- Speaker #0
Hello chère maman de haut niveau, j'espère que tu vas bien. Et bien aujourd'hui on se retrouve pour un nouvel épisode où je te partage des histoires qui inspirent, qui encouragent et qui te font du bien à toi la maman de haut niveau qui m'écoute. Aujourd'hui j'accueille Vania, une maman solo exceptionnelle dont le parcours va bien te surprendre. Vania est une maman de deux enfants, une jeune fille de 16 ans et un fils de 7 ans qui a un TDAH accompagné d'un Un trouble de l'opposition avec provocation. Une double difficulté qui, comme tu te l'imagines, rend son quotidien particulièrement compliqué. D'autant plus que malgré le traitement, il n'y a aucune amélioration sur le comportement de son fils. Résultat, les journées de Vania sont marquées par des oppositions et des crises de plus en plus intenses, que ce soit en classe ou à la maison. Et pourtant, Vania a tout essayé, des experts, des spécialistes, des suivis divers, de nombreuses heures de démarches qui l'ont menée dans l'impasse et surtout à un épuisement chronique. Elle est à bout de souffle et elle souffre de crises d'angoisse. Et c'est à ce moment-là que sa propre sœur, qui s'inquiète de plus en plus de son état qui décline, eh bien, qui la dirige vers moi. En juin 2024, elle intègre la session 3 de mon coaching de groupe TDAH Serenity. Et aujourd'hui, tu vas voir la transformation spectaculaire de Vania. Je ne vais pas te spoiler, mais je te partage juste cette anecdote très amusante qu'elle m'a partagée. Lorsqu'en septembre 2024, elle reprend son rendez-vous habituel de suivi chez son pédopsychiatre, et bien il est resté sans voix face à la transformation de son fils, qu'il a remarqué instantanément. Parce qu'il était habitué en fait à des consultations chaotiques et qui étaient marquées par une opposition constante de son fils. Et donc il est tellement surpris de ce changement, il lui pose cette question, mais qu'avez-vous fait ? Alors oui, c'est la question qu'on va poser à Vania. Comment a-t-elle réussi à modifier le comportement de son fils ? Qu'a-t-elle changé pour obtenir de tels résultats ? Dans cet épisode... elle va partager avec toi les étapes clés qui ont transformé non seulement son fils, mais aussi toute sa vie à elle de femme et de maman. Alors si toi aussi, tu as l'impression d'avoir tout essayé, mais que tu n'as pas obtenu de résultat, je t'informe que la prochaine session de mon coaching de groupe TDAH Serenity va démarrer en janvier 2025. Le nombre de places est limité à 20 mamans, Donc si tu souhaites être informé en priorité de l'ouverture des inscriptions, eh bien j'ai une liste d'attente que tu trouveras en description de ce podcast. Alors maintenant, installe-toi confortablement, prépare-toi à être inspiré par le parcours de cette maman, tu vas voir qui est vraiment déterminée et qui n'a pas la langue dans sa poche. Merci à elle pour son franc-parler et de s'être livré avec autant de sincérité. Allez, bonne écoute !
- Speaker #1
Bonsoir Vania.
- Speaker #2
Bonsoir.
- Speaker #1
Merci à toi d'être là. Alors, il est tard, mais tu as accepté de faire cette interview avec moi. Donc vraiment, je tiens à te remercier pour ça, Vania.
- Speaker #2
Avec plaisir.
- Speaker #1
Alors Vania, en fait, tu étais une maman de ma dernière session de coaching, donc la session 3, qui était terminée il n'y a pas très longtemps. Finalement, c'était fin septembre. Fin septembre,
- Speaker #2
oui. Oui, c'est ça.
- Speaker #1
Et du coup, j'avais envie de te donner la parole parce que c'était important aussi pour moi. C'est quelque chose que je fais régulièrement d'ailleurs après les coachings. Est-ce que tu peux juste déjà peut-être te présenter rapidement, Vania, pour ceux qui ne te connaissent pas, qui n'ont pas le bonheur de te connaître ?
- Speaker #2
C'est gentil. Alors, je m'appelle Vania, j'ai 42 ans, je suis maman de deux enfants, une grande ado de 16 ans, bien tout en avant, et un petit garçon de 7 ans. Donc ma fille, aucun souci, pas de neuroatypie, rien de particulier. Et je me souviens d'ailleurs avoir pensé pourquoi les gens disent que c'est difficile d'avoir des enfants. C'est facile regarde, c'est eux qui te l'a fait. Et Dieu il m'a entendu fort, très très fort. Il m'a dit attends attends, attends je t'envoie quelqu'un. Et du coup, c'est lui mon petit garçon. Et là j'ai compris le challenge d'être parent.
- Speaker #1
Ouais c'est ça, on ne voit que... Tandis que moi, je l'ai eu dès le début. Donc moi, j'ai tout de suite compris.
- Speaker #2
C'est clair. Mais franchement, quand tu as un enfant comme ma fille, je te jure, Dieu bénisse, très peu malade. Elle ne m'a jamais cassé la tête, toujours gentille, toujours mignonne, rigolote. Quand j'ai eu mon fils, mais dès petit, j'ai compris que c'était deux salles, deux ambiances. Et presque, tu vois, quand il a été diagnostiqué, ça m'a rassurée, dans le sens où j'ai pu expliquer ça. Je commençais à me dire, mais c'est moi, je ne sais pas élever les garçons, je ne sais pas faire quand c'est un garçon, parce que comme moi j'avais cette différence-là.
- Speaker #1
Alors du coup, Vania, comment est-ce que tu es arrivée jusqu'à moi ? Par quel mystère tu es arrivée jusque-là ?
- Speaker #2
À vrai dire, j'ai réfléchi, c'est par ma sœur. Ma sœur qui est très portée naturopathe. J'ai l'habitude de me filtrer d'elle parce qu'elle prend du collagène, elle mange des graines et tout ce que je fais aujourd'hui. Et elle m'a dit, écoute, il y a cette dame-là sur Insta, ça peut être intéressant, regarde. Donc, je regardais une fois, deux fois, après je t'ai suivie, après je regardais. Après, je me suis dit, ça ne marche pas. Moi, je courais les spécialistes. Je me disais, ouais, ça, c'est pour ceux qui mangent des graines, ça. C'est pour ceux qui vont cueillir des bouquets de fleurs et qui les mettent sur leur table et qui vont faire… Vous savez, je n'étais pas du tout dans ce mood-là. Moi, la nature, c'était… pas trop mon truc. Et en plus de ça, comme c'était recommandé par ma sœur et que j'avais estampillé bio, donc du coup, j'étais pas vraiment enclin, pas vraiment ouverte sur ça. Et en fait, c'est à force de te suivre et à force surtout de me heurter, malgré tous les spécialistes que mon fils y voyait. Je voyais pas d'amélioration. Tu sais, il y a un moment, tu tournes en rond, tu tournes en rond et tu te sens impuissant. Tu te sens impuissant. C'est-à-dire que... on soigne le symptôme mais pas la racine. Et moi, en plus de ça, je ne comprenais pas mon fils. Je voulais savoir, comprendre ce mal-être, comprendre comment ça fonctionnait dans sa tête, comprendre tout ça. Et franchement, grâce à toi, j'ai eu toutes les clés. Je te jure, je n'ai jamais été aussi sereine de ma vie.
- Speaker #1
Si, je n'ai pas tout ce plaisir.
- Speaker #2
C'est vrai, je te jure,
- Speaker #1
c'est vrai. Je sais que tu es sincère quand tu le dis. C'est vrai que, alors c'est ça qui est marrant, c'est pour ça que je t'ai demandé comment tu es venue jusqu'à moi, pour ceux qui nous écoutent, qui comprennent, c'est que tu n'es pas du tout le profil habituel que j'ai dans les coachings de groupe. Parce que justement, habituellement, j'ai des mamans, si tu veux, qui sont déjà très sensibilisées aux questions justement du bien manger, du bien vivre, tu vois, qui ont une conscience, on va dire, un peu éveillée sur ces sujets.
- Speaker #2
Moi, j'étais à côté de la plaque.
- Speaker #1
C'est un extra-terrestre.
- Speaker #2
Ah, moi j'étais. Mais tu sais quand est-ce que je m'en suis rendue compte à quel point j'étais au début du coaching quand tu nous as demandé la photo de notre petit-déj ? Elles ont toutes envoyé des tartines de pain grillé, des yaourts grecs, des fruits. J'ai envoyé une photo d'Oasis et Malbro-Light. Mais parce que je te jure que c'était à ce moment-là, mon petit-déj ne prenait pas de petit-déj. Quand elles ont envoyé les photos, j'étais en train de fumer ma cigarette dans le jardin avec ma... Et encore, cette fois, ce n'était pas du Coca-Zéro parce que je carburais... puisqu'il n'y a pas très longtemps, je buvais du Coca-Zéro comme on boit de l'eau. Je pouvais passer, je te jure, Sabrina, des semaines sans boire d'eau. Vraiment.
- Speaker #1
C'est qu'il y a de plus en plus de gens comme ça, malheureusement. Mais c'était marrant parce que quand tu m'as sorti ça, clope, oasis, tu m'as dit, moi, mon petit déjeuner, c'était clope, oasis. Et là, je me suis dit, oula, là, j'ai du taf,
- Speaker #2
là, comment je vais faire ? Ah ouais, je partais super loin. Je ne sais pas si on peut partir de plus loin que ça. Mais vraiment.
- Speaker #1
Je crois que...
- Speaker #2
Franchement. Mais tu vois.
- Speaker #1
Le point positif, c'est que tu ne pouvais qu'évoluer dans le bon sens.
- Speaker #2
Ah là, c'est clair.
- Speaker #1
Tu pouvais que progresser !
- Speaker #2
Mais il y avait tout à refaire avec moi. Franchement, je te jure, plus je lisais, plus je... Déjà le jour où j'ai été faire des courses après avoir fait le premier ou le deuxième module, j'ai été faire des courses, je suis sortie de Carrefour, j'avais l'impression d'avoir été à la bibliothèque. J'ai lu, j'ai lu, j'ai lu ! J'ai fait tous les rayons ! J'ai lu, en plus j'avais vieillissant, les yeux ça n'allait pas. Franchement j'avais mal à la tête, j'ai trop lu ! tous les ingrédients, tous les trucs, et puis je ne comprenais rien. Et en fait, franchement, petit à petit, avec ton accompagnement, les coachings avec les autres mamans, la sororité, c'est super important. Franchement, on ne se connaissait pas au début, tu vois, et aujourd'hui, on échange même quand tu n'es pas là, et c'est super important. Franchement, tu te rends compte que tu n'es pas seule, et en fait, il n'y avait pas que moi en galère. Bon, j'étais une des plus en galère, n'est-ce pas ? Mais sur ce point-là, j'avoue que franchement, l'alimentation, le... Tout ce qui est naturel, tout ça, c'était une donnée abstraite. Je ne veux pas te mentir. C'était vraiment, vraiment acheter de la plaque.
- Speaker #1
Oui, mais carrément. Mais ce qui est génial, c'est que vraiment, tu as pris ton courage à deux mains. Parce qu'après, tu n'as pas précisé non plus quand tu t'es présentée, mais tu es une maman solo. Et je peux rajouter aussi que tu es une maman très courageuse. Tu cumules plusieurs travails. Vraiment, tu te donnes à fond pour tes enfants. Et pour ça, vraiment, bravo Vania. Ta situation aussi m'a beaucoup touchée sur ce point-là.
- Speaker #2
Il faut.
- Speaker #1
Et ce que je voulais te demander, c'était, est-ce que tu peux expliquer comment tu te sentais, comment tu étais avant justement d'intégrer ce programme ? Parce que tu partais effectivement de loin sur le plan alimentaire, mais aussi sur le plan de la relation avec ton fils par rapport au tédage, c'était compliqué.
- Speaker #2
Bah franchement, sur différents niveaux, c'était compliqué. En fait, il n'y avait rien qui allait. Et ça, c'est que quand tu as le regard, que tu prends du recul, que tu t'en rends compte. J'étais dans un tourbillon d'épuisement, mais vraiment. mentale, physique. Et en fait, ce que je retiens, c'est que des fois, à vouloir bien faire, et tu crois que tu es vraiment dans le vrai, dans le bon, mais tu fais mal quand même. Tu ne fais pas ce qu'il faut. Parce que moi, je ne te cache pas qu'effectivement, je cumulais les jobs parce qu'il faut assumer deux enfants seuls. Je ne te cache pas aussi que les suivis de mon fils, il avait un entreprise dans le ministre, il avait Sophrono lundi, mardi psychothérapeute, lundi, il avait boxe. le jeudi la psychomotricienne, le vendredi off et samedi psychologue. Et une fois par mois aussi psychiatre. Non, c'était trop. J'étais devenue Hubert. Comme tu dis, plusieurs jours en même temps, je courais à droite, à gauche. Et puis en plus de ça, ça coûte un bras tout ça. Enfin, pardon, mais ils sont tous là à dire, oui, en France, on est soigné, la sécu. Non, non, en fait, la sécu, ils ne te remboursent rien du tout de la sophrologie, de la psychothérapie ou de… Le seul qu'ils prennent en charge, c'est le psychiatre. Et je vais te parler la langue de la vérité, c'est 190 euros la séance, parce que c'est une spécialiste du neurodéveloppement, pour enfants. Ok, 190 balles, 84 euros remboursés par la sécu, 20 balles par la mutuelle. Et j'ai une très bonne mutuelle, j'ai pris le plat pour Max. Donc, pardon, mais il reste quand même un peu plus de 90 balles à ta charge. Non, c'est pas… Je te jure, j'étais épuisée et ça n'améliorait pas la situation. C'est ça en fait qui est frustrant. C'est que non seulement tu… Tu cours, tu cours, tu cours, mais tu t'arrêtes jamais. Parce qu'en plus de ça, parce qu'il y a une bonne séance, et puis après, il y en avait d'autres. Sabrina, je ne te cache pas, l'enfant était tellement épuisé, tellement fatigué, tellement à bout, que c'est comme si tu prenais 50 balles ou 60 balles, tu les mettais à la poubelle. Ça s'armait. Les séances qui ne servaient à rien. Et je n'avais pas d'autre solution. C'est pour ça que je me suis tournée vers toi, je te jure. Je me suis dit, écoute, là, tu as fait tous les spécialistes. Là, tu as tout fait, tu as couru. Tu l'as fait, ça fait deux ans que tu le fais. Viens t'essayer autre chose. Si tu veux un résultat différent, il faut faire différent. Si tu fais toujours la même chose et que tu as toujours le même résultat, il ne faut pas s'étonner en fait. Si tu veux un résultat différent, il faut faire différent. Je lui ai dit ça ne peut pas faire de mal, alors j'y vais. Je ne sais pas ce que je vais trouver, je ne sais pas ce qu'on va m'apprendre, mais apparemment les mamans, moi c'était le retour des mamans, les mamans elles disent que ça les a aidées, que ça les a changées, que ça a aidé leur enfant. Et moi c'était ce que je voulais le plus au monde, aider mon enfant. Et je n'y arrivais pas, je n'y arrivais pas parce que… Aujourd'hui, on te soigne des symptômes, mais pas la cause. Et moi, je voulais aller à la cause, je voulais comprendre, je voulais l'aider, je voulais l'apaiser, le rassurer. Et j'ai lu des bouquins aussi, parce que quand j'avais terminé mes journées marathon, il n'y avait que ça à faire que de lire encore des bouquins où tu comprends la moitié, où je faisais des post-it, je… Non, à un point, j'étais hyper investie, mais comme je t'ai dit, parfois à trop vouloir bien faire, mais ce n'est pas forcément la solution. Et ton coaching, pour ça, il est tellement bien fait. Parce que même si ça m'a paru beaucoup au début, mais étape par étape en fait. Et ce n'est pas grave si on ne retient pas tout, parce qu'on en parle après entre nous, parce qu'on met en pratique, parce qu'on revient dessus. Tu nous laisses l'accès, franchement c'est super. Tu nous laisses l'accès et moi je te dis franchement, je vais le refaire encore pour moi, maintenant que j'ai avancé et qu'il y a plein de choses qui sont entre guillemets acquises et comprises. Et je vais refaire pour aller capter les choses que je n'ai pas retenues. Et c'est que du bonus, en fait. Franchement, parce que rien qu'avec, allez, on va dire le 20% que j'applique, je te jure, la situation a complètement changé. Sabrina, l'école me le dit, le centre de loisirs me le dit, les spécialistes, parce que j'ai gardé la psychiatre et la psychomotricienne, ces deux-là me le disent aussi. La psychiatre m'a clairement dit, si j'avais un enfant avec un TDAH, c'est ce que j'aurais fait. Moi, en tant que neuropsychiatre, avec toutes les années d'études que j'ai faites, C'est ce que j'aurais fait. J'aurais mis en place cette hygiène de vie, j'aurais mis en place ce cadre sécurisant. Elle me dit, mais je ne peux pas dire ça aux parents parce que c'est trop pour eux d'un coup. Ça va les faire fuir. Ils ne savent pas par quel bout… Enfin, t'imagines, toi, un coaching de trois mois, tu vas dire à un parent, sur une heure de consultation, alors il faut faire ça, ça. Déjà, moi, j'étais perdue. J'étais égarée sur un coaching de trois mois au début. T'imagines, toi, un parent sur une heure, il va se sauver un enfant, il va changer de spécialiste. Mais oui.
- Speaker #1
C'est quand même fort cet échange que tu avais eu justement avec la psychiatre, parce que finalement elle a reconnu aussi quelque part les limites de son art, c'est quand même très rare. Parce qu'en fait, on est complémentaires.
- Speaker #2
Elle a été très honnête.
- Speaker #1
Voilà, on est complémentaires. J'ai toujours dit que moi, mon travail ne se substituait jamais à celui de médecin, tu vois. Mais par contre, le médecin seul, c'est vrai que c'est très limité parce que justement, ils n'ont pas cette possibilité de pouvoir agir dans le temps comme on l'a fait, nous, avec un coaching qui dure trois mois, tu vois.
- Speaker #2
Mais jamais un neuropsychiatre à 150 balles, 190 balles de consultation, il va te suivre, lui, pendant trois mois. Avoir ce lien-là, avoir cette implication-là, Et puis elle a bien précisé, Sabrina, si j'avais eu un enfant TDRH, je suis désolée de te dire, il faut le vivre pour le croire. Et c'est pas là pour les autres parents d'un enfant qui ont un autre handicap, des fois bien plus difficile à vivre au quotidien. On ne se rend pas compte de la difficulté d'autrui. On pense que nous, on est chargé au maximum. C'est pour ça que les gens me disent, t'es maman solo, plusieurs boulots, deux boulots, trois boulots. Mais moi, c'est rien à côté d'une qui va avoir quatre enfants. Tu vois ? on est tous le comparateur d'autrui. Donc vraiment, j'ai trouvé ça très honnête de sa part, et surtout qu'elle a vu dès que… Parce que le petit, avant, quand il rentrait dans le cabinet, il connaît. Quand il rentrait dans le cabinet, il se sauvait. De toute façon, dès que ça le saoule, il se sauve. Et là, il est resté… Et pourtant, il n'avait pas pris de médicaments. Il avait tapé… C'est à Boulogne. J'habite dans le 77, donc on a tapé une heure et demie de route. Il avait été à l'école le matin, ça le gonflait, je suis venue le chercher, on a été jusqu'à Boulogne. pourtant je t'assure, elle l'a vu tout de suite parce qu'il était calme, il était posé, il était à l'écoute, il répondait. Avant, moi, il a un trouble de TDAH avec un top, un top bien bien prononcé. Là, il n'y avait pas de top. Il répondait aux questions. Quand il n'avait pas envie de répondre, il lui a dit, ça, je n'ai pas envie d'en parler, c'est ma vie intime. Mais sans agressivité, tu vois. Et ça, franchement, elle l'a vu tout de suite. Elle m'a dit, qu'est-ce que vous avez fait ? Je lui ai dit, comment ça ? Elle me dit, ben... Elle me dit je le vois bien, il a grandi, il a mûri déjà, il a grandi. Et puis surtout, on a revu toute l'hygiène de vie. Et c'est là que je lui ai expliqué. Donc elle m'a dit franchement, continuer, c'est génial. Même, je te dis, je n'ai pas un retour négatif. Franchement, je n'ai pas… J'ai même eu son éducateur, parce qu'il a, au centre de loisirs, comme ça, ça a été très mal passé dans ma ville, j'ai l'échange. Et il a un éducateur pour lui, un animateur éducateur pour lui, au centre de loisirs. Et en fait, même lui me dit, parce qu'il est toujours sous médication, mais je tends à lui retirer en fait. Il a la dose du matin et la dose de 13 heures, je laisse à la main de l'éducateur et de sa maîtresse quand il est à l'école, parce que ce sont des gens bienveillants. Pour une fois, je suis tombée vraiment cette année sur vraiment des gens vraiment, vraiment bienveillants et je leur laisse la main. Si vous voyez qu'il a besoin, parce que c'est trop dur, c'est trop pesant, ça devient trop pour lui, donnez-lui. Mais si vous voyez qu'il est bien, ne lui donnez pas. Ça ne sert à rien de lui donner un médicament pour avoir l'état dans lequel il est déjà. S'il arrive à gérer, laissez-le. Et la dernière fois, son éducateur me dit je suis content maintenant, je peux mettre des jeans Je lui dis je n'ai pas compris, il a à voir quoi mon fils avec les jeans ? Il dit avant, comme il se sauvait tout le temps, je mettais systématiquement des joggings. Mais maintenant, comme il est plus réceptif et qu'il est calme et qu'il est content d'être là, je peux mettre des jeans Je lui dis d'accord, je suis contente pour vous alors, bravo
- Speaker #1
C'est important ton exemple parce que tu vois, tu as beaucoup de gens par exemple qui vont passer par la case médication parce que parfois c'est nécessaire, mais par contre qui ne savent pas que ça ne suffit pas en soi. Et toi ce que tu as vu, c'est que justement, tu as vu clairement la différence. Et j'ai toujours expliqué que vous pouvez médicamenter votre enfant, c'est votre choix, moi je le respecte, je n'ai aucun problème avec ça. Par contre, ça ne suffit pas parce que ça ne traite que le symptôme, ça va camoufler les symptômes pendant la durée de la prise. Mais en aucun cas, ça va modifier le fonctionnement du cerveau. sur le moyen et long terme. Chose que l'on arrive à faire avec l'hygiène de vie. C'est pour ça que je dis, attention, si vous médicamentez, ok, c'est très bien, c'est votre choix. Par contre, ne vous contentez jamais de cela. Parce qu'après, malheureusement, on a des déconvenues, notamment à l'adolescence, quand les ados refusent de le prendre. Et c'est quand même quelque chose qui arrive souvent.
- Speaker #2
C'est exactement ça. Moi, le coaching, quand j'ai commencé avec toi, au-delà d'avoir l'objectif de comprendre le petit, tout ça, d'améliorer tous les aspects de sa vie, et puis aussi, je ne te cache pas, aussi pour ma grande qui... Elle est tellement exceptionnelle, la pauvre, qui n'a dit rien. Mais ce n'est pas facile à vivre des fois, d'être la soeur d'eux. Et au-delà de vouloir tout ça pour mes enfants, au final, je suis repartie avec du bien-être pour ma grande, pour mon fils, pour moi. Et surtout, le médicament, moi, à terme, je ne veux plus le donner. Mon objectif, c'est de ne plus le donner. Je veux le donner parce qu'on est arrivé à un point où c'était même vital pour lui. Bien sûr. C'est-à-dire qu'il se mettait vraiment en danger. sans aucune maturité sur la dangerosité de ce qu'il pouvait faire. Donc c'est pour ça que je lui ai donné. Mais comme tu dis, moi je me suis dit, il a 7 ans. Mais j'espère avoir intégré tous les aspects de ton coaching pour qu'arrivé à 12, 13, 14 ans, ça fait longtemps qu'il n'aura plus besoin du médicament. Il se gérera seul. Il saura ce dont il a besoin. Il s'écoutera lui-même. Et c'est ça l'objectif. Franchement, c'est ça l'objectif.
- Speaker #1
Mais carrément. Et alors, ce que tu dis de manière implicite, mais on va en parler, c'est qu'il a changé ton fils parce que tu as changé, Vania.
- Speaker #2
Ah, complètement.
- Speaker #1
Parce que tu ne prenais pas soin de toi du tout. Du tout. Tu t'étais... totalement oublié. Et d'ailleurs, je me rappelle au début que tu nous avais parlé de tes angoisses, tu étais très angoissée.
- Speaker #2
Tu te rappelles ? J'étais tellement angoissée que je somatisais, c'est-à-dire que je suis très très dure de caractère et comme beaucoup de mamans solo, t'es obligée d'être forte parce que t'as pas d'autre choix que de l'être. Et en fait, je commençais à faire des crises d'angoisse, des trucs que j'avais jamais fait de ma vie, Sabrina. Jamais. C'est-à-dire que deux fois, même une fois, j'ai appelé les pompiers tellement j'ai cru que j'allais rester. En plus, j'étais seule chez moi cette fois-là. Et j'ai cru vraiment que j'allais rester là. Je n'arrivais plus à respirer. Je suffoquais, je m'étouffais moi-même. En pleine nuit, tu te réveilles, tu suffoques en sueur et tu n'arrives pas à reprendre ton souffle. Et franchement, j'ai vraiment cru que j'allais y passer. Tellement, en fait, toutes ces angoisses, toute cette inquiétude, tout ce que tu remines, même consciemment ou inconsciemment dans mon cas, parce que dans ma tête, je me disais, mais non, regarde, je fais ce qu'il faut. Il va voir le psy, il va voir ci, il va voir ça. Donc j'avais l'impression d'avoir... d'aider mon fils mais je voyais bien que ça fonctionnait pas je voyais bien que le petit était toujours en souffrance et c'est peut-être ça qui a consciemment m'a créé ces angoisses et je te jure en arrivée ça m'est arrivé deux fois les crises d'angoisse je t'assure que depuis que j'ai fait au coaching tu ne m'es plus arrivée et
- Speaker #1
je je demande au ciel vraiment que ça ne m'arrive plus jamais parce que c'est horrible de vivre c'est atroce c'est clair bien sûr mais tu vois mais pourquoi tu fais aussi plus de crises d'angoisse c'est parce que tu as réformé totalement aussi ta manière de vivre, même bien sûr si tu es encore en train de cheminer, parce que bien sûr la santé c'est pas en un claquement de doigts, tu continues à progresser même après la fin du coaching et les modules c'est pour ça qu'ils sont à votre disposition. Mais en tout cas je sais que tu as changé déjà énormément de choses par rapport à avant, tu t'es recentrée en fait vers toi.
- Speaker #2
Déjà il y a ça et au delà des choses matérielles que j'ai faites, il y a déjà ma façon de penser, je te jure. Tu as changé ma vision du futur complètement, c'est à dire que tout ce que J'avais peur, je te jure. J'avais très très peur pour mes enfants et surtout pour le petit. Je ne te cache pas parce que je voyais bien que ma fille, elle a les armes, elle duplique ce que je lui enseigne, entre guillemets, en tant que femme. Je lui donne les cartes, le maximum de cordes pour elle. Mais je voyais bien que le petit n'arrivait même pas à se comprendre lui-même. Après, c'est deux âges différents. Mais c'est difficile, je te jure, c'est tellement tellement frustrant. Et en fait, aujourd'hui, je sais qu'il va y arriver. Je sais qu'il va y arriver. Je sais qu'il a une intelligence rare. Parce qu'il y a ça aussi qu'on ne valorise pas. Et tu mets le doigt dessus. Et je te jure, plus les jours passent, et plus je le trouve extraordinaire, mon fils. Vraiment, je répète tous les jours qu'il a l'intelligence. Et heureusement, maintenant, il commence à y croire. Parce que tellement je lui dis. Mais il le voit surtout. Tu vois, c'est ça qui est beau. c'est qu'il a ses petites victoires tous les jours, il arrive à faire des choses qu'avant il n'aurait même pas envisagé d'entamer, tellement il se décourageait, tellement on lui a mis du négatif, négatif, négatif dans la tête. Et aujourd'hui, il essaie, il y arrive des fois, quand il n'y arrive pas, il gère la frustration de ne pas y être arrivé. Et en fait, petit à petit, déjà il y a ça, il y a cette vision-là et cette sérénité. Et je te jure, Sabrina, la sérénité, c'est quelque chose, mais pour une mère. Mais c'est un truc de dingue. Moi, franchement, c'était mon talon d'Achille. Ça, pour moi, c'est tellement, tellement précieux. Tu peux tout me faire. Mais alors, mes enfants, leur avenir, leur bien-être, leur… Il ne faut pas toucher. Ah non, il ne faut pas toucher, jamais. Déjà, il y a ça. Et aussi, oui, je me suis mise à faire attention à moi. Je mange correctement. Pour tout le monde à la maison. Ça a changé pour tout le monde. Tous les placards, ils ont tous été vidés. Les cours, ce n'est plus du tout la même chose. Tout a été revu. Et ça… Ça fait du bien à tout le monde. Franchement, ça fait du bien vraiment à tout le monde. Même ma fille, elle est bien comme ça, elle est mieux. Tout est sur les bonnes rails, on va dire.
- Speaker #1
Mais c'est souvent ce que me disent les mamans, tu vois, c'est que finalement, quand elle, elle change, ça change toute la structure de la cellule familiale finalement, tu vois. Bien sûr. Tout le monde est embarqué dans ce bateau positif, tu vois, et c'est ça qui est super.
- Speaker #2
Parce que ça rayonne. Ça rayonne. Et puis moi, à force, je m'en ris dans le sens où comme je suis seule, Je veux dire, c'est moi qui fixe l'heure du lever, à manger dans le frigo, qui pose dans l'assiette, qui fait les courses, toute la gestion, la logistique. C'est moi qui fais tout ça. Donc, c'est à toi, c'est ta responsabilité, c'est à toi, en fait, toutes les règles de vie, de maison, c'est toi qui les fais.
- Speaker #1
Quand tu dis j'ai changé de regard, c'est que tu as pris conscience aussi que c'est toi qui avais la main. Parce que c'est ça mon credo, c'est de dire aux mamans, le pouvoir il vous appartient, c'est vous qui pouvez changer la vie de votre enfant. Mais ça personne ne te le dit en fait. Non.
- Speaker #2
C'est vrai et moi c'était exactement ce que je recherchais. Je te jure, vraiment avoir moi la possibilité de changer les choses. C'est ça. de changer l'état de mon fils, de changer son état physique, son état mental, même pour ma fille, de vraiment avoir ces outils et puis cette résonance, tu vois, cet impact. Parce que quand tu les emmènes voir des spécialistes, quand tu écoutes les profs, quand tu dis mais t'es impuissant, qu'est-ce que tu veux faire ? On te parle de ton fils en mal, on te dit il a fait ci, il a fait ça mais dites-moi ce qu'il a fait de bien. Il n'est pas nul à ce point-là. Ce n'est pas possible. Il y a bien quelque chose de bien qu'il a fait. Mais on se concentre toujours sur le négatif. Je te jure. On m'avait fait un cahier de ce qu'il avait mal fait dans la journée. Le cahier, tous les soirs, il me marquait. Je le savais, tout ce qu'il avait mal fait. Mais c'est incroyable.
- Speaker #1
C'est exactement le contraire qu'il faut faire avec les enfants TDAH. Parce qu'au contraire, il faut faire du renforcement positif justement pour mettre le focus sur ce qui va bien. Je trouve que malheureusement, c'est très peu fait.
- Speaker #2
Mais tout ce que tu m'as enseigné, sur les modules en renforcement positif, mais tout fonctionne. Tout marche. Mais alors, sur lui, franchement, j'arrive à avoir ce que je veux. En plus, il aime ça. Il est à fond. Franchement, il est à fond. Le fait d'avoir le calendrier, tu sais, les jours, les mois, les saisons. Mais il adore parce qu'avant, c'était on fait quoi demain, et après demain, et après demain. Ces gens, ils pouvaient faire ça sur 10 minutes en boucle. Je ne sais pas ce que tu nous dis, je ne sais pas. Et là, maintenant... Il sait, il se gère dans le temps, et il n'a que 7 ans. Tu vois, c'est extraordinaire.
- Speaker #1
C'était vraiment le super âge pour commencer le programme pour toi, tu vois. C'est vraiment génial. Tu es venue 5-6 ans plus tard, tu aurais peut-être galéré un peu plus. Tu aurais eu des résultats, mais tu aurais galéré plus. Mais là, vraiment, 6-7 ans, c'est vraiment un âge excellent pour commencer à mettre toutes ces choses en place parce que tu vas voir tout de suite les effets. Et moi, à l'époque, j'étais seule, bien sûr, je n'étais pas accompagnée, tu vois. Mais j'avais vu déjà tout de suite dès que je mettais... en place des petites actions, j'ai vu tout de suite les résultats sur mon fils, qui avait le même profil que le tien, avec une opposition forte, beaucoup d'hyperactivité, etc. Donc, c'est magnifique, je suis vraiment contente pour toi que vraiment tu as pu voir au bout de la lumière, parce que tu vois, c'est vraiment la promesse du programme. La promesse du programme, c'est une maman plus sereine et un enfant plus apaisé, tu vois.
- Speaker #2
C'est exactement ça. Je dirais même plus, franchement, moi, ça m'a apporté beaucoup plus que ça. Et franchement, c'est marrant parce que quand... Je t'ai écouté souvent, pas souvent, non. J'ai déjà écouté, avant d'adhérer au programme, deux ou trois fois, je crois, des directs, des lives directs sur un plan. Et quand j'entendais les autres moments, je disais, mais ce n'est pas possible. Elle les a payés ou quoi ? Elles ont fait de la grande. Elles disent ça, tout ça. On dirait, je ne sais pas, moi. Tu sais, je ne comprenais pas. Alors, j'écoutais, j'écoutais. Après, il y a un moment, je me suis posée, je dis, écoute, c'est bizarre comme elles me disent tout ça. Je ne sais pas, toi tu es là, tu es en galère, vas-y, essaye, ce n'est pas grave, ça ne peut pas te faire de mal. Et franchement, même dans le coaching, dans les facilités de paiement, c'est quand j'ai vu que tu avais fait cet effort-là, j'ai dit ah ouais, elle est sûre d'elle Donc si elle, elle est sûre d'elle à ce point, et que les mamans… Je n'ai pas trouvé une personne qui disait… parce que tu connais les réseaux, les gens ils dépassent l'arène. C'est facile de faire un profil fake et de dire allez, je te le dis Il n'y a même pas un petit détracteur, il va venir, il va… Il n'y avait pas à chaque fois. J'ai dit, franchement, vas-y, essaye. Je te jure, essaye, tu n'as rien à perdre. Et franchement, je remercie le ciel de t'avoir trouvé, Sabrina, je te jure. Vraiment.
- Speaker #1
C'est vrai que, tu sais…
- Speaker #0
Je pense que ce qui différencie mon programme de ce qui peut exister, c'est l'expérience. Et je vous partage ça tout le temps durant les trois mois. C'est-à-dire qu'il n'y a rien de plus fort que quelqu'un qui a déjà traversé tout ça. C'est énorme. C'est ça. Et en fait, je vous donne ce que j'aurais rêvé d'avoir, ce qui m'a manqué. Et jusqu'à aujourd'hui encore, quand j'en parle, c'est difficile pour moi de repenser à cette période. C'était vraiment extrêmement douloureux, parce que je l'ai vraiment vécu seule. Il n'y avait pas les réseaux sociaux à l'époque, imagine. Personne n'aurait du TDAH. Et donc, petit à petit, tu vois... Une fois que mes enfants ont grandi, que j'ai vu que mes fils avaient super bien évolué, etc. Et que j'avais compris tellement de choses, je me suis dit, mais je ne peux pas continuer. Moi, j'avais un peu faim, j'avais un boulot à vivre. J'étais fonctionnaire, j'étais cadre. Et je me suis dit, mais j'entendais tout le temps des histoires de mamans qui disaient, mais moi, je souffrais comme un gamin. Et je me suis dit, mais moi, je sais ce qu'il faudrait faire et je ne peux pas l'aider. Et je me suis dit, il y a un problème. Et c'est là que petit à petit, Dieu a mis dans mon cœur que, non, en fait, j'ai une mission. Il faut savoir que je suis un certain chose. Parce que je ne peux pas décemment garder ça pour moi, en fait. Tu vois, ce n'est pas possible. Et c'est comme ça que c'est un projet, tu vois ?
- Speaker #1
Mais au-delà de cette conviction qui t'anime, c'est aussi franchement, c'est tellement bien fait, c'est beaucoup de boulot. Parce qu'à aucun moment c'est soporifique, à aucun moment ça te saoule. Quand tu cherches une info, tu sais où aller la chercher. Franchement, c'est structuré aux petits oignons. Mais vraiment. C'est-à-dire qu'il y a des trucs auxquels je repense, je vais le chercher directement, je le trouve, ah c'est bon, ah c'est ça. Enfin franchement, c'est génial. C'est génial.
- Speaker #0
Moi je suis TDA, je vais venir. donc moi j'ai fait la formation que j'aimerais trouver moi je déteste moi même je consomme des autres formations j'achète des programmes en ligne etc et je déteste les formations justement où tu t'endors où on captive pas ton attention et où on va pas droit au but, je déteste ça en plus tu connais c'est ma personnalité d'ailleurs on a beaucoup de points communs toi et moi on est toutes les deux pareilles,
- Speaker #1
on est très cash et on aime les choses cash tu vois c'est vrai,
- Speaker #0
moi c'est ça qui m'a plu aussi tu as vu que souvent dans le programme des fois je m'excuse parce que je sais que je suis hyper cash mais je le fais pas exprès tu vois et souvent je dis... excusez-moi les mamans si je suis allée un peu trop direct et tout,
- Speaker #1
et puis toi t'étais toujours en train de me dire non mais continue Sabrina c'est bien parce que c'est vrai moi j'aime pas les sous-titres franchement ça me saoule, dis les choses on y va direct et je préfère, et non franchement c'est très très bien fait c'est très très bien fait, ça a la portée de n'importe quelle maman, peu importe niveau d'études, scolarisé, pas scolarisé non c'est super bien fait Oui, je les vulgarise au maximum.
- Speaker #0
C'est vraiment très vulgarisé pour que ce soit accessible à tout le monde. Parce que moi aussi, tu vois, quand j'étais maman en difficulté, j'en avais marre de leur jargon, tu ne comprenais rien. Et on te fait toujours comprendre qu'il y a cette barrière, tu sais, que lui, c'est le sachant, et puis toi, tu es là et tu ne connais rien. Et ça, je l'ai tellement ressenti quand j'allais voir les spécialistes, justement, que pour moi, c'était important de vulgariser. Et c'est aussi ça, tu te rappelles, quand je vous ai formés sur comment faire face à l'école, notamment, et je vous ai dit qu'une fois que vous avez compris ce que je vous ai transmis, vous maîtrisez le trouble mieux que la plupart des gens, même qui sont dans le domaine. Et après, tu peux argumenter. Parce que souvent, pourquoi on s'est retrouvé en position de faiblesse ? Pourquoi on s'est retrouvé dans des situations où on était vraiment en souffrance, notamment face à l'école ou à l'environnement, ou à plein de gens qui ne sont pas concernés finalement, et qui nous jugent et qui critiquent ? Parce qu'en fait, on ne maîtrisait pas, on n'était pas capable de leur expliquer pourquoi notre fils ou notre enfant fonctionne comme ça.
- Speaker #1
Parce que toi-même déjà, tu ne comprends pas ce qu'il fait. Toi-même déjà, tu ne sais pas. Tu ne sais pas. mais tu sais que c'est plus fort que lui. Moi, c'était ça avec mon fils. Il tapait, il mordait. Il en a fait à l'école. Franchement, il en a fait. Et c'était plus fort que lui. Je voyais bien que c'était plus fort que lui. Parce qu'il sait qu'il va se faire disputer. Il me disait, non, non, pas à l'école. Je ne veux pas me faire discipliner, s'il te plaît. Et moi, ça me faisait mal au cœur. Mais tu sais, il est obligé d'y aller. Il faut bien travailler. Il faut bien... Enfin, tu es obligé. Lui, sa vie, c'est arrêter de manger des pains au chocolat, rester en pyjama devant la télé avec moi. Mais ça, ce n'est pas possible, ça. Ça, ce n'est pas le monde réel, ça. Et ça fait super mal au cœur quand tu mets ton enfant dans un endroit où tu sais que c'est hostile. Tu sais que… Enfin, il fallait voir, je te jure, Sabrina. Moi, je ne l'ai vécu entre guillemets que sur la période maternelle et un petit peu l'année dernière. Je me mets à ta place, c'est super dur. D'être impuissant autant d'années, c'est super dur. Moi, je me rappelle quand je disais à sa maîtresse une année en maternelle, tel jour, il ne sera pas là. Elle n'arrivait même pas à cacher sa joie devant moi. Tu t'imagines ? On en était là. Imagine-toi pour un enfant qui te prend tout ça dans la tête. Ils l'ont tous persuadé que c'était un bon arrière, alors qu'il est super intelligent. Franchement, c'est triste. Je te jure, c'est triste.
- Speaker #0
C'est pour ça que je dis, tu ne peux pas changer l'environnement, par contre, tu peux changer toi. Et c'est ça le plus important. Parce qu'un enfant, même si on l'a... dézinguer à l'école, mais si à la maison. toi tu as fait le rempart, tu as été une citadelle pour lui, que toi tu lui as montré à travers ton regard que tu l'aimais comme il était, et que tu l'aimais avec sa singularité, lui c'est avec ça qu'il va se construire, et c'est avec ça qu'il va pouvoir refaire une estime de lui-même, et ce n'est pas avec l'extérieur en vérité, donc c'est pour ça que j'ai toujours dit aux mamans, mais reprenez votre leadership de maman, parce que c'est vous qui avez le pouvoir de changer la trajectoire de votre enfant, et moi je l'ai vécu, je l'ai vécu vraiment, c'est pour ça que j'avais cette conviction. profondes et que je vous transmets ça dans ce programme. J'ai beaucoup de mamans qui m'ont dit ça, de ta session et même des autres sessions, qui m'ont dit mais Sabrina, tu as totalement changé le regard qu'on avait nous-mêmes sur notre enfant. Parce que c'est normal, au départ tu es totalement parasitée par tous ces retours négatifs permanents. Imagine comment c'est dur pour une mère, en permanence on ne te fait que des retours négatifs sur ton gamin. Et il a fait ci, et il est comme ça. Et tu te dis mais c'est pas possible, j'ai enfanté de quoi quoi, tu vois ?
- Speaker #1
Et puis toi tu fais le deuxième round après à la maison. Moi je me suis vu Sabrina faire des trucs, prendre ses super jouets, faire semblant de les mettre à la poubelle, il se met dans des cris, ça veut dire toute la journée, il était au bout du rouleau, et allez, vas-y, on continue, on fait l'after à la maison. Et après, il va se coucher, il est triste, et toi, t'es au bout du rouleau, et on continue jusqu'à où, comme ça, en fait ?
- Speaker #0
C'est horrible. C'est la double peine, et c'est ça qui est terrible. C'est pour ça que, vraiment, ce boulot que je fais, je le fais vraiment avec cœur, parce que c'est trop important. Je sais que c'est ça qui change tout, tu vois. Et mon fils, tu vois, on en reparle, le jour où je vous en avais parlé dans le groupe. Mais mon fils, il se rappelle de certains mauvais souvenirs, tu vois, quand il était petit, que je lui faisais la misère au moment des devants, tu vois. Et je lui ai demandé pardon. Je lui ai demandé pardon, ce que je regrette tellement aujourd'hui. Mais à l'époque, je n'avais pas les outils. Et il m'a dit non, mais pardonnez, il n'y a pas de problème. Mais tu vois, mon enfant, il comprend que toi, tu veux le mieux pour lui. Tu vois, regarde quand tu as eu, il y a une autre maman, on ne va pas donner son nom pour garder son anonymat. Mais tu as une maman avec son ado, tu as vu, qui nous a raconté. T'imagines que son enfant l'a pris dans ses bras pour la première fois, il lui a dit je t'aime. T'imagines ? Oui. Parce qu'il a tellement senti l'effort qu'elle a fait pour lui, pour le comprendre.
- Speaker #1
Bien sûr.
- Speaker #0
Pour créer une relation que ça l'a touché, tu vois. Et c'est ça qui est beau, c'est que finalement les enfants, malgré ce qu'on peut dire, ils ont toujours quand même cette reconnaissance, tu vois. De voir que toi tu fais le geste, tu fais le pas vers lui et que tu veux lui donner le meilleur, tu vois. Et ça il s'en rend compte, tu vois, il voit les efforts que tu fais.
- Speaker #1
Oui, mais c'est clair, c'est clair. Et franchement, même quand tu ne sais pas comment faire... Tu as tellement toutes les réponses. Et puis aussi les intervenants. Il faut aussi en parler, les intervenants. Tu es complet. Moi, je te jure, moi, Tamarée, pendant son intervention… Tamar ou Tamarée, pardon ?
- Speaker #0
C'est l'enseignant.
- Speaker #1
Tamarée. J'ai pris des notes, Sabrina. J'ai pris des notes, je te jure. Et ce que j'ai mis en pratique, de ce que j'ai entendu d'elle, c'est puissant. C'est super puissant. Mon fils, il est petit. il n'aime pas les câlins, il n'aime pas trop et franchement aujourd'hui il me saute dans les bras. Maman tu es la meilleure pour m'aider. Mais moi je fonds moi. Au lieu de se couper tout le temps, se pouiller avec lui, fais-y, fais-là, fais-y. Alors qu'en plus de ça, ça marche même pas. Mais non, je suis pas. Et pour ceux que ça marche, grand bien leur fasse. Mais quand l'enfant va faire plus de deux mètres, qui va te regarder et que toi tu vas aller en devenant de plus en plus fraide et en vieillissant. C'est comment ? Non mais c'est vrai.
- Speaker #0
Oui, ça je le dis toujours, je leur dis attention les mamans, parce que quand il est petit l'enfant il subit, mais quand il est grand il va réagir et là ça va faire mal. Et c'est vrai qu'il y a toujours que l'adolescence se prépare dès la naissance, on néglige trop. Le problème c'est qu'aujourd'hui si on est dans une société où ça va tellement vite, c'est que maintenant il y a beaucoup, même je le vois chez les mamans, on réfléchit uniquement à court terme. C'est-à-dire je prends une décision aujourd'hui pour un problème que je règle aujourd'hui, mais sans penser aux conséquences que ça va avoir dans 6 mois, dans 2 ans, dans 3 ans, dans 4 ans. Et ça, il faut toujours avoir, c'est ce que je vous apprends dans le programme, avoir cet horizon sur les trois temps. C'est-à-dire, on réfléchit à court terme, d'accord, parce que ça, c'est le quotidien, ok, mais réfléchissez toujours à ce que vous avez décidé à court terme. Quel impact ça va avoir dans trois ans, à moyen terme, et dans cinq ans, six ans, sept ans, à plus long terme. Parce que c'est ça aussi. Et ça, c'est hyper important d'avoir toujours cette vision, de voir loin, en fait, tu vois, et de se dire que c'est un adulte qui est en train de se construire. Tu vois, il y a un jour,
- Speaker #1
il sera un adulte, pas ça,
- Speaker #0
toi.
- Speaker #1
Il y a ça, et puis surtout, ce que tu prônes. c'est la préservation du lien. Et ça, c'est sacré. Ce lien tellement difficile, parce que quand ils sont petits, ils ont besoin de nous. C'est facile d'avoir le lien. Sans nous, ils ne peuvent pas se faire sa purée ou son truc. Mais une fois qu'ils sont ados, franchement, c'est très, très important, cette préservation du lien. Franchement, pour ça, on a toutes les réponses, on a toutes les cartes. Et c'est ça qui rassure. Je te jure, ça rassure. Parce que... Parce que je t'ai dit, moi je tends à ce qu'ils ne soient plus médicamentés, mais quand même, ils auront quand même ça avec nous. Et j'espère ne pas parler trop vite, mais moi je suis sûre que l'adolescence, ça va bien se passer. Et tu m'aurais dit ça Sabrina, il y a quelques mois je t'aurais dit mais laisse tomber, je vais te retrouver en JVV direct, plus ça va être garde à vue direct.
- Speaker #0
Tu sais, moi j'ai travaillé dix ans dans l'administration pénitentiaire, et cette expérience-là m'a beaucoup marquée aussi par rapport à ce que je fais aujourd'hui, d'ailleurs il y a beaucoup de liens, et j'avais remarqué une chose, parce que j'accompagnais des personnes qui étaient soit incarcérées, soit qui avaient des décisions de justice mais qui étaient libres. et tu les accompagnes sur plusieurs années, donc tu as le temps de construire un vrai lien avec eux et de comprendre leur passé, etc. Et ce que j'avais remarqué, c'est que surtout pour tout ce qui était petite et moyenne délinquance, c'est qu'à chaque fois, il y avait un point commun qui revenait dans l'entretien, c'était la rupture des liens parentés. Je ne parle plus à ma mère depuis longtemps, je n'ai pas vu mon père depuis tant d'années, etc. Et vraiment, tu te rendais compte à quel point le fait de ne pas avoir eu cet amour familial, ça déstructure l'individu complètement. Et c'est fou de se dire que ça tient à des choses. Aujourd'hui, tellement on a mis le focus sur autre chose que l'essentiel, en fait, on nous dirige toujours vers des choses qui sont artificielles, subsidiaires, comme par exemple l'école, genre l'excellence scolaire. Mais attends, mais avant l'excellence scolaire, c'est déjà de créer un lien d'amour avec tes parents, avec ta famille, parce que c'est ça dont l'être humain se nourrit. L'être humain ne se nourrit pas avec des notes, avec la vie notée, tu vois. Il se nourrit de ça. il va se construire dans ton regard tu vois dans la relation tu es tu es son premier à ton enfant de toute façon or nous on est le premier à nous de nos enfants donc c'est à dire là il est chaotique ça risque d'être compliqué par la suite tu vois et c'est pour ça que bien le sacré est vraiment cette expérience elle m'avait elle m'avait vraiment montré ça mais en taille gré elle quoi tu vois bien
- Speaker #1
sûr bien sûr mais on même par rapport à l'école sincèrement je moi je m'inquiétais parce qu'il est CP, il n'y était pas encore. Je voyais les enfants des autres. Et en fait, je me suis dit, écoute, les enfants des autres, ils font comme ça, c'est bien. Maintenant, lui fera à son rythme. Parce que je vois qu'il est tellement intelligent sur le reste. Eh bien, écoute, t'apprendras à lire. Mais en vérité, tu vois, cette cogite, je l'avais déjà eue, mais t'as fait que me renforcer ça. Parce qu'il est devenu propre un an après les autres. Et à l'école, ça posait problème. Je lui ai enlevé la couche devant la porte de l'école. Carrément, tellement... Il avait inventé un nouveau concept. Propre à l'école, pas propre à la maison. On va savoir pourquoi. Et en fait, je me prenais la tête avec lui. Je lui disais, Jules, et un jour, je me suis dit, c'est quoi, mets des couches jusqu'à 35 ans si tu as envie. Tu vas voir, ce n'est pas sexy avec les filles, tu vas galérer. Mets des couches. Toi propre quand tu auras décidé. Je n'en peux plus de me battre avec toi, propre, propre, toilette, toilette. C'est bon. Et c'est venu après, tranquillement. Et en fait, je me suis dit que les apprentissages, ce sera pareil. Je veux dire, tu vois que l'enfant est vif. Les parents, en fait, c'est toi qui m'as ouvert les yeux sur ça, on voit que notre enfant est intelligent. On voit bien, parce qu'il a une répartie. Tu vois bien que quand il s'agit d'esquiver une corvée ou quoi, c'est les Einstein du plan élaboré et de l'esquive, on est d'accord, mais dans les apprentissages, ils ont du mal. Mais c'est parce qu'ils ne sont pas dans le moule, tout simplement, mais ça ne veut pas dire qu'ils ne sont pas intelligents. Et malheureusement, on ne valorise que ça. Et il a fallu que j'arrive à l'âge adulte pour voir autour de moi, Sabrina, des gens qui ne savaient même pas ce que ça voulait dire, un PDF. Je te jure qu'un jour, j'ai travaillé avec un mec qui avait une quinzaine de sociétés, dont une avec un ministre, Véritic. Et une fois, je lui ai dit, c'est bon le contrat, il attend juste le PDF. Il m'a dit, je ne suis pas un PDF. Je lui ai dit, le PDF. Il me dit, c'est quoi ça ? Je lui ai dit, c'est un document. Il me dit, ah d'accord. Le monsieur avait 15 sociétés qui marchaient très très bien. Donc en fait, il n'y a qu'à l'âge adulte que tu te rends compte qu'autour de toi, il y a plein de formes d'intelligence. Il y en a plein de différentes. Nos enfants, ils sont intelligents, il faut juste les valoriser. Et plus on va les valoriser, et plus ils vont rayonner de cette intelligence et prendre confiance. Et ça, je ne l'avais pas compris, Sabrina, avant toi. J'avais eu des bris d'avoir travaillé avec lui. Il faut le voir pour le croire. J'étais obligée de le croire, parce que quand tu vois un truc comme ça, tu te dis que ce n'est pas possible. Le mec a des sociétés à côté à des millions. Comment il fait pour ne pas savoir c'est quoi un PDF ? Mais j'en ai vu d'autres. J'en ai vu d'autres. Un autre qui avait un CAP mécanicien, il avait un garage, une boîte de transport. J'en ai vu plein. Et finalement, ces mecs-là, en fait, leur maman leur a dit qu'ils étaient super intelligents et capables. Et ils n'ont jamais douté. Et ils y ont été à fond. Et c'est ça qui compte. Ce lien, ce lien-là, et justement cultiver cette intelligence-là. Parce qu'aussi avoir une intelligence atypique, c'est rare de nos jours en fait. C'est très rare. Donc non, franchement, les enfants sont différents, ils sont exceptionnels, ils sont bien comme ils sont. Aujourd'hui, je suis contente. Je te jure, ton coaching, il m'a tellement changé que je suis contente d'avoir mon fils tel qu'il est. Pour rien au monde, je voudrais qu'il n'ait pas ce trouble. Qu'il reste comme il est. Il est juste comme il faut. Et ce n'est pas à lui de changer. C'est les autres qui s'adapteront, ou pas d'ailleurs, et ça fera une sélection naturelle.
- Speaker #0
Et est-ce que du coup, en comprenant cette neuro-attipie de ton fils, ça t'a aussi dirigé vers ta propre neuro-attipie à toi ?
- Speaker #1
Est-ce que tu penses que tu es concernée ? Moi je sais que je suis un peu décalée, je sais que je n'ai pas une façon de penser très conforme et très conventionnelle. Après je ne saurais pas te dire si je suis une heureux atypique, je ne sais pas, franchement je ne sais pas. Son père, lui, le père du petit, oui, j'en suis sûre. Il n'y a que lui qui ne le sait pas. Même ma fille,
- Speaker #0
elle m'a dit.
- Speaker #1
Même ma fille, elle m'a dit. Elle m'a dit, tu ne crois pas que papa… J'ai dit oui, si, si, oui. C'est sûr.
- Speaker #0
C'est un trouble héréditaire à plus de 70%. Donc, effectivement, il y a de grandes chances.
- Speaker #1
Après, comme ce trouble-là, tu connais très bien, il y a plusieurs curseurs dans les trois composants. Je ne sais pas. Je ne sais pas parce que j'ai une patience. Après, tu ne sais pas. Je suis tellement patiente. Et plus je veillis et plus je suis patiente, je me dis que ce n'est pas possible. Il y a Gandhi, je ne crois pas. Et du coup, la gestion des émotions, non. Franchement, quand j'étais jeune peut-être, mais non. Et après, pour le reste, je ne sais pas. En tout cas, être décadée, oui, ça c'est certain. Pourquoi tu crois que j'ai cette neuroatypie ?
- Speaker #0
Je ne sais pas si tu as un TDAH, mais tu es non conventionnelle dans ta personnalité. Oui,
- Speaker #1
c'est ça.
- Speaker #0
Tu es neuroatypique, oui, parce que sinon, dans ta manière d'être, de faire des choses, on voit bien que tu sors du cadre, on va dire.
- Speaker #1
Ah oui, ça c'est sûr. Et depuis toujours. Franchement, depuis toujours. Oui, c'est sûr que… Oui, j'avoue, oui. Je me rappelle quand j'ai commencé à postuler à l'aéroport, j'ai postulé six ans pour la petite histoire. La dame du recrutement, elle m'appelait pour me dire d'arrêter de postuler. Elle rigolait et me raccrochait au nez. Après, je la rappelais et je lui disais, jetez-moi par la cave, je reviendrai par la fenêtre. Avec ou sans vous, je travaillerai là. C'est déterminé. Ma sœur, elle se foutait de ma gueule. Elle me disait, mais arrête, on t'a dit non. Tu ne comprends pas, non ? J'ai dit non, je n'entends pas dans ma tête quand on me dit non. J'entends continuer d'essayer, moi. Oui, c'est sûr. non atypique dans ce sens-là. Et pour ça, j'en ai plein des exemples, tu sais. Franchement, mais...
- Speaker #0
En tout cas, c'était super intéressant tout ce que tu nous as partagé. Qu'est-ce que tu... Pour terminer, peut-être encore deux questions. Qu'est-ce que tu as préféré dans ce programme ? C'est un programme extrêmement complet. Donc, tu as du coaching collectif, tu as du coaching individuel, tu as quatre ou cinq intervenants. Tu as donc ta Zora, la coach pilote, tu as donc ta Marl'enseignante, ta Marie, l'experte en parentalité qui vous a fait une intervention sur... pour vous aider à gérer vos propres émotions, vous les mamans. Tu avais aussi Soraya, la sophrologue. Donc c'est vrai que j'ai essayé de faire quelque chose qui soit le plus complet possible. Qu'est-ce que tu as préféré dans tout, s'il y a quelque chose qui t'a le plus marqué ? Il y a la formation, bien sûr, avec les huit modules aussi.
- Speaker #1
Franchement, c'est difficile. J'hésite entre la formation, les huit modules en eux-mêmes, parce qu'il y a plein de modules qui ont levé des doutes et des zones d'ombre et qui m'ont appris tellement, et les intervenants. Franchement, je... Je ne saurais pas te dire, parce que ça se complète tellement en plus. Même l'ordre dans lequel tu les as mis, dans lequel ils interviennent. Et puis aussi, les coachings de groupe, c'est bien aussi. Au début, on est timide, tout ça. Bon, tu as vu que je n'étais pas timide très longtemps. Mais c'est tellement extraordinaire de voir d'autres mamans qui vivent la même chose. Je te jure, quand tu es en galère, tu aimes bien ne pas être seule. Et en fait, moi, a fortiori, en tant que maman solo, je me sentais tellement seule. Mais seul, seul, seul, dans le sens où même le papa il est dans le déni. Bon maintenant il a bien été forcé de commencer à comprendre, mais il ne s'intéresse pas encore assez à mon goût. C'est normal, je ne peux pas lui demander d'être à fond comme moi, il ne comprend pas encore la puissance le pauvre, il comprendra bientôt. Mais franchement entre la sororité, les modules et les intervenants, je te jure j'ai tellement kiffé les trois que je ne pourrais pas te dire. Incapable de choisir tellement j'ai trop kiffé. qui ont demandé une suite au programme bah tu vois parce que si je voyais le programme c'est terminé j'ai dit non mais on va pas se laisser comme ça c'est fini là vraiment ça y est faut remettre ses chaussures et y aller non non non on va rester ensemble s'il vous plaît il
- Speaker #0
y a des liens très forts qui se créent à chaque fois dans chaque session et c'est vrai que c'était une super idée en tout cas que t'as proposé du coup ça va voir le jour incha'Allah donc ça ça va être top et pour terminer merci Et après, je te passerai la petite question rigolote de la fin. Qu'est-ce que tu dirais à une maman qui hésite, qui se dit, j'y vais, j'y vais pas, est-ce que vraiment ça va m'aider ? Qu'est-ce que tu lui dirais ?
- Speaker #1
Tu vois, c'est marrant.
- Speaker #0
J'ai oublié de dire qu'avec le programme, tu as arrêté de fumer.
- Speaker #1
Ah oui, c'est vrai.
- Speaker #0
T'as oublié, c'est vrai. C'est un truc de fou,
- Speaker #1
c'est vrai. Arrêtez de fumer. En fait, le truc, c'est qu'il n'y a pas à avoir...
- Speaker #0
Stop tabac aussi.
- Speaker #1
Non, mais parce que c'est de la logique, Sabrina. À un moment... tu mets tout en place, tu mets l'hygiène alimentaire tu fais les bons repas tu prends les bons compléments je m'assois avec mon super té matcha que tu nous as conseillé que franchement il fait l'effet de dingue tu sais qu'avec mes amis j'ai créé un groupe bien-être elles m'ont dit toi t'es plus fatiguée je vais dormir je suis fatiguée normal comme un individu normal qui est à travailler mais je suis plus Sabrina avant je posais ma tête sur l'oreiller Je n'avais même pas le temps de me retourner trouver la fameuse position pour dormir. Je dormais déjà. Ça y est. Des fois, je n'avais même pas mis mes jambes bien dans le lit comme je voulais. Non, ça y est, tu es déjà parti. Tellement tu es épuisement. Tu dors d'épuisement. Oui,
- Speaker #0
tu es épuisement. Bien sûr.
- Speaker #1
Et le fait que je leur dise non, je suis plus fatiguée, elles m'ont dit non mais attends, tu as fait quoi ? Ce n'est pas possible. C'est toi qui étais au bout du rouleau là. Toi, tu es plus fatiguée. Je dis je vous jure, c'est vrai. Donc, je leur ai partagé les trucs. Et du coup, j'ai perdu le fil.
- Speaker #0
Je te disais si tu devais... Oui, parce qu'on a parlé de la cigarette. Du coup, je t'ai reparlé de la cigarette.
- Speaker #1
Oui, et donc du coup, quand je l'ai fait, quand j'ai mis en place tout ça, il me voit et il a allumé une clope. Avec mon super thé matcha. Je lui ai dit, mais t'es con ou t'es con ? Il y a quoi que t'as pas compris ? On t'a dit, tu viens de faire un repas, tu fais attention, les graines, les sucs, les Ausha, et tu fumes Malboro Light. Non, t'as pas compris. Qu'est-ce que t'as pas compris encore ? Ma voix intérieure m'a dit, mais t'es teubé. C'est pas possible. Du coup, j'ai dit non, il faut arrêter. Mais ce n'est pas facile parce qu'on ne va pas avancer du rêve. Je te dis la vérité, je fumais depuis 22 ans. Sabrina, c'est la première fois où j'ai vraiment voulu arrêter. Mais vraiment, avant, je n'y réfléchissais même pas. Mais cette fois-ci, j'ai vraiment voulu arrêter. Ce n'est pas facile, ce n'est pas simple. Je ne te dis pas que je n'ai pas eu des rechutes. C'est vrai, je vais être honnête. Mais non, j'arrête. Non, non, j'arrête. Je débranche, ça suffit. Il y a un moment, il faut arrêter. Et puis aussi, encore une fois, l'exemple, l'effet miroir. L'effet miroir, il est dans ton module. Et je te jure, tout se rejoint. Tout se rejoint. Comment tu veux que je dise à mon fils de ne pas aller fumer ? Il m'a vu toute son enfance à une clope au bec. Comme elle est où la cohérence ? Zéro crédibilité. Donc, non, non, non, j'ai arrêté. Non, non, j'ai arrêté.
- Speaker #0
Non, mais c'est super, je suis vraiment contente pour toi. Du coup, tu dirais quoi alors à une maman qui hésite et qui se tâte de venir à la prochaine session ?
- Speaker #1
Tu vois... J'ai une amie à moi qui a un enfant avec un TDA, qui avait décidé de même le médicamenter avant même que moi… Moi, j'étais anti-médicament, mais vraiment. C'est quand j'ai vu que les petits, vraiment, ils se mettaient en danger, que ça devenait vraiment très, très difficile, juste avant d'adhérer à ton coaching. Et donc, du coup, la dernière fois, j'ai vu que tu avais fait un code promo exceptionnel, exceptionnel de dingue. Et je l'ai appelé, je lui ai dit, écoute, t'es mon amie. Est-ce que tu as de l'estime pour moi ? Elle me dit oui. Est-ce que tu as du respect pour moi ? Elle me dit oui. Je dis alors crois-moi, fais-moi confiance et prends ça. Tu vas chercher un CB et tu prends tout de suite. Elle m'a dit tout de suite. Elle a pris, elle a validé. Je lui ai dit voilà ce que je dirais à une amie. Je te veux que du bien. Tu me connais depuis longtemps. Tu sais que je te veux du bien. Tu sais que je suis inoffensive. Et regarde chez moi comme ça se passe. Je ne te vends pas du flingue. Regarde, le petit tout va bien. Je ne mens pas, je t'ai dit que je n'étais plus épuisée. J'ai arrêté de fumer. Moi, j'ai arrêté de fumer. Tu me connais, Gainsbar. Donc, forcément, si tu as confiance en ce que je te dis, si tu m'estimes, prends. Je te jure, prends et tu ne regretteras pas. Et c'est ce que je lui ai dit à mon ami. Meilleur investissement de ta vie. Je lui ai dit, tu ne sais pas encore, pour l'instant, tu es venu par la confiance. Moi, je suis venu juste par la lumière. J'ai vu de la lumière, j'ai dit, on y va. On essaye différent pour avoir un résultat différent. À me dire que ça a fonctionné, je t'ai dit que je ne regretterai jamais de ma vie. Vraiment, il y a un avant et un après. C'est ce que je lui ai dit. Parce que si c'est une amie… c'est que forcément c'est quelqu'un auquel tu veux du bien, tu veux le bien pour elle et pour ses enfants. Je lui ai dit écoute, fais-moi confiance. Tu me fais confiance ? Viens. Et on se parle dans quelques mois. Et là, elle a pris et elle a commencé avec toi.
- Speaker #0
Elle m'a envoyé un message, elle m'a dit je suis une amie de Vania et moi j'ai répondu les amis de Vania sont mes amis.
- Speaker #1
C'est gentil. C'est gentil. Voilà ce que je dirais à quelqu'un, à une amie je lui dirais ça et à quelqu'un que je ne connais pas. Je dirais tout simplement que oui, ça peut paraître comme ce que je pensais moi quand je m'entendais les autres mamans. Oui, ça peut paraître bizarre, mais il y a un moment donné quand tu n'entends que des retours positifs de maman, s'il ne serait que ça a fonctionné pour la moitié, s'il essaye. Tu veux un résultat différent, tu fais différent. Parce que malheureusement, si on en vient tous à toi Sabrina, il y a bien un dénominateur commun, c'est le désespoir. C'est malheureux, mais c'est le désespoir. Alors tu me vois, moi, je rigole, je fais des blagues, mais le désespoir, souvent, c'est la politesse de ceux qui sont au bout du rouleau. Mais vraiment. Parce que c'est trop. Franchement, c'est trop tellement t'es livré à toi-même. Tu ne sais même pas par où commencer. Tu ne sais même pas comment faire.
- Speaker #0
Non seulement tu ne sais pas comment faire, puis en plus, les autres rajoutent de la difficulté. En fait, on te met une pression de partout.
- Speaker #1
Tu te sens comme un citron.
- Speaker #0
C'est un truc de fou. Mentalement, c'est chaud.
- Speaker #1
Et puis ce qui est triste, c'est que toi, tu le répercutes sur ton enfant. Oui,
- Speaker #0
c'est ça,
- Speaker #1
exactement. Tu le répercutes, et c'est un cercle vicieux. Et au contraire, tout ce que tu m'as enseigné, aujourd'hui, je suis dans un cercle vertueux. Tous les jours, le petit, il fait des petites choses, il y arrive, il est heureux, il est content, il est serein. C'est franchement...
- Speaker #0
Mais c'est ce que je t'ai tout de suite dit. C'est clair, c'est clair. C'est pour ça que je dis, c'est pas une dépense, en fait, c'est un investissement. Parce que tu payes une fois... Et après, tu as la sérénité et tu sais quoi faire. En fait, tu as une méthodologie à suivre.
- Speaker #1
Tu n'as plus à penser. Déjà, il y a ça. Mais de fou. Franchement, de fou. Parce que vraiment, tu te sens allégée. Tu n'es plus à avoir ces angoisses, ces peurs. Mon Dieu, mais je passais ma vie à avoir peur, Sabrina. J'avais peur. Franchement. Et ça, c'est le pire que tu puisses faire à une mère. C'est toujours être comme ça. Je te jure, j'envoyais ma fille chercher le petit. C'est-à-dire que j'allais en voiture, je me garais, je disais à la petite, je vais aller chercher. Elle me dit, mais pourquoi ? Je dis, parce que moi, ils vont me tenir là, j'en ai un quart d'heure, il a fait ci, il a fait ça. Toi, ils ne vont pas te dire à toi. Je vais aller chercher, s'il te plaît. Aujourd'hui, j'y vais tranquille, franchement. Et je te jure, depuis le début de l'année, parce que moi, le coaching avec toi, il a commencé au mois de juin, c'était fin d'année. Donc, je l'ai vraiment mis en pratique juin, juillet, août et septembre. Et bien, depuis le début de l'année, je n'ai… que des compliments. Pas une seule fois, ils m'ont dit ça s'est mal passé, ou il a tapé, ou il a... Je dis pas qu'il a pas des rechutes, hein.
- Speaker #0
Ah, il le fait parfois.
- Speaker #1
Après, ça fait partie du cercle vertueux. Comme il leur a montré une facette de lui, où il est capable d'être gentil, il est capable d'être studieux, il est capable... En fait, ils se disent Ouais, si, c'est peut-être les autres qui l'embêtent. Si, c'est possible.
- Speaker #0
Ils ont changé leur regard sur lui, en fait. C'est fou, hein.
- Speaker #1
Mais complètement, parce qu'avant, Il ne voyait pas ce qui s'est passé avant. Et le petit, il se faisait systématiquement punir. Alors que s'il y a eu un début, il n'est pas fou l'enfant. Sauf qu'il était tellement à fleur de peau, tellement mal à l'aise et mal-être de dingue, pour des enfants aussi jeunes, c'est d'une tristesse, qu'il ne cherchait même pas à comprendre. Il dirait que c'était lui. Forcément, c'est lui, ça ne peut être que lui.
- Speaker #0
J'ai connu la même. Mon fils, c'était le bouc émissaire idéal de chaque récréation.
- Speaker #1
Moi, il rentrait le soir, le pauvre, il me disait Maman, il m'appelle la cata. Je lui dis Pourquoi la cata ? Il me dit La catastrophe. Ça faisait mal au cœur. Ça a disparu, c'est fini. Je suis super contente.
- Speaker #0
Je suis vraiment contente pour toi.
- Speaker #1
Ça ne va aller que en mieux. Je suis sûre et certaine que ça ne va aller que en mieux. La prochaine étape, je t'ai dit de retirer le médicament complètement. Et ça, je suis sûre. avec le temps, avec encore l'approfondissement de ton coaching, parce que je t'ai dit, moi, je le vois sur plusieurs nivelles. C'est sûr que ça va aller mieux. Ça ne peut plus aller mieux.
- Speaker #0
Franchement. C'est vraiment du pain béni. Vraiment.
- Speaker #1
Tant mieux. En tout cas, je suis super contente pour toi, pour ton fils, pour sa sœur aussi. Parce que c'est vrai que, comme tu dis, c'est pas évident aussi pour la fratrie. Moi, c'était pareil avec mon deuxième qui était TDA et qui voyait tout le temps la tension centrée sur l'autre. Tu vois, c'est pas évident aussi pour eux de se construire dans ce contexte-là. Mais écoute, en tout cas, merci beaucoup, Vania. Écoute,
- Speaker #0
une dernière fois,
- Speaker #1
un peu plus légère pour terminer cette soirée, parce qu'il est déjà 22h30. On n'a pas vu le temps passer, mais si tu étais tout simplement un super héros Vanya, qui serais-tu ?
- Speaker #0
Wonder Woman, forcément. Je l'ai su déjà un peu dans mon baisse. En tout cas, mon fils, il le croit. C'est tout ce qui compte.
- Speaker #1
Franchement,
- Speaker #0
bah oui. Sans aucune prétention, attention.
- Speaker #1
Non, mais ça te va bien, ça te va bien. Quand est-ce que tu nous achètes la carte ?
- Speaker #0
Bah écoute, je l'avais une année pour un déguisement. Ah oui d'accord. Ouais je l'avais mis avec le petit. Ah trop bien. Quand il était petit, j'avais un déguisement de Wonder Woman et de lui Superman, mini Superman.
- Speaker #1
Ah trop mini on avait fait ça.
- Speaker #0
C'était marrant. Je ne suis pas la dernière pour me déguiser. Je t'inviterai une soirée. Tu vas voir on va bien rigoler.
- Speaker #1
Je ne doute pas.
- Speaker #0
Prochain déguisement ce sera Shrek. On va bien rigoler.
- Speaker #1
Je te remercie beaucoup, Mania. Franchement,
- Speaker #0
merci pour ce travail. Merci à toi, Sabrina. Et merci dans le merci. Vraiment, merci à toi pour tout ce que tu fais. Je te remercie pour ce coaching, cette formation, cet accompagnement, ce temps que tu prends parce que tu n'es pas obligée de le faire, en fait. Le coaching, il est terminé. Tu pourrais ne pas le faire, mais franchement, merci. Vraiment, vraiment merci. Pour toutes les mamans passées et pour toutes les mamans futures. Moi, je serai toujours ta meilleure pub, Sabrina. Je te jure. Moi qui disais. Je te jure, c'est ouf. Moi qui pensais, quand j'écoutais les autres mamans, je me disais, mais ce n'est pas possible. Elles l'ont payée, elles ont pris de la drogue. C'est quoi la cause ? C'est sa cousine. Je tiens à préciser que je n'ai aucun lien de parenté avec toi. Je ne t'ai jamais vue physiquement de ma vie. On s'est vu quatre ans avant.
- Speaker #1
Oui, on ne s'est jamais rencontré encore. C'est vrai.
- Speaker #0
J'aimerais bien quand tu montes sur Paris la prochaine fois, franchement, avec grand plaisir. Mais oui, je précise pour les gens qui écouteront ce podcast, je n'ai pas été payée.
- Speaker #1
à but non lucratif et vraiment vraiment pour celles qui hésitent foncez mais foncez vraiment en tout cas merci beaucoup à vania ça m'a vraiment touché tes paroles et ça m'encourage aussi à continuer tu vois parce que c'est pas toujours facile de faire ce que je fais de tu sais que aussi que voilà je prends beaucoup les choses à coeur donc c'est vrai que des fois j'irai aussi les les le vécu douloureux de certaines mamans et tout c'est c'est dur quoi c'est pas toujours simple tu vois mais ça fait partie du job et Et quand je vois les mamans qui se transforment, qui changent leur vie, je me dis, non, tu ne peux pas arrêter en si bon chemin. Ça prendra un peu de temps pour que tu continues.
- Speaker #0
Franchement, c'est tellement gratifiant. C'est tellement, tellement gratifiant.
- Speaker #1
Et je me dis que c'est dingue le destin. Parce qu'à l'époque où je vivais ça, je ne pouvais pas imaginer qu'un jour, je serais là à tendre la main aux autres mamans. J'aurais tellement voulu avoir une boule de cristal. Et qu'on me dise, mais regarde, un jour, ça te servirait tout ce que tu es en train de pleurer. C'est fou. Mais regarde comme quoi, quand on est croyant.
- Speaker #0
Il fallait que tu passes par...
- Speaker #1
Tout arrive pour une chose, en fait. Il n'y a rien qui est laissé au hasard. Il n'y a pas de hasard. De toute façon, en islam, on le sait. Mais c'est ça qu'il faut, de se dire a posteriori que finalement, tout avait un sens et qu'il fallait que je passe par ce chemin-là pour l'éviter à d'autres. Tu vois ?
- Speaker #0
Et puis, quand même, pour ressentir, pour dupliquer, c'est tellement important. Ton expérience, c'est précieux. Super précieux. Au-delà du contenu... dans les échanges, c'est très, très, très important. Si, si, c'est très important.
- Speaker #1
D'accord. Merci, Vania.
- Speaker #0
Merci à toi.
- Speaker #1
Bonne soirée. Bonne soirée.
- Speaker #0
Bonne nuit et merci à toi. À bientôt, Sabrina.
- Speaker #2
Et voilà, c'est ici que se termine cet épisode inspirant avec Vania. Vraiment, cette maman qui nous prouve que même quand on est confronté à des difficultés complexes comme un TDAH qui est associé à un top, eh bien, c'est quand même possible d'y arriver. Retire de cet épisode que chaque maman possède en elle les ressources pour réussir. Donc, si Vania a réussi, tu peux aussi réussir à condition, bien sûr, d'avoir les bons outils et d'être accompagnée. Et surtout, n'oublie pas que tu es la meilleure maman pour ton enfant et cela n'en doute jamais. En soin de toi et à très bientôt pour un nouvel épisode.