Speaker #0Bienvenue dans ce nouvel épisode de The Evomind :, revenir à soi-même. Bon, ça fait un petit moment que j'ai pas enregistré d'épisode de podcast. Pour ceux qui m'ont suivi, j'ai lancé les trois premiers épisodes de mon podcast, dont deux épisodes pour la mini-série sur le Burnout. Et après ça, j'ai beaucoup hésité concernant le troisième épisode à sortir pour la mini-série. Et finalement, après un petit temps de réflexion, après une petite pause qui était bien nécessaire pour moi, j'ai décidé de revenir et de vous parler justement de ce qui s'est passé pour moi ces dernières semaines. Et finalement, c'est aussi une leçon en lien avec mon burn-out et je pense que ça pourra vous apporter des choses qui seront plutôt intéressantes. Du coup, aujourd'hui, j'ai envie de vous parler de ces périodes dans la vie où... finalement tout semble flou. Il n'y a pas forcément une crise majeure qui se passe. On ne ressent pas non plus de la panique, juste on sent qu'on est dans un moment de pause. C'est comme un moment un peu suspendu où on sent que finalement on ne fonctionne plus vraiment comme avant. On peut sentir l'énergie qui ralentit, que les certitudes qu'on avait sont en train de s'estomper, se dissiper disons. Et c'est exactement ce que j'ai vécu ces derniers mois. Donc là, on est début juillet, et ce dont je vais vous parler, c'est finalement un petit peu le bilan de la moitié de l'année, en fait, de ce que j'ai pu vivre, et de cet espace, finalement, un peu de ralentissement dans lequel je me suis sentie, et dans lequel je sens que je commence enfin à sortir. Ce que j'ai compris, c'est que dans ce flou, se cache finalement souvent... une mue ou une forme de transformation personnelle. Et je pense que c'est un espace qui est obligatoire pour que quelque chose de plus grand puisse émerger. Et en fait, c'est un peu comme un palier. C'est un espace d'entre-deux. Et dans cet épisode, j'ai envie de te raconter justement cet espace-là. Pour te partager ce qui se joue dans cet entre-deux, cet espace un peu invisible. Et comment finalement, ce moment précis est en train de tout transformer. Et moi, ça m'a transformée dans ma posture de coach, dans mon rapport à moi-même, mais aussi finalement dans ma manière d'accompagner. Et je sais que ça peut parler, peu importe où tu en es toi aujourd'hui. Dès lors que tu vas ressentir ce moment de flou, il y a certainement des choses qui vont résonner avec toi. Du coup, j'en avais un petit peu parlé dans mes premiers épisodes, mais au début de l'année, j'ai commencé un accompagnement avec une coach business qui s'appelle Linda Diniz. Donc Linda, cet épisode est aussi pour toi. J'ai décidé dans cet épisode de vous en dire un petit peu plus sur ce que j'ai vécu avec elle, mais surtout en fait les leçons que j'ai apprises et comment elles pourront peut-être vous aider vous aussi. Donc Linda, c'est une coach que j'avais découverte au tout début que je me suis lancée sur les réseaux sociaux. Je t'ai tombée sur une de ses vidéos où elle parlait du syndrome de la femme forte. Et cette vidéo, elle m'avait vraiment marquée parce que... elle avait résonné en moi. En fait, à travers cette vidéo, elle avait mis des mots sur quelque chose que je ressentais et que je ne pouvais pas forcément expliquer. Donc je me rappelle que cette image, elle m'avait beaucoup parlé. Elle mettait vraiment des mots sur la dynamique que je portais depuis toujours. Ça veut dire devoir être fort, tenir, faire, performer. Une énergie qui est très masculine, très young, souvent inconsciente mais très ancrée en soi. Cette énergie-là, j'ai compris depuis trois ans que je travaille sur mon développement personnel finalement. que c'est une énergie qui était très très très présente chez moi. Du coup, j'ai un petit peu creusé pour essayer de la débloquer, disons. Et du coup, quand j'ai vu que Linda commençait à accompagner des coachs, je me suis dit, c'est elle que je veux. Je fonctionne beaucoup comme ça. En général, quand je choisis de me former quelque part ou de me faire accompagner, je vais beaucoup fonctionner au feeling. La personne, son histoire, ce qu'elle dit, ses mots, son énergie. Et c'est comme ça que je décide finalement de me lancer. Donc c'est vrai que j'ai... tendance à pas forcément tergiverser pendant des semaines ou des mois. Dès lors que j'ai une idée en tête, comme là c'était le cas, je me disais que j'avais besoin de me faire accompagner, et ben je me suis un peu laissée porter, et disons que la vie a mis sur mon chemin la bonne personne, parce que c'est à ce moment-là finalement que Linda a commencé à accompagner les coachs. Et donc, je me suis dit, ben voilà. D'une certaine façon, je pense que je me suis dit qu'elle comprendrait qui j'étais, parce qu'une part de moi, finalement, dans ma tête en tout cas à ce moment-là, je me disais, fait écho avec son vécu. Et je sais qu'en coaching, ça sert beaucoup. Enfin moi aujourd'hui, j'attire quand même à moi des clientes qui ont une histoire proche de la mienne, qui vivent des épreuves que j'ai aussi vécues. Donc moi ça me rassurait de voir que j'avais face à moi quelqu'un finalement qui entre guillemets me ressemblait, en tout cas dans ce qui était important pour moi à ce moment-là. Donc je l'ai prise dans l'idée qu'elle me serve donc de business coach. pour poser les bases de mon activité, pour travailler ma stratégie, mon message, définir les nouvelles offres que j'avais envie de poser. Mais finalement, je me suis rapidement rendue compte que je n'étais pas vraiment prête pour ça. Et la plus grosse leçon pour moi, elle est là, et c'est ça que j'ai envie de vous partager surtout aujourd'hui. En fait, je me suis rendue compte que je pensais être prête à poser une nouvelle offre, une nouvelle structure. Ça faisait quelques mois que j'avais lancé The EvoMind, et pour moi c'était très important d'y mettre un cadre. Mais finalement, à l'intérieur de moi, tout était en train de dire l'inverse. Mon corps me répétait, non, pas maintenant. Du coup, à chaque séance, on avançait, mais je sentais en moi une résistance. L'avantage que j'ai aujourd'hui, c'est que vu que je suis aussi coach, je suis capable de comprendre ce que ça veut dire. Un coaché applique ce genre de fonctionnement, disons. Donc je me suis entre guillemets auto-analysée, j'ai compris que... Pourquoi en fait, alors que j'avais décidé de me faire accompagner, j'avais du mal à autant passer à l'action. Et c'est ce flou-là que j'ai eu pendant plusieurs semaines qui a ramené avec lui finalement plein de prises de conscience. Et au fur et à mesure des séances, il y a des choses qui ont émergé grâce à sa patience surtout, parce que Linda était je pense très patientée avec moi, j'ai beaucoup rigolé avec elle sur ça pendant l'accompagnement, parce que je lui ai dit que j'étais certainement la pire de ses coachés, vu à quel point... Je la menais un peu en bateau dans l'accompagnement. Ça veut dire qu'on n'avançait pas comme on aurait dû avancer par rapport à ce qui était prévu à l'origine. Mais moi, ça m'a fait rire. Ça me faisait rire. Et en même temps, je me disais la plus... Je n'aurais pas voulu être ma coach à ce moment-là. Ce que ça m'a apporté, surtout les prises de conscience que j'ai eues, elles ont été autour de ma capacité à recevoir, mon rapport à l'amour, mon rapport à l'argent, mais surtout mon besoin de ralentir pour me retrouver. Et pourquoi ? Parce que finalement j'avais vécu un burn-out, plusieurs burn-out, j'en ai parlé. C'est pour ça que cet épisode je le fais dans la continuité des épisodes d'avant sur le burn-out. Et ce burn-out il m'a profondément vidé. Et j'étais encore dans cette phase de reconstruction. Et qui dit lancer un nouveau business dit vouloir le lancer sur des nouvelles bases. Mais si je prends pas en compte le fait que j'ai déjà fait un burn-out, ça allait poser un problème. Et surtout je me rendais compte finalement qu'il y a une part de moi qui avait extrêmement peur. de retomber dans des anciens schémas ou ce qui avait pu me mener en tout cas au burn-out. Donc j'avais cette peur-là. Parce que les mois précédents, vraiment, pendant des mois quand j'ai commencé à lancer mon activité de coach, je travaillais non-stop. Ça veut dire que jour et nuit, le soir avant de me coucher, j'étais tout le temps dans cette forme de réflexion. En fait, je n'arrivais pas du tout à ralentir. Et comme ça me passionne, j'y prenais aussi beaucoup de plaisir, j'apprenais beaucoup de choses. Et je n'arrivais pas vraiment à mettre en pause. Et du coup, ça me faisait aussi en quelque sorte... peur de retomber dans ses travers. Et j'avais besoin de mettre des mots là-dessus. Et donc, même si au départ, mon accompagnement avec elle était très dans l'action, au bout de quelques séances, je lui exprimais ce que je vivais. Et ce que j'ai beaucoup apprécié, c'est qu'elle a su l'entendre. Elle a su comprendre que peut-être que finalement, l'accompagnement qu'elle me proposait à ce moment-là, il n'était pas forcément adapté pour moi. Et elle m'a du coup pas forcée. à faire les choses exactement comment elle, elle les proposait. Mais au contraire, elle a réussi à finalement s'adapter à moi et à entendre ce que j'étais en train de lui dire. Et elle m'a d'un coup laissé l'espace pour revenir à moi, pour respecter mon rythme et surtout retrouver ma propre guidance. Parce qu'en fait, au début de l'accompagnement, j'ai senti qu'il y a une part de moi qui était allée en me disant « Elle va avoir des réponses pour moi. » Et en fait, à ce moment-là, j'ai presque oublié ce qu'était le coaching. Ça veut dire que je me suis dit Merci. C'est une business coach, les business coachs, ils ont une stratégie, etc. Donc en fait, elle aura les réponses que je cherche. Et en fait, finalement, j'ai commencé à ressentir une forme de conflit intérieur au bout de quelques semaines comme ça, parce que j'ai compris qu'en fait, ça me dérangeait d'avoir à suivre une stratégie qui pourtant est très bonne. Je ne remets pas en question ça du tout. Simplement, pour moi, à ce moment-là de ma vie, c'était finalement pas ce que je cherchais. Et du coup, ça m'a permis de me rendre compte aussi qu'à ce moment-là, j'avais peut-être lâché mon pouvoir et trop compter sur... la coach en face pour venir trouver des réponses que j'avais besoin finalement de trouver moi. Et donc j'ai beaucoup apprécié le fait qu'elle écoute ça et qu'elle l'accepte et surtout du coup qu'elle m'aide en fait à y voir plus clair par rapport à là où j'en étais. Et donc ça m'a permis du coup de me reconnecter à moi et je crois que ça c'est hyper important de le nommer et surtout de le rappeler parce qu'en fait toute la puissance d'un accompagnement il est là. Donc A toi qui m'écoute aujourd'hui, je sais pas si tu t'es déjà fait accompagner par un coach, si tu veux te faire accompagner, mais c'est aussi une leçon que je transmets pour ça, parce que quand on cherche à se faire accompagner par un coach, c'est hyper important de pas perdre son pouvoir, le coach il est là pour t'aider à le reprendre. En fait c'est vrai que ça faisait longtemps que j'avais pas vécu ce type d'accompagnement, parce que pendant toute ma formation à l'école de coaching, j'étais suivie par des coachs. Ensuite j'ai continué de me faire suivre sur des sujets bien précis mais c'était la première fois vraiment que je faisais la démarche de payer un coach et de me faire accompagner comme ça sur plusieurs mois. Ça a été un rappel aussi pour moi-même. De l'autre côté, cette phase qu'elle a aussi réveillée en moi, c'est que cette période de ralentissement... Ça a été finalement un retour à la base. Et ça, pour toi qui m'écoutes, je t'invite aussi à comprendre. Parfois, ralentir, c'est la meilleure des choses qu'on puisse faire. Parce que ça nous permet de revenir à soi-même. Et donc c'est aussi dans la continuité finalement de toutes ces leçons que j'ai envie de partager dans mon podcast. Ce retour à soi, il passe aussi parfois par s'arrêter, arrêter des actions et revenir à soi-même, revenir à ses bases. Qui je suis, ce que je veux et ce que je veux plus. Et dans mon cas, ça a été aussi me poser la question comment je veux accompagner. Mais pour ça, j'avais encore besoin de lever beaucoup de choses. Et je me suis rendu compte à ce moment-là aussi que mon système nerveux était encore hyper impacté par le burn-out. Comme je disais un petit peu avant, j'avais besoin de stabiliser mon système nerveux. Et ça, c'est aussi une leçon pour ceux qui traversent un burn-out. Ça va prendre du temps. temps, ça peut prendre des mois, ça peut prendre des années avant de stabiliser à nouveau votre système nerveux. Donc ne vous mettez pas la pression à vouloir à tout prix repartir dans un rythme comme avant. Parce que c'est ce que j'ai cherché un petit peu au fond de moi à repartir dans le rythme que j'avais avant finalement inconsciemment. Mais j'ai compris à quel point je ne pouvais plus fonctionner dans l'énergie d'avant, celle qui pousse, celle qui force, celle qui produit pour mériter. Et mon corps à nouveau, il était en train de me dire stop. Mon cœur il me disait il y a autre chose. à écouter. Et pour moi, c'était difficile aussi peut-être de l'avouer, mais j'en ai beaucoup parlé avec Linda, j'étais très transparente sur ça, sur le fait que finalement, peut-être que je pensais être prête à quelque chose qui m'a trop déstabilisée aussi dans mon système nerveux, donc j'avais pas le choix que de ralentir et de revenir à moi et de m'écouter davantage. Ça veut pas dire que pendant ce temps-là, j'ai pas mis d'action en place, au contraire, j'ai testé beaucoup de choses qui m'ont aussi donné des réponses, donc ça sert aussi, c'est ce que ça m'a apporté aussi cet accompagnement, ça m'a apporté une structure, un cadre, une obligation. tous les dix jours d'avoir des séances avec elle pour faire un point par rapport à là où j'en étais. Donc au niveau de mon business, ça m'a aidée à avancer. Mais de l'autre côté, d'un point de vue personnel aussi, ça m'a énormément aidée. J'ai aussi pu faire un lien énorme entre quelque chose qui, comme ça, de prime abord, ne paraît pas forcément évident. Mais c'est finalement le lien entre l'amour, l'argent et la réception. Et ça, ça a été une très grande leçon pour moi parce que dans un prochain épisode, je compte vous parler justement de... de l'amour de soi, qui est quelque chose qui est pour moi le point un peu culminant de mes trois années de développement personnel et de ce chemin de revenir à soi. Et ça, c'est quelque chose que j'ai aussi pu comprendre à travers cet accompagnement avec Linda. C'est le fait que j'avais un énorme nœud autour de ça. Ça veut dire cette incapacité que j'avais peut-être à recevoir de l'amour, mais aussi à mon donné, à recevoir du soutien, malgré le fait que j'aime pourtant apporter du soutien aux autres. Et un nœud aussi autour du rapport à l'argent et du fait de recevoir l'argent. Donc il y a quelque chose d'énorme qui s'est aussi débloqué pour moi à ce moment-là. Ce que j'ai compris, c'est que si tu n'es pas déjà capable de recevoir de l'amour, de recevoir du soutien, tu auras aussi des difficultés à recevoir de l'argent. Et pour une femme qui a toujours donné, c'est parfois très confrontant de s'autoriser à recevoir. Et c'est là qu'on revient aussi dans toute cette symbolique de la femme forte. Et pour moi, ça a été un gros nœud. à dénouer. Et du coup, aujourd'hui, j'avais aussi envie de parler de ça. Et finalement, ce que j'ai appris aussi sur ma manière de coacher, ça veut dire que c'est traversé avec Linda, parce que pour moi, ça a été une vraie traversée, vu qu'elle m'a accompagnée pendant des mois. C'est traversé, elle m'a aussi profondément transformée dans ma posture de coach. En fait, ça m'a vraiment permis de comprendre ce que j'avais plus envie d'offrir, et surtout ce que j'avais extrêmement envie d'offrir à mes clientes. C'est-à-dire des espaces comme celui qu'on a co-créé ensemble avec Linda, dans lequel moi, je me suis sentie Et ça m'a révélé en fait à ce que j'aime le plus faire avec mes coachés. Ça veut dire j'ouvre en fait un espace pour mes clientes, pour mes coachés, où elles peuvent ralentir, où elles peuvent déposer leurs bagages, où elles peuvent explorer leurs ombres sans se sentir poussées, où elles peuvent retrouver leur propre guidance, leur propre autorité intérieure, où elles peuvent remettre du sens dans ce qu'elles sont en train de vivre et surtout où elles peuvent se réconcilier avec leur énergie. C'est-à-dire qu'à hauteur que moi j'ai... traversé tout ça et que j'ai travaillé sur ça, ça m'a permis aussi de gagner en confiance et en certitude que je pouvais accompagner mes coachés dans ces mêmes endroits-là et surtout que c'est exactement ce que j'ai envie d'amener dans mes espaces donc c'est ce que je fais. Ces derniers mois c'est ce que j'ai fait encore plus et c'est ce que je fais aussi à travers ce podcast, j'en ai parlé dans les premiers épisodes et donc ça aujourd'hui pour moi c'est vraiment la base de mon accompagnement. Je suis pas une coach qui va être dans la performance je suis pas une coach ... qui va être là à pousser mes clientes à faire vite, poser plein plein plein plein plein d'actions. Je suis une coach qui va ramener mes clientes à l'introspection, à elles-mêmes, à aller regarder ce qui les dérange, à revenir à leurs émotions. Et finalement, ça peut emporter même leur type énergétique, parce que moi par exemple, je suis projecteur en human design, donc je sais que pour moi, il y a d'autant plus ce besoin de ralentir, de m'écouter dans mon rythme et mon énergie. Mais ce travail-là, je le fais aujourd'hui avec mes clientes, peu importe leur type énergétique, j'ai beaucoup de clientes qui sont générateurs, générateurs-manifesteurs. Donc des types qu'on appelle énergétiques en human design. Et pour autant, ces clientes, elles ont aussi ce besoin parfois de ralentir. Et c'est ce que j'invite à faire dans nos séances, dans nos accompagnements qui durent plusieurs mois. En fait, ça ne sert à rien de forcer quand on sent qu'on a besoin de ralentir. Et je pense que vraiment, la vraie transformation, elle commence souvent là où on accepte finalement enfin de ralentir. Là où aussi on s'autorise. à ne pas savoir, à ne pas faire, à juste ressentir. Et ce ralentissement, il m'a obligée à revisiter mon rapport à la productivité, à l'efficacité, au faire pour exister. Et j'ai compris que c'est pas parce qu'on produit moins qu'on vaut moins, c'est pas parce qu'on ralentit qu'on régresse. C'est juste un changement d'énergie et ce changement d'énergie il est vital en fait. On peut pas être constamment dans cette forme de productivité, constamment dans cette forme d'action. constamment dans cette énergie masculine, on est obligé d'y remettre un petit peu plus d'énergie féminine. Et j'en parle aussi beaucoup dans mes accompagnements aujourd'hui, de cet équilibre entre les différentes polarités, énergie masculine et énergie féminine, parce que finalement aujourd'hui j'attire à moi beaucoup de clientes qui sont dans cette forte énergie masculine, justement des femmes fortes qui ont fonctionné en mode pilote automatique pendant des années, qui ont besoin de ralentir aujourd'hui et qui ont du mal à s'autoriser à le faire. Et c'est fou, on ne s'en rend vraiment pas compte, mais que ce soit celles qui ont vécu un burn-out et qui doivent apprendre à se reconstruire après, donc apprendre à vivre à un nouveau rythme, à créer ce nouveau rythme pour pouvoir réparer leur système nerveux et pouvoir reprendre leur vie correctement, ou bien que ce soit celles qui sentent qu'elles sont vraiment dans cette phase de mu, c'est entre deux, où elles sentent que l'ancienne version ne fonctionne plus, elles sont en train de recréer la nouvelle, et du coup ça veut dire aussi retravailler cette énergie. et je me rends compte que cette année j'ai dû l'incarner encore plus. Cette année ça a vraiment été l'année où je me suis autorisée davantage à être dans ma vulnérabilité, je me suis autorisée davantage à être dans mon énergie féminine, je me suis autorisée davantage à parler des émotions, je me suis autorisée davantage à ralentir, à ne pas forcer quand je sentais que c'était pas juste, à accepter de ne pas toujours être dans l'action, à accueillir les phases de vide, les phases de réception, les phases de non-savoir. Je sais que c'est... tellement difficile et je le vois encore aujourd'hui quand je fais du mentorat aussi avec l'école de coaching. Ce qui se passe avec les coachs qui se lancent, c'est souvent ce... Mais je veux savoir, je veux avoir des réponses. Et parfois d'ailleurs aussi dans les personnes qui viennent me voir en accompagnement, elles viennent avec, je veux trouver toutes les réponses. Et évidemment qu'en tant que coach, mon but est de vous amener à trouver des réponses. Mais le but n'est pas de vous forcer. Donc si à un moment, il faut qu'on ralentisse pour laisser émerger quelque chose, je vais vous inviter à ralentir. que ça puisse émerger. Donc parfois on a besoin de cette action, de trouver nos réponses. Et parfois c'est en ralentissant qu'on les trouve. C'est l'un ou l'autre, et en fait c'est une question après d'apprendre à se connaître, à ressentir et à voir justement où est-ce qu'on en est. Est-ce qu'on est dans une phase où c'est l'action qui va nous donner la réponse qu'on recherche ? Et ça je l'ai vécu à plusieurs reprises. Et grâce à Linda j'ai pu vraiment du coup essayer des choses et avoir mes réponses. Est-ce que c'est un moment plutôt introspectif ? Et là en fait le blocage qu'on a il demande plutôt de revenir à l'intérieur de soi pour aller regarder ce qui est en train de se jouer, ce que les émotions viennent dire et dans ces cas-là on va dénouer tout ça et la réponse elle va émerger. C'est pour ça aussi que c'est bien de se faire accompagner à certains moments de sa vie, dans des phases de flou, de doute, de remise en question, de transition de vie, de burn-out, de crise de couple, de mutation identitaire, après avoir eu un enfant et que notre vie se... bouleverse, avant de vivre un déménagement, ou pendant qu'on est en train de le vivre, dans un retour d'expatriation, bref, dans tous ces moments de vie où on va être submergé par les questionnements, l'envie d'avoir des réponses, en même temps de l'incompréhension de cette mutation qu'on est en train de vivre à l'intérieur de nous, cette nouvelle identité qui demande à émerger, mais qu'on n'arrive pas encore complètement à reconstruire, c'est des moments de vie où on a besoin d'être accompagné, et c'est pour ça que j'ouvre ces espaces-là, je les ouvre pour tous ces moments-là. Ça a été une très belle expérience pour moi de me faire accompagner par Linda pendant plusieurs mois parce que j'ai pu à nouveau vivre avec elle finalement une mutation identitaire que j'étais en train de traverser. À un moment, elle m'a vraiment dit écoute Angèle, on arrête tout et elle est revenue à moi, elle m'a donné des exercices, elle m'a rappelé d'ailleurs des choses que j'avais déjà commencé à toucher au tout début que j'étais en développement personnel. Jody Spencer et notamment un livre. rompre avec soi-même que je vous invite vraiment vraiment à lire. Ce livre-là il m'a fait tellement de bien, c'est-à-dire que je l'ai dévoré. Donc c'est un livre qui nous explique finalement que quand on veut une nouvelle réalité dans sa vie, il faut commencer par se créer une nouvelle identité et ça m'a ramenée du coup à vraiment me reconnecter à ça. On a travaillé aussi sur le vision board qui m'a fait beaucoup de bien, j'avais jamais fait ça et avec Linda j'en ai créé un, donc vraiment visualiser finalement cette nouvelle ... personne que j'avais envie d'incarner. Et ça m'a mis dans un certain mindset incroyable. Et ça m'a vraiment permis de m'autoriser à ressentir ce qui demandait à émerger au fond de moi. Et à un moment, je lui ai même dit écoute Linda, j'ai vraiment envie, je pense, de quelque chose de très fort et j'ai besoin de me sentir soutenue dans ça. Et je pense qu'elle a compris et c'est ce qu'elle m'a amenée à faire. Et pour moi, ma plus belle leçon, elle était là en fait. Ma plus belle leçon avec elle, ça n'a pas été forcément les stratégies qu'elle m'a données ou... l'aspect business en lui-même, mais plus ce que l'accompagnement en coaching a révélé en lui-même, ça veut dire cette transformation par laquelle je suis passée, ce retour à moi que ça m'a permis à nouveau, cette identité qui demandait à émerger. Là, maintenant, on est en juillet, je sens que mon niveau de confiance a énormément augmenté. Je ne suis plus la même, si je me compare à celle que j'étais en janvier, rien à voir, je me sens plus en confiance, j'ai moins de doutes sur ce que j'offre aujourd'hui, sur la valeur de ce que j'offre. sur qui je suis, l'impact que je peux avoir, mon rapport à tellement de choses, l'argent, l'amour, l'amour que j'ai pour moi-même. Tout ça, voilà, je le répète, mais je veux vraiment le valoriser aujourd'hui. Et finalement aussi, dans cet accueil, des phases de vide, de réception et de non-savoir dont je vous parlais un petit peu avant, c'est aussi finalement apprendre à faire confiance à ce qui se passe. en profondeur. Même quant à la surface, rien ne semble avancer. Donc, dans cet épisode d'aujourd'hui, finalement, la plus grande leçon que j'ai envie de vous donner, c'est peut-être celle-là, d'accepter parfois d'aller regarder dans la profondeur et pas de rester à la surface. Je sens aujourd'hui qu'il y a une nouvelle version de moi qui est née et qui est plus seulement en train d'émerger. Pendant des mois, elle émergeait, mais aujourd'hui, elle est née. Il y a quelque chose de plus vrai, de plus aligné, surtout de plus enraciné. Je sais pas encore ce que ça va donner concrètement. Parce que je sens que j'ai encore besoin, je pense, de cet été pour sortir vraiment quelque chose de puissant ou à la hauteur en tout cas de ce qu'il y a au fond de moi. Mais ce que je sais en tout cas, c'est que ce qui est en train de se passer est juste. Et ça je le sais parce que je ressens une certaine forme finalement d'ancrage à l'intérieur de moi. Alors si toi tu te reconnais aussi dans ce flou, dans cette fatigue de performer, dans cette envie de ralentir sans culpabiliser, sache que t'es pas seule. et que c'est peut-être justement dans ce flou que tu vas te retrouver. Alors, merci de m'avoir écouté. Si tu veux partager cet épisode, me dire ce qu'il a réveillé en toi, je serais ravie de te lire. N'hésite pas à m'écrire sur Instagram, c'est là que tu peux me retrouver. Tu peux aussi me laisser un commentaire sur la plateforme sur laquelle tu écoutes cet épisode. Et je te dis à très vite pour un nouvel épisode.