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TRI BANDITS PODCAST

Saison 2 Episode 1 : Triathlon 2025 - Que nous promettent les Circuits T100 et WTCS !

Saison 2 Episode 1 : Triathlon 2025 - Que nous promettent les Circuits T100 et WTCS !

1h10 |07/01/2025
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TRI BANDITS PODCAST

Saison 2 Episode 1 : Triathlon 2025 - Que nous promettent les Circuits T100 et WTCS !

Saison 2 Episode 1 : Triathlon 2025 - Que nous promettent les Circuits T100 et WTCS !

1h10 |07/01/2025
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Description

Êtes-vous prêt à plonger dans l'univers fascinant du triathlon et à découvrir ce que la saison 2025 nous réserve ? Dans cet épisode du TRI BANDITS PODCAST, Michael LECUIVRE et Arnaud SELUKOV vous emmènent dans une exploration captivante de l'actualité du triathlon, où chaque minute est une occasion d'apprendre et de s'inspirer. Ils commencent par partager leurs vœux pour la nouvelle année, tout en mettant en lumière les retours enthousiastes d'athlètes qui ont redécouvert des interviews passées. Mais ne vous y trompez pas, ce n'est que le début !


Nos deux experts, Arnaud et Michael, s'attaquent ensuite à des sujets brûlants tels que les circuits de triathlon, notamment le circuit T100 et le circuit WTCS. Ils analysent les athlètes sous contrat et les changements à venir qui pourraient bouleverser la scène triathlon. Que se passe-t-il lorsque les grandes stars sont présentes ou absentes ? Quels sont les impacts sur les performances des triathlètes ? Ces questions, et bien d'autres, sont au cœur de leur discussion.


Au fil de l'épisode, ils n'hésitent pas à aborder les défis auxquels sont confrontés les athlètes, notamment en matière de préparation mentale et de choix de carrière. Avec des exemples concrets d'athlètes comme Anne Haug et Lucie Charles-Barclay, ils vous offrent un aperçu unique des réalités du monde du triathlon. Les anecdotes et les expériences partagées rendent cette conversation non seulement informative mais également divertissante, prouvant une fois de plus que le TRI BANDITS PODCAST est le rendez-vous incontournable pour tous les passionnés de triathlon.


Enfin, Michael et Arnaud soulignent l'importance d'une meilleure organisation des compétitions et le rôle crucial que joue la pratique sportive en France. Ils mettent en lumière les défis liés à l'accès aux infrastructures sportives, tout en insistant sur la nécessité d'améliorer l'entraînement triathlon pour les athlètes. Avec une touche d'humour et une approche sérieuse, cet épisode promet de rendre la pratique du triathlon encore plus passionnante pour tous les auditeurs.


Ne manquez pas cette occasion unique d'enrichir vos connaissances sur le triathlon, d'écouter des histoires inspirantes et de découvrir les coulisses de ce sport exigeant. Rejoignez-nous pour un épisode qui ne manquera pas de vous motiver à relever vos propres défis, que ce soit dans un ironman ou lors de votre prochain entraînement running. Le TRI BANDITS PODCAST est là pour vous, les passionnés de triathlon, alors préparez-vous à plonger dans l'aventure !


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Transcription

  • Speaker #0

    bonjour à toutes et bonjour à tous et bienvenue dans la saison 2 du tribe and it bienvenue à tous encore une fois Salut Mika, comment vas-tu ?

  • Speaker #1

    Bonjour à toutes, bonjour à tous Meilleur vœu pour cette année 2025 et merci de vos écoutes pour la saison 2 encore une saison qui va bien nous promettre on vient de causer 2 minutes, moi j'ai déjà mal aux abdos ça n'a jamais été mon point fort mais je pense qu'on va bien se marrer et puis voilà,

  • Speaker #0

    une belle saison heureux d'être là et plein de belles choses à discuter avec toi en plus On a fait un tout petit micro break d'une semaine mais je pense qu'en termes de contenu, on avait pas mal bossé sur 2024. Moi, j'ai quelques athlètes qui sont revenus vers moi en me disant qu'ils avaient réécouté certaines de nos interviews et que ça leur avait fait bien plaisir, que ça leur avait meublé les séances de home trainer. J'espère que tout le monde a bien fait un bon reset et est prêt à repartir sur... sur cette nouvelle saison de triathlon qui s'annonce bien évidemment belle et aujourd'hui l'idée c'était de parler un petit peu des différents circuits qui se présentent parce que l'activité triathlon l'actualité triathlon elle est quand même relativement calme bien que il ya quand même quelques informations qui commencent à fuir et à sortir un petit peu et circuler et principalement le nom des on voulait parler principalement du circuit tessant parce qu'il y a eu la communication au niveau des athlètes qui ont été signés sous contrat, et puis de ce qu'ils appellent les hot shots, ce qui était un peu les wild cards et les hot shots, qui sont sur le circuit où il y a quand même... On se demande qui est-ce qui va aller courir ailleurs, parce que je pense qu'ils ont ratissé quand même large. Et c'était d'ailleurs notre discussion en off juste avant, c'est qu'adviennent du circuit WTCS, parce que... La plupart des grandes stars du circuit courte distance WTCS, aujourd'hui, soit seront absents au début de saison du circuit WTCS, soit vont aller courir la saison sur le circuit

  • Speaker #1

    T100. Il y a deux choses sur lesquelles on peut revenir. C'est le devenir des différents circuits. Parce qu'on savait qu'il y avait précédemment le WTCS, qui est le circuit courte distance, qui récompense la distance olympique et qui sacre les athlètes qui veulent faire les JO, par exemple. Il y avait le circuit Ironman, qui est devenu le circuit Ironman Pro Series, avec les distances full et les distances half. Et puis entre les deux est venue se mettre un petit peu la maîtresse du mariage sacré, le circuit T100, avec l'année dernière 8 courses qui en sont devenues 7, et qui a sacré un champion du monde digne de ce nom, parce que Martine Vendry, elle ne sait quand même pas n'importe qui, de même que Taylor Nib. Après, en termes de communication, on sait que les deux dinosaures Ironman Pro Series et WTSS sont installés. C'est peut-être même un petit peu trop redondant. Par contre, sur le circuit T100, on est début janvier, on n'a toujours pas la date de toutes les courses. Sur les 20 concurrents au départ, on n'en a que 12 qui sont annoncées fermes. Donc ça veut dire que derrière, il y a certainement encore des négociations, puisqu'il n'y a que 8 contrats hommes et femmes. qui ont été annoncés, 4 hot shots hommes et femmes, donc ça fait 12, normalement il y a 20 personnes au départ, quid des courses, quid des concurrents, on ne sait pas trop ce que ça va se passer.

  • Speaker #0

    Tu n'as pas étonné que le nombre d'athlètes sous contrat soit éventuellement diminué un petit peu, et c'est quelque chose qu'on avait abordé, ou si tu veux, sur une course, personnellement qu'il y ait 16 mecs ou qu'il y en ait 20, ça ne change rien à la transmission télévisée, puisque... Ce qui est intéressant, c'est ce qui se passe devant. Des gars qui sont au-delà de 5 minutes de la tête en vélo, on sait que c'est mort pour eux et puis ils n'auront pas une minute de caméra. Et d'ailleurs, je trouve que ça ne serait peut-être pas forcément stupide de réduire un petit peu leur field et d'avoir un nombre d'athlètes peut-être un petit peu plus mesuré, ce qui à la fois rend la course un peu plus lisible. ça évite qu'il y ait des mecs sur des circuits multiboucles qui finissent par se faire passer comme on a vu à Ibiza par exemple parce qu'à Ibiza c'était huit boucles, on a vu des mecs qui prenaient un tour moi je pense qu'à un moment il faut... ou deux, moi je pense qu'à un moment il faut appliquer les règles type biathlon, c'est à dire qu'il y en a un qui se fait passer Allez hop, clignotant, hors course, fin du bal.

  • Speaker #1

    Bah t'es classé, mais t'es classé dernier quoi. Et au fur et à mesure, avant dernier et ainsi de suite. Même si tu finis pas la course, parce qu'il y a un classement par points, donc si tu finis pas la course alors que tu devais la finir, juste parce que tu te fais la paix, mais ça vient un petit peu aussi du choix structurel, du circuit et ainsi de suite. C'est bien de vouloir jouer le spectacle, mais ça va être un petit peu complexe. Et puis il y a des noms qui circulent, mais il y en a plein qui circulent pas, et on n'a pas d'infos, et je pense que c'est même... quasiment ces noms-là qui sont le plus intéressant. Quid de Anne Haug, quid de Lucie Charles-Barclay, qui ont fait des choix l'année dernière, qui ne sont pas dans les communications, ni d'un côté ni de l'autre. Quid de Sam Ledlow, qui veut se lancer dans le Irox. Quid de tous ces noms qui ne sont pas cités. Je pense que c'est plutôt là-dessus où le suspense va jouer, et que vont devenir ces athlètes sur les deux circuits. L'avenir nous le dira.

  • Speaker #0

    Tu sais, on entend vachement souvent au niveau du monde du triathlon qu'on est dans une période où le monde du triathlon est en train de se professionnaliser, qu'on a des athlètes qui sont en train de mettre toute une structure autour d'eux en termes de communication, d'images, de ci, de là. Nous, on le vit parce que des fois, quand on contacte certains athlètes et quand on avait contacté Yuri Kellen, il fallait passer par son agent, ce n'était pas lui qui répondait. Il y a tout un tas de bordel et son train qui est mis en place. Et puis, à côté de ça, tu vois des trucs. qui sont complètement hallucinants des athlètes qui décident de faire autre chose, qui te balancent une communication délirante comme tu t'abordes le sujet sur le Irox ça m'a fait tomber les chaussettes moi j'y prête pas beaucoup de crédibilité à ça,

  • Speaker #1

    je pense que c'était juste un coup de copte c'est une joke,

  • Speaker #0

    je pense que c'est une joke ouais ouais ouais après si tu veux Quand tu regardes dans le monde du triathlon, on a quand même quelques triathlètes qui sont, ma foi, plutôt sur la deuxième partie de leur carrière, qui sont en train d'investir pas mal de temps sur le high-rocks. Et tu vois, d'ailleurs, il y avait une super interview qui a été faite, c'était de Sébastien Kinley, où il parlait un petit peu de sa transition sur le high-rocks. Et que pour lui, il utilise ça quasiment comme une thérapie mentale pour gérer la deuxième partie de sa carrière et d'accepter l'idée qu'il n'est plus forcément un athlète. Et qu'aujourd'hui... Aujourd'hui, il est à bloc sur le Irox. C'est sa motivation, c'est un petit peu sa raison de se lever le matin. Et dans ce cadre-là, si tu veux, je trouve que c'est vraiment très bien. J'ai beaucoup aimé la communication d'Alexis. Alex, c'est quelqu'un qui est relativement discret, mais qui a fait qu'une seule communication en disant qu'il allait se consacrer sur une préparation marathon pour faire le marathon de Londres en début de saison, qui, si je ne me trompe pas, est autour du mois d'avril ou quelque chose comme ça. Si tu veux, ça fait sens, on est en début de cycle olympique, il a annoncé qu'il repartait jusqu'à Los Angeles, il n'est pas parti se perdre sur d'autres circuits, il fait une préparation marathon, et puis derrière, basta, il va certainement plonger dans le truc. Et si tu veux, c'était simple, clair et précis. Et à côté de ça, tu as d'autres athlètes qui vont aller butiner à droite, à gauche, et je comprends qu'une préparation olympique, je peux seulement imaginer l'intensité et la tension que ça peut générer. Parce qu'encore une fois, tu n'es pas uniquement lié à tes résultats, mais tu es lié à un système de qualification avec toute la pression. Et puis, on en a parlé suffisamment l'année dernière. Et d'ailleurs, l'interview de Yele Gins avec Jack Kelly qui est sorti hier, Yele, il en parle où les derniers 18 mois de préparation avant les Jeux Olympiques de Paris, il a vraiment galéré mentalement à trouver la motivation parce qu'il s'entraînait à l'époque avec Joël Friol et il trouvait ça… super compliqué et difficile à continuer à pratiquer cette préparation qui, la préparation avec Joël, était tout le temps la même, toutes les semaines la même, avec des séances qui étaient identiques au même jour. Et cette routine avait fini par le peser énormément. Et à demi-mot, on comprend que ça a motivé certainement son départ de ce squad-là et une motivation pour faire un petit peu autre chose. qu'avoir une deuxième partie de carrière qui soit destinée à pratiquer autre chose, différemment, avec peut-être moins de rigueur militaire que ce qu'il a pu faire dans la première partie, et avec les résultats qu'on sait, puisque quelques semaines après avoir switché, il gagne Las Vegas, et puis deux mois et demi après, il gagne les 73. Donc il ne dit pas forcément que c'était le changement de coach qui a amené ces changements de performance. C'est certainement les différents environnements qui lui ont permis d'avoir des résultats qui étaient différents et puis surtout de faire un reset et de faire un point de ressource.

  • Speaker #1

    Je pense que ça va vraiment faire partie de ce fil rouge de cette année post-Olympique où il y a énormément de grosses changements d'orientation. J'ai parlé de Lucie Charles et d'Anne Haug sur les circuits, mais quid de Cassandre Beaugrand ? On ne sait pas ce qu'elle va devenir, on ne sait pas les choix qu'elle va faire. Donc à la fois, il y a plus de circuits, à la fois il y a plus de courses, à la fois il y a plus d'athlètes et que le niveau devient complètement dingue. Je ne sais pas si toi tu as suivi, mais là pendant Noël, il y avait un petit peu plus de calme sur les réseaux, mais il y avait beaucoup d'athlètes monodisciplines qui regardaient un petit peu les triathlètes et qui disaient mais les vitesses de déplacement sont juste dingues Donc tout progresse et aujourd'hui, je me mets à la place des jeunes, on en parlait aussi cet hiver-là, pendant la pause entre nous, les jeunes qui aujourd'hui se disent je veux avoir une carrière aussi bien sur le court que sur le long quand on regarde la vitesse à laquelle ça va, il faut juste s'accrocher.

  • Speaker #0

    C'est ce qui a eu lieu ce week-end, la promenade des 10 kilomètres. Dans les top 10, c'est trusté par des triathlètes. D'ailleurs, il y a eu des records qui ont été atomisés. Le record de France Junior qui a été Capri-Hinsoné, il y a eu

  • Speaker #1

    20 secondes sur 10 kilomètres. À ce niveau-là, puisqu'on ne parle pas de passer de 40 minutes à 39 minutes 40. On parle de 29-20 à 29. C'est juste extraordinaire. Ce ne sont plus les mêmes secondes après.

  • Speaker #0

    Ah non, non. Parlez-en à Elut Kipchoge qui avait calé à 19 secondes sur le marathon. 19 secondes sur 42 kilomètres, ça fait moins de 0,5 secondes au kilomètre. Mais quand vous courez à 2,42, il faut aller chercher celle-là. Non, non, ça va vite. Et c'est vrai que sur ce 10 kilomètres de la promenade, il y a eu des chronos qui ont été vraiment stratosphériques. Et beaucoup de jeunes triathlètes... Beaucoup d'hommes et femmes, beaucoup de triathlètes également adultes, masters. D'ailleurs, la chaîne du triathlon avait fait un poste là-dessus où ils reprenaient tous les résultats. Et c'est vrai que c'était impressionnant de voir la quantité de triathlètes qui sont déjà au premier jour de l'année, tellement forts au point d'aller truster les podiums sur des 10 km sur route. Kate Matthew qui fait du cross-country en ce moment et qui allume un petit peu tout le monde en Angleterre. Alexis qui va aller faire un marathon, Dieu sait ce qu'il va arriver à courir. Mais ça met vraiment en lumière la valeur des triathlètes sur la course à pied et sur d'autres pratiques. Moi j'aimerais bien voir des triathlètes aller se frotter un petit peu sur le circuit cyclocross. Et je pense qu'on en a quelques-uns qu'on les voit. Oh putain d'ailleurs je ne sais pas si tu as vu la vidéo avec Wood Van Aert. Le cyclocross, il faut aimer la boue. Mais il y avait un passage où ils étaient 10 à 15 centimètres de bout en profondeur. Le gars, il descend pas du vélo. C'était filmé au ralenti. La brutasse de compétition. C'est vraiment des monstres. C'est vraiment...

  • Speaker #1

    Par contre, tu prends le vélo, t'enlèves le boîtier de pédalier, tu mets tout à la poubelle. C'est pas la peine. C'est du consommable.

  • Speaker #0

    Mais les gars, c'est quand même vraiment... Et puis le festival Van Der Poel. le mec mais c'est dingue, 5 cours,

  • Speaker #1

    5 victoires t'as l'impression qu'il fait ce qu'il veut déjà techniquement il est au-dessus et je crois qu'il y a des commentateurs qui avaient même commencé à émettre l'idée que peut-être qu'il y avait des organisateurs qui lui mettaient la pression de pas tuer les courses tout de suite parce que c'est quand même des courses où tu regardes, tu te dis tiens qui c'est qui va gagner mais là tu sais que quand il est au départ tu poses pas la question c'est qui va faire deuxième et à combien de temps parce qu'il est juste énorme j'ai honte

  • Speaker #0

    J'ai un copain qui était à la Coupe du Monde à Besançon, qui était en bord de piste, et il me disait, mais de le voir arriver, parce que pour qui a fait du cyclocross, on sait tous que les passages dans le sable, c'est la merde, on sait tous que la boue, c'est la merde, et puis putain, le cyclocross, les gars, c'est en janvier, décembre, janvier, c'est quand même pas la bonne saison pour faire du vélo, on n'est pas tous, moi je fais plus de turbo en ce moment que de vélo de route. Dans la boue, dans le froid, dans la pluie, des circuits de dingue, en Belgique. t'as vu les mecs, t'as 200 000 personnes complètement ivres sur le bord de la piste c'est les jeux du cirque et je trouve que c'est quand même vraiment un beau sport mais putain les mecs ça rigole pas quand même alors ouais, Van Der Poel il prend 50 000 pour faire une course, moi je trouve que c'est pas cher payé pour aller se mettre 1h10 le coeur dans la bouche enfin bravo et c'est vrai que Cette pratique hivernale, on a toujours eu un peu dans le monde du triathlon des super athlètes tabarans. Ils faisaient beaucoup de courses sur route. de vélo, des choses comme ça. Il y a toujours eu des trucs, mais moi, je questionne un petit peu si tu veux la stratégie des coachs d'avoir principalement les jeunes. Les athlètes master, on s'en fout parce qu'on va tous bientôt mourir. C'est gai.

  • Speaker #1

    Oui, c'est gai. On a peut-être encore 2-3 années quand même. Oui,

  • Speaker #0

    j'espère. On va arriver à 60. Je voudrais quand même voir le groupe d'âge 60-65. Je les attends de pied ferme, les gars. Mais je questionne un petit peu l'intelligence d'avoir des jeunes athlètes qui font face à une saison de triathlon. Et on sait tous que la saison de triathlon est plutôt longue. Ça va courir jusqu'à septembre, octobre. D'avoir des gamins qui sont déjà en mesure de péter des records de France, route, en janvier. alors que les gamins c'est les triathlètes. Moi, si tu veux, d'un point de vue coaching, je ne comprends pas. Que tu fasses faire des courses à des jeunes en les laissant aller, en les laissant se faire plaisir, mais d'avoir un tel niveau, comment tu peux expliquer qu'un triathlète en janvier soit déjà en mesure de battre un record de France de l'ordre de 20 secondes ? Soit il faut qu'il arrête le triathlon et qu'il se mette uniquement à la course à pied, mais c'est… Si tu veux, c'est quelque chose qui me... Je m'interroge un petit peu et je ne suis pas sûr de bien comprendre la logique derrière tout ça.

  • Speaker #1

    Ça serait à voir directement avec Martin. Je pense que d'ailleurs, on aura peut-être l'occasion d'en parler avec lui. Mais soit c'est une course de prépa et il pète un record sur une course de prépa, ce qui serait là, de ce moment-là, assez phénoménal. Je pense que c'est ce scénario-là. Soit effectivement c'était devenu plus ou moins un objectif et le fait d'aller chercher et titiller ce record était un petit peu quelque chose de voulu et auquel cas être prêt en janvier en général, enfin je ne sais pas si... Bref, je ne sais pas si toi c'était pareil mais moi à l'époque on parlait de ceux qui étaient prêts en mars et on ne les voyait plus en avril-mai et c'est le risque... Sur un jeune, il faut gérer à long terme et si tu es prêt en janvier, il y a des grandes chances pour que mars, avril, mai, ça soit un petit peu moins efficace. Donc j'espère que c'était dans le cadre d'une préparation, un effort voulu sur un 10 km. Il a fait une bonne séance de turbo avant ou la veille, une bonne séance de nat. Et à ce moment-là, ça veut dire que c'est un jeune homme qu'il va falloir surveiller de très très près. Et j'ose espérer, enfin moi en tout cas, je me suis mis ça comme scénario dans la tête. Je pense que ça va être un monstre à surveiller de près. Maintenant, ils ne sont pas tous monstrueux, ils ne sont pas tous tout devant, mais le niveau aujourd'hui est tel que si tu ne cours pas à une certaine vitesse, tu ne peux pas aller chercher le haut niveau.

  • Speaker #0

    Et ça nous ramène sur le circuit T100, où si tu regardes les résultats de l'année, qui gagne et comment ça se gagne, ça s'est systématiquement gagné sur la course à pied.

  • Speaker #1

    Et ça s'est systématiquement perdu sur la natation.

  • Speaker #0

    Alors justement, venons-en à l'éléphant dans la pièce. Qu'est-ce que Sam Long va aller foutre sur le T100 quand on a déjà toute l'équipe de l'année dernière, avec quand même des gars qui nagent, je veux dire les Martin Vendry, les compagnies, les mecs, c'est pas des tortues quoi. Donc cette année, on a quand même Vendry, Léo Berger, Yele Gint qui va venir faire un petit peu de pige là-bas. On a bien vu ce que ça donnait Yele Gint.

  • Speaker #1

    Mais on a surtout, alors je suis désolé, je le porte encore plus haut que d'habitude, mais Vincent. Vincent. Vincent est là. C'est carré. Vincent, c'est celui qui a remplacé Richard Varga à l'époque. Moi, je me rappelle de l'époque des, comment il s'appelle, des Brandly Brothers, où ils avaient mis un petit peu une entente cordiale avec Richard Varga, d'un air de dire, tu mets la poignée en coin dès le départ en natation, et puis vaille qui vaille. Et qui nous aiment, nous suivent, et qui peuvent. Dès que Varga est parti et que les frangins Brownlee étaient un petit peu moins sur le devant de la scène, c'est Vincent qui conduisait la natation. Et je pense que s'il sait le faire sur un 1500, sur un 2000 ou sur un 1900, ça ne va pas trop le déranger, ça ne va pas le faire boiter. Et on a déjà vu ce que ça donnait sur les autres courses. Donc effectivement, quand il y a tous ces épouvantails-là en natation, on sait que, sauf à gros gros déclics, Sam Long va revivre le scénario de la fin de saison de manière systématique. Mentalement parlant, il faut aimer se mettre la tête entre le marteau et l'enclume quand même. Parce que là, ça va être complexe.

  • Speaker #0

    En plus, si tu veux, on a quand même vu sur sa dernière interview à la fin de l'année, rappelle-toi, avec Yann Frodeno, où il craque en direct. sur la difficulté d'être en permanence à l'arrière du peloton, la difficulté d'être sans arme en train de chasser. Malgré tout l'investissement en temps, en efforts et en argent qu'il met dans la natation, il n'obtient pas les résultats. Et moi je me disais quand je l'ai vu craquer comme ça, je me suis dit ce gars-là il est perdu pour la science, on le reverra pas sur un T100. Non, quinze jours après le mec il annonce qu'il a re-signé sur le T100. Ou alors il a une garantie que certains circuits vont être différents et vont peut-être lui permettre de tirer son épingle du jeu. Mais Sam Long, aussi bon cycliste et coureur à pied qu'il est. Moi, je ne l'ai jamais vu courir 1h06 sur un half, alors que Vincent, il l'a quand même fait. Yelé Guinz, 1h07 à Taupo. Martin Vendry, je vais dire, on peut en parler de Martin, mais je vais dire, quand il va revenir, à mon avis, ça va m'envoyer du bois.

  • Speaker #1

    Et il s'entraîne en Espagne avec Yuri Cullen. Donc, j'imagine que sur le vélo, ça ne va pas être des trucs de feignants non plus.

  • Speaker #0

    Ben non, attends. Voileux. Tu vois la densité qu'il y a devant et les mecs qui nagent. Rico nage, Youri, ça nage. Léo Berger, Vincent Louis, on n'en parle même pas, les mecs. Je veux dire, c'est des torpilles, ils vont être devant. Qu'est-ce que ces mecs-là vont venir jouer sur le T100 ? Je ne comprends pas. Écoute, en termes d'analyse, je ne comprends pas. D'autant que plus si le fil est réduit à 16. Là, il sortait à une minute. de 30 de Léon Chevalier derrière, là, il va sortir à 4 minutes du peloton.

  • Speaker #1

    Comment tu peux faire ? Tu ne peux pas ?

  • Speaker #0

    Surtout quand devant, ça roule à 50 à l'heure. Ou 55.

  • Speaker #1

    On sait que sur le vélo, globalement, les écarts qu'il y avait à la sortie de la natte, ils étaient quasiment les mêmes à la sortie de vélo. Surtout que devant, il y a une dynamique de course. Souvent, ils sont plusieurs, même s'il y a une certaine distance à respecter. Tu es actif. Quand tu es à 4 mètres, tu ne vois personne. Tu tournes tout seul. dans la tête c'est quand même nettement plus dur et puis si tu poses à 4 minutes à pied même s'il y a 2-3 explosions si devant ça court allez soyons gentils, une 8 ça veut dire que pour rattraper le peloton de tête il faut que tu cours une 4 si devant ça court une 8 ça ne va pas ralentir devant je ne sais pas après

  • Speaker #0

    Peut-être que le mec il sait d'autres trucs que nous, on ne sait pas. Mais d'un point de vue extérieur, j'étais vraiment surpris de voir ça. Moi ce que j'apprécie vachement avec l'arrivée de tous ces athlètes du circuit WTCS sur le circuit d'essence, c'est qu'on va avoir de la WTCS sans drafting, avec des épreuves plus longues. Et je pense qu'en termes de spectacle, c'est nous qui allons définitivement être gagnants à ce niveau-là. On sait que quand il y a un Vincent Luiz dans une course, il y a de l'action. Martin Van Riel, je ne pense pas qu'il soit vraiment super motivé à poser le vélo avec Vincent. Donc tout ça, ça va perturber l'organisation telle qu'il y avait cette année. Et les seuls athlètes longue distance que je vois aujourd'hui qui seraient potentiellement en mesure d'impacter. une course T100, c'est des athlètes type Rico Boguen des athlètes type Sam Leglo des athlètes type Kyle Smith qui sont des excellents nageurs qui vont être capables de nager avec Vincent ou du moins proche de Vincent et qui derrière vont pouvoir être en mesure de faire un effort pour pas prendre 2-3 minutes parce que si Vincent il pose le vélo avec 2 minutes ou si Vincent il se barre avec Léo à vélo Les gars,

  • Speaker #1

    ça va être compliqué de revenir derrière. Je pense qu'il y a plein de scénarios de course qui doivent être en train de se mettre en place chez les athlètes. Parce que même s'il y en a qui savent nager, pédaler, ils savent que devant, ça va aussi courir. Donc comment faire avec ces cailloux dans la chaussure-là ? J'imagine qu'en termes de stratégie, les gens ont un petit peu analysé ce qui s'était passé sur la saison 2024. Avec les nouveaux arrivants, ça ne peut que donner des nouveaux scénarios de course. Ça va sortir un petit peu plus dense devant et peut-être encore un tout petit peu plus loin. Et ça ne va pas rouler moins vite. Donc je pense que ça a dû, déjà, influencer les stratégies d'entraînement et les choix stratégiques faits cet hiver. Et puis on va voir ce que ça donne, parce que forcément, c'est que des épouvantails qui sont là. J'étais bien content de regarder le Tessent. Je suis bien, bien, bien content de voir que ça va arriver très vite. Ça va faire des festivals dans tous les sens, avec des performances.

  • Speaker #0

    on s'y attend pas je pense qu'on n'est pas prêt et puis hier dans l'interview de Yélé il disait que contrairement à la WTCS il y avait des athlètes qui étaient connus pour se planquer un petit peu dans le peloton, c'est-à-dire faire une énorme natation et rester dans le peloton parce que les parcours n'étaient pas suffisamment sélectifs pour arriver à faire une grosse différence. Sur le Tessent, ce n'est pas le cas, parce que 20 mètres, même s'il y a du drafting à 20 mètres, vous en prenez quand même plein la gueule quand vous roulez à 50 à l'heure. Et 50 à l'heure, c'est une chose, mais je pense que ça peut rouler, ça va rouler certainement encore un peu plus vite. On l'a vu à Taopo cette année. sur un parcours qui était difficile, qui était lent et qui ne rendait pas, ça roule super, super, super vite. Donc, on va avoir une saison. D'ailleurs, tu as la liste des athlètes qui sont confirmées aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Alors, pour l'instant, sur les listes, on a les athlètes sous contrat automatique. On va commencer par la jante féminine quand même. On a Taylor Nib, Ashley Gentle, Julie Deron, Flora Deffy. Lucie Biram, Indiali, Imogen Simmons, coucou Imo, et Paula Findlay. Donc ça, c'est les huit athlètes. Déjà là,

  • Speaker #0

    il y a du monde.

  • Speaker #1

    Donc là, on sait que ça va rouler comme des avions, ça va courir comme des fusées, et dans l'eau, il ne faut pas être feignant. Donc ces huit là font déjà peur. Maintenant, attention, on va bien falloir s'accrocher. C'est vraiment une révolution qui arrive. Lermonts, Voff, Madsen... Spivey. Donc ça, c'est que le cours. Coucou, on arrive. Que du cours. Coucou, si vous savez pas nager, tant pis pour vous. Non mais là, c'est juste... On a vu ce que faisait Taylor Spivey l'année dernière. Elle est sortie devant. La petite interrogation, c'est quitte du vélo parce que 80 bornes, quand tu roules la bloc tout seul, c'est pas pareil que quand tu roules 40 bornes en peloton. Donc on voit bien que ça peut avoir un impact sur la course. globalement celles qui savent rouler et qui savent accompagner Taylor Neeb, Ashley Gentel, Julie Deron et Flora Duffy derrière va falloir falloir sacrément s'accrocher et avoir du cuisseau parce que comment tu peux courir quand tu as couru quand tu as pédalé 80 bornes comme ça et que tu as la natation qui t'a déjà mis dans le rouge foncé et surtout qu'elles vont se retrouver si elles sortent devant de l'eau elles vont voir passer le train

  • Speaker #0

    Neeb et compagnie et et là voilà et là il y a deux solutions soit tu sautes plus ou moins dans les roues et tu meurs soit tu laisses patter et la course est finie débrouillez-vous avec ça maintenant voilà c'est ça voilà les cartes maintenant essayez de faire quelque chose avec ça donc ça c'était pour nos jantes d'âme chez les hommes

  • Speaker #1

    Martin Vendril Kyle Smith, Rico Bogan Joker, Sam Long Mathis Margirier, Peter Emmerich Uri Cullen, Fred Funk Donc là, si on fait la somme de tous les watts, on peut allumer New York pendant deux ans. Oui, minimum. Sans aucun souci.

  • Speaker #0

    Hors taxe.

  • Speaker #1

    Hors taxe. Et là-dessus, attention, accrochez-vous bien, on rajoute Eden Wilde, Léo Berger, Morgan Pearson, Vincent Lewis. Donc c'est des gens, en général, ils ne prennent pas leur temps sur les courses. C'est un petit peu pressé, ces gens-là. Donc je...

  • Speaker #0

    Parce que Pearson,

  • Speaker #1

    on n'en a pas parlé,

  • Speaker #0

    mais Pearson, il a quand même gagné une WTCS cette année. Et monsieur, il a un record sur un semi-marathon en 1.0, 1.1. Donc, quand même, ça court. Je ne sais pas s'il y a beaucoup d'athlètes sur un semi-marathon sec qui courent en T100 ou en ALF, ou même en WTCS, qui ont un record à 1.0, 1.1. Je ne suis pas certain.

  • Speaker #1

    Alors, il y en a quelques-uns qui sont un petit peu spécialistes de la chose. On sait que Vincent, volontairement ou pas, il n'a aucune référence sur du sec. On ne sait pas ce qu'il donne sur un 5, un 10 ou un 21. Il a fait un saut dans Charleville il n'y a pas très longtemps, qui était une course sur 25 km. Il a fait 9, je crois, de tête. Il était dans le peloton de tête jusqu'au 20, et après il a un petit peu lâché l'affaire. Mais il n'était qu'avec des Canyons et des athlètes élites, course à pied pur. Donc on sait que ça va courir très vite, même sur 18 km, surtout. Eden Wilde, on espère juste qu'il va trouver la clé pour ne pas... pas bâcher le camion 2 km avant l'arrivée. Mais si c'est le cas...

  • Speaker #0

    D'ailleurs, tu sais qu'à Taopo, apparemment, les deux premiers kilomètres, ils ont été courants en moins de 6 minutes. Puisque Yele Gintz, il disait que quand il est sorti de transition, il est passé aux 2 km en 6.02. quand même et il s'est dit que ça allait quand même un petit peu vite et qu'il fallait qu'ils ralentissent parce que sinon il allait se faire sauter le caisson et il a ralenti donc il est quand même passé de 3,01 à 3,11 et il savait qu'à 3,11 il pouvait courir 21 km sans aucun problème mais Wild il était quand même en dessous des trois minutes sur les premiers kilomètres et quand même pas très vite quoi faut quand même remettre les choses dans l'ordre dans notre écoute moi j'ai jamais couru j'ai fait une fois un premier kilomètre sur un duathlon au 305 j'ai encore mal mais mais enchaîné et c'était dans les années 80 c'était quand j'étais jeune non mais sérieusement quoi je vais dire mais c'est quand même des machines de guerre et à sortir et puis moi j'avais pas roulé à 45 de moyenne que ça soit clair donc non c'est c'est vraiment des gars qui sont qui sont costauds, solides en course à pied. Je pense que pas beaucoup de monde a envie de poser le vélo avec un Morgan Pearson parce que c'est du gros coureur à pied. Je pense qu'un Martin Van Riel, tout bon qu'il soit, je ne suis pas certain qu'il ait la classe à pied d'un Morgan Pearson. Morgan n'a jamais été super aiguille. Il y avait souvent des très bonnes courses, des courses qui étaient moins bonnes. mais le jour où il va poser le vélo à distance respectable de la tête et qu'il a les cannes, je suis le seul que je vois en mesure de lui tenir tête. Ça va être un Eden Wilde s'il ne court pas les deux premiers kilomètres en 2,24, et éventuellement un Vincent ou un Léo. Même si on a vu Léo au championnat du monde 73 en Nouvelle-Zélande, il n'avait pas la volonté, et peut-être pas les cannes, d'aller essayer de jouer avec Wilde et les leggings.

  • Speaker #1

    Je vois ça comme la sagesse du débutant en se disant si je cours sur ce rythme là dès le début je vais me sauter le caisson et je vais plutôt assurer un bon résultat plutôt que d'aller jouer à la place comme ça peut être fait sur WTC. Et j'ai trouvé qu'il avait fait vraiment une belle course très intelligente et pleine d'expérience entre guillemets malgré son manque d'expérience. On sait que c'est quelqu'un qui fait des 73, il en avait déjà fait plusieurs, c'est un format qu'il ne découvrait pas sur les championnats du monde. Et je pense que ça va être un vrai, vrai, un vrai hot shot, un vrai athlète à suivre sur le T100. Et puis, il va prendre de la caisse avec le temps. Donc, on va lui laisser le temps. Et je pense que c'est vraiment quelqu'un, quand tu regardes sa carrière, qui a fait ça de manière très progressive. Mais il empile, il empile, il empile. Il est régulier dans sa progression avec l'entraîneur. Et là, ils font du très, très bon boulot. Il n'y a aucune raison que ça change. Et puis, ils savent s'adapter. Ils savent comment rouler. Ils savent comment courir. savoir nager il n'y a aucun doute là dessus donc moi et je suis fin quand on voit le peloton le peloton il est quand même sacrément dense et sur les douze personnes d'annoncer il ya déjà trois français et donc que ce soit sur le cours sur le long coucou on est là quand même faut faire le petit cocorico alors on peut après parler du de la fédération ou des choses comme ça mais je sais pas bah On est une des grosses nations phares du triathlon mondial,

  • Speaker #0

    que ce soit sur ces dernières années,

  • Speaker #1

    on est devenu.

  • Speaker #0

    On est devenu, parce que même si sur le circuit World Cup WTCS et compagnie, on a quand même été presque toujours présent avec des gros noms, avec des athlètes, en partie grâce à notre circuit, le Grand Prix français, qui était quand même une pépinière incroyable en termes de talent. Et il y a une raison pour laquelle la plupart des grands athlètes mondiaux, historiquement... Les Simon Leasing et compagnie, ils couraient déjà sur le Grand Prix à l'époque parce que c'était les courses avec le plus gros niveau. Mais il faut bien reconnaître qu'il y a quelque chose qu'on fait bien en France, c'est qu'aujourd'hui, on a littéralement des athlètes qui sont sur tous les circuits, allant de la Super Tri jusqu'au circuit Ironman, où on a en permanence toujours plusieurs Français qui sont présents et qui sont là. Et cette année, avec les championnats du monde d'Ironman qui ont lieu à Nice, et le circuit des 73 à Marbella, c'est des circuits qui se prêtent à des gros cyclistes et on sait très bien qu'en France on a quand même une culture du vélo je ne vais pas vous rappeler que c'est quand même une terre de vélo avec des grandes classiques et puis une petite course qui s'appelle le Tour de France en juillet mais on s'est tenu à un guidon en France et on a quand même du triathlète cycliste du top niveau mondial Et j'en veux pour preuve que le corps du monde à Kona aujourd'hui, on va quand même rappeler les valeurs, c'est 3,57. Monsieur Sam Leglo, plus que 45 de moyenne à Kona. Pour qui a été courir à Kona à la fois cette année ou les autres années ? ça dépasse l'entendement d'avoir ce niveau. On a des Matisse Margirier qui sont des machines à vélo, un Léo Bergère qui est quand même une machine de guerre à vélo, Léon Chevalier, on n'en parle pas, Arthur, c'est pareil, c'est des Émile Blondet, les compagnies. Tu peux regarder sur toutes les distances en France dans le triathlon. On a des super coureurs à pied, on a des très bons nageurs, mais on a des cyclistes qui sont vraiment exceptionnels.

  • Speaker #1

    Et que va devenir ? On peut juste reparler du circuit. Tu parlais des anciennes gloires, mais on a vu des grands, grands noms. Il y avait Craig Alexander, il y avait Simon Lessing, il y avait Chris McCormack. C'est ce qui a fait qu'à un moment donné, le triathlon français était sur la scène internationale. Ce Grand Prix-là avait vraiment... C'était un des rares qui avait ce niveau-là. Il y avait des lotards-leaders, il y avait...

  • Speaker #0

    Les Brunelis étaient licenciés chez nous.

  • Speaker #1

    Les Brunelis, ils étaient licenciés à Sartreville, entre autres. Il y avait une vraie histoire entre le Grand Prix français, le circuit WTCS ou le circuit ITU à l'époque. Et là, aujourd'hui, j'ai l'impression vraiment que le Lindals Grand Prix, que certes il a changé de nom, mais ça n'a pas changé ni sa formule, ni son niveau de médiatisation. Aujourd'hui, le Grand Prix en France... Il n'y a plus grand monde qui en entend parler et avec tout ce qui se met en frontal avec, globalement il est un petit peu noyé dans la masse, il a perdu de son attrait. Je sais que les athlètes français y consacrent toujours beaucoup, les clubs sont très intéressés à ça, mais on se regarde entre nous en fait. Sur la scène internationale, ça ne rayonne plus comme ça a rayonné. Je pense que c'est vraiment plus qu'un changement de nom, c'est comment faire pour que le circuit Grand Prix français redevienne quelque chose de... attractif sur la scène internationale. Tu sais, moi,

  • Speaker #0

    j'utilisais un petit peu l'image que le Grand Prix français, en fait, c'était un petit peu comme quand tu as deux personnes qui parlent dans une église, quand tu as du calme autour. C'est-à-dire que si tu es de l'autre côté de l'église, tu vas certainement entendre un petit peu ce qu'ils disent et puis tu vas comprendre ce qui se passe. Aujourd'hui, le Grand Prix français, c'est comme quand tu as ces deux mêmes personnes qui parlent mais dans un hall de gare qui est bruyant avec une activité en permanence. Et il y a tellement de bruit autour. Circuit Ironman. circuit T100, WTCS, et le circuit Challenge, il ne faut pas oublier non plus, parce qu'il y a quand même un paquet d'athlètes qui courent sur le circuit Challenge, le bordel est son train, que le Grand Prix français, appelle-le comme tu veux, moi je trouve qu'aujourd'hui, il est en train de passer un petit peu à la trappe, à la fois en termes de communication, et je trouve ça dommage, parce que le résultat... Les résultats qu'on a aujourd'hui sur la scène du triathlon mondial, ça a certainement été modelé à un moment par ce circuit Grand Prix. Il a eu un rôle international qui n'a jamais été mis en valeur par la fédération. C'est-à-dire qu'il y a un moment, on devrait quand même dire que des mecs comme Louis, des mecs comme Berger, des mecs comme Lee, des mecs comme Aiden Wilde, des mecs comme les Brownlee et compagnie, c'est tous des gens... tous sans aucune exception, qui sont passés par des clubs français, avec un encadrement français, et en courant sur le Grand Prix en France. Et ça, je pense que c'est quelque chose que tu n'entends jamais dans les médias internationaux. Il n'y a que très peu d'autres podcasteurs ou de médias qui remontent cette information-là. Mais si tu regardes les derniers champions olympiques et les derniers champions Ironman, il y en a tous plus ou moins qui sont passés à un moment ou à un autre par le circuit Grand Prix français. Et ça veut bien dire que... C'est un circuit qui compte, mais je ne comprends pas pourquoi on n'arrive pas à le mettre plus en valeur. Pourquoi ce n'est pas quelque chose qui est plus médiatisé ? Est-ce que c'est une histoire de pognon ? Pourquoi le Grand Prix n'est pas retransmis à la télé sur une chaîne comme l'équipe ? Il y a plein de questions que je ne piche pas.

  • Speaker #1

    Quand on se met en frontal avec un circuit comme le Supertree ou comme du Tessin, et qu'on présente aujourd'hui le produit Grand Prix français, on ne peut pas avoir des prétentions de coût de retransmission. Et je pense que là, ils ont peut-être mis un petit peu la charrue avant les bœufs. Le T100, le produit, il est fini, il est magnifique et il donne envie. La Supertree, on sait que c'est 4 courses sur un calendrier assez déterminé. Le format est très télégénique. Le format du Grand Prix français, normalement on a un caillou ou deux dans la chaussure, mais là c'est une chaussure qui est pleine de cailloux. On ne sait pas comment faire, on ne sait pas, il y a des villes, les coûts d'organisation sont juste énormes. Organiser en France... C'est... enfin... je suppose que toi comme moi on sait comment ça se passe quand on voit le cahier des charges à remplir. C'est juste un annuaire qui devient de plus en plus gros. Il faut avoir la foi, il faut avoir les reins solides en termes de finances, les autorisations préfectorales, il faut fermer les routes. Et on n'est plus... on est un pays de sport soi-disant. On n'a jamais été un pays de sport et on ne le sera jamais tant que les choses ne changeront pas et que nos dirigeants et nos décideurs ne changeront pas. On peut dire ce qu'on veut mais... Il va falloir se donner de bonheur pour nous convaincre qu'on est un pays de sport. On est un pays où les gens qui font du sport sont les rois du système, du système D, j'appelle ça le Rachid System, parce qu'on est toujours obligé de s'organiser un petit peu avec les moyens du bord et on essaye de faire des grandes choses. Et donc moi c'est là-dessus où je voulais en venir. Nos athlètes français sont certes des athlètes qui sont passés par le circuit fédéral, mais on voit qu'ils explosent quand ils s'exportent dans des structures privées. Donc c'est très bien d'avoir une structure fédérale, mais il y a combien de jeunes qui passent par les pôles, qui explosent derrière ? Certainement pas un petit peu, mais je pense que ce n'est pas la majeure partie. Par contre, on voit un athlète qui a tracé la voie il n'y a pas longtemps, Vincent. Vincent, il est passé par le système, mais il a toujours été un petit peu en marge. Et on voit que c'est lui qui a tracé la voie. Cassandre Beaugrand, elle explose depuis qu'elle est partie. Léo, il est dans une structure privée. Mathis est avec Cercle Performance. Aujourd'hui, Léon est en Angleterre, le système fédéral crée des potentiels, mais par contre les structures privées, aujourd'hui, et les entraîneurs, qui sont tous formés par le système fédéral, mais aussi à l'extérieur, font un boulot magnifique, et c'est ça qui devrait être mis en avance. Aujourd'hui, il faut une structure, il faut Sam Lédelot, Sam Lédelot c'est le système de la famille par définition, et on voit que ça marche, on voit que ça marche, le fédéral peut être un appui. Mais il faut que ça reste un appui, pas quelque chose qu'on met en avant. Donc on est sur le devant de la scène, mais ce Grand Prix-là, il faut le repenser complètement. Je pense qu'il faut vraiment le repenser complètement.

  • Speaker #0

    Tu sais, on a les compétences, on a tout ce qu'il faut, mais je n'arrive pas à comprendre que d'organiser une épreuve de grand niveau en France, c'est un tel parcours de combattant. Et je pense que les fédérations, il y a un moment, il va falloir qu'elles se posent la question, parce que je vais prendre l'exemple du triathlon d'hiver. Vous savez que c'est des courses que j'affectionne. Et on a eu simplement la semaine dernière l'annonce de l'endroit où aura lieu les championnats du monde de triathlon d'hiver dans moins de deux mois. Donc c'est en Italie à Cogne. Mais ça veut bien dire une seule chose, c'est que chaque année, ce délai-là est repoussé. C'est parce que le cahier des charges est tellement compliqué, ça coûte. tellement une blinde de vouloir organiser une course fédérale, que ce soit sous la Fédération française, que ce soit sous la Fédération européenne ou la Fédération internationale, qu'il y a de moins en moins d'athlètes. Et on se rend compte, c'est systématique, moi je le vois dans le monde du triathlon d'hiver, tous les ans, le délai à laquelle la course des championnats est annoncée est de plus en plus tard, parce qu'il y a un moment où la Fédération internationale a besoin de ces championnats du monde-là pour se donner une crédibilité, donc ils sont loupés. ils font un travail de dingue pour arriver à trouver un organisateur. Et pourquoi il n'y a pas d'organisateur ? Parce que, un, ça coûte une blinde, et deux, c'est hyper compliqué. Et on est en train de parler du championnat du monde de triathlon d'hiver qui ne se passe pas sur les routes, on est sur des pistes de ski quand même. Donc, c'est quelque chose qui est privatif, que tu peux organiser un petit peu plus facilement. Mais quand tu vois la complexité de l'organisation d'une épreuve, et moi je tire mon chapeau à tous les organisateurs en France, et ce n'est pas anodin le fait qu'il y ait de plus en plus de courses qui sortent du schéma fédéral.

  • Speaker #1

    Alors, tiens, on va continuer là-dessus. Tu te souviens, il y a quelques années, moi j'étais le créateur et l'organisateur en chef du duathlon de Mont-Saint-Denis.

  • Speaker #0

    Grande, grande course.

  • Speaker #1

    En 2018, on a fait un duathlon longue distance, et en 2019, on est championnat de France longue distance. Donc, petit coucou à Victor Henry, qui avait largement gagné les deux éditions. C'était, je me rappelle, Quand on a fait 2018, c'était un certain succès, mais c'était une première édition, donc il y avait des choses à faire progresser. Par contre, quand on a été contacté et qu'on a reçu le cahier des charges pour être championnat de France, en gros, tu empiles des difficultés sur des difficultés. Il te faut plus de structure. C'est logique, tu me diras, tu vas vers un certain standing. Mais la FEDE ne se pose pas la question du pourquoi il y a aussi peu de candidats à l'organisation. Nous, quand on a organisé le duathlon longue distance, c'était un duathlon long. Donc, tu payes une certaine redevance pour avoir le droit d'organiser. Déjà, certes, admettons, passons, passons. Mais si tu fais le championnat de France, si tu organises le championnat de France, alors on avait eu du bol, il y avait peu de candidats, donc du coup, ils nous avaient fait cadeau de ça. Mais tu payes encore plus cher, parce que c'est encore un plus haut standing. Mais donc du coup, où tu t'y retrouves à toi ? Je ne vois pas. Tu payes plus cher, tu as plus de contraintes et tu n'as pas plus d'aide. Alors tu vas vendre le fait que tu vas organiser une course championnat de France. Mais nous, on est dans l'un. Donc si tu veux, la boulangerie du coin, elle s'en fout. Et les entreprises, globalement, elles ont autre chose à faire, surtout dans le contexte économique actuel, que d'aller sponsoriser des courses qui ne sont quand même pas super grand public. Donc on est en train d'essorer la machine, mais à un moment donné, il va falloir arrêter. Et je pense que le Grand Prix, ça fait partie de ce système-là. Les sommes à engager quand on veut organiser une étape du Grand Prix sont juste... colossale.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce que c'est, toi, les droits d'accès ? Non,

  • Speaker #1

    je ne veux pas dire de bêtises. Je ne sais pas si c'est 50 ou 200. Je ne me rappelle plus. Il faudrait contacter une grande ville qui nous permettrait peut-être de mettre en avant une étape du Grand Prix et de mettre en avant son organisateur qui doit faire un fond... Et je pense que c'est un sacerdoce. Je pense que c'est un truc à se faire des nœuds au cerveau pendant un bon, bon moment et avoir des nuits blanches parce que... T'es dépendant de la météo, t'es dépendant de la qualité des eaux, quand c'est du triathlon, t'es dépendant de tellement de choses. Et quand on est sportif, moi en tant que coach, j'essaye d'attirer l'attention sur les athlètes. Maîtriser ce que vous pouvez maîtriser et lâcher la bride sur ce que vous ne pouvez pas maîtriser. Quand t'es organisateur, tu maîtrises, t'es obligé de maîtriser ce que tu peux maîtriser et t'es obligé de maîtriser tout ce que tu ne peux pas maîtriser. T'es obligé de prévoir un plan B, la météo, machin. Donc c'est, à part les gens qui ont vraiment une foi incontournable. Je me dis qu'en France, organiser, ça va devenir vraiment très très très complexe. Et qu'il faut qu'on se pose une question là-dessus. Qu'on arrête de chier des règlements pour chier des règlements.

  • Speaker #0

    Voilà, il y a plusieurs niveaux de complexité chez nous. C'est un vrai millefeuille qui nous font... Donc tu as la partie fédérale déjà, avec le cahier des charges fédérales, les coûts, etc. qui sont compliqués. Et ça, les gars, quand vous avez passé ça, vous avez fait la partie facile. Parce que derrière, quand vous allez amener votre dossier à la mairie du coin... qui va le transférer à la communauté de communes où vous avez quatre chasseurs qui sont autour, qu'il va falloir qu'ils votent le truc. Moi, quand j'ai voulu organiser une course il y a deux ans, je voulais organiser une course qui s'appelait le 113 sur la ville de Clairvaux-les-Lacs. La ville de Clairvaux-les-Lacs m'a dit Ok, pas de problème On avait jeté les bases pour faire une très belle organisation à cet endroit-là. Et derrière, quand il a fallu demander à toutes les communes sur lesquelles le parcours passait, il n'y en avait pas 250, il y en avait six, dont ma commune où j'ai été le maire entre 2000 et 2006. La première réponse que j'ai eue, et on passait que sur la route, on ne parlait pas d'attraille, les chasseurs avaient dit Attention, c'est le week-end d'ouverture de la chasse. Qu'est-ce que ça peut venir foutre que ce soit le week-end d'ouverture de la chasse que tu aies des mecs qui passent en vélo sur la route ? Ça va faire chier ces gros connards dans leur casque. Voilà. Biii ! Non mais putain, tu vois le niveau. C'est-à-dire qu'il fallait aller se battre auprès de ta propre commune. pour aller être sûr d'avoir l'autorisation et le tampon sur la page alors que tu allais passer uniquement sur la route. Donc, il faut discuter avec… Et ça, je parle de la partie vélo. On ne va pas parler de la société de pêche du lac. On ne va pas parler de la société des eaux du lac. Est-ce que votre yathlète, ils vont faire pipi dans le lac ? Est-ce que si ? Non, mais chez nous, organiser un truc, c'est un chemin de croix. Je veux dire, Saint-Jacques-de-Compostelle, à côté, c'est Bambi. C'est… Non, mais… Et les mecs, il faut vraiment avoir la foi pour arriver à organiser une épreuve chez nous. Et moi, je trouve que c'est dommage, dans le contexte qu'on est, où tu as 50% des gamins qui sont obèses et qui ne veulent plus faire de sport, putain, il y a un moment, il faut qu'on arrive à sortir les pouces et qu'on fasse en sorte que l'organisation des compétitions, que ce soit une course à pied ou que ce soit un triathlon, qu'on essaye de faire des choses qui soient simples et limpides. Je ne dis pas qu'il faut qu'on enlève toutes les barrières, parce que quand on organise une course où il y a une utilisation de route, une utilisation de chemin ou une utilisation d'eau libre. Oui, il y a des règles à avoir, oui, il y a des garanties à prendre, et oui, il faut que ce soit mis en ordre, mais il y a un moment, on ne peut pas, il faut que ce soit vu comme, il faut que les municipalités, que les collectivités locales voient ça comme un plus qui est offert à la population et pas comme un handicap qui va venir gêner la population pour aller à la messe le dimanche ou pour aller à la pêche. Et je pense que la pratique sportive en France, aujourd'hui, principalement dans ces... cette année post-JO, c'est important qu'on la mette en avance. J'aimerais bien que d'un point de vue ministériel, on dise que oui, la pratique sportive aujourd'hui, c'est une priorité nationale, c'est un chantier national et on doit encourager la pratique sportive à tous les niveaux.

  • Speaker #1

    Ce qui n'arrivera jamais, puisque sur le nouveau gouvernement... Mais non, mais c'est juste, ça n'arrivera jamais. Le ministère des Sports dans le nouveau gouvernement, il a retrouvé sa place. C'est juste le dernier ministère. Il est tout en bas de la liste. Ouais, alors ça, c'est une autre question. Mais quand on voit la tête de nos décideurs et quand on voit le niveau de pratique de ces gens-là, et qu'on voit à quelles moulinettes sont passés les anciens sportifs de haut niveau... Quand ils deviennent ministres, je repense moi toujours à Roxana Maracineanu, qui était une des premières à avoir été agobée par le système. Quand on voit les immondices qu'elle nous a sortis derrière, c'était juste improbable. Et voilà, on se targue, post-JO, d'être la fédération française avec la plus grosse progression de prise de licence. Apparemment, on serait, en tout cas j'ai vu un poste passer là-dessus, à plus 35% de prise de licence. Est-ce que c'est à l'instant T ou est-ce que c'est au global ? Parce que je me rappelle que l'année dernière, c'était déjà un record un peu historique, on était à 67 000, je crois, à licence. Si on fait plus 37, globalement, on est à 87. On est proche des 90 000. Ok. Est-ce que tu as vu des piscines en construction ?

  • Speaker #0

    Non,

  • Speaker #1

    que dalle. Non. Est-ce que tu as vu des lignes d'eau un petit peu plus longues ? Non, non, non.

  • Speaker #0

    Vous voyez, à Bensin, ici, il y a trois créneaux horaires publics. Trois créneaux horaires publics. Alors, moi, c'est la piscine où je vais nager. C'est une belle piscine moderne qui a été faite sur le centre sportif de Belleceint. C'est vraiment magnifique. Attends, moi, quand j'y vais avec mon gamin, on paye 14 balles l'entrée pour nous deux. 14 balles. Il peut aller régulièrement à la piscine. Comment tu veux encourager ça ? Quand on va nager à la Vaudoise Arena à Lausanne, vous parlez de la Vaudoise Arena, la Vaudoise Arena, il y a un bassin de 50 avec 12 lignes et il y a un bassin de 25 avec 20 lignes. Une fosse à plongeon, un plongeon, un... 3, 5, 7, 30 et 10 mètres. Tu verrais le complexe qu'ils ont fait. Les mecs, ils n'ont pas regardé la dépense. Quand on va à la Boudouaz Arena, on paye 5 balles suisses. C'est moins cher d'aller nager dans une piscine qui a coûté 17 ou 18 millions de francs suisses que d'aller couper dans la piscine à 2 millions à Belsin. Je veux dire, mais qu'est-ce qu'on fait en France ? Et là, quand il n'y a pas assez de créneaux horaires aujourd'hui qui sont ouverts dans cette piscine-là, c'est parce qu'ils ont du mal à trouver du personnel. J'ai postulé pour trouver du personnel, pour me proposer pour du personnel avec l'objectif d'ouvrir plus de créneaux horaires. Tu sais qu'aujourd'hui, en surveillant de baignade, les BNSSA sont acceptés. Il y a une dérogation qui a été prise au niveau ministériel, c'est-à-dire qu'on n'est pas obligé d'être MNS. Tu es obligé d'être MNS si jamais tu donnes des cours de natation. Mais il y a cette mafia du MNS en France qui fait en sorte qu'on continue à limiter l'embauche du personnel surveillant de baignade. à des MNS sous prétexte que potentiellement ils peuvent avoir à donner des cours particuliers à certaines personnes. Et ça c'est simplement la plus… alors je vais certainement prendre des cartouches là-dessus, mais je pense que c'est un petit peu symptomatique du système français. Il y a un décret ministériel qui autorise des personnes à faire de la surveillance de baignade, mais non on va continuer à vouloir embaucher des gens qui sont surdiplômés pour faire de la surveillance de baignade. avec l'espoir d'essayer de protéger un petit peu leur emploi. Ce qu'on a besoin en France, c'est d'avoir plus de personnel, d'avoir des créneaux d'ouverture piscine qui soient étendus, d'avoir des prix qui soient accessibles, et surtout qu'on puisse permettre à des gens d'aller nager, d'aller pratiquer. Et quand on parle d'une piscine, on parle des nageurs, on parle des triathlètes, on parle des gens qui font de l'aquajogging, on parle de la sécurité parce qu'on est quand même un pays de lacs. Moi, si on prend l'exemple du Jura, on s'appelle quand même la région des lacs. Il y a un lac à tous les coins de rue ici. Tu as des gamins qui sont dans les lacs. Ce n'est pas comme si on avait 3200 accidents de baignade en France par an. 3200 accidents de baignade. On est en train de parler d'autant d'accidents de baignade que de morts sur la route. Donc, il y a un moment, il y a du water polo. Il y a tout un tas de choses qui peuvent aller autour. Il faut qu'on ouvre.

  • Speaker #1

    Il y a un petit Léon Marchand aussi, accessoirement, qui a fait un peu de pub pour les sports aquatiques.

  • Speaker #0

    C'est pas comme s'il avait gagné 250 millions de médailles olympiques. Donc, je veux dire, il faut qu'on ouvre l'accès à ces piscines. Il faut qu'on libère des créneaux. Il faut surtout qu'on ait du monde pour surveiller les piscines. Et ça, ça ne peut se faire que s'il y a une volonté politique délibérée de dire Allez, on arrête les conneries maintenant, bim, on ouvre les créneaux, les piscines elles ouvrent à 6h et elles ferment à 21h et on va bien trouver quelqu'un. Et plutôt que d'embaucher des mecs, des MNS qu'on va payer 1200 balles par mois, on les paye 1700 balles parce que si en Suisse, les mêmes gars, ils peuvent être payés 5000 euros par mois, il n'y a pas de raison qu'on ne puisse pas les payer 1500 ou 1700 en France.

  • Speaker #1

    Ça va plus loin que ça. Le problème sera vite réglé à l'origine. Tu vas dire aux gens qu'on va essayer de construire des piscines pour ouvrir des lignes d'eau. Quel est le bilan financier des piscines ? Parce que maintenant, on ne parle plus que comme ça. Quel est le bilan financier des piscines ? J'avais vu passer il n'y a pas très longtemps, il faudrait que je recreuse la question de manière plus précise, mais je crois qu'en France, il n'y a aucune piscine qui est bénéficiaire.

  • Speaker #0

    Par principe, si tu veux, une piscine ne peut pas être bénéficiaire. Si tu veux, une piscine, politiquement, elle doit être vue comme un service à la population. Les routes qu'on va te faire pour aller chez toi, elles ne sont pas bénéficiaires, les routes. Elles ne font que coûter des ronds.

  • Speaker #1

    Non, mais les autoroutes, elles sont largement bénéficiaires.

  • Speaker #0

    Oui, mais ça a été privatisé.

  • Speaker #1

    Oui, mais pourquoi ? Comme ça a été privatisé, tu as du passage, c'est obligé. Et en plus, tu as un entretien qui est derrière. Tout ce qui est public, globalement, c'est un investissement à l'origine. Et puis après, derrière, il n'y a plus rien. Les piscines, aujourd'hui, les seuls investissements qu'ils font, c'est sur le personnel. Et ils en font le moins possible puisqu'ils cherchent à payer le moins possible. Structurellement parlant, aujourd'hui, je respecte ton choix de carrière. Mais moi, maître nageur, je ne m'y jetterai pas. C'est quand même entre le salaire et les conditions de travail. parce qu'il y a le public aussi et oui, voilà donc qui va dans les piscines aujourd'hui c'est pas que du triathlète ou que du nageur intéressant, t'as tout le monde et donc à gérer je pense que c'est aussi savoir donner envie d'aller à la piscine, aujourd'hui les gamins ils ont pas envie d'aller à la piscine, si ils ont envie d'être cléon marchand mais donc ils vont s'adresser à des clubs dont les licences sont de plus en plus chères, où il y a de moins en moins de créneaux, et vu qu'ils sont de plus en plus nombreux, c'est mécanique, t'as de moins en moins de créneaux, t'as de plus en plus de monde... Au lieu d'être avec une ligne d'eau avec 4-5 gamins, tu te retrouves avec une ligne d'eau avec 8, 10, 12 gamins, et encore c'est des lignes d'eau de 25 mètres, et ça revient à rien, ça donne pas envie. Non,

  • Speaker #0

    ça peut pas arriver. Mais si tu veux, moi tu sais, il y a un truc qui me fait hurler, c'est quand on nous dit que les piscines ça bouffe des ronds. Ok, explique-moi, quelle est la différence entre construire une piscine... Moi je suis à la frontière. Le coût de construction d'une piscine en Suisse ou en France, il peut pas être moins cher en Suisse. Ce n'est pas possible parce que la main d'œuvre des gens qui viennent la construire, elle est plus élevée. Pourquoi les piscines en Suisse, et je le veux pour preuve, puisqu'on bosse tous les deux en piscine en Suisse, les piscines en Suisse, même dans des petites communes, ma femme bosse dans une petite piscine qui est dans une petite commune de 600 habitants. C'est une construction intra... C'est une communauté de communes qui a construit cette piscine. Il doit y avoir une dizaine de communes. Cette piscine, elle a un coût d'accès qui est moins élevé que les piscines en France. Le coût de construction a été plus élevé que la piscine en France. Les salaires sont 3 à 4, voire 5 fois plus élevés qu'un surveillant de baignade en France. Et la piscine ne bouffe pas de ronds. La piscine, elle ne bouffe pas de ronds. Nous, chez nous, putain, tu fais une piscine, les mecs, tu les payes 4 fois moins. La piscine, elle va te coûter 25% de moins à construire, mais on va te bourrer le mou pour te dire qu'on te bouffe des ronds. De toute façon, tu sais, il y a une expression, quand tu ne veux plus de ton chien, tu dis qu'il a la rage. On est dans une situation où en France, on est en permanence en train d'essayer de couper des investissements ou de faire des économies. Il y a des choses sur lesquelles on ne peut pas faire d'économies. Pour moi, le social, la culture, le sport, ce sont des choses qu'on ne devrait jamais avoir à se poser la question si on fait des économies sur ce truc-là. On a dérivé, mais je pense que c'est un débat qui est important à avoir. Clairement, on a besoin de plus d'infrastructures aujourd'hui en France parce qu'on a de plus en plus de personnes avec l'effet Jeux Olympiques qui se dirigent vers les clubs sportifs. Et il y a un moment où les clubs sportifs ont besoin d'accueillir ces personnes-là parce qu'il n'y a rien de pire pour un club sportif de dire Non, on ne peut pas vous accueillir parce qu'on n'a plus de ligne d'eau. Moi je trouve ça complètement aberrant.

  • Speaker #1

    Il y a certains clubs qui limitent pour justement garder une certaine quantité de nageurs par ligne d'eau et qui sont obligés de filtrer et de se dire, là on ne peut plus prendre de licenciés. Alors il y a deux filtres, tu as le filtre financier, tu as le prix des licences qui s'envolent et puis tu as l'aspect quantité de triathlètes avec la capacité d'accueil. Je me rappelle à l'époque, c'était en 2016-2017, il y avait eu une mission au niveau national. d'une espèce de détaché de la FEDE qui venait faire du lobby un petit peu pour essayer soit de décrocher des lignes d'eau, soit d'aider et de participer au développement et à la création de nouvelles piscines. L'être morte, puisque aujourd'hui on est de plus en plus de triathlètes, il n'y a pas de plus en plus de piscines, et il y a toujours de moins en moins de place dans les lignes d'eau. Donc c'est un vrai problème, puisque, je suis désolé, mais oui les triathlètes, même si on n'est pas des très très bons nageurs, c'est ce qui est en train de changer. On a besoin de lignes d'eau. Et ne venez pas me dire que les triathlètes, c'est des gens qui viennent creuser le trou de la sécurité sociale, parce que je n'en suis pas convaincu. On en veut pour preuve les épisodes avec Romuald Lepers. On vit peut-être pas plus longtemps, mais on vit beaucoup mieux. Et donc, on vit en meilleure santé. Favorisons la pratique du sport et puis après, on verra quoi.

  • Speaker #0

    Non, non, c'est vraiment important. Et puis les piscines, c'est vraiment... une piscine c'est un lieu de vie et quand tu vois moi je le vois quand on va nager par exemple à la Baudouaz Arena, t'as un petit café quand tu vas en Australie, t'as toujours un petit café à côté et les gens qui vont à la piscine avant leur séance se retrouvent là, il y a l'aspect social c'est vraiment un lieu de vie où les gens se remplacent et moi j'ai toujours considéré qu'une piscine elle avait un rôle social super important parce qu'on est dénudé et il n'y a pas... quand on est tous en maillot de bain, c'est un petit peu comme quand on était à l'armée, on était tous habillés pareil. Il n'y a pas de hiérarchie sociale qui est visible dans une piscine. Et pour moi, s'il y a un point qui est indispensable dans la société aujourd'hui, c'est ça, c'est-à-dire que tout le monde est sur le même niveau. Et c'est vraiment important à mes yeux, et j'aimerais vraiment de mon vivant voir les piscines être mises un petit peu plus… au cœur des relations sociales et de la pratique sportive en France parce qu'il n'y a pas d'autre endroit comme ça. Bon allez,

  • Speaker #1

    basta sur les piscines parle-nous de ta saison à venir ça a oulala alors début on en a parlé un petit peu aussi tous les deux début de saison un petit peu traditionnel triathlon 73 d'Aix, 2-3 cycles sportives en entrée Et puis après, moi j'ai eu la chance d'avoir ROT, donc du coup ça sera prépa ROT cette année. Et puis tant qu'à faire, et on en avait discuté aussi, je me suis dit tiens j'ai quelques athlètes qui repartent sur la race Cross France. Petit coucou à Arnaud Manzanini. Et donc du coup cette année je fais le 500, 15 jours avant ROT, parce que du coup pourquoi pas.

  • Speaker #0

    Ouais ouais, c'est nickel.

  • Speaker #1

    Et par contre toi du coup, moi je suis un... c'est pas les cadets, c'est les minimes. Je suis un minime, mais parlons-nous des seniors et des élites.

  • Speaker #0

    Les vétérans 12.

  • Speaker #1

    Je ne voulais pas le dire comme ça, mais vas-y.

  • Speaker #0

    L'ouverture de la saison est toujours au Marathon de Marrakech. Très tôt. Marathon de Marrakech dans un peu plus de 15 jours maintenant. Prépa qui a été complètement bouleversée parce qu'on a eu de la neige pour les vacances de février. Et puis comme j'aime bien skier et que les pistes de ski passent devant ma maison, je n'ai pas même fait beaucoup de ski de fond. et pas beaucoup de courses à pied parce que forcément quand tu fais 200 bornes de ski de fond par semaine, tu as moins envie d'aller courir le soir. Et puis surtout que les routes ne sont pas très praticables. Et même si d'habitude j'aimais bien faire des séances de tapis, cette année j'ai quand même trouvé que c'était compliqué psychologiquement après avoir été le nez dans le vent sur les pistes de ski avec une qualité de neige exceptionnelle, de rentrer le soir et puis de me mettre sur le tapis, j'ai eu un petit peu de mal. Donc marathon de Marrakech qui arrive à grands pas. dans la foulée le mois d'après championnat du monde de triathlon d'hiver à Cogne en Italie pour essayer de faire quelque chose qui tienne un petit peu la route en espérant que cette année ils ouvrent enfin l'utilisation des vélos au gravel parce que ça fait quand même vachement sens et puis ça irait un petit peu dans le sens du truc et de toute façon s'ils ne veulent pas monter les gravels je vais mettre un guidon plat sur mon gravel donc je vais détourner le truc Merci S'ils veulent jouer aux cons, ils sont mal tombés. Donc, championnat du monde de triathlon d'hiver, j'ai essayé de garder ma place sur le podium. Et puis, le mois d'après, toujours dans le gravel, mais ma femme m'a offert pour Noël une inscription. Moi, j'ai quand même une femme en or. Elle sait me parler. Elle m'a offert une inscription pour une qualification au championnat du monde de gravel UCI. Je vais aller faire une belle course bien pourrie dans le nord de la Belgique, fin mars. Ça va être du beurre.

  • Speaker #1

    J'ai une femme en or, une femme qui t'offre un gravel et une place pour aller chercher les qualifications pour les championnats du monde. Il y a peut-être aussi un message. Peut-être qu'elle veut se débarrasser de toi. Il faut se méfier. Il faut enquêter.

  • Speaker #0

    mais en fait les championnats du monde gravel uci cette année c'est à 10 donc nice c'est quand même voilà je veux dire dans le gravel l'arrière pays niçois c'est quand même quelque chose donc comme nice c'est tout sauf plat j'ai décidé que d'aller faire un truc où il n'y a pas de dénivelé en belgique c'était une bonne solution mais ça ça va être une boucherie ce truc c'est deux tours de 75 km donc c'est quand même 150 bornes de gravel J'ai regardé un petit peu les images et je discutais sur un groupe là où il y a des mecs qui sont allés l'année dernière. Donc les 10 premiers kilomètres, on sait comment ça se passe, c'est comme une départ de cyclocross. Donc soit tu passes et tu arrives à prendre à peu près le groupe de tête, soit tu es mort.

  • Speaker #1

    La stratégie de course est vite écrite.

  • Speaker #0

    De toute façon, je ne fais que de la prépa 10 kilomètres à bloc. À ce moment, je monte sur le turbo, je fais 10 kilomètres à bloc, je descends. Après, je vais me rouler dans la boue, je m'en mets bien sous les aisselles, sous le cou et tout ça, dans les cheveux. Et donc voilà, il y a ça qui se précise, qui va être sympa. Et puis derrière, dans la foulée, début avril, il y a les championnats d'Europe de duathlon long également. Ce n'est pas en Belgique, c'est en Allemagne. J'ai fait une demande de qualification auprès de la PD. J'attends leur réponse, ça ne devrait pas poser de problème. Et je vais essayer d'aller faire ça. Et puis après, j'attaquerai la saison, voir comment ça se passe. Il y a toujours la possibilité que je vienne faire un peu le spectacle à Rott. Et puis voilà, et donc derrière, s'y qualifier pour les championnats du monde de gravel, et ça sera donc championnat du monde de gravel, et puis S-Grail, et certainement un Ironman qui va être là-dedans, peut-être en brun, peut-être en brun. J'ai dit que je ne voulais plus jamais retourner de ma vie, parce qu'à chaque fois que j'y allais, je perdais 5 ans de mon espérance de vie, mais...

  • Speaker #1

    Oh ben là, tu peux. Ouais, ouais.

  • Speaker #2

    Voilà.

  • Speaker #1

    Et sur les Europelons en duathlon, c'est quoi le format ? 10-70 ?

  • Speaker #0

    10-65.

  • Speaker #1

    Oui. Alors, au cas où il y aurait des gens qui nous écoutent et qui n'ont jamais fait de duathlon, vous ne lancez pas sur un duathlon long, parce qu'on a parlé des distances, parce que c'est pas un sport pour... C'est un vrai sport de dur. Le duathlon long, c'est nettement plus traumatisant que le triathlon long. Ça fait vraiment mal à la quiche. C'est une super discipline, mais on parle du triathlon comme d'un sport difficile. Le duathlon... Faites-le à l'entraînement, faites un 10-70 à l'entraînement, c'est une des séances que j'aime bien faire. Mais celle-là, ce n'est pas un 60 et 20, ça n'a rien à voir.

  • Speaker #0

    Si vous êtes pas déchants, vous pouvez faire un format Zoffingen 10-150-30. Comme ça, vous êtes tranquille, vous êtes bien calmé le soir, une soupe, une pipe et au lit, on n'en parle plus.

  • Speaker #1

    Je vais passer mon tour pour la pipe parce que moi, je préfère aller au lit. Je crois d'ailleurs qu'il y avait une année... Sauf erreur de ma part, un des premiers champions du monde longue distance français, c'était Bertrand Billard, et c'était sur Belfort. Et le triathlon s'était vu transformé en duathlon, et il le pratiquait régulièrement à l'entraînement, et c'est ce qui lui a permis de s'en sortir, parce qu'il était peut-être meilleur duathlète que triathlète sur du long. Et voilà, on sait aujourd'hui qu'on va avoir des difficultés à organiser dans l'eau, et il y a peut-être des courses qui vont se transformer en duathlon. C'est quelque chose qui est beaucoup plus simple à mettre en avant, on en avait déjà parlé sur un épisode précédent. Faites-le à l'entraînement, il n'y a pas meilleure préparation, mais en course, n'y allez pas la fleur au fusil, parce que vous allez revenir avec le fusil qui vous aura pété à la gueule, et vous risquez d'en avoir un petit peu plein partout, et de marcher en vrac pendant un petit moment. Une des plus belles épreuves que j'avais faites à l'époque, c'était le duathlon des palmiers à Hyères, 10.70, et des cadavres, j'en avais déjà vu, mais des cadavres comme ça, rarement, rarement, c'était une très belle épreuve, maintenant ils font un triathlon là-bas. Allez-y, regardez les duathlons longs et si vous êtes prêt pour faire du duathlon long, le triathlon longue distance, ça sera les vacances.

  • Speaker #0

    Le deuxième 10 km, c'est très très rare généralement de casser son temps sur 10.

  • Speaker #1

    Si, on le casse dans l'autre sens.

  • Speaker #0

    Moi, j'avais fait à l'époque où le circuit de Zoffingen, le powerman de Zoffingen, il fallait se qualifier. Il y avait un circuit en France qui s'appelait le circuit powerman et il y avait une course qualificative qui était au Val d'Aran dans les Pyrénées. qui a déjà été dans le Val d'Aran. Ouh là là ! Aussi, celle-là faisait mal à la gueule. C'était un chantier. Il y avait trois tours, les dix premiers kilomètres, il y avait trois tours où on partait au pied d'une bosse qui était à 18%. et ça qui finissait en gravier t'arrivais en haut tu redescendais en bled tu passais dans un bled qui s'appelait Saint-Béat c'était un truc de fou puis après il y avait quand même le porté d'aspect et puis je sais plus quelle autre colle dans les Pyrénées, un truc de malade enfin c'était vraiment il n'y avait pas besoin de race-rand ah non il n'y avait pas de race-land et puis tu sais c'était l'époque quand t'avais 42-52 et puis une cassette qui faisait 12-25 t'étais... 12,

  • Speaker #1

    10.

  • Speaker #0

    Tu étais vu comme un faible. Donc, putain, le travail. Enfin, bon, voilà. C'était la belle époque, les amis. Voilà, épisode 1, saison 2. Ou épisode, je ne sais pas comment tu le nommeras.

  • Speaker #1

    Épisode 1, saison 2. Et voilà,

  • Speaker #0

    ça roule. On vous souhaite une belle semaine. On revient la semaine prochaine. Et on vous fait la bise. Entraînez-vous bien. Ciao, ciao. Allez voir notre page Facebook. On essaie d'y mettre un petit peu de vie. parce que comme on a quand même une écoute qui est tous des vétérans on s'est dit d'avoir un truc sur Facebook c'était pas trop mal la bise, salut mon Mika, à bientôt à très bientôt,

  • Speaker #1

    merci de votre écoute et à la prochaine, ciao ciao

  • Speaker #2

    Merci.

Chapters

  • Introduction et vœux pour 2025

    00:13

  • Les circuits de triathlon : T100 et WTCS

    00:55

  • Les athlètes sous contrat et leur avenir

    02:18

  • Préparation mentale et choix de carrière des athlètes

    04:47

  • Organisation des compétitions et infrastructures sportives

    05:59

Description

Êtes-vous prêt à plonger dans l'univers fascinant du triathlon et à découvrir ce que la saison 2025 nous réserve ? Dans cet épisode du TRI BANDITS PODCAST, Michael LECUIVRE et Arnaud SELUKOV vous emmènent dans une exploration captivante de l'actualité du triathlon, où chaque minute est une occasion d'apprendre et de s'inspirer. Ils commencent par partager leurs vœux pour la nouvelle année, tout en mettant en lumière les retours enthousiastes d'athlètes qui ont redécouvert des interviews passées. Mais ne vous y trompez pas, ce n'est que le début !


Nos deux experts, Arnaud et Michael, s'attaquent ensuite à des sujets brûlants tels que les circuits de triathlon, notamment le circuit T100 et le circuit WTCS. Ils analysent les athlètes sous contrat et les changements à venir qui pourraient bouleverser la scène triathlon. Que se passe-t-il lorsque les grandes stars sont présentes ou absentes ? Quels sont les impacts sur les performances des triathlètes ? Ces questions, et bien d'autres, sont au cœur de leur discussion.


Au fil de l'épisode, ils n'hésitent pas à aborder les défis auxquels sont confrontés les athlètes, notamment en matière de préparation mentale et de choix de carrière. Avec des exemples concrets d'athlètes comme Anne Haug et Lucie Charles-Barclay, ils vous offrent un aperçu unique des réalités du monde du triathlon. Les anecdotes et les expériences partagées rendent cette conversation non seulement informative mais également divertissante, prouvant une fois de plus que le TRI BANDITS PODCAST est le rendez-vous incontournable pour tous les passionnés de triathlon.


Enfin, Michael et Arnaud soulignent l'importance d'une meilleure organisation des compétitions et le rôle crucial que joue la pratique sportive en France. Ils mettent en lumière les défis liés à l'accès aux infrastructures sportives, tout en insistant sur la nécessité d'améliorer l'entraînement triathlon pour les athlètes. Avec une touche d'humour et une approche sérieuse, cet épisode promet de rendre la pratique du triathlon encore plus passionnante pour tous les auditeurs.


Ne manquez pas cette occasion unique d'enrichir vos connaissances sur le triathlon, d'écouter des histoires inspirantes et de découvrir les coulisses de ce sport exigeant. Rejoignez-nous pour un épisode qui ne manquera pas de vous motiver à relever vos propres défis, que ce soit dans un ironman ou lors de votre prochain entraînement running. Le TRI BANDITS PODCAST est là pour vous, les passionnés de triathlon, alors préparez-vous à plonger dans l'aventure !


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Transcription

  • Speaker #0

    bonjour à toutes et bonjour à tous et bienvenue dans la saison 2 du tribe and it bienvenue à tous encore une fois Salut Mika, comment vas-tu ?

  • Speaker #1

    Bonjour à toutes, bonjour à tous Meilleur vœu pour cette année 2025 et merci de vos écoutes pour la saison 2 encore une saison qui va bien nous promettre on vient de causer 2 minutes, moi j'ai déjà mal aux abdos ça n'a jamais été mon point fort mais je pense qu'on va bien se marrer et puis voilà,

  • Speaker #0

    une belle saison heureux d'être là et plein de belles choses à discuter avec toi en plus On a fait un tout petit micro break d'une semaine mais je pense qu'en termes de contenu, on avait pas mal bossé sur 2024. Moi, j'ai quelques athlètes qui sont revenus vers moi en me disant qu'ils avaient réécouté certaines de nos interviews et que ça leur avait fait bien plaisir, que ça leur avait meublé les séances de home trainer. J'espère que tout le monde a bien fait un bon reset et est prêt à repartir sur... sur cette nouvelle saison de triathlon qui s'annonce bien évidemment belle et aujourd'hui l'idée c'était de parler un petit peu des différents circuits qui se présentent parce que l'activité triathlon l'actualité triathlon elle est quand même relativement calme bien que il ya quand même quelques informations qui commencent à fuir et à sortir un petit peu et circuler et principalement le nom des on voulait parler principalement du circuit tessant parce qu'il y a eu la communication au niveau des athlètes qui ont été signés sous contrat, et puis de ce qu'ils appellent les hot shots, ce qui était un peu les wild cards et les hot shots, qui sont sur le circuit où il y a quand même... On se demande qui est-ce qui va aller courir ailleurs, parce que je pense qu'ils ont ratissé quand même large. Et c'était d'ailleurs notre discussion en off juste avant, c'est qu'adviennent du circuit WTCS, parce que... La plupart des grandes stars du circuit courte distance WTCS, aujourd'hui, soit seront absents au début de saison du circuit WTCS, soit vont aller courir la saison sur le circuit

  • Speaker #1

    T100. Il y a deux choses sur lesquelles on peut revenir. C'est le devenir des différents circuits. Parce qu'on savait qu'il y avait précédemment le WTCS, qui est le circuit courte distance, qui récompense la distance olympique et qui sacre les athlètes qui veulent faire les JO, par exemple. Il y avait le circuit Ironman, qui est devenu le circuit Ironman Pro Series, avec les distances full et les distances half. Et puis entre les deux est venue se mettre un petit peu la maîtresse du mariage sacré, le circuit T100, avec l'année dernière 8 courses qui en sont devenues 7, et qui a sacré un champion du monde digne de ce nom, parce que Martine Vendry, elle ne sait quand même pas n'importe qui, de même que Taylor Nib. Après, en termes de communication, on sait que les deux dinosaures Ironman Pro Series et WTSS sont installés. C'est peut-être même un petit peu trop redondant. Par contre, sur le circuit T100, on est début janvier, on n'a toujours pas la date de toutes les courses. Sur les 20 concurrents au départ, on n'en a que 12 qui sont annoncées fermes. Donc ça veut dire que derrière, il y a certainement encore des négociations, puisqu'il n'y a que 8 contrats hommes et femmes. qui ont été annoncés, 4 hot shots hommes et femmes, donc ça fait 12, normalement il y a 20 personnes au départ, quid des courses, quid des concurrents, on ne sait pas trop ce que ça va se passer.

  • Speaker #0

    Tu n'as pas étonné que le nombre d'athlètes sous contrat soit éventuellement diminué un petit peu, et c'est quelque chose qu'on avait abordé, ou si tu veux, sur une course, personnellement qu'il y ait 16 mecs ou qu'il y en ait 20, ça ne change rien à la transmission télévisée, puisque... Ce qui est intéressant, c'est ce qui se passe devant. Des gars qui sont au-delà de 5 minutes de la tête en vélo, on sait que c'est mort pour eux et puis ils n'auront pas une minute de caméra. Et d'ailleurs, je trouve que ça ne serait peut-être pas forcément stupide de réduire un petit peu leur field et d'avoir un nombre d'athlètes peut-être un petit peu plus mesuré, ce qui à la fois rend la course un peu plus lisible. ça évite qu'il y ait des mecs sur des circuits multiboucles qui finissent par se faire passer comme on a vu à Ibiza par exemple parce qu'à Ibiza c'était huit boucles, on a vu des mecs qui prenaient un tour moi je pense qu'à un moment il faut... ou deux, moi je pense qu'à un moment il faut appliquer les règles type biathlon, c'est à dire qu'il y en a un qui se fait passer Allez hop, clignotant, hors course, fin du bal.

  • Speaker #1

    Bah t'es classé, mais t'es classé dernier quoi. Et au fur et à mesure, avant dernier et ainsi de suite. Même si tu finis pas la course, parce qu'il y a un classement par points, donc si tu finis pas la course alors que tu devais la finir, juste parce que tu te fais la paix, mais ça vient un petit peu aussi du choix structurel, du circuit et ainsi de suite. C'est bien de vouloir jouer le spectacle, mais ça va être un petit peu complexe. Et puis il y a des noms qui circulent, mais il y en a plein qui circulent pas, et on n'a pas d'infos, et je pense que c'est même... quasiment ces noms-là qui sont le plus intéressant. Quid de Anne Haug, quid de Lucie Charles-Barclay, qui ont fait des choix l'année dernière, qui ne sont pas dans les communications, ni d'un côté ni de l'autre. Quid de Sam Ledlow, qui veut se lancer dans le Irox. Quid de tous ces noms qui ne sont pas cités. Je pense que c'est plutôt là-dessus où le suspense va jouer, et que vont devenir ces athlètes sur les deux circuits. L'avenir nous le dira.

  • Speaker #0

    Tu sais, on entend vachement souvent au niveau du monde du triathlon qu'on est dans une période où le monde du triathlon est en train de se professionnaliser, qu'on a des athlètes qui sont en train de mettre toute une structure autour d'eux en termes de communication, d'images, de ci, de là. Nous, on le vit parce que des fois, quand on contacte certains athlètes et quand on avait contacté Yuri Kellen, il fallait passer par son agent, ce n'était pas lui qui répondait. Il y a tout un tas de bordel et son train qui est mis en place. Et puis, à côté de ça, tu vois des trucs. qui sont complètement hallucinants des athlètes qui décident de faire autre chose, qui te balancent une communication délirante comme tu t'abordes le sujet sur le Irox ça m'a fait tomber les chaussettes moi j'y prête pas beaucoup de crédibilité à ça,

  • Speaker #1

    je pense que c'était juste un coup de copte c'est une joke,

  • Speaker #0

    je pense que c'est une joke ouais ouais ouais après si tu veux Quand tu regardes dans le monde du triathlon, on a quand même quelques triathlètes qui sont, ma foi, plutôt sur la deuxième partie de leur carrière, qui sont en train d'investir pas mal de temps sur le high-rocks. Et tu vois, d'ailleurs, il y avait une super interview qui a été faite, c'était de Sébastien Kinley, où il parlait un petit peu de sa transition sur le high-rocks. Et que pour lui, il utilise ça quasiment comme une thérapie mentale pour gérer la deuxième partie de sa carrière et d'accepter l'idée qu'il n'est plus forcément un athlète. Et qu'aujourd'hui... Aujourd'hui, il est à bloc sur le Irox. C'est sa motivation, c'est un petit peu sa raison de se lever le matin. Et dans ce cadre-là, si tu veux, je trouve que c'est vraiment très bien. J'ai beaucoup aimé la communication d'Alexis. Alex, c'est quelqu'un qui est relativement discret, mais qui a fait qu'une seule communication en disant qu'il allait se consacrer sur une préparation marathon pour faire le marathon de Londres en début de saison, qui, si je ne me trompe pas, est autour du mois d'avril ou quelque chose comme ça. Si tu veux, ça fait sens, on est en début de cycle olympique, il a annoncé qu'il repartait jusqu'à Los Angeles, il n'est pas parti se perdre sur d'autres circuits, il fait une préparation marathon, et puis derrière, basta, il va certainement plonger dans le truc. Et si tu veux, c'était simple, clair et précis. Et à côté de ça, tu as d'autres athlètes qui vont aller butiner à droite, à gauche, et je comprends qu'une préparation olympique, je peux seulement imaginer l'intensité et la tension que ça peut générer. Parce qu'encore une fois, tu n'es pas uniquement lié à tes résultats, mais tu es lié à un système de qualification avec toute la pression. Et puis, on en a parlé suffisamment l'année dernière. Et d'ailleurs, l'interview de Yele Gins avec Jack Kelly qui est sorti hier, Yele, il en parle où les derniers 18 mois de préparation avant les Jeux Olympiques de Paris, il a vraiment galéré mentalement à trouver la motivation parce qu'il s'entraînait à l'époque avec Joël Friol et il trouvait ça… super compliqué et difficile à continuer à pratiquer cette préparation qui, la préparation avec Joël, était tout le temps la même, toutes les semaines la même, avec des séances qui étaient identiques au même jour. Et cette routine avait fini par le peser énormément. Et à demi-mot, on comprend que ça a motivé certainement son départ de ce squad-là et une motivation pour faire un petit peu autre chose. qu'avoir une deuxième partie de carrière qui soit destinée à pratiquer autre chose, différemment, avec peut-être moins de rigueur militaire que ce qu'il a pu faire dans la première partie, et avec les résultats qu'on sait, puisque quelques semaines après avoir switché, il gagne Las Vegas, et puis deux mois et demi après, il gagne les 73. Donc il ne dit pas forcément que c'était le changement de coach qui a amené ces changements de performance. C'est certainement les différents environnements qui lui ont permis d'avoir des résultats qui étaient différents et puis surtout de faire un reset et de faire un point de ressource.

  • Speaker #1

    Je pense que ça va vraiment faire partie de ce fil rouge de cette année post-Olympique où il y a énormément de grosses changements d'orientation. J'ai parlé de Lucie Charles et d'Anne Haug sur les circuits, mais quid de Cassandre Beaugrand ? On ne sait pas ce qu'elle va devenir, on ne sait pas les choix qu'elle va faire. Donc à la fois, il y a plus de circuits, à la fois il y a plus de courses, à la fois il y a plus d'athlètes et que le niveau devient complètement dingue. Je ne sais pas si toi tu as suivi, mais là pendant Noël, il y avait un petit peu plus de calme sur les réseaux, mais il y avait beaucoup d'athlètes monodisciplines qui regardaient un petit peu les triathlètes et qui disaient mais les vitesses de déplacement sont juste dingues Donc tout progresse et aujourd'hui, je me mets à la place des jeunes, on en parlait aussi cet hiver-là, pendant la pause entre nous, les jeunes qui aujourd'hui se disent je veux avoir une carrière aussi bien sur le court que sur le long quand on regarde la vitesse à laquelle ça va, il faut juste s'accrocher.

  • Speaker #0

    C'est ce qui a eu lieu ce week-end, la promenade des 10 kilomètres. Dans les top 10, c'est trusté par des triathlètes. D'ailleurs, il y a eu des records qui ont été atomisés. Le record de France Junior qui a été Capri-Hinsoné, il y a eu

  • Speaker #1

    20 secondes sur 10 kilomètres. À ce niveau-là, puisqu'on ne parle pas de passer de 40 minutes à 39 minutes 40. On parle de 29-20 à 29. C'est juste extraordinaire. Ce ne sont plus les mêmes secondes après.

  • Speaker #0

    Ah non, non. Parlez-en à Elut Kipchoge qui avait calé à 19 secondes sur le marathon. 19 secondes sur 42 kilomètres, ça fait moins de 0,5 secondes au kilomètre. Mais quand vous courez à 2,42, il faut aller chercher celle-là. Non, non, ça va vite. Et c'est vrai que sur ce 10 kilomètres de la promenade, il y a eu des chronos qui ont été vraiment stratosphériques. Et beaucoup de jeunes triathlètes... Beaucoup d'hommes et femmes, beaucoup de triathlètes également adultes, masters. D'ailleurs, la chaîne du triathlon avait fait un poste là-dessus où ils reprenaient tous les résultats. Et c'est vrai que c'était impressionnant de voir la quantité de triathlètes qui sont déjà au premier jour de l'année, tellement forts au point d'aller truster les podiums sur des 10 km sur route. Kate Matthew qui fait du cross-country en ce moment et qui allume un petit peu tout le monde en Angleterre. Alexis qui va aller faire un marathon, Dieu sait ce qu'il va arriver à courir. Mais ça met vraiment en lumière la valeur des triathlètes sur la course à pied et sur d'autres pratiques. Moi j'aimerais bien voir des triathlètes aller se frotter un petit peu sur le circuit cyclocross. Et je pense qu'on en a quelques-uns qu'on les voit. Oh putain d'ailleurs je ne sais pas si tu as vu la vidéo avec Wood Van Aert. Le cyclocross, il faut aimer la boue. Mais il y avait un passage où ils étaient 10 à 15 centimètres de bout en profondeur. Le gars, il descend pas du vélo. C'était filmé au ralenti. La brutasse de compétition. C'est vraiment des monstres. C'est vraiment...

  • Speaker #1

    Par contre, tu prends le vélo, t'enlèves le boîtier de pédalier, tu mets tout à la poubelle. C'est pas la peine. C'est du consommable.

  • Speaker #0

    Mais les gars, c'est quand même vraiment... Et puis le festival Van Der Poel. le mec mais c'est dingue, 5 cours,

  • Speaker #1

    5 victoires t'as l'impression qu'il fait ce qu'il veut déjà techniquement il est au-dessus et je crois qu'il y a des commentateurs qui avaient même commencé à émettre l'idée que peut-être qu'il y avait des organisateurs qui lui mettaient la pression de pas tuer les courses tout de suite parce que c'est quand même des courses où tu regardes, tu te dis tiens qui c'est qui va gagner mais là tu sais que quand il est au départ tu poses pas la question c'est qui va faire deuxième et à combien de temps parce qu'il est juste énorme j'ai honte

  • Speaker #0

    J'ai un copain qui était à la Coupe du Monde à Besançon, qui était en bord de piste, et il me disait, mais de le voir arriver, parce que pour qui a fait du cyclocross, on sait tous que les passages dans le sable, c'est la merde, on sait tous que la boue, c'est la merde, et puis putain, le cyclocross, les gars, c'est en janvier, décembre, janvier, c'est quand même pas la bonne saison pour faire du vélo, on n'est pas tous, moi je fais plus de turbo en ce moment que de vélo de route. Dans la boue, dans le froid, dans la pluie, des circuits de dingue, en Belgique. t'as vu les mecs, t'as 200 000 personnes complètement ivres sur le bord de la piste c'est les jeux du cirque et je trouve que c'est quand même vraiment un beau sport mais putain les mecs ça rigole pas quand même alors ouais, Van Der Poel il prend 50 000 pour faire une course, moi je trouve que c'est pas cher payé pour aller se mettre 1h10 le coeur dans la bouche enfin bravo et c'est vrai que Cette pratique hivernale, on a toujours eu un peu dans le monde du triathlon des super athlètes tabarans. Ils faisaient beaucoup de courses sur route. de vélo, des choses comme ça. Il y a toujours eu des trucs, mais moi, je questionne un petit peu si tu veux la stratégie des coachs d'avoir principalement les jeunes. Les athlètes master, on s'en fout parce qu'on va tous bientôt mourir. C'est gai.

  • Speaker #1

    Oui, c'est gai. On a peut-être encore 2-3 années quand même. Oui,

  • Speaker #0

    j'espère. On va arriver à 60. Je voudrais quand même voir le groupe d'âge 60-65. Je les attends de pied ferme, les gars. Mais je questionne un petit peu l'intelligence d'avoir des jeunes athlètes qui font face à une saison de triathlon. Et on sait tous que la saison de triathlon est plutôt longue. Ça va courir jusqu'à septembre, octobre. D'avoir des gamins qui sont déjà en mesure de péter des records de France, route, en janvier. alors que les gamins c'est les triathlètes. Moi, si tu veux, d'un point de vue coaching, je ne comprends pas. Que tu fasses faire des courses à des jeunes en les laissant aller, en les laissant se faire plaisir, mais d'avoir un tel niveau, comment tu peux expliquer qu'un triathlète en janvier soit déjà en mesure de battre un record de France de l'ordre de 20 secondes ? Soit il faut qu'il arrête le triathlon et qu'il se mette uniquement à la course à pied, mais c'est… Si tu veux, c'est quelque chose qui me... Je m'interroge un petit peu et je ne suis pas sûr de bien comprendre la logique derrière tout ça.

  • Speaker #1

    Ça serait à voir directement avec Martin. Je pense que d'ailleurs, on aura peut-être l'occasion d'en parler avec lui. Mais soit c'est une course de prépa et il pète un record sur une course de prépa, ce qui serait là, de ce moment-là, assez phénoménal. Je pense que c'est ce scénario-là. Soit effectivement c'était devenu plus ou moins un objectif et le fait d'aller chercher et titiller ce record était un petit peu quelque chose de voulu et auquel cas être prêt en janvier en général, enfin je ne sais pas si... Bref, je ne sais pas si toi c'était pareil mais moi à l'époque on parlait de ceux qui étaient prêts en mars et on ne les voyait plus en avril-mai et c'est le risque... Sur un jeune, il faut gérer à long terme et si tu es prêt en janvier, il y a des grandes chances pour que mars, avril, mai, ça soit un petit peu moins efficace. Donc j'espère que c'était dans le cadre d'une préparation, un effort voulu sur un 10 km. Il a fait une bonne séance de turbo avant ou la veille, une bonne séance de nat. Et à ce moment-là, ça veut dire que c'est un jeune homme qu'il va falloir surveiller de très très près. Et j'ose espérer, enfin moi en tout cas, je me suis mis ça comme scénario dans la tête. Je pense que ça va être un monstre à surveiller de près. Maintenant, ils ne sont pas tous monstrueux, ils ne sont pas tous tout devant, mais le niveau aujourd'hui est tel que si tu ne cours pas à une certaine vitesse, tu ne peux pas aller chercher le haut niveau.

  • Speaker #0

    Et ça nous ramène sur le circuit T100, où si tu regardes les résultats de l'année, qui gagne et comment ça se gagne, ça s'est systématiquement gagné sur la course à pied.

  • Speaker #1

    Et ça s'est systématiquement perdu sur la natation.

  • Speaker #0

    Alors justement, venons-en à l'éléphant dans la pièce. Qu'est-ce que Sam Long va aller foutre sur le T100 quand on a déjà toute l'équipe de l'année dernière, avec quand même des gars qui nagent, je veux dire les Martin Vendry, les compagnies, les mecs, c'est pas des tortues quoi. Donc cette année, on a quand même Vendry, Léo Berger, Yele Gint qui va venir faire un petit peu de pige là-bas. On a bien vu ce que ça donnait Yele Gint.

  • Speaker #1

    Mais on a surtout, alors je suis désolé, je le porte encore plus haut que d'habitude, mais Vincent. Vincent. Vincent est là. C'est carré. Vincent, c'est celui qui a remplacé Richard Varga à l'époque. Moi, je me rappelle de l'époque des, comment il s'appelle, des Brandly Brothers, où ils avaient mis un petit peu une entente cordiale avec Richard Varga, d'un air de dire, tu mets la poignée en coin dès le départ en natation, et puis vaille qui vaille. Et qui nous aiment, nous suivent, et qui peuvent. Dès que Varga est parti et que les frangins Brownlee étaient un petit peu moins sur le devant de la scène, c'est Vincent qui conduisait la natation. Et je pense que s'il sait le faire sur un 1500, sur un 2000 ou sur un 1900, ça ne va pas trop le déranger, ça ne va pas le faire boiter. Et on a déjà vu ce que ça donnait sur les autres courses. Donc effectivement, quand il y a tous ces épouvantails-là en natation, on sait que, sauf à gros gros déclics, Sam Long va revivre le scénario de la fin de saison de manière systématique. Mentalement parlant, il faut aimer se mettre la tête entre le marteau et l'enclume quand même. Parce que là, ça va être complexe.

  • Speaker #0

    En plus, si tu veux, on a quand même vu sur sa dernière interview à la fin de l'année, rappelle-toi, avec Yann Frodeno, où il craque en direct. sur la difficulté d'être en permanence à l'arrière du peloton, la difficulté d'être sans arme en train de chasser. Malgré tout l'investissement en temps, en efforts et en argent qu'il met dans la natation, il n'obtient pas les résultats. Et moi je me disais quand je l'ai vu craquer comme ça, je me suis dit ce gars-là il est perdu pour la science, on le reverra pas sur un T100. Non, quinze jours après le mec il annonce qu'il a re-signé sur le T100. Ou alors il a une garantie que certains circuits vont être différents et vont peut-être lui permettre de tirer son épingle du jeu. Mais Sam Long, aussi bon cycliste et coureur à pied qu'il est. Moi, je ne l'ai jamais vu courir 1h06 sur un half, alors que Vincent, il l'a quand même fait. Yelé Guinz, 1h07 à Taupo. Martin Vendry, je vais dire, on peut en parler de Martin, mais je vais dire, quand il va revenir, à mon avis, ça va m'envoyer du bois.

  • Speaker #1

    Et il s'entraîne en Espagne avec Yuri Cullen. Donc, j'imagine que sur le vélo, ça ne va pas être des trucs de feignants non plus.

  • Speaker #0

    Ben non, attends. Voileux. Tu vois la densité qu'il y a devant et les mecs qui nagent. Rico nage, Youri, ça nage. Léo Berger, Vincent Louis, on n'en parle même pas, les mecs. Je veux dire, c'est des torpilles, ils vont être devant. Qu'est-ce que ces mecs-là vont venir jouer sur le T100 ? Je ne comprends pas. Écoute, en termes d'analyse, je ne comprends pas. D'autant que plus si le fil est réduit à 16. Là, il sortait à une minute. de 30 de Léon Chevalier derrière, là, il va sortir à 4 minutes du peloton.

  • Speaker #1

    Comment tu peux faire ? Tu ne peux pas ?

  • Speaker #0

    Surtout quand devant, ça roule à 50 à l'heure. Ou 55.

  • Speaker #1

    On sait que sur le vélo, globalement, les écarts qu'il y avait à la sortie de la natte, ils étaient quasiment les mêmes à la sortie de vélo. Surtout que devant, il y a une dynamique de course. Souvent, ils sont plusieurs, même s'il y a une certaine distance à respecter. Tu es actif. Quand tu es à 4 mètres, tu ne vois personne. Tu tournes tout seul. dans la tête c'est quand même nettement plus dur et puis si tu poses à 4 minutes à pied même s'il y a 2-3 explosions si devant ça court allez soyons gentils, une 8 ça veut dire que pour rattraper le peloton de tête il faut que tu cours une 4 si devant ça court une 8 ça ne va pas ralentir devant je ne sais pas après

  • Speaker #0

    Peut-être que le mec il sait d'autres trucs que nous, on ne sait pas. Mais d'un point de vue extérieur, j'étais vraiment surpris de voir ça. Moi ce que j'apprécie vachement avec l'arrivée de tous ces athlètes du circuit WTCS sur le circuit d'essence, c'est qu'on va avoir de la WTCS sans drafting, avec des épreuves plus longues. Et je pense qu'en termes de spectacle, c'est nous qui allons définitivement être gagnants à ce niveau-là. On sait que quand il y a un Vincent Luiz dans une course, il y a de l'action. Martin Van Riel, je ne pense pas qu'il soit vraiment super motivé à poser le vélo avec Vincent. Donc tout ça, ça va perturber l'organisation telle qu'il y avait cette année. Et les seuls athlètes longue distance que je vois aujourd'hui qui seraient potentiellement en mesure d'impacter. une course T100, c'est des athlètes type Rico Boguen des athlètes type Sam Leglo des athlètes type Kyle Smith qui sont des excellents nageurs qui vont être capables de nager avec Vincent ou du moins proche de Vincent et qui derrière vont pouvoir être en mesure de faire un effort pour pas prendre 2-3 minutes parce que si Vincent il pose le vélo avec 2 minutes ou si Vincent il se barre avec Léo à vélo Les gars,

  • Speaker #1

    ça va être compliqué de revenir derrière. Je pense qu'il y a plein de scénarios de course qui doivent être en train de se mettre en place chez les athlètes. Parce que même s'il y en a qui savent nager, pédaler, ils savent que devant, ça va aussi courir. Donc comment faire avec ces cailloux dans la chaussure-là ? J'imagine qu'en termes de stratégie, les gens ont un petit peu analysé ce qui s'était passé sur la saison 2024. Avec les nouveaux arrivants, ça ne peut que donner des nouveaux scénarios de course. Ça va sortir un petit peu plus dense devant et peut-être encore un tout petit peu plus loin. Et ça ne va pas rouler moins vite. Donc je pense que ça a dû, déjà, influencer les stratégies d'entraînement et les choix stratégiques faits cet hiver. Et puis on va voir ce que ça donne, parce que forcément, c'est que des épouvantails qui sont là. J'étais bien content de regarder le Tessent. Je suis bien, bien, bien content de voir que ça va arriver très vite. Ça va faire des festivals dans tous les sens, avec des performances.

  • Speaker #0

    on s'y attend pas je pense qu'on n'est pas prêt et puis hier dans l'interview de Yélé il disait que contrairement à la WTCS il y avait des athlètes qui étaient connus pour se planquer un petit peu dans le peloton, c'est-à-dire faire une énorme natation et rester dans le peloton parce que les parcours n'étaient pas suffisamment sélectifs pour arriver à faire une grosse différence. Sur le Tessent, ce n'est pas le cas, parce que 20 mètres, même s'il y a du drafting à 20 mètres, vous en prenez quand même plein la gueule quand vous roulez à 50 à l'heure. Et 50 à l'heure, c'est une chose, mais je pense que ça peut rouler, ça va rouler certainement encore un peu plus vite. On l'a vu à Taopo cette année. sur un parcours qui était difficile, qui était lent et qui ne rendait pas, ça roule super, super, super vite. Donc, on va avoir une saison. D'ailleurs, tu as la liste des athlètes qui sont confirmées aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Alors, pour l'instant, sur les listes, on a les athlètes sous contrat automatique. On va commencer par la jante féminine quand même. On a Taylor Nib, Ashley Gentle, Julie Deron, Flora Deffy. Lucie Biram, Indiali, Imogen Simmons, coucou Imo, et Paula Findlay. Donc ça, c'est les huit athlètes. Déjà là,

  • Speaker #0

    il y a du monde.

  • Speaker #1

    Donc là, on sait que ça va rouler comme des avions, ça va courir comme des fusées, et dans l'eau, il ne faut pas être feignant. Donc ces huit là font déjà peur. Maintenant, attention, on va bien falloir s'accrocher. C'est vraiment une révolution qui arrive. Lermonts, Voff, Madsen... Spivey. Donc ça, c'est que le cours. Coucou, on arrive. Que du cours. Coucou, si vous savez pas nager, tant pis pour vous. Non mais là, c'est juste... On a vu ce que faisait Taylor Spivey l'année dernière. Elle est sortie devant. La petite interrogation, c'est quitte du vélo parce que 80 bornes, quand tu roules la bloc tout seul, c'est pas pareil que quand tu roules 40 bornes en peloton. Donc on voit bien que ça peut avoir un impact sur la course. globalement celles qui savent rouler et qui savent accompagner Taylor Neeb, Ashley Gentel, Julie Deron et Flora Duffy derrière va falloir falloir sacrément s'accrocher et avoir du cuisseau parce que comment tu peux courir quand tu as couru quand tu as pédalé 80 bornes comme ça et que tu as la natation qui t'a déjà mis dans le rouge foncé et surtout qu'elles vont se retrouver si elles sortent devant de l'eau elles vont voir passer le train

  • Speaker #0

    Neeb et compagnie et et là voilà et là il y a deux solutions soit tu sautes plus ou moins dans les roues et tu meurs soit tu laisses patter et la course est finie débrouillez-vous avec ça maintenant voilà c'est ça voilà les cartes maintenant essayez de faire quelque chose avec ça donc ça c'était pour nos jantes d'âme chez les hommes

  • Speaker #1

    Martin Vendril Kyle Smith, Rico Bogan Joker, Sam Long Mathis Margirier, Peter Emmerich Uri Cullen, Fred Funk Donc là, si on fait la somme de tous les watts, on peut allumer New York pendant deux ans. Oui, minimum. Sans aucun souci.

  • Speaker #0

    Hors taxe.

  • Speaker #1

    Hors taxe. Et là-dessus, attention, accrochez-vous bien, on rajoute Eden Wilde, Léo Berger, Morgan Pearson, Vincent Lewis. Donc c'est des gens, en général, ils ne prennent pas leur temps sur les courses. C'est un petit peu pressé, ces gens-là. Donc je...

  • Speaker #0

    Parce que Pearson,

  • Speaker #1

    on n'en a pas parlé,

  • Speaker #0

    mais Pearson, il a quand même gagné une WTCS cette année. Et monsieur, il a un record sur un semi-marathon en 1.0, 1.1. Donc, quand même, ça court. Je ne sais pas s'il y a beaucoup d'athlètes sur un semi-marathon sec qui courent en T100 ou en ALF, ou même en WTCS, qui ont un record à 1.0, 1.1. Je ne suis pas certain.

  • Speaker #1

    Alors, il y en a quelques-uns qui sont un petit peu spécialistes de la chose. On sait que Vincent, volontairement ou pas, il n'a aucune référence sur du sec. On ne sait pas ce qu'il donne sur un 5, un 10 ou un 21. Il a fait un saut dans Charleville il n'y a pas très longtemps, qui était une course sur 25 km. Il a fait 9, je crois, de tête. Il était dans le peloton de tête jusqu'au 20, et après il a un petit peu lâché l'affaire. Mais il n'était qu'avec des Canyons et des athlètes élites, course à pied pur. Donc on sait que ça va courir très vite, même sur 18 km, surtout. Eden Wilde, on espère juste qu'il va trouver la clé pour ne pas... pas bâcher le camion 2 km avant l'arrivée. Mais si c'est le cas...

  • Speaker #0

    D'ailleurs, tu sais qu'à Taopo, apparemment, les deux premiers kilomètres, ils ont été courants en moins de 6 minutes. Puisque Yele Gintz, il disait que quand il est sorti de transition, il est passé aux 2 km en 6.02. quand même et il s'est dit que ça allait quand même un petit peu vite et qu'il fallait qu'ils ralentissent parce que sinon il allait se faire sauter le caisson et il a ralenti donc il est quand même passé de 3,01 à 3,11 et il savait qu'à 3,11 il pouvait courir 21 km sans aucun problème mais Wild il était quand même en dessous des trois minutes sur les premiers kilomètres et quand même pas très vite quoi faut quand même remettre les choses dans l'ordre dans notre écoute moi j'ai jamais couru j'ai fait une fois un premier kilomètre sur un duathlon au 305 j'ai encore mal mais mais enchaîné et c'était dans les années 80 c'était quand j'étais jeune non mais sérieusement quoi je vais dire mais c'est quand même des machines de guerre et à sortir et puis moi j'avais pas roulé à 45 de moyenne que ça soit clair donc non c'est c'est vraiment des gars qui sont qui sont costauds, solides en course à pied. Je pense que pas beaucoup de monde a envie de poser le vélo avec un Morgan Pearson parce que c'est du gros coureur à pied. Je pense qu'un Martin Van Riel, tout bon qu'il soit, je ne suis pas certain qu'il ait la classe à pied d'un Morgan Pearson. Morgan n'a jamais été super aiguille. Il y avait souvent des très bonnes courses, des courses qui étaient moins bonnes. mais le jour où il va poser le vélo à distance respectable de la tête et qu'il a les cannes, je suis le seul que je vois en mesure de lui tenir tête. Ça va être un Eden Wilde s'il ne court pas les deux premiers kilomètres en 2,24, et éventuellement un Vincent ou un Léo. Même si on a vu Léo au championnat du monde 73 en Nouvelle-Zélande, il n'avait pas la volonté, et peut-être pas les cannes, d'aller essayer de jouer avec Wilde et les leggings.

  • Speaker #1

    Je vois ça comme la sagesse du débutant en se disant si je cours sur ce rythme là dès le début je vais me sauter le caisson et je vais plutôt assurer un bon résultat plutôt que d'aller jouer à la place comme ça peut être fait sur WTC. Et j'ai trouvé qu'il avait fait vraiment une belle course très intelligente et pleine d'expérience entre guillemets malgré son manque d'expérience. On sait que c'est quelqu'un qui fait des 73, il en avait déjà fait plusieurs, c'est un format qu'il ne découvrait pas sur les championnats du monde. Et je pense que ça va être un vrai, vrai, un vrai hot shot, un vrai athlète à suivre sur le T100. Et puis, il va prendre de la caisse avec le temps. Donc, on va lui laisser le temps. Et je pense que c'est vraiment quelqu'un, quand tu regardes sa carrière, qui a fait ça de manière très progressive. Mais il empile, il empile, il empile. Il est régulier dans sa progression avec l'entraîneur. Et là, ils font du très, très bon boulot. Il n'y a aucune raison que ça change. Et puis, ils savent s'adapter. Ils savent comment rouler. Ils savent comment courir. savoir nager il n'y a aucun doute là dessus donc moi et je suis fin quand on voit le peloton le peloton il est quand même sacrément dense et sur les douze personnes d'annoncer il ya déjà trois français et donc que ce soit sur le cours sur le long coucou on est là quand même faut faire le petit cocorico alors on peut après parler du de la fédération ou des choses comme ça mais je sais pas bah On est une des grosses nations phares du triathlon mondial,

  • Speaker #0

    que ce soit sur ces dernières années,

  • Speaker #1

    on est devenu.

  • Speaker #0

    On est devenu, parce que même si sur le circuit World Cup WTCS et compagnie, on a quand même été presque toujours présent avec des gros noms, avec des athlètes, en partie grâce à notre circuit, le Grand Prix français, qui était quand même une pépinière incroyable en termes de talent. Et il y a une raison pour laquelle la plupart des grands athlètes mondiaux, historiquement... Les Simon Leasing et compagnie, ils couraient déjà sur le Grand Prix à l'époque parce que c'était les courses avec le plus gros niveau. Mais il faut bien reconnaître qu'il y a quelque chose qu'on fait bien en France, c'est qu'aujourd'hui, on a littéralement des athlètes qui sont sur tous les circuits, allant de la Super Tri jusqu'au circuit Ironman, où on a en permanence toujours plusieurs Français qui sont présents et qui sont là. Et cette année, avec les championnats du monde d'Ironman qui ont lieu à Nice, et le circuit des 73 à Marbella, c'est des circuits qui se prêtent à des gros cyclistes et on sait très bien qu'en France on a quand même une culture du vélo je ne vais pas vous rappeler que c'est quand même une terre de vélo avec des grandes classiques et puis une petite course qui s'appelle le Tour de France en juillet mais on s'est tenu à un guidon en France et on a quand même du triathlète cycliste du top niveau mondial Et j'en veux pour preuve que le corps du monde à Kona aujourd'hui, on va quand même rappeler les valeurs, c'est 3,57. Monsieur Sam Leglo, plus que 45 de moyenne à Kona. Pour qui a été courir à Kona à la fois cette année ou les autres années ? ça dépasse l'entendement d'avoir ce niveau. On a des Matisse Margirier qui sont des machines à vélo, un Léo Bergère qui est quand même une machine de guerre à vélo, Léon Chevalier, on n'en parle pas, Arthur, c'est pareil, c'est des Émile Blondet, les compagnies. Tu peux regarder sur toutes les distances en France dans le triathlon. On a des super coureurs à pied, on a des très bons nageurs, mais on a des cyclistes qui sont vraiment exceptionnels.

  • Speaker #1

    Et que va devenir ? On peut juste reparler du circuit. Tu parlais des anciennes gloires, mais on a vu des grands, grands noms. Il y avait Craig Alexander, il y avait Simon Lessing, il y avait Chris McCormack. C'est ce qui a fait qu'à un moment donné, le triathlon français était sur la scène internationale. Ce Grand Prix-là avait vraiment... C'était un des rares qui avait ce niveau-là. Il y avait des lotards-leaders, il y avait...

  • Speaker #0

    Les Brunelis étaient licenciés chez nous.

  • Speaker #1

    Les Brunelis, ils étaient licenciés à Sartreville, entre autres. Il y avait une vraie histoire entre le Grand Prix français, le circuit WTCS ou le circuit ITU à l'époque. Et là, aujourd'hui, j'ai l'impression vraiment que le Lindals Grand Prix, que certes il a changé de nom, mais ça n'a pas changé ni sa formule, ni son niveau de médiatisation. Aujourd'hui, le Grand Prix en France... Il n'y a plus grand monde qui en entend parler et avec tout ce qui se met en frontal avec, globalement il est un petit peu noyé dans la masse, il a perdu de son attrait. Je sais que les athlètes français y consacrent toujours beaucoup, les clubs sont très intéressés à ça, mais on se regarde entre nous en fait. Sur la scène internationale, ça ne rayonne plus comme ça a rayonné. Je pense que c'est vraiment plus qu'un changement de nom, c'est comment faire pour que le circuit Grand Prix français redevienne quelque chose de... attractif sur la scène internationale. Tu sais, moi,

  • Speaker #0

    j'utilisais un petit peu l'image que le Grand Prix français, en fait, c'était un petit peu comme quand tu as deux personnes qui parlent dans une église, quand tu as du calme autour. C'est-à-dire que si tu es de l'autre côté de l'église, tu vas certainement entendre un petit peu ce qu'ils disent et puis tu vas comprendre ce qui se passe. Aujourd'hui, le Grand Prix français, c'est comme quand tu as ces deux mêmes personnes qui parlent mais dans un hall de gare qui est bruyant avec une activité en permanence. Et il y a tellement de bruit autour. Circuit Ironman. circuit T100, WTCS, et le circuit Challenge, il ne faut pas oublier non plus, parce qu'il y a quand même un paquet d'athlètes qui courent sur le circuit Challenge, le bordel est son train, que le Grand Prix français, appelle-le comme tu veux, moi je trouve qu'aujourd'hui, il est en train de passer un petit peu à la trappe, à la fois en termes de communication, et je trouve ça dommage, parce que le résultat... Les résultats qu'on a aujourd'hui sur la scène du triathlon mondial, ça a certainement été modelé à un moment par ce circuit Grand Prix. Il a eu un rôle international qui n'a jamais été mis en valeur par la fédération. C'est-à-dire qu'il y a un moment, on devrait quand même dire que des mecs comme Louis, des mecs comme Berger, des mecs comme Lee, des mecs comme Aiden Wilde, des mecs comme les Brownlee et compagnie, c'est tous des gens... tous sans aucune exception, qui sont passés par des clubs français, avec un encadrement français, et en courant sur le Grand Prix en France. Et ça, je pense que c'est quelque chose que tu n'entends jamais dans les médias internationaux. Il n'y a que très peu d'autres podcasteurs ou de médias qui remontent cette information-là. Mais si tu regardes les derniers champions olympiques et les derniers champions Ironman, il y en a tous plus ou moins qui sont passés à un moment ou à un autre par le circuit Grand Prix français. Et ça veut bien dire que... C'est un circuit qui compte, mais je ne comprends pas pourquoi on n'arrive pas à le mettre plus en valeur. Pourquoi ce n'est pas quelque chose qui est plus médiatisé ? Est-ce que c'est une histoire de pognon ? Pourquoi le Grand Prix n'est pas retransmis à la télé sur une chaîne comme l'équipe ? Il y a plein de questions que je ne piche pas.

  • Speaker #1

    Quand on se met en frontal avec un circuit comme le Supertree ou comme du Tessin, et qu'on présente aujourd'hui le produit Grand Prix français, on ne peut pas avoir des prétentions de coût de retransmission. Et je pense que là, ils ont peut-être mis un petit peu la charrue avant les bœufs. Le T100, le produit, il est fini, il est magnifique et il donne envie. La Supertree, on sait que c'est 4 courses sur un calendrier assez déterminé. Le format est très télégénique. Le format du Grand Prix français, normalement on a un caillou ou deux dans la chaussure, mais là c'est une chaussure qui est pleine de cailloux. On ne sait pas comment faire, on ne sait pas, il y a des villes, les coûts d'organisation sont juste énormes. Organiser en France... C'est... enfin... je suppose que toi comme moi on sait comment ça se passe quand on voit le cahier des charges à remplir. C'est juste un annuaire qui devient de plus en plus gros. Il faut avoir la foi, il faut avoir les reins solides en termes de finances, les autorisations préfectorales, il faut fermer les routes. Et on n'est plus... on est un pays de sport soi-disant. On n'a jamais été un pays de sport et on ne le sera jamais tant que les choses ne changeront pas et que nos dirigeants et nos décideurs ne changeront pas. On peut dire ce qu'on veut mais... Il va falloir se donner de bonheur pour nous convaincre qu'on est un pays de sport. On est un pays où les gens qui font du sport sont les rois du système, du système D, j'appelle ça le Rachid System, parce qu'on est toujours obligé de s'organiser un petit peu avec les moyens du bord et on essaye de faire des grandes choses. Et donc moi c'est là-dessus où je voulais en venir. Nos athlètes français sont certes des athlètes qui sont passés par le circuit fédéral, mais on voit qu'ils explosent quand ils s'exportent dans des structures privées. Donc c'est très bien d'avoir une structure fédérale, mais il y a combien de jeunes qui passent par les pôles, qui explosent derrière ? Certainement pas un petit peu, mais je pense que ce n'est pas la majeure partie. Par contre, on voit un athlète qui a tracé la voie il n'y a pas longtemps, Vincent. Vincent, il est passé par le système, mais il a toujours été un petit peu en marge. Et on voit que c'est lui qui a tracé la voie. Cassandre Beaugrand, elle explose depuis qu'elle est partie. Léo, il est dans une structure privée. Mathis est avec Cercle Performance. Aujourd'hui, Léon est en Angleterre, le système fédéral crée des potentiels, mais par contre les structures privées, aujourd'hui, et les entraîneurs, qui sont tous formés par le système fédéral, mais aussi à l'extérieur, font un boulot magnifique, et c'est ça qui devrait être mis en avance. Aujourd'hui, il faut une structure, il faut Sam Lédelot, Sam Lédelot c'est le système de la famille par définition, et on voit que ça marche, on voit que ça marche, le fédéral peut être un appui. Mais il faut que ça reste un appui, pas quelque chose qu'on met en avant. Donc on est sur le devant de la scène, mais ce Grand Prix-là, il faut le repenser complètement. Je pense qu'il faut vraiment le repenser complètement.

  • Speaker #0

    Tu sais, on a les compétences, on a tout ce qu'il faut, mais je n'arrive pas à comprendre que d'organiser une épreuve de grand niveau en France, c'est un tel parcours de combattant. Et je pense que les fédérations, il y a un moment, il va falloir qu'elles se posent la question, parce que je vais prendre l'exemple du triathlon d'hiver. Vous savez que c'est des courses que j'affectionne. Et on a eu simplement la semaine dernière l'annonce de l'endroit où aura lieu les championnats du monde de triathlon d'hiver dans moins de deux mois. Donc c'est en Italie à Cogne. Mais ça veut bien dire une seule chose, c'est que chaque année, ce délai-là est repoussé. C'est parce que le cahier des charges est tellement compliqué, ça coûte. tellement une blinde de vouloir organiser une course fédérale, que ce soit sous la Fédération française, que ce soit sous la Fédération européenne ou la Fédération internationale, qu'il y a de moins en moins d'athlètes. Et on se rend compte, c'est systématique, moi je le vois dans le monde du triathlon d'hiver, tous les ans, le délai à laquelle la course des championnats est annoncée est de plus en plus tard, parce qu'il y a un moment où la Fédération internationale a besoin de ces championnats du monde-là pour se donner une crédibilité, donc ils sont loupés. ils font un travail de dingue pour arriver à trouver un organisateur. Et pourquoi il n'y a pas d'organisateur ? Parce que, un, ça coûte une blinde, et deux, c'est hyper compliqué. Et on est en train de parler du championnat du monde de triathlon d'hiver qui ne se passe pas sur les routes, on est sur des pistes de ski quand même. Donc, c'est quelque chose qui est privatif, que tu peux organiser un petit peu plus facilement. Mais quand tu vois la complexité de l'organisation d'une épreuve, et moi je tire mon chapeau à tous les organisateurs en France, et ce n'est pas anodin le fait qu'il y ait de plus en plus de courses qui sortent du schéma fédéral.

  • Speaker #1

    Alors, tiens, on va continuer là-dessus. Tu te souviens, il y a quelques années, moi j'étais le créateur et l'organisateur en chef du duathlon de Mont-Saint-Denis.

  • Speaker #0

    Grande, grande course.

  • Speaker #1

    En 2018, on a fait un duathlon longue distance, et en 2019, on est championnat de France longue distance. Donc, petit coucou à Victor Henry, qui avait largement gagné les deux éditions. C'était, je me rappelle, Quand on a fait 2018, c'était un certain succès, mais c'était une première édition, donc il y avait des choses à faire progresser. Par contre, quand on a été contacté et qu'on a reçu le cahier des charges pour être championnat de France, en gros, tu empiles des difficultés sur des difficultés. Il te faut plus de structure. C'est logique, tu me diras, tu vas vers un certain standing. Mais la FEDE ne se pose pas la question du pourquoi il y a aussi peu de candidats à l'organisation. Nous, quand on a organisé le duathlon longue distance, c'était un duathlon long. Donc, tu payes une certaine redevance pour avoir le droit d'organiser. Déjà, certes, admettons, passons, passons. Mais si tu fais le championnat de France, si tu organises le championnat de France, alors on avait eu du bol, il y avait peu de candidats, donc du coup, ils nous avaient fait cadeau de ça. Mais tu payes encore plus cher, parce que c'est encore un plus haut standing. Mais donc du coup, où tu t'y retrouves à toi ? Je ne vois pas. Tu payes plus cher, tu as plus de contraintes et tu n'as pas plus d'aide. Alors tu vas vendre le fait que tu vas organiser une course championnat de France. Mais nous, on est dans l'un. Donc si tu veux, la boulangerie du coin, elle s'en fout. Et les entreprises, globalement, elles ont autre chose à faire, surtout dans le contexte économique actuel, que d'aller sponsoriser des courses qui ne sont quand même pas super grand public. Donc on est en train d'essorer la machine, mais à un moment donné, il va falloir arrêter. Et je pense que le Grand Prix, ça fait partie de ce système-là. Les sommes à engager quand on veut organiser une étape du Grand Prix sont juste... colossale.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce que c'est, toi, les droits d'accès ? Non,

  • Speaker #1

    je ne veux pas dire de bêtises. Je ne sais pas si c'est 50 ou 200. Je ne me rappelle plus. Il faudrait contacter une grande ville qui nous permettrait peut-être de mettre en avant une étape du Grand Prix et de mettre en avant son organisateur qui doit faire un fond... Et je pense que c'est un sacerdoce. Je pense que c'est un truc à se faire des nœuds au cerveau pendant un bon, bon moment et avoir des nuits blanches parce que... T'es dépendant de la météo, t'es dépendant de la qualité des eaux, quand c'est du triathlon, t'es dépendant de tellement de choses. Et quand on est sportif, moi en tant que coach, j'essaye d'attirer l'attention sur les athlètes. Maîtriser ce que vous pouvez maîtriser et lâcher la bride sur ce que vous ne pouvez pas maîtriser. Quand t'es organisateur, tu maîtrises, t'es obligé de maîtriser ce que tu peux maîtriser et t'es obligé de maîtriser tout ce que tu ne peux pas maîtriser. T'es obligé de prévoir un plan B, la météo, machin. Donc c'est, à part les gens qui ont vraiment une foi incontournable. Je me dis qu'en France, organiser, ça va devenir vraiment très très très complexe. Et qu'il faut qu'on se pose une question là-dessus. Qu'on arrête de chier des règlements pour chier des règlements.

  • Speaker #0

    Voilà, il y a plusieurs niveaux de complexité chez nous. C'est un vrai millefeuille qui nous font... Donc tu as la partie fédérale déjà, avec le cahier des charges fédérales, les coûts, etc. qui sont compliqués. Et ça, les gars, quand vous avez passé ça, vous avez fait la partie facile. Parce que derrière, quand vous allez amener votre dossier à la mairie du coin... qui va le transférer à la communauté de communes où vous avez quatre chasseurs qui sont autour, qu'il va falloir qu'ils votent le truc. Moi, quand j'ai voulu organiser une course il y a deux ans, je voulais organiser une course qui s'appelait le 113 sur la ville de Clairvaux-les-Lacs. La ville de Clairvaux-les-Lacs m'a dit Ok, pas de problème On avait jeté les bases pour faire une très belle organisation à cet endroit-là. Et derrière, quand il a fallu demander à toutes les communes sur lesquelles le parcours passait, il n'y en avait pas 250, il y en avait six, dont ma commune où j'ai été le maire entre 2000 et 2006. La première réponse que j'ai eue, et on passait que sur la route, on ne parlait pas d'attraille, les chasseurs avaient dit Attention, c'est le week-end d'ouverture de la chasse. Qu'est-ce que ça peut venir foutre que ce soit le week-end d'ouverture de la chasse que tu aies des mecs qui passent en vélo sur la route ? Ça va faire chier ces gros connards dans leur casque. Voilà. Biii ! Non mais putain, tu vois le niveau. C'est-à-dire qu'il fallait aller se battre auprès de ta propre commune. pour aller être sûr d'avoir l'autorisation et le tampon sur la page alors que tu allais passer uniquement sur la route. Donc, il faut discuter avec… Et ça, je parle de la partie vélo. On ne va pas parler de la société de pêche du lac. On ne va pas parler de la société des eaux du lac. Est-ce que votre yathlète, ils vont faire pipi dans le lac ? Est-ce que si ? Non, mais chez nous, organiser un truc, c'est un chemin de croix. Je veux dire, Saint-Jacques-de-Compostelle, à côté, c'est Bambi. C'est… Non, mais… Et les mecs, il faut vraiment avoir la foi pour arriver à organiser une épreuve chez nous. Et moi, je trouve que c'est dommage, dans le contexte qu'on est, où tu as 50% des gamins qui sont obèses et qui ne veulent plus faire de sport, putain, il y a un moment, il faut qu'on arrive à sortir les pouces et qu'on fasse en sorte que l'organisation des compétitions, que ce soit une course à pied ou que ce soit un triathlon, qu'on essaye de faire des choses qui soient simples et limpides. Je ne dis pas qu'il faut qu'on enlève toutes les barrières, parce que quand on organise une course où il y a une utilisation de route, une utilisation de chemin ou une utilisation d'eau libre. Oui, il y a des règles à avoir, oui, il y a des garanties à prendre, et oui, il faut que ce soit mis en ordre, mais il y a un moment, on ne peut pas, il faut que ce soit vu comme, il faut que les municipalités, que les collectivités locales voient ça comme un plus qui est offert à la population et pas comme un handicap qui va venir gêner la population pour aller à la messe le dimanche ou pour aller à la pêche. Et je pense que la pratique sportive en France, aujourd'hui, principalement dans ces... cette année post-JO, c'est important qu'on la mette en avance. J'aimerais bien que d'un point de vue ministériel, on dise que oui, la pratique sportive aujourd'hui, c'est une priorité nationale, c'est un chantier national et on doit encourager la pratique sportive à tous les niveaux.

  • Speaker #1

    Ce qui n'arrivera jamais, puisque sur le nouveau gouvernement... Mais non, mais c'est juste, ça n'arrivera jamais. Le ministère des Sports dans le nouveau gouvernement, il a retrouvé sa place. C'est juste le dernier ministère. Il est tout en bas de la liste. Ouais, alors ça, c'est une autre question. Mais quand on voit la tête de nos décideurs et quand on voit le niveau de pratique de ces gens-là, et qu'on voit à quelles moulinettes sont passés les anciens sportifs de haut niveau... Quand ils deviennent ministres, je repense moi toujours à Roxana Maracineanu, qui était une des premières à avoir été agobée par le système. Quand on voit les immondices qu'elle nous a sortis derrière, c'était juste improbable. Et voilà, on se targue, post-JO, d'être la fédération française avec la plus grosse progression de prise de licence. Apparemment, on serait, en tout cas j'ai vu un poste passer là-dessus, à plus 35% de prise de licence. Est-ce que c'est à l'instant T ou est-ce que c'est au global ? Parce que je me rappelle que l'année dernière, c'était déjà un record un peu historique, on était à 67 000, je crois, à licence. Si on fait plus 37, globalement, on est à 87. On est proche des 90 000. Ok. Est-ce que tu as vu des piscines en construction ?

  • Speaker #0

    Non,

  • Speaker #1

    que dalle. Non. Est-ce que tu as vu des lignes d'eau un petit peu plus longues ? Non, non, non.

  • Speaker #0

    Vous voyez, à Bensin, ici, il y a trois créneaux horaires publics. Trois créneaux horaires publics. Alors, moi, c'est la piscine où je vais nager. C'est une belle piscine moderne qui a été faite sur le centre sportif de Belleceint. C'est vraiment magnifique. Attends, moi, quand j'y vais avec mon gamin, on paye 14 balles l'entrée pour nous deux. 14 balles. Il peut aller régulièrement à la piscine. Comment tu veux encourager ça ? Quand on va nager à la Vaudoise Arena à Lausanne, vous parlez de la Vaudoise Arena, la Vaudoise Arena, il y a un bassin de 50 avec 12 lignes et il y a un bassin de 25 avec 20 lignes. Une fosse à plongeon, un plongeon, un... 3, 5, 7, 30 et 10 mètres. Tu verrais le complexe qu'ils ont fait. Les mecs, ils n'ont pas regardé la dépense. Quand on va à la Boudouaz Arena, on paye 5 balles suisses. C'est moins cher d'aller nager dans une piscine qui a coûté 17 ou 18 millions de francs suisses que d'aller couper dans la piscine à 2 millions à Belsin. Je veux dire, mais qu'est-ce qu'on fait en France ? Et là, quand il n'y a pas assez de créneaux horaires aujourd'hui qui sont ouverts dans cette piscine-là, c'est parce qu'ils ont du mal à trouver du personnel. J'ai postulé pour trouver du personnel, pour me proposer pour du personnel avec l'objectif d'ouvrir plus de créneaux horaires. Tu sais qu'aujourd'hui, en surveillant de baignade, les BNSSA sont acceptés. Il y a une dérogation qui a été prise au niveau ministériel, c'est-à-dire qu'on n'est pas obligé d'être MNS. Tu es obligé d'être MNS si jamais tu donnes des cours de natation. Mais il y a cette mafia du MNS en France qui fait en sorte qu'on continue à limiter l'embauche du personnel surveillant de baignade. à des MNS sous prétexte que potentiellement ils peuvent avoir à donner des cours particuliers à certaines personnes. Et ça c'est simplement la plus… alors je vais certainement prendre des cartouches là-dessus, mais je pense que c'est un petit peu symptomatique du système français. Il y a un décret ministériel qui autorise des personnes à faire de la surveillance de baignade, mais non on va continuer à vouloir embaucher des gens qui sont surdiplômés pour faire de la surveillance de baignade. avec l'espoir d'essayer de protéger un petit peu leur emploi. Ce qu'on a besoin en France, c'est d'avoir plus de personnel, d'avoir des créneaux d'ouverture piscine qui soient étendus, d'avoir des prix qui soient accessibles, et surtout qu'on puisse permettre à des gens d'aller nager, d'aller pratiquer. Et quand on parle d'une piscine, on parle des nageurs, on parle des triathlètes, on parle des gens qui font de l'aquajogging, on parle de la sécurité parce qu'on est quand même un pays de lacs. Moi, si on prend l'exemple du Jura, on s'appelle quand même la région des lacs. Il y a un lac à tous les coins de rue ici. Tu as des gamins qui sont dans les lacs. Ce n'est pas comme si on avait 3200 accidents de baignade en France par an. 3200 accidents de baignade. On est en train de parler d'autant d'accidents de baignade que de morts sur la route. Donc, il y a un moment, il y a du water polo. Il y a tout un tas de choses qui peuvent aller autour. Il faut qu'on ouvre.

  • Speaker #1

    Il y a un petit Léon Marchand aussi, accessoirement, qui a fait un peu de pub pour les sports aquatiques.

  • Speaker #0

    C'est pas comme s'il avait gagné 250 millions de médailles olympiques. Donc, je veux dire, il faut qu'on ouvre l'accès à ces piscines. Il faut qu'on libère des créneaux. Il faut surtout qu'on ait du monde pour surveiller les piscines. Et ça, ça ne peut se faire que s'il y a une volonté politique délibérée de dire Allez, on arrête les conneries maintenant, bim, on ouvre les créneaux, les piscines elles ouvrent à 6h et elles ferment à 21h et on va bien trouver quelqu'un. Et plutôt que d'embaucher des mecs, des MNS qu'on va payer 1200 balles par mois, on les paye 1700 balles parce que si en Suisse, les mêmes gars, ils peuvent être payés 5000 euros par mois, il n'y a pas de raison qu'on ne puisse pas les payer 1500 ou 1700 en France.

  • Speaker #1

    Ça va plus loin que ça. Le problème sera vite réglé à l'origine. Tu vas dire aux gens qu'on va essayer de construire des piscines pour ouvrir des lignes d'eau. Quel est le bilan financier des piscines ? Parce que maintenant, on ne parle plus que comme ça. Quel est le bilan financier des piscines ? J'avais vu passer il n'y a pas très longtemps, il faudrait que je recreuse la question de manière plus précise, mais je crois qu'en France, il n'y a aucune piscine qui est bénéficiaire.

  • Speaker #0

    Par principe, si tu veux, une piscine ne peut pas être bénéficiaire. Si tu veux, une piscine, politiquement, elle doit être vue comme un service à la population. Les routes qu'on va te faire pour aller chez toi, elles ne sont pas bénéficiaires, les routes. Elles ne font que coûter des ronds.

  • Speaker #1

    Non, mais les autoroutes, elles sont largement bénéficiaires.

  • Speaker #0

    Oui, mais ça a été privatisé.

  • Speaker #1

    Oui, mais pourquoi ? Comme ça a été privatisé, tu as du passage, c'est obligé. Et en plus, tu as un entretien qui est derrière. Tout ce qui est public, globalement, c'est un investissement à l'origine. Et puis après, derrière, il n'y a plus rien. Les piscines, aujourd'hui, les seuls investissements qu'ils font, c'est sur le personnel. Et ils en font le moins possible puisqu'ils cherchent à payer le moins possible. Structurellement parlant, aujourd'hui, je respecte ton choix de carrière. Mais moi, maître nageur, je ne m'y jetterai pas. C'est quand même entre le salaire et les conditions de travail. parce qu'il y a le public aussi et oui, voilà donc qui va dans les piscines aujourd'hui c'est pas que du triathlète ou que du nageur intéressant, t'as tout le monde et donc à gérer je pense que c'est aussi savoir donner envie d'aller à la piscine, aujourd'hui les gamins ils ont pas envie d'aller à la piscine, si ils ont envie d'être cléon marchand mais donc ils vont s'adresser à des clubs dont les licences sont de plus en plus chères, où il y a de moins en moins de créneaux, et vu qu'ils sont de plus en plus nombreux, c'est mécanique, t'as de moins en moins de créneaux, t'as de plus en plus de monde... Au lieu d'être avec une ligne d'eau avec 4-5 gamins, tu te retrouves avec une ligne d'eau avec 8, 10, 12 gamins, et encore c'est des lignes d'eau de 25 mètres, et ça revient à rien, ça donne pas envie. Non,

  • Speaker #0

    ça peut pas arriver. Mais si tu veux, moi tu sais, il y a un truc qui me fait hurler, c'est quand on nous dit que les piscines ça bouffe des ronds. Ok, explique-moi, quelle est la différence entre construire une piscine... Moi je suis à la frontière. Le coût de construction d'une piscine en Suisse ou en France, il peut pas être moins cher en Suisse. Ce n'est pas possible parce que la main d'œuvre des gens qui viennent la construire, elle est plus élevée. Pourquoi les piscines en Suisse, et je le veux pour preuve, puisqu'on bosse tous les deux en piscine en Suisse, les piscines en Suisse, même dans des petites communes, ma femme bosse dans une petite piscine qui est dans une petite commune de 600 habitants. C'est une construction intra... C'est une communauté de communes qui a construit cette piscine. Il doit y avoir une dizaine de communes. Cette piscine, elle a un coût d'accès qui est moins élevé que les piscines en France. Le coût de construction a été plus élevé que la piscine en France. Les salaires sont 3 à 4, voire 5 fois plus élevés qu'un surveillant de baignade en France. Et la piscine ne bouffe pas de ronds. La piscine, elle ne bouffe pas de ronds. Nous, chez nous, putain, tu fais une piscine, les mecs, tu les payes 4 fois moins. La piscine, elle va te coûter 25% de moins à construire, mais on va te bourrer le mou pour te dire qu'on te bouffe des ronds. De toute façon, tu sais, il y a une expression, quand tu ne veux plus de ton chien, tu dis qu'il a la rage. On est dans une situation où en France, on est en permanence en train d'essayer de couper des investissements ou de faire des économies. Il y a des choses sur lesquelles on ne peut pas faire d'économies. Pour moi, le social, la culture, le sport, ce sont des choses qu'on ne devrait jamais avoir à se poser la question si on fait des économies sur ce truc-là. On a dérivé, mais je pense que c'est un débat qui est important à avoir. Clairement, on a besoin de plus d'infrastructures aujourd'hui en France parce qu'on a de plus en plus de personnes avec l'effet Jeux Olympiques qui se dirigent vers les clubs sportifs. Et il y a un moment où les clubs sportifs ont besoin d'accueillir ces personnes-là parce qu'il n'y a rien de pire pour un club sportif de dire Non, on ne peut pas vous accueillir parce qu'on n'a plus de ligne d'eau. Moi je trouve ça complètement aberrant.

  • Speaker #1

    Il y a certains clubs qui limitent pour justement garder une certaine quantité de nageurs par ligne d'eau et qui sont obligés de filtrer et de se dire, là on ne peut plus prendre de licenciés. Alors il y a deux filtres, tu as le filtre financier, tu as le prix des licences qui s'envolent et puis tu as l'aspect quantité de triathlètes avec la capacité d'accueil. Je me rappelle à l'époque, c'était en 2016-2017, il y avait eu une mission au niveau national. d'une espèce de détaché de la FEDE qui venait faire du lobby un petit peu pour essayer soit de décrocher des lignes d'eau, soit d'aider et de participer au développement et à la création de nouvelles piscines. L'être morte, puisque aujourd'hui on est de plus en plus de triathlètes, il n'y a pas de plus en plus de piscines, et il y a toujours de moins en moins de place dans les lignes d'eau. Donc c'est un vrai problème, puisque, je suis désolé, mais oui les triathlètes, même si on n'est pas des très très bons nageurs, c'est ce qui est en train de changer. On a besoin de lignes d'eau. Et ne venez pas me dire que les triathlètes, c'est des gens qui viennent creuser le trou de la sécurité sociale, parce que je n'en suis pas convaincu. On en veut pour preuve les épisodes avec Romuald Lepers. On vit peut-être pas plus longtemps, mais on vit beaucoup mieux. Et donc, on vit en meilleure santé. Favorisons la pratique du sport et puis après, on verra quoi.

  • Speaker #0

    Non, non, c'est vraiment important. Et puis les piscines, c'est vraiment... une piscine c'est un lieu de vie et quand tu vois moi je le vois quand on va nager par exemple à la Baudouaz Arena, t'as un petit café quand tu vas en Australie, t'as toujours un petit café à côté et les gens qui vont à la piscine avant leur séance se retrouvent là, il y a l'aspect social c'est vraiment un lieu de vie où les gens se remplacent et moi j'ai toujours considéré qu'une piscine elle avait un rôle social super important parce qu'on est dénudé et il n'y a pas... quand on est tous en maillot de bain, c'est un petit peu comme quand on était à l'armée, on était tous habillés pareil. Il n'y a pas de hiérarchie sociale qui est visible dans une piscine. Et pour moi, s'il y a un point qui est indispensable dans la société aujourd'hui, c'est ça, c'est-à-dire que tout le monde est sur le même niveau. Et c'est vraiment important à mes yeux, et j'aimerais vraiment de mon vivant voir les piscines être mises un petit peu plus… au cœur des relations sociales et de la pratique sportive en France parce qu'il n'y a pas d'autre endroit comme ça. Bon allez,

  • Speaker #1

    basta sur les piscines parle-nous de ta saison à venir ça a oulala alors début on en a parlé un petit peu aussi tous les deux début de saison un petit peu traditionnel triathlon 73 d'Aix, 2-3 cycles sportives en entrée Et puis après, moi j'ai eu la chance d'avoir ROT, donc du coup ça sera prépa ROT cette année. Et puis tant qu'à faire, et on en avait discuté aussi, je me suis dit tiens j'ai quelques athlètes qui repartent sur la race Cross France. Petit coucou à Arnaud Manzanini. Et donc du coup cette année je fais le 500, 15 jours avant ROT, parce que du coup pourquoi pas.

  • Speaker #0

    Ouais ouais, c'est nickel.

  • Speaker #1

    Et par contre toi du coup, moi je suis un... c'est pas les cadets, c'est les minimes. Je suis un minime, mais parlons-nous des seniors et des élites.

  • Speaker #0

    Les vétérans 12.

  • Speaker #1

    Je ne voulais pas le dire comme ça, mais vas-y.

  • Speaker #0

    L'ouverture de la saison est toujours au Marathon de Marrakech. Très tôt. Marathon de Marrakech dans un peu plus de 15 jours maintenant. Prépa qui a été complètement bouleversée parce qu'on a eu de la neige pour les vacances de février. Et puis comme j'aime bien skier et que les pistes de ski passent devant ma maison, je n'ai pas même fait beaucoup de ski de fond. et pas beaucoup de courses à pied parce que forcément quand tu fais 200 bornes de ski de fond par semaine, tu as moins envie d'aller courir le soir. Et puis surtout que les routes ne sont pas très praticables. Et même si d'habitude j'aimais bien faire des séances de tapis, cette année j'ai quand même trouvé que c'était compliqué psychologiquement après avoir été le nez dans le vent sur les pistes de ski avec une qualité de neige exceptionnelle, de rentrer le soir et puis de me mettre sur le tapis, j'ai eu un petit peu de mal. Donc marathon de Marrakech qui arrive à grands pas. dans la foulée le mois d'après championnat du monde de triathlon d'hiver à Cogne en Italie pour essayer de faire quelque chose qui tienne un petit peu la route en espérant que cette année ils ouvrent enfin l'utilisation des vélos au gravel parce que ça fait quand même vachement sens et puis ça irait un petit peu dans le sens du truc et de toute façon s'ils ne veulent pas monter les gravels je vais mettre un guidon plat sur mon gravel donc je vais détourner le truc Merci S'ils veulent jouer aux cons, ils sont mal tombés. Donc, championnat du monde de triathlon d'hiver, j'ai essayé de garder ma place sur le podium. Et puis, le mois d'après, toujours dans le gravel, mais ma femme m'a offert pour Noël une inscription. Moi, j'ai quand même une femme en or. Elle sait me parler. Elle m'a offert une inscription pour une qualification au championnat du monde de gravel UCI. Je vais aller faire une belle course bien pourrie dans le nord de la Belgique, fin mars. Ça va être du beurre.

  • Speaker #1

    J'ai une femme en or, une femme qui t'offre un gravel et une place pour aller chercher les qualifications pour les championnats du monde. Il y a peut-être aussi un message. Peut-être qu'elle veut se débarrasser de toi. Il faut se méfier. Il faut enquêter.

  • Speaker #0

    mais en fait les championnats du monde gravel uci cette année c'est à 10 donc nice c'est quand même voilà je veux dire dans le gravel l'arrière pays niçois c'est quand même quelque chose donc comme nice c'est tout sauf plat j'ai décidé que d'aller faire un truc où il n'y a pas de dénivelé en belgique c'était une bonne solution mais ça ça va être une boucherie ce truc c'est deux tours de 75 km donc c'est quand même 150 bornes de gravel J'ai regardé un petit peu les images et je discutais sur un groupe là où il y a des mecs qui sont allés l'année dernière. Donc les 10 premiers kilomètres, on sait comment ça se passe, c'est comme une départ de cyclocross. Donc soit tu passes et tu arrives à prendre à peu près le groupe de tête, soit tu es mort.

  • Speaker #1

    La stratégie de course est vite écrite.

  • Speaker #0

    De toute façon, je ne fais que de la prépa 10 kilomètres à bloc. À ce moment, je monte sur le turbo, je fais 10 kilomètres à bloc, je descends. Après, je vais me rouler dans la boue, je m'en mets bien sous les aisselles, sous le cou et tout ça, dans les cheveux. Et donc voilà, il y a ça qui se précise, qui va être sympa. Et puis derrière, dans la foulée, début avril, il y a les championnats d'Europe de duathlon long également. Ce n'est pas en Belgique, c'est en Allemagne. J'ai fait une demande de qualification auprès de la PD. J'attends leur réponse, ça ne devrait pas poser de problème. Et je vais essayer d'aller faire ça. Et puis après, j'attaquerai la saison, voir comment ça se passe. Il y a toujours la possibilité que je vienne faire un peu le spectacle à Rott. Et puis voilà, et donc derrière, s'y qualifier pour les championnats du monde de gravel, et ça sera donc championnat du monde de gravel, et puis S-Grail, et certainement un Ironman qui va être là-dedans, peut-être en brun, peut-être en brun. J'ai dit que je ne voulais plus jamais retourner de ma vie, parce qu'à chaque fois que j'y allais, je perdais 5 ans de mon espérance de vie, mais...

  • Speaker #1

    Oh ben là, tu peux. Ouais, ouais.

  • Speaker #2

    Voilà.

  • Speaker #1

    Et sur les Europelons en duathlon, c'est quoi le format ? 10-70 ?

  • Speaker #0

    10-65.

  • Speaker #1

    Oui. Alors, au cas où il y aurait des gens qui nous écoutent et qui n'ont jamais fait de duathlon, vous ne lancez pas sur un duathlon long, parce qu'on a parlé des distances, parce que c'est pas un sport pour... C'est un vrai sport de dur. Le duathlon long, c'est nettement plus traumatisant que le triathlon long. Ça fait vraiment mal à la quiche. C'est une super discipline, mais on parle du triathlon comme d'un sport difficile. Le duathlon... Faites-le à l'entraînement, faites un 10-70 à l'entraînement, c'est une des séances que j'aime bien faire. Mais celle-là, ce n'est pas un 60 et 20, ça n'a rien à voir.

  • Speaker #0

    Si vous êtes pas déchants, vous pouvez faire un format Zoffingen 10-150-30. Comme ça, vous êtes tranquille, vous êtes bien calmé le soir, une soupe, une pipe et au lit, on n'en parle plus.

  • Speaker #1

    Je vais passer mon tour pour la pipe parce que moi, je préfère aller au lit. Je crois d'ailleurs qu'il y avait une année... Sauf erreur de ma part, un des premiers champions du monde longue distance français, c'était Bertrand Billard, et c'était sur Belfort. Et le triathlon s'était vu transformé en duathlon, et il le pratiquait régulièrement à l'entraînement, et c'est ce qui lui a permis de s'en sortir, parce qu'il était peut-être meilleur duathlète que triathlète sur du long. Et voilà, on sait aujourd'hui qu'on va avoir des difficultés à organiser dans l'eau, et il y a peut-être des courses qui vont se transformer en duathlon. C'est quelque chose qui est beaucoup plus simple à mettre en avant, on en avait déjà parlé sur un épisode précédent. Faites-le à l'entraînement, il n'y a pas meilleure préparation, mais en course, n'y allez pas la fleur au fusil, parce que vous allez revenir avec le fusil qui vous aura pété à la gueule, et vous risquez d'en avoir un petit peu plein partout, et de marcher en vrac pendant un petit moment. Une des plus belles épreuves que j'avais faites à l'époque, c'était le duathlon des palmiers à Hyères, 10.70, et des cadavres, j'en avais déjà vu, mais des cadavres comme ça, rarement, rarement, c'était une très belle épreuve, maintenant ils font un triathlon là-bas. Allez-y, regardez les duathlons longs et si vous êtes prêt pour faire du duathlon long, le triathlon longue distance, ça sera les vacances.

  • Speaker #0

    Le deuxième 10 km, c'est très très rare généralement de casser son temps sur 10.

  • Speaker #1

    Si, on le casse dans l'autre sens.

  • Speaker #0

    Moi, j'avais fait à l'époque où le circuit de Zoffingen, le powerman de Zoffingen, il fallait se qualifier. Il y avait un circuit en France qui s'appelait le circuit powerman et il y avait une course qualificative qui était au Val d'Aran dans les Pyrénées. qui a déjà été dans le Val d'Aran. Ouh là là ! Aussi, celle-là faisait mal à la gueule. C'était un chantier. Il y avait trois tours, les dix premiers kilomètres, il y avait trois tours où on partait au pied d'une bosse qui était à 18%. et ça qui finissait en gravier t'arrivais en haut tu redescendais en bled tu passais dans un bled qui s'appelait Saint-Béat c'était un truc de fou puis après il y avait quand même le porté d'aspect et puis je sais plus quelle autre colle dans les Pyrénées, un truc de malade enfin c'était vraiment il n'y avait pas besoin de race-rand ah non il n'y avait pas de race-land et puis tu sais c'était l'époque quand t'avais 42-52 et puis une cassette qui faisait 12-25 t'étais... 12,

  • Speaker #1

    10.

  • Speaker #0

    Tu étais vu comme un faible. Donc, putain, le travail. Enfin, bon, voilà. C'était la belle époque, les amis. Voilà, épisode 1, saison 2. Ou épisode, je ne sais pas comment tu le nommeras.

  • Speaker #1

    Épisode 1, saison 2. Et voilà,

  • Speaker #0

    ça roule. On vous souhaite une belle semaine. On revient la semaine prochaine. Et on vous fait la bise. Entraînez-vous bien. Ciao, ciao. Allez voir notre page Facebook. On essaie d'y mettre un petit peu de vie. parce que comme on a quand même une écoute qui est tous des vétérans on s'est dit d'avoir un truc sur Facebook c'était pas trop mal la bise, salut mon Mika, à bientôt à très bientôt,

  • Speaker #1

    merci de votre écoute et à la prochaine, ciao ciao

  • Speaker #2

    Merci.

Chapters

  • Introduction et vœux pour 2025

    00:13

  • Les circuits de triathlon : T100 et WTCS

    00:55

  • Les athlètes sous contrat et leur avenir

    02:18

  • Préparation mentale et choix de carrière des athlètes

    04:47

  • Organisation des compétitions et infrastructures sportives

    05:59

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Description

Êtes-vous prêt à plonger dans l'univers fascinant du triathlon et à découvrir ce que la saison 2025 nous réserve ? Dans cet épisode du TRI BANDITS PODCAST, Michael LECUIVRE et Arnaud SELUKOV vous emmènent dans une exploration captivante de l'actualité du triathlon, où chaque minute est une occasion d'apprendre et de s'inspirer. Ils commencent par partager leurs vœux pour la nouvelle année, tout en mettant en lumière les retours enthousiastes d'athlètes qui ont redécouvert des interviews passées. Mais ne vous y trompez pas, ce n'est que le début !


Nos deux experts, Arnaud et Michael, s'attaquent ensuite à des sujets brûlants tels que les circuits de triathlon, notamment le circuit T100 et le circuit WTCS. Ils analysent les athlètes sous contrat et les changements à venir qui pourraient bouleverser la scène triathlon. Que se passe-t-il lorsque les grandes stars sont présentes ou absentes ? Quels sont les impacts sur les performances des triathlètes ? Ces questions, et bien d'autres, sont au cœur de leur discussion.


Au fil de l'épisode, ils n'hésitent pas à aborder les défis auxquels sont confrontés les athlètes, notamment en matière de préparation mentale et de choix de carrière. Avec des exemples concrets d'athlètes comme Anne Haug et Lucie Charles-Barclay, ils vous offrent un aperçu unique des réalités du monde du triathlon. Les anecdotes et les expériences partagées rendent cette conversation non seulement informative mais également divertissante, prouvant une fois de plus que le TRI BANDITS PODCAST est le rendez-vous incontournable pour tous les passionnés de triathlon.


Enfin, Michael et Arnaud soulignent l'importance d'une meilleure organisation des compétitions et le rôle crucial que joue la pratique sportive en France. Ils mettent en lumière les défis liés à l'accès aux infrastructures sportives, tout en insistant sur la nécessité d'améliorer l'entraînement triathlon pour les athlètes. Avec une touche d'humour et une approche sérieuse, cet épisode promet de rendre la pratique du triathlon encore plus passionnante pour tous les auditeurs.


Ne manquez pas cette occasion unique d'enrichir vos connaissances sur le triathlon, d'écouter des histoires inspirantes et de découvrir les coulisses de ce sport exigeant. Rejoignez-nous pour un épisode qui ne manquera pas de vous motiver à relever vos propres défis, que ce soit dans un ironman ou lors de votre prochain entraînement running. Le TRI BANDITS PODCAST est là pour vous, les passionnés de triathlon, alors préparez-vous à plonger dans l'aventure !


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    bonjour à toutes et bonjour à tous et bienvenue dans la saison 2 du tribe and it bienvenue à tous encore une fois Salut Mika, comment vas-tu ?

  • Speaker #1

    Bonjour à toutes, bonjour à tous Meilleur vœu pour cette année 2025 et merci de vos écoutes pour la saison 2 encore une saison qui va bien nous promettre on vient de causer 2 minutes, moi j'ai déjà mal aux abdos ça n'a jamais été mon point fort mais je pense qu'on va bien se marrer et puis voilà,

  • Speaker #0

    une belle saison heureux d'être là et plein de belles choses à discuter avec toi en plus On a fait un tout petit micro break d'une semaine mais je pense qu'en termes de contenu, on avait pas mal bossé sur 2024. Moi, j'ai quelques athlètes qui sont revenus vers moi en me disant qu'ils avaient réécouté certaines de nos interviews et que ça leur avait fait bien plaisir, que ça leur avait meublé les séances de home trainer. J'espère que tout le monde a bien fait un bon reset et est prêt à repartir sur... sur cette nouvelle saison de triathlon qui s'annonce bien évidemment belle et aujourd'hui l'idée c'était de parler un petit peu des différents circuits qui se présentent parce que l'activité triathlon l'actualité triathlon elle est quand même relativement calme bien que il ya quand même quelques informations qui commencent à fuir et à sortir un petit peu et circuler et principalement le nom des on voulait parler principalement du circuit tessant parce qu'il y a eu la communication au niveau des athlètes qui ont été signés sous contrat, et puis de ce qu'ils appellent les hot shots, ce qui était un peu les wild cards et les hot shots, qui sont sur le circuit où il y a quand même... On se demande qui est-ce qui va aller courir ailleurs, parce que je pense qu'ils ont ratissé quand même large. Et c'était d'ailleurs notre discussion en off juste avant, c'est qu'adviennent du circuit WTCS, parce que... La plupart des grandes stars du circuit courte distance WTCS, aujourd'hui, soit seront absents au début de saison du circuit WTCS, soit vont aller courir la saison sur le circuit

  • Speaker #1

    T100. Il y a deux choses sur lesquelles on peut revenir. C'est le devenir des différents circuits. Parce qu'on savait qu'il y avait précédemment le WTCS, qui est le circuit courte distance, qui récompense la distance olympique et qui sacre les athlètes qui veulent faire les JO, par exemple. Il y avait le circuit Ironman, qui est devenu le circuit Ironman Pro Series, avec les distances full et les distances half. Et puis entre les deux est venue se mettre un petit peu la maîtresse du mariage sacré, le circuit T100, avec l'année dernière 8 courses qui en sont devenues 7, et qui a sacré un champion du monde digne de ce nom, parce que Martine Vendry, elle ne sait quand même pas n'importe qui, de même que Taylor Nib. Après, en termes de communication, on sait que les deux dinosaures Ironman Pro Series et WTSS sont installés. C'est peut-être même un petit peu trop redondant. Par contre, sur le circuit T100, on est début janvier, on n'a toujours pas la date de toutes les courses. Sur les 20 concurrents au départ, on n'en a que 12 qui sont annoncées fermes. Donc ça veut dire que derrière, il y a certainement encore des négociations, puisqu'il n'y a que 8 contrats hommes et femmes. qui ont été annoncés, 4 hot shots hommes et femmes, donc ça fait 12, normalement il y a 20 personnes au départ, quid des courses, quid des concurrents, on ne sait pas trop ce que ça va se passer.

  • Speaker #0

    Tu n'as pas étonné que le nombre d'athlètes sous contrat soit éventuellement diminué un petit peu, et c'est quelque chose qu'on avait abordé, ou si tu veux, sur une course, personnellement qu'il y ait 16 mecs ou qu'il y en ait 20, ça ne change rien à la transmission télévisée, puisque... Ce qui est intéressant, c'est ce qui se passe devant. Des gars qui sont au-delà de 5 minutes de la tête en vélo, on sait que c'est mort pour eux et puis ils n'auront pas une minute de caméra. Et d'ailleurs, je trouve que ça ne serait peut-être pas forcément stupide de réduire un petit peu leur field et d'avoir un nombre d'athlètes peut-être un petit peu plus mesuré, ce qui à la fois rend la course un peu plus lisible. ça évite qu'il y ait des mecs sur des circuits multiboucles qui finissent par se faire passer comme on a vu à Ibiza par exemple parce qu'à Ibiza c'était huit boucles, on a vu des mecs qui prenaient un tour moi je pense qu'à un moment il faut... ou deux, moi je pense qu'à un moment il faut appliquer les règles type biathlon, c'est à dire qu'il y en a un qui se fait passer Allez hop, clignotant, hors course, fin du bal.

  • Speaker #1

    Bah t'es classé, mais t'es classé dernier quoi. Et au fur et à mesure, avant dernier et ainsi de suite. Même si tu finis pas la course, parce qu'il y a un classement par points, donc si tu finis pas la course alors que tu devais la finir, juste parce que tu te fais la paix, mais ça vient un petit peu aussi du choix structurel, du circuit et ainsi de suite. C'est bien de vouloir jouer le spectacle, mais ça va être un petit peu complexe. Et puis il y a des noms qui circulent, mais il y en a plein qui circulent pas, et on n'a pas d'infos, et je pense que c'est même... quasiment ces noms-là qui sont le plus intéressant. Quid de Anne Haug, quid de Lucie Charles-Barclay, qui ont fait des choix l'année dernière, qui ne sont pas dans les communications, ni d'un côté ni de l'autre. Quid de Sam Ledlow, qui veut se lancer dans le Irox. Quid de tous ces noms qui ne sont pas cités. Je pense que c'est plutôt là-dessus où le suspense va jouer, et que vont devenir ces athlètes sur les deux circuits. L'avenir nous le dira.

  • Speaker #0

    Tu sais, on entend vachement souvent au niveau du monde du triathlon qu'on est dans une période où le monde du triathlon est en train de se professionnaliser, qu'on a des athlètes qui sont en train de mettre toute une structure autour d'eux en termes de communication, d'images, de ci, de là. Nous, on le vit parce que des fois, quand on contacte certains athlètes et quand on avait contacté Yuri Kellen, il fallait passer par son agent, ce n'était pas lui qui répondait. Il y a tout un tas de bordel et son train qui est mis en place. Et puis, à côté de ça, tu vois des trucs. qui sont complètement hallucinants des athlètes qui décident de faire autre chose, qui te balancent une communication délirante comme tu t'abordes le sujet sur le Irox ça m'a fait tomber les chaussettes moi j'y prête pas beaucoup de crédibilité à ça,

  • Speaker #1

    je pense que c'était juste un coup de copte c'est une joke,

  • Speaker #0

    je pense que c'est une joke ouais ouais ouais après si tu veux Quand tu regardes dans le monde du triathlon, on a quand même quelques triathlètes qui sont, ma foi, plutôt sur la deuxième partie de leur carrière, qui sont en train d'investir pas mal de temps sur le high-rocks. Et tu vois, d'ailleurs, il y avait une super interview qui a été faite, c'était de Sébastien Kinley, où il parlait un petit peu de sa transition sur le high-rocks. Et que pour lui, il utilise ça quasiment comme une thérapie mentale pour gérer la deuxième partie de sa carrière et d'accepter l'idée qu'il n'est plus forcément un athlète. Et qu'aujourd'hui... Aujourd'hui, il est à bloc sur le Irox. C'est sa motivation, c'est un petit peu sa raison de se lever le matin. Et dans ce cadre-là, si tu veux, je trouve que c'est vraiment très bien. J'ai beaucoup aimé la communication d'Alexis. Alex, c'est quelqu'un qui est relativement discret, mais qui a fait qu'une seule communication en disant qu'il allait se consacrer sur une préparation marathon pour faire le marathon de Londres en début de saison, qui, si je ne me trompe pas, est autour du mois d'avril ou quelque chose comme ça. Si tu veux, ça fait sens, on est en début de cycle olympique, il a annoncé qu'il repartait jusqu'à Los Angeles, il n'est pas parti se perdre sur d'autres circuits, il fait une préparation marathon, et puis derrière, basta, il va certainement plonger dans le truc. Et si tu veux, c'était simple, clair et précis. Et à côté de ça, tu as d'autres athlètes qui vont aller butiner à droite, à gauche, et je comprends qu'une préparation olympique, je peux seulement imaginer l'intensité et la tension que ça peut générer. Parce qu'encore une fois, tu n'es pas uniquement lié à tes résultats, mais tu es lié à un système de qualification avec toute la pression. Et puis, on en a parlé suffisamment l'année dernière. Et d'ailleurs, l'interview de Yele Gins avec Jack Kelly qui est sorti hier, Yele, il en parle où les derniers 18 mois de préparation avant les Jeux Olympiques de Paris, il a vraiment galéré mentalement à trouver la motivation parce qu'il s'entraînait à l'époque avec Joël Friol et il trouvait ça… super compliqué et difficile à continuer à pratiquer cette préparation qui, la préparation avec Joël, était tout le temps la même, toutes les semaines la même, avec des séances qui étaient identiques au même jour. Et cette routine avait fini par le peser énormément. Et à demi-mot, on comprend que ça a motivé certainement son départ de ce squad-là et une motivation pour faire un petit peu autre chose. qu'avoir une deuxième partie de carrière qui soit destinée à pratiquer autre chose, différemment, avec peut-être moins de rigueur militaire que ce qu'il a pu faire dans la première partie, et avec les résultats qu'on sait, puisque quelques semaines après avoir switché, il gagne Las Vegas, et puis deux mois et demi après, il gagne les 73. Donc il ne dit pas forcément que c'était le changement de coach qui a amené ces changements de performance. C'est certainement les différents environnements qui lui ont permis d'avoir des résultats qui étaient différents et puis surtout de faire un reset et de faire un point de ressource.

  • Speaker #1

    Je pense que ça va vraiment faire partie de ce fil rouge de cette année post-Olympique où il y a énormément de grosses changements d'orientation. J'ai parlé de Lucie Charles et d'Anne Haug sur les circuits, mais quid de Cassandre Beaugrand ? On ne sait pas ce qu'elle va devenir, on ne sait pas les choix qu'elle va faire. Donc à la fois, il y a plus de circuits, à la fois il y a plus de courses, à la fois il y a plus d'athlètes et que le niveau devient complètement dingue. Je ne sais pas si toi tu as suivi, mais là pendant Noël, il y avait un petit peu plus de calme sur les réseaux, mais il y avait beaucoup d'athlètes monodisciplines qui regardaient un petit peu les triathlètes et qui disaient mais les vitesses de déplacement sont juste dingues Donc tout progresse et aujourd'hui, je me mets à la place des jeunes, on en parlait aussi cet hiver-là, pendant la pause entre nous, les jeunes qui aujourd'hui se disent je veux avoir une carrière aussi bien sur le court que sur le long quand on regarde la vitesse à laquelle ça va, il faut juste s'accrocher.

  • Speaker #0

    C'est ce qui a eu lieu ce week-end, la promenade des 10 kilomètres. Dans les top 10, c'est trusté par des triathlètes. D'ailleurs, il y a eu des records qui ont été atomisés. Le record de France Junior qui a été Capri-Hinsoné, il y a eu

  • Speaker #1

    20 secondes sur 10 kilomètres. À ce niveau-là, puisqu'on ne parle pas de passer de 40 minutes à 39 minutes 40. On parle de 29-20 à 29. C'est juste extraordinaire. Ce ne sont plus les mêmes secondes après.

  • Speaker #0

    Ah non, non. Parlez-en à Elut Kipchoge qui avait calé à 19 secondes sur le marathon. 19 secondes sur 42 kilomètres, ça fait moins de 0,5 secondes au kilomètre. Mais quand vous courez à 2,42, il faut aller chercher celle-là. Non, non, ça va vite. Et c'est vrai que sur ce 10 kilomètres de la promenade, il y a eu des chronos qui ont été vraiment stratosphériques. Et beaucoup de jeunes triathlètes... Beaucoup d'hommes et femmes, beaucoup de triathlètes également adultes, masters. D'ailleurs, la chaîne du triathlon avait fait un poste là-dessus où ils reprenaient tous les résultats. Et c'est vrai que c'était impressionnant de voir la quantité de triathlètes qui sont déjà au premier jour de l'année, tellement forts au point d'aller truster les podiums sur des 10 km sur route. Kate Matthew qui fait du cross-country en ce moment et qui allume un petit peu tout le monde en Angleterre. Alexis qui va aller faire un marathon, Dieu sait ce qu'il va arriver à courir. Mais ça met vraiment en lumière la valeur des triathlètes sur la course à pied et sur d'autres pratiques. Moi j'aimerais bien voir des triathlètes aller se frotter un petit peu sur le circuit cyclocross. Et je pense qu'on en a quelques-uns qu'on les voit. Oh putain d'ailleurs je ne sais pas si tu as vu la vidéo avec Wood Van Aert. Le cyclocross, il faut aimer la boue. Mais il y avait un passage où ils étaient 10 à 15 centimètres de bout en profondeur. Le gars, il descend pas du vélo. C'était filmé au ralenti. La brutasse de compétition. C'est vraiment des monstres. C'est vraiment...

  • Speaker #1

    Par contre, tu prends le vélo, t'enlèves le boîtier de pédalier, tu mets tout à la poubelle. C'est pas la peine. C'est du consommable.

  • Speaker #0

    Mais les gars, c'est quand même vraiment... Et puis le festival Van Der Poel. le mec mais c'est dingue, 5 cours,

  • Speaker #1

    5 victoires t'as l'impression qu'il fait ce qu'il veut déjà techniquement il est au-dessus et je crois qu'il y a des commentateurs qui avaient même commencé à émettre l'idée que peut-être qu'il y avait des organisateurs qui lui mettaient la pression de pas tuer les courses tout de suite parce que c'est quand même des courses où tu regardes, tu te dis tiens qui c'est qui va gagner mais là tu sais que quand il est au départ tu poses pas la question c'est qui va faire deuxième et à combien de temps parce qu'il est juste énorme j'ai honte

  • Speaker #0

    J'ai un copain qui était à la Coupe du Monde à Besançon, qui était en bord de piste, et il me disait, mais de le voir arriver, parce que pour qui a fait du cyclocross, on sait tous que les passages dans le sable, c'est la merde, on sait tous que la boue, c'est la merde, et puis putain, le cyclocross, les gars, c'est en janvier, décembre, janvier, c'est quand même pas la bonne saison pour faire du vélo, on n'est pas tous, moi je fais plus de turbo en ce moment que de vélo de route. Dans la boue, dans le froid, dans la pluie, des circuits de dingue, en Belgique. t'as vu les mecs, t'as 200 000 personnes complètement ivres sur le bord de la piste c'est les jeux du cirque et je trouve que c'est quand même vraiment un beau sport mais putain les mecs ça rigole pas quand même alors ouais, Van Der Poel il prend 50 000 pour faire une course, moi je trouve que c'est pas cher payé pour aller se mettre 1h10 le coeur dans la bouche enfin bravo et c'est vrai que Cette pratique hivernale, on a toujours eu un peu dans le monde du triathlon des super athlètes tabarans. Ils faisaient beaucoup de courses sur route. de vélo, des choses comme ça. Il y a toujours eu des trucs, mais moi, je questionne un petit peu si tu veux la stratégie des coachs d'avoir principalement les jeunes. Les athlètes master, on s'en fout parce qu'on va tous bientôt mourir. C'est gai.

  • Speaker #1

    Oui, c'est gai. On a peut-être encore 2-3 années quand même. Oui,

  • Speaker #0

    j'espère. On va arriver à 60. Je voudrais quand même voir le groupe d'âge 60-65. Je les attends de pied ferme, les gars. Mais je questionne un petit peu l'intelligence d'avoir des jeunes athlètes qui font face à une saison de triathlon. Et on sait tous que la saison de triathlon est plutôt longue. Ça va courir jusqu'à septembre, octobre. D'avoir des gamins qui sont déjà en mesure de péter des records de France, route, en janvier. alors que les gamins c'est les triathlètes. Moi, si tu veux, d'un point de vue coaching, je ne comprends pas. Que tu fasses faire des courses à des jeunes en les laissant aller, en les laissant se faire plaisir, mais d'avoir un tel niveau, comment tu peux expliquer qu'un triathlète en janvier soit déjà en mesure de battre un record de France de l'ordre de 20 secondes ? Soit il faut qu'il arrête le triathlon et qu'il se mette uniquement à la course à pied, mais c'est… Si tu veux, c'est quelque chose qui me... Je m'interroge un petit peu et je ne suis pas sûr de bien comprendre la logique derrière tout ça.

  • Speaker #1

    Ça serait à voir directement avec Martin. Je pense que d'ailleurs, on aura peut-être l'occasion d'en parler avec lui. Mais soit c'est une course de prépa et il pète un record sur une course de prépa, ce qui serait là, de ce moment-là, assez phénoménal. Je pense que c'est ce scénario-là. Soit effectivement c'était devenu plus ou moins un objectif et le fait d'aller chercher et titiller ce record était un petit peu quelque chose de voulu et auquel cas être prêt en janvier en général, enfin je ne sais pas si... Bref, je ne sais pas si toi c'était pareil mais moi à l'époque on parlait de ceux qui étaient prêts en mars et on ne les voyait plus en avril-mai et c'est le risque... Sur un jeune, il faut gérer à long terme et si tu es prêt en janvier, il y a des grandes chances pour que mars, avril, mai, ça soit un petit peu moins efficace. Donc j'espère que c'était dans le cadre d'une préparation, un effort voulu sur un 10 km. Il a fait une bonne séance de turbo avant ou la veille, une bonne séance de nat. Et à ce moment-là, ça veut dire que c'est un jeune homme qu'il va falloir surveiller de très très près. Et j'ose espérer, enfin moi en tout cas, je me suis mis ça comme scénario dans la tête. Je pense que ça va être un monstre à surveiller de près. Maintenant, ils ne sont pas tous monstrueux, ils ne sont pas tous tout devant, mais le niveau aujourd'hui est tel que si tu ne cours pas à une certaine vitesse, tu ne peux pas aller chercher le haut niveau.

  • Speaker #0

    Et ça nous ramène sur le circuit T100, où si tu regardes les résultats de l'année, qui gagne et comment ça se gagne, ça s'est systématiquement gagné sur la course à pied.

  • Speaker #1

    Et ça s'est systématiquement perdu sur la natation.

  • Speaker #0

    Alors justement, venons-en à l'éléphant dans la pièce. Qu'est-ce que Sam Long va aller foutre sur le T100 quand on a déjà toute l'équipe de l'année dernière, avec quand même des gars qui nagent, je veux dire les Martin Vendry, les compagnies, les mecs, c'est pas des tortues quoi. Donc cette année, on a quand même Vendry, Léo Berger, Yele Gint qui va venir faire un petit peu de pige là-bas. On a bien vu ce que ça donnait Yele Gint.

  • Speaker #1

    Mais on a surtout, alors je suis désolé, je le porte encore plus haut que d'habitude, mais Vincent. Vincent. Vincent est là. C'est carré. Vincent, c'est celui qui a remplacé Richard Varga à l'époque. Moi, je me rappelle de l'époque des, comment il s'appelle, des Brandly Brothers, où ils avaient mis un petit peu une entente cordiale avec Richard Varga, d'un air de dire, tu mets la poignée en coin dès le départ en natation, et puis vaille qui vaille. Et qui nous aiment, nous suivent, et qui peuvent. Dès que Varga est parti et que les frangins Brownlee étaient un petit peu moins sur le devant de la scène, c'est Vincent qui conduisait la natation. Et je pense que s'il sait le faire sur un 1500, sur un 2000 ou sur un 1900, ça ne va pas trop le déranger, ça ne va pas le faire boiter. Et on a déjà vu ce que ça donnait sur les autres courses. Donc effectivement, quand il y a tous ces épouvantails-là en natation, on sait que, sauf à gros gros déclics, Sam Long va revivre le scénario de la fin de saison de manière systématique. Mentalement parlant, il faut aimer se mettre la tête entre le marteau et l'enclume quand même. Parce que là, ça va être complexe.

  • Speaker #0

    En plus, si tu veux, on a quand même vu sur sa dernière interview à la fin de l'année, rappelle-toi, avec Yann Frodeno, où il craque en direct. sur la difficulté d'être en permanence à l'arrière du peloton, la difficulté d'être sans arme en train de chasser. Malgré tout l'investissement en temps, en efforts et en argent qu'il met dans la natation, il n'obtient pas les résultats. Et moi je me disais quand je l'ai vu craquer comme ça, je me suis dit ce gars-là il est perdu pour la science, on le reverra pas sur un T100. Non, quinze jours après le mec il annonce qu'il a re-signé sur le T100. Ou alors il a une garantie que certains circuits vont être différents et vont peut-être lui permettre de tirer son épingle du jeu. Mais Sam Long, aussi bon cycliste et coureur à pied qu'il est. Moi, je ne l'ai jamais vu courir 1h06 sur un half, alors que Vincent, il l'a quand même fait. Yelé Guinz, 1h07 à Taupo. Martin Vendry, je vais dire, on peut en parler de Martin, mais je vais dire, quand il va revenir, à mon avis, ça va m'envoyer du bois.

  • Speaker #1

    Et il s'entraîne en Espagne avec Yuri Cullen. Donc, j'imagine que sur le vélo, ça ne va pas être des trucs de feignants non plus.

  • Speaker #0

    Ben non, attends. Voileux. Tu vois la densité qu'il y a devant et les mecs qui nagent. Rico nage, Youri, ça nage. Léo Berger, Vincent Louis, on n'en parle même pas, les mecs. Je veux dire, c'est des torpilles, ils vont être devant. Qu'est-ce que ces mecs-là vont venir jouer sur le T100 ? Je ne comprends pas. Écoute, en termes d'analyse, je ne comprends pas. D'autant que plus si le fil est réduit à 16. Là, il sortait à une minute. de 30 de Léon Chevalier derrière, là, il va sortir à 4 minutes du peloton.

  • Speaker #1

    Comment tu peux faire ? Tu ne peux pas ?

  • Speaker #0

    Surtout quand devant, ça roule à 50 à l'heure. Ou 55.

  • Speaker #1

    On sait que sur le vélo, globalement, les écarts qu'il y avait à la sortie de la natte, ils étaient quasiment les mêmes à la sortie de vélo. Surtout que devant, il y a une dynamique de course. Souvent, ils sont plusieurs, même s'il y a une certaine distance à respecter. Tu es actif. Quand tu es à 4 mètres, tu ne vois personne. Tu tournes tout seul. dans la tête c'est quand même nettement plus dur et puis si tu poses à 4 minutes à pied même s'il y a 2-3 explosions si devant ça court allez soyons gentils, une 8 ça veut dire que pour rattraper le peloton de tête il faut que tu cours une 4 si devant ça court une 8 ça ne va pas ralentir devant je ne sais pas après

  • Speaker #0

    Peut-être que le mec il sait d'autres trucs que nous, on ne sait pas. Mais d'un point de vue extérieur, j'étais vraiment surpris de voir ça. Moi ce que j'apprécie vachement avec l'arrivée de tous ces athlètes du circuit WTCS sur le circuit d'essence, c'est qu'on va avoir de la WTCS sans drafting, avec des épreuves plus longues. Et je pense qu'en termes de spectacle, c'est nous qui allons définitivement être gagnants à ce niveau-là. On sait que quand il y a un Vincent Luiz dans une course, il y a de l'action. Martin Van Riel, je ne pense pas qu'il soit vraiment super motivé à poser le vélo avec Vincent. Donc tout ça, ça va perturber l'organisation telle qu'il y avait cette année. Et les seuls athlètes longue distance que je vois aujourd'hui qui seraient potentiellement en mesure d'impacter. une course T100, c'est des athlètes type Rico Boguen des athlètes type Sam Leglo des athlètes type Kyle Smith qui sont des excellents nageurs qui vont être capables de nager avec Vincent ou du moins proche de Vincent et qui derrière vont pouvoir être en mesure de faire un effort pour pas prendre 2-3 minutes parce que si Vincent il pose le vélo avec 2 minutes ou si Vincent il se barre avec Léo à vélo Les gars,

  • Speaker #1

    ça va être compliqué de revenir derrière. Je pense qu'il y a plein de scénarios de course qui doivent être en train de se mettre en place chez les athlètes. Parce que même s'il y en a qui savent nager, pédaler, ils savent que devant, ça va aussi courir. Donc comment faire avec ces cailloux dans la chaussure-là ? J'imagine qu'en termes de stratégie, les gens ont un petit peu analysé ce qui s'était passé sur la saison 2024. Avec les nouveaux arrivants, ça ne peut que donner des nouveaux scénarios de course. Ça va sortir un petit peu plus dense devant et peut-être encore un tout petit peu plus loin. Et ça ne va pas rouler moins vite. Donc je pense que ça a dû, déjà, influencer les stratégies d'entraînement et les choix stratégiques faits cet hiver. Et puis on va voir ce que ça donne, parce que forcément, c'est que des épouvantails qui sont là. J'étais bien content de regarder le Tessent. Je suis bien, bien, bien content de voir que ça va arriver très vite. Ça va faire des festivals dans tous les sens, avec des performances.

  • Speaker #0

    on s'y attend pas je pense qu'on n'est pas prêt et puis hier dans l'interview de Yélé il disait que contrairement à la WTCS il y avait des athlètes qui étaient connus pour se planquer un petit peu dans le peloton, c'est-à-dire faire une énorme natation et rester dans le peloton parce que les parcours n'étaient pas suffisamment sélectifs pour arriver à faire une grosse différence. Sur le Tessent, ce n'est pas le cas, parce que 20 mètres, même s'il y a du drafting à 20 mètres, vous en prenez quand même plein la gueule quand vous roulez à 50 à l'heure. Et 50 à l'heure, c'est une chose, mais je pense que ça peut rouler, ça va rouler certainement encore un peu plus vite. On l'a vu à Taopo cette année. sur un parcours qui était difficile, qui était lent et qui ne rendait pas, ça roule super, super, super vite. Donc, on va avoir une saison. D'ailleurs, tu as la liste des athlètes qui sont confirmées aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Alors, pour l'instant, sur les listes, on a les athlètes sous contrat automatique. On va commencer par la jante féminine quand même. On a Taylor Nib, Ashley Gentle, Julie Deron, Flora Deffy. Lucie Biram, Indiali, Imogen Simmons, coucou Imo, et Paula Findlay. Donc ça, c'est les huit athlètes. Déjà là,

  • Speaker #0

    il y a du monde.

  • Speaker #1

    Donc là, on sait que ça va rouler comme des avions, ça va courir comme des fusées, et dans l'eau, il ne faut pas être feignant. Donc ces huit là font déjà peur. Maintenant, attention, on va bien falloir s'accrocher. C'est vraiment une révolution qui arrive. Lermonts, Voff, Madsen... Spivey. Donc ça, c'est que le cours. Coucou, on arrive. Que du cours. Coucou, si vous savez pas nager, tant pis pour vous. Non mais là, c'est juste... On a vu ce que faisait Taylor Spivey l'année dernière. Elle est sortie devant. La petite interrogation, c'est quitte du vélo parce que 80 bornes, quand tu roules la bloc tout seul, c'est pas pareil que quand tu roules 40 bornes en peloton. Donc on voit bien que ça peut avoir un impact sur la course. globalement celles qui savent rouler et qui savent accompagner Taylor Neeb, Ashley Gentel, Julie Deron et Flora Duffy derrière va falloir falloir sacrément s'accrocher et avoir du cuisseau parce que comment tu peux courir quand tu as couru quand tu as pédalé 80 bornes comme ça et que tu as la natation qui t'a déjà mis dans le rouge foncé et surtout qu'elles vont se retrouver si elles sortent devant de l'eau elles vont voir passer le train

  • Speaker #0

    Neeb et compagnie et et là voilà et là il y a deux solutions soit tu sautes plus ou moins dans les roues et tu meurs soit tu laisses patter et la course est finie débrouillez-vous avec ça maintenant voilà c'est ça voilà les cartes maintenant essayez de faire quelque chose avec ça donc ça c'était pour nos jantes d'âme chez les hommes

  • Speaker #1

    Martin Vendril Kyle Smith, Rico Bogan Joker, Sam Long Mathis Margirier, Peter Emmerich Uri Cullen, Fred Funk Donc là, si on fait la somme de tous les watts, on peut allumer New York pendant deux ans. Oui, minimum. Sans aucun souci.

  • Speaker #0

    Hors taxe.

  • Speaker #1

    Hors taxe. Et là-dessus, attention, accrochez-vous bien, on rajoute Eden Wilde, Léo Berger, Morgan Pearson, Vincent Lewis. Donc c'est des gens, en général, ils ne prennent pas leur temps sur les courses. C'est un petit peu pressé, ces gens-là. Donc je...

  • Speaker #0

    Parce que Pearson,

  • Speaker #1

    on n'en a pas parlé,

  • Speaker #0

    mais Pearson, il a quand même gagné une WTCS cette année. Et monsieur, il a un record sur un semi-marathon en 1.0, 1.1. Donc, quand même, ça court. Je ne sais pas s'il y a beaucoup d'athlètes sur un semi-marathon sec qui courent en T100 ou en ALF, ou même en WTCS, qui ont un record à 1.0, 1.1. Je ne suis pas certain.

  • Speaker #1

    Alors, il y en a quelques-uns qui sont un petit peu spécialistes de la chose. On sait que Vincent, volontairement ou pas, il n'a aucune référence sur du sec. On ne sait pas ce qu'il donne sur un 5, un 10 ou un 21. Il a fait un saut dans Charleville il n'y a pas très longtemps, qui était une course sur 25 km. Il a fait 9, je crois, de tête. Il était dans le peloton de tête jusqu'au 20, et après il a un petit peu lâché l'affaire. Mais il n'était qu'avec des Canyons et des athlètes élites, course à pied pur. Donc on sait que ça va courir très vite, même sur 18 km, surtout. Eden Wilde, on espère juste qu'il va trouver la clé pour ne pas... pas bâcher le camion 2 km avant l'arrivée. Mais si c'est le cas...

  • Speaker #0

    D'ailleurs, tu sais qu'à Taopo, apparemment, les deux premiers kilomètres, ils ont été courants en moins de 6 minutes. Puisque Yele Gintz, il disait que quand il est sorti de transition, il est passé aux 2 km en 6.02. quand même et il s'est dit que ça allait quand même un petit peu vite et qu'il fallait qu'ils ralentissent parce que sinon il allait se faire sauter le caisson et il a ralenti donc il est quand même passé de 3,01 à 3,11 et il savait qu'à 3,11 il pouvait courir 21 km sans aucun problème mais Wild il était quand même en dessous des trois minutes sur les premiers kilomètres et quand même pas très vite quoi faut quand même remettre les choses dans l'ordre dans notre écoute moi j'ai jamais couru j'ai fait une fois un premier kilomètre sur un duathlon au 305 j'ai encore mal mais mais enchaîné et c'était dans les années 80 c'était quand j'étais jeune non mais sérieusement quoi je vais dire mais c'est quand même des machines de guerre et à sortir et puis moi j'avais pas roulé à 45 de moyenne que ça soit clair donc non c'est c'est vraiment des gars qui sont qui sont costauds, solides en course à pied. Je pense que pas beaucoup de monde a envie de poser le vélo avec un Morgan Pearson parce que c'est du gros coureur à pied. Je pense qu'un Martin Van Riel, tout bon qu'il soit, je ne suis pas certain qu'il ait la classe à pied d'un Morgan Pearson. Morgan n'a jamais été super aiguille. Il y avait souvent des très bonnes courses, des courses qui étaient moins bonnes. mais le jour où il va poser le vélo à distance respectable de la tête et qu'il a les cannes, je suis le seul que je vois en mesure de lui tenir tête. Ça va être un Eden Wilde s'il ne court pas les deux premiers kilomètres en 2,24, et éventuellement un Vincent ou un Léo. Même si on a vu Léo au championnat du monde 73 en Nouvelle-Zélande, il n'avait pas la volonté, et peut-être pas les cannes, d'aller essayer de jouer avec Wilde et les leggings.

  • Speaker #1

    Je vois ça comme la sagesse du débutant en se disant si je cours sur ce rythme là dès le début je vais me sauter le caisson et je vais plutôt assurer un bon résultat plutôt que d'aller jouer à la place comme ça peut être fait sur WTC. Et j'ai trouvé qu'il avait fait vraiment une belle course très intelligente et pleine d'expérience entre guillemets malgré son manque d'expérience. On sait que c'est quelqu'un qui fait des 73, il en avait déjà fait plusieurs, c'est un format qu'il ne découvrait pas sur les championnats du monde. Et je pense que ça va être un vrai, vrai, un vrai hot shot, un vrai athlète à suivre sur le T100. Et puis, il va prendre de la caisse avec le temps. Donc, on va lui laisser le temps. Et je pense que c'est vraiment quelqu'un, quand tu regardes sa carrière, qui a fait ça de manière très progressive. Mais il empile, il empile, il empile. Il est régulier dans sa progression avec l'entraîneur. Et là, ils font du très, très bon boulot. Il n'y a aucune raison que ça change. Et puis, ils savent s'adapter. Ils savent comment rouler. Ils savent comment courir. savoir nager il n'y a aucun doute là dessus donc moi et je suis fin quand on voit le peloton le peloton il est quand même sacrément dense et sur les douze personnes d'annoncer il ya déjà trois français et donc que ce soit sur le cours sur le long coucou on est là quand même faut faire le petit cocorico alors on peut après parler du de la fédération ou des choses comme ça mais je sais pas bah On est une des grosses nations phares du triathlon mondial,

  • Speaker #0

    que ce soit sur ces dernières années,

  • Speaker #1

    on est devenu.

  • Speaker #0

    On est devenu, parce que même si sur le circuit World Cup WTCS et compagnie, on a quand même été presque toujours présent avec des gros noms, avec des athlètes, en partie grâce à notre circuit, le Grand Prix français, qui était quand même une pépinière incroyable en termes de talent. Et il y a une raison pour laquelle la plupart des grands athlètes mondiaux, historiquement... Les Simon Leasing et compagnie, ils couraient déjà sur le Grand Prix à l'époque parce que c'était les courses avec le plus gros niveau. Mais il faut bien reconnaître qu'il y a quelque chose qu'on fait bien en France, c'est qu'aujourd'hui, on a littéralement des athlètes qui sont sur tous les circuits, allant de la Super Tri jusqu'au circuit Ironman, où on a en permanence toujours plusieurs Français qui sont présents et qui sont là. Et cette année, avec les championnats du monde d'Ironman qui ont lieu à Nice, et le circuit des 73 à Marbella, c'est des circuits qui se prêtent à des gros cyclistes et on sait très bien qu'en France on a quand même une culture du vélo je ne vais pas vous rappeler que c'est quand même une terre de vélo avec des grandes classiques et puis une petite course qui s'appelle le Tour de France en juillet mais on s'est tenu à un guidon en France et on a quand même du triathlète cycliste du top niveau mondial Et j'en veux pour preuve que le corps du monde à Kona aujourd'hui, on va quand même rappeler les valeurs, c'est 3,57. Monsieur Sam Leglo, plus que 45 de moyenne à Kona. Pour qui a été courir à Kona à la fois cette année ou les autres années ? ça dépasse l'entendement d'avoir ce niveau. On a des Matisse Margirier qui sont des machines à vélo, un Léo Bergère qui est quand même une machine de guerre à vélo, Léon Chevalier, on n'en parle pas, Arthur, c'est pareil, c'est des Émile Blondet, les compagnies. Tu peux regarder sur toutes les distances en France dans le triathlon. On a des super coureurs à pied, on a des très bons nageurs, mais on a des cyclistes qui sont vraiment exceptionnels.

  • Speaker #1

    Et que va devenir ? On peut juste reparler du circuit. Tu parlais des anciennes gloires, mais on a vu des grands, grands noms. Il y avait Craig Alexander, il y avait Simon Lessing, il y avait Chris McCormack. C'est ce qui a fait qu'à un moment donné, le triathlon français était sur la scène internationale. Ce Grand Prix-là avait vraiment... C'était un des rares qui avait ce niveau-là. Il y avait des lotards-leaders, il y avait...

  • Speaker #0

    Les Brunelis étaient licenciés chez nous.

  • Speaker #1

    Les Brunelis, ils étaient licenciés à Sartreville, entre autres. Il y avait une vraie histoire entre le Grand Prix français, le circuit WTCS ou le circuit ITU à l'époque. Et là, aujourd'hui, j'ai l'impression vraiment que le Lindals Grand Prix, que certes il a changé de nom, mais ça n'a pas changé ni sa formule, ni son niveau de médiatisation. Aujourd'hui, le Grand Prix en France... Il n'y a plus grand monde qui en entend parler et avec tout ce qui se met en frontal avec, globalement il est un petit peu noyé dans la masse, il a perdu de son attrait. Je sais que les athlètes français y consacrent toujours beaucoup, les clubs sont très intéressés à ça, mais on se regarde entre nous en fait. Sur la scène internationale, ça ne rayonne plus comme ça a rayonné. Je pense que c'est vraiment plus qu'un changement de nom, c'est comment faire pour que le circuit Grand Prix français redevienne quelque chose de... attractif sur la scène internationale. Tu sais, moi,

  • Speaker #0

    j'utilisais un petit peu l'image que le Grand Prix français, en fait, c'était un petit peu comme quand tu as deux personnes qui parlent dans une église, quand tu as du calme autour. C'est-à-dire que si tu es de l'autre côté de l'église, tu vas certainement entendre un petit peu ce qu'ils disent et puis tu vas comprendre ce qui se passe. Aujourd'hui, le Grand Prix français, c'est comme quand tu as ces deux mêmes personnes qui parlent mais dans un hall de gare qui est bruyant avec une activité en permanence. Et il y a tellement de bruit autour. Circuit Ironman. circuit T100, WTCS, et le circuit Challenge, il ne faut pas oublier non plus, parce qu'il y a quand même un paquet d'athlètes qui courent sur le circuit Challenge, le bordel est son train, que le Grand Prix français, appelle-le comme tu veux, moi je trouve qu'aujourd'hui, il est en train de passer un petit peu à la trappe, à la fois en termes de communication, et je trouve ça dommage, parce que le résultat... Les résultats qu'on a aujourd'hui sur la scène du triathlon mondial, ça a certainement été modelé à un moment par ce circuit Grand Prix. Il a eu un rôle international qui n'a jamais été mis en valeur par la fédération. C'est-à-dire qu'il y a un moment, on devrait quand même dire que des mecs comme Louis, des mecs comme Berger, des mecs comme Lee, des mecs comme Aiden Wilde, des mecs comme les Brownlee et compagnie, c'est tous des gens... tous sans aucune exception, qui sont passés par des clubs français, avec un encadrement français, et en courant sur le Grand Prix en France. Et ça, je pense que c'est quelque chose que tu n'entends jamais dans les médias internationaux. Il n'y a que très peu d'autres podcasteurs ou de médias qui remontent cette information-là. Mais si tu regardes les derniers champions olympiques et les derniers champions Ironman, il y en a tous plus ou moins qui sont passés à un moment ou à un autre par le circuit Grand Prix français. Et ça veut bien dire que... C'est un circuit qui compte, mais je ne comprends pas pourquoi on n'arrive pas à le mettre plus en valeur. Pourquoi ce n'est pas quelque chose qui est plus médiatisé ? Est-ce que c'est une histoire de pognon ? Pourquoi le Grand Prix n'est pas retransmis à la télé sur une chaîne comme l'équipe ? Il y a plein de questions que je ne piche pas.

  • Speaker #1

    Quand on se met en frontal avec un circuit comme le Supertree ou comme du Tessin, et qu'on présente aujourd'hui le produit Grand Prix français, on ne peut pas avoir des prétentions de coût de retransmission. Et je pense que là, ils ont peut-être mis un petit peu la charrue avant les bœufs. Le T100, le produit, il est fini, il est magnifique et il donne envie. La Supertree, on sait que c'est 4 courses sur un calendrier assez déterminé. Le format est très télégénique. Le format du Grand Prix français, normalement on a un caillou ou deux dans la chaussure, mais là c'est une chaussure qui est pleine de cailloux. On ne sait pas comment faire, on ne sait pas, il y a des villes, les coûts d'organisation sont juste énormes. Organiser en France... C'est... enfin... je suppose que toi comme moi on sait comment ça se passe quand on voit le cahier des charges à remplir. C'est juste un annuaire qui devient de plus en plus gros. Il faut avoir la foi, il faut avoir les reins solides en termes de finances, les autorisations préfectorales, il faut fermer les routes. Et on n'est plus... on est un pays de sport soi-disant. On n'a jamais été un pays de sport et on ne le sera jamais tant que les choses ne changeront pas et que nos dirigeants et nos décideurs ne changeront pas. On peut dire ce qu'on veut mais... Il va falloir se donner de bonheur pour nous convaincre qu'on est un pays de sport. On est un pays où les gens qui font du sport sont les rois du système, du système D, j'appelle ça le Rachid System, parce qu'on est toujours obligé de s'organiser un petit peu avec les moyens du bord et on essaye de faire des grandes choses. Et donc moi c'est là-dessus où je voulais en venir. Nos athlètes français sont certes des athlètes qui sont passés par le circuit fédéral, mais on voit qu'ils explosent quand ils s'exportent dans des structures privées. Donc c'est très bien d'avoir une structure fédérale, mais il y a combien de jeunes qui passent par les pôles, qui explosent derrière ? Certainement pas un petit peu, mais je pense que ce n'est pas la majeure partie. Par contre, on voit un athlète qui a tracé la voie il n'y a pas longtemps, Vincent. Vincent, il est passé par le système, mais il a toujours été un petit peu en marge. Et on voit que c'est lui qui a tracé la voie. Cassandre Beaugrand, elle explose depuis qu'elle est partie. Léo, il est dans une structure privée. Mathis est avec Cercle Performance. Aujourd'hui, Léon est en Angleterre, le système fédéral crée des potentiels, mais par contre les structures privées, aujourd'hui, et les entraîneurs, qui sont tous formés par le système fédéral, mais aussi à l'extérieur, font un boulot magnifique, et c'est ça qui devrait être mis en avance. Aujourd'hui, il faut une structure, il faut Sam Lédelot, Sam Lédelot c'est le système de la famille par définition, et on voit que ça marche, on voit que ça marche, le fédéral peut être un appui. Mais il faut que ça reste un appui, pas quelque chose qu'on met en avant. Donc on est sur le devant de la scène, mais ce Grand Prix-là, il faut le repenser complètement. Je pense qu'il faut vraiment le repenser complètement.

  • Speaker #0

    Tu sais, on a les compétences, on a tout ce qu'il faut, mais je n'arrive pas à comprendre que d'organiser une épreuve de grand niveau en France, c'est un tel parcours de combattant. Et je pense que les fédérations, il y a un moment, il va falloir qu'elles se posent la question, parce que je vais prendre l'exemple du triathlon d'hiver. Vous savez que c'est des courses que j'affectionne. Et on a eu simplement la semaine dernière l'annonce de l'endroit où aura lieu les championnats du monde de triathlon d'hiver dans moins de deux mois. Donc c'est en Italie à Cogne. Mais ça veut bien dire une seule chose, c'est que chaque année, ce délai-là est repoussé. C'est parce que le cahier des charges est tellement compliqué, ça coûte. tellement une blinde de vouloir organiser une course fédérale, que ce soit sous la Fédération française, que ce soit sous la Fédération européenne ou la Fédération internationale, qu'il y a de moins en moins d'athlètes. Et on se rend compte, c'est systématique, moi je le vois dans le monde du triathlon d'hiver, tous les ans, le délai à laquelle la course des championnats est annoncée est de plus en plus tard, parce qu'il y a un moment où la Fédération internationale a besoin de ces championnats du monde-là pour se donner une crédibilité, donc ils sont loupés. ils font un travail de dingue pour arriver à trouver un organisateur. Et pourquoi il n'y a pas d'organisateur ? Parce que, un, ça coûte une blinde, et deux, c'est hyper compliqué. Et on est en train de parler du championnat du monde de triathlon d'hiver qui ne se passe pas sur les routes, on est sur des pistes de ski quand même. Donc, c'est quelque chose qui est privatif, que tu peux organiser un petit peu plus facilement. Mais quand tu vois la complexité de l'organisation d'une épreuve, et moi je tire mon chapeau à tous les organisateurs en France, et ce n'est pas anodin le fait qu'il y ait de plus en plus de courses qui sortent du schéma fédéral.

  • Speaker #1

    Alors, tiens, on va continuer là-dessus. Tu te souviens, il y a quelques années, moi j'étais le créateur et l'organisateur en chef du duathlon de Mont-Saint-Denis.

  • Speaker #0

    Grande, grande course.

  • Speaker #1

    En 2018, on a fait un duathlon longue distance, et en 2019, on est championnat de France longue distance. Donc, petit coucou à Victor Henry, qui avait largement gagné les deux éditions. C'était, je me rappelle, Quand on a fait 2018, c'était un certain succès, mais c'était une première édition, donc il y avait des choses à faire progresser. Par contre, quand on a été contacté et qu'on a reçu le cahier des charges pour être championnat de France, en gros, tu empiles des difficultés sur des difficultés. Il te faut plus de structure. C'est logique, tu me diras, tu vas vers un certain standing. Mais la FEDE ne se pose pas la question du pourquoi il y a aussi peu de candidats à l'organisation. Nous, quand on a organisé le duathlon longue distance, c'était un duathlon long. Donc, tu payes une certaine redevance pour avoir le droit d'organiser. Déjà, certes, admettons, passons, passons. Mais si tu fais le championnat de France, si tu organises le championnat de France, alors on avait eu du bol, il y avait peu de candidats, donc du coup, ils nous avaient fait cadeau de ça. Mais tu payes encore plus cher, parce que c'est encore un plus haut standing. Mais donc du coup, où tu t'y retrouves à toi ? Je ne vois pas. Tu payes plus cher, tu as plus de contraintes et tu n'as pas plus d'aide. Alors tu vas vendre le fait que tu vas organiser une course championnat de France. Mais nous, on est dans l'un. Donc si tu veux, la boulangerie du coin, elle s'en fout. Et les entreprises, globalement, elles ont autre chose à faire, surtout dans le contexte économique actuel, que d'aller sponsoriser des courses qui ne sont quand même pas super grand public. Donc on est en train d'essorer la machine, mais à un moment donné, il va falloir arrêter. Et je pense que le Grand Prix, ça fait partie de ce système-là. Les sommes à engager quand on veut organiser une étape du Grand Prix sont juste... colossale.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce que c'est, toi, les droits d'accès ? Non,

  • Speaker #1

    je ne veux pas dire de bêtises. Je ne sais pas si c'est 50 ou 200. Je ne me rappelle plus. Il faudrait contacter une grande ville qui nous permettrait peut-être de mettre en avant une étape du Grand Prix et de mettre en avant son organisateur qui doit faire un fond... Et je pense que c'est un sacerdoce. Je pense que c'est un truc à se faire des nœuds au cerveau pendant un bon, bon moment et avoir des nuits blanches parce que... T'es dépendant de la météo, t'es dépendant de la qualité des eaux, quand c'est du triathlon, t'es dépendant de tellement de choses. Et quand on est sportif, moi en tant que coach, j'essaye d'attirer l'attention sur les athlètes. Maîtriser ce que vous pouvez maîtriser et lâcher la bride sur ce que vous ne pouvez pas maîtriser. Quand t'es organisateur, tu maîtrises, t'es obligé de maîtriser ce que tu peux maîtriser et t'es obligé de maîtriser tout ce que tu ne peux pas maîtriser. T'es obligé de prévoir un plan B, la météo, machin. Donc c'est, à part les gens qui ont vraiment une foi incontournable. Je me dis qu'en France, organiser, ça va devenir vraiment très très très complexe. Et qu'il faut qu'on se pose une question là-dessus. Qu'on arrête de chier des règlements pour chier des règlements.

  • Speaker #0

    Voilà, il y a plusieurs niveaux de complexité chez nous. C'est un vrai millefeuille qui nous font... Donc tu as la partie fédérale déjà, avec le cahier des charges fédérales, les coûts, etc. qui sont compliqués. Et ça, les gars, quand vous avez passé ça, vous avez fait la partie facile. Parce que derrière, quand vous allez amener votre dossier à la mairie du coin... qui va le transférer à la communauté de communes où vous avez quatre chasseurs qui sont autour, qu'il va falloir qu'ils votent le truc. Moi, quand j'ai voulu organiser une course il y a deux ans, je voulais organiser une course qui s'appelait le 113 sur la ville de Clairvaux-les-Lacs. La ville de Clairvaux-les-Lacs m'a dit Ok, pas de problème On avait jeté les bases pour faire une très belle organisation à cet endroit-là. Et derrière, quand il a fallu demander à toutes les communes sur lesquelles le parcours passait, il n'y en avait pas 250, il y en avait six, dont ma commune où j'ai été le maire entre 2000 et 2006. La première réponse que j'ai eue, et on passait que sur la route, on ne parlait pas d'attraille, les chasseurs avaient dit Attention, c'est le week-end d'ouverture de la chasse. Qu'est-ce que ça peut venir foutre que ce soit le week-end d'ouverture de la chasse que tu aies des mecs qui passent en vélo sur la route ? Ça va faire chier ces gros connards dans leur casque. Voilà. Biii ! Non mais putain, tu vois le niveau. C'est-à-dire qu'il fallait aller se battre auprès de ta propre commune. pour aller être sûr d'avoir l'autorisation et le tampon sur la page alors que tu allais passer uniquement sur la route. Donc, il faut discuter avec… Et ça, je parle de la partie vélo. On ne va pas parler de la société de pêche du lac. On ne va pas parler de la société des eaux du lac. Est-ce que votre yathlète, ils vont faire pipi dans le lac ? Est-ce que si ? Non, mais chez nous, organiser un truc, c'est un chemin de croix. Je veux dire, Saint-Jacques-de-Compostelle, à côté, c'est Bambi. C'est… Non, mais… Et les mecs, il faut vraiment avoir la foi pour arriver à organiser une épreuve chez nous. Et moi, je trouve que c'est dommage, dans le contexte qu'on est, où tu as 50% des gamins qui sont obèses et qui ne veulent plus faire de sport, putain, il y a un moment, il faut qu'on arrive à sortir les pouces et qu'on fasse en sorte que l'organisation des compétitions, que ce soit une course à pied ou que ce soit un triathlon, qu'on essaye de faire des choses qui soient simples et limpides. Je ne dis pas qu'il faut qu'on enlève toutes les barrières, parce que quand on organise une course où il y a une utilisation de route, une utilisation de chemin ou une utilisation d'eau libre. Oui, il y a des règles à avoir, oui, il y a des garanties à prendre, et oui, il faut que ce soit mis en ordre, mais il y a un moment, on ne peut pas, il faut que ce soit vu comme, il faut que les municipalités, que les collectivités locales voient ça comme un plus qui est offert à la population et pas comme un handicap qui va venir gêner la population pour aller à la messe le dimanche ou pour aller à la pêche. Et je pense que la pratique sportive en France, aujourd'hui, principalement dans ces... cette année post-JO, c'est important qu'on la mette en avance. J'aimerais bien que d'un point de vue ministériel, on dise que oui, la pratique sportive aujourd'hui, c'est une priorité nationale, c'est un chantier national et on doit encourager la pratique sportive à tous les niveaux.

  • Speaker #1

    Ce qui n'arrivera jamais, puisque sur le nouveau gouvernement... Mais non, mais c'est juste, ça n'arrivera jamais. Le ministère des Sports dans le nouveau gouvernement, il a retrouvé sa place. C'est juste le dernier ministère. Il est tout en bas de la liste. Ouais, alors ça, c'est une autre question. Mais quand on voit la tête de nos décideurs et quand on voit le niveau de pratique de ces gens-là, et qu'on voit à quelles moulinettes sont passés les anciens sportifs de haut niveau... Quand ils deviennent ministres, je repense moi toujours à Roxana Maracineanu, qui était une des premières à avoir été agobée par le système. Quand on voit les immondices qu'elle nous a sortis derrière, c'était juste improbable. Et voilà, on se targue, post-JO, d'être la fédération française avec la plus grosse progression de prise de licence. Apparemment, on serait, en tout cas j'ai vu un poste passer là-dessus, à plus 35% de prise de licence. Est-ce que c'est à l'instant T ou est-ce que c'est au global ? Parce que je me rappelle que l'année dernière, c'était déjà un record un peu historique, on était à 67 000, je crois, à licence. Si on fait plus 37, globalement, on est à 87. On est proche des 90 000. Ok. Est-ce que tu as vu des piscines en construction ?

  • Speaker #0

    Non,

  • Speaker #1

    que dalle. Non. Est-ce que tu as vu des lignes d'eau un petit peu plus longues ? Non, non, non.

  • Speaker #0

    Vous voyez, à Bensin, ici, il y a trois créneaux horaires publics. Trois créneaux horaires publics. Alors, moi, c'est la piscine où je vais nager. C'est une belle piscine moderne qui a été faite sur le centre sportif de Belleceint. C'est vraiment magnifique. Attends, moi, quand j'y vais avec mon gamin, on paye 14 balles l'entrée pour nous deux. 14 balles. Il peut aller régulièrement à la piscine. Comment tu veux encourager ça ? Quand on va nager à la Vaudoise Arena à Lausanne, vous parlez de la Vaudoise Arena, la Vaudoise Arena, il y a un bassin de 50 avec 12 lignes et il y a un bassin de 25 avec 20 lignes. Une fosse à plongeon, un plongeon, un... 3, 5, 7, 30 et 10 mètres. Tu verrais le complexe qu'ils ont fait. Les mecs, ils n'ont pas regardé la dépense. Quand on va à la Boudouaz Arena, on paye 5 balles suisses. C'est moins cher d'aller nager dans une piscine qui a coûté 17 ou 18 millions de francs suisses que d'aller couper dans la piscine à 2 millions à Belsin. Je veux dire, mais qu'est-ce qu'on fait en France ? Et là, quand il n'y a pas assez de créneaux horaires aujourd'hui qui sont ouverts dans cette piscine-là, c'est parce qu'ils ont du mal à trouver du personnel. J'ai postulé pour trouver du personnel, pour me proposer pour du personnel avec l'objectif d'ouvrir plus de créneaux horaires. Tu sais qu'aujourd'hui, en surveillant de baignade, les BNSSA sont acceptés. Il y a une dérogation qui a été prise au niveau ministériel, c'est-à-dire qu'on n'est pas obligé d'être MNS. Tu es obligé d'être MNS si jamais tu donnes des cours de natation. Mais il y a cette mafia du MNS en France qui fait en sorte qu'on continue à limiter l'embauche du personnel surveillant de baignade. à des MNS sous prétexte que potentiellement ils peuvent avoir à donner des cours particuliers à certaines personnes. Et ça c'est simplement la plus… alors je vais certainement prendre des cartouches là-dessus, mais je pense que c'est un petit peu symptomatique du système français. Il y a un décret ministériel qui autorise des personnes à faire de la surveillance de baignade, mais non on va continuer à vouloir embaucher des gens qui sont surdiplômés pour faire de la surveillance de baignade. avec l'espoir d'essayer de protéger un petit peu leur emploi. Ce qu'on a besoin en France, c'est d'avoir plus de personnel, d'avoir des créneaux d'ouverture piscine qui soient étendus, d'avoir des prix qui soient accessibles, et surtout qu'on puisse permettre à des gens d'aller nager, d'aller pratiquer. Et quand on parle d'une piscine, on parle des nageurs, on parle des triathlètes, on parle des gens qui font de l'aquajogging, on parle de la sécurité parce qu'on est quand même un pays de lacs. Moi, si on prend l'exemple du Jura, on s'appelle quand même la région des lacs. Il y a un lac à tous les coins de rue ici. Tu as des gamins qui sont dans les lacs. Ce n'est pas comme si on avait 3200 accidents de baignade en France par an. 3200 accidents de baignade. On est en train de parler d'autant d'accidents de baignade que de morts sur la route. Donc, il y a un moment, il y a du water polo. Il y a tout un tas de choses qui peuvent aller autour. Il faut qu'on ouvre.

  • Speaker #1

    Il y a un petit Léon Marchand aussi, accessoirement, qui a fait un peu de pub pour les sports aquatiques.

  • Speaker #0

    C'est pas comme s'il avait gagné 250 millions de médailles olympiques. Donc, je veux dire, il faut qu'on ouvre l'accès à ces piscines. Il faut qu'on libère des créneaux. Il faut surtout qu'on ait du monde pour surveiller les piscines. Et ça, ça ne peut se faire que s'il y a une volonté politique délibérée de dire Allez, on arrête les conneries maintenant, bim, on ouvre les créneaux, les piscines elles ouvrent à 6h et elles ferment à 21h et on va bien trouver quelqu'un. Et plutôt que d'embaucher des mecs, des MNS qu'on va payer 1200 balles par mois, on les paye 1700 balles parce que si en Suisse, les mêmes gars, ils peuvent être payés 5000 euros par mois, il n'y a pas de raison qu'on ne puisse pas les payer 1500 ou 1700 en France.

  • Speaker #1

    Ça va plus loin que ça. Le problème sera vite réglé à l'origine. Tu vas dire aux gens qu'on va essayer de construire des piscines pour ouvrir des lignes d'eau. Quel est le bilan financier des piscines ? Parce que maintenant, on ne parle plus que comme ça. Quel est le bilan financier des piscines ? J'avais vu passer il n'y a pas très longtemps, il faudrait que je recreuse la question de manière plus précise, mais je crois qu'en France, il n'y a aucune piscine qui est bénéficiaire.

  • Speaker #0

    Par principe, si tu veux, une piscine ne peut pas être bénéficiaire. Si tu veux, une piscine, politiquement, elle doit être vue comme un service à la population. Les routes qu'on va te faire pour aller chez toi, elles ne sont pas bénéficiaires, les routes. Elles ne font que coûter des ronds.

  • Speaker #1

    Non, mais les autoroutes, elles sont largement bénéficiaires.

  • Speaker #0

    Oui, mais ça a été privatisé.

  • Speaker #1

    Oui, mais pourquoi ? Comme ça a été privatisé, tu as du passage, c'est obligé. Et en plus, tu as un entretien qui est derrière. Tout ce qui est public, globalement, c'est un investissement à l'origine. Et puis après, derrière, il n'y a plus rien. Les piscines, aujourd'hui, les seuls investissements qu'ils font, c'est sur le personnel. Et ils en font le moins possible puisqu'ils cherchent à payer le moins possible. Structurellement parlant, aujourd'hui, je respecte ton choix de carrière. Mais moi, maître nageur, je ne m'y jetterai pas. C'est quand même entre le salaire et les conditions de travail. parce qu'il y a le public aussi et oui, voilà donc qui va dans les piscines aujourd'hui c'est pas que du triathlète ou que du nageur intéressant, t'as tout le monde et donc à gérer je pense que c'est aussi savoir donner envie d'aller à la piscine, aujourd'hui les gamins ils ont pas envie d'aller à la piscine, si ils ont envie d'être cléon marchand mais donc ils vont s'adresser à des clubs dont les licences sont de plus en plus chères, où il y a de moins en moins de créneaux, et vu qu'ils sont de plus en plus nombreux, c'est mécanique, t'as de moins en moins de créneaux, t'as de plus en plus de monde... Au lieu d'être avec une ligne d'eau avec 4-5 gamins, tu te retrouves avec une ligne d'eau avec 8, 10, 12 gamins, et encore c'est des lignes d'eau de 25 mètres, et ça revient à rien, ça donne pas envie. Non,

  • Speaker #0

    ça peut pas arriver. Mais si tu veux, moi tu sais, il y a un truc qui me fait hurler, c'est quand on nous dit que les piscines ça bouffe des ronds. Ok, explique-moi, quelle est la différence entre construire une piscine... Moi je suis à la frontière. Le coût de construction d'une piscine en Suisse ou en France, il peut pas être moins cher en Suisse. Ce n'est pas possible parce que la main d'œuvre des gens qui viennent la construire, elle est plus élevée. Pourquoi les piscines en Suisse, et je le veux pour preuve, puisqu'on bosse tous les deux en piscine en Suisse, les piscines en Suisse, même dans des petites communes, ma femme bosse dans une petite piscine qui est dans une petite commune de 600 habitants. C'est une construction intra... C'est une communauté de communes qui a construit cette piscine. Il doit y avoir une dizaine de communes. Cette piscine, elle a un coût d'accès qui est moins élevé que les piscines en France. Le coût de construction a été plus élevé que la piscine en France. Les salaires sont 3 à 4, voire 5 fois plus élevés qu'un surveillant de baignade en France. Et la piscine ne bouffe pas de ronds. La piscine, elle ne bouffe pas de ronds. Nous, chez nous, putain, tu fais une piscine, les mecs, tu les payes 4 fois moins. La piscine, elle va te coûter 25% de moins à construire, mais on va te bourrer le mou pour te dire qu'on te bouffe des ronds. De toute façon, tu sais, il y a une expression, quand tu ne veux plus de ton chien, tu dis qu'il a la rage. On est dans une situation où en France, on est en permanence en train d'essayer de couper des investissements ou de faire des économies. Il y a des choses sur lesquelles on ne peut pas faire d'économies. Pour moi, le social, la culture, le sport, ce sont des choses qu'on ne devrait jamais avoir à se poser la question si on fait des économies sur ce truc-là. On a dérivé, mais je pense que c'est un débat qui est important à avoir. Clairement, on a besoin de plus d'infrastructures aujourd'hui en France parce qu'on a de plus en plus de personnes avec l'effet Jeux Olympiques qui se dirigent vers les clubs sportifs. Et il y a un moment où les clubs sportifs ont besoin d'accueillir ces personnes-là parce qu'il n'y a rien de pire pour un club sportif de dire Non, on ne peut pas vous accueillir parce qu'on n'a plus de ligne d'eau. Moi je trouve ça complètement aberrant.

  • Speaker #1

    Il y a certains clubs qui limitent pour justement garder une certaine quantité de nageurs par ligne d'eau et qui sont obligés de filtrer et de se dire, là on ne peut plus prendre de licenciés. Alors il y a deux filtres, tu as le filtre financier, tu as le prix des licences qui s'envolent et puis tu as l'aspect quantité de triathlètes avec la capacité d'accueil. Je me rappelle à l'époque, c'était en 2016-2017, il y avait eu une mission au niveau national. d'une espèce de détaché de la FEDE qui venait faire du lobby un petit peu pour essayer soit de décrocher des lignes d'eau, soit d'aider et de participer au développement et à la création de nouvelles piscines. L'être morte, puisque aujourd'hui on est de plus en plus de triathlètes, il n'y a pas de plus en plus de piscines, et il y a toujours de moins en moins de place dans les lignes d'eau. Donc c'est un vrai problème, puisque, je suis désolé, mais oui les triathlètes, même si on n'est pas des très très bons nageurs, c'est ce qui est en train de changer. On a besoin de lignes d'eau. Et ne venez pas me dire que les triathlètes, c'est des gens qui viennent creuser le trou de la sécurité sociale, parce que je n'en suis pas convaincu. On en veut pour preuve les épisodes avec Romuald Lepers. On vit peut-être pas plus longtemps, mais on vit beaucoup mieux. Et donc, on vit en meilleure santé. Favorisons la pratique du sport et puis après, on verra quoi.

  • Speaker #0

    Non, non, c'est vraiment important. Et puis les piscines, c'est vraiment... une piscine c'est un lieu de vie et quand tu vois moi je le vois quand on va nager par exemple à la Baudouaz Arena, t'as un petit café quand tu vas en Australie, t'as toujours un petit café à côté et les gens qui vont à la piscine avant leur séance se retrouvent là, il y a l'aspect social c'est vraiment un lieu de vie où les gens se remplacent et moi j'ai toujours considéré qu'une piscine elle avait un rôle social super important parce qu'on est dénudé et il n'y a pas... quand on est tous en maillot de bain, c'est un petit peu comme quand on était à l'armée, on était tous habillés pareil. Il n'y a pas de hiérarchie sociale qui est visible dans une piscine. Et pour moi, s'il y a un point qui est indispensable dans la société aujourd'hui, c'est ça, c'est-à-dire que tout le monde est sur le même niveau. Et c'est vraiment important à mes yeux, et j'aimerais vraiment de mon vivant voir les piscines être mises un petit peu plus… au cœur des relations sociales et de la pratique sportive en France parce qu'il n'y a pas d'autre endroit comme ça. Bon allez,

  • Speaker #1

    basta sur les piscines parle-nous de ta saison à venir ça a oulala alors début on en a parlé un petit peu aussi tous les deux début de saison un petit peu traditionnel triathlon 73 d'Aix, 2-3 cycles sportives en entrée Et puis après, moi j'ai eu la chance d'avoir ROT, donc du coup ça sera prépa ROT cette année. Et puis tant qu'à faire, et on en avait discuté aussi, je me suis dit tiens j'ai quelques athlètes qui repartent sur la race Cross France. Petit coucou à Arnaud Manzanini. Et donc du coup cette année je fais le 500, 15 jours avant ROT, parce que du coup pourquoi pas.

  • Speaker #0

    Ouais ouais, c'est nickel.

  • Speaker #1

    Et par contre toi du coup, moi je suis un... c'est pas les cadets, c'est les minimes. Je suis un minime, mais parlons-nous des seniors et des élites.

  • Speaker #0

    Les vétérans 12.

  • Speaker #1

    Je ne voulais pas le dire comme ça, mais vas-y.

  • Speaker #0

    L'ouverture de la saison est toujours au Marathon de Marrakech. Très tôt. Marathon de Marrakech dans un peu plus de 15 jours maintenant. Prépa qui a été complètement bouleversée parce qu'on a eu de la neige pour les vacances de février. Et puis comme j'aime bien skier et que les pistes de ski passent devant ma maison, je n'ai pas même fait beaucoup de ski de fond. et pas beaucoup de courses à pied parce que forcément quand tu fais 200 bornes de ski de fond par semaine, tu as moins envie d'aller courir le soir. Et puis surtout que les routes ne sont pas très praticables. Et même si d'habitude j'aimais bien faire des séances de tapis, cette année j'ai quand même trouvé que c'était compliqué psychologiquement après avoir été le nez dans le vent sur les pistes de ski avec une qualité de neige exceptionnelle, de rentrer le soir et puis de me mettre sur le tapis, j'ai eu un petit peu de mal. Donc marathon de Marrakech qui arrive à grands pas. dans la foulée le mois d'après championnat du monde de triathlon d'hiver à Cogne en Italie pour essayer de faire quelque chose qui tienne un petit peu la route en espérant que cette année ils ouvrent enfin l'utilisation des vélos au gravel parce que ça fait quand même vachement sens et puis ça irait un petit peu dans le sens du truc et de toute façon s'ils ne veulent pas monter les gravels je vais mettre un guidon plat sur mon gravel donc je vais détourner le truc Merci S'ils veulent jouer aux cons, ils sont mal tombés. Donc, championnat du monde de triathlon d'hiver, j'ai essayé de garder ma place sur le podium. Et puis, le mois d'après, toujours dans le gravel, mais ma femme m'a offert pour Noël une inscription. Moi, j'ai quand même une femme en or. Elle sait me parler. Elle m'a offert une inscription pour une qualification au championnat du monde de gravel UCI. Je vais aller faire une belle course bien pourrie dans le nord de la Belgique, fin mars. Ça va être du beurre.

  • Speaker #1

    J'ai une femme en or, une femme qui t'offre un gravel et une place pour aller chercher les qualifications pour les championnats du monde. Il y a peut-être aussi un message. Peut-être qu'elle veut se débarrasser de toi. Il faut se méfier. Il faut enquêter.

  • Speaker #0

    mais en fait les championnats du monde gravel uci cette année c'est à 10 donc nice c'est quand même voilà je veux dire dans le gravel l'arrière pays niçois c'est quand même quelque chose donc comme nice c'est tout sauf plat j'ai décidé que d'aller faire un truc où il n'y a pas de dénivelé en belgique c'était une bonne solution mais ça ça va être une boucherie ce truc c'est deux tours de 75 km donc c'est quand même 150 bornes de gravel J'ai regardé un petit peu les images et je discutais sur un groupe là où il y a des mecs qui sont allés l'année dernière. Donc les 10 premiers kilomètres, on sait comment ça se passe, c'est comme une départ de cyclocross. Donc soit tu passes et tu arrives à prendre à peu près le groupe de tête, soit tu es mort.

  • Speaker #1

    La stratégie de course est vite écrite.

  • Speaker #0

    De toute façon, je ne fais que de la prépa 10 kilomètres à bloc. À ce moment, je monte sur le turbo, je fais 10 kilomètres à bloc, je descends. Après, je vais me rouler dans la boue, je m'en mets bien sous les aisselles, sous le cou et tout ça, dans les cheveux. Et donc voilà, il y a ça qui se précise, qui va être sympa. Et puis derrière, dans la foulée, début avril, il y a les championnats d'Europe de duathlon long également. Ce n'est pas en Belgique, c'est en Allemagne. J'ai fait une demande de qualification auprès de la PD. J'attends leur réponse, ça ne devrait pas poser de problème. Et je vais essayer d'aller faire ça. Et puis après, j'attaquerai la saison, voir comment ça se passe. Il y a toujours la possibilité que je vienne faire un peu le spectacle à Rott. Et puis voilà, et donc derrière, s'y qualifier pour les championnats du monde de gravel, et ça sera donc championnat du monde de gravel, et puis S-Grail, et certainement un Ironman qui va être là-dedans, peut-être en brun, peut-être en brun. J'ai dit que je ne voulais plus jamais retourner de ma vie, parce qu'à chaque fois que j'y allais, je perdais 5 ans de mon espérance de vie, mais...

  • Speaker #1

    Oh ben là, tu peux. Ouais, ouais.

  • Speaker #2

    Voilà.

  • Speaker #1

    Et sur les Europelons en duathlon, c'est quoi le format ? 10-70 ?

  • Speaker #0

    10-65.

  • Speaker #1

    Oui. Alors, au cas où il y aurait des gens qui nous écoutent et qui n'ont jamais fait de duathlon, vous ne lancez pas sur un duathlon long, parce qu'on a parlé des distances, parce que c'est pas un sport pour... C'est un vrai sport de dur. Le duathlon long, c'est nettement plus traumatisant que le triathlon long. Ça fait vraiment mal à la quiche. C'est une super discipline, mais on parle du triathlon comme d'un sport difficile. Le duathlon... Faites-le à l'entraînement, faites un 10-70 à l'entraînement, c'est une des séances que j'aime bien faire. Mais celle-là, ce n'est pas un 60 et 20, ça n'a rien à voir.

  • Speaker #0

    Si vous êtes pas déchants, vous pouvez faire un format Zoffingen 10-150-30. Comme ça, vous êtes tranquille, vous êtes bien calmé le soir, une soupe, une pipe et au lit, on n'en parle plus.

  • Speaker #1

    Je vais passer mon tour pour la pipe parce que moi, je préfère aller au lit. Je crois d'ailleurs qu'il y avait une année... Sauf erreur de ma part, un des premiers champions du monde longue distance français, c'était Bertrand Billard, et c'était sur Belfort. Et le triathlon s'était vu transformé en duathlon, et il le pratiquait régulièrement à l'entraînement, et c'est ce qui lui a permis de s'en sortir, parce qu'il était peut-être meilleur duathlète que triathlète sur du long. Et voilà, on sait aujourd'hui qu'on va avoir des difficultés à organiser dans l'eau, et il y a peut-être des courses qui vont se transformer en duathlon. C'est quelque chose qui est beaucoup plus simple à mettre en avant, on en avait déjà parlé sur un épisode précédent. Faites-le à l'entraînement, il n'y a pas meilleure préparation, mais en course, n'y allez pas la fleur au fusil, parce que vous allez revenir avec le fusil qui vous aura pété à la gueule, et vous risquez d'en avoir un petit peu plein partout, et de marcher en vrac pendant un petit moment. Une des plus belles épreuves que j'avais faites à l'époque, c'était le duathlon des palmiers à Hyères, 10.70, et des cadavres, j'en avais déjà vu, mais des cadavres comme ça, rarement, rarement, c'était une très belle épreuve, maintenant ils font un triathlon là-bas. Allez-y, regardez les duathlons longs et si vous êtes prêt pour faire du duathlon long, le triathlon longue distance, ça sera les vacances.

  • Speaker #0

    Le deuxième 10 km, c'est très très rare généralement de casser son temps sur 10.

  • Speaker #1

    Si, on le casse dans l'autre sens.

  • Speaker #0

    Moi, j'avais fait à l'époque où le circuit de Zoffingen, le powerman de Zoffingen, il fallait se qualifier. Il y avait un circuit en France qui s'appelait le circuit powerman et il y avait une course qualificative qui était au Val d'Aran dans les Pyrénées. qui a déjà été dans le Val d'Aran. Ouh là là ! Aussi, celle-là faisait mal à la gueule. C'était un chantier. Il y avait trois tours, les dix premiers kilomètres, il y avait trois tours où on partait au pied d'une bosse qui était à 18%. et ça qui finissait en gravier t'arrivais en haut tu redescendais en bled tu passais dans un bled qui s'appelait Saint-Béat c'était un truc de fou puis après il y avait quand même le porté d'aspect et puis je sais plus quelle autre colle dans les Pyrénées, un truc de malade enfin c'était vraiment il n'y avait pas besoin de race-rand ah non il n'y avait pas de race-land et puis tu sais c'était l'époque quand t'avais 42-52 et puis une cassette qui faisait 12-25 t'étais... 12,

  • Speaker #1

    10.

  • Speaker #0

    Tu étais vu comme un faible. Donc, putain, le travail. Enfin, bon, voilà. C'était la belle époque, les amis. Voilà, épisode 1, saison 2. Ou épisode, je ne sais pas comment tu le nommeras.

  • Speaker #1

    Épisode 1, saison 2. Et voilà,

  • Speaker #0

    ça roule. On vous souhaite une belle semaine. On revient la semaine prochaine. Et on vous fait la bise. Entraînez-vous bien. Ciao, ciao. Allez voir notre page Facebook. On essaie d'y mettre un petit peu de vie. parce que comme on a quand même une écoute qui est tous des vétérans on s'est dit d'avoir un truc sur Facebook c'était pas trop mal la bise, salut mon Mika, à bientôt à très bientôt,

  • Speaker #1

    merci de votre écoute et à la prochaine, ciao ciao

  • Speaker #2

    Merci.

Chapters

  • Introduction et vœux pour 2025

    00:13

  • Les circuits de triathlon : T100 et WTCS

    00:55

  • Les athlètes sous contrat et leur avenir

    02:18

  • Préparation mentale et choix de carrière des athlètes

    04:47

  • Organisation des compétitions et infrastructures sportives

    05:59

Description

Êtes-vous prêt à plonger dans l'univers fascinant du triathlon et à découvrir ce que la saison 2025 nous réserve ? Dans cet épisode du TRI BANDITS PODCAST, Michael LECUIVRE et Arnaud SELUKOV vous emmènent dans une exploration captivante de l'actualité du triathlon, où chaque minute est une occasion d'apprendre et de s'inspirer. Ils commencent par partager leurs vœux pour la nouvelle année, tout en mettant en lumière les retours enthousiastes d'athlètes qui ont redécouvert des interviews passées. Mais ne vous y trompez pas, ce n'est que le début !


Nos deux experts, Arnaud et Michael, s'attaquent ensuite à des sujets brûlants tels que les circuits de triathlon, notamment le circuit T100 et le circuit WTCS. Ils analysent les athlètes sous contrat et les changements à venir qui pourraient bouleverser la scène triathlon. Que se passe-t-il lorsque les grandes stars sont présentes ou absentes ? Quels sont les impacts sur les performances des triathlètes ? Ces questions, et bien d'autres, sont au cœur de leur discussion.


Au fil de l'épisode, ils n'hésitent pas à aborder les défis auxquels sont confrontés les athlètes, notamment en matière de préparation mentale et de choix de carrière. Avec des exemples concrets d'athlètes comme Anne Haug et Lucie Charles-Barclay, ils vous offrent un aperçu unique des réalités du monde du triathlon. Les anecdotes et les expériences partagées rendent cette conversation non seulement informative mais également divertissante, prouvant une fois de plus que le TRI BANDITS PODCAST est le rendez-vous incontournable pour tous les passionnés de triathlon.


Enfin, Michael et Arnaud soulignent l'importance d'une meilleure organisation des compétitions et le rôle crucial que joue la pratique sportive en France. Ils mettent en lumière les défis liés à l'accès aux infrastructures sportives, tout en insistant sur la nécessité d'améliorer l'entraînement triathlon pour les athlètes. Avec une touche d'humour et une approche sérieuse, cet épisode promet de rendre la pratique du triathlon encore plus passionnante pour tous les auditeurs.


Ne manquez pas cette occasion unique d'enrichir vos connaissances sur le triathlon, d'écouter des histoires inspirantes et de découvrir les coulisses de ce sport exigeant. Rejoignez-nous pour un épisode qui ne manquera pas de vous motiver à relever vos propres défis, que ce soit dans un ironman ou lors de votre prochain entraînement running. Le TRI BANDITS PODCAST est là pour vous, les passionnés de triathlon, alors préparez-vous à plonger dans l'aventure !


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Transcription

  • Speaker #0

    bonjour à toutes et bonjour à tous et bienvenue dans la saison 2 du tribe and it bienvenue à tous encore une fois Salut Mika, comment vas-tu ?

  • Speaker #1

    Bonjour à toutes, bonjour à tous Meilleur vœu pour cette année 2025 et merci de vos écoutes pour la saison 2 encore une saison qui va bien nous promettre on vient de causer 2 minutes, moi j'ai déjà mal aux abdos ça n'a jamais été mon point fort mais je pense qu'on va bien se marrer et puis voilà,

  • Speaker #0

    une belle saison heureux d'être là et plein de belles choses à discuter avec toi en plus On a fait un tout petit micro break d'une semaine mais je pense qu'en termes de contenu, on avait pas mal bossé sur 2024. Moi, j'ai quelques athlètes qui sont revenus vers moi en me disant qu'ils avaient réécouté certaines de nos interviews et que ça leur avait fait bien plaisir, que ça leur avait meublé les séances de home trainer. J'espère que tout le monde a bien fait un bon reset et est prêt à repartir sur... sur cette nouvelle saison de triathlon qui s'annonce bien évidemment belle et aujourd'hui l'idée c'était de parler un petit peu des différents circuits qui se présentent parce que l'activité triathlon l'actualité triathlon elle est quand même relativement calme bien que il ya quand même quelques informations qui commencent à fuir et à sortir un petit peu et circuler et principalement le nom des on voulait parler principalement du circuit tessant parce qu'il y a eu la communication au niveau des athlètes qui ont été signés sous contrat, et puis de ce qu'ils appellent les hot shots, ce qui était un peu les wild cards et les hot shots, qui sont sur le circuit où il y a quand même... On se demande qui est-ce qui va aller courir ailleurs, parce que je pense qu'ils ont ratissé quand même large. Et c'était d'ailleurs notre discussion en off juste avant, c'est qu'adviennent du circuit WTCS, parce que... La plupart des grandes stars du circuit courte distance WTCS, aujourd'hui, soit seront absents au début de saison du circuit WTCS, soit vont aller courir la saison sur le circuit

  • Speaker #1

    T100. Il y a deux choses sur lesquelles on peut revenir. C'est le devenir des différents circuits. Parce qu'on savait qu'il y avait précédemment le WTCS, qui est le circuit courte distance, qui récompense la distance olympique et qui sacre les athlètes qui veulent faire les JO, par exemple. Il y avait le circuit Ironman, qui est devenu le circuit Ironman Pro Series, avec les distances full et les distances half. Et puis entre les deux est venue se mettre un petit peu la maîtresse du mariage sacré, le circuit T100, avec l'année dernière 8 courses qui en sont devenues 7, et qui a sacré un champion du monde digne de ce nom, parce que Martine Vendry, elle ne sait quand même pas n'importe qui, de même que Taylor Nib. Après, en termes de communication, on sait que les deux dinosaures Ironman Pro Series et WTSS sont installés. C'est peut-être même un petit peu trop redondant. Par contre, sur le circuit T100, on est début janvier, on n'a toujours pas la date de toutes les courses. Sur les 20 concurrents au départ, on n'en a que 12 qui sont annoncées fermes. Donc ça veut dire que derrière, il y a certainement encore des négociations, puisqu'il n'y a que 8 contrats hommes et femmes. qui ont été annoncés, 4 hot shots hommes et femmes, donc ça fait 12, normalement il y a 20 personnes au départ, quid des courses, quid des concurrents, on ne sait pas trop ce que ça va se passer.

  • Speaker #0

    Tu n'as pas étonné que le nombre d'athlètes sous contrat soit éventuellement diminué un petit peu, et c'est quelque chose qu'on avait abordé, ou si tu veux, sur une course, personnellement qu'il y ait 16 mecs ou qu'il y en ait 20, ça ne change rien à la transmission télévisée, puisque... Ce qui est intéressant, c'est ce qui se passe devant. Des gars qui sont au-delà de 5 minutes de la tête en vélo, on sait que c'est mort pour eux et puis ils n'auront pas une minute de caméra. Et d'ailleurs, je trouve que ça ne serait peut-être pas forcément stupide de réduire un petit peu leur field et d'avoir un nombre d'athlètes peut-être un petit peu plus mesuré, ce qui à la fois rend la course un peu plus lisible. ça évite qu'il y ait des mecs sur des circuits multiboucles qui finissent par se faire passer comme on a vu à Ibiza par exemple parce qu'à Ibiza c'était huit boucles, on a vu des mecs qui prenaient un tour moi je pense qu'à un moment il faut... ou deux, moi je pense qu'à un moment il faut appliquer les règles type biathlon, c'est à dire qu'il y en a un qui se fait passer Allez hop, clignotant, hors course, fin du bal.

  • Speaker #1

    Bah t'es classé, mais t'es classé dernier quoi. Et au fur et à mesure, avant dernier et ainsi de suite. Même si tu finis pas la course, parce qu'il y a un classement par points, donc si tu finis pas la course alors que tu devais la finir, juste parce que tu te fais la paix, mais ça vient un petit peu aussi du choix structurel, du circuit et ainsi de suite. C'est bien de vouloir jouer le spectacle, mais ça va être un petit peu complexe. Et puis il y a des noms qui circulent, mais il y en a plein qui circulent pas, et on n'a pas d'infos, et je pense que c'est même... quasiment ces noms-là qui sont le plus intéressant. Quid de Anne Haug, quid de Lucie Charles-Barclay, qui ont fait des choix l'année dernière, qui ne sont pas dans les communications, ni d'un côté ni de l'autre. Quid de Sam Ledlow, qui veut se lancer dans le Irox. Quid de tous ces noms qui ne sont pas cités. Je pense que c'est plutôt là-dessus où le suspense va jouer, et que vont devenir ces athlètes sur les deux circuits. L'avenir nous le dira.

  • Speaker #0

    Tu sais, on entend vachement souvent au niveau du monde du triathlon qu'on est dans une période où le monde du triathlon est en train de se professionnaliser, qu'on a des athlètes qui sont en train de mettre toute une structure autour d'eux en termes de communication, d'images, de ci, de là. Nous, on le vit parce que des fois, quand on contacte certains athlètes et quand on avait contacté Yuri Kellen, il fallait passer par son agent, ce n'était pas lui qui répondait. Il y a tout un tas de bordel et son train qui est mis en place. Et puis, à côté de ça, tu vois des trucs. qui sont complètement hallucinants des athlètes qui décident de faire autre chose, qui te balancent une communication délirante comme tu t'abordes le sujet sur le Irox ça m'a fait tomber les chaussettes moi j'y prête pas beaucoup de crédibilité à ça,

  • Speaker #1

    je pense que c'était juste un coup de copte c'est une joke,

  • Speaker #0

    je pense que c'est une joke ouais ouais ouais après si tu veux Quand tu regardes dans le monde du triathlon, on a quand même quelques triathlètes qui sont, ma foi, plutôt sur la deuxième partie de leur carrière, qui sont en train d'investir pas mal de temps sur le high-rocks. Et tu vois, d'ailleurs, il y avait une super interview qui a été faite, c'était de Sébastien Kinley, où il parlait un petit peu de sa transition sur le high-rocks. Et que pour lui, il utilise ça quasiment comme une thérapie mentale pour gérer la deuxième partie de sa carrière et d'accepter l'idée qu'il n'est plus forcément un athlète. Et qu'aujourd'hui... Aujourd'hui, il est à bloc sur le Irox. C'est sa motivation, c'est un petit peu sa raison de se lever le matin. Et dans ce cadre-là, si tu veux, je trouve que c'est vraiment très bien. J'ai beaucoup aimé la communication d'Alexis. Alex, c'est quelqu'un qui est relativement discret, mais qui a fait qu'une seule communication en disant qu'il allait se consacrer sur une préparation marathon pour faire le marathon de Londres en début de saison, qui, si je ne me trompe pas, est autour du mois d'avril ou quelque chose comme ça. Si tu veux, ça fait sens, on est en début de cycle olympique, il a annoncé qu'il repartait jusqu'à Los Angeles, il n'est pas parti se perdre sur d'autres circuits, il fait une préparation marathon, et puis derrière, basta, il va certainement plonger dans le truc. Et si tu veux, c'était simple, clair et précis. Et à côté de ça, tu as d'autres athlètes qui vont aller butiner à droite, à gauche, et je comprends qu'une préparation olympique, je peux seulement imaginer l'intensité et la tension que ça peut générer. Parce qu'encore une fois, tu n'es pas uniquement lié à tes résultats, mais tu es lié à un système de qualification avec toute la pression. Et puis, on en a parlé suffisamment l'année dernière. Et d'ailleurs, l'interview de Yele Gins avec Jack Kelly qui est sorti hier, Yele, il en parle où les derniers 18 mois de préparation avant les Jeux Olympiques de Paris, il a vraiment galéré mentalement à trouver la motivation parce qu'il s'entraînait à l'époque avec Joël Friol et il trouvait ça… super compliqué et difficile à continuer à pratiquer cette préparation qui, la préparation avec Joël, était tout le temps la même, toutes les semaines la même, avec des séances qui étaient identiques au même jour. Et cette routine avait fini par le peser énormément. Et à demi-mot, on comprend que ça a motivé certainement son départ de ce squad-là et une motivation pour faire un petit peu autre chose. qu'avoir une deuxième partie de carrière qui soit destinée à pratiquer autre chose, différemment, avec peut-être moins de rigueur militaire que ce qu'il a pu faire dans la première partie, et avec les résultats qu'on sait, puisque quelques semaines après avoir switché, il gagne Las Vegas, et puis deux mois et demi après, il gagne les 73. Donc il ne dit pas forcément que c'était le changement de coach qui a amené ces changements de performance. C'est certainement les différents environnements qui lui ont permis d'avoir des résultats qui étaient différents et puis surtout de faire un reset et de faire un point de ressource.

  • Speaker #1

    Je pense que ça va vraiment faire partie de ce fil rouge de cette année post-Olympique où il y a énormément de grosses changements d'orientation. J'ai parlé de Lucie Charles et d'Anne Haug sur les circuits, mais quid de Cassandre Beaugrand ? On ne sait pas ce qu'elle va devenir, on ne sait pas les choix qu'elle va faire. Donc à la fois, il y a plus de circuits, à la fois il y a plus de courses, à la fois il y a plus d'athlètes et que le niveau devient complètement dingue. Je ne sais pas si toi tu as suivi, mais là pendant Noël, il y avait un petit peu plus de calme sur les réseaux, mais il y avait beaucoup d'athlètes monodisciplines qui regardaient un petit peu les triathlètes et qui disaient mais les vitesses de déplacement sont juste dingues Donc tout progresse et aujourd'hui, je me mets à la place des jeunes, on en parlait aussi cet hiver-là, pendant la pause entre nous, les jeunes qui aujourd'hui se disent je veux avoir une carrière aussi bien sur le court que sur le long quand on regarde la vitesse à laquelle ça va, il faut juste s'accrocher.

  • Speaker #0

    C'est ce qui a eu lieu ce week-end, la promenade des 10 kilomètres. Dans les top 10, c'est trusté par des triathlètes. D'ailleurs, il y a eu des records qui ont été atomisés. Le record de France Junior qui a été Capri-Hinsoné, il y a eu

  • Speaker #1

    20 secondes sur 10 kilomètres. À ce niveau-là, puisqu'on ne parle pas de passer de 40 minutes à 39 minutes 40. On parle de 29-20 à 29. C'est juste extraordinaire. Ce ne sont plus les mêmes secondes après.

  • Speaker #0

    Ah non, non. Parlez-en à Elut Kipchoge qui avait calé à 19 secondes sur le marathon. 19 secondes sur 42 kilomètres, ça fait moins de 0,5 secondes au kilomètre. Mais quand vous courez à 2,42, il faut aller chercher celle-là. Non, non, ça va vite. Et c'est vrai que sur ce 10 kilomètres de la promenade, il y a eu des chronos qui ont été vraiment stratosphériques. Et beaucoup de jeunes triathlètes... Beaucoup d'hommes et femmes, beaucoup de triathlètes également adultes, masters. D'ailleurs, la chaîne du triathlon avait fait un poste là-dessus où ils reprenaient tous les résultats. Et c'est vrai que c'était impressionnant de voir la quantité de triathlètes qui sont déjà au premier jour de l'année, tellement forts au point d'aller truster les podiums sur des 10 km sur route. Kate Matthew qui fait du cross-country en ce moment et qui allume un petit peu tout le monde en Angleterre. Alexis qui va aller faire un marathon, Dieu sait ce qu'il va arriver à courir. Mais ça met vraiment en lumière la valeur des triathlètes sur la course à pied et sur d'autres pratiques. Moi j'aimerais bien voir des triathlètes aller se frotter un petit peu sur le circuit cyclocross. Et je pense qu'on en a quelques-uns qu'on les voit. Oh putain d'ailleurs je ne sais pas si tu as vu la vidéo avec Wood Van Aert. Le cyclocross, il faut aimer la boue. Mais il y avait un passage où ils étaient 10 à 15 centimètres de bout en profondeur. Le gars, il descend pas du vélo. C'était filmé au ralenti. La brutasse de compétition. C'est vraiment des monstres. C'est vraiment...

  • Speaker #1

    Par contre, tu prends le vélo, t'enlèves le boîtier de pédalier, tu mets tout à la poubelle. C'est pas la peine. C'est du consommable.

  • Speaker #0

    Mais les gars, c'est quand même vraiment... Et puis le festival Van Der Poel. le mec mais c'est dingue, 5 cours,

  • Speaker #1

    5 victoires t'as l'impression qu'il fait ce qu'il veut déjà techniquement il est au-dessus et je crois qu'il y a des commentateurs qui avaient même commencé à émettre l'idée que peut-être qu'il y avait des organisateurs qui lui mettaient la pression de pas tuer les courses tout de suite parce que c'est quand même des courses où tu regardes, tu te dis tiens qui c'est qui va gagner mais là tu sais que quand il est au départ tu poses pas la question c'est qui va faire deuxième et à combien de temps parce qu'il est juste énorme j'ai honte

  • Speaker #0

    J'ai un copain qui était à la Coupe du Monde à Besançon, qui était en bord de piste, et il me disait, mais de le voir arriver, parce que pour qui a fait du cyclocross, on sait tous que les passages dans le sable, c'est la merde, on sait tous que la boue, c'est la merde, et puis putain, le cyclocross, les gars, c'est en janvier, décembre, janvier, c'est quand même pas la bonne saison pour faire du vélo, on n'est pas tous, moi je fais plus de turbo en ce moment que de vélo de route. Dans la boue, dans le froid, dans la pluie, des circuits de dingue, en Belgique. t'as vu les mecs, t'as 200 000 personnes complètement ivres sur le bord de la piste c'est les jeux du cirque et je trouve que c'est quand même vraiment un beau sport mais putain les mecs ça rigole pas quand même alors ouais, Van Der Poel il prend 50 000 pour faire une course, moi je trouve que c'est pas cher payé pour aller se mettre 1h10 le coeur dans la bouche enfin bravo et c'est vrai que Cette pratique hivernale, on a toujours eu un peu dans le monde du triathlon des super athlètes tabarans. Ils faisaient beaucoup de courses sur route. de vélo, des choses comme ça. Il y a toujours eu des trucs, mais moi, je questionne un petit peu si tu veux la stratégie des coachs d'avoir principalement les jeunes. Les athlètes master, on s'en fout parce qu'on va tous bientôt mourir. C'est gai.

  • Speaker #1

    Oui, c'est gai. On a peut-être encore 2-3 années quand même. Oui,

  • Speaker #0

    j'espère. On va arriver à 60. Je voudrais quand même voir le groupe d'âge 60-65. Je les attends de pied ferme, les gars. Mais je questionne un petit peu l'intelligence d'avoir des jeunes athlètes qui font face à une saison de triathlon. Et on sait tous que la saison de triathlon est plutôt longue. Ça va courir jusqu'à septembre, octobre. D'avoir des gamins qui sont déjà en mesure de péter des records de France, route, en janvier. alors que les gamins c'est les triathlètes. Moi, si tu veux, d'un point de vue coaching, je ne comprends pas. Que tu fasses faire des courses à des jeunes en les laissant aller, en les laissant se faire plaisir, mais d'avoir un tel niveau, comment tu peux expliquer qu'un triathlète en janvier soit déjà en mesure de battre un record de France de l'ordre de 20 secondes ? Soit il faut qu'il arrête le triathlon et qu'il se mette uniquement à la course à pied, mais c'est… Si tu veux, c'est quelque chose qui me... Je m'interroge un petit peu et je ne suis pas sûr de bien comprendre la logique derrière tout ça.

  • Speaker #1

    Ça serait à voir directement avec Martin. Je pense que d'ailleurs, on aura peut-être l'occasion d'en parler avec lui. Mais soit c'est une course de prépa et il pète un record sur une course de prépa, ce qui serait là, de ce moment-là, assez phénoménal. Je pense que c'est ce scénario-là. Soit effectivement c'était devenu plus ou moins un objectif et le fait d'aller chercher et titiller ce record était un petit peu quelque chose de voulu et auquel cas être prêt en janvier en général, enfin je ne sais pas si... Bref, je ne sais pas si toi c'était pareil mais moi à l'époque on parlait de ceux qui étaient prêts en mars et on ne les voyait plus en avril-mai et c'est le risque... Sur un jeune, il faut gérer à long terme et si tu es prêt en janvier, il y a des grandes chances pour que mars, avril, mai, ça soit un petit peu moins efficace. Donc j'espère que c'était dans le cadre d'une préparation, un effort voulu sur un 10 km. Il a fait une bonne séance de turbo avant ou la veille, une bonne séance de nat. Et à ce moment-là, ça veut dire que c'est un jeune homme qu'il va falloir surveiller de très très près. Et j'ose espérer, enfin moi en tout cas, je me suis mis ça comme scénario dans la tête. Je pense que ça va être un monstre à surveiller de près. Maintenant, ils ne sont pas tous monstrueux, ils ne sont pas tous tout devant, mais le niveau aujourd'hui est tel que si tu ne cours pas à une certaine vitesse, tu ne peux pas aller chercher le haut niveau.

  • Speaker #0

    Et ça nous ramène sur le circuit T100, où si tu regardes les résultats de l'année, qui gagne et comment ça se gagne, ça s'est systématiquement gagné sur la course à pied.

  • Speaker #1

    Et ça s'est systématiquement perdu sur la natation.

  • Speaker #0

    Alors justement, venons-en à l'éléphant dans la pièce. Qu'est-ce que Sam Long va aller foutre sur le T100 quand on a déjà toute l'équipe de l'année dernière, avec quand même des gars qui nagent, je veux dire les Martin Vendry, les compagnies, les mecs, c'est pas des tortues quoi. Donc cette année, on a quand même Vendry, Léo Berger, Yele Gint qui va venir faire un petit peu de pige là-bas. On a bien vu ce que ça donnait Yele Gint.

  • Speaker #1

    Mais on a surtout, alors je suis désolé, je le porte encore plus haut que d'habitude, mais Vincent. Vincent. Vincent est là. C'est carré. Vincent, c'est celui qui a remplacé Richard Varga à l'époque. Moi, je me rappelle de l'époque des, comment il s'appelle, des Brandly Brothers, où ils avaient mis un petit peu une entente cordiale avec Richard Varga, d'un air de dire, tu mets la poignée en coin dès le départ en natation, et puis vaille qui vaille. Et qui nous aiment, nous suivent, et qui peuvent. Dès que Varga est parti et que les frangins Brownlee étaient un petit peu moins sur le devant de la scène, c'est Vincent qui conduisait la natation. Et je pense que s'il sait le faire sur un 1500, sur un 2000 ou sur un 1900, ça ne va pas trop le déranger, ça ne va pas le faire boiter. Et on a déjà vu ce que ça donnait sur les autres courses. Donc effectivement, quand il y a tous ces épouvantails-là en natation, on sait que, sauf à gros gros déclics, Sam Long va revivre le scénario de la fin de saison de manière systématique. Mentalement parlant, il faut aimer se mettre la tête entre le marteau et l'enclume quand même. Parce que là, ça va être complexe.

  • Speaker #0

    En plus, si tu veux, on a quand même vu sur sa dernière interview à la fin de l'année, rappelle-toi, avec Yann Frodeno, où il craque en direct. sur la difficulté d'être en permanence à l'arrière du peloton, la difficulté d'être sans arme en train de chasser. Malgré tout l'investissement en temps, en efforts et en argent qu'il met dans la natation, il n'obtient pas les résultats. Et moi je me disais quand je l'ai vu craquer comme ça, je me suis dit ce gars-là il est perdu pour la science, on le reverra pas sur un T100. Non, quinze jours après le mec il annonce qu'il a re-signé sur le T100. Ou alors il a une garantie que certains circuits vont être différents et vont peut-être lui permettre de tirer son épingle du jeu. Mais Sam Long, aussi bon cycliste et coureur à pied qu'il est. Moi, je ne l'ai jamais vu courir 1h06 sur un half, alors que Vincent, il l'a quand même fait. Yelé Guinz, 1h07 à Taupo. Martin Vendry, je vais dire, on peut en parler de Martin, mais je vais dire, quand il va revenir, à mon avis, ça va m'envoyer du bois.

  • Speaker #1

    Et il s'entraîne en Espagne avec Yuri Cullen. Donc, j'imagine que sur le vélo, ça ne va pas être des trucs de feignants non plus.

  • Speaker #0

    Ben non, attends. Voileux. Tu vois la densité qu'il y a devant et les mecs qui nagent. Rico nage, Youri, ça nage. Léo Berger, Vincent Louis, on n'en parle même pas, les mecs. Je veux dire, c'est des torpilles, ils vont être devant. Qu'est-ce que ces mecs-là vont venir jouer sur le T100 ? Je ne comprends pas. Écoute, en termes d'analyse, je ne comprends pas. D'autant que plus si le fil est réduit à 16. Là, il sortait à une minute. de 30 de Léon Chevalier derrière, là, il va sortir à 4 minutes du peloton.

  • Speaker #1

    Comment tu peux faire ? Tu ne peux pas ?

  • Speaker #0

    Surtout quand devant, ça roule à 50 à l'heure. Ou 55.

  • Speaker #1

    On sait que sur le vélo, globalement, les écarts qu'il y avait à la sortie de la natte, ils étaient quasiment les mêmes à la sortie de vélo. Surtout que devant, il y a une dynamique de course. Souvent, ils sont plusieurs, même s'il y a une certaine distance à respecter. Tu es actif. Quand tu es à 4 mètres, tu ne vois personne. Tu tournes tout seul. dans la tête c'est quand même nettement plus dur et puis si tu poses à 4 minutes à pied même s'il y a 2-3 explosions si devant ça court allez soyons gentils, une 8 ça veut dire que pour rattraper le peloton de tête il faut que tu cours une 4 si devant ça court une 8 ça ne va pas ralentir devant je ne sais pas après

  • Speaker #0

    Peut-être que le mec il sait d'autres trucs que nous, on ne sait pas. Mais d'un point de vue extérieur, j'étais vraiment surpris de voir ça. Moi ce que j'apprécie vachement avec l'arrivée de tous ces athlètes du circuit WTCS sur le circuit d'essence, c'est qu'on va avoir de la WTCS sans drafting, avec des épreuves plus longues. Et je pense qu'en termes de spectacle, c'est nous qui allons définitivement être gagnants à ce niveau-là. On sait que quand il y a un Vincent Luiz dans une course, il y a de l'action. Martin Van Riel, je ne pense pas qu'il soit vraiment super motivé à poser le vélo avec Vincent. Donc tout ça, ça va perturber l'organisation telle qu'il y avait cette année. Et les seuls athlètes longue distance que je vois aujourd'hui qui seraient potentiellement en mesure d'impacter. une course T100, c'est des athlètes type Rico Boguen des athlètes type Sam Leglo des athlètes type Kyle Smith qui sont des excellents nageurs qui vont être capables de nager avec Vincent ou du moins proche de Vincent et qui derrière vont pouvoir être en mesure de faire un effort pour pas prendre 2-3 minutes parce que si Vincent il pose le vélo avec 2 minutes ou si Vincent il se barre avec Léo à vélo Les gars,

  • Speaker #1

    ça va être compliqué de revenir derrière. Je pense qu'il y a plein de scénarios de course qui doivent être en train de se mettre en place chez les athlètes. Parce que même s'il y en a qui savent nager, pédaler, ils savent que devant, ça va aussi courir. Donc comment faire avec ces cailloux dans la chaussure-là ? J'imagine qu'en termes de stratégie, les gens ont un petit peu analysé ce qui s'était passé sur la saison 2024. Avec les nouveaux arrivants, ça ne peut que donner des nouveaux scénarios de course. Ça va sortir un petit peu plus dense devant et peut-être encore un tout petit peu plus loin. Et ça ne va pas rouler moins vite. Donc je pense que ça a dû, déjà, influencer les stratégies d'entraînement et les choix stratégiques faits cet hiver. Et puis on va voir ce que ça donne, parce que forcément, c'est que des épouvantails qui sont là. J'étais bien content de regarder le Tessent. Je suis bien, bien, bien content de voir que ça va arriver très vite. Ça va faire des festivals dans tous les sens, avec des performances.

  • Speaker #0

    on s'y attend pas je pense qu'on n'est pas prêt et puis hier dans l'interview de Yélé il disait que contrairement à la WTCS il y avait des athlètes qui étaient connus pour se planquer un petit peu dans le peloton, c'est-à-dire faire une énorme natation et rester dans le peloton parce que les parcours n'étaient pas suffisamment sélectifs pour arriver à faire une grosse différence. Sur le Tessent, ce n'est pas le cas, parce que 20 mètres, même s'il y a du drafting à 20 mètres, vous en prenez quand même plein la gueule quand vous roulez à 50 à l'heure. Et 50 à l'heure, c'est une chose, mais je pense que ça peut rouler, ça va rouler certainement encore un peu plus vite. On l'a vu à Taopo cette année. sur un parcours qui était difficile, qui était lent et qui ne rendait pas, ça roule super, super, super vite. Donc, on va avoir une saison. D'ailleurs, tu as la liste des athlètes qui sont confirmées aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Alors, pour l'instant, sur les listes, on a les athlètes sous contrat automatique. On va commencer par la jante féminine quand même. On a Taylor Nib, Ashley Gentle, Julie Deron, Flora Deffy. Lucie Biram, Indiali, Imogen Simmons, coucou Imo, et Paula Findlay. Donc ça, c'est les huit athlètes. Déjà là,

  • Speaker #0

    il y a du monde.

  • Speaker #1

    Donc là, on sait que ça va rouler comme des avions, ça va courir comme des fusées, et dans l'eau, il ne faut pas être feignant. Donc ces huit là font déjà peur. Maintenant, attention, on va bien falloir s'accrocher. C'est vraiment une révolution qui arrive. Lermonts, Voff, Madsen... Spivey. Donc ça, c'est que le cours. Coucou, on arrive. Que du cours. Coucou, si vous savez pas nager, tant pis pour vous. Non mais là, c'est juste... On a vu ce que faisait Taylor Spivey l'année dernière. Elle est sortie devant. La petite interrogation, c'est quitte du vélo parce que 80 bornes, quand tu roules la bloc tout seul, c'est pas pareil que quand tu roules 40 bornes en peloton. Donc on voit bien que ça peut avoir un impact sur la course. globalement celles qui savent rouler et qui savent accompagner Taylor Neeb, Ashley Gentel, Julie Deron et Flora Duffy derrière va falloir falloir sacrément s'accrocher et avoir du cuisseau parce que comment tu peux courir quand tu as couru quand tu as pédalé 80 bornes comme ça et que tu as la natation qui t'a déjà mis dans le rouge foncé et surtout qu'elles vont se retrouver si elles sortent devant de l'eau elles vont voir passer le train

  • Speaker #0

    Neeb et compagnie et et là voilà et là il y a deux solutions soit tu sautes plus ou moins dans les roues et tu meurs soit tu laisses patter et la course est finie débrouillez-vous avec ça maintenant voilà c'est ça voilà les cartes maintenant essayez de faire quelque chose avec ça donc ça c'était pour nos jantes d'âme chez les hommes

  • Speaker #1

    Martin Vendril Kyle Smith, Rico Bogan Joker, Sam Long Mathis Margirier, Peter Emmerich Uri Cullen, Fred Funk Donc là, si on fait la somme de tous les watts, on peut allumer New York pendant deux ans. Oui, minimum. Sans aucun souci.

  • Speaker #0

    Hors taxe.

  • Speaker #1

    Hors taxe. Et là-dessus, attention, accrochez-vous bien, on rajoute Eden Wilde, Léo Berger, Morgan Pearson, Vincent Lewis. Donc c'est des gens, en général, ils ne prennent pas leur temps sur les courses. C'est un petit peu pressé, ces gens-là. Donc je...

  • Speaker #0

    Parce que Pearson,

  • Speaker #1

    on n'en a pas parlé,

  • Speaker #0

    mais Pearson, il a quand même gagné une WTCS cette année. Et monsieur, il a un record sur un semi-marathon en 1.0, 1.1. Donc, quand même, ça court. Je ne sais pas s'il y a beaucoup d'athlètes sur un semi-marathon sec qui courent en T100 ou en ALF, ou même en WTCS, qui ont un record à 1.0, 1.1. Je ne suis pas certain.

  • Speaker #1

    Alors, il y en a quelques-uns qui sont un petit peu spécialistes de la chose. On sait que Vincent, volontairement ou pas, il n'a aucune référence sur du sec. On ne sait pas ce qu'il donne sur un 5, un 10 ou un 21. Il a fait un saut dans Charleville il n'y a pas très longtemps, qui était une course sur 25 km. Il a fait 9, je crois, de tête. Il était dans le peloton de tête jusqu'au 20, et après il a un petit peu lâché l'affaire. Mais il n'était qu'avec des Canyons et des athlètes élites, course à pied pur. Donc on sait que ça va courir très vite, même sur 18 km, surtout. Eden Wilde, on espère juste qu'il va trouver la clé pour ne pas... pas bâcher le camion 2 km avant l'arrivée. Mais si c'est le cas...

  • Speaker #0

    D'ailleurs, tu sais qu'à Taopo, apparemment, les deux premiers kilomètres, ils ont été courants en moins de 6 minutes. Puisque Yele Gintz, il disait que quand il est sorti de transition, il est passé aux 2 km en 6.02. quand même et il s'est dit que ça allait quand même un petit peu vite et qu'il fallait qu'ils ralentissent parce que sinon il allait se faire sauter le caisson et il a ralenti donc il est quand même passé de 3,01 à 3,11 et il savait qu'à 3,11 il pouvait courir 21 km sans aucun problème mais Wild il était quand même en dessous des trois minutes sur les premiers kilomètres et quand même pas très vite quoi faut quand même remettre les choses dans l'ordre dans notre écoute moi j'ai jamais couru j'ai fait une fois un premier kilomètre sur un duathlon au 305 j'ai encore mal mais mais enchaîné et c'était dans les années 80 c'était quand j'étais jeune non mais sérieusement quoi je vais dire mais c'est quand même des machines de guerre et à sortir et puis moi j'avais pas roulé à 45 de moyenne que ça soit clair donc non c'est c'est vraiment des gars qui sont qui sont costauds, solides en course à pied. Je pense que pas beaucoup de monde a envie de poser le vélo avec un Morgan Pearson parce que c'est du gros coureur à pied. Je pense qu'un Martin Van Riel, tout bon qu'il soit, je ne suis pas certain qu'il ait la classe à pied d'un Morgan Pearson. Morgan n'a jamais été super aiguille. Il y avait souvent des très bonnes courses, des courses qui étaient moins bonnes. mais le jour où il va poser le vélo à distance respectable de la tête et qu'il a les cannes, je suis le seul que je vois en mesure de lui tenir tête. Ça va être un Eden Wilde s'il ne court pas les deux premiers kilomètres en 2,24, et éventuellement un Vincent ou un Léo. Même si on a vu Léo au championnat du monde 73 en Nouvelle-Zélande, il n'avait pas la volonté, et peut-être pas les cannes, d'aller essayer de jouer avec Wilde et les leggings.

  • Speaker #1

    Je vois ça comme la sagesse du débutant en se disant si je cours sur ce rythme là dès le début je vais me sauter le caisson et je vais plutôt assurer un bon résultat plutôt que d'aller jouer à la place comme ça peut être fait sur WTC. Et j'ai trouvé qu'il avait fait vraiment une belle course très intelligente et pleine d'expérience entre guillemets malgré son manque d'expérience. On sait que c'est quelqu'un qui fait des 73, il en avait déjà fait plusieurs, c'est un format qu'il ne découvrait pas sur les championnats du monde. Et je pense que ça va être un vrai, vrai, un vrai hot shot, un vrai athlète à suivre sur le T100. Et puis, il va prendre de la caisse avec le temps. Donc, on va lui laisser le temps. Et je pense que c'est vraiment quelqu'un, quand tu regardes sa carrière, qui a fait ça de manière très progressive. Mais il empile, il empile, il empile. Il est régulier dans sa progression avec l'entraîneur. Et là, ils font du très, très bon boulot. Il n'y a aucune raison que ça change. Et puis, ils savent s'adapter. Ils savent comment rouler. Ils savent comment courir. savoir nager il n'y a aucun doute là dessus donc moi et je suis fin quand on voit le peloton le peloton il est quand même sacrément dense et sur les douze personnes d'annoncer il ya déjà trois français et donc que ce soit sur le cours sur le long coucou on est là quand même faut faire le petit cocorico alors on peut après parler du de la fédération ou des choses comme ça mais je sais pas bah On est une des grosses nations phares du triathlon mondial,

  • Speaker #0

    que ce soit sur ces dernières années,

  • Speaker #1

    on est devenu.

  • Speaker #0

    On est devenu, parce que même si sur le circuit World Cup WTCS et compagnie, on a quand même été presque toujours présent avec des gros noms, avec des athlètes, en partie grâce à notre circuit, le Grand Prix français, qui était quand même une pépinière incroyable en termes de talent. Et il y a une raison pour laquelle la plupart des grands athlètes mondiaux, historiquement... Les Simon Leasing et compagnie, ils couraient déjà sur le Grand Prix à l'époque parce que c'était les courses avec le plus gros niveau. Mais il faut bien reconnaître qu'il y a quelque chose qu'on fait bien en France, c'est qu'aujourd'hui, on a littéralement des athlètes qui sont sur tous les circuits, allant de la Super Tri jusqu'au circuit Ironman, où on a en permanence toujours plusieurs Français qui sont présents et qui sont là. Et cette année, avec les championnats du monde d'Ironman qui ont lieu à Nice, et le circuit des 73 à Marbella, c'est des circuits qui se prêtent à des gros cyclistes et on sait très bien qu'en France on a quand même une culture du vélo je ne vais pas vous rappeler que c'est quand même une terre de vélo avec des grandes classiques et puis une petite course qui s'appelle le Tour de France en juillet mais on s'est tenu à un guidon en France et on a quand même du triathlète cycliste du top niveau mondial Et j'en veux pour preuve que le corps du monde à Kona aujourd'hui, on va quand même rappeler les valeurs, c'est 3,57. Monsieur Sam Leglo, plus que 45 de moyenne à Kona. Pour qui a été courir à Kona à la fois cette année ou les autres années ? ça dépasse l'entendement d'avoir ce niveau. On a des Matisse Margirier qui sont des machines à vélo, un Léo Bergère qui est quand même une machine de guerre à vélo, Léon Chevalier, on n'en parle pas, Arthur, c'est pareil, c'est des Émile Blondet, les compagnies. Tu peux regarder sur toutes les distances en France dans le triathlon. On a des super coureurs à pied, on a des très bons nageurs, mais on a des cyclistes qui sont vraiment exceptionnels.

  • Speaker #1

    Et que va devenir ? On peut juste reparler du circuit. Tu parlais des anciennes gloires, mais on a vu des grands, grands noms. Il y avait Craig Alexander, il y avait Simon Lessing, il y avait Chris McCormack. C'est ce qui a fait qu'à un moment donné, le triathlon français était sur la scène internationale. Ce Grand Prix-là avait vraiment... C'était un des rares qui avait ce niveau-là. Il y avait des lotards-leaders, il y avait...

  • Speaker #0

    Les Brunelis étaient licenciés chez nous.

  • Speaker #1

    Les Brunelis, ils étaient licenciés à Sartreville, entre autres. Il y avait une vraie histoire entre le Grand Prix français, le circuit WTCS ou le circuit ITU à l'époque. Et là, aujourd'hui, j'ai l'impression vraiment que le Lindals Grand Prix, que certes il a changé de nom, mais ça n'a pas changé ni sa formule, ni son niveau de médiatisation. Aujourd'hui, le Grand Prix en France... Il n'y a plus grand monde qui en entend parler et avec tout ce qui se met en frontal avec, globalement il est un petit peu noyé dans la masse, il a perdu de son attrait. Je sais que les athlètes français y consacrent toujours beaucoup, les clubs sont très intéressés à ça, mais on se regarde entre nous en fait. Sur la scène internationale, ça ne rayonne plus comme ça a rayonné. Je pense que c'est vraiment plus qu'un changement de nom, c'est comment faire pour que le circuit Grand Prix français redevienne quelque chose de... attractif sur la scène internationale. Tu sais, moi,

  • Speaker #0

    j'utilisais un petit peu l'image que le Grand Prix français, en fait, c'était un petit peu comme quand tu as deux personnes qui parlent dans une église, quand tu as du calme autour. C'est-à-dire que si tu es de l'autre côté de l'église, tu vas certainement entendre un petit peu ce qu'ils disent et puis tu vas comprendre ce qui se passe. Aujourd'hui, le Grand Prix français, c'est comme quand tu as ces deux mêmes personnes qui parlent mais dans un hall de gare qui est bruyant avec une activité en permanence. Et il y a tellement de bruit autour. Circuit Ironman. circuit T100, WTCS, et le circuit Challenge, il ne faut pas oublier non plus, parce qu'il y a quand même un paquet d'athlètes qui courent sur le circuit Challenge, le bordel est son train, que le Grand Prix français, appelle-le comme tu veux, moi je trouve qu'aujourd'hui, il est en train de passer un petit peu à la trappe, à la fois en termes de communication, et je trouve ça dommage, parce que le résultat... Les résultats qu'on a aujourd'hui sur la scène du triathlon mondial, ça a certainement été modelé à un moment par ce circuit Grand Prix. Il a eu un rôle international qui n'a jamais été mis en valeur par la fédération. C'est-à-dire qu'il y a un moment, on devrait quand même dire que des mecs comme Louis, des mecs comme Berger, des mecs comme Lee, des mecs comme Aiden Wilde, des mecs comme les Brownlee et compagnie, c'est tous des gens... tous sans aucune exception, qui sont passés par des clubs français, avec un encadrement français, et en courant sur le Grand Prix en France. Et ça, je pense que c'est quelque chose que tu n'entends jamais dans les médias internationaux. Il n'y a que très peu d'autres podcasteurs ou de médias qui remontent cette information-là. Mais si tu regardes les derniers champions olympiques et les derniers champions Ironman, il y en a tous plus ou moins qui sont passés à un moment ou à un autre par le circuit Grand Prix français. Et ça veut bien dire que... C'est un circuit qui compte, mais je ne comprends pas pourquoi on n'arrive pas à le mettre plus en valeur. Pourquoi ce n'est pas quelque chose qui est plus médiatisé ? Est-ce que c'est une histoire de pognon ? Pourquoi le Grand Prix n'est pas retransmis à la télé sur une chaîne comme l'équipe ? Il y a plein de questions que je ne piche pas.

  • Speaker #1

    Quand on se met en frontal avec un circuit comme le Supertree ou comme du Tessin, et qu'on présente aujourd'hui le produit Grand Prix français, on ne peut pas avoir des prétentions de coût de retransmission. Et je pense que là, ils ont peut-être mis un petit peu la charrue avant les bœufs. Le T100, le produit, il est fini, il est magnifique et il donne envie. La Supertree, on sait que c'est 4 courses sur un calendrier assez déterminé. Le format est très télégénique. Le format du Grand Prix français, normalement on a un caillou ou deux dans la chaussure, mais là c'est une chaussure qui est pleine de cailloux. On ne sait pas comment faire, on ne sait pas, il y a des villes, les coûts d'organisation sont juste énormes. Organiser en France... C'est... enfin... je suppose que toi comme moi on sait comment ça se passe quand on voit le cahier des charges à remplir. C'est juste un annuaire qui devient de plus en plus gros. Il faut avoir la foi, il faut avoir les reins solides en termes de finances, les autorisations préfectorales, il faut fermer les routes. Et on n'est plus... on est un pays de sport soi-disant. On n'a jamais été un pays de sport et on ne le sera jamais tant que les choses ne changeront pas et que nos dirigeants et nos décideurs ne changeront pas. On peut dire ce qu'on veut mais... Il va falloir se donner de bonheur pour nous convaincre qu'on est un pays de sport. On est un pays où les gens qui font du sport sont les rois du système, du système D, j'appelle ça le Rachid System, parce qu'on est toujours obligé de s'organiser un petit peu avec les moyens du bord et on essaye de faire des grandes choses. Et donc moi c'est là-dessus où je voulais en venir. Nos athlètes français sont certes des athlètes qui sont passés par le circuit fédéral, mais on voit qu'ils explosent quand ils s'exportent dans des structures privées. Donc c'est très bien d'avoir une structure fédérale, mais il y a combien de jeunes qui passent par les pôles, qui explosent derrière ? Certainement pas un petit peu, mais je pense que ce n'est pas la majeure partie. Par contre, on voit un athlète qui a tracé la voie il n'y a pas longtemps, Vincent. Vincent, il est passé par le système, mais il a toujours été un petit peu en marge. Et on voit que c'est lui qui a tracé la voie. Cassandre Beaugrand, elle explose depuis qu'elle est partie. Léo, il est dans une structure privée. Mathis est avec Cercle Performance. Aujourd'hui, Léon est en Angleterre, le système fédéral crée des potentiels, mais par contre les structures privées, aujourd'hui, et les entraîneurs, qui sont tous formés par le système fédéral, mais aussi à l'extérieur, font un boulot magnifique, et c'est ça qui devrait être mis en avance. Aujourd'hui, il faut une structure, il faut Sam Lédelot, Sam Lédelot c'est le système de la famille par définition, et on voit que ça marche, on voit que ça marche, le fédéral peut être un appui. Mais il faut que ça reste un appui, pas quelque chose qu'on met en avant. Donc on est sur le devant de la scène, mais ce Grand Prix-là, il faut le repenser complètement. Je pense qu'il faut vraiment le repenser complètement.

  • Speaker #0

    Tu sais, on a les compétences, on a tout ce qu'il faut, mais je n'arrive pas à comprendre que d'organiser une épreuve de grand niveau en France, c'est un tel parcours de combattant. Et je pense que les fédérations, il y a un moment, il va falloir qu'elles se posent la question, parce que je vais prendre l'exemple du triathlon d'hiver. Vous savez que c'est des courses que j'affectionne. Et on a eu simplement la semaine dernière l'annonce de l'endroit où aura lieu les championnats du monde de triathlon d'hiver dans moins de deux mois. Donc c'est en Italie à Cogne. Mais ça veut bien dire une seule chose, c'est que chaque année, ce délai-là est repoussé. C'est parce que le cahier des charges est tellement compliqué, ça coûte. tellement une blinde de vouloir organiser une course fédérale, que ce soit sous la Fédération française, que ce soit sous la Fédération européenne ou la Fédération internationale, qu'il y a de moins en moins d'athlètes. Et on se rend compte, c'est systématique, moi je le vois dans le monde du triathlon d'hiver, tous les ans, le délai à laquelle la course des championnats est annoncée est de plus en plus tard, parce qu'il y a un moment où la Fédération internationale a besoin de ces championnats du monde-là pour se donner une crédibilité, donc ils sont loupés. ils font un travail de dingue pour arriver à trouver un organisateur. Et pourquoi il n'y a pas d'organisateur ? Parce que, un, ça coûte une blinde, et deux, c'est hyper compliqué. Et on est en train de parler du championnat du monde de triathlon d'hiver qui ne se passe pas sur les routes, on est sur des pistes de ski quand même. Donc, c'est quelque chose qui est privatif, que tu peux organiser un petit peu plus facilement. Mais quand tu vois la complexité de l'organisation d'une épreuve, et moi je tire mon chapeau à tous les organisateurs en France, et ce n'est pas anodin le fait qu'il y ait de plus en plus de courses qui sortent du schéma fédéral.

  • Speaker #1

    Alors, tiens, on va continuer là-dessus. Tu te souviens, il y a quelques années, moi j'étais le créateur et l'organisateur en chef du duathlon de Mont-Saint-Denis.

  • Speaker #0

    Grande, grande course.

  • Speaker #1

    En 2018, on a fait un duathlon longue distance, et en 2019, on est championnat de France longue distance. Donc, petit coucou à Victor Henry, qui avait largement gagné les deux éditions. C'était, je me rappelle, Quand on a fait 2018, c'était un certain succès, mais c'était une première édition, donc il y avait des choses à faire progresser. Par contre, quand on a été contacté et qu'on a reçu le cahier des charges pour être championnat de France, en gros, tu empiles des difficultés sur des difficultés. Il te faut plus de structure. C'est logique, tu me diras, tu vas vers un certain standing. Mais la FEDE ne se pose pas la question du pourquoi il y a aussi peu de candidats à l'organisation. Nous, quand on a organisé le duathlon longue distance, c'était un duathlon long. Donc, tu payes une certaine redevance pour avoir le droit d'organiser. Déjà, certes, admettons, passons, passons. Mais si tu fais le championnat de France, si tu organises le championnat de France, alors on avait eu du bol, il y avait peu de candidats, donc du coup, ils nous avaient fait cadeau de ça. Mais tu payes encore plus cher, parce que c'est encore un plus haut standing. Mais donc du coup, où tu t'y retrouves à toi ? Je ne vois pas. Tu payes plus cher, tu as plus de contraintes et tu n'as pas plus d'aide. Alors tu vas vendre le fait que tu vas organiser une course championnat de France. Mais nous, on est dans l'un. Donc si tu veux, la boulangerie du coin, elle s'en fout. Et les entreprises, globalement, elles ont autre chose à faire, surtout dans le contexte économique actuel, que d'aller sponsoriser des courses qui ne sont quand même pas super grand public. Donc on est en train d'essorer la machine, mais à un moment donné, il va falloir arrêter. Et je pense que le Grand Prix, ça fait partie de ce système-là. Les sommes à engager quand on veut organiser une étape du Grand Prix sont juste... colossale.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce que c'est, toi, les droits d'accès ? Non,

  • Speaker #1

    je ne veux pas dire de bêtises. Je ne sais pas si c'est 50 ou 200. Je ne me rappelle plus. Il faudrait contacter une grande ville qui nous permettrait peut-être de mettre en avant une étape du Grand Prix et de mettre en avant son organisateur qui doit faire un fond... Et je pense que c'est un sacerdoce. Je pense que c'est un truc à se faire des nœuds au cerveau pendant un bon, bon moment et avoir des nuits blanches parce que... T'es dépendant de la météo, t'es dépendant de la qualité des eaux, quand c'est du triathlon, t'es dépendant de tellement de choses. Et quand on est sportif, moi en tant que coach, j'essaye d'attirer l'attention sur les athlètes. Maîtriser ce que vous pouvez maîtriser et lâcher la bride sur ce que vous ne pouvez pas maîtriser. Quand t'es organisateur, tu maîtrises, t'es obligé de maîtriser ce que tu peux maîtriser et t'es obligé de maîtriser tout ce que tu ne peux pas maîtriser. T'es obligé de prévoir un plan B, la météo, machin. Donc c'est, à part les gens qui ont vraiment une foi incontournable. Je me dis qu'en France, organiser, ça va devenir vraiment très très très complexe. Et qu'il faut qu'on se pose une question là-dessus. Qu'on arrête de chier des règlements pour chier des règlements.

  • Speaker #0

    Voilà, il y a plusieurs niveaux de complexité chez nous. C'est un vrai millefeuille qui nous font... Donc tu as la partie fédérale déjà, avec le cahier des charges fédérales, les coûts, etc. qui sont compliqués. Et ça, les gars, quand vous avez passé ça, vous avez fait la partie facile. Parce que derrière, quand vous allez amener votre dossier à la mairie du coin... qui va le transférer à la communauté de communes où vous avez quatre chasseurs qui sont autour, qu'il va falloir qu'ils votent le truc. Moi, quand j'ai voulu organiser une course il y a deux ans, je voulais organiser une course qui s'appelait le 113 sur la ville de Clairvaux-les-Lacs. La ville de Clairvaux-les-Lacs m'a dit Ok, pas de problème On avait jeté les bases pour faire une très belle organisation à cet endroit-là. Et derrière, quand il a fallu demander à toutes les communes sur lesquelles le parcours passait, il n'y en avait pas 250, il y en avait six, dont ma commune où j'ai été le maire entre 2000 et 2006. La première réponse que j'ai eue, et on passait que sur la route, on ne parlait pas d'attraille, les chasseurs avaient dit Attention, c'est le week-end d'ouverture de la chasse. Qu'est-ce que ça peut venir foutre que ce soit le week-end d'ouverture de la chasse que tu aies des mecs qui passent en vélo sur la route ? Ça va faire chier ces gros connards dans leur casque. Voilà. Biii ! Non mais putain, tu vois le niveau. C'est-à-dire qu'il fallait aller se battre auprès de ta propre commune. pour aller être sûr d'avoir l'autorisation et le tampon sur la page alors que tu allais passer uniquement sur la route. Donc, il faut discuter avec… Et ça, je parle de la partie vélo. On ne va pas parler de la société de pêche du lac. On ne va pas parler de la société des eaux du lac. Est-ce que votre yathlète, ils vont faire pipi dans le lac ? Est-ce que si ? Non, mais chez nous, organiser un truc, c'est un chemin de croix. Je veux dire, Saint-Jacques-de-Compostelle, à côté, c'est Bambi. C'est… Non, mais… Et les mecs, il faut vraiment avoir la foi pour arriver à organiser une épreuve chez nous. Et moi, je trouve que c'est dommage, dans le contexte qu'on est, où tu as 50% des gamins qui sont obèses et qui ne veulent plus faire de sport, putain, il y a un moment, il faut qu'on arrive à sortir les pouces et qu'on fasse en sorte que l'organisation des compétitions, que ce soit une course à pied ou que ce soit un triathlon, qu'on essaye de faire des choses qui soient simples et limpides. Je ne dis pas qu'il faut qu'on enlève toutes les barrières, parce que quand on organise une course où il y a une utilisation de route, une utilisation de chemin ou une utilisation d'eau libre. Oui, il y a des règles à avoir, oui, il y a des garanties à prendre, et oui, il faut que ce soit mis en ordre, mais il y a un moment, on ne peut pas, il faut que ce soit vu comme, il faut que les municipalités, que les collectivités locales voient ça comme un plus qui est offert à la population et pas comme un handicap qui va venir gêner la population pour aller à la messe le dimanche ou pour aller à la pêche. Et je pense que la pratique sportive en France, aujourd'hui, principalement dans ces... cette année post-JO, c'est important qu'on la mette en avance. J'aimerais bien que d'un point de vue ministériel, on dise que oui, la pratique sportive aujourd'hui, c'est une priorité nationale, c'est un chantier national et on doit encourager la pratique sportive à tous les niveaux.

  • Speaker #1

    Ce qui n'arrivera jamais, puisque sur le nouveau gouvernement... Mais non, mais c'est juste, ça n'arrivera jamais. Le ministère des Sports dans le nouveau gouvernement, il a retrouvé sa place. C'est juste le dernier ministère. Il est tout en bas de la liste. Ouais, alors ça, c'est une autre question. Mais quand on voit la tête de nos décideurs et quand on voit le niveau de pratique de ces gens-là, et qu'on voit à quelles moulinettes sont passés les anciens sportifs de haut niveau... Quand ils deviennent ministres, je repense moi toujours à Roxana Maracineanu, qui était une des premières à avoir été agobée par le système. Quand on voit les immondices qu'elle nous a sortis derrière, c'était juste improbable. Et voilà, on se targue, post-JO, d'être la fédération française avec la plus grosse progression de prise de licence. Apparemment, on serait, en tout cas j'ai vu un poste passer là-dessus, à plus 35% de prise de licence. Est-ce que c'est à l'instant T ou est-ce que c'est au global ? Parce que je me rappelle que l'année dernière, c'était déjà un record un peu historique, on était à 67 000, je crois, à licence. Si on fait plus 37, globalement, on est à 87. On est proche des 90 000. Ok. Est-ce que tu as vu des piscines en construction ?

  • Speaker #0

    Non,

  • Speaker #1

    que dalle. Non. Est-ce que tu as vu des lignes d'eau un petit peu plus longues ? Non, non, non.

  • Speaker #0

    Vous voyez, à Bensin, ici, il y a trois créneaux horaires publics. Trois créneaux horaires publics. Alors, moi, c'est la piscine où je vais nager. C'est une belle piscine moderne qui a été faite sur le centre sportif de Belleceint. C'est vraiment magnifique. Attends, moi, quand j'y vais avec mon gamin, on paye 14 balles l'entrée pour nous deux. 14 balles. Il peut aller régulièrement à la piscine. Comment tu veux encourager ça ? Quand on va nager à la Vaudoise Arena à Lausanne, vous parlez de la Vaudoise Arena, la Vaudoise Arena, il y a un bassin de 50 avec 12 lignes et il y a un bassin de 25 avec 20 lignes. Une fosse à plongeon, un plongeon, un... 3, 5, 7, 30 et 10 mètres. Tu verrais le complexe qu'ils ont fait. Les mecs, ils n'ont pas regardé la dépense. Quand on va à la Boudouaz Arena, on paye 5 balles suisses. C'est moins cher d'aller nager dans une piscine qui a coûté 17 ou 18 millions de francs suisses que d'aller couper dans la piscine à 2 millions à Belsin. Je veux dire, mais qu'est-ce qu'on fait en France ? Et là, quand il n'y a pas assez de créneaux horaires aujourd'hui qui sont ouverts dans cette piscine-là, c'est parce qu'ils ont du mal à trouver du personnel. J'ai postulé pour trouver du personnel, pour me proposer pour du personnel avec l'objectif d'ouvrir plus de créneaux horaires. Tu sais qu'aujourd'hui, en surveillant de baignade, les BNSSA sont acceptés. Il y a une dérogation qui a été prise au niveau ministériel, c'est-à-dire qu'on n'est pas obligé d'être MNS. Tu es obligé d'être MNS si jamais tu donnes des cours de natation. Mais il y a cette mafia du MNS en France qui fait en sorte qu'on continue à limiter l'embauche du personnel surveillant de baignade. à des MNS sous prétexte que potentiellement ils peuvent avoir à donner des cours particuliers à certaines personnes. Et ça c'est simplement la plus… alors je vais certainement prendre des cartouches là-dessus, mais je pense que c'est un petit peu symptomatique du système français. Il y a un décret ministériel qui autorise des personnes à faire de la surveillance de baignade, mais non on va continuer à vouloir embaucher des gens qui sont surdiplômés pour faire de la surveillance de baignade. avec l'espoir d'essayer de protéger un petit peu leur emploi. Ce qu'on a besoin en France, c'est d'avoir plus de personnel, d'avoir des créneaux d'ouverture piscine qui soient étendus, d'avoir des prix qui soient accessibles, et surtout qu'on puisse permettre à des gens d'aller nager, d'aller pratiquer. Et quand on parle d'une piscine, on parle des nageurs, on parle des triathlètes, on parle des gens qui font de l'aquajogging, on parle de la sécurité parce qu'on est quand même un pays de lacs. Moi, si on prend l'exemple du Jura, on s'appelle quand même la région des lacs. Il y a un lac à tous les coins de rue ici. Tu as des gamins qui sont dans les lacs. Ce n'est pas comme si on avait 3200 accidents de baignade en France par an. 3200 accidents de baignade. On est en train de parler d'autant d'accidents de baignade que de morts sur la route. Donc, il y a un moment, il y a du water polo. Il y a tout un tas de choses qui peuvent aller autour. Il faut qu'on ouvre.

  • Speaker #1

    Il y a un petit Léon Marchand aussi, accessoirement, qui a fait un peu de pub pour les sports aquatiques.

  • Speaker #0

    C'est pas comme s'il avait gagné 250 millions de médailles olympiques. Donc, je veux dire, il faut qu'on ouvre l'accès à ces piscines. Il faut qu'on libère des créneaux. Il faut surtout qu'on ait du monde pour surveiller les piscines. Et ça, ça ne peut se faire que s'il y a une volonté politique délibérée de dire Allez, on arrête les conneries maintenant, bim, on ouvre les créneaux, les piscines elles ouvrent à 6h et elles ferment à 21h et on va bien trouver quelqu'un. Et plutôt que d'embaucher des mecs, des MNS qu'on va payer 1200 balles par mois, on les paye 1700 balles parce que si en Suisse, les mêmes gars, ils peuvent être payés 5000 euros par mois, il n'y a pas de raison qu'on ne puisse pas les payer 1500 ou 1700 en France.

  • Speaker #1

    Ça va plus loin que ça. Le problème sera vite réglé à l'origine. Tu vas dire aux gens qu'on va essayer de construire des piscines pour ouvrir des lignes d'eau. Quel est le bilan financier des piscines ? Parce que maintenant, on ne parle plus que comme ça. Quel est le bilan financier des piscines ? J'avais vu passer il n'y a pas très longtemps, il faudrait que je recreuse la question de manière plus précise, mais je crois qu'en France, il n'y a aucune piscine qui est bénéficiaire.

  • Speaker #0

    Par principe, si tu veux, une piscine ne peut pas être bénéficiaire. Si tu veux, une piscine, politiquement, elle doit être vue comme un service à la population. Les routes qu'on va te faire pour aller chez toi, elles ne sont pas bénéficiaires, les routes. Elles ne font que coûter des ronds.

  • Speaker #1

    Non, mais les autoroutes, elles sont largement bénéficiaires.

  • Speaker #0

    Oui, mais ça a été privatisé.

  • Speaker #1

    Oui, mais pourquoi ? Comme ça a été privatisé, tu as du passage, c'est obligé. Et en plus, tu as un entretien qui est derrière. Tout ce qui est public, globalement, c'est un investissement à l'origine. Et puis après, derrière, il n'y a plus rien. Les piscines, aujourd'hui, les seuls investissements qu'ils font, c'est sur le personnel. Et ils en font le moins possible puisqu'ils cherchent à payer le moins possible. Structurellement parlant, aujourd'hui, je respecte ton choix de carrière. Mais moi, maître nageur, je ne m'y jetterai pas. C'est quand même entre le salaire et les conditions de travail. parce qu'il y a le public aussi et oui, voilà donc qui va dans les piscines aujourd'hui c'est pas que du triathlète ou que du nageur intéressant, t'as tout le monde et donc à gérer je pense que c'est aussi savoir donner envie d'aller à la piscine, aujourd'hui les gamins ils ont pas envie d'aller à la piscine, si ils ont envie d'être cléon marchand mais donc ils vont s'adresser à des clubs dont les licences sont de plus en plus chères, où il y a de moins en moins de créneaux, et vu qu'ils sont de plus en plus nombreux, c'est mécanique, t'as de moins en moins de créneaux, t'as de plus en plus de monde... Au lieu d'être avec une ligne d'eau avec 4-5 gamins, tu te retrouves avec une ligne d'eau avec 8, 10, 12 gamins, et encore c'est des lignes d'eau de 25 mètres, et ça revient à rien, ça donne pas envie. Non,

  • Speaker #0

    ça peut pas arriver. Mais si tu veux, moi tu sais, il y a un truc qui me fait hurler, c'est quand on nous dit que les piscines ça bouffe des ronds. Ok, explique-moi, quelle est la différence entre construire une piscine... Moi je suis à la frontière. Le coût de construction d'une piscine en Suisse ou en France, il peut pas être moins cher en Suisse. Ce n'est pas possible parce que la main d'œuvre des gens qui viennent la construire, elle est plus élevée. Pourquoi les piscines en Suisse, et je le veux pour preuve, puisqu'on bosse tous les deux en piscine en Suisse, les piscines en Suisse, même dans des petites communes, ma femme bosse dans une petite piscine qui est dans une petite commune de 600 habitants. C'est une construction intra... C'est une communauté de communes qui a construit cette piscine. Il doit y avoir une dizaine de communes. Cette piscine, elle a un coût d'accès qui est moins élevé que les piscines en France. Le coût de construction a été plus élevé que la piscine en France. Les salaires sont 3 à 4, voire 5 fois plus élevés qu'un surveillant de baignade en France. Et la piscine ne bouffe pas de ronds. La piscine, elle ne bouffe pas de ronds. Nous, chez nous, putain, tu fais une piscine, les mecs, tu les payes 4 fois moins. La piscine, elle va te coûter 25% de moins à construire, mais on va te bourrer le mou pour te dire qu'on te bouffe des ronds. De toute façon, tu sais, il y a une expression, quand tu ne veux plus de ton chien, tu dis qu'il a la rage. On est dans une situation où en France, on est en permanence en train d'essayer de couper des investissements ou de faire des économies. Il y a des choses sur lesquelles on ne peut pas faire d'économies. Pour moi, le social, la culture, le sport, ce sont des choses qu'on ne devrait jamais avoir à se poser la question si on fait des économies sur ce truc-là. On a dérivé, mais je pense que c'est un débat qui est important à avoir. Clairement, on a besoin de plus d'infrastructures aujourd'hui en France parce qu'on a de plus en plus de personnes avec l'effet Jeux Olympiques qui se dirigent vers les clubs sportifs. Et il y a un moment où les clubs sportifs ont besoin d'accueillir ces personnes-là parce qu'il n'y a rien de pire pour un club sportif de dire Non, on ne peut pas vous accueillir parce qu'on n'a plus de ligne d'eau. Moi je trouve ça complètement aberrant.

  • Speaker #1

    Il y a certains clubs qui limitent pour justement garder une certaine quantité de nageurs par ligne d'eau et qui sont obligés de filtrer et de se dire, là on ne peut plus prendre de licenciés. Alors il y a deux filtres, tu as le filtre financier, tu as le prix des licences qui s'envolent et puis tu as l'aspect quantité de triathlètes avec la capacité d'accueil. Je me rappelle à l'époque, c'était en 2016-2017, il y avait eu une mission au niveau national. d'une espèce de détaché de la FEDE qui venait faire du lobby un petit peu pour essayer soit de décrocher des lignes d'eau, soit d'aider et de participer au développement et à la création de nouvelles piscines. L'être morte, puisque aujourd'hui on est de plus en plus de triathlètes, il n'y a pas de plus en plus de piscines, et il y a toujours de moins en moins de place dans les lignes d'eau. Donc c'est un vrai problème, puisque, je suis désolé, mais oui les triathlètes, même si on n'est pas des très très bons nageurs, c'est ce qui est en train de changer. On a besoin de lignes d'eau. Et ne venez pas me dire que les triathlètes, c'est des gens qui viennent creuser le trou de la sécurité sociale, parce que je n'en suis pas convaincu. On en veut pour preuve les épisodes avec Romuald Lepers. On vit peut-être pas plus longtemps, mais on vit beaucoup mieux. Et donc, on vit en meilleure santé. Favorisons la pratique du sport et puis après, on verra quoi.

  • Speaker #0

    Non, non, c'est vraiment important. Et puis les piscines, c'est vraiment... une piscine c'est un lieu de vie et quand tu vois moi je le vois quand on va nager par exemple à la Baudouaz Arena, t'as un petit café quand tu vas en Australie, t'as toujours un petit café à côté et les gens qui vont à la piscine avant leur séance se retrouvent là, il y a l'aspect social c'est vraiment un lieu de vie où les gens se remplacent et moi j'ai toujours considéré qu'une piscine elle avait un rôle social super important parce qu'on est dénudé et il n'y a pas... quand on est tous en maillot de bain, c'est un petit peu comme quand on était à l'armée, on était tous habillés pareil. Il n'y a pas de hiérarchie sociale qui est visible dans une piscine. Et pour moi, s'il y a un point qui est indispensable dans la société aujourd'hui, c'est ça, c'est-à-dire que tout le monde est sur le même niveau. Et c'est vraiment important à mes yeux, et j'aimerais vraiment de mon vivant voir les piscines être mises un petit peu plus… au cœur des relations sociales et de la pratique sportive en France parce qu'il n'y a pas d'autre endroit comme ça. Bon allez,

  • Speaker #1

    basta sur les piscines parle-nous de ta saison à venir ça a oulala alors début on en a parlé un petit peu aussi tous les deux début de saison un petit peu traditionnel triathlon 73 d'Aix, 2-3 cycles sportives en entrée Et puis après, moi j'ai eu la chance d'avoir ROT, donc du coup ça sera prépa ROT cette année. Et puis tant qu'à faire, et on en avait discuté aussi, je me suis dit tiens j'ai quelques athlètes qui repartent sur la race Cross France. Petit coucou à Arnaud Manzanini. Et donc du coup cette année je fais le 500, 15 jours avant ROT, parce que du coup pourquoi pas.

  • Speaker #0

    Ouais ouais, c'est nickel.

  • Speaker #1

    Et par contre toi du coup, moi je suis un... c'est pas les cadets, c'est les minimes. Je suis un minime, mais parlons-nous des seniors et des élites.

  • Speaker #0

    Les vétérans 12.

  • Speaker #1

    Je ne voulais pas le dire comme ça, mais vas-y.

  • Speaker #0

    L'ouverture de la saison est toujours au Marathon de Marrakech. Très tôt. Marathon de Marrakech dans un peu plus de 15 jours maintenant. Prépa qui a été complètement bouleversée parce qu'on a eu de la neige pour les vacances de février. Et puis comme j'aime bien skier et que les pistes de ski passent devant ma maison, je n'ai pas même fait beaucoup de ski de fond. et pas beaucoup de courses à pied parce que forcément quand tu fais 200 bornes de ski de fond par semaine, tu as moins envie d'aller courir le soir. Et puis surtout que les routes ne sont pas très praticables. Et même si d'habitude j'aimais bien faire des séances de tapis, cette année j'ai quand même trouvé que c'était compliqué psychologiquement après avoir été le nez dans le vent sur les pistes de ski avec une qualité de neige exceptionnelle, de rentrer le soir et puis de me mettre sur le tapis, j'ai eu un petit peu de mal. Donc marathon de Marrakech qui arrive à grands pas. dans la foulée le mois d'après championnat du monde de triathlon d'hiver à Cogne en Italie pour essayer de faire quelque chose qui tienne un petit peu la route en espérant que cette année ils ouvrent enfin l'utilisation des vélos au gravel parce que ça fait quand même vachement sens et puis ça irait un petit peu dans le sens du truc et de toute façon s'ils ne veulent pas monter les gravels je vais mettre un guidon plat sur mon gravel donc je vais détourner le truc Merci S'ils veulent jouer aux cons, ils sont mal tombés. Donc, championnat du monde de triathlon d'hiver, j'ai essayé de garder ma place sur le podium. Et puis, le mois d'après, toujours dans le gravel, mais ma femme m'a offert pour Noël une inscription. Moi, j'ai quand même une femme en or. Elle sait me parler. Elle m'a offert une inscription pour une qualification au championnat du monde de gravel UCI. Je vais aller faire une belle course bien pourrie dans le nord de la Belgique, fin mars. Ça va être du beurre.

  • Speaker #1

    J'ai une femme en or, une femme qui t'offre un gravel et une place pour aller chercher les qualifications pour les championnats du monde. Il y a peut-être aussi un message. Peut-être qu'elle veut se débarrasser de toi. Il faut se méfier. Il faut enquêter.

  • Speaker #0

    mais en fait les championnats du monde gravel uci cette année c'est à 10 donc nice c'est quand même voilà je veux dire dans le gravel l'arrière pays niçois c'est quand même quelque chose donc comme nice c'est tout sauf plat j'ai décidé que d'aller faire un truc où il n'y a pas de dénivelé en belgique c'était une bonne solution mais ça ça va être une boucherie ce truc c'est deux tours de 75 km donc c'est quand même 150 bornes de gravel J'ai regardé un petit peu les images et je discutais sur un groupe là où il y a des mecs qui sont allés l'année dernière. Donc les 10 premiers kilomètres, on sait comment ça se passe, c'est comme une départ de cyclocross. Donc soit tu passes et tu arrives à prendre à peu près le groupe de tête, soit tu es mort.

  • Speaker #1

    La stratégie de course est vite écrite.

  • Speaker #0

    De toute façon, je ne fais que de la prépa 10 kilomètres à bloc. À ce moment, je monte sur le turbo, je fais 10 kilomètres à bloc, je descends. Après, je vais me rouler dans la boue, je m'en mets bien sous les aisselles, sous le cou et tout ça, dans les cheveux. Et donc voilà, il y a ça qui se précise, qui va être sympa. Et puis derrière, dans la foulée, début avril, il y a les championnats d'Europe de duathlon long également. Ce n'est pas en Belgique, c'est en Allemagne. J'ai fait une demande de qualification auprès de la PD. J'attends leur réponse, ça ne devrait pas poser de problème. Et je vais essayer d'aller faire ça. Et puis après, j'attaquerai la saison, voir comment ça se passe. Il y a toujours la possibilité que je vienne faire un peu le spectacle à Rott. Et puis voilà, et donc derrière, s'y qualifier pour les championnats du monde de gravel, et ça sera donc championnat du monde de gravel, et puis S-Grail, et certainement un Ironman qui va être là-dedans, peut-être en brun, peut-être en brun. J'ai dit que je ne voulais plus jamais retourner de ma vie, parce qu'à chaque fois que j'y allais, je perdais 5 ans de mon espérance de vie, mais...

  • Speaker #1

    Oh ben là, tu peux. Ouais, ouais.

  • Speaker #2

    Voilà.

  • Speaker #1

    Et sur les Europelons en duathlon, c'est quoi le format ? 10-70 ?

  • Speaker #0

    10-65.

  • Speaker #1

    Oui. Alors, au cas où il y aurait des gens qui nous écoutent et qui n'ont jamais fait de duathlon, vous ne lancez pas sur un duathlon long, parce qu'on a parlé des distances, parce que c'est pas un sport pour... C'est un vrai sport de dur. Le duathlon long, c'est nettement plus traumatisant que le triathlon long. Ça fait vraiment mal à la quiche. C'est une super discipline, mais on parle du triathlon comme d'un sport difficile. Le duathlon... Faites-le à l'entraînement, faites un 10-70 à l'entraînement, c'est une des séances que j'aime bien faire. Mais celle-là, ce n'est pas un 60 et 20, ça n'a rien à voir.

  • Speaker #0

    Si vous êtes pas déchants, vous pouvez faire un format Zoffingen 10-150-30. Comme ça, vous êtes tranquille, vous êtes bien calmé le soir, une soupe, une pipe et au lit, on n'en parle plus.

  • Speaker #1

    Je vais passer mon tour pour la pipe parce que moi, je préfère aller au lit. Je crois d'ailleurs qu'il y avait une année... Sauf erreur de ma part, un des premiers champions du monde longue distance français, c'était Bertrand Billard, et c'était sur Belfort. Et le triathlon s'était vu transformé en duathlon, et il le pratiquait régulièrement à l'entraînement, et c'est ce qui lui a permis de s'en sortir, parce qu'il était peut-être meilleur duathlète que triathlète sur du long. Et voilà, on sait aujourd'hui qu'on va avoir des difficultés à organiser dans l'eau, et il y a peut-être des courses qui vont se transformer en duathlon. C'est quelque chose qui est beaucoup plus simple à mettre en avant, on en avait déjà parlé sur un épisode précédent. Faites-le à l'entraînement, il n'y a pas meilleure préparation, mais en course, n'y allez pas la fleur au fusil, parce que vous allez revenir avec le fusil qui vous aura pété à la gueule, et vous risquez d'en avoir un petit peu plein partout, et de marcher en vrac pendant un petit moment. Une des plus belles épreuves que j'avais faites à l'époque, c'était le duathlon des palmiers à Hyères, 10.70, et des cadavres, j'en avais déjà vu, mais des cadavres comme ça, rarement, rarement, c'était une très belle épreuve, maintenant ils font un triathlon là-bas. Allez-y, regardez les duathlons longs et si vous êtes prêt pour faire du duathlon long, le triathlon longue distance, ça sera les vacances.

  • Speaker #0

    Le deuxième 10 km, c'est très très rare généralement de casser son temps sur 10.

  • Speaker #1

    Si, on le casse dans l'autre sens.

  • Speaker #0

    Moi, j'avais fait à l'époque où le circuit de Zoffingen, le powerman de Zoffingen, il fallait se qualifier. Il y avait un circuit en France qui s'appelait le circuit powerman et il y avait une course qualificative qui était au Val d'Aran dans les Pyrénées. qui a déjà été dans le Val d'Aran. Ouh là là ! Aussi, celle-là faisait mal à la gueule. C'était un chantier. Il y avait trois tours, les dix premiers kilomètres, il y avait trois tours où on partait au pied d'une bosse qui était à 18%. et ça qui finissait en gravier t'arrivais en haut tu redescendais en bled tu passais dans un bled qui s'appelait Saint-Béat c'était un truc de fou puis après il y avait quand même le porté d'aspect et puis je sais plus quelle autre colle dans les Pyrénées, un truc de malade enfin c'était vraiment il n'y avait pas besoin de race-rand ah non il n'y avait pas de race-land et puis tu sais c'était l'époque quand t'avais 42-52 et puis une cassette qui faisait 12-25 t'étais... 12,

  • Speaker #1

    10.

  • Speaker #0

    Tu étais vu comme un faible. Donc, putain, le travail. Enfin, bon, voilà. C'était la belle époque, les amis. Voilà, épisode 1, saison 2. Ou épisode, je ne sais pas comment tu le nommeras.

  • Speaker #1

    Épisode 1, saison 2. Et voilà,

  • Speaker #0

    ça roule. On vous souhaite une belle semaine. On revient la semaine prochaine. Et on vous fait la bise. Entraînez-vous bien. Ciao, ciao. Allez voir notre page Facebook. On essaie d'y mettre un petit peu de vie. parce que comme on a quand même une écoute qui est tous des vétérans on s'est dit d'avoir un truc sur Facebook c'était pas trop mal la bise, salut mon Mika, à bientôt à très bientôt,

  • Speaker #1

    merci de votre écoute et à la prochaine, ciao ciao

  • Speaker #2

    Merci.

Chapters

  • Introduction et vœux pour 2025

    00:13

  • Les circuits de triathlon : T100 et WTCS

    00:55

  • Les athlètes sous contrat et leur avenir

    02:18

  • Préparation mentale et choix de carrière des athlètes

    04:47

  • Organisation des compétitions et infrastructures sportives

    05:59

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