Le Talk Show de David Talerman - épisode #3 - Le marché de l'emploi à Zürich cover
Le Talk Show de David Talerman - épisode #3 - Le marché de l'emploi à Zürich cover
Travailler et vivre en Suisse - le podcast de David Talerman

Le Talk Show de David Talerman - épisode #3 - Le marché de l'emploi à Zürich

Le Talk Show de David Talerman - épisode #3 - Le marché de l'emploi à Zürich

48min |04/11/2025|

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Travailler et vivre en Suisse - le podcast de David Talerman

Le Talk Show de David Talerman - épisode #3 - Le marché de l'emploi à Zürich

Le Talk Show de David Talerman - épisode #3 - Le marché de l'emploi à Zürich

48min |04/11/2025|

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Description

David Talerman reçoit Rebeca Valença, coach basée à Zurich, qui a accompagné plus de 1 200 candidats vers des postes compétitifs en Suisse et à l’international. Le décor est posé : l’économie suisse montre des signes de prudence dans l’industrie et la construction, la finance ralentit, mais le commerce et l’hôtellerie-restauration tiennent bon.


La question qui brûle les lèvres : peut-on travailler à Zurich sans parler allemand ? Oui, répond Rebeca, à condition d’évoluer dans des environnements internationaux et non « client-facing ». Pour servir la région DACH, l’allemand demeure un atout décisif. Côté rythme d’embauche, Zurich vibre : depuis mi-janvier, budgets débloqués, contrats signés, entretiens en chaîne.


Zurich, surtout, s’affirme comme pôle deep-tech. Rebeca cite la cybersécurité, l’IA appliquée, l’ingénierie et l’automation dans une logique de « résilience ». L’ETH irrigue l’écosystème, et l’implantation annoncée d’OpenAI et de DeepMind accélère encore la traction. Le quantique prend forme, plutôt à Bâle.


Pour s’insérer, la candidature en ligne ne suffit pas : la clé, c’est le networking par centres d’intérêt (crypto, data, IA, product…), dans les coworkings, labs et meetups. Beaucoup d’événements sont en anglais ; on y rencontre décideurs, recruteurs et pairs qui font avancer les carrières. Côté compétences, le marché valorise celles et ceux qui « appliquent » l’IA à leur métier et savent démontrer des gains concrets sur le CV.


Sur les méthodes d’embauche, Rebeca démonte un mythe : malgré les ATS, le tri reste largement manuel pour des raisons de conformité. Les délais s’étalent souvent sur 3-4 mois dans les structures traditionnelles, plus courts lorsque la pression business est forte (IPO, private equity, ouverture de marché). Pour les profils seniors, place au « reverse recruitment » : beaucoup de postes sont cachés, sensibles ou ultra-niche. On les décroche via chasse dédiée, advisory boards ou mandats d’experts, en activant les réseaux « alumni » des entreprises qui recrutent des profils similaires.


Vivre à Zurich ? Qualité de vie top, scène de meetups foisonnante et exigeante sans être agressive. L’intégration sociale peut demander du temps (langue, coût, mobilité des expats), mais l’ancrage local aide. Et l’on peut travailler pour Zurich en mode hybride depuis la Romandie. Pour trouver les bons événements : Meetup, Eventbrite, Luma… et la « House of AI » animée par Rebeca, dédiée aux usages concrets de l’IA.


En filigrane, un message simple : Zurich concentre la majorité des opportunités (avec Zoug), l’anglais peut suffire, mais c’est le réseau ciblé et l’IA appliquée qui font gagner la partie.



Je m'appelle David Talerman, je suis 𝗰𝗼𝗮𝗰𝗵 𝗲𝗺𝗽𝗹𝗼𝗶 et expatriation, et auteur de "Travailler et vivre en Suisse, 7ème édition" (éditions Gualino) et créateur de la plate-forme Swiss Mastery.
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🇨🇭 Linkedin
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Mes services :
🇨🇭 Coaching emploi
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🇨🇭 Swiss Mastery
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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Travailler et vivre en Suisse, le seul podcast entièrement dédié à l'emploi et à l'expatriation en Suisse. Nous vous aidons à mieux comprendre la Suisse et à concrétiser votre projet professionnel avec des conseils et des infos pratiques. Résident, expatrié, frontalier, écoutez dès maintenant notre spécialiste David Tallerman.

  • Speaker #1

    Bonjour à tous, alors aujourd'hui j'ai le plaisir d'accueillir ma première invitée de mon... talk show, Rebecca. Alors, Rebecca, je vais la présenter. Rebecca Valenka, en fait, elle est coach à Zurich et elle a déjà aidé plus de 1200 candidats issus de tous horizons et les a aidés à trouver un emploi dans des marchés plutôt compétitifs, un peu partout dans le monde, en Suisse bien sûr, mais aux Etats-Unis, en Angleterre, il y a d'autres pays. Rebecca, elle possède en fait une expertise dans l'art de mettre en relation les bons candidats avec les bonnes opportunités. Ça, c'est plutôt plutôt chouette pour un coach. Et donner finalement à chacun les meilleures chances de réussite. Alors voilà, Rebecca, on va se réjouir de ce que tu vas nous raconter. Alors pour la petite histoire quand même, Rebecca et moi, on s'est connus quand elle m'a contacté pour me dire que nous étions tous les deux en tête du classement suisse des meilleurs créateurs de contenu en Suisse en 2024.

  • Speaker #2

    Sur LinkedIn, c'est pas mal.

  • Speaker #1

    Voilà, et c'est ça qu'il m'a dit, cette nana est sympa. Ce que je n'avais pas vu. En tout cas, Rébecca, moi, je te souhaite la bienvenue dans mon talk show.

  • Speaker #3

    Merci beaucoup, David. Je suis vraiment ravie d'être là. On est live sur tous mes réseaux aussi. Quand j'ai vu que tu étais numéro un, franchement, chapeau. Il y a beaucoup de contenu sur toi. Ton LinkedIn, il est absolument impeccable. Et bien sûr, j'ai fait mes recherches pour voir avec qui j'allais… quelque part m'associer et puis appuyer parce que je vois qu'en Suisse romande tu es vraiment, tu connais le marché comme personne. Moi j'ai grandi à Genève mais maintenant je suis à Zurich et à la base je suis brésilienne et ici à Zurich voilà j'aide les gens qui sont partout d'ailleurs, parlent pas l'allemand et ils essayent de pénétrer ce marché. Il est très compétitif et je suis très contente de pouvoir mettre les gens en contact. entre eux, puis aussi avec des hiring managers, des headhunters, des gens qui sont en position de force ici.

  • Speaker #1

    Je crois que tu as un très très bon réseau sur Zurich, mais tu vas nous raconter ça dans quelques minutes, je me réjouis. Donc en fait vous l'avez compris, aujourd'hui on va parler, grâce à Rebecca, on va parler de Zurich, on va parler de la Suisse aliamédique, mais pas que, parce que j'aimerais commencer par faire un tout petit... Petit point sur l'économie suisse. Ce n'est pas forcément le moment le plus marrant du talk show, mais je pense que c'est toujours intéressant de le dire. En gros, la situation économique est un tout petit peu en train de se détériorer. On parle plus de baisse de croissance que de récession. Dans l'industrie manufacturière, ça se détériore. Un indicateur de la situation des affaires du pays. Cof, c'est un institut à l'EPFZ, donc à Zurich, justement. Il baisse pour la deuxième fois de suite, en fait, depuis le précédent. Et puis, les entreprises, en fait, sont plutôt dans une situation un petit peu incertaine. Je crois que c'est quand même lié, en fait, au contexte international avec notre ami Donald qui commence à faire un petit peu n'importe quoi. Mais bon, voilà, c'est un petit peu l'ambiance des affaires, en tout cas au niveau de l'industrie. Elle prévoit une hausse de production, ce qui était quand même positif, mais c'est plus prudent qu'avant. Et puis quelque part, un certain nombre de ces entreprises veulent réduire leurs effectifs, ce qui n'est pas une très bonne nouvelle. Dans les secteurs qui sont liés aux bâtiments, donc tout ce qui est études de projets, construction, l'indicateur recule également pour le deuxième mois consécutif. Donc voilà, c'est pareil, c'est un peu moyen. Alors, c'est un peu la même chose aussi pour la finance, l'assurance et quelques autres services. En revanche, il y a des secteurs qui se portent plutôt bien, le commerce de détail, le commerce de gros, l'hôtellerie, restauration. où là, on a plutôt une amélioration de la situation. Alors globalement, pas de panique, ça, ce sont des indicateurs. Ça ne veut pas dire que ce n'est pas parce qu'il y a des entreprises qui licencient qu'il n'y a pas d'emploi, mais c'est vrai qu'en tout cas, sur certains secteurs, on risque d'avoir, sur les mois à venir, quelques complications. Gardons quand même en tête une chose, c'est ce que je dis toujours, on a en fait, au niveau économique, a priori, en tout cas pour l'instant, ce qui est encore prévu, une croissance de l'emploi à la fin de l'année 2025 et 2026. Donc, on reste quand même assez positif. Dernier point, j'ai essayé de faire très, très vite parce que ce n'est pas ce qui est le plus important, mais je trouve que c'est intéressant d'avoir ce type d'informations. On va également parler, alors un petit, j'invite en fait un certain nombre d'entre vous à regarder, alors en tout cas ceux qui sont en Suisse romande, il y a eu sur la RTS un reportage qui est sorti cette semaine, qui m'a ravi, qui parle en fait simplement des influents coachs, alors moi je les appelle comme ça, donc ils viennent de, alors il y en a qui sont certains ici en Suisse, ils viennent de France, ils viennent de Dubaï, ils viennent d'Espagne aussi, et en gros ils arnaquent un peu les candidats, autant le dire, enfin disons-le, en leur vendant un peu le rêve. Donc, c'est exactement ce que moi, je déteste, ce que je ne fais pas et ce que je dénonce depuis des années. Donc, écoutez-le. Tapez RTS frontalier sur votre navigateur préféré, sur votre point de recherche préféré. Et vous le trouverez. Ça s'appelle la face sombre de l'Eldorado. Attendez, je l'ai. De l'Eldorado suisse pour les travailleurs français. Alors, c'est orienté sur Genève. Mais je crois que c'est un peu la même chose aussi, Rebecca, si j'ai bien compris, côté Zurich.

  • Speaker #3

    On souffre moins avec les frontaliers parce que l'Allemagne, c'est trop loin.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai.

  • Speaker #3

    J'ai grandi à Genève, donc je connais et ça me donne quand même le droit d'en parler quelque part. Mais à l'époque, c'était différent. C'est vrai que ça devient… Moi, j'ai beaucoup de gens qui me contactent sur LinkedIn. Mon rêve, c'est d'aller en Suisse. Aide-moi. Je ne fais pas de miracle, il faut que la personne soit au moins en mesure de matcher les compétences qu'on a sur place et elles sont quand même assez importantes. Les gens ici, quand même, ils parlent trois langues couramment, ils ont des compétences à jour en termes de l'IA, de Data Science et dans le domaine de la finance, on est quand même bien servi. Ils ont tous des CFA, ils ont tous des certifications ESG, crypto. Puis après, en termes de pharma, on a quand même aussi des très bonnes écoles qui forment des scientifiques qui travaillent ici. Soit Zouk, Zurich, mais surtout Bâle. Moi, je vais être pour Zurich, toi tu seras pour la Suisse romande.

  • Speaker #1

    On a du maquillage de la zone des deux côtés, non quand même, pour ne pas exagérer. Ok Rebecca, on va commencer par une première question, merci en tout cas. Et qui est une question que beaucoup de mes clients me posent, pas tous mais pas mal. Ils me disent, mais en fait David, tu nous dis que les meilleures opportunités sont en Suisse alémanique, à Zurich notamment, il y a un nombre d'opportunités énormes. Mais la vraie question, peut-on travailler à Zurich ou en Suisse alémanique sans parler allemand ? C'est une question ça.

  • Speaker #3

    Oui, c'est sûr que c'est un peu plus challenging. Moi, ce qu'il faut savoir, c'est que... L'idéal c'est que tu ne sois pas dans un poste où tu fais face aux clients. Parce que s'il faut faire face aux clients suisses, local, c'est la région qu'on appelle DACH, donc Deutschland, Austria, CH pour Suisse, Confédération Helvétique. Donc c'est le triangle Munich, Vienne, Zurich. Et ça c'est un triangle important où il faut parler allemand si tu sers des clients qui sont dans cette région. Mais si tu es dans un job plutôt senior ou voilà tu vas dans une boîte internationale où tu vas parler anglais avec des gens qui sont dans d'autres pays aussi, tu n'as pas de problème. L'anglais c'est suffisant.

  • Speaker #1

    Excellent. Merci Rebecca. Alors comment tu décrirais l'ambiance actuelle, j'irais, du marché de l'emploi à Zurich, peut-être comparé à d'autres cantons si tu les connais. En ce moment, qu'est-ce qui se passe à Zurich en ce moment ? Ça recrute, ça ne recrute pas ? Oui.

  • Speaker #3

    Oui, oui, oui. Là, vraiment, oui. Là, depuis, je dirais, mi-janvier, je suis super, franchement, prise avec des gens qui m'appellent week-end, soir. J'ai une interview demain. Et même des gens qui, des fois, je me dis, ça fait quand même six mois qu'on attend, il n'y a rien qui se passe et boum, ça se décroche, ça s'envole dans tous les sens. Il y a plein de budgets qui sont finalement confirmés, de contrats qui sont signés. Donc, il y a vraiment un mouvement et ça va aller, je pense, jusqu'à mi-avril, plus ou moins, dans mon expérience. Parce qu'après, le mois de mai, il est plutôt calme. On a beaucoup de longs week-ends, puis aussi mi-avril, parce que là, ça commence avec les vacances de Pâques et ça ralentit.

  • Speaker #1

    OK, merci. Alors oui, pardon, j'ai oublié de vous préciser. Si vous avez des questions, les amis, ceux qui nous écoutent, en tout cas, vous voulez... posez-les dans les commentaires. Nous, on les récupère et puis on va les filtrer. C'est vraiment le moment. Profitez-en. Vous avez une experte du marché zuricois, mais posez-lui des questions. Mais moi, je n'aurai rien à faire. Je poserai des questions. Ça marche aussi si vous avez des questions du côté régional. Merci, Rebecca. Désolé de t'avoir interrompue. Autre question. Les nouvelles tendances... les nouvelles tendances sur Zurich, les marchés en forte croissance, est-ce que tu as une vision là-dessus ou pas ? Est-ce que tu as pu voir quelque chose avec tes clients ? En fait,

  • Speaker #3

    ici, on a beaucoup de chance parce qu'il y a quand même un push pour tout ce qui est resilience. Donc, c'est une façon un peu plus politiquement correcte de dire défense. Donc, cybersecurity, l'IA. Tout ce qui connecte aussi à l'ingénierie, automation, quoi d'autre ? Pas tellement le push vers l'ESG qu'on avait vu avant et pendant le Covid. Maintenant, c'est plutôt aussi parce que OpenAI, ils ont dit qu'ils allaient ouvrir un bureau ici juste avant Noël. Trop facile, on s'en fout bien. Oui, et puis DeepMind, ils ont annoncé il y a deux semaines qu'ils allaient aussi s'implanter ici. on a le centre de ETH qui est très actif dans l'IA et ils ont réussi à influencer la décision aussi d'OpenAI de venir s'implanter ici. Donc vraiment, en termes de technologie, on est très en avance sur d'autres. Bon, Paris, c'est aussi un pôle pour l'IA. on a vu ce que Macron a promis en termes de financement avec… L'UEI récemment, mais ici, je pense que c'est à cause de l'université, on a juste une quantité de brainiacs, de talents qui est vraiment conséquente et ça fait que le marché se penche beaucoup vers la technologie deep tech. Donc, Quantum, ça commence à prendre forme, mais plutôt sur BAL, pas ici à Zurich.

  • Speaker #1

    Ok, d'accord. Excellent, excellent. Ça donne envie, c'est vrai que moi, je ne l'ai jamais caché, mais Zurich, c'est une ville que j'adore en plus. C'est vraiment une ville sympa. C'est vraiment une ville très sympa. J'ai toujours dit que si on me payait pour aller là-bas et on me finit un bon salaire, j'irais.

  • Speaker #2

    C'est bien, David.

  • Speaker #1

    Quel conseil ? Alors, OK, on va se mettre dans la peau de tes candidats ou des candidats, on va dire, qui s'intéressent à Zurich. C'est quoi le conseil que tu donnerais à quelqu'un qui veut aller travailler à Zurich ? C'est une question qui est dure, parce que c'est une question large. Mais dans les grandes lignes, tu dirais quoi à cette personne ?

  • Speaker #3

    En fait, Zurich, c'est un peu traître. Quand on arrive, c'est vraiment très accueillant, c'est super joli, mais en surface. Mais en fait, Zurich, c'est très dur à pénétrer si on est dans la logique je vais ben soumettre mon CV en ligne et puis j'attends qu'on m'appelle. Ça c'est très dur parce qu'en fait, je dirais que c'est vraiment un endroit où le networking est par secteur. Donc par exemple, les gens de crypto, les gens de l'IA, les gens de data science, les gens de marketing and product, ils se réunissent très fréquemment. On a beaucoup de coworking spaces qui sont super sexy. On a beaucoup de labs, de hubs, d'endroits où les gens se rencontrent en vrai. Pas durant le Covid, mais maintenant tout est revenu. Et c'est là où tu fais vraiment ta carrière avancée. Et c'est là où tu connais les gens qui sont influents. C'est là où tu peux faire des vraies connexions conséquentes pour ta carrière. Donc, il faut sortir. À Zurich, il faut vraiment… Je ne sais pas comment c'est à Genève. J'ai fait quelques rencontres à Genève. Il y a des avancées sur le domaine du blockchain for good, mais ici, il ne faut pas aller dans les groupes de chercheurs d'emploi, il faut aller dans le groupe de ton centre d'intérêt. Donc si c'est data science, tu vas aller voir ce qui se passe du côté des data scientists, même si toi, tu n'as pas forcément un job. Mais il faut vraiment s'immiscer dans ce genre de club.

  • Speaker #1

    Je suis vraiment étonné que tu me dises que le réseautage, ça fonctionne.

  • Speaker #3

    Je ne sais pas du côté de Genève, ça fait longtemps que je ne suis pas vraiment implantée. Mais j'y vais de temps en temps pour des événements. The Good Talking Society, c'est pas mal. À Genève, ils ont des bons plans. Mais c'est vrai que Zurich, il faut sortir.

  • Speaker #1

    Excellent, c'est excellent. Moi, j'aime bien ça parce que c'est le... Enfin, on le voit. De toute façon, c'est vrai que quand on est... Même, je dirais, en venant quelques jours sur Zurich... On voit que ça bouge vraiment. Oui. Alors, les compétences ou les profils qui sont les plus recherchés en ce moment à Zurich, tu as une idée ou pas ? Ou c'est peut-être un peu dur par rapport à ta propre clientèle ?

  • Speaker #3

    Oui, j'ai une bonne idée. Oui, bien sûr. Donc, quand tu vas sur LinkedIn et tu recherches intelligence artificielle, donc ça, c'est quand même… On a une demande réelle de professionnels qui… Donc après, il faut comprendre que... Personne n'a de l'expérience dans ce domaine. C'est ça, oui. Soyons réalistes. Mais si tu fais, par exemple, un cours en ligne, donc University of California Berkeley, ils ont des cours super sympas. Un cours que je recommande, c'est un cours sur l'IA où tu appliques l'IA, tu apprends à travailler avec l'IA, pas à comprendre l'IA ou la technologie derrière l'IA. Non, à faire de l'argent avec l'IA. Donc ça, ce serait… le genre de cours qui pourrait vraiment propulser ta carrière à faire en sorte que tu n'es pas juste un project manager, tu es un AI project manager. Il faut vraiment travailler avec l'IA, l'intégrer dans ton travail, même si tu es dans une boîte qui n'est pas une boîte de tech. Et il faut, quelque part, le mettre dans ton CV de façon... discrète ou pas, et ça, ça va vraiment te mettre en position de force dans ce marché. Parce qu'on recherche vraiment des profils qui ont déjà touché à la technologie de l'IA. Avant, c'était cloud, à un moment, c'était data science, il y a toujours eu une mode. Après, il y a eu un moment DSG, voilà, c'est l'IA, il faut l'avoir dans le CV.

  • Speaker #1

    Excellent, moi j'ai un exemple assez intéressant, plutôt de mon côté, j'ai un de mes clients en fait, quand je lui ai montré que nous, alors nous en fait dans notre activité comme toi, on utilise l'IA pour rendre service aux clients, leur faire gagner du temps, bref, et le gars était tellement top, il a créé en fait un petit bout, un truc que je voulais faire mais que j'ai pas eu le temps, enfin pas un petit bout d'ailleurs, mais en fait une IA sur un sujet que je voulais faire, j'ai pas vraiment eu le temps de développer, et puis donc je l'ai fait je le forme sur quelques aspects. Et en fait, il est revenu vers moi quelques semaines après, quelques jours après, avec justement le modèle d'IA fait. Il m'a dit, tiens, voilà, regarde. Et d'ailleurs, Rasul, il s'appelle Rasul Hicham, je te remercie si tu m'écoutes. Mais tu vois, c'est génial parce que moi, je le vois, il y a vraiment des clients qui embrassent vraiment l'IA. Ils disent, OK, bah, comment je vais pouvoir l'utiliser à la fois pour ma recherche d'emploi, comment je vais pouvoir l'utiliser pour mon job, etc. Donc, effectivement, faites-le. Merci pour ce conseil. Alors moi, j'aurais rajouté une petite mention sur ce que tu as dit, Rebecca. En fait, l'IA, ça existe depuis plus de 10 ans au minimum. En effet, par contre, la démocratisation et l'utilisation dans la vie de tous les jours, c'est extrêmement récent. Mais par contre, j'ai des gens qui sont des chercheurs en IA, ils font ça depuis 2000 et des patates. C'est vraiment le truc qu'ils font depuis très longtemps. Mais par contre, il y a une vraie démocratisation. Et c'est ça qui est aussi intéressant. C'est-à-dire qu'on a mis, en fait, depuis ChatGPT, disons-le, on a mis en place la portée de monsieur et madame, tout le monde, c'est-à-dire nous, en fait, une discipline qui, jusqu'à la présent, était soit réservée, en tout cas, à vraiment des chercheurs, soit, on va dire, n'était pas au point. Enfin, moi, j'utilise IA depuis des années. Et en fait, quand tu l'utilisais sur des choses, il fallait les reprendre. C'était un gros boulot. alors que là avec les outils qu'on a, les LLM c'est génial bref

  • Speaker #3

    Oui, ça accélère les choses.

  • Speaker #1

    Alors, est-ce que toi, depuis le temps que tu es sur la place, est-ce que tu as remarqué des modifications dans les méthodes de recrutement ? Est-ce qu'on recrute aujourd'hui de la même manière à Zurich qu'on le faisait il y a, je ne sais pas, cinq ans ? On parle en tout cas à Genève en ce moment, pas qu'à Genève d'ailleurs, mais on parle beaucoup sur les réseaux de cette satanée intelligence artificielle justement qui rejette. qui rejettent automatiquement les candidats. Voilà, moi, je n'y crois pas du tout personnellement, mais comment ça se passe du côté de Zurich ?

  • Speaker #3

    En fait, il y a un peu une légende urbaine sur tout ce qui est ATS. J'ai parlé à un recruteur très seigneur à Google et il m'a dit, Rebecca, on fait tout manuellement. Et eux, ils reçoivent plus d'applications que Harvard School. Donc, c'est vraiment intense parce qu'il me dit, en fait, à cause du GDPR compliance qui change partout, dans tous les pays. On n'a pas un système qui intègre tout en un seul modèle. Il n'y a pas un algorithme qui résout tous ces problèmes. Donc, en fait, on doit le faire manuellement pour être compliant, pour être dans les règles du jeu. Donc, du coup, non, c'est manuel la plupart du temps. Mais on peut automatiser, par exemple, les réponses. Donc, c'est pour ça que des fois, on reçoit ces emails qui ne sont pas personnalisés. On peut automatiser. Le chatbot, on peut automatiser d'autres processus dans l'expérience de l'application. Mais pour revenir à ce que tu disais, est-ce que l'IA… La question, c'est est-ce que l'IA… Et en train de bloquer les applications ?

  • Speaker #1

    Non, non. En fait, il y avait deux questions dans ma question. Vraiment, les méthodes de recrutement aujourd'hui, c'était la première question, large, plus générale, pas forcément l'IELIA, effectivement. Ah non, voilà,

  • Speaker #3

    si elle a changé, non. Non, franchement, on est très manuel encore, malheureusement, surtout en Suisse, ouais. On a encore les lettres de recommandation traditionnelles. Je veux dire, on a aussi notre notice period, notre période de… Donc, quand tu dis « je pars » et… Voilà.

  • Speaker #1

    Maintenant, la prévue.

  • Speaker #3

    Oui, le préavis, voilà. Il est super long. Trois mois, des fois six mois, il n'y a qu'en Suisse. Et ça, ça ralentit beaucoup les choses. Donc, du coup, il y a juste une boîte que je connais en Suisse. D'ailleurs, c'est de ton côté, je t'en ai parlé, Moonwork. Ils viennent de commencer. Ils sont en train d'essayer de remplacer les recruteurs avec leur solution qui est basée sur l'IA. Mais c'est que pour les jobs, donc mid-level management, donc pas pour les seniors. parce que les seniors... Les exécutifs, malheureusement, eux, ils n'ont pas le choix. Il faut networker pour trouver leur prochain poste. C'est parce qu'elle n'est pas publiée, le job, pour ce genre de profil. Il est trop complexe, il est trop stratégique. Mais non, en fait, c'est toujours manuel, dans mon expérience.

  • Speaker #1

    Est-ce que, du coup, si tu veux, moi, les recruteurs avec qui je discute, certains, même eux, pas que certains d'ailleurs certains avec un gros S, des délais de recrutement. C'est-à-dire que dans certains cas, on est sur plusieurs mois. C'est pareil à Zurich ou bien ? Oui,

  • Speaker #3

    malheureusement. Mais ça dépend des boîtes. Quand c'est une boîte traditionnelle suisse, les choses peuvent être un peu plus… Je dirais, il y a beaucoup… Il faut compter. Plusieurs mois. Mais par exemple, j'ai une cliente, je l'ai parlé justement hier, une boîte chinoise qui veut ouvrir sur le marché suisse. Ils sont pressés et ils ont pris un mois pour tout régler. Donc, ça dépend. Ça dépend des boîtes, ça dépend d'où ils sont implantés, de leur urgence et puis aussi du fait qu'ils ont ou pas une pression. Par exemple, s'ils veulent IPO, S'ils ont une private equity qui est en train de leur mettre la pression pour grandir, grossir rapidement et avoir une certaine valuation dans le marché, ça dépend. Mais en gros, ça prend trois à quatre mois.

  • Speaker #1

    C'est ça. Le problème, c'est qu'effectivement, quand tu es une boîte, que tu as un talent qui est positionné sur un poste et que ça dure trois à quatre mois, la boîte n'est parfois pas la seule. Ok, merci. Alors, toi qui es une vraie expat, une vraie internationale, dans l'esprit j'entends, quel regard tu portes sur l'intégration des candidats internationaux sur le marché local à Zurich ? Est-ce que c'est facile ? Tu en as dit quelques mots tout à l'heure, mais comment ça se passe quand tu es étranger, quand tu arrives, est-ce que tu arrives à discuter avec les locaux, est-ce que c'est extrêmement fermé, comment ça se passe ?

  • Speaker #3

    Et honnêtement, David, ce qui m'a surpris, c'est qu'il y a deux ans de ça, j'ai eu une cliente suisse qui est venue vers moi. Ça m'a surpris. Plutôt senior. Elle était quand même… Ouais, elle était très senior, d'ailleurs. Elle avait un gros job. C'était une… Elle était très compétente. Elle a grandi ici. Je veux dire, je me suis dit, mais que puis-je faire pour toi ? Tu sais ? Et puis, après, j'ai compris en la suivant de près. J'ai compris et je l'explique toujours qu'en fait, c'est... C'est dur pour tout le monde. C'est un marché où il y a, honnêtement, les meilleurs salaires au monde, pratiquement. Oui, peut-être San Francisco est proche de nous en termes de salaire, mais en termes aussi d'industrie, c'est petit, mais c'est très concentré. On a tout. On a tabac, on a food, beverage, on a défense, je veux dire, on a pharma, biotech, on a longevity, on a crypto. une abondance de crypto. Ouais, watchmaking, luxury, on a... Je veux dire, qu'est-ce qu'on n'a pas ? On a même gaming à Genève, on a... Bon, c'est une boîte, mais voilà, on a quand même une représentation énorme de toutes les industries ici. Le seul truc qui me pose problème des fois, c'est Agritech, donc oui, c'est pas l'endroit pour l'agriculture, peut-être qu'il faut aller voir ailleurs pour ça. Des fois, ça me pose problème aussi quand j'ai justement des gens du gaming. ou des gens qui sont dans l'entertainment and arts, donc si tu es dans le cinéma. Ce n'est pas forcément en Suisse que tu vas réussir à développer ta carrière. Mais sinon… Sinon, il y a de tout, quoi. Ça, c'est quand même… Donc, pour revenir à ta question, désolée, je pars dans tous les sens là, mais pour revenir à ta question, pour les locaux et pour les expats, c'est dur. À moins qu'ils s'intègrent dans des groupes d'intérêt, pas des groupes de chercheurs d'emploi, de femmes qui cherchent l'égalité, c'est maman qui veut travailler, non. Des groupes d'intérêt. Donc, tu vois… Moi, j'adore la crypto. Tu vas voir tout ce qui se passe dans la crypto. Même si tu n'as pas de job, ce n'est pas grave. Tu y vas, tu apprends, tu discutes. Tout ce qui est l'IA, d'accord, viens. Il y a de tout. Puis en plus, franchement, ils sont toujours en anglais, normalement, les événements. Oui, il y en a qui sont en allemand, il y en a qui sont en français. Mais la grande majorité, c'est parce qu'elle est en anglais. Donc, il n'y a pas d'excuse.

  • Speaker #1

    Oui, oui. Tu parles combien de langues, toi ?

  • Speaker #3

    Moi, le portugais, je suis brésilienne. Donc, pas bien allemand, le français et puis l'anglais.

  • Speaker #1

    Oui, à mon avis, c'est déjà pas mal, en tout cas. Alors, posez vos questions. Il y a des questions.

  • Speaker #3

    N'hésitez pas.

  • Speaker #1

    Il y a des questions. Il y a Michel que je salue d'ailleurs. Salut Michel. Pourriez-vous commenter Reverse Recruitment pour les seniors, pour Job Seniors ? Oui.

  • Speaker #3

    Oui, c'est… Tu veux leur donner ?

  • Speaker #1

    Non, vas-y Rebecca, c'est toi l'invité, c'est avec grand plaisir.

  • Speaker #3

    Écoute, franchement, pour les gens plus seniors, dans mon expérience, je vois qu'il faut les créer les jobs pour ce genre de profil parce qu'ils ne sont pas postés. Simplement parce qu'il y a deux raisons pour ça. Une, avant j'étais dans le recrutement. Je me souviens, cette banque privée, elle vient vers moi, elle me dit « Trouve-moi un crypto compliance officer » . Et à l'époque, c'était avant Covid. Donc, c'était une banque privée. Et moi, je leur ai dit, pourquoi pas le poster ? Il y aura plein de monde. Puis, ils m'ont regardé en mode, mais t'es bête ou quoi ? Je n'ai pas envie que tout le monde sache que je me mets dans le crypto, tu vois ? Que j'essaye de comprendre ce nouveau segment du marché. Ah oui, d'accord, oui, ça fait un sens. Donc, déjà, les jobs seniors, ils sont stratégiques. On n'a pas forcément envie de dire à tout le monde qu'on va dans ce sens-là. Et ensuite, quand ils sont très spécifiques, donc moi, on… On m'embauchait à l'époque quand j'étais dans le recrutement pour trouver des data scientists, des quants, des gens qui étaient très ciblés, très niche, qu'on ne trouve pas forcément sur LinkedIn. Il faut aller sur Twitter et GitHub pour les trouver. Tu sais, donc voilà, les gens in-house, ils ont des fois des recruteurs chez eux, mais ils n'ont pas forcément envie de les occuper avec ce genre de profil très pointu. Donc, c'est là où ils vont vers des gens comme moi. Donc, plus tu es spécialisé, plus tu es senior et stratégique, plus ton job, il est caché, en fait. Parce que ce n'est pas dans l'intérêt de la boîte de le mettre en ligne, simplement. Donc, il faut embaucher des gens qui te donnent accès à ce genre de cercle. Ça paraît évident, mais il faut le dire. Soit tu embauches… Oui, un chasseur de tête qui va dans l'autre sens. Soit tu embauches un… C'est pour ça qu'on appelle ça un service de reverse recruitment ou outplacement, ou un coach de carrière, ou un matchmaker, ou soit aussi tu peux acheter la chaise. Il y a beaucoup de clients qui se mettent dans le board advisory, board membership, tu sais, qui sont des operating partners pour des private equity parce que c'est une façon de se dire… Tiens, j'investis dans ce que tu construis, mais tu me donnes la chaise. Comme ça, j'ai une fonction quand même stratégique et ça va promouvoir ton profil et ça va te donner l'opportunité aussi d'agrandir ton cercle, ton réseau avec les gens qui sont dans le board avec toi. Tu vois ce que je veux dire ?

  • Speaker #1

    Oui, excellent.

  • Speaker #3

    C'est plutôt sympa. J'espère que ça répond à la question. C'est vrai, plus ta carrière est conséquente, plus il faut la gérer avec des services qui sont…

  • Speaker #0

    professionnalisé, tu ne peux pas le faire tout seul à mon avis. Après un certain niveau, il faut quand même du support parce que tu es quand même busy à faire ton boulot, tu ne peux pas gérer ta marque au même temps.

  • Speaker #1

    bien sûr mais c'est un job enfin même plusieurs jobs c'est même pas qu'un job c'est plusieurs jobs c'est ça qui est fou tiens question de Olga Olga que je salue qui est une super professionnelle salut Olga En fait, alors, Olga, elle a une question, elle a une caractéristique, elle a un petit peu comme toi. Elle parle plusieurs langues, l'allemand, le français, l'anglais et d'autres langues, d'ailleurs. Elle a fait l'école à Genève. En fait, sa question, c'est finalement sur Zurich, quelle stratégie, en fait, elle pourrait suivre pour trouver un poste en Suisse, sachant que c'est assez compliqué pour elle de trouver la personne qui est supposée, on va dire, la recruter. Sachant qu'elle a un poste, on va dire, qui est sur les, comme elle l'a dit, Shared Service Center Environment, Building and Process Automation for Finance. Je pense, enfin, c'est très compliqué de répondre comme ça directement, j'imagine, mais le sujet, en fait, à mon avis aussi, par rapport à ce que dit Olga, c'est finalement, si on devait scanner l'ensemble des possibilités, donc tu en as cité quelques-unes, est-ce que, par exemple, Juste un exemple qui peut être intéressant. Est-ce que, par exemple, le fait de contacter quelqu'un via LinkedIn peut avoir plus d'efficacité dans des grandes villes comme Zurich ou alors au contraire, les gens sont plutôt fermés à ça ? Quelle stratégie on pourrait mettre en place ? Une petite idée là peut-être pour…

  • Speaker #0

    Si elle n'a jamais travaillé en Suisse, il faut qu'on commence… On commence à zéro si elle n'a jamais eu un job en Suisse. Mais si elle a déjà eu un job en Suisse, et d'ailleurs si elle n'a jamais travaillé en Suisse, moi je dirais que ce qu'il ne faudrait pas faire, c'est aller dans le secteur bancaire. Parce que maintenant, je veux dire, l'UBS, ils sont en train de virer cette année et aussi début de l'année prochaine, 3 000 personnes. Ils ont déjà viré…

  • Speaker #1

    3 000 ? Il y a deux ans, ils en ont viré 3 000 déjà. Oui, là,

  • Speaker #0

    ils vont entre 2025-2026, 3 000. Donc ces 3 000, ils vont être intégrés par les autres banques. et ils ont un espèce d'accord de gentlemen, de centre aidé entre eux. Donc, ce sera, eux, la priorité pour les banques. Après, les banques traditionnelles, je dis, mais si on va dans le secteur bancaire, il faut aller banque privée. Si on va vers les banques privées, il y a deux grands axes, c'est soit crypto, soit ESG, il faut choisir. Et puis, si elle évite les banques et le secteur financier, si elle va vers l'industrie, donc par exemple des boîtes de... les ABB, les Honeywell, tout ce qui est automation, engineering. Là, avec l'IA, elle aura plus de chances que sa compétition. Et si elle a déjà bossé en Suisse, par exemple, moi, je fais souvent ça avec mes clients. Ah d'accord, tu as bossé chez Honeywell, OK ? Et maintenant, tu cherches un nouveau job. Moi, je regarde sur LinkedIn où sont les alumni. de Honeywell today. Donc, je regarde qui c'est qui valorise les profils comme toi. Ah tiens, il y a une majorité de Honeywell qui sont à Siemens. Je vois qu'il y a beaucoup de... Ils ont une préférence pour les gens de Honeywell. Donc, il y a une chance que ton profil leur plaise. Donc, on va dans ce sens-là parce qu'en fait, les boîtes, elles ne veulent pas ... J'ai découvert ça trop tard quand j'étais recruteuse. Elles ne veulent pas que tu leur donnes ce qu'ils ont écrit sur le job description. Elles veulent plus de ce qu'elles ont déjà.

  • Speaker #1

    Là, tu vas tuer tout le monde en disant ça.

  • Speaker #0

    Non, mais c'est vrai. Elles veulent ce qu'elles ont déjà. Donc, tu regardes Julius Baer, ils ont plein de gens de Deutsche Bank. Eh bien, tu leur donnes un alumni de Deutsche Bank, ils sont contents. Tu regardes, l'autre jour, je regardais justement… Cette boîte qui fournit les pièces pour Nvidia, et ils sont en Hollande. Comment il s'appelle ? AMDL ? Bref, tu regardes, il y a une grande majorité de gens qui bossent là-bas qui étaient avant chez TE Connectivity. C'est une autre boîte du même genre. Alors, j'ai dit, OK, mon client, il est chez eux. Donc, c'est une piste. Donc, je le pousse vers ce genre de boîte qui valorise. les profils d'alumnaïs. Bon, le cas de le guide, tu vois ce que je veux dire, le cas de le guide, il est peut-être particulier, je ne sais pas, il faut qu'elle nous contacte sur LinkedIn pour qu'on puisse regarder de près.

  • Speaker #1

    C'est Olga, qui est vraiment très très sympa. Elle parle russe aussi, pour dire. Donc elle parle beaucoup de langues.

  • Speaker #0

    Elle parle beaucoup de langues.

  • Speaker #1

    Profil très très intéressant. Ok, il y a Michel qui est là.

  • Speaker #0

    Oh yeah, thank you Michel.

  • Speaker #1

    Heureusement que vous êtes là. Ok, alors on continue. J'ai d'autres questions pour toi, chère Rébecca. Alors, attends. Je prends ma liste. Allez, une question très générale sur Zurich. Finalement, la vie à Zurich, c'est quoi ? C'est plutôt une vie sympa ? Tu l'as dit tout à l'heure, c'était quand même une ville qui était avec des super salaires. Mais en gros, la qualité de vie ?

  • Speaker #0

    Ah oui, génial. Top 3 au monde, je n'ai rien à dire. Sur ce plan-là, on est bien servi. Moi, ce que j'aime beaucoup à Zurich, c'est qu'à n'importe quel moment de la semaine, j'ai l'opportunité de sortir. et d'aller à un événement où je vais apprendre quelque chose sur crypto, il y a Data Science, Machine Learning, LLMs, anything deep tech. En gros, vraiment, tu as vraiment une option énorme de meet-up, de networking, de conférences qui sont super sympas où tu as des gens vraiment... intelligent quand même, on va dire, très pointu, très à jour avec ce qui se passe. Et puis, au même temps, la compétition, elle est... Oui, elle est réelle, mais c'est... Moi, j'ai habité à San Francisco. Là-bas, vraiment, c'était très compétitif. On voyait que c'était plutôt agressif, même, entre les talents qui se côtoyaient. Mais ici, il y a quand même une courtoisie qui est sympathique et que je n'ai pas vue ailleurs.

  • Speaker #1

    Excellent. Moi, je m'adresse à tous les CEOs des GAFA qui nous écoutent, je sais qu'ils sont en train de regarder. Et donc, je leur dis, en fait, installez, vu ce qui se passe aux États-Unis, installez les GAFA de la Silicon Valley à Zurich. Je pense que tout le monde serait super content.

  • Speaker #0

    Écoute, d'ailleurs, ce que je disais, je veux juste tracer un parallèle avec ce qui se passe avec Trump et USAID et OMS. Et parce qu'il s'est retiré de l'Organisation mondiale de la santé, il est en train de démanteler USAID. Donc en fait, là, ça va faire quand même des centaines, des milliers de gens sur Genève, la Genève internationale, qui vont être jobless, simplement, du jour au lendemain, pratiquement. Ça se passe maintenant et ça va être la même logique qu'ici, du côté d'UBS. Ces gens qui seront sans job, si on est sur Genève, Ça va être compliqué parce qu'ils vont quand même avoir un avantage sur la compétition parce qu'ils vont être placés avant, puisqu'ils ont été impactés de façon un peu injuste. Et il y a une espèce de règle d'accord de gentleman entre les hiring managers qui fait qu'on va les aider en premier. Donc ça, ça complique aussi un peu.

  • Speaker #1

    Oui, et puis ils seront, je pense, pour beaucoup probablement aidés aussi dans le cadre d'aide placement.

  • Speaker #0

    Oui aussi, le gouvernement suisse a mis en place un fonds, mais bon c'est 10 millions, ça ne va pas non plus nourrir les foules, mais c'est quelque chose.

  • Speaker #1

    Ok, une question plus perso là, on se fait facilement des amis sur Zurich, mais là je parle vraiment des relations, des copains. Je sais que quand je me suis installé en France, j'ai mis quelques années quand même. Maintenant, c'est des amis que j'ai encore maintenant, qui sont plusieurs années après. Enfin, même décédés d'ailleurs. Mais, alors Zurich, c'est comment alors ?

  • Speaker #0

    Ça dépend. Franchement, pour être honnête avec toi, Zurich, c'est un endroit où beaucoup viennent, mais peu restent, on va dire. C'est dur de rester à Zurich parce que le coût de vie est élevé, la langue est très dure à apprendre. Comme c'est aussi très international, il y a des gens qui viennent et qui partent parce qu'ils sont ici avec un contrat spécifique de plus ou moins 4 ans, typiquement. Donc non, ce n'est pas facile de se faire des amis sur Zurich. Il faut vraiment se localiser pour le coup et avoir les enfants à l'école publique. Mais beaucoup d'expats choisissent le privé à cause de l'anglais. Et ça, c'est un big mistake.

  • Speaker #1

    Oui, c'est clair. Ok. Est-ce qu'il y a des questions ? Parce qu'on a fait le tour de nos questions. Est-ce qu'il y a des questions, chers amis ? Profitez-en. Posez vos questions dans le chat. S'il y a des questions, allez-y. Peut-être... Non ? En général, il faut attendre 15 secondes le temps qu'il y a toujours un décalage. Je vais quand même, en attendant, je vais quand même mettre... ça, pour que vous puissiez aller faire un tour sur le site de Rebecca quand même.

  • Speaker #0

    Merci, merci David.

  • Speaker #1

    Merci quand même. Et puis voilà, alors pas de questions ? Non, alors vraiment, franchement, moi je suis super déçu. Ok. Bon, bah écoute, Rebecca, est-ce qu'on a fait le tour ? Est-ce que j'ai oublié aucune question importante ? Est-ce que tu en as donné des bonnes indications, des bonnes images ?

  • Speaker #0

    Oui, je pense que pour que les gens, quelque part, qu'ils aillent vers les opportunités, les portes qui sont ouvertes, si on voit que c'est dur sur Genève, si vous montez vers Zurich, même des fois, il y a des solutions où vous êtes sur Genève, mais vous venez à Zurich une fois par semaine pour le job. Donc, le reste du temps, on peut travailler de façon… télétravail donc ça veut pas forcément dire qu'on doit habiter à Zurich quoique en termes d'impôt c'est plus alléchant mais oui je pense qu'il y a des options en Suisse alémanique et si vous regardez sur LinkedIn allez-y il faut vraiment tester ce qu'on vous dit là mais 70% des jobs ouverts en ce moment sur toute la Suisse ils sont ici à Zurich Zug et environ donc voilà Ah Michel, il me demande ce que c'est que la House of AI. Non, parce qu'en fait, voilà, très honnêtement, quand j'ai vu, la première fois que j'ai vu ChatGPT, c'était avec un client. On était en ligne, on faisait une séance. Et ça, c'était juste quand c'est arrivé, donc en début 2023, et février, je crois. Et cette cliente... Elle me fait, regarde, c'est trop cool, essaye ce truc, c'est nouveau. Et puis, j'ai regardé et je me suis dit, c'est fou ça, c'est génial. Ça m'a vraiment éblouie. Et j'ai dit, mais ça, ça aura… Franchement, sur le moment, je me suis dit, ça aura un impact énorme si c'est vrai en termes de création de contenu, de création de tout, surtout pour ce qui est de… Parce que moi, j'écris beaucoup de contenus, beaucoup de CV, beaucoup de lettres de motivation. Je me suis dit, ça, ça va vraiment avoir un impact sur beaucoup de gens. Et j'ai commencé à faire mes recherches sur l'IA et j'ai vu qu'en fait, dès qu'on ajoute de l'IA sur les profils qui sont un peu plats, tout de suite, ça leur donne un peu de… ça fait rêver, quoi. Et les hiring managers, ils sont beaucoup plus intéressés parce qu'ils se disent… il y a une opportunité avec ce profil pour automatiser, pour économiser. Donc, on l'amène. Donc, j'ai commencé en fait à ajouter de l'IA dans les CV. Moi, je fais les CV manuellement, mais je veux dire, à mettre des références sur les CV de mes clients en disant que oui, je sais travailler avec l'IA, je sais optimiser avec l'IA, je peux vous faire gagner de l'argent et du temps avec ça. Et ça a fait un gros boom et j'ai vu beaucoup plus de résultats avec les clients. Ouais, avec les placements dus à l'IA. Et alors, j'ai dit, il faut qu'on fasse plus de bruit avec ça. Il faut qu'on comprenne, en fait, c'est qui qui fait quoi avec l'IA. Parlons des cas concrets. Alors, on a commencé à faire des événements parce que j'ai beaucoup de clients qui veulent parler, qui veulent être des panélistes. Du coup, ça m'a servi. J'ai dit, bon, c'est parfait. J'ai des clients qui aiment parler en public. J'ai un besoin de comprendre où est-ce que l'IA est appliquée, où est-ce qu'il est monétisé. Alors on a commencé à faire des événements, des workshops, on a commencé à faire des networking evenings, etc. des meet-ups et on a créé cette house of AI où en fait les gens se rencontrent pour discuter de cette révolution dans le monde du travail.

  • Speaker #1

    C'est une super idée, c'est bien dynamique, c'est chouette. J'ai une question de Virginie. Alors Virginie, on est désolé, et je ne sais pas pourquoi tes questions ne sont pas apparues sur mon chat, mais par contre, je suis allé sur mon application.

  • Speaker #0

    Ah d'accord.

  • Speaker #1

    Et je vais te poser la question, qui est une question très intéressante. Comment trouver les événements, conférences, networking justement sur Zurich ? Est-ce qu'il y a un site qui répertorie tout ça ? Oui. Alors c'est quoi ?

  • Speaker #0

    Oui, donc il y a meetup.com. Ça, c'est vraiment super. Moi, j'utilise… c'est vrai que c'est un peu segmenté, ça pourrait être un peu plus centralisé. Si on regarde Meetup, je pense que c'est quand même un des principaux. Après, il y a Eventbrite, puis après il y a Luma. Moi, j'utilise beaucoup Luma. Voilà, ça, ce sont les principaux où tout est plus ou moins là. Donc, même les événements qui sont… Il y en a beaucoup qui sont gratuits, franchement, beaucoup. Ils sont sponsorisés. Même quand on était à Davos, là, en janvier, on a eu la chance d'aller à beaucoup d'événements. très bonne qualité, gratuit. Après, c'est vrai, il y a des grosses conférences ou des forums qui sont payants, mais ça reste plus ou moins accessible.

  • Speaker #1

    Excellent. Merci. Je suis en train de regarder si on n'a pas d'autres questions qui sont, je ne sais pas pourquoi, pas passées. Oui,

  • Speaker #0

    je regarde aussi sur mon LinkedIn, du coup, peut-être, non ? Comme ça, je peux voir si, je crois qu'il y avait un commentaire sur la live.

  • Speaker #1

    Non, je crois qu'on a fait le tour. Ah non, il y a quelque chose que je n'ai pas vu ?

  • Speaker #0

    Je crois qu'il y avait un commentaire sur la live, mais je pense que c'était un commentaire plutôt qu'une question.

  • Speaker #1

    Ok. Alors, ok. Désolé, vraiment, Virginie, désolé. Je ne sais pas pourquoi ça n'apparaissait pas. Ça n'apparaissait pas, ouais. C'est un coup des ATS, ça, je suis sûr. Virginie, il n'y a rien de personnel, c'est juste pour faire une blague débile.

  • Speaker #0

    Ah,

  • Speaker #1

    ok. Ah non,

  • Speaker #0

    en fait, c'était pareil. Il disait, je suis curieux de comprendre ce qui se passe sur Zurich en termes d'opportunités de travail, mais on en a parlé déjà.

  • Speaker #1

    Allez à Zurich, franchement, si vous avez l'occasion, mais allez à Zurich, c'est tellement sympa. Et en plus, maintenant, vous avez un contact très, très sympa aussi. Alors franchement, là, vraiment, vous n'avez plus d'excuse du tout. Alors moi, j'annonce, avant de se quitter, j'annonce une chose. Le prochain talk show aura lieu le 7 mars. avec Annalisa von Gruningen du groupe Synergie SNU. Donc, elle va nous parler, recruteuse, enfin directrice et recruteuse, elle va nous parler du marché romand. On va faire un tour assez complet de, en tout cas, des questions, des secteurs, qu'est-ce qui bouge, qu'est-ce qui ne bouge pas, comment ça se passe, avec plein de conseils. J'avais déjà eu la chance d'accueillir Annalisa il y a quelques années, je crois que c'était pendant le Covid ou avant peut-être. ça a vraiment eu beaucoup de succès parce qu'elle a aussi cette, en tout cas comme nous en fait, se feront parler en tout cas elle dit les choses et ça c'est chouette donc voilà, Rebecca je te remercie, c'était vraiment super sympa c'était tellement sympa de t'avoir avec nous merci en tout cas pour ta vision ton dynamisme, tu donnes vraiment envie d'aller à Zurich t'as vraiment une bonne énergie en tout cas c'était très très chouette, on se refait ça quand tu veux et puis je te dis à bientôt

  • Speaker #0

    Merci beaucoup David, à tout bientôt.

  • Speaker #1

    Et merci à tous, merci pour vos questions. Et puis retrouvez-nous, suivez-nous tous, tous les deux sur LinkedIn, vous activez la cloche, comme ça vous êtes sûr de ne rien rater d'important. A tout bientôt, ciao ! Ciao !

  • Speaker #2

    Merci de nous avoir rejoints pour cet épisode de Travailler et vivre en Suisse. Abonnez-vous à ce podcast et notez-le. Visitez le site www. Travaillez-en-suisse.ch pour plus d'informations sur le sujet abordé aujourd'hui et pour accéder à encore plus de ressources et d'informations.

Description

David Talerman reçoit Rebeca Valença, coach basée à Zurich, qui a accompagné plus de 1 200 candidats vers des postes compétitifs en Suisse et à l’international. Le décor est posé : l’économie suisse montre des signes de prudence dans l’industrie et la construction, la finance ralentit, mais le commerce et l’hôtellerie-restauration tiennent bon.


La question qui brûle les lèvres : peut-on travailler à Zurich sans parler allemand ? Oui, répond Rebeca, à condition d’évoluer dans des environnements internationaux et non « client-facing ». Pour servir la région DACH, l’allemand demeure un atout décisif. Côté rythme d’embauche, Zurich vibre : depuis mi-janvier, budgets débloqués, contrats signés, entretiens en chaîne.


Zurich, surtout, s’affirme comme pôle deep-tech. Rebeca cite la cybersécurité, l’IA appliquée, l’ingénierie et l’automation dans une logique de « résilience ». L’ETH irrigue l’écosystème, et l’implantation annoncée d’OpenAI et de DeepMind accélère encore la traction. Le quantique prend forme, plutôt à Bâle.


Pour s’insérer, la candidature en ligne ne suffit pas : la clé, c’est le networking par centres d’intérêt (crypto, data, IA, product…), dans les coworkings, labs et meetups. Beaucoup d’événements sont en anglais ; on y rencontre décideurs, recruteurs et pairs qui font avancer les carrières. Côté compétences, le marché valorise celles et ceux qui « appliquent » l’IA à leur métier et savent démontrer des gains concrets sur le CV.


Sur les méthodes d’embauche, Rebeca démonte un mythe : malgré les ATS, le tri reste largement manuel pour des raisons de conformité. Les délais s’étalent souvent sur 3-4 mois dans les structures traditionnelles, plus courts lorsque la pression business est forte (IPO, private equity, ouverture de marché). Pour les profils seniors, place au « reverse recruitment » : beaucoup de postes sont cachés, sensibles ou ultra-niche. On les décroche via chasse dédiée, advisory boards ou mandats d’experts, en activant les réseaux « alumni » des entreprises qui recrutent des profils similaires.


Vivre à Zurich ? Qualité de vie top, scène de meetups foisonnante et exigeante sans être agressive. L’intégration sociale peut demander du temps (langue, coût, mobilité des expats), mais l’ancrage local aide. Et l’on peut travailler pour Zurich en mode hybride depuis la Romandie. Pour trouver les bons événements : Meetup, Eventbrite, Luma… et la « House of AI » animée par Rebeca, dédiée aux usages concrets de l’IA.


En filigrane, un message simple : Zurich concentre la majorité des opportunités (avec Zoug), l’anglais peut suffire, mais c’est le réseau ciblé et l’IA appliquée qui font gagner la partie.



Je m'appelle David Talerman, je suis 𝗰𝗼𝗮𝗰𝗵 𝗲𝗺𝗽𝗹𝗼𝗶 et expatriation, et auteur de "Travailler et vivre en Suisse, 7ème édition" (éditions Gualino) et créateur de la plate-forme Swiss Mastery.
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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Travailler et vivre en Suisse, le seul podcast entièrement dédié à l'emploi et à l'expatriation en Suisse. Nous vous aidons à mieux comprendre la Suisse et à concrétiser votre projet professionnel avec des conseils et des infos pratiques. Résident, expatrié, frontalier, écoutez dès maintenant notre spécialiste David Tallerman.

  • Speaker #1

    Bonjour à tous, alors aujourd'hui j'ai le plaisir d'accueillir ma première invitée de mon... talk show, Rebecca. Alors, Rebecca, je vais la présenter. Rebecca Valenka, en fait, elle est coach à Zurich et elle a déjà aidé plus de 1200 candidats issus de tous horizons et les a aidés à trouver un emploi dans des marchés plutôt compétitifs, un peu partout dans le monde, en Suisse bien sûr, mais aux Etats-Unis, en Angleterre, il y a d'autres pays. Rebecca, elle possède en fait une expertise dans l'art de mettre en relation les bons candidats avec les bonnes opportunités. Ça, c'est plutôt plutôt chouette pour un coach. Et donner finalement à chacun les meilleures chances de réussite. Alors voilà, Rebecca, on va se réjouir de ce que tu vas nous raconter. Alors pour la petite histoire quand même, Rebecca et moi, on s'est connus quand elle m'a contacté pour me dire que nous étions tous les deux en tête du classement suisse des meilleurs créateurs de contenu en Suisse en 2024.

  • Speaker #2

    Sur LinkedIn, c'est pas mal.

  • Speaker #1

    Voilà, et c'est ça qu'il m'a dit, cette nana est sympa. Ce que je n'avais pas vu. En tout cas, Rébecca, moi, je te souhaite la bienvenue dans mon talk show.

  • Speaker #3

    Merci beaucoup, David. Je suis vraiment ravie d'être là. On est live sur tous mes réseaux aussi. Quand j'ai vu que tu étais numéro un, franchement, chapeau. Il y a beaucoup de contenu sur toi. Ton LinkedIn, il est absolument impeccable. Et bien sûr, j'ai fait mes recherches pour voir avec qui j'allais… quelque part m'associer et puis appuyer parce que je vois qu'en Suisse romande tu es vraiment, tu connais le marché comme personne. Moi j'ai grandi à Genève mais maintenant je suis à Zurich et à la base je suis brésilienne et ici à Zurich voilà j'aide les gens qui sont partout d'ailleurs, parlent pas l'allemand et ils essayent de pénétrer ce marché. Il est très compétitif et je suis très contente de pouvoir mettre les gens en contact. entre eux, puis aussi avec des hiring managers, des headhunters, des gens qui sont en position de force ici.

  • Speaker #1

    Je crois que tu as un très très bon réseau sur Zurich, mais tu vas nous raconter ça dans quelques minutes, je me réjouis. Donc en fait vous l'avez compris, aujourd'hui on va parler, grâce à Rebecca, on va parler de Zurich, on va parler de la Suisse aliamédique, mais pas que, parce que j'aimerais commencer par faire un tout petit... Petit point sur l'économie suisse. Ce n'est pas forcément le moment le plus marrant du talk show, mais je pense que c'est toujours intéressant de le dire. En gros, la situation économique est un tout petit peu en train de se détériorer. On parle plus de baisse de croissance que de récession. Dans l'industrie manufacturière, ça se détériore. Un indicateur de la situation des affaires du pays. Cof, c'est un institut à l'EPFZ, donc à Zurich, justement. Il baisse pour la deuxième fois de suite, en fait, depuis le précédent. Et puis, les entreprises, en fait, sont plutôt dans une situation un petit peu incertaine. Je crois que c'est quand même lié, en fait, au contexte international avec notre ami Donald qui commence à faire un petit peu n'importe quoi. Mais bon, voilà, c'est un petit peu l'ambiance des affaires, en tout cas au niveau de l'industrie. Elle prévoit une hausse de production, ce qui était quand même positif, mais c'est plus prudent qu'avant. Et puis quelque part, un certain nombre de ces entreprises veulent réduire leurs effectifs, ce qui n'est pas une très bonne nouvelle. Dans les secteurs qui sont liés aux bâtiments, donc tout ce qui est études de projets, construction, l'indicateur recule également pour le deuxième mois consécutif. Donc voilà, c'est pareil, c'est un peu moyen. Alors, c'est un peu la même chose aussi pour la finance, l'assurance et quelques autres services. En revanche, il y a des secteurs qui se portent plutôt bien, le commerce de détail, le commerce de gros, l'hôtellerie, restauration. où là, on a plutôt une amélioration de la situation. Alors globalement, pas de panique, ça, ce sont des indicateurs. Ça ne veut pas dire que ce n'est pas parce qu'il y a des entreprises qui licencient qu'il n'y a pas d'emploi, mais c'est vrai qu'en tout cas, sur certains secteurs, on risque d'avoir, sur les mois à venir, quelques complications. Gardons quand même en tête une chose, c'est ce que je dis toujours, on a en fait, au niveau économique, a priori, en tout cas pour l'instant, ce qui est encore prévu, une croissance de l'emploi à la fin de l'année 2025 et 2026. Donc, on reste quand même assez positif. Dernier point, j'ai essayé de faire très, très vite parce que ce n'est pas ce qui est le plus important, mais je trouve que c'est intéressant d'avoir ce type d'informations. On va également parler, alors un petit, j'invite en fait un certain nombre d'entre vous à regarder, alors en tout cas ceux qui sont en Suisse romande, il y a eu sur la RTS un reportage qui est sorti cette semaine, qui m'a ravi, qui parle en fait simplement des influents coachs, alors moi je les appelle comme ça, donc ils viennent de, alors il y en a qui sont certains ici en Suisse, ils viennent de France, ils viennent de Dubaï, ils viennent d'Espagne aussi, et en gros ils arnaquent un peu les candidats, autant le dire, enfin disons-le, en leur vendant un peu le rêve. Donc, c'est exactement ce que moi, je déteste, ce que je ne fais pas et ce que je dénonce depuis des années. Donc, écoutez-le. Tapez RTS frontalier sur votre navigateur préféré, sur votre point de recherche préféré. Et vous le trouverez. Ça s'appelle la face sombre de l'Eldorado. Attendez, je l'ai. De l'Eldorado suisse pour les travailleurs français. Alors, c'est orienté sur Genève. Mais je crois que c'est un peu la même chose aussi, Rebecca, si j'ai bien compris, côté Zurich.

  • Speaker #3

    On souffre moins avec les frontaliers parce que l'Allemagne, c'est trop loin.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai.

  • Speaker #3

    J'ai grandi à Genève, donc je connais et ça me donne quand même le droit d'en parler quelque part. Mais à l'époque, c'était différent. C'est vrai que ça devient… Moi, j'ai beaucoup de gens qui me contactent sur LinkedIn. Mon rêve, c'est d'aller en Suisse. Aide-moi. Je ne fais pas de miracle, il faut que la personne soit au moins en mesure de matcher les compétences qu'on a sur place et elles sont quand même assez importantes. Les gens ici, quand même, ils parlent trois langues couramment, ils ont des compétences à jour en termes de l'IA, de Data Science et dans le domaine de la finance, on est quand même bien servi. Ils ont tous des CFA, ils ont tous des certifications ESG, crypto. Puis après, en termes de pharma, on a quand même aussi des très bonnes écoles qui forment des scientifiques qui travaillent ici. Soit Zouk, Zurich, mais surtout Bâle. Moi, je vais être pour Zurich, toi tu seras pour la Suisse romande.

  • Speaker #1

    On a du maquillage de la zone des deux côtés, non quand même, pour ne pas exagérer. Ok Rebecca, on va commencer par une première question, merci en tout cas. Et qui est une question que beaucoup de mes clients me posent, pas tous mais pas mal. Ils me disent, mais en fait David, tu nous dis que les meilleures opportunités sont en Suisse alémanique, à Zurich notamment, il y a un nombre d'opportunités énormes. Mais la vraie question, peut-on travailler à Zurich ou en Suisse alémanique sans parler allemand ? C'est une question ça.

  • Speaker #3

    Oui, c'est sûr que c'est un peu plus challenging. Moi, ce qu'il faut savoir, c'est que... L'idéal c'est que tu ne sois pas dans un poste où tu fais face aux clients. Parce que s'il faut faire face aux clients suisses, local, c'est la région qu'on appelle DACH, donc Deutschland, Austria, CH pour Suisse, Confédération Helvétique. Donc c'est le triangle Munich, Vienne, Zurich. Et ça c'est un triangle important où il faut parler allemand si tu sers des clients qui sont dans cette région. Mais si tu es dans un job plutôt senior ou voilà tu vas dans une boîte internationale où tu vas parler anglais avec des gens qui sont dans d'autres pays aussi, tu n'as pas de problème. L'anglais c'est suffisant.

  • Speaker #1

    Excellent. Merci Rebecca. Alors comment tu décrirais l'ambiance actuelle, j'irais, du marché de l'emploi à Zurich, peut-être comparé à d'autres cantons si tu les connais. En ce moment, qu'est-ce qui se passe à Zurich en ce moment ? Ça recrute, ça ne recrute pas ? Oui.

  • Speaker #3

    Oui, oui, oui. Là, vraiment, oui. Là, depuis, je dirais, mi-janvier, je suis super, franchement, prise avec des gens qui m'appellent week-end, soir. J'ai une interview demain. Et même des gens qui, des fois, je me dis, ça fait quand même six mois qu'on attend, il n'y a rien qui se passe et boum, ça se décroche, ça s'envole dans tous les sens. Il y a plein de budgets qui sont finalement confirmés, de contrats qui sont signés. Donc, il y a vraiment un mouvement et ça va aller, je pense, jusqu'à mi-avril, plus ou moins, dans mon expérience. Parce qu'après, le mois de mai, il est plutôt calme. On a beaucoup de longs week-ends, puis aussi mi-avril, parce que là, ça commence avec les vacances de Pâques et ça ralentit.

  • Speaker #1

    OK, merci. Alors oui, pardon, j'ai oublié de vous préciser. Si vous avez des questions, les amis, ceux qui nous écoutent, en tout cas, vous voulez... posez-les dans les commentaires. Nous, on les récupère et puis on va les filtrer. C'est vraiment le moment. Profitez-en. Vous avez une experte du marché zuricois, mais posez-lui des questions. Mais moi, je n'aurai rien à faire. Je poserai des questions. Ça marche aussi si vous avez des questions du côté régional. Merci, Rebecca. Désolé de t'avoir interrompue. Autre question. Les nouvelles tendances... les nouvelles tendances sur Zurich, les marchés en forte croissance, est-ce que tu as une vision là-dessus ou pas ? Est-ce que tu as pu voir quelque chose avec tes clients ? En fait,

  • Speaker #3

    ici, on a beaucoup de chance parce qu'il y a quand même un push pour tout ce qui est resilience. Donc, c'est une façon un peu plus politiquement correcte de dire défense. Donc, cybersecurity, l'IA. Tout ce qui connecte aussi à l'ingénierie, automation, quoi d'autre ? Pas tellement le push vers l'ESG qu'on avait vu avant et pendant le Covid. Maintenant, c'est plutôt aussi parce que OpenAI, ils ont dit qu'ils allaient ouvrir un bureau ici juste avant Noël. Trop facile, on s'en fout bien. Oui, et puis DeepMind, ils ont annoncé il y a deux semaines qu'ils allaient aussi s'implanter ici. on a le centre de ETH qui est très actif dans l'IA et ils ont réussi à influencer la décision aussi d'OpenAI de venir s'implanter ici. Donc vraiment, en termes de technologie, on est très en avance sur d'autres. Bon, Paris, c'est aussi un pôle pour l'IA. on a vu ce que Macron a promis en termes de financement avec… L'UEI récemment, mais ici, je pense que c'est à cause de l'université, on a juste une quantité de brainiacs, de talents qui est vraiment conséquente et ça fait que le marché se penche beaucoup vers la technologie deep tech. Donc, Quantum, ça commence à prendre forme, mais plutôt sur BAL, pas ici à Zurich.

  • Speaker #1

    Ok, d'accord. Excellent, excellent. Ça donne envie, c'est vrai que moi, je ne l'ai jamais caché, mais Zurich, c'est une ville que j'adore en plus. C'est vraiment une ville sympa. C'est vraiment une ville très sympa. J'ai toujours dit que si on me payait pour aller là-bas et on me finit un bon salaire, j'irais.

  • Speaker #2

    C'est bien, David.

  • Speaker #1

    Quel conseil ? Alors, OK, on va se mettre dans la peau de tes candidats ou des candidats, on va dire, qui s'intéressent à Zurich. C'est quoi le conseil que tu donnerais à quelqu'un qui veut aller travailler à Zurich ? C'est une question qui est dure, parce que c'est une question large. Mais dans les grandes lignes, tu dirais quoi à cette personne ?

  • Speaker #3

    En fait, Zurich, c'est un peu traître. Quand on arrive, c'est vraiment très accueillant, c'est super joli, mais en surface. Mais en fait, Zurich, c'est très dur à pénétrer si on est dans la logique je vais ben soumettre mon CV en ligne et puis j'attends qu'on m'appelle. Ça c'est très dur parce qu'en fait, je dirais que c'est vraiment un endroit où le networking est par secteur. Donc par exemple, les gens de crypto, les gens de l'IA, les gens de data science, les gens de marketing and product, ils se réunissent très fréquemment. On a beaucoup de coworking spaces qui sont super sexy. On a beaucoup de labs, de hubs, d'endroits où les gens se rencontrent en vrai. Pas durant le Covid, mais maintenant tout est revenu. Et c'est là où tu fais vraiment ta carrière avancée. Et c'est là où tu connais les gens qui sont influents. C'est là où tu peux faire des vraies connexions conséquentes pour ta carrière. Donc, il faut sortir. À Zurich, il faut vraiment… Je ne sais pas comment c'est à Genève. J'ai fait quelques rencontres à Genève. Il y a des avancées sur le domaine du blockchain for good, mais ici, il ne faut pas aller dans les groupes de chercheurs d'emploi, il faut aller dans le groupe de ton centre d'intérêt. Donc si c'est data science, tu vas aller voir ce qui se passe du côté des data scientists, même si toi, tu n'as pas forcément un job. Mais il faut vraiment s'immiscer dans ce genre de club.

  • Speaker #1

    Je suis vraiment étonné que tu me dises que le réseautage, ça fonctionne.

  • Speaker #3

    Je ne sais pas du côté de Genève, ça fait longtemps que je ne suis pas vraiment implantée. Mais j'y vais de temps en temps pour des événements. The Good Talking Society, c'est pas mal. À Genève, ils ont des bons plans. Mais c'est vrai que Zurich, il faut sortir.

  • Speaker #1

    Excellent, c'est excellent. Moi, j'aime bien ça parce que c'est le... Enfin, on le voit. De toute façon, c'est vrai que quand on est... Même, je dirais, en venant quelques jours sur Zurich... On voit que ça bouge vraiment. Oui. Alors, les compétences ou les profils qui sont les plus recherchés en ce moment à Zurich, tu as une idée ou pas ? Ou c'est peut-être un peu dur par rapport à ta propre clientèle ?

  • Speaker #3

    Oui, j'ai une bonne idée. Oui, bien sûr. Donc, quand tu vas sur LinkedIn et tu recherches intelligence artificielle, donc ça, c'est quand même… On a une demande réelle de professionnels qui… Donc après, il faut comprendre que... Personne n'a de l'expérience dans ce domaine. C'est ça, oui. Soyons réalistes. Mais si tu fais, par exemple, un cours en ligne, donc University of California Berkeley, ils ont des cours super sympas. Un cours que je recommande, c'est un cours sur l'IA où tu appliques l'IA, tu apprends à travailler avec l'IA, pas à comprendre l'IA ou la technologie derrière l'IA. Non, à faire de l'argent avec l'IA. Donc ça, ce serait… le genre de cours qui pourrait vraiment propulser ta carrière à faire en sorte que tu n'es pas juste un project manager, tu es un AI project manager. Il faut vraiment travailler avec l'IA, l'intégrer dans ton travail, même si tu es dans une boîte qui n'est pas une boîte de tech. Et il faut, quelque part, le mettre dans ton CV de façon... discrète ou pas, et ça, ça va vraiment te mettre en position de force dans ce marché. Parce qu'on recherche vraiment des profils qui ont déjà touché à la technologie de l'IA. Avant, c'était cloud, à un moment, c'était data science, il y a toujours eu une mode. Après, il y a eu un moment DSG, voilà, c'est l'IA, il faut l'avoir dans le CV.

  • Speaker #1

    Excellent, moi j'ai un exemple assez intéressant, plutôt de mon côté, j'ai un de mes clients en fait, quand je lui ai montré que nous, alors nous en fait dans notre activité comme toi, on utilise l'IA pour rendre service aux clients, leur faire gagner du temps, bref, et le gars était tellement top, il a créé en fait un petit bout, un truc que je voulais faire mais que j'ai pas eu le temps, enfin pas un petit bout d'ailleurs, mais en fait une IA sur un sujet que je voulais faire, j'ai pas vraiment eu le temps de développer, et puis donc je l'ai fait je le forme sur quelques aspects. Et en fait, il est revenu vers moi quelques semaines après, quelques jours après, avec justement le modèle d'IA fait. Il m'a dit, tiens, voilà, regarde. Et d'ailleurs, Rasul, il s'appelle Rasul Hicham, je te remercie si tu m'écoutes. Mais tu vois, c'est génial parce que moi, je le vois, il y a vraiment des clients qui embrassent vraiment l'IA. Ils disent, OK, bah, comment je vais pouvoir l'utiliser à la fois pour ma recherche d'emploi, comment je vais pouvoir l'utiliser pour mon job, etc. Donc, effectivement, faites-le. Merci pour ce conseil. Alors moi, j'aurais rajouté une petite mention sur ce que tu as dit, Rebecca. En fait, l'IA, ça existe depuis plus de 10 ans au minimum. En effet, par contre, la démocratisation et l'utilisation dans la vie de tous les jours, c'est extrêmement récent. Mais par contre, j'ai des gens qui sont des chercheurs en IA, ils font ça depuis 2000 et des patates. C'est vraiment le truc qu'ils font depuis très longtemps. Mais par contre, il y a une vraie démocratisation. Et c'est ça qui est aussi intéressant. C'est-à-dire qu'on a mis, en fait, depuis ChatGPT, disons-le, on a mis en place la portée de monsieur et madame, tout le monde, c'est-à-dire nous, en fait, une discipline qui, jusqu'à la présent, était soit réservée, en tout cas, à vraiment des chercheurs, soit, on va dire, n'était pas au point. Enfin, moi, j'utilise IA depuis des années. Et en fait, quand tu l'utilisais sur des choses, il fallait les reprendre. C'était un gros boulot. alors que là avec les outils qu'on a, les LLM c'est génial bref

  • Speaker #3

    Oui, ça accélère les choses.

  • Speaker #1

    Alors, est-ce que toi, depuis le temps que tu es sur la place, est-ce que tu as remarqué des modifications dans les méthodes de recrutement ? Est-ce qu'on recrute aujourd'hui de la même manière à Zurich qu'on le faisait il y a, je ne sais pas, cinq ans ? On parle en tout cas à Genève en ce moment, pas qu'à Genève d'ailleurs, mais on parle beaucoup sur les réseaux de cette satanée intelligence artificielle justement qui rejette. qui rejettent automatiquement les candidats. Voilà, moi, je n'y crois pas du tout personnellement, mais comment ça se passe du côté de Zurich ?

  • Speaker #3

    En fait, il y a un peu une légende urbaine sur tout ce qui est ATS. J'ai parlé à un recruteur très seigneur à Google et il m'a dit, Rebecca, on fait tout manuellement. Et eux, ils reçoivent plus d'applications que Harvard School. Donc, c'est vraiment intense parce qu'il me dit, en fait, à cause du GDPR compliance qui change partout, dans tous les pays. On n'a pas un système qui intègre tout en un seul modèle. Il n'y a pas un algorithme qui résout tous ces problèmes. Donc, en fait, on doit le faire manuellement pour être compliant, pour être dans les règles du jeu. Donc, du coup, non, c'est manuel la plupart du temps. Mais on peut automatiser, par exemple, les réponses. Donc, c'est pour ça que des fois, on reçoit ces emails qui ne sont pas personnalisés. On peut automatiser. Le chatbot, on peut automatiser d'autres processus dans l'expérience de l'application. Mais pour revenir à ce que tu disais, est-ce que l'IA… La question, c'est est-ce que l'IA… Et en train de bloquer les applications ?

  • Speaker #1

    Non, non. En fait, il y avait deux questions dans ma question. Vraiment, les méthodes de recrutement aujourd'hui, c'était la première question, large, plus générale, pas forcément l'IELIA, effectivement. Ah non, voilà,

  • Speaker #3

    si elle a changé, non. Non, franchement, on est très manuel encore, malheureusement, surtout en Suisse, ouais. On a encore les lettres de recommandation traditionnelles. Je veux dire, on a aussi notre notice period, notre période de… Donc, quand tu dis « je pars » et… Voilà.

  • Speaker #1

    Maintenant, la prévue.

  • Speaker #3

    Oui, le préavis, voilà. Il est super long. Trois mois, des fois six mois, il n'y a qu'en Suisse. Et ça, ça ralentit beaucoup les choses. Donc, du coup, il y a juste une boîte que je connais en Suisse. D'ailleurs, c'est de ton côté, je t'en ai parlé, Moonwork. Ils viennent de commencer. Ils sont en train d'essayer de remplacer les recruteurs avec leur solution qui est basée sur l'IA. Mais c'est que pour les jobs, donc mid-level management, donc pas pour les seniors. parce que les seniors... Les exécutifs, malheureusement, eux, ils n'ont pas le choix. Il faut networker pour trouver leur prochain poste. C'est parce qu'elle n'est pas publiée, le job, pour ce genre de profil. Il est trop complexe, il est trop stratégique. Mais non, en fait, c'est toujours manuel, dans mon expérience.

  • Speaker #1

    Est-ce que, du coup, si tu veux, moi, les recruteurs avec qui je discute, certains, même eux, pas que certains d'ailleurs certains avec un gros S, des délais de recrutement. C'est-à-dire que dans certains cas, on est sur plusieurs mois. C'est pareil à Zurich ou bien ? Oui,

  • Speaker #3

    malheureusement. Mais ça dépend des boîtes. Quand c'est une boîte traditionnelle suisse, les choses peuvent être un peu plus… Je dirais, il y a beaucoup… Il faut compter. Plusieurs mois. Mais par exemple, j'ai une cliente, je l'ai parlé justement hier, une boîte chinoise qui veut ouvrir sur le marché suisse. Ils sont pressés et ils ont pris un mois pour tout régler. Donc, ça dépend. Ça dépend des boîtes, ça dépend d'où ils sont implantés, de leur urgence et puis aussi du fait qu'ils ont ou pas une pression. Par exemple, s'ils veulent IPO, S'ils ont une private equity qui est en train de leur mettre la pression pour grandir, grossir rapidement et avoir une certaine valuation dans le marché, ça dépend. Mais en gros, ça prend trois à quatre mois.

  • Speaker #1

    C'est ça. Le problème, c'est qu'effectivement, quand tu es une boîte, que tu as un talent qui est positionné sur un poste et que ça dure trois à quatre mois, la boîte n'est parfois pas la seule. Ok, merci. Alors, toi qui es une vraie expat, une vraie internationale, dans l'esprit j'entends, quel regard tu portes sur l'intégration des candidats internationaux sur le marché local à Zurich ? Est-ce que c'est facile ? Tu en as dit quelques mots tout à l'heure, mais comment ça se passe quand tu es étranger, quand tu arrives, est-ce que tu arrives à discuter avec les locaux, est-ce que c'est extrêmement fermé, comment ça se passe ?

  • Speaker #3

    Et honnêtement, David, ce qui m'a surpris, c'est qu'il y a deux ans de ça, j'ai eu une cliente suisse qui est venue vers moi. Ça m'a surpris. Plutôt senior. Elle était quand même… Ouais, elle était très senior, d'ailleurs. Elle avait un gros job. C'était une… Elle était très compétente. Elle a grandi ici. Je veux dire, je me suis dit, mais que puis-je faire pour toi ? Tu sais ? Et puis, après, j'ai compris en la suivant de près. J'ai compris et je l'explique toujours qu'en fait, c'est... C'est dur pour tout le monde. C'est un marché où il y a, honnêtement, les meilleurs salaires au monde, pratiquement. Oui, peut-être San Francisco est proche de nous en termes de salaire, mais en termes aussi d'industrie, c'est petit, mais c'est très concentré. On a tout. On a tabac, on a food, beverage, on a défense, je veux dire, on a pharma, biotech, on a longevity, on a crypto. une abondance de crypto. Ouais, watchmaking, luxury, on a... Je veux dire, qu'est-ce qu'on n'a pas ? On a même gaming à Genève, on a... Bon, c'est une boîte, mais voilà, on a quand même une représentation énorme de toutes les industries ici. Le seul truc qui me pose problème des fois, c'est Agritech, donc oui, c'est pas l'endroit pour l'agriculture, peut-être qu'il faut aller voir ailleurs pour ça. Des fois, ça me pose problème aussi quand j'ai justement des gens du gaming. ou des gens qui sont dans l'entertainment and arts, donc si tu es dans le cinéma. Ce n'est pas forcément en Suisse que tu vas réussir à développer ta carrière. Mais sinon… Sinon, il y a de tout, quoi. Ça, c'est quand même… Donc, pour revenir à ta question, désolée, je pars dans tous les sens là, mais pour revenir à ta question, pour les locaux et pour les expats, c'est dur. À moins qu'ils s'intègrent dans des groupes d'intérêt, pas des groupes de chercheurs d'emploi, de femmes qui cherchent l'égalité, c'est maman qui veut travailler, non. Des groupes d'intérêt. Donc, tu vois… Moi, j'adore la crypto. Tu vas voir tout ce qui se passe dans la crypto. Même si tu n'as pas de job, ce n'est pas grave. Tu y vas, tu apprends, tu discutes. Tout ce qui est l'IA, d'accord, viens. Il y a de tout. Puis en plus, franchement, ils sont toujours en anglais, normalement, les événements. Oui, il y en a qui sont en allemand, il y en a qui sont en français. Mais la grande majorité, c'est parce qu'elle est en anglais. Donc, il n'y a pas d'excuse.

  • Speaker #1

    Oui, oui. Tu parles combien de langues, toi ?

  • Speaker #3

    Moi, le portugais, je suis brésilienne. Donc, pas bien allemand, le français et puis l'anglais.

  • Speaker #1

    Oui, à mon avis, c'est déjà pas mal, en tout cas. Alors, posez vos questions. Il y a des questions.

  • Speaker #3

    N'hésitez pas.

  • Speaker #1

    Il y a des questions. Il y a Michel que je salue d'ailleurs. Salut Michel. Pourriez-vous commenter Reverse Recruitment pour les seniors, pour Job Seniors ? Oui.

  • Speaker #3

    Oui, c'est… Tu veux leur donner ?

  • Speaker #1

    Non, vas-y Rebecca, c'est toi l'invité, c'est avec grand plaisir.

  • Speaker #3

    Écoute, franchement, pour les gens plus seniors, dans mon expérience, je vois qu'il faut les créer les jobs pour ce genre de profil parce qu'ils ne sont pas postés. Simplement parce qu'il y a deux raisons pour ça. Une, avant j'étais dans le recrutement. Je me souviens, cette banque privée, elle vient vers moi, elle me dit « Trouve-moi un crypto compliance officer » . Et à l'époque, c'était avant Covid. Donc, c'était une banque privée. Et moi, je leur ai dit, pourquoi pas le poster ? Il y aura plein de monde. Puis, ils m'ont regardé en mode, mais t'es bête ou quoi ? Je n'ai pas envie que tout le monde sache que je me mets dans le crypto, tu vois ? Que j'essaye de comprendre ce nouveau segment du marché. Ah oui, d'accord, oui, ça fait un sens. Donc, déjà, les jobs seniors, ils sont stratégiques. On n'a pas forcément envie de dire à tout le monde qu'on va dans ce sens-là. Et ensuite, quand ils sont très spécifiques, donc moi, on… On m'embauchait à l'époque quand j'étais dans le recrutement pour trouver des data scientists, des quants, des gens qui étaient très ciblés, très niche, qu'on ne trouve pas forcément sur LinkedIn. Il faut aller sur Twitter et GitHub pour les trouver. Tu sais, donc voilà, les gens in-house, ils ont des fois des recruteurs chez eux, mais ils n'ont pas forcément envie de les occuper avec ce genre de profil très pointu. Donc, c'est là où ils vont vers des gens comme moi. Donc, plus tu es spécialisé, plus tu es senior et stratégique, plus ton job, il est caché, en fait. Parce que ce n'est pas dans l'intérêt de la boîte de le mettre en ligne, simplement. Donc, il faut embaucher des gens qui te donnent accès à ce genre de cercle. Ça paraît évident, mais il faut le dire. Soit tu embauches… Oui, un chasseur de tête qui va dans l'autre sens. Soit tu embauches un… C'est pour ça qu'on appelle ça un service de reverse recruitment ou outplacement, ou un coach de carrière, ou un matchmaker, ou soit aussi tu peux acheter la chaise. Il y a beaucoup de clients qui se mettent dans le board advisory, board membership, tu sais, qui sont des operating partners pour des private equity parce que c'est une façon de se dire… Tiens, j'investis dans ce que tu construis, mais tu me donnes la chaise. Comme ça, j'ai une fonction quand même stratégique et ça va promouvoir ton profil et ça va te donner l'opportunité aussi d'agrandir ton cercle, ton réseau avec les gens qui sont dans le board avec toi. Tu vois ce que je veux dire ?

  • Speaker #1

    Oui, excellent.

  • Speaker #3

    C'est plutôt sympa. J'espère que ça répond à la question. C'est vrai, plus ta carrière est conséquente, plus il faut la gérer avec des services qui sont…

  • Speaker #0

    professionnalisé, tu ne peux pas le faire tout seul à mon avis. Après un certain niveau, il faut quand même du support parce que tu es quand même busy à faire ton boulot, tu ne peux pas gérer ta marque au même temps.

  • Speaker #1

    bien sûr mais c'est un job enfin même plusieurs jobs c'est même pas qu'un job c'est plusieurs jobs c'est ça qui est fou tiens question de Olga Olga que je salue qui est une super professionnelle salut Olga En fait, alors, Olga, elle a une question, elle a une caractéristique, elle a un petit peu comme toi. Elle parle plusieurs langues, l'allemand, le français, l'anglais et d'autres langues, d'ailleurs. Elle a fait l'école à Genève. En fait, sa question, c'est finalement sur Zurich, quelle stratégie, en fait, elle pourrait suivre pour trouver un poste en Suisse, sachant que c'est assez compliqué pour elle de trouver la personne qui est supposée, on va dire, la recruter. Sachant qu'elle a un poste, on va dire, qui est sur les, comme elle l'a dit, Shared Service Center Environment, Building and Process Automation for Finance. Je pense, enfin, c'est très compliqué de répondre comme ça directement, j'imagine, mais le sujet, en fait, à mon avis aussi, par rapport à ce que dit Olga, c'est finalement, si on devait scanner l'ensemble des possibilités, donc tu en as cité quelques-unes, est-ce que, par exemple, Juste un exemple qui peut être intéressant. Est-ce que, par exemple, le fait de contacter quelqu'un via LinkedIn peut avoir plus d'efficacité dans des grandes villes comme Zurich ou alors au contraire, les gens sont plutôt fermés à ça ? Quelle stratégie on pourrait mettre en place ? Une petite idée là peut-être pour…

  • Speaker #0

    Si elle n'a jamais travaillé en Suisse, il faut qu'on commence… On commence à zéro si elle n'a jamais eu un job en Suisse. Mais si elle a déjà eu un job en Suisse, et d'ailleurs si elle n'a jamais travaillé en Suisse, moi je dirais que ce qu'il ne faudrait pas faire, c'est aller dans le secteur bancaire. Parce que maintenant, je veux dire, l'UBS, ils sont en train de virer cette année et aussi début de l'année prochaine, 3 000 personnes. Ils ont déjà viré…

  • Speaker #1

    3 000 ? Il y a deux ans, ils en ont viré 3 000 déjà. Oui, là,

  • Speaker #0

    ils vont entre 2025-2026, 3 000. Donc ces 3 000, ils vont être intégrés par les autres banques. et ils ont un espèce d'accord de gentlemen, de centre aidé entre eux. Donc, ce sera, eux, la priorité pour les banques. Après, les banques traditionnelles, je dis, mais si on va dans le secteur bancaire, il faut aller banque privée. Si on va vers les banques privées, il y a deux grands axes, c'est soit crypto, soit ESG, il faut choisir. Et puis, si elle évite les banques et le secteur financier, si elle va vers l'industrie, donc par exemple des boîtes de... les ABB, les Honeywell, tout ce qui est automation, engineering. Là, avec l'IA, elle aura plus de chances que sa compétition. Et si elle a déjà bossé en Suisse, par exemple, moi, je fais souvent ça avec mes clients. Ah d'accord, tu as bossé chez Honeywell, OK ? Et maintenant, tu cherches un nouveau job. Moi, je regarde sur LinkedIn où sont les alumni. de Honeywell today. Donc, je regarde qui c'est qui valorise les profils comme toi. Ah tiens, il y a une majorité de Honeywell qui sont à Siemens. Je vois qu'il y a beaucoup de... Ils ont une préférence pour les gens de Honeywell. Donc, il y a une chance que ton profil leur plaise. Donc, on va dans ce sens-là parce qu'en fait, les boîtes, elles ne veulent pas ... J'ai découvert ça trop tard quand j'étais recruteuse. Elles ne veulent pas que tu leur donnes ce qu'ils ont écrit sur le job description. Elles veulent plus de ce qu'elles ont déjà.

  • Speaker #1

    Là, tu vas tuer tout le monde en disant ça.

  • Speaker #0

    Non, mais c'est vrai. Elles veulent ce qu'elles ont déjà. Donc, tu regardes Julius Baer, ils ont plein de gens de Deutsche Bank. Eh bien, tu leur donnes un alumni de Deutsche Bank, ils sont contents. Tu regardes, l'autre jour, je regardais justement… Cette boîte qui fournit les pièces pour Nvidia, et ils sont en Hollande. Comment il s'appelle ? AMDL ? Bref, tu regardes, il y a une grande majorité de gens qui bossent là-bas qui étaient avant chez TE Connectivity. C'est une autre boîte du même genre. Alors, j'ai dit, OK, mon client, il est chez eux. Donc, c'est une piste. Donc, je le pousse vers ce genre de boîte qui valorise. les profils d'alumnaïs. Bon, le cas de le guide, tu vois ce que je veux dire, le cas de le guide, il est peut-être particulier, je ne sais pas, il faut qu'elle nous contacte sur LinkedIn pour qu'on puisse regarder de près.

  • Speaker #1

    C'est Olga, qui est vraiment très très sympa. Elle parle russe aussi, pour dire. Donc elle parle beaucoup de langues.

  • Speaker #0

    Elle parle beaucoup de langues.

  • Speaker #1

    Profil très très intéressant. Ok, il y a Michel qui est là.

  • Speaker #0

    Oh yeah, thank you Michel.

  • Speaker #1

    Heureusement que vous êtes là. Ok, alors on continue. J'ai d'autres questions pour toi, chère Rébecca. Alors, attends. Je prends ma liste. Allez, une question très générale sur Zurich. Finalement, la vie à Zurich, c'est quoi ? C'est plutôt une vie sympa ? Tu l'as dit tout à l'heure, c'était quand même une ville qui était avec des super salaires. Mais en gros, la qualité de vie ?

  • Speaker #0

    Ah oui, génial. Top 3 au monde, je n'ai rien à dire. Sur ce plan-là, on est bien servi. Moi, ce que j'aime beaucoup à Zurich, c'est qu'à n'importe quel moment de la semaine, j'ai l'opportunité de sortir. et d'aller à un événement où je vais apprendre quelque chose sur crypto, il y a Data Science, Machine Learning, LLMs, anything deep tech. En gros, vraiment, tu as vraiment une option énorme de meet-up, de networking, de conférences qui sont super sympas où tu as des gens vraiment... intelligent quand même, on va dire, très pointu, très à jour avec ce qui se passe. Et puis, au même temps, la compétition, elle est... Oui, elle est réelle, mais c'est... Moi, j'ai habité à San Francisco. Là-bas, vraiment, c'était très compétitif. On voyait que c'était plutôt agressif, même, entre les talents qui se côtoyaient. Mais ici, il y a quand même une courtoisie qui est sympathique et que je n'ai pas vue ailleurs.

  • Speaker #1

    Excellent. Moi, je m'adresse à tous les CEOs des GAFA qui nous écoutent, je sais qu'ils sont en train de regarder. Et donc, je leur dis, en fait, installez, vu ce qui se passe aux États-Unis, installez les GAFA de la Silicon Valley à Zurich. Je pense que tout le monde serait super content.

  • Speaker #0

    Écoute, d'ailleurs, ce que je disais, je veux juste tracer un parallèle avec ce qui se passe avec Trump et USAID et OMS. Et parce qu'il s'est retiré de l'Organisation mondiale de la santé, il est en train de démanteler USAID. Donc en fait, là, ça va faire quand même des centaines, des milliers de gens sur Genève, la Genève internationale, qui vont être jobless, simplement, du jour au lendemain, pratiquement. Ça se passe maintenant et ça va être la même logique qu'ici, du côté d'UBS. Ces gens qui seront sans job, si on est sur Genève, Ça va être compliqué parce qu'ils vont quand même avoir un avantage sur la compétition parce qu'ils vont être placés avant, puisqu'ils ont été impactés de façon un peu injuste. Et il y a une espèce de règle d'accord de gentleman entre les hiring managers qui fait qu'on va les aider en premier. Donc ça, ça complique aussi un peu.

  • Speaker #1

    Oui, et puis ils seront, je pense, pour beaucoup probablement aidés aussi dans le cadre d'aide placement.

  • Speaker #0

    Oui aussi, le gouvernement suisse a mis en place un fonds, mais bon c'est 10 millions, ça ne va pas non plus nourrir les foules, mais c'est quelque chose.

  • Speaker #1

    Ok, une question plus perso là, on se fait facilement des amis sur Zurich, mais là je parle vraiment des relations, des copains. Je sais que quand je me suis installé en France, j'ai mis quelques années quand même. Maintenant, c'est des amis que j'ai encore maintenant, qui sont plusieurs années après. Enfin, même décédés d'ailleurs. Mais, alors Zurich, c'est comment alors ?

  • Speaker #0

    Ça dépend. Franchement, pour être honnête avec toi, Zurich, c'est un endroit où beaucoup viennent, mais peu restent, on va dire. C'est dur de rester à Zurich parce que le coût de vie est élevé, la langue est très dure à apprendre. Comme c'est aussi très international, il y a des gens qui viennent et qui partent parce qu'ils sont ici avec un contrat spécifique de plus ou moins 4 ans, typiquement. Donc non, ce n'est pas facile de se faire des amis sur Zurich. Il faut vraiment se localiser pour le coup et avoir les enfants à l'école publique. Mais beaucoup d'expats choisissent le privé à cause de l'anglais. Et ça, c'est un big mistake.

  • Speaker #1

    Oui, c'est clair. Ok. Est-ce qu'il y a des questions ? Parce qu'on a fait le tour de nos questions. Est-ce qu'il y a des questions, chers amis ? Profitez-en. Posez vos questions dans le chat. S'il y a des questions, allez-y. Peut-être... Non ? En général, il faut attendre 15 secondes le temps qu'il y a toujours un décalage. Je vais quand même, en attendant, je vais quand même mettre... ça, pour que vous puissiez aller faire un tour sur le site de Rebecca quand même.

  • Speaker #0

    Merci, merci David.

  • Speaker #1

    Merci quand même. Et puis voilà, alors pas de questions ? Non, alors vraiment, franchement, moi je suis super déçu. Ok. Bon, bah écoute, Rebecca, est-ce qu'on a fait le tour ? Est-ce que j'ai oublié aucune question importante ? Est-ce que tu en as donné des bonnes indications, des bonnes images ?

  • Speaker #0

    Oui, je pense que pour que les gens, quelque part, qu'ils aillent vers les opportunités, les portes qui sont ouvertes, si on voit que c'est dur sur Genève, si vous montez vers Zurich, même des fois, il y a des solutions où vous êtes sur Genève, mais vous venez à Zurich une fois par semaine pour le job. Donc, le reste du temps, on peut travailler de façon… télétravail donc ça veut pas forcément dire qu'on doit habiter à Zurich quoique en termes d'impôt c'est plus alléchant mais oui je pense qu'il y a des options en Suisse alémanique et si vous regardez sur LinkedIn allez-y il faut vraiment tester ce qu'on vous dit là mais 70% des jobs ouverts en ce moment sur toute la Suisse ils sont ici à Zurich Zug et environ donc voilà Ah Michel, il me demande ce que c'est que la House of AI. Non, parce qu'en fait, voilà, très honnêtement, quand j'ai vu, la première fois que j'ai vu ChatGPT, c'était avec un client. On était en ligne, on faisait une séance. Et ça, c'était juste quand c'est arrivé, donc en début 2023, et février, je crois. Et cette cliente... Elle me fait, regarde, c'est trop cool, essaye ce truc, c'est nouveau. Et puis, j'ai regardé et je me suis dit, c'est fou ça, c'est génial. Ça m'a vraiment éblouie. Et j'ai dit, mais ça, ça aura… Franchement, sur le moment, je me suis dit, ça aura un impact énorme si c'est vrai en termes de création de contenu, de création de tout, surtout pour ce qui est de… Parce que moi, j'écris beaucoup de contenus, beaucoup de CV, beaucoup de lettres de motivation. Je me suis dit, ça, ça va vraiment avoir un impact sur beaucoup de gens. Et j'ai commencé à faire mes recherches sur l'IA et j'ai vu qu'en fait, dès qu'on ajoute de l'IA sur les profils qui sont un peu plats, tout de suite, ça leur donne un peu de… ça fait rêver, quoi. Et les hiring managers, ils sont beaucoup plus intéressés parce qu'ils se disent… il y a une opportunité avec ce profil pour automatiser, pour économiser. Donc, on l'amène. Donc, j'ai commencé en fait à ajouter de l'IA dans les CV. Moi, je fais les CV manuellement, mais je veux dire, à mettre des références sur les CV de mes clients en disant que oui, je sais travailler avec l'IA, je sais optimiser avec l'IA, je peux vous faire gagner de l'argent et du temps avec ça. Et ça a fait un gros boom et j'ai vu beaucoup plus de résultats avec les clients. Ouais, avec les placements dus à l'IA. Et alors, j'ai dit, il faut qu'on fasse plus de bruit avec ça. Il faut qu'on comprenne, en fait, c'est qui qui fait quoi avec l'IA. Parlons des cas concrets. Alors, on a commencé à faire des événements parce que j'ai beaucoup de clients qui veulent parler, qui veulent être des panélistes. Du coup, ça m'a servi. J'ai dit, bon, c'est parfait. J'ai des clients qui aiment parler en public. J'ai un besoin de comprendre où est-ce que l'IA est appliquée, où est-ce qu'il est monétisé. Alors on a commencé à faire des événements, des workshops, on a commencé à faire des networking evenings, etc. des meet-ups et on a créé cette house of AI où en fait les gens se rencontrent pour discuter de cette révolution dans le monde du travail.

  • Speaker #1

    C'est une super idée, c'est bien dynamique, c'est chouette. J'ai une question de Virginie. Alors Virginie, on est désolé, et je ne sais pas pourquoi tes questions ne sont pas apparues sur mon chat, mais par contre, je suis allé sur mon application.

  • Speaker #0

    Ah d'accord.

  • Speaker #1

    Et je vais te poser la question, qui est une question très intéressante. Comment trouver les événements, conférences, networking justement sur Zurich ? Est-ce qu'il y a un site qui répertorie tout ça ? Oui. Alors c'est quoi ?

  • Speaker #0

    Oui, donc il y a meetup.com. Ça, c'est vraiment super. Moi, j'utilise… c'est vrai que c'est un peu segmenté, ça pourrait être un peu plus centralisé. Si on regarde Meetup, je pense que c'est quand même un des principaux. Après, il y a Eventbrite, puis après il y a Luma. Moi, j'utilise beaucoup Luma. Voilà, ça, ce sont les principaux où tout est plus ou moins là. Donc, même les événements qui sont… Il y en a beaucoup qui sont gratuits, franchement, beaucoup. Ils sont sponsorisés. Même quand on était à Davos, là, en janvier, on a eu la chance d'aller à beaucoup d'événements. très bonne qualité, gratuit. Après, c'est vrai, il y a des grosses conférences ou des forums qui sont payants, mais ça reste plus ou moins accessible.

  • Speaker #1

    Excellent. Merci. Je suis en train de regarder si on n'a pas d'autres questions qui sont, je ne sais pas pourquoi, pas passées. Oui,

  • Speaker #0

    je regarde aussi sur mon LinkedIn, du coup, peut-être, non ? Comme ça, je peux voir si, je crois qu'il y avait un commentaire sur la live.

  • Speaker #1

    Non, je crois qu'on a fait le tour. Ah non, il y a quelque chose que je n'ai pas vu ?

  • Speaker #0

    Je crois qu'il y avait un commentaire sur la live, mais je pense que c'était un commentaire plutôt qu'une question.

  • Speaker #1

    Ok. Alors, ok. Désolé, vraiment, Virginie, désolé. Je ne sais pas pourquoi ça n'apparaissait pas. Ça n'apparaissait pas, ouais. C'est un coup des ATS, ça, je suis sûr. Virginie, il n'y a rien de personnel, c'est juste pour faire une blague débile.

  • Speaker #0

    Ah,

  • Speaker #1

    ok. Ah non,

  • Speaker #0

    en fait, c'était pareil. Il disait, je suis curieux de comprendre ce qui se passe sur Zurich en termes d'opportunités de travail, mais on en a parlé déjà.

  • Speaker #1

    Allez à Zurich, franchement, si vous avez l'occasion, mais allez à Zurich, c'est tellement sympa. Et en plus, maintenant, vous avez un contact très, très sympa aussi. Alors franchement, là, vraiment, vous n'avez plus d'excuse du tout. Alors moi, j'annonce, avant de se quitter, j'annonce une chose. Le prochain talk show aura lieu le 7 mars. avec Annalisa von Gruningen du groupe Synergie SNU. Donc, elle va nous parler, recruteuse, enfin directrice et recruteuse, elle va nous parler du marché romand. On va faire un tour assez complet de, en tout cas, des questions, des secteurs, qu'est-ce qui bouge, qu'est-ce qui ne bouge pas, comment ça se passe, avec plein de conseils. J'avais déjà eu la chance d'accueillir Annalisa il y a quelques années, je crois que c'était pendant le Covid ou avant peut-être. ça a vraiment eu beaucoup de succès parce qu'elle a aussi cette, en tout cas comme nous en fait, se feront parler en tout cas elle dit les choses et ça c'est chouette donc voilà, Rebecca je te remercie, c'était vraiment super sympa c'était tellement sympa de t'avoir avec nous merci en tout cas pour ta vision ton dynamisme, tu donnes vraiment envie d'aller à Zurich t'as vraiment une bonne énergie en tout cas c'était très très chouette, on se refait ça quand tu veux et puis je te dis à bientôt

  • Speaker #0

    Merci beaucoup David, à tout bientôt.

  • Speaker #1

    Et merci à tous, merci pour vos questions. Et puis retrouvez-nous, suivez-nous tous, tous les deux sur LinkedIn, vous activez la cloche, comme ça vous êtes sûr de ne rien rater d'important. A tout bientôt, ciao ! Ciao !

  • Speaker #2

    Merci de nous avoir rejoints pour cet épisode de Travailler et vivre en Suisse. Abonnez-vous à ce podcast et notez-le. Visitez le site www. Travaillez-en-suisse.ch pour plus d'informations sur le sujet abordé aujourd'hui et pour accéder à encore plus de ressources et d'informations.

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Description

David Talerman reçoit Rebeca Valença, coach basée à Zurich, qui a accompagné plus de 1 200 candidats vers des postes compétitifs en Suisse et à l’international. Le décor est posé : l’économie suisse montre des signes de prudence dans l’industrie et la construction, la finance ralentit, mais le commerce et l’hôtellerie-restauration tiennent bon.


La question qui brûle les lèvres : peut-on travailler à Zurich sans parler allemand ? Oui, répond Rebeca, à condition d’évoluer dans des environnements internationaux et non « client-facing ». Pour servir la région DACH, l’allemand demeure un atout décisif. Côté rythme d’embauche, Zurich vibre : depuis mi-janvier, budgets débloqués, contrats signés, entretiens en chaîne.


Zurich, surtout, s’affirme comme pôle deep-tech. Rebeca cite la cybersécurité, l’IA appliquée, l’ingénierie et l’automation dans une logique de « résilience ». L’ETH irrigue l’écosystème, et l’implantation annoncée d’OpenAI et de DeepMind accélère encore la traction. Le quantique prend forme, plutôt à Bâle.


Pour s’insérer, la candidature en ligne ne suffit pas : la clé, c’est le networking par centres d’intérêt (crypto, data, IA, product…), dans les coworkings, labs et meetups. Beaucoup d’événements sont en anglais ; on y rencontre décideurs, recruteurs et pairs qui font avancer les carrières. Côté compétences, le marché valorise celles et ceux qui « appliquent » l’IA à leur métier et savent démontrer des gains concrets sur le CV.


Sur les méthodes d’embauche, Rebeca démonte un mythe : malgré les ATS, le tri reste largement manuel pour des raisons de conformité. Les délais s’étalent souvent sur 3-4 mois dans les structures traditionnelles, plus courts lorsque la pression business est forte (IPO, private equity, ouverture de marché). Pour les profils seniors, place au « reverse recruitment » : beaucoup de postes sont cachés, sensibles ou ultra-niche. On les décroche via chasse dédiée, advisory boards ou mandats d’experts, en activant les réseaux « alumni » des entreprises qui recrutent des profils similaires.


Vivre à Zurich ? Qualité de vie top, scène de meetups foisonnante et exigeante sans être agressive. L’intégration sociale peut demander du temps (langue, coût, mobilité des expats), mais l’ancrage local aide. Et l’on peut travailler pour Zurich en mode hybride depuis la Romandie. Pour trouver les bons événements : Meetup, Eventbrite, Luma… et la « House of AI » animée par Rebeca, dédiée aux usages concrets de l’IA.


En filigrane, un message simple : Zurich concentre la majorité des opportunités (avec Zoug), l’anglais peut suffire, mais c’est le réseau ciblé et l’IA appliquée qui font gagner la partie.



Je m'appelle David Talerman, je suis 𝗰𝗼𝗮𝗰𝗵 𝗲𝗺𝗽𝗹𝗼𝗶 et expatriation, et auteur de "Travailler et vivre en Suisse, 7ème édition" (éditions Gualino) et créateur de la plate-forme Swiss Mastery.
--------------------------------------
Tu peux me contacter sur :
🇨🇭 Linkedin
🇨🇭 Instagram
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Mes services :
🇨🇭 Coaching emploi
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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Travailler et vivre en Suisse, le seul podcast entièrement dédié à l'emploi et à l'expatriation en Suisse. Nous vous aidons à mieux comprendre la Suisse et à concrétiser votre projet professionnel avec des conseils et des infos pratiques. Résident, expatrié, frontalier, écoutez dès maintenant notre spécialiste David Tallerman.

  • Speaker #1

    Bonjour à tous, alors aujourd'hui j'ai le plaisir d'accueillir ma première invitée de mon... talk show, Rebecca. Alors, Rebecca, je vais la présenter. Rebecca Valenka, en fait, elle est coach à Zurich et elle a déjà aidé plus de 1200 candidats issus de tous horizons et les a aidés à trouver un emploi dans des marchés plutôt compétitifs, un peu partout dans le monde, en Suisse bien sûr, mais aux Etats-Unis, en Angleterre, il y a d'autres pays. Rebecca, elle possède en fait une expertise dans l'art de mettre en relation les bons candidats avec les bonnes opportunités. Ça, c'est plutôt plutôt chouette pour un coach. Et donner finalement à chacun les meilleures chances de réussite. Alors voilà, Rebecca, on va se réjouir de ce que tu vas nous raconter. Alors pour la petite histoire quand même, Rebecca et moi, on s'est connus quand elle m'a contacté pour me dire que nous étions tous les deux en tête du classement suisse des meilleurs créateurs de contenu en Suisse en 2024.

  • Speaker #2

    Sur LinkedIn, c'est pas mal.

  • Speaker #1

    Voilà, et c'est ça qu'il m'a dit, cette nana est sympa. Ce que je n'avais pas vu. En tout cas, Rébecca, moi, je te souhaite la bienvenue dans mon talk show.

  • Speaker #3

    Merci beaucoup, David. Je suis vraiment ravie d'être là. On est live sur tous mes réseaux aussi. Quand j'ai vu que tu étais numéro un, franchement, chapeau. Il y a beaucoup de contenu sur toi. Ton LinkedIn, il est absolument impeccable. Et bien sûr, j'ai fait mes recherches pour voir avec qui j'allais… quelque part m'associer et puis appuyer parce que je vois qu'en Suisse romande tu es vraiment, tu connais le marché comme personne. Moi j'ai grandi à Genève mais maintenant je suis à Zurich et à la base je suis brésilienne et ici à Zurich voilà j'aide les gens qui sont partout d'ailleurs, parlent pas l'allemand et ils essayent de pénétrer ce marché. Il est très compétitif et je suis très contente de pouvoir mettre les gens en contact. entre eux, puis aussi avec des hiring managers, des headhunters, des gens qui sont en position de force ici.

  • Speaker #1

    Je crois que tu as un très très bon réseau sur Zurich, mais tu vas nous raconter ça dans quelques minutes, je me réjouis. Donc en fait vous l'avez compris, aujourd'hui on va parler, grâce à Rebecca, on va parler de Zurich, on va parler de la Suisse aliamédique, mais pas que, parce que j'aimerais commencer par faire un tout petit... Petit point sur l'économie suisse. Ce n'est pas forcément le moment le plus marrant du talk show, mais je pense que c'est toujours intéressant de le dire. En gros, la situation économique est un tout petit peu en train de se détériorer. On parle plus de baisse de croissance que de récession. Dans l'industrie manufacturière, ça se détériore. Un indicateur de la situation des affaires du pays. Cof, c'est un institut à l'EPFZ, donc à Zurich, justement. Il baisse pour la deuxième fois de suite, en fait, depuis le précédent. Et puis, les entreprises, en fait, sont plutôt dans une situation un petit peu incertaine. Je crois que c'est quand même lié, en fait, au contexte international avec notre ami Donald qui commence à faire un petit peu n'importe quoi. Mais bon, voilà, c'est un petit peu l'ambiance des affaires, en tout cas au niveau de l'industrie. Elle prévoit une hausse de production, ce qui était quand même positif, mais c'est plus prudent qu'avant. Et puis quelque part, un certain nombre de ces entreprises veulent réduire leurs effectifs, ce qui n'est pas une très bonne nouvelle. Dans les secteurs qui sont liés aux bâtiments, donc tout ce qui est études de projets, construction, l'indicateur recule également pour le deuxième mois consécutif. Donc voilà, c'est pareil, c'est un peu moyen. Alors, c'est un peu la même chose aussi pour la finance, l'assurance et quelques autres services. En revanche, il y a des secteurs qui se portent plutôt bien, le commerce de détail, le commerce de gros, l'hôtellerie, restauration. où là, on a plutôt une amélioration de la situation. Alors globalement, pas de panique, ça, ce sont des indicateurs. Ça ne veut pas dire que ce n'est pas parce qu'il y a des entreprises qui licencient qu'il n'y a pas d'emploi, mais c'est vrai qu'en tout cas, sur certains secteurs, on risque d'avoir, sur les mois à venir, quelques complications. Gardons quand même en tête une chose, c'est ce que je dis toujours, on a en fait, au niveau économique, a priori, en tout cas pour l'instant, ce qui est encore prévu, une croissance de l'emploi à la fin de l'année 2025 et 2026. Donc, on reste quand même assez positif. Dernier point, j'ai essayé de faire très, très vite parce que ce n'est pas ce qui est le plus important, mais je trouve que c'est intéressant d'avoir ce type d'informations. On va également parler, alors un petit, j'invite en fait un certain nombre d'entre vous à regarder, alors en tout cas ceux qui sont en Suisse romande, il y a eu sur la RTS un reportage qui est sorti cette semaine, qui m'a ravi, qui parle en fait simplement des influents coachs, alors moi je les appelle comme ça, donc ils viennent de, alors il y en a qui sont certains ici en Suisse, ils viennent de France, ils viennent de Dubaï, ils viennent d'Espagne aussi, et en gros ils arnaquent un peu les candidats, autant le dire, enfin disons-le, en leur vendant un peu le rêve. Donc, c'est exactement ce que moi, je déteste, ce que je ne fais pas et ce que je dénonce depuis des années. Donc, écoutez-le. Tapez RTS frontalier sur votre navigateur préféré, sur votre point de recherche préféré. Et vous le trouverez. Ça s'appelle la face sombre de l'Eldorado. Attendez, je l'ai. De l'Eldorado suisse pour les travailleurs français. Alors, c'est orienté sur Genève. Mais je crois que c'est un peu la même chose aussi, Rebecca, si j'ai bien compris, côté Zurich.

  • Speaker #3

    On souffre moins avec les frontaliers parce que l'Allemagne, c'est trop loin.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai.

  • Speaker #3

    J'ai grandi à Genève, donc je connais et ça me donne quand même le droit d'en parler quelque part. Mais à l'époque, c'était différent. C'est vrai que ça devient… Moi, j'ai beaucoup de gens qui me contactent sur LinkedIn. Mon rêve, c'est d'aller en Suisse. Aide-moi. Je ne fais pas de miracle, il faut que la personne soit au moins en mesure de matcher les compétences qu'on a sur place et elles sont quand même assez importantes. Les gens ici, quand même, ils parlent trois langues couramment, ils ont des compétences à jour en termes de l'IA, de Data Science et dans le domaine de la finance, on est quand même bien servi. Ils ont tous des CFA, ils ont tous des certifications ESG, crypto. Puis après, en termes de pharma, on a quand même aussi des très bonnes écoles qui forment des scientifiques qui travaillent ici. Soit Zouk, Zurich, mais surtout Bâle. Moi, je vais être pour Zurich, toi tu seras pour la Suisse romande.

  • Speaker #1

    On a du maquillage de la zone des deux côtés, non quand même, pour ne pas exagérer. Ok Rebecca, on va commencer par une première question, merci en tout cas. Et qui est une question que beaucoup de mes clients me posent, pas tous mais pas mal. Ils me disent, mais en fait David, tu nous dis que les meilleures opportunités sont en Suisse alémanique, à Zurich notamment, il y a un nombre d'opportunités énormes. Mais la vraie question, peut-on travailler à Zurich ou en Suisse alémanique sans parler allemand ? C'est une question ça.

  • Speaker #3

    Oui, c'est sûr que c'est un peu plus challenging. Moi, ce qu'il faut savoir, c'est que... L'idéal c'est que tu ne sois pas dans un poste où tu fais face aux clients. Parce que s'il faut faire face aux clients suisses, local, c'est la région qu'on appelle DACH, donc Deutschland, Austria, CH pour Suisse, Confédération Helvétique. Donc c'est le triangle Munich, Vienne, Zurich. Et ça c'est un triangle important où il faut parler allemand si tu sers des clients qui sont dans cette région. Mais si tu es dans un job plutôt senior ou voilà tu vas dans une boîte internationale où tu vas parler anglais avec des gens qui sont dans d'autres pays aussi, tu n'as pas de problème. L'anglais c'est suffisant.

  • Speaker #1

    Excellent. Merci Rebecca. Alors comment tu décrirais l'ambiance actuelle, j'irais, du marché de l'emploi à Zurich, peut-être comparé à d'autres cantons si tu les connais. En ce moment, qu'est-ce qui se passe à Zurich en ce moment ? Ça recrute, ça ne recrute pas ? Oui.

  • Speaker #3

    Oui, oui, oui. Là, vraiment, oui. Là, depuis, je dirais, mi-janvier, je suis super, franchement, prise avec des gens qui m'appellent week-end, soir. J'ai une interview demain. Et même des gens qui, des fois, je me dis, ça fait quand même six mois qu'on attend, il n'y a rien qui se passe et boum, ça se décroche, ça s'envole dans tous les sens. Il y a plein de budgets qui sont finalement confirmés, de contrats qui sont signés. Donc, il y a vraiment un mouvement et ça va aller, je pense, jusqu'à mi-avril, plus ou moins, dans mon expérience. Parce qu'après, le mois de mai, il est plutôt calme. On a beaucoup de longs week-ends, puis aussi mi-avril, parce que là, ça commence avec les vacances de Pâques et ça ralentit.

  • Speaker #1

    OK, merci. Alors oui, pardon, j'ai oublié de vous préciser. Si vous avez des questions, les amis, ceux qui nous écoutent, en tout cas, vous voulez... posez-les dans les commentaires. Nous, on les récupère et puis on va les filtrer. C'est vraiment le moment. Profitez-en. Vous avez une experte du marché zuricois, mais posez-lui des questions. Mais moi, je n'aurai rien à faire. Je poserai des questions. Ça marche aussi si vous avez des questions du côté régional. Merci, Rebecca. Désolé de t'avoir interrompue. Autre question. Les nouvelles tendances... les nouvelles tendances sur Zurich, les marchés en forte croissance, est-ce que tu as une vision là-dessus ou pas ? Est-ce que tu as pu voir quelque chose avec tes clients ? En fait,

  • Speaker #3

    ici, on a beaucoup de chance parce qu'il y a quand même un push pour tout ce qui est resilience. Donc, c'est une façon un peu plus politiquement correcte de dire défense. Donc, cybersecurity, l'IA. Tout ce qui connecte aussi à l'ingénierie, automation, quoi d'autre ? Pas tellement le push vers l'ESG qu'on avait vu avant et pendant le Covid. Maintenant, c'est plutôt aussi parce que OpenAI, ils ont dit qu'ils allaient ouvrir un bureau ici juste avant Noël. Trop facile, on s'en fout bien. Oui, et puis DeepMind, ils ont annoncé il y a deux semaines qu'ils allaient aussi s'implanter ici. on a le centre de ETH qui est très actif dans l'IA et ils ont réussi à influencer la décision aussi d'OpenAI de venir s'implanter ici. Donc vraiment, en termes de technologie, on est très en avance sur d'autres. Bon, Paris, c'est aussi un pôle pour l'IA. on a vu ce que Macron a promis en termes de financement avec… L'UEI récemment, mais ici, je pense que c'est à cause de l'université, on a juste une quantité de brainiacs, de talents qui est vraiment conséquente et ça fait que le marché se penche beaucoup vers la technologie deep tech. Donc, Quantum, ça commence à prendre forme, mais plutôt sur BAL, pas ici à Zurich.

  • Speaker #1

    Ok, d'accord. Excellent, excellent. Ça donne envie, c'est vrai que moi, je ne l'ai jamais caché, mais Zurich, c'est une ville que j'adore en plus. C'est vraiment une ville sympa. C'est vraiment une ville très sympa. J'ai toujours dit que si on me payait pour aller là-bas et on me finit un bon salaire, j'irais.

  • Speaker #2

    C'est bien, David.

  • Speaker #1

    Quel conseil ? Alors, OK, on va se mettre dans la peau de tes candidats ou des candidats, on va dire, qui s'intéressent à Zurich. C'est quoi le conseil que tu donnerais à quelqu'un qui veut aller travailler à Zurich ? C'est une question qui est dure, parce que c'est une question large. Mais dans les grandes lignes, tu dirais quoi à cette personne ?

  • Speaker #3

    En fait, Zurich, c'est un peu traître. Quand on arrive, c'est vraiment très accueillant, c'est super joli, mais en surface. Mais en fait, Zurich, c'est très dur à pénétrer si on est dans la logique je vais ben soumettre mon CV en ligne et puis j'attends qu'on m'appelle. Ça c'est très dur parce qu'en fait, je dirais que c'est vraiment un endroit où le networking est par secteur. Donc par exemple, les gens de crypto, les gens de l'IA, les gens de data science, les gens de marketing and product, ils se réunissent très fréquemment. On a beaucoup de coworking spaces qui sont super sexy. On a beaucoup de labs, de hubs, d'endroits où les gens se rencontrent en vrai. Pas durant le Covid, mais maintenant tout est revenu. Et c'est là où tu fais vraiment ta carrière avancée. Et c'est là où tu connais les gens qui sont influents. C'est là où tu peux faire des vraies connexions conséquentes pour ta carrière. Donc, il faut sortir. À Zurich, il faut vraiment… Je ne sais pas comment c'est à Genève. J'ai fait quelques rencontres à Genève. Il y a des avancées sur le domaine du blockchain for good, mais ici, il ne faut pas aller dans les groupes de chercheurs d'emploi, il faut aller dans le groupe de ton centre d'intérêt. Donc si c'est data science, tu vas aller voir ce qui se passe du côté des data scientists, même si toi, tu n'as pas forcément un job. Mais il faut vraiment s'immiscer dans ce genre de club.

  • Speaker #1

    Je suis vraiment étonné que tu me dises que le réseautage, ça fonctionne.

  • Speaker #3

    Je ne sais pas du côté de Genève, ça fait longtemps que je ne suis pas vraiment implantée. Mais j'y vais de temps en temps pour des événements. The Good Talking Society, c'est pas mal. À Genève, ils ont des bons plans. Mais c'est vrai que Zurich, il faut sortir.

  • Speaker #1

    Excellent, c'est excellent. Moi, j'aime bien ça parce que c'est le... Enfin, on le voit. De toute façon, c'est vrai que quand on est... Même, je dirais, en venant quelques jours sur Zurich... On voit que ça bouge vraiment. Oui. Alors, les compétences ou les profils qui sont les plus recherchés en ce moment à Zurich, tu as une idée ou pas ? Ou c'est peut-être un peu dur par rapport à ta propre clientèle ?

  • Speaker #3

    Oui, j'ai une bonne idée. Oui, bien sûr. Donc, quand tu vas sur LinkedIn et tu recherches intelligence artificielle, donc ça, c'est quand même… On a une demande réelle de professionnels qui… Donc après, il faut comprendre que... Personne n'a de l'expérience dans ce domaine. C'est ça, oui. Soyons réalistes. Mais si tu fais, par exemple, un cours en ligne, donc University of California Berkeley, ils ont des cours super sympas. Un cours que je recommande, c'est un cours sur l'IA où tu appliques l'IA, tu apprends à travailler avec l'IA, pas à comprendre l'IA ou la technologie derrière l'IA. Non, à faire de l'argent avec l'IA. Donc ça, ce serait… le genre de cours qui pourrait vraiment propulser ta carrière à faire en sorte que tu n'es pas juste un project manager, tu es un AI project manager. Il faut vraiment travailler avec l'IA, l'intégrer dans ton travail, même si tu es dans une boîte qui n'est pas une boîte de tech. Et il faut, quelque part, le mettre dans ton CV de façon... discrète ou pas, et ça, ça va vraiment te mettre en position de force dans ce marché. Parce qu'on recherche vraiment des profils qui ont déjà touché à la technologie de l'IA. Avant, c'était cloud, à un moment, c'était data science, il y a toujours eu une mode. Après, il y a eu un moment DSG, voilà, c'est l'IA, il faut l'avoir dans le CV.

  • Speaker #1

    Excellent, moi j'ai un exemple assez intéressant, plutôt de mon côté, j'ai un de mes clients en fait, quand je lui ai montré que nous, alors nous en fait dans notre activité comme toi, on utilise l'IA pour rendre service aux clients, leur faire gagner du temps, bref, et le gars était tellement top, il a créé en fait un petit bout, un truc que je voulais faire mais que j'ai pas eu le temps, enfin pas un petit bout d'ailleurs, mais en fait une IA sur un sujet que je voulais faire, j'ai pas vraiment eu le temps de développer, et puis donc je l'ai fait je le forme sur quelques aspects. Et en fait, il est revenu vers moi quelques semaines après, quelques jours après, avec justement le modèle d'IA fait. Il m'a dit, tiens, voilà, regarde. Et d'ailleurs, Rasul, il s'appelle Rasul Hicham, je te remercie si tu m'écoutes. Mais tu vois, c'est génial parce que moi, je le vois, il y a vraiment des clients qui embrassent vraiment l'IA. Ils disent, OK, bah, comment je vais pouvoir l'utiliser à la fois pour ma recherche d'emploi, comment je vais pouvoir l'utiliser pour mon job, etc. Donc, effectivement, faites-le. Merci pour ce conseil. Alors moi, j'aurais rajouté une petite mention sur ce que tu as dit, Rebecca. En fait, l'IA, ça existe depuis plus de 10 ans au minimum. En effet, par contre, la démocratisation et l'utilisation dans la vie de tous les jours, c'est extrêmement récent. Mais par contre, j'ai des gens qui sont des chercheurs en IA, ils font ça depuis 2000 et des patates. C'est vraiment le truc qu'ils font depuis très longtemps. Mais par contre, il y a une vraie démocratisation. Et c'est ça qui est aussi intéressant. C'est-à-dire qu'on a mis, en fait, depuis ChatGPT, disons-le, on a mis en place la portée de monsieur et madame, tout le monde, c'est-à-dire nous, en fait, une discipline qui, jusqu'à la présent, était soit réservée, en tout cas, à vraiment des chercheurs, soit, on va dire, n'était pas au point. Enfin, moi, j'utilise IA depuis des années. Et en fait, quand tu l'utilisais sur des choses, il fallait les reprendre. C'était un gros boulot. alors que là avec les outils qu'on a, les LLM c'est génial bref

  • Speaker #3

    Oui, ça accélère les choses.

  • Speaker #1

    Alors, est-ce que toi, depuis le temps que tu es sur la place, est-ce que tu as remarqué des modifications dans les méthodes de recrutement ? Est-ce qu'on recrute aujourd'hui de la même manière à Zurich qu'on le faisait il y a, je ne sais pas, cinq ans ? On parle en tout cas à Genève en ce moment, pas qu'à Genève d'ailleurs, mais on parle beaucoup sur les réseaux de cette satanée intelligence artificielle justement qui rejette. qui rejettent automatiquement les candidats. Voilà, moi, je n'y crois pas du tout personnellement, mais comment ça se passe du côté de Zurich ?

  • Speaker #3

    En fait, il y a un peu une légende urbaine sur tout ce qui est ATS. J'ai parlé à un recruteur très seigneur à Google et il m'a dit, Rebecca, on fait tout manuellement. Et eux, ils reçoivent plus d'applications que Harvard School. Donc, c'est vraiment intense parce qu'il me dit, en fait, à cause du GDPR compliance qui change partout, dans tous les pays. On n'a pas un système qui intègre tout en un seul modèle. Il n'y a pas un algorithme qui résout tous ces problèmes. Donc, en fait, on doit le faire manuellement pour être compliant, pour être dans les règles du jeu. Donc, du coup, non, c'est manuel la plupart du temps. Mais on peut automatiser, par exemple, les réponses. Donc, c'est pour ça que des fois, on reçoit ces emails qui ne sont pas personnalisés. On peut automatiser. Le chatbot, on peut automatiser d'autres processus dans l'expérience de l'application. Mais pour revenir à ce que tu disais, est-ce que l'IA… La question, c'est est-ce que l'IA… Et en train de bloquer les applications ?

  • Speaker #1

    Non, non. En fait, il y avait deux questions dans ma question. Vraiment, les méthodes de recrutement aujourd'hui, c'était la première question, large, plus générale, pas forcément l'IELIA, effectivement. Ah non, voilà,

  • Speaker #3

    si elle a changé, non. Non, franchement, on est très manuel encore, malheureusement, surtout en Suisse, ouais. On a encore les lettres de recommandation traditionnelles. Je veux dire, on a aussi notre notice period, notre période de… Donc, quand tu dis « je pars » et… Voilà.

  • Speaker #1

    Maintenant, la prévue.

  • Speaker #3

    Oui, le préavis, voilà. Il est super long. Trois mois, des fois six mois, il n'y a qu'en Suisse. Et ça, ça ralentit beaucoup les choses. Donc, du coup, il y a juste une boîte que je connais en Suisse. D'ailleurs, c'est de ton côté, je t'en ai parlé, Moonwork. Ils viennent de commencer. Ils sont en train d'essayer de remplacer les recruteurs avec leur solution qui est basée sur l'IA. Mais c'est que pour les jobs, donc mid-level management, donc pas pour les seniors. parce que les seniors... Les exécutifs, malheureusement, eux, ils n'ont pas le choix. Il faut networker pour trouver leur prochain poste. C'est parce qu'elle n'est pas publiée, le job, pour ce genre de profil. Il est trop complexe, il est trop stratégique. Mais non, en fait, c'est toujours manuel, dans mon expérience.

  • Speaker #1

    Est-ce que, du coup, si tu veux, moi, les recruteurs avec qui je discute, certains, même eux, pas que certains d'ailleurs certains avec un gros S, des délais de recrutement. C'est-à-dire que dans certains cas, on est sur plusieurs mois. C'est pareil à Zurich ou bien ? Oui,

  • Speaker #3

    malheureusement. Mais ça dépend des boîtes. Quand c'est une boîte traditionnelle suisse, les choses peuvent être un peu plus… Je dirais, il y a beaucoup… Il faut compter. Plusieurs mois. Mais par exemple, j'ai une cliente, je l'ai parlé justement hier, une boîte chinoise qui veut ouvrir sur le marché suisse. Ils sont pressés et ils ont pris un mois pour tout régler. Donc, ça dépend. Ça dépend des boîtes, ça dépend d'où ils sont implantés, de leur urgence et puis aussi du fait qu'ils ont ou pas une pression. Par exemple, s'ils veulent IPO, S'ils ont une private equity qui est en train de leur mettre la pression pour grandir, grossir rapidement et avoir une certaine valuation dans le marché, ça dépend. Mais en gros, ça prend trois à quatre mois.

  • Speaker #1

    C'est ça. Le problème, c'est qu'effectivement, quand tu es une boîte, que tu as un talent qui est positionné sur un poste et que ça dure trois à quatre mois, la boîte n'est parfois pas la seule. Ok, merci. Alors, toi qui es une vraie expat, une vraie internationale, dans l'esprit j'entends, quel regard tu portes sur l'intégration des candidats internationaux sur le marché local à Zurich ? Est-ce que c'est facile ? Tu en as dit quelques mots tout à l'heure, mais comment ça se passe quand tu es étranger, quand tu arrives, est-ce que tu arrives à discuter avec les locaux, est-ce que c'est extrêmement fermé, comment ça se passe ?

  • Speaker #3

    Et honnêtement, David, ce qui m'a surpris, c'est qu'il y a deux ans de ça, j'ai eu une cliente suisse qui est venue vers moi. Ça m'a surpris. Plutôt senior. Elle était quand même… Ouais, elle était très senior, d'ailleurs. Elle avait un gros job. C'était une… Elle était très compétente. Elle a grandi ici. Je veux dire, je me suis dit, mais que puis-je faire pour toi ? Tu sais ? Et puis, après, j'ai compris en la suivant de près. J'ai compris et je l'explique toujours qu'en fait, c'est... C'est dur pour tout le monde. C'est un marché où il y a, honnêtement, les meilleurs salaires au monde, pratiquement. Oui, peut-être San Francisco est proche de nous en termes de salaire, mais en termes aussi d'industrie, c'est petit, mais c'est très concentré. On a tout. On a tabac, on a food, beverage, on a défense, je veux dire, on a pharma, biotech, on a longevity, on a crypto. une abondance de crypto. Ouais, watchmaking, luxury, on a... Je veux dire, qu'est-ce qu'on n'a pas ? On a même gaming à Genève, on a... Bon, c'est une boîte, mais voilà, on a quand même une représentation énorme de toutes les industries ici. Le seul truc qui me pose problème des fois, c'est Agritech, donc oui, c'est pas l'endroit pour l'agriculture, peut-être qu'il faut aller voir ailleurs pour ça. Des fois, ça me pose problème aussi quand j'ai justement des gens du gaming. ou des gens qui sont dans l'entertainment and arts, donc si tu es dans le cinéma. Ce n'est pas forcément en Suisse que tu vas réussir à développer ta carrière. Mais sinon… Sinon, il y a de tout, quoi. Ça, c'est quand même… Donc, pour revenir à ta question, désolée, je pars dans tous les sens là, mais pour revenir à ta question, pour les locaux et pour les expats, c'est dur. À moins qu'ils s'intègrent dans des groupes d'intérêt, pas des groupes de chercheurs d'emploi, de femmes qui cherchent l'égalité, c'est maman qui veut travailler, non. Des groupes d'intérêt. Donc, tu vois… Moi, j'adore la crypto. Tu vas voir tout ce qui se passe dans la crypto. Même si tu n'as pas de job, ce n'est pas grave. Tu y vas, tu apprends, tu discutes. Tout ce qui est l'IA, d'accord, viens. Il y a de tout. Puis en plus, franchement, ils sont toujours en anglais, normalement, les événements. Oui, il y en a qui sont en allemand, il y en a qui sont en français. Mais la grande majorité, c'est parce qu'elle est en anglais. Donc, il n'y a pas d'excuse.

  • Speaker #1

    Oui, oui. Tu parles combien de langues, toi ?

  • Speaker #3

    Moi, le portugais, je suis brésilienne. Donc, pas bien allemand, le français et puis l'anglais.

  • Speaker #1

    Oui, à mon avis, c'est déjà pas mal, en tout cas. Alors, posez vos questions. Il y a des questions.

  • Speaker #3

    N'hésitez pas.

  • Speaker #1

    Il y a des questions. Il y a Michel que je salue d'ailleurs. Salut Michel. Pourriez-vous commenter Reverse Recruitment pour les seniors, pour Job Seniors ? Oui.

  • Speaker #3

    Oui, c'est… Tu veux leur donner ?

  • Speaker #1

    Non, vas-y Rebecca, c'est toi l'invité, c'est avec grand plaisir.

  • Speaker #3

    Écoute, franchement, pour les gens plus seniors, dans mon expérience, je vois qu'il faut les créer les jobs pour ce genre de profil parce qu'ils ne sont pas postés. Simplement parce qu'il y a deux raisons pour ça. Une, avant j'étais dans le recrutement. Je me souviens, cette banque privée, elle vient vers moi, elle me dit « Trouve-moi un crypto compliance officer » . Et à l'époque, c'était avant Covid. Donc, c'était une banque privée. Et moi, je leur ai dit, pourquoi pas le poster ? Il y aura plein de monde. Puis, ils m'ont regardé en mode, mais t'es bête ou quoi ? Je n'ai pas envie que tout le monde sache que je me mets dans le crypto, tu vois ? Que j'essaye de comprendre ce nouveau segment du marché. Ah oui, d'accord, oui, ça fait un sens. Donc, déjà, les jobs seniors, ils sont stratégiques. On n'a pas forcément envie de dire à tout le monde qu'on va dans ce sens-là. Et ensuite, quand ils sont très spécifiques, donc moi, on… On m'embauchait à l'époque quand j'étais dans le recrutement pour trouver des data scientists, des quants, des gens qui étaient très ciblés, très niche, qu'on ne trouve pas forcément sur LinkedIn. Il faut aller sur Twitter et GitHub pour les trouver. Tu sais, donc voilà, les gens in-house, ils ont des fois des recruteurs chez eux, mais ils n'ont pas forcément envie de les occuper avec ce genre de profil très pointu. Donc, c'est là où ils vont vers des gens comme moi. Donc, plus tu es spécialisé, plus tu es senior et stratégique, plus ton job, il est caché, en fait. Parce que ce n'est pas dans l'intérêt de la boîte de le mettre en ligne, simplement. Donc, il faut embaucher des gens qui te donnent accès à ce genre de cercle. Ça paraît évident, mais il faut le dire. Soit tu embauches… Oui, un chasseur de tête qui va dans l'autre sens. Soit tu embauches un… C'est pour ça qu'on appelle ça un service de reverse recruitment ou outplacement, ou un coach de carrière, ou un matchmaker, ou soit aussi tu peux acheter la chaise. Il y a beaucoup de clients qui se mettent dans le board advisory, board membership, tu sais, qui sont des operating partners pour des private equity parce que c'est une façon de se dire… Tiens, j'investis dans ce que tu construis, mais tu me donnes la chaise. Comme ça, j'ai une fonction quand même stratégique et ça va promouvoir ton profil et ça va te donner l'opportunité aussi d'agrandir ton cercle, ton réseau avec les gens qui sont dans le board avec toi. Tu vois ce que je veux dire ?

  • Speaker #1

    Oui, excellent.

  • Speaker #3

    C'est plutôt sympa. J'espère que ça répond à la question. C'est vrai, plus ta carrière est conséquente, plus il faut la gérer avec des services qui sont…

  • Speaker #0

    professionnalisé, tu ne peux pas le faire tout seul à mon avis. Après un certain niveau, il faut quand même du support parce que tu es quand même busy à faire ton boulot, tu ne peux pas gérer ta marque au même temps.

  • Speaker #1

    bien sûr mais c'est un job enfin même plusieurs jobs c'est même pas qu'un job c'est plusieurs jobs c'est ça qui est fou tiens question de Olga Olga que je salue qui est une super professionnelle salut Olga En fait, alors, Olga, elle a une question, elle a une caractéristique, elle a un petit peu comme toi. Elle parle plusieurs langues, l'allemand, le français, l'anglais et d'autres langues, d'ailleurs. Elle a fait l'école à Genève. En fait, sa question, c'est finalement sur Zurich, quelle stratégie, en fait, elle pourrait suivre pour trouver un poste en Suisse, sachant que c'est assez compliqué pour elle de trouver la personne qui est supposée, on va dire, la recruter. Sachant qu'elle a un poste, on va dire, qui est sur les, comme elle l'a dit, Shared Service Center Environment, Building and Process Automation for Finance. Je pense, enfin, c'est très compliqué de répondre comme ça directement, j'imagine, mais le sujet, en fait, à mon avis aussi, par rapport à ce que dit Olga, c'est finalement, si on devait scanner l'ensemble des possibilités, donc tu en as cité quelques-unes, est-ce que, par exemple, Juste un exemple qui peut être intéressant. Est-ce que, par exemple, le fait de contacter quelqu'un via LinkedIn peut avoir plus d'efficacité dans des grandes villes comme Zurich ou alors au contraire, les gens sont plutôt fermés à ça ? Quelle stratégie on pourrait mettre en place ? Une petite idée là peut-être pour…

  • Speaker #0

    Si elle n'a jamais travaillé en Suisse, il faut qu'on commence… On commence à zéro si elle n'a jamais eu un job en Suisse. Mais si elle a déjà eu un job en Suisse, et d'ailleurs si elle n'a jamais travaillé en Suisse, moi je dirais que ce qu'il ne faudrait pas faire, c'est aller dans le secteur bancaire. Parce que maintenant, je veux dire, l'UBS, ils sont en train de virer cette année et aussi début de l'année prochaine, 3 000 personnes. Ils ont déjà viré…

  • Speaker #1

    3 000 ? Il y a deux ans, ils en ont viré 3 000 déjà. Oui, là,

  • Speaker #0

    ils vont entre 2025-2026, 3 000. Donc ces 3 000, ils vont être intégrés par les autres banques. et ils ont un espèce d'accord de gentlemen, de centre aidé entre eux. Donc, ce sera, eux, la priorité pour les banques. Après, les banques traditionnelles, je dis, mais si on va dans le secteur bancaire, il faut aller banque privée. Si on va vers les banques privées, il y a deux grands axes, c'est soit crypto, soit ESG, il faut choisir. Et puis, si elle évite les banques et le secteur financier, si elle va vers l'industrie, donc par exemple des boîtes de... les ABB, les Honeywell, tout ce qui est automation, engineering. Là, avec l'IA, elle aura plus de chances que sa compétition. Et si elle a déjà bossé en Suisse, par exemple, moi, je fais souvent ça avec mes clients. Ah d'accord, tu as bossé chez Honeywell, OK ? Et maintenant, tu cherches un nouveau job. Moi, je regarde sur LinkedIn où sont les alumni. de Honeywell today. Donc, je regarde qui c'est qui valorise les profils comme toi. Ah tiens, il y a une majorité de Honeywell qui sont à Siemens. Je vois qu'il y a beaucoup de... Ils ont une préférence pour les gens de Honeywell. Donc, il y a une chance que ton profil leur plaise. Donc, on va dans ce sens-là parce qu'en fait, les boîtes, elles ne veulent pas ... J'ai découvert ça trop tard quand j'étais recruteuse. Elles ne veulent pas que tu leur donnes ce qu'ils ont écrit sur le job description. Elles veulent plus de ce qu'elles ont déjà.

  • Speaker #1

    Là, tu vas tuer tout le monde en disant ça.

  • Speaker #0

    Non, mais c'est vrai. Elles veulent ce qu'elles ont déjà. Donc, tu regardes Julius Baer, ils ont plein de gens de Deutsche Bank. Eh bien, tu leur donnes un alumni de Deutsche Bank, ils sont contents. Tu regardes, l'autre jour, je regardais justement… Cette boîte qui fournit les pièces pour Nvidia, et ils sont en Hollande. Comment il s'appelle ? AMDL ? Bref, tu regardes, il y a une grande majorité de gens qui bossent là-bas qui étaient avant chez TE Connectivity. C'est une autre boîte du même genre. Alors, j'ai dit, OK, mon client, il est chez eux. Donc, c'est une piste. Donc, je le pousse vers ce genre de boîte qui valorise. les profils d'alumnaïs. Bon, le cas de le guide, tu vois ce que je veux dire, le cas de le guide, il est peut-être particulier, je ne sais pas, il faut qu'elle nous contacte sur LinkedIn pour qu'on puisse regarder de près.

  • Speaker #1

    C'est Olga, qui est vraiment très très sympa. Elle parle russe aussi, pour dire. Donc elle parle beaucoup de langues.

  • Speaker #0

    Elle parle beaucoup de langues.

  • Speaker #1

    Profil très très intéressant. Ok, il y a Michel qui est là.

  • Speaker #0

    Oh yeah, thank you Michel.

  • Speaker #1

    Heureusement que vous êtes là. Ok, alors on continue. J'ai d'autres questions pour toi, chère Rébecca. Alors, attends. Je prends ma liste. Allez, une question très générale sur Zurich. Finalement, la vie à Zurich, c'est quoi ? C'est plutôt une vie sympa ? Tu l'as dit tout à l'heure, c'était quand même une ville qui était avec des super salaires. Mais en gros, la qualité de vie ?

  • Speaker #0

    Ah oui, génial. Top 3 au monde, je n'ai rien à dire. Sur ce plan-là, on est bien servi. Moi, ce que j'aime beaucoup à Zurich, c'est qu'à n'importe quel moment de la semaine, j'ai l'opportunité de sortir. et d'aller à un événement où je vais apprendre quelque chose sur crypto, il y a Data Science, Machine Learning, LLMs, anything deep tech. En gros, vraiment, tu as vraiment une option énorme de meet-up, de networking, de conférences qui sont super sympas où tu as des gens vraiment... intelligent quand même, on va dire, très pointu, très à jour avec ce qui se passe. Et puis, au même temps, la compétition, elle est... Oui, elle est réelle, mais c'est... Moi, j'ai habité à San Francisco. Là-bas, vraiment, c'était très compétitif. On voyait que c'était plutôt agressif, même, entre les talents qui se côtoyaient. Mais ici, il y a quand même une courtoisie qui est sympathique et que je n'ai pas vue ailleurs.

  • Speaker #1

    Excellent. Moi, je m'adresse à tous les CEOs des GAFA qui nous écoutent, je sais qu'ils sont en train de regarder. Et donc, je leur dis, en fait, installez, vu ce qui se passe aux États-Unis, installez les GAFA de la Silicon Valley à Zurich. Je pense que tout le monde serait super content.

  • Speaker #0

    Écoute, d'ailleurs, ce que je disais, je veux juste tracer un parallèle avec ce qui se passe avec Trump et USAID et OMS. Et parce qu'il s'est retiré de l'Organisation mondiale de la santé, il est en train de démanteler USAID. Donc en fait, là, ça va faire quand même des centaines, des milliers de gens sur Genève, la Genève internationale, qui vont être jobless, simplement, du jour au lendemain, pratiquement. Ça se passe maintenant et ça va être la même logique qu'ici, du côté d'UBS. Ces gens qui seront sans job, si on est sur Genève, Ça va être compliqué parce qu'ils vont quand même avoir un avantage sur la compétition parce qu'ils vont être placés avant, puisqu'ils ont été impactés de façon un peu injuste. Et il y a une espèce de règle d'accord de gentleman entre les hiring managers qui fait qu'on va les aider en premier. Donc ça, ça complique aussi un peu.

  • Speaker #1

    Oui, et puis ils seront, je pense, pour beaucoup probablement aidés aussi dans le cadre d'aide placement.

  • Speaker #0

    Oui aussi, le gouvernement suisse a mis en place un fonds, mais bon c'est 10 millions, ça ne va pas non plus nourrir les foules, mais c'est quelque chose.

  • Speaker #1

    Ok, une question plus perso là, on se fait facilement des amis sur Zurich, mais là je parle vraiment des relations, des copains. Je sais que quand je me suis installé en France, j'ai mis quelques années quand même. Maintenant, c'est des amis que j'ai encore maintenant, qui sont plusieurs années après. Enfin, même décédés d'ailleurs. Mais, alors Zurich, c'est comment alors ?

  • Speaker #0

    Ça dépend. Franchement, pour être honnête avec toi, Zurich, c'est un endroit où beaucoup viennent, mais peu restent, on va dire. C'est dur de rester à Zurich parce que le coût de vie est élevé, la langue est très dure à apprendre. Comme c'est aussi très international, il y a des gens qui viennent et qui partent parce qu'ils sont ici avec un contrat spécifique de plus ou moins 4 ans, typiquement. Donc non, ce n'est pas facile de se faire des amis sur Zurich. Il faut vraiment se localiser pour le coup et avoir les enfants à l'école publique. Mais beaucoup d'expats choisissent le privé à cause de l'anglais. Et ça, c'est un big mistake.

  • Speaker #1

    Oui, c'est clair. Ok. Est-ce qu'il y a des questions ? Parce qu'on a fait le tour de nos questions. Est-ce qu'il y a des questions, chers amis ? Profitez-en. Posez vos questions dans le chat. S'il y a des questions, allez-y. Peut-être... Non ? En général, il faut attendre 15 secondes le temps qu'il y a toujours un décalage. Je vais quand même, en attendant, je vais quand même mettre... ça, pour que vous puissiez aller faire un tour sur le site de Rebecca quand même.

  • Speaker #0

    Merci, merci David.

  • Speaker #1

    Merci quand même. Et puis voilà, alors pas de questions ? Non, alors vraiment, franchement, moi je suis super déçu. Ok. Bon, bah écoute, Rebecca, est-ce qu'on a fait le tour ? Est-ce que j'ai oublié aucune question importante ? Est-ce que tu en as donné des bonnes indications, des bonnes images ?

  • Speaker #0

    Oui, je pense que pour que les gens, quelque part, qu'ils aillent vers les opportunités, les portes qui sont ouvertes, si on voit que c'est dur sur Genève, si vous montez vers Zurich, même des fois, il y a des solutions où vous êtes sur Genève, mais vous venez à Zurich une fois par semaine pour le job. Donc, le reste du temps, on peut travailler de façon… télétravail donc ça veut pas forcément dire qu'on doit habiter à Zurich quoique en termes d'impôt c'est plus alléchant mais oui je pense qu'il y a des options en Suisse alémanique et si vous regardez sur LinkedIn allez-y il faut vraiment tester ce qu'on vous dit là mais 70% des jobs ouverts en ce moment sur toute la Suisse ils sont ici à Zurich Zug et environ donc voilà Ah Michel, il me demande ce que c'est que la House of AI. Non, parce qu'en fait, voilà, très honnêtement, quand j'ai vu, la première fois que j'ai vu ChatGPT, c'était avec un client. On était en ligne, on faisait une séance. Et ça, c'était juste quand c'est arrivé, donc en début 2023, et février, je crois. Et cette cliente... Elle me fait, regarde, c'est trop cool, essaye ce truc, c'est nouveau. Et puis, j'ai regardé et je me suis dit, c'est fou ça, c'est génial. Ça m'a vraiment éblouie. Et j'ai dit, mais ça, ça aura… Franchement, sur le moment, je me suis dit, ça aura un impact énorme si c'est vrai en termes de création de contenu, de création de tout, surtout pour ce qui est de… Parce que moi, j'écris beaucoup de contenus, beaucoup de CV, beaucoup de lettres de motivation. Je me suis dit, ça, ça va vraiment avoir un impact sur beaucoup de gens. Et j'ai commencé à faire mes recherches sur l'IA et j'ai vu qu'en fait, dès qu'on ajoute de l'IA sur les profils qui sont un peu plats, tout de suite, ça leur donne un peu de… ça fait rêver, quoi. Et les hiring managers, ils sont beaucoup plus intéressés parce qu'ils se disent… il y a une opportunité avec ce profil pour automatiser, pour économiser. Donc, on l'amène. Donc, j'ai commencé en fait à ajouter de l'IA dans les CV. Moi, je fais les CV manuellement, mais je veux dire, à mettre des références sur les CV de mes clients en disant que oui, je sais travailler avec l'IA, je sais optimiser avec l'IA, je peux vous faire gagner de l'argent et du temps avec ça. Et ça a fait un gros boom et j'ai vu beaucoup plus de résultats avec les clients. Ouais, avec les placements dus à l'IA. Et alors, j'ai dit, il faut qu'on fasse plus de bruit avec ça. Il faut qu'on comprenne, en fait, c'est qui qui fait quoi avec l'IA. Parlons des cas concrets. Alors, on a commencé à faire des événements parce que j'ai beaucoup de clients qui veulent parler, qui veulent être des panélistes. Du coup, ça m'a servi. J'ai dit, bon, c'est parfait. J'ai des clients qui aiment parler en public. J'ai un besoin de comprendre où est-ce que l'IA est appliquée, où est-ce qu'il est monétisé. Alors on a commencé à faire des événements, des workshops, on a commencé à faire des networking evenings, etc. des meet-ups et on a créé cette house of AI où en fait les gens se rencontrent pour discuter de cette révolution dans le monde du travail.

  • Speaker #1

    C'est une super idée, c'est bien dynamique, c'est chouette. J'ai une question de Virginie. Alors Virginie, on est désolé, et je ne sais pas pourquoi tes questions ne sont pas apparues sur mon chat, mais par contre, je suis allé sur mon application.

  • Speaker #0

    Ah d'accord.

  • Speaker #1

    Et je vais te poser la question, qui est une question très intéressante. Comment trouver les événements, conférences, networking justement sur Zurich ? Est-ce qu'il y a un site qui répertorie tout ça ? Oui. Alors c'est quoi ?

  • Speaker #0

    Oui, donc il y a meetup.com. Ça, c'est vraiment super. Moi, j'utilise… c'est vrai que c'est un peu segmenté, ça pourrait être un peu plus centralisé. Si on regarde Meetup, je pense que c'est quand même un des principaux. Après, il y a Eventbrite, puis après il y a Luma. Moi, j'utilise beaucoup Luma. Voilà, ça, ce sont les principaux où tout est plus ou moins là. Donc, même les événements qui sont… Il y en a beaucoup qui sont gratuits, franchement, beaucoup. Ils sont sponsorisés. Même quand on était à Davos, là, en janvier, on a eu la chance d'aller à beaucoup d'événements. très bonne qualité, gratuit. Après, c'est vrai, il y a des grosses conférences ou des forums qui sont payants, mais ça reste plus ou moins accessible.

  • Speaker #1

    Excellent. Merci. Je suis en train de regarder si on n'a pas d'autres questions qui sont, je ne sais pas pourquoi, pas passées. Oui,

  • Speaker #0

    je regarde aussi sur mon LinkedIn, du coup, peut-être, non ? Comme ça, je peux voir si, je crois qu'il y avait un commentaire sur la live.

  • Speaker #1

    Non, je crois qu'on a fait le tour. Ah non, il y a quelque chose que je n'ai pas vu ?

  • Speaker #0

    Je crois qu'il y avait un commentaire sur la live, mais je pense que c'était un commentaire plutôt qu'une question.

  • Speaker #1

    Ok. Alors, ok. Désolé, vraiment, Virginie, désolé. Je ne sais pas pourquoi ça n'apparaissait pas. Ça n'apparaissait pas, ouais. C'est un coup des ATS, ça, je suis sûr. Virginie, il n'y a rien de personnel, c'est juste pour faire une blague débile.

  • Speaker #0

    Ah,

  • Speaker #1

    ok. Ah non,

  • Speaker #0

    en fait, c'était pareil. Il disait, je suis curieux de comprendre ce qui se passe sur Zurich en termes d'opportunités de travail, mais on en a parlé déjà.

  • Speaker #1

    Allez à Zurich, franchement, si vous avez l'occasion, mais allez à Zurich, c'est tellement sympa. Et en plus, maintenant, vous avez un contact très, très sympa aussi. Alors franchement, là, vraiment, vous n'avez plus d'excuse du tout. Alors moi, j'annonce, avant de se quitter, j'annonce une chose. Le prochain talk show aura lieu le 7 mars. avec Annalisa von Gruningen du groupe Synergie SNU. Donc, elle va nous parler, recruteuse, enfin directrice et recruteuse, elle va nous parler du marché romand. On va faire un tour assez complet de, en tout cas, des questions, des secteurs, qu'est-ce qui bouge, qu'est-ce qui ne bouge pas, comment ça se passe, avec plein de conseils. J'avais déjà eu la chance d'accueillir Annalisa il y a quelques années, je crois que c'était pendant le Covid ou avant peut-être. ça a vraiment eu beaucoup de succès parce qu'elle a aussi cette, en tout cas comme nous en fait, se feront parler en tout cas elle dit les choses et ça c'est chouette donc voilà, Rebecca je te remercie, c'était vraiment super sympa c'était tellement sympa de t'avoir avec nous merci en tout cas pour ta vision ton dynamisme, tu donnes vraiment envie d'aller à Zurich t'as vraiment une bonne énergie en tout cas c'était très très chouette, on se refait ça quand tu veux et puis je te dis à bientôt

  • Speaker #0

    Merci beaucoup David, à tout bientôt.

  • Speaker #1

    Et merci à tous, merci pour vos questions. Et puis retrouvez-nous, suivez-nous tous, tous les deux sur LinkedIn, vous activez la cloche, comme ça vous êtes sûr de ne rien rater d'important. A tout bientôt, ciao ! Ciao !

  • Speaker #2

    Merci de nous avoir rejoints pour cet épisode de Travailler et vivre en Suisse. Abonnez-vous à ce podcast et notez-le. Visitez le site www. Travaillez-en-suisse.ch pour plus d'informations sur le sujet abordé aujourd'hui et pour accéder à encore plus de ressources et d'informations.

Description

David Talerman reçoit Rebeca Valença, coach basée à Zurich, qui a accompagné plus de 1 200 candidats vers des postes compétitifs en Suisse et à l’international. Le décor est posé : l’économie suisse montre des signes de prudence dans l’industrie et la construction, la finance ralentit, mais le commerce et l’hôtellerie-restauration tiennent bon.


La question qui brûle les lèvres : peut-on travailler à Zurich sans parler allemand ? Oui, répond Rebeca, à condition d’évoluer dans des environnements internationaux et non « client-facing ». Pour servir la région DACH, l’allemand demeure un atout décisif. Côté rythme d’embauche, Zurich vibre : depuis mi-janvier, budgets débloqués, contrats signés, entretiens en chaîne.


Zurich, surtout, s’affirme comme pôle deep-tech. Rebeca cite la cybersécurité, l’IA appliquée, l’ingénierie et l’automation dans une logique de « résilience ». L’ETH irrigue l’écosystème, et l’implantation annoncée d’OpenAI et de DeepMind accélère encore la traction. Le quantique prend forme, plutôt à Bâle.


Pour s’insérer, la candidature en ligne ne suffit pas : la clé, c’est le networking par centres d’intérêt (crypto, data, IA, product…), dans les coworkings, labs et meetups. Beaucoup d’événements sont en anglais ; on y rencontre décideurs, recruteurs et pairs qui font avancer les carrières. Côté compétences, le marché valorise celles et ceux qui « appliquent » l’IA à leur métier et savent démontrer des gains concrets sur le CV.


Sur les méthodes d’embauche, Rebeca démonte un mythe : malgré les ATS, le tri reste largement manuel pour des raisons de conformité. Les délais s’étalent souvent sur 3-4 mois dans les structures traditionnelles, plus courts lorsque la pression business est forte (IPO, private equity, ouverture de marché). Pour les profils seniors, place au « reverse recruitment » : beaucoup de postes sont cachés, sensibles ou ultra-niche. On les décroche via chasse dédiée, advisory boards ou mandats d’experts, en activant les réseaux « alumni » des entreprises qui recrutent des profils similaires.


Vivre à Zurich ? Qualité de vie top, scène de meetups foisonnante et exigeante sans être agressive. L’intégration sociale peut demander du temps (langue, coût, mobilité des expats), mais l’ancrage local aide. Et l’on peut travailler pour Zurich en mode hybride depuis la Romandie. Pour trouver les bons événements : Meetup, Eventbrite, Luma… et la « House of AI » animée par Rebeca, dédiée aux usages concrets de l’IA.


En filigrane, un message simple : Zurich concentre la majorité des opportunités (avec Zoug), l’anglais peut suffire, mais c’est le réseau ciblé et l’IA appliquée qui font gagner la partie.



Je m'appelle David Talerman, je suis 𝗰𝗼𝗮𝗰𝗵 𝗲𝗺𝗽𝗹𝗼𝗶 et expatriation, et auteur de "Travailler et vivre en Suisse, 7ème édition" (éditions Gualino) et créateur de la plate-forme Swiss Mastery.
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Mes services :
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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Travailler et vivre en Suisse, le seul podcast entièrement dédié à l'emploi et à l'expatriation en Suisse. Nous vous aidons à mieux comprendre la Suisse et à concrétiser votre projet professionnel avec des conseils et des infos pratiques. Résident, expatrié, frontalier, écoutez dès maintenant notre spécialiste David Tallerman.

  • Speaker #1

    Bonjour à tous, alors aujourd'hui j'ai le plaisir d'accueillir ma première invitée de mon... talk show, Rebecca. Alors, Rebecca, je vais la présenter. Rebecca Valenka, en fait, elle est coach à Zurich et elle a déjà aidé plus de 1200 candidats issus de tous horizons et les a aidés à trouver un emploi dans des marchés plutôt compétitifs, un peu partout dans le monde, en Suisse bien sûr, mais aux Etats-Unis, en Angleterre, il y a d'autres pays. Rebecca, elle possède en fait une expertise dans l'art de mettre en relation les bons candidats avec les bonnes opportunités. Ça, c'est plutôt plutôt chouette pour un coach. Et donner finalement à chacun les meilleures chances de réussite. Alors voilà, Rebecca, on va se réjouir de ce que tu vas nous raconter. Alors pour la petite histoire quand même, Rebecca et moi, on s'est connus quand elle m'a contacté pour me dire que nous étions tous les deux en tête du classement suisse des meilleurs créateurs de contenu en Suisse en 2024.

  • Speaker #2

    Sur LinkedIn, c'est pas mal.

  • Speaker #1

    Voilà, et c'est ça qu'il m'a dit, cette nana est sympa. Ce que je n'avais pas vu. En tout cas, Rébecca, moi, je te souhaite la bienvenue dans mon talk show.

  • Speaker #3

    Merci beaucoup, David. Je suis vraiment ravie d'être là. On est live sur tous mes réseaux aussi. Quand j'ai vu que tu étais numéro un, franchement, chapeau. Il y a beaucoup de contenu sur toi. Ton LinkedIn, il est absolument impeccable. Et bien sûr, j'ai fait mes recherches pour voir avec qui j'allais… quelque part m'associer et puis appuyer parce que je vois qu'en Suisse romande tu es vraiment, tu connais le marché comme personne. Moi j'ai grandi à Genève mais maintenant je suis à Zurich et à la base je suis brésilienne et ici à Zurich voilà j'aide les gens qui sont partout d'ailleurs, parlent pas l'allemand et ils essayent de pénétrer ce marché. Il est très compétitif et je suis très contente de pouvoir mettre les gens en contact. entre eux, puis aussi avec des hiring managers, des headhunters, des gens qui sont en position de force ici.

  • Speaker #1

    Je crois que tu as un très très bon réseau sur Zurich, mais tu vas nous raconter ça dans quelques minutes, je me réjouis. Donc en fait vous l'avez compris, aujourd'hui on va parler, grâce à Rebecca, on va parler de Zurich, on va parler de la Suisse aliamédique, mais pas que, parce que j'aimerais commencer par faire un tout petit... Petit point sur l'économie suisse. Ce n'est pas forcément le moment le plus marrant du talk show, mais je pense que c'est toujours intéressant de le dire. En gros, la situation économique est un tout petit peu en train de se détériorer. On parle plus de baisse de croissance que de récession. Dans l'industrie manufacturière, ça se détériore. Un indicateur de la situation des affaires du pays. Cof, c'est un institut à l'EPFZ, donc à Zurich, justement. Il baisse pour la deuxième fois de suite, en fait, depuis le précédent. Et puis, les entreprises, en fait, sont plutôt dans une situation un petit peu incertaine. Je crois que c'est quand même lié, en fait, au contexte international avec notre ami Donald qui commence à faire un petit peu n'importe quoi. Mais bon, voilà, c'est un petit peu l'ambiance des affaires, en tout cas au niveau de l'industrie. Elle prévoit une hausse de production, ce qui était quand même positif, mais c'est plus prudent qu'avant. Et puis quelque part, un certain nombre de ces entreprises veulent réduire leurs effectifs, ce qui n'est pas une très bonne nouvelle. Dans les secteurs qui sont liés aux bâtiments, donc tout ce qui est études de projets, construction, l'indicateur recule également pour le deuxième mois consécutif. Donc voilà, c'est pareil, c'est un peu moyen. Alors, c'est un peu la même chose aussi pour la finance, l'assurance et quelques autres services. En revanche, il y a des secteurs qui se portent plutôt bien, le commerce de détail, le commerce de gros, l'hôtellerie, restauration. où là, on a plutôt une amélioration de la situation. Alors globalement, pas de panique, ça, ce sont des indicateurs. Ça ne veut pas dire que ce n'est pas parce qu'il y a des entreprises qui licencient qu'il n'y a pas d'emploi, mais c'est vrai qu'en tout cas, sur certains secteurs, on risque d'avoir, sur les mois à venir, quelques complications. Gardons quand même en tête une chose, c'est ce que je dis toujours, on a en fait, au niveau économique, a priori, en tout cas pour l'instant, ce qui est encore prévu, une croissance de l'emploi à la fin de l'année 2025 et 2026. Donc, on reste quand même assez positif. Dernier point, j'ai essayé de faire très, très vite parce que ce n'est pas ce qui est le plus important, mais je trouve que c'est intéressant d'avoir ce type d'informations. On va également parler, alors un petit, j'invite en fait un certain nombre d'entre vous à regarder, alors en tout cas ceux qui sont en Suisse romande, il y a eu sur la RTS un reportage qui est sorti cette semaine, qui m'a ravi, qui parle en fait simplement des influents coachs, alors moi je les appelle comme ça, donc ils viennent de, alors il y en a qui sont certains ici en Suisse, ils viennent de France, ils viennent de Dubaï, ils viennent d'Espagne aussi, et en gros ils arnaquent un peu les candidats, autant le dire, enfin disons-le, en leur vendant un peu le rêve. Donc, c'est exactement ce que moi, je déteste, ce que je ne fais pas et ce que je dénonce depuis des années. Donc, écoutez-le. Tapez RTS frontalier sur votre navigateur préféré, sur votre point de recherche préféré. Et vous le trouverez. Ça s'appelle la face sombre de l'Eldorado. Attendez, je l'ai. De l'Eldorado suisse pour les travailleurs français. Alors, c'est orienté sur Genève. Mais je crois que c'est un peu la même chose aussi, Rebecca, si j'ai bien compris, côté Zurich.

  • Speaker #3

    On souffre moins avec les frontaliers parce que l'Allemagne, c'est trop loin.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai.

  • Speaker #3

    J'ai grandi à Genève, donc je connais et ça me donne quand même le droit d'en parler quelque part. Mais à l'époque, c'était différent. C'est vrai que ça devient… Moi, j'ai beaucoup de gens qui me contactent sur LinkedIn. Mon rêve, c'est d'aller en Suisse. Aide-moi. Je ne fais pas de miracle, il faut que la personne soit au moins en mesure de matcher les compétences qu'on a sur place et elles sont quand même assez importantes. Les gens ici, quand même, ils parlent trois langues couramment, ils ont des compétences à jour en termes de l'IA, de Data Science et dans le domaine de la finance, on est quand même bien servi. Ils ont tous des CFA, ils ont tous des certifications ESG, crypto. Puis après, en termes de pharma, on a quand même aussi des très bonnes écoles qui forment des scientifiques qui travaillent ici. Soit Zouk, Zurich, mais surtout Bâle. Moi, je vais être pour Zurich, toi tu seras pour la Suisse romande.

  • Speaker #1

    On a du maquillage de la zone des deux côtés, non quand même, pour ne pas exagérer. Ok Rebecca, on va commencer par une première question, merci en tout cas. Et qui est une question que beaucoup de mes clients me posent, pas tous mais pas mal. Ils me disent, mais en fait David, tu nous dis que les meilleures opportunités sont en Suisse alémanique, à Zurich notamment, il y a un nombre d'opportunités énormes. Mais la vraie question, peut-on travailler à Zurich ou en Suisse alémanique sans parler allemand ? C'est une question ça.

  • Speaker #3

    Oui, c'est sûr que c'est un peu plus challenging. Moi, ce qu'il faut savoir, c'est que... L'idéal c'est que tu ne sois pas dans un poste où tu fais face aux clients. Parce que s'il faut faire face aux clients suisses, local, c'est la région qu'on appelle DACH, donc Deutschland, Austria, CH pour Suisse, Confédération Helvétique. Donc c'est le triangle Munich, Vienne, Zurich. Et ça c'est un triangle important où il faut parler allemand si tu sers des clients qui sont dans cette région. Mais si tu es dans un job plutôt senior ou voilà tu vas dans une boîte internationale où tu vas parler anglais avec des gens qui sont dans d'autres pays aussi, tu n'as pas de problème. L'anglais c'est suffisant.

  • Speaker #1

    Excellent. Merci Rebecca. Alors comment tu décrirais l'ambiance actuelle, j'irais, du marché de l'emploi à Zurich, peut-être comparé à d'autres cantons si tu les connais. En ce moment, qu'est-ce qui se passe à Zurich en ce moment ? Ça recrute, ça ne recrute pas ? Oui.

  • Speaker #3

    Oui, oui, oui. Là, vraiment, oui. Là, depuis, je dirais, mi-janvier, je suis super, franchement, prise avec des gens qui m'appellent week-end, soir. J'ai une interview demain. Et même des gens qui, des fois, je me dis, ça fait quand même six mois qu'on attend, il n'y a rien qui se passe et boum, ça se décroche, ça s'envole dans tous les sens. Il y a plein de budgets qui sont finalement confirmés, de contrats qui sont signés. Donc, il y a vraiment un mouvement et ça va aller, je pense, jusqu'à mi-avril, plus ou moins, dans mon expérience. Parce qu'après, le mois de mai, il est plutôt calme. On a beaucoup de longs week-ends, puis aussi mi-avril, parce que là, ça commence avec les vacances de Pâques et ça ralentit.

  • Speaker #1

    OK, merci. Alors oui, pardon, j'ai oublié de vous préciser. Si vous avez des questions, les amis, ceux qui nous écoutent, en tout cas, vous voulez... posez-les dans les commentaires. Nous, on les récupère et puis on va les filtrer. C'est vraiment le moment. Profitez-en. Vous avez une experte du marché zuricois, mais posez-lui des questions. Mais moi, je n'aurai rien à faire. Je poserai des questions. Ça marche aussi si vous avez des questions du côté régional. Merci, Rebecca. Désolé de t'avoir interrompue. Autre question. Les nouvelles tendances... les nouvelles tendances sur Zurich, les marchés en forte croissance, est-ce que tu as une vision là-dessus ou pas ? Est-ce que tu as pu voir quelque chose avec tes clients ? En fait,

  • Speaker #3

    ici, on a beaucoup de chance parce qu'il y a quand même un push pour tout ce qui est resilience. Donc, c'est une façon un peu plus politiquement correcte de dire défense. Donc, cybersecurity, l'IA. Tout ce qui connecte aussi à l'ingénierie, automation, quoi d'autre ? Pas tellement le push vers l'ESG qu'on avait vu avant et pendant le Covid. Maintenant, c'est plutôt aussi parce que OpenAI, ils ont dit qu'ils allaient ouvrir un bureau ici juste avant Noël. Trop facile, on s'en fout bien. Oui, et puis DeepMind, ils ont annoncé il y a deux semaines qu'ils allaient aussi s'implanter ici. on a le centre de ETH qui est très actif dans l'IA et ils ont réussi à influencer la décision aussi d'OpenAI de venir s'implanter ici. Donc vraiment, en termes de technologie, on est très en avance sur d'autres. Bon, Paris, c'est aussi un pôle pour l'IA. on a vu ce que Macron a promis en termes de financement avec… L'UEI récemment, mais ici, je pense que c'est à cause de l'université, on a juste une quantité de brainiacs, de talents qui est vraiment conséquente et ça fait que le marché se penche beaucoup vers la technologie deep tech. Donc, Quantum, ça commence à prendre forme, mais plutôt sur BAL, pas ici à Zurich.

  • Speaker #1

    Ok, d'accord. Excellent, excellent. Ça donne envie, c'est vrai que moi, je ne l'ai jamais caché, mais Zurich, c'est une ville que j'adore en plus. C'est vraiment une ville sympa. C'est vraiment une ville très sympa. J'ai toujours dit que si on me payait pour aller là-bas et on me finit un bon salaire, j'irais.

  • Speaker #2

    C'est bien, David.

  • Speaker #1

    Quel conseil ? Alors, OK, on va se mettre dans la peau de tes candidats ou des candidats, on va dire, qui s'intéressent à Zurich. C'est quoi le conseil que tu donnerais à quelqu'un qui veut aller travailler à Zurich ? C'est une question qui est dure, parce que c'est une question large. Mais dans les grandes lignes, tu dirais quoi à cette personne ?

  • Speaker #3

    En fait, Zurich, c'est un peu traître. Quand on arrive, c'est vraiment très accueillant, c'est super joli, mais en surface. Mais en fait, Zurich, c'est très dur à pénétrer si on est dans la logique je vais ben soumettre mon CV en ligne et puis j'attends qu'on m'appelle. Ça c'est très dur parce qu'en fait, je dirais que c'est vraiment un endroit où le networking est par secteur. Donc par exemple, les gens de crypto, les gens de l'IA, les gens de data science, les gens de marketing and product, ils se réunissent très fréquemment. On a beaucoup de coworking spaces qui sont super sexy. On a beaucoup de labs, de hubs, d'endroits où les gens se rencontrent en vrai. Pas durant le Covid, mais maintenant tout est revenu. Et c'est là où tu fais vraiment ta carrière avancée. Et c'est là où tu connais les gens qui sont influents. C'est là où tu peux faire des vraies connexions conséquentes pour ta carrière. Donc, il faut sortir. À Zurich, il faut vraiment… Je ne sais pas comment c'est à Genève. J'ai fait quelques rencontres à Genève. Il y a des avancées sur le domaine du blockchain for good, mais ici, il ne faut pas aller dans les groupes de chercheurs d'emploi, il faut aller dans le groupe de ton centre d'intérêt. Donc si c'est data science, tu vas aller voir ce qui se passe du côté des data scientists, même si toi, tu n'as pas forcément un job. Mais il faut vraiment s'immiscer dans ce genre de club.

  • Speaker #1

    Je suis vraiment étonné que tu me dises que le réseautage, ça fonctionne.

  • Speaker #3

    Je ne sais pas du côté de Genève, ça fait longtemps que je ne suis pas vraiment implantée. Mais j'y vais de temps en temps pour des événements. The Good Talking Society, c'est pas mal. À Genève, ils ont des bons plans. Mais c'est vrai que Zurich, il faut sortir.

  • Speaker #1

    Excellent, c'est excellent. Moi, j'aime bien ça parce que c'est le... Enfin, on le voit. De toute façon, c'est vrai que quand on est... Même, je dirais, en venant quelques jours sur Zurich... On voit que ça bouge vraiment. Oui. Alors, les compétences ou les profils qui sont les plus recherchés en ce moment à Zurich, tu as une idée ou pas ? Ou c'est peut-être un peu dur par rapport à ta propre clientèle ?

  • Speaker #3

    Oui, j'ai une bonne idée. Oui, bien sûr. Donc, quand tu vas sur LinkedIn et tu recherches intelligence artificielle, donc ça, c'est quand même… On a une demande réelle de professionnels qui… Donc après, il faut comprendre que... Personne n'a de l'expérience dans ce domaine. C'est ça, oui. Soyons réalistes. Mais si tu fais, par exemple, un cours en ligne, donc University of California Berkeley, ils ont des cours super sympas. Un cours que je recommande, c'est un cours sur l'IA où tu appliques l'IA, tu apprends à travailler avec l'IA, pas à comprendre l'IA ou la technologie derrière l'IA. Non, à faire de l'argent avec l'IA. Donc ça, ce serait… le genre de cours qui pourrait vraiment propulser ta carrière à faire en sorte que tu n'es pas juste un project manager, tu es un AI project manager. Il faut vraiment travailler avec l'IA, l'intégrer dans ton travail, même si tu es dans une boîte qui n'est pas une boîte de tech. Et il faut, quelque part, le mettre dans ton CV de façon... discrète ou pas, et ça, ça va vraiment te mettre en position de force dans ce marché. Parce qu'on recherche vraiment des profils qui ont déjà touché à la technologie de l'IA. Avant, c'était cloud, à un moment, c'était data science, il y a toujours eu une mode. Après, il y a eu un moment DSG, voilà, c'est l'IA, il faut l'avoir dans le CV.

  • Speaker #1

    Excellent, moi j'ai un exemple assez intéressant, plutôt de mon côté, j'ai un de mes clients en fait, quand je lui ai montré que nous, alors nous en fait dans notre activité comme toi, on utilise l'IA pour rendre service aux clients, leur faire gagner du temps, bref, et le gars était tellement top, il a créé en fait un petit bout, un truc que je voulais faire mais que j'ai pas eu le temps, enfin pas un petit bout d'ailleurs, mais en fait une IA sur un sujet que je voulais faire, j'ai pas vraiment eu le temps de développer, et puis donc je l'ai fait je le forme sur quelques aspects. Et en fait, il est revenu vers moi quelques semaines après, quelques jours après, avec justement le modèle d'IA fait. Il m'a dit, tiens, voilà, regarde. Et d'ailleurs, Rasul, il s'appelle Rasul Hicham, je te remercie si tu m'écoutes. Mais tu vois, c'est génial parce que moi, je le vois, il y a vraiment des clients qui embrassent vraiment l'IA. Ils disent, OK, bah, comment je vais pouvoir l'utiliser à la fois pour ma recherche d'emploi, comment je vais pouvoir l'utiliser pour mon job, etc. Donc, effectivement, faites-le. Merci pour ce conseil. Alors moi, j'aurais rajouté une petite mention sur ce que tu as dit, Rebecca. En fait, l'IA, ça existe depuis plus de 10 ans au minimum. En effet, par contre, la démocratisation et l'utilisation dans la vie de tous les jours, c'est extrêmement récent. Mais par contre, j'ai des gens qui sont des chercheurs en IA, ils font ça depuis 2000 et des patates. C'est vraiment le truc qu'ils font depuis très longtemps. Mais par contre, il y a une vraie démocratisation. Et c'est ça qui est aussi intéressant. C'est-à-dire qu'on a mis, en fait, depuis ChatGPT, disons-le, on a mis en place la portée de monsieur et madame, tout le monde, c'est-à-dire nous, en fait, une discipline qui, jusqu'à la présent, était soit réservée, en tout cas, à vraiment des chercheurs, soit, on va dire, n'était pas au point. Enfin, moi, j'utilise IA depuis des années. Et en fait, quand tu l'utilisais sur des choses, il fallait les reprendre. C'était un gros boulot. alors que là avec les outils qu'on a, les LLM c'est génial bref

  • Speaker #3

    Oui, ça accélère les choses.

  • Speaker #1

    Alors, est-ce que toi, depuis le temps que tu es sur la place, est-ce que tu as remarqué des modifications dans les méthodes de recrutement ? Est-ce qu'on recrute aujourd'hui de la même manière à Zurich qu'on le faisait il y a, je ne sais pas, cinq ans ? On parle en tout cas à Genève en ce moment, pas qu'à Genève d'ailleurs, mais on parle beaucoup sur les réseaux de cette satanée intelligence artificielle justement qui rejette. qui rejettent automatiquement les candidats. Voilà, moi, je n'y crois pas du tout personnellement, mais comment ça se passe du côté de Zurich ?

  • Speaker #3

    En fait, il y a un peu une légende urbaine sur tout ce qui est ATS. J'ai parlé à un recruteur très seigneur à Google et il m'a dit, Rebecca, on fait tout manuellement. Et eux, ils reçoivent plus d'applications que Harvard School. Donc, c'est vraiment intense parce qu'il me dit, en fait, à cause du GDPR compliance qui change partout, dans tous les pays. On n'a pas un système qui intègre tout en un seul modèle. Il n'y a pas un algorithme qui résout tous ces problèmes. Donc, en fait, on doit le faire manuellement pour être compliant, pour être dans les règles du jeu. Donc, du coup, non, c'est manuel la plupart du temps. Mais on peut automatiser, par exemple, les réponses. Donc, c'est pour ça que des fois, on reçoit ces emails qui ne sont pas personnalisés. On peut automatiser. Le chatbot, on peut automatiser d'autres processus dans l'expérience de l'application. Mais pour revenir à ce que tu disais, est-ce que l'IA… La question, c'est est-ce que l'IA… Et en train de bloquer les applications ?

  • Speaker #1

    Non, non. En fait, il y avait deux questions dans ma question. Vraiment, les méthodes de recrutement aujourd'hui, c'était la première question, large, plus générale, pas forcément l'IELIA, effectivement. Ah non, voilà,

  • Speaker #3

    si elle a changé, non. Non, franchement, on est très manuel encore, malheureusement, surtout en Suisse, ouais. On a encore les lettres de recommandation traditionnelles. Je veux dire, on a aussi notre notice period, notre période de… Donc, quand tu dis « je pars » et… Voilà.

  • Speaker #1

    Maintenant, la prévue.

  • Speaker #3

    Oui, le préavis, voilà. Il est super long. Trois mois, des fois six mois, il n'y a qu'en Suisse. Et ça, ça ralentit beaucoup les choses. Donc, du coup, il y a juste une boîte que je connais en Suisse. D'ailleurs, c'est de ton côté, je t'en ai parlé, Moonwork. Ils viennent de commencer. Ils sont en train d'essayer de remplacer les recruteurs avec leur solution qui est basée sur l'IA. Mais c'est que pour les jobs, donc mid-level management, donc pas pour les seniors. parce que les seniors... Les exécutifs, malheureusement, eux, ils n'ont pas le choix. Il faut networker pour trouver leur prochain poste. C'est parce qu'elle n'est pas publiée, le job, pour ce genre de profil. Il est trop complexe, il est trop stratégique. Mais non, en fait, c'est toujours manuel, dans mon expérience.

  • Speaker #1

    Est-ce que, du coup, si tu veux, moi, les recruteurs avec qui je discute, certains, même eux, pas que certains d'ailleurs certains avec un gros S, des délais de recrutement. C'est-à-dire que dans certains cas, on est sur plusieurs mois. C'est pareil à Zurich ou bien ? Oui,

  • Speaker #3

    malheureusement. Mais ça dépend des boîtes. Quand c'est une boîte traditionnelle suisse, les choses peuvent être un peu plus… Je dirais, il y a beaucoup… Il faut compter. Plusieurs mois. Mais par exemple, j'ai une cliente, je l'ai parlé justement hier, une boîte chinoise qui veut ouvrir sur le marché suisse. Ils sont pressés et ils ont pris un mois pour tout régler. Donc, ça dépend. Ça dépend des boîtes, ça dépend d'où ils sont implantés, de leur urgence et puis aussi du fait qu'ils ont ou pas une pression. Par exemple, s'ils veulent IPO, S'ils ont une private equity qui est en train de leur mettre la pression pour grandir, grossir rapidement et avoir une certaine valuation dans le marché, ça dépend. Mais en gros, ça prend trois à quatre mois.

  • Speaker #1

    C'est ça. Le problème, c'est qu'effectivement, quand tu es une boîte, que tu as un talent qui est positionné sur un poste et que ça dure trois à quatre mois, la boîte n'est parfois pas la seule. Ok, merci. Alors, toi qui es une vraie expat, une vraie internationale, dans l'esprit j'entends, quel regard tu portes sur l'intégration des candidats internationaux sur le marché local à Zurich ? Est-ce que c'est facile ? Tu en as dit quelques mots tout à l'heure, mais comment ça se passe quand tu es étranger, quand tu arrives, est-ce que tu arrives à discuter avec les locaux, est-ce que c'est extrêmement fermé, comment ça se passe ?

  • Speaker #3

    Et honnêtement, David, ce qui m'a surpris, c'est qu'il y a deux ans de ça, j'ai eu une cliente suisse qui est venue vers moi. Ça m'a surpris. Plutôt senior. Elle était quand même… Ouais, elle était très senior, d'ailleurs. Elle avait un gros job. C'était une… Elle était très compétente. Elle a grandi ici. Je veux dire, je me suis dit, mais que puis-je faire pour toi ? Tu sais ? Et puis, après, j'ai compris en la suivant de près. J'ai compris et je l'explique toujours qu'en fait, c'est... C'est dur pour tout le monde. C'est un marché où il y a, honnêtement, les meilleurs salaires au monde, pratiquement. Oui, peut-être San Francisco est proche de nous en termes de salaire, mais en termes aussi d'industrie, c'est petit, mais c'est très concentré. On a tout. On a tabac, on a food, beverage, on a défense, je veux dire, on a pharma, biotech, on a longevity, on a crypto. une abondance de crypto. Ouais, watchmaking, luxury, on a... Je veux dire, qu'est-ce qu'on n'a pas ? On a même gaming à Genève, on a... Bon, c'est une boîte, mais voilà, on a quand même une représentation énorme de toutes les industries ici. Le seul truc qui me pose problème des fois, c'est Agritech, donc oui, c'est pas l'endroit pour l'agriculture, peut-être qu'il faut aller voir ailleurs pour ça. Des fois, ça me pose problème aussi quand j'ai justement des gens du gaming. ou des gens qui sont dans l'entertainment and arts, donc si tu es dans le cinéma. Ce n'est pas forcément en Suisse que tu vas réussir à développer ta carrière. Mais sinon… Sinon, il y a de tout, quoi. Ça, c'est quand même… Donc, pour revenir à ta question, désolée, je pars dans tous les sens là, mais pour revenir à ta question, pour les locaux et pour les expats, c'est dur. À moins qu'ils s'intègrent dans des groupes d'intérêt, pas des groupes de chercheurs d'emploi, de femmes qui cherchent l'égalité, c'est maman qui veut travailler, non. Des groupes d'intérêt. Donc, tu vois… Moi, j'adore la crypto. Tu vas voir tout ce qui se passe dans la crypto. Même si tu n'as pas de job, ce n'est pas grave. Tu y vas, tu apprends, tu discutes. Tout ce qui est l'IA, d'accord, viens. Il y a de tout. Puis en plus, franchement, ils sont toujours en anglais, normalement, les événements. Oui, il y en a qui sont en allemand, il y en a qui sont en français. Mais la grande majorité, c'est parce qu'elle est en anglais. Donc, il n'y a pas d'excuse.

  • Speaker #1

    Oui, oui. Tu parles combien de langues, toi ?

  • Speaker #3

    Moi, le portugais, je suis brésilienne. Donc, pas bien allemand, le français et puis l'anglais.

  • Speaker #1

    Oui, à mon avis, c'est déjà pas mal, en tout cas. Alors, posez vos questions. Il y a des questions.

  • Speaker #3

    N'hésitez pas.

  • Speaker #1

    Il y a des questions. Il y a Michel que je salue d'ailleurs. Salut Michel. Pourriez-vous commenter Reverse Recruitment pour les seniors, pour Job Seniors ? Oui.

  • Speaker #3

    Oui, c'est… Tu veux leur donner ?

  • Speaker #1

    Non, vas-y Rebecca, c'est toi l'invité, c'est avec grand plaisir.

  • Speaker #3

    Écoute, franchement, pour les gens plus seniors, dans mon expérience, je vois qu'il faut les créer les jobs pour ce genre de profil parce qu'ils ne sont pas postés. Simplement parce qu'il y a deux raisons pour ça. Une, avant j'étais dans le recrutement. Je me souviens, cette banque privée, elle vient vers moi, elle me dit « Trouve-moi un crypto compliance officer » . Et à l'époque, c'était avant Covid. Donc, c'était une banque privée. Et moi, je leur ai dit, pourquoi pas le poster ? Il y aura plein de monde. Puis, ils m'ont regardé en mode, mais t'es bête ou quoi ? Je n'ai pas envie que tout le monde sache que je me mets dans le crypto, tu vois ? Que j'essaye de comprendre ce nouveau segment du marché. Ah oui, d'accord, oui, ça fait un sens. Donc, déjà, les jobs seniors, ils sont stratégiques. On n'a pas forcément envie de dire à tout le monde qu'on va dans ce sens-là. Et ensuite, quand ils sont très spécifiques, donc moi, on… On m'embauchait à l'époque quand j'étais dans le recrutement pour trouver des data scientists, des quants, des gens qui étaient très ciblés, très niche, qu'on ne trouve pas forcément sur LinkedIn. Il faut aller sur Twitter et GitHub pour les trouver. Tu sais, donc voilà, les gens in-house, ils ont des fois des recruteurs chez eux, mais ils n'ont pas forcément envie de les occuper avec ce genre de profil très pointu. Donc, c'est là où ils vont vers des gens comme moi. Donc, plus tu es spécialisé, plus tu es senior et stratégique, plus ton job, il est caché, en fait. Parce que ce n'est pas dans l'intérêt de la boîte de le mettre en ligne, simplement. Donc, il faut embaucher des gens qui te donnent accès à ce genre de cercle. Ça paraît évident, mais il faut le dire. Soit tu embauches… Oui, un chasseur de tête qui va dans l'autre sens. Soit tu embauches un… C'est pour ça qu'on appelle ça un service de reverse recruitment ou outplacement, ou un coach de carrière, ou un matchmaker, ou soit aussi tu peux acheter la chaise. Il y a beaucoup de clients qui se mettent dans le board advisory, board membership, tu sais, qui sont des operating partners pour des private equity parce que c'est une façon de se dire… Tiens, j'investis dans ce que tu construis, mais tu me donnes la chaise. Comme ça, j'ai une fonction quand même stratégique et ça va promouvoir ton profil et ça va te donner l'opportunité aussi d'agrandir ton cercle, ton réseau avec les gens qui sont dans le board avec toi. Tu vois ce que je veux dire ?

  • Speaker #1

    Oui, excellent.

  • Speaker #3

    C'est plutôt sympa. J'espère que ça répond à la question. C'est vrai, plus ta carrière est conséquente, plus il faut la gérer avec des services qui sont…

  • Speaker #0

    professionnalisé, tu ne peux pas le faire tout seul à mon avis. Après un certain niveau, il faut quand même du support parce que tu es quand même busy à faire ton boulot, tu ne peux pas gérer ta marque au même temps.

  • Speaker #1

    bien sûr mais c'est un job enfin même plusieurs jobs c'est même pas qu'un job c'est plusieurs jobs c'est ça qui est fou tiens question de Olga Olga que je salue qui est une super professionnelle salut Olga En fait, alors, Olga, elle a une question, elle a une caractéristique, elle a un petit peu comme toi. Elle parle plusieurs langues, l'allemand, le français, l'anglais et d'autres langues, d'ailleurs. Elle a fait l'école à Genève. En fait, sa question, c'est finalement sur Zurich, quelle stratégie, en fait, elle pourrait suivre pour trouver un poste en Suisse, sachant que c'est assez compliqué pour elle de trouver la personne qui est supposée, on va dire, la recruter. Sachant qu'elle a un poste, on va dire, qui est sur les, comme elle l'a dit, Shared Service Center Environment, Building and Process Automation for Finance. Je pense, enfin, c'est très compliqué de répondre comme ça directement, j'imagine, mais le sujet, en fait, à mon avis aussi, par rapport à ce que dit Olga, c'est finalement, si on devait scanner l'ensemble des possibilités, donc tu en as cité quelques-unes, est-ce que, par exemple, Juste un exemple qui peut être intéressant. Est-ce que, par exemple, le fait de contacter quelqu'un via LinkedIn peut avoir plus d'efficacité dans des grandes villes comme Zurich ou alors au contraire, les gens sont plutôt fermés à ça ? Quelle stratégie on pourrait mettre en place ? Une petite idée là peut-être pour…

  • Speaker #0

    Si elle n'a jamais travaillé en Suisse, il faut qu'on commence… On commence à zéro si elle n'a jamais eu un job en Suisse. Mais si elle a déjà eu un job en Suisse, et d'ailleurs si elle n'a jamais travaillé en Suisse, moi je dirais que ce qu'il ne faudrait pas faire, c'est aller dans le secteur bancaire. Parce que maintenant, je veux dire, l'UBS, ils sont en train de virer cette année et aussi début de l'année prochaine, 3 000 personnes. Ils ont déjà viré…

  • Speaker #1

    3 000 ? Il y a deux ans, ils en ont viré 3 000 déjà. Oui, là,

  • Speaker #0

    ils vont entre 2025-2026, 3 000. Donc ces 3 000, ils vont être intégrés par les autres banques. et ils ont un espèce d'accord de gentlemen, de centre aidé entre eux. Donc, ce sera, eux, la priorité pour les banques. Après, les banques traditionnelles, je dis, mais si on va dans le secteur bancaire, il faut aller banque privée. Si on va vers les banques privées, il y a deux grands axes, c'est soit crypto, soit ESG, il faut choisir. Et puis, si elle évite les banques et le secteur financier, si elle va vers l'industrie, donc par exemple des boîtes de... les ABB, les Honeywell, tout ce qui est automation, engineering. Là, avec l'IA, elle aura plus de chances que sa compétition. Et si elle a déjà bossé en Suisse, par exemple, moi, je fais souvent ça avec mes clients. Ah d'accord, tu as bossé chez Honeywell, OK ? Et maintenant, tu cherches un nouveau job. Moi, je regarde sur LinkedIn où sont les alumni. de Honeywell today. Donc, je regarde qui c'est qui valorise les profils comme toi. Ah tiens, il y a une majorité de Honeywell qui sont à Siemens. Je vois qu'il y a beaucoup de... Ils ont une préférence pour les gens de Honeywell. Donc, il y a une chance que ton profil leur plaise. Donc, on va dans ce sens-là parce qu'en fait, les boîtes, elles ne veulent pas ... J'ai découvert ça trop tard quand j'étais recruteuse. Elles ne veulent pas que tu leur donnes ce qu'ils ont écrit sur le job description. Elles veulent plus de ce qu'elles ont déjà.

  • Speaker #1

    Là, tu vas tuer tout le monde en disant ça.

  • Speaker #0

    Non, mais c'est vrai. Elles veulent ce qu'elles ont déjà. Donc, tu regardes Julius Baer, ils ont plein de gens de Deutsche Bank. Eh bien, tu leur donnes un alumni de Deutsche Bank, ils sont contents. Tu regardes, l'autre jour, je regardais justement… Cette boîte qui fournit les pièces pour Nvidia, et ils sont en Hollande. Comment il s'appelle ? AMDL ? Bref, tu regardes, il y a une grande majorité de gens qui bossent là-bas qui étaient avant chez TE Connectivity. C'est une autre boîte du même genre. Alors, j'ai dit, OK, mon client, il est chez eux. Donc, c'est une piste. Donc, je le pousse vers ce genre de boîte qui valorise. les profils d'alumnaïs. Bon, le cas de le guide, tu vois ce que je veux dire, le cas de le guide, il est peut-être particulier, je ne sais pas, il faut qu'elle nous contacte sur LinkedIn pour qu'on puisse regarder de près.

  • Speaker #1

    C'est Olga, qui est vraiment très très sympa. Elle parle russe aussi, pour dire. Donc elle parle beaucoup de langues.

  • Speaker #0

    Elle parle beaucoup de langues.

  • Speaker #1

    Profil très très intéressant. Ok, il y a Michel qui est là.

  • Speaker #0

    Oh yeah, thank you Michel.

  • Speaker #1

    Heureusement que vous êtes là. Ok, alors on continue. J'ai d'autres questions pour toi, chère Rébecca. Alors, attends. Je prends ma liste. Allez, une question très générale sur Zurich. Finalement, la vie à Zurich, c'est quoi ? C'est plutôt une vie sympa ? Tu l'as dit tout à l'heure, c'était quand même une ville qui était avec des super salaires. Mais en gros, la qualité de vie ?

  • Speaker #0

    Ah oui, génial. Top 3 au monde, je n'ai rien à dire. Sur ce plan-là, on est bien servi. Moi, ce que j'aime beaucoup à Zurich, c'est qu'à n'importe quel moment de la semaine, j'ai l'opportunité de sortir. et d'aller à un événement où je vais apprendre quelque chose sur crypto, il y a Data Science, Machine Learning, LLMs, anything deep tech. En gros, vraiment, tu as vraiment une option énorme de meet-up, de networking, de conférences qui sont super sympas où tu as des gens vraiment... intelligent quand même, on va dire, très pointu, très à jour avec ce qui se passe. Et puis, au même temps, la compétition, elle est... Oui, elle est réelle, mais c'est... Moi, j'ai habité à San Francisco. Là-bas, vraiment, c'était très compétitif. On voyait que c'était plutôt agressif, même, entre les talents qui se côtoyaient. Mais ici, il y a quand même une courtoisie qui est sympathique et que je n'ai pas vue ailleurs.

  • Speaker #1

    Excellent. Moi, je m'adresse à tous les CEOs des GAFA qui nous écoutent, je sais qu'ils sont en train de regarder. Et donc, je leur dis, en fait, installez, vu ce qui se passe aux États-Unis, installez les GAFA de la Silicon Valley à Zurich. Je pense que tout le monde serait super content.

  • Speaker #0

    Écoute, d'ailleurs, ce que je disais, je veux juste tracer un parallèle avec ce qui se passe avec Trump et USAID et OMS. Et parce qu'il s'est retiré de l'Organisation mondiale de la santé, il est en train de démanteler USAID. Donc en fait, là, ça va faire quand même des centaines, des milliers de gens sur Genève, la Genève internationale, qui vont être jobless, simplement, du jour au lendemain, pratiquement. Ça se passe maintenant et ça va être la même logique qu'ici, du côté d'UBS. Ces gens qui seront sans job, si on est sur Genève, Ça va être compliqué parce qu'ils vont quand même avoir un avantage sur la compétition parce qu'ils vont être placés avant, puisqu'ils ont été impactés de façon un peu injuste. Et il y a une espèce de règle d'accord de gentleman entre les hiring managers qui fait qu'on va les aider en premier. Donc ça, ça complique aussi un peu.

  • Speaker #1

    Oui, et puis ils seront, je pense, pour beaucoup probablement aidés aussi dans le cadre d'aide placement.

  • Speaker #0

    Oui aussi, le gouvernement suisse a mis en place un fonds, mais bon c'est 10 millions, ça ne va pas non plus nourrir les foules, mais c'est quelque chose.

  • Speaker #1

    Ok, une question plus perso là, on se fait facilement des amis sur Zurich, mais là je parle vraiment des relations, des copains. Je sais que quand je me suis installé en France, j'ai mis quelques années quand même. Maintenant, c'est des amis que j'ai encore maintenant, qui sont plusieurs années après. Enfin, même décédés d'ailleurs. Mais, alors Zurich, c'est comment alors ?

  • Speaker #0

    Ça dépend. Franchement, pour être honnête avec toi, Zurich, c'est un endroit où beaucoup viennent, mais peu restent, on va dire. C'est dur de rester à Zurich parce que le coût de vie est élevé, la langue est très dure à apprendre. Comme c'est aussi très international, il y a des gens qui viennent et qui partent parce qu'ils sont ici avec un contrat spécifique de plus ou moins 4 ans, typiquement. Donc non, ce n'est pas facile de se faire des amis sur Zurich. Il faut vraiment se localiser pour le coup et avoir les enfants à l'école publique. Mais beaucoup d'expats choisissent le privé à cause de l'anglais. Et ça, c'est un big mistake.

  • Speaker #1

    Oui, c'est clair. Ok. Est-ce qu'il y a des questions ? Parce qu'on a fait le tour de nos questions. Est-ce qu'il y a des questions, chers amis ? Profitez-en. Posez vos questions dans le chat. S'il y a des questions, allez-y. Peut-être... Non ? En général, il faut attendre 15 secondes le temps qu'il y a toujours un décalage. Je vais quand même, en attendant, je vais quand même mettre... ça, pour que vous puissiez aller faire un tour sur le site de Rebecca quand même.

  • Speaker #0

    Merci, merci David.

  • Speaker #1

    Merci quand même. Et puis voilà, alors pas de questions ? Non, alors vraiment, franchement, moi je suis super déçu. Ok. Bon, bah écoute, Rebecca, est-ce qu'on a fait le tour ? Est-ce que j'ai oublié aucune question importante ? Est-ce que tu en as donné des bonnes indications, des bonnes images ?

  • Speaker #0

    Oui, je pense que pour que les gens, quelque part, qu'ils aillent vers les opportunités, les portes qui sont ouvertes, si on voit que c'est dur sur Genève, si vous montez vers Zurich, même des fois, il y a des solutions où vous êtes sur Genève, mais vous venez à Zurich une fois par semaine pour le job. Donc, le reste du temps, on peut travailler de façon… télétravail donc ça veut pas forcément dire qu'on doit habiter à Zurich quoique en termes d'impôt c'est plus alléchant mais oui je pense qu'il y a des options en Suisse alémanique et si vous regardez sur LinkedIn allez-y il faut vraiment tester ce qu'on vous dit là mais 70% des jobs ouverts en ce moment sur toute la Suisse ils sont ici à Zurich Zug et environ donc voilà Ah Michel, il me demande ce que c'est que la House of AI. Non, parce qu'en fait, voilà, très honnêtement, quand j'ai vu, la première fois que j'ai vu ChatGPT, c'était avec un client. On était en ligne, on faisait une séance. Et ça, c'était juste quand c'est arrivé, donc en début 2023, et février, je crois. Et cette cliente... Elle me fait, regarde, c'est trop cool, essaye ce truc, c'est nouveau. Et puis, j'ai regardé et je me suis dit, c'est fou ça, c'est génial. Ça m'a vraiment éblouie. Et j'ai dit, mais ça, ça aura… Franchement, sur le moment, je me suis dit, ça aura un impact énorme si c'est vrai en termes de création de contenu, de création de tout, surtout pour ce qui est de… Parce que moi, j'écris beaucoup de contenus, beaucoup de CV, beaucoup de lettres de motivation. Je me suis dit, ça, ça va vraiment avoir un impact sur beaucoup de gens. Et j'ai commencé à faire mes recherches sur l'IA et j'ai vu qu'en fait, dès qu'on ajoute de l'IA sur les profils qui sont un peu plats, tout de suite, ça leur donne un peu de… ça fait rêver, quoi. Et les hiring managers, ils sont beaucoup plus intéressés parce qu'ils se disent… il y a une opportunité avec ce profil pour automatiser, pour économiser. Donc, on l'amène. Donc, j'ai commencé en fait à ajouter de l'IA dans les CV. Moi, je fais les CV manuellement, mais je veux dire, à mettre des références sur les CV de mes clients en disant que oui, je sais travailler avec l'IA, je sais optimiser avec l'IA, je peux vous faire gagner de l'argent et du temps avec ça. Et ça a fait un gros boom et j'ai vu beaucoup plus de résultats avec les clients. Ouais, avec les placements dus à l'IA. Et alors, j'ai dit, il faut qu'on fasse plus de bruit avec ça. Il faut qu'on comprenne, en fait, c'est qui qui fait quoi avec l'IA. Parlons des cas concrets. Alors, on a commencé à faire des événements parce que j'ai beaucoup de clients qui veulent parler, qui veulent être des panélistes. Du coup, ça m'a servi. J'ai dit, bon, c'est parfait. J'ai des clients qui aiment parler en public. J'ai un besoin de comprendre où est-ce que l'IA est appliquée, où est-ce qu'il est monétisé. Alors on a commencé à faire des événements, des workshops, on a commencé à faire des networking evenings, etc. des meet-ups et on a créé cette house of AI où en fait les gens se rencontrent pour discuter de cette révolution dans le monde du travail.

  • Speaker #1

    C'est une super idée, c'est bien dynamique, c'est chouette. J'ai une question de Virginie. Alors Virginie, on est désolé, et je ne sais pas pourquoi tes questions ne sont pas apparues sur mon chat, mais par contre, je suis allé sur mon application.

  • Speaker #0

    Ah d'accord.

  • Speaker #1

    Et je vais te poser la question, qui est une question très intéressante. Comment trouver les événements, conférences, networking justement sur Zurich ? Est-ce qu'il y a un site qui répertorie tout ça ? Oui. Alors c'est quoi ?

  • Speaker #0

    Oui, donc il y a meetup.com. Ça, c'est vraiment super. Moi, j'utilise… c'est vrai que c'est un peu segmenté, ça pourrait être un peu plus centralisé. Si on regarde Meetup, je pense que c'est quand même un des principaux. Après, il y a Eventbrite, puis après il y a Luma. Moi, j'utilise beaucoup Luma. Voilà, ça, ce sont les principaux où tout est plus ou moins là. Donc, même les événements qui sont… Il y en a beaucoup qui sont gratuits, franchement, beaucoup. Ils sont sponsorisés. Même quand on était à Davos, là, en janvier, on a eu la chance d'aller à beaucoup d'événements. très bonne qualité, gratuit. Après, c'est vrai, il y a des grosses conférences ou des forums qui sont payants, mais ça reste plus ou moins accessible.

  • Speaker #1

    Excellent. Merci. Je suis en train de regarder si on n'a pas d'autres questions qui sont, je ne sais pas pourquoi, pas passées. Oui,

  • Speaker #0

    je regarde aussi sur mon LinkedIn, du coup, peut-être, non ? Comme ça, je peux voir si, je crois qu'il y avait un commentaire sur la live.

  • Speaker #1

    Non, je crois qu'on a fait le tour. Ah non, il y a quelque chose que je n'ai pas vu ?

  • Speaker #0

    Je crois qu'il y avait un commentaire sur la live, mais je pense que c'était un commentaire plutôt qu'une question.

  • Speaker #1

    Ok. Alors, ok. Désolé, vraiment, Virginie, désolé. Je ne sais pas pourquoi ça n'apparaissait pas. Ça n'apparaissait pas, ouais. C'est un coup des ATS, ça, je suis sûr. Virginie, il n'y a rien de personnel, c'est juste pour faire une blague débile.

  • Speaker #0

    Ah,

  • Speaker #1

    ok. Ah non,

  • Speaker #0

    en fait, c'était pareil. Il disait, je suis curieux de comprendre ce qui se passe sur Zurich en termes d'opportunités de travail, mais on en a parlé déjà.

  • Speaker #1

    Allez à Zurich, franchement, si vous avez l'occasion, mais allez à Zurich, c'est tellement sympa. Et en plus, maintenant, vous avez un contact très, très sympa aussi. Alors franchement, là, vraiment, vous n'avez plus d'excuse du tout. Alors moi, j'annonce, avant de se quitter, j'annonce une chose. Le prochain talk show aura lieu le 7 mars. avec Annalisa von Gruningen du groupe Synergie SNU. Donc, elle va nous parler, recruteuse, enfin directrice et recruteuse, elle va nous parler du marché romand. On va faire un tour assez complet de, en tout cas, des questions, des secteurs, qu'est-ce qui bouge, qu'est-ce qui ne bouge pas, comment ça se passe, avec plein de conseils. J'avais déjà eu la chance d'accueillir Annalisa il y a quelques années, je crois que c'était pendant le Covid ou avant peut-être. ça a vraiment eu beaucoup de succès parce qu'elle a aussi cette, en tout cas comme nous en fait, se feront parler en tout cas elle dit les choses et ça c'est chouette donc voilà, Rebecca je te remercie, c'était vraiment super sympa c'était tellement sympa de t'avoir avec nous merci en tout cas pour ta vision ton dynamisme, tu donnes vraiment envie d'aller à Zurich t'as vraiment une bonne énergie en tout cas c'était très très chouette, on se refait ça quand tu veux et puis je te dis à bientôt

  • Speaker #0

    Merci beaucoup David, à tout bientôt.

  • Speaker #1

    Et merci à tous, merci pour vos questions. Et puis retrouvez-nous, suivez-nous tous, tous les deux sur LinkedIn, vous activez la cloche, comme ça vous êtes sûr de ne rien rater d'important. A tout bientôt, ciao ! Ciao !

  • Speaker #2

    Merci de nous avoir rejoints pour cet épisode de Travailler et vivre en Suisse. Abonnez-vous à ce podcast et notez-le. Visitez le site www. Travaillez-en-suisse.ch pour plus d'informations sur le sujet abordé aujourd'hui et pour accéder à encore plus de ressources et d'informations.

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