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The Evomind : Revenir à soi-même

#1 - Mon burn-out : l’effondrement que je refusais de voir (mini-série)

#1 - Mon burn-out : l’effondrement que je refusais de voir (mini-série)

08min |18/05/2025
Play
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08min |18/05/2025
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Description

Ce n’était “pas si grave”.

Ce que je vivais, je l’ai minimisé. Longtemps.

J’ai mis du temps à poser les mots, à reconnaître que c’était un burn-out.


Dans cet épisode, je te parle du deuxième burn-out que j’ai traversé.

Celui que j’ai refusé de voir pour ce qu’il était.

Celui où mon corps a lâché sans que je sache vraiment quoi faire.


➤ Je te raconte ce que j’ai ressenti,

➤ comment la dissociation s’est installée,

➤ ce que ça fait de ne pas se sentir légitime dans sa propre douleur,

➤ et comment j’ai fini par me reconnaître dans ce vécu-là.


Ce n’est pas une méthode ni un témoignage héroïque.

C’est un premier pas vers la vérité : la mienne.


Si tu as vécu un effondrement que tu n’as pas su nommer,

si tu portes quelque chose que tu n’oses pas encore dire,

peut-être que ces mots te parleront.


Abonne-toi pour la suite de cette mini-série sur le burn-out.

Et si tu veux me retrouver, c'est sur Instagram : @theevomind


Je suis Angèle, ancienne analyste devenue coach.

J’ai traversé plusieurs vies : burn-out, maternité, reconversion professionnelle, changements de pays, pertes de repères…

Et je guide aujourd’hui des femmes sensibles en pleine bascule, celles qui sentent qu’elles ne peuvent plus avancer comme avant, et qui ont besoin de revenir à elles pour poser une nouvelle direction.


The Evomind : Revenir à soi-même est un podcast pour explorer ces transitions intérieures qu’on vit souvent en silence : burn-out, quête de sens, réalignement, rapport au travail, vie à l’étranger, entrepreneuriat féminin…


Ici, je partage des récits personnels, des réflexions profondes, et des invitations à ralentir, se recentrer, et construire autrement.

Un espace de lenteur, d’authenticité, et de permission.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans ce nouvel épisode de Revenir à soi-même. L'épisode d'aujourd'hui, c'est le premier d'une série sur le burnout. Je commence ici parce que c'est là que j'ai finalement commencé à revenir à moi. Mon podcast n'est pas un podcast sur le burnout, mais c'est un podcast qui va mettre en lumière finalement ce que le burnout révèle. Sur ce que toute transition de vie casse, bouleverse et remet en question. Est-ce que... Ça ouvre en soi, c'est-à-dire le chemin vers finalement cette souveraineté intérieure, le fait de sentir qu'on se déconditionne, qu'on reprend son pouvoir, qu'on reconstruit une vie selon ses propres termes. J'ai décidé aussi de faire cette mini-série sur le podcast parce que pendant longtemps, j'ai minimisé ce que j'avais vécu. Je pensais que ce n'était pas assez grave, que je n'avais pas le droit finalement de considérer que j'avais souffert. Et je sais aujourd'hui que c'était réel. que ce que j'ai vécu c'était pas pour me plaindre et que finalement, préférant vivre dans le déni, je me rendais pas à ce service. Donc le fait d'en parler aujourd'hui c'est aussi une façon pour moi de me reconnaître enfin et peut-être t'aider toi aussi à reconnaître ce que tu portes en silence, ce que tu vis, sans forcément toujours en parler aux autres. Finalement c'est aussi prendre conscience qu'il y a des mots qui mettent du temps à sortir. Pendant longtemps j'ai cru que je devais d'abord aller bien pour en parler, mais je crois qu'en réalité... on a besoin d'entendre les voix de celles et ceux qui traversent, pas seulement de celles ou ceux qui ont dépassé. Je me rends compte que je suis plus à proprement parler dedans, mais qu'il y a encore de l'émotion autour de ce que j'ai vécu. Donc finalement c'est pas tant quelque chose qui appartient à mon passé, je sens qu'il y a encore un poids aujourd'hui dans mon présent et que je suis encore dans cette phase de reconstruction. Je pense que c'est peut-être Pour ça finalement que j'ai envie de le partager aujourd'hui, ce Burnout, il a marqué un avant et un après dans ma vie, dans mon travail, mais surtout dans ma manière d'être au monde. Je commence du coup à poser les mots et aujourd'hui c'est le premier épisode de cette série qui sera consacré au Burnout, à ce que j'ai traversé, comment je l'ai vécu et les leçons que j'en tire et que j'ai envie de partager aujourd'hui. Du coup aujourd'hui ce sera pas un épisode où je vais vous donner des clés, c'est pas non plus un épisode où je vais vous raconter une victoire personnelle, c'est juste un épisode où je vais vous dire et vous partager une vérité, une vérité finalement que j'ai mis du temps à formuler parce que je sens qu'elle me traverse encore, qu'il y a encore de l'émotionnel autour et parce que finalement cette vérité là me demande d'oser parler sans me cacher derrière des concepts ou derrière cette impression ou ce masque. de force que j'ai aimé porter pendant longtemps. Donc aujourd'hui, je veux juste te dire que je suis parfois encore dedans, mais pas avec la même intensité. Je pense qu'on parle beaucoup de burn-out aujourd'hui. Et le fait qu'on en parle beaucoup, ça sonne presque comme un mot banal. Mais quand tu le vis, tu sais que c'est pas juste trop de stress, c'est pas juste trop de travail, c'est quelque chose de bien plus profond. Et je pense que c'est aussi ce qui a fait que j'ai eu du mal à en parler pendant un moment. C'est le fait qu'en quelque sorte, j'avais l'impression qu'on l'avait banalisé. Et je me suis dit, si quelque chose est banal, alors potentiellement, il ne doit pas y avoir de souffrance, d'émotion. Il ne doit pas y avoir tout ce que je ressens au fond de moi. Donc j'ai mis beaucoup de jugement. Ce que j'ai compris, en tout cas pour moi, comment je l'ai vécu ce burn-out, c'est que ça a été un vrai effondrement. Et juste de le dire, finalement, me remet de l'émotion. parce que J'ai compris pour la première fois de ma vie ce que c'était quand le corps décide de s'arrêter et que finalement t'as plus vraiment de contrôle sur toi. Ça fait un petit peu, vous savez, comme un ordinateur qui bug. Et on est obligé d'appuyer sur la touche pour le faire redémarrer, sauf que quand ça t'arrive, y'a pas de touche. Et ça c'est compliqué du coup de redémarrer. Ce que j'ai compris c'est qu'il y a un moment où le corps ne suit plus. Et l'esprit lui aussi du coup finit par se débancher. Une partie quand même continue de vouloir essayer de comprendre ce qui est en train de se passer. Et l'autre qui tombe, qui accepte de tomber, qui pleure sans raison, qui ressent de la honte. Et qui continue finalement à se demander est-ce que je suis pas en train d'abuser. Donc voilà moi aussi j'ai cru que j'abusais, j'abusais dans ce que j'avais vécu, dans mes ressentis. Et les conséquences que ça avait eu sur moi. Aujourd'hui je vais pas tout te raconter. ce que je veux juste te dire c'est que Mon corps, à un moment donné, et d'ailleurs pas qu'une fois mais plusieurs fois, a lâché. Et quand c'est arrivé, j'ai eu cette sensation de dissociation, une dissociation plutôt violente. surtout la deuxième fois où ça s'est produit, enfin la deuxième et la troisième, parce que j'ai vécu trois burn-out, mais ils ont été différents, en ayant en commun qu'à partir du deuxième burn-out, j'ai vraiment ressenti cette forme de dissociation, j'arrivais plus à ouvrir mes yeux, à tenir debout, à penser, et je me suis rendue compte que je l'ai minimisé, jusqu'à finalement me ré-effondrer, tout petit peu plus qu'un an plus tard, à la suite d'un déménagement qui a été très rapide. Et ça m'a mis dans une forme de détresse émotionnelle parce que je ne comprenais pas en fait tout ce que j'étais en train de vivre, ce que j'étais en train de ressentir. Je n'avais personne pour me montrer le chemin, donc ça m'a créé une forme de solitude et je me suis retrouvée à me dire mais comment j'en suis arrivée là ? J'ai mis un an à comprendre le deuxième burn-out que j'avais vécu et au moment où j'ai commencé à le comprendre, en fait je pensais que j'étais en train de comprendre quelque chose qui était terminé. Et finalement, je me suis réécroulée parce qu'à un moment, ce n'est pas juste comprendre qui aide à avancer, c'est vraiment poser les choses, trouver un espace, un refuge. Dans mon cas, ça a été de combiner un accompagnement avec un psychiatre et du coaching qui a été un combo qui m'a fait énormément de bien parce que finalement, ça a pu être deux choses différentes. Le fait d'être suivie par un psychiatre m'a permis de me donner une forme de légitimité, le fait que ce soit reconnu par un médecin, ce que j'étais en train de vivre. qu'elle valide finalement mon vécu, ça m'a fait du bien, même si évidemment ça n'a pas été suffisant. Et le coaching m'a amenée à revenir à moi, à travailler sur tout ce qui était mes schémas de pensée, mes croyances, mes comportements, etc. Ce que j'ai aussi compris, c'est que le burn-out que j'ai vécu, ça n'a pas été un accident finalement. Ça a été une suite de choses qui étaient bien ancrées au fond de moi. Et il m'a permis de détruire quelque chose que je tenais à bout de bras. Une vie où je portais... trop, où je souriais mais où aussi je me perdais et si finalement j'avais pas fait de burn-out je serais restée peut-être enfermée dans une vie qui n'était pas la mienne. Donc aujourd'hui je sais que j'ai pris ce recul de pouvoir voir finalement entre guillemets le cadeau caché derrière l'épreuve. Ce que je comprends aussi c'est que je suis encore en train de guérir. Je suis pas du tout revenue à la normale mais finalement je crois que je le veux pas aussi parce que je sais que revenir à la normale ce serait revenir à des anciens schémas. Et donc aujourd'hui, je comprends que cette reconstruction, elle est lente. J'ai besoin de lenteur. Je vis plus lentement, j'écoute mon corps avec un autre respect. Je suis beaucoup plus attentive à ce qui se passe, ce qui se joue en moi. J'ai appris à reconnaître les signaux. J'apprends petit à petit à vivre autrement. Et je sens que ce que je vais transmettre à partir de maintenant, ça viendra aussi d'un autre endroit, d'un autre espace en moi. C'est quelque chose qui sera beaucoup plus ancré, beaucoup moins dans le mental, beaucoup moins dans l'image, beaucoup plus. plus dans le vécu et la traversée. Alors voilà, ce podcast commence ici. C'est pas, encore une fois, une masterclass, une méthode, mais c'est vraiment l'histoire de mon effondrement. Parce que je crois qu'on a besoin d'entendre aussi des voix qui parlent depuis le milieu du chaos. Et parce que je crois que dans ce chaos-là, j'ai retrouvé finalement mon centre. Alors merci d'être là, merci d'écouter, et on va en parler dans les prochains épisodes.

Description

Ce n’était “pas si grave”.

Ce que je vivais, je l’ai minimisé. Longtemps.

J’ai mis du temps à poser les mots, à reconnaître que c’était un burn-out.


Dans cet épisode, je te parle du deuxième burn-out que j’ai traversé.

Celui que j’ai refusé de voir pour ce qu’il était.

Celui où mon corps a lâché sans que je sache vraiment quoi faire.


➤ Je te raconte ce que j’ai ressenti,

➤ comment la dissociation s’est installée,

➤ ce que ça fait de ne pas se sentir légitime dans sa propre douleur,

➤ et comment j’ai fini par me reconnaître dans ce vécu-là.


Ce n’est pas une méthode ni un témoignage héroïque.

C’est un premier pas vers la vérité : la mienne.


Si tu as vécu un effondrement que tu n’as pas su nommer,

si tu portes quelque chose que tu n’oses pas encore dire,

peut-être que ces mots te parleront.


Abonne-toi pour la suite de cette mini-série sur le burn-out.

Et si tu veux me retrouver, c'est sur Instagram : @theevomind


Je suis Angèle, ancienne analyste devenue coach.

J’ai traversé plusieurs vies : burn-out, maternité, reconversion professionnelle, changements de pays, pertes de repères…

Et je guide aujourd’hui des femmes sensibles en pleine bascule, celles qui sentent qu’elles ne peuvent plus avancer comme avant, et qui ont besoin de revenir à elles pour poser une nouvelle direction.


The Evomind : Revenir à soi-même est un podcast pour explorer ces transitions intérieures qu’on vit souvent en silence : burn-out, quête de sens, réalignement, rapport au travail, vie à l’étranger, entrepreneuriat féminin…


Ici, je partage des récits personnels, des réflexions profondes, et des invitations à ralentir, se recentrer, et construire autrement.

Un espace de lenteur, d’authenticité, et de permission.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans ce nouvel épisode de Revenir à soi-même. L'épisode d'aujourd'hui, c'est le premier d'une série sur le burnout. Je commence ici parce que c'est là que j'ai finalement commencé à revenir à moi. Mon podcast n'est pas un podcast sur le burnout, mais c'est un podcast qui va mettre en lumière finalement ce que le burnout révèle. Sur ce que toute transition de vie casse, bouleverse et remet en question. Est-ce que... Ça ouvre en soi, c'est-à-dire le chemin vers finalement cette souveraineté intérieure, le fait de sentir qu'on se déconditionne, qu'on reprend son pouvoir, qu'on reconstruit une vie selon ses propres termes. J'ai décidé aussi de faire cette mini-série sur le podcast parce que pendant longtemps, j'ai minimisé ce que j'avais vécu. Je pensais que ce n'était pas assez grave, que je n'avais pas le droit finalement de considérer que j'avais souffert. Et je sais aujourd'hui que c'était réel. que ce que j'ai vécu c'était pas pour me plaindre et que finalement, préférant vivre dans le déni, je me rendais pas à ce service. Donc le fait d'en parler aujourd'hui c'est aussi une façon pour moi de me reconnaître enfin et peut-être t'aider toi aussi à reconnaître ce que tu portes en silence, ce que tu vis, sans forcément toujours en parler aux autres. Finalement c'est aussi prendre conscience qu'il y a des mots qui mettent du temps à sortir. Pendant longtemps j'ai cru que je devais d'abord aller bien pour en parler, mais je crois qu'en réalité... on a besoin d'entendre les voix de celles et ceux qui traversent, pas seulement de celles ou ceux qui ont dépassé. Je me rends compte que je suis plus à proprement parler dedans, mais qu'il y a encore de l'émotion autour de ce que j'ai vécu. Donc finalement c'est pas tant quelque chose qui appartient à mon passé, je sens qu'il y a encore un poids aujourd'hui dans mon présent et que je suis encore dans cette phase de reconstruction. Je pense que c'est peut-être Pour ça finalement que j'ai envie de le partager aujourd'hui, ce Burnout, il a marqué un avant et un après dans ma vie, dans mon travail, mais surtout dans ma manière d'être au monde. Je commence du coup à poser les mots et aujourd'hui c'est le premier épisode de cette série qui sera consacré au Burnout, à ce que j'ai traversé, comment je l'ai vécu et les leçons que j'en tire et que j'ai envie de partager aujourd'hui. Du coup aujourd'hui ce sera pas un épisode où je vais vous donner des clés, c'est pas non plus un épisode où je vais vous raconter une victoire personnelle, c'est juste un épisode où je vais vous dire et vous partager une vérité, une vérité finalement que j'ai mis du temps à formuler parce que je sens qu'elle me traverse encore, qu'il y a encore de l'émotionnel autour et parce que finalement cette vérité là me demande d'oser parler sans me cacher derrière des concepts ou derrière cette impression ou ce masque. de force que j'ai aimé porter pendant longtemps. Donc aujourd'hui, je veux juste te dire que je suis parfois encore dedans, mais pas avec la même intensité. Je pense qu'on parle beaucoup de burn-out aujourd'hui. Et le fait qu'on en parle beaucoup, ça sonne presque comme un mot banal. Mais quand tu le vis, tu sais que c'est pas juste trop de stress, c'est pas juste trop de travail, c'est quelque chose de bien plus profond. Et je pense que c'est aussi ce qui a fait que j'ai eu du mal à en parler pendant un moment. C'est le fait qu'en quelque sorte, j'avais l'impression qu'on l'avait banalisé. Et je me suis dit, si quelque chose est banal, alors potentiellement, il ne doit pas y avoir de souffrance, d'émotion. Il ne doit pas y avoir tout ce que je ressens au fond de moi. Donc j'ai mis beaucoup de jugement. Ce que j'ai compris, en tout cas pour moi, comment je l'ai vécu ce burn-out, c'est que ça a été un vrai effondrement. Et juste de le dire, finalement, me remet de l'émotion. parce que J'ai compris pour la première fois de ma vie ce que c'était quand le corps décide de s'arrêter et que finalement t'as plus vraiment de contrôle sur toi. Ça fait un petit peu, vous savez, comme un ordinateur qui bug. Et on est obligé d'appuyer sur la touche pour le faire redémarrer, sauf que quand ça t'arrive, y'a pas de touche. Et ça c'est compliqué du coup de redémarrer. Ce que j'ai compris c'est qu'il y a un moment où le corps ne suit plus. Et l'esprit lui aussi du coup finit par se débancher. Une partie quand même continue de vouloir essayer de comprendre ce qui est en train de se passer. Et l'autre qui tombe, qui accepte de tomber, qui pleure sans raison, qui ressent de la honte. Et qui continue finalement à se demander est-ce que je suis pas en train d'abuser. Donc voilà moi aussi j'ai cru que j'abusais, j'abusais dans ce que j'avais vécu, dans mes ressentis. Et les conséquences que ça avait eu sur moi. Aujourd'hui je vais pas tout te raconter. ce que je veux juste te dire c'est que Mon corps, à un moment donné, et d'ailleurs pas qu'une fois mais plusieurs fois, a lâché. Et quand c'est arrivé, j'ai eu cette sensation de dissociation, une dissociation plutôt violente. surtout la deuxième fois où ça s'est produit, enfin la deuxième et la troisième, parce que j'ai vécu trois burn-out, mais ils ont été différents, en ayant en commun qu'à partir du deuxième burn-out, j'ai vraiment ressenti cette forme de dissociation, j'arrivais plus à ouvrir mes yeux, à tenir debout, à penser, et je me suis rendue compte que je l'ai minimisé, jusqu'à finalement me ré-effondrer, tout petit peu plus qu'un an plus tard, à la suite d'un déménagement qui a été très rapide. Et ça m'a mis dans une forme de détresse émotionnelle parce que je ne comprenais pas en fait tout ce que j'étais en train de vivre, ce que j'étais en train de ressentir. Je n'avais personne pour me montrer le chemin, donc ça m'a créé une forme de solitude et je me suis retrouvée à me dire mais comment j'en suis arrivée là ? J'ai mis un an à comprendre le deuxième burn-out que j'avais vécu et au moment où j'ai commencé à le comprendre, en fait je pensais que j'étais en train de comprendre quelque chose qui était terminé. Et finalement, je me suis réécroulée parce qu'à un moment, ce n'est pas juste comprendre qui aide à avancer, c'est vraiment poser les choses, trouver un espace, un refuge. Dans mon cas, ça a été de combiner un accompagnement avec un psychiatre et du coaching qui a été un combo qui m'a fait énormément de bien parce que finalement, ça a pu être deux choses différentes. Le fait d'être suivie par un psychiatre m'a permis de me donner une forme de légitimité, le fait que ce soit reconnu par un médecin, ce que j'étais en train de vivre. qu'elle valide finalement mon vécu, ça m'a fait du bien, même si évidemment ça n'a pas été suffisant. Et le coaching m'a amenée à revenir à moi, à travailler sur tout ce qui était mes schémas de pensée, mes croyances, mes comportements, etc. Ce que j'ai aussi compris, c'est que le burn-out que j'ai vécu, ça n'a pas été un accident finalement. Ça a été une suite de choses qui étaient bien ancrées au fond de moi. Et il m'a permis de détruire quelque chose que je tenais à bout de bras. Une vie où je portais... trop, où je souriais mais où aussi je me perdais et si finalement j'avais pas fait de burn-out je serais restée peut-être enfermée dans une vie qui n'était pas la mienne. Donc aujourd'hui je sais que j'ai pris ce recul de pouvoir voir finalement entre guillemets le cadeau caché derrière l'épreuve. Ce que je comprends aussi c'est que je suis encore en train de guérir. Je suis pas du tout revenue à la normale mais finalement je crois que je le veux pas aussi parce que je sais que revenir à la normale ce serait revenir à des anciens schémas. Et donc aujourd'hui, je comprends que cette reconstruction, elle est lente. J'ai besoin de lenteur. Je vis plus lentement, j'écoute mon corps avec un autre respect. Je suis beaucoup plus attentive à ce qui se passe, ce qui se joue en moi. J'ai appris à reconnaître les signaux. J'apprends petit à petit à vivre autrement. Et je sens que ce que je vais transmettre à partir de maintenant, ça viendra aussi d'un autre endroit, d'un autre espace en moi. C'est quelque chose qui sera beaucoup plus ancré, beaucoup moins dans le mental, beaucoup moins dans l'image, beaucoup plus. plus dans le vécu et la traversée. Alors voilà, ce podcast commence ici. C'est pas, encore une fois, une masterclass, une méthode, mais c'est vraiment l'histoire de mon effondrement. Parce que je crois qu'on a besoin d'entendre aussi des voix qui parlent depuis le milieu du chaos. Et parce que je crois que dans ce chaos-là, j'ai retrouvé finalement mon centre. Alors merci d'être là, merci d'écouter, et on va en parler dans les prochains épisodes.

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Ce n’était “pas si grave”.

Ce que je vivais, je l’ai minimisé. Longtemps.

J’ai mis du temps à poser les mots, à reconnaître que c’était un burn-out.


Dans cet épisode, je te parle du deuxième burn-out que j’ai traversé.

Celui que j’ai refusé de voir pour ce qu’il était.

Celui où mon corps a lâché sans que je sache vraiment quoi faire.


➤ Je te raconte ce que j’ai ressenti,

➤ comment la dissociation s’est installée,

➤ ce que ça fait de ne pas se sentir légitime dans sa propre douleur,

➤ et comment j’ai fini par me reconnaître dans ce vécu-là.


Ce n’est pas une méthode ni un témoignage héroïque.

C’est un premier pas vers la vérité : la mienne.


Si tu as vécu un effondrement que tu n’as pas su nommer,

si tu portes quelque chose que tu n’oses pas encore dire,

peut-être que ces mots te parleront.


Abonne-toi pour la suite de cette mini-série sur le burn-out.

Et si tu veux me retrouver, c'est sur Instagram : @theevomind


Je suis Angèle, ancienne analyste devenue coach.

J’ai traversé plusieurs vies : burn-out, maternité, reconversion professionnelle, changements de pays, pertes de repères…

Et je guide aujourd’hui des femmes sensibles en pleine bascule, celles qui sentent qu’elles ne peuvent plus avancer comme avant, et qui ont besoin de revenir à elles pour poser une nouvelle direction.


The Evomind : Revenir à soi-même est un podcast pour explorer ces transitions intérieures qu’on vit souvent en silence : burn-out, quête de sens, réalignement, rapport au travail, vie à l’étranger, entrepreneuriat féminin…


Ici, je partage des récits personnels, des réflexions profondes, et des invitations à ralentir, se recentrer, et construire autrement.

Un espace de lenteur, d’authenticité, et de permission.


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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans ce nouvel épisode de Revenir à soi-même. L'épisode d'aujourd'hui, c'est le premier d'une série sur le burnout. Je commence ici parce que c'est là que j'ai finalement commencé à revenir à moi. Mon podcast n'est pas un podcast sur le burnout, mais c'est un podcast qui va mettre en lumière finalement ce que le burnout révèle. Sur ce que toute transition de vie casse, bouleverse et remet en question. Est-ce que... Ça ouvre en soi, c'est-à-dire le chemin vers finalement cette souveraineté intérieure, le fait de sentir qu'on se déconditionne, qu'on reprend son pouvoir, qu'on reconstruit une vie selon ses propres termes. J'ai décidé aussi de faire cette mini-série sur le podcast parce que pendant longtemps, j'ai minimisé ce que j'avais vécu. Je pensais que ce n'était pas assez grave, que je n'avais pas le droit finalement de considérer que j'avais souffert. Et je sais aujourd'hui que c'était réel. que ce que j'ai vécu c'était pas pour me plaindre et que finalement, préférant vivre dans le déni, je me rendais pas à ce service. Donc le fait d'en parler aujourd'hui c'est aussi une façon pour moi de me reconnaître enfin et peut-être t'aider toi aussi à reconnaître ce que tu portes en silence, ce que tu vis, sans forcément toujours en parler aux autres. Finalement c'est aussi prendre conscience qu'il y a des mots qui mettent du temps à sortir. Pendant longtemps j'ai cru que je devais d'abord aller bien pour en parler, mais je crois qu'en réalité... on a besoin d'entendre les voix de celles et ceux qui traversent, pas seulement de celles ou ceux qui ont dépassé. Je me rends compte que je suis plus à proprement parler dedans, mais qu'il y a encore de l'émotion autour de ce que j'ai vécu. Donc finalement c'est pas tant quelque chose qui appartient à mon passé, je sens qu'il y a encore un poids aujourd'hui dans mon présent et que je suis encore dans cette phase de reconstruction. Je pense que c'est peut-être Pour ça finalement que j'ai envie de le partager aujourd'hui, ce Burnout, il a marqué un avant et un après dans ma vie, dans mon travail, mais surtout dans ma manière d'être au monde. Je commence du coup à poser les mots et aujourd'hui c'est le premier épisode de cette série qui sera consacré au Burnout, à ce que j'ai traversé, comment je l'ai vécu et les leçons que j'en tire et que j'ai envie de partager aujourd'hui. Du coup aujourd'hui ce sera pas un épisode où je vais vous donner des clés, c'est pas non plus un épisode où je vais vous raconter une victoire personnelle, c'est juste un épisode où je vais vous dire et vous partager une vérité, une vérité finalement que j'ai mis du temps à formuler parce que je sens qu'elle me traverse encore, qu'il y a encore de l'émotionnel autour et parce que finalement cette vérité là me demande d'oser parler sans me cacher derrière des concepts ou derrière cette impression ou ce masque. de force que j'ai aimé porter pendant longtemps. Donc aujourd'hui, je veux juste te dire que je suis parfois encore dedans, mais pas avec la même intensité. Je pense qu'on parle beaucoup de burn-out aujourd'hui. Et le fait qu'on en parle beaucoup, ça sonne presque comme un mot banal. Mais quand tu le vis, tu sais que c'est pas juste trop de stress, c'est pas juste trop de travail, c'est quelque chose de bien plus profond. Et je pense que c'est aussi ce qui a fait que j'ai eu du mal à en parler pendant un moment. C'est le fait qu'en quelque sorte, j'avais l'impression qu'on l'avait banalisé. Et je me suis dit, si quelque chose est banal, alors potentiellement, il ne doit pas y avoir de souffrance, d'émotion. Il ne doit pas y avoir tout ce que je ressens au fond de moi. Donc j'ai mis beaucoup de jugement. Ce que j'ai compris, en tout cas pour moi, comment je l'ai vécu ce burn-out, c'est que ça a été un vrai effondrement. Et juste de le dire, finalement, me remet de l'émotion. parce que J'ai compris pour la première fois de ma vie ce que c'était quand le corps décide de s'arrêter et que finalement t'as plus vraiment de contrôle sur toi. Ça fait un petit peu, vous savez, comme un ordinateur qui bug. Et on est obligé d'appuyer sur la touche pour le faire redémarrer, sauf que quand ça t'arrive, y'a pas de touche. Et ça c'est compliqué du coup de redémarrer. Ce que j'ai compris c'est qu'il y a un moment où le corps ne suit plus. Et l'esprit lui aussi du coup finit par se débancher. Une partie quand même continue de vouloir essayer de comprendre ce qui est en train de se passer. Et l'autre qui tombe, qui accepte de tomber, qui pleure sans raison, qui ressent de la honte. Et qui continue finalement à se demander est-ce que je suis pas en train d'abuser. Donc voilà moi aussi j'ai cru que j'abusais, j'abusais dans ce que j'avais vécu, dans mes ressentis. Et les conséquences que ça avait eu sur moi. Aujourd'hui je vais pas tout te raconter. ce que je veux juste te dire c'est que Mon corps, à un moment donné, et d'ailleurs pas qu'une fois mais plusieurs fois, a lâché. Et quand c'est arrivé, j'ai eu cette sensation de dissociation, une dissociation plutôt violente. surtout la deuxième fois où ça s'est produit, enfin la deuxième et la troisième, parce que j'ai vécu trois burn-out, mais ils ont été différents, en ayant en commun qu'à partir du deuxième burn-out, j'ai vraiment ressenti cette forme de dissociation, j'arrivais plus à ouvrir mes yeux, à tenir debout, à penser, et je me suis rendue compte que je l'ai minimisé, jusqu'à finalement me ré-effondrer, tout petit peu plus qu'un an plus tard, à la suite d'un déménagement qui a été très rapide. Et ça m'a mis dans une forme de détresse émotionnelle parce que je ne comprenais pas en fait tout ce que j'étais en train de vivre, ce que j'étais en train de ressentir. Je n'avais personne pour me montrer le chemin, donc ça m'a créé une forme de solitude et je me suis retrouvée à me dire mais comment j'en suis arrivée là ? J'ai mis un an à comprendre le deuxième burn-out que j'avais vécu et au moment où j'ai commencé à le comprendre, en fait je pensais que j'étais en train de comprendre quelque chose qui était terminé. Et finalement, je me suis réécroulée parce qu'à un moment, ce n'est pas juste comprendre qui aide à avancer, c'est vraiment poser les choses, trouver un espace, un refuge. Dans mon cas, ça a été de combiner un accompagnement avec un psychiatre et du coaching qui a été un combo qui m'a fait énormément de bien parce que finalement, ça a pu être deux choses différentes. Le fait d'être suivie par un psychiatre m'a permis de me donner une forme de légitimité, le fait que ce soit reconnu par un médecin, ce que j'étais en train de vivre. qu'elle valide finalement mon vécu, ça m'a fait du bien, même si évidemment ça n'a pas été suffisant. Et le coaching m'a amenée à revenir à moi, à travailler sur tout ce qui était mes schémas de pensée, mes croyances, mes comportements, etc. Ce que j'ai aussi compris, c'est que le burn-out que j'ai vécu, ça n'a pas été un accident finalement. Ça a été une suite de choses qui étaient bien ancrées au fond de moi. Et il m'a permis de détruire quelque chose que je tenais à bout de bras. Une vie où je portais... trop, où je souriais mais où aussi je me perdais et si finalement j'avais pas fait de burn-out je serais restée peut-être enfermée dans une vie qui n'était pas la mienne. Donc aujourd'hui je sais que j'ai pris ce recul de pouvoir voir finalement entre guillemets le cadeau caché derrière l'épreuve. Ce que je comprends aussi c'est que je suis encore en train de guérir. Je suis pas du tout revenue à la normale mais finalement je crois que je le veux pas aussi parce que je sais que revenir à la normale ce serait revenir à des anciens schémas. Et donc aujourd'hui, je comprends que cette reconstruction, elle est lente. J'ai besoin de lenteur. Je vis plus lentement, j'écoute mon corps avec un autre respect. Je suis beaucoup plus attentive à ce qui se passe, ce qui se joue en moi. J'ai appris à reconnaître les signaux. J'apprends petit à petit à vivre autrement. Et je sens que ce que je vais transmettre à partir de maintenant, ça viendra aussi d'un autre endroit, d'un autre espace en moi. C'est quelque chose qui sera beaucoup plus ancré, beaucoup moins dans le mental, beaucoup moins dans l'image, beaucoup plus. plus dans le vécu et la traversée. Alors voilà, ce podcast commence ici. C'est pas, encore une fois, une masterclass, une méthode, mais c'est vraiment l'histoire de mon effondrement. Parce que je crois qu'on a besoin d'entendre aussi des voix qui parlent depuis le milieu du chaos. Et parce que je crois que dans ce chaos-là, j'ai retrouvé finalement mon centre. Alors merci d'être là, merci d'écouter, et on va en parler dans les prochains épisodes.

Description

Ce n’était “pas si grave”.

Ce que je vivais, je l’ai minimisé. Longtemps.

J’ai mis du temps à poser les mots, à reconnaître que c’était un burn-out.


Dans cet épisode, je te parle du deuxième burn-out que j’ai traversé.

Celui que j’ai refusé de voir pour ce qu’il était.

Celui où mon corps a lâché sans que je sache vraiment quoi faire.


➤ Je te raconte ce que j’ai ressenti,

➤ comment la dissociation s’est installée,

➤ ce que ça fait de ne pas se sentir légitime dans sa propre douleur,

➤ et comment j’ai fini par me reconnaître dans ce vécu-là.


Ce n’est pas une méthode ni un témoignage héroïque.

C’est un premier pas vers la vérité : la mienne.


Si tu as vécu un effondrement que tu n’as pas su nommer,

si tu portes quelque chose que tu n’oses pas encore dire,

peut-être que ces mots te parleront.


Abonne-toi pour la suite de cette mini-série sur le burn-out.

Et si tu veux me retrouver, c'est sur Instagram : @theevomind


Je suis Angèle, ancienne analyste devenue coach.

J’ai traversé plusieurs vies : burn-out, maternité, reconversion professionnelle, changements de pays, pertes de repères…

Et je guide aujourd’hui des femmes sensibles en pleine bascule, celles qui sentent qu’elles ne peuvent plus avancer comme avant, et qui ont besoin de revenir à elles pour poser une nouvelle direction.


The Evomind : Revenir à soi-même est un podcast pour explorer ces transitions intérieures qu’on vit souvent en silence : burn-out, quête de sens, réalignement, rapport au travail, vie à l’étranger, entrepreneuriat féminin…


Ici, je partage des récits personnels, des réflexions profondes, et des invitations à ralentir, se recentrer, et construire autrement.

Un espace de lenteur, d’authenticité, et de permission.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans ce nouvel épisode de Revenir à soi-même. L'épisode d'aujourd'hui, c'est le premier d'une série sur le burnout. Je commence ici parce que c'est là que j'ai finalement commencé à revenir à moi. Mon podcast n'est pas un podcast sur le burnout, mais c'est un podcast qui va mettre en lumière finalement ce que le burnout révèle. Sur ce que toute transition de vie casse, bouleverse et remet en question. Est-ce que... Ça ouvre en soi, c'est-à-dire le chemin vers finalement cette souveraineté intérieure, le fait de sentir qu'on se déconditionne, qu'on reprend son pouvoir, qu'on reconstruit une vie selon ses propres termes. J'ai décidé aussi de faire cette mini-série sur le podcast parce que pendant longtemps, j'ai minimisé ce que j'avais vécu. Je pensais que ce n'était pas assez grave, que je n'avais pas le droit finalement de considérer que j'avais souffert. Et je sais aujourd'hui que c'était réel. que ce que j'ai vécu c'était pas pour me plaindre et que finalement, préférant vivre dans le déni, je me rendais pas à ce service. Donc le fait d'en parler aujourd'hui c'est aussi une façon pour moi de me reconnaître enfin et peut-être t'aider toi aussi à reconnaître ce que tu portes en silence, ce que tu vis, sans forcément toujours en parler aux autres. Finalement c'est aussi prendre conscience qu'il y a des mots qui mettent du temps à sortir. Pendant longtemps j'ai cru que je devais d'abord aller bien pour en parler, mais je crois qu'en réalité... on a besoin d'entendre les voix de celles et ceux qui traversent, pas seulement de celles ou ceux qui ont dépassé. Je me rends compte que je suis plus à proprement parler dedans, mais qu'il y a encore de l'émotion autour de ce que j'ai vécu. Donc finalement c'est pas tant quelque chose qui appartient à mon passé, je sens qu'il y a encore un poids aujourd'hui dans mon présent et que je suis encore dans cette phase de reconstruction. Je pense que c'est peut-être Pour ça finalement que j'ai envie de le partager aujourd'hui, ce Burnout, il a marqué un avant et un après dans ma vie, dans mon travail, mais surtout dans ma manière d'être au monde. Je commence du coup à poser les mots et aujourd'hui c'est le premier épisode de cette série qui sera consacré au Burnout, à ce que j'ai traversé, comment je l'ai vécu et les leçons que j'en tire et que j'ai envie de partager aujourd'hui. Du coup aujourd'hui ce sera pas un épisode où je vais vous donner des clés, c'est pas non plus un épisode où je vais vous raconter une victoire personnelle, c'est juste un épisode où je vais vous dire et vous partager une vérité, une vérité finalement que j'ai mis du temps à formuler parce que je sens qu'elle me traverse encore, qu'il y a encore de l'émotionnel autour et parce que finalement cette vérité là me demande d'oser parler sans me cacher derrière des concepts ou derrière cette impression ou ce masque. de force que j'ai aimé porter pendant longtemps. Donc aujourd'hui, je veux juste te dire que je suis parfois encore dedans, mais pas avec la même intensité. Je pense qu'on parle beaucoup de burn-out aujourd'hui. Et le fait qu'on en parle beaucoup, ça sonne presque comme un mot banal. Mais quand tu le vis, tu sais que c'est pas juste trop de stress, c'est pas juste trop de travail, c'est quelque chose de bien plus profond. Et je pense que c'est aussi ce qui a fait que j'ai eu du mal à en parler pendant un moment. C'est le fait qu'en quelque sorte, j'avais l'impression qu'on l'avait banalisé. Et je me suis dit, si quelque chose est banal, alors potentiellement, il ne doit pas y avoir de souffrance, d'émotion. Il ne doit pas y avoir tout ce que je ressens au fond de moi. Donc j'ai mis beaucoup de jugement. Ce que j'ai compris, en tout cas pour moi, comment je l'ai vécu ce burn-out, c'est que ça a été un vrai effondrement. Et juste de le dire, finalement, me remet de l'émotion. parce que J'ai compris pour la première fois de ma vie ce que c'était quand le corps décide de s'arrêter et que finalement t'as plus vraiment de contrôle sur toi. Ça fait un petit peu, vous savez, comme un ordinateur qui bug. Et on est obligé d'appuyer sur la touche pour le faire redémarrer, sauf que quand ça t'arrive, y'a pas de touche. Et ça c'est compliqué du coup de redémarrer. Ce que j'ai compris c'est qu'il y a un moment où le corps ne suit plus. Et l'esprit lui aussi du coup finit par se débancher. Une partie quand même continue de vouloir essayer de comprendre ce qui est en train de se passer. Et l'autre qui tombe, qui accepte de tomber, qui pleure sans raison, qui ressent de la honte. Et qui continue finalement à se demander est-ce que je suis pas en train d'abuser. Donc voilà moi aussi j'ai cru que j'abusais, j'abusais dans ce que j'avais vécu, dans mes ressentis. Et les conséquences que ça avait eu sur moi. Aujourd'hui je vais pas tout te raconter. ce que je veux juste te dire c'est que Mon corps, à un moment donné, et d'ailleurs pas qu'une fois mais plusieurs fois, a lâché. Et quand c'est arrivé, j'ai eu cette sensation de dissociation, une dissociation plutôt violente. surtout la deuxième fois où ça s'est produit, enfin la deuxième et la troisième, parce que j'ai vécu trois burn-out, mais ils ont été différents, en ayant en commun qu'à partir du deuxième burn-out, j'ai vraiment ressenti cette forme de dissociation, j'arrivais plus à ouvrir mes yeux, à tenir debout, à penser, et je me suis rendue compte que je l'ai minimisé, jusqu'à finalement me ré-effondrer, tout petit peu plus qu'un an plus tard, à la suite d'un déménagement qui a été très rapide. Et ça m'a mis dans une forme de détresse émotionnelle parce que je ne comprenais pas en fait tout ce que j'étais en train de vivre, ce que j'étais en train de ressentir. Je n'avais personne pour me montrer le chemin, donc ça m'a créé une forme de solitude et je me suis retrouvée à me dire mais comment j'en suis arrivée là ? J'ai mis un an à comprendre le deuxième burn-out que j'avais vécu et au moment où j'ai commencé à le comprendre, en fait je pensais que j'étais en train de comprendre quelque chose qui était terminé. Et finalement, je me suis réécroulée parce qu'à un moment, ce n'est pas juste comprendre qui aide à avancer, c'est vraiment poser les choses, trouver un espace, un refuge. Dans mon cas, ça a été de combiner un accompagnement avec un psychiatre et du coaching qui a été un combo qui m'a fait énormément de bien parce que finalement, ça a pu être deux choses différentes. Le fait d'être suivie par un psychiatre m'a permis de me donner une forme de légitimité, le fait que ce soit reconnu par un médecin, ce que j'étais en train de vivre. qu'elle valide finalement mon vécu, ça m'a fait du bien, même si évidemment ça n'a pas été suffisant. Et le coaching m'a amenée à revenir à moi, à travailler sur tout ce qui était mes schémas de pensée, mes croyances, mes comportements, etc. Ce que j'ai aussi compris, c'est que le burn-out que j'ai vécu, ça n'a pas été un accident finalement. Ça a été une suite de choses qui étaient bien ancrées au fond de moi. Et il m'a permis de détruire quelque chose que je tenais à bout de bras. Une vie où je portais... trop, où je souriais mais où aussi je me perdais et si finalement j'avais pas fait de burn-out je serais restée peut-être enfermée dans une vie qui n'était pas la mienne. Donc aujourd'hui je sais que j'ai pris ce recul de pouvoir voir finalement entre guillemets le cadeau caché derrière l'épreuve. Ce que je comprends aussi c'est que je suis encore en train de guérir. Je suis pas du tout revenue à la normale mais finalement je crois que je le veux pas aussi parce que je sais que revenir à la normale ce serait revenir à des anciens schémas. Et donc aujourd'hui, je comprends que cette reconstruction, elle est lente. J'ai besoin de lenteur. Je vis plus lentement, j'écoute mon corps avec un autre respect. Je suis beaucoup plus attentive à ce qui se passe, ce qui se joue en moi. J'ai appris à reconnaître les signaux. J'apprends petit à petit à vivre autrement. Et je sens que ce que je vais transmettre à partir de maintenant, ça viendra aussi d'un autre endroit, d'un autre espace en moi. C'est quelque chose qui sera beaucoup plus ancré, beaucoup moins dans le mental, beaucoup moins dans l'image, beaucoup plus. plus dans le vécu et la traversée. Alors voilà, ce podcast commence ici. C'est pas, encore une fois, une masterclass, une méthode, mais c'est vraiment l'histoire de mon effondrement. Parce que je crois qu'on a besoin d'entendre aussi des voix qui parlent depuis le milieu du chaos. Et parce que je crois que dans ce chaos-là, j'ai retrouvé finalement mon centre. Alors merci d'être là, merci d'écouter, et on va en parler dans les prochains épisodes.

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