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Saison 2 Épisode 2 : Les Secrets du Matériel Triathlon et des Entraînements Efficaces avec Arnaud et Michael dans le TRI BANDITS PODCAST ! cover
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TRI BANDITS PODCAST

Saison 2 Épisode 2 : Les Secrets du Matériel Triathlon et des Entraînements Efficaces avec Arnaud et Michael dans le TRI BANDITS PODCAST !

Saison 2 Épisode 2 : Les Secrets du Matériel Triathlon et des Entraînements Efficaces avec Arnaud et Michael dans le TRI BANDITS PODCAST !

1h09 |14/01/2025
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1h09 |14/01/2025
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Description

Êtes-vous prêt à plonger dans l'univers fascinant du triathlon ? Dans cet épisode du TRI BANDITS PODCAST, Michael LECUIVRE et Arnaud SELUKOV, deux passionnés et experts en triathlon, vous emmènent à la découverte des dernières nouvelles du monde du triathlon et des préparations des athlètes pour la saison 2025. Avec une touche d'humour et une expertise indéniable, nos intervenants partagent leurs expériences triathlon récentes, notamment les défis inattendus rencontrés lors de leurs déplacements en train pour assister à des événements triathlétiques. Ces anecdotes vous donneront un aperçu unique des coulisses de ce sport exigeant.


Un des thèmes principaux abordés dans cet épisode est le matériel triathlon essentiel pour les débutants. Que vous soyez un néophyte ou que vous souhaitiez simplement améliorer votre équipement, Michael et Arnaud vous donnent des recommandations précieuses sur les combinaisons, les vélos et les chaussures, tout en soulignant l'importance d'investir dans un bon équipement. Après tout, un bon matériel peut faire toute la différence en termes de performance et de confort, surtout pour ceux qui se lancent dans des défis tels que l'ironman.


Les tendances actuelles du triathlon sont également mises en lumière, notamment l'augmentation des contrats de sponsoring pour les athlètes et l'impact que cela a sur le sport en général. Nos experts discutent de la manière dont ces changements influencent la dynamique du triathlon et ce que cela signifie pour les athlètes d'aujourd'hui. En tant qu'entraineurs, Michael et Arnaud partagent également des conseils pratiques pour aider les athlètes à se préparer efficacement pour leurs compétitions futures, que ce soit pour un triathlon avancé ou un simple événement local.


Dans ce podcast triathlon, vous découvrirez non seulement des conseils d'experts, mais aussi des histoires inspirantes et des réflexions sur la performance triathlon. Que vous soyez un triathlète chevronné ou un passionné du triathlon francophone, cet épisode est fait pour vous ! Rejoignez Michael et Arnaud pour un loop sur le triathlon qui rendra votre pratique encore plus passionnante et engageante. Préparez-vous à être motivé et informé, car cet épisode du TRI BANDITS PODCAST est une véritable mine d'or pour tous les amoureux du triathlon.


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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et bonjour à tous et bienvenue sur ce nouvel épisode du Tribe and Deep épisode 2 saison 2. Salut Mika, comment vas-tu ?

  • Speaker #1

    Bonjour les banditos et les banditas. On avait commencé comme ça, je me rappelle, tout au début. Bonjour tout le monde, une belle année 2025, ça va bien. J'avais encore mal aux jambes d'un footing de la semaine dernière. Non, je rigole. Mais tout va bien. J'espère que tout le monde est en forme aussi.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas une grosse activité triathlétique actuellement, mais on voulait essayer de garder le rythme pour vous sortir quand même un petit peu de contenu parce qu'on sait que les après-midi sur le turbo, ça peut être long. ou les après-midi en bagnole dans les embouteillages en parlant de ça d'ailleurs j'ai fait un aller-retour à Paris la semaine dernière je vous plains les mecs Val-de-Reuil sorti de l'Assise deux heures pour faire 30 bornes compliqué quoi tu vas plus vite à pied il y a un moment j'ai failli poser la bagnole puis repartir prendre la 86 sur les bords de route à pied mais j'avais juste peur de me faire attaquer Ça a été un sacré périple. Déjà, premier train annulé, deuxième train pas de Wi-Fi, troisième train qui était le RER. J'ai raté la sortie, je n'ai pas pris le bon train, je me suis retrouvé à battre dans la banlieue. Vivement le Jura, quoi. Donc, c'est ça. Mais, ouais, ouais, donc, pas une super, super grosse action au niveau du monde triathlétique. On voulait juste parler de quelques sujets. Il y a eu une 73 à Pouconnes, Chili, le week-end dernier. Il y a eu un 10 km fait par Alexis, qui est en pleine phase de préparation pour le marathon de Londres. Et puis, on a eu quelques personnes qui nous ont demandé, qui sont un peu des débutants dans le monde du triathlon, qui nous ont demandé qu'est-ce que l'on recommanderait comme matériel minimum pour débuter une première saison en triathlon. Donc ce n'est pas un sujet auquel j'avais vraiment réfléchi, mais il s'avère qu'effectivement avec l'afflux de nouveaux licenciés qu'on a à la Fédération Française de Triathlon actuellement, plus notre sport qui est quand même vu comme étant un sport relativement cher et onéreux à la fois en termes de matériel et en termes de quantité de matériel qu'il faut, eh bien on voudrait essayer de remettre un petit peu l'église au milieu du village en fonction de votre pratique et puis vous faire une liste non exhaustive de ce que l'on peut faire. pense être le bon choix pour une première saison triathlétique.

  • Speaker #1

    C'est vrai qu'il y a de quoi faire. Pas beaucoup d'activités en triathlon. Nous, on arrive toujours à en trouver un petit peu parce qu'on discute quand même pas mal off. Et l'air de rien quand on voit les chronos, par exemple de nos Français à nous qu'on connaît et d'Alex qui, ça fait causer quand même. Il y a quand même eu les 10 km de la prom sur lesquels il y a eu 2-3 feux d'artifice. On a notre petit Victor qui était passé avec nous, qui coiffe les 30, qui passe les 30 de pas loin. Et puis on a Alex qui en prépare un marathon qui claque à un 28, 28.0 je crois. 28.05,

  • Speaker #0

    28.06.

  • Speaker #1

    28.05, 28.06. Quand on sait qu'il est en prépa marathon, on imagine qu'il n'a pas fait 10 km sur la semaine, mais un petit peu plus. Ça serait quasiment ça qui serait le plus intéressant à voir. C'est dans quelles conditions il a fait un 28. Est-ce que ce 10 km là, c'est le 10 km le plus rapide qu'il ait fait ? Je ne crois pas parce que je crois que son record, c'est 27,45. Donc, c'est assez impressionnant. Et on se dit que pour lui, un marathon, il annonce 2,07. Donc, ça va être intéressant de voir un triathlète sur courte distance qui se lance sur marathon avec une telle vitesse et une telle qualité à pied. Ça va être bibi playrunner. Attention.

  • Speaker #0

    Oui, c'est clair que la saison, elle est un peu propice au... d'aller courir soit sur des courses sur route, soit sur la saison des cross. On sait qu'on a pas mal de triathlètes qui ont tendance à aller mettre les pointes et puis aller courir un petit peu dans la boue. D'ailleurs, je pense qu'il y en a plus qui font du cross, qui font du cyclocross. Et c'est peut-être un petit peu dommage parce que je pense que le cyclocross gagnerait à être une pratique. Mais là, on est sur un sport de... Je pense qu'on a tendance à dire que les triathlètes, c'est des durs au mal, mais le cyclocross... Il faut aimer le froid, il faut aimer la boue, il faut aimer les frites bien grasses et les bières et puis pas avoir peur d'aller embrasser le... Alors embrassez pas le goudron mais la boue parce que t'en vois quand même rarement qu'ils finissent une course sans avoir été se rouler un petit peu dans la boue. Et puis casser du matériel surtout.

  • Speaker #1

    A la fois le cross et le cycle cross ça réunit des qualités qu'on n'a pas beaucoup l'habitude d'avoir à affronter en triathlon. C'est très physique puisque c'est sur un temps très court et donc sur de la très haute intensité. Par contre c'est des revêtements, des surfaces de... de pratiques qui sont complètement différentes, il faut s'adapter et ça demande une technicité parce que on voit les gaziers qui courent sur du cyclocross qui courent dans de la boue mais pour ceux qui ne l'ont pas encore fait, je vous invite à y aller vous allez vite voir que courir aux allures à laquelle il court avec les terrains sur lesquels il pratique, c'est quand même assez impressionnant et puis sur ceux qui font du cyclocross si vous êtes maladroit sur un vélo, c'est même pas la peine de vous présenter sur une grille de départ parce que vous ne finissez pas le premier tour, si ce n'est dans une barquette ou complètement recouvert debout avec une roue dans le dos et le guidon entre les dents.

  • Speaker #0

    Une trace de roue au travers du visage.

  • Speaker #1

    Plus le peloton, si jamais vous n'étiez pas derrière, vous n'étiez pas tout devant, qui vous a roulé dessus. C'est vraiment des pratiques à regarder, à s'inspirer. S'il y a des triathlètes qui vont faire du cyclocross ou du cross, c'est qu'il y a une raison. Souvent, ceux-là, on disait toujours en forme en décembre, cramés au printemps. Ce n'est pas toujours le cas. Pour qui sait bien conduire sa barque, mais on y reviendra peut-être un petit peu plus tard, faire de ces efforts-là un petit peu en hiver, ça peut être très profitable. Encore faut-il savoir comment faire.

  • Speaker #0

    Et puis, même si ce n'est pas tellement profitable d'un point de vue physique, ça l'est, mais même si ça ne l'était pas, je pense que le fait d'avoir une pratique qui soit complètement différente, qui soit, si on prend l'exemple du cross, c'est des épreuves qui sont relativement courtes. Généralement, les cross longs, ça va être entre... entre 8 et 10 km max, c'est très rare d'avoir des distances qui soient supérieures à ça. Donc en règle générale, si vous n'êtes pas trop mauvais, entre 30 et 45 minutes, c'est plié. Et puis c'est rafraîchissant dans tous les sens du terme. Mon gamin qui courait ce week-end au championnat du Jura de Cross à Lens, sur le beau site de Montciel, et c'était gelé le matin, c'était dur, ça passait dans les bois, il y avait des parties sur un hippodrome. C'est un terrain qui est hyper varié et en termes de travail de votre qualité de pied, en termes de travail sur la souplesse des chevilles, en termes de travail sur la capacité à accepter de faire des grosses relances ou de faire monter la pompe vraiment très très haut dans les tours sur des distances très courtes, je ne pense pas qu'il y ait beaucoup d'autres sports qui permettent ça. Et puis je trouve ça sympa, l'ambiance cross c'est quand même sympa, ça arrive, les clubs d'athlètes. ça sent la frite, tout le monde est là, ça rigole. Moi je trouve que c'est sympa, même de le faire sans forcément avoir une grosse… de le prendre comme un gros objectif de la saison, mais de se dire allez je consacre fin décembre, début janvier, voire jusqu'à début février à faire quelques crosses. En plus c'est bien placé dans le calendrier et je trouve que c'est vraiment une belle pratique, c'est sympa et puis d'aller se frotter un petit peu aux gens qui sont monodisciplines, ça ne peut pas faire de mal.

  • Speaker #1

    Exactement, c'est des ultra spécialistes donc il ne faut pas aller se mettre à leur hauteur, quoique ceux qui sont sur du très haut niveau peuvent rivaliser, mais ça permet aussi de se dire, en monodiscipline c'est quand même encore un cran au-dessus, que ce soit en vélo ou en course à pied, quand on a affaire à des vrais spécialistes, on peut s'en inspirer, savoir ce qu'ils font, savoir ce qu'ils ont à faire, comment ils le font, c'est toujours très riche d'enseignement en tout cas.

  • Speaker #0

    Ouais ouais. Et donc Alexis, juste au-dessus de 28, on en parlait un petit peu tous les deux avant, et c'est vrai que moi je suis sûr. En fait, YI, je crois que son meilleur temps sur une WTCS, c'était 28,55 ou 28,57 de mémoire. Alors ça fait un écart qui est quand même important, on parle d'une cinquantaine de secondes, ça fait 5 secondes au kilomètre, ce qui est énorme quand vous courez à ces allures-là. Mais c'est pas... Ce n'est pas non plus gigantesque et je pense que ça met vraiment bien en lumière la qualité des coureurs à pied qu'on a aujourd'hui sur notre sport dans le monde du triathlon, ceux qui courent sur courte distance. C'est vraiment impressionnant et je serais curieux de voir ce qu'une Cassandre pourrait courir ou une Emma pourrait arriver à courir sur un 10 km plat parce qu'il y a 50 secondes de son meilleur temps sur WTCS. C'est quand même impressionnant le niveau des athlètes et tu disais il annonce qu'il veut courir 2h07. Waouh, ça va vite quand même quoi.

  • Speaker #1

    2,07 ça fait du 3,02 au kilo quelque chose comme ça. Oui c'est bien 3,02 mais à faire 42 fois d'affilée c'est quand même pas la même la même chanson et c'est assez monstrueux. On sait que les triathlètes maintenant sur du très long vont à peu de choses près, ils ont des allures à 2,35 voire pour Patrick Lang à 2,31 sur marathon ce qui est énorme. On n'a pas de référence sur temps sec. Mais on sait que ce n'est pas 2.07, on sait que ça doit être 2.10, 2.15, quelque chose comme ça. Et encore, pas tous, ce n'est pas énorme. On a Denis Chevreau, qui est le meilleur coureur français, qui est un des tout meilleurs coureurs du circuit mondial. Je ne suis pas sûr qu'il ait couru un marathon plus rapide que 2.25. Peut-être pas sur Marathon Sec, mais ça serait vraiment intéressant d'avoir des références d'hyper spécialistes du très long pour pouvoir comparer avec justement ce qui nous arrive. On va parler de 73 Pouconnes, mais on a des triathlètes du cours qui font de plus en plus la transition vers du long, sans s'arrêter forcément sur du T100 ou du half. Et là, à ce moment-là, effectivement, les vitesses de déplacement, s'ils arrivent à garder le moins d'écart possible entre leur sec et leur pratique en triathlon, ça va être compliqué à suivre tout ça.

  • Speaker #0

    Et rappelle-toi, dans les années 90, Marc Callen avait un moment... fait une saison pas blanche en triathlon mais il avait essayé de se qualifier pour les Jeux Olympiques, le marathon et pourtant Marc était un coureur à pied, qui était le meilleur coureur à pied du circuit à l'époque avait pas réussi à passer les minimas et je suis vraiment curieux de voir ce que peut courir Alex et je serais surtout curieux de voir ce que courrait un Patrick Lange sur un marathon de Berlin ou quelque chose comme ça parce que Il a quand même couru deux trente et quelques sur l'Ironman Israël, qui malheureusement n'existe plus pour les raisons qu'on sait. Mais je ne sais pas, j'ai du mal à mettre une barre. Je pense qu'il serait entre les 2,20 et 2,23, mais que ça aille beaucoup plus vite que ça, j'ai un petit peu du mal à l'imaginer. Pardon.

  • Speaker #1

    Patrick Lang, c'était 2h31, je crois. Israman, c'est ça ? De tête, hein ?

  • Speaker #0

    C'est vrai que c'était juste en dessous de 2h31, mais... Bref. 2h30, 32. Voilà, donc c'est qu'à raison. Merci.

  • Speaker #1

    C'est Nostradarno. 2h30, 32, alors il faudrait aller voir les données exactes pour savoir si le parcours... Il y avait 42,2.

  • Speaker #0

    68.

  • Speaker #1

    Il était même un petit peu plus long. transition TVA comprise donc du coup ouais ça vaut c'était plus que très solide mais on sait que Patrick Lang de toute façon clairement sur cette distance là quand il est en forme il est inarrêtable incomparable, pour l'instant personne ne l'a battu d'ailleurs ça c'était une petite statistique qui avait été mise en avant je crois que c'était Jack Kelly qui avait dit à partir du moment où vous vous faites dropper vous vous faites doubler par Patrick Lang la course est finie puisque de toute façon lui ne s'est jamais fait doubler à pied c'est

  • Speaker #0

    quand même pas mal comme statistique.

  • Speaker #1

    C'est quand même pas mal. Lui, c'est 100% en route. Quand il double quelqu'un, il ne le revoit plus. Et puis,

  • Speaker #0

    d'un point de vue psychologique, je pense que pour un mec comme lui, qui sait qu'il est très fort à pied, qui sait qu'il n'a jamais été doublé à pied, c'est-à-dire que tu as une arme mentale à la fois toi dans ta pratique, mais tu as une arme mentale vis-à-vis de la concurrence. Et les autres concurrents savent que dans tous les cas, ça revient de derrière et ça revient...

  • Speaker #1

    très très vite. Quand tu te fais doubler en vélo, tu sais que tu peux serrer un peu les dents, tu peux t'accrocher, tu peux te tenir. Éventuellement, si tu connais bien le parcours, tu peux faire le filou et essayer de te refaire un petit peu la cerise comme on dit dans le jargon et repartir après. Quand il te fait doubler à pied et pour peu que ce soit 5 ou 10 secondes plus rapide au kilo, quand c'est cuit, c'est cuit.

  • Speaker #0

    À pied, quand tu serres le moteur, c'est fini. D'ailleurs, pour parler à pied, je ne sais pas si vous avez suivi un petit peu, mais ça a quand même fait grand bruit le fait que Jérémy Gressier soit signé par Kiprun pour la modique somme de 3,2 millions d'euros sur une période de 4 ans. Donc, ça fait quand même du 800 000 euros par an. A savoir que Gressier était chez Nike. Et Nike, quand il y a eu la première offre de Kiprun, Nike est revenu avec une contre-offre à 500 000 et il est parti pour 800 000 chez Kiprun. C'est quand même... hallucinant la quantité de pognon qui peut y avoir dans la course à pied et moi ça m'a vraiment mis sur le cul parce que tu m'aurais demandé ce qu'un mec comme grécier pouvait prendre par nike par an je t'aurais dit 50 milles j'avais mais littéralement aucune idée qu'il y avait des sommes de ce type de montant là en termes de sponsorship sur des athlètes qui font de la course route et puis de la piste quoi c'est imagine ce qu'un mec comme inge brixen prend par nike non

  • Speaker #1

    justement c'est ce que je voulais dire les dix migrés si et en france il y en a pas douze non sur du très court il est quand même il est quand même hyper présent il est champion de france 5000 10 milles de tête Il est recordman, il est ultra présent, c'est un athlète attachant. Je pense que autant dans l'image que dans ses performances, il ne doit pas y en avoir beaucoup qui doivent rivaliser, que ce soit sur son impact dans le sport et sur sa visibilité. Et donc à mon avis, ils ne sont pas cinq en France à avoir ce type de budget-là, même par Nike. Mais par contre, oui, c'est assez impressionnant. On dirait qu'il y a de plus en plus, comme dans la vraie vie, des gros gaps entre ceux qui sont tout en haut, qui phagocytent un petit peu le budget global, et puis ceux qui sont un peu loin derrière, mais même pas forcément trop loin. Mais si t'es un tout petit peu loin, t'es trop loin. Et ça peut vite se dégringoler. Je pense que des contrats à 50 000, il n'y en a pas des masses non plus.

  • Speaker #0

    Ouais, il doit y avoir une sacrée cascade derrière. Je pense que ça doit descendre. Le deuxième, le mieux payé, il doit pas être à 750 000, je pense. Il doit y avoir un gros gap.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est ça. Mais même à 400. Ouais, ouais.

  • Speaker #0

    même pas à la moitié ma remarque c'était principalement sur le fait que j'étais super surpris qu'il y ait cette quantité de pognon qui soit en circulation sur des contrats pour des athlètes type Grécier si tu veux qui est un athlète qui est excellent mais je veux dire au niveau mondial Grécier il n'a pas un gros impact sur les courses ou sur les meetings ou sur les choses comme ça il est là si tu veux, il est présent mais combien de fois il a joué la gagne sur un grand meeting...

  • Speaker #1

    Je pense que c'est autant ces valeurs sportives, ces chronos, que ces valeurs au global. Et je pense qu'il prépare aussi peut-être un petit peu son après-carrière en ayant une grosse influence sur la technicité des produits et ainsi de suite. On voit Denis qui communique quand même beaucoup avec les deux marques, parce que Denis Chevrault qui est à la fois sur Van Ryssel et sur Echekiprun, je pense que c'est deux athlètes qui ont énormément d'impact. et qui peuvent avoir un retour très très intéressant pour les fabricants. C'est des retours de produits immédiats. Aujourd'hui, quand tu as des gens comme Denis ou comme Grécier qui vont te dire moi je veux que le produit soit comme ça ou soit comme ça tu t'imagines que si tu déclines ça pour l'athlète lambda comme nous qui va vouloir courir ou pédaler avec le même matériel, le retour sur investissement va être énorme aussi. Donc je pense que c'est certes des grosses sommes, mais je pense que ce n'est pas n'importe comment et pas avec n'importe qui. Vivement ce que va nous sortir Kiprun, ils ont déjà sorti la Kiprun 2, la 902 pour qui court avec c'est du matériel qui n'a plus rien à envier aujourd'hui il y avait un gros gap avant sur les semelles carbone aujourd'hui je pense que c'est plus le cas du tout quoi enfin je pense que le matériel est quand même relativement iso à quelques pourcents en plus quelques pourcents en moins mais voilà On et Nike étaient devant et Fagocit et tout je pense qu'il y a quand même pas mal de marques qui équivalent un petit peu ça en termes de qualité

  • Speaker #0

    Après, si tu mets en perspective, 800 000 par an, c'est 4000 paires de Keeprun à 200 balles. Je pense qu'ils en vendent beaucoup plus que ça. Et quelque part, on peut se féliciter du fait qu'une marque française investisse dans un athlète français. Je crois qu'il faut vraiment qu'on tire notre chapeau là-dessus, à la fois à Van Rysel, à Décat, et puis aux décideurs qui sont derrière. Aujourd'hui on a quand même du Van Ryssel sur le Grand Tour, on a du Keeprun avec... Ils ont un autre athlète, un Kenyan, je ne sais plus comment il s'appelle, Kip Limo je crois ou quelque chose comme ça, qui est également avec les Keeprun. Je veux dire, en termes de visibilité, ils sont quand même super présents, c'est impactant, et je ne serais pas étonné que leur investissement à la fois dans le monde du triathlon et de la course à pied fasse qu'on voie beaucoup, beaucoup plus. plus de sur qui prenne et de vélo vandreysel déjà cette année si tu veux quand tu allais sur les triathlons un peu montagneux des vandreysel c'est la première fois que moi je voyais vraiment des vandreysel en nombre sur dans les parcs de triathlon quoi donc l'année prochaine avec leur vélo de chrono on risque certainement d'en voir encore plus qu'on sait ça 70.3 Pucon donc Pucon Chili qui est une très belle localité alors à savoir que le Chili pour ceux qui ont zappé des cours de géographie ça va quand même de très haut au nord à très bas au sud c'est un pays qui est absolument magnifique c'est un des rares pays au monde où je ne suis pas allé et c'est vraiment un endroit où je voudrais aller j'ai un ami qui avait fait du nord au sud du Chili en vélo Et il en était revenu avec des étoiles dans les yeux en me disant que c'était vraiment un pays extraordinaire. Alors imaginez bien que sur 4400 kilomètres, c'est comme si vous faisiez quasiment le Cap Nord à Faro au Portugal. Évidemment, il y a des changements de climat, il y a des changements de scènes, etc. Mais la partie andaise, donc la chaîne des Andes chilienne, c'est époustouflant. Et ça descend jusqu'à la Patagonie chilienne où... où on a des paysages pour ceux qui sont avides de nature et de zones relativement protégées. Tous les gens que j'ai eu la chance de rencontrer qui ont pu soit bosser, soit aller vivre au Chili, sont vraiment revenus en disant que c'était quelque chose d'exceptionnel. Et Poucon, c'est une vieille vieille épreuve, à savoir que le Chili a toujours eu une épreuve de renom dans le monde du triathlon. Et dans les années 90 jusqu'à 92, il y avait un petit chilien qui s'appelait Christian Boustos, qui était un athlète exceptionnel et qui était à l'époque le seul qui était en mesure de tenir la dragée haute à Marc Allen. Puisque de mémoire, en 92, il avait dû finir deuxième derrière Marc Allen à Kona. Et Marc l'avait repris un petit peu à la sortie d'Energy Lab, si ma mémoire ne me trompe pas. Et Christian Boustos qui était d'ailleurs... Il y a plein de photos que vous retrouverez. Il était sponsorisé par Fuji. Il était petit et extrêmement musculeux. Bronzé, c'était un mec qui passait bien. Encore une fois, on parle de l'époque où vous aviez des Kenny Souza, vous aviez des Mark Allen, vous aviez des Dave Scott, des Boustos et compagnie. Ça avait quand même de la gueule. Des Greg Wedge.

  • Speaker #1

    Des Eric Plantin.

  • Speaker #0

    Eric Plantin. Et Boustos était vraiment vu comme étant le dauphin à venir de Marc Haleine une fois que Marc aurait tourné la période de ses victoires sur Ironman. Et il y avait une rivalité, mais il y avait également une grande amitié de la part de Marc. J'avais eu l'occasion d'en parler avec lui, il avait énormément de respect pour Christian Boustos. Et la carrière de Christian Boustos avait été arrêtée d'un coup de marteau. puisque je crois que c'était 1993, un 73 de début de saison au Chili, puisque c'est dans l'hémisphère sud, donc pour eux c'est la pleine saison de triathlon. Boustos courait au Chili, je me demande d'ailleurs s'il n'y avait pas Marc Allen qui courait à cette course-là, et Christian était en tête sur le vélo, et il y avait une Jeep de la télé chilienne qui le suivait de... très très près pour arriver à le filmer, tellement près qu'à un moment la Jeep lui a touché la roue arrière, Boustos est tombé et la Jeep lui est passée par-dessus et Boustos avait son fémur qui lui avait transpercé la rate. Donc il avait subi un accident qui était catastrophique, il a été pendant quelques temps entre la vie et la mort, il a subi un grand nombre d'opérations et bien évidemment derrière il n'a jamais réussi à... à son niveau je sais même pas s'il a réussi à recourir derrière mais le chili c'est vraiment un sport qui le triathlon a toujours eu une part très importante dans la vie sportive chilienne et ce 73 poucon aujourd'hui continue à à propager cette histoire du triathlon cette love story entre le triathlon et puis le chili et vous verrez si vous regardez les images Juste dans la banlieue de Pucon, il y a un très très beau volcan qui ressemble d'ailleurs beaucoup au Popocatépelle que vous avez au Mexique, qui est vraiment un cône parfait et qui est généralement enneigé à cette période-là. Et à chaque année, vous avez des photos qui sont publiées. Et c'est vraiment une belle destination. C'est un pays de vélo. C'est un pays qui est très sûr. Et c'est vraiment un pays pour ceux qui ont la chance de pouvoir voyager en Amérique du Sud. ou qui veulent se faire plaisir pour voyager là-bas, ça peut être une belle course à mettre au calendrier en ce début de saison. Et moi, je voulais revenir dessus pour les raisons qu'on a citées, et puis aussi parce que cette année, on a Tyler Mislachuk, qui vient de la WTCS, puisqu'il a fait sa carrière totale, et c'était son premier 73, si je ne me trompe pas, au 73 Poucon. qui a allumé tout le monde, donc encore un mec qui vient du court, qui allume tout le monde sur moyenne distance. Il a quand même battu Jason West, qui est quand même tout sauf un mauvais athlète et encore moins un mauvais coureur. West court 1,12, Mislachuk court 1,10. Et Mislachuk annonce qu'il va certainement faire beaucoup de 73 cette année et mettre un petit peu sa carrière WTSCS en parenthèse. C'est quand même encore un transfert du court distance vers le moyenne longue distance. Ça fait encore une personne de moins sur le circuit WTCS. C'est à se demander ce qui va leur rester. Peut-être que Sam Long devrait aller faire une carrière en WTCS.

  • Speaker #1

    T'en penses quoi toi ? C'est le cours qui débarque sur le long. Ça peut être une belle histoire. Mais maintenant on sait que les vitesses de déplacement se sont rapprochées. Et c'est là où on en venait tout à l'heure au début. là où il y a le plus de différence de vitesse de déplacement, c'est encore en course à pied. Même si c'est là que l'écart s'est de plus en plus réduit. Donc là, sur les prochaines années, on risque d'avoir des surprises. La barrière des 2h30 qui va résister encore peut-être cette année.

  • Speaker #0

    Je pense qu'elle saute.

  • Speaker #1

    On va voir que ça donne.

  • Speaker #0

    Oui, je pense que ça saute.

  • Speaker #1

    Ça peut être quelque chose, parce que Patrick Lang n'a plus rien à prouver. Il a fait 3 fois Kona, 3 fois le record. Il a eu quelques autres victoires sur Ironman avec des temps marathons et lui, il n'y a plus personne qui peut en douter. Donc, est-ce qu'il va être le seul à viser ça ? Je ne crois pas. Est-ce que les jeunes vont le pousser à aller de plus en plus vite et à être le premier à le faire ? Ou est-ce que ce sont encore une fois des jeunes qui débarquent de la WTCS, qui ne savent pas que ce n'est pas possible, et qui du coup vont claquer un 2.29 parce qu'ils seront énervés, parce qu'ils n'auront pas des barrières mentales autres que des barrières physiques ? On ne sait pas, mais ça va être une... une belle saison, encore une fois, je le dis toujours souvent, mais c'est le court qui débarque sur le long, c'est toujours une bonne idée. Là, on est en année post-olympique, donc il y a énormément de gens qui basculent sur le long parce qu'ils ont fait le tour du court ou parce qu'ils savent qu'ils sont peut-être un petit peu moins physiologiquement équipés pour aller durer sur du très court, parce que c'est très exigeant. Maintenant, que vont donner tous ces athlètes-là quand ils vont basculer sur le long ? Vive le T100 et vive Ironman, parce qu'on va encore s'en prendre plein les yeux. Mais par contre, quand on est au départ avec des gaziers comme ça, on sait qu'on ne va pas les voir très longtemps.

  • Speaker #0

    Après, je ne sais pas combien de temps ces mecs-là... Tu sais comment ça fonctionne dans la vie. Tu as des mecs qui disent qu'on est post-année olympique, qu'on a encore 4 ans de préparation pour les prochains Jeux de Los Angeles. Je vais consacrer une année à faire du moyenne distance. Combien de ces mecs-là vont être perdus pour de bon pour la WTC ? Il y en a combien qui vont se dire... Cette année, j'ai fait une saison sur 73 et éventuellement quelques shifts sur T100 par le biais de Wildcard ou par d'autres biais de résultats ou des choses comme ça. Et ces mecs-là vont se dire, attends, l'année dernière, j'ai gagné X. Cette année, j'ai gagné deux fois ce que j'ai gagné l'année dernière en courant moins. Moi, je pense que je ne serais pas vraiment étonné d'avoir une certaine quantité de ces athlètes-là qui viennent...

  • Speaker #1

    tremper leurs doigts de pied dans l'eau du moyenne distance ils décident de pas faire marche arrière au final et puis de rester là parce que la soupe allait quand même meilleur mais puis on a bien vu avec les norvégiens qu'elle est dans un sens ça se fait revenir dans l'autre ça se fait plus ils avaient ils avaient aimé l'idée que ça serait faisable mais non on voit bien que c'est pas possible le peloton du cours même s'il va se réduire ne ralentit pas loin de là Il y a quelques années, si on regarde d'ailleurs, il y avait la FF3 qui a fait un poste il n'y a pas très longtemps sur les 5 dernières années. Sur les 5 dernières années, en France, on a 3 champions du monde. Si on monte sur les 6 dernières années, on en a 4. Et on a Cassandre chez les filles. Ça, c'est que des athlètes qui sont réguliers sur toute une saison. Qu'est-ce qu'ils font cette année ? Ils basculent plus. tous plus ou moins, tous et toutes, sur de la moyenne distance, et ils ne repartent pas sur un cycle olympique, parce que ça fait deux ou trois cycles qui sont déjà dans le circuit. Entre 8 et 12, peut-être même 16 ans pour certains. C'est très long, ça va très vite, et il y a des jeunes qui poussent. Et, petite cerise sur le gâteau, mais cerise un peu pourrie, il y a quand même de moins en moins d'argent pour de plus en plus de contraintes. Il faut aller de plus en plus vite, il faut se déplacer, les courses, il y en a qui sortent à Ausha droite. Tous les calendriers veulent se rivaliser les uns les autres, ce qui fait que personne ne pense aux athlètes. Et ça devient très complexe de gérer les calendriers. Sur le long, un athlète est un petit peu plus libre, il gère son calendrier. Et au final, maintenant avec l'arrivée notamment du T100, il y a quand même un petit peu de pognon sur la table. Il y a des teams qui se montent un peu à Ausha droite. Je pense que ça peut être vraiment...

  • Speaker #0

    pour l'athlète quelque chose de positif et maintenant qu'ils vont repartir de l'autre côté une fois que quand tu as goûté à quelque chose qui te... bah non bah non je pense que c'est mort c'est cuit donc que va devenir la wtss dans les quatre prochaines années à part un circuit pour aller aux JO sauf si les JO se révolutionnent et deviennent autre chose que ce que c'est ce qu'on nous a offert là oui Paris c'était joli effectivement fallait faire des belles photos aux beaux endroits mais Moi, ça fait triper, mais pas plus que ça. Peut-être chez les jeunes, mais l'avenir, pour moi, n'est plus sur le cours.

  • Speaker #1

    Après, ça peut très bien aussi créer un appel d'air sur le cours de distance, avoir des athlètes... Tu libères des places également. Tu peux avoir de nouveaux talents qui vont venir embrasser le cours de distance, des athlètes qui n'auraient peut-être pas forcément eu l'opportunité si les piliers de comptoir restaient là. Parce qu'il va falloir remplir les grilles de départ à un moment ou à un autre aussi.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas parce qu'il y a beaucoup d'appelés qu'il y a énormément d'élus. Tout le monde ne va pas courir en dessous de 30 au 10 sur un triathlon distance olympique. Et tout le monde ne peut pas être AT2. Encore une fois, si tu n'es pas là, AT1, c'est fini. Il faut des athlètes complets, des athlètes consistants. C'est hyper dur, il ne faut pas se blesser. Dans tous les cas, regarde le projet norvégien, on en discutait la dernière fois à pied. Ils étaient 30, en 10 ans, il n'y en a plus que 3. Ça fait quand même 90% du cheptel qui est cuit. Combien, nous en France, on a la chance d'avoir, on avait la chance. Là, regarde bien sur les 4 derniers champions du monde, donc Vincent, Pierre, Léo et Dorian. Dorian, j'ai pas eu trop de nouvelles sur cet hiver, on ne sait pas ce qu'il fait. Léo, on sait ce qu'il fait. Pierre, je crois qu'il part un petit peu sur le cours pour une année post-Olympique, sur le long, pardon. On ne sait pas trop ce qu'il va faire après. Et Cassandre, on sait que cette année, elle va peut-être faire autre chose. Il y a qui après derrière, à leur niveau ? Oui,

  • Speaker #1

    personne. Je vais reformuler un peu ce que je disais. Peut-être que c'est une occasion de créer une WTCS 2.0, c'est-à-dire d'arriver. Parce que... Peut-être que s'ils veulent intéresser des athlètes, éventuellement d'autres sports, à migrer vers le monde du triathlon et rendre ça, peut-être que d'avoir des parcours qui soient attractifs, je dirais des parcours à la Kitzbühel, par exemple, qu'on avait eu. Rappelle-toi, on avait émis l'idée de faire une Coupe du Monde à l'Alpe d'Huez. T'imagines nager dans le lac en bas et puis faire une montée sèche de l'Alpe ? Ça aurait quand même de la gueule, plus que d'avoir des mecs qui tournent en...

  • Speaker #0

    Le triathlon M de l'Alpe... le triathlon M de l'Alpe il est juste magique et si on met une WTCS là-bas c'est spectacle garanti et c'est une course qui va sortir des circuits et qui va forcément rendre les choses différentes, ça va obliger les athlètes à s'adapter et si c'est retransmis comme ça devrait être retransmis, ça peut être que tripant à voir et c'est ce que ça devrait être mais aujourd'hui on a des circuits qui sont très enfin c'est fade quoi c'est fade

  • Speaker #1

    C'est pas intéressant si tu veux. Et des circuits qui sont pas intéressants, ben t'intéresses pas les gens, y'a pas beaucoup de monde devant la télé, y'a pas beaucoup de sponsors, y'a pas beaucoup de pognon, et derrière c'est le serpent qui se mord la queue, et puis tu finis par tomber de la falaise. Et moi j'aimerais bien voir des gens au sein de la Fédération Internationale qui... Imagine qu'on ait un circuit avec une dizaine de courses, où t'es une course type WTCS actuelle avec un circuit à boucle, imagine... une WTCS à Paris dans Montmartre. Imagine la montée de l'Alpe d'Huez. Imagine une WTCS avec un parcours vélo avec une partie de gravel. Imagine une WTCS avec une natation en mer, un endroit connu et reconnu comme étant où l'eau, ça bouge un petit peu. Une partie course à pied qui soit trail plutôt qu'autre chose.

  • Speaker #0

    Et puis en changeant de format. En changeant de format, tu fais une... Tu ne fais pas toujours du drafting. Tu peux faire un contre-la-montre, tu peux faire une sans drafting. Il faudrait ne pas s'enfermer sur un format. Parce que là, aujourd'hui, c'est un circuit, un format. Exactement. Le T100, c'est toujours ça. La WTCS, c'est soit un sprint, soit un olympique. Mais c'est avec drafting. Et si possible, avec des parcours, je suis désolé, je vais être grossier, mais chiant à mourir. Non, il faudrait varier tout ça. Regarde ce que faisait avant la Super League. La Super League, c'était sur 4 semaines ou 5 semaines, mais au moins, tu en avais dans tous les sens. D'ailleurs, un peu trop, c'était difficile à suivre. Mais au moins, ça changeait, et c'était quelque chose qui était plutôt...

  • Speaker #1

    plutôt fun à regarder c'était attrayant regarde le tour le tour a réussi à se réinventer complètement ils ont raccourci leurs étapes tu as des tas beaucoup plus étapes de montagne il ya des parties qui sont sur des parties gravier tu as des parties avec qui sont montagnes tu as du contrôle amont il ya eu du contre la monde par équipe ils l'ont enlevée ils l'ont remis il ya des contrôles à monte en bosse enfin je vais dire il ya des ils ont ils avaient une étape avec une partie du parcours de paris roubaix finir quand D'ailleurs, c'est une expression que je me suis un petit peu accaparée. Il y avait un journaliste anglais qui avait questionné Christian Prudhomme en lui disant, Prudhomme qui est la tête pensante et le patron du Tour de France, il lui avait dit mais ce n'est plus vraiment le Tour de France, vous ne faites plus vraiment le Tour de France, vous ne respectez pas… C'était au moment où ils avaient supprimé ce contrôle à monde par équipe. Ça c'était quelque chose qui était… Puisque dans les années 90, le contre la montre par équipe, c'était vraiment une des étapes incontournables du Tour de France. Donc ils avaient viré ça. Après, ils avaient décidé de ne pas faire l'Alpe d'Huez tous les deux ans, comme ça avait été le cas. De remettre au goût du jour certains cols qui n'étaient plus pratiqués et tout ça. Et ils avaient dit, mais vous n'avez pas l'impression que vous diluez un petit peu l'histoire du Tour de France ? Et Prudhomme, il avait réfléchi un petit peu comme un Elon Musk fait des fois en France. en prenant une dizaine de secondes de silence, et il l'avait regardé, il avait dit, le seul dogme dans l'organisation du Tour de France, c'est qu'il n'y a pas de dogme. Donc il disait, en gros, il disait, on se réserve le droit de faire ce que l'on veut, quand on veut, dès l'instant où, d'un point de vue divertissement, d'un point de vue sportif, et d'un point de vue télévisuel, ça marche. Et je pense qu'on serait bien inspirés dans le monde du triathlon. de s'inspirer de ce qu'a fait le Tour de France, parce que la présentation, le nombre d'heures d'images et de nombre de personnes qui regardent le Tour de France tous les ans, ne fait que croître, et tu peux faire ce que tu veux, tu peux aimer le vélo ou pas le vélo, moi j'ai des gens dans mon entourage qui ne sont pas du tout sportifs, qui ne font pas de vélo, qui ne regardent aucune autre course, juillet, ils sont trois semaines, le cul devant leur télé l'après-midi, de 2h à 15h, à écouter les commentaires de Marion Rousse, parce que... ça tient la route, c'est beau et puis c'est quand même magnifiquement filmé et il y a du spectacle,

  • Speaker #0

    tu peux être sûr que sur le Tour de France tous les jours il y a du spectacle par contre que les choses bougent au niveau de la World Triathlon j'en suis quand même un petit peu moins sûr quand on voit ils arrivent à tout cadenasser avant déjà au niveau des élections à l'interne, on imagine bien que c'est pas fait pour que ça change tout de suite Donc qu'est-ce qu'ils vont laisser ce circuit-là péricliter ? Parce que, encore une fois, c'est peut-être la fédération délégataire en termes d'olympisme, mais dire que ça intéresse de plus en plus les gens, c'est se cacher derrière un arbre pour essayer de ne pas voir la forêt. J'y crois pas. Maintenant, il y a tout plein de circuits privés qui débarquent. Est-ce que ça va les faire bouger un petit peu plus vite que pas bouger du tout ? J'espère, mais à mon avis, il faut que la vie continue et que... D'autres circuits s'installent sans attendre la WTCS et que après ça fasse bouger les choses, que les athlètes fassent bouger les choses, parce que c'est aussi les athlètes qui vont faire clair.

  • Speaker #1

    Si les athlètes se barrent, il va falloir quand même qu'ils se posent des questions dans les bureaux de la WTCS, parce que juste pour donner quand même une petite image de la façon dont fonctionne la WTCS, on est à cinq semaines des championnats du monde de triathlon d'hiver. Ils ont annoncé que c'était la ville de Cogne en Italie qui allait recevoir les championnats du monde. Les inscriptions ne sont toujours pas ouvertes. Donc la Fédération Française de Triathlon a déjà fait les choix des athlètes qu'elle enverrait. On n'a toujours pas un putain de lien pour aller s'inscrire. Je discutais avec Thierry Foulnou, je discutais avec Julien Vartel, je disais mec c'est des durs à cuire, c'est des gars qui sont dans le monde du triathlon depuis des années. Julien Vartel il a quand même couru en élite sur les championnats du monde de triathlon d'hiver. On ne peut toujours pas s'inscrire quoi. Donc les gars finalement il faut qu'ils arrêtent de nous vendre du rêve quoi. Je pense que l'équipe là-bas qui est à World Triathlon, il y a un moment où il faut faire un grand coup de ménage et puis mettre des gens qui vont faire en sorte que ça bouge un petit peu parce que visiblement, il y a quelque chose qui ne fonctionne pas ou qui ne fonctionne pas bien et on ne peut pas continuer comme ça. Les athlètes du cours qui se barrent sur le moyenne distance, les épreuves qui sont annoncées dernière minute, des trucs d'inscription qui ne fonctionnent pas, c'est vraiment le bordel dans leur cabane. il met un coup de bulldozer et pire qu'on les secouer pour aller secouer sinon la pulpe elle reste dans la mer quoi bon vous voulez donc voilà pour les sujets qu'on voulait aborder et puis on voulait parler un petit peu équipement triathlon débutant Alors, on va prendre dans l'ordre des sports. Déjà, pour ceux qui ne savent pas, c'est natation, on va aller aux courses à pied. Ça serait sympa qu'un coup, il y ait des organisations, ou que la FED autorise des organisateurs sous couvert fédéral de pouvoir organiser des choses soit dans l'autre ordre. Et je suis sûr que ça amènerait pas mal de monde sur le truc. Et puis, ça ne met pas un petit peu de fun, un petit peu de sel dans la soupe. Mais si on prend la natation, moi, je pense que... La bonne démarche d'un athlète qui veut débuter, alors évidemment une combinaison c'est cher, il y a une raison pour laquelle les combinaisons c'est cher, c'est parce que c'est du matériel technique, et puis on est quand même dans l'eau, c'est quand même fait pour vous tenir chaud, et c'est quand même fait pour vous faire flotter. Alors évidemment il y a des combinaisons qui ne sont pas chères, il y a une raison pour laquelle ce n'est pas cher, c'est que vous n'utilisez pas les mêmes néoprènes, vous n'utilisez pas les mêmes modes d'assemblage, et vous avez des combinaisons qui ne sont vraiment pas du tout agréables à nager. Moi ce que je voudrais dire, Sur les combinaisons natation, c'est important de faire un investissement dans une combinaison parce qu'il faut imaginer que vous n'allez pas uniquement l'utiliser en course. La pratique du triathlon, 99,99% des triathlons se font en eau libre. La totalité des athlètes, l'immense majorité des athlètes ne font que des entraînements piscine et généralement mettent la combinaison que pour les premières courses de la saison. J'ai toujours considéré que c'était une erreur monumentale, à la fois parce que votre position dans l'eau change complètement, la façon dont vous nagez change complètement et les sensations que vous avez changent complètement. Et je pense qu'il est vraiment important de pratiquer la natation en eau libre avec votre combinaison en amont des premières compétitions. Et je pense que c'est pour ça qu'il est important d'avoir une combinaison qui soit, alors je ne parle pas de haut de gamme, mais d'avoir une combinaison qui soit de milieu de gamme, c'est vraiment un plus, parce que déjà, elle va être un peu plus ajustée, et sera certainement beaucoup plus confortable. C'est un petit peu comme si vous faisiez un 44 et que vous alliez courir avec une paire de chaussures qui aillent du 42 au 46, ça n'ira pas à tout le monde. D'avoir une combinaison qui soit bien adaptée, ça rend la pratique en eau libre beaucoup plus sûre, beaucoup plus confortable. et de pratiquer en eau libre dans votre combinaison, c'est quand même important, avant les compétitions, d'avoir bien conscience des sensations, de la façon dont vous allez flotter et tout ça. Donc j'aurais tendance à dire, la combinaison c'est presque un passage obligé, dans la mesure où les courses que vous envisagez de faire, c'est des courses qui en général se disputent avec la combinaison. Il est bon de rappeler un petit peu les règles, c'est que, si je ne me trompe pas, pas, c'est en dessous de 24,5°C, la combinaison n'est pas obligatoire. Entre 16 et 24,5°C, si je... Tu me dis si je me trompe, Mika, mais je crois que c'est ça. Entre 16 et 24,5°C, la combinaison n'est pas obligatoire. C'est un choix à laisser à l'athlète. En dessous de 16°C, la combinaison est obligatoire. Au-dessus de 24,5°C, la combinaison est interdite. Donc si vous envisagez de faire deux triathlons dans la... Pardon, vas-y. Tout...

  • Speaker #0

    Tout... toute pièce en néoprène est interdite. Au-dessus de... Non seulement la combinaison, mais ceux qui ont des shorties néoprènes, par exemple, qui veulent tricher quand ils vont à la piscine. Non mais, on en a quand même aussi des furets, qui viennent à la piscine avec des shorties en néoprène. Wop, wop, wop. Si jamais la combinaison est interdite, toute pièce en néoprène est interdite. Donc, vous n'avez pas le droit non plus de nager avec ça. Bon, on a retrouvé des pool boys qui flottaient à Gérard Armet sur un départ d'Ixtera qui était sans combine.

  • Speaker #1

    Il y a quelques années, on a trouvé dans les portes à loups, dans les tentes avec des chiottes de changement, des sorties en néoprène.

  • Speaker #0

    Bien sûr, bien sûr.

  • Speaker #1

    Quand tu as des mecs qui sont capables de prendre des produits pour aller plus vite, tu penses bien qu'un short en néoprène, ça ne va pas les faire boiter. Moi, je dis que les mecs, on les chope, on va leur faire faire le marathon et le vélo avec leurs sorties en néoprène. Ça leur ferait la bite. Tu te vois à la sortie d'Energy Lab avec les sorties en néoprène ? de service 3 pièces à 50 degrés, putain, ça serait beau, ça.

  • Speaker #0

    T'es affûté, là. T'es affûté quand t'as vu.

  • Speaker #1

    Donc, la partie combi, c'est quand même un investissement qui est important. N'hésitez pas, si vous avez des copains qui font déjà un peu du triathlon, à essayer leur combi pour être sûr de la taille, du modèle et tout ça. La souplesse au niveau des épaules, c'est quand même un gros, gros plus. Et puis, vous avez des marques qui offrent du matériel qui a une grande, grande durabilité. Je ne vais pas leur faire de la pub, mais... J'ai eu des self-fish pendant un moment. J'ai une self-fish qui doit avoir au moins 12-13 ans, à part les 2-3 accros que je lui ai faits. C'est quand même des combinaisons qui tiennent bien dans le temps. Et moi... J'aurais tendance à dire qu'entre les épreuves et le nombre de nages en eau libre que je fais, la combinaison sort entre 50 à 80 fois par an. Donc 50 à 80 fois mis sur 10 ans, ça veut dire 800 en filage. La combinaison existe toujours. L'investissement est rentabilisé.

  • Speaker #0

    Je pensais qu'on était parti sur le matériel pour débuter le triathlon. Mais pas pour débuter le triathlon, les épreuves. Mais pour débuter maintenant. Donc moi, je n'étais pas parti sur la combine. Mais effectivement, j'en ai parlé il y a quelques secondes, en rigolant, le shorty néoprène, pour moi qui devrait être interdit, même à l'entraînement, puisque ce ne sont que des tricheurs qui mettent des shorty en néoprène, petite dédicace à mes athlètes que j'insulte régulièrement quand je sais après qu'ils ont mis un shorty en néoprène. Mais non, je parlais du matériel. Donc toi tu parlais de la combinaison. Donc effectivement, il ne faut pas découvrir comment on met une combinaison. L'heure avant de prendre le départ, bien sûr, il faut s'en servir à l'entraînement. Il faut l'utiliser et la pratiquer bien avant. De toute façon, on ne peut pas simuler la pratique en eau libre autrement qu'en allant en eau libre. Même si vous faites des triathlons de début de saison, n'hésitez pas à avoir une combinaison et à aller pratiquer avant pour savoir quelles sensations ça donne. En termes de sensations au niveau de la cage thoracique, on est souvent un petit peu contraint. Du coup, ça donne... Ça donne une sensation qui n'est pas naturelle du tout, il faut bien s'y habituer à ça, et puis ça vous permet de savoir comment il faut la mettre, comment on peut l'enlever un petit peu plus vite et gagner du temps à la transition. Moi je pensais à un investissement sur le matériel tout court pour aller s'entraîner. Aujourd'hui on sait très bien que, là en ce moment je ne sais pas quel temps il fait chez vous, mais par contre ton coiffeur il me fait peur Arnaud.

  • Speaker #1

    Mon quoi ?

  • Speaker #0

    Ton coiffeur.

  • Speaker #1

    Quel coiffeur ?

  • Speaker #0

    Il est mort non ?

  • Speaker #1

    Quel coiffeur ?

  • Speaker #0

    Ouais c'est ça.

  • Speaker #1

    Alors moi il y a bien un truc sur lequel je dépense pas de pognon, c'est le coiffeur. une fois par an, ça c'est la règle,

  • Speaker #0

    c'est mon dogme voilà, s'il y a bien un dogme c'est qu'il n'y a pas de quoi faire et donc non je pensais au matériel pour la pratique pendant l'entraînement et donc moi je pensais à un investissement qui coûte quelques euros, c'est une bande élastique une bande élastique qui va vous servir à faire plusieurs choses, la première c'est à vous échauffer, vous échauffer avant une séance, je vois souvent des gens qui arrivent à la piscine, ils posent le sac, ils plongent dans l'eau, ils partent en nageant, ce qui pour moi est une énorme émotion Ce qui pour moi est une énorme erreur quand on n'est pas un nageur depuis longtemps, parce que du coup on passe d'une position où on est assis, certainement un peu recroquevillé sur le bureau, où on passe d'une inactivité à une activité dans l'eau et un petit peu d'échauffement. Pour les articulations et pour les personnes qui ne sont quand même pas hyper actives, ça peut être très très intéressant. Et puis ça vous permet aussi, les moments où vous ne passez pas 5 heures de vélo, parce que là en ce moment il fait très froid, ça vous permet de garder un petit peu... et de travailler la technique, la visualisation en dehors de l'eau. Vous prenez ça autour d'un point fixe chez vous et vous simulez, vous faites un petit peu de renforcement musculaire, vous avez des élastiques avec de la résistance. Ça, ça peut être un investissement très faible avec un gros retour sur investissement.

  • Speaker #1

    Sur l'aspect vélo, ce qui est important, c'est de savoir quel type de course vous allez faire si jamais vous allez faire du super roulant, du super plat et plutôt du longue distance. effectivement faire un investissement dans un vélo de chrono c'est un bon choix si jamais votre vos envies c'est de faire l'alpe d'huez et en brun peut-être que le vélo de route ça sera largement suffisant surtout si vous êtes débutant j'ai jamais forcément beaucoup conseillé à mes athlètes de faire d'installer un prolongateur sur leur vélo de route parce que déjà c'est pas fait pour ça ça vous la position elle est quand même pas hyper adapté ça peut valoir le coup si vous êtes plutôt débutant et si vous êtes sur des parcours type Vouglans ou Gérard May ou tout ça, vous pourrez vous mettre en position aéro dans certaines parties, mais déjà vous allez rajouter du poids sur votre vélo, deuxièmement la position, un vélo de route c'est pas fait pour être en position aéro, vous allez avoir un angle torse-cuisse qui va être beaucoup plus fermé, moins de vascularisation dans les jambes, c'est pas forcément un bon calcul, surtout qu'aujourd'hui la position en vous mettant, si vous rentrez un peu les cocottes sur votre guidon, pour pouvoir avoir un appui de vos avant-bras sur la partie du guidon c'est quand même une position qui est très aéro, qui se tient bien et puis dès l'instant où on rajoute du bordel sur un vélo on a tendance à pénaliser à la fois le poids, le rendement et tout ça et il n'y a pas un gros écart entre un guidon aéro qui va être ajouté ou une position bien adaptée sur Robococotte donc si vous faites plutôt de la montagne, plutôt du vallonné, et que votre objectif, ce n'est pas de rouler beaucoup plus vite que 35 km heure, je pense qu'un bon vélo de route est largement suffisant. Ça vous permet d'avoir un seul matériel pour la saison. Moi, je n'ai pas vraiment de problème de vélo à la maison, mais...

  • Speaker #0

    Si, tu as un problème,

  • Speaker #1

    c'est le deuxième choix. Oui, j'ai un problème de nombre de vélos. Mais en fait, j'ai un vieux vélo de chrono, enfin un vieux vélo, un vélo un peu plus ancien de chrono que je me suis monté en vélo de route. Donc c'est un vélo, c'est un Sipo Katana qui n'était pas un vélo de chrono super extrême, mais qui monté en vélo de route permet de faire vraiment un super job. Alors ce n'est pas le plus léger, par contre c'est super aéro. et sur des parcours qui sont vallonnés, c'était suffisant cette année par exemple quand j'ai fait le sprint du triathlon d'Aubonne, sur les 20 bornes il doit y avoir quand même pas loin de 450 mètres de dénivelé, c'était quand même suffisant pour que je gagne la course et puis que je roule aussi vite que les mecs qui étaient avec leur vélo de chrono. Donc voilà, essayez de trouver un bon compromis, et pourquoi j'aurais tendance à dire de privilégier le vélo de route si vous ne faites pas des parcours super roulants, c'est simplement qu'un vélo de route vous avez une grande polyvalence. Si demain, parce que c'est un vélo que vous allez utiliser tout le long de l'année, c'est quand même beaucoup plus confortable pour l'utiliser beaucoup si vous faites 5, 6, 10 000 ou 15 000 kilomètres de vélo par an. J'ai des athlètes, moi, qui n'ont qu'un seul vélo de chrono et qui font tous leurs entraînements dessus. Ce n'est peut-être pas le meilleur calcul. Et je pense que si vous pouvez vous le permettre, deux vélos, c'est toujours bien. Trois, c'est mieux. Quatre, c'est encore vachement mieux. Mais si vous n'en avez qu'un seul, un bon vélo de route avec un certain degré de... polyvalence c'est quand même important l'aspect aéro oui effectivement il est important mais n'oubliez pas que la partie la moins aéro sur le vélo c'est quand même le bonhomme on est quand même sur un rapport en gros de 80 20 donc si vous avez un vélo super rare héros aéro et que vous êtes posé comme une grosse d'aubes dessus vous irez nulle part par contre si vous avez un vélo qui est pas super aéro mais par contre que votre position elle est pas mal travaillé en essayant de réfléchir en ayant des amis qui vous prennent en photo ou ou qu'il vous fasse un petit film pour regarder comment vous êtes posé sur votre vélo. Il peut y avoir un petit peu de gain à ce niveau-là. Donc voilà, essayez d'être intelligent dans votre démarche et surtout de toujours bien penser à quel va être votre type d'utilisation, comment vous envisagez de pratiquer votre triathlon.

  • Speaker #0

    Bon, tu as un peu tout dit. Après, à part à citer un modèle ou une marque en particulier, on sait aujourd'hui que l'achat d'un vélo, ça commence la première étape c'est vendre un rein ou deux parce que quand on part sur du vélo neuf même les vélos un petit peu entre guillemets d'entrée de gamme commencent à être très très onéreux je pense à notamment la marque, on avait eu Nicolas qui était venu nous faire un super podcast la marque Van Riesel aujourd'hui avec un SRAM Rival AXS on est sur un vélo carbone avec des zips à 4002 ben voilà il y a encore quelques années c'était quasiment le prix du haut de gamme Et là on est sur un entrée de gamme avec un des premiers groupes en électrique. C'est du super beau matos, c'est super bien équipé. Si vous achetez le vélo, plus une étude posturale que Decathlon ne fait pas, mais que vous allez voir un petit peu à Ausha droite, vous êtes sur un package à 4500. Et c'est un vélo qui est vraiment hyper polyvalent. Donc il faut réfléchir dans ce sens là, plutôt que d'aller voir un Canyon. Un Canyon dans le même équipement, on est à 6000. Donc voilà, vous venez de gagner 2000 euros avec les bandits. Et vous avez un super vélo, vous allez passer de partout. Dans tous les cas, ce qui vous fera avancer, ce n'est pas le vélo, c'est le bonhomme et l'entraînement.

  • Speaker #1

    Et puis un vélo neuf, vous avez quand même une garantie dans les deux sens du terme. Vous avez la garantie sur le vélo, mais vous avez aussi la garantie d'avoir du matériel qui est neuf. Parce qu'il y a quand même des spécialistes qui vendent du vélo d'occasion aujourd'hui. C'est du vélo qui a quand même été, pour certains, pas mal trafiqué. Il y a plein d'histoires un petit peu horribles de gamelles, de guidons qui pètent, de choses comme ça, de fourches qui ont été réparées à l'arrache et tout ça. Moi j'ai tendance à dire qu'il vaut mieux un vélo d'entrée de gamme en termes d'équipement comme un Van Rysel à 4000 balles que d'aller acheter un SL7 ou un SL8 qui va être vendu au même tarif. Si jamais ce n'est pas cher, il y a une raison en général. C'est comme quand vous achetez une bagnole, si jamais votre rêve c'est d'avoir une Golf GTI et que la moyenne des Golf GTI dans votre kilométrage est à 20 000 balles et que tout d'un coup vous en trouvez une à 12 000. c'est qu'il y a de fortes chances que ça s'en te la rend donc voilà il n'y a pas de raison qu'il y ait des affaires qui soient exceptionnellement bonnes si vous achetez un vélo essayez de connaître le mec à qui vous l'achetez au sein des clubs, au sein des copains et tout ça, il y a toujours du matériel qui circule voilà, soyez assez prudent après vous avez des sites comme Bicycle par exemple qui vous offrent la possibilité d'avoir des si vous achetez un vélo sur Bicycle de le faire renvoyer à un vélo 6 qui travaille avec eux et qui va vous faire un check complet et éventuellement qui vous proposera une remise à niveau si jamais la chaîne est à changer, la cassette est à changer et tout ça Et c'est quand même une tranquillité d'esprit parce que quand on met 4000 balles dans un vélo, je pense qu'on n'est pas à 200-300 balles et puis de le faire checker de fond en comble par des professionnels, ça peut quand même être pas con du tout en termes de calcul. Après au niveau des casques, aujourd'hui il n'y a plus nécessité forcément d'avoir un casque qui soit essentiellement aéro. On va encore citer Van Rysel mais par exemple ils ont du matériel aujourd'hui, je crois qu'ils tournent autour de 120 euros. Il y a une chose sur laquelle il ne faut pas faire d'économie, c'est sur les casques. quelque chose qui va bien vous tenir sur votre tête parce qu'on a une tronche qui est tous différente il y en a qui ont la tête ronde, il y en a qui ont la tête pointue donc essayez, n'hésitez pas à essayer regardez bien comment ça va et puis et surtout n'allez pas à l'économie là-dessus parce que les conséquences peuvent être vraiment dramatiques catastrophique,

  • Speaker #0

    la sécurité il ne faut pas rigoler avec on le dit toujours, de toute façon je ne sais pas comment toi tu faisais mais Moi, avec les gaziers, pas de casque,

  • Speaker #1

    pas de vélo. Des gars qui arrivent pour rouler avec moi, qui n'ont pas de casque, ils repartent de l'autre côté. C'est clair que moi, je ne roule avec personne sans casque. Les sauveteurs-scouristes, je ne suis pas là pour aller réparer les têtes, éventuellement faire un massage cardiaque s'il faut, mais aller recoller les morceaux de tête, non, c'est bon, merci, c'est bon. Pas pour moi. Et puis, voilà, ça, c'est... Après, il y a un truc aussi, c'est l'image qu'on représente aujourd'hui. Il y a quand même pas mal de tensions sur la route entre les automobilistes et puis les cyclistes. Alors, je ne prends pas parti. J'ai tendance à dire que je n'ai pas souvenir d'avoir un cycliste qui a tué un transporteur routier ou qui a tué une voiture. Donc, on est quand même le fusible. Nous, les cyclistes, on est quand même les personnes qui sont vulnérables. Ce qui, en aucune raison, ne doit nous donner le droit de nous comporter comme des cons. Et surtout, d'avoir une image qui soit positive, c'est-à-dire d'être à votre place sur la route, de porter un casque, d'être habillé avec des tenues qui soient visibles. Et ça, c'est vraiment un truc que j'ai du mal à comprendre. Moi, j'habite dans le Jura. En ce moment, il y a des mecs qui roulent. Sur le Bajura, on les voit. L'autre jour, j'en ai croisé. Les gars, ils n'avaient pas de lumière. Ils étaient habillés. Ils avaient un cuissard noir et puis un haut marron. Si tu veux te faire écraser, c'est comme ça qu'il faut faire. Même en pleine journée, dans les zones d'ombre, on ne voit pas. Donc, n'hésitez pas. Mettez des trucs de couleur. La nouvelle règle sur les lampes clignotantes, on n'en a rien à foutre. On se la roule en pointe et on se la met bien profond. Avoir un truc qui soit bien visible. Choisissez des couleurs. Choisissez des lampes. Et puis surtout, équipez-vous à ce niveau-là en termes de... de casque et puis de moyens de sécurité, c'est quand même vraiment important. Et en début de saison, il y en a beaucoup d'entre vous qui vont avoir passé pas mal de temps à l'intérieur, soit avec le vélo sur le turbo, soit sur un vélo dédié. Quand on reprend les premières sorties en extérieur, le point d'équilibre n'est pas le même, les points de freinage ne sont pas le même et tout ça. Moi, je vous encourage tous à aller investir un petit peu. Vous prenez votre vélo, vous l'emmenez chez un vélo 6 parce que… avant quand c'était des freins à patins c'était facile de voir si tout fonctionnait bien pardon aujourd'hui faire une purge de freins hydrauliques c'est pas la portée de tout le monde vérifier que vos plaquettes elles sont en bon état c'est pas la portée de tout le monde s'il faut mettre deux pneus neufs deux jeux de plaquettes et puis faire une vidange de freins ça va nettoyer le compte en banque de 200 balles c'est quand même toujours moins cher que de passer quinze jours à l'hôpital en plus j'ai fait une rime c'est presque un alexandrin putain il est

  • Speaker #0

    Non, non, fais pas de la poésie.

  • Speaker #1

    Il est fort le bandit. Donc voilà un petit peu pour l'aspect vélo. Et puis pour l'aspect course à pied, moi j'ai une question qui me revient quasiment, pas quotidiennement, mais du moins hebdomadairement aujourd'hui avec mes athlètes, c'est est-ce que je dois acheter des chaussures à semelle carbone ? La réponse, elle est simple. Si vous voulez courir vite, oui. Voilà. On parlait de Gressier tout à l'heure, qui est passé chez Kiprun. Kiprun, ils vous vendent une paire de carbone qui sont d'excellents niveaux, à 200 balles. Bon, si vous avez un esprit compétitif et que vous voulez essayer de faire un meilleur résultat et d'améliorer vos performances, oui, c'est aujourd'hui un passage obligé. Je ne prends pas l'excuse du fait, oui, mais moi je cours à 5 minutes au kilomètre, donc je n'aurai pas d'avantage. Est-ce que tu te fous de finir centième ou cent cinquantième si la réponse est oui, à ce moment-là, les carbones ne sont pas nécessaires ? Si pour toi, finir cent unième est beaucoup plus... désagréable que de finir 99e, à ce moment-là l'investissement dans une paire de chaussures carbone est important. En plus, moi je les utilise très peu à l'entraînement, peut-être une fois tous les quinze jours, et je garde mes vieilles carbone pour faire un petit peu les séances de vitesse, parce qu'il y a quelque chose qui est important, c'est cette sensation de courir vite.

  • Speaker #0

    Parce qu'effectivement, les carbones vont vous faire courir vite. Alors, on a tendance à dire les carbones, à savoir que la plaque carbone, elle est uniquement là pour vous stabiliser. Ce qui vous fait aller vite, c'est la mousse et la forme de la semelle. Mais c'est la mousse qui renvoie beaucoup plus d'énergie. On est sur 3 ou 4 Les nouvelles mousses, c'est 3 à 4 de retour d'énergie supplémentaire. Donc, quand vous lisez sur certains sites que vous avez des chaussures qui créent de la vitesse, c'est de la masturbation. Il n'y a aucune chaussure qui crée de la vitesse. Il y a des chaussures qui vont consommer moins d'énergie. et qui vont éventuellement vous en redonner un petit peu plus. Voilà le principe des carbones. Comme on utilise une mousse qui est plus épaisse, elle est très souple, elle a un gros retour d'énergie, la plaque carbone est uniquement là pour stabiliser la chaussure, parce que si vous n'aviez pas de plaque carbone avec des mousses très très souples, vous auriez une chaussure qui serait complètement inconfortable, qui aurait tendance à rouler sur les côtés et s'effondrer. Donc la plaque carbone, elle, donne de la structure et permet de maintenir la mousse pour avoir un bon retour. d'énergie il ya un point qui est très important c'est quand on court avec les carbone on court plus vite naturellement c'est à dire que moi à un effort identique je vais être entre 5 à 7 secondes plus vite au kilomètre quand je vais courir à peu près à 4,40 4,45 pour un même rythme cardiaque vous courez plus vite donc vous avez un rythme de course à pied qui est plus vite vous avez une position qui est légèrement différente et vous travaillez sur des groupes musculaires qui vont être un petit peu plus différent vous allez mettre un petit peu plus de stress sur certains groupes musculaires d'où l'importance de les pratiquer à l'entraînement l'autre point énormément très important et super positif des chaussures carbone c'est que la mousse étant très soft vous absorbez beaucoup plus les chocs et sur des durées longues à partir du 10 km half voire des marathons vous allez créer beaucoup moins de fatigue musculaire tendinomusculaire vous allez être beaucoup plus frais point donné vous allez arriver à maintenir une vitesse d'allure qui va être beaucoup plus élevé beaucoup plus longtemps beaucoup plus loin sur la course et c'est peut-être ça il va vous permettre d'avoir les plus gros gains sur sur votre aspect sur la partie course à pied c'est que et en plus vous le verrez moi j'ai eu j'ai fait quelques années que je fais du triathlon j'ai couru avec des racing flat qui faisait avec des semaines qui faisait trois millimètres j'ai une paire de socconi d'ailleurs là qui sont accrochés au plafond qui faisait 98 grammes, alors celle-là, je peux vous dire que j'ai fait le marathon à Cona avec ça, tu arrivais, tu n'avais plus un plombage. Quand vous faites aujourd'hui un marathon avec des carbones, le lendemain, vous êtes quand même vachement moins fracassé que quand vous le faisiez avec des chaussures, des racing flats. Donc, pour ceux qui ont un petit objectif de performance, qui sont intéressés par aller plus vite, et puis surtout qui ont un petit peu envie d'être moins fracassé, si vous pouvez vous le permettre, acheter une paire de carbones, c'est quand même important.

  • Speaker #1

    Je crois que c'est Nicolas Navarro qui disait qu'aujourd'hui, globalement, puis c'est quand même pas un feignant je crois sur la borne, il disait qu'aujourd'hui il faisait quasiment 100% de ses séances sur carbone. Alors il est sponsorisé, donc il ne doit pas en avoir qu'une seule paire, il doit les faire tourner, mais il fait 100% de ses séances sur carbone, non pas pour le gain de vitesse, mais pour ce gain d'économie, de contraintes mécaniques, qui lui permet justement de borner encore un petit peu plus. Je ne sais plus si c'est lui ou Johan Durand, mais dans tous les cas, c'est une pratique... Pour les athlètes qui peuvent se le permettre, et puis comme tu disais, courir vite, ce n'est pas qu'une question de déplacement, c'est aussi une question de système musculaire, tendineux, osseux, courir vite. Neuromoteur, c'est quelque chose qui se travaille, et donc vous n'allez pas faire vos records personnels sur une course, pas en triathlon en tout cas, il va falloir le travailler à l'entraînement, et donc pour que votre corps ait l'habitude de faire ça, c'est qu'en le faisant à l'entraînement, est-ce qu'on vous devait courir avec des... Des semelles carbone à l'entraînement, si vous allez le faire en course ? Oui, oui, oui, et bien sûr que oui.

  • Speaker #0

    Et il y a un Ethiopien, un cours atopien, dont je ne vais pas éborner le nom, parce que ça ne se fait pas. Mais lui, il courait en moyenne à l'année à peu près 160 km par semaine. Et il faisait 2, voire 3 entraînements par semaine sur ces carbones, ce qui lui avait permis d'augmenter son kilométrage à 190 km sans avoir... plus de blessures, sans avoir plus de fatigue musculaire. Donc, oui, ça c'est un énorme avantage, et le fait de passer une grosse séance dans vos carbones, vous allez quand même vachement moins vous endommager. Et n'oubliez pas que toute pratique sportive, c'est une contraction neuromusculaire qui est envoyée. Donc, moins vous allez mettre de fatigue dans le muscle, plus vous allez pouvoir maintenir cette contraction sur une durée relativement longue. D'ailleurs je ne sais pas si Romuald a déjà fait des tests, il faudrait que je lui pose la question. Il m'étonnerait qu'il n'ait pas regardé ça.

  • Speaker #1

    notre champion du monde aéro sur la durabilité c'est quelque chose qui doit être cliquer un qui est important de la durée je pense que tu es là dessus on reparle de un petit un petit truc technique mais tout le monde dit il faut il faut tourner les jambes à 90 tours par minute mais tu prends un débutant tu le mets sur un vélo au bout d'une heure il a les jambes en bois il tourne à 60 tours ils tournent pas à 90 c'est quelque chose qui est très exigeant et quand on voit des débutants que des coachs qui n'y connaissent rien de lui disent absolument tourner à 90 tours par minute sur ironman Au bout de 5 heures, à tourner à 90 tours par minute, quelle que soit la puissance que tu mets dedans, c'est pas que le muscle qui est fatigué, c'est le bonhomme tout court, parce qu'il n'a pas l'habitude. Et oui, les cyclistes courent entre 90 et 100 tours par minute, mais ils roulent 20 000 par an depuis 10 ans. Leur système musculaire, leur système nerveux, il est entraîné à ça. On prend un athlète qui découvre le triathlon ou qui découvre le longue distance, qui se met à ça et qui doit rouler entre 100 et 150 bornes par semaine. Allez, pour les plus généreux, 200. Si vous faites 200 bornes par semaine, ça fait 10 000 par an. Il n'y en a pas beaucoup qui roulent 10 000 par an. Peut-être que vous pouvez commencer à envisager du 80 ou du 90 tours par minute, mais c'est quelque chose qui n'est pas si anodin que ça. Donc oui, il faut être économique plutôt que d'être rapide, en tout cas quand on fait du...

  • Speaker #0

    Il n'y a pas une taille qui va à tout le monde. Il y a des gens qui vont être plus confortables à avoir une cadence élevée, et il y en a qui vont l'être beaucoup moins à avoir une cadence élevée. Rappelez-vous Daniel Arif, les Ironman à 65 de cadence, ça ne l'a jamais pénalisé pour atomiser tout le monde sur là. En fait, on en revient un petit peu à ce qu'on avait déjà abordé plusieurs fois, c'est le fait d'avoir un coach qui soit là pour vous conseiller, quelqu'un qui puisse répondre à vos questions et surtout, moi ce que je dis aux athlètes, par exemple, c'est un peu le début de saison, j'ai eu plusieurs nouveaux athlètes qui ont signé récemment. Il n'y a pas de questions stupides, en fait. Et c'est souvent ça, en fait. Et je pense qu'il y a beaucoup d'athlètes aujourd'hui qui vont prendre des décisions, souvent en allant lire des conneries qu'ils vont voir en ligne, plutôt que de prendre le risque de poser une question à quelqu'un ou même à leur coach, ou même à leur coach de club. Et je trouve que c'est important pour les plus anciens, ceux qui ont une capacité de conseil et d'encadrement, surtout de jamais... prendre les gens pour des cons et de toujours essayer de garder un regard bienveillant sur les questions que les gens nous posent. Parce que si quelqu'un nous pose une question, c'est qu'il n'a pas la réponse, parce que sinon il ne nous la poserait pas. Donc c'est un peu le B.A.B. de la relation humaine, mais souvent dans le monde du sport, on a tendance à avoir des gens qui sont un petit peu secs ou un petit peu pas très… qui ont tendance à mettre les gens un petit peu en porte-à-faux et je trouve que c'est un petit peu dommage parce que… encourager la pratique sportive à quelques niveaux que ce soit, ça devrait être comme aller à l'église le week-end, c'est quelque chose auquel on devrait tous consacrer pas mal de temps. Voilà, voilà les amis, épisode 2 dans la boîte, on vous le balance dans la foulée, pardon, décidément j'ai un chat dans la gorge, on vous souhaite tous une bonne semaine, pardon, ouais, pauvre bête, ouais. On essaiera d'enregistrer en début de semaine la semaine prochaine parce que moi, à partir de jeudi, je suis en direction de Marrakech pour le marathon et ça va faire mal. Et voilà, d'ici là, on aura peut-être des news dans le monde triathlon. On va faire un petit appel à ceux qui connaîtraient des sociétés qui seraient à même éventuellement de sponsoriser un petit peu notre petit podcast. Si vous avez des gens qui connaissent, si vous avez des gens qui seraient à même de mettre la main à la poche, on ne l'a jamais fait jusqu'ici, mais les coups de publication, ils ont tendance un petit peu à s'envoler et puis c'est quelque chose qu'on a actuellement en tête et qu'on a en réflexion, de se poser la question comment on arrive à couvrir ces coups-là. Certains d'entre vous ont des propositions ou des contacts à nous partager, évidemment vous êtes les bienvenus. On vous souhaite à tous une bonne semaine. Entraînez-vous bien. Profitez bien de ces belles journées, même s'il fait un petit peu froid. La bise. Ciao, ciao. À bientôt.

  • Speaker #1

    À très bientôt. Ciao, ciao.

Chapters

  • Introduction et actualités du triathlon

    00:20

  • Matériel recommandé pour les débutants en triathlon

    02:14

  • Discussions sur les performances des athlètes

    05:00

  • Importance des chaussures à semelle carbone

    01:02:15

  • Conclusion et appel à la communauté

    01:08:14

  • Au revoir et prochaines étapes

    01:08:49

Description

Êtes-vous prêt à plonger dans l'univers fascinant du triathlon ? Dans cet épisode du TRI BANDITS PODCAST, Michael LECUIVRE et Arnaud SELUKOV, deux passionnés et experts en triathlon, vous emmènent à la découverte des dernières nouvelles du monde du triathlon et des préparations des athlètes pour la saison 2025. Avec une touche d'humour et une expertise indéniable, nos intervenants partagent leurs expériences triathlon récentes, notamment les défis inattendus rencontrés lors de leurs déplacements en train pour assister à des événements triathlétiques. Ces anecdotes vous donneront un aperçu unique des coulisses de ce sport exigeant.


Un des thèmes principaux abordés dans cet épisode est le matériel triathlon essentiel pour les débutants. Que vous soyez un néophyte ou que vous souhaitiez simplement améliorer votre équipement, Michael et Arnaud vous donnent des recommandations précieuses sur les combinaisons, les vélos et les chaussures, tout en soulignant l'importance d'investir dans un bon équipement. Après tout, un bon matériel peut faire toute la différence en termes de performance et de confort, surtout pour ceux qui se lancent dans des défis tels que l'ironman.


Les tendances actuelles du triathlon sont également mises en lumière, notamment l'augmentation des contrats de sponsoring pour les athlètes et l'impact que cela a sur le sport en général. Nos experts discutent de la manière dont ces changements influencent la dynamique du triathlon et ce que cela signifie pour les athlètes d'aujourd'hui. En tant qu'entraineurs, Michael et Arnaud partagent également des conseils pratiques pour aider les athlètes à se préparer efficacement pour leurs compétitions futures, que ce soit pour un triathlon avancé ou un simple événement local.


Dans ce podcast triathlon, vous découvrirez non seulement des conseils d'experts, mais aussi des histoires inspirantes et des réflexions sur la performance triathlon. Que vous soyez un triathlète chevronné ou un passionné du triathlon francophone, cet épisode est fait pour vous ! Rejoignez Michael et Arnaud pour un loop sur le triathlon qui rendra votre pratique encore plus passionnante et engageante. Préparez-vous à être motivé et informé, car cet épisode du TRI BANDITS PODCAST est une véritable mine d'or pour tous les amoureux du triathlon.


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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et bonjour à tous et bienvenue sur ce nouvel épisode du Tribe and Deep épisode 2 saison 2. Salut Mika, comment vas-tu ?

  • Speaker #1

    Bonjour les banditos et les banditas. On avait commencé comme ça, je me rappelle, tout au début. Bonjour tout le monde, une belle année 2025, ça va bien. J'avais encore mal aux jambes d'un footing de la semaine dernière. Non, je rigole. Mais tout va bien. J'espère que tout le monde est en forme aussi.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas une grosse activité triathlétique actuellement, mais on voulait essayer de garder le rythme pour vous sortir quand même un petit peu de contenu parce qu'on sait que les après-midi sur le turbo, ça peut être long. ou les après-midi en bagnole dans les embouteillages en parlant de ça d'ailleurs j'ai fait un aller-retour à Paris la semaine dernière je vous plains les mecs Val-de-Reuil sorti de l'Assise deux heures pour faire 30 bornes compliqué quoi tu vas plus vite à pied il y a un moment j'ai failli poser la bagnole puis repartir prendre la 86 sur les bords de route à pied mais j'avais juste peur de me faire attaquer Ça a été un sacré périple. Déjà, premier train annulé, deuxième train pas de Wi-Fi, troisième train qui était le RER. J'ai raté la sortie, je n'ai pas pris le bon train, je me suis retrouvé à battre dans la banlieue. Vivement le Jura, quoi. Donc, c'est ça. Mais, ouais, ouais, donc, pas une super, super grosse action au niveau du monde triathlétique. On voulait juste parler de quelques sujets. Il y a eu une 73 à Pouconnes, Chili, le week-end dernier. Il y a eu un 10 km fait par Alexis, qui est en pleine phase de préparation pour le marathon de Londres. Et puis, on a eu quelques personnes qui nous ont demandé, qui sont un peu des débutants dans le monde du triathlon, qui nous ont demandé qu'est-ce que l'on recommanderait comme matériel minimum pour débuter une première saison en triathlon. Donc ce n'est pas un sujet auquel j'avais vraiment réfléchi, mais il s'avère qu'effectivement avec l'afflux de nouveaux licenciés qu'on a à la Fédération Française de Triathlon actuellement, plus notre sport qui est quand même vu comme étant un sport relativement cher et onéreux à la fois en termes de matériel et en termes de quantité de matériel qu'il faut, eh bien on voudrait essayer de remettre un petit peu l'église au milieu du village en fonction de votre pratique et puis vous faire une liste non exhaustive de ce que l'on peut faire. pense être le bon choix pour une première saison triathlétique.

  • Speaker #1

    C'est vrai qu'il y a de quoi faire. Pas beaucoup d'activités en triathlon. Nous, on arrive toujours à en trouver un petit peu parce qu'on discute quand même pas mal off. Et l'air de rien quand on voit les chronos, par exemple de nos Français à nous qu'on connaît et d'Alex qui, ça fait causer quand même. Il y a quand même eu les 10 km de la prom sur lesquels il y a eu 2-3 feux d'artifice. On a notre petit Victor qui était passé avec nous, qui coiffe les 30, qui passe les 30 de pas loin. Et puis on a Alex qui en prépare un marathon qui claque à un 28, 28.0 je crois. 28.05,

  • Speaker #0

    28.06.

  • Speaker #1

    28.05, 28.06. Quand on sait qu'il est en prépa marathon, on imagine qu'il n'a pas fait 10 km sur la semaine, mais un petit peu plus. Ça serait quasiment ça qui serait le plus intéressant à voir. C'est dans quelles conditions il a fait un 28. Est-ce que ce 10 km là, c'est le 10 km le plus rapide qu'il ait fait ? Je ne crois pas parce que je crois que son record, c'est 27,45. Donc, c'est assez impressionnant. Et on se dit que pour lui, un marathon, il annonce 2,07. Donc, ça va être intéressant de voir un triathlète sur courte distance qui se lance sur marathon avec une telle vitesse et une telle qualité à pied. Ça va être bibi playrunner. Attention.

  • Speaker #0

    Oui, c'est clair que la saison, elle est un peu propice au... d'aller courir soit sur des courses sur route, soit sur la saison des cross. On sait qu'on a pas mal de triathlètes qui ont tendance à aller mettre les pointes et puis aller courir un petit peu dans la boue. D'ailleurs, je pense qu'il y en a plus qui font du cross, qui font du cyclocross. Et c'est peut-être un petit peu dommage parce que je pense que le cyclocross gagnerait à être une pratique. Mais là, on est sur un sport de... Je pense qu'on a tendance à dire que les triathlètes, c'est des durs au mal, mais le cyclocross... Il faut aimer le froid, il faut aimer la boue, il faut aimer les frites bien grasses et les bières et puis pas avoir peur d'aller embrasser le... Alors embrassez pas le goudron mais la boue parce que t'en vois quand même rarement qu'ils finissent une course sans avoir été se rouler un petit peu dans la boue. Et puis casser du matériel surtout.

  • Speaker #1

    A la fois le cross et le cycle cross ça réunit des qualités qu'on n'a pas beaucoup l'habitude d'avoir à affronter en triathlon. C'est très physique puisque c'est sur un temps très court et donc sur de la très haute intensité. Par contre c'est des revêtements, des surfaces de... de pratiques qui sont complètement différentes, il faut s'adapter et ça demande une technicité parce que on voit les gaziers qui courent sur du cyclocross qui courent dans de la boue mais pour ceux qui ne l'ont pas encore fait, je vous invite à y aller vous allez vite voir que courir aux allures à laquelle il court avec les terrains sur lesquels il pratique, c'est quand même assez impressionnant et puis sur ceux qui font du cyclocross si vous êtes maladroit sur un vélo, c'est même pas la peine de vous présenter sur une grille de départ parce que vous ne finissez pas le premier tour, si ce n'est dans une barquette ou complètement recouvert debout avec une roue dans le dos et le guidon entre les dents.

  • Speaker #0

    Une trace de roue au travers du visage.

  • Speaker #1

    Plus le peloton, si jamais vous n'étiez pas derrière, vous n'étiez pas tout devant, qui vous a roulé dessus. C'est vraiment des pratiques à regarder, à s'inspirer. S'il y a des triathlètes qui vont faire du cyclocross ou du cross, c'est qu'il y a une raison. Souvent, ceux-là, on disait toujours en forme en décembre, cramés au printemps. Ce n'est pas toujours le cas. Pour qui sait bien conduire sa barque, mais on y reviendra peut-être un petit peu plus tard, faire de ces efforts-là un petit peu en hiver, ça peut être très profitable. Encore faut-il savoir comment faire.

  • Speaker #0

    Et puis, même si ce n'est pas tellement profitable d'un point de vue physique, ça l'est, mais même si ça ne l'était pas, je pense que le fait d'avoir une pratique qui soit complètement différente, qui soit, si on prend l'exemple du cross, c'est des épreuves qui sont relativement courtes. Généralement, les cross longs, ça va être entre... entre 8 et 10 km max, c'est très rare d'avoir des distances qui soient supérieures à ça. Donc en règle générale, si vous n'êtes pas trop mauvais, entre 30 et 45 minutes, c'est plié. Et puis c'est rafraîchissant dans tous les sens du terme. Mon gamin qui courait ce week-end au championnat du Jura de Cross à Lens, sur le beau site de Montciel, et c'était gelé le matin, c'était dur, ça passait dans les bois, il y avait des parties sur un hippodrome. C'est un terrain qui est hyper varié et en termes de travail de votre qualité de pied, en termes de travail sur la souplesse des chevilles, en termes de travail sur la capacité à accepter de faire des grosses relances ou de faire monter la pompe vraiment très très haut dans les tours sur des distances très courtes, je ne pense pas qu'il y ait beaucoup d'autres sports qui permettent ça. Et puis je trouve ça sympa, l'ambiance cross c'est quand même sympa, ça arrive, les clubs d'athlètes. ça sent la frite, tout le monde est là, ça rigole. Moi je trouve que c'est sympa, même de le faire sans forcément avoir une grosse… de le prendre comme un gros objectif de la saison, mais de se dire allez je consacre fin décembre, début janvier, voire jusqu'à début février à faire quelques crosses. En plus c'est bien placé dans le calendrier et je trouve que c'est vraiment une belle pratique, c'est sympa et puis d'aller se frotter un petit peu aux gens qui sont monodisciplines, ça ne peut pas faire de mal.

  • Speaker #1

    Exactement, c'est des ultra spécialistes donc il ne faut pas aller se mettre à leur hauteur, quoique ceux qui sont sur du très haut niveau peuvent rivaliser, mais ça permet aussi de se dire, en monodiscipline c'est quand même encore un cran au-dessus, que ce soit en vélo ou en course à pied, quand on a affaire à des vrais spécialistes, on peut s'en inspirer, savoir ce qu'ils font, savoir ce qu'ils ont à faire, comment ils le font, c'est toujours très riche d'enseignement en tout cas.

  • Speaker #0

    Ouais ouais. Et donc Alexis, juste au-dessus de 28, on en parlait un petit peu tous les deux avant, et c'est vrai que moi je suis sûr. En fait, YI, je crois que son meilleur temps sur une WTCS, c'était 28,55 ou 28,57 de mémoire. Alors ça fait un écart qui est quand même important, on parle d'une cinquantaine de secondes, ça fait 5 secondes au kilomètre, ce qui est énorme quand vous courez à ces allures-là. Mais c'est pas... Ce n'est pas non plus gigantesque et je pense que ça met vraiment bien en lumière la qualité des coureurs à pied qu'on a aujourd'hui sur notre sport dans le monde du triathlon, ceux qui courent sur courte distance. C'est vraiment impressionnant et je serais curieux de voir ce qu'une Cassandre pourrait courir ou une Emma pourrait arriver à courir sur un 10 km plat parce qu'il y a 50 secondes de son meilleur temps sur WTCS. C'est quand même impressionnant le niveau des athlètes et tu disais il annonce qu'il veut courir 2h07. Waouh, ça va vite quand même quoi.

  • Speaker #1

    2,07 ça fait du 3,02 au kilo quelque chose comme ça. Oui c'est bien 3,02 mais à faire 42 fois d'affilée c'est quand même pas la même la même chanson et c'est assez monstrueux. On sait que les triathlètes maintenant sur du très long vont à peu de choses près, ils ont des allures à 2,35 voire pour Patrick Lang à 2,31 sur marathon ce qui est énorme. On n'a pas de référence sur temps sec. Mais on sait que ce n'est pas 2.07, on sait que ça doit être 2.10, 2.15, quelque chose comme ça. Et encore, pas tous, ce n'est pas énorme. On a Denis Chevreau, qui est le meilleur coureur français, qui est un des tout meilleurs coureurs du circuit mondial. Je ne suis pas sûr qu'il ait couru un marathon plus rapide que 2.25. Peut-être pas sur Marathon Sec, mais ça serait vraiment intéressant d'avoir des références d'hyper spécialistes du très long pour pouvoir comparer avec justement ce qui nous arrive. On va parler de 73 Pouconnes, mais on a des triathlètes du cours qui font de plus en plus la transition vers du long, sans s'arrêter forcément sur du T100 ou du half. Et là, à ce moment-là, effectivement, les vitesses de déplacement, s'ils arrivent à garder le moins d'écart possible entre leur sec et leur pratique en triathlon, ça va être compliqué à suivre tout ça.

  • Speaker #0

    Et rappelle-toi, dans les années 90, Marc Callen avait un moment... fait une saison pas blanche en triathlon mais il avait essayé de se qualifier pour les Jeux Olympiques, le marathon et pourtant Marc était un coureur à pied, qui était le meilleur coureur à pied du circuit à l'époque avait pas réussi à passer les minimas et je suis vraiment curieux de voir ce que peut courir Alex et je serais surtout curieux de voir ce que courrait un Patrick Lange sur un marathon de Berlin ou quelque chose comme ça parce que Il a quand même couru deux trente et quelques sur l'Ironman Israël, qui malheureusement n'existe plus pour les raisons qu'on sait. Mais je ne sais pas, j'ai du mal à mettre une barre. Je pense qu'il serait entre les 2,20 et 2,23, mais que ça aille beaucoup plus vite que ça, j'ai un petit peu du mal à l'imaginer. Pardon.

  • Speaker #1

    Patrick Lang, c'était 2h31, je crois. Israman, c'est ça ? De tête, hein ?

  • Speaker #0

    C'est vrai que c'était juste en dessous de 2h31, mais... Bref. 2h30, 32. Voilà, donc c'est qu'à raison. Merci.

  • Speaker #1

    C'est Nostradarno. 2h30, 32, alors il faudrait aller voir les données exactes pour savoir si le parcours... Il y avait 42,2.

  • Speaker #0

    68.

  • Speaker #1

    Il était même un petit peu plus long. transition TVA comprise donc du coup ouais ça vaut c'était plus que très solide mais on sait que Patrick Lang de toute façon clairement sur cette distance là quand il est en forme il est inarrêtable incomparable, pour l'instant personne ne l'a battu d'ailleurs ça c'était une petite statistique qui avait été mise en avant je crois que c'était Jack Kelly qui avait dit à partir du moment où vous vous faites dropper vous vous faites doubler par Patrick Lang la course est finie puisque de toute façon lui ne s'est jamais fait doubler à pied c'est

  • Speaker #0

    quand même pas mal comme statistique.

  • Speaker #1

    C'est quand même pas mal. Lui, c'est 100% en route. Quand il double quelqu'un, il ne le revoit plus. Et puis,

  • Speaker #0

    d'un point de vue psychologique, je pense que pour un mec comme lui, qui sait qu'il est très fort à pied, qui sait qu'il n'a jamais été doublé à pied, c'est-à-dire que tu as une arme mentale à la fois toi dans ta pratique, mais tu as une arme mentale vis-à-vis de la concurrence. Et les autres concurrents savent que dans tous les cas, ça revient de derrière et ça revient...

  • Speaker #1

    très très vite. Quand tu te fais doubler en vélo, tu sais que tu peux serrer un peu les dents, tu peux t'accrocher, tu peux te tenir. Éventuellement, si tu connais bien le parcours, tu peux faire le filou et essayer de te refaire un petit peu la cerise comme on dit dans le jargon et repartir après. Quand il te fait doubler à pied et pour peu que ce soit 5 ou 10 secondes plus rapide au kilo, quand c'est cuit, c'est cuit.

  • Speaker #0

    À pied, quand tu serres le moteur, c'est fini. D'ailleurs, pour parler à pied, je ne sais pas si vous avez suivi un petit peu, mais ça a quand même fait grand bruit le fait que Jérémy Gressier soit signé par Kiprun pour la modique somme de 3,2 millions d'euros sur une période de 4 ans. Donc, ça fait quand même du 800 000 euros par an. A savoir que Gressier était chez Nike. Et Nike, quand il y a eu la première offre de Kiprun, Nike est revenu avec une contre-offre à 500 000 et il est parti pour 800 000 chez Kiprun. C'est quand même... hallucinant la quantité de pognon qui peut y avoir dans la course à pied et moi ça m'a vraiment mis sur le cul parce que tu m'aurais demandé ce qu'un mec comme grécier pouvait prendre par nike par an je t'aurais dit 50 milles j'avais mais littéralement aucune idée qu'il y avait des sommes de ce type de montant là en termes de sponsorship sur des athlètes qui font de la course route et puis de la piste quoi c'est imagine ce qu'un mec comme inge brixen prend par nike non

  • Speaker #1

    justement c'est ce que je voulais dire les dix migrés si et en france il y en a pas douze non sur du très court il est quand même il est quand même hyper présent il est champion de france 5000 10 milles de tête Il est recordman, il est ultra présent, c'est un athlète attachant. Je pense que autant dans l'image que dans ses performances, il ne doit pas y en avoir beaucoup qui doivent rivaliser, que ce soit sur son impact dans le sport et sur sa visibilité. Et donc à mon avis, ils ne sont pas cinq en France à avoir ce type de budget-là, même par Nike. Mais par contre, oui, c'est assez impressionnant. On dirait qu'il y a de plus en plus, comme dans la vraie vie, des gros gaps entre ceux qui sont tout en haut, qui phagocytent un petit peu le budget global, et puis ceux qui sont un peu loin derrière, mais même pas forcément trop loin. Mais si t'es un tout petit peu loin, t'es trop loin. Et ça peut vite se dégringoler. Je pense que des contrats à 50 000, il n'y en a pas des masses non plus.

  • Speaker #0

    Ouais, il doit y avoir une sacrée cascade derrière. Je pense que ça doit descendre. Le deuxième, le mieux payé, il doit pas être à 750 000, je pense. Il doit y avoir un gros gap.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est ça. Mais même à 400. Ouais, ouais.

  • Speaker #0

    même pas à la moitié ma remarque c'était principalement sur le fait que j'étais super surpris qu'il y ait cette quantité de pognon qui soit en circulation sur des contrats pour des athlètes type Grécier si tu veux qui est un athlète qui est excellent mais je veux dire au niveau mondial Grécier il n'a pas un gros impact sur les courses ou sur les meetings ou sur les choses comme ça il est là si tu veux, il est présent mais combien de fois il a joué la gagne sur un grand meeting...

  • Speaker #1

    Je pense que c'est autant ces valeurs sportives, ces chronos, que ces valeurs au global. Et je pense qu'il prépare aussi peut-être un petit peu son après-carrière en ayant une grosse influence sur la technicité des produits et ainsi de suite. On voit Denis qui communique quand même beaucoup avec les deux marques, parce que Denis Chevrault qui est à la fois sur Van Ryssel et sur Echekiprun, je pense que c'est deux athlètes qui ont énormément d'impact. et qui peuvent avoir un retour très très intéressant pour les fabricants. C'est des retours de produits immédiats. Aujourd'hui, quand tu as des gens comme Denis ou comme Grécier qui vont te dire moi je veux que le produit soit comme ça ou soit comme ça tu t'imagines que si tu déclines ça pour l'athlète lambda comme nous qui va vouloir courir ou pédaler avec le même matériel, le retour sur investissement va être énorme aussi. Donc je pense que c'est certes des grosses sommes, mais je pense que ce n'est pas n'importe comment et pas avec n'importe qui. Vivement ce que va nous sortir Kiprun, ils ont déjà sorti la Kiprun 2, la 902 pour qui court avec c'est du matériel qui n'a plus rien à envier aujourd'hui il y avait un gros gap avant sur les semelles carbone aujourd'hui je pense que c'est plus le cas du tout quoi enfin je pense que le matériel est quand même relativement iso à quelques pourcents en plus quelques pourcents en moins mais voilà On et Nike étaient devant et Fagocit et tout je pense qu'il y a quand même pas mal de marques qui équivalent un petit peu ça en termes de qualité

  • Speaker #0

    Après, si tu mets en perspective, 800 000 par an, c'est 4000 paires de Keeprun à 200 balles. Je pense qu'ils en vendent beaucoup plus que ça. Et quelque part, on peut se féliciter du fait qu'une marque française investisse dans un athlète français. Je crois qu'il faut vraiment qu'on tire notre chapeau là-dessus, à la fois à Van Rysel, à Décat, et puis aux décideurs qui sont derrière. Aujourd'hui on a quand même du Van Ryssel sur le Grand Tour, on a du Keeprun avec... Ils ont un autre athlète, un Kenyan, je ne sais plus comment il s'appelle, Kip Limo je crois ou quelque chose comme ça, qui est également avec les Keeprun. Je veux dire, en termes de visibilité, ils sont quand même super présents, c'est impactant, et je ne serais pas étonné que leur investissement à la fois dans le monde du triathlon et de la course à pied fasse qu'on voie beaucoup, beaucoup plus. plus de sur qui prenne et de vélo vandreysel déjà cette année si tu veux quand tu allais sur les triathlons un peu montagneux des vandreysel c'est la première fois que moi je voyais vraiment des vandreysel en nombre sur dans les parcs de triathlon quoi donc l'année prochaine avec leur vélo de chrono on risque certainement d'en voir encore plus qu'on sait ça 70.3 Pucon donc Pucon Chili qui est une très belle localité alors à savoir que le Chili pour ceux qui ont zappé des cours de géographie ça va quand même de très haut au nord à très bas au sud c'est un pays qui est absolument magnifique c'est un des rares pays au monde où je ne suis pas allé et c'est vraiment un endroit où je voudrais aller j'ai un ami qui avait fait du nord au sud du Chili en vélo Et il en était revenu avec des étoiles dans les yeux en me disant que c'était vraiment un pays extraordinaire. Alors imaginez bien que sur 4400 kilomètres, c'est comme si vous faisiez quasiment le Cap Nord à Faro au Portugal. Évidemment, il y a des changements de climat, il y a des changements de scènes, etc. Mais la partie andaise, donc la chaîne des Andes chilienne, c'est époustouflant. Et ça descend jusqu'à la Patagonie chilienne où... où on a des paysages pour ceux qui sont avides de nature et de zones relativement protégées. Tous les gens que j'ai eu la chance de rencontrer qui ont pu soit bosser, soit aller vivre au Chili, sont vraiment revenus en disant que c'était quelque chose d'exceptionnel. Et Poucon, c'est une vieille vieille épreuve, à savoir que le Chili a toujours eu une épreuve de renom dans le monde du triathlon. Et dans les années 90 jusqu'à 92, il y avait un petit chilien qui s'appelait Christian Boustos, qui était un athlète exceptionnel et qui était à l'époque le seul qui était en mesure de tenir la dragée haute à Marc Allen. Puisque de mémoire, en 92, il avait dû finir deuxième derrière Marc Allen à Kona. Et Marc l'avait repris un petit peu à la sortie d'Energy Lab, si ma mémoire ne me trompe pas. Et Christian Boustos qui était d'ailleurs... Il y a plein de photos que vous retrouverez. Il était sponsorisé par Fuji. Il était petit et extrêmement musculeux. Bronzé, c'était un mec qui passait bien. Encore une fois, on parle de l'époque où vous aviez des Kenny Souza, vous aviez des Mark Allen, vous aviez des Dave Scott, des Boustos et compagnie. Ça avait quand même de la gueule. Des Greg Wedge.

  • Speaker #1

    Des Eric Plantin.

  • Speaker #0

    Eric Plantin. Et Boustos était vraiment vu comme étant le dauphin à venir de Marc Haleine une fois que Marc aurait tourné la période de ses victoires sur Ironman. Et il y avait une rivalité, mais il y avait également une grande amitié de la part de Marc. J'avais eu l'occasion d'en parler avec lui, il avait énormément de respect pour Christian Boustos. Et la carrière de Christian Boustos avait été arrêtée d'un coup de marteau. puisque je crois que c'était 1993, un 73 de début de saison au Chili, puisque c'est dans l'hémisphère sud, donc pour eux c'est la pleine saison de triathlon. Boustos courait au Chili, je me demande d'ailleurs s'il n'y avait pas Marc Allen qui courait à cette course-là, et Christian était en tête sur le vélo, et il y avait une Jeep de la télé chilienne qui le suivait de... très très près pour arriver à le filmer, tellement près qu'à un moment la Jeep lui a touché la roue arrière, Boustos est tombé et la Jeep lui est passée par-dessus et Boustos avait son fémur qui lui avait transpercé la rate. Donc il avait subi un accident qui était catastrophique, il a été pendant quelques temps entre la vie et la mort, il a subi un grand nombre d'opérations et bien évidemment derrière il n'a jamais réussi à... à son niveau je sais même pas s'il a réussi à recourir derrière mais le chili c'est vraiment un sport qui le triathlon a toujours eu une part très importante dans la vie sportive chilienne et ce 73 poucon aujourd'hui continue à à propager cette histoire du triathlon cette love story entre le triathlon et puis le chili et vous verrez si vous regardez les images Juste dans la banlieue de Pucon, il y a un très très beau volcan qui ressemble d'ailleurs beaucoup au Popocatépelle que vous avez au Mexique, qui est vraiment un cône parfait et qui est généralement enneigé à cette période-là. Et à chaque année, vous avez des photos qui sont publiées. Et c'est vraiment une belle destination. C'est un pays de vélo. C'est un pays qui est très sûr. Et c'est vraiment un pays pour ceux qui ont la chance de pouvoir voyager en Amérique du Sud. ou qui veulent se faire plaisir pour voyager là-bas, ça peut être une belle course à mettre au calendrier en ce début de saison. Et moi, je voulais revenir dessus pour les raisons qu'on a citées, et puis aussi parce que cette année, on a Tyler Mislachuk, qui vient de la WTCS, puisqu'il a fait sa carrière totale, et c'était son premier 73, si je ne me trompe pas, au 73 Poucon. qui a allumé tout le monde, donc encore un mec qui vient du court, qui allume tout le monde sur moyenne distance. Il a quand même battu Jason West, qui est quand même tout sauf un mauvais athlète et encore moins un mauvais coureur. West court 1,12, Mislachuk court 1,10. Et Mislachuk annonce qu'il va certainement faire beaucoup de 73 cette année et mettre un petit peu sa carrière WTSCS en parenthèse. C'est quand même encore un transfert du court distance vers le moyenne longue distance. Ça fait encore une personne de moins sur le circuit WTCS. C'est à se demander ce qui va leur rester. Peut-être que Sam Long devrait aller faire une carrière en WTCS.

  • Speaker #1

    T'en penses quoi toi ? C'est le cours qui débarque sur le long. Ça peut être une belle histoire. Mais maintenant on sait que les vitesses de déplacement se sont rapprochées. Et c'est là où on en venait tout à l'heure au début. là où il y a le plus de différence de vitesse de déplacement, c'est encore en course à pied. Même si c'est là que l'écart s'est de plus en plus réduit. Donc là, sur les prochaines années, on risque d'avoir des surprises. La barrière des 2h30 qui va résister encore peut-être cette année.

  • Speaker #0

    Je pense qu'elle saute.

  • Speaker #1

    On va voir que ça donne.

  • Speaker #0

    Oui, je pense que ça saute.

  • Speaker #1

    Ça peut être quelque chose, parce que Patrick Lang n'a plus rien à prouver. Il a fait 3 fois Kona, 3 fois le record. Il a eu quelques autres victoires sur Ironman avec des temps marathons et lui, il n'y a plus personne qui peut en douter. Donc, est-ce qu'il va être le seul à viser ça ? Je ne crois pas. Est-ce que les jeunes vont le pousser à aller de plus en plus vite et à être le premier à le faire ? Ou est-ce que ce sont encore une fois des jeunes qui débarquent de la WTCS, qui ne savent pas que ce n'est pas possible, et qui du coup vont claquer un 2.29 parce qu'ils seront énervés, parce qu'ils n'auront pas des barrières mentales autres que des barrières physiques ? On ne sait pas, mais ça va être une... une belle saison, encore une fois, je le dis toujours souvent, mais c'est le court qui débarque sur le long, c'est toujours une bonne idée. Là, on est en année post-olympique, donc il y a énormément de gens qui basculent sur le long parce qu'ils ont fait le tour du court ou parce qu'ils savent qu'ils sont peut-être un petit peu moins physiologiquement équipés pour aller durer sur du très court, parce que c'est très exigeant. Maintenant, que vont donner tous ces athlètes-là quand ils vont basculer sur le long ? Vive le T100 et vive Ironman, parce qu'on va encore s'en prendre plein les yeux. Mais par contre, quand on est au départ avec des gaziers comme ça, on sait qu'on ne va pas les voir très longtemps.

  • Speaker #0

    Après, je ne sais pas combien de temps ces mecs-là... Tu sais comment ça fonctionne dans la vie. Tu as des mecs qui disent qu'on est post-année olympique, qu'on a encore 4 ans de préparation pour les prochains Jeux de Los Angeles. Je vais consacrer une année à faire du moyenne distance. Combien de ces mecs-là vont être perdus pour de bon pour la WTC ? Il y en a combien qui vont se dire... Cette année, j'ai fait une saison sur 73 et éventuellement quelques shifts sur T100 par le biais de Wildcard ou par d'autres biais de résultats ou des choses comme ça. Et ces mecs-là vont se dire, attends, l'année dernière, j'ai gagné X. Cette année, j'ai gagné deux fois ce que j'ai gagné l'année dernière en courant moins. Moi, je pense que je ne serais pas vraiment étonné d'avoir une certaine quantité de ces athlètes-là qui viennent...

  • Speaker #1

    tremper leurs doigts de pied dans l'eau du moyenne distance ils décident de pas faire marche arrière au final et puis de rester là parce que la soupe allait quand même meilleur mais puis on a bien vu avec les norvégiens qu'elle est dans un sens ça se fait revenir dans l'autre ça se fait plus ils avaient ils avaient aimé l'idée que ça serait faisable mais non on voit bien que c'est pas possible le peloton du cours même s'il va se réduire ne ralentit pas loin de là Il y a quelques années, si on regarde d'ailleurs, il y avait la FF3 qui a fait un poste il n'y a pas très longtemps sur les 5 dernières années. Sur les 5 dernières années, en France, on a 3 champions du monde. Si on monte sur les 6 dernières années, on en a 4. Et on a Cassandre chez les filles. Ça, c'est que des athlètes qui sont réguliers sur toute une saison. Qu'est-ce qu'ils font cette année ? Ils basculent plus. tous plus ou moins, tous et toutes, sur de la moyenne distance, et ils ne repartent pas sur un cycle olympique, parce que ça fait deux ou trois cycles qui sont déjà dans le circuit. Entre 8 et 12, peut-être même 16 ans pour certains. C'est très long, ça va très vite, et il y a des jeunes qui poussent. Et, petite cerise sur le gâteau, mais cerise un peu pourrie, il y a quand même de moins en moins d'argent pour de plus en plus de contraintes. Il faut aller de plus en plus vite, il faut se déplacer, les courses, il y en a qui sortent à Ausha droite. Tous les calendriers veulent se rivaliser les uns les autres, ce qui fait que personne ne pense aux athlètes. Et ça devient très complexe de gérer les calendriers. Sur le long, un athlète est un petit peu plus libre, il gère son calendrier. Et au final, maintenant avec l'arrivée notamment du T100, il y a quand même un petit peu de pognon sur la table. Il y a des teams qui se montent un peu à Ausha droite. Je pense que ça peut être vraiment...

  • Speaker #0

    pour l'athlète quelque chose de positif et maintenant qu'ils vont repartir de l'autre côté une fois que quand tu as goûté à quelque chose qui te... bah non bah non je pense que c'est mort c'est cuit donc que va devenir la wtss dans les quatre prochaines années à part un circuit pour aller aux JO sauf si les JO se révolutionnent et deviennent autre chose que ce que c'est ce qu'on nous a offert là oui Paris c'était joli effectivement fallait faire des belles photos aux beaux endroits mais Moi, ça fait triper, mais pas plus que ça. Peut-être chez les jeunes, mais l'avenir, pour moi, n'est plus sur le cours.

  • Speaker #1

    Après, ça peut très bien aussi créer un appel d'air sur le cours de distance, avoir des athlètes... Tu libères des places également. Tu peux avoir de nouveaux talents qui vont venir embrasser le cours de distance, des athlètes qui n'auraient peut-être pas forcément eu l'opportunité si les piliers de comptoir restaient là. Parce qu'il va falloir remplir les grilles de départ à un moment ou à un autre aussi.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas parce qu'il y a beaucoup d'appelés qu'il y a énormément d'élus. Tout le monde ne va pas courir en dessous de 30 au 10 sur un triathlon distance olympique. Et tout le monde ne peut pas être AT2. Encore une fois, si tu n'es pas là, AT1, c'est fini. Il faut des athlètes complets, des athlètes consistants. C'est hyper dur, il ne faut pas se blesser. Dans tous les cas, regarde le projet norvégien, on en discutait la dernière fois à pied. Ils étaient 30, en 10 ans, il n'y en a plus que 3. Ça fait quand même 90% du cheptel qui est cuit. Combien, nous en France, on a la chance d'avoir, on avait la chance. Là, regarde bien sur les 4 derniers champions du monde, donc Vincent, Pierre, Léo et Dorian. Dorian, j'ai pas eu trop de nouvelles sur cet hiver, on ne sait pas ce qu'il fait. Léo, on sait ce qu'il fait. Pierre, je crois qu'il part un petit peu sur le cours pour une année post-Olympique, sur le long, pardon. On ne sait pas trop ce qu'il va faire après. Et Cassandre, on sait que cette année, elle va peut-être faire autre chose. Il y a qui après derrière, à leur niveau ? Oui,

  • Speaker #1

    personne. Je vais reformuler un peu ce que je disais. Peut-être que c'est une occasion de créer une WTCS 2.0, c'est-à-dire d'arriver. Parce que... Peut-être que s'ils veulent intéresser des athlètes, éventuellement d'autres sports, à migrer vers le monde du triathlon et rendre ça, peut-être que d'avoir des parcours qui soient attractifs, je dirais des parcours à la Kitzbühel, par exemple, qu'on avait eu. Rappelle-toi, on avait émis l'idée de faire une Coupe du Monde à l'Alpe d'Huez. T'imagines nager dans le lac en bas et puis faire une montée sèche de l'Alpe ? Ça aurait quand même de la gueule, plus que d'avoir des mecs qui tournent en...

  • Speaker #0

    Le triathlon M de l'Alpe... le triathlon M de l'Alpe il est juste magique et si on met une WTCS là-bas c'est spectacle garanti et c'est une course qui va sortir des circuits et qui va forcément rendre les choses différentes, ça va obliger les athlètes à s'adapter et si c'est retransmis comme ça devrait être retransmis, ça peut être que tripant à voir et c'est ce que ça devrait être mais aujourd'hui on a des circuits qui sont très enfin c'est fade quoi c'est fade

  • Speaker #1

    C'est pas intéressant si tu veux. Et des circuits qui sont pas intéressants, ben t'intéresses pas les gens, y'a pas beaucoup de monde devant la télé, y'a pas beaucoup de sponsors, y'a pas beaucoup de pognon, et derrière c'est le serpent qui se mord la queue, et puis tu finis par tomber de la falaise. Et moi j'aimerais bien voir des gens au sein de la Fédération Internationale qui... Imagine qu'on ait un circuit avec une dizaine de courses, où t'es une course type WTCS actuelle avec un circuit à boucle, imagine... une WTCS à Paris dans Montmartre. Imagine la montée de l'Alpe d'Huez. Imagine une WTCS avec un parcours vélo avec une partie de gravel. Imagine une WTCS avec une natation en mer, un endroit connu et reconnu comme étant où l'eau, ça bouge un petit peu. Une partie course à pied qui soit trail plutôt qu'autre chose.

  • Speaker #0

    Et puis en changeant de format. En changeant de format, tu fais une... Tu ne fais pas toujours du drafting. Tu peux faire un contre-la-montre, tu peux faire une sans drafting. Il faudrait ne pas s'enfermer sur un format. Parce que là, aujourd'hui, c'est un circuit, un format. Exactement. Le T100, c'est toujours ça. La WTCS, c'est soit un sprint, soit un olympique. Mais c'est avec drafting. Et si possible, avec des parcours, je suis désolé, je vais être grossier, mais chiant à mourir. Non, il faudrait varier tout ça. Regarde ce que faisait avant la Super League. La Super League, c'était sur 4 semaines ou 5 semaines, mais au moins, tu en avais dans tous les sens. D'ailleurs, un peu trop, c'était difficile à suivre. Mais au moins, ça changeait, et c'était quelque chose qui était plutôt...

  • Speaker #1

    plutôt fun à regarder c'était attrayant regarde le tour le tour a réussi à se réinventer complètement ils ont raccourci leurs étapes tu as des tas beaucoup plus étapes de montagne il ya des parties qui sont sur des parties gravier tu as des parties avec qui sont montagnes tu as du contrôle amont il ya eu du contre la monde par équipe ils l'ont enlevée ils l'ont remis il ya des contrôles à monte en bosse enfin je vais dire il ya des ils ont ils avaient une étape avec une partie du parcours de paris roubaix finir quand D'ailleurs, c'est une expression que je me suis un petit peu accaparée. Il y avait un journaliste anglais qui avait questionné Christian Prudhomme en lui disant, Prudhomme qui est la tête pensante et le patron du Tour de France, il lui avait dit mais ce n'est plus vraiment le Tour de France, vous ne faites plus vraiment le Tour de France, vous ne respectez pas… C'était au moment où ils avaient supprimé ce contrôle à monde par équipe. Ça c'était quelque chose qui était… Puisque dans les années 90, le contre la montre par équipe, c'était vraiment une des étapes incontournables du Tour de France. Donc ils avaient viré ça. Après, ils avaient décidé de ne pas faire l'Alpe d'Huez tous les deux ans, comme ça avait été le cas. De remettre au goût du jour certains cols qui n'étaient plus pratiqués et tout ça. Et ils avaient dit, mais vous n'avez pas l'impression que vous diluez un petit peu l'histoire du Tour de France ? Et Prudhomme, il avait réfléchi un petit peu comme un Elon Musk fait des fois en France. en prenant une dizaine de secondes de silence, et il l'avait regardé, il avait dit, le seul dogme dans l'organisation du Tour de France, c'est qu'il n'y a pas de dogme. Donc il disait, en gros, il disait, on se réserve le droit de faire ce que l'on veut, quand on veut, dès l'instant où, d'un point de vue divertissement, d'un point de vue sportif, et d'un point de vue télévisuel, ça marche. Et je pense qu'on serait bien inspirés dans le monde du triathlon. de s'inspirer de ce qu'a fait le Tour de France, parce que la présentation, le nombre d'heures d'images et de nombre de personnes qui regardent le Tour de France tous les ans, ne fait que croître, et tu peux faire ce que tu veux, tu peux aimer le vélo ou pas le vélo, moi j'ai des gens dans mon entourage qui ne sont pas du tout sportifs, qui ne font pas de vélo, qui ne regardent aucune autre course, juillet, ils sont trois semaines, le cul devant leur télé l'après-midi, de 2h à 15h, à écouter les commentaires de Marion Rousse, parce que... ça tient la route, c'est beau et puis c'est quand même magnifiquement filmé et il y a du spectacle,

  • Speaker #0

    tu peux être sûr que sur le Tour de France tous les jours il y a du spectacle par contre que les choses bougent au niveau de la World Triathlon j'en suis quand même un petit peu moins sûr quand on voit ils arrivent à tout cadenasser avant déjà au niveau des élections à l'interne, on imagine bien que c'est pas fait pour que ça change tout de suite Donc qu'est-ce qu'ils vont laisser ce circuit-là péricliter ? Parce que, encore une fois, c'est peut-être la fédération délégataire en termes d'olympisme, mais dire que ça intéresse de plus en plus les gens, c'est se cacher derrière un arbre pour essayer de ne pas voir la forêt. J'y crois pas. Maintenant, il y a tout plein de circuits privés qui débarquent. Est-ce que ça va les faire bouger un petit peu plus vite que pas bouger du tout ? J'espère, mais à mon avis, il faut que la vie continue et que... D'autres circuits s'installent sans attendre la WTCS et que après ça fasse bouger les choses, que les athlètes fassent bouger les choses, parce que c'est aussi les athlètes qui vont faire clair.

  • Speaker #1

    Si les athlètes se barrent, il va falloir quand même qu'ils se posent des questions dans les bureaux de la WTCS, parce que juste pour donner quand même une petite image de la façon dont fonctionne la WTCS, on est à cinq semaines des championnats du monde de triathlon d'hiver. Ils ont annoncé que c'était la ville de Cogne en Italie qui allait recevoir les championnats du monde. Les inscriptions ne sont toujours pas ouvertes. Donc la Fédération Française de Triathlon a déjà fait les choix des athlètes qu'elle enverrait. On n'a toujours pas un putain de lien pour aller s'inscrire. Je discutais avec Thierry Foulnou, je discutais avec Julien Vartel, je disais mec c'est des durs à cuire, c'est des gars qui sont dans le monde du triathlon depuis des années. Julien Vartel il a quand même couru en élite sur les championnats du monde de triathlon d'hiver. On ne peut toujours pas s'inscrire quoi. Donc les gars finalement il faut qu'ils arrêtent de nous vendre du rêve quoi. Je pense que l'équipe là-bas qui est à World Triathlon, il y a un moment où il faut faire un grand coup de ménage et puis mettre des gens qui vont faire en sorte que ça bouge un petit peu parce que visiblement, il y a quelque chose qui ne fonctionne pas ou qui ne fonctionne pas bien et on ne peut pas continuer comme ça. Les athlètes du cours qui se barrent sur le moyenne distance, les épreuves qui sont annoncées dernière minute, des trucs d'inscription qui ne fonctionnent pas, c'est vraiment le bordel dans leur cabane. il met un coup de bulldozer et pire qu'on les secouer pour aller secouer sinon la pulpe elle reste dans la mer quoi bon vous voulez donc voilà pour les sujets qu'on voulait aborder et puis on voulait parler un petit peu équipement triathlon débutant Alors, on va prendre dans l'ordre des sports. Déjà, pour ceux qui ne savent pas, c'est natation, on va aller aux courses à pied. Ça serait sympa qu'un coup, il y ait des organisations, ou que la FED autorise des organisateurs sous couvert fédéral de pouvoir organiser des choses soit dans l'autre ordre. Et je suis sûr que ça amènerait pas mal de monde sur le truc. Et puis, ça ne met pas un petit peu de fun, un petit peu de sel dans la soupe. Mais si on prend la natation, moi, je pense que... La bonne démarche d'un athlète qui veut débuter, alors évidemment une combinaison c'est cher, il y a une raison pour laquelle les combinaisons c'est cher, c'est parce que c'est du matériel technique, et puis on est quand même dans l'eau, c'est quand même fait pour vous tenir chaud, et c'est quand même fait pour vous faire flotter. Alors évidemment il y a des combinaisons qui ne sont pas chères, il y a une raison pour laquelle ce n'est pas cher, c'est que vous n'utilisez pas les mêmes néoprènes, vous n'utilisez pas les mêmes modes d'assemblage, et vous avez des combinaisons qui ne sont vraiment pas du tout agréables à nager. Moi ce que je voudrais dire, Sur les combinaisons natation, c'est important de faire un investissement dans une combinaison parce qu'il faut imaginer que vous n'allez pas uniquement l'utiliser en course. La pratique du triathlon, 99,99% des triathlons se font en eau libre. La totalité des athlètes, l'immense majorité des athlètes ne font que des entraînements piscine et généralement mettent la combinaison que pour les premières courses de la saison. J'ai toujours considéré que c'était une erreur monumentale, à la fois parce que votre position dans l'eau change complètement, la façon dont vous nagez change complètement et les sensations que vous avez changent complètement. Et je pense qu'il est vraiment important de pratiquer la natation en eau libre avec votre combinaison en amont des premières compétitions. Et je pense que c'est pour ça qu'il est important d'avoir une combinaison qui soit, alors je ne parle pas de haut de gamme, mais d'avoir une combinaison qui soit de milieu de gamme, c'est vraiment un plus, parce que déjà, elle va être un peu plus ajustée, et sera certainement beaucoup plus confortable. C'est un petit peu comme si vous faisiez un 44 et que vous alliez courir avec une paire de chaussures qui aillent du 42 au 46, ça n'ira pas à tout le monde. D'avoir une combinaison qui soit bien adaptée, ça rend la pratique en eau libre beaucoup plus sûre, beaucoup plus confortable. et de pratiquer en eau libre dans votre combinaison, c'est quand même important, avant les compétitions, d'avoir bien conscience des sensations, de la façon dont vous allez flotter et tout ça. Donc j'aurais tendance à dire, la combinaison c'est presque un passage obligé, dans la mesure où les courses que vous envisagez de faire, c'est des courses qui en général se disputent avec la combinaison. Il est bon de rappeler un petit peu les règles, c'est que, si je ne me trompe pas, pas, c'est en dessous de 24,5°C, la combinaison n'est pas obligatoire. Entre 16 et 24,5°C, si je... Tu me dis si je me trompe, Mika, mais je crois que c'est ça. Entre 16 et 24,5°C, la combinaison n'est pas obligatoire. C'est un choix à laisser à l'athlète. En dessous de 16°C, la combinaison est obligatoire. Au-dessus de 24,5°C, la combinaison est interdite. Donc si vous envisagez de faire deux triathlons dans la... Pardon, vas-y. Tout...

  • Speaker #0

    Tout... toute pièce en néoprène est interdite. Au-dessus de... Non seulement la combinaison, mais ceux qui ont des shorties néoprènes, par exemple, qui veulent tricher quand ils vont à la piscine. Non mais, on en a quand même aussi des furets, qui viennent à la piscine avec des shorties en néoprène. Wop, wop, wop. Si jamais la combinaison est interdite, toute pièce en néoprène est interdite. Donc, vous n'avez pas le droit non plus de nager avec ça. Bon, on a retrouvé des pool boys qui flottaient à Gérard Armet sur un départ d'Ixtera qui était sans combine.

  • Speaker #1

    Il y a quelques années, on a trouvé dans les portes à loups, dans les tentes avec des chiottes de changement, des sorties en néoprène.

  • Speaker #0

    Bien sûr, bien sûr.

  • Speaker #1

    Quand tu as des mecs qui sont capables de prendre des produits pour aller plus vite, tu penses bien qu'un short en néoprène, ça ne va pas les faire boiter. Moi, je dis que les mecs, on les chope, on va leur faire faire le marathon et le vélo avec leurs sorties en néoprène. Ça leur ferait la bite. Tu te vois à la sortie d'Energy Lab avec les sorties en néoprène ? de service 3 pièces à 50 degrés, putain, ça serait beau, ça.

  • Speaker #0

    T'es affûté, là. T'es affûté quand t'as vu.

  • Speaker #1

    Donc, la partie combi, c'est quand même un investissement qui est important. N'hésitez pas, si vous avez des copains qui font déjà un peu du triathlon, à essayer leur combi pour être sûr de la taille, du modèle et tout ça. La souplesse au niveau des épaules, c'est quand même un gros, gros plus. Et puis, vous avez des marques qui offrent du matériel qui a une grande, grande durabilité. Je ne vais pas leur faire de la pub, mais... J'ai eu des self-fish pendant un moment. J'ai une self-fish qui doit avoir au moins 12-13 ans, à part les 2-3 accros que je lui ai faits. C'est quand même des combinaisons qui tiennent bien dans le temps. Et moi... J'aurais tendance à dire qu'entre les épreuves et le nombre de nages en eau libre que je fais, la combinaison sort entre 50 à 80 fois par an. Donc 50 à 80 fois mis sur 10 ans, ça veut dire 800 en filage. La combinaison existe toujours. L'investissement est rentabilisé.

  • Speaker #0

    Je pensais qu'on était parti sur le matériel pour débuter le triathlon. Mais pas pour débuter le triathlon, les épreuves. Mais pour débuter maintenant. Donc moi, je n'étais pas parti sur la combine. Mais effectivement, j'en ai parlé il y a quelques secondes, en rigolant, le shorty néoprène, pour moi qui devrait être interdit, même à l'entraînement, puisque ce ne sont que des tricheurs qui mettent des shorty en néoprène, petite dédicace à mes athlètes que j'insulte régulièrement quand je sais après qu'ils ont mis un shorty en néoprène. Mais non, je parlais du matériel. Donc toi tu parlais de la combinaison. Donc effectivement, il ne faut pas découvrir comment on met une combinaison. L'heure avant de prendre le départ, bien sûr, il faut s'en servir à l'entraînement. Il faut l'utiliser et la pratiquer bien avant. De toute façon, on ne peut pas simuler la pratique en eau libre autrement qu'en allant en eau libre. Même si vous faites des triathlons de début de saison, n'hésitez pas à avoir une combinaison et à aller pratiquer avant pour savoir quelles sensations ça donne. En termes de sensations au niveau de la cage thoracique, on est souvent un petit peu contraint. Du coup, ça donne... Ça donne une sensation qui n'est pas naturelle du tout, il faut bien s'y habituer à ça, et puis ça vous permet de savoir comment il faut la mettre, comment on peut l'enlever un petit peu plus vite et gagner du temps à la transition. Moi je pensais à un investissement sur le matériel tout court pour aller s'entraîner. Aujourd'hui on sait très bien que, là en ce moment je ne sais pas quel temps il fait chez vous, mais par contre ton coiffeur il me fait peur Arnaud.

  • Speaker #1

    Mon quoi ?

  • Speaker #0

    Ton coiffeur.

  • Speaker #1

    Quel coiffeur ?

  • Speaker #0

    Il est mort non ?

  • Speaker #1

    Quel coiffeur ?

  • Speaker #0

    Ouais c'est ça.

  • Speaker #1

    Alors moi il y a bien un truc sur lequel je dépense pas de pognon, c'est le coiffeur. une fois par an, ça c'est la règle,

  • Speaker #0

    c'est mon dogme voilà, s'il y a bien un dogme c'est qu'il n'y a pas de quoi faire et donc non je pensais au matériel pour la pratique pendant l'entraînement et donc moi je pensais à un investissement qui coûte quelques euros, c'est une bande élastique une bande élastique qui va vous servir à faire plusieurs choses, la première c'est à vous échauffer, vous échauffer avant une séance, je vois souvent des gens qui arrivent à la piscine, ils posent le sac, ils plongent dans l'eau, ils partent en nageant, ce qui pour moi est une énorme émotion Ce qui pour moi est une énorme erreur quand on n'est pas un nageur depuis longtemps, parce que du coup on passe d'une position où on est assis, certainement un peu recroquevillé sur le bureau, où on passe d'une inactivité à une activité dans l'eau et un petit peu d'échauffement. Pour les articulations et pour les personnes qui ne sont quand même pas hyper actives, ça peut être très très intéressant. Et puis ça vous permet aussi, les moments où vous ne passez pas 5 heures de vélo, parce que là en ce moment il fait très froid, ça vous permet de garder un petit peu... et de travailler la technique, la visualisation en dehors de l'eau. Vous prenez ça autour d'un point fixe chez vous et vous simulez, vous faites un petit peu de renforcement musculaire, vous avez des élastiques avec de la résistance. Ça, ça peut être un investissement très faible avec un gros retour sur investissement.

  • Speaker #1

    Sur l'aspect vélo, ce qui est important, c'est de savoir quel type de course vous allez faire si jamais vous allez faire du super roulant, du super plat et plutôt du longue distance. effectivement faire un investissement dans un vélo de chrono c'est un bon choix si jamais votre vos envies c'est de faire l'alpe d'huez et en brun peut-être que le vélo de route ça sera largement suffisant surtout si vous êtes débutant j'ai jamais forcément beaucoup conseillé à mes athlètes de faire d'installer un prolongateur sur leur vélo de route parce que déjà c'est pas fait pour ça ça vous la position elle est quand même pas hyper adapté ça peut valoir le coup si vous êtes plutôt débutant et si vous êtes sur des parcours type Vouglans ou Gérard May ou tout ça, vous pourrez vous mettre en position aéro dans certaines parties, mais déjà vous allez rajouter du poids sur votre vélo, deuxièmement la position, un vélo de route c'est pas fait pour être en position aéro, vous allez avoir un angle torse-cuisse qui va être beaucoup plus fermé, moins de vascularisation dans les jambes, c'est pas forcément un bon calcul, surtout qu'aujourd'hui la position en vous mettant, si vous rentrez un peu les cocottes sur votre guidon, pour pouvoir avoir un appui de vos avant-bras sur la partie du guidon c'est quand même une position qui est très aéro, qui se tient bien et puis dès l'instant où on rajoute du bordel sur un vélo on a tendance à pénaliser à la fois le poids, le rendement et tout ça et il n'y a pas un gros écart entre un guidon aéro qui va être ajouté ou une position bien adaptée sur Robococotte donc si vous faites plutôt de la montagne, plutôt du vallonné, et que votre objectif, ce n'est pas de rouler beaucoup plus vite que 35 km heure, je pense qu'un bon vélo de route est largement suffisant. Ça vous permet d'avoir un seul matériel pour la saison. Moi, je n'ai pas vraiment de problème de vélo à la maison, mais...

  • Speaker #0

    Si, tu as un problème,

  • Speaker #1

    c'est le deuxième choix. Oui, j'ai un problème de nombre de vélos. Mais en fait, j'ai un vieux vélo de chrono, enfin un vieux vélo, un vélo un peu plus ancien de chrono que je me suis monté en vélo de route. Donc c'est un vélo, c'est un Sipo Katana qui n'était pas un vélo de chrono super extrême, mais qui monté en vélo de route permet de faire vraiment un super job. Alors ce n'est pas le plus léger, par contre c'est super aéro. et sur des parcours qui sont vallonnés, c'était suffisant cette année par exemple quand j'ai fait le sprint du triathlon d'Aubonne, sur les 20 bornes il doit y avoir quand même pas loin de 450 mètres de dénivelé, c'était quand même suffisant pour que je gagne la course et puis que je roule aussi vite que les mecs qui étaient avec leur vélo de chrono. Donc voilà, essayez de trouver un bon compromis, et pourquoi j'aurais tendance à dire de privilégier le vélo de route si vous ne faites pas des parcours super roulants, c'est simplement qu'un vélo de route vous avez une grande polyvalence. Si demain, parce que c'est un vélo que vous allez utiliser tout le long de l'année, c'est quand même beaucoup plus confortable pour l'utiliser beaucoup si vous faites 5, 6, 10 000 ou 15 000 kilomètres de vélo par an. J'ai des athlètes, moi, qui n'ont qu'un seul vélo de chrono et qui font tous leurs entraînements dessus. Ce n'est peut-être pas le meilleur calcul. Et je pense que si vous pouvez vous le permettre, deux vélos, c'est toujours bien. Trois, c'est mieux. Quatre, c'est encore vachement mieux. Mais si vous n'en avez qu'un seul, un bon vélo de route avec un certain degré de... polyvalence c'est quand même important l'aspect aéro oui effectivement il est important mais n'oubliez pas que la partie la moins aéro sur le vélo c'est quand même le bonhomme on est quand même sur un rapport en gros de 80 20 donc si vous avez un vélo super rare héros aéro et que vous êtes posé comme une grosse d'aubes dessus vous irez nulle part par contre si vous avez un vélo qui est pas super aéro mais par contre que votre position elle est pas mal travaillé en essayant de réfléchir en ayant des amis qui vous prennent en photo ou ou qu'il vous fasse un petit film pour regarder comment vous êtes posé sur votre vélo. Il peut y avoir un petit peu de gain à ce niveau-là. Donc voilà, essayez d'être intelligent dans votre démarche et surtout de toujours bien penser à quel va être votre type d'utilisation, comment vous envisagez de pratiquer votre triathlon.

  • Speaker #0

    Bon, tu as un peu tout dit. Après, à part à citer un modèle ou une marque en particulier, on sait aujourd'hui que l'achat d'un vélo, ça commence la première étape c'est vendre un rein ou deux parce que quand on part sur du vélo neuf même les vélos un petit peu entre guillemets d'entrée de gamme commencent à être très très onéreux je pense à notamment la marque, on avait eu Nicolas qui était venu nous faire un super podcast la marque Van Riesel aujourd'hui avec un SRAM Rival AXS on est sur un vélo carbone avec des zips à 4002 ben voilà il y a encore quelques années c'était quasiment le prix du haut de gamme Et là on est sur un entrée de gamme avec un des premiers groupes en électrique. C'est du super beau matos, c'est super bien équipé. Si vous achetez le vélo, plus une étude posturale que Decathlon ne fait pas, mais que vous allez voir un petit peu à Ausha droite, vous êtes sur un package à 4500. Et c'est un vélo qui est vraiment hyper polyvalent. Donc il faut réfléchir dans ce sens là, plutôt que d'aller voir un Canyon. Un Canyon dans le même équipement, on est à 6000. Donc voilà, vous venez de gagner 2000 euros avec les bandits. Et vous avez un super vélo, vous allez passer de partout. Dans tous les cas, ce qui vous fera avancer, ce n'est pas le vélo, c'est le bonhomme et l'entraînement.

  • Speaker #1

    Et puis un vélo neuf, vous avez quand même une garantie dans les deux sens du terme. Vous avez la garantie sur le vélo, mais vous avez aussi la garantie d'avoir du matériel qui est neuf. Parce qu'il y a quand même des spécialistes qui vendent du vélo d'occasion aujourd'hui. C'est du vélo qui a quand même été, pour certains, pas mal trafiqué. Il y a plein d'histoires un petit peu horribles de gamelles, de guidons qui pètent, de choses comme ça, de fourches qui ont été réparées à l'arrache et tout ça. Moi j'ai tendance à dire qu'il vaut mieux un vélo d'entrée de gamme en termes d'équipement comme un Van Rysel à 4000 balles que d'aller acheter un SL7 ou un SL8 qui va être vendu au même tarif. Si jamais ce n'est pas cher, il y a une raison en général. C'est comme quand vous achetez une bagnole, si jamais votre rêve c'est d'avoir une Golf GTI et que la moyenne des Golf GTI dans votre kilométrage est à 20 000 balles et que tout d'un coup vous en trouvez une à 12 000. c'est qu'il y a de fortes chances que ça s'en te la rend donc voilà il n'y a pas de raison qu'il y ait des affaires qui soient exceptionnellement bonnes si vous achetez un vélo essayez de connaître le mec à qui vous l'achetez au sein des clubs, au sein des copains et tout ça, il y a toujours du matériel qui circule voilà, soyez assez prudent après vous avez des sites comme Bicycle par exemple qui vous offrent la possibilité d'avoir des si vous achetez un vélo sur Bicycle de le faire renvoyer à un vélo 6 qui travaille avec eux et qui va vous faire un check complet et éventuellement qui vous proposera une remise à niveau si jamais la chaîne est à changer, la cassette est à changer et tout ça Et c'est quand même une tranquillité d'esprit parce que quand on met 4000 balles dans un vélo, je pense qu'on n'est pas à 200-300 balles et puis de le faire checker de fond en comble par des professionnels, ça peut quand même être pas con du tout en termes de calcul. Après au niveau des casques, aujourd'hui il n'y a plus nécessité forcément d'avoir un casque qui soit essentiellement aéro. On va encore citer Van Rysel mais par exemple ils ont du matériel aujourd'hui, je crois qu'ils tournent autour de 120 euros. Il y a une chose sur laquelle il ne faut pas faire d'économie, c'est sur les casques. quelque chose qui va bien vous tenir sur votre tête parce qu'on a une tronche qui est tous différente il y en a qui ont la tête ronde, il y en a qui ont la tête pointue donc essayez, n'hésitez pas à essayer regardez bien comment ça va et puis et surtout n'allez pas à l'économie là-dessus parce que les conséquences peuvent être vraiment dramatiques catastrophique,

  • Speaker #0

    la sécurité il ne faut pas rigoler avec on le dit toujours, de toute façon je ne sais pas comment toi tu faisais mais Moi, avec les gaziers, pas de casque,

  • Speaker #1

    pas de vélo. Des gars qui arrivent pour rouler avec moi, qui n'ont pas de casque, ils repartent de l'autre côté. C'est clair que moi, je ne roule avec personne sans casque. Les sauveteurs-scouristes, je ne suis pas là pour aller réparer les têtes, éventuellement faire un massage cardiaque s'il faut, mais aller recoller les morceaux de tête, non, c'est bon, merci, c'est bon. Pas pour moi. Et puis, voilà, ça, c'est... Après, il y a un truc aussi, c'est l'image qu'on représente aujourd'hui. Il y a quand même pas mal de tensions sur la route entre les automobilistes et puis les cyclistes. Alors, je ne prends pas parti. J'ai tendance à dire que je n'ai pas souvenir d'avoir un cycliste qui a tué un transporteur routier ou qui a tué une voiture. Donc, on est quand même le fusible. Nous, les cyclistes, on est quand même les personnes qui sont vulnérables. Ce qui, en aucune raison, ne doit nous donner le droit de nous comporter comme des cons. Et surtout, d'avoir une image qui soit positive, c'est-à-dire d'être à votre place sur la route, de porter un casque, d'être habillé avec des tenues qui soient visibles. Et ça, c'est vraiment un truc que j'ai du mal à comprendre. Moi, j'habite dans le Jura. En ce moment, il y a des mecs qui roulent. Sur le Bajura, on les voit. L'autre jour, j'en ai croisé. Les gars, ils n'avaient pas de lumière. Ils étaient habillés. Ils avaient un cuissard noir et puis un haut marron. Si tu veux te faire écraser, c'est comme ça qu'il faut faire. Même en pleine journée, dans les zones d'ombre, on ne voit pas. Donc, n'hésitez pas. Mettez des trucs de couleur. La nouvelle règle sur les lampes clignotantes, on n'en a rien à foutre. On se la roule en pointe et on se la met bien profond. Avoir un truc qui soit bien visible. Choisissez des couleurs. Choisissez des lampes. Et puis surtout, équipez-vous à ce niveau-là en termes de... de casque et puis de moyens de sécurité, c'est quand même vraiment important. Et en début de saison, il y en a beaucoup d'entre vous qui vont avoir passé pas mal de temps à l'intérieur, soit avec le vélo sur le turbo, soit sur un vélo dédié. Quand on reprend les premières sorties en extérieur, le point d'équilibre n'est pas le même, les points de freinage ne sont pas le même et tout ça. Moi, je vous encourage tous à aller investir un petit peu. Vous prenez votre vélo, vous l'emmenez chez un vélo 6 parce que… avant quand c'était des freins à patins c'était facile de voir si tout fonctionnait bien pardon aujourd'hui faire une purge de freins hydrauliques c'est pas la portée de tout le monde vérifier que vos plaquettes elles sont en bon état c'est pas la portée de tout le monde s'il faut mettre deux pneus neufs deux jeux de plaquettes et puis faire une vidange de freins ça va nettoyer le compte en banque de 200 balles c'est quand même toujours moins cher que de passer quinze jours à l'hôpital en plus j'ai fait une rime c'est presque un alexandrin putain il est

  • Speaker #0

    Non, non, fais pas de la poésie.

  • Speaker #1

    Il est fort le bandit. Donc voilà un petit peu pour l'aspect vélo. Et puis pour l'aspect course à pied, moi j'ai une question qui me revient quasiment, pas quotidiennement, mais du moins hebdomadairement aujourd'hui avec mes athlètes, c'est est-ce que je dois acheter des chaussures à semelle carbone ? La réponse, elle est simple. Si vous voulez courir vite, oui. Voilà. On parlait de Gressier tout à l'heure, qui est passé chez Kiprun. Kiprun, ils vous vendent une paire de carbone qui sont d'excellents niveaux, à 200 balles. Bon, si vous avez un esprit compétitif et que vous voulez essayer de faire un meilleur résultat et d'améliorer vos performances, oui, c'est aujourd'hui un passage obligé. Je ne prends pas l'excuse du fait, oui, mais moi je cours à 5 minutes au kilomètre, donc je n'aurai pas d'avantage. Est-ce que tu te fous de finir centième ou cent cinquantième si la réponse est oui, à ce moment-là, les carbones ne sont pas nécessaires ? Si pour toi, finir cent unième est beaucoup plus... désagréable que de finir 99e, à ce moment-là l'investissement dans une paire de chaussures carbone est important. En plus, moi je les utilise très peu à l'entraînement, peut-être une fois tous les quinze jours, et je garde mes vieilles carbone pour faire un petit peu les séances de vitesse, parce qu'il y a quelque chose qui est important, c'est cette sensation de courir vite.

  • Speaker #0

    Parce qu'effectivement, les carbones vont vous faire courir vite. Alors, on a tendance à dire les carbones, à savoir que la plaque carbone, elle est uniquement là pour vous stabiliser. Ce qui vous fait aller vite, c'est la mousse et la forme de la semelle. Mais c'est la mousse qui renvoie beaucoup plus d'énergie. On est sur 3 ou 4 Les nouvelles mousses, c'est 3 à 4 de retour d'énergie supplémentaire. Donc, quand vous lisez sur certains sites que vous avez des chaussures qui créent de la vitesse, c'est de la masturbation. Il n'y a aucune chaussure qui crée de la vitesse. Il y a des chaussures qui vont consommer moins d'énergie. et qui vont éventuellement vous en redonner un petit peu plus. Voilà le principe des carbones. Comme on utilise une mousse qui est plus épaisse, elle est très souple, elle a un gros retour d'énergie, la plaque carbone est uniquement là pour stabiliser la chaussure, parce que si vous n'aviez pas de plaque carbone avec des mousses très très souples, vous auriez une chaussure qui serait complètement inconfortable, qui aurait tendance à rouler sur les côtés et s'effondrer. Donc la plaque carbone, elle, donne de la structure et permet de maintenir la mousse pour avoir un bon retour. d'énergie il ya un point qui est très important c'est quand on court avec les carbone on court plus vite naturellement c'est à dire que moi à un effort identique je vais être entre 5 à 7 secondes plus vite au kilomètre quand je vais courir à peu près à 4,40 4,45 pour un même rythme cardiaque vous courez plus vite donc vous avez un rythme de course à pied qui est plus vite vous avez une position qui est légèrement différente et vous travaillez sur des groupes musculaires qui vont être un petit peu plus différent vous allez mettre un petit peu plus de stress sur certains groupes musculaires d'où l'importance de les pratiquer à l'entraînement l'autre point énormément très important et super positif des chaussures carbone c'est que la mousse étant très soft vous absorbez beaucoup plus les chocs et sur des durées longues à partir du 10 km half voire des marathons vous allez créer beaucoup moins de fatigue musculaire tendinomusculaire vous allez être beaucoup plus frais point donné vous allez arriver à maintenir une vitesse d'allure qui va être beaucoup plus élevé beaucoup plus longtemps beaucoup plus loin sur la course et c'est peut-être ça il va vous permettre d'avoir les plus gros gains sur sur votre aspect sur la partie course à pied c'est que et en plus vous le verrez moi j'ai eu j'ai fait quelques années que je fais du triathlon j'ai couru avec des racing flat qui faisait avec des semaines qui faisait trois millimètres j'ai une paire de socconi d'ailleurs là qui sont accrochés au plafond qui faisait 98 grammes, alors celle-là, je peux vous dire que j'ai fait le marathon à Cona avec ça, tu arrivais, tu n'avais plus un plombage. Quand vous faites aujourd'hui un marathon avec des carbones, le lendemain, vous êtes quand même vachement moins fracassé que quand vous le faisiez avec des chaussures, des racing flats. Donc, pour ceux qui ont un petit objectif de performance, qui sont intéressés par aller plus vite, et puis surtout qui ont un petit peu envie d'être moins fracassé, si vous pouvez vous le permettre, acheter une paire de carbones, c'est quand même important.

  • Speaker #1

    Je crois que c'est Nicolas Navarro qui disait qu'aujourd'hui, globalement, puis c'est quand même pas un feignant je crois sur la borne, il disait qu'aujourd'hui il faisait quasiment 100% de ses séances sur carbone. Alors il est sponsorisé, donc il ne doit pas en avoir qu'une seule paire, il doit les faire tourner, mais il fait 100% de ses séances sur carbone, non pas pour le gain de vitesse, mais pour ce gain d'économie, de contraintes mécaniques, qui lui permet justement de borner encore un petit peu plus. Je ne sais plus si c'est lui ou Johan Durand, mais dans tous les cas, c'est une pratique... Pour les athlètes qui peuvent se le permettre, et puis comme tu disais, courir vite, ce n'est pas qu'une question de déplacement, c'est aussi une question de système musculaire, tendineux, osseux, courir vite. Neuromoteur, c'est quelque chose qui se travaille, et donc vous n'allez pas faire vos records personnels sur une course, pas en triathlon en tout cas, il va falloir le travailler à l'entraînement, et donc pour que votre corps ait l'habitude de faire ça, c'est qu'en le faisant à l'entraînement, est-ce qu'on vous devait courir avec des... Des semelles carbone à l'entraînement, si vous allez le faire en course ? Oui, oui, oui, et bien sûr que oui.

  • Speaker #0

    Et il y a un Ethiopien, un cours atopien, dont je ne vais pas éborner le nom, parce que ça ne se fait pas. Mais lui, il courait en moyenne à l'année à peu près 160 km par semaine. Et il faisait 2, voire 3 entraînements par semaine sur ces carbones, ce qui lui avait permis d'augmenter son kilométrage à 190 km sans avoir... plus de blessures, sans avoir plus de fatigue musculaire. Donc, oui, ça c'est un énorme avantage, et le fait de passer une grosse séance dans vos carbones, vous allez quand même vachement moins vous endommager. Et n'oubliez pas que toute pratique sportive, c'est une contraction neuromusculaire qui est envoyée. Donc, moins vous allez mettre de fatigue dans le muscle, plus vous allez pouvoir maintenir cette contraction sur une durée relativement longue. D'ailleurs je ne sais pas si Romuald a déjà fait des tests, il faudrait que je lui pose la question. Il m'étonnerait qu'il n'ait pas regardé ça.

  • Speaker #1

    notre champion du monde aéro sur la durabilité c'est quelque chose qui doit être cliquer un qui est important de la durée je pense que tu es là dessus on reparle de un petit un petit truc technique mais tout le monde dit il faut il faut tourner les jambes à 90 tours par minute mais tu prends un débutant tu le mets sur un vélo au bout d'une heure il a les jambes en bois il tourne à 60 tours ils tournent pas à 90 c'est quelque chose qui est très exigeant et quand on voit des débutants que des coachs qui n'y connaissent rien de lui disent absolument tourner à 90 tours par minute sur ironman Au bout de 5 heures, à tourner à 90 tours par minute, quelle que soit la puissance que tu mets dedans, c'est pas que le muscle qui est fatigué, c'est le bonhomme tout court, parce qu'il n'a pas l'habitude. Et oui, les cyclistes courent entre 90 et 100 tours par minute, mais ils roulent 20 000 par an depuis 10 ans. Leur système musculaire, leur système nerveux, il est entraîné à ça. On prend un athlète qui découvre le triathlon ou qui découvre le longue distance, qui se met à ça et qui doit rouler entre 100 et 150 bornes par semaine. Allez, pour les plus généreux, 200. Si vous faites 200 bornes par semaine, ça fait 10 000 par an. Il n'y en a pas beaucoup qui roulent 10 000 par an. Peut-être que vous pouvez commencer à envisager du 80 ou du 90 tours par minute, mais c'est quelque chose qui n'est pas si anodin que ça. Donc oui, il faut être économique plutôt que d'être rapide, en tout cas quand on fait du...

  • Speaker #0

    Il n'y a pas une taille qui va à tout le monde. Il y a des gens qui vont être plus confortables à avoir une cadence élevée, et il y en a qui vont l'être beaucoup moins à avoir une cadence élevée. Rappelez-vous Daniel Arif, les Ironman à 65 de cadence, ça ne l'a jamais pénalisé pour atomiser tout le monde sur là. En fait, on en revient un petit peu à ce qu'on avait déjà abordé plusieurs fois, c'est le fait d'avoir un coach qui soit là pour vous conseiller, quelqu'un qui puisse répondre à vos questions et surtout, moi ce que je dis aux athlètes, par exemple, c'est un peu le début de saison, j'ai eu plusieurs nouveaux athlètes qui ont signé récemment. Il n'y a pas de questions stupides, en fait. Et c'est souvent ça, en fait. Et je pense qu'il y a beaucoup d'athlètes aujourd'hui qui vont prendre des décisions, souvent en allant lire des conneries qu'ils vont voir en ligne, plutôt que de prendre le risque de poser une question à quelqu'un ou même à leur coach, ou même à leur coach de club. Et je trouve que c'est important pour les plus anciens, ceux qui ont une capacité de conseil et d'encadrement, surtout de jamais... prendre les gens pour des cons et de toujours essayer de garder un regard bienveillant sur les questions que les gens nous posent. Parce que si quelqu'un nous pose une question, c'est qu'il n'a pas la réponse, parce que sinon il ne nous la poserait pas. Donc c'est un peu le B.A.B. de la relation humaine, mais souvent dans le monde du sport, on a tendance à avoir des gens qui sont un petit peu secs ou un petit peu pas très… qui ont tendance à mettre les gens un petit peu en porte-à-faux et je trouve que c'est un petit peu dommage parce que… encourager la pratique sportive à quelques niveaux que ce soit, ça devrait être comme aller à l'église le week-end, c'est quelque chose auquel on devrait tous consacrer pas mal de temps. Voilà, voilà les amis, épisode 2 dans la boîte, on vous le balance dans la foulée, pardon, décidément j'ai un chat dans la gorge, on vous souhaite tous une bonne semaine, pardon, ouais, pauvre bête, ouais. On essaiera d'enregistrer en début de semaine la semaine prochaine parce que moi, à partir de jeudi, je suis en direction de Marrakech pour le marathon et ça va faire mal. Et voilà, d'ici là, on aura peut-être des news dans le monde triathlon. On va faire un petit appel à ceux qui connaîtraient des sociétés qui seraient à même éventuellement de sponsoriser un petit peu notre petit podcast. Si vous avez des gens qui connaissent, si vous avez des gens qui seraient à même de mettre la main à la poche, on ne l'a jamais fait jusqu'ici, mais les coups de publication, ils ont tendance un petit peu à s'envoler et puis c'est quelque chose qu'on a actuellement en tête et qu'on a en réflexion, de se poser la question comment on arrive à couvrir ces coups-là. Certains d'entre vous ont des propositions ou des contacts à nous partager, évidemment vous êtes les bienvenus. On vous souhaite à tous une bonne semaine. Entraînez-vous bien. Profitez bien de ces belles journées, même s'il fait un petit peu froid. La bise. Ciao, ciao. À bientôt.

  • Speaker #1

    À très bientôt. Ciao, ciao.

Chapters

  • Introduction et actualités du triathlon

    00:20

  • Matériel recommandé pour les débutants en triathlon

    02:14

  • Discussions sur les performances des athlètes

    05:00

  • Importance des chaussures à semelle carbone

    01:02:15

  • Conclusion et appel à la communauté

    01:08:14

  • Au revoir et prochaines étapes

    01:08:49

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Description

Êtes-vous prêt à plonger dans l'univers fascinant du triathlon ? Dans cet épisode du TRI BANDITS PODCAST, Michael LECUIVRE et Arnaud SELUKOV, deux passionnés et experts en triathlon, vous emmènent à la découverte des dernières nouvelles du monde du triathlon et des préparations des athlètes pour la saison 2025. Avec une touche d'humour et une expertise indéniable, nos intervenants partagent leurs expériences triathlon récentes, notamment les défis inattendus rencontrés lors de leurs déplacements en train pour assister à des événements triathlétiques. Ces anecdotes vous donneront un aperçu unique des coulisses de ce sport exigeant.


Un des thèmes principaux abordés dans cet épisode est le matériel triathlon essentiel pour les débutants. Que vous soyez un néophyte ou que vous souhaitiez simplement améliorer votre équipement, Michael et Arnaud vous donnent des recommandations précieuses sur les combinaisons, les vélos et les chaussures, tout en soulignant l'importance d'investir dans un bon équipement. Après tout, un bon matériel peut faire toute la différence en termes de performance et de confort, surtout pour ceux qui se lancent dans des défis tels que l'ironman.


Les tendances actuelles du triathlon sont également mises en lumière, notamment l'augmentation des contrats de sponsoring pour les athlètes et l'impact que cela a sur le sport en général. Nos experts discutent de la manière dont ces changements influencent la dynamique du triathlon et ce que cela signifie pour les athlètes d'aujourd'hui. En tant qu'entraineurs, Michael et Arnaud partagent également des conseils pratiques pour aider les athlètes à se préparer efficacement pour leurs compétitions futures, que ce soit pour un triathlon avancé ou un simple événement local.


Dans ce podcast triathlon, vous découvrirez non seulement des conseils d'experts, mais aussi des histoires inspirantes et des réflexions sur la performance triathlon. Que vous soyez un triathlète chevronné ou un passionné du triathlon francophone, cet épisode est fait pour vous ! Rejoignez Michael et Arnaud pour un loop sur le triathlon qui rendra votre pratique encore plus passionnante et engageante. Préparez-vous à être motivé et informé, car cet épisode du TRI BANDITS PODCAST est une véritable mine d'or pour tous les amoureux du triathlon.


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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et bonjour à tous et bienvenue sur ce nouvel épisode du Tribe and Deep épisode 2 saison 2. Salut Mika, comment vas-tu ?

  • Speaker #1

    Bonjour les banditos et les banditas. On avait commencé comme ça, je me rappelle, tout au début. Bonjour tout le monde, une belle année 2025, ça va bien. J'avais encore mal aux jambes d'un footing de la semaine dernière. Non, je rigole. Mais tout va bien. J'espère que tout le monde est en forme aussi.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas une grosse activité triathlétique actuellement, mais on voulait essayer de garder le rythme pour vous sortir quand même un petit peu de contenu parce qu'on sait que les après-midi sur le turbo, ça peut être long. ou les après-midi en bagnole dans les embouteillages en parlant de ça d'ailleurs j'ai fait un aller-retour à Paris la semaine dernière je vous plains les mecs Val-de-Reuil sorti de l'Assise deux heures pour faire 30 bornes compliqué quoi tu vas plus vite à pied il y a un moment j'ai failli poser la bagnole puis repartir prendre la 86 sur les bords de route à pied mais j'avais juste peur de me faire attaquer Ça a été un sacré périple. Déjà, premier train annulé, deuxième train pas de Wi-Fi, troisième train qui était le RER. J'ai raté la sortie, je n'ai pas pris le bon train, je me suis retrouvé à battre dans la banlieue. Vivement le Jura, quoi. Donc, c'est ça. Mais, ouais, ouais, donc, pas une super, super grosse action au niveau du monde triathlétique. On voulait juste parler de quelques sujets. Il y a eu une 73 à Pouconnes, Chili, le week-end dernier. Il y a eu un 10 km fait par Alexis, qui est en pleine phase de préparation pour le marathon de Londres. Et puis, on a eu quelques personnes qui nous ont demandé, qui sont un peu des débutants dans le monde du triathlon, qui nous ont demandé qu'est-ce que l'on recommanderait comme matériel minimum pour débuter une première saison en triathlon. Donc ce n'est pas un sujet auquel j'avais vraiment réfléchi, mais il s'avère qu'effectivement avec l'afflux de nouveaux licenciés qu'on a à la Fédération Française de Triathlon actuellement, plus notre sport qui est quand même vu comme étant un sport relativement cher et onéreux à la fois en termes de matériel et en termes de quantité de matériel qu'il faut, eh bien on voudrait essayer de remettre un petit peu l'église au milieu du village en fonction de votre pratique et puis vous faire une liste non exhaustive de ce que l'on peut faire. pense être le bon choix pour une première saison triathlétique.

  • Speaker #1

    C'est vrai qu'il y a de quoi faire. Pas beaucoup d'activités en triathlon. Nous, on arrive toujours à en trouver un petit peu parce qu'on discute quand même pas mal off. Et l'air de rien quand on voit les chronos, par exemple de nos Français à nous qu'on connaît et d'Alex qui, ça fait causer quand même. Il y a quand même eu les 10 km de la prom sur lesquels il y a eu 2-3 feux d'artifice. On a notre petit Victor qui était passé avec nous, qui coiffe les 30, qui passe les 30 de pas loin. Et puis on a Alex qui en prépare un marathon qui claque à un 28, 28.0 je crois. 28.05,

  • Speaker #0

    28.06.

  • Speaker #1

    28.05, 28.06. Quand on sait qu'il est en prépa marathon, on imagine qu'il n'a pas fait 10 km sur la semaine, mais un petit peu plus. Ça serait quasiment ça qui serait le plus intéressant à voir. C'est dans quelles conditions il a fait un 28. Est-ce que ce 10 km là, c'est le 10 km le plus rapide qu'il ait fait ? Je ne crois pas parce que je crois que son record, c'est 27,45. Donc, c'est assez impressionnant. Et on se dit que pour lui, un marathon, il annonce 2,07. Donc, ça va être intéressant de voir un triathlète sur courte distance qui se lance sur marathon avec une telle vitesse et une telle qualité à pied. Ça va être bibi playrunner. Attention.

  • Speaker #0

    Oui, c'est clair que la saison, elle est un peu propice au... d'aller courir soit sur des courses sur route, soit sur la saison des cross. On sait qu'on a pas mal de triathlètes qui ont tendance à aller mettre les pointes et puis aller courir un petit peu dans la boue. D'ailleurs, je pense qu'il y en a plus qui font du cross, qui font du cyclocross. Et c'est peut-être un petit peu dommage parce que je pense que le cyclocross gagnerait à être une pratique. Mais là, on est sur un sport de... Je pense qu'on a tendance à dire que les triathlètes, c'est des durs au mal, mais le cyclocross... Il faut aimer le froid, il faut aimer la boue, il faut aimer les frites bien grasses et les bières et puis pas avoir peur d'aller embrasser le... Alors embrassez pas le goudron mais la boue parce que t'en vois quand même rarement qu'ils finissent une course sans avoir été se rouler un petit peu dans la boue. Et puis casser du matériel surtout.

  • Speaker #1

    A la fois le cross et le cycle cross ça réunit des qualités qu'on n'a pas beaucoup l'habitude d'avoir à affronter en triathlon. C'est très physique puisque c'est sur un temps très court et donc sur de la très haute intensité. Par contre c'est des revêtements, des surfaces de... de pratiques qui sont complètement différentes, il faut s'adapter et ça demande une technicité parce que on voit les gaziers qui courent sur du cyclocross qui courent dans de la boue mais pour ceux qui ne l'ont pas encore fait, je vous invite à y aller vous allez vite voir que courir aux allures à laquelle il court avec les terrains sur lesquels il pratique, c'est quand même assez impressionnant et puis sur ceux qui font du cyclocross si vous êtes maladroit sur un vélo, c'est même pas la peine de vous présenter sur une grille de départ parce que vous ne finissez pas le premier tour, si ce n'est dans une barquette ou complètement recouvert debout avec une roue dans le dos et le guidon entre les dents.

  • Speaker #0

    Une trace de roue au travers du visage.

  • Speaker #1

    Plus le peloton, si jamais vous n'étiez pas derrière, vous n'étiez pas tout devant, qui vous a roulé dessus. C'est vraiment des pratiques à regarder, à s'inspirer. S'il y a des triathlètes qui vont faire du cyclocross ou du cross, c'est qu'il y a une raison. Souvent, ceux-là, on disait toujours en forme en décembre, cramés au printemps. Ce n'est pas toujours le cas. Pour qui sait bien conduire sa barque, mais on y reviendra peut-être un petit peu plus tard, faire de ces efforts-là un petit peu en hiver, ça peut être très profitable. Encore faut-il savoir comment faire.

  • Speaker #0

    Et puis, même si ce n'est pas tellement profitable d'un point de vue physique, ça l'est, mais même si ça ne l'était pas, je pense que le fait d'avoir une pratique qui soit complètement différente, qui soit, si on prend l'exemple du cross, c'est des épreuves qui sont relativement courtes. Généralement, les cross longs, ça va être entre... entre 8 et 10 km max, c'est très rare d'avoir des distances qui soient supérieures à ça. Donc en règle générale, si vous n'êtes pas trop mauvais, entre 30 et 45 minutes, c'est plié. Et puis c'est rafraîchissant dans tous les sens du terme. Mon gamin qui courait ce week-end au championnat du Jura de Cross à Lens, sur le beau site de Montciel, et c'était gelé le matin, c'était dur, ça passait dans les bois, il y avait des parties sur un hippodrome. C'est un terrain qui est hyper varié et en termes de travail de votre qualité de pied, en termes de travail sur la souplesse des chevilles, en termes de travail sur la capacité à accepter de faire des grosses relances ou de faire monter la pompe vraiment très très haut dans les tours sur des distances très courtes, je ne pense pas qu'il y ait beaucoup d'autres sports qui permettent ça. Et puis je trouve ça sympa, l'ambiance cross c'est quand même sympa, ça arrive, les clubs d'athlètes. ça sent la frite, tout le monde est là, ça rigole. Moi je trouve que c'est sympa, même de le faire sans forcément avoir une grosse… de le prendre comme un gros objectif de la saison, mais de se dire allez je consacre fin décembre, début janvier, voire jusqu'à début février à faire quelques crosses. En plus c'est bien placé dans le calendrier et je trouve que c'est vraiment une belle pratique, c'est sympa et puis d'aller se frotter un petit peu aux gens qui sont monodisciplines, ça ne peut pas faire de mal.

  • Speaker #1

    Exactement, c'est des ultra spécialistes donc il ne faut pas aller se mettre à leur hauteur, quoique ceux qui sont sur du très haut niveau peuvent rivaliser, mais ça permet aussi de se dire, en monodiscipline c'est quand même encore un cran au-dessus, que ce soit en vélo ou en course à pied, quand on a affaire à des vrais spécialistes, on peut s'en inspirer, savoir ce qu'ils font, savoir ce qu'ils ont à faire, comment ils le font, c'est toujours très riche d'enseignement en tout cas.

  • Speaker #0

    Ouais ouais. Et donc Alexis, juste au-dessus de 28, on en parlait un petit peu tous les deux avant, et c'est vrai que moi je suis sûr. En fait, YI, je crois que son meilleur temps sur une WTCS, c'était 28,55 ou 28,57 de mémoire. Alors ça fait un écart qui est quand même important, on parle d'une cinquantaine de secondes, ça fait 5 secondes au kilomètre, ce qui est énorme quand vous courez à ces allures-là. Mais c'est pas... Ce n'est pas non plus gigantesque et je pense que ça met vraiment bien en lumière la qualité des coureurs à pied qu'on a aujourd'hui sur notre sport dans le monde du triathlon, ceux qui courent sur courte distance. C'est vraiment impressionnant et je serais curieux de voir ce qu'une Cassandre pourrait courir ou une Emma pourrait arriver à courir sur un 10 km plat parce qu'il y a 50 secondes de son meilleur temps sur WTCS. C'est quand même impressionnant le niveau des athlètes et tu disais il annonce qu'il veut courir 2h07. Waouh, ça va vite quand même quoi.

  • Speaker #1

    2,07 ça fait du 3,02 au kilo quelque chose comme ça. Oui c'est bien 3,02 mais à faire 42 fois d'affilée c'est quand même pas la même la même chanson et c'est assez monstrueux. On sait que les triathlètes maintenant sur du très long vont à peu de choses près, ils ont des allures à 2,35 voire pour Patrick Lang à 2,31 sur marathon ce qui est énorme. On n'a pas de référence sur temps sec. Mais on sait que ce n'est pas 2.07, on sait que ça doit être 2.10, 2.15, quelque chose comme ça. Et encore, pas tous, ce n'est pas énorme. On a Denis Chevreau, qui est le meilleur coureur français, qui est un des tout meilleurs coureurs du circuit mondial. Je ne suis pas sûr qu'il ait couru un marathon plus rapide que 2.25. Peut-être pas sur Marathon Sec, mais ça serait vraiment intéressant d'avoir des références d'hyper spécialistes du très long pour pouvoir comparer avec justement ce qui nous arrive. On va parler de 73 Pouconnes, mais on a des triathlètes du cours qui font de plus en plus la transition vers du long, sans s'arrêter forcément sur du T100 ou du half. Et là, à ce moment-là, effectivement, les vitesses de déplacement, s'ils arrivent à garder le moins d'écart possible entre leur sec et leur pratique en triathlon, ça va être compliqué à suivre tout ça.

  • Speaker #0

    Et rappelle-toi, dans les années 90, Marc Callen avait un moment... fait une saison pas blanche en triathlon mais il avait essayé de se qualifier pour les Jeux Olympiques, le marathon et pourtant Marc était un coureur à pied, qui était le meilleur coureur à pied du circuit à l'époque avait pas réussi à passer les minimas et je suis vraiment curieux de voir ce que peut courir Alex et je serais surtout curieux de voir ce que courrait un Patrick Lange sur un marathon de Berlin ou quelque chose comme ça parce que Il a quand même couru deux trente et quelques sur l'Ironman Israël, qui malheureusement n'existe plus pour les raisons qu'on sait. Mais je ne sais pas, j'ai du mal à mettre une barre. Je pense qu'il serait entre les 2,20 et 2,23, mais que ça aille beaucoup plus vite que ça, j'ai un petit peu du mal à l'imaginer. Pardon.

  • Speaker #1

    Patrick Lang, c'était 2h31, je crois. Israman, c'est ça ? De tête, hein ?

  • Speaker #0

    C'est vrai que c'était juste en dessous de 2h31, mais... Bref. 2h30, 32. Voilà, donc c'est qu'à raison. Merci.

  • Speaker #1

    C'est Nostradarno. 2h30, 32, alors il faudrait aller voir les données exactes pour savoir si le parcours... Il y avait 42,2.

  • Speaker #0

    68.

  • Speaker #1

    Il était même un petit peu plus long. transition TVA comprise donc du coup ouais ça vaut c'était plus que très solide mais on sait que Patrick Lang de toute façon clairement sur cette distance là quand il est en forme il est inarrêtable incomparable, pour l'instant personne ne l'a battu d'ailleurs ça c'était une petite statistique qui avait été mise en avant je crois que c'était Jack Kelly qui avait dit à partir du moment où vous vous faites dropper vous vous faites doubler par Patrick Lang la course est finie puisque de toute façon lui ne s'est jamais fait doubler à pied c'est

  • Speaker #0

    quand même pas mal comme statistique.

  • Speaker #1

    C'est quand même pas mal. Lui, c'est 100% en route. Quand il double quelqu'un, il ne le revoit plus. Et puis,

  • Speaker #0

    d'un point de vue psychologique, je pense que pour un mec comme lui, qui sait qu'il est très fort à pied, qui sait qu'il n'a jamais été doublé à pied, c'est-à-dire que tu as une arme mentale à la fois toi dans ta pratique, mais tu as une arme mentale vis-à-vis de la concurrence. Et les autres concurrents savent que dans tous les cas, ça revient de derrière et ça revient...

  • Speaker #1

    très très vite. Quand tu te fais doubler en vélo, tu sais que tu peux serrer un peu les dents, tu peux t'accrocher, tu peux te tenir. Éventuellement, si tu connais bien le parcours, tu peux faire le filou et essayer de te refaire un petit peu la cerise comme on dit dans le jargon et repartir après. Quand il te fait doubler à pied et pour peu que ce soit 5 ou 10 secondes plus rapide au kilo, quand c'est cuit, c'est cuit.

  • Speaker #0

    À pied, quand tu serres le moteur, c'est fini. D'ailleurs, pour parler à pied, je ne sais pas si vous avez suivi un petit peu, mais ça a quand même fait grand bruit le fait que Jérémy Gressier soit signé par Kiprun pour la modique somme de 3,2 millions d'euros sur une période de 4 ans. Donc, ça fait quand même du 800 000 euros par an. A savoir que Gressier était chez Nike. Et Nike, quand il y a eu la première offre de Kiprun, Nike est revenu avec une contre-offre à 500 000 et il est parti pour 800 000 chez Kiprun. C'est quand même... hallucinant la quantité de pognon qui peut y avoir dans la course à pied et moi ça m'a vraiment mis sur le cul parce que tu m'aurais demandé ce qu'un mec comme grécier pouvait prendre par nike par an je t'aurais dit 50 milles j'avais mais littéralement aucune idée qu'il y avait des sommes de ce type de montant là en termes de sponsorship sur des athlètes qui font de la course route et puis de la piste quoi c'est imagine ce qu'un mec comme inge brixen prend par nike non

  • Speaker #1

    justement c'est ce que je voulais dire les dix migrés si et en france il y en a pas douze non sur du très court il est quand même il est quand même hyper présent il est champion de france 5000 10 milles de tête Il est recordman, il est ultra présent, c'est un athlète attachant. Je pense que autant dans l'image que dans ses performances, il ne doit pas y en avoir beaucoup qui doivent rivaliser, que ce soit sur son impact dans le sport et sur sa visibilité. Et donc à mon avis, ils ne sont pas cinq en France à avoir ce type de budget-là, même par Nike. Mais par contre, oui, c'est assez impressionnant. On dirait qu'il y a de plus en plus, comme dans la vraie vie, des gros gaps entre ceux qui sont tout en haut, qui phagocytent un petit peu le budget global, et puis ceux qui sont un peu loin derrière, mais même pas forcément trop loin. Mais si t'es un tout petit peu loin, t'es trop loin. Et ça peut vite se dégringoler. Je pense que des contrats à 50 000, il n'y en a pas des masses non plus.

  • Speaker #0

    Ouais, il doit y avoir une sacrée cascade derrière. Je pense que ça doit descendre. Le deuxième, le mieux payé, il doit pas être à 750 000, je pense. Il doit y avoir un gros gap.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est ça. Mais même à 400. Ouais, ouais.

  • Speaker #0

    même pas à la moitié ma remarque c'était principalement sur le fait que j'étais super surpris qu'il y ait cette quantité de pognon qui soit en circulation sur des contrats pour des athlètes type Grécier si tu veux qui est un athlète qui est excellent mais je veux dire au niveau mondial Grécier il n'a pas un gros impact sur les courses ou sur les meetings ou sur les choses comme ça il est là si tu veux, il est présent mais combien de fois il a joué la gagne sur un grand meeting...

  • Speaker #1

    Je pense que c'est autant ces valeurs sportives, ces chronos, que ces valeurs au global. Et je pense qu'il prépare aussi peut-être un petit peu son après-carrière en ayant une grosse influence sur la technicité des produits et ainsi de suite. On voit Denis qui communique quand même beaucoup avec les deux marques, parce que Denis Chevrault qui est à la fois sur Van Ryssel et sur Echekiprun, je pense que c'est deux athlètes qui ont énormément d'impact. et qui peuvent avoir un retour très très intéressant pour les fabricants. C'est des retours de produits immédiats. Aujourd'hui, quand tu as des gens comme Denis ou comme Grécier qui vont te dire moi je veux que le produit soit comme ça ou soit comme ça tu t'imagines que si tu déclines ça pour l'athlète lambda comme nous qui va vouloir courir ou pédaler avec le même matériel, le retour sur investissement va être énorme aussi. Donc je pense que c'est certes des grosses sommes, mais je pense que ce n'est pas n'importe comment et pas avec n'importe qui. Vivement ce que va nous sortir Kiprun, ils ont déjà sorti la Kiprun 2, la 902 pour qui court avec c'est du matériel qui n'a plus rien à envier aujourd'hui il y avait un gros gap avant sur les semelles carbone aujourd'hui je pense que c'est plus le cas du tout quoi enfin je pense que le matériel est quand même relativement iso à quelques pourcents en plus quelques pourcents en moins mais voilà On et Nike étaient devant et Fagocit et tout je pense qu'il y a quand même pas mal de marques qui équivalent un petit peu ça en termes de qualité

  • Speaker #0

    Après, si tu mets en perspective, 800 000 par an, c'est 4000 paires de Keeprun à 200 balles. Je pense qu'ils en vendent beaucoup plus que ça. Et quelque part, on peut se féliciter du fait qu'une marque française investisse dans un athlète français. Je crois qu'il faut vraiment qu'on tire notre chapeau là-dessus, à la fois à Van Rysel, à Décat, et puis aux décideurs qui sont derrière. Aujourd'hui on a quand même du Van Ryssel sur le Grand Tour, on a du Keeprun avec... Ils ont un autre athlète, un Kenyan, je ne sais plus comment il s'appelle, Kip Limo je crois ou quelque chose comme ça, qui est également avec les Keeprun. Je veux dire, en termes de visibilité, ils sont quand même super présents, c'est impactant, et je ne serais pas étonné que leur investissement à la fois dans le monde du triathlon et de la course à pied fasse qu'on voie beaucoup, beaucoup plus. plus de sur qui prenne et de vélo vandreysel déjà cette année si tu veux quand tu allais sur les triathlons un peu montagneux des vandreysel c'est la première fois que moi je voyais vraiment des vandreysel en nombre sur dans les parcs de triathlon quoi donc l'année prochaine avec leur vélo de chrono on risque certainement d'en voir encore plus qu'on sait ça 70.3 Pucon donc Pucon Chili qui est une très belle localité alors à savoir que le Chili pour ceux qui ont zappé des cours de géographie ça va quand même de très haut au nord à très bas au sud c'est un pays qui est absolument magnifique c'est un des rares pays au monde où je ne suis pas allé et c'est vraiment un endroit où je voudrais aller j'ai un ami qui avait fait du nord au sud du Chili en vélo Et il en était revenu avec des étoiles dans les yeux en me disant que c'était vraiment un pays extraordinaire. Alors imaginez bien que sur 4400 kilomètres, c'est comme si vous faisiez quasiment le Cap Nord à Faro au Portugal. Évidemment, il y a des changements de climat, il y a des changements de scènes, etc. Mais la partie andaise, donc la chaîne des Andes chilienne, c'est époustouflant. Et ça descend jusqu'à la Patagonie chilienne où... où on a des paysages pour ceux qui sont avides de nature et de zones relativement protégées. Tous les gens que j'ai eu la chance de rencontrer qui ont pu soit bosser, soit aller vivre au Chili, sont vraiment revenus en disant que c'était quelque chose d'exceptionnel. Et Poucon, c'est une vieille vieille épreuve, à savoir que le Chili a toujours eu une épreuve de renom dans le monde du triathlon. Et dans les années 90 jusqu'à 92, il y avait un petit chilien qui s'appelait Christian Boustos, qui était un athlète exceptionnel et qui était à l'époque le seul qui était en mesure de tenir la dragée haute à Marc Allen. Puisque de mémoire, en 92, il avait dû finir deuxième derrière Marc Allen à Kona. Et Marc l'avait repris un petit peu à la sortie d'Energy Lab, si ma mémoire ne me trompe pas. Et Christian Boustos qui était d'ailleurs... Il y a plein de photos que vous retrouverez. Il était sponsorisé par Fuji. Il était petit et extrêmement musculeux. Bronzé, c'était un mec qui passait bien. Encore une fois, on parle de l'époque où vous aviez des Kenny Souza, vous aviez des Mark Allen, vous aviez des Dave Scott, des Boustos et compagnie. Ça avait quand même de la gueule. Des Greg Wedge.

  • Speaker #1

    Des Eric Plantin.

  • Speaker #0

    Eric Plantin. Et Boustos était vraiment vu comme étant le dauphin à venir de Marc Haleine une fois que Marc aurait tourné la période de ses victoires sur Ironman. Et il y avait une rivalité, mais il y avait également une grande amitié de la part de Marc. J'avais eu l'occasion d'en parler avec lui, il avait énormément de respect pour Christian Boustos. Et la carrière de Christian Boustos avait été arrêtée d'un coup de marteau. puisque je crois que c'était 1993, un 73 de début de saison au Chili, puisque c'est dans l'hémisphère sud, donc pour eux c'est la pleine saison de triathlon. Boustos courait au Chili, je me demande d'ailleurs s'il n'y avait pas Marc Allen qui courait à cette course-là, et Christian était en tête sur le vélo, et il y avait une Jeep de la télé chilienne qui le suivait de... très très près pour arriver à le filmer, tellement près qu'à un moment la Jeep lui a touché la roue arrière, Boustos est tombé et la Jeep lui est passée par-dessus et Boustos avait son fémur qui lui avait transpercé la rate. Donc il avait subi un accident qui était catastrophique, il a été pendant quelques temps entre la vie et la mort, il a subi un grand nombre d'opérations et bien évidemment derrière il n'a jamais réussi à... à son niveau je sais même pas s'il a réussi à recourir derrière mais le chili c'est vraiment un sport qui le triathlon a toujours eu une part très importante dans la vie sportive chilienne et ce 73 poucon aujourd'hui continue à à propager cette histoire du triathlon cette love story entre le triathlon et puis le chili et vous verrez si vous regardez les images Juste dans la banlieue de Pucon, il y a un très très beau volcan qui ressemble d'ailleurs beaucoup au Popocatépelle que vous avez au Mexique, qui est vraiment un cône parfait et qui est généralement enneigé à cette période-là. Et à chaque année, vous avez des photos qui sont publiées. Et c'est vraiment une belle destination. C'est un pays de vélo. C'est un pays qui est très sûr. Et c'est vraiment un pays pour ceux qui ont la chance de pouvoir voyager en Amérique du Sud. ou qui veulent se faire plaisir pour voyager là-bas, ça peut être une belle course à mettre au calendrier en ce début de saison. Et moi, je voulais revenir dessus pour les raisons qu'on a citées, et puis aussi parce que cette année, on a Tyler Mislachuk, qui vient de la WTCS, puisqu'il a fait sa carrière totale, et c'était son premier 73, si je ne me trompe pas, au 73 Poucon. qui a allumé tout le monde, donc encore un mec qui vient du court, qui allume tout le monde sur moyenne distance. Il a quand même battu Jason West, qui est quand même tout sauf un mauvais athlète et encore moins un mauvais coureur. West court 1,12, Mislachuk court 1,10. Et Mislachuk annonce qu'il va certainement faire beaucoup de 73 cette année et mettre un petit peu sa carrière WTSCS en parenthèse. C'est quand même encore un transfert du court distance vers le moyenne longue distance. Ça fait encore une personne de moins sur le circuit WTCS. C'est à se demander ce qui va leur rester. Peut-être que Sam Long devrait aller faire une carrière en WTCS.

  • Speaker #1

    T'en penses quoi toi ? C'est le cours qui débarque sur le long. Ça peut être une belle histoire. Mais maintenant on sait que les vitesses de déplacement se sont rapprochées. Et c'est là où on en venait tout à l'heure au début. là où il y a le plus de différence de vitesse de déplacement, c'est encore en course à pied. Même si c'est là que l'écart s'est de plus en plus réduit. Donc là, sur les prochaines années, on risque d'avoir des surprises. La barrière des 2h30 qui va résister encore peut-être cette année.

  • Speaker #0

    Je pense qu'elle saute.

  • Speaker #1

    On va voir que ça donne.

  • Speaker #0

    Oui, je pense que ça saute.

  • Speaker #1

    Ça peut être quelque chose, parce que Patrick Lang n'a plus rien à prouver. Il a fait 3 fois Kona, 3 fois le record. Il a eu quelques autres victoires sur Ironman avec des temps marathons et lui, il n'y a plus personne qui peut en douter. Donc, est-ce qu'il va être le seul à viser ça ? Je ne crois pas. Est-ce que les jeunes vont le pousser à aller de plus en plus vite et à être le premier à le faire ? Ou est-ce que ce sont encore une fois des jeunes qui débarquent de la WTCS, qui ne savent pas que ce n'est pas possible, et qui du coup vont claquer un 2.29 parce qu'ils seront énervés, parce qu'ils n'auront pas des barrières mentales autres que des barrières physiques ? On ne sait pas, mais ça va être une... une belle saison, encore une fois, je le dis toujours souvent, mais c'est le court qui débarque sur le long, c'est toujours une bonne idée. Là, on est en année post-olympique, donc il y a énormément de gens qui basculent sur le long parce qu'ils ont fait le tour du court ou parce qu'ils savent qu'ils sont peut-être un petit peu moins physiologiquement équipés pour aller durer sur du très court, parce que c'est très exigeant. Maintenant, que vont donner tous ces athlètes-là quand ils vont basculer sur le long ? Vive le T100 et vive Ironman, parce qu'on va encore s'en prendre plein les yeux. Mais par contre, quand on est au départ avec des gaziers comme ça, on sait qu'on ne va pas les voir très longtemps.

  • Speaker #0

    Après, je ne sais pas combien de temps ces mecs-là... Tu sais comment ça fonctionne dans la vie. Tu as des mecs qui disent qu'on est post-année olympique, qu'on a encore 4 ans de préparation pour les prochains Jeux de Los Angeles. Je vais consacrer une année à faire du moyenne distance. Combien de ces mecs-là vont être perdus pour de bon pour la WTC ? Il y en a combien qui vont se dire... Cette année, j'ai fait une saison sur 73 et éventuellement quelques shifts sur T100 par le biais de Wildcard ou par d'autres biais de résultats ou des choses comme ça. Et ces mecs-là vont se dire, attends, l'année dernière, j'ai gagné X. Cette année, j'ai gagné deux fois ce que j'ai gagné l'année dernière en courant moins. Moi, je pense que je ne serais pas vraiment étonné d'avoir une certaine quantité de ces athlètes-là qui viennent...

  • Speaker #1

    tremper leurs doigts de pied dans l'eau du moyenne distance ils décident de pas faire marche arrière au final et puis de rester là parce que la soupe allait quand même meilleur mais puis on a bien vu avec les norvégiens qu'elle est dans un sens ça se fait revenir dans l'autre ça se fait plus ils avaient ils avaient aimé l'idée que ça serait faisable mais non on voit bien que c'est pas possible le peloton du cours même s'il va se réduire ne ralentit pas loin de là Il y a quelques années, si on regarde d'ailleurs, il y avait la FF3 qui a fait un poste il n'y a pas très longtemps sur les 5 dernières années. Sur les 5 dernières années, en France, on a 3 champions du monde. Si on monte sur les 6 dernières années, on en a 4. Et on a Cassandre chez les filles. Ça, c'est que des athlètes qui sont réguliers sur toute une saison. Qu'est-ce qu'ils font cette année ? Ils basculent plus. tous plus ou moins, tous et toutes, sur de la moyenne distance, et ils ne repartent pas sur un cycle olympique, parce que ça fait deux ou trois cycles qui sont déjà dans le circuit. Entre 8 et 12, peut-être même 16 ans pour certains. C'est très long, ça va très vite, et il y a des jeunes qui poussent. Et, petite cerise sur le gâteau, mais cerise un peu pourrie, il y a quand même de moins en moins d'argent pour de plus en plus de contraintes. Il faut aller de plus en plus vite, il faut se déplacer, les courses, il y en a qui sortent à Ausha droite. Tous les calendriers veulent se rivaliser les uns les autres, ce qui fait que personne ne pense aux athlètes. Et ça devient très complexe de gérer les calendriers. Sur le long, un athlète est un petit peu plus libre, il gère son calendrier. Et au final, maintenant avec l'arrivée notamment du T100, il y a quand même un petit peu de pognon sur la table. Il y a des teams qui se montent un peu à Ausha droite. Je pense que ça peut être vraiment...

  • Speaker #0

    pour l'athlète quelque chose de positif et maintenant qu'ils vont repartir de l'autre côté une fois que quand tu as goûté à quelque chose qui te... bah non bah non je pense que c'est mort c'est cuit donc que va devenir la wtss dans les quatre prochaines années à part un circuit pour aller aux JO sauf si les JO se révolutionnent et deviennent autre chose que ce que c'est ce qu'on nous a offert là oui Paris c'était joli effectivement fallait faire des belles photos aux beaux endroits mais Moi, ça fait triper, mais pas plus que ça. Peut-être chez les jeunes, mais l'avenir, pour moi, n'est plus sur le cours.

  • Speaker #1

    Après, ça peut très bien aussi créer un appel d'air sur le cours de distance, avoir des athlètes... Tu libères des places également. Tu peux avoir de nouveaux talents qui vont venir embrasser le cours de distance, des athlètes qui n'auraient peut-être pas forcément eu l'opportunité si les piliers de comptoir restaient là. Parce qu'il va falloir remplir les grilles de départ à un moment ou à un autre aussi.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas parce qu'il y a beaucoup d'appelés qu'il y a énormément d'élus. Tout le monde ne va pas courir en dessous de 30 au 10 sur un triathlon distance olympique. Et tout le monde ne peut pas être AT2. Encore une fois, si tu n'es pas là, AT1, c'est fini. Il faut des athlètes complets, des athlètes consistants. C'est hyper dur, il ne faut pas se blesser. Dans tous les cas, regarde le projet norvégien, on en discutait la dernière fois à pied. Ils étaient 30, en 10 ans, il n'y en a plus que 3. Ça fait quand même 90% du cheptel qui est cuit. Combien, nous en France, on a la chance d'avoir, on avait la chance. Là, regarde bien sur les 4 derniers champions du monde, donc Vincent, Pierre, Léo et Dorian. Dorian, j'ai pas eu trop de nouvelles sur cet hiver, on ne sait pas ce qu'il fait. Léo, on sait ce qu'il fait. Pierre, je crois qu'il part un petit peu sur le cours pour une année post-Olympique, sur le long, pardon. On ne sait pas trop ce qu'il va faire après. Et Cassandre, on sait que cette année, elle va peut-être faire autre chose. Il y a qui après derrière, à leur niveau ? Oui,

  • Speaker #1

    personne. Je vais reformuler un peu ce que je disais. Peut-être que c'est une occasion de créer une WTCS 2.0, c'est-à-dire d'arriver. Parce que... Peut-être que s'ils veulent intéresser des athlètes, éventuellement d'autres sports, à migrer vers le monde du triathlon et rendre ça, peut-être que d'avoir des parcours qui soient attractifs, je dirais des parcours à la Kitzbühel, par exemple, qu'on avait eu. Rappelle-toi, on avait émis l'idée de faire une Coupe du Monde à l'Alpe d'Huez. T'imagines nager dans le lac en bas et puis faire une montée sèche de l'Alpe ? Ça aurait quand même de la gueule, plus que d'avoir des mecs qui tournent en...

  • Speaker #0

    Le triathlon M de l'Alpe... le triathlon M de l'Alpe il est juste magique et si on met une WTCS là-bas c'est spectacle garanti et c'est une course qui va sortir des circuits et qui va forcément rendre les choses différentes, ça va obliger les athlètes à s'adapter et si c'est retransmis comme ça devrait être retransmis, ça peut être que tripant à voir et c'est ce que ça devrait être mais aujourd'hui on a des circuits qui sont très enfin c'est fade quoi c'est fade

  • Speaker #1

    C'est pas intéressant si tu veux. Et des circuits qui sont pas intéressants, ben t'intéresses pas les gens, y'a pas beaucoup de monde devant la télé, y'a pas beaucoup de sponsors, y'a pas beaucoup de pognon, et derrière c'est le serpent qui se mord la queue, et puis tu finis par tomber de la falaise. Et moi j'aimerais bien voir des gens au sein de la Fédération Internationale qui... Imagine qu'on ait un circuit avec une dizaine de courses, où t'es une course type WTCS actuelle avec un circuit à boucle, imagine... une WTCS à Paris dans Montmartre. Imagine la montée de l'Alpe d'Huez. Imagine une WTCS avec un parcours vélo avec une partie de gravel. Imagine une WTCS avec une natation en mer, un endroit connu et reconnu comme étant où l'eau, ça bouge un petit peu. Une partie course à pied qui soit trail plutôt qu'autre chose.

  • Speaker #0

    Et puis en changeant de format. En changeant de format, tu fais une... Tu ne fais pas toujours du drafting. Tu peux faire un contre-la-montre, tu peux faire une sans drafting. Il faudrait ne pas s'enfermer sur un format. Parce que là, aujourd'hui, c'est un circuit, un format. Exactement. Le T100, c'est toujours ça. La WTCS, c'est soit un sprint, soit un olympique. Mais c'est avec drafting. Et si possible, avec des parcours, je suis désolé, je vais être grossier, mais chiant à mourir. Non, il faudrait varier tout ça. Regarde ce que faisait avant la Super League. La Super League, c'était sur 4 semaines ou 5 semaines, mais au moins, tu en avais dans tous les sens. D'ailleurs, un peu trop, c'était difficile à suivre. Mais au moins, ça changeait, et c'était quelque chose qui était plutôt...

  • Speaker #1

    plutôt fun à regarder c'était attrayant regarde le tour le tour a réussi à se réinventer complètement ils ont raccourci leurs étapes tu as des tas beaucoup plus étapes de montagne il ya des parties qui sont sur des parties gravier tu as des parties avec qui sont montagnes tu as du contrôle amont il ya eu du contre la monde par équipe ils l'ont enlevée ils l'ont remis il ya des contrôles à monte en bosse enfin je vais dire il ya des ils ont ils avaient une étape avec une partie du parcours de paris roubaix finir quand D'ailleurs, c'est une expression que je me suis un petit peu accaparée. Il y avait un journaliste anglais qui avait questionné Christian Prudhomme en lui disant, Prudhomme qui est la tête pensante et le patron du Tour de France, il lui avait dit mais ce n'est plus vraiment le Tour de France, vous ne faites plus vraiment le Tour de France, vous ne respectez pas… C'était au moment où ils avaient supprimé ce contrôle à monde par équipe. Ça c'était quelque chose qui était… Puisque dans les années 90, le contre la montre par équipe, c'était vraiment une des étapes incontournables du Tour de France. Donc ils avaient viré ça. Après, ils avaient décidé de ne pas faire l'Alpe d'Huez tous les deux ans, comme ça avait été le cas. De remettre au goût du jour certains cols qui n'étaient plus pratiqués et tout ça. Et ils avaient dit, mais vous n'avez pas l'impression que vous diluez un petit peu l'histoire du Tour de France ? Et Prudhomme, il avait réfléchi un petit peu comme un Elon Musk fait des fois en France. en prenant une dizaine de secondes de silence, et il l'avait regardé, il avait dit, le seul dogme dans l'organisation du Tour de France, c'est qu'il n'y a pas de dogme. Donc il disait, en gros, il disait, on se réserve le droit de faire ce que l'on veut, quand on veut, dès l'instant où, d'un point de vue divertissement, d'un point de vue sportif, et d'un point de vue télévisuel, ça marche. Et je pense qu'on serait bien inspirés dans le monde du triathlon. de s'inspirer de ce qu'a fait le Tour de France, parce que la présentation, le nombre d'heures d'images et de nombre de personnes qui regardent le Tour de France tous les ans, ne fait que croître, et tu peux faire ce que tu veux, tu peux aimer le vélo ou pas le vélo, moi j'ai des gens dans mon entourage qui ne sont pas du tout sportifs, qui ne font pas de vélo, qui ne regardent aucune autre course, juillet, ils sont trois semaines, le cul devant leur télé l'après-midi, de 2h à 15h, à écouter les commentaires de Marion Rousse, parce que... ça tient la route, c'est beau et puis c'est quand même magnifiquement filmé et il y a du spectacle,

  • Speaker #0

    tu peux être sûr que sur le Tour de France tous les jours il y a du spectacle par contre que les choses bougent au niveau de la World Triathlon j'en suis quand même un petit peu moins sûr quand on voit ils arrivent à tout cadenasser avant déjà au niveau des élections à l'interne, on imagine bien que c'est pas fait pour que ça change tout de suite Donc qu'est-ce qu'ils vont laisser ce circuit-là péricliter ? Parce que, encore une fois, c'est peut-être la fédération délégataire en termes d'olympisme, mais dire que ça intéresse de plus en plus les gens, c'est se cacher derrière un arbre pour essayer de ne pas voir la forêt. J'y crois pas. Maintenant, il y a tout plein de circuits privés qui débarquent. Est-ce que ça va les faire bouger un petit peu plus vite que pas bouger du tout ? J'espère, mais à mon avis, il faut que la vie continue et que... D'autres circuits s'installent sans attendre la WTCS et que après ça fasse bouger les choses, que les athlètes fassent bouger les choses, parce que c'est aussi les athlètes qui vont faire clair.

  • Speaker #1

    Si les athlètes se barrent, il va falloir quand même qu'ils se posent des questions dans les bureaux de la WTCS, parce que juste pour donner quand même une petite image de la façon dont fonctionne la WTCS, on est à cinq semaines des championnats du monde de triathlon d'hiver. Ils ont annoncé que c'était la ville de Cogne en Italie qui allait recevoir les championnats du monde. Les inscriptions ne sont toujours pas ouvertes. Donc la Fédération Française de Triathlon a déjà fait les choix des athlètes qu'elle enverrait. On n'a toujours pas un putain de lien pour aller s'inscrire. Je discutais avec Thierry Foulnou, je discutais avec Julien Vartel, je disais mec c'est des durs à cuire, c'est des gars qui sont dans le monde du triathlon depuis des années. Julien Vartel il a quand même couru en élite sur les championnats du monde de triathlon d'hiver. On ne peut toujours pas s'inscrire quoi. Donc les gars finalement il faut qu'ils arrêtent de nous vendre du rêve quoi. Je pense que l'équipe là-bas qui est à World Triathlon, il y a un moment où il faut faire un grand coup de ménage et puis mettre des gens qui vont faire en sorte que ça bouge un petit peu parce que visiblement, il y a quelque chose qui ne fonctionne pas ou qui ne fonctionne pas bien et on ne peut pas continuer comme ça. Les athlètes du cours qui se barrent sur le moyenne distance, les épreuves qui sont annoncées dernière minute, des trucs d'inscription qui ne fonctionnent pas, c'est vraiment le bordel dans leur cabane. il met un coup de bulldozer et pire qu'on les secouer pour aller secouer sinon la pulpe elle reste dans la mer quoi bon vous voulez donc voilà pour les sujets qu'on voulait aborder et puis on voulait parler un petit peu équipement triathlon débutant Alors, on va prendre dans l'ordre des sports. Déjà, pour ceux qui ne savent pas, c'est natation, on va aller aux courses à pied. Ça serait sympa qu'un coup, il y ait des organisations, ou que la FED autorise des organisateurs sous couvert fédéral de pouvoir organiser des choses soit dans l'autre ordre. Et je suis sûr que ça amènerait pas mal de monde sur le truc. Et puis, ça ne met pas un petit peu de fun, un petit peu de sel dans la soupe. Mais si on prend la natation, moi, je pense que... La bonne démarche d'un athlète qui veut débuter, alors évidemment une combinaison c'est cher, il y a une raison pour laquelle les combinaisons c'est cher, c'est parce que c'est du matériel technique, et puis on est quand même dans l'eau, c'est quand même fait pour vous tenir chaud, et c'est quand même fait pour vous faire flotter. Alors évidemment il y a des combinaisons qui ne sont pas chères, il y a une raison pour laquelle ce n'est pas cher, c'est que vous n'utilisez pas les mêmes néoprènes, vous n'utilisez pas les mêmes modes d'assemblage, et vous avez des combinaisons qui ne sont vraiment pas du tout agréables à nager. Moi ce que je voudrais dire, Sur les combinaisons natation, c'est important de faire un investissement dans une combinaison parce qu'il faut imaginer que vous n'allez pas uniquement l'utiliser en course. La pratique du triathlon, 99,99% des triathlons se font en eau libre. La totalité des athlètes, l'immense majorité des athlètes ne font que des entraînements piscine et généralement mettent la combinaison que pour les premières courses de la saison. J'ai toujours considéré que c'était une erreur monumentale, à la fois parce que votre position dans l'eau change complètement, la façon dont vous nagez change complètement et les sensations que vous avez changent complètement. Et je pense qu'il est vraiment important de pratiquer la natation en eau libre avec votre combinaison en amont des premières compétitions. Et je pense que c'est pour ça qu'il est important d'avoir une combinaison qui soit, alors je ne parle pas de haut de gamme, mais d'avoir une combinaison qui soit de milieu de gamme, c'est vraiment un plus, parce que déjà, elle va être un peu plus ajustée, et sera certainement beaucoup plus confortable. C'est un petit peu comme si vous faisiez un 44 et que vous alliez courir avec une paire de chaussures qui aillent du 42 au 46, ça n'ira pas à tout le monde. D'avoir une combinaison qui soit bien adaptée, ça rend la pratique en eau libre beaucoup plus sûre, beaucoup plus confortable. et de pratiquer en eau libre dans votre combinaison, c'est quand même important, avant les compétitions, d'avoir bien conscience des sensations, de la façon dont vous allez flotter et tout ça. Donc j'aurais tendance à dire, la combinaison c'est presque un passage obligé, dans la mesure où les courses que vous envisagez de faire, c'est des courses qui en général se disputent avec la combinaison. Il est bon de rappeler un petit peu les règles, c'est que, si je ne me trompe pas, pas, c'est en dessous de 24,5°C, la combinaison n'est pas obligatoire. Entre 16 et 24,5°C, si je... Tu me dis si je me trompe, Mika, mais je crois que c'est ça. Entre 16 et 24,5°C, la combinaison n'est pas obligatoire. C'est un choix à laisser à l'athlète. En dessous de 16°C, la combinaison est obligatoire. Au-dessus de 24,5°C, la combinaison est interdite. Donc si vous envisagez de faire deux triathlons dans la... Pardon, vas-y. Tout...

  • Speaker #0

    Tout... toute pièce en néoprène est interdite. Au-dessus de... Non seulement la combinaison, mais ceux qui ont des shorties néoprènes, par exemple, qui veulent tricher quand ils vont à la piscine. Non mais, on en a quand même aussi des furets, qui viennent à la piscine avec des shorties en néoprène. Wop, wop, wop. Si jamais la combinaison est interdite, toute pièce en néoprène est interdite. Donc, vous n'avez pas le droit non plus de nager avec ça. Bon, on a retrouvé des pool boys qui flottaient à Gérard Armet sur un départ d'Ixtera qui était sans combine.

  • Speaker #1

    Il y a quelques années, on a trouvé dans les portes à loups, dans les tentes avec des chiottes de changement, des sorties en néoprène.

  • Speaker #0

    Bien sûr, bien sûr.

  • Speaker #1

    Quand tu as des mecs qui sont capables de prendre des produits pour aller plus vite, tu penses bien qu'un short en néoprène, ça ne va pas les faire boiter. Moi, je dis que les mecs, on les chope, on va leur faire faire le marathon et le vélo avec leurs sorties en néoprène. Ça leur ferait la bite. Tu te vois à la sortie d'Energy Lab avec les sorties en néoprène ? de service 3 pièces à 50 degrés, putain, ça serait beau, ça.

  • Speaker #0

    T'es affûté, là. T'es affûté quand t'as vu.

  • Speaker #1

    Donc, la partie combi, c'est quand même un investissement qui est important. N'hésitez pas, si vous avez des copains qui font déjà un peu du triathlon, à essayer leur combi pour être sûr de la taille, du modèle et tout ça. La souplesse au niveau des épaules, c'est quand même un gros, gros plus. Et puis, vous avez des marques qui offrent du matériel qui a une grande, grande durabilité. Je ne vais pas leur faire de la pub, mais... J'ai eu des self-fish pendant un moment. J'ai une self-fish qui doit avoir au moins 12-13 ans, à part les 2-3 accros que je lui ai faits. C'est quand même des combinaisons qui tiennent bien dans le temps. Et moi... J'aurais tendance à dire qu'entre les épreuves et le nombre de nages en eau libre que je fais, la combinaison sort entre 50 à 80 fois par an. Donc 50 à 80 fois mis sur 10 ans, ça veut dire 800 en filage. La combinaison existe toujours. L'investissement est rentabilisé.

  • Speaker #0

    Je pensais qu'on était parti sur le matériel pour débuter le triathlon. Mais pas pour débuter le triathlon, les épreuves. Mais pour débuter maintenant. Donc moi, je n'étais pas parti sur la combine. Mais effectivement, j'en ai parlé il y a quelques secondes, en rigolant, le shorty néoprène, pour moi qui devrait être interdit, même à l'entraînement, puisque ce ne sont que des tricheurs qui mettent des shorty en néoprène, petite dédicace à mes athlètes que j'insulte régulièrement quand je sais après qu'ils ont mis un shorty en néoprène. Mais non, je parlais du matériel. Donc toi tu parlais de la combinaison. Donc effectivement, il ne faut pas découvrir comment on met une combinaison. L'heure avant de prendre le départ, bien sûr, il faut s'en servir à l'entraînement. Il faut l'utiliser et la pratiquer bien avant. De toute façon, on ne peut pas simuler la pratique en eau libre autrement qu'en allant en eau libre. Même si vous faites des triathlons de début de saison, n'hésitez pas à avoir une combinaison et à aller pratiquer avant pour savoir quelles sensations ça donne. En termes de sensations au niveau de la cage thoracique, on est souvent un petit peu contraint. Du coup, ça donne... Ça donne une sensation qui n'est pas naturelle du tout, il faut bien s'y habituer à ça, et puis ça vous permet de savoir comment il faut la mettre, comment on peut l'enlever un petit peu plus vite et gagner du temps à la transition. Moi je pensais à un investissement sur le matériel tout court pour aller s'entraîner. Aujourd'hui on sait très bien que, là en ce moment je ne sais pas quel temps il fait chez vous, mais par contre ton coiffeur il me fait peur Arnaud.

  • Speaker #1

    Mon quoi ?

  • Speaker #0

    Ton coiffeur.

  • Speaker #1

    Quel coiffeur ?

  • Speaker #0

    Il est mort non ?

  • Speaker #1

    Quel coiffeur ?

  • Speaker #0

    Ouais c'est ça.

  • Speaker #1

    Alors moi il y a bien un truc sur lequel je dépense pas de pognon, c'est le coiffeur. une fois par an, ça c'est la règle,

  • Speaker #0

    c'est mon dogme voilà, s'il y a bien un dogme c'est qu'il n'y a pas de quoi faire et donc non je pensais au matériel pour la pratique pendant l'entraînement et donc moi je pensais à un investissement qui coûte quelques euros, c'est une bande élastique une bande élastique qui va vous servir à faire plusieurs choses, la première c'est à vous échauffer, vous échauffer avant une séance, je vois souvent des gens qui arrivent à la piscine, ils posent le sac, ils plongent dans l'eau, ils partent en nageant, ce qui pour moi est une énorme émotion Ce qui pour moi est une énorme erreur quand on n'est pas un nageur depuis longtemps, parce que du coup on passe d'une position où on est assis, certainement un peu recroquevillé sur le bureau, où on passe d'une inactivité à une activité dans l'eau et un petit peu d'échauffement. Pour les articulations et pour les personnes qui ne sont quand même pas hyper actives, ça peut être très très intéressant. Et puis ça vous permet aussi, les moments où vous ne passez pas 5 heures de vélo, parce que là en ce moment il fait très froid, ça vous permet de garder un petit peu... et de travailler la technique, la visualisation en dehors de l'eau. Vous prenez ça autour d'un point fixe chez vous et vous simulez, vous faites un petit peu de renforcement musculaire, vous avez des élastiques avec de la résistance. Ça, ça peut être un investissement très faible avec un gros retour sur investissement.

  • Speaker #1

    Sur l'aspect vélo, ce qui est important, c'est de savoir quel type de course vous allez faire si jamais vous allez faire du super roulant, du super plat et plutôt du longue distance. effectivement faire un investissement dans un vélo de chrono c'est un bon choix si jamais votre vos envies c'est de faire l'alpe d'huez et en brun peut-être que le vélo de route ça sera largement suffisant surtout si vous êtes débutant j'ai jamais forcément beaucoup conseillé à mes athlètes de faire d'installer un prolongateur sur leur vélo de route parce que déjà c'est pas fait pour ça ça vous la position elle est quand même pas hyper adapté ça peut valoir le coup si vous êtes plutôt débutant et si vous êtes sur des parcours type Vouglans ou Gérard May ou tout ça, vous pourrez vous mettre en position aéro dans certaines parties, mais déjà vous allez rajouter du poids sur votre vélo, deuxièmement la position, un vélo de route c'est pas fait pour être en position aéro, vous allez avoir un angle torse-cuisse qui va être beaucoup plus fermé, moins de vascularisation dans les jambes, c'est pas forcément un bon calcul, surtout qu'aujourd'hui la position en vous mettant, si vous rentrez un peu les cocottes sur votre guidon, pour pouvoir avoir un appui de vos avant-bras sur la partie du guidon c'est quand même une position qui est très aéro, qui se tient bien et puis dès l'instant où on rajoute du bordel sur un vélo on a tendance à pénaliser à la fois le poids, le rendement et tout ça et il n'y a pas un gros écart entre un guidon aéro qui va être ajouté ou une position bien adaptée sur Robococotte donc si vous faites plutôt de la montagne, plutôt du vallonné, et que votre objectif, ce n'est pas de rouler beaucoup plus vite que 35 km heure, je pense qu'un bon vélo de route est largement suffisant. Ça vous permet d'avoir un seul matériel pour la saison. Moi, je n'ai pas vraiment de problème de vélo à la maison, mais...

  • Speaker #0

    Si, tu as un problème,

  • Speaker #1

    c'est le deuxième choix. Oui, j'ai un problème de nombre de vélos. Mais en fait, j'ai un vieux vélo de chrono, enfin un vieux vélo, un vélo un peu plus ancien de chrono que je me suis monté en vélo de route. Donc c'est un vélo, c'est un Sipo Katana qui n'était pas un vélo de chrono super extrême, mais qui monté en vélo de route permet de faire vraiment un super job. Alors ce n'est pas le plus léger, par contre c'est super aéro. et sur des parcours qui sont vallonnés, c'était suffisant cette année par exemple quand j'ai fait le sprint du triathlon d'Aubonne, sur les 20 bornes il doit y avoir quand même pas loin de 450 mètres de dénivelé, c'était quand même suffisant pour que je gagne la course et puis que je roule aussi vite que les mecs qui étaient avec leur vélo de chrono. Donc voilà, essayez de trouver un bon compromis, et pourquoi j'aurais tendance à dire de privilégier le vélo de route si vous ne faites pas des parcours super roulants, c'est simplement qu'un vélo de route vous avez une grande polyvalence. Si demain, parce que c'est un vélo que vous allez utiliser tout le long de l'année, c'est quand même beaucoup plus confortable pour l'utiliser beaucoup si vous faites 5, 6, 10 000 ou 15 000 kilomètres de vélo par an. J'ai des athlètes, moi, qui n'ont qu'un seul vélo de chrono et qui font tous leurs entraînements dessus. Ce n'est peut-être pas le meilleur calcul. Et je pense que si vous pouvez vous le permettre, deux vélos, c'est toujours bien. Trois, c'est mieux. Quatre, c'est encore vachement mieux. Mais si vous n'en avez qu'un seul, un bon vélo de route avec un certain degré de... polyvalence c'est quand même important l'aspect aéro oui effectivement il est important mais n'oubliez pas que la partie la moins aéro sur le vélo c'est quand même le bonhomme on est quand même sur un rapport en gros de 80 20 donc si vous avez un vélo super rare héros aéro et que vous êtes posé comme une grosse d'aubes dessus vous irez nulle part par contre si vous avez un vélo qui est pas super aéro mais par contre que votre position elle est pas mal travaillé en essayant de réfléchir en ayant des amis qui vous prennent en photo ou ou qu'il vous fasse un petit film pour regarder comment vous êtes posé sur votre vélo. Il peut y avoir un petit peu de gain à ce niveau-là. Donc voilà, essayez d'être intelligent dans votre démarche et surtout de toujours bien penser à quel va être votre type d'utilisation, comment vous envisagez de pratiquer votre triathlon.

  • Speaker #0

    Bon, tu as un peu tout dit. Après, à part à citer un modèle ou une marque en particulier, on sait aujourd'hui que l'achat d'un vélo, ça commence la première étape c'est vendre un rein ou deux parce que quand on part sur du vélo neuf même les vélos un petit peu entre guillemets d'entrée de gamme commencent à être très très onéreux je pense à notamment la marque, on avait eu Nicolas qui était venu nous faire un super podcast la marque Van Riesel aujourd'hui avec un SRAM Rival AXS on est sur un vélo carbone avec des zips à 4002 ben voilà il y a encore quelques années c'était quasiment le prix du haut de gamme Et là on est sur un entrée de gamme avec un des premiers groupes en électrique. C'est du super beau matos, c'est super bien équipé. Si vous achetez le vélo, plus une étude posturale que Decathlon ne fait pas, mais que vous allez voir un petit peu à Ausha droite, vous êtes sur un package à 4500. Et c'est un vélo qui est vraiment hyper polyvalent. Donc il faut réfléchir dans ce sens là, plutôt que d'aller voir un Canyon. Un Canyon dans le même équipement, on est à 6000. Donc voilà, vous venez de gagner 2000 euros avec les bandits. Et vous avez un super vélo, vous allez passer de partout. Dans tous les cas, ce qui vous fera avancer, ce n'est pas le vélo, c'est le bonhomme et l'entraînement.

  • Speaker #1

    Et puis un vélo neuf, vous avez quand même une garantie dans les deux sens du terme. Vous avez la garantie sur le vélo, mais vous avez aussi la garantie d'avoir du matériel qui est neuf. Parce qu'il y a quand même des spécialistes qui vendent du vélo d'occasion aujourd'hui. C'est du vélo qui a quand même été, pour certains, pas mal trafiqué. Il y a plein d'histoires un petit peu horribles de gamelles, de guidons qui pètent, de choses comme ça, de fourches qui ont été réparées à l'arrache et tout ça. Moi j'ai tendance à dire qu'il vaut mieux un vélo d'entrée de gamme en termes d'équipement comme un Van Rysel à 4000 balles que d'aller acheter un SL7 ou un SL8 qui va être vendu au même tarif. Si jamais ce n'est pas cher, il y a une raison en général. C'est comme quand vous achetez une bagnole, si jamais votre rêve c'est d'avoir une Golf GTI et que la moyenne des Golf GTI dans votre kilométrage est à 20 000 balles et que tout d'un coup vous en trouvez une à 12 000. c'est qu'il y a de fortes chances que ça s'en te la rend donc voilà il n'y a pas de raison qu'il y ait des affaires qui soient exceptionnellement bonnes si vous achetez un vélo essayez de connaître le mec à qui vous l'achetez au sein des clubs, au sein des copains et tout ça, il y a toujours du matériel qui circule voilà, soyez assez prudent après vous avez des sites comme Bicycle par exemple qui vous offrent la possibilité d'avoir des si vous achetez un vélo sur Bicycle de le faire renvoyer à un vélo 6 qui travaille avec eux et qui va vous faire un check complet et éventuellement qui vous proposera une remise à niveau si jamais la chaîne est à changer, la cassette est à changer et tout ça Et c'est quand même une tranquillité d'esprit parce que quand on met 4000 balles dans un vélo, je pense qu'on n'est pas à 200-300 balles et puis de le faire checker de fond en comble par des professionnels, ça peut quand même être pas con du tout en termes de calcul. Après au niveau des casques, aujourd'hui il n'y a plus nécessité forcément d'avoir un casque qui soit essentiellement aéro. On va encore citer Van Rysel mais par exemple ils ont du matériel aujourd'hui, je crois qu'ils tournent autour de 120 euros. Il y a une chose sur laquelle il ne faut pas faire d'économie, c'est sur les casques. quelque chose qui va bien vous tenir sur votre tête parce qu'on a une tronche qui est tous différente il y en a qui ont la tête ronde, il y en a qui ont la tête pointue donc essayez, n'hésitez pas à essayer regardez bien comment ça va et puis et surtout n'allez pas à l'économie là-dessus parce que les conséquences peuvent être vraiment dramatiques catastrophique,

  • Speaker #0

    la sécurité il ne faut pas rigoler avec on le dit toujours, de toute façon je ne sais pas comment toi tu faisais mais Moi, avec les gaziers, pas de casque,

  • Speaker #1

    pas de vélo. Des gars qui arrivent pour rouler avec moi, qui n'ont pas de casque, ils repartent de l'autre côté. C'est clair que moi, je ne roule avec personne sans casque. Les sauveteurs-scouristes, je ne suis pas là pour aller réparer les têtes, éventuellement faire un massage cardiaque s'il faut, mais aller recoller les morceaux de tête, non, c'est bon, merci, c'est bon. Pas pour moi. Et puis, voilà, ça, c'est... Après, il y a un truc aussi, c'est l'image qu'on représente aujourd'hui. Il y a quand même pas mal de tensions sur la route entre les automobilistes et puis les cyclistes. Alors, je ne prends pas parti. J'ai tendance à dire que je n'ai pas souvenir d'avoir un cycliste qui a tué un transporteur routier ou qui a tué une voiture. Donc, on est quand même le fusible. Nous, les cyclistes, on est quand même les personnes qui sont vulnérables. Ce qui, en aucune raison, ne doit nous donner le droit de nous comporter comme des cons. Et surtout, d'avoir une image qui soit positive, c'est-à-dire d'être à votre place sur la route, de porter un casque, d'être habillé avec des tenues qui soient visibles. Et ça, c'est vraiment un truc que j'ai du mal à comprendre. Moi, j'habite dans le Jura. En ce moment, il y a des mecs qui roulent. Sur le Bajura, on les voit. L'autre jour, j'en ai croisé. Les gars, ils n'avaient pas de lumière. Ils étaient habillés. Ils avaient un cuissard noir et puis un haut marron. Si tu veux te faire écraser, c'est comme ça qu'il faut faire. Même en pleine journée, dans les zones d'ombre, on ne voit pas. Donc, n'hésitez pas. Mettez des trucs de couleur. La nouvelle règle sur les lampes clignotantes, on n'en a rien à foutre. On se la roule en pointe et on se la met bien profond. Avoir un truc qui soit bien visible. Choisissez des couleurs. Choisissez des lampes. Et puis surtout, équipez-vous à ce niveau-là en termes de... de casque et puis de moyens de sécurité, c'est quand même vraiment important. Et en début de saison, il y en a beaucoup d'entre vous qui vont avoir passé pas mal de temps à l'intérieur, soit avec le vélo sur le turbo, soit sur un vélo dédié. Quand on reprend les premières sorties en extérieur, le point d'équilibre n'est pas le même, les points de freinage ne sont pas le même et tout ça. Moi, je vous encourage tous à aller investir un petit peu. Vous prenez votre vélo, vous l'emmenez chez un vélo 6 parce que… avant quand c'était des freins à patins c'était facile de voir si tout fonctionnait bien pardon aujourd'hui faire une purge de freins hydrauliques c'est pas la portée de tout le monde vérifier que vos plaquettes elles sont en bon état c'est pas la portée de tout le monde s'il faut mettre deux pneus neufs deux jeux de plaquettes et puis faire une vidange de freins ça va nettoyer le compte en banque de 200 balles c'est quand même toujours moins cher que de passer quinze jours à l'hôpital en plus j'ai fait une rime c'est presque un alexandrin putain il est

  • Speaker #0

    Non, non, fais pas de la poésie.

  • Speaker #1

    Il est fort le bandit. Donc voilà un petit peu pour l'aspect vélo. Et puis pour l'aspect course à pied, moi j'ai une question qui me revient quasiment, pas quotidiennement, mais du moins hebdomadairement aujourd'hui avec mes athlètes, c'est est-ce que je dois acheter des chaussures à semelle carbone ? La réponse, elle est simple. Si vous voulez courir vite, oui. Voilà. On parlait de Gressier tout à l'heure, qui est passé chez Kiprun. Kiprun, ils vous vendent une paire de carbone qui sont d'excellents niveaux, à 200 balles. Bon, si vous avez un esprit compétitif et que vous voulez essayer de faire un meilleur résultat et d'améliorer vos performances, oui, c'est aujourd'hui un passage obligé. Je ne prends pas l'excuse du fait, oui, mais moi je cours à 5 minutes au kilomètre, donc je n'aurai pas d'avantage. Est-ce que tu te fous de finir centième ou cent cinquantième si la réponse est oui, à ce moment-là, les carbones ne sont pas nécessaires ? Si pour toi, finir cent unième est beaucoup plus... désagréable que de finir 99e, à ce moment-là l'investissement dans une paire de chaussures carbone est important. En plus, moi je les utilise très peu à l'entraînement, peut-être une fois tous les quinze jours, et je garde mes vieilles carbone pour faire un petit peu les séances de vitesse, parce qu'il y a quelque chose qui est important, c'est cette sensation de courir vite.

  • Speaker #0

    Parce qu'effectivement, les carbones vont vous faire courir vite. Alors, on a tendance à dire les carbones, à savoir que la plaque carbone, elle est uniquement là pour vous stabiliser. Ce qui vous fait aller vite, c'est la mousse et la forme de la semelle. Mais c'est la mousse qui renvoie beaucoup plus d'énergie. On est sur 3 ou 4 Les nouvelles mousses, c'est 3 à 4 de retour d'énergie supplémentaire. Donc, quand vous lisez sur certains sites que vous avez des chaussures qui créent de la vitesse, c'est de la masturbation. Il n'y a aucune chaussure qui crée de la vitesse. Il y a des chaussures qui vont consommer moins d'énergie. et qui vont éventuellement vous en redonner un petit peu plus. Voilà le principe des carbones. Comme on utilise une mousse qui est plus épaisse, elle est très souple, elle a un gros retour d'énergie, la plaque carbone est uniquement là pour stabiliser la chaussure, parce que si vous n'aviez pas de plaque carbone avec des mousses très très souples, vous auriez une chaussure qui serait complètement inconfortable, qui aurait tendance à rouler sur les côtés et s'effondrer. Donc la plaque carbone, elle, donne de la structure et permet de maintenir la mousse pour avoir un bon retour. d'énergie il ya un point qui est très important c'est quand on court avec les carbone on court plus vite naturellement c'est à dire que moi à un effort identique je vais être entre 5 à 7 secondes plus vite au kilomètre quand je vais courir à peu près à 4,40 4,45 pour un même rythme cardiaque vous courez plus vite donc vous avez un rythme de course à pied qui est plus vite vous avez une position qui est légèrement différente et vous travaillez sur des groupes musculaires qui vont être un petit peu plus différent vous allez mettre un petit peu plus de stress sur certains groupes musculaires d'où l'importance de les pratiquer à l'entraînement l'autre point énormément très important et super positif des chaussures carbone c'est que la mousse étant très soft vous absorbez beaucoup plus les chocs et sur des durées longues à partir du 10 km half voire des marathons vous allez créer beaucoup moins de fatigue musculaire tendinomusculaire vous allez être beaucoup plus frais point donné vous allez arriver à maintenir une vitesse d'allure qui va être beaucoup plus élevé beaucoup plus longtemps beaucoup plus loin sur la course et c'est peut-être ça il va vous permettre d'avoir les plus gros gains sur sur votre aspect sur la partie course à pied c'est que et en plus vous le verrez moi j'ai eu j'ai fait quelques années que je fais du triathlon j'ai couru avec des racing flat qui faisait avec des semaines qui faisait trois millimètres j'ai une paire de socconi d'ailleurs là qui sont accrochés au plafond qui faisait 98 grammes, alors celle-là, je peux vous dire que j'ai fait le marathon à Cona avec ça, tu arrivais, tu n'avais plus un plombage. Quand vous faites aujourd'hui un marathon avec des carbones, le lendemain, vous êtes quand même vachement moins fracassé que quand vous le faisiez avec des chaussures, des racing flats. Donc, pour ceux qui ont un petit objectif de performance, qui sont intéressés par aller plus vite, et puis surtout qui ont un petit peu envie d'être moins fracassé, si vous pouvez vous le permettre, acheter une paire de carbones, c'est quand même important.

  • Speaker #1

    Je crois que c'est Nicolas Navarro qui disait qu'aujourd'hui, globalement, puis c'est quand même pas un feignant je crois sur la borne, il disait qu'aujourd'hui il faisait quasiment 100% de ses séances sur carbone. Alors il est sponsorisé, donc il ne doit pas en avoir qu'une seule paire, il doit les faire tourner, mais il fait 100% de ses séances sur carbone, non pas pour le gain de vitesse, mais pour ce gain d'économie, de contraintes mécaniques, qui lui permet justement de borner encore un petit peu plus. Je ne sais plus si c'est lui ou Johan Durand, mais dans tous les cas, c'est une pratique... Pour les athlètes qui peuvent se le permettre, et puis comme tu disais, courir vite, ce n'est pas qu'une question de déplacement, c'est aussi une question de système musculaire, tendineux, osseux, courir vite. Neuromoteur, c'est quelque chose qui se travaille, et donc vous n'allez pas faire vos records personnels sur une course, pas en triathlon en tout cas, il va falloir le travailler à l'entraînement, et donc pour que votre corps ait l'habitude de faire ça, c'est qu'en le faisant à l'entraînement, est-ce qu'on vous devait courir avec des... Des semelles carbone à l'entraînement, si vous allez le faire en course ? Oui, oui, oui, et bien sûr que oui.

  • Speaker #0

    Et il y a un Ethiopien, un cours atopien, dont je ne vais pas éborner le nom, parce que ça ne se fait pas. Mais lui, il courait en moyenne à l'année à peu près 160 km par semaine. Et il faisait 2, voire 3 entraînements par semaine sur ces carbones, ce qui lui avait permis d'augmenter son kilométrage à 190 km sans avoir... plus de blessures, sans avoir plus de fatigue musculaire. Donc, oui, ça c'est un énorme avantage, et le fait de passer une grosse séance dans vos carbones, vous allez quand même vachement moins vous endommager. Et n'oubliez pas que toute pratique sportive, c'est une contraction neuromusculaire qui est envoyée. Donc, moins vous allez mettre de fatigue dans le muscle, plus vous allez pouvoir maintenir cette contraction sur une durée relativement longue. D'ailleurs je ne sais pas si Romuald a déjà fait des tests, il faudrait que je lui pose la question. Il m'étonnerait qu'il n'ait pas regardé ça.

  • Speaker #1

    notre champion du monde aéro sur la durabilité c'est quelque chose qui doit être cliquer un qui est important de la durée je pense que tu es là dessus on reparle de un petit un petit truc technique mais tout le monde dit il faut il faut tourner les jambes à 90 tours par minute mais tu prends un débutant tu le mets sur un vélo au bout d'une heure il a les jambes en bois il tourne à 60 tours ils tournent pas à 90 c'est quelque chose qui est très exigeant et quand on voit des débutants que des coachs qui n'y connaissent rien de lui disent absolument tourner à 90 tours par minute sur ironman Au bout de 5 heures, à tourner à 90 tours par minute, quelle que soit la puissance que tu mets dedans, c'est pas que le muscle qui est fatigué, c'est le bonhomme tout court, parce qu'il n'a pas l'habitude. Et oui, les cyclistes courent entre 90 et 100 tours par minute, mais ils roulent 20 000 par an depuis 10 ans. Leur système musculaire, leur système nerveux, il est entraîné à ça. On prend un athlète qui découvre le triathlon ou qui découvre le longue distance, qui se met à ça et qui doit rouler entre 100 et 150 bornes par semaine. Allez, pour les plus généreux, 200. Si vous faites 200 bornes par semaine, ça fait 10 000 par an. Il n'y en a pas beaucoup qui roulent 10 000 par an. Peut-être que vous pouvez commencer à envisager du 80 ou du 90 tours par minute, mais c'est quelque chose qui n'est pas si anodin que ça. Donc oui, il faut être économique plutôt que d'être rapide, en tout cas quand on fait du...

  • Speaker #0

    Il n'y a pas une taille qui va à tout le monde. Il y a des gens qui vont être plus confortables à avoir une cadence élevée, et il y en a qui vont l'être beaucoup moins à avoir une cadence élevée. Rappelez-vous Daniel Arif, les Ironman à 65 de cadence, ça ne l'a jamais pénalisé pour atomiser tout le monde sur là. En fait, on en revient un petit peu à ce qu'on avait déjà abordé plusieurs fois, c'est le fait d'avoir un coach qui soit là pour vous conseiller, quelqu'un qui puisse répondre à vos questions et surtout, moi ce que je dis aux athlètes, par exemple, c'est un peu le début de saison, j'ai eu plusieurs nouveaux athlètes qui ont signé récemment. Il n'y a pas de questions stupides, en fait. Et c'est souvent ça, en fait. Et je pense qu'il y a beaucoup d'athlètes aujourd'hui qui vont prendre des décisions, souvent en allant lire des conneries qu'ils vont voir en ligne, plutôt que de prendre le risque de poser une question à quelqu'un ou même à leur coach, ou même à leur coach de club. Et je trouve que c'est important pour les plus anciens, ceux qui ont une capacité de conseil et d'encadrement, surtout de jamais... prendre les gens pour des cons et de toujours essayer de garder un regard bienveillant sur les questions que les gens nous posent. Parce que si quelqu'un nous pose une question, c'est qu'il n'a pas la réponse, parce que sinon il ne nous la poserait pas. Donc c'est un peu le B.A.B. de la relation humaine, mais souvent dans le monde du sport, on a tendance à avoir des gens qui sont un petit peu secs ou un petit peu pas très… qui ont tendance à mettre les gens un petit peu en porte-à-faux et je trouve que c'est un petit peu dommage parce que… encourager la pratique sportive à quelques niveaux que ce soit, ça devrait être comme aller à l'église le week-end, c'est quelque chose auquel on devrait tous consacrer pas mal de temps. Voilà, voilà les amis, épisode 2 dans la boîte, on vous le balance dans la foulée, pardon, décidément j'ai un chat dans la gorge, on vous souhaite tous une bonne semaine, pardon, ouais, pauvre bête, ouais. On essaiera d'enregistrer en début de semaine la semaine prochaine parce que moi, à partir de jeudi, je suis en direction de Marrakech pour le marathon et ça va faire mal. Et voilà, d'ici là, on aura peut-être des news dans le monde triathlon. On va faire un petit appel à ceux qui connaîtraient des sociétés qui seraient à même éventuellement de sponsoriser un petit peu notre petit podcast. Si vous avez des gens qui connaissent, si vous avez des gens qui seraient à même de mettre la main à la poche, on ne l'a jamais fait jusqu'ici, mais les coups de publication, ils ont tendance un petit peu à s'envoler et puis c'est quelque chose qu'on a actuellement en tête et qu'on a en réflexion, de se poser la question comment on arrive à couvrir ces coups-là. Certains d'entre vous ont des propositions ou des contacts à nous partager, évidemment vous êtes les bienvenus. On vous souhaite à tous une bonne semaine. Entraînez-vous bien. Profitez bien de ces belles journées, même s'il fait un petit peu froid. La bise. Ciao, ciao. À bientôt.

  • Speaker #1

    À très bientôt. Ciao, ciao.

Chapters

  • Introduction et actualités du triathlon

    00:20

  • Matériel recommandé pour les débutants en triathlon

    02:14

  • Discussions sur les performances des athlètes

    05:00

  • Importance des chaussures à semelle carbone

    01:02:15

  • Conclusion et appel à la communauté

    01:08:14

  • Au revoir et prochaines étapes

    01:08:49

Description

Êtes-vous prêt à plonger dans l'univers fascinant du triathlon ? Dans cet épisode du TRI BANDITS PODCAST, Michael LECUIVRE et Arnaud SELUKOV, deux passionnés et experts en triathlon, vous emmènent à la découverte des dernières nouvelles du monde du triathlon et des préparations des athlètes pour la saison 2025. Avec une touche d'humour et une expertise indéniable, nos intervenants partagent leurs expériences triathlon récentes, notamment les défis inattendus rencontrés lors de leurs déplacements en train pour assister à des événements triathlétiques. Ces anecdotes vous donneront un aperçu unique des coulisses de ce sport exigeant.


Un des thèmes principaux abordés dans cet épisode est le matériel triathlon essentiel pour les débutants. Que vous soyez un néophyte ou que vous souhaitiez simplement améliorer votre équipement, Michael et Arnaud vous donnent des recommandations précieuses sur les combinaisons, les vélos et les chaussures, tout en soulignant l'importance d'investir dans un bon équipement. Après tout, un bon matériel peut faire toute la différence en termes de performance et de confort, surtout pour ceux qui se lancent dans des défis tels que l'ironman.


Les tendances actuelles du triathlon sont également mises en lumière, notamment l'augmentation des contrats de sponsoring pour les athlètes et l'impact que cela a sur le sport en général. Nos experts discutent de la manière dont ces changements influencent la dynamique du triathlon et ce que cela signifie pour les athlètes d'aujourd'hui. En tant qu'entraineurs, Michael et Arnaud partagent également des conseils pratiques pour aider les athlètes à se préparer efficacement pour leurs compétitions futures, que ce soit pour un triathlon avancé ou un simple événement local.


Dans ce podcast triathlon, vous découvrirez non seulement des conseils d'experts, mais aussi des histoires inspirantes et des réflexions sur la performance triathlon. Que vous soyez un triathlète chevronné ou un passionné du triathlon francophone, cet épisode est fait pour vous ! Rejoignez Michael et Arnaud pour un loop sur le triathlon qui rendra votre pratique encore plus passionnante et engageante. Préparez-vous à être motivé et informé, car cet épisode du TRI BANDITS PODCAST est une véritable mine d'or pour tous les amoureux du triathlon.


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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et bonjour à tous et bienvenue sur ce nouvel épisode du Tribe and Deep épisode 2 saison 2. Salut Mika, comment vas-tu ?

  • Speaker #1

    Bonjour les banditos et les banditas. On avait commencé comme ça, je me rappelle, tout au début. Bonjour tout le monde, une belle année 2025, ça va bien. J'avais encore mal aux jambes d'un footing de la semaine dernière. Non, je rigole. Mais tout va bien. J'espère que tout le monde est en forme aussi.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas une grosse activité triathlétique actuellement, mais on voulait essayer de garder le rythme pour vous sortir quand même un petit peu de contenu parce qu'on sait que les après-midi sur le turbo, ça peut être long. ou les après-midi en bagnole dans les embouteillages en parlant de ça d'ailleurs j'ai fait un aller-retour à Paris la semaine dernière je vous plains les mecs Val-de-Reuil sorti de l'Assise deux heures pour faire 30 bornes compliqué quoi tu vas plus vite à pied il y a un moment j'ai failli poser la bagnole puis repartir prendre la 86 sur les bords de route à pied mais j'avais juste peur de me faire attaquer Ça a été un sacré périple. Déjà, premier train annulé, deuxième train pas de Wi-Fi, troisième train qui était le RER. J'ai raté la sortie, je n'ai pas pris le bon train, je me suis retrouvé à battre dans la banlieue. Vivement le Jura, quoi. Donc, c'est ça. Mais, ouais, ouais, donc, pas une super, super grosse action au niveau du monde triathlétique. On voulait juste parler de quelques sujets. Il y a eu une 73 à Pouconnes, Chili, le week-end dernier. Il y a eu un 10 km fait par Alexis, qui est en pleine phase de préparation pour le marathon de Londres. Et puis, on a eu quelques personnes qui nous ont demandé, qui sont un peu des débutants dans le monde du triathlon, qui nous ont demandé qu'est-ce que l'on recommanderait comme matériel minimum pour débuter une première saison en triathlon. Donc ce n'est pas un sujet auquel j'avais vraiment réfléchi, mais il s'avère qu'effectivement avec l'afflux de nouveaux licenciés qu'on a à la Fédération Française de Triathlon actuellement, plus notre sport qui est quand même vu comme étant un sport relativement cher et onéreux à la fois en termes de matériel et en termes de quantité de matériel qu'il faut, eh bien on voudrait essayer de remettre un petit peu l'église au milieu du village en fonction de votre pratique et puis vous faire une liste non exhaustive de ce que l'on peut faire. pense être le bon choix pour une première saison triathlétique.

  • Speaker #1

    C'est vrai qu'il y a de quoi faire. Pas beaucoup d'activités en triathlon. Nous, on arrive toujours à en trouver un petit peu parce qu'on discute quand même pas mal off. Et l'air de rien quand on voit les chronos, par exemple de nos Français à nous qu'on connaît et d'Alex qui, ça fait causer quand même. Il y a quand même eu les 10 km de la prom sur lesquels il y a eu 2-3 feux d'artifice. On a notre petit Victor qui était passé avec nous, qui coiffe les 30, qui passe les 30 de pas loin. Et puis on a Alex qui en prépare un marathon qui claque à un 28, 28.0 je crois. 28.05,

  • Speaker #0

    28.06.

  • Speaker #1

    28.05, 28.06. Quand on sait qu'il est en prépa marathon, on imagine qu'il n'a pas fait 10 km sur la semaine, mais un petit peu plus. Ça serait quasiment ça qui serait le plus intéressant à voir. C'est dans quelles conditions il a fait un 28. Est-ce que ce 10 km là, c'est le 10 km le plus rapide qu'il ait fait ? Je ne crois pas parce que je crois que son record, c'est 27,45. Donc, c'est assez impressionnant. Et on se dit que pour lui, un marathon, il annonce 2,07. Donc, ça va être intéressant de voir un triathlète sur courte distance qui se lance sur marathon avec une telle vitesse et une telle qualité à pied. Ça va être bibi playrunner. Attention.

  • Speaker #0

    Oui, c'est clair que la saison, elle est un peu propice au... d'aller courir soit sur des courses sur route, soit sur la saison des cross. On sait qu'on a pas mal de triathlètes qui ont tendance à aller mettre les pointes et puis aller courir un petit peu dans la boue. D'ailleurs, je pense qu'il y en a plus qui font du cross, qui font du cyclocross. Et c'est peut-être un petit peu dommage parce que je pense que le cyclocross gagnerait à être une pratique. Mais là, on est sur un sport de... Je pense qu'on a tendance à dire que les triathlètes, c'est des durs au mal, mais le cyclocross... Il faut aimer le froid, il faut aimer la boue, il faut aimer les frites bien grasses et les bières et puis pas avoir peur d'aller embrasser le... Alors embrassez pas le goudron mais la boue parce que t'en vois quand même rarement qu'ils finissent une course sans avoir été se rouler un petit peu dans la boue. Et puis casser du matériel surtout.

  • Speaker #1

    A la fois le cross et le cycle cross ça réunit des qualités qu'on n'a pas beaucoup l'habitude d'avoir à affronter en triathlon. C'est très physique puisque c'est sur un temps très court et donc sur de la très haute intensité. Par contre c'est des revêtements, des surfaces de... de pratiques qui sont complètement différentes, il faut s'adapter et ça demande une technicité parce que on voit les gaziers qui courent sur du cyclocross qui courent dans de la boue mais pour ceux qui ne l'ont pas encore fait, je vous invite à y aller vous allez vite voir que courir aux allures à laquelle il court avec les terrains sur lesquels il pratique, c'est quand même assez impressionnant et puis sur ceux qui font du cyclocross si vous êtes maladroit sur un vélo, c'est même pas la peine de vous présenter sur une grille de départ parce que vous ne finissez pas le premier tour, si ce n'est dans une barquette ou complètement recouvert debout avec une roue dans le dos et le guidon entre les dents.

  • Speaker #0

    Une trace de roue au travers du visage.

  • Speaker #1

    Plus le peloton, si jamais vous n'étiez pas derrière, vous n'étiez pas tout devant, qui vous a roulé dessus. C'est vraiment des pratiques à regarder, à s'inspirer. S'il y a des triathlètes qui vont faire du cyclocross ou du cross, c'est qu'il y a une raison. Souvent, ceux-là, on disait toujours en forme en décembre, cramés au printemps. Ce n'est pas toujours le cas. Pour qui sait bien conduire sa barque, mais on y reviendra peut-être un petit peu plus tard, faire de ces efforts-là un petit peu en hiver, ça peut être très profitable. Encore faut-il savoir comment faire.

  • Speaker #0

    Et puis, même si ce n'est pas tellement profitable d'un point de vue physique, ça l'est, mais même si ça ne l'était pas, je pense que le fait d'avoir une pratique qui soit complètement différente, qui soit, si on prend l'exemple du cross, c'est des épreuves qui sont relativement courtes. Généralement, les cross longs, ça va être entre... entre 8 et 10 km max, c'est très rare d'avoir des distances qui soient supérieures à ça. Donc en règle générale, si vous n'êtes pas trop mauvais, entre 30 et 45 minutes, c'est plié. Et puis c'est rafraîchissant dans tous les sens du terme. Mon gamin qui courait ce week-end au championnat du Jura de Cross à Lens, sur le beau site de Montciel, et c'était gelé le matin, c'était dur, ça passait dans les bois, il y avait des parties sur un hippodrome. C'est un terrain qui est hyper varié et en termes de travail de votre qualité de pied, en termes de travail sur la souplesse des chevilles, en termes de travail sur la capacité à accepter de faire des grosses relances ou de faire monter la pompe vraiment très très haut dans les tours sur des distances très courtes, je ne pense pas qu'il y ait beaucoup d'autres sports qui permettent ça. Et puis je trouve ça sympa, l'ambiance cross c'est quand même sympa, ça arrive, les clubs d'athlètes. ça sent la frite, tout le monde est là, ça rigole. Moi je trouve que c'est sympa, même de le faire sans forcément avoir une grosse… de le prendre comme un gros objectif de la saison, mais de se dire allez je consacre fin décembre, début janvier, voire jusqu'à début février à faire quelques crosses. En plus c'est bien placé dans le calendrier et je trouve que c'est vraiment une belle pratique, c'est sympa et puis d'aller se frotter un petit peu aux gens qui sont monodisciplines, ça ne peut pas faire de mal.

  • Speaker #1

    Exactement, c'est des ultra spécialistes donc il ne faut pas aller se mettre à leur hauteur, quoique ceux qui sont sur du très haut niveau peuvent rivaliser, mais ça permet aussi de se dire, en monodiscipline c'est quand même encore un cran au-dessus, que ce soit en vélo ou en course à pied, quand on a affaire à des vrais spécialistes, on peut s'en inspirer, savoir ce qu'ils font, savoir ce qu'ils ont à faire, comment ils le font, c'est toujours très riche d'enseignement en tout cas.

  • Speaker #0

    Ouais ouais. Et donc Alexis, juste au-dessus de 28, on en parlait un petit peu tous les deux avant, et c'est vrai que moi je suis sûr. En fait, YI, je crois que son meilleur temps sur une WTCS, c'était 28,55 ou 28,57 de mémoire. Alors ça fait un écart qui est quand même important, on parle d'une cinquantaine de secondes, ça fait 5 secondes au kilomètre, ce qui est énorme quand vous courez à ces allures-là. Mais c'est pas... Ce n'est pas non plus gigantesque et je pense que ça met vraiment bien en lumière la qualité des coureurs à pied qu'on a aujourd'hui sur notre sport dans le monde du triathlon, ceux qui courent sur courte distance. C'est vraiment impressionnant et je serais curieux de voir ce qu'une Cassandre pourrait courir ou une Emma pourrait arriver à courir sur un 10 km plat parce qu'il y a 50 secondes de son meilleur temps sur WTCS. C'est quand même impressionnant le niveau des athlètes et tu disais il annonce qu'il veut courir 2h07. Waouh, ça va vite quand même quoi.

  • Speaker #1

    2,07 ça fait du 3,02 au kilo quelque chose comme ça. Oui c'est bien 3,02 mais à faire 42 fois d'affilée c'est quand même pas la même la même chanson et c'est assez monstrueux. On sait que les triathlètes maintenant sur du très long vont à peu de choses près, ils ont des allures à 2,35 voire pour Patrick Lang à 2,31 sur marathon ce qui est énorme. On n'a pas de référence sur temps sec. Mais on sait que ce n'est pas 2.07, on sait que ça doit être 2.10, 2.15, quelque chose comme ça. Et encore, pas tous, ce n'est pas énorme. On a Denis Chevreau, qui est le meilleur coureur français, qui est un des tout meilleurs coureurs du circuit mondial. Je ne suis pas sûr qu'il ait couru un marathon plus rapide que 2.25. Peut-être pas sur Marathon Sec, mais ça serait vraiment intéressant d'avoir des références d'hyper spécialistes du très long pour pouvoir comparer avec justement ce qui nous arrive. On va parler de 73 Pouconnes, mais on a des triathlètes du cours qui font de plus en plus la transition vers du long, sans s'arrêter forcément sur du T100 ou du half. Et là, à ce moment-là, effectivement, les vitesses de déplacement, s'ils arrivent à garder le moins d'écart possible entre leur sec et leur pratique en triathlon, ça va être compliqué à suivre tout ça.

  • Speaker #0

    Et rappelle-toi, dans les années 90, Marc Callen avait un moment... fait une saison pas blanche en triathlon mais il avait essayé de se qualifier pour les Jeux Olympiques, le marathon et pourtant Marc était un coureur à pied, qui était le meilleur coureur à pied du circuit à l'époque avait pas réussi à passer les minimas et je suis vraiment curieux de voir ce que peut courir Alex et je serais surtout curieux de voir ce que courrait un Patrick Lange sur un marathon de Berlin ou quelque chose comme ça parce que Il a quand même couru deux trente et quelques sur l'Ironman Israël, qui malheureusement n'existe plus pour les raisons qu'on sait. Mais je ne sais pas, j'ai du mal à mettre une barre. Je pense qu'il serait entre les 2,20 et 2,23, mais que ça aille beaucoup plus vite que ça, j'ai un petit peu du mal à l'imaginer. Pardon.

  • Speaker #1

    Patrick Lang, c'était 2h31, je crois. Israman, c'est ça ? De tête, hein ?

  • Speaker #0

    C'est vrai que c'était juste en dessous de 2h31, mais... Bref. 2h30, 32. Voilà, donc c'est qu'à raison. Merci.

  • Speaker #1

    C'est Nostradarno. 2h30, 32, alors il faudrait aller voir les données exactes pour savoir si le parcours... Il y avait 42,2.

  • Speaker #0

    68.

  • Speaker #1

    Il était même un petit peu plus long. transition TVA comprise donc du coup ouais ça vaut c'était plus que très solide mais on sait que Patrick Lang de toute façon clairement sur cette distance là quand il est en forme il est inarrêtable incomparable, pour l'instant personne ne l'a battu d'ailleurs ça c'était une petite statistique qui avait été mise en avant je crois que c'était Jack Kelly qui avait dit à partir du moment où vous vous faites dropper vous vous faites doubler par Patrick Lang la course est finie puisque de toute façon lui ne s'est jamais fait doubler à pied c'est

  • Speaker #0

    quand même pas mal comme statistique.

  • Speaker #1

    C'est quand même pas mal. Lui, c'est 100% en route. Quand il double quelqu'un, il ne le revoit plus. Et puis,

  • Speaker #0

    d'un point de vue psychologique, je pense que pour un mec comme lui, qui sait qu'il est très fort à pied, qui sait qu'il n'a jamais été doublé à pied, c'est-à-dire que tu as une arme mentale à la fois toi dans ta pratique, mais tu as une arme mentale vis-à-vis de la concurrence. Et les autres concurrents savent que dans tous les cas, ça revient de derrière et ça revient...

  • Speaker #1

    très très vite. Quand tu te fais doubler en vélo, tu sais que tu peux serrer un peu les dents, tu peux t'accrocher, tu peux te tenir. Éventuellement, si tu connais bien le parcours, tu peux faire le filou et essayer de te refaire un petit peu la cerise comme on dit dans le jargon et repartir après. Quand il te fait doubler à pied et pour peu que ce soit 5 ou 10 secondes plus rapide au kilo, quand c'est cuit, c'est cuit.

  • Speaker #0

    À pied, quand tu serres le moteur, c'est fini. D'ailleurs, pour parler à pied, je ne sais pas si vous avez suivi un petit peu, mais ça a quand même fait grand bruit le fait que Jérémy Gressier soit signé par Kiprun pour la modique somme de 3,2 millions d'euros sur une période de 4 ans. Donc, ça fait quand même du 800 000 euros par an. A savoir que Gressier était chez Nike. Et Nike, quand il y a eu la première offre de Kiprun, Nike est revenu avec une contre-offre à 500 000 et il est parti pour 800 000 chez Kiprun. C'est quand même... hallucinant la quantité de pognon qui peut y avoir dans la course à pied et moi ça m'a vraiment mis sur le cul parce que tu m'aurais demandé ce qu'un mec comme grécier pouvait prendre par nike par an je t'aurais dit 50 milles j'avais mais littéralement aucune idée qu'il y avait des sommes de ce type de montant là en termes de sponsorship sur des athlètes qui font de la course route et puis de la piste quoi c'est imagine ce qu'un mec comme inge brixen prend par nike non

  • Speaker #1

    justement c'est ce que je voulais dire les dix migrés si et en france il y en a pas douze non sur du très court il est quand même il est quand même hyper présent il est champion de france 5000 10 milles de tête Il est recordman, il est ultra présent, c'est un athlète attachant. Je pense que autant dans l'image que dans ses performances, il ne doit pas y en avoir beaucoup qui doivent rivaliser, que ce soit sur son impact dans le sport et sur sa visibilité. Et donc à mon avis, ils ne sont pas cinq en France à avoir ce type de budget-là, même par Nike. Mais par contre, oui, c'est assez impressionnant. On dirait qu'il y a de plus en plus, comme dans la vraie vie, des gros gaps entre ceux qui sont tout en haut, qui phagocytent un petit peu le budget global, et puis ceux qui sont un peu loin derrière, mais même pas forcément trop loin. Mais si t'es un tout petit peu loin, t'es trop loin. Et ça peut vite se dégringoler. Je pense que des contrats à 50 000, il n'y en a pas des masses non plus.

  • Speaker #0

    Ouais, il doit y avoir une sacrée cascade derrière. Je pense que ça doit descendre. Le deuxième, le mieux payé, il doit pas être à 750 000, je pense. Il doit y avoir un gros gap.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est ça. Mais même à 400. Ouais, ouais.

  • Speaker #0

    même pas à la moitié ma remarque c'était principalement sur le fait que j'étais super surpris qu'il y ait cette quantité de pognon qui soit en circulation sur des contrats pour des athlètes type Grécier si tu veux qui est un athlète qui est excellent mais je veux dire au niveau mondial Grécier il n'a pas un gros impact sur les courses ou sur les meetings ou sur les choses comme ça il est là si tu veux, il est présent mais combien de fois il a joué la gagne sur un grand meeting...

  • Speaker #1

    Je pense que c'est autant ces valeurs sportives, ces chronos, que ces valeurs au global. Et je pense qu'il prépare aussi peut-être un petit peu son après-carrière en ayant une grosse influence sur la technicité des produits et ainsi de suite. On voit Denis qui communique quand même beaucoup avec les deux marques, parce que Denis Chevrault qui est à la fois sur Van Ryssel et sur Echekiprun, je pense que c'est deux athlètes qui ont énormément d'impact. et qui peuvent avoir un retour très très intéressant pour les fabricants. C'est des retours de produits immédiats. Aujourd'hui, quand tu as des gens comme Denis ou comme Grécier qui vont te dire moi je veux que le produit soit comme ça ou soit comme ça tu t'imagines que si tu déclines ça pour l'athlète lambda comme nous qui va vouloir courir ou pédaler avec le même matériel, le retour sur investissement va être énorme aussi. Donc je pense que c'est certes des grosses sommes, mais je pense que ce n'est pas n'importe comment et pas avec n'importe qui. Vivement ce que va nous sortir Kiprun, ils ont déjà sorti la Kiprun 2, la 902 pour qui court avec c'est du matériel qui n'a plus rien à envier aujourd'hui il y avait un gros gap avant sur les semelles carbone aujourd'hui je pense que c'est plus le cas du tout quoi enfin je pense que le matériel est quand même relativement iso à quelques pourcents en plus quelques pourcents en moins mais voilà On et Nike étaient devant et Fagocit et tout je pense qu'il y a quand même pas mal de marques qui équivalent un petit peu ça en termes de qualité

  • Speaker #0

    Après, si tu mets en perspective, 800 000 par an, c'est 4000 paires de Keeprun à 200 balles. Je pense qu'ils en vendent beaucoup plus que ça. Et quelque part, on peut se féliciter du fait qu'une marque française investisse dans un athlète français. Je crois qu'il faut vraiment qu'on tire notre chapeau là-dessus, à la fois à Van Rysel, à Décat, et puis aux décideurs qui sont derrière. Aujourd'hui on a quand même du Van Ryssel sur le Grand Tour, on a du Keeprun avec... Ils ont un autre athlète, un Kenyan, je ne sais plus comment il s'appelle, Kip Limo je crois ou quelque chose comme ça, qui est également avec les Keeprun. Je veux dire, en termes de visibilité, ils sont quand même super présents, c'est impactant, et je ne serais pas étonné que leur investissement à la fois dans le monde du triathlon et de la course à pied fasse qu'on voie beaucoup, beaucoup plus. plus de sur qui prenne et de vélo vandreysel déjà cette année si tu veux quand tu allais sur les triathlons un peu montagneux des vandreysel c'est la première fois que moi je voyais vraiment des vandreysel en nombre sur dans les parcs de triathlon quoi donc l'année prochaine avec leur vélo de chrono on risque certainement d'en voir encore plus qu'on sait ça 70.3 Pucon donc Pucon Chili qui est une très belle localité alors à savoir que le Chili pour ceux qui ont zappé des cours de géographie ça va quand même de très haut au nord à très bas au sud c'est un pays qui est absolument magnifique c'est un des rares pays au monde où je ne suis pas allé et c'est vraiment un endroit où je voudrais aller j'ai un ami qui avait fait du nord au sud du Chili en vélo Et il en était revenu avec des étoiles dans les yeux en me disant que c'était vraiment un pays extraordinaire. Alors imaginez bien que sur 4400 kilomètres, c'est comme si vous faisiez quasiment le Cap Nord à Faro au Portugal. Évidemment, il y a des changements de climat, il y a des changements de scènes, etc. Mais la partie andaise, donc la chaîne des Andes chilienne, c'est époustouflant. Et ça descend jusqu'à la Patagonie chilienne où... où on a des paysages pour ceux qui sont avides de nature et de zones relativement protégées. Tous les gens que j'ai eu la chance de rencontrer qui ont pu soit bosser, soit aller vivre au Chili, sont vraiment revenus en disant que c'était quelque chose d'exceptionnel. Et Poucon, c'est une vieille vieille épreuve, à savoir que le Chili a toujours eu une épreuve de renom dans le monde du triathlon. Et dans les années 90 jusqu'à 92, il y avait un petit chilien qui s'appelait Christian Boustos, qui était un athlète exceptionnel et qui était à l'époque le seul qui était en mesure de tenir la dragée haute à Marc Allen. Puisque de mémoire, en 92, il avait dû finir deuxième derrière Marc Allen à Kona. Et Marc l'avait repris un petit peu à la sortie d'Energy Lab, si ma mémoire ne me trompe pas. Et Christian Boustos qui était d'ailleurs... Il y a plein de photos que vous retrouverez. Il était sponsorisé par Fuji. Il était petit et extrêmement musculeux. Bronzé, c'était un mec qui passait bien. Encore une fois, on parle de l'époque où vous aviez des Kenny Souza, vous aviez des Mark Allen, vous aviez des Dave Scott, des Boustos et compagnie. Ça avait quand même de la gueule. Des Greg Wedge.

  • Speaker #1

    Des Eric Plantin.

  • Speaker #0

    Eric Plantin. Et Boustos était vraiment vu comme étant le dauphin à venir de Marc Haleine une fois que Marc aurait tourné la période de ses victoires sur Ironman. Et il y avait une rivalité, mais il y avait également une grande amitié de la part de Marc. J'avais eu l'occasion d'en parler avec lui, il avait énormément de respect pour Christian Boustos. Et la carrière de Christian Boustos avait été arrêtée d'un coup de marteau. puisque je crois que c'était 1993, un 73 de début de saison au Chili, puisque c'est dans l'hémisphère sud, donc pour eux c'est la pleine saison de triathlon. Boustos courait au Chili, je me demande d'ailleurs s'il n'y avait pas Marc Allen qui courait à cette course-là, et Christian était en tête sur le vélo, et il y avait une Jeep de la télé chilienne qui le suivait de... très très près pour arriver à le filmer, tellement près qu'à un moment la Jeep lui a touché la roue arrière, Boustos est tombé et la Jeep lui est passée par-dessus et Boustos avait son fémur qui lui avait transpercé la rate. Donc il avait subi un accident qui était catastrophique, il a été pendant quelques temps entre la vie et la mort, il a subi un grand nombre d'opérations et bien évidemment derrière il n'a jamais réussi à... à son niveau je sais même pas s'il a réussi à recourir derrière mais le chili c'est vraiment un sport qui le triathlon a toujours eu une part très importante dans la vie sportive chilienne et ce 73 poucon aujourd'hui continue à à propager cette histoire du triathlon cette love story entre le triathlon et puis le chili et vous verrez si vous regardez les images Juste dans la banlieue de Pucon, il y a un très très beau volcan qui ressemble d'ailleurs beaucoup au Popocatépelle que vous avez au Mexique, qui est vraiment un cône parfait et qui est généralement enneigé à cette période-là. Et à chaque année, vous avez des photos qui sont publiées. Et c'est vraiment une belle destination. C'est un pays de vélo. C'est un pays qui est très sûr. Et c'est vraiment un pays pour ceux qui ont la chance de pouvoir voyager en Amérique du Sud. ou qui veulent se faire plaisir pour voyager là-bas, ça peut être une belle course à mettre au calendrier en ce début de saison. Et moi, je voulais revenir dessus pour les raisons qu'on a citées, et puis aussi parce que cette année, on a Tyler Mislachuk, qui vient de la WTCS, puisqu'il a fait sa carrière totale, et c'était son premier 73, si je ne me trompe pas, au 73 Poucon. qui a allumé tout le monde, donc encore un mec qui vient du court, qui allume tout le monde sur moyenne distance. Il a quand même battu Jason West, qui est quand même tout sauf un mauvais athlète et encore moins un mauvais coureur. West court 1,12, Mislachuk court 1,10. Et Mislachuk annonce qu'il va certainement faire beaucoup de 73 cette année et mettre un petit peu sa carrière WTSCS en parenthèse. C'est quand même encore un transfert du court distance vers le moyenne longue distance. Ça fait encore une personne de moins sur le circuit WTCS. C'est à se demander ce qui va leur rester. Peut-être que Sam Long devrait aller faire une carrière en WTCS.

  • Speaker #1

    T'en penses quoi toi ? C'est le cours qui débarque sur le long. Ça peut être une belle histoire. Mais maintenant on sait que les vitesses de déplacement se sont rapprochées. Et c'est là où on en venait tout à l'heure au début. là où il y a le plus de différence de vitesse de déplacement, c'est encore en course à pied. Même si c'est là que l'écart s'est de plus en plus réduit. Donc là, sur les prochaines années, on risque d'avoir des surprises. La barrière des 2h30 qui va résister encore peut-être cette année.

  • Speaker #0

    Je pense qu'elle saute.

  • Speaker #1

    On va voir que ça donne.

  • Speaker #0

    Oui, je pense que ça saute.

  • Speaker #1

    Ça peut être quelque chose, parce que Patrick Lang n'a plus rien à prouver. Il a fait 3 fois Kona, 3 fois le record. Il a eu quelques autres victoires sur Ironman avec des temps marathons et lui, il n'y a plus personne qui peut en douter. Donc, est-ce qu'il va être le seul à viser ça ? Je ne crois pas. Est-ce que les jeunes vont le pousser à aller de plus en plus vite et à être le premier à le faire ? Ou est-ce que ce sont encore une fois des jeunes qui débarquent de la WTCS, qui ne savent pas que ce n'est pas possible, et qui du coup vont claquer un 2.29 parce qu'ils seront énervés, parce qu'ils n'auront pas des barrières mentales autres que des barrières physiques ? On ne sait pas, mais ça va être une... une belle saison, encore une fois, je le dis toujours souvent, mais c'est le court qui débarque sur le long, c'est toujours une bonne idée. Là, on est en année post-olympique, donc il y a énormément de gens qui basculent sur le long parce qu'ils ont fait le tour du court ou parce qu'ils savent qu'ils sont peut-être un petit peu moins physiologiquement équipés pour aller durer sur du très court, parce que c'est très exigeant. Maintenant, que vont donner tous ces athlètes-là quand ils vont basculer sur le long ? Vive le T100 et vive Ironman, parce qu'on va encore s'en prendre plein les yeux. Mais par contre, quand on est au départ avec des gaziers comme ça, on sait qu'on ne va pas les voir très longtemps.

  • Speaker #0

    Après, je ne sais pas combien de temps ces mecs-là... Tu sais comment ça fonctionne dans la vie. Tu as des mecs qui disent qu'on est post-année olympique, qu'on a encore 4 ans de préparation pour les prochains Jeux de Los Angeles. Je vais consacrer une année à faire du moyenne distance. Combien de ces mecs-là vont être perdus pour de bon pour la WTC ? Il y en a combien qui vont se dire... Cette année, j'ai fait une saison sur 73 et éventuellement quelques shifts sur T100 par le biais de Wildcard ou par d'autres biais de résultats ou des choses comme ça. Et ces mecs-là vont se dire, attends, l'année dernière, j'ai gagné X. Cette année, j'ai gagné deux fois ce que j'ai gagné l'année dernière en courant moins. Moi, je pense que je ne serais pas vraiment étonné d'avoir une certaine quantité de ces athlètes-là qui viennent...

  • Speaker #1

    tremper leurs doigts de pied dans l'eau du moyenne distance ils décident de pas faire marche arrière au final et puis de rester là parce que la soupe allait quand même meilleur mais puis on a bien vu avec les norvégiens qu'elle est dans un sens ça se fait revenir dans l'autre ça se fait plus ils avaient ils avaient aimé l'idée que ça serait faisable mais non on voit bien que c'est pas possible le peloton du cours même s'il va se réduire ne ralentit pas loin de là Il y a quelques années, si on regarde d'ailleurs, il y avait la FF3 qui a fait un poste il n'y a pas très longtemps sur les 5 dernières années. Sur les 5 dernières années, en France, on a 3 champions du monde. Si on monte sur les 6 dernières années, on en a 4. Et on a Cassandre chez les filles. Ça, c'est que des athlètes qui sont réguliers sur toute une saison. Qu'est-ce qu'ils font cette année ? Ils basculent plus. tous plus ou moins, tous et toutes, sur de la moyenne distance, et ils ne repartent pas sur un cycle olympique, parce que ça fait deux ou trois cycles qui sont déjà dans le circuit. Entre 8 et 12, peut-être même 16 ans pour certains. C'est très long, ça va très vite, et il y a des jeunes qui poussent. Et, petite cerise sur le gâteau, mais cerise un peu pourrie, il y a quand même de moins en moins d'argent pour de plus en plus de contraintes. Il faut aller de plus en plus vite, il faut se déplacer, les courses, il y en a qui sortent à Ausha droite. Tous les calendriers veulent se rivaliser les uns les autres, ce qui fait que personne ne pense aux athlètes. Et ça devient très complexe de gérer les calendriers. Sur le long, un athlète est un petit peu plus libre, il gère son calendrier. Et au final, maintenant avec l'arrivée notamment du T100, il y a quand même un petit peu de pognon sur la table. Il y a des teams qui se montent un peu à Ausha droite. Je pense que ça peut être vraiment...

  • Speaker #0

    pour l'athlète quelque chose de positif et maintenant qu'ils vont repartir de l'autre côté une fois que quand tu as goûté à quelque chose qui te... bah non bah non je pense que c'est mort c'est cuit donc que va devenir la wtss dans les quatre prochaines années à part un circuit pour aller aux JO sauf si les JO se révolutionnent et deviennent autre chose que ce que c'est ce qu'on nous a offert là oui Paris c'était joli effectivement fallait faire des belles photos aux beaux endroits mais Moi, ça fait triper, mais pas plus que ça. Peut-être chez les jeunes, mais l'avenir, pour moi, n'est plus sur le cours.

  • Speaker #1

    Après, ça peut très bien aussi créer un appel d'air sur le cours de distance, avoir des athlètes... Tu libères des places également. Tu peux avoir de nouveaux talents qui vont venir embrasser le cours de distance, des athlètes qui n'auraient peut-être pas forcément eu l'opportunité si les piliers de comptoir restaient là. Parce qu'il va falloir remplir les grilles de départ à un moment ou à un autre aussi.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas parce qu'il y a beaucoup d'appelés qu'il y a énormément d'élus. Tout le monde ne va pas courir en dessous de 30 au 10 sur un triathlon distance olympique. Et tout le monde ne peut pas être AT2. Encore une fois, si tu n'es pas là, AT1, c'est fini. Il faut des athlètes complets, des athlètes consistants. C'est hyper dur, il ne faut pas se blesser. Dans tous les cas, regarde le projet norvégien, on en discutait la dernière fois à pied. Ils étaient 30, en 10 ans, il n'y en a plus que 3. Ça fait quand même 90% du cheptel qui est cuit. Combien, nous en France, on a la chance d'avoir, on avait la chance. Là, regarde bien sur les 4 derniers champions du monde, donc Vincent, Pierre, Léo et Dorian. Dorian, j'ai pas eu trop de nouvelles sur cet hiver, on ne sait pas ce qu'il fait. Léo, on sait ce qu'il fait. Pierre, je crois qu'il part un petit peu sur le cours pour une année post-Olympique, sur le long, pardon. On ne sait pas trop ce qu'il va faire après. Et Cassandre, on sait que cette année, elle va peut-être faire autre chose. Il y a qui après derrière, à leur niveau ? Oui,

  • Speaker #1

    personne. Je vais reformuler un peu ce que je disais. Peut-être que c'est une occasion de créer une WTCS 2.0, c'est-à-dire d'arriver. Parce que... Peut-être que s'ils veulent intéresser des athlètes, éventuellement d'autres sports, à migrer vers le monde du triathlon et rendre ça, peut-être que d'avoir des parcours qui soient attractifs, je dirais des parcours à la Kitzbühel, par exemple, qu'on avait eu. Rappelle-toi, on avait émis l'idée de faire une Coupe du Monde à l'Alpe d'Huez. T'imagines nager dans le lac en bas et puis faire une montée sèche de l'Alpe ? Ça aurait quand même de la gueule, plus que d'avoir des mecs qui tournent en...

  • Speaker #0

    Le triathlon M de l'Alpe... le triathlon M de l'Alpe il est juste magique et si on met une WTCS là-bas c'est spectacle garanti et c'est une course qui va sortir des circuits et qui va forcément rendre les choses différentes, ça va obliger les athlètes à s'adapter et si c'est retransmis comme ça devrait être retransmis, ça peut être que tripant à voir et c'est ce que ça devrait être mais aujourd'hui on a des circuits qui sont très enfin c'est fade quoi c'est fade

  • Speaker #1

    C'est pas intéressant si tu veux. Et des circuits qui sont pas intéressants, ben t'intéresses pas les gens, y'a pas beaucoup de monde devant la télé, y'a pas beaucoup de sponsors, y'a pas beaucoup de pognon, et derrière c'est le serpent qui se mord la queue, et puis tu finis par tomber de la falaise. Et moi j'aimerais bien voir des gens au sein de la Fédération Internationale qui... Imagine qu'on ait un circuit avec une dizaine de courses, où t'es une course type WTCS actuelle avec un circuit à boucle, imagine... une WTCS à Paris dans Montmartre. Imagine la montée de l'Alpe d'Huez. Imagine une WTCS avec un parcours vélo avec une partie de gravel. Imagine une WTCS avec une natation en mer, un endroit connu et reconnu comme étant où l'eau, ça bouge un petit peu. Une partie course à pied qui soit trail plutôt qu'autre chose.

  • Speaker #0

    Et puis en changeant de format. En changeant de format, tu fais une... Tu ne fais pas toujours du drafting. Tu peux faire un contre-la-montre, tu peux faire une sans drafting. Il faudrait ne pas s'enfermer sur un format. Parce que là, aujourd'hui, c'est un circuit, un format. Exactement. Le T100, c'est toujours ça. La WTCS, c'est soit un sprint, soit un olympique. Mais c'est avec drafting. Et si possible, avec des parcours, je suis désolé, je vais être grossier, mais chiant à mourir. Non, il faudrait varier tout ça. Regarde ce que faisait avant la Super League. La Super League, c'était sur 4 semaines ou 5 semaines, mais au moins, tu en avais dans tous les sens. D'ailleurs, un peu trop, c'était difficile à suivre. Mais au moins, ça changeait, et c'était quelque chose qui était plutôt...

  • Speaker #1

    plutôt fun à regarder c'était attrayant regarde le tour le tour a réussi à se réinventer complètement ils ont raccourci leurs étapes tu as des tas beaucoup plus étapes de montagne il ya des parties qui sont sur des parties gravier tu as des parties avec qui sont montagnes tu as du contrôle amont il ya eu du contre la monde par équipe ils l'ont enlevée ils l'ont remis il ya des contrôles à monte en bosse enfin je vais dire il ya des ils ont ils avaient une étape avec une partie du parcours de paris roubaix finir quand D'ailleurs, c'est une expression que je me suis un petit peu accaparée. Il y avait un journaliste anglais qui avait questionné Christian Prudhomme en lui disant, Prudhomme qui est la tête pensante et le patron du Tour de France, il lui avait dit mais ce n'est plus vraiment le Tour de France, vous ne faites plus vraiment le Tour de France, vous ne respectez pas… C'était au moment où ils avaient supprimé ce contrôle à monde par équipe. Ça c'était quelque chose qui était… Puisque dans les années 90, le contre la montre par équipe, c'était vraiment une des étapes incontournables du Tour de France. Donc ils avaient viré ça. Après, ils avaient décidé de ne pas faire l'Alpe d'Huez tous les deux ans, comme ça avait été le cas. De remettre au goût du jour certains cols qui n'étaient plus pratiqués et tout ça. Et ils avaient dit, mais vous n'avez pas l'impression que vous diluez un petit peu l'histoire du Tour de France ? Et Prudhomme, il avait réfléchi un petit peu comme un Elon Musk fait des fois en France. en prenant une dizaine de secondes de silence, et il l'avait regardé, il avait dit, le seul dogme dans l'organisation du Tour de France, c'est qu'il n'y a pas de dogme. Donc il disait, en gros, il disait, on se réserve le droit de faire ce que l'on veut, quand on veut, dès l'instant où, d'un point de vue divertissement, d'un point de vue sportif, et d'un point de vue télévisuel, ça marche. Et je pense qu'on serait bien inspirés dans le monde du triathlon. de s'inspirer de ce qu'a fait le Tour de France, parce que la présentation, le nombre d'heures d'images et de nombre de personnes qui regardent le Tour de France tous les ans, ne fait que croître, et tu peux faire ce que tu veux, tu peux aimer le vélo ou pas le vélo, moi j'ai des gens dans mon entourage qui ne sont pas du tout sportifs, qui ne font pas de vélo, qui ne regardent aucune autre course, juillet, ils sont trois semaines, le cul devant leur télé l'après-midi, de 2h à 15h, à écouter les commentaires de Marion Rousse, parce que... ça tient la route, c'est beau et puis c'est quand même magnifiquement filmé et il y a du spectacle,

  • Speaker #0

    tu peux être sûr que sur le Tour de France tous les jours il y a du spectacle par contre que les choses bougent au niveau de la World Triathlon j'en suis quand même un petit peu moins sûr quand on voit ils arrivent à tout cadenasser avant déjà au niveau des élections à l'interne, on imagine bien que c'est pas fait pour que ça change tout de suite Donc qu'est-ce qu'ils vont laisser ce circuit-là péricliter ? Parce que, encore une fois, c'est peut-être la fédération délégataire en termes d'olympisme, mais dire que ça intéresse de plus en plus les gens, c'est se cacher derrière un arbre pour essayer de ne pas voir la forêt. J'y crois pas. Maintenant, il y a tout plein de circuits privés qui débarquent. Est-ce que ça va les faire bouger un petit peu plus vite que pas bouger du tout ? J'espère, mais à mon avis, il faut que la vie continue et que... D'autres circuits s'installent sans attendre la WTCS et que après ça fasse bouger les choses, que les athlètes fassent bouger les choses, parce que c'est aussi les athlètes qui vont faire clair.

  • Speaker #1

    Si les athlètes se barrent, il va falloir quand même qu'ils se posent des questions dans les bureaux de la WTCS, parce que juste pour donner quand même une petite image de la façon dont fonctionne la WTCS, on est à cinq semaines des championnats du monde de triathlon d'hiver. Ils ont annoncé que c'était la ville de Cogne en Italie qui allait recevoir les championnats du monde. Les inscriptions ne sont toujours pas ouvertes. Donc la Fédération Française de Triathlon a déjà fait les choix des athlètes qu'elle enverrait. On n'a toujours pas un putain de lien pour aller s'inscrire. Je discutais avec Thierry Foulnou, je discutais avec Julien Vartel, je disais mec c'est des durs à cuire, c'est des gars qui sont dans le monde du triathlon depuis des années. Julien Vartel il a quand même couru en élite sur les championnats du monde de triathlon d'hiver. On ne peut toujours pas s'inscrire quoi. Donc les gars finalement il faut qu'ils arrêtent de nous vendre du rêve quoi. Je pense que l'équipe là-bas qui est à World Triathlon, il y a un moment où il faut faire un grand coup de ménage et puis mettre des gens qui vont faire en sorte que ça bouge un petit peu parce que visiblement, il y a quelque chose qui ne fonctionne pas ou qui ne fonctionne pas bien et on ne peut pas continuer comme ça. Les athlètes du cours qui se barrent sur le moyenne distance, les épreuves qui sont annoncées dernière minute, des trucs d'inscription qui ne fonctionnent pas, c'est vraiment le bordel dans leur cabane. il met un coup de bulldozer et pire qu'on les secouer pour aller secouer sinon la pulpe elle reste dans la mer quoi bon vous voulez donc voilà pour les sujets qu'on voulait aborder et puis on voulait parler un petit peu équipement triathlon débutant Alors, on va prendre dans l'ordre des sports. Déjà, pour ceux qui ne savent pas, c'est natation, on va aller aux courses à pied. Ça serait sympa qu'un coup, il y ait des organisations, ou que la FED autorise des organisateurs sous couvert fédéral de pouvoir organiser des choses soit dans l'autre ordre. Et je suis sûr que ça amènerait pas mal de monde sur le truc. Et puis, ça ne met pas un petit peu de fun, un petit peu de sel dans la soupe. Mais si on prend la natation, moi, je pense que... La bonne démarche d'un athlète qui veut débuter, alors évidemment une combinaison c'est cher, il y a une raison pour laquelle les combinaisons c'est cher, c'est parce que c'est du matériel technique, et puis on est quand même dans l'eau, c'est quand même fait pour vous tenir chaud, et c'est quand même fait pour vous faire flotter. Alors évidemment il y a des combinaisons qui ne sont pas chères, il y a une raison pour laquelle ce n'est pas cher, c'est que vous n'utilisez pas les mêmes néoprènes, vous n'utilisez pas les mêmes modes d'assemblage, et vous avez des combinaisons qui ne sont vraiment pas du tout agréables à nager. Moi ce que je voudrais dire, Sur les combinaisons natation, c'est important de faire un investissement dans une combinaison parce qu'il faut imaginer que vous n'allez pas uniquement l'utiliser en course. La pratique du triathlon, 99,99% des triathlons se font en eau libre. La totalité des athlètes, l'immense majorité des athlètes ne font que des entraînements piscine et généralement mettent la combinaison que pour les premières courses de la saison. J'ai toujours considéré que c'était une erreur monumentale, à la fois parce que votre position dans l'eau change complètement, la façon dont vous nagez change complètement et les sensations que vous avez changent complètement. Et je pense qu'il est vraiment important de pratiquer la natation en eau libre avec votre combinaison en amont des premières compétitions. Et je pense que c'est pour ça qu'il est important d'avoir une combinaison qui soit, alors je ne parle pas de haut de gamme, mais d'avoir une combinaison qui soit de milieu de gamme, c'est vraiment un plus, parce que déjà, elle va être un peu plus ajustée, et sera certainement beaucoup plus confortable. C'est un petit peu comme si vous faisiez un 44 et que vous alliez courir avec une paire de chaussures qui aillent du 42 au 46, ça n'ira pas à tout le monde. D'avoir une combinaison qui soit bien adaptée, ça rend la pratique en eau libre beaucoup plus sûre, beaucoup plus confortable. et de pratiquer en eau libre dans votre combinaison, c'est quand même important, avant les compétitions, d'avoir bien conscience des sensations, de la façon dont vous allez flotter et tout ça. Donc j'aurais tendance à dire, la combinaison c'est presque un passage obligé, dans la mesure où les courses que vous envisagez de faire, c'est des courses qui en général se disputent avec la combinaison. Il est bon de rappeler un petit peu les règles, c'est que, si je ne me trompe pas, pas, c'est en dessous de 24,5°C, la combinaison n'est pas obligatoire. Entre 16 et 24,5°C, si je... Tu me dis si je me trompe, Mika, mais je crois que c'est ça. Entre 16 et 24,5°C, la combinaison n'est pas obligatoire. C'est un choix à laisser à l'athlète. En dessous de 16°C, la combinaison est obligatoire. Au-dessus de 24,5°C, la combinaison est interdite. Donc si vous envisagez de faire deux triathlons dans la... Pardon, vas-y. Tout...

  • Speaker #0

    Tout... toute pièce en néoprène est interdite. Au-dessus de... Non seulement la combinaison, mais ceux qui ont des shorties néoprènes, par exemple, qui veulent tricher quand ils vont à la piscine. Non mais, on en a quand même aussi des furets, qui viennent à la piscine avec des shorties en néoprène. Wop, wop, wop. Si jamais la combinaison est interdite, toute pièce en néoprène est interdite. Donc, vous n'avez pas le droit non plus de nager avec ça. Bon, on a retrouvé des pool boys qui flottaient à Gérard Armet sur un départ d'Ixtera qui était sans combine.

  • Speaker #1

    Il y a quelques années, on a trouvé dans les portes à loups, dans les tentes avec des chiottes de changement, des sorties en néoprène.

  • Speaker #0

    Bien sûr, bien sûr.

  • Speaker #1

    Quand tu as des mecs qui sont capables de prendre des produits pour aller plus vite, tu penses bien qu'un short en néoprène, ça ne va pas les faire boiter. Moi, je dis que les mecs, on les chope, on va leur faire faire le marathon et le vélo avec leurs sorties en néoprène. Ça leur ferait la bite. Tu te vois à la sortie d'Energy Lab avec les sorties en néoprène ? de service 3 pièces à 50 degrés, putain, ça serait beau, ça.

  • Speaker #0

    T'es affûté, là. T'es affûté quand t'as vu.

  • Speaker #1

    Donc, la partie combi, c'est quand même un investissement qui est important. N'hésitez pas, si vous avez des copains qui font déjà un peu du triathlon, à essayer leur combi pour être sûr de la taille, du modèle et tout ça. La souplesse au niveau des épaules, c'est quand même un gros, gros plus. Et puis, vous avez des marques qui offrent du matériel qui a une grande, grande durabilité. Je ne vais pas leur faire de la pub, mais... J'ai eu des self-fish pendant un moment. J'ai une self-fish qui doit avoir au moins 12-13 ans, à part les 2-3 accros que je lui ai faits. C'est quand même des combinaisons qui tiennent bien dans le temps. Et moi... J'aurais tendance à dire qu'entre les épreuves et le nombre de nages en eau libre que je fais, la combinaison sort entre 50 à 80 fois par an. Donc 50 à 80 fois mis sur 10 ans, ça veut dire 800 en filage. La combinaison existe toujours. L'investissement est rentabilisé.

  • Speaker #0

    Je pensais qu'on était parti sur le matériel pour débuter le triathlon. Mais pas pour débuter le triathlon, les épreuves. Mais pour débuter maintenant. Donc moi, je n'étais pas parti sur la combine. Mais effectivement, j'en ai parlé il y a quelques secondes, en rigolant, le shorty néoprène, pour moi qui devrait être interdit, même à l'entraînement, puisque ce ne sont que des tricheurs qui mettent des shorty en néoprène, petite dédicace à mes athlètes que j'insulte régulièrement quand je sais après qu'ils ont mis un shorty en néoprène. Mais non, je parlais du matériel. Donc toi tu parlais de la combinaison. Donc effectivement, il ne faut pas découvrir comment on met une combinaison. L'heure avant de prendre le départ, bien sûr, il faut s'en servir à l'entraînement. Il faut l'utiliser et la pratiquer bien avant. De toute façon, on ne peut pas simuler la pratique en eau libre autrement qu'en allant en eau libre. Même si vous faites des triathlons de début de saison, n'hésitez pas à avoir une combinaison et à aller pratiquer avant pour savoir quelles sensations ça donne. En termes de sensations au niveau de la cage thoracique, on est souvent un petit peu contraint. Du coup, ça donne... Ça donne une sensation qui n'est pas naturelle du tout, il faut bien s'y habituer à ça, et puis ça vous permet de savoir comment il faut la mettre, comment on peut l'enlever un petit peu plus vite et gagner du temps à la transition. Moi je pensais à un investissement sur le matériel tout court pour aller s'entraîner. Aujourd'hui on sait très bien que, là en ce moment je ne sais pas quel temps il fait chez vous, mais par contre ton coiffeur il me fait peur Arnaud.

  • Speaker #1

    Mon quoi ?

  • Speaker #0

    Ton coiffeur.

  • Speaker #1

    Quel coiffeur ?

  • Speaker #0

    Il est mort non ?

  • Speaker #1

    Quel coiffeur ?

  • Speaker #0

    Ouais c'est ça.

  • Speaker #1

    Alors moi il y a bien un truc sur lequel je dépense pas de pognon, c'est le coiffeur. une fois par an, ça c'est la règle,

  • Speaker #0

    c'est mon dogme voilà, s'il y a bien un dogme c'est qu'il n'y a pas de quoi faire et donc non je pensais au matériel pour la pratique pendant l'entraînement et donc moi je pensais à un investissement qui coûte quelques euros, c'est une bande élastique une bande élastique qui va vous servir à faire plusieurs choses, la première c'est à vous échauffer, vous échauffer avant une séance, je vois souvent des gens qui arrivent à la piscine, ils posent le sac, ils plongent dans l'eau, ils partent en nageant, ce qui pour moi est une énorme émotion Ce qui pour moi est une énorme erreur quand on n'est pas un nageur depuis longtemps, parce que du coup on passe d'une position où on est assis, certainement un peu recroquevillé sur le bureau, où on passe d'une inactivité à une activité dans l'eau et un petit peu d'échauffement. Pour les articulations et pour les personnes qui ne sont quand même pas hyper actives, ça peut être très très intéressant. Et puis ça vous permet aussi, les moments où vous ne passez pas 5 heures de vélo, parce que là en ce moment il fait très froid, ça vous permet de garder un petit peu... et de travailler la technique, la visualisation en dehors de l'eau. Vous prenez ça autour d'un point fixe chez vous et vous simulez, vous faites un petit peu de renforcement musculaire, vous avez des élastiques avec de la résistance. Ça, ça peut être un investissement très faible avec un gros retour sur investissement.

  • Speaker #1

    Sur l'aspect vélo, ce qui est important, c'est de savoir quel type de course vous allez faire si jamais vous allez faire du super roulant, du super plat et plutôt du longue distance. effectivement faire un investissement dans un vélo de chrono c'est un bon choix si jamais votre vos envies c'est de faire l'alpe d'huez et en brun peut-être que le vélo de route ça sera largement suffisant surtout si vous êtes débutant j'ai jamais forcément beaucoup conseillé à mes athlètes de faire d'installer un prolongateur sur leur vélo de route parce que déjà c'est pas fait pour ça ça vous la position elle est quand même pas hyper adapté ça peut valoir le coup si vous êtes plutôt débutant et si vous êtes sur des parcours type Vouglans ou Gérard May ou tout ça, vous pourrez vous mettre en position aéro dans certaines parties, mais déjà vous allez rajouter du poids sur votre vélo, deuxièmement la position, un vélo de route c'est pas fait pour être en position aéro, vous allez avoir un angle torse-cuisse qui va être beaucoup plus fermé, moins de vascularisation dans les jambes, c'est pas forcément un bon calcul, surtout qu'aujourd'hui la position en vous mettant, si vous rentrez un peu les cocottes sur votre guidon, pour pouvoir avoir un appui de vos avant-bras sur la partie du guidon c'est quand même une position qui est très aéro, qui se tient bien et puis dès l'instant où on rajoute du bordel sur un vélo on a tendance à pénaliser à la fois le poids, le rendement et tout ça et il n'y a pas un gros écart entre un guidon aéro qui va être ajouté ou une position bien adaptée sur Robococotte donc si vous faites plutôt de la montagne, plutôt du vallonné, et que votre objectif, ce n'est pas de rouler beaucoup plus vite que 35 km heure, je pense qu'un bon vélo de route est largement suffisant. Ça vous permet d'avoir un seul matériel pour la saison. Moi, je n'ai pas vraiment de problème de vélo à la maison, mais...

  • Speaker #0

    Si, tu as un problème,

  • Speaker #1

    c'est le deuxième choix. Oui, j'ai un problème de nombre de vélos. Mais en fait, j'ai un vieux vélo de chrono, enfin un vieux vélo, un vélo un peu plus ancien de chrono que je me suis monté en vélo de route. Donc c'est un vélo, c'est un Sipo Katana qui n'était pas un vélo de chrono super extrême, mais qui monté en vélo de route permet de faire vraiment un super job. Alors ce n'est pas le plus léger, par contre c'est super aéro. et sur des parcours qui sont vallonnés, c'était suffisant cette année par exemple quand j'ai fait le sprint du triathlon d'Aubonne, sur les 20 bornes il doit y avoir quand même pas loin de 450 mètres de dénivelé, c'était quand même suffisant pour que je gagne la course et puis que je roule aussi vite que les mecs qui étaient avec leur vélo de chrono. Donc voilà, essayez de trouver un bon compromis, et pourquoi j'aurais tendance à dire de privilégier le vélo de route si vous ne faites pas des parcours super roulants, c'est simplement qu'un vélo de route vous avez une grande polyvalence. Si demain, parce que c'est un vélo que vous allez utiliser tout le long de l'année, c'est quand même beaucoup plus confortable pour l'utiliser beaucoup si vous faites 5, 6, 10 000 ou 15 000 kilomètres de vélo par an. J'ai des athlètes, moi, qui n'ont qu'un seul vélo de chrono et qui font tous leurs entraînements dessus. Ce n'est peut-être pas le meilleur calcul. Et je pense que si vous pouvez vous le permettre, deux vélos, c'est toujours bien. Trois, c'est mieux. Quatre, c'est encore vachement mieux. Mais si vous n'en avez qu'un seul, un bon vélo de route avec un certain degré de... polyvalence c'est quand même important l'aspect aéro oui effectivement il est important mais n'oubliez pas que la partie la moins aéro sur le vélo c'est quand même le bonhomme on est quand même sur un rapport en gros de 80 20 donc si vous avez un vélo super rare héros aéro et que vous êtes posé comme une grosse d'aubes dessus vous irez nulle part par contre si vous avez un vélo qui est pas super aéro mais par contre que votre position elle est pas mal travaillé en essayant de réfléchir en ayant des amis qui vous prennent en photo ou ou qu'il vous fasse un petit film pour regarder comment vous êtes posé sur votre vélo. Il peut y avoir un petit peu de gain à ce niveau-là. Donc voilà, essayez d'être intelligent dans votre démarche et surtout de toujours bien penser à quel va être votre type d'utilisation, comment vous envisagez de pratiquer votre triathlon.

  • Speaker #0

    Bon, tu as un peu tout dit. Après, à part à citer un modèle ou une marque en particulier, on sait aujourd'hui que l'achat d'un vélo, ça commence la première étape c'est vendre un rein ou deux parce que quand on part sur du vélo neuf même les vélos un petit peu entre guillemets d'entrée de gamme commencent à être très très onéreux je pense à notamment la marque, on avait eu Nicolas qui était venu nous faire un super podcast la marque Van Riesel aujourd'hui avec un SRAM Rival AXS on est sur un vélo carbone avec des zips à 4002 ben voilà il y a encore quelques années c'était quasiment le prix du haut de gamme Et là on est sur un entrée de gamme avec un des premiers groupes en électrique. C'est du super beau matos, c'est super bien équipé. Si vous achetez le vélo, plus une étude posturale que Decathlon ne fait pas, mais que vous allez voir un petit peu à Ausha droite, vous êtes sur un package à 4500. Et c'est un vélo qui est vraiment hyper polyvalent. Donc il faut réfléchir dans ce sens là, plutôt que d'aller voir un Canyon. Un Canyon dans le même équipement, on est à 6000. Donc voilà, vous venez de gagner 2000 euros avec les bandits. Et vous avez un super vélo, vous allez passer de partout. Dans tous les cas, ce qui vous fera avancer, ce n'est pas le vélo, c'est le bonhomme et l'entraînement.

  • Speaker #1

    Et puis un vélo neuf, vous avez quand même une garantie dans les deux sens du terme. Vous avez la garantie sur le vélo, mais vous avez aussi la garantie d'avoir du matériel qui est neuf. Parce qu'il y a quand même des spécialistes qui vendent du vélo d'occasion aujourd'hui. C'est du vélo qui a quand même été, pour certains, pas mal trafiqué. Il y a plein d'histoires un petit peu horribles de gamelles, de guidons qui pètent, de choses comme ça, de fourches qui ont été réparées à l'arrache et tout ça. Moi j'ai tendance à dire qu'il vaut mieux un vélo d'entrée de gamme en termes d'équipement comme un Van Rysel à 4000 balles que d'aller acheter un SL7 ou un SL8 qui va être vendu au même tarif. Si jamais ce n'est pas cher, il y a une raison en général. C'est comme quand vous achetez une bagnole, si jamais votre rêve c'est d'avoir une Golf GTI et que la moyenne des Golf GTI dans votre kilométrage est à 20 000 balles et que tout d'un coup vous en trouvez une à 12 000. c'est qu'il y a de fortes chances que ça s'en te la rend donc voilà il n'y a pas de raison qu'il y ait des affaires qui soient exceptionnellement bonnes si vous achetez un vélo essayez de connaître le mec à qui vous l'achetez au sein des clubs, au sein des copains et tout ça, il y a toujours du matériel qui circule voilà, soyez assez prudent après vous avez des sites comme Bicycle par exemple qui vous offrent la possibilité d'avoir des si vous achetez un vélo sur Bicycle de le faire renvoyer à un vélo 6 qui travaille avec eux et qui va vous faire un check complet et éventuellement qui vous proposera une remise à niveau si jamais la chaîne est à changer, la cassette est à changer et tout ça Et c'est quand même une tranquillité d'esprit parce que quand on met 4000 balles dans un vélo, je pense qu'on n'est pas à 200-300 balles et puis de le faire checker de fond en comble par des professionnels, ça peut quand même être pas con du tout en termes de calcul. Après au niveau des casques, aujourd'hui il n'y a plus nécessité forcément d'avoir un casque qui soit essentiellement aéro. On va encore citer Van Rysel mais par exemple ils ont du matériel aujourd'hui, je crois qu'ils tournent autour de 120 euros. Il y a une chose sur laquelle il ne faut pas faire d'économie, c'est sur les casques. quelque chose qui va bien vous tenir sur votre tête parce qu'on a une tronche qui est tous différente il y en a qui ont la tête ronde, il y en a qui ont la tête pointue donc essayez, n'hésitez pas à essayer regardez bien comment ça va et puis et surtout n'allez pas à l'économie là-dessus parce que les conséquences peuvent être vraiment dramatiques catastrophique,

  • Speaker #0

    la sécurité il ne faut pas rigoler avec on le dit toujours, de toute façon je ne sais pas comment toi tu faisais mais Moi, avec les gaziers, pas de casque,

  • Speaker #1

    pas de vélo. Des gars qui arrivent pour rouler avec moi, qui n'ont pas de casque, ils repartent de l'autre côté. C'est clair que moi, je ne roule avec personne sans casque. Les sauveteurs-scouristes, je ne suis pas là pour aller réparer les têtes, éventuellement faire un massage cardiaque s'il faut, mais aller recoller les morceaux de tête, non, c'est bon, merci, c'est bon. Pas pour moi. Et puis, voilà, ça, c'est... Après, il y a un truc aussi, c'est l'image qu'on représente aujourd'hui. Il y a quand même pas mal de tensions sur la route entre les automobilistes et puis les cyclistes. Alors, je ne prends pas parti. J'ai tendance à dire que je n'ai pas souvenir d'avoir un cycliste qui a tué un transporteur routier ou qui a tué une voiture. Donc, on est quand même le fusible. Nous, les cyclistes, on est quand même les personnes qui sont vulnérables. Ce qui, en aucune raison, ne doit nous donner le droit de nous comporter comme des cons. Et surtout, d'avoir une image qui soit positive, c'est-à-dire d'être à votre place sur la route, de porter un casque, d'être habillé avec des tenues qui soient visibles. Et ça, c'est vraiment un truc que j'ai du mal à comprendre. Moi, j'habite dans le Jura. En ce moment, il y a des mecs qui roulent. Sur le Bajura, on les voit. L'autre jour, j'en ai croisé. Les gars, ils n'avaient pas de lumière. Ils étaient habillés. Ils avaient un cuissard noir et puis un haut marron. Si tu veux te faire écraser, c'est comme ça qu'il faut faire. Même en pleine journée, dans les zones d'ombre, on ne voit pas. Donc, n'hésitez pas. Mettez des trucs de couleur. La nouvelle règle sur les lampes clignotantes, on n'en a rien à foutre. On se la roule en pointe et on se la met bien profond. Avoir un truc qui soit bien visible. Choisissez des couleurs. Choisissez des lampes. Et puis surtout, équipez-vous à ce niveau-là en termes de... de casque et puis de moyens de sécurité, c'est quand même vraiment important. Et en début de saison, il y en a beaucoup d'entre vous qui vont avoir passé pas mal de temps à l'intérieur, soit avec le vélo sur le turbo, soit sur un vélo dédié. Quand on reprend les premières sorties en extérieur, le point d'équilibre n'est pas le même, les points de freinage ne sont pas le même et tout ça. Moi, je vous encourage tous à aller investir un petit peu. Vous prenez votre vélo, vous l'emmenez chez un vélo 6 parce que… avant quand c'était des freins à patins c'était facile de voir si tout fonctionnait bien pardon aujourd'hui faire une purge de freins hydrauliques c'est pas la portée de tout le monde vérifier que vos plaquettes elles sont en bon état c'est pas la portée de tout le monde s'il faut mettre deux pneus neufs deux jeux de plaquettes et puis faire une vidange de freins ça va nettoyer le compte en banque de 200 balles c'est quand même toujours moins cher que de passer quinze jours à l'hôpital en plus j'ai fait une rime c'est presque un alexandrin putain il est

  • Speaker #0

    Non, non, fais pas de la poésie.

  • Speaker #1

    Il est fort le bandit. Donc voilà un petit peu pour l'aspect vélo. Et puis pour l'aspect course à pied, moi j'ai une question qui me revient quasiment, pas quotidiennement, mais du moins hebdomadairement aujourd'hui avec mes athlètes, c'est est-ce que je dois acheter des chaussures à semelle carbone ? La réponse, elle est simple. Si vous voulez courir vite, oui. Voilà. On parlait de Gressier tout à l'heure, qui est passé chez Kiprun. Kiprun, ils vous vendent une paire de carbone qui sont d'excellents niveaux, à 200 balles. Bon, si vous avez un esprit compétitif et que vous voulez essayer de faire un meilleur résultat et d'améliorer vos performances, oui, c'est aujourd'hui un passage obligé. Je ne prends pas l'excuse du fait, oui, mais moi je cours à 5 minutes au kilomètre, donc je n'aurai pas d'avantage. Est-ce que tu te fous de finir centième ou cent cinquantième si la réponse est oui, à ce moment-là, les carbones ne sont pas nécessaires ? Si pour toi, finir cent unième est beaucoup plus... désagréable que de finir 99e, à ce moment-là l'investissement dans une paire de chaussures carbone est important. En plus, moi je les utilise très peu à l'entraînement, peut-être une fois tous les quinze jours, et je garde mes vieilles carbone pour faire un petit peu les séances de vitesse, parce qu'il y a quelque chose qui est important, c'est cette sensation de courir vite.

  • Speaker #0

    Parce qu'effectivement, les carbones vont vous faire courir vite. Alors, on a tendance à dire les carbones, à savoir que la plaque carbone, elle est uniquement là pour vous stabiliser. Ce qui vous fait aller vite, c'est la mousse et la forme de la semelle. Mais c'est la mousse qui renvoie beaucoup plus d'énergie. On est sur 3 ou 4 Les nouvelles mousses, c'est 3 à 4 de retour d'énergie supplémentaire. Donc, quand vous lisez sur certains sites que vous avez des chaussures qui créent de la vitesse, c'est de la masturbation. Il n'y a aucune chaussure qui crée de la vitesse. Il y a des chaussures qui vont consommer moins d'énergie. et qui vont éventuellement vous en redonner un petit peu plus. Voilà le principe des carbones. Comme on utilise une mousse qui est plus épaisse, elle est très souple, elle a un gros retour d'énergie, la plaque carbone est uniquement là pour stabiliser la chaussure, parce que si vous n'aviez pas de plaque carbone avec des mousses très très souples, vous auriez une chaussure qui serait complètement inconfortable, qui aurait tendance à rouler sur les côtés et s'effondrer. Donc la plaque carbone, elle, donne de la structure et permet de maintenir la mousse pour avoir un bon retour. d'énergie il ya un point qui est très important c'est quand on court avec les carbone on court plus vite naturellement c'est à dire que moi à un effort identique je vais être entre 5 à 7 secondes plus vite au kilomètre quand je vais courir à peu près à 4,40 4,45 pour un même rythme cardiaque vous courez plus vite donc vous avez un rythme de course à pied qui est plus vite vous avez une position qui est légèrement différente et vous travaillez sur des groupes musculaires qui vont être un petit peu plus différent vous allez mettre un petit peu plus de stress sur certains groupes musculaires d'où l'importance de les pratiquer à l'entraînement l'autre point énormément très important et super positif des chaussures carbone c'est que la mousse étant très soft vous absorbez beaucoup plus les chocs et sur des durées longues à partir du 10 km half voire des marathons vous allez créer beaucoup moins de fatigue musculaire tendinomusculaire vous allez être beaucoup plus frais point donné vous allez arriver à maintenir une vitesse d'allure qui va être beaucoup plus élevé beaucoup plus longtemps beaucoup plus loin sur la course et c'est peut-être ça il va vous permettre d'avoir les plus gros gains sur sur votre aspect sur la partie course à pied c'est que et en plus vous le verrez moi j'ai eu j'ai fait quelques années que je fais du triathlon j'ai couru avec des racing flat qui faisait avec des semaines qui faisait trois millimètres j'ai une paire de socconi d'ailleurs là qui sont accrochés au plafond qui faisait 98 grammes, alors celle-là, je peux vous dire que j'ai fait le marathon à Cona avec ça, tu arrivais, tu n'avais plus un plombage. Quand vous faites aujourd'hui un marathon avec des carbones, le lendemain, vous êtes quand même vachement moins fracassé que quand vous le faisiez avec des chaussures, des racing flats. Donc, pour ceux qui ont un petit objectif de performance, qui sont intéressés par aller plus vite, et puis surtout qui ont un petit peu envie d'être moins fracassé, si vous pouvez vous le permettre, acheter une paire de carbones, c'est quand même important.

  • Speaker #1

    Je crois que c'est Nicolas Navarro qui disait qu'aujourd'hui, globalement, puis c'est quand même pas un feignant je crois sur la borne, il disait qu'aujourd'hui il faisait quasiment 100% de ses séances sur carbone. Alors il est sponsorisé, donc il ne doit pas en avoir qu'une seule paire, il doit les faire tourner, mais il fait 100% de ses séances sur carbone, non pas pour le gain de vitesse, mais pour ce gain d'économie, de contraintes mécaniques, qui lui permet justement de borner encore un petit peu plus. Je ne sais plus si c'est lui ou Johan Durand, mais dans tous les cas, c'est une pratique... Pour les athlètes qui peuvent se le permettre, et puis comme tu disais, courir vite, ce n'est pas qu'une question de déplacement, c'est aussi une question de système musculaire, tendineux, osseux, courir vite. Neuromoteur, c'est quelque chose qui se travaille, et donc vous n'allez pas faire vos records personnels sur une course, pas en triathlon en tout cas, il va falloir le travailler à l'entraînement, et donc pour que votre corps ait l'habitude de faire ça, c'est qu'en le faisant à l'entraînement, est-ce qu'on vous devait courir avec des... Des semelles carbone à l'entraînement, si vous allez le faire en course ? Oui, oui, oui, et bien sûr que oui.

  • Speaker #0

    Et il y a un Ethiopien, un cours atopien, dont je ne vais pas éborner le nom, parce que ça ne se fait pas. Mais lui, il courait en moyenne à l'année à peu près 160 km par semaine. Et il faisait 2, voire 3 entraînements par semaine sur ces carbones, ce qui lui avait permis d'augmenter son kilométrage à 190 km sans avoir... plus de blessures, sans avoir plus de fatigue musculaire. Donc, oui, ça c'est un énorme avantage, et le fait de passer une grosse séance dans vos carbones, vous allez quand même vachement moins vous endommager. Et n'oubliez pas que toute pratique sportive, c'est une contraction neuromusculaire qui est envoyée. Donc, moins vous allez mettre de fatigue dans le muscle, plus vous allez pouvoir maintenir cette contraction sur une durée relativement longue. D'ailleurs je ne sais pas si Romuald a déjà fait des tests, il faudrait que je lui pose la question. Il m'étonnerait qu'il n'ait pas regardé ça.

  • Speaker #1

    notre champion du monde aéro sur la durabilité c'est quelque chose qui doit être cliquer un qui est important de la durée je pense que tu es là dessus on reparle de un petit un petit truc technique mais tout le monde dit il faut il faut tourner les jambes à 90 tours par minute mais tu prends un débutant tu le mets sur un vélo au bout d'une heure il a les jambes en bois il tourne à 60 tours ils tournent pas à 90 c'est quelque chose qui est très exigeant et quand on voit des débutants que des coachs qui n'y connaissent rien de lui disent absolument tourner à 90 tours par minute sur ironman Au bout de 5 heures, à tourner à 90 tours par minute, quelle que soit la puissance que tu mets dedans, c'est pas que le muscle qui est fatigué, c'est le bonhomme tout court, parce qu'il n'a pas l'habitude. Et oui, les cyclistes courent entre 90 et 100 tours par minute, mais ils roulent 20 000 par an depuis 10 ans. Leur système musculaire, leur système nerveux, il est entraîné à ça. On prend un athlète qui découvre le triathlon ou qui découvre le longue distance, qui se met à ça et qui doit rouler entre 100 et 150 bornes par semaine. Allez, pour les plus généreux, 200. Si vous faites 200 bornes par semaine, ça fait 10 000 par an. Il n'y en a pas beaucoup qui roulent 10 000 par an. Peut-être que vous pouvez commencer à envisager du 80 ou du 90 tours par minute, mais c'est quelque chose qui n'est pas si anodin que ça. Donc oui, il faut être économique plutôt que d'être rapide, en tout cas quand on fait du...

  • Speaker #0

    Il n'y a pas une taille qui va à tout le monde. Il y a des gens qui vont être plus confortables à avoir une cadence élevée, et il y en a qui vont l'être beaucoup moins à avoir une cadence élevée. Rappelez-vous Daniel Arif, les Ironman à 65 de cadence, ça ne l'a jamais pénalisé pour atomiser tout le monde sur là. En fait, on en revient un petit peu à ce qu'on avait déjà abordé plusieurs fois, c'est le fait d'avoir un coach qui soit là pour vous conseiller, quelqu'un qui puisse répondre à vos questions et surtout, moi ce que je dis aux athlètes, par exemple, c'est un peu le début de saison, j'ai eu plusieurs nouveaux athlètes qui ont signé récemment. Il n'y a pas de questions stupides, en fait. Et c'est souvent ça, en fait. Et je pense qu'il y a beaucoup d'athlètes aujourd'hui qui vont prendre des décisions, souvent en allant lire des conneries qu'ils vont voir en ligne, plutôt que de prendre le risque de poser une question à quelqu'un ou même à leur coach, ou même à leur coach de club. Et je trouve que c'est important pour les plus anciens, ceux qui ont une capacité de conseil et d'encadrement, surtout de jamais... prendre les gens pour des cons et de toujours essayer de garder un regard bienveillant sur les questions que les gens nous posent. Parce que si quelqu'un nous pose une question, c'est qu'il n'a pas la réponse, parce que sinon il ne nous la poserait pas. Donc c'est un peu le B.A.B. de la relation humaine, mais souvent dans le monde du sport, on a tendance à avoir des gens qui sont un petit peu secs ou un petit peu pas très… qui ont tendance à mettre les gens un petit peu en porte-à-faux et je trouve que c'est un petit peu dommage parce que… encourager la pratique sportive à quelques niveaux que ce soit, ça devrait être comme aller à l'église le week-end, c'est quelque chose auquel on devrait tous consacrer pas mal de temps. Voilà, voilà les amis, épisode 2 dans la boîte, on vous le balance dans la foulée, pardon, décidément j'ai un chat dans la gorge, on vous souhaite tous une bonne semaine, pardon, ouais, pauvre bête, ouais. On essaiera d'enregistrer en début de semaine la semaine prochaine parce que moi, à partir de jeudi, je suis en direction de Marrakech pour le marathon et ça va faire mal. Et voilà, d'ici là, on aura peut-être des news dans le monde triathlon. On va faire un petit appel à ceux qui connaîtraient des sociétés qui seraient à même éventuellement de sponsoriser un petit peu notre petit podcast. Si vous avez des gens qui connaissent, si vous avez des gens qui seraient à même de mettre la main à la poche, on ne l'a jamais fait jusqu'ici, mais les coups de publication, ils ont tendance un petit peu à s'envoler et puis c'est quelque chose qu'on a actuellement en tête et qu'on a en réflexion, de se poser la question comment on arrive à couvrir ces coups-là. Certains d'entre vous ont des propositions ou des contacts à nous partager, évidemment vous êtes les bienvenus. On vous souhaite à tous une bonne semaine. Entraînez-vous bien. Profitez bien de ces belles journées, même s'il fait un petit peu froid. La bise. Ciao, ciao. À bientôt.

  • Speaker #1

    À très bientôt. Ciao, ciao.

Chapters

  • Introduction et actualités du triathlon

    00:20

  • Matériel recommandé pour les débutants en triathlon

    02:14

  • Discussions sur les performances des athlètes

    05:00

  • Importance des chaussures à semelle carbone

    01:02:15

  • Conclusion et appel à la communauté

    01:08:14

  • Au revoir et prochaines étapes

    01:08:49

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