n'as pas envie de parler de régimes, de tous ces nouveaux trucs à la mode. Poser ces limites-là, ça veut pas forcément dire que ça te rend obligé d'expliquer pourquoi. et d'expliquer ce que tu vis. Parce que souvent, on se dit, mais si je dis ça, je vais être obligée d'expliquer pourquoi, etc. Mais non, mais en fait, on n'est pas obligé de se justifier. Donc, poser tes limites. Mais en fait, c'est vraiment très en lien avec le point d'avant, parce que poser ses limites, ça peut être aussi s'éloigner, quitter la pièce, aller colorier avec les enfants, quand il y a des choses qui sont compliquées pour soi. Et puis justement dans les échanges avec tes proches, un autre point important qui pourrait t'aider, c'est que j'ai envie de te proposer de garder en tête que quand tu entends des gens commenter le corps des autres, ou commenter leur corps, commenter leur alimentation ou l'alimentation des autres, en fait, ces personnes-là, elles parlent de leur insécurité. Je pense que c'est aidant de garder ça en tête, et ça peut aider à ne pas se sentir attaqué, agressé, de garder en tête que si ces personnes-là... Elles ont besoin de venir parler de ça. c'est que c'est pas serein pour elles, en fait. Elles sont en train de parler de leur propre insécurité. Alors ça veut pas dire pour autant que ça va être ton devoir d'aller les aider et amener des choses, etc. Non. Peut-être toi, juste garde en tête le fait que là, ça parle d'elles, et ne te sens pas obligée de rebondir sur cette discussion. Donne-toi le droit, encore une fois, de poser tes limites, et en posant tes limites, en disant je ne veux pas commenter le corps des autres tu rends un service énorme, finalement, à tous ces gens-là. Là, tu vas peut-être les aider. à arrêter de commenter leur propre corps ou commenter le corps des autres et franchement c'est un premier pas tellement important pour commencer à se sentir mieux que en vrai tu leur fais un cadeau et les trois derniers points ils reviennent plutôt sur le comportement alimentaire sur des petits outils pour t'aider sur le moment quand tu seras dans ces repas là garde en tête que tu ne vas pas grossir sur un ou deux repas ok ton corps sait faire ton corps cesse réguler ne te pèse pas le long lendemain de ce type de repas, parce que tu vas faire de la rétention d'eau, en plus s'il y a de l'alcool, ça va vraiment jouer là-dessus, il va y avoir plein de mouvements d'eau dans ton corps, qui vont faire que ton poids, il va bouger, ça ne voudra rien dire. Donc laisse tomber la balance, détends-toi, fais confiance à ton corps. Tu n'es pas en train de stocker, tu ne sors pas d'un repas de Noël avec du stock un peu partout dans les hanches, le ventre, etc. Ça n'a aucun sens. On ne grossit pas comme ça, juste lors d'un repas un peu plus exceptionnel, un peu plus riche, etc. Et donc en lien avec ça, quand tu es en train de manger, méfie-toi de tes prévisions de compensation. Méfie-toi des pensées qui débarquent et qui vont te dire, Ouais bon, ok, là je fais n'importe quoi, mais dès demain je me reprends en main, la semaine prochaine je me reprends en main, le 1er janvier je me reprends en main. Parce qu'en fait, ces pensées-là vont créer tout de suite une sorte de manque. Tu vois ? Tu sais que l'aliment va redisparaître, là on revient à l'effet rareté, et du coup tu vas être amené à surconsommer cet aliment, vite j'en profite avant que ça disparaisse. C'est une sorte de pensée permissive en fait de, ouais ok, puisque je me reprends en main bientôt, vas-y quoi, là j'en profite, j'y vais quoi. Et du coup t'es pas du tout dans l'écoute de ton plaisir, de ce qui se passe pour toi, et tu surconsommes, et c'est pas agréable au niveau digestif, et ça va venir rajouter de la culpabilité et du stress. quant à ton devoir de te reprendre en main, etc. Donc méfie-toi de ces pensées-là. Non, il n'y a pas de je me reprends en main, demain, après-demain et tout. Je suis en train de manger ce que je mange, je ne vais pas me mettre à grossir là instantanément. Et plus je vais être concentrée sur le plaisir que je prends, mieux ça se passera. Dans le même ordre d'idées... Pas de foutu pour foutu. Tu vois, c'est des pensées qui vont ensemble, ça aussi, c'est ce qu'on appelle des pensées permissives. Oui, bon, ben voilà, de toute façon, j'ai fait n'importe quoi, autant y aller vraiment. Et souvent, ça va de toute façon avec le je me reprendrai en main plus tard Donc non, il n'y a pas de foutu pour foutu, c'est pas parce que tu as déjà mangé 4 chocolats alors que tu t'étais dit que tu n'en mangerais qu'un qu'il faut que tu en manges 18, tu vois. Reste dans le plaisir, ça n'a pas de sens de se gaver tout d'un coup de chocolat si tu reviens au goût que ça a, franchement c'est p... Pas agréable. Donc non, pas de foutu pour foutu. Voilà ce que je peux te dire sur le pendant. Maintenant, on va parler de l'après. C'est le lendemain des repas de fête, c'est les jours qui suivent, les semaines qui suivent. Ok. Qu'est-ce que moi, je pourrais te conseiller de faire ? Eh bien... reviens aux vêtements confortables. Hyper important. Ne te mets pas dans des vêtements qui vont te serrer particulièrement parce que du coup tu vas avoir l'impression que ton corps est un problème, que voilà tu as grossi etc. Tu vas ramener sans arrêt ton attention à ton corps et un malaise dans ton corps. Donc mets-toi dans des vêtements dans lesquels tu te sens bien, tu te sens à l'aise et dans lesquels ta digestion va pouvoir faire son travail. Parce que si tu scies ton ventre en deux, tu ne mets pas toutes les chances de ton côté pour bien digérer non plus, tu ne rends pas service à ton corps. Prends des tisanes, des bouillottes, pense à ça si ta digestion est un peu compliquée dans les suites du repas, que ce soit le jour même, les jours qui suivent, pense à bien t'hydrater, à boire des eaux aussi qui peuvent aider à la digestion. Certaines personnes, les eaux pétillantes, ça va aider. Bois des tisanes, mets des bouillottes sur ton ventre. Autorise-toi aussi peut-être à utiliser... des médicaments que tu connais déjà, que tu as l'habitude de prendre pour t'aider à digérer. Tout être digestif sera bon à prendre et surtout, n'associe pas, si tu as des problèmes digestifs, ne les associe pas à de la culpabilité, ok ? C'est pas parce que tu as mal fait les choses, ton corps a besoin d'aide pour digérer, c'est normal après des repas comme ça. Autorise-toi à être dans le confort, dans le bien-être. Ne te force pas à aller faire une séance de footing alors que tu es en pleine digestion. Laisse à ton corps le temps de gérer les choses. Écoute tes envies. Ça aussi, c'est un poids très important. Ton corps sait se réguler. Écoute tes envies. Ne te charge pas de choisir à la place de ton corps ce que tu serais censé manger, ne pas manger. Plus tu vas te dire, ah non mais là, il ne faut vraiment pas que je mange autre chose qu'une soupe ou un bouillon ou un machin, une tisane. Plus tu vas te créer des envies d'autres choses, alors que peut-être naturellement, tu aurais juste eu envie d'une soupe, tu vois, de quelque chose de très léger. Mais laisse ton corps faire. Laisse-toi guider par tes envies sur ce que tu as envie de boire, de manger, mais aussi sur ton besoin de bouger. Il est normal d'être fatigué après les repas de fête, parce qu'au niveau digestif, ça prend beaucoup, mais aussi au niveau, tu vois, émotionnel. Donc, Laisse-toi le droit de te reposer, laisse-toi le droit d'être dans le mouvement comme tu as envie d'être. Peut-être que tu auras plus besoin de faire des marches digestives que d'aller courir. Si tu as envie d'aller courir, va courir. Je ne suis pas en train de te dire surtout ne cours pas, mais ne t'impose pas du sport pour compenser. Parce que là, tu retournes dans les mécanismes compulsifs en fait en faisant ça, et tu n'es pas dans l'écoute de ce dont tu as besoin. Vis les choses par envie et besoin, pas par... par obligation. Si autour de toi ça parle régime, que ce soit au boulot, dans ta famille ou je ne sais quoi, ou si tu vois tout le monde en train de se remettre au régime après les fêtes, et si ça te titille et que ça te fait envie et que tu te dis non mais voilà, ils ont raison, regarde, tout le monde le fait, rappelle-toi d'une chose importante. Quand tu vois ta collègue faire son régime et être toute contente parce qu'elle part sur une nouvelle façon de manger, Avec tout l'espoir que ça a d'avoir enfin le corps de ses rêves, dis-toi que cette même collègue, elle ne viendra pas te raconter quand elle sera tapée une grosse crise de boulimie la veille au soir. Rappelle-toi que les restrictions t'emmènent vers la surconsommation, mais emmènent globalement les gens vers ça. C'est juste qu'on vient un peu moins raconter quand on se tape des grosses compulsions ou quand on a repris tout le poids qu'on avait perdu. Tu vois, tout ça, on va moins le dire autour de nous. Donc quand tu entends les gens repartir vers de nouveaux régimes, rappelle-toi vers quoi ça mène et rappelle-toi qu'ils ne viendront sûrement pas te le raconter quand ça aura à nouveau échoué. Voilà ce que j'avais envie de te dire par rapport aux fêtes de Noël sur l'avant, pendant, après. Globalement, si je devais récapituler, dans l'avant, fous-toi la paix. Ne cherche pas à préparer ton corps, ne cherche surtout pas à t'imposer des restrictions quelles qu'elles soient. Ça, c'est le meilleur moyen pour que ça ne se passe pas bien dans le pendant. Une fois que tu es dans le pendant, méfie-toi aussi justement de toutes ces pensées restrictives de je vais me reprendre en main qui vont juste te faire basculer dans la suralimentation. Et puis, reviens à toi, essaie au maximum de t'accorder des moments où tu peux revenir à comment tu es en train de vivre les choses. Et ça, ça va t'aider aussi à peut-être... poser tes limites s'il y a des choses compliquées avec les gens dans ton entourage et en posant ces limites là ça devrait te permettre de sortir moins émotionnellement retourné de ces moments-là si ce sont des moments compliqués pour toi. Rappelle-toi que tu ne vas pas grossir là tout d'un coup parce que tu fais des repas un peu plus copieux. Ton corps il sait se réguler et la régulation alimentaire elle se fait sur des jours, des semaines. Donc détends-toi, ne monte pas sur ta balance, ça sert à rien. Il va y avoir plein de mouvements corporels qui vont amener des mouvements de masse corporelle aussi mais qui ne veulent rien dire. Et puis dans l'après, prends soin de toi au maximum. Écoute tes besoins, tes envies. Ne cherche pas à compenser ce qui s'est passé parce que tu sais que c'est ça qui va t'emmener vers un rapport très compliqué à l'alimentation et à ton corps. Donc mets-toi à l'aise dans tes fringues, écoute tes envies pour ce qui est de manger, boire, bouger. Et méfie-toi de tous les régimes d'après-fête qu'on va essayer de te vendre. Rappelle-toi que... C'est pas comme ça que tu peux avoir une bonne relation avec toi-même, avec ton corps et avec ton alimentation. Voilà, j'espère vraiment que les fêtes de Noël vont se passer au mieux pour toi. En tout cas, je pense à toi. Je sais que c'est des moments qui peuvent être compliqués, mais sache aussi que c'est des moments qui peuvent complètement être transformés. Moi, je ne vis plus du tout les fêtes de Noël de la même manière. On peut sortir de tout ça. Donc voilà, si tu as besoin d'aide, si tu as envie que je t'accompagne vers tout ça, Tu sais que tu peux me contacter pour parler de SOS Compulsion et de mes différents accompagnements. Prends soin de toi, vraiment. Merci de ton écoute. Pense à me soutenir en laissant un commentaire, une note sur le podcast. N'hésite pas à me faire ton retour sur cet épisode, mais aussi sur les autres épisodes, en venant m'écrire sur Instagram, vraiment. C'est génial pour moi de voir que les épisodes de podcast vous aident, ont un impact réellement sur votre vie, sur votre comportement alimentaire, etc. Très belles fêtes de fin d'année et à très bientôt. Ciao !

Chapters

  • Gérer l’avant fêtes

    02:05

  • Gérer les repas de fêtes

    07:30

  • Gérer l’après fêtes

    19:45

  • Je récapitule les conseils principaux

    23:59

Description

Les fêtes de fin d’année génèrent du stress pour différentes raisons : les dépenses d’argent, les repas à rallonge et à répétition, les retrouvailles familiales, la peur du regard et du jugement des proches, et surtout, LA PEUR DE GROSSIR.

Et pour bien en ajouter une couche, les magazines et réseaux sociaux t’abreuvent de conseils pour préparer ton corps afin de ne pas prendre de poids, pour cuisiner des repas « healthy » et pour te reprendre en main dès janvier.

Le problème c’est que tous ces conseils ne font que renforcer tes peurs et surtout renforcer les mécanismes du trouble alimentaire.

Voici mes conseils pour t’accompagner durant l’avant, le pendant et l’après fêtes de fin d’années : 


Gérer l’avant fêtes

Gérer les repas de fêtes

Gérer l’après fêtes

Je récapitule les conseils principaux




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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans TCA, etc., le podcast qui décrypte les troubles des conduites alimentaires et tout ce qui gravite autour, parce que ça n'est jamais seulement qu'une histoire de bouffe. Je suis Flavie Mitsono, et j'accompagne les mangeuses compulsives à devenir des mangeuses libres bien dans leur basket. Alimentation, peur du manque, insatisfaction corporelle, peur du jugement, du rejet, empreinte familiale, grossophobie, les sujets abordés dans ce podcast sont très vastes, et pour ce faire, mes invités sont aussi très variés. Retrouvez-moi aussi sur Instagram où j'aborde tous ces sujets au quotidien sur Flavie.m TCA. Très belle écoute. Welcome dans ce nouvel épisode de TCA etc. Aujourd'hui on va parler de Noël puisque Noël, bah ouais, ça approche à grands grands pas. Donc je me suis dit que c'était important que je vous apporte. Peut-être un peu de soutien dans cette période souvent compliquée. L'année dernière, j'avais fait déjà un épisode de podcast sur le sujet. Je ne suis pas allée le réécouter, donc voilà, je ne sais pas trop si je vais raconter la même chose ou amener des choses nouvelles ou quoi, je ne peux pas vous dire. Bon, généralement, ce n'est jamais exactement la même chose, donc franchement, n'hésitez pas à aller écouter celui de l'année dernière aussi, qui pourra peut-être vous apporter. Là, cet épisode de podcast, qui est un peu en mode guide de survie pour les fêtes de fin d'année, je l'ai construit, pensé, un peu de la même manière que les épisodes que je vous ai proposés l'été dernier, pour vous préparer, en fait, aux vacances, de la meilleure manière qui soit. Donc, on va parler de l'avant-Noël, puisqu'on est dedans, là, vraiment, donc il y a déjà des choses importantes qui se jouent à ce moment-là. On va parler de pendant. les fêtes de fin d'année. On sait qu'il peut y avoir plusieurs repas de Noël et on va parler de l'après aussi. Comment gérer l'après ? Allez c'est parti, let's go ! L'avant, t'es en plein dedans et tu vois certainement déjà des messages passés sur les réseaux mais aussi sur des magazines féminins, des livres de recettes. On est déjà en train de nous bassiner avec le fait de se préparer. aux fêtes de fin d'année, comme si on avait besoin de préparer quelque chose. Alors oui, tu peux te dire, bah oui, on se prépare, on cherche des bonnes recettes, on cherche des super cadeaux. Non, non, là l'idée c'est de préparer ton corps, de faire en sorte de ne pas prendre trop de poids pendant les fêtes de Noël, etc. Ok. Moi je vais te dire exactement l'inverse. Surtout, surtout, surtout, ne cherche pas à te préparer. Ne cherche pas à changer quoi que ce soit, parce que c'est comme ça. que tu vas te créer du désordre alimentaire, et c'est comme ça que tu vas aller droit vers ce que tu redoutes le plus. Et oui, parce que je voulais commencer par ça, et j'ai un peu oublié, je suis partie trop vite en besogne. Mais pourquoi est-ce que c'est si stressant et angoissant les fêtes de Noël ? On va se le dire. Là, toi qui m'écoutes, en fait, t'as peur de quoi ? T'as peur de grossir pendant les fêtes. T'as peur de manger. Tu vois, globalement, il y a une peur autour du fait de manger, très reliée au fait de trop manger. T'as peur aussi peut-être des contacts familiaux. Les fêtes de Noël, c'est le moment où tu vois des proches que peut-être tu vois pas à d'autres moments. C'est le moment où plein de proches différents sont réunis. Ça peut créer des choses compliquées, peut-être qu'il y a des gens que t'as pas envie de croiser. T'as peur aussi du jugement, du regard des autres par le biais de ces fêtes-là. Mais la peur principale, très souvent, elle est quand même autour du poids, du fait de grossir. Et donc on part avec l'idée qu'il faudrait se préparer en amont. Il va falloir gérer pendant et puis il faudra agir après. Mon Dieu, mais franchement, qui aurait envie d'aller vivre les fêtes de Noël dans ce contexte-là ? Tu dois te priver avant, tu dois faire gaffe pendant et tu devras te priver après. Bah oui, non mais moi franchement, tu me proposes ça, je te dis non mais vas-y, laisse tomber. Tu sais quoi, j'annule les fêtes de Noël et je reste tranquille quoi, comme ça, ça va me demander beaucoup moins d'efforts. Mais en fait, ça, c'est faux. C'est parce que tu cherches. à te priver avant, tu vois, à gérer le truc. Que pendant, tu risques d'être dans n'importe quoi et de déborder dans tous les sens, et que du coup, dans l'après, tu te sentiras obligé de gérer quelque chose. Et tu vas voir que je vais y venir, mais c'est aussi le fait de te dire que dans l'après, tu devras faire gaffe, qui va faire que tu risques de vraiment être dans le trop, trop, trop pendant. Donc, revenons à nos moutons, et en l'occurrence au fait de qu'est-ce qu'on fait avant, et ben, on fait rien. Ne cherche pas à te préparer, à préparer ton corps aux fêtes de fin d'année. Ne cherche surtout pas à maigrir en prévision d'un poids que tu pourrais prendre pendant les fêtes de fin d'année. Ne cherche surtout pas à compenser par avance tes futures prises alimentaires de Noël. En fait, en faisant ça, tu vas juste créer des frustrations par avance. Tu vas arriver aux fêtes de fin d'année affamés, frustrés, agacés, pas bien, stressés. Et du coup, qu'est-ce qui va se passer ? Tu vas te jeter sur la bouffe et tu vas être incapable d'être dans l'écoute de ce qui se passe pour toi, dans l'écoute de tes besoins et tu vas être incapable de t'arrêter de manger, tu vas être incapable de savoir où sont les limites en fait. pour toi tes propres limites internes face à la nourriture. Donc là, aujourd'hui, tu n'es pas encore à Noël, ok ? Si t'écoutes cet épisode de podcast, au moment où il sort, on n'est pas encore à Noël, on est à quelques jours, on est à quatre jours avant le réveillon, ok ? Ne te prends pas la tête avec ça. Mange dans le présent. Arrête de manger aujourd'hui en pensant aux fêtes de Noël qui sont dans quelques jours. Reviens au présent. reviens à ce qui te fait envie, à ce dont tu as besoin, reviens au goût qu'ont les aliments que tu es en train de manger, reviens à ce qui se passe maintenant. Ça c'est vraiment un piège énorme en fait de ne pas être capable de manger dans le présent. Je pense que c'est le piège commun de toutes les personnes qui ont des TCA, mais même au-delà en fait, même sans aller jusqu'à développer des TCA. Tu vois, tu es en train de manger en prévision d'un futur où tu mangeras peut-être plus, en prévision d'un futur où... Tu auras peut-être des changements corporels parce que tu pourrais prendre du poids ou d'un futur où tu voudrais perdre du poids. Enfin, tu vois, non. Ce qui est hyper important là, c'est de revenir au présent et à des sensations internes présentes pour te permettre d'être vraiment raccord avec tes besoins. Pourquoi ? Parce qu'en fait, de cette manière-là, tu vas pouvoir arriver aux fêtes de Noël détendues, sereines, pas dans un espèce de stress permanent, pas avec un niveau de frustration énorme. pas en étant complètement déconnecté de toi et de ton corps. Donc ça, c'est important. Reviens au présent, ne prépare rien. Si ce n'est tes cadeaux de Noël, bien sûr. Et encore, tu fais bien ce que tu veux. Mais je veux dire, ne prépare pas ton corps, ne te prends pas la tête avec ton alimentation en prévision de Noël. Ça, c'est une première étape hyper importante et qui va conditionner plein de choses pour le moment des fêtes de Noël. Justement, allons-y. Bim ! On arrive aux fêtes de Noël, allez c'est le repas ou les repas de fête de fin d'année où tu te retrouves avec tous ces gens autour de ces tables très très garnies, avec une opulence de nourriture, avec aussi de la nourriture que tu vois pas souvent. Bon justement le premier point qui me semble important à te rappeler, c'est que c'est normal dans ces conditions là de ne pas respecter tes besoins à la bouchée près. C'est normal de manger plus. Ok ? Ça va être compliqué si tu arrives aux fêtes de fin d'année avec l'objectif number one d'être ultra ultra proche de tes besoins et de ne surtout pas dépasser. Pourquoi ? Parce qu'il y a plein de facteurs qui font que dans ces moments-là, on mange plus. Le premier facteur, c'est le fait qu'il y ait beaucoup de monde et qu'il y ait beaucoup d'échanges à table. Et donc ça, on le sait, c'est compliqué de faire ces allers-retours entre les autres et ce qui se dit à table et soi. Et généralement, quand en plus c'est un peu compliqué avec la nourriture, bon, clairement, en fait, on n'est pas trop à ce qu'on est en train de faire, à ce qu'on est en train de manger. Et donc ça fait que, bah ouais, peut-être que tout d'un coup on sent l'estomac plein en se disant Oh là, j'ai pas senti le truc venir et donc bon, voilà, trop mangé. Il y a aussi le fait que, bah tu vois, si ça génère du stress pour toi, le fait de manger, de gérer ta quantité de nourriture, tout ça, en fait, ça va être des facteurs qui vont faire que Oui, ça peut paraître paradoxal, mais plus tu es focus sur les quantités que tu serais censé devoir manger, moins tu vas pouvoir être à l'écoute de ce dont tu as réellement besoin de manger. Parce qu'en fait, l'écoute se fait via des signaux corporels, on est vraiment dans le sensoriel, alors que la gestion de ce que tu es censé devoir manger se fait dans ta tête, c'est très intellectuel. Et du coup, il y a un peu confrontation entre ces deux choses-là. Et puis, je l'ai dit aussi tout à l'heure, la rareté des aliments. La rareté des aliments, c'est vraiment le truc number one qui va nous faire consommer d'un aliment. Surconsommer d'un aliment même, je devrais dire. En fait, t'es face à, allez, je sais pas, une bûche de Noël. Allez, bûche de Noël, par définition, c'est le truc normalement qu'on trouve pas trop dans les boulangeries, en dehors des fêtes de fin d'année et tout. Imagine, c'est vraiment ton kiff, t'adores ce truc-là. La bûche de Noël, là, elle arrive devant toi, t'as plus faim, tu sens que t'as déjà bien mangé, mais oh quand même ! Tu te dis mais la bûche de Noël c'est le truc que je ne mange qu'à un seul repas. Je sais que la bûche de Noël elle va redisparaître derrière. C'est quand même dommage. Bon allez je m'en prends une petite part. Oui t'es dans le trop, mais en fait t'es face à un aliment rare et c'est complètement normal en fait de réagir, d'agir de cette manière là. Premier point, accepte que ce soit normal de ne pas t'écouter vraiment bien pendant ces repas-là. Deuxième point important, pour que ça se passe bien pour toi les moments de Noël, j'ai envie de te dire, mets des vêtements dans lesquels tu te sens à l'aise. Oui, dans lesquels tu te sens aussi bien dans le sens joli, parce que peut-être que tu as envie de t'apprêter pour ces moments-là en famille, mais... cherche aussi beaucoup le confort. Tu vas passer du temps à table, tu vas passer du temps assise. C'est pas le meilleur moment pour avoir un truc qui te scie l'estomac. Après, tu peux avoir envie de mettre telle ou telle tenue, parce que vraiment, tu l'aimes beaucoup, tu te sens jolie avec ça, en te disant, bon, je sais que sur le long terme, je vais pas être à l'aise. Dans ce cas-là, pourquoi ne pas emmener une tenue de rechange ? Franchement, normalisons ça. C'est normal que ton corps bouge, évolue au cours d'un même repas. Tu vois, c'est normal, l'estomac se distend, la digestion commence, ça crée du mouvement dans ton corps, dans ton ventre. C'est normal d'être à l'aise avec une tenue avant de manger, de ne plus être à l'aise une fois qu'on a commencé à manger. Ce n'est pas signe que tu as fait n'importe quoi, c'est quelque chose de normal. Emmène des fringues de rechange, il n'y a pas de souci, tu vois. Je veux dire... Je crois qu'il faut vraiment normaliser ce genre de choses et normaliser le confort quoi. Donc ça c'était un point important. Autre point important, j'ai envie aussi de normaliser le fait qu'on puisse avoir besoin de moments pour soi dans ces grands moments familiaux. Et je pense que plus on s'autorisera à le faire, plus du coup on autorisera les autres à le faire et aussi nos enfants. Et je trouve ça vraiment important de pouvoir... S'autoriser à revenir à soi. Tu vois, je vais faire le lien avec ce que je disais juste avant sur le côté c'est difficile d'être concentré sur ses sensations alimentaires quand on est avec plein de gens. En fait, c'est difficile d'être concentré sur ses sensations, sur ses ressentis, sur ses émotions, sur comment on se sent quand on est avec plein de gens. J'ai envie de dire peut-être encore plus pour les personnes qui souffrent de troubles alimentaires. Ce que j'entends par là, c'est que Il y a quand même un gros sujet dans la relation à l'autre et dans la place qu'on s'autorise à prendre face aux autres quand on a des troubles alimentaires. Généralement, c'est quand même un point commun que je retrouve chez toutes les personnes que j'accompagne. Moi aussi, j'ai été, j'allais dire je suis, mais oui, je pense que c'est quelque chose qui est toujours en travail, en fait, cette façon de prendre ma place, etc. Et donc, ces petits moments où tu vas t'autoriser à changer de pièce, t'autoriser à aller prendre l'air dehors. T'autoriser à t'isoler à un endroit pour souffler, lire, réfléchir, sortir la tête des conversations, c'est des moments qui vont être super importants. Là, tu vas revenir dans ton corps, dans ta digestion, où est-ce que tu en es, dans tes émotions, comment est-ce que tu es en train de vivre le moment qui se passe. Il y a aussi un truc que j'ai déjà conseillé plein de fois à des gens, c'est que parfois dans les fêtes de famille comme ça, il y a un peu une table pour les enfants, une table pour les adultes. Moi je sais que ça m'est arrivé plein de fois d'aller me ressourcer avec les enfants, de quitter la table pour aller à la table des enfants, ou d'aller dans l'espace de jeu des enfants, et genre je fais un coloriage avec les enfants, je fais un jeu de société avec les enfants, et en fait ça ressource aussi, ça sort du monde des adultes, et ça permet de revenir un peu à soi. Donc n'hésite pas à revenir à toi, à différents moments si tu en sens le besoin, et peut-être même n'attends pas d'en ressentir le besoin. Parce que par définition, c'est compliqué d'être connecté à ses besoins quand on est avec plein d'autres personnes et surtout quand il y a des enjeux familiaux, émotionnels et tout. Un peu dans le même ordre d'idée, le fait de revenir à toi, le fait de t'autoriser ces moments-là, c'est prendre conscience de toi, de tes besoins et de tes limites. Et une chose que j'ai envie de t'inviter à faire, qui n'est pas facile, et peut-être que ça va te demander de l'entraînement, peut-être que la première étape ce sera juste d'y réfléchir. et de te dire que ce serait bien de le faire mais que ce ne sera pas possible de le faire, c'est le fait de poser tes limites avec les gens qui vont t'entourer pendant cette journée, ces journées, ces repas. Poser tes limites, ça peut être le fait de choisir de ne pas prendre part à certaines discussions, mais ça peut être aussi de dire clairement aux personnes que tu ne veux pas parler de tel ou tel sujet. Ça peut être de dire aux personnes que tu n'as pas envie de parler de la forme des corps des autres ou de ton corps. Que t'as pas envie de commenter le physique des gens, que t'as pas envie de commenter ce que mangent les gens, que tu n'as pas envie de parler de régimes, de tous ces nouveaux trucs à la mode. Poser ces limites-là, ça veut pas forcément dire que ça te rend obligé d'expliquer pourquoi. et d'expliquer ce que tu vis. Parce que souvent, on se dit, mais si je dis ça, je vais être obligée d'expliquer pourquoi, etc. Mais non, mais en fait, on n'est pas obligé de se justifier. Donc, poser tes limites. Mais en fait, c'est vraiment très en lien avec le point d'avant, parce que poser ses limites, ça peut être aussi s'éloigner, quitter la pièce, aller colorier avec les enfants, quand il y a des choses qui sont compliquées pour soi. Et puis justement dans les échanges avec tes proches, un autre point important qui pourrait t'aider, c'est que j'ai envie de te proposer de garder en tête que quand tu entends des gens commenter le corps des autres, ou commenter leur corps, commenter leur alimentation ou l'alimentation des autres, en fait, ces personnes-là, elles parlent de leur insécurité. Je pense que c'est aidant de garder ça en tête, et ça peut aider à ne pas se sentir attaqué, agressé, de garder en tête que si ces personnes-là... Elles ont besoin de venir parler de ça. c'est que c'est pas serein pour elles, en fait. Elles sont en train de parler de leur propre insécurité. Alors ça veut pas dire pour autant que ça va être ton devoir d'aller les aider et amener des choses, etc. Non. Peut-être toi, juste garde en tête le fait que là, ça parle d'elles, et ne te sens pas obligée de rebondir sur cette discussion. Donne-toi le droit, encore une fois, de poser tes limites, et en posant tes limites, en disant je ne veux pas commenter le corps des autres tu rends un service énorme, finalement, à tous ces gens-là. Là, tu vas peut-être les aider. à arrêter de commenter leur propre corps ou commenter le corps des autres et franchement c'est un premier pas tellement important pour commencer à se sentir mieux que en vrai tu leur fais un cadeau et les trois derniers points ils reviennent plutôt sur le comportement alimentaire sur des petits outils pour t'aider sur le moment quand tu seras dans ces repas là garde en tête que tu ne vas pas grossir sur un ou deux repas ok ton corps sait faire ton corps cesse réguler ne te pèse pas le long lendemain de ce type de repas, parce que tu vas faire de la rétention d'eau, en plus s'il y a de l'alcool, ça va vraiment jouer là-dessus, il va y avoir plein de mouvements d'eau dans ton corps, qui vont faire que ton poids, il va bouger, ça ne voudra rien dire. Donc laisse tomber la balance, détends-toi, fais confiance à ton corps. Tu n'es pas en train de stocker, tu ne sors pas d'un repas de Noël avec du stock un peu partout dans les hanches, le ventre, etc. Ça n'a aucun sens. On ne grossit pas comme ça, juste lors d'un repas un peu plus exceptionnel, un peu plus riche, etc. Et donc en lien avec ça, quand tu es en train de manger, méfie-toi de tes prévisions de compensation. Méfie-toi des pensées qui débarquent et qui vont te dire, Ouais bon, ok, là je fais n'importe quoi, mais dès demain je me reprends en main, la semaine prochaine je me reprends en main, le 1er janvier je me reprends en main. Parce qu'en fait, ces pensées-là vont créer tout de suite une sorte de manque. Tu vois ? Tu sais que l'aliment va redisparaître, là on revient à l'effet rareté, et du coup tu vas être amené à surconsommer cet aliment, vite j'en profite avant que ça disparaisse. C'est une sorte de pensée permissive en fait de, ouais ok, puisque je me reprends en main bientôt, vas-y quoi, là j'en profite, j'y vais quoi. Et du coup t'es pas du tout dans l'écoute de ton plaisir, de ce qui se passe pour toi, et tu surconsommes, et c'est pas agréable au niveau digestif, et ça va venir rajouter de la culpabilité et du stress. quant à ton devoir de te reprendre en main, etc. Donc méfie-toi de ces pensées-là. Non, il n'y a pas de je me reprends en main, demain, après-demain et tout. Je suis en train de manger ce que je mange, je ne vais pas me mettre à grossir là instantanément. Et plus je vais être concentrée sur le plaisir que je prends, mieux ça se passera. Dans le même ordre d'idées... Pas de foutu pour foutu. Tu vois, c'est des pensées qui vont ensemble, ça aussi, c'est ce qu'on appelle des pensées permissives. Oui, bon, ben voilà, de toute façon, j'ai fait n'importe quoi, autant y aller vraiment. Et souvent, ça va de toute façon avec le je me reprendrai en main plus tard Donc non, il n'y a pas de foutu pour foutu, c'est pas parce que tu as déjà mangé 4 chocolats alors que tu t'étais dit que tu n'en mangerais qu'un qu'il faut que tu en manges 18, tu vois. Reste dans le plaisir, ça n'a pas de sens de se gaver tout d'un coup de chocolat si tu reviens au goût que ça a, franchement c'est p... Pas agréable. Donc non, pas de foutu pour foutu. Voilà ce que je peux te dire sur le pendant. Maintenant, on va parler de l'après. C'est le lendemain des repas de fête, c'est les jours qui suivent, les semaines qui suivent. Ok. Qu'est-ce que moi, je pourrais te conseiller de faire ? Eh bien... reviens aux vêtements confortables. Hyper important. Ne te mets pas dans des vêtements qui vont te serrer particulièrement parce que du coup tu vas avoir l'impression que ton corps est un problème, que voilà tu as grossi etc. Tu vas ramener sans arrêt ton attention à ton corps et un malaise dans ton corps. Donc mets-toi dans des vêtements dans lesquels tu te sens bien, tu te sens à l'aise et dans lesquels ta digestion va pouvoir faire son travail. Parce que si tu scies ton ventre en deux, tu ne mets pas toutes les chances de ton côté pour bien digérer non plus, tu ne rends pas service à ton corps. Prends des tisanes, des bouillottes, pense à ça si ta digestion est un peu compliquée dans les suites du repas, que ce soit le jour même, les jours qui suivent, pense à bien t'hydrater, à boire des eaux aussi qui peuvent aider à la digestion. Certaines personnes, les eaux pétillantes, ça va aider. Bois des tisanes, mets des bouillottes sur ton ventre. Autorise-toi aussi peut-être à utiliser... des médicaments que tu connais déjà, que tu as l'habitude de prendre pour t'aider à digérer. Tout être digestif sera bon à prendre et surtout, n'associe pas, si tu as des problèmes digestifs, ne les associe pas à de la culpabilité, ok ? C'est pas parce que tu as mal fait les choses, ton corps a besoin d'aide pour digérer, c'est normal après des repas comme ça. Autorise-toi à être dans le confort, dans le bien-être. Ne te force pas à aller faire une séance de footing alors que tu es en pleine digestion. Laisse à ton corps le temps de gérer les choses. Écoute tes envies. Ça aussi, c'est un poids très important. Ton corps sait se réguler. Écoute tes envies. Ne te charge pas de choisir à la place de ton corps ce que tu serais censé manger, ne pas manger. Plus tu vas te dire, ah non mais là, il ne faut vraiment pas que je mange autre chose qu'une soupe ou un bouillon ou un machin, une tisane. Plus tu vas te créer des envies d'autres choses, alors que peut-être naturellement, tu aurais juste eu envie d'une soupe, tu vois, de quelque chose de très léger. Mais laisse ton corps faire. Laisse-toi guider par tes envies sur ce que tu as envie de boire, de manger, mais aussi sur ton besoin de bouger. Il est normal d'être fatigué après les repas de fête, parce qu'au niveau digestif, ça prend beaucoup, mais aussi au niveau, tu vois, émotionnel. Donc, Laisse-toi le droit de te reposer, laisse-toi le droit d'être dans le mouvement comme tu as envie d'être. Peut-être que tu auras plus besoin de faire des marches digestives que d'aller courir. Si tu as envie d'aller courir, va courir. Je ne suis pas en train de te dire surtout ne cours pas, mais ne t'impose pas du sport pour compenser. Parce que là, tu retournes dans les mécanismes compulsifs en fait en faisant ça, et tu n'es pas dans l'écoute de ce dont tu as besoin. Vis les choses par envie et besoin, pas par... par obligation. Si autour de toi ça parle régime, que ce soit au boulot, dans ta famille ou je ne sais quoi, ou si tu vois tout le monde en train de se remettre au régime après les fêtes, et si ça te titille et que ça te fait envie et que tu te dis non mais voilà, ils ont raison, regarde, tout le monde le fait, rappelle-toi d'une chose importante. Quand tu vois ta collègue faire son régime et être toute contente parce qu'elle part sur une nouvelle façon de manger, Avec tout l'espoir que ça a d'avoir enfin le corps de ses rêves, dis-toi que cette même collègue, elle ne viendra pas te raconter quand elle sera tapée une grosse crise de boulimie la veille au soir. Rappelle-toi que les restrictions t'emmènent vers la surconsommation, mais emmènent globalement les gens vers ça. C'est juste qu'on vient un peu moins raconter quand on se tape des grosses compulsions ou quand on a repris tout le poids qu'on avait perdu. Tu vois, tout ça, on va moins le dire autour de nous. Donc quand tu entends les gens repartir vers de nouveaux régimes, rappelle-toi vers quoi ça mène et rappelle-toi qu'ils ne viendront sûrement pas te le raconter quand ça aura à nouveau échoué. Voilà ce que j'avais envie de te dire par rapport aux fêtes de Noël sur l'avant, pendant, après. Globalement, si je devais récapituler, dans l'avant, fous-toi la paix. Ne cherche pas à préparer ton corps, ne cherche surtout pas à t'imposer des restrictions quelles qu'elles soient. Ça, c'est le meilleur moyen pour que ça ne se passe pas bien dans le pendant. Une fois que tu es dans le pendant, méfie-toi aussi justement de toutes ces pensées restrictives de je vais me reprendre en main qui vont juste te faire basculer dans la suralimentation. Et puis, reviens à toi, essaie au maximum de t'accorder des moments où tu peux revenir à comment tu es en train de vivre les choses. Et ça, ça va t'aider aussi à peut-être... poser tes limites s'il y a des choses compliquées avec les gens dans ton entourage et en posant ces limites là ça devrait te permettre de sortir moins émotionnellement retourné de ces moments-là si ce sont des moments compliqués pour toi. Rappelle-toi que tu ne vas pas grossir là tout d'un coup parce que tu fais des repas un peu plus copieux. Ton corps il sait se réguler et la régulation alimentaire elle se fait sur des jours, des semaines. Donc détends-toi, ne monte pas sur ta balance, ça sert à rien. Il va y avoir plein de mouvements corporels qui vont amener des mouvements de masse corporelle aussi mais qui ne veulent rien dire. Et puis dans l'après, prends soin de toi au maximum. Écoute tes besoins, tes envies. Ne cherche pas à compenser ce qui s'est passé parce que tu sais que c'est ça qui va t'emmener vers un rapport très compliqué à l'alimentation et à ton corps. Donc mets-toi à l'aise dans tes fringues, écoute tes envies pour ce qui est de manger, boire, bouger. Et méfie-toi de tous les régimes d'après-fête qu'on va essayer de te vendre. Rappelle-toi que... C'est pas comme ça que tu peux avoir une bonne relation avec toi-même, avec ton corps et avec ton alimentation. Voilà, j'espère vraiment que les fêtes de Noël vont se passer au mieux pour toi. En tout cas, je pense à toi. Je sais que c'est des moments qui peuvent être compliqués, mais sache aussi que c'est des moments qui peuvent complètement être transformés. Moi, je ne vis plus du tout les fêtes de Noël de la même manière. On peut sortir de tout ça. Donc voilà, si tu as besoin d'aide, si tu as envie que je t'accompagne vers tout ça, Tu sais que tu peux me contacter pour parler de SOS Compulsion et de mes différents accompagnements. Prends soin de toi, vraiment. Merci de ton écoute. Pense à me soutenir en laissant un commentaire, une note sur le podcast. N'hésite pas à me faire ton retour sur cet épisode, mais aussi sur les autres épisodes, en venant m'écrire sur Instagram, vraiment. C'est génial pour moi de voir que les épisodes de podcast vous aident, ont un impact réellement sur votre vie, sur votre comportement alimentaire, etc. Très belles fêtes de fin d'année et à très bientôt. Ciao !

Chapters

  • Gérer l’avant fêtes

    02:05

  • Gérer les repas de fêtes

    07:30

  • Gérer l’après fêtes

    19:45

  • Je récapitule les conseils principaux

    23:59

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