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Thérapie intégrale

Addiction à la cocaïne : 10 idées reçues

Addiction à la cocaïne : 10 idées reçues

08min |23/05/2024
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Thérapie intégrale

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Description

On considère que les personnes qui ont une addiction à la cocaïne sont, avant tout, des personnes malades.

 

Dans cet épisode de thérapie intégrale, Alain Marthoz vous parle de la réelle maladie qui se cache derrière l’addiction à la cocaïne.

 

Cette maladie est de nature relationnelle et elle vous prive de votre liberté.


Dès lors qu'il est toujours possible d'évoluer vers plus de libre-arbitre, il est par conséquent possible de se libérer relativement rapidement de l'addiction à ce psychotrope.

 

(…)


------

Si vous le souhaitez, et sous réserve d’une première séance de thérapie intégrale, qui doit être concluante, Alain Marthoz, vous explique, pourquoi et comment vous libérer de la dépendance à la cocaïne.


Sauf rares exceptions,  3 à 5 séances seront suffisantes pour évoluer vers vos objectifs qui comprendront bien entendu, celui d’être libéré de la cocaine.

 

Vous avez des questions sur des problématiques particulières ?

 

Envie d’un 1er entretien - sans engagement - pour une thérapie ou un coaching de vie intégral ?

 

Contactez-moi via mon site internet AxeIntégral

 

https://www.axeintegral.be/fr/contact/ 

 

ou bien envoyez-moi un e-mail à therapieintegrale@mail.be

 

----------

Thérapie intégrale est un podcast proposé par Axeintégral, cabinet de psychothérapie et de coaching en Belgique et à distance.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Pour celles et ceux qui veulent réellement évoluer, il est possible de se libérer rapidement de l'addiction à la cocaïne. C'est ma conviction, basée sur mon accompagnement durant ces dernières années, d'environ une centaine de cocaïnomanes. Dans cet épisode, je vous explique les causes profondes de l'addiction à ce psychotrope aux effets stimulants puissants, et dix idées reçues à ce sujet. Bonjour, bienvenue sur Thérapie Intégrale, le podcast destiné à vous libérer et à vous rendre votre pouvoir personnel en faisant évoluer votre conscience. Je suis Alain Marthoz. Parmi les effets psychiques associés à la prise de cocaïne, on retrouve un sentiment d'euphorie et de toute puissance, aussi intellectuel, un mental plus alerte, une meilleure confiance en soi, une plus grande facilité à entrer en relation, etc. L'archétype du guerrier, issu de la conscience égocentrique, est en quelque sorte hyper stimulé, mais de manière artificielle. La cocaïne donne ainsi un pouvoir illusoire que n'arrivent pas à se donner naturellement et sainement, ceux dont la conscience égocentrique est fragilisée. Mais puisque la conscience peut continuer à évoluer, il est toujours possible de reprendre son propre pouvoir. L'esprit du toxicomane se renforce et son terrain a alors moins d'attrait pour la cocaïne qui perd progressivement de son emprise. C'est alors le retour au fait de savoir être égoïste, de se donner du plaisir de manière saine, de savoir mettre ses limites, de savoir dire non naturellement, etc. En résumé, de reprendre son pouvoir personnel. Je tiens à préciser que je ne suis pas un spécialiste de l'observation clinique de l'addiction à la cocaïne. Je ne vous parlerai donc pas de ce que dit la science au sujet des effets, risques et troubles physiques associés à la prise de coke. Je ne vous parlerai pas non plus d'overdose, de sérotonine, des symptômes psychiques, du sevrage ou craving, etc. Par contre, pour rendre espoir à ceux qui vivent l'enfer de cette addiction, je vous dirai quelle est ma vérité, du point de vue évolutif, basée sur un échantillon restreint de cocaïnomanes qui ont eu l'intention de faire évoluer leur conscience et qui y sont parvenus. Vous vous doutez déjà, je pense, que mes observations iront à l'encontre de nombreuses croyances thérapeutiques ou médicales. Croyance n°1, la cocaïne est la drogue la plus addictive juste après l'héroïne. Je n'ai jamais pu aider une personne en dépendance à l'héroïne. Par contre, j'ai constaté qu'il est relativement facile d'aider une personne à se libérer de la cocaïne, pour autant que celle-ci est clairement l'intention de faire évoluer sa conscience, bien entendu. Croyance numéro 2, la dépendance ou l'addiction est vis-à-vis de la cocaïne. De nombreux cocaineomanes m'ont rapporté qu'ils arrivaient parfois à rester de longues périodes, sans consommer de la cocaïne et sans effort, par exemple lorsqu'ils étaient en vacances. Par contre, dans d'autres circonstances, pour s'amuser, pour travailler, en cas de pression, etc., ils en avaient impérativement besoin. Ceci indique que la dépendance première est de nature psychologique, et non vis-à-vis de la cocaïne elle-même, c'est-à-dire une dépendance physique. Croyance numéro 3, le sevrage de la cocaïne permet de se libérer de la dépendance à la cocaïne. Mon observation me permet d'affirmer que c'est la libération de la dépendance psychologique, qui n'a rien à voir avec la cocaïne, qui conduit à un sevrage naturel et progressif de la cocaïne. Il faut dans un premier temps traiter le fond du problème, qui n'est pas la substance cocaïne. Croyance numéro 4, la cocaïne exerce une emprise psychologique très forte sur l'individu. De quels individus parle-t-on ? Si l'individu est une personne libre qui a par conséquent une conscience égocentrique forte, cette affirmation est fausse. La cocaïne n'exerce sur lui que peu ou pas d'emprise. Par contre, si l'individu a une conscience égocentrique affaiblie, source de dépendance psychologique, au niveau affectif et vis-à-vis de la conscience égocentrique, alors il est clair que le terrain de son esprit permet l'emprise relationnelle ainsi que l'emprise potentielle sur lui. de diverses substances, dont la cocaïne. Par ailleurs, il est selon moi clair que la dépendance psychologique dont souffre la personne qui consomme de la cocaïne était déjà présente avant sa première prise de coke. Croyance numéro 5, il faut arrêter la cocaïne pour s'en libérer. Une personne peut arrêter la cocaïne par l'effort de sa volonté, être sevrée physiquement sans que la dépendance psychologique soit traitée. Il y a alors un fort risque de rechute. On peut donc arrêter la coquine sans pour autant en être libéré. Pour être libéré de la cocaïne, il faut devenir une personne libre. Et une personne libre peut choisir de consommer ou de ne pas consommer de la cocaïne. Si ce choix n'est pas là, il y a leur addiction. Devenir libre est le fruit d'un travail évolutif qui n'a rien à voir avec la cocaïne en elle-même. Par ailleurs, si une personne arrête la cocaïne sans que sa dépendance psychologique soit traitée, l'addiction se reportera inévitablement sur d'autres produits. Par exemple, l'alcool, le tabac ou d'autres stupéfiants. En pratique, j'ai indiqué à tous les cocaïnomanes avec qui j'ai débuté un accompagnement de ne pas s'interdire de consommer de la cocaïne pendant la thérapie. Et elles s'en sont libérées presque toujours totalement. Croyance numéro 6, l'addiction à la cocaïne apparaît dans le cerveau. Bon, il est clair que le corps s'habitue à toute substance et qu'il peut en réclamer de plus en plus. Ceci se marque bien évidemment dans le cerveau. Mais la vraie cause de l'addiction à la cocaïne, c'est la dépendance psychologique. Et celle-ci ne se trouve pas dans le cerveau, mais dans le réseau relationnel de la personne qui se bat contre la cocaïne. Croyance numéro 7, un suivi psychologique pendant plusieurs mois, voire plusieurs années, est parfois nécessaire pour éviter les rechutes. Pour ma part, quelques séances étalées sur deux ou trois mois ont permis la libération presque toujours totale de la cocaïne. Notez qu'il ne faut pas oublier deux choses essentielles. Une personne peut avoir l'intention d'évoluer jusqu'à un certain point et par conséquent être libérée jusqu'à un certain point de sa dépendance à la cocaïne. Par ailleurs, une personne libérée de sa dépendance psychologique cause de dépendance à la cocaïne ou d'autres substances, signifie le retour à plus de libre arbitre ou de capacité de choix. Et quand on est libre, comme j'ai dit précédemment, on peut par conséquent décider de consommer de la cocaïne ou de fumer trois cigarettes le samedi soir. Ceci n'est plus une addiction. Pour illustrer mon propos, je me souviens d'un pompier que j'avais accompagné. Sa consommation avait diminué d'environ 80%, mais il souhaitait continuer à faire la fête de temps en temps avec la cocaïne. C'était son choix. Sa consommation, à intervalles beaucoup plus longs, n'était pas une rechute. Croyance numéro 8, les thérapies pour l'addiction à la cocaïne sont exclusivement menées dans les hôpitaux et dans des centres d'addictologie. Pour ma part, il n'est pas nécessaire d'avoir une grande infrastructure puisque 3 à 5 séances de 40 minutes, aussi à distance, ont été nécessaires et suffisantes pour aider mes clients à se libérer presque toujours totalement de la cocaïne. Croyance numéro 9, la présence de la famille ou d'un proche est importante pour le toxicomane. Dès lors que la dépendance psychologique de la personne qui souffre d'addiction repose sur des conflits de valeurs très souvent véhiculés dans sa propre famille, il est clair que la présence de membres de la famille ou de proches en dépendance affective vis-à-vis du cocaïnomane ne peut que gêner l'évolution de celui-ci, même si cela apporte un réconfort. Croyance numéro 10, les personnes dépendantes de la cocaïne sont avant tout des personnes malades. Ok, mais malades de quoi ? Malades de la cocaïne ? Non, certainement pas. La maladie est d'abord dans les liens entre les personnes. Dimanche dernier, le film Elvis est passé à la télévision. Elvis était peut-être dépendant de la cocaïne, mais il était d'abord dépendant sous l'emprise de sa mère et puis du colonel Parker. La maman d'Elvis était peut-être dépendante de la colle, mais elle était d'abord dépendante affectivement de son fils, et avait celui-ci sous son emprise. Le colonne Parker était peut-être dépendant sous l'emprise des jeux, mais la contrepartie était en partie dans le lien d'emprise qu'il avait sous Elvis. C'est donc le manque de liberté qui est la vraie maladie qui se cache derrière la plupart des addictions. Cet épisode est terminé, merci pour votre écoute. Si vous ou une de vos connaissances souffrez de dépendance à la cocaïne et que vous souhaitez évoluer, tous les espaces sont permis pour sortir de l'enfer relativement rapidement. A très vite pour un prochain épisode. Cette émission vous a été proposée par Axe Intégral, cabinet de psychothérapie et de coaching de vie, aussi à distance.

Description

On considère que les personnes qui ont une addiction à la cocaïne sont, avant tout, des personnes malades.

 

Dans cet épisode de thérapie intégrale, Alain Marthoz vous parle de la réelle maladie qui se cache derrière l’addiction à la cocaïne.

 

Cette maladie est de nature relationnelle et elle vous prive de votre liberté.


Dès lors qu'il est toujours possible d'évoluer vers plus de libre-arbitre, il est par conséquent possible de se libérer relativement rapidement de l'addiction à ce psychotrope.

 

(…)


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Si vous le souhaitez, et sous réserve d’une première séance de thérapie intégrale, qui doit être concluante, Alain Marthoz, vous explique, pourquoi et comment vous libérer de la dépendance à la cocaïne.


Sauf rares exceptions,  3 à 5 séances seront suffisantes pour évoluer vers vos objectifs qui comprendront bien entendu, celui d’être libéré de la cocaine.

 

Vous avez des questions sur des problématiques particulières ?

 

Envie d’un 1er entretien - sans engagement - pour une thérapie ou un coaching de vie intégral ?

 

Contactez-moi via mon site internet AxeIntégral

 

https://www.axeintegral.be/fr/contact/ 

 

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Thérapie intégrale est un podcast proposé par Axeintégral, cabinet de psychothérapie et de coaching en Belgique et à distance.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Pour celles et ceux qui veulent réellement évoluer, il est possible de se libérer rapidement de l'addiction à la cocaïne. C'est ma conviction, basée sur mon accompagnement durant ces dernières années, d'environ une centaine de cocaïnomanes. Dans cet épisode, je vous explique les causes profondes de l'addiction à ce psychotrope aux effets stimulants puissants, et dix idées reçues à ce sujet. Bonjour, bienvenue sur Thérapie Intégrale, le podcast destiné à vous libérer et à vous rendre votre pouvoir personnel en faisant évoluer votre conscience. Je suis Alain Marthoz. Parmi les effets psychiques associés à la prise de cocaïne, on retrouve un sentiment d'euphorie et de toute puissance, aussi intellectuel, un mental plus alerte, une meilleure confiance en soi, une plus grande facilité à entrer en relation, etc. L'archétype du guerrier, issu de la conscience égocentrique, est en quelque sorte hyper stimulé, mais de manière artificielle. La cocaïne donne ainsi un pouvoir illusoire que n'arrivent pas à se donner naturellement et sainement, ceux dont la conscience égocentrique est fragilisée. Mais puisque la conscience peut continuer à évoluer, il est toujours possible de reprendre son propre pouvoir. L'esprit du toxicomane se renforce et son terrain a alors moins d'attrait pour la cocaïne qui perd progressivement de son emprise. C'est alors le retour au fait de savoir être égoïste, de se donner du plaisir de manière saine, de savoir mettre ses limites, de savoir dire non naturellement, etc. En résumé, de reprendre son pouvoir personnel. Je tiens à préciser que je ne suis pas un spécialiste de l'observation clinique de l'addiction à la cocaïne. Je ne vous parlerai donc pas de ce que dit la science au sujet des effets, risques et troubles physiques associés à la prise de coke. Je ne vous parlerai pas non plus d'overdose, de sérotonine, des symptômes psychiques, du sevrage ou craving, etc. Par contre, pour rendre espoir à ceux qui vivent l'enfer de cette addiction, je vous dirai quelle est ma vérité, du point de vue évolutif, basée sur un échantillon restreint de cocaïnomanes qui ont eu l'intention de faire évoluer leur conscience et qui y sont parvenus. Vous vous doutez déjà, je pense, que mes observations iront à l'encontre de nombreuses croyances thérapeutiques ou médicales. Croyance n°1, la cocaïne est la drogue la plus addictive juste après l'héroïne. Je n'ai jamais pu aider une personne en dépendance à l'héroïne. Par contre, j'ai constaté qu'il est relativement facile d'aider une personne à se libérer de la cocaïne, pour autant que celle-ci est clairement l'intention de faire évoluer sa conscience, bien entendu. Croyance numéro 2, la dépendance ou l'addiction est vis-à-vis de la cocaïne. De nombreux cocaineomanes m'ont rapporté qu'ils arrivaient parfois à rester de longues périodes, sans consommer de la cocaïne et sans effort, par exemple lorsqu'ils étaient en vacances. Par contre, dans d'autres circonstances, pour s'amuser, pour travailler, en cas de pression, etc., ils en avaient impérativement besoin. Ceci indique que la dépendance première est de nature psychologique, et non vis-à-vis de la cocaïne elle-même, c'est-à-dire une dépendance physique. Croyance numéro 3, le sevrage de la cocaïne permet de se libérer de la dépendance à la cocaïne. Mon observation me permet d'affirmer que c'est la libération de la dépendance psychologique, qui n'a rien à voir avec la cocaïne, qui conduit à un sevrage naturel et progressif de la cocaïne. Il faut dans un premier temps traiter le fond du problème, qui n'est pas la substance cocaïne. Croyance numéro 4, la cocaïne exerce une emprise psychologique très forte sur l'individu. De quels individus parle-t-on ? Si l'individu est une personne libre qui a par conséquent une conscience égocentrique forte, cette affirmation est fausse. La cocaïne n'exerce sur lui que peu ou pas d'emprise. Par contre, si l'individu a une conscience égocentrique affaiblie, source de dépendance psychologique, au niveau affectif et vis-à-vis de la conscience égocentrique, alors il est clair que le terrain de son esprit permet l'emprise relationnelle ainsi que l'emprise potentielle sur lui. de diverses substances, dont la cocaïne. Par ailleurs, il est selon moi clair que la dépendance psychologique dont souffre la personne qui consomme de la cocaïne était déjà présente avant sa première prise de coke. Croyance numéro 5, il faut arrêter la cocaïne pour s'en libérer. Une personne peut arrêter la cocaïne par l'effort de sa volonté, être sevrée physiquement sans que la dépendance psychologique soit traitée. Il y a alors un fort risque de rechute. On peut donc arrêter la coquine sans pour autant en être libéré. Pour être libéré de la cocaïne, il faut devenir une personne libre. Et une personne libre peut choisir de consommer ou de ne pas consommer de la cocaïne. Si ce choix n'est pas là, il y a leur addiction. Devenir libre est le fruit d'un travail évolutif qui n'a rien à voir avec la cocaïne en elle-même. Par ailleurs, si une personne arrête la cocaïne sans que sa dépendance psychologique soit traitée, l'addiction se reportera inévitablement sur d'autres produits. Par exemple, l'alcool, le tabac ou d'autres stupéfiants. En pratique, j'ai indiqué à tous les cocaïnomanes avec qui j'ai débuté un accompagnement de ne pas s'interdire de consommer de la cocaïne pendant la thérapie. Et elles s'en sont libérées presque toujours totalement. Croyance numéro 6, l'addiction à la cocaïne apparaît dans le cerveau. Bon, il est clair que le corps s'habitue à toute substance et qu'il peut en réclamer de plus en plus. Ceci se marque bien évidemment dans le cerveau. Mais la vraie cause de l'addiction à la cocaïne, c'est la dépendance psychologique. Et celle-ci ne se trouve pas dans le cerveau, mais dans le réseau relationnel de la personne qui se bat contre la cocaïne. Croyance numéro 7, un suivi psychologique pendant plusieurs mois, voire plusieurs années, est parfois nécessaire pour éviter les rechutes. Pour ma part, quelques séances étalées sur deux ou trois mois ont permis la libération presque toujours totale de la cocaïne. Notez qu'il ne faut pas oublier deux choses essentielles. Une personne peut avoir l'intention d'évoluer jusqu'à un certain point et par conséquent être libérée jusqu'à un certain point de sa dépendance à la cocaïne. Par ailleurs, une personne libérée de sa dépendance psychologique cause de dépendance à la cocaïne ou d'autres substances, signifie le retour à plus de libre arbitre ou de capacité de choix. Et quand on est libre, comme j'ai dit précédemment, on peut par conséquent décider de consommer de la cocaïne ou de fumer trois cigarettes le samedi soir. Ceci n'est plus une addiction. Pour illustrer mon propos, je me souviens d'un pompier que j'avais accompagné. Sa consommation avait diminué d'environ 80%, mais il souhaitait continuer à faire la fête de temps en temps avec la cocaïne. C'était son choix. Sa consommation, à intervalles beaucoup plus longs, n'était pas une rechute. Croyance numéro 8, les thérapies pour l'addiction à la cocaïne sont exclusivement menées dans les hôpitaux et dans des centres d'addictologie. Pour ma part, il n'est pas nécessaire d'avoir une grande infrastructure puisque 3 à 5 séances de 40 minutes, aussi à distance, ont été nécessaires et suffisantes pour aider mes clients à se libérer presque toujours totalement de la cocaïne. Croyance numéro 9, la présence de la famille ou d'un proche est importante pour le toxicomane. Dès lors que la dépendance psychologique de la personne qui souffre d'addiction repose sur des conflits de valeurs très souvent véhiculés dans sa propre famille, il est clair que la présence de membres de la famille ou de proches en dépendance affective vis-à-vis du cocaïnomane ne peut que gêner l'évolution de celui-ci, même si cela apporte un réconfort. Croyance numéro 10, les personnes dépendantes de la cocaïne sont avant tout des personnes malades. Ok, mais malades de quoi ? Malades de la cocaïne ? Non, certainement pas. La maladie est d'abord dans les liens entre les personnes. Dimanche dernier, le film Elvis est passé à la télévision. Elvis était peut-être dépendant de la cocaïne, mais il était d'abord dépendant sous l'emprise de sa mère et puis du colonel Parker. La maman d'Elvis était peut-être dépendante de la colle, mais elle était d'abord dépendante affectivement de son fils, et avait celui-ci sous son emprise. Le colonne Parker était peut-être dépendant sous l'emprise des jeux, mais la contrepartie était en partie dans le lien d'emprise qu'il avait sous Elvis. C'est donc le manque de liberté qui est la vraie maladie qui se cache derrière la plupart des addictions. Cet épisode est terminé, merci pour votre écoute. Si vous ou une de vos connaissances souffrez de dépendance à la cocaïne et que vous souhaitez évoluer, tous les espaces sont permis pour sortir de l'enfer relativement rapidement. A très vite pour un prochain épisode. Cette émission vous a été proposée par Axe Intégral, cabinet de psychothérapie et de coaching de vie, aussi à distance.

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On considère que les personnes qui ont une addiction à la cocaïne sont, avant tout, des personnes malades.

 

Dans cet épisode de thérapie intégrale, Alain Marthoz vous parle de la réelle maladie qui se cache derrière l’addiction à la cocaïne.

 

Cette maladie est de nature relationnelle et elle vous prive de votre liberté.


Dès lors qu'il est toujours possible d'évoluer vers plus de libre-arbitre, il est par conséquent possible de se libérer relativement rapidement de l'addiction à ce psychotrope.

 

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Si vous le souhaitez, et sous réserve d’une première séance de thérapie intégrale, qui doit être concluante, Alain Marthoz, vous explique, pourquoi et comment vous libérer de la dépendance à la cocaïne.


Sauf rares exceptions,  3 à 5 séances seront suffisantes pour évoluer vers vos objectifs qui comprendront bien entendu, celui d’être libéré de la cocaine.

 

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Transcription

  • Speaker #0

    Pour celles et ceux qui veulent réellement évoluer, il est possible de se libérer rapidement de l'addiction à la cocaïne. C'est ma conviction, basée sur mon accompagnement durant ces dernières années, d'environ une centaine de cocaïnomanes. Dans cet épisode, je vous explique les causes profondes de l'addiction à ce psychotrope aux effets stimulants puissants, et dix idées reçues à ce sujet. Bonjour, bienvenue sur Thérapie Intégrale, le podcast destiné à vous libérer et à vous rendre votre pouvoir personnel en faisant évoluer votre conscience. Je suis Alain Marthoz. Parmi les effets psychiques associés à la prise de cocaïne, on retrouve un sentiment d'euphorie et de toute puissance, aussi intellectuel, un mental plus alerte, une meilleure confiance en soi, une plus grande facilité à entrer en relation, etc. L'archétype du guerrier, issu de la conscience égocentrique, est en quelque sorte hyper stimulé, mais de manière artificielle. La cocaïne donne ainsi un pouvoir illusoire que n'arrivent pas à se donner naturellement et sainement, ceux dont la conscience égocentrique est fragilisée. Mais puisque la conscience peut continuer à évoluer, il est toujours possible de reprendre son propre pouvoir. L'esprit du toxicomane se renforce et son terrain a alors moins d'attrait pour la cocaïne qui perd progressivement de son emprise. C'est alors le retour au fait de savoir être égoïste, de se donner du plaisir de manière saine, de savoir mettre ses limites, de savoir dire non naturellement, etc. En résumé, de reprendre son pouvoir personnel. Je tiens à préciser que je ne suis pas un spécialiste de l'observation clinique de l'addiction à la cocaïne. Je ne vous parlerai donc pas de ce que dit la science au sujet des effets, risques et troubles physiques associés à la prise de coke. Je ne vous parlerai pas non plus d'overdose, de sérotonine, des symptômes psychiques, du sevrage ou craving, etc. Par contre, pour rendre espoir à ceux qui vivent l'enfer de cette addiction, je vous dirai quelle est ma vérité, du point de vue évolutif, basée sur un échantillon restreint de cocaïnomanes qui ont eu l'intention de faire évoluer leur conscience et qui y sont parvenus. Vous vous doutez déjà, je pense, que mes observations iront à l'encontre de nombreuses croyances thérapeutiques ou médicales. Croyance n°1, la cocaïne est la drogue la plus addictive juste après l'héroïne. Je n'ai jamais pu aider une personne en dépendance à l'héroïne. Par contre, j'ai constaté qu'il est relativement facile d'aider une personne à se libérer de la cocaïne, pour autant que celle-ci est clairement l'intention de faire évoluer sa conscience, bien entendu. Croyance numéro 2, la dépendance ou l'addiction est vis-à-vis de la cocaïne. De nombreux cocaineomanes m'ont rapporté qu'ils arrivaient parfois à rester de longues périodes, sans consommer de la cocaïne et sans effort, par exemple lorsqu'ils étaient en vacances. Par contre, dans d'autres circonstances, pour s'amuser, pour travailler, en cas de pression, etc., ils en avaient impérativement besoin. Ceci indique que la dépendance première est de nature psychologique, et non vis-à-vis de la cocaïne elle-même, c'est-à-dire une dépendance physique. Croyance numéro 3, le sevrage de la cocaïne permet de se libérer de la dépendance à la cocaïne. Mon observation me permet d'affirmer que c'est la libération de la dépendance psychologique, qui n'a rien à voir avec la cocaïne, qui conduit à un sevrage naturel et progressif de la cocaïne. Il faut dans un premier temps traiter le fond du problème, qui n'est pas la substance cocaïne. Croyance numéro 4, la cocaïne exerce une emprise psychologique très forte sur l'individu. De quels individus parle-t-on ? Si l'individu est une personne libre qui a par conséquent une conscience égocentrique forte, cette affirmation est fausse. La cocaïne n'exerce sur lui que peu ou pas d'emprise. Par contre, si l'individu a une conscience égocentrique affaiblie, source de dépendance psychologique, au niveau affectif et vis-à-vis de la conscience égocentrique, alors il est clair que le terrain de son esprit permet l'emprise relationnelle ainsi que l'emprise potentielle sur lui. de diverses substances, dont la cocaïne. Par ailleurs, il est selon moi clair que la dépendance psychologique dont souffre la personne qui consomme de la cocaïne était déjà présente avant sa première prise de coke. Croyance numéro 5, il faut arrêter la cocaïne pour s'en libérer. Une personne peut arrêter la cocaïne par l'effort de sa volonté, être sevrée physiquement sans que la dépendance psychologique soit traitée. Il y a alors un fort risque de rechute. On peut donc arrêter la coquine sans pour autant en être libéré. Pour être libéré de la cocaïne, il faut devenir une personne libre. Et une personne libre peut choisir de consommer ou de ne pas consommer de la cocaïne. Si ce choix n'est pas là, il y a leur addiction. Devenir libre est le fruit d'un travail évolutif qui n'a rien à voir avec la cocaïne en elle-même. Par ailleurs, si une personne arrête la cocaïne sans que sa dépendance psychologique soit traitée, l'addiction se reportera inévitablement sur d'autres produits. Par exemple, l'alcool, le tabac ou d'autres stupéfiants. En pratique, j'ai indiqué à tous les cocaïnomanes avec qui j'ai débuté un accompagnement de ne pas s'interdire de consommer de la cocaïne pendant la thérapie. Et elles s'en sont libérées presque toujours totalement. Croyance numéro 6, l'addiction à la cocaïne apparaît dans le cerveau. Bon, il est clair que le corps s'habitue à toute substance et qu'il peut en réclamer de plus en plus. Ceci se marque bien évidemment dans le cerveau. Mais la vraie cause de l'addiction à la cocaïne, c'est la dépendance psychologique. Et celle-ci ne se trouve pas dans le cerveau, mais dans le réseau relationnel de la personne qui se bat contre la cocaïne. Croyance numéro 7, un suivi psychologique pendant plusieurs mois, voire plusieurs années, est parfois nécessaire pour éviter les rechutes. Pour ma part, quelques séances étalées sur deux ou trois mois ont permis la libération presque toujours totale de la cocaïne. Notez qu'il ne faut pas oublier deux choses essentielles. Une personne peut avoir l'intention d'évoluer jusqu'à un certain point et par conséquent être libérée jusqu'à un certain point de sa dépendance à la cocaïne. Par ailleurs, une personne libérée de sa dépendance psychologique cause de dépendance à la cocaïne ou d'autres substances, signifie le retour à plus de libre arbitre ou de capacité de choix. Et quand on est libre, comme j'ai dit précédemment, on peut par conséquent décider de consommer de la cocaïne ou de fumer trois cigarettes le samedi soir. Ceci n'est plus une addiction. Pour illustrer mon propos, je me souviens d'un pompier que j'avais accompagné. Sa consommation avait diminué d'environ 80%, mais il souhaitait continuer à faire la fête de temps en temps avec la cocaïne. C'était son choix. Sa consommation, à intervalles beaucoup plus longs, n'était pas une rechute. Croyance numéro 8, les thérapies pour l'addiction à la cocaïne sont exclusivement menées dans les hôpitaux et dans des centres d'addictologie. Pour ma part, il n'est pas nécessaire d'avoir une grande infrastructure puisque 3 à 5 séances de 40 minutes, aussi à distance, ont été nécessaires et suffisantes pour aider mes clients à se libérer presque toujours totalement de la cocaïne. Croyance numéro 9, la présence de la famille ou d'un proche est importante pour le toxicomane. Dès lors que la dépendance psychologique de la personne qui souffre d'addiction repose sur des conflits de valeurs très souvent véhiculés dans sa propre famille, il est clair que la présence de membres de la famille ou de proches en dépendance affective vis-à-vis du cocaïnomane ne peut que gêner l'évolution de celui-ci, même si cela apporte un réconfort. Croyance numéro 10, les personnes dépendantes de la cocaïne sont avant tout des personnes malades. Ok, mais malades de quoi ? Malades de la cocaïne ? Non, certainement pas. La maladie est d'abord dans les liens entre les personnes. Dimanche dernier, le film Elvis est passé à la télévision. Elvis était peut-être dépendant de la cocaïne, mais il était d'abord dépendant sous l'emprise de sa mère et puis du colonel Parker. La maman d'Elvis était peut-être dépendante de la colle, mais elle était d'abord dépendante affectivement de son fils, et avait celui-ci sous son emprise. Le colonne Parker était peut-être dépendant sous l'emprise des jeux, mais la contrepartie était en partie dans le lien d'emprise qu'il avait sous Elvis. C'est donc le manque de liberté qui est la vraie maladie qui se cache derrière la plupart des addictions. Cet épisode est terminé, merci pour votre écoute. Si vous ou une de vos connaissances souffrez de dépendance à la cocaïne et que vous souhaitez évoluer, tous les espaces sont permis pour sortir de l'enfer relativement rapidement. A très vite pour un prochain épisode. Cette émission vous a été proposée par Axe Intégral, cabinet de psychothérapie et de coaching de vie, aussi à distance.

Description

On considère que les personnes qui ont une addiction à la cocaïne sont, avant tout, des personnes malades.

 

Dans cet épisode de thérapie intégrale, Alain Marthoz vous parle de la réelle maladie qui se cache derrière l’addiction à la cocaïne.

 

Cette maladie est de nature relationnelle et elle vous prive de votre liberté.


Dès lors qu'il est toujours possible d'évoluer vers plus de libre-arbitre, il est par conséquent possible de se libérer relativement rapidement de l'addiction à ce psychotrope.

 

(…)


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Si vous le souhaitez, et sous réserve d’une première séance de thérapie intégrale, qui doit être concluante, Alain Marthoz, vous explique, pourquoi et comment vous libérer de la dépendance à la cocaïne.


Sauf rares exceptions,  3 à 5 séances seront suffisantes pour évoluer vers vos objectifs qui comprendront bien entendu, celui d’être libéré de la cocaine.

 

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Thérapie intégrale est un podcast proposé par Axeintégral, cabinet de psychothérapie et de coaching en Belgique et à distance.


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Transcription

  • Speaker #0

    Pour celles et ceux qui veulent réellement évoluer, il est possible de se libérer rapidement de l'addiction à la cocaïne. C'est ma conviction, basée sur mon accompagnement durant ces dernières années, d'environ une centaine de cocaïnomanes. Dans cet épisode, je vous explique les causes profondes de l'addiction à ce psychotrope aux effets stimulants puissants, et dix idées reçues à ce sujet. Bonjour, bienvenue sur Thérapie Intégrale, le podcast destiné à vous libérer et à vous rendre votre pouvoir personnel en faisant évoluer votre conscience. Je suis Alain Marthoz. Parmi les effets psychiques associés à la prise de cocaïne, on retrouve un sentiment d'euphorie et de toute puissance, aussi intellectuel, un mental plus alerte, une meilleure confiance en soi, une plus grande facilité à entrer en relation, etc. L'archétype du guerrier, issu de la conscience égocentrique, est en quelque sorte hyper stimulé, mais de manière artificielle. La cocaïne donne ainsi un pouvoir illusoire que n'arrivent pas à se donner naturellement et sainement, ceux dont la conscience égocentrique est fragilisée. Mais puisque la conscience peut continuer à évoluer, il est toujours possible de reprendre son propre pouvoir. L'esprit du toxicomane se renforce et son terrain a alors moins d'attrait pour la cocaïne qui perd progressivement de son emprise. C'est alors le retour au fait de savoir être égoïste, de se donner du plaisir de manière saine, de savoir mettre ses limites, de savoir dire non naturellement, etc. En résumé, de reprendre son pouvoir personnel. Je tiens à préciser que je ne suis pas un spécialiste de l'observation clinique de l'addiction à la cocaïne. Je ne vous parlerai donc pas de ce que dit la science au sujet des effets, risques et troubles physiques associés à la prise de coke. Je ne vous parlerai pas non plus d'overdose, de sérotonine, des symptômes psychiques, du sevrage ou craving, etc. Par contre, pour rendre espoir à ceux qui vivent l'enfer de cette addiction, je vous dirai quelle est ma vérité, du point de vue évolutif, basée sur un échantillon restreint de cocaïnomanes qui ont eu l'intention de faire évoluer leur conscience et qui y sont parvenus. Vous vous doutez déjà, je pense, que mes observations iront à l'encontre de nombreuses croyances thérapeutiques ou médicales. Croyance n°1, la cocaïne est la drogue la plus addictive juste après l'héroïne. Je n'ai jamais pu aider une personne en dépendance à l'héroïne. Par contre, j'ai constaté qu'il est relativement facile d'aider une personne à se libérer de la cocaïne, pour autant que celle-ci est clairement l'intention de faire évoluer sa conscience, bien entendu. Croyance numéro 2, la dépendance ou l'addiction est vis-à-vis de la cocaïne. De nombreux cocaineomanes m'ont rapporté qu'ils arrivaient parfois à rester de longues périodes, sans consommer de la cocaïne et sans effort, par exemple lorsqu'ils étaient en vacances. Par contre, dans d'autres circonstances, pour s'amuser, pour travailler, en cas de pression, etc., ils en avaient impérativement besoin. Ceci indique que la dépendance première est de nature psychologique, et non vis-à-vis de la cocaïne elle-même, c'est-à-dire une dépendance physique. Croyance numéro 3, le sevrage de la cocaïne permet de se libérer de la dépendance à la cocaïne. Mon observation me permet d'affirmer que c'est la libération de la dépendance psychologique, qui n'a rien à voir avec la cocaïne, qui conduit à un sevrage naturel et progressif de la cocaïne. Il faut dans un premier temps traiter le fond du problème, qui n'est pas la substance cocaïne. Croyance numéro 4, la cocaïne exerce une emprise psychologique très forte sur l'individu. De quels individus parle-t-on ? Si l'individu est une personne libre qui a par conséquent une conscience égocentrique forte, cette affirmation est fausse. La cocaïne n'exerce sur lui que peu ou pas d'emprise. Par contre, si l'individu a une conscience égocentrique affaiblie, source de dépendance psychologique, au niveau affectif et vis-à-vis de la conscience égocentrique, alors il est clair que le terrain de son esprit permet l'emprise relationnelle ainsi que l'emprise potentielle sur lui. de diverses substances, dont la cocaïne. Par ailleurs, il est selon moi clair que la dépendance psychologique dont souffre la personne qui consomme de la cocaïne était déjà présente avant sa première prise de coke. Croyance numéro 5, il faut arrêter la cocaïne pour s'en libérer. Une personne peut arrêter la cocaïne par l'effort de sa volonté, être sevrée physiquement sans que la dépendance psychologique soit traitée. Il y a alors un fort risque de rechute. On peut donc arrêter la coquine sans pour autant en être libéré. Pour être libéré de la cocaïne, il faut devenir une personne libre. Et une personne libre peut choisir de consommer ou de ne pas consommer de la cocaïne. Si ce choix n'est pas là, il y a leur addiction. Devenir libre est le fruit d'un travail évolutif qui n'a rien à voir avec la cocaïne en elle-même. Par ailleurs, si une personne arrête la cocaïne sans que sa dépendance psychologique soit traitée, l'addiction se reportera inévitablement sur d'autres produits. Par exemple, l'alcool, le tabac ou d'autres stupéfiants. En pratique, j'ai indiqué à tous les cocaïnomanes avec qui j'ai débuté un accompagnement de ne pas s'interdire de consommer de la cocaïne pendant la thérapie. Et elles s'en sont libérées presque toujours totalement. Croyance numéro 6, l'addiction à la cocaïne apparaît dans le cerveau. Bon, il est clair que le corps s'habitue à toute substance et qu'il peut en réclamer de plus en plus. Ceci se marque bien évidemment dans le cerveau. Mais la vraie cause de l'addiction à la cocaïne, c'est la dépendance psychologique. Et celle-ci ne se trouve pas dans le cerveau, mais dans le réseau relationnel de la personne qui se bat contre la cocaïne. Croyance numéro 7, un suivi psychologique pendant plusieurs mois, voire plusieurs années, est parfois nécessaire pour éviter les rechutes. Pour ma part, quelques séances étalées sur deux ou trois mois ont permis la libération presque toujours totale de la cocaïne. Notez qu'il ne faut pas oublier deux choses essentielles. Une personne peut avoir l'intention d'évoluer jusqu'à un certain point et par conséquent être libérée jusqu'à un certain point de sa dépendance à la cocaïne. Par ailleurs, une personne libérée de sa dépendance psychologique cause de dépendance à la cocaïne ou d'autres substances, signifie le retour à plus de libre arbitre ou de capacité de choix. Et quand on est libre, comme j'ai dit précédemment, on peut par conséquent décider de consommer de la cocaïne ou de fumer trois cigarettes le samedi soir. Ceci n'est plus une addiction. Pour illustrer mon propos, je me souviens d'un pompier que j'avais accompagné. Sa consommation avait diminué d'environ 80%, mais il souhaitait continuer à faire la fête de temps en temps avec la cocaïne. C'était son choix. Sa consommation, à intervalles beaucoup plus longs, n'était pas une rechute. Croyance numéro 8, les thérapies pour l'addiction à la cocaïne sont exclusivement menées dans les hôpitaux et dans des centres d'addictologie. Pour ma part, il n'est pas nécessaire d'avoir une grande infrastructure puisque 3 à 5 séances de 40 minutes, aussi à distance, ont été nécessaires et suffisantes pour aider mes clients à se libérer presque toujours totalement de la cocaïne. Croyance numéro 9, la présence de la famille ou d'un proche est importante pour le toxicomane. Dès lors que la dépendance psychologique de la personne qui souffre d'addiction repose sur des conflits de valeurs très souvent véhiculés dans sa propre famille, il est clair que la présence de membres de la famille ou de proches en dépendance affective vis-à-vis du cocaïnomane ne peut que gêner l'évolution de celui-ci, même si cela apporte un réconfort. Croyance numéro 10, les personnes dépendantes de la cocaïne sont avant tout des personnes malades. Ok, mais malades de quoi ? Malades de la cocaïne ? Non, certainement pas. La maladie est d'abord dans les liens entre les personnes. Dimanche dernier, le film Elvis est passé à la télévision. Elvis était peut-être dépendant de la cocaïne, mais il était d'abord dépendant sous l'emprise de sa mère et puis du colonel Parker. La maman d'Elvis était peut-être dépendante de la colle, mais elle était d'abord dépendante affectivement de son fils, et avait celui-ci sous son emprise. Le colonne Parker était peut-être dépendant sous l'emprise des jeux, mais la contrepartie était en partie dans le lien d'emprise qu'il avait sous Elvis. C'est donc le manque de liberté qui est la vraie maladie qui se cache derrière la plupart des addictions. Cet épisode est terminé, merci pour votre écoute. Si vous ou une de vos connaissances souffrez de dépendance à la cocaïne et que vous souhaitez évoluer, tous les espaces sont permis pour sortir de l'enfer relativement rapidement. A très vite pour un prochain épisode. Cette émission vous a été proposée par Axe Intégral, cabinet de psychothérapie et de coaching de vie, aussi à distance.

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