Speaker #0Bienvenue dans TCA, etc., le podcast qui décrypte les troubles des conduites alimentaires et tout ce qui gravite autour, parce que ça n'est jamais seulement qu'une histoire de bouffe. Je suis Flavie Mitsono, et j'accompagne les mangeuses compulsives à devenir des mangeuses libres bien dans leur basket. Alimentation, peur du manque, insatisfaction corporelle, peur du jugement, du rejet, empreinte familiale, grossophobie, les sujets abordés dans ce podcast sont très vastes, et pour ce faire, mes invités sont aussi très variés. Retrouvez-moi aussi sur Instagram où j'aborde tous ces sujets au quotidien sur Flavie.mtca. Très belle écoute. Bonjour bonjour, super contente de vous retrouver pour ce nouvel épisode de podcast où on va parler du corps. Mais on va parler du corps dans le contexte des vacances. Et ouais, je profite de ces mois d'été pour... approfondir un peu ce sujet relié aux vacances, parce que que ce soit pour l'alimentation ou le corps, ça n'est jamais simple. Donc j'ai déjà fait l'épisode sur l'alimentation précédemment, et je vous avais dit que j'en ferais un sur le corps. Donc c'est parti ! Vacances et troubles du comportement alimentaire, comment gérer son rapport au corps ? Bah oui, en fait le moment de l'été, le moment des vacances, c'est souvent un moment particulièrement compliqué pour la question du rapport au corps. En même temps, il suffit de juste se connecter un peu au monde, d'aller dans un kiosque à journaux, d'ouvrir Instagram, de regarder les pubs à la télévision. Encore que ça, je ne sais pas trop parce que je n'ai pas la télé chez moi et je peux vous dire que ça protège de pas mal de choses déjà, je pense. Mais en tout cas, j'imagine que ça n'a pas beaucoup changé et qu'il y a une pression immense sur nos corps. L'ensemble des corps, mais principalement nous, les femmes, quand même, comme d'habitude. Donc une pression immense sur nos corps parce que c'est le moment de faire un régime avant l'été, de mincir pour mettre son plus beau bikini, etc. Donc en fait tout ça, ça crée beaucoup d'anxiété chez beaucoup d'entre nous à l'idée de se dénuder. Beaucoup d'anxiété à l'idée de se sentir jugé par rapport à son corps. Alors jugé par le commun des mortels en fait, même des gens genre qu'on connaît même pas, et ou jugé par nos proches. Peut-être que les vacances d'été, c'est le moment où vous vous retrouvez avec tonton Michel, tata Jacqueline, et qu'il y a un peu l'habitude par chez vous de faire des petites réflexions sympas sur le corps. Donc voilà, peut-être que vous vous sentez jugé par des proches, par la famille aussi. En tout cas, voilà, la pression, elle est partout. Elle est sociétale, mais elle est aussi malheureusement dans nos cercles proches bien souvent. Et ben voilà, c'est le moment où on t'invite le plus à changer ton corps. Moi j'avais envie de faire cet épisode de podcast pour parler de ce que je pourrais conseiller sur le avant, pendant et après, un peu comme avec l'alimentation j'avais fait. Ça me semble intéressant, donc let's go ! Par rapport au avant, si tu t'apprêtes à faire un programme sportif ou un régime, ou les deux d'ailleurs, enfin un énième truc pour changer ton corps, je t'invite à te poser et à prendre du recul. Bon, c'est peut-être un peu trop tard parce que cet épisode... va sortir en plein milieu de l'été, mais c'est pas grave, ce sera toujours utile pour n'importe quel moment. Quand tu t'apprêtes à faire ça, je t'invite à te poser, à prendre du recul, et à te demander une chose un peu globale, c'est quoi le but derrière ? C'est quoi le but quand tu t'apprêtes à faire ça ? En fait, ton but principal, c'est quoi ? C'est de mincir là pour cet été, d'accord, donc pourquoi ? Pourquoi mincir là spécifiquement pour cet été ? Pour être bien dans ta peau ? Ouais. Ou est-ce que c'est pour montrer quelque chose ? Et montrer ce quelque chose à qui ? Pour qui est-ce que tu t'apprêtes à le faire finalement, quand tu prends le recul nécessaire ? Je t'invite, si tu le souhaites, à poser ces questions-là à l'écrit, à te poser ces questions et à écrire dessus. Et puis, tu peux aussi te demander qu'est-ce que ça a donné les années précédentes. Bah oui, c'est pas le premier été où tu ressens ça. Donc t'as essayé des programmes minceurs, sportifs, etc. Qu'est-ce que ça a donné les années précédentes ? Donc, est-ce que ça a marché, déjà ? Et puis, même à la limite, j'ai envie de dire, peu importe si ça a marché ou non, qu'est-ce que ça a eu comme conséquence derrière ? Est-ce qu'avec le recul, t'as pas eu l'impression que tu t'es pris un revers derrière, avec des envies de manger tout le temps, avec un côté très irritable, avec potentiellement des compulsions alimentaires, et donc potentiellement une reprise de poids fulgurante derrière ? Donc ça me semble important, avant de se lancer là-dedans, Voilà, de prendre ce recul et de se dire, bon, ok, pourquoi je le fais ? Pourquoi ? Pour qui ? C'est complexe comme question, je sais bien, tout ça, ça se mélange, parce qu'en fait, les injonctions, elles sont tellement fortes qu'on a vraiment l'impression de le faire pour soi, parce que ça soulage, en fait. On a l'impression que ça soulagerait tellement d'avoir un corps validé, normé, et en même temps, c'est quoi un corps validé, normé, quoi ? C'est quoi ce corps ? parfait, est-ce qu'il est atteignable et avec quelles conséquences etc. En tout cas je t'invite à revenir à toi, à ton expérience et te dire mais en fait pourquoi je le fais est-ce que réellement je vais vivre un meilleur été si je perds ces 5 kilos et en fait en quoi ce sera un meilleur été, enfin tu vois genre est-ce que c'est le fait de pouvoir me sentir belle dans mon maillot de bain qui va vraiment révolutionner ma vie et du coup je me sens belle et je suis contente que Les regards des autres qui se posent sur moi me valident, mais intérieurement, moi avec moi, qu'est-ce que ça nourrit, qu'est-ce que ça vient chercher ? Bon, je ne vais pas passer plus de temps là-dessus, mais ça me semblait intéressant quand même de se dire, ok, avant de se lancer là-dedans, avant les vacances d'été, se poser cette question de pourquoi, pour qui je le fais, et qu'est-ce que ça a donné les années d'avant, avec quelles conséquences, etc. Et puis, j'ai envie de te dire un truc essentiel, à mon sens, c'est que... Il est difficile de faire la paix, voire impossible de faire la paix ou d'être en paix, avec quelque chose qu'on cherche constamment à changer. C'est d'une logique implacable, mais on prend jamais le temps de se le dire par rapport à notre corps. Si toi qui m'écoutes t'as envie de faire la paix avec ton corps, t'as envie d'avoir une relation différente avec toi-même et avec ton corps, et je fais une parenthèse, je te rappelle que c'est le truc basique de ton comportement alimentaire. Si tout allait bien avec ton corps, si t'avais plus peur de grossir, s'il n'y avait plus tous ces trucs-là, en fait, tu ne serais pas en train de galérer avec la nourriture. Donc vraiment, le corps, il est central. Donc je peux imaginer que tu aies envie d'avoir une autre relation à ton corps, mais est-ce qu'on peut être tranquille avec quelque chose qu'on cherche tout le temps à changer ? Tu vois, c'est complètement antinomique. Voilà, ça me semblait important de poser ça là. Je vais passer au pendant. Ok, comment... Faire comment vivre les choses du mieux possible pendant les vacances en termes de relation avec ton corps. J'ai envie de te dire trois choses importantes et puis après je vais aller plus loin sur chacune d'elles. Le regard des autres, c'est avant tout ce que toi tu projettes, c'est avant tout ce que toi tu t'imagines du regard des autres. Le deuxième point c'est que accepter ça veut pas dire aimer. Et le dernier point c'est que accepter ça veut pas dire montrer, se dénuder. Donc, reprenons ce point du regard des autres. Le regard des autres, c'est avant tout ce que tu projettes. Oui, on est dans une société de l'apparence, de l'image, etc. Il n'empêche que quand tu t'imagines aller sur la plage et que tout le monde va te regarder, tout le monde va juger ton corps, là, tu es dans de la projection pure. Dans la réalité, Et dans l'immense majorité des situations, en fait, tu vas arriver sur la plage, tu vas vivre ta vie et c'est tout, il va rien se passer. Et tu verras assez peu de regards, voire pas du tout de regards sur toi, parce que chacun est en train de vivre sa petite vie et chacun est en train de vivre ses petits complexes. En fait, il y a quand même peu de personnes qui débarquent sur la plage en mode « Youpi, je suis trop contente, je me sens trop bien » . Et même des nanas que toi tu vas juger comme ayant un corps vraiment trop trop bien, mais en fait tu sais pas ce qu'elles se sont infligées avant de venir sur la plage ces nanas-là, et en fait tu sais pas à quel point potentiellement elles se sentent pas bien au moment de se mettre en maillot de bain aussi, parce que c'est jamais assez, c'est jamais comme il faut, et ça va pas. Donc finalement, tout le monde est aux prises avec ses propres problématiques, avec la difficulté liée justement à ce regard de l'autre, et tout le monde a peur du regard de l'autre. Et donc tout le monde vit son truc dans son coin en pensant que tout le monde le regarde et tout le monde a peur d'être regardé. Enfin, tu comprends le sens du truc. Ce que je veux dire par là, c'est qu'il y a beaucoup beaucoup d'imagination et peu de réel. Et c'est quand même hyper dommage de s'empêcher de vivre des moments si t'as envie d'aller sur la plage, si t'as envie de mettre un short pour faire ta rando, si t'as envie de mettre un truc à bretelles pour aller en terrasse, si t'as envie de mettre un décolleté, si t'as envie de mettre une jupe. C'est ultra dommage de t'empêcher de vivre tout un tas de moments, peut-être de crever de chaud à tout un tas de moments, ou de ne pas sortir, même peut-être que tu n'oses même pas aller à certains endroits, à cause de ce que tu imagines du regard de l'autre. Moi je t'invite à te projeter, peut-être là-dedans ça pourrait t'aider, c'est des exercices que peut-être tu peux faire avec ton ou ta thérapeute, s'il y a quelqu'un qui t'accompagne autour de tout ça, de faire des exercices de projection dans l'imaginaire, où tu t'imagines aller vivre ce moment-là, pour doucement t'y habituer, et pour doucement t'habituer au fait que oui, ça peut très bien se passer. Et puis... Quand tu te sentiras prête, si tu te sens prête et peut-être même sans passer par ces exercices en imaginaire, je te propose d'aller faire des petits exercices comme ça de vécu en temps réel, dans la vraie vie et d'y aller pas à pas. Peut-être que, tu vois, je parlais du côté mettre un top à bretelles fines si par exemple tu n'aimes pas tes bras. Eh bien de faire ça, aller sur le coup d'une demi-heure et puis tu vas. Tu vas te promener dans une rue, peut-être que c'est compliqué si t'es statique, donc tu peux juste marcher dans une rue. Ou tu vas t'asseoir dans un lieu qui est assez passant, et puis tu regardes. Mais vraiment, regarde. C'est pas juste, tu vas t'asseoir dans ce lieu, ou même par exemple tu le fais en maillot de bain sur la plage, et puis c'est bon, tu te caches et puis tu regardes pas, et voilà, parce qu'en fait là tu vas rester dans ton imaginaire, tout le monde me regarde. Non. Regarde. Regarde les gens. Tu vas voir que les gens, ils te voient même pas en fait. Ils sont pas là en train de te regarder, te juger, ils ont autre chose à faire. Donc je t'invite vraiment à dépasser cette crainte pour aller te confronter au fait que ça peut très bien se passer et que dans la majorité des cas ça va toujours bien se passer. Le deuxième point dont je parlais c'est que accepter ça veut pas dire aimer. Ça c'est un truc fondamental qui me paraît hyper basique mais qu'on confond beaucoup. Il y a un peu un côté... Je pense que le body positive a fait beaucoup de bien. Moi, je suis assez partagée sur ce sujet parce que c'est ultra nécessaire, ça fait du bien et à la fois, ça prend beaucoup de place quand même et ça reste un peu le côté très objet de la femme où du coup, on montre beaucoup de corps. Mais au-delà de ça... peut y avoir une confusion reliée à ça de j'aime mon corps. Ces personnes qui montrent leur corps et qui du coup te montrent comment aimer et regardent, c'est génial, on peut s'aimer. Oui, on peut s'aimer, c'est clair. Après, il ne faut pas que ça devienne une nouvelle injonction et puis il ne faut pas brûler les étapes. Et je crois vraiment que tu peux passer un superbe été, de superbes moments, même si tu n'aimes pas ton corps. Tu acceptes que là, maintenant, tu vis dans ce corps-là. Mais tu n'aimes pas ce corps. Pas encore. Ou peut-être tu ne l'aimeras jamais. Je ne sais pas. Et puis peut-être que ton corps, il changera. Parce qu'un corps, ça bouge tout le temps. Donc de plein de manières différentes. Mais là, aujourd'hui, la réalité, c'est que tu n'aimes pas ton corps. Il y a plein de choses que tu n'aimes pas. Le problème, c'est que t'empêcher de vivre des choses en lien avec le fait que tu n'aimes pas ton corps et certaines parties de ton corps, ça va juste amplifier le phénomène. Bah oui, t'auras des raisons d'en vouloir à ton corps, parce que tu peux pas aller à la plage, tu peux pas aller en terrasse, tu peux pas faire ci, tu fais pas tel sport, tu fais pas tel truc, tu vois. Donc en fait, ça nourrit ce mal-être et le fait que vraiment, tu n'acceptes pas, tu n'aimes pas ton corps. Accepter ton corps, ça veut pas dire l'aimer, mais ça veut dire que tu acceptes que là, maintenant, il est là, il est comme ça, mais que toi, t'as envie de vivre ta vie. Et donc, tu acceptes qu'il soit comme ça, et que quand même, tu iras à la plage. Et que tu iras faire tel sport, et tu iras faire tel truc. Et ça c'est génial parce que c'est le cercle vertueux. Parce que tu vas vivre des trucs trop cool avec ce corps, ouais, que tu n'aimes pas. Mais il n'empêche que tu vas vivre des trucs trop cool. Donc ça va t'aider encore sur ce chemin d'acceptation. Donc l'acceptation, c'est pas l'amour, mais c'est déjà amplement suffisant. Et le dernier point sur lequel je voulais m'arrêter, c'est que accepter ça veut pas dire montrer. ni se dénuder. Et là, c'est pareil, quoi. Il y a un espèce de truc un peu fouillis, quoi, où on a l'impression que... Enfin, on met beaucoup de l'image en avant, on doit montrer. On doit montrer notre vie, on doit montrer notre corps, enfin, etc. Et c'est comme si notre estime de nous, elle allait aussi beaucoup passer par ça, et par le fait qu'on montre notre corps, etc. Mais en fait, tu peux accepter ton corps et d'ailleurs, tu peux même l'aimer sans avoir envie, besoin de le montrer, tu vois. Parce que c'est pas la même chose d'aimer son corps et de chercher à le faire valider par les autres. Alors, je vais essayer de pas tout mélanger moi non plus ici, c'est-à-dire que se mettre en maillot de bain sur la plage, c'est pas forcément pour aller chercher la validation des gens, c'est juste parce qu'on a envie d'aller se baigner, parce qu'on a envie de kiffer le soleil sur sa peau. Parce qu'on a envie d'être bien, de ne pas avoir chaud, enfin voilà, il y a plein de choses. Mais j'aimerais faire le distinguo entre se montrer, tu vois, comme s'il y avait une obligation à se montrer, à se dénuder. En fait, tu peux accepter ton corps sans l'aimer et donc tu peux par ce biais-là passer par le fait de choisir de ne pas te dénuder. Je parlais de l'exemple des bretelles tout à l'heure, ben tu peux aussi choisir de ne jamais porter de bretelles à un moment donné, tu vois. Parce que t'aimes pas certaines parties de ton corps, tu l'acceptes suffisamment pour aller vivre ce que t'as à vivre et ne pas laisser ça te pourrir ton été, mais peut-être que Tu vas choisir de rester en manche. Peut-être que tu vas choisir un maillot de bain ultra couvrant. Ou bien même de garder une espèce de tunique légère qui te donne pas trop chaud. En fait c'est ça le truc, c'est rester quand même dans le confort et tout. Moi j'ai envie de t'inviter à prendre du plaisir en fait cet été. Peu importe ton corps et peu importe la relation que tu as avec lui aujourd'hui. Parce que c'est en prenant du plaisir que tu amélioreras aussi les choses. Je pense que tu as compris ce sens de mon propos. Mais prendre du plaisir, peut-être que ça passera par le fait de porter une tunique par-dessus ton maillot de bain, parce que c'est trop compliqué en fait pour toi de te dénuder. Accepter ton corps ne va pas t'obliger du coup à te dénuder, même aimer ton corps en fait. C'est pas forcément un objectif en soi. Par contre, l'idée c'est que tu te sentes bien, et il y a moyen que tu crèves de choses si tu gardes un jean et un Ausha manches longues, etc. Et d'ailleurs, si tu crains le regard des autres, potentiellement, c'est là où t'auras peut-être plus le regard des autres sur toi si t'es en jean et en manche longue sur la plage, tu vois. Là où finalement, en maillot de bain, peu importe à quoi ressemble ton corps, tu te fonds dans la masse. Parce que je voudrais te rappeler aussi que les vrais corps de la vraie vie, pas des réseaux ou de, je sais pas, tout ce qui est ultra médiatisé, non, non, les vrais corps de la vraie vie, bah, c'est des corps hyper imparfaits. parfaitement imparfait, j'ai envie de dire. Les corps que tu as sur la plage, franchement, il y a tout type de corps. Donc voilà, le regard des autres, c'est avant tout ce que toi, tu projettes. Et puis tout le monde est un peu bloqué dans son propre imaginaire du regard de l'autre. Accepter, ça ne veut pas dire aimer. Et accepter, ça ne veut pas dire forcément se dénuder. L'idée globale de tout ça, de ces trois points-là, c'est que tu puisses... prendre du plaisir cet été et que tu fasses des petits aménagements entre ta peur du regard de l'autre, entre le fait que t'aimes pas ton corps mais que tu ailles suffisamment l'accepter pour vivre des choses et le fait que peut-être que ça va passer aussi par le fait de pas non plus toujours trop te dénuder ou d'y aller vraiment à petits pas et s'il y a une tunique, il y a une tunique mais au moins t'es pas en train de crever de chaud tu vois sur la plage. Et tu vis des vrais bons moments avec tes proches. Ça, c'était le pendant. J'ai envie de parler de l'après. Mais en fait, franchement, il y a fort à parier que si dans l'avant, tu ne te mets pas une pression de ouf pour changer ton corps, si tu décides cet été de ne pas partir dans ces objectifs-là, que dans le pendant, tu aies un minimum dans une forme d'acceptation, encore une fois, qui n'est pas de... j'aime mon corps mais j'accepte qu'il est comme il est et je vis mon meilleur été et je vais kiffer ma vie, bah franchement il y a moyen que ça aille hyper bien en rentrant beaucoup mieux que les autres années où tu t'es pris la tête sur tout un tas de choses en fait. Si tu t'es pas affamé pendant tes vacances, si tu t'es pas empêché de vivre, si tu t'es pas empêché de faire tout ce que tu aimes, il y a moyen que ça aille bien. Mais quand même j'ai un petit conseil pour toi sur le retour de vacances. L'idée c'est de pouvoir... prolonger ça. Un peu comme sur l'épisode avec l'alimentation où je disais bah si t'es de la team, j'arrive un peu à lâcher les restrictions pendant les vacances et tout, bah l'idée c'est d'emmener un peu cette idée-là avec toi quand tu rentres dans ton quotidien. Et du coup, dans ton quotidien, quand tu rentres de vacances, dans la relation avec ton corps, ce que je te propose c'est d'enclencher vraiment des choses qui te permettent de vivre dans ton corps, de vivre avec ton corps et pas à côté ou contre lui, tu vois. Ne plus être là à vouloir le faire rentrer dans des cases, lui faire subir tout un tas de choses. Vivre avec lui, vraiment, à l'intérieur de lui. Et donc pour ça, tu peux enclencher des choses qui vont te permettre d'être dans le plaisir, qui vont te permettre d'être dans les sensations. Ça peut être tout un tas de trucs. En fait, tu peux, je ne sais pas, te mettre au théâtre, par exemple. Le corps est énormément utilisé dans le théâtre. Tu peux te mettre à la danse, tu peux te mettre à la marche. Tu peux commencer à prendre soin de ton corps différemment par le biais d'automassage, par le biais de beaucoup plus écouter aussi tes sensations corporelles, et là je refais le lien avec l'alimentation tu vois, mais en tout cas de te dire ok c'est bon c'est parti, je vis dans mon corps, j'accepte encore une fois qu'il ne soit pas forcément comme j'aimerais qu'il soit, comme l'idéal que j'ai parce qu'on me vend aussi un idéal sans arrêt, ok ça correspond pas, il n'empêche que Je peux faire tout un tas de trucs. Et mon corps, c'est... Mon outil, mon corps, c'est mon vaisseau. Mon corps, c'est ce qui me permet de vivre tout un tas d'expériences. Voilà, j'espère que cet épisode, comme d'hab, t'aura apporté quelques petites choses. Si je récapitule sur l'avant, ce que je te propose, c'est vraiment d'avoir en tête que tu ne peux pas être en paix avec ton corps si tu cherches tout le temps à le changer. Et donc de remettre en question... ton envie d'aller le changer par un programme sportif, un régime, etc. Au niveau du pendant, garde en tête que le regard des autres, c'est avant tout ce que tu projettes toi dessus. Garde en tête que accepter, ça ne veut pas dire aimer son corps et qu'il n'y a pas d'obligation de te dénuder dans ces moments-là. L'idée, c'est de vivre ta meilleure vie avec le corps que tu as actuellement pour vraiment profiter de ces moments de vacances. Et puis dans le retour de vacances, ma proposition, C'est d'enclencher quelque chose de plus doux avec ton corps et quelque chose qui serait avec ton corps et non pas à côté ou contre ton corps. Donc quelque chose qui permette d'être dans le plaisir, dans les sensations, etc. Un grand merci à toi qui a écouté cet épisode de podcast jusqu'au bout. Comme d'habitude, petit rappel, le meilleur soutien que vous pouvez m'apporter, c'est le fait de laisser des étoiles sur Apple Podcast ou Spotify. 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