- Speaker #0
bonjour à toutes et bonjour à tous et bienvenue sur un nouvel épisode du tribe and it dont on va ratisser large aujourd'hui de dupont jo aux courses dans la misère belge à au triathlon et les gars je vais bien vous dire un truc je veux plus en entendant se plaindre que les mastarts en triathlon, c'est un truc de barbare. Si vous n'avez jamais fait un départ de course gravel avec 3000 mecs en Belgique, je peux vous garantir qu'un départ de triathlon en mastart, à côté, c'est du pipi de chat. Bienvenue à tous, bienvenue sur le Tribe and Eat. Salut Mika, comment vas-tu ?
- Speaker #1
Hello tout le monde. Déjà, je suis bien content de te retrouver en un seul morceau parce que normalement, en gravel, on s'éclate, mais on peut aussi s'éclater tout court. Donc j'espère, j'ai fait ma petite prière du vendredi soir en me disant j'espère qu'il va bien revenir en un seul morceau. Donc tout va bien et puis on n'a jamais été aussi près d'un gros gros départ de saison même si ça a déjà été un peu lancé, on va en parler après. Mais comme un bébé qui attend son premier Noël, donc voilà. Il y a plein de choses à dire, on a vu un feu d'artifice samedi. Si jamais on est en panne d'électricité à un moment donné, on sait qui on peut appeler pour nous permettre de venir. Donc tout va bien.
- Speaker #0
Pour ceux qui étaient devant les petits écrans ou les grands écrans samedi après-midi pour Milan-San Remo, on voulait quand même dire un mot parce que c'est quand même une course qui est atypique. Les gars, ils ont 290 bornes, il ne se passe rien pendant 260 bornes. Tout le monde, ça roule quand même fort, mais il ne se passe pas grand-chose. Et tout d'un coup, il y a trois patates sur le bord de mer, des patates pas exceptionnellement longues, pas exceptionnellement pentues. C'est surtout la vitesse à laquelle c'est abordé. Et ce qu'on a vu là, c'est que stratégiquement, on a vu qui étaient les costauds. Moi, je rentrais d'avoir été retiré mon dossard parce que j'étais en Belgique, mais ça, on va y revenir. Et je me suis mis devant la télé. Et on était dans la famille de ma femme, qui ne sont pas spécialement des sportifs. Et ils ont tous été scotchés devant le spectacle parce qu'on a vu, si tu veux, la façon dont les UAA ont commencé à visser. Comme des Gorais dans la première bosse, quand j'ai vu le premier qui s'est écarté, Jonathan Narvez qui a pris un relais de bûcheron avec. Donc derrière, il y avait quand même Pogacar dans la roue. C'était écrit. J'ai rarement vu une course comme ça qui se lisait de façon aussi limpide au niveau de ce qu'allait se passer. Van Der Poel qui était derrière en rang 2. Gana qui était en train d'attendre. Et puis tous des mecs derrière qui se disaient mais qu'est-ce qui va se passer, à quelle sauce on va être bouffés. Et les quatre se sont barrés avec Romain Grégoire. qui a tenu 200 mètres et qui s'est fait sauter le caisson comme il faut. Ghana qui saute dans la première montée, qui revient. Mais alors, moi, je le donnais mort, Ghana. Non, non, il revient. Van Der Poel qui met une patate. Pogacar qui en remet une. La partie sur le plat derrière, un truc de barbare. Et quand ils ont attaqué la Cypressa, mais Pogacar met une attaque. Je crois qu'il a fait quasiment du 10 watts kilo sur une minute. Donc pour un gars qui fait 68 ou 69 kilos, ça commence à causer.
- Speaker #1
Tu allumes 2-3 ampoules avec tout ça quand même.
- Speaker #0
Mais putain, c'est là que tu te dis que c'est quand même, c'est pas le foot quoi.
- Speaker #1
Et c'est ce qu'on en a parlé déjà, puisqu'on en a causé 2-3 minutes avant, mais ce qui est assez intéressant, c'est que c'est 3 profils de coureurs complètement différents.
- Speaker #0
Ah ouais, rien à voir.
- Speaker #1
Rien à voir, Van Der Poel et Van Der Poel Pogacar, on peut les classer comme coureurs de classique. même si Pogacar, c'est aussi un coureur sur des grands tours. Par contre, Gana, c'est un gros rouleur. Ce n'est pas le même gabarit, ça n'a rien à voir. On voit bien qu'ils n'ont pas géré du tout de la même façon. Mais par contre, pour qu'il arrive à revenir, non pas une fois, non pas deux fois, mais trois fois, et à recoller et à être présent au sprint, moi, je me disais, dans la descente, il va mettre tout, et après, il ne pourra pas revenir. Mais non, il était là, il les a recollés, un gros lâche-en-rien. Et au final, d'ailleurs, il fait deux sur un sprint super long lancé par Van Der Poel. C'est une course comme jamais, on peut tout mettre en doute si on veut, mais à voir au moins le spectacle, il était magique. On imagine un Remco et un Roglic dans les parages, ça aurait fait un sprint à 5 de ma boule, ça aurait été magique de chez Magique.
- Speaker #0
Et là si tu veux, c'est vraiment un final qui favorise les gars qui sont extrêmement puissants. Donc Pogacar c'est un renard, ça c'est clair. Mais les deux autres, ils ont vraiment joué sur leur puissance. Et moi, il y a de tout. Il y a une petite vidéo qui a été partagée plusieurs fois, mais il y a vraiment un truc qui m'a marqué, c'est le niveau de... la façon dont Van Der Poel avait confiance en lui-même et il était vraiment à 100% sûr de ses capacités c'était dans la dernière partie de la montée dans la Cypressa quand tu as Pogacar qui met une grosse mine, mais quand même une grosse grosse mine quoi, donc il y avait Van Der Poel avec Ghana dans sa roue Van Der Poel il allait choper un ravitaillement à ce moment là Le gars, à aucun moment, il panique. Il laisse partir Pogacar pendant 2-3 secondes. Il attrape la gourde. Il range la gourde. Et bam ! Et là, je me dis, putain, il faut quand même avoir confiance dans ses capacités. Il faut quand même être sûr de soi. Et puis, il ne faut vraiment pas paniquer. Parce que quand l'autre, il se barre, généralement, tu ne le revois pas.
- Speaker #1
Et ce qui était vraiment... Ce qui est peut-être invisible pour le spectateur lambda. On ne va même pas parler de sportif. Pour le spectateur lambda, il va regarder une course de vélo, s'il se met sur la dernière demi-heure pour regarder les 27 derniers kilomètres, ça va être trippant. Maintenant, pour le sportif et éventuellement le compétiteur qu'on est, il faut imaginer, on est tous contents d'aller faire une petite séance d'intensité. Maintenant, faites votre séance d'intensité, mais avant, allez vous taper 5 heures de vélo. Voilà, et après, on en reparle. Parce que les watts en soi, finalement, c'est pas si énorme que ça. Si, bien sûr que c'est énorme, mais c'est les watts... Après 5 heures.
- Speaker #0
Avec 260 bords de sel. A 45 de moyenne.
- Speaker #1
Et ils sont partis avec un temps de chien. Il pleuvait, il faisait froid. Ils étaient tous habillés. Déjà, c'est des artistes sur le vélo. Tu les vois, ils partent limite avec la doudoune, les cuissards longs, les machins. Il n'y en a pas un qui descend du vélo. Ils arrivent cuissard court, maillot manche. Et faire ça à 45 à l'heure de moyenne. Être capable d'être détaché. On voit Pitcock à un moment donné, il ne crève pas au bon moment. Pas Pitcock, Philippe Seine. Il revient, mais je pense que comme tout bon sprinter qu'il est, il essaye de faire l'effort dans la montée.
- Speaker #0
Ça lui reste dans les jambes. Ça lui a coûté.
- Speaker #1
Fin de la course. Et puis, pas Pitcock, j'en veux un. Mais c'est faire des intensités à ce niveau-là, après cinq heures et demie de course.
- Speaker #0
Moi, j'attends le tour des flancs, j'attends Roubaix et tout ça. Et ce qu'on a vu, si tu veux, l'état de forme dans lequel est Van Der Poel. J'ai peur qu'il soit injouable sur certaines parties. Et puis surtout, si tu veux, je trouve qu'on a une belle image du sport parce que tu te retrouves, comme tu disais, avec des profils qui sont complètement différents, des gabarits qui sont complètement différents. Tu as un rouleur qui est champion olympique, champion du monde de chrono. Tu en as un qui a gagné la plupart des classiques, dont Paris-Roubaix 8000 fois. Et puis l'autre, il gagne tout. Il peut tout faire. Et je trouve que c'est vraiment beau. Le parallèle que je voulais faire avec le triathlon, c'est que Milan-San Remo, ce n'est pas une course qui est passionnante sur les 260 premiers kilomètres. Pourtant, il y a des millions de personnes qui sont devant l'écran. Et je pense que c'est la rhétorique et l'histoire qui est construite autour de la course qui fait quelque part la course. Et je pense qu'on devrait être bien inspiré en cas de nos retransmissions, dans la façon dont on traite la... la publicisation du triathlon, la façon dont on le filme, la façon dont on le commente et la façon dont on le présente aux spectateurs, parce qu'il n'y a rien de plus chiant que 260 km de mecs qui roulent en peloton et pourtant, tu as des mecs qui passent 5 heures, 6 heures devant la télé parce qu'il y a une histoire, parce que derrière, on raconte des histoires, c'est scénarisé, c'est mis en place et tu as des commentateurs qui font le job. Et moi, je trouve que... C'est vraiment beau. Et quand tu as un dimanche après-midi avec une météo un peu pourave ou un samedi après-midi comme là, ça fait quand même plaisir de regarder du beau spectacle sportif comme ça.
- Speaker #1
C'est clair. Puis ça fait une aide d'évocation. C'est sûr. Il y a des gamins qui ont dû regarder ça et qui ont dû vouloir aller faire le Pogacar ou le Van Der Poel après sur le vélo. Et puis c'est comme ça que ça se transmet.
- Speaker #0
Voilà, c'était notre parenthèse cyclisme. Et puis on reviendra un petit peu.
- Speaker #1
On va parler gravel avant. on va parler gravel avant de la fermer la parenthèse cycliste bah oui parce que avoir un champion du monde de triathlon des neiges qui se fait fesser les défectards quand même ah ouais j'ai pris cher je vais quand même vous raconter l'histoire je m'étais inscrit sur une course qualificative
- Speaker #0
pour les championnats du monde gravel qui était supposé avoir lieu à Nice en mois de septembre qui avait lieu en Belgique, à la frontière nord de la Belgique, jusqu'à proximité de la Hollande. C'était vraiment le bon choix. Si vous voulez aller faire une course de vélo avec des gros rouleurs, c'est vraiment l'endroit qu'il faut choisir. Je me suis dit que ça allait bien. 25% de la catégorie d'âge pouvaient prétendre à un slot sur les championnats du monde. On était 160 dans mon groupe d'âge, je me suis dit, si jamais tu n'arrives pas à faire dans les 40, c'est quand même vraiment pas bon. Mon départ, le premier départ était à 8h30, les pros hommes, et puis après il y avait tous les groupes d'âge qui étaient échelonnés toutes les deux minutes. Et moi, mon départ était à 8h42. En bon triathlète, j'arrive en avance, j'arrive à 7h, et là, surprise, on se gare, et je passe devant la ligne, et il y avait tous les mecs qui étaient déjà en train, qui étaient tanqués sur la ligne de départ, prêts à prendre le départ. je me suis trompé et les mecs étaient vraiment là pour se placer parce qu'on était par sas en fonction des groupes d'âge et moi j'ai dit mes couilles jamais je vais rester pendant 1h40 assis sur le goudron comme ça, ça marche pas donc je suis allé me mettre au chaud dans la bagnole j'ai refait un deuxième petit déjeuner préparé le vélo, fait mon échauffement je suis arrivé sur la ligne de départ j'étais à les derniers tiers ou derniers quarts du nombre dans mon groupe d'âge Et là, je me suis dit, ça va partir fort. Mais j'étais relativement confiant sur mes capacités en me disant, ça va partir fort, mais je vais arriver à refaire mon... En fait, la stratégie était presque de partir un petit peu derrière pour profiter du draft sur les groupes que j'allais remonter. Je n'avais pas imaginé que les groupes allaient tous rouler à 40 sur le gravel et que ça allait être verdun dès les premiers passages. Donc, coup de départ. Le temps de clipser, j'avais déjà pris 3 mètres. Les mecs étaient déjà tous partis, le couteau entre les dents. Des sauvages, mais quand je vous dis des sauvages, des sauvages. Et donc, pour vous donner un petit peu une image du parcours, 250 mètres en ligne droite entre des barrières, un virage à 180 degrés sur un pont. On repartait dans l'autre sens, 400 mètres sur du goudron. Et là, on arrivait sur une piste cyclable. Donc, ça passait de 7 de front à 2 de front, si vous vous serriez. Donc là, on est arrivé à 50. 7 de front, il n'y en a que 2 qui sont passés derrière. Ça a cassé du carbone dans tous les sens. J'ai vu des mecs voler et tout. Donc, moi, je me suis arrêté le temps de passer. Forcément, quand on remonte sur les vélos, les gars, ils avaient déjà fait 300 mètres. Et premier 10 kilomètres en gravel, 41 de moyenne. Moi, j'avais le cœur à l'intérieur de la bouche. Et je me suis dit, on va tous mourir ici. Ce n'est pas possible. Mais un truc de fou. J'ai fait des courses. J'ai fait des trucs de fou. Mais un truc de fou. Et le parcours, c'était deux boucles de 74. Et ça alternait. Il y avait à peu près, sur les 148, il y avait à peu près 15 kilos de goudron. Et le reste, c'était soit du vrai gravel, donc des beaux chemins gravel avec des bons gros cailloux, du single forestier, un petit peu de boue mais pas trop, du sable. Ah putain, des portions de sable, ça c'est sympa. Surtout quand tu arrives à 40 à l'heure et que t'arrives, le sable s'enfonce et tout, et t'as du monde partout. Je me suis rarement mis aussi violé sur la première partie d'une course. Et quand mon GPS a sonné au bout des 10 kilomètres, j'ai dit, mais là, comment ça va faire ? Et derrière, c'est difficile. Parce qu'après, on commençait à reprendre les plus lents des groupes précédents. Je n'avais aucune idée de ma place. Mais je me disais, ce n'est pas possible, j'ai doublé quand même beaucoup de monde. Je ne peux pas être si loin. Et j'ai été relativement confiant. Fin du premier tour en un peu plus de deux heures, donc 35 de moyenne quand même, en ayant roulé à peu près la moitié tout seul. Et juste avant la fin du premier tour, la deuxième séance de carnage, boucherie, tout ce que vous voulez, on s'est fait rattraper par le groupe des élites femmes. Avant de les voir, on les a entendues, elles arrivaient en hurlant derrière. Heureusement que ma femme est hollandaise, que j'ai une petite connaissance de leur langage. Mais des folles, déjà des nanas toutes plus grandes que moi, elles arrivaient, ça passait à droite, ça passait à gauche. On était sur un petit single forestier à ce moment-là. À gauche, une haie, à droite, le canal. Donc des passages, tu n'avais pas beaucoup de choix. Soit tu voulais faire comme aux Jeux Olympiques, le gars sur son cheval, sur la Seine, là qu'avançait. Soit tu te mangeais, tu finissais dans les buissons de buis. Et je te jure, j'ai serré les miches, les nanas, mais on s'est fait insulter pendant cinq bornes. Le premier groupe qui nous a passé, je me suis dit, des folles furieuses. Évidemment, un peu plus loin, ça se resserrait. Trois nanas qui étaient par terre, ça ne pouvait pas faire autrement, mais des sauvages. Arrivé, fin du bouclage du premier tour, je suis reparti sur le deuxième tour. Là, ça commençait à s'espacer un petit peu. J'ai bien roulé, j'ai bien géré ma course. J'ai fait une bonne course, j'étais content. Je finis juste en dessous de 32 de moyenne. Le temps de course, il m'annonce 31,9, donc c'était quand même rapide. Et résultat des courses, 69e dans mon groupe d'âge, pas de qualif, fessé qu'une U. Donc je finis en gros à 12 minutes du dernier qualifié et moi je mets 4h31, le meilleur temps de mon groupe d'âge, donc dans les 55-60, le gars il roule 4h04, les mecs ils font 36 de moyenne. Donc en gros, si vous voulez faire une compétition de gravel, les gars, et que vous êtes un peu court des pattes de devant, ce n'est pas la peine d'aller en Belgique. Vous choisissez tout de suite le truc. En plus, le truc rigolo, c'est qu'on arrive sur la ligne de départ. Moi, je fais 1m80, donc je ne me suis jamais considéré comme étant un raz-moquette, si tu veux. Je n'ai pas les cheveux qui sortent les pieds. Et j'étais sur la ligne de départ, et j'avais l'impression d'être un minime dans une course de junior. Tous les mecs, c'était tous des monstres, putain. Ils avaient des jambons. alors forcément ça ne montait pas, je voudrais bien les voir les gars sur une autre course de gravel, tu sais où il y a 3000 de dénivelé, ça voudrait faire moins les malins dans les montées je pense, mais putain les monstres et des relances, tu sais t'arrives plein pot sur une partie en pavé virage à 90°, t'arrives sur du gravel déjà, t'en as la moitié qui tombe le peloton il s'étire celui qui est devant, le gars se retourne avec un sourire carnassier il pousse à 500 watts pendant 2 minutes celui qui est au bout de la file tu vois le gap qui s'allonge, moi j'étais en queue de peloton tu vois le gap, tu as 50 cm, 70 cm, 1 m, et là tu te dis, putain, mais c'est quoi ces mecs-là ? Tu arrives à revenir, tu fais un effort max, tu reviens dans les roues, et pof, de nouveau un 90 degrés. Enfin bref, une super course, mais je suis trop juste. Donc, c'est peut-être pas plus mal que ça se finisse comme ça. J'étais quand même un peu... Allez, je suis quand même un peu vexé. Je suis quand même un petit peu vexé, je suis quand même pas bien content. Ça m'a quand même pas fait trop plaisir. Il ne perd rien pour attendre, mais il va falloir quand même que je réfléchisse à une stratégie de course. Mais je ne peux pas dire, tu vois, au niveau matériel, je n'ai pas fait d'erreur. Au niveau nutrition, j'ai été bien tout le long. Et 4h31 pour faire 150 km de gravel, tu vois, ça a quand même roulé. Donc, si tu considères qu'un Ironman, c'est 30 bornes de plus, tu rajoutes en roulant à 35 sur la route, tu rajoutes 45-50 minutes, ça fait du 5h15 sur un Ironman, tu vois. Et si tu veux, en termes d'efforts, c'est difficile à dire parce qu'en fait, c'est un effort qui est vachement haché. Tu sais, un Ironman, on a tendance à essayer de lisser nos efforts pour essayer d'économiser notre énergie et tout ça. Là, c'est un coup 400, peut-être à 400, 450 watts, tu fais une grosse relance. Tu arrives à recoller dans les roues des deux, trois mecs qui sont avec toi. Tu récupères et bim, une autre grosse attaque, un autre gros effort. Et c'est complètement différent en termes de gestion. C'est différent en termes de gestion de ta nutrition, parce que tu as des passages où c'est super technique quand tu es dans des petits singles, et que ça monte, ça descend, ça bouge à droite, à gauche, etc. Il y a des trous, des racines, des arbres. Eh bien, tu ne lâches pas le guidon pour prendre ta gourde. Et ça, si tu veux, tu as des endroits où les petites portions de route où moi, je pensais que les mecs avaient tendance à essayer de visser plutôt pour faire des écarts. C'était plutôt les moments où les mecs, ils essayaient de se ravitailler au max de ce qu'ils pouvaient. Ça poussait les barres, ça prenait les gourdasses et tout ça. Et dans les parties techniques, là, ça roulait. Et des fois, quand tu as 15 bornes de parties techniques, tu es parti pour 25 minutes et tu ne vas pas toucher la gourde. Et j'ai vraiment trouvé ça intéressant. C'est plus un esprit course de vélo qu'un esprit gravel pur, si tu veux.
- Speaker #1
D'où le camelback, des fois.
- Speaker #0
D'où le camelback, qui n'est peut-être pas une idée complètement stupide pour pouvoir chauffer.
- Speaker #1
C'est moche, mais c'est efficace.
- Speaker #0
C'est moche, mais c'est efficace, oui. Et si vous pensez que les parcs à vélo entre Yatlon et Les Grasses, c'est une course à l'armement, il faut aller voir sur les courses de gravel. Je pense qu'il n'y avait pas beaucoup de vélos qui étaient en dessous de 8 000, 9 000 balles. Mais de la casse, tu sais, forcément, tu touches les roues, forcément, tu te sors. Quand tu arrives sur un chemin gravel où tu es à deux de front et que tu as un petit peloton de 7, 8 mecs, et que ça passe sur un single ou que tu as des barrières à passer ou des passages canadiens, des choses comme ça, tu passes qu'à un de front. Donc la bagarre pour arriver à se positionner devant, c'était vraiment intense. Et c'était une belle épreuve. J'ai été surpris de mon niveau par rapport aux mecs. Les mecs, c'est vraiment des monstres. Alors c'est clair que c'est le monde du vélo là-bas. 90% des mecs, c'est plutôt des routiers. qui viennent. Et pour discuter avec un gars qui était dans ma catégorie d'âge qui fait 7ème, et bien lui en fait, c'est un ancien toubis, il ne bosse plus qu'une journée par semaine et le mec, il fait 22 000 km de vélo par an. Donc, vous vous retrouvez avec des retraités ou des pré-retraités qui s'entraînent comme des pros et le niveau, c'est vraiment époustouflant. Mais c'était une belle épreuve, j'ai pris énormément de plaisir à faire cette course. mais tu es quand même bien fracassé, 4h30 de vélo comme ça à bloc c'est le soir je brillais pas, quand il fallait reprendre la route et qu'il y avait 8h de route Mais donc voilà, un échec pour ce que je voulais faire, mais je réfléchis à la prochaine. I'll be back. Voilà un peu l'update gravel. Mais c'est vrai que, tu sais, en regardant ça, je me disais que ça se prête. Tu sais, on avait parlé en long et en large du S-Grail sur le... Le fait de pouvoir faire des triathlons avec une partie gravel, ça s'y prête quand même bien. Tu es sur des chemins. Alors évidemment, si jamais tu prends le gravel dans l'optique de faire un triathlon, ça va être géré différemment. Mais tu n'as pas de problème de drafting, tu n'as pas de problème d'arbitrage, tu n'as pas de problème de fermeture de route. Tu es sur des chemins. C'est quand même vachement agréable. C'est vachement chouette. Et moi, je me demandais un petit peu comment allaient être les paysages parce que c'est complètement plein là-bas. Mais on alternait de forêt de pin, on alternait dans des plantations, on alternait dans des parties un petit peu herbeuses, des prairies. C'était vraiment, vraiment une belle course. C'était bien organisé. Et puis, tu payes 70 balles d'inscription. 70 balles d'inscription pour une course qualificative pour les monts du CI. Allô, allô Ironman, allô, allô. On est quand même en train de parler d'un facteur de 20. et puis tu sais ce qui était vraiment moi ce que j'ai vraiment trouvé sympa c'est que tu passes la ligne d'arrivée derrière on te guide direction un SAS et en fonction de ton numéro de dossard ils te disent tout de suite si t'es qualifié ou pas qualifié, ta qualification en fait elle est simple c'est qu'on te donne une médaille avec le ruban arc-en-ciel UCI et derrière tu peux t'inscrire en ligne, les 25% de mon groupe d'âge moi étaient qualificatifs t'es 26ème, pas de roll down terminé, fin du bal donc au moins tu sais exactement où tu en es comment tu t'en sors et puis derrière tu t'inscris sur la course des championnats du monde t'as ton code pour t'inscrire facile, simple, efficace on a peut-être beaucoup à s'inspirer là-dessus principalement sur les tarifs d'inscription parce que c'est vraiment quelque chose qui aujourd'hui moi me chafouine un petit peu dans le monde du triathlon c'est que continue à nous faire croire que de payer entre 600 et 1500 balles pour aller faire une course longue distance c'est le tarif moi j'ai du mal à avaler la pilule quoi façon c'est on attend un petit peu là parce que on a notre fameux stagiaires en communication qui
- Speaker #1
communique pas beaucoup d'ailleurs il y en a zéro jamais il a lancé la petite le petit serveur la petite enquête on attend toujours un peu les dire la pro series est parti la romane pro series est parti puisqu'il ya eu le 70 3 à Geelong et puis ce week-end c'est l'Afrique du Sud il n'y a pas d'annonce, il n'y a pas de décision il n'y a rien du tout on imagine que ça bouge parce que il y avait un pourcentage de remplissage qui était quand même un petit peu en chute libre apparemment GTN, Global Triathlon Network la chaîne, ils ont fait une vidéo, apparemment la tendance a l'air de s'inverser un tout petit peu donc j'attends de voir j'aimerais bien un petit peu plus de communication de la part d'Ironman pour savoir ce que va devenir ce circuit On sait ce que va devenir le T100 parce qu'ils ont annoncé la couleur tout de suite. Donc ça, ça va être le côté bling bling de l'affaire, j'imagine. Mais ça va être intéressant, je pense, de voir ce que les gens vont penser entre ce qui se passe en ce moment autour et puis les investissements qu'on a envie de faire dans le loisir. Je pense que le triathlon, s'il ne prend pas une décision radicale maintenant, ça va être compliqué de vivre à très très long terme, je pense.
- Speaker #0
Oui, puis là, on fait vraiment le saut dans le début de saison, si tu veux. C'est quand même relativement surprenant. qu'on est à l'aube, parce qu'on est à 5 jours du début de la première course longue distance de l'Ironman Pro Série et il n'y a quasiment aucune communication de la part d'Ironman à ce sujet là, zéro et on en est même encore à se poser la question est-ce que les championnats du monde auront bien lieu à Nice et à Kona là dessus si tu veux ils ne sont quand même pas super forts On avait allumé l'autre jour un petit peu le circuit Tessant en leur disant qu'ils avaient quand même les bollocks d'annoncer des courses sans date de compétition alors que les inscriptions étaient ouvertes. C'était limite outrageant, mais là on ne sait toujours pas si jamais effectivement ça aura lieu ou ça n'aura pas lieu et est-ce que ça aura lieu à Kona et à Nice. Donc ouverture de la saison en Afrique du Sud ce week-end. avec quand même des grands noms qui sont sur les listes mais comme d'habitude avec ironman on sait jamais si les listes avec la start list qui a annoncé c'est c'est fiable ou si jamais c'est juste pour faire un petit peu le buzz on va juste on va pas lire toutes les start list parce que ça fait pas tellement sens mais Chez les femmes, Martha Sanchez, Maya Stajnilsen, Else Visser, Anne Reichman, Anna Bergsen. Et puis après, chez les Françaises, on a Charlène Clavel, Ruth Ashtol, qui est la copine d'Ebron Lee. Et puis derrière, beaucoup de noms...
- Speaker #1
De Alistair, pas des deux quand même.
- Speaker #0
Oui, mais soyons raisonnables quand même. Et puis derrière, où vraiment il y a... quand même de quoi se gratter la tête, c'est quand on commence à regarder un petit peu sur la start list homme. Donc, premier nom, Rasmus Svenningson. Je me demande si ce n'est pas lui qui avait gagné l'année dernière. Deuxième, Magnus Ditlew, dont on en parlait l'autre jour. Le grand Magnus sort du bois, arrive en Afrique du Sud. Troisième, et c'est là que c'est quand même surprenant, Martin Van Riel. Quatrième, Léon Chevalier. 5ème Bradley Weiss, Matthew Hanson Mike Phillips et après on tombe sur des noms qui sont un petit peu moins connus Michael Weiss etc Bradley Weiss et Michael Weiss il n'y en a pas un des deux qui s'était fait gauler si alors là c'est Bradley qui court d'ailleurs ça fait un petit peu polémique c'est
- Speaker #1
Michael qui s'était fait choper c'est lequel qui court là ? les deux les deux
- Speaker #0
les deux cours c'est je crois que c'est michael qui était fait gauler donc les mecs qui sont quand même là et il ya plus qu'il ya une putain de star keys il ya plus que 50 pro les mecs donc je suis étonné de ne pas voir le veille suspendu en 2011 pour sur une compétition en vtt voilà donc le gars il court quand même quoi mais bon il ya quand même cinq ans pro hommes qui sont là bas Je suis étonné de voir que Cameron Wurf il soit pas là-bas, peut-être qu'il peut choper un petit avion et piller quand même, parce qu'il est feignant lui.
- Speaker #1
Oh la startlist qu'il s'est fait cette année. Le calendrier de course, c'est pas le calendrier de course, il a juste enlevé une course de l'Ironman Pro Series.
- Speaker #0
Et puis on parle quand même que des courses triathlon, si jamais on rajoute une course de vélo, je sais pas combien de jours de course il est par en lui.
- Speaker #1
Je crois que cette année, du coup, ils l'ont un petit peu mis au repos côté vélo, parce qu'ils arrivent à faire un calendrier avec ça.
- Speaker #0
C'est un peu léger, mais il vieillit. Le mec, il ne fait que 12 ou 13 Ironman, c'est quoi ce chantier-là ? On était habitués à le voir sur toutes les courses, donc ce n'est pas normal.
- Speaker #1
C'est le début de la retraite.
- Speaker #0
Mais plus sérieusement, pour moi, la grosse interrogation, c'est est-ce que Martine Vendry et Magnus seront présents ? Pour deux raisons différentes, c'est que Magnus... je le vois bien. Magnus, il n'a toujours pas annoncé qu'il court ou pas à Roque.
- Speaker #1
Il a plus ou moins dit qu'il n'y était pas, normalement.
- Speaker #0
Oui, à priori, il n'y est pas. Logiquement, ça fait quand même sens de venir valider sa qualification relativement rapidement ici, parce que je ne le vois pas ne pas prendre la qualif et je ne le vois pas faire la course, faire de la patinette sur le vélo. En plus, c'est quand même un parcours qui s'y prête plutôt bien, là-bas. La grosse question, c'est quand même Martin Vendril, parce que Vendril est quand même sous contrat PTO. L'ouverture de la saison du T100, c'est le week-end d'après celui-là à Singapour. Vous savez, on en avait parlé la dernière fois, que tous les athlètes sous contrat T100 aujourd'hui sont tenus de faire la course d'ouverture, qui est la course de Singapour. L'Afrique du Sud, Singapour, c'est quand même un petit peu de vol. Il y a quand même 11 heures de vol. Il y a quand même un petit écart.
- Speaker #1
Il y a un peu de décalage horaire.
- Speaker #0
Il y en a une qui est dans l'hémisphère sud, l'autre qui est sur l'équateur. Je ne sais pas dans quel état va être Martin Van Ryn, parce qu'au final, il est quand même censé être présent à Singapour. Et ça va être quand même super intéressant de voir cette gestion-là. J'ai un peu de mal à comprendre pourquoi le mec va aller... Il va se forcir l'Ironman Afrique du Sud parce que, ok, il n'a jamais fait d'Ironman. Il ne court pas sur l'Ironman Pro-Série. Est-ce que son idée, tu penses, toi tu le vois plutôt ça comme une tentative de qualif pour Nice cette année ? Ou est-ce que c'est vraiment un coup d'essai et de se dire, bon allez, on voit ce que c'est qu'un Ironman, on voit comment ça va ?
- Speaker #1
C'est assez étrange comme décision. Je pense que c'est plutôt un coup d'essai. Mais ce n'est pas un coup d'essai comme ça. C'est un coup d'essai si jamais ça match. après ça peut... enfin si il y a qualif, il y a qualif s'il n'y a pas qualif, lui il ne perd rien en fait dans l'aventure donc du coup je vais voir ce que ça donne si je peux mettre 2-3 fessées, je le fais et puis si j'en prends une, je retourne bosser sur mes gammes sur du plus long et puis après on verra mais je n'imagine pas un compétiteur comme ça se prendre une grosse fessée quand tu regardes la startlist, il y a des gros poissons mais il en fait partie en fait Donc l'intérêt va être là. Est-ce qu'il est sur la start list et est-ce qu'il y sera ? J'y crois puisqu'il est déjà sur place. Donc maintenant, il n'est pas là-bas. J'imagine qu'il ne soit pas là-bas. C'est là plus tôt dans la saison pour la qualification. Dans cette saison. Il ne pouvait pas faire Cozumel ou des choses comme ça.
- Speaker #0
Il aurait pu faire la Nouvelle-Zélande. Parce que là, il va faire la première qui est de l'Ironman Pro-Série. Donc comprendre qu'il voudra. Si tu veux chercher une qualif... Moi, j'aurais visé l'Ironman Nouvelle-Zélande.
- Speaker #1
Je marque des points sur l'Ironman Pro Series.
- Speaker #0
Alors qu'il est en contrat Tessant.
- Speaker #1
Oui, mais business is business. Je marque des points sur l'Ironman Pro Series. Et que du coup, s'il se met un gros podium, normalement, si tu veux gagner l'Ironman Pro Series, c'est au moins trois Ironmans. Minimum deux. Si tu n'en fais pas deux, ça ne sert à rien. Donc s'il en fait deux, s'il se qualifie et qu'il va faire Nice... Après, en termes de calendrier, il faut regarder comment ça se coïncide avec le Tessin. Mais il peut peut-être jouer sur les deux tableaux. On a vu l'année dernière que ça ne marche pas.
- Speaker #0
Sauf pour Kate Matthews.
- Speaker #1
Oui, mais on parle d'une exception. Chez les garçons, il n'y en a pas un qui a fait des étincelles sur les deux tableaux. Et puis, on parle quand même d'une deuxième saison avec un calendrier hyper dense comme ça. Ça ne reste que des athlètes. Ils ont le droit de se blesser. Et ce n'est pas des courses qui... On ne court pas... pas un 800 mètres, ce n'est pas des efforts de deux minutes. En termes de récup, de déplacement, de gestion de saison, waouh !
- Speaker #0
Et puis, si tu veux, il va se retrouver sur une course où ce n'est pas non plus une course aux saucissons. Les mecs qui sont là, il y a quand même Léon Chevalier, on est d'accord.
- Speaker #1
Qui n'est pas là pour passer les haribos.
- Speaker #0
Lui, il est vraiment Matt Hanson. Les mecs, c'est quand même des gros coureurs. Mike Phillips, c'est quand même lui qui a gagné l'Ironman de Nouvelle-Zélande. Magnus. Magnus, je t'ai dit, il n'est pas en vacances en Afrique du Sud. Je ne sais même pas s'il y a un mec qui prend des vacances. Et Rasmus Svenningson, les gars, c'est quand même des gars qui roulent. C'est encore une grosse machine qui doit faire un 95. Et derrière, il y a quand même des noms. Matt Burton qui fait 3 à Busselton, Josh Lewis, Michael Weiss, Jamie Riddle. Il y a quand même du monde. Enfin, j'ai beau tourner et le truc un peu dans tous les sens. Je ne vois pas trop l'intérêt pour Vendril, à part le prendre le risque de se blesser ou carrément de faire un peu, de taper du poing sur la table en disant, regardez, je viens là en dilettante, je prends la gagne, j'allume tout le monde, je cours de 30 et l'année prochaine, il faudra compter sur moi et les amis.
- Speaker #1
C'est un peu ça. J'arrive sur mes petits... sur mes petits chaussons, je ne fais pas de bruit, j'arrive, je mets deux, trois galoches en partant, pa, pa, hop, et puis on n'en parle plus. Même s'il fait podium, s'il fait podium derrière un Magnus ou un truc comme ça, il aura fait une course de mammouth. Et il prend la qualif. Et il prend la qualif.
- Speaker #0
Et parce que moi, Vendry-Lanis, je pense qu'il y a son nom qui est marqué dessus. C'est vraiment un parcours qui lui sciait à merveille. Je ne le vois pas se faire décramponner en vélo. Ça va sortir devant dans l'eau.
- Speaker #1
Il sort devant dans l'eau. En vélo, c'est un artiste. Dans les bosses, il va juste se marrer. Puis après, les quatre allers-retours, ça va être le footing du dimanche.
- Speaker #0
Donc, une belle course ce week-end. Je crois que c'est samedi la course, si je ne me trompe pas. J'espère qu'on aura une retransmission de la part d'Ironman qui soit décente et qu'on puisse effectivement regarder. Sans que ce soit trop interrompu, je sais que le week-end dernier sur l'Ironman 73 G-Long, dont on va reparler, ils ont eu des gros problèmes de retransmission, puisque quand ils ont... Au début de la partie vélo des femmes, il y a eu apparemment une coupure de réseau. en Australie, c'est quand même une excuse toute pourave, coupure de réseau, pas de réseau et plus de retransmission de la course. Donc, on ne peut pas dire que ça soit sous les mains.
- Speaker #1
Pour Greg Welch, il n'y avait pas de soucis.
- Speaker #0
Non, nickel. Tout va bien. Mais ce n'est quand même pas trop de bon augure. La première course des Pro Series qui retransmette, bim, capoute. On verra ce week-end. J'ai hâte de regarder cette course-là et surtout de voir ce qui se passe sur la course homme et ce que fait notre Léon Chevalier qui a été relativement discret cet hiver mais qui je pense ne fait pas le déplacement là-bas pour aller uniquement faire du tourisme et prendre des photos de zèbres comme on l'a vu sur ses réseaux sociaux
- Speaker #1
Alors il est vainqueur en 2022 je crois c'est pas l'année dernière ni l'année d'avant c'est en 2022 et il fait 4 à Kona Donc, je crois que c'est les 5 premiers qui sont qualifiés et qui ont juste besoin de valider.
- Speaker #0
Je ne sais plus ça.
- Speaker #1
Je ne sais plus si c'est les 3 ou les 5. Mais dans tous les cas, on sait qu'il sera à Nice. Et s'il fait cette course-là, c'est pareil. Dans son calendrier, il n'est pas sur les circuits Tessant. Donc lui, ça doit être full Ironman Pro Series. Donc, il n'est pas là-bas pour aller cueillir des cerises. Ça, c'est sûr et certain. Ni pour faire du tourisme. Donc, Léon Chevalier, grosse pièce dessus. Et puis... Magnus parce que voilà
- Speaker #0
Martine Vendril maintenant dans quel sens on va bien voir il y a un truc qu'il faut garder à l'esprit aussi c'est que l'Ironman Afrique du Sud c'est quand même la course qu'il y a le plus souvent une natation qui est soit annulée soit raccourcie parce que c'est en Afrique du Sud les conditions météo sont quand même extrêmement changeantes là-bas Port Elisabeth la bête Port Elisabeth c'est quand même un peu une chérie et quand le vent se met à souffler là-bas vous rigolez pas et puis il y a quand même un petit peu de faune locale qui traîne dans la baie. C'est quand même réputé là-bas. Ce sont quand même des gros poissons, des trucs qui sont quand même grosse tendance carnivore. Donc, il y a eu plusieurs années où soit la natation n'a pas eu lieu et c'était un départ chrono échelonné, soit la natation avait été raccourcie. Je crois que la fois où ça a été le plus court, c'était 800 mètres. Moi, il faut bien qu'on m'explique parce que quand il y a des requins dans la mer ou que la mer, elle est vraiment mauvaise pour nager, pourquoi tu fais nager 800 mètres ? plutôt que 3008. Si tu peux nager, tu peux nager. Les requins, ils ne vont pas attendre. Je ne vois pas les requins attendre à l'entrée de la baie en disant non, non, ils ne font que 800 mètres. Ce ne serait pas intéressant aujourd'hui. Donc, il faut prendre ça en considération. Et surtout, ça peut jouer, je pense, pour un athlète comme Léon. Si la natation est raccourcie ou si la natation n'a simplement pas lieu ou est éventuellement remplacée. Il me semble que c'est là-bas qu'il y a une année où ils avaient fait... Un départ en course à pied, tu sais, il leur faisait faire genre 800 mètres le tour du parc à vélo pour aller récupérer leur vélo et tout ça. Donc voilà, il y a beaucoup d'impact si la natation n'a pas lieu ou si elle a lieu de façon raccourcie parce que les écarts en tête seront plus minimes. Le parcours, c'est deux allers-retours le long de la mer qui est souvent extrêmement vanté mais qui se prête peu à faire des énormes écarts. L'aspect de rouler en peloton, enfin en peloton de façon légale mais à 12 mètres. est quand même vachement important là-bas. On l'a bien vu à l'Aironman Nouvelle-Zélande et puis au championnat du monde 73 en Nouvelle-Zélande. À 10 mètres dans les roues, personne ne se barre. Quand ça roule à 45 ou 46 devant, c'est très difficile de se barrer. Donc une belle course qui arrive. C'est un peu une course traditionnelle du calendrier. Intéressant de voir ce qui va se passer chez les hommes et chez les femmes. Et puis surtout chez les femmes, j'avais une question aussi, parce que Else Visser qui a pris le contrat PTO est également sur l'Astartiste. là-bas. C'est surprenant de voir, au même titre que Vendril, une athlète qui est sous contrat PTO, qui va aller prendre des risques. On sait que Visseur a quand même tendance à bouffer à tous les râteliers et à faire 250 courses par an, mais juste avant une ouverture de saison où la participation est obligatoire, encore une fois, pour moi, je trouve que c'est un petit peu intéressant et ça montre peut-être que Pour certains nasathlètes qui ont pris le contrat PTO, l'objectif PTO n'est peut-être pas le premier objectif de leur saison.
- Speaker #1
On appelle ça faire une Léon Chevalier peut-être ?
- Speaker #0
Peut-être.
- Speaker #1
Et puis, Else Visser, c'est ce que tu disais, elle a une capacité à enchaîner les courses. Sur une carrière à long terme, je ne suis pas sûr que ce soit un pari gagnant. Par contre, elle a envie d'en manger et elle est super motivée, elle est super performante. Pourquoi pas ce... Pourquoi pas tenter ça sur une deuxième saison ? Maintenant, encore une fois, je pense que la gestion du calendrier et des blessures va être quelque chose qui va être... À mon avis, les athlètes ne réfléchissent pas à la saison, ils réfléchissent à la carrière. Peut-être qu'elle se dit, je ne vais pas avoir une carrière qui va durer 15 ans, je vais faire le maxi sur les 2-3 années qui me restent.
- Speaker #0
Visseur est plutôt sur la deuxième partie de sa carrière, si tu veux. Peut-être que la réflexion derrière est un peu la même que pour Vendry, en se disant qu'on n'a pas d'intérêt à aller courir sur l'Ironman Pro-Série. de participer à Nice et Kona ça reste part de nos objectifs et c'est peut-être dicté par certains sponsors qui nous font vivre et si une qualification peut passer tôt en début de saison et que derrière ok ça va nous impacter la course de Singapour mais que ça nous laisse toute la saison pour briller sur le circuit Tessant, c'est peut-être pas complètement débile de gérer la saison comme ça en tout cas on verra tout ça et c'est bien intéressant de voir que il y a quand même un certain degré de compétition entre les deux grands circuits et que le partage des athlètes au moins des grands noms est toujours pas complètement fait et pas complètement clair entre le circuit Tessant et le circuit
- Speaker #1
Ironman Pro Series c'est exactement ça c'est les athlètes qui vont faire les courses donc on va aussi regarder comment ça va se déployer sur les premières courses, on n'est qu'en tout début de saison et on sait que ça va vraiment faire que s'amplifier au fur et à mesure donc laissons voir,
- Speaker #0
laissons venir un petit peu les athlètes et voir ce qui va se passer et donc pour rester sur l'Ironman Pro Series ce week-end on a eu la première course de l'Ironman Pro Series qui était le 73 à Geelong qui est sur la Sunshine Coast en Australie et était présent donc Yellegins et Yellegins a fait du Yellegins c'est à dire qu'il a gagné la course, il est arrivé, il a vu il a vaincu et il est reparti. Et il n'a pas vraiment été en danger à aucun moment. Au niveau des résultats, donc, Kiel Eagins, premier, Jack Burswistle, deuxième, Taylor Reid, troisième, Cameron Meng, quatrième, Kenji Nenner, Aaron Roy, Braden Curry, et 20e Cameron Wolf. Donc, quand on regarde quand même le top 10, c'est quand même un peu le who's who de la WTCS, avec des mecs... qui ont plutôt eu l'habitude qu'on a plutôt l'habitude de voir les noms sur le circuit court et de voir Kenji Nenner qui a été en tête il a été dans le groupe de tête pendant une grosse partie de la course, il craque sur la fin de la course à pied à savoir que Kenji ça a été aussi un gros training partner des norvégiens un petit peu historiquement, ils avaient tendance à se retrouver sur des camps d'entraînement il n'y a pas d'athlète longues distances pures qui ont pu jouer un rôle sur 73. On voit clairement que sur le moyenne distance, les athlètes du circuit WTCS, ils sont vraiment un cran au-dessus de tout ça.
- Speaker #1
Avant, je sais qu'à l'époque où on découvrait nous les longues distances, ceux qui partaient sur du long avaient l'avantage parce qu'ils savaient gérer un petit peu les efforts. Mais là, aujourd'hui, il y a tellement de vitesse. tellement sûrement les trois disciplines aujourd'hui les athlètes du cours qui savent nager très très vite partent par définition avec beaucoup d'avance si tu sais pas faire de vélo ça sert à rien de prendre le départ et on parle pas d'aller faire du 35 de moyenne là si t'es en dessous de 40 ça sert à rien et pareil si tu fais un footing à 15 à l'heure aujourd'hui on te regarde de travers on a l'air de dire pousse toi de là petit ça sert à rien donc le niveau il est terrible il suffit de regarder toutes les start list là aujourd'hui il n'y a que des athlètes du cours qui sont basculés sur le long que ce soit sur le 73, sur le T100 ou sur Ironman on en reparlera juste après mais la startlist du T100 à Singapour on dirait un départ de WTCS donc voilà et un petit mot sur
- Speaker #0
Cameron Wurf qui finit 20ème,
- Speaker #1
qui a eu un problème mécanique pendant la course je me suis dit mais c'est bizarre Cameron Wurf il prend un tir en vélo C'est quand même étrange. En fait, apparemment, monsieur roule avec une marque où il y a une batterie dans le cadre, et pas une batterie où il l'a dit lui-même. Il l'a dit, si j'avais une batterie externe, j'aurais pu échanger. Mais là, il se retrouvait avec un plateau et un pignon. Je ne sais pas lequel, mais à mon avis, ce n'était pas tout petit. Je pense que c'était tout gros, et il a fait du fixie. Donc, faire une course 73 en fixie au niveau Ironman Pro Series, même un pro en vélo, il prend une toutoune, puis tu ne cours pas pareil. Même avec ça, il fait...
- Speaker #0
20e, il fait 20e, il court quand même une 18 et surtout je veux dire bravo au mec de pas bâcher quoi parce que quand j'en connais plusieurs qui auraient vu ça et qui auraient rapidement mis le clignotant et puis qui n'auraient pas fait le gars c'est quand même on peut dire quand même ce qu'on veut mais c'est quand même un dur à cuire
- Speaker #1
Anne-Aug, si tu nous écoutes, on pense à toi.
- Speaker #0
Un petit mot sur Liévin également. Ah oui. Le T1, pas le T10.
- Speaker #1
Le T1 Liévin, il fallait pas... C'est des formats de course qui sont vraiment très...
- Speaker #0
Très très rapides. Pour mémoire, 200 mètres de natation, 2.8 à vélo, 1000 à pied. C'était un peu un festival allemand. donc c'est Graf le premier celui qui gagne Antoine Duval le français fait deuxième et Mitch Coltman c'est vraiment des jeunes qui sont, Graf il est U23 donc c'est quand même des mecs qui sont quand même saignants, Graf il était dans le team champion du monde relais en Allemagne et c'est vraiment un sujet qu'on a abordé à plusieurs reprises tu sais où on voit régulièrement arriver des allemands et tout le temps on dit attention les allemands ils sont quand même en train de monter vachement en puissance sur le circuit court ... Des mecs comme Mann, des mecs comme Graf, Lindormann chez les femmes qui finit deuxième, Koch chez les femmes qui finit troisième. Il y a quand même une énorme densité d'Allemands qui sont très très forts sur des formats qui sont hyper explosifs comme ça, et c'est surtout des athlètes qui sont super super jeunes. Donc c'était intéressant, moi ce qui m'intéressait surtout c'était un petit peu la confrontation avec Aiden Wilde qui est en pleine préparation pour le T100 Singapour. et Wild a pris une fessée culue parce qu'il fait 6 ou 7ème je crois et il n'a jamais été en fait dans les allures et donc j'ai été gratté un petit peu et ce qu'il expliquait c'est qu'il est arrivé vraiment sur le dos d'un gros bloc d'entraînement plutôt longue distance et il n'avait vraiment pas du tout fait de spécifique à ce niveau là et il a été désagréablement surpris de ses performances mais surtout en fait dans l'eau quoi Il prend 14 secondes en bassin de 50. Donc 14 secondes derrière sur 2800 mètres à vélo avec les mecs qui roulent très très fort. C'est fini, il n'y a rien à faire. Il était plutôt pas content de son résultat, mais plutôt content d'être venu et puis d'avoir fait une bonne séance d'intensité un petit peu avant le T100. Et ça prouve bien que dès l'instant où des mecs qui sont extrêmement saignants sur des formats super courts comme ça, comme lui, ils pouvaient l'être, comme les Brownlee, ils pouvaient l'être. que vous commencez à faire un switch sur le longue distance, rapidement derrière, vous perdez la rapidité, vous perdez l'explosivité, et puis c'est difficile de faire illusion. Chez les femmes, ça a été un petit peu le show Cassandre Beaugrand, elle a été en contrôle tout le long, et puis quand les filles posent le vélo avec Cassandre dans les roues, globalement c'est game over, parce qu'elle a été clairement au-dessus. Il faut quand même se rappeler que Beaugrand prend le record de France du 5 kills récemment. Donc, imaginer que la nana n'allait pas courir, c'était quand même se mettre le doigt dans l'œil. Mais c'est un beau circuit, ces circuits indoor. Pour mémoire, il y a eu des triathlons indoor. Ça remonte à longtemps. Il y avait celui de Bercy. Il y a eu celui de Bordeaux pendant plusieurs années. De voir que l'Iévin, ça continue à être un petit peu le spectacle là-bas et de continuer à investir sur ce triathlon indoor, je trouve que c'est vraiment une belle chose. Mon seul regret, un petit peu, c'est que je trouve que la partie vélo est vraiment trop faible, 2,8 km au rapport de 1000 à pied. Je pense que s'il y avait 4 à 5 km, ça serait certainement plus équitable pour ceux qui sortent un petit peu plus loin de l'eau et avoir une chance de refaire leur avance. Mais c'est bien, c'est une pratique, c'est une autre façon de pratiquer notre sport. Et je trouve que c'est très bien d'avoir tout ça, d'avoir un panel d'épreuves qui vont du super sprint comme ça, avec des courses qui durent 10 minutes et puis des courses qui font des Ironman ou même encore plus long.
- Speaker #1
Et puis le profil nageur-coureur là par contre là-dessus, c'est vraiment la perfection. Et petit détail qui vaut son pesant d'or, à la fin de la course, ils ont interviewé Kassandre. cassandre ils lui ont posé la question du 73 elle a dit peut-être elle n'a pas dit non en tout cas elle a pas fermé la porte mais elle a dit et je pense que c'est à mon avis c'était plus son ressenti à elle qu'autre chose c'était elle disait je vais sûrement y aller mais par contre je serai pas performante tout de suite et je pense que du coup son statut de vainqueur wtcs vainqueur de la médaille d'or olympique ça lui met la pression plus qu'autre chose et elle veut y aller mais elle veut y aller avec avec prudence et elle veut pas dire j'arrive et je veux tout casser donc c'est bien mais en même temps faut qu'elle se rassure hein, y'a pas de soucis elle aura sa place mais... On a hâte de l'avoir sur du très long.
- Speaker #0
Je ne suis pas certain que ce soit l'athlète française avec le plus beau profil pour aller sur le long, mais je peux très bien me tromper. Mais c'est clair qu'avec le talent qu'elle a à pied aujourd'hui, et puis le niveau de performance, si tu veux, qu'elle arrive, aujourd'hui, elle est encore plus forte à pied que ce qu'elle était au niveau des Jeux Olympiques. Donc, c'est quand même incroyable que sur une athlète qui reste quand même très jeune encore. comme elle, elle a encore toute une partie de sa carrière qui est devant elle, même si elle a déjà un palmarès qui est extrêmement fourni de la voir, elle, qui ne ferme pas complètement la porte à une pratique un petit peu plus longue je pense que le court de distance perdrait beaucoup si Cassandre venait à partir mais ça sera intéressant le jour où elle décidera de faire le jump sur 73 ou d'avoir une wildcard sur le circuit descendant parce que je pense que C'est très certainement ce qui risque de se passer. Ne pas oublier que l'IE20, ça s'appelle le T1. Et je pense que le T100 a certainement les poches suffisamment profondes à faire un petit chèque. Et je serais qu'à moitié étonné que l'on voie Cassandre Beaugrand sur le circuit T100 cette année. D'autant plus qu'elle a switché sur Specialized. Que Specialized, ils ont quand même pas mal d'athlètes aujourd'hui qui sont sur le T100. Ne serait-ce que M. Vincent.
- Speaker #1
Louis que l'on va voir en action très rapidement du coup ça peut permettre de faire la bascule sur le T100 Singapour et sur la fameuse Startlist c'est pareil ça sera en frontal le week-end du 5-6 avril vous pouvez réserver votre week-end et vous pouvez envoyer madame faire ce que vous voulez mais il n'y aura pas le temps de faire autre chose, c'est home trainer et télé donc entre le T100 à Singapour et ... et l'Ironman ça va envoyer dans tous les sens le T100 franchement la start list du T100 Singapour si ça se produit la première course homme elle va être juste magique et puis pour nous les français on a quand même
- Speaker #0
3 français et demi au départ donc sur 20 couards je crois qu'il n'y a pas beaucoup de nations qui peuvent dire ça non non il y a un peu d'allemand aussi quand même Nicolaman non Justus Nischlag, Frédéric Funk ça commence à en faire un petit peu
- Speaker #1
Rico Bogen ça fait quand même 4 aussi donc on est il y a que les allemands qui sont devant il y a 5 allemands et on a 3 français et demi je suis un peu chauvin parce que je compte Max Tapley avec nous alors que c'est un anglais mais il y a Vincent, il y a Léo et il y a Mathis qui seront au départ ouais ouais ouais merci
- Speaker #0
Donc ça fait quand même du monde. Je pense qu'on va commencer à avoir un petit peu de communication parce que les premiers athlètes vont sûrement arriver relativement rapidement sur place là-bas, à part ceux qui sont en train de faire des safaris en Afrique du Sud. Mais au niveau de... On va quand même rappeler les grands noms. C'est un peu con de dire ça parce qu'en fait, tu te retrouves, il n'y a que des grands noms dans la start-up.
- Speaker #1
Il y a que des grands noms. Si tu veux,
- Speaker #0
Vandry, Kyle Smith, Rico Boggan, Sam Long, Mathis Margirier, Juri Kolen, Frédéric Funk, Mick Hanout. Yelé Guinz, Menokoulas, Nicolas Mann, Vincent Luiz, Aiden Wilde, et chez les femmes, Taylor Neib, Ashley Gentle, Julie Deron, Flora Duffy, Lucie Bira, Mindy Ali, Imo, qui est toujours sur la start list présente.
- Speaker #1
Non, je suis sur la start list.
- Speaker #0
Eh bien putain, tu vois, c'est drôle, parce que moi je l'ai fait hier soir, quand je préparais l'épisode, et elle y était encore.
- Speaker #1
Elle y est pas.
- Speaker #0
D'accord, ok, ben normal.
- Speaker #1
Pour faire juste la petite parenthèse vite fait, depuis qu'on a eu la communication autour de son cas de dopage soupçonné, on n'a plus de nouvelles. La vitesse à laquelle ça progresse, c'est un truc de dingue. Moi, je me mets à sa place. Si jamais le scénario qu'elle met en avant se passe, c'est-à-dire que c'est une contamination contre son gré, dans quel état tu dois être pour t'entraîner tous les jours en disant peut-être que ma carrière est finie ? Si jamais j'attends un courrier ou une annonce qui va me libérer de ça, ce que tu disais, c'est sa carrière, elle sera toujours entachée, mais elle y est pour rien et du coup, il va falloir qu'elle fasse avec ça. C'est un gros sac à dos quand même à tirer. Oui,
- Speaker #0
au quotidien, si tu veux, à gérer un truc comme ça. Je pense que c'est extrêmement lourd et ça doit être des journées qui doivent faire un petit peu plus que 24 heures, si tu veux. Et à chaque fois que la boîte mail doit sonner, tu dois... tu dois trembler un petit peu quand même. Voilà. On verra visiblement, c'est toujours en cours le truc et on aura des informations je ne sais pas quand, mais c'est clair que pour elle, à la place de l'athlète, c'est quelque chose qui est difficile. Et puis surtout, si tu veux, le train est en train de partir. La saison débute, les premières courses ont lieu. Tu te rends compte que là, on va sauter dans la saison à partir de ce week-end et du week-end prochain. Derrière, c'est quasiment tous les week-ends. J'ai peur que pour Imo, la saison 2025 soit déjà bien bien compromise. Même si jamais l'issue devait être plutôt positive pour elle, j'ai du mal à imaginer qu'elle puisse arriver à rebondir sur cette saison. Et surtout, ce qui sera intéressant à voir, c'est qu'en imaginant qu'elle soit complètement blanchie du truc, comment ça va se passer pour sa réintégration dans le monde sportif ? Parce que tout le monde a un avis différent là-dessus. et principalement les autres athlètes et ses compétitrices et moi je suis relativement curieux de voir un petit peu comment ça va se passer mais Tessan Singapour la semaine prochaine on fera un épisode parce que je pense que ça le nécessitera on reviendra un petit peu sur les parcours sur les conditions de Singapour quand la start list a été confirmée et validée à 100% parce qu'on sait toujours qu'il y a des choses surtout après l'Ironman d'Afrique du Sud on va voir ce qu'il y a de plus en plus On risque peut-être d'avoir des surprises. Mais clairement, on fait un saut dans le début de saison. Tout le travail qui a été fait depuis plusieurs mois, c'est les premières courses. Et on va vraiment avoir la possibilité de voir qui vont être. Parce que tous les grands noms vont courir, si tu veux. On va vraiment voir qui est là, qui n'est pas là. En l'espace de deux semaines, on saura. si les ditelèves sont en forme, on saura si les queulaines sont en forme, on saura si Sam Long a appris à nager, on saura tout ça. Et ça, ça va vraiment être passionnant et moi je suis vraiment curieux de voir ce début de saison et la façon, parce qu'on sort d'une année olympique, il y a eu énormément de changements avec des athlètes qui ont bougé sur le très long et les athlètes du cours qui sont passés sur le moyenne distance et on va vraiment avoir on a une nouvelle physionomie de saison. qui arrivent pour nous dans les deux prochaines semaines.
- Speaker #1
Et sur certains choix, par contre, moi, je vais trouver ça un petit peu étrange. Sur certains choix de préparation, j'ai un œil toujours un petit peu sur Vincent Luiz. Il est parti préparer Singapour à Dubaï. Alors, tout le monde va se dire, oui, mais il est parti faire de la chaleur. Sauf que Singapour et Dubaï, ce n'est pas tout à fait la même ambiance quand même. Singapour c'est réputé pour être très chaud et très humide et tu nous en as très très bien parlé dernière fois et on sait que c'est autre chose mais aller préparer la chaleur et l'humidité à la chaleur sèche c'est comme d'aller aux Etats-Unis à Boulder, c'est pas tout à fait pareil quand même et je pense que l'humidité va jouer un gros rôle d'entrée de jeu parce qu'on sait à Singapour que la natation va être déterminante et choper un coup de chaud tout de suite dans l'eau ça peut être compliqué donc... J'ai hâte de voir cette première course, voir comment ça va se passer.
- Speaker #0
Dubaï est particulier à cette époque-là de l'année. Les matins sont encore assez frais. Par contre, dans la journée, l'humidité a tendance à monter et il commence à faire très chaud. C'est également beaucoup plus facile de s'entraîner à Dubaï que de s'entraîner à Singapour. Pour lui, d'aller faire un bloc de préparation à Singapour sans connaître la ville, c'est son... connaître les routes où tu peux aller rouler sans connaître toute l'infrastructure. Tu arrives à Dubaï, c'est beaucoup plus facile, beaucoup plus limpide. De plus, il y a beaucoup de triathlètes professionnels aujourd'hui qui ont tendance à s'installer là-bas. Il y a des pistes cyclables qui sont 100% sûres. Le choix n'est peut-être pas aussi bizarre que ce qui pourrait paraître. Aller en Thaïlande aujourd'hui, qui a un climat beaucoup plus proche de Singapour. vous vous exposez à des conditions de trafic qui sont un petit peu plus compliquées et la Thaïlande, vous n'avez pas beaucoup d'endroits hormis Phuket où vous pouvez aller faire un camp d'entraînement et c'est vrai que même si c'est super pour rouler, vous avez quand même pas mal de trafic et en termes de qualité que vous pourriez faire, je pense que Dubaï se pose là. Plus, il ne faut pas oublier qu'il a des gros sponsors avec Nike et puis SP et compagnie et qu'ils ont peut-être des bases qui sont... qui sont présentes autour de Dubaï et il a la possibilité d'être accueilli, hébergé et pour pouvoir s'entraîner là-bas. En plus, ça lui permet de couper en deux le décalage horaire. En gros, 3-4 heures Dubaï, de nouveau 3-4 heures pour Singapour. C'est peut-être pas si con que ça, on verra. Il ne fait pas beaucoup de bruit comme d'habitude, Vincent fait du Vincent, une publie de temps en temps. Moi, je suis vraiment curieux de voir comment ça va se passer. Et c'est clair que c'est la grosse question de ce qui va se passer au Tessent à Singapour. Pour moi, c'est la confrontation Guinness, Vincent Lewis, Aiden Wilde. Parce que je pense que si Vendrée, il fait l'Ironman Afrique du Sud, il aura les dents un peu limées quand même.
- Speaker #1
Oui, c'est possible, parce qu'il y a 15 jours d'écart, c'est terrible. Par contre, Vincent, il a eu raison de partir là-bas, parce que c'était le départ du Tour de Catalogne hier, en parlant de course de vélo, donc j'ai regardé un peu ça. Oh, il leur est tombé des trompes.
- Speaker #0
Ah oui, c'est la misère.
- Speaker #1
Et c'était la catastrophe. Donc, Dubaï, finalement, ça ne se justifie rien que pour ça. Mais oui, c'est... ce week-end et le week-end d'après ça va être festival donc ça va être une belle saison.
- Speaker #0
Voilà les amis on est pile poil dans le timing on vous a servi une heure de bandit, bonne semaine à tous entraînez-vous bien, profitez des jours qui rallongent et on change d'heure ce week-end pour pouvoir aller rouler le soir on vous fait tous la bise, salut Mika à bientôt mon pote, ciao ciao ciao ciao,
- Speaker #1
bonne semaine à tous