- Speaker #0
Bonjour, bonjour et bienvenue sur le podcast de TechInnov 2024. Pour cette 18e édition, l'UHOOC, rendez-vous business annuel dédié à l'innovation en France, a décidé de donner la parole aux acteurs de l'innovation eux-mêmes. Dans cette série de podcasts, startups, grands groupes, investisseurs et acteurs institutionnels se succèdent, au micro de la CCI Essonne et de la CCI Paris-Ile-de-France, les organisateurs de l'événement. Dans cet épisode, nous allons parler de France 2030, mais sous un angle bien précis, celui de la constitution d'un dossier de financement, et ce, jusqu'à sa finalisation. Un épisode un peu technique donc, mais nos invités nous l'ont promis, ils feront preuve de pédagogie, pour vous aider à boucler le financement d'un projet France 2030. Et c'est d'ailleurs le titre de cette émission. Alors autour de la table aujourd'hui, nous accueillons Guillaume Villa, il est expert en finance et innovation à la Banque Populaire Rive de Paris. Bonjour Guillaume. Bonjour. À ses côtés, nous avons Jonathan Leveugle, qui lui est directeur des aides aux entreprises pour la région Île-de-France. Bonjour. Bonjour Jonathan. Et enfin, nous avons Franck Ménard, qui est directeur général chez Innoe et qui sera aujourd'hui notre entreprise témoin, puisque je crois que vous êtes en plein dossier France 2030.
- Speaker #1
Absolument. Bonjour Ă tous.
- Speaker #0
Alors messieurs, on connaît plus ou moins tous le parcours parfois du combattant d'une startup auprès des investisseurs. Ma première question, elle va être simple. en quoi le financement dans le cadre de France 2030 serait-il si différent ? Je pose la question à vous, Guillaume Hillin.
- Speaker #2
Alors, en tant qu'établissement bancaire, on a l'habitude depuis de nombreuses années d'accompagner et de financer l'innovation. Alors, par le biais de l'equity déjà , est-ce que c'est la première source de financement et on ne peut pas envisager aujourd'hui de financer l'innovation sans renforcer ses fonds propres ? Donc, on a, nous, au sein de notre banque Banque Populaire de Paris, on a... On a créé un fonds d'investissement pour investir dans des boîtes en seed, précide, amorçage, avec l'habilité d'accompagner sur la longueur et de suivre les tours suivants, soit avec ce fonds spécifique, soit avec notre fonds de capital développement. Donc ça c'est pour la partie equity. On a mis en place aussi un dispositif très spécifique pour accompagner les sociétés innovantes via un centre d'affaires dédié au financement de l'innovation. C'est un centre d'affaires qui accompagne toute maturité de société et toute verticale. Ce centre d'affaires, une grosse partie de son activité, c'est de mettre en place des prêts qu'on appelle non dilutifs en accompagnement des levées de fonds. Ce sont des prêts qui sont immatériels. On est vraiment là pour financer au même titre que les investisseurs ou que BPI, de l'immatériel. Voilà , de l'ARD, du recrutement. Mais bien sûr, on est un établissement bancaire qui distribue aussi des solutions classiques de banque. Donc, s'il y a du financement matériel à faire, bien sûr, on peut le faire via du credit buy ou d'autres solutions.
- Speaker #0
D'accord. Donc, pour reprendre la question, finalement, en fait, on est sur France 2030 comme on est sur un investissement, comme une recherche d'investissement classique. VoilĂ , c'est le mĂŞme principe, simplement. On est dans le cadre de France 2030.
- Speaker #2
De France 2030, mais du coup c'est vrai que pour un établissement bancaire c'est quand même important d'avoir ce France 2030 qui est insufflé par l'État et qui nous permet nous en tant qu'établissement bancaire d'être sécurisé aussi dans notre distribution de crédits.
- Speaker #0
Exactement, puisqu'effectivement on va parler d'accompagnement maintenant, on le sait, dans la recherche de financement comme dans la suite, c'est-à -dire derrière l'idée, la recherche de nouveaux talons, etc., d'accompagnement est essentiel. Et alors dans ce cadre là , Jonathan Lozog, quel rôle les collectivités territoriales telles que la région de France que vous représentez aujourd'hui peuvent-elles jouer ?
- Speaker #3
Tout d'abord, elles peuvent jouer le rôle d'information. Parce que comme vous l'avez dit, c'est vrai que la France de l'héritage s'adresse à tout un tas d'entreprises, à différents stades de développement, sur des verticales très différentes. Donc ce n'est pas toujours évident pour une entreprise de savoir vers qui s'orienter. Est-ce que tel appel à projet est un dispositif ? Quand est-ce qu'il va se louer ? Quand est-ce qu'il se termine ? Donc il y a vraiment ce rôle avec les partenaires de la région comme par exemple la CCI d'informer les entreprises concrètement sur ce qui existe. et ce à quoi elles ont droit. Ensuite, le deuxième rôle des collectivités, c'est de faire un peu un effet levier à l'emploi sur les financements privés, mais aussi sur d'autres financements publics, d'être en complémentarité de ces dispositifs-là , pour pouvoir toujours aussi comprendre les trous dans la raquette et essayer de les combler par rapport à la spécificité du territoire. Chaque région connaît bien son écosystème. Quoi d'inter, les spécificités sont territoires et donc adaptent aussi les plans d'estrelots à cette réalité-là .
- Speaker #0
Absolument. Et alors dans ce cadre-là , justement, et notamment dans le cadre de France 2030, puisque c'est le sujet d'aujourd'hui, les préfectures, notamment il y a des sous-précès dits référents France 2030 sont impliqués. Donc là , c'est plutôt le rôle de l'État au local, on parle de déconcentration. Mais il y a aussi évidemment la PPI dans son rôle de financement de l'investissement. Comment tout ça se complète par rapport à une région, en l'occurrence elle est représentée dans la région de l'Inde de France ?
- Speaker #3
La première chose qu'on a voulu faire avec l'État, c'est de pouvoir travailler ensemble concrètement à l'établissement de financement. Donc dans France 2030, c'est ce qu'on appelle un volet régionalisé. Le volet a permis d'établir des priorités communes et des dispositifs communs, où la région donne de l'argent et l'État s'engage à lasser le même résultat. que ce que la région a nous. On a aussi centralisé les engans de recueil, en fait, des investing des entreprises et de dossiers. Donc c'est la BMI en majorité qui va étudier ces dossiers-là . Donc ça périlite aussi d'avoir tout un tas de clichés différents et donc l'inter, voilà , il agirait aussi différemment. Donc on simplifie, on est ensemble, on centralise. Et puis, ça part aussi avec tous les acteurs que vous avez mentionnés, simplement d'échanges sur les terrains, sur le fait que, est-ce que c'est une bonne compréhension par les entreprises, encore une fois, des territoires d'oeufs, de semi-ténis, de chevaux chauds. On peut constater par exemple que sur certains territoires, c'est plus ou moins mobilisé, au cas de la forêt de l'eau, et donc ces échanges-là permettent simplement que l'ensemble du territoire soit éligé vis-à -vis des tifs, les joueurs et les chenots.
- Speaker #0
Donc encore une fois, on parle bien d'accompagnement et donc à ce titre, on reçoit, donc on le disait en introduction de ce podcast, Franck Ménard. Franck, c'est un dispositif que vous connaissez, puisque vous êtes en plein dedans. En l'occurrence, vous êtes actuellement en cours de projet dans le cadre de France 2030 et vous êtes en train de bénéficier d'un accompagnement de la région de l'Île-de-France. Donc, Jonathan vient de nous parler. Il nous commence à se passer.
- Speaker #1
Ah, ça se passe dans un écosystème très court. En fait, vous avez tous les interlocuteurs là autour du micro. La banque, parce qu'il faut l'informer dès le départ, effectivement, des enjeux qu'on est en train de porter pour arriver à faire des compléments financiers. Et puis après, la région avec l'ensemble de ses services sur l'affalportage, l'accompagnement, puis l'ensemble des accélérateurs. Donc c'est vrai qu'on a d'abord, on a travaillé de manière concomitante sur deux dossiers. Un dossier avec la région pour être jeune pousse industrielle, qu'on a effectivement remporté avec l'accompagnement de la CCI, du service... accompagnement financier de la CCI Paris-Ile-de-France. Et puis dans le même laps de temps, on était en train de travailler sur le dossier France 2030 pour le montage d'une unité de granulation. Et c'est vrai que ce sont des dossiers qui sont toujours à peu près similaires, mais qui demandent beaucoup de temps de réflexion, beaucoup de temps d'adaptation et beaucoup de travail de fonds en fait sur autant la finance. Le monsieur sur la partie bancaire parlait effectivement de la notion des fonds propres. On a un vrai travail de fonds à faire sur les fonds propres. C'est un travail de un pour un. Ah, donc c'est un peu... Nos partenaires, qu'ils soient effectivement bancaires ou de l'État ou de la région, on donne un. Donc c'est un vrai travail d'organisation et de structuration de la démarche.
- Speaker #0
Oui, c'est un investissement en temps. Voilà , alors justement, on parle de temps. C'est une question qui nous brûle les lèvres. On a du mal à s'imaginer la durée nécessaire au bouclage d'un tel dossier. Vous, en tant qu'entrepreneur aujourd'hui, quelle est cette temporalité à peu près pour votre exemple ?
- Speaker #1
Il y a deux notions à l'intérieur de ce que vous me posez comme question. La première, c'est la notion des personnes qu'on implique sur le dossier au sein de l'entreprise, déjà . C'est-à -dire que chez nous, c'est deux personnes. Chez nous, c'est quoi ? On est 40 aujourd'hui dans la société. On est une structure qui fait dans les 10 millions d'euros de chiffre d'affaires. Et donc, c'est deux personnes à temps plein qui s'occupent de porter les dossiers. C'est colossal. Et puis derrière, après, c'est la durée entre le montage du dossier, l'ensemble de ses préparatifs, l'ensemble de ses challenges. qui sont posées sur le dossier, avec les équipes de la CCI entre autres, et puis derrière, c'est le fait de répondre aux questionnements. C'est-à -dire que vous passez effectivement un certain nombre d'auditions, qui se répètent souvent, avec des questions, les doublées, triplées, quadruplées, donc ça attend très long, et sur des dossiers comme ça, on est... Alors au plus court, je peux encenser la région Île-de-France sur le sujet... C'est un dossier qui s'est monté en à peu près 6 mois, donc c'était quand même assez rapide. Sur une obtention très rapide et après, on rentre dans la structuration, effectivement, de l'obtention des moyens, qui la prennent du temps parce que c'est excessivement, je dirais, structuré comme débat. Et pour, effectivement, France 2030, vous comptez 8 à 10 à 12 mois, en fait, pour arriver dans les tuyaux. Donc c'est long, mais en fait, il faut se le dire, c'est pas un guichet où vous arrivez avec un dossier, vous le déposez et puis vous récupérez 1, 2, 3, 4, 10 millions. Non, non, c'est... Un temps long, une organisation, une structuration, une démarche, et il faut l'internaliser, ou pas.
- Speaker #0
Ou pas. Après, ça c'est une question aussi selon l'entreprise. Et je me tourne vers vous, Jonathan, à nouveau justement. Est-ce que toutes les filières sont concernées par cette temporalité ? Est-ce que c'est un peu différent ? Et peut-être plus globalement dans le plan France 2030, qui je crois est plutôt échelonné. Où est-ce qu'on en est aujourd'hui, je crois ?
- Speaker #3
Donc en fait ça dépendra beaucoup plus de la filière que de la maturité du projet, de l'entreprise. Si vous êtes une start-up de 2-3 personnes, qui en est tout simplement à chercher des subventions pour pouvoir gédancer son premier POC, ça demandera peut-être moins de temps que pour une entreprise qui est vraiment sur technologie de lecture, avec... des besoins de financement qui se chiffrent en dizaines de millions d'euros, qu'il y a de la bouclière dans une levée de fonds, il doit effectivement aller chercher de la dette auprès de partenaires bancaires. Donc c'est ça effectivement qui peut prendre énormément de temps dans le temps nécessaire à l'entreprise pour monter son projet. Du point de vue de l'agénéreur, je pense que ce qu'il faut aussi rappeler, c'est que Cross-Delay Trans, c'est vraiment l'engagement de l'État que de soutenir. les innovations de l'Europe sur l'ensemble des filières stratégiques en cas de défi tel quel sur le territoire français. Ça s'accompagne aussi quand même d'un plan européen qui permet aussi de lever des millions d'euros aussi au subventionnement des petits, de financement des collectivités locales, comme on a pu en parler au niveau de la région. Le CACAMT, en sorte à tous les coureurs publics, à tous les échelons, se sont mobilisés pour faire ce fameux effet levier, ce pied à l'étrier.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #3
Il faut quand même se dire aussi qu'on est quand même dans des enjeux géopolitiques et stratégiques majeurs. Malgré l'ensemble de ces financements, ça ne nous semble pas forcément toujours suffisant. Notamment quand on compare aux États-Unis ou à la Chine. Mais bon, voilà . On essaie quand même tout scolétissement de prendre notre part. Mais c'est aussi à ça qu'il faut pouvoir se comparer. dans le temps, le déploiement de ces grands programmes d'investissement sur l'Amérique.
- Speaker #0
Absolument. Alors là , on parle d'un plan d'investissement sur 8 ans en gros de 54 milliards d'euros. Est-ce qu'on a un petit peu une idée, justement, des fléchages et des priorités à ce jour et éventuellement peut-être ce qui sera plus tard ? Vous avez la parole de répondre.
- Speaker #3
Aujourd'hui, on sait que c'est plutôt des plans qui suivent leur cours. qui semble répondre aux engagements qui se sont fixés au démarre, mais ça va au-delà bien évidemment de la date un peu symbolique de 2030, on est collectivement en train d'engager des transformations qui nous emmènent sur des dizaines d'années.
- Speaker #0
C'est au-delà des montants, c'est ça que vous nous dites.
- Speaker #3
C'est au-delà des montants, c'est au-delà de la date de 2030. Pour moi, on est collectivement depuis deux croisins engagés dans des véritables plans d'investissement. qui doivent transformer l'économie. Voilà , ils commencent à mesurer les premiers effets. On n'a pas parlé de l'industrialisation, mais c'est quand même aussi un sujet majeur pour le territoire, pour la région, pour la France, pour l'Europe aussi. Donc, on commence petit à petit. Ça se lève son cours, il faut juste espérer que ça puisse continuer dans les années à venir au même début de fente.
- Speaker #0
Et justement, je pourrais vers vous, Franck, vous le disiez en préparant cette émission, pour vous, on est globalement dans les clous en termes de temps. Est-ce qu'on a suffisamment de projets ? Est-ce qu'on a suffisamment d'investisseurs ? Quel est votre avis sur ce sujet ?
- Speaker #1
Aujourd'hui, on est bien... parti, on va dire, on est bien lancé, ce, au niveau franc-chinois comme au niveau national, je pense qu'il y a énormément de capacités et de moyens qui ont été mis en place, énormément de disponibilité d'équipes qui ont été mises aussi en place. Après, ça dépend des secteurs d'activité, je crois qu'aujourd'hui, on manque surtout d'entreprises, ça, c'est un vrai sujet, c'est-à -dire qu'il y a beaucoup de moyens. Est-ce qu'on a toutes les entreprises nécessaires sur le territoire pour répondre à ces moyens ? C'est autre chose. Il y a aussi une répartition dans un sandwich territorial qui est assez forte entre les... Le monde artisanal qui va relativement peu y aller, les PME, PMI qui sont informés, mais pas tant que ça en fait, suivant les secteurs d'activité. Puis après, vous avez les grands groupes qui, eux, effectivement, ont des équipes dédiées un peu à la récupération des capacités de financement. Vous l'abordiez, la partie francilienne est puissante et forte. Il y a vraiment beaucoup de moyens qui ont été mis. Les équipes de la région sont vraiment très pertinentes sur le sujet. On a eu à vraiment les côtoyer et on les côtoie au quotidien. Dans d'autres dossiers, en fait, sur l'apprentissage, la compréhension, par exemple, de l'économie, l'écologie industrielle territoriale pour faire que les territoires d'industrie qui portent des sujets, France 2030, puissent évoluer vers une réindustrialisation des secteurs. Donc tout ça, ça bouge vraiment dans le bon sens. Après, certains secteurs d'activité, et là je prendrais un petit peu le mien, deux secondes, sur la partie de la filière bois, on a un pôle de compétitivité, on a 30 startups à l'intérieur. C'est peu. Je dirais qu'on a encore un grand travail à faire pour arriver à développer ça. Xilu Futur, qui porte l'ensemble de ses sujets au niveau national, Et qui a plus de 300 adhérents, mais fait un gros effort. Mais là aussi, c'est la pétance. Est-ce qu'on fait vraiment un travail d'information et d'initiation sur le terrain ? Est-ce qu'on fait redescendre les informations ? Tout ça, c'est lié aux écosystèmes. En fait, pour une entreprise, qu'elle soit petite, moyenne ou membre, il faut qu'elle s'insère dans son écosystème. Et autour de la table, là , vous avez un écosystème qui en fait partie, parce que c'est ça qui fait le développement des entreprises, petite, moyenne et groupe.
- Speaker #0
Alors justement, je me tourne vers vous, Lio Filabre. Je le rappelle, vous ĂŞtes expert finance innovation. A la Banque Populatrice de Paris, est-ce que vous ĂŞtes d'accord avec cette annonce ?
- Speaker #3
Oui,
- Speaker #2
oui, oui, tout Ă fait.
- Speaker #0
Ă€ 100% ?
- Speaker #2
Ă€ 100%.
- Speaker #0
Donc ça veut dire que vous, quelque part, vous êtes amené à chercher des entreprises, vous avez envie de venir voir des projets parce que vous n'en avez peut-être pas assez à financer, vous aimeriez que ça aille plus vite, plus loin peut-être ?
- Speaker #2
On a toujours envie que ça aille beaucoup plus vite, c'est souvent trop long, mais alors c'est pour ça qu'on a mis en place dans la banque un dispositif très très agile pour pouvoir répondre très rapidement. La demande de financement de nos clients et de nos prospects, parce qu'on sait que c'est long quand on est une startup et qu'on veut lever des fonds, ça prend beaucoup de temps. Après, il faut faire levier avec de l'aide des pays, il faut avoir beaucoup de interlocuteurs. Et c'est du temps que les porteurs de projets ne passent pas à développer leurs solutions. Et ça, pour nous, c'est un gros problème.
- Speaker #0
Oui, absolument. Alors, on arrive doucement à la fin de cette émission. J'aimerais vous donner la parole à chacun d'entre vous. Je vais nous avoir dans le risque. sur TechInnov 2024. Qu'est-ce que vous en attendez ? Qu'est-ce que, quelque part, vous pourriez dire aux prochains participants ? Comment vous convaincrez vos pairs de venir rejoindre la grande famille de TechInnov pour l'élection 2025 ? Je ne sais pas, je vais mettre en ordre mon spartan.
- Speaker #3
C'est rencontrer Guren, c'est rencontrer tout cet écosystème dont on vient de parler, de financeurs privés, de financeurs humides, de la CCI aussi, un écosystème... partenariat qui peut être important. Nous, à la région aussi, on peut financer sur des salons d'environnement international par un autre comme le CVS. On envoie des startups qu'on sélectionne pour aller sur ces salons-là . Mais pour nous, les salons comme TechNeur, c'est toujours un moment important dans l'événement d'une startup parce que ça doit savoir ce qui est fait. Et pour elle, généralement, c'est... Elles apprennent toujours quelque chose après ces journées-là . Encore une fois, parce qu'elles ont rencontré New Holland et aussi qu'on a pu leur faire un retour sur leurs produits, ce qu'elles avaient à proposer. Donc, il faut venir dans les salons, c'est très important.
- Speaker #0
D'accord. Alors vous, Guillaume, de votre côté, est-ce que vous diriez la même chose ? Quel est votre rêve ?
- Speaker #2
Alors oui, c'est un événement qui va permettre aux startups de gagner du temps. Dans le même lieu, elles vont pouvoir, dans la même journée, rencontrer des éventuels investisseurs. des prospects, des clients, des partenaires, des personnes. Et puis, ça fait du bien aussi de se voir en vrai, de ne pas être forcément sur TIS, c'est assez support. Et donc, de créer vraiment des liens et de pouvoir créer des partenariats avec des gens qui vont nous permettre de gagner du temps.
- Speaker #0
Très bien. Alors vous, Franck, je vais vous donner la conclusion, puisque vous êtes l'entreprise témoin, je vous rappelle, c'est Innoé, donc dans la filière bois. Qu'est-ce que vous attendez, vous, de votre côté, de cette journée et pour vos collègues de l'innovation ?
- Speaker #1
Pour nous, comme pour ceux qui viendront demain, il faut bien voir que le réseau, l'émulation entre entrepreneurs... se faire challenger, accepter de se faire challenger, tout ce qui tourne autour de l'innovation, qu'on soit une start-up ou une entreprise déjà implantée, puisque innover a déjà 7 ans, c'est peu et à la fois beaucoup. C'est vraiment continuer de s'insérer dans le réseau. Et je pense qu'un dirigeant d'entreprise, quel qu'il soit, doit prendre le temps de pouvoir se challenger par rapport à ça et être curieux. La curiosité reste le maître mot. C'est-à -dire que si on porte une innovation, il faut qu'on puisse aller chercher chez l'autre l'innovation qu'il a pour voir si elles sont collaboratives. Donc... Après, on peut aller sur l'IA et on peut aller sur plein d'éléments. Mais Jacques, c'est ça, c'est continuer à être curieux et trouver cette curiosité à travers un salon comme Techie9 qui permet d'ouvrir les portes et d'ouvrir les contacts surtout.
- Speaker #0
Écoutez, je pense que c'est une magnifique conclusion. Donc, l'appel est lancé pour Techie9 2025. C'est la fin de cet épisode du podcast de Techie9 2024. Merci à nos invités. Merci à tous de nous avoir suivis et surtout, restez à l'écoute de cette série de podcasts Techie9 2024. À bientôt.