- Arnaud
Bonjour à toutes et bonjour à tous et bienvenue sur ce dernier épisode 2024 du Tribe and It. Salut Mika, comment vas-tu ?
- Mika
Salut, mon Arnaud, bonjour à toutes, bonjour à tous. Super content, parce que c'était une très très belle année, on s'est bien amusés. Il y a encore des belles choses à dire, et je pense que 2025 nous en annonce encore des bien jolis. Donc, super content d'être là. Il fait beau, il y a de la neige, donc tout va bien. Enfin, il fait beau pour chez nous.
- Arnaud
Ah ouais, là il y a de la neige, là on est servi. C'est très bien comme ça, Noël blanc, ça a quand même de la gueule et puis ça fait du bien, donc ça va permettre de ranger un peu les vélos, de faire un peu autre chose. Et puis peut-être que c'est le bon moment aussi pour faire un petit break et puis faire des choses un petit peu différentes. Ceux qui ont la chance de pouvoir faire du ski de fond, faites-en, ça fait toujours du bien parce que des fois on a tendance à pousser un peu le... Le curseur a toujours voulu continuer à faire. Au final, 10 jours, 15 jours de break à faire autre chose, ça ne va pas changer grand-chose sur la fin de saison. Quand vous serez au deuxième tour à Ambrun, vous n'y penserez plus à ce petit break. Et puis surtout, profitez bien de la famille, parce que c'est bien important. Et puis, il se passe toujours des choses sur une année en cours. C'est souvent la période de l'année où on a tendance à... à retrouver et recroiser un petit peu de la famille. Et ça peut être sympa de passer un petit peu de temps avec eux parce qu'on ne sait pas ce qui peut se passer en un an. Et il y a souvent des bouleversements dans les familles et auprès des amis. Et moi, je suis allé voir avant-hier un copain qui a eu un gros accident de moto au mois d'août et qui m'a d'ailleurs fait vendre la moto et qui, dans l'affaire, a perdu un bras et pas mal de mobilité sur le reste du corps. Et ça fait quand même un petit peu froid dans le dos tout ça et la vie peut basculer rapidement. Donc, passer un petit peu de temps. de temps avec les gens que vous aimez, c'est souvent le... Malheureusement, on a tendance à le faire un petit peu plus que dans ces périodes-là, mais je trouve que c'est un moment important de l'année et puis aller passer un petit peu de temps avec les gens qui comptent pour vous et puis faites un bras d'honneur à ceux qui vous emmerdent, c'est ça qui est important.
- Mika
Je dis à mes athlètes en ce moment, l'important c'est ce qui se passe entre Nouvel An et Noël, pas entre Noël et Nouvel An. Donc s'il y a bien un moment où on peut relâcher la pédale, c'est bien là, il faut s'amuser, il faut profiter de la famille. C'est déjà un sport tellement chronophage qu'il faut pouvoir respirer un peu de temps en temps. Et là en ce moment, en plus, si jamais on a la chance d'avoir des vacances et de pouvoir profiter d'une météo et d'une campagne un peu sympathique, allons-y, pensons à autre chose et on s'y remettra début janvier avec envie. Parce que si on arrive après Noël et qu'on a déjà plus envie qu'on est fatigué, commencer une saison fatiguée, c'est jamais bon signe. Donc voilà, faisons le plein d'oxygène, faisons le plein d'envie et de motivation et on est reparti pour 2025 après.
- Arnaud
Ouais, c'est une belle expression ce que tu dis, ce qui compte c'est vraiment entre le nouvel an et puis Noël et puis le reste. Et puis surtout, regardez souvent ceux qui arrivent très tôt, très près en début de saison, c'est rarement ceux qu'on voit sur la fin de saison. Rappelez-vous les Lionel Sanders, rappelez-vous les Sam Long, rappelez-vous tous ces mecs-là, regardez. Mathieu Van Der Poel qui est déjà en train de plier tout le monde sur le cyclocross l'année dernière, Paris-Roubaix et compagnie et tout ça. Et au final, sur la deuxième partie de la saison, on ne l'a moins vu. Après, ça peut être des choix délibérés de certains athlètes. Mais pour ceux qui ont des objectifs qui sont placés sur la deuxième partie de la saison, ce n'est pas vraiment ce qui va se passer dans les jours qui viennent qui vont être importants. Et puis franchement, aller s'entraîner dans des conditions... Quand il fait vraiment pas beau, froid, mouillé, neige fondue, etc., prendre le risque d'aller faire un tour de vélo ou d'aller faire un truc... On fait souvent de la merde, donc...
- Mika
Ceux qui veulent essayer d'aller faire du vélo en ce moment, quand c'est humide avec encore un petit peu d'effeuille sur la route et ainsi de suite, Tiens, super, j'ai gagné deux heures de vélo. Ah non, en fait, je me suis lixé une épaule sur une chute, j'ai cassé le vélo et j'ai gagné deux mois d'immobilisation. Donc, c'est bénéfice égale perte. Non, non, il faut être smart et... Soyons smart, soyons pas fort tout le temps, fort idiots des fois.
- Arnaud
C'est vrai que souvent on entend le fait que la saison se construit dans les mois d'hiver, ce qui est vrai, mais on peut souvent aussi détruire la saison. J'ai un de mes athlètes qui est un bon ami, Luc, que j'appelle Luc le cascadeur, parce qu'en général tous les deux ans il m'en sort une. Soit c'est un arrachement du tendon d'Achille, soit c'est une descente en VTT, l'épaule reste entre deux arbres avec arrachement des ligaments et compagnie. Deux ans plus tard, l'année dernière, à cette époque-là, il est parti faire une séance de trail. Il a décidé de prendre un petit raccourci et fracture ouverte. tibia péronnée, en traille quand même donc Bobo au milieu des bois donc un gros up d'ailleurs à Luc parce qu'il est tout le temps, c'est le mec qui a tendance à se péter des trucs mais ça ne l'arrête jamais en fait et c'est vrai que cette année le gars il a des broches partout je ne sais pas comment il fait quand il voyage parce que ça doit sonner dans tous les sens quand il passe le portique mais il a toujours gardé l'esprit et puis... et il a tendance à être relativement raisonnable sur la reprise. C'est là-dessus que je voulais venir. On a tous des moments où on va pouvoir se casser la gueule, se blesser, ou se blesser en se faisant mal parce qu'on va essayer de pousser un peu trop. Mais ce qui est important, c'est surtout de garder un peu de progressivité quand on va rattaquer. Et ça vaut aussi pour ceux qui ne vont faire qu'un jour ou trois semaines de break. À cette époque-là, la première sortie que vous faites, ça ne devrait pas vraiment être une sortie piste. Vous allez faire des 400 en voulant claquer les mêmes temps que vous faisiez en milieu de saison. Ça, c'est le résultat pour vous déglinguer comme il faut. Donc, soyez raisonnables, profitez de la haute saison. Vous faites pas mal. Luc, tu casses rien cette année. Et puis, on reprend tous raisonnablement en début de saison. Parce qu'arrivé début janvier, pour ceux qui ont des objectifs qui sont relativement tôt, et je pense à ceux qui partent sur l'Anzarote, à ceux qui partent sur le Made in Tri, en parlant du Made in Tri d'ailleurs, j'ai vu que Trimax, il y avait 4 ou 5 pages dessus sur cette belle épreuve. Et c'est bien cool pour Olaf. Donc voilà, tous ceux qui ont des objectifs de début de saison, n'essayez pas de mettre la charrue avant les bœufs pendant les fêtes. Et puis allez vous faire mal. Dans tous les cas, vous aurez le temps. Et puis, je ne sais pas comment c'est pour vous, mais chez nous, pendant les 10 jours qui viennent, toutes les piscines qu'on a à proximité sont fermées. Et franchement, moi, aller faire une heure et demie de route sous la neige pour aller nager une heure dans une piscine avec 25 mamies qui font de la brasse, franchement, là, je prends mon joker et puis on renagera plus tard. D'ailleurs, tiens, en parlant de nager, j'ai fait des tests pour un job d'été. en Suisse. Et j'ai battu mon temps l'année dernière sur le 500m. J'ai un AG7 15 en petit bac et j'étais bien content sur le 500. J'étais le plus vieux. Le plus vieux était le premier. Ça fait toujours du bien. Début de saison, ça m'a permis de ranger le maillot de main et les lunettes et je me suis dit, allez, c'est bon. C'était le top pour Arnaud. Finir la saison sur un meilleur temps sur un 500, voilà, clap et c'était bon. Aujourd'hui, ce qu'on voulait faire, on voulait vous faire un épisode parce que l'actualité triathlon est relativement calme sur ces derniers temps. On voulait vous faire un petit peu le top 5 français, le flop 5, pareil chez les internationaux, évidemment, hommes, femmes. Et puis, top 3 athlètes à surveiller sur 2025. D'ailleurs, quand j'ai vu 2025, je me suis dit qu'on a déjà fait un quart du 21e siècle. On va se réveiller, on va être entre quatre planches en bois et c'est un truc de fou quand même. La vitesse à laquelle ça tourne. Quand j'ai vu 25, ça m'a vraiment mis un jeton. Le temps passe vite. Et puis, on voulait revenir un petit peu sur le top 3 des meilleurs épisodes de Try Bandit que nous, on a apprécié, à la fois toi et moi. Et puis, ça vous fera du contenu. Et on verra si on prend un break au niveau de l'enregistrement. On n'est pas vraiment... on n'est pas vraiment du style à se dire on va prendre 15 jours ou 3 semaines ou un truc comme ça on verra en fonction de l'actu et puis on verra en fonction de nos disponibilités mais il n'est pas impossible qu'on vous reponde des épisodes régulièrement parce qu'on n'est pas des feignants chez les bandits
- Mika
Non et puis on n'est pas à l'abri qu'un Lionel Sanders nous change une 72ème fois de méthode d'entraînement puisqu'il a eu des révélations à peu près tous les 15 jours cette année Donc de coach, de méthode, de philosophie, de tout ce qu'on veut. Donc ça peut être des choses à suivre. Et puis on va voir. Je pense que d'ici là, le début d'année, il va y avoir 2-3 annonces qui vont être faites. On a le T100 qui communique régulièrement sur les athlètes qui sont sous contrat pour 2025. Et puis je suppose qu'en réaction, Ironman devrait nous sortir des trucs dans pas longtemps. Donc voilà, on va suivre tout ça. On va vous relayer tout ça. Et on va commenter ça avec envie et plein de fun dans les oreilles, bien sûr.
- Arnaud
Et puis, on n'envisage pas vraiment de changer ce qu'on a fait cette année. En fait, ça marche plutôt bien et on a plutôt des retours qui sont positifs. Donc, on a trouvé notre petite place dans le petit monde du podcasting. Et puis, c'est vrai que j'ai passé vraiment des bons moments et c'est 65 ou 66 épisodes qu'on a enregistrés tous les deux. c'était quand même des bonnes parties de rigolade et puis c'est bien sympa de se voir toutes les semaines et puis d'arriver à enregistrer ensemble et moi je voulais te remercier pour le temps qu'on a passé ensemble cette année,
- Mika
c'était vraiment super je voulais le placer aussi à un moment donné, c'est vrai que on ne s'est jamais vu aussi souvent que depuis qu'on fait ce podcast là et cette espèce de cette espèce de communauté elle est assez sympathique parce qu'on a toujours grâce au réseau... On a des réactions, ça va dans tous les sens un petit peu, mais c'est très très très positif. J'ai rarement, enfin pour l'instant, sauf à l'heure de ma part, j'ai vu personne qui nous a râlé dessus. Ceux qui râlent, ils ne doivent pas le faire sur les réseaux et ça on a de la chance parce que en général sur les réseaux, t'as les lovers et puis t'as les haters. On n'a pas de haters, on a des gens qui reviennent vers nous et qui ont envie d'échanger. Ils voient que nous on n'est pas de l'intelligence artificielle, ils voient qu'on n'est pas... On n'est pas là pour faire du buzz ou pour faire du bise, on est là avec notre sincérité et notre passion pour le triathlon et je pense que c'est ça qui transpire et ça c'est clair et net que ça ne changera jamais.
- Arnaud
Non, c'est le cœur de notre business plan si jamais on peut dire comme ça et puis je pense que le triathlon et le triathlon français on avait besoin de ça, il y a plein de gens qui font le suivi d'actu au plus proche et ils le font très bien et certainement mieux que nous. et c'est bien comme ça et je pense que on n'a pas vraiment de gros plans pour l'année prochaine mais forcément on navigue toujours un petit peu à vue et je pense que on a une saison comme on avait abordé un petit peu la semaine dernière on a une saison qui va certainement se mettre en place rapidement sur les premiers mois de 2025 et ça va certainement nous amener à à jouer un petit peu là-dessus sur notre ligne éditoriale et sur les choses qu'on dit et les sujets qu'on traite mais voilà en fait nous la façon dont on a fonctionné cette année c'était qu'on essayait de commenter un petit peu l'actualité avec notre regard et puis nos mots et je pense que ça a plutôt bien marché et j'ai trouvé moi ce qu'on avait fait qui était plutôt pas mal c'est qu'on avait réussi à aborder certains autres sujets euh pas forcément liés au triathlon, et c'était souvent des sujets sur lesquels on avait pas mal de retours assez positifs de la part de notre écoute, et je trouve que c'était pas mal. D'ailleurs, je pense à un truc, aujourd'hui, on va quand même souhaiter un bon anniversaire à notre champion du monde Ironman 2023, Sam Ledlow, qui a, je ne sais plus, 25 ou 26 ans aujourd'hui. Donc ça veut dire qu'il lui reste encore une belle dizaine d'années pour nous plaquer des belles courses. Et puis, on en parlera certainement dans les top athlètes, mais on va revenir quand même dessus, ça sera important. Tu attaques ? Top 5 français ?
- Mika
Yes, donc dans le top 5 français, et comme on fait partie des commentateurs du triathlon longue distance, et du triathlon globalement, mais du triathlon longue distance, j'ai beaucoup parlé de triathlon long. mais pas que et en premier mon premier top 5 français c'est Léon Chevalier cette année je trouve qu'il a fait une saison plutôt régulière alors ça sera à rediscuter juste après mais j'ai trouvé qu'il avait construit sa saison très intelligemment il s'était qualifié à cause humaine en fin 2023, peu importe mais 5ème à Rottes avec un temps final à 7h39 Et quatrième à Kona avec un 7h46, à chaque fois avec des marathons très très solides après des vélos de l'espace. Sur la planète Ironman, pour moi, c'est le français qui a le plus marqué la saison 2024. Donc Big Up à Léon, et encore une fois, on aimerait bien pouvoir causer le bout de gras avec lui, ça serait sympathique.
- Arnaud
Ouais, ouais, effectivement, si tu veux, sur l'aspect Ironman... Il n'y a pas de critique à porter sur le fait que Léon a été le plus gros représentant du contingent français sur ces distances-là. Moi, j'ai juste trouvé... Alors, je ne sais pas si c'était... Si tu veux, si on fait le parallèle entre l'Ironman Pro Series et ses résultats sur full et sa prestation sur le circuit Tessant. J'aimerais bien savoir si...
- Mika
On y reviendra après, parce que c'est un flop.
- Arnaud
Ouais, ok. Ouais,
- Mika
c'est un flop.
- Arnaud
Ok, bon bah... Mais oui, je suis d'accord avec toi. Forcément, Léon, 4e à Kona, on ne fait pas ça par hasard. Surtout quand on fait 7, 6, 5 et 4. C'est quelqu'un qui est toujours là, c'est quelqu'un qui est toujours présent. Et il est d'une régularité métronomique sur les grands événements en cours d'année. Et c'est vrai que là-dessus... vraiment le chapeau à lui tirer. Moi, mon premier top 5, c'était Sam Ledlow parce que j'ai beaucoup apprécié, si tu veux, la façon dont il s'est relevé après le gros vide d'air qu'il y a eu après Nice l'année dernière. Il ne s'en est pas caché sur certaines vidéos qu'il avait faites. Sur ses partages sur les réseaux, il était clair qu'il a vraiment eu un énorme trou d'air. Et c'est tout à fait normal et compréhensible, si tu veux, après une grosse victoire comme ça. Et je pense que la pression médiatique, la pression des sponsors et tout un tas de choses fait certainement que de se remettre le pied à l'étrier et de repartir, c'est certainement quelque chose qui est super compliqué à faire. Et on le sait tous, souvent quand on a un gros résultat, souvent derrière... où il y a un gros plongeon. Et moi, la façon dont Tilda a réussi à remonter la pente, tout en étant très honnête sur ses difficultés, j'ai vraiment trouvé que ça avait été géré de main de maître et que ça a culminé avec sa performance au T100 à Londres, où on l'a vu monter en puissance régulièrement au cours de la saison et où là, il est arrivé qu'il était littéralement imbattable. Oui, littéralement, puisqu'il gagne la course. Et puis, sa prestation derrière à Vitoria Gasteiz, qui aurait très facilement pu le foutre sur le toit pour la partie finale de la saison, prendre une DQ là-dessus. D'ailleurs, petit mot à Ironman, je trouve qu'ils avaient plutôt bien géré le truc au niveau communication à ce niveau-là. Et je trouve que le fait qu'il lui ait accordé sa place, enfin qu'il lui ait validé sa qualification, c'était un beau geste de leur part, c'était logique. mais c'était quand même un beau geste de leur part mais moi ce que je retiens surtout de la saison de Sam c'est sa capacité à avoir absorbé la complexité de la suite de son titre à Nice et puis au final d'être arrivé en étant l'immense favori à Kona on sait tous ce qui s'est passé enfin non on sait pas tous ce qui s'est passé mais on sait qu'il a fini un petit peu dans les cordes juste en extérieur du top 10 mais Mais il a joué son rôle tout au long de la saison. Et je pense qu'avec le recul aujourd'hui, presque deux mois de recul après Kona, la raison pour laquelle on a eu un championnat du monde à Kona aussi exceptionnel et avec des explosions mémorables, tout ça, ça a été dicté par le personnage de Sam Laidlaw. Et tout le monde a dû, à un moment, adapter sa stratégie de course. à ce qui allait se passer, et Sam, il a été limpide, et tout le monde savait ce qu'il allait faire, c'était nager devant, et puis derrière, prendre le vélo et partir, et c'est exactement ce qu'il a fait, et je pense que ce qui s'est passé à Kona, et ce que l'on a vu avec des explosions, des mecs comme Blumenfeld qui sont partis en flamme, et ça a vraiment, des dit-lefs qui se sont complètement cramés les jambes sur la deuxième partie du vélo, et qui a dû revenir dans le groupe, et tout ça, et je pense que... Sam a eu un impact sur le déroulement de cette course-là, qui était beaucoup plus important que ce que l'on aurait pu imaginer, ne serait-ce que quelques mois ou quelques semaines en avant.
- Mika
C'est clair qu'une saison sans Sam, ce n'était pas la même saison et les départs de course n'auraient pas été les mêmes dans les stratégies. Chapeau à lui, effectivement. Je sais qu'il a ses petits sparrots en tatouage. Je pense qu'il peut essayer de réfléchir où est-ce qu'il pourrait mettre un phénix. parce que vraiment c'est quelqu'un qui est capable de se relever de ses centres je pense qu'il y a des gens qui auraient pris des coups sur le casque comme lui, il ne se serait pas relevé il se relève et il se relève de manière magistrale à chaque fois ça fait partie des gens en 2025, je pense que même lui il avait dit en 2024 il faut que j'apprenne à gagner je pense qu'en 2025 il va apprendre à être consistant sur ses résultats et je n'ai pas de doute sur le fait qu'il va y arriver
- Arnaud
A toi !
- Mika
En deuxième j'ai réfléchi quand même, j'ai bossé, je me suis dit mais que dire sur le triathlon français cette année puisque c'était un vrai festival dans tous les sens. Et je me suis dit à un moment donné comment mettre quelqu'un comme ça en dehors de ce top 5 et pourquoi pas la mettre sur le podium. Je ne vois pas Cassandre Beaugrand en dehors de Stop5 parce qu'elle nous a fait une saison de folie. Et j'adore la Cassandre 2.0. J'avoue, Cassandre Beaugrand est une athlète exceptionnelle, mais je n'étais pas un super gros fan. Mais là, ce qu'elle nous montre depuis les Jeux, c'est juste incroyable. Et j'adore ce qu'elle a fait, je suis impressionné. Médaille d'or au Jeu, championne du monde, troisième sur la Supertree. Un genou à terre, et bravo madame, et merci beaucoup, et vivement 2025, on ne sait pas de quoi ça sera fait, mais vivement 2025.
- Arnaud
Oui, j'ai exactement le même que toi, moi j'ai été époustouflé par sa maîtrise, surtout, et puis, il faut quand même bien garder à l'esprit que sa médaille d'or au jeu, elle a vraiment été la chercher, parce que les filles, quand elles sont parties, le matin il pleuvait, les routes étaient mouillées, c'était séchant, et Cassandre a des... pas connu et reconnu comme étant l'athlète la plus technique sur des parcours qui sont compliqués à gérer et moi je l'ai trouvé extrêmement intelligente dans sa façon de gérer la course et elle a joué sur ses points forts et son point fort étant la course à pied et elle était là à la sortie de l'eau et au delà de sa médaille d'or moi ce que je retiendrais de Cassandre Beaugrand cette année c'est surtout la façon dont elle a géré le relais mixte où elle est partie en étant dans les dernières équipes et surtout, elle n'a jamais, jamais, jamais lâché l'affaire. Et je m'attendais, moi, quand il y a eu le drame avec la gamelle du premier relayeur, je m'attendais à ce que Cassandre ait tendance à lâcher l'affaire à un moment et puis laisser la course. Et c'est vraiment le... C'est vraiment là qu'elle a pu montrer qu'elle avait complètement changé aujourd'hui d'amplitude et qu'il ne fallait vraiment jamais l'écarter. Parce que la cassante 2.0, comme tu dis, elle a décidé que plus jamais elle lâcherait l'affaire, plus jamais elle laisserait aller. Et ce qu'elle a fait sur ce dernier relais, c'était monumental. Et la médaille en chocolat qu'on récupère, Elle est clairement grâce à tous les autres relayeurs, mais surtout à elle et surtout la façon dont elle a géré. Et moi, j'ai trouvé que c'était vraiment du grand sport. C'était vraiment une belle image. Et il n'y a pas grand chose de plus à ajouter que bravo, bravo Cassandre. Et puis merci pour cette magnifique saison parce qu'une médaille d'Olympique, c'est quelque chose qui change un sport dans une nation. Et c'était vraiment acquis de main de maître. Encore une fois, je trouve que cette médaille, cette quatrième place du Relais Mix, elle a encore plus d'importance pour moi, de par la manière que la médaille d'or qui a été acquise sur le terrain. Elle n'a jamais lâché l'affaire, c'était la plus forte, c'était la meilleure stratégie, c'était celle qui a pris les risques. Bravo, franchement, il n'y a rien à rajouter.
- Mika
Elle s'est imposée en patronne de manière magistrale. Et sur la série, elle a fait pareil puisqu'elle fait un trick, je crois. Elle gagne les trois dernières courses. Sur la Supertree, elle aurait pu débrancher avec la saison qu'elle a fait. Elle a gardé le cap, elle a été faire des super courses. On a vraiment senti un shift au niveau de son état d'esprit, son mindset. Pas trop sur le physique, parce que je pense que le physique, elle a toujours eu ce potentiel-là. C'était juste certainement le mental qui lui mettait un petit peu des bâtons dans les roues. Là, il n'y a plus de barrière. Elle a fait sauter le plafond de verre. Waouh ! Qu'est-ce qui nous attend ? Ça va être très joli.
- Arnaud
Fantastique.
- Mika
Au pied du podium pour toi. Mathis.
- Arnaud
Mathis qui sent faire de bruit est toujours là. Déjà, il a pris tout le monde un petit peu par surprise lors du premier T100. en prenant la tête du vélo et puis en restant en tête suffisamment longtemps jusqu'à ce que le grand Magnus vienne lui chercher la victoire mais Mathis il a été présent sur toutes ses courses du circuit Tessent il a fait le job, il a fait le métier et puis sur les grands rendez-vous et on l'a vu encore la semaine dernière au championnat du monde 73 être là, être présent, prendre des risques il sait que c'est pas le meilleur coureur à pied du circuit mais il tente C'est un petit peu le Rico Bogan français en fait. C'est le mec, tu sais que, à mon avis, les mecs qui sont sur le circuit avec lui, ils savent que si jamais ils lui donnent un ticket de sortie, ça peut très bien être la fin de la course. Et j'aimerais bien que Mathis aille se... se présenter l'année prochaine sur des grandes courses type Rott ou des choses comme ça. Parce que je pense que sur un parcours comme ça, avec une limite de drafting à 20 mètres, ce n'est certainement pas la même chose. Et je pense que s'il y en a un qui peut rivaliser avec Magnus sur une course comme Rott, ça peut très bien être lui. Il est bon partout. Moi, j'ai été impressionné par la maîtrise du... de cet athlète et puis en plus c'est un athlète qui présente bien c'est un athlète qui est représentatif des forces que l'on a aujourd'hui sur le circuit au niveau des athlètes français vraiment une grosse grosse performance grosse grosse saison de la part de Matisse et
- Mika
en plus on a discuté un petit peu en off avec une athlète Alexandra d'ailleurs à qui on fait un petit big up, elle l'a côtoyé un petit moment, je sais plus si c'était à Bahreïn ou à Dubaï mais en tout cas c'est un athlète qui fait qui fait honneur au triathlon, c'est un jeune homme super sympathique, on voit, en plus c'est un beau gosse, un beau gosse, donc du coup il est fort, il est sympa, il est intelligent, il fait des super saisons, il fracasse le boîtier de pédalier, vivement, ouais, Mathis, on demande à que, on lui souhaite une belle victoire parce qu'il la mérite, et une belle course pour récompenser tous ses efforts, et il a de la chance d'avoir ses forces. Il n'a pas de chance d'avoir les concurrents en face parce qu'il arrive sur une période où tout le monde nage vite, tout le monde pédale super fort, tout le monde court très vite. Et malheureusement, pour exister maintenant, il faut faire les trois. Je n'ai pas de doute sur le fait que Julien, son entraîneur, Julien Pousson, va arriver à lui trouver des solutions et va lui trouver des scénarios de course pour que Mathis puisse arriver un jour à monter sur la plus grande marche. Ça va le faire, il n'y a pas de souci.
- Arnaud
Vas-y, toi !
- Mika
Alors moi en 3, je n'avais pas mis Mathis, j'ai mis Léo Berger, parce que comment ne pas parler de Léo, notre athlète un petit peu passe partout, on parle du court, on parle du long, mais lui il a fait un petit peu les deux, médaille de bronze au jeu, il fait 3 sur l'Ironman World Championship 70.3, c'est juste incroyable, il fait deuxième de la série WTCS, c'est une grosse grosse saison. On suppose qu'il va s'orienter un peu vers le long. Est-ce que ce sera sur le T100 ? Je crois avoir vu que oui. Ou sur l'Ironman Pro Series. Mais dans tous les cas, on sait que Léo, il est solide. Il est constant, il est consistant, il progresse tous les ans. On a bien vu que sur l'Ironman 70.3 à Taopo, il n'y avait pas forcément tout qui a été bien fait comme tout le monde. Les travaux sur les aéros, la position. C'est quelqu'un qui vient du cours, donc il a fait une transition assez rapide sur la position de chrono. On sait qu'il y a encore beaucoup de choses à gagner. Et quand on voit ce qu'il fait avec ce qu'il y a à gagner, il n'y a pas de mystère sur le half et sur le très long. Il y a des grandes chances pour que Léo fasse du gros, gros dégât. Donc moi, j'avais mis Léo sur mon podium et j'avais enchaîné avec Matisse en 4 la médaille en chocolat pour Matisse. Mais c'était juste sur notre classement à nous, parce que je sais que l'année prochaine, il va engager des grosses médailles.
- Arnaud
Moi, en 4, j'avais placé Cyril Viennot. Cyril qui a fait sa révolution. Enfin, pas sa révolution, ce n'est pas vraiment le bon terme. Mais Cyril qui, après sa carrière professionnelle, qu'il a mis entre parenthèses, a basculé sur le paratrie. Et aujourd'hui, c'est lui le guide de Thibaut Rigodeau. Et ils sont quand même allés chercher une médaille au jeu para de Paris. Pour le côtoyer un petit peu, moi je sais tout le travail et tout ce que ça a pu représenter pour lui de pouvoir aller faire ça. Et je pense que c'est vraiment important, cette médaille compte vraiment. Et c'est vraiment le résultat d'années et d'années de travail, de consistance et surtout d'abnégation. Parce que souvent dans le monde du paratrie, les guides... ils sont un petit peu passés sous silence et je trouve que c'est parfois un petit peu dommage et c'est pour ça que je voulais bien évidemment mettre en lumière Thibaut Rigodeau mais au même titre que Thibaut je pense que forcément il n'y a pas de titre pour Cyril s'il n'y a pas Thibaut mais il n'y a pas de titre pour Thibaut s'il n'y a pas Cyril et dans le monde du guide en VI en Vision Impern il est important de pouvoir mettre ces gens Ces gens en lumière et surtout, je trouve que dans la carrière de Cyril, c'est vraiment quelque chose qui lui va à merveille.
- Mika
C'est sympa, c'est ce binôme qui est récompensé et sur lequel il n'y a pas l'un sans l'autre. Et c'est vrai que c'est dans ce sport si individuel qu'est le triathlon, c'est vrai que c'est super important. Mais l'esprit d'équipe, moi, j'en reparlerai un tout petit peu plus tard. C'est quelque chose qui devrait... qui devrait nous donner un petit peu d'oxygène dans ce sport individuel. Je pense qu'il faut qu'on fasse de plus en plus des épreuves par équipe, des relais, des choses comme ça, qui nous permettent de nous sortir un petit peu de notre bulle où on a tendance à s'enfermer. Et je pense que ce type d'aventure-là, et ça serait bien d'ailleurs, on l'avait eu tout au début, c'était un de nos premiers épisodes, Cyril, et j'aimerais bien éventuellement avec Thibaut, et puis peut-être j'avais contacté à un moment donné un autre binôme d'athlètes avec... Je ne sais plus comment il s'appelle. Bref, je m'en excuse ailleurs auprès de lui. Mais c'était quelque chose qui pourrait être vraiment sympathique. Avoir une pratique où tu n'es plus concentré que sur toi et où tu n'es plus concentré que sur ta transition, tes forces, tes faiblesses. Mais où tu essayes de te réguler sur le rythme de l'autre et où tu partages parce que tu partages les défaites, tu partages les victoires. C'est quelque chose qui peut être quand même relativement intéressant, à mon avis.
- Arnaud
Et puis, avec la particularité que la femme de Cyril est également la guide pour la femme de Thibaut Rigodeau. On les a contactés, je sais qu'elles sont disponibles pour venir. Il faut qu'on arrive à faire, il faut qu'on arrive à se caler avec la complexité d'avoir trop de monde sur un podcast où souvent... Ce n'est pas toujours très lisible au niveau de l'écoute, mais c'est vrai que j'aimerais bien avoir Cyril et Thibaut, et puis Anne et la femme de Thibaut, dont j'ai oublié le nom et je m'en excuse, sur le présent parce que je pense que le para est extrêmement important dans la pratique ici. Et puis c'est un gros pourvoyeur de médailles pour nous, donc ne pas oublier les jeux para. de Paris, le triathlon est revenu avec un paquet de médailles quand même. Ma dernière personne que je voulais mettre en lumière, c'était Marjolaine Pierret, qui a eu une saison compliquée au niveau du Tessent, et puis qui a fini, qui a réussi un petit peu à la Léon Chevalier, c'est-à-dire qu'elle a fait le job, on l'a senti un petit peu à la ramasse toute la saison à l'arrière du peloton. Elle est arrivée et elle a explosé sur la scène triathlétique mondiale à Nice en prenant une quatrième place, si je ne me trompe pas, qui est un résultat exceptionnel en ayant mené le vélo, en ayant fait mal à tout le monde. Et je pense qu'elle a également impacté énormément la course de Pars, sa prise de position au début de... au début de la course, de prendre le risque d'aller se mettre devant et de prendre des risques. Et moi, je trouve qu'elle a été récompensée par ça. Et c'est une très belle athlète. Et je trouve que pour elle, c'était vraiment un résultat qui arrivait pile poil au bon moment. Et j'espère que ça va la recaler sur sa saison 2025. Et il y a certainement énormément de beaux résultats qui l'attendent juste derrière. J'ai l'impression qu'on avait compris un petit peu au moment de Nice qu'elle avait fait des changements. On l'a vu, elle avait mis un petit peu de viande sur l'os et je trouve que déjà elle le portait bien et puis visiblement ça avait l'air de lui aller plutôt bien. Rappelle-toi, c'est un sujet qu'on avait abordé avec Timo à un moment, la pression sur le poids des athlètes féminines qui était souvent appliquée par leur coach. Marjo avait abordé discrètement le sujet à plusieurs reprises sur quelques interviews. Je trouve que c'est bien d'avoir des femmes qui reprennent un petit peu le contrôle sur tout ça. Franchement, ce résultat-là à Nice était vraiment quelque chose d'exceptionnel. C'est mérité. Et puis, c'est une belle icône supplémentaire dans le monde du triathlon français qui est présente sur la scène internationale et qui est présente sur les grands rendez-vous.
- Mika
Moi, en top 5, j'en ai mis deux parce qu'il n'y a pas de raison. J'en ai mis deux. J'ai mis le doublé français à Ambrun. Donc, c'est Louis Richard et Clément Grandy qui font respectivement un et deux avec des chronos de ma boule. et c'est des petits jeunes qui montent alors il n'y avait peut-être pas une concurrence internationale aussi féroce que d'habitude mais on sait qu'à Ambrun il y a une grosse prize money et donc en général il y a une grosse start list ils ont fait des chronos de fou, ils ont fait une course qui était très compliquée et Louis et Clément gagnent Clément en plus il avait fait un bel épisode en nous expliquant qu'il était un petit peu solo et que moi je me rappelle le mardi il m'a donné les chronos qu'il allait faire le jeudi et il les a fait à la minute près ça prouve que le triathlon français globalement se porte super bien le long chez les pros se porte très bien mais chez les edge group aussi on a des petits jeunes qui poussent qui vont bien donc je crois que Clément il est parti pour l'aventure pro l'année prochaine donc affaire à suivre et puis chapeau à eux une belle saison c'est
- Arnaud
bien bien mérité je pense c'est vrai ce que tu dis sur le triathlon français en fait on est présent partout de médailles olympiques à... Du super try à des podiums, des titres de champion du monde, Ironman, des victoires ou proches de victoires sur des circuits Tessan ou 73. On a vraiment triathlon, duathlon, para, on est présent partout. Il y a visiblement quelque chose qui se passe plutôt bien en France. Et surtout, on a une qualité d'athlète qui est vraiment exceptionnelle et qui est présente. Et on a des gens qui sont là et qui trustent régulièrement quand même les podiums nationaux et internationaux. Et je trouve que c'est vraiment super positif, c'est encourageant et c'est compréhensible que derrière ça se répercute sur le nombre de licenciés. Parce qu'on a vraiment des belles icônes dans notre sport. Et moi ça me fait plaisir de voir que la France arrive enfin à... avoir la place qu'elle aurait dû avoir peut-être depuis longtemps sur la scène du triathlon international et aujourd'hui avec des athlètes comme Sam Ledlow, Marjolaine Pierret Mathis, Léo, même sur le triathlon longue distance où on a été souvent un petit peu plutôt sur la queue de peloton, aujourd'hui on est clairement devant non seulement on est devant mais en plus on impacte la course et en plus on impacte la stratégie de course des autres athlètes et ça... Quand les autres athlètes sont obligés d'adapter leur stratégie par rapport à la présence de certains athlètes, c'est que quelque part, on fait quelque chose de bien et quelque part, on est vraiment vu et reconnu comme étant parmi les top niveaux mondiaux et des personnes qui sont les plus dangereuses pour aller chercher la gagne. Ça,
- Mika
ça a vraiment changé dans les 20 dernières années. Je me rappelle en début de l'année 2000.
- Arnaud
Même les cinq dernières années.
- Mika
Même les cinq dernières années. Je me rappelle dans les années 2000, il y avait... Il y avait les championnats du monde en Australie, c'était Olivier Marceau qui était allé là-bas. Et à l'époque, le triathlon était australien. Sur le cours de distance, on parlait triathlon, on parlait Australie. Il avait été champion du monde, il avait animé les JO. Et je pense que c'est un petit peu le départ de cette aventure-là. Et là, cette année, au jeu, tout le monde savait que les Français seraient là. Tout le monde savait que ça faisait partie des rares nations à avoir trois dossards et à être compétitif, à avoir quasiment trois potentiels médaillables. Ça ne s'est pas passé comme ça, mais on sait que le triathlon français se porte bien. Donc, pourvu que ça dure. Dans le top 5 à toi ?
- Arnaud
Oui, c'est fait.
- Mika
C'est fait.
- Arnaud
Donc, oui, voilà.
- Mika
Allez, on passe au flop.
- Arnaud
Je voulais parler sur ceux qui ont déçu. Alors, plutôt que de reprendre un classement vraiment un par un, mais ceux qui, quelque part, ont déçu, moi, je retrouve... j'en ai un que je retrouve qui était également dans ceux que je vais féliciter tout à l'heure c'est Sam Ledlow avec la déception d'Hawaii où je pense qu'il était clairement le plus fort dans la partie du lead-up de la course et Il y a eu un événement de course qui a fait qu'au final, il n'a pas pu maintenir. Mais quoi que ce soit le fait qui ait ruiné sa course, que ce soit un problème de nutrition, que ce soit un problème de fatigue lié à la course au préalable ou à l'entraînement ou à la chaleur ou quelque chose, j'ai été déçu, pas de sa performance, mais j'ai été déçu pour lui parce que je pense que c'est quelque chose qui... comptent tellement pour lui et pour l'avoir côtoyé un petit peu, c'est vraiment la famille Ledlo, c'est vraiment des gens qui respirent et qui vivent pour le triathlon et principalement pour Hawaï et je comprends que pour Sam ça a été super dur à accepter moi j'ai été vraiment époustouflé par la course qu'il a sortie à Hawaï je ne suis pas certain qu'on va revoir dans les années qui viennent quelqu'un qui va rouler 3h57 de la façon dont il l'a fait sur Hawaï. Mais j'imagine que cette déception sera pour lui certainement du carburant pour le début de saison, pour arriver à revenir plus vite, plus fort et puis peut-être adapter sa stratégie. Il est jeune, Sam, comme on disait, il doit avoir 26 ans aujourd'hui. C'est très bien comme ça. Et je trouve que la façon dont il avait... il avait géré la course, il aurait mérité d'être mieux récompensé que ça, peut-être que c'était une erreur de jeunesse, une erreur de stratégie au final c'est pas très grave et j'étais surtout déçu pour lui en sachant ce que ça pouvait représenter pour lui, mais je pense que ça va simplement le rendre encore un peu plus fort que ce qu'on aurait pu imaginer et dans les autres déceptions un petit peu même Je n'aime pas trop tirer sur l'ambulance, mais c'est vrai que l'épisode des Jeux Olympiques avec Dorian Coninx, qui était blessé, qui est arrivé, qui a été sélectionné par la FEDE, et qui au final a certainement impacté la course de sa présence et a certainement changé la distribution des médailles. Au final, on se rend compte que Dorian n'était certainement pas au top pour pouvoir aller jouer une médaille. C'est peut-être la limite des... critères de sélection ouais c'est je sais pas c'est j'ai trouvé dommage parce que je pense et on en a parlé déjà à longueur mais je pense que la sélection d'un Vincent aurait certainement changé la distribution de la distribution et au moins la couleur des médailles auxquelles les français auraient pu imaginer être éligibles à un moment ou à un autre et puis dans les flops évidemment pour moi c'est le duo euh Non, excuse-moi, j'allais basculer sur les étrangers. Il y avait Anthony Kos, évidemment, qui malheureusement, on a un peu l'impression qu'il a basculé de l'autre côté. Et puis aujourd'hui, on ne le voit plus sortir. Anthony, il a toujours eu du mal à gérer sa fougue sur le vélo et puis avec des explosions mémorables en course à pied. Et j'ai l'impression qu'il a changé un petit peu ça en étant un petit peu plus mesuré aujourd'hui sur le vélo. Mais les résultats n'ont pas l'air de suivre. Et je trouve que c'est un petit peu dommage de ne pas l'avoir vu à aucun moment, pouvoir être super performant à la fois sur le circuit international et puis aussi sur les grosses courses françaises qu'on puisse avoir.
- Mika
On a une ligne assez commune, mais je suis parti sur d'autres athlètes. Moi, mon... L'athlète que j'attendais le plus en 2024, après sa saison 2023, c'est Arthur Orso. Et on sait que le pauvre, il a traversé une saison un petit peu compliquée, que ce soit sur le plan physique ou sur un autre plan. Et après ce qu'il nous a fait en 2023, c'est comme pour Sam, c'était un petit peu normal. Par contre, je ne l'ai pas vu renaître encore sur 2024. Que va devenir Arthur après une saison 2023 aussi prometteuse que ce qu'il nous a sorti ? C'est vraiment le seul message que je voudrais lui envoyer. Il ne faut pas lâcher, parce que quand on a un potentiel comme le sien, on ne peut faire que des belles choses. Effectivement, quand on a fait des grosses étincelles, il faut récupérer. Donc c'est bon, 2024, c'était l'année de transition. Il faut revenir en 2025, qui est plus fort qu'en 2023, ce qui veut dire éclater tout le monde. Il en a le potentiel, il en a largement les moyens. Donc ça, c'était vraiment un athlète que je voulais mettre en avant. Ce n'est pas un flop. C'est pas une déception, c'est juste une attente de notes de la part de fans un petit peu déçus. Mais on comprend tout à fait pourquoi. Et juste après, j'ai mis aussi... Moi j'avais mis Marjo, pas dans le sens où Marjo nous déçoit par ses résultats, c'est juste dans sa saison, je pense qu'elle a dû aussi un petit peu passer des épreuves un peu compliquées. On voit sur le classement T100, quand on a l'habitude d'être sur le devant de la scène et qu'on se retrouve sur l'arrière avec des athlètes qui ne vous attendent pas, j'imagine que ça a dû être compliqué. Elle a fait une belle fin de saison, elle fait un Ironman de Nice, un World Championship de folie. Mais je pense vraiment qu'elle en a plus que ça sous la semelle. Et quand on voit sa foulée, quand on voit le plaisir qu'elle avait à être sur cette course à Nice, je pense que si elle garde cet état d'esprit-là, elle va vite, vite, vite revenir devant. Elle va inquiéter les autres. Donc si elle a trouvé la clé et qu'elle a cassé le code, qu'elle nous revienne avec le sourire. Et si elle revient avec le sourire, je pense que les autres vont pouvoir s'inquiéter. Si elle reprend du plaisir à sa pratique, je ne suis pas inquiet du tout. Elle va vraiment marquer les esprits en 2025. J'avais mis aussi en top 3, j'avais mis la gestion des jeux par l'AFFT. Je ne voulais pas pointer que cette histoire de sélection. Je pense que le sport triathlon est arrivé à une telle maturité en ce moment qu'on ne peut pas dire que le JO au triathlon est un sport individuel. Le résultat est individuel, mais la stratégie de course, on l'a vu, elle est de toute façon collective. Ça existe depuis très longtemps, ça existe au moins depuis 2012 et les Brownlee, les Brownlee avaient fait sélectionner le troisième athlète, non pas sur les résultats mais parce que potentiellement ils pouvaient les aider, même s'ils n'en avaient pas besoin. Aujourd'hui, on a un caillou dans la chaussure, enfin on en a deux, les cailloux c'est Eden Wilde et Alexi, et si on veut les faire sauter, on ne peut pas le faire de manière individuelle, ils seront là à T1, ils seront là à T2. Donc comment faire pour ne plus qu'ils soient là à T1, et comment faire pour les éliminer avant T2 ? C'est une stratégie qui doit être collective et il faut qu'on réfléchisse de manière collective en se disant comment on peut faire. Alors oui, il faut en sacrifier, c'est vrai. Mais revenir avec une médaille et avec un effort collectif, c'est quand même beaucoup plus joli, parce que ça se voit de partout maintenant, que de revenir avec une médaille en chocolat. Là, on aurait pu avoir potentiellement deux médailles, on n'en a qu'une. Et donc, c'est dommage. Et en plus, c'est la bronze et on aurait pu avoir l'argent. Voilà mon top 3 français.
- Arnaud
Ça va plus loin que ça au niveau de la FF3. Moi, je pense que c'est l'attribution, la définition des critères, si tu veux. Et je pense que si tu regardes la sélection, la sélection a été faite sur des critères qui avaient été établis. Et à un moment, il faut bien en établir des critères. Mais c'était des critères qui étaient faits à presque un an auparavant. Et je pense que... On sait tous qu'en un an, il peut se passer plein de choses. Et je pense que les décisions, les événements de vie qui peuvent se passer entre un athlète qui fait les minimums syndicaux pour pouvoir faire partie de la sélection et la date effective du départ de la course. Mais je pense qu'il y a un moment où effectivement, il est important d'avoir des critères de sélection. Mais surtout, il doit y avoir une décision discrétionnaire qui puisse être faite et qui puisse être changée à un moment. S'il y a des événements qui peuvent changer drastiquement le... le potentiel de performance de certains athlètes. Et pour revenir sur le cas de Dorian, Dorian a été blessé, il avait fait les critères, il a été sélectionné très bien, mais il n'y avait pas eu de courses qui ont été refaites à proximité des Jeux pour qu'ils puissent valider effectivement que cet athlète était en mesure de jouer devant et d'impacter la course comme on aurait pu l'imaginer. Mais on ne refait pas l'histoire et je pense que... Je pense que ça doit servir de leçon. Mais je pense que les critères de sélection doivent évoluer. D'avoir des critères, oui, c'est indispensable. D'avoir des décisions discrétionnaires qui puissent être faites au dernier moment, en fonction de l'état de forme des derniers moments. Et on sait tous qu'en tant qu'athlète, 15 jours, 3 semaines, 1 mois, 2 mois avant un grand événement, il peut se passer des choses qui bouleversent complètement. Personne n'aurait mis un brouzouf sur... la performance de Marjolaine Pierre et Anis. Or, Marjolaine, elle est arrivée et elle a tout fracassé à Anis. Et je pense qu'au jeu, on aurait été bien inspiré d'imaginer, de comprendre qu'un athlète qui n'avait pas couru pendant des mois ne serait peut-être pas aussi impactant sur le déroulé d'une épreuve qui puisse être. Et je pense que les fédérations sont souvent un petit peu hors sol, trop distantes. de la réalité de la compétition. Et peut-être qu'il faut créer à un moment... un bureau indépendant de conseil de la FED, c'est-à-dire quelque chose qui soit composé d'athlètes, de journalistes, de personnes qui vivent et qui respirent au niveau du triathlon et qui puissent donner un avis sur une décision finale, même si ce n'est qu'un avis. C'est-à-dire d'avoir un petit comité de 4, 5 ou 6 personnes qui puissent être arrivées avec la FED à un mois ou deux mois des Jeux en disant peut-être que... ce qui s'est passé, ça va avoir un impact important sur le déroulé des épreuves. Peut-être que les athlètes qui ont fait les minimaux ne sont peut-être plus aujourd'hui les meilleurs athlètes qu'on puisse imaginer présenter sur la ligne de départ pour aller chercher une médaille. Et nous, notre suggestion, ce serait de choisir ceux-là. Même si jamais c'est qu'un avis, un avis, je pense que ça aurait peut-être pu changer les choses plutôt que d'avoir... que des décisions qui soient basées sur des critères.
- Mika
Je crois que Vincent avait même été contacté par la FED pour venir participer à réécrire les critères. Donc ça veut dire qu'ils en ont pris conscience que ces critères-là, ils étaient peut-être à faire évoluer. Le sport évolue tellement vite que ces critères-là doivent évoluer. Et aujourd'hui, pouvoir sélectionner un athlète qui est blessé deux mois avant la course. C'est cruel, mais malheureusement, deux mois avant la course de ta vie, quand tu es blessé à un poignet qui est quand même un point clé, essayez de nager avec un seul bras, vous verrez ce que ça donne. Essayez de tenir un guidon sur des parcours pavés, puisque le parcours avait cette difficulté technique. On sait que globalement, ce n'est quand même pas ce qu'il y a de plus optimal. Il ne faut pas être à 99,5% au GE1, il faut être à 100% ou à 102%. Quand on en est comme ça... Je pense que le pari a été perdant. On le sait. Se dire le contraire, c'est se voiler la face. Se dire que Dorian... C'est pas du tout... Il n'y a rien de personnel contre Dorian. Dorian est un athlète exceptionnel. Je pense qu'à 100%, ça aurait été une force incroyable sur le relais. Mais on avait une paire Dorian-Vincent qui aurait été imbattable. Et voilà, il est arrivé ce qu'il est arrivé. C'est comme ça. Mais la façon dont ça a été géré, c'est discutable. Et ne pas le dire, c'est l'accepter. Ce n'est pas ce qu'on veut. c'est pas ce qu'on veut,
- Arnaud
il faut faire réfléchir donc ensuite on voulait basculer sur le top 5 flop 5 international et moi ce que je te propose c'est que je fais mes 5 et moi j'ai voulu travailler par couple donc au niveau top 5 au niveau international, pour moi clairement c'est Patrick Lange et Laura Philippe qui tous les deux sont repartis avec un titre de champion du monde Ironman acquis dans des conditions enfin des à la suite d'une course vraiment remarquable en termes de gestion et la façon dont ils ont réussi à se positionner cette année. Parce que ni l'un ni l'autre étaient vus comme les immenses favoris juste au départ de la course. Et Patrick Langeux, il nous a sorti son arme redoutable, à double tranchant, que sont sa stratégie de course et son run. À Kona, on ne l'a pas vu mettre le nez dans le vent. et au final c'est lui qui sort le premier ou le deuxième plus gros marathon du jour et il repart avec sa troisième couronne, bravo champion. Et puis Laura Philippe qui n'a jamais paniqué quand Marjolaine s'est foutue devant et elle a continué à gérer sa course, gérer sa course, gérer sa course en restant super raisonnable et au final elle a été chercher la victoire sur la course à pied, sur la promenade des Anglais et ça fait vraiment... Ça fait vraiment un beau duo allemand qui ont récupéré les deux plus grosses couronnes. Parce que pour moi, ça reste quand même au-delà des Jeux. Ils ont récupéré les deux plus grosses couronnes de l'année. Et c'est vraiment deux beaux athlètes qui sont méritants. Et j'étais particulièrement heureux pour Laura Philippe, qui est plutôt sur la deuxième partie de sa carrière et qui n'avait pas vraiment récupéré de titre majeur sur la scène internationale. Elle avait un palmarès magnifique. Pas de grand titre de champion du monde et vraiment bravo. Le deuxième couple que je voulais mettre en valeur, c'était évidemment Martin Vendryl et Taylor Nip qui nous ont fait un show sur le Tessent et sur les championnats du monde 73, principalement pour Taylor Nip parce que Martin n'avait pas couru. Mais Martin, qui était un athlète court distance, est arrivé. Sur le circuit Tessant, il est reparti avec la porte. Il a fracassé tout le monde. Il est devant en natation, devant en vélo et devant en course à pied. C'est un athlète qui est vraiment remarquable. C'est un athlète qui fait énormément de bien, je trouve, dans le monde du triathlon longue distance. C'est un mec qui est sympa, c'est un mec qui présente bien. Et puis, c'est un gars qui est gorgé de talent. Et moi, je suis super, super content de voir des mecs comme ça arriver sur le triathlon. Taylor Nib, on en avait largement parlé la semaine dernière, qui est littéralement imbattable aujourd'hui sur moyenne distance. En troisième position, je voulais parler d'Alexis et de Julie Desrons. Alexis pour sa médaille d'or olympique, qui tout le monde l'attendait au tournant. Et au final, il a été la chercher avec son estomac et ses boyaux. Parce que quand Wild avait une grosse avance et qu'il... courait à 2,40 ou 2,45, il fallait avoir la tête bien solide et puis jamais douter. Et puis j'ai eu Julie Desrons qui est arrivée du court distance et qui arrive sur le circuit moyenne distance et qui est extrêmement présente et qui est aujourd'hui la seule à pouvoir rivaliser régulièrement avec Taylor Nib. En quatrième position, j'avais le duo Rico Boguen et puis Annie Haug. Boguen pour Pour son attitude en cours, c'est le fait que jamais, jamais, jamais, il lâche l'affaire. Et puis à Nio, pour certainement la plus grande performance qu'on ait pu voir sur longue distance sur ces dix dernières années, avec son 8h02 à 8h02, mettez ça en perspective, rappelez-vous de ça, 8h02 à Rott, avec un marathon. Tu te rappelles ce qu'elle avait couru ?
- Mika
2,36 ?
- Arnaud
Elle n'a pas couru en dessous de 2,40 ? 2,36 ou quelque chose comme ça. Oui, quelque chose de complètement hallucinant. Clairement, ça l'a foutu sur le cal sur le reste de la saison. Et ça reste un petit peu ce dont on parle régulièrement, c'est qu'une grosse, grosse performance à Roth, derrière, on a tendance à la payer pendant le reste de la saison. Et puis, en 5, c'était le top 5 international. Moi, c'était quand même Alistair Brownlee qui… n'a jamais rien lâché, qui a fait le job, qui a été présent sur le T100 et qui au final récupère un podium à la dernière course et qui part en tirant sa référence sur un résultat comme ça. Bravo pour tout ce que vous avez fait et puis bravo pour cette belle saison parce qu'au final, vous avez quand même été un acteur permanent à chaque course, il y avait toujours quelque chose qui se passait avec les bronies, c'est jamais ennuyant. Voilà, à toi de jouer.
- Mika
Effectivement, alors bon, t'es un bon, encore plus bandit que moi, parce que toi tu me fais un top 5, mais en citant 10 athlètes, donc du coup c'est pas mal. 5 binômes, j'ai que 5 places et je vais en mettre 10. Ben voyons, acheter un offert, c'est pas les promos, c'est pas les soldes, c'est après. C'est janvier. Il fallait faire des choix, alors moi du coup j'en ai fait, et je suis entièrement d'accord avec ton top 5, mais le mien est un tout petit peu différent. Moi en tête sur l'année, j'ai pensé que Martin Van Riel avait fait une saison globalement très consistante. Il n'y a qu'à voir son classement sur le T100, les victoires qu'il a enchaînées, sa place à Cozumel au final, ou si on lui retire son accident et son petit passage par les soins, c'est quand même une grosse performance. Et à mon avis c'est un athlète sur le très long et le long qui va être plus qu'à surveiller. Je pense qu'il y en a beaucoup qui doivent se gratter la tête aujourd'hui en se disant mince, il y a Martine Vendryl qui arrive l'année prochaine Donc moi, c'était l'athlète numéro 1 de l'année 2024 sur le long, dans le monde du triathlon en tout cas. En deux, pareil, c'est une athlète peut-être qu'on n'a peut-être pas bien vue, mais qui nous a fait vibrer de A à Z, et on en a parlé systématiquement sur chaque course de long où elle était présente, elle a fait parler d'elle, même si elle n'est pas toujours sur la première marche du podium, c'est Kat Mathieu. Kat Mathieu qui est quand même... Une athlète qui marque parce qu'elle ne lâche jamais rien. C'est toujours une menace et une passe partout. Je vous invite à écouter un petit peu les différents épisodes qu'on a fait. On en parle, on en parle tout le temps. C'est une athlète, elle n'est pas forcément tout le temps sur la première marche. Elle ne gagne pas tout le temps, mais elle est impactante. Elle dicte les stratégies de course. On sait que c'est une super force en at, une super force en vélo, une super force en course à pied. Elle passe partout. Vivement aussi 2025. Je ne pouvais pas, bien sûr, ne pas mentionner en 3 Patrick Langeux. Forcément, avec sa victoire sur tapis vert de l'Ironman Texas, où il était là pour faire un gros résultat, son rote un petit peu manqué forcément, sa troisième victoire à Hawaï avec un troisième record à la clé, forcément c'est un athlète qui est là et qui ne peut pas ne pas être mentionné dans les top 5 internationaux.
- Arnaud
en 4 on n'a pas parlé du grand magnus mais le grand magnus il a fait une belle saison aussi et je pense que c'est il lui manque des gros titres alors troisième record à rhodes troisième victoire fin c'est forcément ça pose les bases mais ben il faudrait que magnus puisse gagner aussi ailleurs et je pense qu'il en a aussi envie alors il a gagné la première étape du t100 cette année et puis après il a un petit peu joué et fleur il a un peu surfé sur la sur le sur la vague Reste à voir ce que va choisir notre grand Magnus et comment il va impacter les stratégies de course de l'année prochaine. Et puis en top 5 moi aussi j'avais mis un binôme mais j'en avais mis qu'un il y avait Yele Gins sur la globalité de sa saison mais surtout ce qu'il nous a montré sur les championnats du monde 70.3 et bien sûr Laura Philippe parce que je suis complètement d'accord avec toi Laura Philippe sur les mondiaux à Nice elle nous a fait une démonstration de de sérénité et de confiance en soi. Elle n'a jamais douté, elle n'a jamais rien lâché. Je ne vais pas revenir sur ce que tu as dit, mais c'était quelqu'un qu'il fallait mettre en avant forcément parce que c'est une athlète qui doit inspirer.
- Mika
Sur les flops ou plutôt les athlètes qui ont déçu, il y avait forcément Aiden Wilde et Taylor Nibb au JO qu'on attendait, tout le monde les annonçait comme étant les plus grosses menaces, peut-être à part égale avec Alexis. Taylor Nibb qui voulait courir sur le chrono en vélo, qui voulait courir sur la course en ligne, qui voulait courir sur le mix-rally, qui voulait courir sur l'individuel. Au final, ça n'a pas tout à fait passé comme ça au bénéfice de trois gamelles sur la partie du chrono. Et puis peut-être un petit peu trop de gourmandise sur le reste. Aiden Wilde, parce que deux au jeu en explosant à 2 km du finish et puis deux au championnat du monde 73 en explosant à 18 km. à 3 km du finish. Je pense que celle-là, il va avoir du mal à la digérer. Le duo Sam Long, Lionel Sanders, qui sont arrivés en début de saison fracassants et pétillants, et puis qui sont repartis la queue entre les pattes en ayant changé plein de choses, en voulant changer tout ça. Avec un petit peu plus de différence, j'ai beaucoup plus d'amitié, de respect pour ce qu'a fait Sam Long, parce qu'il a... Sur le circuit Tessant, il a quand même toujours été là, il n'a jamais lâché l'affaire et on l'a vu craquer littéralement lors de la dernière épreuve de l'interview où il s'est vraiment ouvert sur le fait de ses difficultés. Et on se rend compte que dix jours après, il a re-signé le contrat Tessant et il se trouve que le mec, chapeau bas, parce que le mec, il lâche rien, il sait que l'année prochaine, ça risque de ne pas se passer vraiment différemment. Il ne choisit pas de solution de facilité. Il va dans la difficulté. Il sait ce qu'il lui reste à faire. Sa volonté et sa force mentale vont certainement le rendre dangereux, surtout si on a des parcours qui vont être un peu différents, comme ce qu'on a vu quand il était sur des parcours avec beaucoup plus de vallons et de difficultés sur la partie vélo. Je pense que la natation aura un peu moins d'impact. Je pense que ça me... Je lui souhaite qu'il récupère un beau résultat l'année prochaine parce que c'est quand même un bel athlète, c'est quelqu'un qui compte pas mal. En 3, il y avait le duo Annie Haug et Gustav Iden. Annie Haug, parce qu'à part Roth, elle ne nous a rien montré et puis j'ai trouvé qu'elle n'avait pas vraiment joué le jeu sur la partie Tessent en allant chercher le joker et la blessure régulièrement. Gustav, forcément, une grosse déception parce que... on imaginait, et moi j'aurais voulu le voir revenir alors peut-être que c'était une année de transition, peut-être c'est tout le mal que je lui souhaite et franchement j'espère que sur 2025 on verra un nouveau Gustav Hiden qui va revenir petit à petit et reprendre la place qui est la sienne sur la partie du triathlon mondial et puis évidemment Lucie Charles, Barclay et Christian Blumenfeld qui ont quelque part déçu parce que Christian en dehors du top 10 au jeu... pas présent au championnat du monde 73 peu représentatif sur les autres courses où il a été et puis explosion en ordre à Hawaï malgré un Ironman Cosumel non pas Cosumel c'est lequel qui l'a fait Franckfort, non Hambourg Franckfort ou Hambourg je ne sais plus lequel Franckfort ouais juste à la sortie des jeux où il fait une course complètement hallucinante et il était simplement imbattable et je pense qu'on aurait eu les meilleurs mondiaux qui auraient été présents ce jour-là, le résultat n'aurait pas été différent mais quelque part on ne peut pas s'empêcher que d'être un petit peu déçu des performances de Christian Stanné et puis Lucie Mauvaise gestion de saison, à mes yeux. Participer à l'Ironman de Nice en début de saison, qu'il a foutu sur le toit pour le reste de la saison. Peu de présence, peu de représentation. C'est dommage et j'espère que ce n'est pas les prémices de la fin de carrière de Lucie. Je ne pense pas, mais je pense que sortir d'une saison comme ça, c'est très compliqué. Et puis en 5, c'était Magnus qui, malgré sa deuxième place à Kona et sa victoire au Tessent, Et le fait qu'il ait atomisé tout le monde une nouvelle fois à Arrote, on a toujours l'impression qu'il est super présent, il est super bon, mais il n'est juste pas assez bon pour aller chercher la gaine sur des circuits descents ou quelque chose comme ça, ou sur d'autres grandes courses. Et il y a toujours quelqu'un qui s'arrive et qui a tendance à jeter des bâtons dans ses roues. Et je trouve que c'est un petit peu dommage. Il y a peut-être quelque chose à faire à ce niveau-là. Ça reste un athlète exceptionnel, mais je pense que c'est quelqu'un qui... On a toujours l'impression qu'il y a un ou deux pourcents qui bricolent et qui font en sorte que ça ne marche pas pour lui au final. Par contre, on peut lui tirer le chapeau sur sa régularité et sur sa présence parce qu'il est partout, il est tout le temps là. Et même s'il ne gagne pas tout le temps, il est quand même souvent très proche de devant. Mais moi, je l'aurais imaginé pouvoir aller chercher une grande victoire. Et je pense que Magnus, j'espère pour lui qu'il ira chercher une gagne sur l'Ironman World Championship à un moment ou à un autre. S'il y en a bien un qui mérite, c'est clairement lui.
- Arnaud
C'est marrant parce que du coup, il faut préciser que les top 5 qu'on est en train de vous faire, on ne s'est pas du tout consulté. Du coup, c'est marrant parce qu'on a quand même beaucoup de points communs. Alors, j'avais commencé à tricher un petit peu comme toi sur les flops. J'avais mis deux binômes en tête. Le premier binôme, moi, c'était le binôme féminin, Lucy Charles et Annie Haug. sur l'ensemble de la gestion 2024, où globalement elles étaient parties d'un côté, elles avaient signé T100, après elles ont voulu faire Ironman. Enfin, elles nous ont montré que ne pas choisir, c'est choisir l'échec. Et quand en début d'année, Lucie Charles nous avait dit Moi cette année, je ne fais pas l'Ironman, je privilégie le T100 tout le monde s'était bien étonné. Et puis du coup, du jour au lendemain, elle change d'avis. Crac, le mollet en vrac, on voit bien que c'est une stratégie qui ne marche pas. Quand on change de stratégie, s'il y a bien une chose à retenir de cette année-là, c'est que quand on a un plan, il faut respecter le plan et puis c'est tout. Et si on ne le respecte pas, on risque juste de se cramer. Et c'est ce qui s'est passé pour les deux. Effectivement, je pense qu'Agnog a pas joué le jeu non plus. Elles ont fait toutes les deux de quelques belles courses. Mais leur saison ne peut pas être considérée comme réussie et je pense qu'elles en sont parfaitement conscients. Je pense que ce sont des championnes et donc du coup elles vont en tirer les leçons qu'il faut. Mais voilà, c'est une année où on tire plus de leçons que d'autres choses. En deux, moi j'avais mis notre binôme norvégien, que ce soit Gustav ou Christian. Alors je les mets ensemble parce que je pense que c'est une paire qui marche très très bien quand elle est ensemble. Ils s'étaient séparés... parce que Gustave était parti un petit peu en retrait et puis il ne courait pas tout à fait le même cheval. Je pense qu'avec l'histoire qu'il y a eu en fin de saison sur la séparation avec Alexander Bou, va faire que le cercle va au contraire se resserrer. Peut-être qu'Alexander Bou ne sera plus là à toutes les séances, mais je pense que Christian et Gustave vont repartir ensemble à la bataille. Ils sont déjà en train de le faire d'ailleurs, je suppose. Et à mon avis, le binôme 2025 ne sera pas le même que 2024. Je pense que Christian a une fin de revanche, parce que saison 2024, il a tout loupé. Il était là pour Paris, Kona, il repart avec Chou-Fleur. Donc voilà. Et puis Gustave, qui a l'air de pouvoir reprendre un petit peu de plaisir à s'entraîner. Donc il va redevenir dangereux. Le peloton n'a pas ralenti. On imagine que les qualités extraordinaires de triathlète qu'il a ne sont pas parties à la poubelle en un an. Donc on va le voir revenir, ça c'est une certitude. En top 3 bien sûr, comment ne pas mentionner Eden Wilde, tu l'as dit très très justement, quand tu perds les jeux au kilomètre 1,5 avant la finish line, et quand tu perds quelques semaines et quelques mois après les 70.3 au troisième kilomètre avant l'arrivée, et à mon avis à cause d'une même gestion à la fois de stratégie et de diététique alimentaire, je suppose que lui il va avoir des leçons à tirer, il va falloir qu'il change son cheval d'épaule, parce que sinon... ça risque de se reproduire et malheureusement aujourd'hui c'est pas parce que tu es premier à tes deux ou parce que tu cours le premier kilomètre le plus vite que tu gagnes la course, c'est à la fin du dixième kilomètre sur un court de distance et à la fin du vingt-et-unième sur un half et il faut aller jusqu'au bout, si tu t'arrêtes au vingtième et bien il t'en manque un et c'est ballot, et puis à la fin j'avais mis nos deux Sam, donc Sam Ledlow et Sam Long, pas pour la même raison mais... Sam Long, parce que tu l'as tout à fait dit, c'est un athlète qui est attachant, mais par contre, on essaye de lui donner des conseils sur sa natation. Et je pense que lui, il en a marre qu'on essaye de lui en donner. Donc du coup, c'est essayer de le laisser se reconstruire, peut-être tout seul, avec un coach, ou je ne sais pas, mais il faut qu'il change quelque chose, et puis que sa trajectoire, elle change. Parce que moi, j'ai trouvé ça hyper courageux d'annoncer aussitôt repartir sur le Tessent. Quand tu t'es fait taper sur la tête pendant les 2-3 derniers mois où à chaque fois tu sortais à Dach en natation et aux yeux du monde, parce que sur le T100 il y a de l'audience, sur le T100 il y a de la pression, parce que tous les athlètes sont là, tous les athlètes savent que c'est limite un jeu, ils vont mettre sa blanche et à qui va le mettre au plus loin, et par contre c'est à quel kilomètre il va revenir, sur les deux premières courses ils n'ont pas rigolé, sur la fin un petit peu plus, je suppose que lui il a envie que ça change, donc je ne sais pas quels sont les changements qu'il va apporter à ça, mais... J'ai hâte de voir ce que ça va concrétiser. Et puis, ça me lait de l'eau. Ce n'est pas qu'il nous a déçus. Pour lui, on est déçus. Et on espère que la saison 2025 sera nettement plus... Ben oui, c'est... Moi, franchement... Alors toi, tu en as parlé tout à l'heure sur le top, mais j'ai trouvé que sur Vitoria, ça soulevait plus un problème d'arbitrage qu'un problème d'athlète. Je pense que même lui, son comportement sur la course était légitime. Je pense que c'était un gros sentiment d'injustice. Qu'il se fasse 10Q, il ne sait même pas pourquoi. Enfin bref, il décide de ne pas faire la pénalité. Encore une fois, les pénalités sur le drafting, il faudrait que ce soit un petit peu plus codifié. Aujourd'hui, c'est un problème dans le triathlon et il faut vraiment se pencher dessus. Et sérieusement, parce que du coup, à un moment donné, il faut faire quelque chose. Vas-y, vas-y, je couperai. Dis-moi. Arnaud. Ah, ok. Et donc, c'est pas sur Sam la saison, on n'est pas déçu, mais on est déçu qu'il ait été disque, on est déçu qu'il ait explosé à Kona alors qu'il était super bien parti. On est ravi qu'il ait explosé le chrono 4 heures à Kona, mais on espère que 2025, ça va être un très bon chrono vélo et un très bon chrono à pied et que ça sera une saison globalement réussie et pas seulement avec quelques petits éclats. Je pense que lui, c'est ce qu'il cherche aussi, un peu de consistance. Et c'est ce qu'on lui souhaite pour 2025, c'est de la consistance dans les résultats. Et que ce soit la première, la deuxième ou la troisième place sur les podiums, mais toujours des podiums et pas d'explosion. Et surtout des mollets qui tiennent le choc. Voilà pour le top 5, le flop 5 international pour moi.
- Mika
Et derrière, on voulait parler des... Les trois athlètes à surveiller sur 2025, les trois qui me sont venus à l'esprit, c'est Vincent Louis, Julie Déron et Lucie Béram. Vincent parce qu'on le voit finalement arriver sur le moyenne distance en étant complètement dédié à ça et j'imagine que ça va faire des étincelles. Julie Déron parce que ce qu'elle nous a montré au sortir d'une année olympique était quand même remarquable et que c'est la seule qui ait pu mettre en danger à certains moments une telle ornib. Et puis Lucie Biram, parce que c'est une athlète qui monte en pression et en puissance petit à petit, qui a une arme redoutable avec son vélo, et qui, je pense, une fois qu'elle sera réglée comme il faut sur la partie course à pied, moi je la vois être tout à fait capable d'aller jouer régulièrement le podium sur les circuits moyenne distance.
- Arnaud
Oui, bien vu, on ne s'est pas consulté, mais en 1, je mets aussi Vincent. J'ai hâte de connaître son choix, est-ce qu'il est parti sur le T100 ou sur l'Ironman Pro Series ? On suppose T100 mais pour l'instant on ne peut que supposer. Et s'il fait les choses, on sait que Vincent fait les choses toujours très bien. Donc on a envie de voir ce que ça donne. En deux, je vais rester dans le couple. Moi j'ai dit Georgia Taylor Brown parce que du coup on sait que c'est une athlète du cours qui bascule sur le long. Et vu ce qu'ils ont fait tous les deux, je ne peux qu'imaginer les dégâts que ça va faire. S'il y a bien quelqu'un qui peut inquiéter un petit peu Taylor Neeb, c'est Georgia Taylor Brown. Elles n'ont pas du tout le même profil et je pense que les deux profils vont être vraiment intéressants à surveiller. On sait que Taylor Neeb peut avoir des fins de course compliquées à cause de son vélo. J'ai hâte de voir ce que ça donne avec Georgia Taylor Brown qui, elle, au niveau de la course à pied, est plutôt une extraterrestre. Et bien sûr, en 3, j'adore, c'est Matisse. On en a parlé et on ne peut lui souhaiter que du bien pour 2025. Il n'y a aucun doute sur le fait qu'ils vont trouver des solutions et que ça va être un festival français l'année prochaine. Vincent et Matisse, on va avoir des beaux triathlons à commenter.
- Mika
Et puis on voulait terminer, moi je suis tout à fait d'accord avec toi, et puis on voulait surtout terminer avec nos meilleurs souvenirs des trois épisodes, et moi je vous encourage à aller les réécouter, et pour moi les trois épisodes qui ont marqué ma saison en termes d'enregistrement, c'était bien évidemment celui que j'ai enregistré avec Craig Alexander, qui est un bon ami à moi, avec qui j'ai pris énormément de plaisir à enregistrer. les deux épisodes qu'on a fait avec Romuald Lepers qui sont parmi les plus écoutés et c'est toujours un plaisir d'avoir Romuald qui vienne sur le podcast et puis les deux épisodes également qu'on a fait avec Cédric Gosse qui nous a accordé sa confiance et encore une fois on tenait à le remercier pour ça c'était les épisodes qui ont vraiment marqué moi au niveau de l'enregistrement plus l'épisode fantôme et ça on aura l'occasion de revenir l'épisode clé alors moi j'ai
- Arnaud
65 épisodes préférés donc je ne vais pas tout s'expliquer mais je voulais te remercier parce que c'était un vrai plaisir cette année de faire cette aventure et je sais que la saison 2 va être énorme en un mois effectivement c'était un des premiers épisodes c'était celui qu'on avait fait avec Nicolas Pierron monsieur Van Rysel et on avait eu le nez fin parce qu'ils ont fait une saison extraordinaire que ce soit au niveau de la saison route ils ont lancé des beaux produits je pense que la marque va exploser Et ce monsieur est vraiment quelqu'un à découvrir, donc si vous ne l'avez pas écouté cet épisode-là, c'est l'épisode 6 je crois, et ça c'est Nicolas Pierron, Van Rysel, c'est vraiment quelqu'un d'intéressant et d'attachant aussi, mais c'est une tête, c'est une tronche, et c'est un super triathlète. En deux, j'avais adoré le moment qu'on avait passé avec Richard Ledlot, c'est quelqu'un que je suis vraiment enchanté d'avoir pu passer quelques minutes avec lui, mais en plus il a un humour excellent. J'ai adoré la balle perdue qu'il avait envoyée à Gustave à l'époque. Si vous ne l'avez pas écoutée, c'est là et je vous encourage à y aller. Et puis les deux épisodes avec Romuald De Persse, effectivement, quel plaisir de partager du temps avec cette source de connaissances et cette source d'informations incroyable. C'est toujours déjà inspirant. Et puis il sait et il fait, parce que du coup, entre ses résultats sur les triathlons extrêmes, où il est un peu de partout, et sur l'Irox. Donc voilà. trois beaux épisodes et puis plein de bons épisodes pour 2024 et on va en faire plein en 2025
- Mika
Salut à tous Joyeux Noël et bonne année à bientôt, ciao ciao
- Arnaud
Joyeux Noël et bonne année à tous, merci beaucoup de votre écoute n'hésitez pas à vous abonner sur nos réseaux sociaux Facebook, Instagram, à la newsletter ça nous fait très plaisir et vous serez au courant comme ça de notre retour sur les ondes Avec une bonne année 2025 qui s'annonce pleine de folie et pleine de choses de bandits. Rendez-vous très bientôt, ciao ciao !