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TRI BANDITS PODCAST

Saison 2 Épisode 4 : Les dernières News du Triathlon, Startlist Roth et Madintree -

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2h13 |12/03/2025
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2h13 |12/03/2025
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Description

On ne vous aura pas fait patienter pour rien! Vous voulez entendre les dernières news du triathlon ? Dans cet épisode captivant du TRI BANDITS PODCAST, nous nous penchons sur les dernières nouvelles qui secouent le monde du triathlon, avec un focus particulier sur la participation de Vincent Louis et Sam Laidlow à la course emblématique de Roth. Quelles seront les répercussions de ces annonces sur la préparation et les performances des athlètes ? Nous vous promettons des échanges passionnants et des analyses pointues sur l'impact de ces événements majeurs.


Mais ce n'est pas tout ! Nous faisons également escale aux Antilles pour discuter du Madintree, un événement incontournable qui attire de plus en plus de passionnés de triathlon. Nous vous donnerons tous les détails sur les inscriptions, les parcours, et bien plus encore. En tant qu'animateurs du TRI BANDITS PODCAST, nous partageons nos réflexions sur l'évolution du triathlon, la pression que subissent les athlètes, ainsi que les défis liés à la santé mentale et physique. Nous sommes convaincus que le soutien pour les événements de triathlon est essentiel et que maintenir une communauté positive autour de notre passion commune est primordial.


Nous n'oublions pas de mettre en lumière l'importance de l'entraîneur dans le parcours d'un triathlète. Dans cet épisode, nous avons le plaisir d'accueillir Olaf Kasten, le directeur du Madintree, qui nous révèle les coulisses des préparatifs pour cette course tant attendue. Son enthousiasme contagieux pour cet événement est une véritable source d'inspiration pour tous les triathlètes, qu'ils soient débutants ou avancés.


Alors, si vous êtes un passionné de triathlon, un coach triathlon, ou simplement curieux de découvrir les dernières tendances et défis du monde du triathlon, cet épisode est fait pour vous ! Rejoignez-nous pour une discussion enrichissante, agrémentée de touches d'humour, qui rendra votre expérience d'écoute aussi dynamique que votre entraînement running. Ensemble, explorons l'histoire du triathlon, les défis ironman, et les performances triathlon qui font rêver. Ne manquez pas cet épisode du TRI BANDITS PODCAST, où nous célébrons notre passion pour le triathlon francophone et partageons nos expériences triathlon avec vous !


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Transcription

  • Speaker #0

    On est sur un nouvel épisode du fameux et renommé TriBandits. Il va se dérouler un petit peu en trois parties aujourd'hui, puisque le patch que vous allez écouter en priorité, c'est celui qu'on a enregistré après les deux autres. dans le sens où la start list de Roth a été agrémentée de deux grands noms du triathlon, que sont Vincent Luis et surtout à la grande surprise générale et surtout à la nôtre, l'annonce que Sam Ledlow allait participer à la grande messe du triathlon. Bienvenue sur le Tribandit, salut Mika, comment vas-tu ?

  • Speaker #1

    Hello tout le monde, bienvenue sur le retour. Alors effectivement c'est un peu retour vers le futur, vous allez écouter au début ce que nous on enregistre à la fin. On a enregistré lundi matin, on voulait le lancer mardi, mais entre temps, on avait vu juste, Vincent est arrivé sur la startlist, mais pas que. Et donc il y a plein de supputations qui peuvent être mises en place là-dessus. Que va faire le grand Magnus ? Quatrième victoire ou pas ? Est-ce qu'il va être de la fête ? Est-ce qu'il va se contenter de regarder ça de chez lui ? J'en suis pas tout à fait sûr. Pourquoi ça me vient alors qu'il fait que des annonces un peu négatives ? Depuis le début, il est dans le mal, on lui souhaite tout du bon, mais... Ça serait vraiment très intéressant de savoir ce que ça va devenir. Et puis effectivement, à la fin de l'épisode, on rajoute un petit bonus très très sympathique que tu as eu le plaisir d'enregistrer. On veut bien sur parler du Madintree qui va être le gros événement des Antilles de ce début de saison.

  • Speaker #0

    Et qui est aujourd'hui à moins d'un mois de la course du Madintree et Olaf fait un peu un point sur les inscriptions. la répartition des inscriptions, et puis il partage quelques informations sur les parcours qui sont bien intéressantes pour tous les participants. Et puis il nous a bien fait rêver quand même avec l'histoire de ses parcours. Donc voilà, alors forcément c'est vrai que l'annonce du début de la semaine, Nostra Mica, il avait bien vu en annonçant que Vincent Luiz allait certainement rejoindre les rangs d'Europe. Mais où Nostra Mica s'était planté, c'était quand il disait que Vincent Luiz était le dernier... dernier pro évidemment mais dernier gros cheval de course qui allait être annoncé à Rott et effectivement on a eu l'annonce de l'arrivée de Vincent Luiz avec une petite vidéo bien sympa où il explique un petit peu son lien historique et familial avec cette course puisque son papa y a couru il y a tout juste 20 ans et je crois qu'il y a des souvenirs et tout ça et donc voilà ça représente beaucoup dans... Et je trouve que c'est plutôt une belle histoire, quelque part, qu'un fils aussi, avec autant de succès que Vincent-Louis, c'est un palmarès tel que le sien, décide à un moment d'aller marcher dans les pattes de son papa. Je trouve que c'est vraiment une belle histoire et il n'y a pas beaucoup d'histoires comme ça en dehors du monde du triathlon. Et puis surtout, deuxième grosse annonce que personne n'avait vu venir, à part, je pense... Ceux qui sont dans les milieux autorisés, comme disait votre regretté Coluche.

  • Speaker #1

    Mais nous, on n'y est pas.

  • Speaker #0

    Oui, nous, on n'y est pas. C'est que Roth annonce la participation de Sam Ledlow, qui interpelle beaucoup. Parce qu'en fait, comme tu le disais tout à l'heure dans l'intro, c'est que Sam, depuis Nice, il est quand même un petit peu en souffrance. Depuis Kona, pardon. Il est un petit peu en souffrance avec des petits soucis de santé. Il a passé pas mal de temps à Nouza, chez les Grangers, pour essayer de se recadrer un petit peu. Il a fait un gros break. Et c'est clair que pousser comme il a poussé à Kona, forcément, ça laisse des traces. Parce qu'il ne faut pas oublier qu'il finit juste à l'extérieur du top 10. Donc même quand il a explosé de façon magistrale, comme il l'a fait sur la Queen K, derrière, il a continué à pousser. Et puis, je crois que c'est... sans péter des bêtises, mais c'est un des derniers à ne pas passer sous la barre des 8 heures. Donc on est quand même en train de parler d'une grosse, grosse performance après avoir littéralement détruit à grands coups de manivelle et de plateau de 61 le record de vélo de l'épreuve. Et Sam, depuis cette période-là, ça fait quand même 5 mois, et à considérer que Nice est en septembre, on est quasiment à mi-chemin entre Kona et Nice. Donc la moitié de l'année s'est déjà écoulée. Le chrono... tourne quand même et Sam est vraiment en souffrance au niveau de sa préparation et c'est ce qu'il partage je dirais plutôt très honnêtement sur les réseaux mais je trouvais que cette communication régulière de ses difficultés Je ne sais pas. Moi, je trouve que c'est très bien qu'un athlète s'ouvre là-dessus et en parle comme Arthur avait pu parler à un moment de ses difficultés post-année précédente. Et d'ailleurs, c'est intéressant d'avoir Arthur également qui soit à Rott. Donc, les deux partenaires d'entraînement et les deux copains seront présents là-bas. Mais je trouve que cette annonce de la participation de Sam peut être vue de deux côtés. Soit, effectivement, il est sur le retour. Et contrairement aux dernières communications, ils ont résolu un petit peu ces problèmes de santé. Et il a mis le pied au plancher et il sera certainement prêt ou du moins extrêmement dangereux sur ROT. Soit c'est une tentative de jeter un peu des bouées à la mer pour continuer à garder de l'intérêt, garder de la communication. Et puis surtout garder l'intérêt de ses sponsors. Et ROT... fait partie aujourd'hui des deux, trois plus grosses courses du calendrier longue distance. J'aurais tendance à dire que les épaules de Challenge Road ont tendance à s'élargir un petit peu, la voie s'affermit un petit peu, et tout le monde a en tête que c'est la grande fête du triathlon, la plus grosse expo, le plus grand nombre de spectateurs, et tout ça, et tout ça. Il est difficile de regarder la start list des cinq ou même dix dernières années, et de pas... penser que Roth consacre une grosse partie de ses revenus à inviter les plus grands athlètes parce que cette année il ne faut quand même pas oublier qu'il y aura chez les femmes Laura Philippe qui va venir là-bas il y a une starlist de dingue chez les femmes et la starlist des hommes elle est encore plus incroyable mais Roth c'est bientôt on est mi-mars Roth c'est le 6 juillet globalement il reste avril, mai et juin et on y est et on y est ouais 4 mois et demi et un peu moins de 4 mois et il va pas falloir s'endormir sur le turbo et puis avoir des petits soucis de santé ou s'en mettre une à l'entraînement parce que ça risque de pas pardonner c'est

  • Speaker #1

    sûr et certain de toute façon là entre ceux qui sont sur le très long et qui font le T100 et qui vont pas sur d'autres courses, ceux qui font le circuit Ironman qui est frontalier mais qui est frontal aussi tout court. En fait, quand on fait un petit peu le mix des deux, il n'y a jamais un plateau aussi dense que sur Roth et Kona. Et là, cette année, on ne parle même plus de Kona, on parle de Nice. Donc la comparaison est hors de propos. On compare Roth et Kona avec plaisir. On ne va jamais partager Roth et Nice. C'est juste improbable.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas beaucoup de courses qui sont aussi différentes que Rott et Nice. La ville de Rott vit, respire et s'épanouit au moment du triathlon. Le triathlon fait qui est Nice. C'est ça. Pour parler crûment, on ne peut pas voir ça différemment que ça. C'est vrai que je trouve que c'est bien que Rott fasse un gros effort. Parce que Si tu veux, souvent, il y avait des grands noms. Historiquement, il y a toujours eu des grands noms qui sont venus participer. Les Ditleves, il y a eu Chris McCormack, les Rallerts, etc. Mais la profondeur de la start list n'était pas la même que sur une grande épreuve Ironman. Un des quatre ou cinq majeurs Ironman. Or, ces dernières années, on se rend compte qu'il y a en permanence quatre ou cinq mecs qui peuvent gagner la course. Et puis... il y a une quinzaine de mecs qui peuvent faire top 10 derrière. Donc, il y a quand même du monde, à la fois chez les hommes et chez les femmes. Cette année, moi, je trouve que la course longue distance, si tu veux, distance Ironman, que j'attends le plus, c'est très certainement le Challenge Road.

  • Speaker #1

    Challenge Road et après, Kona, FAM. Parce que Nice Homme, je ne dis pas que c'est mes... Ça sera tellement biaisé, il y a des courses avant, des courses après. Ça va être très intéressant de les voir toutes, mais dans les plus excitantes, effectivement, Roth, global, et Kona, femme.

  • Speaker #0

    C'est quand même fou de se dire que Nice, on n'a pas la même attente de Nice, malgré le fait que ce soit le championnat du monde Ironman, et que tu peux prendre le problème dans tous les sens. C'est quand même loin de faire rêver autant que ces deux autres courses-là. et qu'on a presque la tendance à la mettre de côté dans le calendrier en se disant, bon ben voilà, Nice va arriver, oui ok, c'est les championnats du monde, oui d'accord c'est bien, on va la regarder, évidemment il y aura de la passion, il y aura de l'action, mais dans le calendrier c'est une course qui a du mal je trouve à prendre son rythme et prendre sa place.

  • Speaker #1

    carrément et puis tu vas pas revenir une xième fois sur le fait que si tu veux faire nice tu payes 600 euros ou 700 et tu le fais fin juin et là il faut aller pseudo se qualifier puisque du coup tout le monde a reçu peut-être un mail en disant si vous voulez venir vous pouvez mais par contre la course est à nous d'en parler un petit coup aussi quand même oui j'ai enfin même les legacy programme de l'année dernière qui était à kona ils sont des vaches à lait peuvent se dire tiens si jamais vous voulez vous avez reçu un petit peu Un bonus, mais ce n'est pas une invitation. Il faut bien remettre 1400 euros dans le lourin. Non, non, non. On va arrêter un peu les frais. Donc, voilà. C'était un petit patch. On ne pouvait pas se passer de préciser ça post-enregistrement. On avait été un petit peu avant-gardiste. On voulait remettre l'église au centre du village. C'est chose faite. Donc, je sais qu'Arnaud est toujours un petit peu sur une hausse de tension. Je vous laisse découvrir la raison de cette hausse de tension là, au début de l'épisode à suivre. Et puis surtout, raccrochez pas tout de suite, parce qu'à la fin de l'épisode, il y a le petit bonus Made in Tree. Et pour ceux et celles et ceux qui participent, vous allez avoir des infos croustillantes là-dessus. Et ceux qui se posent la question, est-ce qu'ils veulent y aller ou pas les prochaines années, vous pouvez l'écouter, comme ça, ça vous fera encore plus envie.

  • Speaker #0

    A bientôt !

  • Speaker #1

    Et bonne écoute !

  • Speaker #0

    Je ne comprends pas cet intérêt de défendre Imogen. Dans le monde du sport, il n'y a pas de hasard. Elle a toujours été entourée de personnes suspicieuses dans des endroits suspicieux. Entre parenthèses, Suisse et Thaïlande. Donc la Suisse, c'est quand même suspicieux. Et la Thaïlande aussi, vous le saurez si vous allez en vacances là-bas. Son copain, qui n'était pas sportif pour un sou, se doperait. et comme par hasard, il supprime sa page Insta. Trouvez le lien, vous m'en parlerez. Par contre, les personnes qui la défendent sont, eux, suspicieux aussi. Bienvenue sur le Tribe Indeed. Nous sommes le lundi 10 mars. On est de retour. Bonjour à toutes, bonjour à tous. Salut Mika, comment vas-tu ?

  • Speaker #1

    Bonjour à toutes, bonjour à tous. Le statement de départ, il est pas mal. Il va falloir qu'on discute un petit peu quand même.

  • Speaker #0

    On a été offline pendant un petit peu, on vous en parlera un petit peu plus après, mais ce n'est pas pour autant que l'activité triathlétique s'est arrêtée. Je dois bien dire que ça nous a poussé un petit peu à revenir un peu plus vite que ce qu'on l'avait imaginé. Mais ça, ce que je vous ai lu en en-tête, c'est un message que j'ai reçu d'une triathlète française. Voilà. Avec un prénom qui est le même que Justine Breza. qui m'a un petit peu agressé sur Messenger en envoyant ce message-là, et donc en faisant une association entre Imo, le fait que je l'ai défendu sur les réseaux sociaux, on reviendra là-dessus, le fait que c'est une personne suspicieuse qui a été entourée de personnes suspicieuses, Suisse et Thaïlande, alors vous comprendrez ce que vous voudrez, mais les personnes suspicieuses en Suisse, des banquiers peut-être, suspicieux, mais... des gros cas de dopage ou d'associations de dopage ça me vient pas la tête roger ferrer avait l'habitude de dire petit pays grand champion voilà déjà pour commencer et puis ils en ont quand même quelques uns et puis thaïlande alors j'imagine qu'on a voulu écrire thaïlande parce que thaïlande je sais pas ce que c'est qu'on montre la carte mais bon allez dis donc c'est la thaïlande et je pense que ça c'est alors c'est Moi ce que je vois de ces messages qui m'ont été envoyés, surtout c'est une personne qui est complètement dans l'ignorance et qui se jette sur un os comme un chien de rue. Et l'association avec la Thaïlande, visiblement elle nomme pas les personnes parce qu'elle ne doit pas les connaître, mais je pense qu'elle fait allusion au fait que Imo a été coachée pendant quelques années par Jürgen Zach. qui est également un ami à moi comme vous pouvez tous le savoir et Jürgen qui dans les années 95-96 avait été son nom avait été entaché d'un 4 dopage, 4 dopage qui avait été droppé à un moment alors moi ce que j'en sais c'est que Jürgen avait s'était retrouvé contaminé par des produits de nutrition parce qu'à l'époque il était basé à San Diego Ce qu'il faut savoir c'est qu'aux US, les produits de nutrition, il y a quand même Une certaine histoire à avoir des niveaux de contamination. Hammer a longtemps joué là-dessus sur le fait qu'ils avaient des produits qui étaient souvent borderline sur les quantités de stéroïdes. Soulstick, les petites capsules de sel qu'on voyait et qu'on avait tous à un moment, se sont fait gauler parce que d'ailleurs ils n'existent quasiment plus. Soulstick aujourd'hui, ils ont quasiment disparu parce qu'ils ont été contaminés. Et il y a eu tout un tas d'autres produits. Jürgen était en fin de carrière, il avait été contaminé positif. Il y avait eu tout un tas d'enquêtes qui avaient été faites. Et puis lui ayant bâti sa carrière, derrière, il s'était retiré du monde du sport et les charges contre lui avaient été droppées. Voilà l'histoire, voilà moi ce que j'en sais. Et je trouve dommage qu'encore aujourd'hui, parce que 30 ans après, des personnes qui ne connaissent visiblement pas grand-chose continuent à faire l'association. Alors oui, Imo, elle est arrivée quand elle avait 18 ans, comme elle nous l'avait expliqué dans le podcast qu'on avait enregistré. sera avec elle à Phuket pour s'entraîner parce qu'elle venait de Suisse et elle cherchait des conditions d'entraînement. Donc elle n'était pas arrivée là-bas par hasard, elle était arrivée là-bas parce qu'il y a un centre d'entraînement qui s'appelle Tanyapura qui est depuis 2008, 2009, peut-être même 2006, un des plus grands centres d'entraînement au monde avec des infrastructures qui sont vraiment incroyables. Moi je les connais bien parce que j'ai été sponsorisé par Tanya Pura pendant plusieurs années pour être là-bas. Et il y avait simplement l'attrait de s'entraîner sous les tropiques dans des conditions où il fait tout le temps beau, tout le temps chaud. Et pas comme les Norvégiens actuellement, petit aparté, que vous avez certainement vu qui sont dans la Sierra Nevada et qui ont pris de la neige. Ça fait trois jours qu'ils prennent de la neige, c'est la vraie misère. En fait quand vous alliez à Phuket, vous aviez l'assurance d'avoir des conditions qui étaient bonnes, d'avoir des... Une nuit après l'entraînement qui était quand même plutôt agréable parce que plage et puis un coup qui était vraiment réduit dans le sens où vous pouviez manger pour 2 euros et on pouvait arriver à se loger vraiment décemment pour une dizaine d'euros par jour. Donc pour quelqu'un qui essayait de se projeter avec une carrière professionnelle, le choix de la Thaïlande à un moment était vraiment intéressant. Plus la proximité de pouvoir faire des courses à la fois dans l'hémisphère nord et à la fois dans l'hémisphère sud. Bangkok, Perth, c'est 6 heures de vol. Vous pouviez courir aux Émirats, vous pouviez courir en Asie où il y avait pas mal de courses. Et puis il y avait quand même à cette période-là, encore, et toujours un petit peu aujourd'hui, mais une grosse densité d'athlètes qui étaient en permanence présents pour des camps d'entraînement. Les Rallert Brothers étaient très très souvent à Tagnapoura. Chris McCormack qui était en fin de carrière était basé là-bas. Les Grangers... On fait quand même une carrière plutôt pas mal avec des victoires à Rode pour Belinda, étaient souvent là-bas. Josh Ricks était également là-bas. Il y avait l'Asie du Sud-Est, début des années 2000 jusqu'à 2010-2012, a eu une grosse fréquentation de beaucoup d'athlètes professionnels. Et Tania Pourra en a tiré les bénéfices. Tania Pourra, savoir qu'il y avait trois, ils appelaient ça des universités, mais il y avait trois universités. Il y avait une université tennis, une université football et une université triathlon. Et c'était vraiment des infrastructures de dingue, piste de 500 mètres, une salle de sport de 3000 mètres carrés, une piscine de 50 mètres, deux bassins de 25, bassins climatisés. Il y avait tout le temps des super équipes de natation qui étaient là pour venir se préparer. Et vous aviez l'assurance en fait de tout le temps tomber sur des personnes qui, si vous faisiez du triathlon, qui étaient un peu meilleures que vous. En gros, et on le sait tous que la natation, quand vous nagez avec des gens qui sont meilleurs que vous, vous avez tendance à être tiré vers le haut. mais vous alliez là-bas un peu à n'importe quelle période de l'année et vous étiez sûr de tomber sur une équipe de natation, une équipe de coureurs à pied, des équipes cyclistes et tout ça. Et les Norvégiens avaient d'ailleurs embrassé ça puisqu'on a commencé à les voir arriver à partir de 2017, 2018, 2019. Ils faisaient des pitchs là-bas, également à Tanyapura, et ça s'entraînait là-bas. Cette allusion de se dire que cette athlète-là a toujours été suspicieuse. Moi, je n'ai jamais entendu de bruit de couloir sur Imo. Le fait qu'elle soit suisse, ce n'est pas de sa faute si elle est née en Suisse. Le fait qu'elle soit allée s'entraîner en Thaïlande, vous en faites ce que vous voudrez. Je vous encourage à retourner vers le podcast qu'on avait enregistré avec elle où on avait parlé un petit peu de son arrivée à Phuket. Et puis, évidemment, elle avait été coachée par Jürgen Zach. Et puis, au bout de quelques années, elle avait décidé de s'en séparer. Comme souvent, les athlètes font quelques années avec un coach et puis derrière partent. Moi, Jürgen, c'est quelqu'un vraiment qui est un ami, que je considère comme un ami. Quand je dis ça, ce n'est pas dit à la légère. C'est quelqu'un qui m'appelait demain pour me dire qu'il a besoin de moi ou qu'il a un souci. Je n'hésiterai pas à prendre un vol pour aller le voir. Et c'est pareil pour Imo. Imo, peu importe, il y a deux choses. Il y a ce que les gens font dans leur vie et puis il y a la relation que l'on a avec les personnes. Et Imo, moi, c'est toujours quelqu'un que j'ai immensément respecté et à qui, de façon naturelle et humainement, j'aurais pu... plutôt tendance à donner le bénéfice du doute. Et j'ai été le premier surpris, moi, de voir le statement qui était sorti à l'origine par Jack Kelly. Et évidemment, ça m'a surpris. Et puis derrière, Imo, dans la foulée, elle avait sorti sa communication pour la presse, où je vais vous faire une petite traduction succincte, mais je pense que tout le monde l'a plus ou moins lue. Le 8 décembre 2024, elle a été testée de façon aléatoire, juste en dehors de la compétition, dans la partie lead-up des championnats du monde 73 à Taoupo. Donc c'est quelques jours avant les championnats du monde. Elle a été étonnée et dévastée quand les tests sont revenus positifs pour un métabolite de ligandrole. qui était relevé dans son organisme à des niveaux extrêmement faibles, mais présents. En gros, la quantité est équivalente à une pincée de sel dans une piscine olympique. Et en aucun cas aurait pu lui fournir des améliorations de sa performance. Alors qu'est-ce que c'est que le ligandrol ? Le ligandrol, c'est un produit qui est bien connu dans le monde du dopage. C'est un stéroïde anabolisant. qui a tendance à faciliter la prise de masse musculaire. Je n'aurais pas tendance à dire que c'est vraiment le produit de choix si on veut améliorer ses performances à l'extérieur d'un grand championnat, parce qu'un triathlète professionnel qui fait quand même du longue distance, la prise de masse musculaire, ce n'est pas vraiment la première chose qui est recherchée. Je continue un petit peu sur la déclaration du mot. A la réception des résultats, elle a embauché des avocats pour faire une investigation profonde et comprendre comment ce produit-là avait pu se retrouver dans son organisme. Il est bon de noter qu'elle avait été contrôlée déjà 6 jours avant ce premier test du 8 décembre et 22 jours après. Donc les tests avant et les tests après, ce sont des tests qui se sont révélés. complètement négatif. Donc il y avait un certain niveau d'incompréhension et elle avait décidé de faire des tests sur des prélèvements de cheveux. Et ces tests se sont réalisés. Parce que vous savez tous que les produits dopants on a tendance à les retrouver plutôt facilement dans une période relativement courte. Vous avez des produits qui ont une durée de vie dans l'organisme qui sont relativement courtes. quand c'est un prélèvement urinaire ou sanguin, le ligandrol a cette particularité là, c'est à dire qu'il a une durée de vie de 24 à 36 heures dans votre organisme. Donc c'est un produit qui peut être utilisé dans la mesure où vous êtes relativement sûr que vous n'allez pas être contrôlé. Savoir que les contrôles antidopages en général c'est urinaire ou sanguin, c'est très très rare d'avoir des contrôles antidopages dans lequel on va vous faire des prélèvements de cheveux. Et donc, ses tests de cheveux Imo sont revenus négatifs. Par contre, les tests de son partenaire, donc partenaire en anglais, comprenez son ami, la personne avec laquelle elle vit, se sont révélés positifs. Et donc, Imo déclare qu'à sa grande stupéfaction et bien évidemment sans qu'elle le sache, son ami, qui lui n'est pas un athlète, avait pris la décision de prendre des produits dopants pour améliorer son physique et la prise de masse musculaire. Et que les produits se seraient retrouvés dans le corps d'Imo suite à des relations sexuelles comme ça se passe de façon naturelle dans un couple. C'est clair que l'explication est tirée par les cheveux. Elle est plausible au regard des niveaux qui ont été relevés effectivement les échanges de... fluide, c'est quelque chose qui peut se passer. Voilà, aujourd'hui, savoir que... Le point de vue légal où on en est, c'est que Imo a été suspendue de façon provisoire, en attente de tests supplémentaires. Ce qui est grave, c'est que pour la majorité des gens, quoi qu'il advienne des tests, que ce soit confirmé négatif ou que ce soit confirmé positif, qu'il y ait un aveu de l'athlète ou qu'elle soit complètement blanchie, je pense que pour la durée de vie de l'athlète aujourd'hui, dans la majorité des personnes, Il restera le fait qu'à un moment dans sa carrière professionnelle, Imo a échoué à un test antidopage. Et ça, je trouve que même si derrière elle est blanchie, malheureusement, c'est quelque chose qui peut très bien sonner le glas d'une carrière professionnelle. Et je pense que c'est quelque chose sur lequel le monde professionnel devrait avoir un certain niveau de réflexion. parce qu'effectivement les athlètes sont testés régulièrement, dans le cas d'IMO c'est une dizaine de fois par an, donc ça veut dire qu'en gros toutes les 5 à 6 semaines vous êtes testé, plus en période de compétition, mais un athlète qui va se retrouver à un moment ou à un autre avec des niveaux qui sont extrêmement faibles, et qui dans tous les cas, d'après sa déclaration, n'aurait pas amélioré ses performances, malheureusement le nom reste associé à un cas Ausha, et comment on sort de ça ? j'ai du mal à imaginer comment un athlète peut arriver à reconstruire derrière. On peut tout imaginer, on peut imaginer des retraites sponsors, on peut imaginer tout un tas de trucs, même dans la mesure où l'athlète ne sera jamais convaincu.

  • Speaker #1

    C'est là le plus dur, et je vais revenir du coup au tout départ de ton propos. Quand on voit les hyènes qui se précipitent sur une bête blessée, Je trouve que la solidarité féminine est toute relative. Donc déjà qu'une athlète fasse état d'une suspicion de quelqu'un qui est plus fort que soi, forcément déjà ça donne un petit peu le niveau intellectuel de la chose. Et puis c'est un petit peu comme partout, la présomption d'innocence n'est quand même pas là pour rien. À un moment donné, certes, il y a eu un contrôle positif. Il faut attendre, un, la décision de justice, parce que pour l'instant, il n'y a rien qui a été fait du tout au niveau officiel. Elle est juste contrôlée positive, elle n'est pas déclarée. Et puis, effectivement, à un moment donné, il faut faire un petit peu un distinguo entre ce qui se passe dans la sphère, entre guillemets, privée et la sphère sportive. Si la contamination, elle est par contagion, elle est par... par entre guillemets une erreur qui certes c'est un peu une faute professionnelle parce que quand on est à ce niveau là on doit faire attention à tout on connaît tous des cas d'athlètes pro triathlètes ou pas qui veulent pas de bouteilles ouvertes qui veulent que des bouteilles fermées pour être sûr qu'il n'y ait pas autre chose dedans et ainsi de suite donc forcément surveiller ce que son conjoint enfin déjà les athlètes sont condamnés à avoir une liste en permanence devant eux de produits ils ont pas le droit d'être malades les triathlètes S'ils veulent se soigner, il faut qu'ils fassent attention, il faut qu'ils étudient le botin des produits interdits. Il y en a 500 sur la liste en France, il n'y en a plus que 250 aux Etats-Unis. Donc déjà, ça c'est un petit peu paradoxal. La liste des produits autorisés et interdits n'est pas la même selon les pays. Les dosages, on cherche et on trouve que ce qu'on cherche. Donc peut-être qu'on va chercher une toute petite pincée de sel dans une piscine olympique et on va trouver du ligandrol qui n'aurait pas d'effet spécifique. Mais par contre, on va pouvoir peut-être laisser passer d'autres athlètes. qui eux prennent des doses de mules mais si par contre le produit en question est pas encore cherché parce que pas encore connu ou quoi que ce soit le dopage aujourd'hui on peut pas regarder le vélo avec des yeux d'enfant et se dire qu'il y a rien qui se passe dans ce niveau là quand on voit que tous les niveaux c'est

  • Speaker #0

    vachement important sur quoi tu mets le doigt parce que on ne cherche on trouve que ce qu'on cherche en fait et ça c'est vraiment alors ça a toujours été un petit peu le le point faible de la partie de la lutte contre le dopage parce que les tricheurs ont toujours un coup d'avance en général et les policiers courent toujours après les ceux qui vont voler les banques et c'est pareil dans le cas du dopage moi ce que j'ai ce qui me vraiment si tu veux ce qui me gêne dans ça c'est que dans l'inconscient collectif on fait pas le distinguo pur les quantités et la gravité et les avantages qui auraient pu être. Imagine que demain, dans notre société civile, on te dise « tu as été condamné, donc tu es coupable » . Que tu sois condamné parce que tu as été volé deux pommes et le Lidl du coin, ou que tu as été condamné parce que tu as torturé des gamins et tu as fini par les violer. C'est-à-dire que c'est un petit peu ce qui se passe dans le monde de la lutte anti-dopage, et j'utilise vraiment une image qui est forte et qui va certainement amener à réaction, mais... Mais c'est vraiment ce qu'on vit dans le monde de la lutte anti-dopage. C'est-à-dire que dès l'instant où il y a le mot positif qui est amené, l'immense majorité des gens ne vont pas faire le distinguo sur les causes et sur les quantités des produits et les avantages éventuels. C'est vraiment comme si dans la société civile, vous étiez condamné, vous êtes coupable, que ce soit parce que vous avez volé deux pommes ou que vous avez violé des gamins. Et malheureusement, il n'y a pas d'échelle entre les deux. Et je trouve qu'il y a vraiment un travail qui est à faire dans nos sociétés et principalement dans le monde du sport. Moi, je suis très peu présent sur les réseaux sociaux et je me suis régalé du résultat des Strada Bianche de ce week-end, qui est une course qui est vraiment… c'est certainement une des plus belles courses de vélo que vous pouvez avoir la chance de regarder. C'est spectaculaire, ça passe bien à la télé, il y a des performances incroyables. Pogacar gagne et vous allez sur tous les sites sans aucune exception et vous avez toujours ces abrutis qui sont couchés sur le canapé avec leur téléphone portable qui vont dire que le mec il est dopé, qu'il est ici, qu'il est là, etc. Est-ce qu'on peut pas à un moment en sortir de ça et puis arriver simplement à se contenter ? Je sais que c'est un vœu pieux et qu'on n'y arrivera pas mais est-ce qu'on peut pas simplement se contenter du fait qu'on a du sport, on a un spectacle ? Si les gens ne sont pas gaulés, ils ne sont pas gaulés. Si les gens sont gaulés, ils sont gaulés. Et s'ils sont gaulés, qu'on essaye de faire un distinguo sur la gravité de ce qui a été fait. Et moi, pour bien connaître Imo, j'en ai discuté avec d'autres amis, bien évidemment, avec qui on avait passé pas mal de temps avec Imo. Et il y a trois choses, en fait. Et on s'est posé un petit peu ces mêmes questions-là. On s'est assis, on a une réflexion. Et les trois grandes questions qui ressortaient, c'était est-ce qu'on pense... que Imo est coupable ? Pour moi, ma réponse, c'est clairement non. Moi, je la crois innocente et je veux la croire innocente parce que ça a toujours été une athlète exceptionnelle qui a eu une progression qui a été linéaire, il n'y a jamais eu de amélioration de performance. Et quand vous avez des gens qui n'y connaissent visiblement rien ou qui ne veulent pas y connaître et qui disent que tout d'un coup, ses performances ont explosé cette année, il faut... quand même se rappeler qu'il m'aura fait podium en 2019 au championnat du monde 73 à nice ok et en 2024 ok et qu'entre temps elle a quand même trusté les podiums au niveau mondiaux que ce soit sur le t100 ou que ce soit sur les grandes courses c'est une petite aparté mais est-ce que je la crois coupable d'avoir fait de cette dopée je dirais clairement non est ce que je pense qu'elle était informé que son mec prenait des produits J'aurais tendance à dire non, la connaissant, parce qu'un athlète professionnel parmi les top niveaux mondiaux, ayant un contrat PTO, ayant des contrats Canyon, ayant des contrats IMO, je ne sais pas combien elle peut gratter à l'année, mais on est peut-être entre 250 et 1,5 million d'euros de revenus. Donc on est quand même sur du gros revenu dans le monde du triathlon. Est-ce que je pense qu'une athlète de ce niveau-là, avec des sponsors comme ça et une exposition, médiatique comme elle accepterait l'idée de savoir que son mec qui dort à côté d'elle dans le lit prend des produits et qu'elle ne dirait rien non je ne le crois pas par contre c'est clair que si elle était au courant coupable et puis et

  • Speaker #1

    puis et puis c'est tout mais coupable de négligence pas coupable de loupage par contre et là il ya une petite nuance qu'à apporter parce que dans le comportement et dans la punition c'est ça qui est un petit peu dommage et puis on va digresser un petit peu mais Il faut quand même rappeler que je crois, sauf erreur de ma part, mais on va se faire tomber dessus si je me trompe, c'est pas grave. Il me semble que le numéro 1 mondial en tennis s'est fait choper, positif, et que lui il a pris 3 mois de suspension pendant l'hiver, là où il n'y avait pas de tournoi, c'était juste pour laver et pour mettre ça sous le tapis. Donc on fait quand même partie entre le vélo et le triathlon des sports où ça cherche le plus, et où de mon point de vue le sport est de plus en plus propre, parce qu'il n'y a pas d'athlète. Alors il y en a toujours un ou deux qui sont un peu fumeux, mais on ne va pas citer de nom. Mais il y a quand même des athlètes qui sont en progression constante, qui restent dans leur registre, qui ne deviennent pas de super rouleur à super grimpeur ou de nageur comme des cailloux à super nageur. Big Up à Sam Long, mais ils n'ont pas trouvé le produit pour ça. Mais il n'y a pas d'athlètes avec des progressions fulgurantes et qui font des one-shot et qui disparaissent après. Si, il y en a, mais ils se sont fait gauler. Et donc, ça veut dire que ça marche. À un moment donné, laissons les gens dont c'est le métier faire leur métier. Que ce soit les athlètes, les triathlètes en l'occurrence, ou que ce soit les gens qui sont chargés de la lutte anti-dopage. Je pense que ça, c'est quand même assez efficace.

  • Speaker #0

    Dans notre sport, ça marche.

  • Speaker #1

    Au moins, ça veut dire que ça cherche.

  • Speaker #0

    On a quand même eu deux gros cas de dopage avec Chartier et puis Rodriguez.

  • Speaker #1

    Ben oui. Rodriguez, rappelle-toi, je suis désolé, je te coupe, mais il est arrivé de nulle part. Le gars, il court plus vite sur un smic que n'importe qui a quasiment à sec. Quand on l'a dit avant tout le monde, on s'est plus ou moins fait huer dans les brancards. Là, à un moment donné, on savait que quand ça va trop vite, trop vite, c'est le cas de le dire, quand ça arrive et qu'il y a des progressions fulgurantes, il y a quand même toujours un peu de fumée qui annonce le feu.

  • Speaker #0

    Et puis regarde Chartier, c'était un bon athlète, mais il n'avait jamais... Et là, il arrive, US Open, il plie tout le monde. Forcément, si tu veux, c'était... Et les gars, ils n'avaient pas une passée de selle de Ligue 1 de rôle dans le sang. Les mecs, c'était aller...

  • Speaker #1

    Ils étaient allés à l'artillerie lourde, ils étaient passés à l'EPO. Quand tu passes à l'EPO, on parle de 5 à 7% de gains. Et 5 à 7% à ce niveau-là, quand on sait qu'ils se tiennent tous quasiment à quelques pourcents, c'est même en dixièmes de pourcent, à un moment donné, ça ne peut que se voir.

  • Speaker #0

    Cette image du doping, j'ai souvent fait l'analogie avec le mec, le voleur qui va à la boulangerie, et puis la caisse est ouverte et la boulangère n'est pas là. Tu arrives dans la boulangerie, tu vois la caisse ouverte, il y a plein de pognon, tu vas faire quoi ? Tu décides de passer du côté noir de la force en devenant un voleur. tu mets la main dans la caisse, est-ce que tu vas prendre deux pièces de 10 centimes ou est-ce que tu vas mettre la main sur les billets de 20 balles ou de 50 balles ? Forcément, dès l'instant où tu passes. Moi, j'ai toujours pensé que dès l'instant où on passait, on décidait de passer la porte, c'est-à-dire de devenir, d'aller du côté noir de la force, c'est-à-dire d'aller du côté de la malfaisance, du côté du vol, du côté de la tricherie. Quand tu le fais, tu le fais à fond. Tu vas voler un truc, tu ne vas pas voler 20 centimes à la boulangère, tu vas lui piquer tous les ronquilles. Et ça, je pense qu'un athlète qui va prendre la décision d'attenter d'améliorer ses performances par la tricherie, il va certainement y aller de façon progressive, mais dès l'instant où vous faites le pas, que vous allez tomber du côté sombre de la force. J'ai du mal à imaginer que les gars prennent un peu plus de Doliprane que ce qui est toléré par ça. Je dirais que dans le triathlon, on a quand même régulièrement des cas. Il y a deux choses, soit les triathlètes chargent beaucoup, soit on les teste beaucoup. Ce que l'on sait, c'est qu'on les a plutôt testés pas mal. Rappelle-toi la déclaration qu'avait faite Sam Ledlow l'année dernière avant Nice, qu'il avait été testé je ne sais pas combien de fois. c'est régulier moi j'ai côtoyé régulièrement et je côtoie encore des triathlètes professionnels et c'est vrai que tu disais tout à l'heure il ya un certain niveau de paranoïa chez les triathlètes professionnels quand tu vas manger à l'extérieur que tu t'arrêtes à droite que tu t'arrêtes à gauche parce que tu sais que n'importe quoi tu vas prendre quand tu es dans ton environnement dans ton pays tu vas tu arrêter boire un café chez ton petit café acheter la barre acheter un mars ou un truc comme ça quand tu arrives aux états unis quand tu arrives en australie tu connais pas les produits tu connais pas tout ça et il ya plein de choses qui sont pas disponibles chez nous, qu'ils le sont complètement, ce qu'on appelle over the counter aux Etats-Unis et tous ceux qui sont allés à Nice, à Hawaï, quand vous allez dans les drug stores ou les médecine shops, vous hallucinez complètement de voir des choses qui sont littéralement accessibles à qui le veut. Moi, dans cette affaire IMO, si tu veux, ce qui m'a vraiment gêné, c'est que déjà, comme je le disais, je pense que... ... déjà c'est une amie et je pense que je la bonne la bonne réflexion c'est de la croire complètement innocente à la base que le niveau de produits qui a été chopé est tellement bas qu'il n'y a pas d'avantagent et je suis sensible à ça et on en avait parlé dans un podcast rappelle toi quand j'avais fait les compagnies du monde de double ironman robert carras il vient de se faire suspendre pour huit ans il vient de prendre huit ans le mec parce qu'il s'est fait gauler sur les championnats du monde de double, sur les championnats du monde de triple, sur les quintuples et sur le DK. Le mec, il s'est fait gauler partout, plusieurs fois, et il continue, si tu veux, à faire. Il y a des courses où il sait qu'il n'y a pas de test, il continue à y aller, il n'y a pas de classement. Tous ses records du monde ont été retirés et compagnie, mais le mec, il continue à aller parce qu'il y a certains organisateurs qui l'accueillent. Là, il y a quand même un niveau de gravité qui est autre qu'un athlète qui va se retrouver contaminé parce que son partenaire, comme une bite, il a pris des produits sans lui dire.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, du coup... Toi t'as été testé quand t'as gagné ton titre de champion du monde de triathlon des neiges ou pas ?

  • Speaker #0

    Non.

  • Speaker #1

    Ah parce qu'on peut en parler de ça quand même, on parle à un champion du monde s'il vous plaît.

  • Speaker #0

    Du atlon, du atlon.

  • Speaker #1

    Du atlon, excusez-moi, excusez-moi. Du atlon des neiges.

  • Speaker #0

    Ouais, champion du monde de du atlon des neiges d'ailleurs, tiens je vais te chercher la médaille. Voilà. Eh.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    Au pain sec et à l'eau celle-là, au pain sec et à l'eau.

  • Speaker #1

    Hein Juju ? Ce qui veut dire que toi t'as été champion du monde ? Contrairement à d'autres Justin Bredoux où il n'y a pas de titre de champion du monde pour l'instant. Bref.

  • Speaker #0

    Voilà, donc l'idée c'était de clore un petit peu sur ça. Et moi je pense que par respect pour l'athlète, surtout en considération du fait que c'est une suspension provisoire et que la déclaration finale, les tests finales n'ont pas été publiés s'il y a suspension ou pas. Je pense que tout le monde serait bien inspiré de la garder fermée. Et surtout... qu'on évite de m'envoyer des messages en m'accusant d'être suspicieux parce que j'ai soutenu quelqu'un qui avant tout est une amie. Et comme je l'ai expliqué, mes amis, pour moi, je n'accorde pas mon amitié à beaucoup de personnes, mais quand j'accorde mon amitié aux gens, c'est pour la personne pour laquelle ils sont. Évidemment que je serais déçu si jamais j'apprenais que la condamnation était… Mais ça ne changerait pas le fait que quand vous avez un ami, vous avez un ami. Ce n'est pas parce que vous avez quelqu'un qui fait quelque chose de mal une fois dans sa vie. que vous devez le bannir et faire des associations entre Thaïlande, Suisse et le fait que les autres les soutiennent et vous tiriez à bout les rouges. Je trouve ça tellement bête en fait. Mais bon, voilà, c'était un petit peu l'aparté sur l'affaire Imo. Évidemment, on lui a offert la possibilité de venir s'exprimer. Pour l'instant… Tant que le procès légal est encore en cours, ses avocats lui ont conseillé de ne pas communiquer pour éviter d'avoir à dire des choses qui pourraient, derrière, éventuellement être utilisées contre elle ou tout ça. Un procédé légal, ça peut être long, c'est douloureux. En plus, c'est quelque chose qui s'est passé sous son toit, avec la personne qui partageait son lit. Donc la situation, elle est quand même suffisamment compliquée pour que je pense que tout le monde ait suffisamment de respect pour l'athlète. Et puis, ma foi, Si elle est blanchie, elle est blanchie. Puis si elle est condamnée, si la suspension est confirmée. Eh bien, ma foi, c'est comme ça. C'est la vie. C'est une erreur. Mais on est dans une société qui a tendance à réhabiliter les meurtriers et les voleurs d'enfants. Une fois qu'ils ont purgé leur peine, on les racueille dans notre société. Malheureusement, les gens qui se sont fait prendre à un moment ou à un autre pour dopage, c'est des choses qui leur collent toute leur vie sur le dos.

  • Speaker #1

    Alors oui et non, parce qu'on ne va pas parler du cas... pour parler de course à pied par exemple, mais Clémence Calvin, elle est revenue. J'aurais pas aimé être à sa place. J'attends le retour d'Ophélie Boxberger pour voir un petit peu comment ça va être accueilli par le public. Je pense que les gens, ils ont la faculté à... Il y en a une partie qui oublie pas. Il y en a une grande partie qui oublie, certes. Mais par contre, effectivement, une fois que t'as été entaché, si c'est vrai, franchement, il y a des grandes chances pour que ce soit... Ça porte de grosses conséquences, parce que du coup, pour trois fois rien, Il peut y avoir effectivement ce que tu disais tout à l'heure, des sponsors qui se retirent, ou un contrat qui soit cassé par le PTO, ça peut être très très très très lourd de conséquences pour pas grand chose, alors qu'il y en a certains qui feront 4 ans le fantôme, et qui reviennent et qui cabossent tout. Moi je ne lui souhaite que le meilleur, pour en avoir côtoyé des athlètes un peu des deux côtés, j'estime qu'Imo franchement c'est une belle athlète dans tous les sens du terme. C'est quelqu'un qui, on voit bien que c'est une besogneuse, elle est pas là pour le côté bling bling, elle est là pour le sport, elle adore ce qu'elle fait, il faut aimer ce qu'on fait quand on est triathlète pro, parce que se mettre la race 25-30h par semaine, se lever tous les matins avec des courbatures, mais il faut y aller, se présenter sur des courses où il y a de la pression, parce que c'est pas des courses de quartier qu'elle fait, se dire que, allez je franchis la ligne rouge. Et je me fais gauler pour une connerie alors que j'ai pas de gains, j'y crois pas. Mais voilà, l'avenir nous dira et on y reviendra sûrement, et j'espère avec elle, mais tout le meilleur pour Imo pour l'instant.

  • Speaker #0

    Et puis les triathlètes professionnels aujourd'hui, de haut niveau, c'est souvent des chefs d'entreprise. Ils ont tout un team qui va autour de lui. Donc quand vous êtes un groupe d'âge ou un triathlète de troisième tiers et que vous vous faites gauler pour doping, c'est vous qu'on prenait plein la gueule, votre carrière elle est finie, on n'en parle plus. Quand vous êtes un triathlète de niveau mondial et que vous vous faites choper pour doping, c'est toutes les personnes qui vivent grâce à vous. que vous allez impacter sur une durée vraiment plus longue. Et c'est ce qui m'a fait toujours un petit peu... Sachez qu'aujourd'hui, quand Sam Ledlow parlait de son team, vous avez la personne qui s'occupe de ses réseaux, vous avez les masseurs, vous avez les gens qui s'occupent de la nutrition, vous avez le team de sponsors, vous avez son manager, vous avez toutes les gens qui s'occupent du matériel, son coach, le coach mental, le préparateur physique, etc. Vous avez facilement un écosystème de 10, 20, 30 personnes qui gravitent autour des gros athlètes professionnels. Et c'est vraiment, je pense, une révolution dans notre sport aujourd'hui d'avoir ces gens-là qui deviennent quasiment des chefs d'entreprise et qui sont responsables pour mettre du pain sur la table pour toutes les personnes qui gravitent autour d'eux. Et il y a un sujet que je voulais aborder, moi, c'est qu'on se rend compte que le triathlon est un sport qui est extrêmement demandant. On le sait tous, il suffit de regarder. Et comme tu disais, la difficulté à arriver à s'entraîner quotidiennement avec des intensités et un nombre d'heures qui est complètement délirant. On avait par le passé des athlètes qui ont fait des carrières qui étaient extrêmement longues. Regarde les Rallerts, regarde les Mario Molla, regarde Ravier Gomez, regarde les Brownlee, regarde Vincent Luiz, regarde Marc Allen, même si tu remontes un petit peu plus loin. Aujourd'hui, je trouve qu'on a quand même une grosse tendance à cramer nos athlètes. Je trouve qu'on a peu d'athlètes présents sur le circuit qui sont là depuis 7, 8, 10 ans. Et je ne suis pas certain que la génération actuelle d'athlètes que l'on a va avoir une durée de vie très très longue. Rappelle-toi, on avait abordé le sujet sur un podcast quand on avait parlé de Pete Jacob, qui avait fait un one-shot à Kona en 2012, qui avait atomisé tout le monde, et qui d'ailleurs avait disparu en étant relativement open sur les difficultés à accepter la pression, à tout ce qu'il y avait autour. Regarde Gustav Iden, qui fait la course de sa vie pas en arrivant de nulle part, parce que lui aussi il avait gagné le Kona du monde 73 à Nice en 2019. atomiser tout le monde sur le circuit WTCS arrive à Kona les mecs ont fait un marathon 4 ou 5 jours avant Kona derrière atomise tout le monde gagne la course au les mains et compagnie résultat des courses derrière problème ok problème familiaux mais derrière problème physique problème mentaux complexité à revenir c'est un mec qui a disparu Sam Ledlow qui gagne Nice il y a deux ans il est super open en ce moment sur ses difficultés. L'année dernière, il avait été ouvert sur le fait qu'il avait des difficultés un petit peu psychologiques, mentales, à accepter la pression et tout ça. Cette année, il a un problème physique qui est peut-être lié derrière à quelque chose de mental, on ne sait pas. Mais voilà, il y a une telle attente, une telle pression sur les athlètes aujourd'hui et je pense que les réseaux sont certainement un petit peu coupables de ça. Mais je ne suis pas certain. qu'on aura dans le futur des athlètes qui vont arriver à nous enfiler des titres de championnat du monde, du moins sur la distance Ironman, parce que quand tu regardes aujourd'hui la vie des Norvégiens, on en parlait tout à l'heure, ils ont été à Nice un mois à la fin janvier, ils ont eu un temps pourri, mais les mecs ils ont fait le job et tout ça, en plus ils s'étaient posés à Saint-Laurent-du-Var, ça courait dans la vallée là-bas, tu vois vraiment clairement que les mecs ils ne savaient pas où ils allaient. là ils sont ils sont partis dans la sierra nevada c'est la neige l'espagne vous regardez c'est surtout les médias en ce moment ils ont mais ils sont quand même là bas ils vont quand même rouler hier tu les as vu rentrer dans la neige la quantité de risques qui est pris j'ai l'impression qu'on s'est un petit peu perdu et que il faut être tellement au top tellement présent tellement à fond tout le temps toute l'année que je ne suis pas certain que l'être humain puisse mener ça à une telle intensité dans les entraînements sur des durées qui sont super super longues. Et moi, je ne peux pas m'empêcher de penser que le fait que les mecs soient testés en permanence, et les prises de la qualité ici et là, j'ai l'impression qu'on marche sur la tête, parce qu'il y a un moment où on a besoin de se déconnecter de tout ça. Et j'en veux pour exemple, j'ai un petit jeune dans mon village qui est très très bon en BTT, et il a un bracelet Whoop qui lui est demandé d'être porté par son encadrement. Parce qu'il est dans les meilleurs nationaux français et il a un coach qui le suit. Il ne peut même pas enlever son bracelet WOU pour que le coach soit en mesure de vérifier que les périodes de récupération, il les a bien fait, que la quantité de sommeil, il l'a bien fait, qu'il a respecté ses heures de sommeil, de coucher et de lever. Mais putain, où on va quoi ? C'est-à-dire que le gamin, il a 18 ans, il sait qu'il y a en permanence des yeux sur lui qui vont vérifier. son rythme cardiaque, qui vont vérifier sa fatigue, ses heures de coucher et tout ça. Mais qu'est-ce qu'on en fait des gamins ? C'est de l'esclavagisme, c'est de l'habilissement. Il y a un moment, il faut les laisser vivre un petit peu.

  • Speaker #1

    Ce que tu dis, ça me fait penser au podcast de Vincent Louis qu'il avait fait avec le Tempo Run Club où il avait... Vincent, on ne peut pas dire que c'est quelqu'un... Ce n'est pas une fusée. Il a toujours été là. Il a eu une progression qui était très régulière. Ça fait... Je crois 2011, donc 2011-2024, ça fait quand même déjà 13 ans à haut niveau. Donc il n'a pas commencé à s'entraîner en 2011.

  • Speaker #0

    Oui, parce qu'il avait dû être champion. C'est un des rares qui avait été champion minime ou cadet,

  • Speaker #1

    lui. Il a été champion du monde junior, accessoirement. Et puis là, il estime qu'il a entre 2 et 3 ans sur le long de distance. Donc il aura fait une carrière globalement entre 14 et 15 ans. Et 14 et 15 ans... avec les évolutions qu'il y a eu quand il a commencé en 2011 et maintenant, donc l'évolution technologique, son choix certainement de rester avec son coach, c'est aussi certainement pour ça, parce qu'il l'a bien exprimé clairement dans ce podcast, je vous invite vraiment, il n'en fait pas souvent, et peu qu'il en fait, c'est toujours très instructif, il le dit, c'est pour un être humain, entre guillemets, d'avoir une relation avec un entraîneur, soit qui te surveille tout le temps, il le dit, des fois je pose une séance, Le mec, il a un message en lui disant, tiens, au lieu d'aller courir là, tu as été courir là. C'est quand même particulier de savoir qu'on peut limite te juger à te dire, tiens, allez regarder jusqu'au parcours que tu fais. À accepter, je pense que ce n'est pas le commun des mortels d'être capable de faire ça, de confier sa vie au quotidien. Donc là, il est sur ses trois dernières années. On espère qu'il sera annoncé dans la journée pour Rott et qu'il va faire ses débuts sur du très long. Mais on imagine aussi ce que ça peut être en tant qu'athlète, d'avoir une pression au quotidien. Et si tu ne t'entraînes pas, globalement, les autres s'entraînent. Ils pensent pour toi. Et pour les jeunes d'aujourd'hui, globalement, on va falloir kiffer, ce qu'ils disaient, et ça, c'était le message principal, c'était ça. Il va falloir kiffer quoi que tu fasses. C'est-à-dire que si tu n'aimes pas t'entraîner, si tu n'aimes pas travailler parce que tu es fatigué, que tu as mal partout, fais autre chose. Et si tu n'aimes pas ta vie, si tu vas au championnat de France junior, et que tu n'aimes pas ça parce qu'il y a trop de pression, fais autre chose. Parce que la pression, ça doit faire partie du truc. Il faut que ce soit positif. Donc, voilà. Oui, ça va être dur, mais ça ne va pas devenir plus facile.

  • Speaker #0

    Au contraire. Non, c'est sûr. Et puis, le développement des gamins... Moi, ce que je ne voudrais pas, c'est qu'on tombe dans ce qui a été fait au niveau de la gymnastique dans les années 80-90, tu sais, où... On prenait les gamins, on les poussait, poussait, poussait, poussait, poussait. Et puis quand on les pétait, il y en avait un autre qui arrivait derrière. Et je pense que les fédérations, elles ont un gros rôle à jouer là-dessus, d'éducation au niveau des coachs. Et je pense que d'avoir des gamins de 16, 17, 18 ans qui ont un bracelet ou tout la journée pour qu'un coach puisse vérifier ce qu'ils ont fait et qu'ils n'ont pas fait ni trop ni plus, et au niveau du sommeil et tout ça, je pense que c'est complètement, c'est une aberration et on fait complètement fausse route. On avait commencé à parler des championnats du monde du duathlon et triathlon d'hiver, donc on va y revenir de façon rapido. C'est vrai que moi je suis allé faire cette course qui était un peu le gros objectif de début de saison, c'était ma sixième participation et c'est la première fois que j'avais décidé de faire le doublé duathlon-triathlon parce que historiquement il y a toujours eu un duathlon et un triathlon.

  • Speaker #1

    Tu peux nous rappeler juste les distances et les disciplines s'il te plaît ?

  • Speaker #0

    Du atelon d'hiver, c'est course à pied sur la neige ou terrain enneigé dans la mesure où il y a un enneigement qui est relativement faible. et donc les distances c'était 6 km de course à pied et 12 km de ski de fond ça avait lieu un petit au dessus d'un host une petite station qui s'appelle cogne qui est vraiment magnifique qui est un petit peu une station historique avec un beau domaine de ski alpin et puis un beau beau domaine de voire en italie de ski de fond et pardon en italie et la l'it eu un petit peu de mal à trouver un organisateur et l'organisation de cette course s'est faite relativement dans la précipitation parce qu'il y a eu six semaines entre l'annoncement du site et puis la course. Et je pensais vraiment, moi, qu'on allait avoir cette année un championnat du monde au rabais avec une densité d'athlètes beaucoup plus faible. Je me suis bien planté parce qu'il y avait quand même une grosse, grosse, grosse représentation internationale. Un peu moins de monde sur le duathlon, parce que la course du duathlon avait lieu le samedi à 14h30 et le triathlon était le dimanche à midi. Donc ça a laissé un peu moins de 24h en termes de récupération. Je pense que ça n'a pas forcément encouragé beaucoup d'athlètes à faire le doublé. On était à peu près 80 sur les championnats du monde de duathlon et plus ou moins 150 ou 160 sur le championnat du monde de triathlon. petit sport anecdotique savoir qu'il faut que votre fédération vous ait validé votre inscription que l'inscription doit passer par les fédés donc tout le monde n'a pas forcément la démarche de faire ça il n'y a pas beaucoup de pays qui ont un circuit du atlon et triathlon sur lequel vous pouvez vous rôder malheureusement en france il y en a plus à part peut-être le vautourmane mais même pas s'il aura lieu cette année et en italie par contre il y a un gros circuit qui existe où il ya quatre à cinq courses avec un championnat national Et je trouve que c'est vraiment un beau sport. En plus, c'est un sport qui se prête bien un petit peu à l'évolution des conditions d'enneigement dans les massifs de moyenne montagne. Parce que le VTT, qu'il y ait de la neige ou qu'il n'y ait pas de neige, on peut le faire pareil. Et puis la course à pied, qu'il y ait de la neige ou qu'il n'y ait pas de neige, on peut le faire pareil. Et puis là, on tournait sur une boucle de 2 km de ski de pont. Dans une station de ski, si vous n'arrivez pas à dessiner une boucle de 2 km de ski de pont quand vous êtes à 1600 m d'altitude, c'est quand même bien misère. donc c'était vraiment bien organisé une belle course un beau parcours vraiment dur la course à pied c'était donc quatre boucles on avait quatre boucles de 1,5 en gros 750 mètres en descente 750 mètres en montée dans une neige qui brassait quand même pas mal parce qu'il y avait les courses des élites qui avaient eu lieu avant moi je j'avais fait le pari un petit peu comme quand j'avais fait vichy sprint olympique distance de me dire ben je tente le tout pour le coup sur le duathlon si je suis pas bien je lève le pied pour m'économiser pour le tri. Et puis, en fait, il s'est avéré que j'étais plutôt pas mal. Donc, j'ai fait sauter tout le monde à pied. Le grand trop-parc top 5 au général. Et puis, je finis 7e et je gagne ma catégorie avec une bonne marge. Et surtout, j'ai plié le Norvégien qui m'avait plié l'année dernière. Donc, ça, c'était quand même content. Je lui avais dit l'année dernière qu'il ne perdait rien pour attendre. Donc, ça m'a permis de... et puis le lendemain rebelote 10 de der triathlon ou là les distances étaient annoncées à 5 en course à pied on avait annoncé 10 de vtt et 10 de ski de fond et il y avait plus 5,3 5,4 en course à pied 9 en vtt et puis on était quasiment bon à 10 sur le petit tour par contre la nuit il avait pas il n'avait pas gelé Alors la course à pied, on enfonçait au niveau des chevilles dans de la neige, tu sais une neige avec une consistance de gros sel qui n'avait aucune structure, c'était vraiment vraiment la misère. J'avais plutôt pas mal récupéré moi dans ma nuit et j'étais plutôt pas mal à pied, donc j'ai décidé de prendre une avance tant que je pouvais. Par contre le VTT c'était une vraie boucherie. Jusqu'à 10h si tu veux, la piste de VTT, il y avait encore un petit peu de consistance ou un petit peu de... de couches dures en dessous où on arrivait à rouler. 10h, le soleil est sorti, on est parti à midi. Sans te mentir, moi j'ai des pneus de 2 pouces, on était en permanence avec la neige qui couvrait complètement les pneus. Donc c'était, tu pédalais, tu reculais. Sur le tour de VTT qui faisait 2,5 km, je pense qu'on passait bien 600-700 m à porter les vélos, parce que ce n'était pas roulable. Donc vraiment dur physiquement. Et puis en ski de fond, ça brassait pas mal. Moi, j'avais la chance d'avoir une bonne glisse. Et je me fais reprendre par l'allemand à l'entrée du parc du VTT. en posant le VTT et j'ai fait une mauvaise transition sur le duathlon la veille et ça m'avait quand même foutu un peu le feu parce que j'ai toujours été réputé pour être rapide en transition et là je crois que j'ai fait la transition la plus rapide de l'univers où je dois mettre 28 secondes pour faire la transition vélo-skid-pont. Donc je repars avec un peu d'avance et le gars, il était quand même pas super frais au niveau des jambons sur la partie skid-pont. et dans le premier tour j'ai pu faire illusion, on avait deux grosses patates pour ceux qui suivent le billet de long, vous savez un petit peu ce genre de passage de passerelle c'est jamais très long, et là on attaquait la passerelle déjà au pied d'un faux plat montant donc ça vous avez quand même déjà bien limé les dents et l'allemand me repasse là, je suis resté avec lui sur le premier tour et je l'ai tenu un tour et je me suis quand même bien fait sauter le caisson et j'ai vu que derrière c'était pas trop loin, donc à un moment j'ai dit mon grand si jamais tu veux ramener une autre médaille à la maison va falloir gérer le truc l'allemand je me suis dit il va peut-être finir par péter allemand ne pète pas l'allemand est capable c'est fiable c'est fiable c'est fiable le tdi allemand c'est plutôt fiable et le gars fait une belle course voilà un beau une belle épreuve un titre de champion un titre de vice champion du monde et surtout ce que j'adore c'est que tous les ans c'était ma sixième participation tu retombes sur la même équipe de français d'étrangers j'ai un copain de chèque mariex herba qui m'a battu quelques fois que j'ai rebattu d'autres fois il ya cette camaraderie tu retrouves un petit peu tu sais du début des années 90 où tout le monde se connaissait on avait l'impression de faire partie un peu des pionniers et tout ça est à toute cette génération de d'anciens qui écume un peu circuit et doit bien dire que au delà des résultats qui sont anecdotiques mais Moi, j'y prends un immense plaisir d'aller retrouver là. Il y avait mon copain Thierry Foullou qui était là, avec qui on a passé un bon moment. Il y avait mon pote Julien Vartel qui était là, avec qui on se voit également régulièrement. Et tu retrouves en fait, tu vois les gens année après année, on vieillit tous, on grandit. Il y en a qui ont des gamins qui grandissent, il y en a qui changent de femme. Et le fait d'avoir l'impression d'être un petit peu des navigateurs et de se retrouver une fois par an, c'est super, on va manger ensemble. En plus, l'armise des prix, c'était bien fait. Il y avait une bonne pasta party qui était au moment de l'armise des prix. Franchement, moi, j'encourage les Français à venir participer. On a eu des beaux résultats dans les catégories d'âge. Et un beau sport, une belle pratique hivernale. Et puis un truc où franchement, on se met la gueule. Et ça, si tu veux, en VTT, c'était tellement dur, c'était tellement compliqué à gérer. à un moment tu sais au début on avait tous le couteau entre les dents puis après on était tous en train de courir à la vente d'airpool avec le vtt sur le dos et tout on s'est fendu la gueule mais comme des tordus quoi et moi j'ai vraiment pris un immense plaisir à aller faire cette course et encore une fois j'encourage tout le monde à pratiquer j'aimerais bien que la france se positionne qu'un organisateur se positionne pour pour récupérer les championnats du monde l'année prochaine parce que on a vraiment tout ce qu'il faut chez nous pour organiser un événement comme ça.

  • Speaker #1

    On espère que ça va être bientôt le cas. Par contre, c'est vrai que c'est un petit peu dépendant des conditions d'enneigement. Donc ça, ça peut être compliqué. Mais on va croiser les doigts pour que les choses aillent vers le mieux.

  • Speaker #0

    Oui, on espère. Mais oui, c'est une pratique hivernale qui est comme une autre. Et comme je te dis, on tournait sur une boucle de 2 km en ski de fond. Quand on est dans une station de ski, on arrive toujours à avoir une boucle à proximité où tu peux aller faire du ski. C'était vraiment une boucle, c'est spectaculaire. C'est-à-dire que les spectateurs qui sont là, vous êtes positionnés au milieu et vous voyez tout ce qui se passe. Vous voyez les gens courir, faire du VTT et tout. Parce qu'imaginez des boucles d'un kilomètre et demi ou deux kilomètres sur un terrain dégagé, vous voyez en permanence les compétiteurs et c'est facile de suivre la course. Et puis surtout, c'est une bonne enfance, on se fend la gueule, c'est important. Donc voilà un peu pour les championnats du monde qui attendent l'hiver. T'en es où toi au niveau de l'entraînement ?

  • Speaker #1

    Ouais, petit coup de mou d'ailleurs, c'était un petit peu la raison pour laquelle j'ai un petit peu mis la pédale douce, des petits soucis de santé, des petits soucis des blessures, des complications.

  • Speaker #0

    La vieillerie.

  • Speaker #1

    Voilà, il paraît qu'à 50 ans quand tu te réveilles le matin et que t'as mal nulle part, c'est que t'es mort. Je suis bien vivant, les mollets, les tendons d'Achille un peu récalcitrants, que du traditionnel, du qui va bien. les choses se remettent en route et puis voilà l'objectif de l'année c'est Rott donc enfin même si j'y vais pour faire la course j'y vais surtout A l'instar de Hawaï, j'y vais pour voir le spectacle et pour voir le Woodstock du triathlon.

  • Speaker #0

    Pour vivre la course.

  • Speaker #1

    Pour vivre la course et voir, je pense que ça va être une course mémorable. Et déjà l'endroit est magique, donc pour ceux qui n'y sont jamais allés, je vous encourage ne serait-ce qu'une fois à aller venir la vivre cette course. Que vous ayez réussi à avoir le slot ou pas, mais c'est vraiment la fête. Tout est fait pour le triathlète là-bas et c'est un endroit qui est unique au monde. Même à Hawaï, j'ai toujours vénéré Hawaï, mais Roth est incomparable. Il n'y a pas de vibe comme à Roth, comme il pourrait y avoir ailleurs. Et puis là, la start list, c'est les Galactic Champions. Donc, elle s'allonge un petit peu plus tous les jours. On attend avec impatience un invité qui devrait être annoncé. Mais déjà, avec tous ceux qui sont annoncés, ils ont deux, trois erreurs dans le casting quand même. Enfin, au moins une. Bref. Mais la start list, elle est quand même super sympa. Henri Schumann qui fait ses débuts sur le très long Bart Ernouts un ancien vainqueur Maurice Clavel aussi,

  • Speaker #0

    Denis Chevrot et Arthur Orso pour les français qui viendront essayer de montrer que quand on court vite on peut faire une belle course j'espère juste que pour le vélo pour eux ça va bien se passer je suis pas inquiet sur la nature surtout sur une Star Peace ça veut dire que il a remis les pieds à l'étrier Exactement, il est bien silencieux actuellement et puis je pense que c'est plutôt quelque chose qui lui sciait et je suis super content de le voir sur les start-list parce que ça veut dire que il a certainement mis la tête dans le guidon et puis qu'il est en train d'y aller.

  • Speaker #1

    Et puis il avait dit l'année dernière qu'après la formidable année 2023 qu'il avait eu, il essayait d'aller vite sur le vélo donc avec des parcours un peu moins montagneux. Comment choisir un parcours plus propice que Roth à faire des gros chronos, je ne sais pas. Andreas Dreitz chez les Allemands, Jack Moody qui fait 3 à l'Ironman Nouvelle-Zélande, on en parlera juste après. Et puis Aaron Royle et Peter Emmerich aussi qui fait road cette année chez les filles. Et qui sait un peu tenir un guidon. On ne sait pas si c'est de la moto ou du vélo lui.

  • Speaker #0

    Il est solide quand même.

  • Speaker #1

    À part le grand Magnus, pour l'instant, il n'y a pas d'absents notables. Et chez les filles, on a Fenella Longbridge, Laura Philippe, qui revient.

  • Speaker #0

    Ils ont quand même dû faire un petit chèque, je pense. Parce que je pense que pour faire venir la championne du monde d'Ironman, je pense que sa cote a dû monter un petit peu.

  • Speaker #1

    Puis on le sait, ils agressent avec des steaks aussi. On sait qu'ils sont très accueillants pour les athlètes pros, on sait qu'il y a certainement une prime de départ, qu'ils sont logés, qu'ils ont un peu une obligation de venir faire des prestations pour être au plus proche de l'événement et voir les athlètes et les groupes d'âge. Dans ce sens-là, je pense que cette course 2025 ne va pas avoir son pareil sur le calendrier parce que les athlètes ont moins la pression qu'ailleurs, à part faire une belle course, il n'y a pas d'autre pression. Il n'y a pas de conséquences sur la carrière. Ce n'est pas un titre de champion du monde. C'est juste que j'aurais fait Roth et j'aurais fait un beau chrono. Par contre, ça va être rigolo. Parce que quand on voit les noms, je me dis que sur la course à pied, ça va être un footing du dimanche le long du canal. Mais il ne va pas falloir traîner. Parce que ça va être une course stratosphérique.

  • Speaker #0

    Et tu sais, c'est ça qui est rigolo avec cette course. C'est que quelque part, ils sont hors circuit. Ça s'appelle Challenge Roth, ok. L'intérêt de cette course n'est pas lié au circuit, elle n'est même pas liée au price money à l'arrivée, parce qu'il y a un gros price money, mais ce n'est pas l'équivalence de ce que tu peux avoir à Hawaï, ou à la Gagne sur un circuit tessant. Mais ils ont réussi à créer cette marque Tour 2, qui rend cette course quasiment incontournable dans la carrière d'un prix à tête professionnel. Si tu n'as pas été te frotter à un moment à Rott, il va te manquer quand même quelque chose. Et je comprends l'intérêt de beaucoup d'athlètes et j'espère vraiment que Vincent sera là-bas parce que j'imagine vraiment que la course va lui aller à merveille.

  • Speaker #1

    Et c'est vraiment l'ambiance sur la globalité de la course. Forcément, il y a quelques kilomètres dans le vélo où tu es un peu dans la pampa. Mais par contre, tous les villages que tu traverses de 6h du matin à 23h le soir, Ils sont tous en train de faire la fête, en train de fêter l'événement. Et rien qu'à en parler, ça vibre. Mais c'est une course qui n'a nulle autre pareil ailleurs. Et effectivement, ça serait une très très bonne course pour Vincent pour faire ses débuts sur le long de distance. On souhaite, on croise les doigts, mais bon, ça va être un bel événement.

  • Speaker #0

    Cette sortie de T2, quand tu poses le vélo sur le parking et que tu pars, où tu as le premier kilomètre qui en plus faut plat descendant, et là, il y a littéralement des dizaines de milliers de personnes qui sont massées sur le bord de la route, je veux dire, il n'y a pas d'autre course comme ça au monde. Il n'y en a clairement pas d'autre.

  • Speaker #1

    Et puis il y a le fameux Solardberg qui est déjà unique.

  • Speaker #0

    Balardé.

  • Speaker #1

    Magnus l'année dernière avait dit que c'était son moment de pause au deuxième tour. Parce qu'au deuxième tour, lui il rattrape ceux qui sont partis en dernier. Et comme tu es dans le trafic, c'est le seul moment où il n'a pas appuyé comme un goré. Et du coup c'est là où il a récupéré. Il récupère dans le Solardberg. Donc oui forcément quand tu roules 3-5... ...

  • Speaker #0

    sans le solarberg, c'est rare, moi je ne récupère pas trop c'est plutôt le truc où tu surtout quand tu montes en file on est tous en file indienne tu ne peux pas doubler si tu as des allemands avec des cuissots des gros cuissots derrière vous et qui arrivent et qui demandent de laisser la place de la route ils ne te posent pas la question, tu arrives, tu y vas et puis tu es on arrive là, on est là, on va mourir ici,

  • Speaker #1

    tant pis et par contre ce qui est super Il faut le savoir quand même, Solardberg, t'es super bien Pendant la montée, tu vois pas la route Quand t'arrives et que tu tournes à droite, que tu rentres dans la bus Tu vois pas la route parce que t'as les milliers de personnes Qui sont réparties Et tu fais forcément une belle montée Parce qu'avec l'engouement global Tu peux pas faire autrement, tu sens pas la montée Ça monte tout seul,

  • Speaker #0

    puis là tu mets pas le petit Tu mets pas le petit parce que sinon tout le monde te siffle

  • Speaker #1

    Par contre, une fois que t'as fait Un kilomètre de haut, ça bascule pas Tu te retrouves tout seul dans la pampa Faux plat montant, vent dans le nez et plein but Vent dans le nez, nickel Et là tu dis, ah merde, les 8% j'aurais peut-être dû mettre la petite Donc le deuxième passage C'est savoureux Et ça, pour en avoir vu quelques-uns qui restaient un peu en travers Je vous invite à mettre la pédale 12 Quand même dans ce harberg Et du coup à profiter, à récupérer dans du 8% Bref,

  • Speaker #0

    c'est autre chose C'est vraiment une course à profiter si tu veux Et puis J'ai toujours considéré un petit peu que le résultat à Rode, c'était les conséquences de la façon dont t'approchais la course. Et si tu y vas vraiment avec l'idée de faire une course, une grosse performance et tout ça, souvent ça ne se passe pas tout à fait comme ça. Et par contre, quand tu y vas en étant super relax et en prenant la course comme elle est, et surtout pour les bons groupes d'âge, quand tu es dans le trafic, dans le deuxième tour, à vélo, Il faut quand même être prudent, c'est quand même pas l'idée de prendre un carton, surtout que nous on arrive derrière à 40 à l'heure, et quand t'as des mecs qui roulent à 25, il faut quand même faire un petit peu gaffe. Mais c'est vraiment une course particulière, comme tu le dis très bien, cette densité de personnes dans les villages, les gens qui sont installés sur les grèves devant leur maison et tout. C'est le genre de course qui vous réconcilie avec l'espèce humaine.

  • Speaker #1

    et les jours avant les jours avant c'est super aussi les jours avant quand tu vas faire là le dépôt du vélo quand tu vas enfin c'est une vraie expo c'est la vraie expo du monde du tri pour ceux qui sont allés à kona l'expo drottes c'est dix fois l'expo de kona quoi minimum il ya plus de 150 exposants et les gens sont là pour pour il ya plusieurs marques qui ont décidé de lancer leur modèle à Rott et plus à Hawaï donc ça veut quand même dire quelque chose la vraie fête du triathlon c'est là-bas, c'est à Rott mais il y avait une autre fête aussi, il n'y a pas très longtemps on en a parlé tout à l'heure, il y avait l'Ironman Nouvelle-Zélande et bon, toi tu connais bien cette course et surtout vu les chronos qui sont faits,

  • Speaker #0

    il s'est passé des choses quand même qu'est-ce qui se passe dans le monde du triathlon les vitesses l'Ironman Nouvelle-Zélande alors c'est une course qui est un petit peu atypique parce que c'est le dernier mass start du circuit Ironman pour les groupes d'âge c'est à dire que c'est encore un départ évidemment on en avait bien parlé en long et en travers au moment des championnats du monde 73 mais c'est vraiment un coin qui est particulier dans le monde qui est très très beau qui vit et qui respire le triathlon et c'était une course qui longtemps a été un petit peu le dernier bastion du plus 8 plutôt à contrario du sub 8. Je crois que c'était la première fois, c'était l'année dernière, qu'ils étaient passés en sub 8. Cette année, ils sont passés largement en dessous du sub 8, à savoir qu'il n'y a pas eu de changement drastique dans le parcours, à part quelques aménagements, mais qui ne l'ont pas forcément rendu beaucoup plus rapide. Et grosse, grosse course de... Surtout, je voulais mettre le doigt sur le retour d'un athlète qui sort de deux années un peu compliquées, qui est Joe Skipper. Beaucoup avaient commencé à enterrer en l'imaginant avoir du mal à revenir à son plus haut niveau. C'est vrai que l'année dernière, il a beaucoup souffert sur les courses avec des résultats qui ne correspondaient pas vraiment à son niveau, à ce qu'il imaginait et à ce qu'il annonçait avant la course. et de voir Joe revenir au premier plan si tu veux, en finissant deuxième et en courant surtout un marathon en 2.40, parce que je crois que les trois premiers courent dans les 2.40.

  • Speaker #1

    Alors 2.40.52 pour Mike Phillips, le vainqueur, 2.40.53 pour Joe Skipper, donc il fait le deuxième temps à pied pour une seconde, le troisième, donc le fameux Jack Moody dont on parlait tout à l'heure, 2.40.15, mais il y a... un français qui fait le meilleur temps à pied qui est top 9 et c'est un athlète pro depuis cette année mais c'est quelqu'un qu'on connaît parce qu'il a gagné en brun c'est louis richard il fait 2,40 30 après avoir roulé 4,18 là où les deux premiers roulent 4,12 et 4,10 donc c'est une belle course par contre ben voilà devant sa nage en 47,56 pour mike phillips joe skipper sort en 51,19 Donc il prend 3 minutes 30, un tout petit peu moins à la sortie de la natation. Et il est excellent.

  • Speaker #0

    Pas trop mal,

  • Speaker #1

    vraiment. Il fait le meilleur temps vélo en 4h10. Et donc Louis Richard, qui roule en 4h18 et court en 2h40, nage en 1h09.

  • Speaker #0

    Oh putain.

  • Speaker #1

    Et il fait 9ème. Il fait 9ème juste derrière Arnaud Guillou. Donc Arnaud Guillou, pardon. qui fait le dernier, enfin le premier à faire plus 8 puisqu'il est en 8h0047 donc les 7 premiers sont en sub 8 sur le résultat et donc Louis Richard fait 8h15 on imagine 1h09 si on lui retire, allez on va dire un quart d'heure de de natation ça lui change pas son chrono final mais par contre on imagine qu'il y a une toute autre dynamique de course puisqu'il doit pas faire la course tout seul, là où il a fait certainement tout seul le vélo et il arrive à sortir un 2,40 donc Louis Richard pour ceux qui connaissent pas qui n'avaient pas suivi en brin cette année retenez bien ce nom là il s'est mis un petit peu à nager même si ça s'est pas vu sur cette course il fait encore 2-3 courses là c'est un athlète à Carolispie à qui je fais coucou au passage mais voilà on a 3 français sur le top 10 en Nouvelle-Zélande donc à Monégasque Benjamin Zornioti qui fait 4 Arnaud Guillou qui fait 8 et Louis Richard qui fait 9 donc c'est à mettre en avant quand même

  • Speaker #0

    Oui, et surtout que son temps vélo, tu peux certainement le pondérer un petit peu, parce qu'en 100 ans, en 1h09, il est sorti, rappelez-vous que c'est un mass start, il doit sortir dans les 600 ou 700 premiers de l'eau, ça veut dire qu'il a doublé 590 mecs sur la partie vélo, ce qui est plus un circuit en deux boucles également, ça n'a certainement pas rendu son parcours vélo plus rapide que ça, donc il va falloir passer un peu de temps dans le bassin mon gars.

  • Speaker #1

    Oui, c'est au programme. J'ai confiance en l'athlète et au binôme. Ils se sont adjoints, parce qu'ils travaillent à distance, mais ils se sont adjoints à quelqu'un qui aide Louis sur la natation. Et je ne doute pas, c'est pas facile par contre, quand t'es pas nageur au départ, de devenir nageur quand t'es cycliste, parce que c'est un ancien cycliste. Quand t'as pas la natation dans la peau, c'est pas facile, mais c'est un sport ingrat, au même titre que le reste. Il sait faire le job, il sait serrer les points et je suis convaincu. sur la bonne réussite de l'opération.

  • Speaker #0

    Écoute, il y avait d'autres sujets que tu pensais aborder toi ?

  • Speaker #1

    Justin, et pas Justine, on a parlé du circuit Ironman, on a parlé du Challenge, comment ne pas parler du circuit Tessent ? Il y a des dates qui bougent, il y a des lieux de courses qui bougent. Ça me paraissait stable, mais c'est pas si évident que ça, je pense. Leur barque à mener, elle doit pas être si facile que ça. Et j'aimerais bien savoir où ils en sont en termes de remplissage sur les courses groupe d'âge. En France, j'ai pas l'impression que ça accroche plus que ça.

  • Speaker #0

    Si tu pars sur le fait que l'année dernière, ils avaient 6 courses en gros, et que cette année, ils partent sur un circuit certainement à 10 courses, tu rajoutes 40% d'emmerdes supplémentaires. Ça, faut pas être un génie pour le trouver. Et organiser un circuit avec 10 courses, tu multiplies les problématiques d'organisation par 10. Ils ont fait certains ajustements aussi au niveau des professionnels, c'est-à-dire qu'aujourd'hui tous les athlètes professionnels... devront participer pas seulement à la grande finale mais également tous les a fait sous contrat pardon devront participer à la course d'ouverture qui arrive prochainement il y ait singapour si je ne me trompe pas début avril et est donc là tous les athlètes qui ont un contrat sauf blessure maladie ou ou grossesse devront être présents sur le la course d'ouverture Et je trouve que c'est plutôt une bonne idée, parce que l'année dernière, on en avait parlé en large à travers, mais on avait quand même vu à certains moments certains athlètes masculins ou féminins qui avaient essayé de jouer un petit peu en tirant un peu sur les règles. Mais on se rend compte que l'importance pour eux d'avoir des athlètes qui vont être présents tout au long de l'année, surtout si le circuit est un petit peu étendu, je trouve que c'est une bonne chose. Est-ce qu'il y a un intérêt à avoir 10 courses ou 9 courses au lieu de 6 ou 7 ? Je ne sais pas. Est-ce qu'il y a un intérêt à avoir 20 athlètes au lieu d'en avoir 15 ou 16 ? Je ne sais pas. J'aimerais bien qu'ils communiquent un petit peu plus. J'aimerais bien que quand ils communiquent sur une course, il y ait un petit peu de véracité là-dedans sur le fait, c'est-à-dire que je trouve ça un peu dommage qu'on annonce une course avec des inscriptions qui ne sont pas ouvertes. et des dates qui ne sont pas connues. Par exemple, c'était... C'en était risible. Ils annonçaient une course French Riviera, et puis derrière, il n'y avait pas les dates, il manquait tout un tas de trucs. Si, vous pouviez vous inscrire, mais vous ne connaissiez pas les dates. Comment tu veux que des athlètes arrivent à se projeter sur un calendrier sans savoir la date à laquelle la course va avoir lieu ? Ça, à mon avis, c'était un petit peu une connerie.

  • Speaker #1

    t'as pas les dates,

  • Speaker #0

    t'as pas le parcours et tu payes plein but et les prix ont quand même pris une bonne calotte faudrait voir la moyenne de la participation sur les courses à l'étranger, je sais que j'ai des athlètes qui vont faire celle de Singapour, ceux qui sont basés en Asie il faudrait que je leur demande par rapport à l'année dernière si les prix avaient pris une grosse augmentation je suis pas certain que Singapour ça ait pris une grosse calotte, mais chez nous on est dans des tarifs qui sont quand même qui... qui commence à être limite outragant.

  • Speaker #1

    Et 90 euros le super sprint, 400 mètres de natation, 10 kilomètres de vélo, 2,5 kilomètres de course à pied, 90 euros.

  • Speaker #0

    Ça commence à faire cher le kilomètre.

  • Speaker #1

    Je ne m'imagine pas envoyer quelqu'un sur une course de 13 kilomètres à 90 euros. On est quasiment à 6 euros du kilomètre.

  • Speaker #0

    Je ne sais plus. Je ne sais pas où on en est. Moi, je sais que ce week-end, normalement, on fait du atelon sprint à Jean-Lys, qui est calife. pour les championnats de France avec mon gamin, je crois que c'était 25 balles l'inscription. Donc j'imagine que faire un triathlon sprint en France, on est à peu près dans les mêmes prix, entre 25 et 30 balles. 90 pour un XS, ça commence à piquer un peu.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas. Je ne sais pas. Et le circuit, on ne sait pas trop si pour les groupes d'âge, ça va être les mêmes circuits que pour les pros. parce que autant mettre 8 boucles de 10 km avec 20 pros dessus, tu te doutes bien qu'au niveau du drafting, c'est facile à gérer. Par contre, si tu gardes la même chose avec 1000 ou 2000 athlètes sur 10 bornes, c'est une cyclo sportive. Donc j'imagine que ça ne va pas être le même circuit, ça ne va pas être la même façon de gérer le trafic. J'étais ravi de voir le circuit année 0 pour moi l'année dernière sur le T100. J'ai hâte de voir la reprise, parce qu'avec les nouveaux noms, les nouvelles têtes,

  • Speaker #0

    au grand dam de notre sam long ça va pas nager moins vite et c'est un bafouille à falloir faire attention dès le départ mais si tu veux pour moi ça devient le circuit pitiot devient le circuit wtcs longues distances wts plus voilà c'est ça c'est parce que en gros tu as à part sam long tu as les mêmes attaques tous les gars de la wtcs et quasiment tous ceux qui étaient des athlètes plutôt typé 100% longue distance les de l'eau les dit lève et compagnie ben eux ils sont tous barrés sur la grande man pro série parce que ils se rendent compte que derrière ça passe pas quoi mais il va y avoir du spectacle si tu veux quand tu regardes les start list guinness dans l'ouïe vendry rien que déjà là tu as déjà le podium quoi

  • Speaker #1

    Reste à déterminer dans quel centre.

  • Speaker #0

    Ouais, voilà. non mais voilà je pense que cette première course à singapour va être un petit peu va mettre en lumière un petit peu tout ça les points positifs et puis aussi éventuellement les points les points négatifs il ya que l'aine aussi et qui est présent car au signer il me trompe pas enfin on avait on avait lu les startis la dernière fois mais c'est vraiment le goût du triathlon court distance qui est présent à la fois chez les hommes et à la fois chez les femmes. Moi je suis vraiment curieux de voir ce que Flora Duffy va faire cette année sur ce circuit parce que l'année dernière elle l'avait fait mais on était encore en année olympique et elle avait plutôt mis la majorité de ses oeufs dans le panier olympique. Cette année elle est dédiée pour la première fois de sa carrière sur le circuit, sur un circuit longue distance. Et sur le papier, j'ai tendance à dire que c'est certainement peut-être une des principales concurrentes qui va pouvoir rivaliser en termes de bike power avec Taylor Nip.

  • Speaker #1

    Juste, je fais la liste des athlètes sur le Tessent qui vont arriver dans pas longtemps. Taylor Nip chez les filles, Ashley Gentle, Julie Deron, Flora Duffy, Lucie Biram, Indiali, donc Imogen Simon, Paula Findlay, Lucie Charles. on ne sait pas comment elle a récupéré un contrat mais elle était là, Emma Palin-Brown, Els Visser, Grasteck, qui est aussi à Roth, Martha Sanchez, Ellie Solthaus, Caroline Paul, Anna Berry. On se doute qu'avec ça, c'est pareil, ça ne va pas amuser la galerie. Donc devant, pour être dans le top 5, il va falloir s'accrocher de manière très sévère. Et ensuite, chez les hommes, attention, Martine Vendrine, Kyle Smith, Rico Bogan, Sam Long, Mathis Margirier, Peter Emmerich, Uri Cullen, Fred Funk, Mikanout, Justus Nischlag, Yeleginz, Menocoulas, Nicolas Mann, Antonio Benito Lopez, Greg Barnaby. Et on a donc notre Vincent-Louis qui est dans les...

  • Speaker #0

    Vincent-Louis se met Menocoulas dans l'eau. Alors là, les gars, attention, on va mettre les bretelles. Mais au coup là, ça va pas falloir le laisser partir et puis je pense que Louis va pas non plus les attendre.

  • Speaker #1

    Bah non, ça va être un jeu de nageur au départ, à qui il va mettre le dawa le plus possible.

  • Speaker #0

    À qui il va mettre un tour à somme longue.

  • Speaker #1

    Oh ! Oh le vilain ! En tout cas, Sam Long continue à bien communiquer et à donner des conseils sur comment gérer le vélo à la course à pied, c'est assez sympa. Et puis, petite pensée et petite dédicace à notre premier diabétique professionnel. On a Lionel Sanders qui a annoncé qu'il était diabétique de type 2 et qu'il se demandait si le fait de manger jusqu'à 500 ou 600 grammes de sucre par jour, c'était peut-être quelque chose qui était à l'origine de ça.

  • Speaker #0

    T'as vu la vidéo ? Le gars il a jamais cuit un légume de sa vie ! Ouais, aussi ouais.

  • Speaker #1

    Non mais putain, qu'il arrête. Non mais moi ça me fatigue si tu veux.

  • Speaker #0

    Alors je pense que, pour en revenir juste à ça, sur le hype qu'il y a sur les grammes de glucides en ingestion par heure, je pense qu'il faut vraiment faire attention au moins à la santé. Que ce soit des athlètes hyper performants, qu'il soit... Les professionnels savent qu'ils ont une carrière de 5, 10, 15 ans et qu'après ils ont des problèmes de santé, c'est un choix et malheureusement on ne peut que le respecter et leur souhaiter que tout se passe bien. Par contre manger 120 grammes de sucre par heure sur 5 heures de vélo et se dire qu'on va s'en sortir plutôt bien au bout de 4, 5 ans, je pense que c'est juste pas vivable. Donc sans aller parler de rebasculer tout sur le low carb et de ne pas dépasser les 50 grammes de glucides par jour. l'eau carbe c'est ça, entre 50 et 80, et passer de l'autre côté et être super excessif, et monter à 120 grammes par heure sur le vélo en permanence, je ne suis pas tout à fait d'accord, donc moi je vous invite à écouter un petit podcast que j'avais fait avec Carol Ispi sur la diététique qui doit être au même titre que l'entraînement qui doit être périodisé, et on n'est pas fait pour manger 120 grammes de sucre par heure toute l'année, sur toutes les séances.

  • Speaker #1

    ah bah ça c'est clair que non ça c'est une aberration chez les jeunes malheureusement c'est l'information que tu passes des fois je suis d'accord avec toi et c'est vraiment grave parce que moi je me rappelle quand il y avait eu au moment où les norvégiens quand Eden avait gagné à Hawaii, c'était les premiers à avoir communiqué sur l'augmentation de la quantité de prise de glucides qu'ils faisaient où ils parlaient qu'ils prenaient entre 115 et 120 grammes de glucides, aujourd'hui les mecs ils sont à 40 grammes de plus minimum voire encore plus et et Et à l'époque, il y avait un médecin dont j'ai perdu le nom, mais je pourrais retrouver l'interview, et qui avait fait un article en disant, on est en train de préparer une génération de triathlètes professionnels qui vont souffrir de diabète de type 2. Parce que prendre ça en course, c'est une chose. Prendre ça tout au long de l'année sur des séances d'entraînement, je vais dire, on marche complètement sur la tête. Et on ne s'entraîne pas tout le temps à bloc, à intensifier de course. Vous n'avez pas besoin de... prendre des quantités de glucides comme ça, écoutez votre corps, évidemment quand vous vous rapprochez des épreuves, il faut utiliser des produits de nutrition, ceux que vous avez utilisé pendant la course, mais le reste de l'année, tournez sur de la nourriture, et quand je parle de la nourriture, c'est l'arrêt à la boulangerie si c'est nécessaire, faites-vous votre sandwich de beurre de cacahuète, ou Nutella, ou des trucs comme ça, mais pensez à manger quand vous avez envie de manger, ne mangez pas. pour le plaisir de prendre 120 grammes de glucides pour faire comme les pros, ça ne marque pas et tout ce que vous allez arriver à faire c'est vous déglinguer le système c'était exactement là dessus que je voulais aller voilà c'est tout et tu as des courses qui arrivent toi ?

  • Speaker #0

    non je devais aller alors si tu as un petit dédicace à mon ami Goupil qui organise la IOTA XP à Villeurbanne le 23 mars donc c'est dans 15 jours c'est un nouveau format qui vient de sortir ils veulent développer un petit peu le circuit mais là c'est un un 202 je crois de tête avec un cut off un petit peu plus court et c'est abordable un petit peu par tout le monde je devais le faire mais si mes tendons s'accrochent pourquoi pas donc un petit truc comme ça c'est donc 202 200 mètres de natation 2 km à pied et puis il y a jusqu'à 5 tours pour ceux qui sont gourmands donc les premiers tours les cut off c'est 18 je crois ou ça doit être 20 minutes 20 minutes et à chaque fois on retire 2 minutes. 20, 18, 16, 14. Quand ça commence à aller à 12, ça commence à devenir un petit peu chaud.

  • Speaker #1

    Ça commence à piquer un peu là.

  • Speaker #0

    Et puis t'as le cumul, parce que si tu fais 5 tours, t'auras fait 1000 et 10. Et je trouve que c'est une super séance, une super course. Et puis sinon, non, la première, normalement pour moi, la première, ce sera le 73 à Aix. Et toi ?

  • Speaker #1

    Comme d'hab.

  • Speaker #0

    Ouais,

  • Speaker #1

    c'est ça. Moi, j'ai couru hier, il y avait la corrida de Lonce-le-Seunier. le champion est mort les champions et morts les champions s'est fait battre par son fils voit la première fois à plate couture et champion est mort vive le nouveau champion vive le nouveau roi et j'étais bien content parce que j'ai quand même pas mal couru ça me fait 3 32 de moyenne sur lui borne donc quand même pas mal chez un petit peu le mica court plus vite ouais mais 5 5 secondes au kilo il a mis en fait

  • Speaker #0

    Donc il a été puni hier soir, je suppose.

  • Speaker #1

    Oui, puni, mille comptes. Il était super content et moi j'étais super content pour lui évidemment et surtout qu'il a quand même bien bossé. On rentrait de stage de Nice, on a été faire 5 jours à Nice le week-end dernier. D'ailleurs on a été rendre visite à son pote Valentin Lepers qui est au Crêpes à Bouloris, qui s'entraîne là-bas, un truc haute performance. Et on a passé un bon moment avec Val, il va bien, les copains étaient bien contents de se retrouver. Et surtout, ce week-end, il y a des qualificatifs pour les championnats de France de duathlon qui ont lieu à Jean-Lys en Franche-Comté. Et trois semaines après, il y a les France de duathlon qui sont un peu le gros objectif et qui ont lieu également pas loin de chez nous à Mâcon, qui est une belle course. J'irai. J'espère que mon pote Romu sera là. parce qu'on s'en prépare une belle et c'est vrai que moi j'étais content parce que je cours plutôt pas mal en ce moment et je me suis un peu niqué quand la main mollet parce que tu sais les corrida c'est vraiment des trucs des vire-vire, on avait cinq tours pour faire huit bornes, je te dis pas sur des pavés changement de direction 90, tour de la fontaine et tout et il y avait Romain Guillaume d'ailleurs qui était là, parce que notre Romain Guillaume Gérassien qui habite aujourd'hui à Ombrin était là présent, donc Romain fait... 4, c'est Pierre Fieux, un ami qui gagne en courant à 3 minutes au kilo, donc on voit quand même du bois. Romain Guillaume, il doit courir, il doit être en 3.21 ou 3.22 au kill. Il fait 4, mon gamin fait 8 ou 9, et puis moi je fais 14. Donc lui il gagne en KD, moi je gagne en Master 35. Mais une belle course. C'est sympa, c'est course à pied le dimanche matin, tu arrives, tu sais, c'est l'ambiance, ça sent la frite, ça sent le café chaud et la frite, moi j'aime bien. Et donc ça, je me suis quand même un peu tiré le mollet, donc je verrai ce week-end s'il fait Jean Lys ou pas. Ça sera sympa parce que comme aujourd'hui, Mika il est en KD, on court tous les deux sur le S, et ça va être son premier S, donc on a hâte de voir un petit peu ce que ça va donner. Et puis...

  • Speaker #0

    On va faire une marrakech.

  • Speaker #1

    Une fois qu'il nous fasse une marrakech, c'est clair. Et le week-end d'après, je fais les qualifs pour les championnats du monde de gravel en Gélbique. Donc 150 km de gravel sur les petits fumins belges, ça devrait être bien sympa. Je vais essayer de ne pas me faire une Pogacar. Et puis après, un Macon. Et si tout se passe bien, les championnats d'Europe du hâtelon longue distance en Allemagne. mais avoir c'est fin début avril premier week-end d'avril ça va être le 4 5 6 donc c'est le même jour que le t100 ouais ok toi qui sera devant les écrans et puis bah nous on est bien content d'être venu en ligne on avait besoin de prendre un petit peu de temps off et ben on espère que que ça on avait reçu quand même pas mal de messages de soutien en nous demandant quand est ce que ça arrivait c'est vrai que ça nous a ça nous a bien motivé. Alors savoir que faire un podcast, ce n'est pas gratuit, ce n'est pas gratuit en temps et ce n'est pas gratuit financièrement. Et il y a un moment, on a essayé de se poser un petit peu la question et c'est vrai que déjà, on n'en tire aucun revenu. Et c'est un peu un appel qu'on voulait faire à essayer de… N'hésitez pas à partager le podcast et puis de le faire circuler un petit peu plus parce que si on peut arriver à gagner… à augmenter notre nombre d'écoutes, peut-être qu'il y a un moment où on imaginerait que ça pourrait arrêter de nous coûter de l'argent. Et puis, on est partagé à l'idée de lancer une petite cagnotte pour ceux qui seraient intéressés à participer. C'est une phase de réflexion qu'on a actuellement, mais c'est vrai qu'on a créé du contenu. Quand on va chercher un magazine ou un journal, on met sa petite pièce sur le comptoir. Et peut-être que l'idée de payer quelques euros par mois pour pouvoir avoir une écoute, c'est quelque chose sur lequel on s'orientera. On n'a pas pris cette décision-là encore. On verra comment ça évoluera et sous quelle forme on peut la donner. Mais on va essayer de retrouver un rythme un petit peu plus régulier en termes de publication. et au cul de cet épisode que l'on vient d'enregistrer vous aurez une interview une petite interview avec Olaf Gasten du Made in Tri que je vais enregistrer moi certainement cet après-midi et que Mika collera où il va nous parler de l'état des inscriptions sur sa course qui explose pas mal où ça devient clairement le plus gros triathlon la Martinique et des Antilles et où il en est un petit peu dans les préparations et tout ça donc ça vous mettra un petit peu de soleil en ces dernières journées d'hiver calendaire voilà un peu on vous fait une grosse bise et puis on vous dit à très bientôt ciao ciao à très bientôt,

  • Speaker #0

    ciao tout le monde

  • Speaker #1

    Olaf, bienvenue de retour sur le Tribe Indeed et je te remercie de ta patience parce qu'on a déjà fait une première prise qui malheureusement n'a pas fonctionné. Olaf Kasten, directeur du Made in TREE, bienvenue sur le Tribe Indeed.

  • Speaker #2

    Merci Arnaud, toujours un plaisir d'être là et très content de parler du Malintree, merci.

  • Speaker #1

    Écoute, déjà on est à un petit peu moins d'un mois de ta course et puis l'idée c'était de faire un petit peu un point sur à la fois les inscriptions, la répartition des inscriptions, l'intérêt que tu as pu avoir depuis la métropole et éventuellement d'autres destinations. Et puis savoir... comment de ton côté au niveau des inscriptions tout cela se déroulait j'ai cru voir passer un poste que tu étais largement en avance par rapport à la quantité d'inscriptions de l'année dernière tu peux nous en dire un petit peu plus là dessus et quel retour toi tu as à la fois des locaux et puis des

  • Speaker #2

    étrangers enfin des gens qui sont non insulaires écoute ça se passe vraiment super bien on a fait un énorme effort efforts sur la communication, que ce soit en France ou ici dans la Carribe. Donc, au niveau des inscriptions, c'est assez énorme. On a fait quelques changements aussi, comme on a rajouté un L, ce qui a, je pense, aussi intéressé des athlètes qui n'étaient pas vraiment intéressés par faire un M. Et donc, là où l'année dernière, on était un peu plus de 130 participants en tout, y compris des enfants. Là on est déjà à plus de 170, donc on est en train de fabriquer un peu en catastrophe avec la ligue des barres supplémentaires pour agrandir le parc à vélo et même avec ça, il nous reste à ce stade encore 20 places ou moins de 20 places sur le parc à vélo. Donc on est obligé de voir si on fabrique encore plus. En tout cas, l'engouement est clairement là. On avait 56 participants l'année dernière sur le M. Là, on est déjà à 60 sur le M et on a plus de 50 participants sur le L. Avec une grande délégation qui vient de Guadeloupe, presque 40 personnes qui viennent de Guadeloupe, ce qui est énorme. On a plus de 5 personnes qui viennent de Saint-Martin, de Saint-Barthes. Là, il y a quelqu'un qui s'est inscrit de Sabah, qui est une petite île à côté de Saint-Martin. Il y a un triathlon également qui se fait tous les ans. Donc voilà, super content que dans la Caribe, tout le monde en parle et les gens viennent à peu près de partout. Et contrairement à l'année dernière, à part les athlètes qu'on avait invités, c'est vrai qu'il n'y avait encore personne qui venait de l'Hexagone. Là, comme on a fait plus tôt dans la saison, il n'y a pas encore vraiment de course en Europe. On a rajouté un L, ce qui justifie pour beaucoup de gens de faire un voyage. On a plus d'une vingtaine d'athlètes qui viennent de France, de l'Hexagone. Et donc ça, c'est vraiment top aussi.

  • Speaker #1

    Et pour mettre un petit peu les chiffres en perspective, la Ligue de Martinique et la Ligue de Guadeloupe, tu sais, tu as une idée du nombre de licenciés que ça représente à peu près ?

  • Speaker #2

    Alors, historiquement, la Ligue de Guadeloupe a toujours été un peu plus grosse que celle de Martinique. C'est vrai que lors du Covid... Les licenciés se sont écroulés ici en Martinique et je pense qu'il y en avait moins d'une cinquantaine. Donc ça c'était vraiment, il y a eu beaucoup de mal. Alors avec la reprise après le Covid, moi j'ai repris la sélection de triathlon d'un club également. On a un autre club qui est très actif, là il y a un club qui s'est créé. Donc on était un peu plus de 100 licenciés en 2024. Et on est à plus de 200 là en 2025. Donc j'imagine qu'il y a eu un petit effet Jeux Olympiques aussi, mais je pense que c'est surtout lié aux personnes ici en Martinique qui ont redynamisé ce sport et qui proposent des courses. Il y a Hervé Arcade également, c'est un cycliste connu, un ancien cycliste connu ici de Martinique qui a commencé à organiser... Des courses également cette année, qui a fait venir Thomas Böckler, qui a fait un triathlon ici comme invité, qu'il a gagné d'ailleurs. Et donc voilà, il y a vraiment un dynamisme qui est... qui est assez fort. Je ne sais pas en termes de Guadeloupe comment ça se développe, mais je pense qu'on ne doit pas être très loin, ce qui fait plaisir à voir. Même si en termes de triathlètes non professionnels, mais élites, en Guadeloupe, il y a un niveau qui est très costaud et qui est un peu plus élevé aussi, parce que je pense que ça fait plus d'années que plus de gens font du triathlon là-bas.

  • Speaker #1

    donc ils ont des équipes très fortes du triathlon il faut quand même mettre les choses un petit peu en relief c'est à dire que tu as quasiment autant d'inscrits sur ta course que le nombre de licenciés que tu peux avoir en Martinique c'est comme si jamais en France métropolitaine on se retrouvait avec un triathlon avec 60 000 participants au départ après on est quand même je

  • Speaker #2

    pense que c'est plus à comparer par rapport à une région ... Une région en France, mais c'est vrai qu'on a en plus des licenciés. C'est vrai que comme pour être licencié, il faut s'inscrire dans un club. Et donc voilà, une licence, ce n'est pas loin de 300 euros. Et donc pour pas mal de gens, ça, c'est un problème aussi de coût. C'est pour ça que même s'ils pratiquent, s'ils ne peuvent pas vraiment participer à tous les entraînements, etc., il y en a qui préfèrent ne pas... Ne pas s'inscrire, ne pas prendre de licence. Alors là, comme au Madintri, on a également le championnat. Donc on est le championnat de Martinique pour le MLL et pour pouvoir prétendre au titre de champion, il faut être licencié. Il y a un ou deux gars qui sont assez forts, qui ont pris des licences individuelles quand même pour pouvoir prétendre au titre de champion de Martinique. Mais oui, on a une cinquantaine d'inscrits qui sont non licenciés sur les 170. Donc, c'est quand même pas mal aussi. Oui,

  • Speaker #1

    il y a quand même encore un potentiel de croissance à ce niveau-là. Mais c'est vrai que 300 balles, une licence, j'imagine que le niveau de vie en Martinique n'est pas tout à fait le même qu'en France métropolitaine. Et déjà chez nous, une licence club, ça reste beaucoup. d'argent pas quand tu as un enfant généralement c'est pas un souci mais quand tu as des familles qui ont deux ou trois enfants et qui ont à multiplier les licences ça fait vite un budget qui est loin d'être négatif.

  • Speaker #2

    C'est ça alors nous on essaie de jouer sur le fait que voilà avec nous il faut une seule licence et après on peut quasiment s'entraîner tous les jours dans trois sports différents alors que voilà si tu prends une licence natation ou judo tu as peut-être un ou deux entraînements et tu paies quasiment le même prix donc donc on essaie de jouer aussi là dessus pour pour motiver les parents à inscrire plus de jeunes. Mais c'est sûr que, voilà, ici, les transports en commun, c'est un peu compliqué, comme il fait, voilà, un, il fait super chaud, et deux, voilà, c'est un territoire que, voilà, qui, c'est un peu comme être à la campagne en France, donc sans voiture, c'est compliqué. Et donc, voilà, à cause de ça aussi, pour les parents, c'est pas toujours facile de les emmener à Ausha droite. Mais voilà, mais compte tenu de tout ça, et sachant que les enfants, ont tendance à s'inscrire de toute façon, plutôt les parents ont tendance à inscrire les enfants. Au dernier moment, heureusement pour les enfants, on fait des aquatelons, donc il n'y a pas de limitation au niveau du parc à vélo, donc on a encore des places de dispo pour les enfants. Et l'aquatelon est ouvert aussi pour les enfants ? Oui, tout à fait. Donc c'est 50 mètres pour les tout-petits et puis 200 pour les 10-13 ans. et donc on finira clairement au dessus de 200 personnes ce qui était vraiment notre objectif ambitieux et ce sera de loin la plus grande course jamais organisée ici à Martinique donc c'est vraiment top en termes d'épreuves,

  • Speaker #1

    tu as les aquatelons pour les enfants ensuite tu as XS et S c'est ça ?

  • Speaker #2

    XS, M et L XS pour les... novices, ceux qui veulent faire une petite distance sprint, qu'on va faire partir en tout premier, puisque là c'est à partir de 12 ans. Et donc au début on voulait partir, j'avais comme idée de faire partir tout le monde ensemble pour faire un grand départ, pour que ça fasse un peu dans la tradition du triathlon, baston dans tous les sens, etc. Mais c'est vrai que les arbitres de la Ligue ici m'ont dit, ouais mais bon comme il y a des petits jeunes de 12 ans, il ne faut peut-être pas les jeter là-dedans, donc voilà. On va faire partir le XS en tout premier et puis le M et le L 5 minutes après, une fois que ceux du XS auront passé la première bouée et seront sur leur chemin de retour à la notation. Et pour elle,

  • Speaker #1

    c'est un parcours de 750 mètres sur la natation ou c'est juste une grande boucle dans la belle ?

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça. Donc il y a deux boucles de 750 mètres pour les deux. Et après, ceux du L feront la petite boucle du XS de 400 mètres en plus, donc pour faire 1900. Et après, sur le vélo, c'est un tour un peu plus court pour le M et deux tours sur le L. Donc on aura trois révitaux uniquement sur le L. et après c'est deux tours de course à pied et quatre tours de course pour le m14 sur la l sachant que la moitié est sûre et sur bitume donc sur la route et la moitié après sur le sentier du littoral donc c'est magnifique mais où il ya des petits passages avec du sable il ya des petits passages avec des pierres c'est pas dit c'est pas un trail méchant mais mais ça rajoute quand même à la à la difficulté du parcours en course à pied aussi.

  • Speaker #1

    Tu avais eu l'occasion, toi, de faire, quand on était en Asie tous les deux, le triathlon de Bintan, non ?

  • Speaker #2

    Je ne crois pas, non. Je n'ai jamais fait cela.

  • Speaker #1

    Il y avait la partie course à pied du M. On partait sur un espèce de terrain de golf qui était bitumé. Et puis, on revenait un peu par un petit sentier du littoral. Et quand j'ai regardé les vidéos que tu avais postées... ça me rappelait un petit sentier à la fois de temps en temps exposé au soleil, de temps en temps à l'ombre sous les plantes tropicales avec un petit sol sablonneux. Et je me disais, ça me rappelle quand même drôlement. Et je n'arrivais plus à me rappeler si on avait couru ensemble là-bas sur cette épreuve de Bintan.

  • Speaker #2

    Je crois que je n'ai jamais fait, mais ça a l'air de ressembler tout à fait.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #2

    quand je l'ai vu tout de suite,

  • Speaker #1

    je me suis dit, ça ressemble à ça. On en avait abordé le sujet hier. Un truc qui m'intéressait vraiment, c'est la répartition homme-femme au niveau des inscriptions. Et tu me disais que vous êtes nettement au-dessus des pourcentages nationaux sur les épreuves, avec un gros pourcentage de participation féminine, ce qui est plutôt une vraie bonne chose, je trouve.

  • Speaker #2

    Oui, tout à fait. On n'a pas loin de 40% des inscrits qui sont des femmes, donc c'est vraiment top. On a plusieurs femmes qui sont vraiment de très très bon niveau, qui viennent de Guadeloupe, plus les deux professionnelles, une autrichienne et une française qui sont invitées. Donc ça promet d'avoir vraiment des très très belles courses sur toutes les distances, autant côté hommes que femmes, tout à fait.

  • Speaker #1

    Comment tu expliques un petit peu cette course ? Je sais qu'il y a certaines courses en France qui avaient... mis clairement l'accent sur la participation féminine parce que d'un point de vue business, c'est pas toi que je vais apprendre ça mais c'est là qu'il y a la plus grosse part de croissance possible parce que quand t'as des épreuves qui ont 15% de participation féminine alors que les femmes représentent 50% de la population française et ces organisations là en fait ce qu'ils avaient fait et ce qu'ils ont fait c'est que ils ont fait un départ particulier si tu veux séparé pour les pratiquantes féminines Parce que sur les années précédentes, il y avait eu un petit survey qui avait été fait où pour les femmes, souvent, un des points bloquants, c'était le départ de natation dans des épreuves, tu sais, avec des mastarpes où tu as 300, 400 personnes. Et pour la plupart des nanas qui n'étaient pas forcément très confidentes, si tu veux, de se lancer à la fois en eau vive et puis à la fois dans un milieu masculin qui n'est pas toujours peut-être le plus fin quand on a des lunettes et puis un bonnet de bain sur la tête.

  • Speaker #2

    Ok, intéressant. Alors ici, la raison, je pense que c'est...

  • Speaker #1

    C'est Olaf Kasten l'organisateur,

  • Speaker #2

    c'est ça ? Non, je ne pense pas, malheureusement. Non, je pense que la raison, c'est plutôt qu'on a un club ici en Martinique où il y a une très bonne communauté de triathlètes féminines. qui est très dynamique et donc au niveau du recrutement comme au niveau des entraînements etc elles sont toujours plusieurs à s'entraîner ensemble ça motive évidemment les autres aussi pour rejoindre l'équipe et je pense que c'est ça plus le fait que côté Guadeloupe aussi comme je disais il y a des femmes très très fortes qui doivent forcément se faire connaître motiver d'autres à faire ce sport également. Ici en Martinique c'est plus je dirais

  • Speaker #1

    en mode sport loisir mais c'est aussi efficace pour voilà pour recruter des triathlètes et après voilà pour faire des gens qui participent aux courses donc donc c'est top ouais j'avais été navigué un petit peu sur ton site j'étais plutôt vraiment surpris par le montant des inscriptions qui était que je trouve vraiment super super abordable et tu peux nous rappeler vite fait le grand gros le montant le coût financier que tu demandes pour les inscriptions Est-ce que le rapport du montant des inscriptions représente dans le budget complet de ta course ?

  • Speaker #2

    Cette année, c'est la première fois qu'on fait le L. Ça permet quand même d'avoir des inscriptions qui sont un peu plus élevées. Mais là, on est à 90 euros sur le L. L'objectif, c'était clairement de rester en dessous des 100 euros. On est à... On est à moins de 40 euros sur le M et on est à 25-30 euros sur le XS. Donc on essaie vraiment de faire en sorte que ce soit très abordable. L'année dernière, lorsqu'il n'y avait pas le L, c'était encore plus fragrant. Je crois qu'on avait en tous les inscriptions, comme en plus il y avait moins de monde, on était à peu près à... je crois qu'on avait gagné... 3500 euros avec les inscriptions pour un budget qui était de l'ordre de 25 000 et cette année on doit grâce aux ailes on doit quand même être on sera à la fin autour de 8 9 mille euros au niveau des inscriptions avec avec un budget qui de l'ordre de 40 mille euros cette année donc donc c'est sûr que quand tu prends la moyenne c'est sûr donc même avec même si tu prends dix mille euros avec Avec 200 inscrits, ça te fait 50 euros en moyenne que les gens payent. Et derrière, c'est plutôt 200 euros que tu dépenses par participant pour faire une course avec vraiment des prestations de qualité. On a un groupe de carnaval, on a un groupe de belais qui sont là pour mettre de l'ambiance. On a un speaker Ironman, un DJ qu'on fait venir de France. on a plein de banderoles, etc. On essaye surtout au niveau des ravitaux également de vraiment être bien fournis pour que, voilà, surtout ceux qui viennent de France, évidemment, qui n'ont pas vraiment l'habitude de la chaleur et de l'humidité, c'est sûr que sur le L, ça va piquer un peu sur la course à pied avec la chaleur.

  • Speaker #1

    Il y a des kilomètres sur l'être.

  • Speaker #2

    Exactement, ça ne sera pas facile. Donc voilà, on essaie vraiment de faire le maximum. Heureusement, on a des partenaires privés, on a la Ligue évidemment qui nous soutient financièrement. On a des partenaires privés qui, je pense qu'à la fin, vont donner entre 10 et 15 000 euros, quelque chose comme ça. Et puis, on a également des partenaires publics, avec qui c'est toujours... Très compliqué parce qu'ils savent toujours très très tard les budgets qu'ils vont avoir à leur disposition. Avec le bordel en plus au niveau des législatives, etc. en France, le budget n'était pas voté jusqu'en début d'année. Donc là, ils attendent toujours. Donc moi, je ne sais toujours pas exactement. J'ai des organismes qui m'ont dit ouais. On te soutient, mais on ne sait pas encore combien, on ne sait pas encore quand. Donc c'est sûr que tu dois mettre 20 000 euros sur la table perso pour la trésorerie, parce que même l'année dernière, l'office de tourisme, la course était en juin, et les 6 000 euros qui représentaient quand même 25 % du budget de l'année dernière, ils ont été payés début 2025, tu vois, six mois après l'événement. Donc ça forcément tu es obligé de faire avec ?

  • Speaker #1

    C'est quand tu fais plutôt sans, mais c'est vraiment une dinguerie, et c'est un truc qui m'a toujours fait tomber les chaussettes, dans le sens qu'à chaque fois que tu vas demander des subventions à des collectivités locales, et quand tu organises une épreuve comme ça, si tu veux,

  • Speaker #0

    Il y a un rôle social important, il y a un rôle sportif important, il y a tout un taquet. La pratique du sport dans le but d'une société, c'est quand même quelque chose qui est super important. Mais malgré tout, à chaque fois, c'est un vrai sacerdoce d'arriver à récupérer à la fois un manque qui soit fiable et puis de savoir quand est-ce que tu vas être payé. Et si tu n'as pas un organisateur qui est volontaire et qui a les capacités financières à faire la banque pendant un petit peu, c'est impossible. C'est impossible. Et on veut tirer notre société pour une plus grande pratique sportive, avec une plus grande inclusion et tout ça. Et je pense que le triathlon, d'un point de vue inclusif, que ce soit homme, femme, jeune, vieux, fit, pas fit, etc. On est quand même un sport qui peut être vraiment pris comme modèle par beaucoup d'autres au niveau de l'inclusion. Moi, je n'ai jamais entendu des spectateurs insulter les arbitres ou les concurrents sur un triathlon. Je n'ai jamais vu de bagarre sur un triathlon. Je n'ai jamais vu d'arbitre se faire sortir ou être protégé par la police pour ressortir. Et je trouve ça vraiment dommage que les collectivités locales ne puissent pas avoir une fiabilité et une visibilité chez nous. Et c'est vraiment dramatique. Et je pense que c'est symptomatique un petit peu de l'état du pays actuellement. Et puis, c'est surtout un petit peu symptomatique de l'état de fonctionnement de nos collectivités locales qui, elles, je ne pense pas que ce soit forcément de la mauvaise volonté, mais... doivent certainement attendre des financements. Et quand tu vois le cinéma actuellement avec la réduction des budgets de dingue...

  • Speaker #1

    Ici, c'est clair que ce n'est pas de la mauvaise volonté. Loin de là, il y a énormément de bonne volonté. C'est juste qu'ils ne savent pas trop quand est-ce qu'ils vont recevoir. Eux, ils mettent dans le système. Et après, eux, malheureusement, ils sont aussi démunis. Ils attendent que... Ils attendent que quelqu'un au niveau du ministère ou je ne sais pas où appuie sur le bouton. Et ils ne savent pas trop quand est-ce que ça va venir non plus. Mais bon, heureusement, cette année, on a l'Office du tourisme de l'espace sud qui nous a aidés financièrement. Donc ça, c'est top.

  • Speaker #2

    Et après,

  • Speaker #1

    on a d'autres organismes avec lesquels on attend. Ce qui est bien, super cette année, c'est qu'à peu près tous les établissements publics ou tous les organismes publics qui peuvent aider sur ce genre de course savent qu'on existe et donc j'espère bien que voilà cette année ils vont peut-être j'espère qu'ils vont envoyer des gens aussi pour regarder un petit peu voilà comment ça se passe et qu'une fois qu'ils seront plus à l'aise on pourra faire des partenariats sur plusieurs années pour que nous financièrement aussi on sache un petit peu plus à l'avance, qu'est-ce qu'on peut engager comme frais. Parce que là, à ce stade, tu te dis, j'ai 50% de chance que lui me donne tant, donc je vais dépenser tant. Parce que tu n'as pas complètement envie non plus de juste tout payer de ta poche.

  • Speaker #2

    C'est vrai que pour l'instant,

  • Speaker #1

    ça a plutôt bien marché. Mais c'est vrai que cette incertitude-là,

  • Speaker #2

    elle n'aide pas à faire vraiment un événement de la vie.

  • Speaker #1

    Aussi bien que tu pourrais,

  • Speaker #2

    si tout ça c'était un peu plus rapide.

  • Speaker #0

    Rapide et limpide, si tu veux.

  • Speaker #1

    Oui, exactement.

  • Speaker #2

    Moi,

  • Speaker #0

    j'appellerais cette interview à Cédric Gosse, qui outre être le président de la FED, est quelqu'un que j'ai la chance de considérer comme un ami. Et je sais qu'il est extrêmement sensible à tout ce qui se passe dans les départements et les territoires d'outre-mer. Quand il avait pris son dernier mandat, il avait fait un déplacement jusqu'à Tahiti. Il avait dû passer sur la ville.

  • Speaker #1

    Je me rappelle, je l'avais parlé, oui, tout à fait.

  • Speaker #0

    Et il est sensible au développement de la pratique dans ces petites ligues, en fait, si tu veux, parce que c'est souvent là qu'il y a des grosses marges de progression. Et puis, j'espère qu'il entendra le message. Et j'aimerais bien que la fédération puisse appuyer ou... Faire en sorte que des organisations comme toi, qui sont vraiment supportées financièrement par des fonds privés qui sont les tiens, puissent avoir une viabilité. Parce que je trouve que le triathlon, il ne peut que gagner, si tu veux, à être vraiment présent partout. Et la France, c'est une France multiple. Elle est présente partout, tout autour du monde. Et puis d'avoir des épreuves autour du monde, comme toi, tu les organises, je trouve que c'est vraiment...

  • Speaker #1

    C'est sûr, on organise le triathlon, c'est co-organisé avec la ligue de triathlon ici en Martinique.

  • Speaker #2

    Son président Boris Audry,

  • Speaker #1

    qui est une des personnes qui m'a vraiment soutenu depuis le tout début, et qui est une des personnes avec mon co-organisateur

  • Speaker #2

    Manuel Thibault.

  • Speaker #1

    Sans qui la course n'aurait pas vu le jour. Et évidemment d'avoir la Ligue à nos côtés, que ce soit en termes d'autorisation, démarche avec la préfecture, avec la ville de Saint-Luz, qui évidemment nous soutient également dans cet événement. Ça fait une énorme différence. Moi en plus je suis allemand, je suis blanc, je ne suis pas chez moi. Donc, c'est sûr que d'avoir une équipe et le soutien de la ligue de triathlon local,

  • Speaker #2

    c'est absolument nécessaire pour faire avancer les choses.

  • Speaker #1

    Parce que, mine de rien, tu buscoules un petit peu les habitudes, les courses.

  • Speaker #0

    Il ne faut pas perdre de vue que d'organiser des épreuves qui sont sous couvert de ligue, tu as un bras de levier qui est beaucoup plus important derrière pour obtenir des autorisations qui, des fois... des fois peuvent mettre pas mal de temps à passer. Je ne sais pas sur ton parcours vélo, sur combien de communes tu traverses, mais moi, quand j'avais voulu organiser une course ici il y a quelques années, on traversait 9 communes. Et pour obtenir les réponses des communes sur les territoires que l'on traversait, c'était un vrai chemin de croix.

  • Speaker #1

    Oui, enfin là, c'est sur une plateforme. Donc normalement, au niveau de la préfecture, au niveau de la ville, etc. Les autorisations, on ne les a toujours pas.

  • Speaker #2

    On ne les a toujours pas, oui.

  • Speaker #1

    Tout le monde me dit que c'est bon. Donc, on est confiant. Tu n'as pas la lettre officielle à ce stade que c'est bon.

  • Speaker #2

    Mais c'est normal, oui. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça. C'est grave que c'est normal. C'est grave que ce soit considéré normal quelque part. et le made in tri 2026 et 2027 tu vois où là est ce que tu vas tu veux aller au delà du duel ou est ce que tu sais moi j'avais fait en fin septembre j'avais fait une course qui était organisée par yann frodeno qui s'appelle le s gray bien sûr un triathlon gravel et je dois dire que j'ai pris une banane phénoménale et j'imagine que ce genre d'épreuve si tu veux Pas forcément un XTERRA, tu sais, full board avec des parcours VTT de dingue, ou si jamais tu n'es pas un VTTiste aguerri, tu n'as aucune chance de bien figurer. Mais j'ai toujours trouvé et eu le sentiment que l'édition du gravel sur des épreuves de triathlon, déjà tu t'as franchi pour une part de la partie arbitrage, parce qu'en gravel, le drafting, tu ne vas en tirer qu'un avantage extrêmement minimum. Et surtout si tu ne vois pas le caillou qui est devant, tu finis le nez dans le gravier. J'ai toujours trouvé que c'était une piste de développement peut-être importante parce que quand on voit sur la Fédération Française du Cyclisme le nombre d'épreuves de gravel qui se développent chez nous, c'est vraiment fou. Et je ne sais pas, j'avais le sentiment que ça pouvait certainement faire une addition intéressante à certains types de courses. C'est quelque chose auquel tu as pensé ?

  • Speaker #1

    Alors, pas vraiment. La vision que j'ai, honnêtement, c'est... C'est plutôt de rester sur un triathlon traditionnel. Pour l'instant, il n'y a pas vraiment de plan de partir sur une distance Ironman parce que tu es sur un tour qui a fait à peu près 4,5 km. Donc c'est quand même faire un full marathon là-dessus.

  • Speaker #2

    Je ne suis pas sûr que ce soit totalement...

  • Speaker #1

    adapté. Donc le but à ce stade c'est vraiment de continuer à faire grossir la course, à faire connaître la course pour pouvoir prétendre à des points PTO. Par exemple, il faut un minimum de 10 000 euros de price money sur la course. Donc ça,

  • Speaker #2

    ça pourrait être clairement un objectif pour avoir et pour pas être... peut-être obligé d'inviter les pros comme on le fait aujourd'hui. Donc, on a cinq pros qui viennent, deux Français, deux Autrichiens et un Hollandais. Mais voilà, évidemment, pour leur donner, même si on a 3000 euros en prize money pour les trois premiers. en tout, hommes et femmes, il faut quand même évidemment leur payer le voyage et l'hébergement pour que ça make sense pour eux et pour qu'ils aient envie de se déplacer. Donc si on pouvait à un moment avoir une...

  • Speaker #1

    Une prize purse,

  • Speaker #2

    que ce soit, que ça puisse donner des points PTO. Et dans ce cas-là, je pense que ça pourrait inciter plus d'athlètes à venir, même si c'est eux qui payent. Surtout que là,

  • Speaker #1

    on est trois semaines avant Ironman Texas.

  • Speaker #2

    Donc là, cette année, ça n'a pas vraiment fonctionné d'avoir une grande star qui fasse Ironman Texas, qui passe ici trois semaines avant pour s'acclimater un petit peu la chaleur. Mais ça, c'est quelque chose qui, à l'avenir, clairement... pourrait se faire sachant qu'ici voilà en terme de de chaleur c'est vraiment idéal pour bien se préparer pour pour texas et les conditions d'entraînement sont vraiment top aussi donc voilà l'idée c'est plutôt de faire continuer à faire grossir au niveau du du L surtout continuer à faire connaître la course possiblement avoir des points PTO et attirer plus de pros donc ça voilà ça c'est objectif les deux prochaines années Et puis après, jusqu'où ça grossit, en fonction de voir si ça vaut le coup d'essayer de faire ça en commercial, sachant qu'aujourd'hui,

  • Speaker #1

    le Made in Trees, c'est une association.

  • Speaker #2

    Moi,

  • Speaker #1

    c'est du full bénévolat.

  • Speaker #2

    Je suis payé absolument zéro pour un quasi plein temps. Et c'est vrai qu'à un moment, même si j'ai une agence de com, j'ai quelqu'un que je paye quelques centaines d'euros par mois pour... pour m'aider au niveau de la stratégie de la communication et qui a également des contacts pour essayer de trouver des sponsors etc ce qui est ce qui aide beaucoup mais à un moment c'est vrai que d'avoir de pouvoir avoir plus de personnes qu'on paye pour aider au niveau de la négociation ça pourrait être ça pourrait être ça pourrait être bien après voilà il ya aussi une question de du site sachant que voilà en Martinique il n'y a pas énormément de sites où tu peux vraiment faire un super triathlon pour moi c'est le seul en fait parce que la plage est vraiment magnifique c'est tout près de la nationale où les routes sont de super bonne qualité c'est quand même assez roulant même si sur 90 km il y a quand même 1000 mètres de dénivelé donc donc

  • Speaker #1

    c'est pas tout plat mais c'est quand même roulant avec quelques petites côtes au milieu Voilà,

  • Speaker #2

    enfin comme on peut avoir sur un parcours comme Kona aussi. Donc c'est vrai que moi, je m'entraîne là et pour des entraînements Ironman, c'est assez idéal aussi. Donc c'est le même type de parcours. Et ensuite, voilà, il faut avoir un endroit où tu peux courir et de toutes les super belles plages en Martinique dans le sud, où il y a également des hôtels qui peuvent accueillir des athlètes, etc. C'est un peu le seul endroit qui se prête vraiment parfaitement à... à ça. Donc,

  • Speaker #1

    il faut qu'on regarde aussi jusqu'où est-ce qu'on peut aller en termes de capacité.

  • Speaker #2

    Je pense qu'avoir plus de 500 personnes, c'est clair que c'est impossible. De toute façon, il faut qu'on voit jusqu'où on peut faire grossir cette course. Mais il y a clairement encore du potentiel. Et là, la course, elle commence à se faire connaître. Moi, je contacte systématiquement tous les pros.

  • Speaker #1

    pour leur demander ce qu'ils n'ont pas envie de venir. Ils finissent aussi par jeter un petit coup d'œil sur le site pour regarder c'est quoi ce truc, et donc voilà,

  • Speaker #2

    c'est comme ça qu'on arrive à grossir, se faire connaître, avoir des gens qui viennent de France et d'ailleurs, et on va continuer comme ça, mais c'est ça un peu la vision à ce stade. Écoute,

  • Speaker #0

    super. Une fois, je te remercie. parce que c'est quelqu'un qui a été impliqué dans le monde du triathlon depuis des décennies, à la fois en termes de concurrent, et puis maintenant d'avoir la double casquette concurrent-organisateur. Et je pense qu'on a quelque part, j'ai toujours considéré qu'un petit peu nous les anciens, on a un certain rôle à jouer en essayant de porter la bonne parole, et puis de continuer à faire connaître ce beau sport, parce que pour beaucoup d'entre nous, le triathlon a... a grandement impacté notre vie, voire l'avoir changé. En tout cas, chapeau bas, M. Castel, bravo à toi. Et puis, félicitations. Et on te souhaite vraiment une grande, grande réussite. Et puis, je te solliciterai certainement, après la course, que tu nous fasses un petit débrief de savoir comment ça s'est passé et que tu continues à nous faire rêver avec les belles images de cette belle plage du départ.

  • Speaker #1

    Merci. Je croise les doigts que tout se passe bien. Il y a évidemment toujours plein de trucs qu'on ne peut pas... qu'on ne peut pas complètement contrôler. Donc oui, on croise les droits. On fait absolument le maximum pour faire le mieux qu'on peut avec les moyens qu'on a.

  • Speaker #2

    Et donc voilà, à ce stade, on est super excités de se rapprocher de plus en plus et de voir l'engouement. Donc on a hâte. Merci beaucoup. Merci à toi.

  • Speaker #1

    Ciao, ciao,

  • Speaker #0

    à bientôt.

  • Speaker #2

    Allez, salut,

  • Speaker #1

    ciao. Salut.

Chapters

  • Introduction au nouvel épisode du TRI BANDITS PODCAST

    00:26

  • Annonces importantes : Vincent Louis et Sam Laidlow à Roth

    00:40

  • Reglement de compte à OK CORRAL

    11:52

  • Les dernières news du Tri

    40:52

  • Interview avec Olaf Kasten sur le Madintree

    01:38:31

Description

On ne vous aura pas fait patienter pour rien! Vous voulez entendre les dernières news du triathlon ? Dans cet épisode captivant du TRI BANDITS PODCAST, nous nous penchons sur les dernières nouvelles qui secouent le monde du triathlon, avec un focus particulier sur la participation de Vincent Louis et Sam Laidlow à la course emblématique de Roth. Quelles seront les répercussions de ces annonces sur la préparation et les performances des athlètes ? Nous vous promettons des échanges passionnants et des analyses pointues sur l'impact de ces événements majeurs.


Mais ce n'est pas tout ! Nous faisons également escale aux Antilles pour discuter du Madintree, un événement incontournable qui attire de plus en plus de passionnés de triathlon. Nous vous donnerons tous les détails sur les inscriptions, les parcours, et bien plus encore. En tant qu'animateurs du TRI BANDITS PODCAST, nous partageons nos réflexions sur l'évolution du triathlon, la pression que subissent les athlètes, ainsi que les défis liés à la santé mentale et physique. Nous sommes convaincus que le soutien pour les événements de triathlon est essentiel et que maintenir une communauté positive autour de notre passion commune est primordial.


Nous n'oublions pas de mettre en lumière l'importance de l'entraîneur dans le parcours d'un triathlète. Dans cet épisode, nous avons le plaisir d'accueillir Olaf Kasten, le directeur du Madintree, qui nous révèle les coulisses des préparatifs pour cette course tant attendue. Son enthousiasme contagieux pour cet événement est une véritable source d'inspiration pour tous les triathlètes, qu'ils soient débutants ou avancés.


Alors, si vous êtes un passionné de triathlon, un coach triathlon, ou simplement curieux de découvrir les dernières tendances et défis du monde du triathlon, cet épisode est fait pour vous ! Rejoignez-nous pour une discussion enrichissante, agrémentée de touches d'humour, qui rendra votre expérience d'écoute aussi dynamique que votre entraînement running. Ensemble, explorons l'histoire du triathlon, les défis ironman, et les performances triathlon qui font rêver. Ne manquez pas cet épisode du TRI BANDITS PODCAST, où nous célébrons notre passion pour le triathlon francophone et partageons nos expériences triathlon avec vous !


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Transcription

  • Speaker #0

    On est sur un nouvel épisode du fameux et renommé TriBandits. Il va se dérouler un petit peu en trois parties aujourd'hui, puisque le patch que vous allez écouter en priorité, c'est celui qu'on a enregistré après les deux autres. dans le sens où la start list de Roth a été agrémentée de deux grands noms du triathlon, que sont Vincent Luis et surtout à la grande surprise générale et surtout à la nôtre, l'annonce que Sam Ledlow allait participer à la grande messe du triathlon. Bienvenue sur le Tribandit, salut Mika, comment vas-tu ?

  • Speaker #1

    Hello tout le monde, bienvenue sur le retour. Alors effectivement c'est un peu retour vers le futur, vous allez écouter au début ce que nous on enregistre à la fin. On a enregistré lundi matin, on voulait le lancer mardi, mais entre temps, on avait vu juste, Vincent est arrivé sur la startlist, mais pas que. Et donc il y a plein de supputations qui peuvent être mises en place là-dessus. Que va faire le grand Magnus ? Quatrième victoire ou pas ? Est-ce qu'il va être de la fête ? Est-ce qu'il va se contenter de regarder ça de chez lui ? J'en suis pas tout à fait sûr. Pourquoi ça me vient alors qu'il fait que des annonces un peu négatives ? Depuis le début, il est dans le mal, on lui souhaite tout du bon, mais... Ça serait vraiment très intéressant de savoir ce que ça va devenir. Et puis effectivement, à la fin de l'épisode, on rajoute un petit bonus très très sympathique que tu as eu le plaisir d'enregistrer. On veut bien sur parler du Madintree qui va être le gros événement des Antilles de ce début de saison.

  • Speaker #0

    Et qui est aujourd'hui à moins d'un mois de la course du Madintree et Olaf fait un peu un point sur les inscriptions. la répartition des inscriptions, et puis il partage quelques informations sur les parcours qui sont bien intéressantes pour tous les participants. Et puis il nous a bien fait rêver quand même avec l'histoire de ses parcours. Donc voilà, alors forcément c'est vrai que l'annonce du début de la semaine, Nostra Mica, il avait bien vu en annonçant que Vincent Luiz allait certainement rejoindre les rangs d'Europe. Mais où Nostra Mica s'était planté, c'était quand il disait que Vincent Luiz était le dernier... dernier pro évidemment mais dernier gros cheval de course qui allait être annoncé à Rott et effectivement on a eu l'annonce de l'arrivée de Vincent Luiz avec une petite vidéo bien sympa où il explique un petit peu son lien historique et familial avec cette course puisque son papa y a couru il y a tout juste 20 ans et je crois qu'il y a des souvenirs et tout ça et donc voilà ça représente beaucoup dans... Et je trouve que c'est plutôt une belle histoire, quelque part, qu'un fils aussi, avec autant de succès que Vincent-Louis, c'est un palmarès tel que le sien, décide à un moment d'aller marcher dans les pattes de son papa. Je trouve que c'est vraiment une belle histoire et il n'y a pas beaucoup d'histoires comme ça en dehors du monde du triathlon. Et puis surtout, deuxième grosse annonce que personne n'avait vu venir, à part, je pense... Ceux qui sont dans les milieux autorisés, comme disait votre regretté Coluche.

  • Speaker #1

    Mais nous, on n'y est pas.

  • Speaker #0

    Oui, nous, on n'y est pas. C'est que Roth annonce la participation de Sam Ledlow, qui interpelle beaucoup. Parce qu'en fait, comme tu le disais tout à l'heure dans l'intro, c'est que Sam, depuis Nice, il est quand même un petit peu en souffrance. Depuis Kona, pardon. Il est un petit peu en souffrance avec des petits soucis de santé. Il a passé pas mal de temps à Nouza, chez les Grangers, pour essayer de se recadrer un petit peu. Il a fait un gros break. Et c'est clair que pousser comme il a poussé à Kona, forcément, ça laisse des traces. Parce qu'il ne faut pas oublier qu'il finit juste à l'extérieur du top 10. Donc même quand il a explosé de façon magistrale, comme il l'a fait sur la Queen K, derrière, il a continué à pousser. Et puis, je crois que c'est... sans péter des bêtises, mais c'est un des derniers à ne pas passer sous la barre des 8 heures. Donc on est quand même en train de parler d'une grosse, grosse performance après avoir littéralement détruit à grands coups de manivelle et de plateau de 61 le record de vélo de l'épreuve. Et Sam, depuis cette période-là, ça fait quand même 5 mois, et à considérer que Nice est en septembre, on est quasiment à mi-chemin entre Kona et Nice. Donc la moitié de l'année s'est déjà écoulée. Le chrono... tourne quand même et Sam est vraiment en souffrance au niveau de sa préparation et c'est ce qu'il partage je dirais plutôt très honnêtement sur les réseaux mais je trouvais que cette communication régulière de ses difficultés Je ne sais pas. Moi, je trouve que c'est très bien qu'un athlète s'ouvre là-dessus et en parle comme Arthur avait pu parler à un moment de ses difficultés post-année précédente. Et d'ailleurs, c'est intéressant d'avoir Arthur également qui soit à Rott. Donc, les deux partenaires d'entraînement et les deux copains seront présents là-bas. Mais je trouve que cette annonce de la participation de Sam peut être vue de deux côtés. Soit, effectivement, il est sur le retour. Et contrairement aux dernières communications, ils ont résolu un petit peu ces problèmes de santé. Et il a mis le pied au plancher et il sera certainement prêt ou du moins extrêmement dangereux sur ROT. Soit c'est une tentative de jeter un peu des bouées à la mer pour continuer à garder de l'intérêt, garder de la communication. Et puis surtout garder l'intérêt de ses sponsors. Et ROT... fait partie aujourd'hui des deux, trois plus grosses courses du calendrier longue distance. J'aurais tendance à dire que les épaules de Challenge Road ont tendance à s'élargir un petit peu, la voie s'affermit un petit peu, et tout le monde a en tête que c'est la grande fête du triathlon, la plus grosse expo, le plus grand nombre de spectateurs, et tout ça, et tout ça. Il est difficile de regarder la start list des cinq ou même dix dernières années, et de pas... penser que Roth consacre une grosse partie de ses revenus à inviter les plus grands athlètes parce que cette année il ne faut quand même pas oublier qu'il y aura chez les femmes Laura Philippe qui va venir là-bas il y a une starlist de dingue chez les femmes et la starlist des hommes elle est encore plus incroyable mais Roth c'est bientôt on est mi-mars Roth c'est le 6 juillet globalement il reste avril, mai et juin et on y est et on y est ouais 4 mois et demi et un peu moins de 4 mois et il va pas falloir s'endormir sur le turbo et puis avoir des petits soucis de santé ou s'en mettre une à l'entraînement parce que ça risque de pas pardonner c'est

  • Speaker #1

    sûr et certain de toute façon là entre ceux qui sont sur le très long et qui font le T100 et qui vont pas sur d'autres courses, ceux qui font le circuit Ironman qui est frontalier mais qui est frontal aussi tout court. En fait, quand on fait un petit peu le mix des deux, il n'y a jamais un plateau aussi dense que sur Roth et Kona. Et là, cette année, on ne parle même plus de Kona, on parle de Nice. Donc la comparaison est hors de propos. On compare Roth et Kona avec plaisir. On ne va jamais partager Roth et Nice. C'est juste improbable.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas beaucoup de courses qui sont aussi différentes que Rott et Nice. La ville de Rott vit, respire et s'épanouit au moment du triathlon. Le triathlon fait qui est Nice. C'est ça. Pour parler crûment, on ne peut pas voir ça différemment que ça. C'est vrai que je trouve que c'est bien que Rott fasse un gros effort. Parce que Si tu veux, souvent, il y avait des grands noms. Historiquement, il y a toujours eu des grands noms qui sont venus participer. Les Ditleves, il y a eu Chris McCormack, les Rallerts, etc. Mais la profondeur de la start list n'était pas la même que sur une grande épreuve Ironman. Un des quatre ou cinq majeurs Ironman. Or, ces dernières années, on se rend compte qu'il y a en permanence quatre ou cinq mecs qui peuvent gagner la course. Et puis... il y a une quinzaine de mecs qui peuvent faire top 10 derrière. Donc, il y a quand même du monde, à la fois chez les hommes et chez les femmes. Cette année, moi, je trouve que la course longue distance, si tu veux, distance Ironman, que j'attends le plus, c'est très certainement le Challenge Road.

  • Speaker #1

    Challenge Road et après, Kona, FAM. Parce que Nice Homme, je ne dis pas que c'est mes... Ça sera tellement biaisé, il y a des courses avant, des courses après. Ça va être très intéressant de les voir toutes, mais dans les plus excitantes, effectivement, Roth, global, et Kona, femme.

  • Speaker #0

    C'est quand même fou de se dire que Nice, on n'a pas la même attente de Nice, malgré le fait que ce soit le championnat du monde Ironman, et que tu peux prendre le problème dans tous les sens. C'est quand même loin de faire rêver autant que ces deux autres courses-là. et qu'on a presque la tendance à la mettre de côté dans le calendrier en se disant, bon ben voilà, Nice va arriver, oui ok, c'est les championnats du monde, oui d'accord c'est bien, on va la regarder, évidemment il y aura de la passion, il y aura de l'action, mais dans le calendrier c'est une course qui a du mal je trouve à prendre son rythme et prendre sa place.

  • Speaker #1

    carrément et puis tu vas pas revenir une xième fois sur le fait que si tu veux faire nice tu payes 600 euros ou 700 et tu le fais fin juin et là il faut aller pseudo se qualifier puisque du coup tout le monde a reçu peut-être un mail en disant si vous voulez venir vous pouvez mais par contre la course est à nous d'en parler un petit coup aussi quand même oui j'ai enfin même les legacy programme de l'année dernière qui était à kona ils sont des vaches à lait peuvent se dire tiens si jamais vous voulez vous avez reçu un petit peu Un bonus, mais ce n'est pas une invitation. Il faut bien remettre 1400 euros dans le lourin. Non, non, non. On va arrêter un peu les frais. Donc, voilà. C'était un petit patch. On ne pouvait pas se passer de préciser ça post-enregistrement. On avait été un petit peu avant-gardiste. On voulait remettre l'église au centre du village. C'est chose faite. Donc, je sais qu'Arnaud est toujours un petit peu sur une hausse de tension. Je vous laisse découvrir la raison de cette hausse de tension là, au début de l'épisode à suivre. Et puis surtout, raccrochez pas tout de suite, parce qu'à la fin de l'épisode, il y a le petit bonus Made in Tree. Et pour ceux et celles et ceux qui participent, vous allez avoir des infos croustillantes là-dessus. Et ceux qui se posent la question, est-ce qu'ils veulent y aller ou pas les prochaines années, vous pouvez l'écouter, comme ça, ça vous fera encore plus envie.

  • Speaker #0

    A bientôt !

  • Speaker #1

    Et bonne écoute !

  • Speaker #0

    Je ne comprends pas cet intérêt de défendre Imogen. Dans le monde du sport, il n'y a pas de hasard. Elle a toujours été entourée de personnes suspicieuses dans des endroits suspicieux. Entre parenthèses, Suisse et Thaïlande. Donc la Suisse, c'est quand même suspicieux. Et la Thaïlande aussi, vous le saurez si vous allez en vacances là-bas. Son copain, qui n'était pas sportif pour un sou, se doperait. et comme par hasard, il supprime sa page Insta. Trouvez le lien, vous m'en parlerez. Par contre, les personnes qui la défendent sont, eux, suspicieux aussi. Bienvenue sur le Tribe Indeed. Nous sommes le lundi 10 mars. On est de retour. Bonjour à toutes, bonjour à tous. Salut Mika, comment vas-tu ?

  • Speaker #1

    Bonjour à toutes, bonjour à tous. Le statement de départ, il est pas mal. Il va falloir qu'on discute un petit peu quand même.

  • Speaker #0

    On a été offline pendant un petit peu, on vous en parlera un petit peu plus après, mais ce n'est pas pour autant que l'activité triathlétique s'est arrêtée. Je dois bien dire que ça nous a poussé un petit peu à revenir un peu plus vite que ce qu'on l'avait imaginé. Mais ça, ce que je vous ai lu en en-tête, c'est un message que j'ai reçu d'une triathlète française. Voilà. Avec un prénom qui est le même que Justine Breza. qui m'a un petit peu agressé sur Messenger en envoyant ce message-là, et donc en faisant une association entre Imo, le fait que je l'ai défendu sur les réseaux sociaux, on reviendra là-dessus, le fait que c'est une personne suspicieuse qui a été entourée de personnes suspicieuses, Suisse et Thaïlande, alors vous comprendrez ce que vous voudrez, mais les personnes suspicieuses en Suisse, des banquiers peut-être, suspicieux, mais... des gros cas de dopage ou d'associations de dopage ça me vient pas la tête roger ferrer avait l'habitude de dire petit pays grand champion voilà déjà pour commencer et puis ils en ont quand même quelques uns et puis thaïlande alors j'imagine qu'on a voulu écrire thaïlande parce que thaïlande je sais pas ce que c'est qu'on montre la carte mais bon allez dis donc c'est la thaïlande et je pense que ça c'est alors c'est Moi ce que je vois de ces messages qui m'ont été envoyés, surtout c'est une personne qui est complètement dans l'ignorance et qui se jette sur un os comme un chien de rue. Et l'association avec la Thaïlande, visiblement elle nomme pas les personnes parce qu'elle ne doit pas les connaître, mais je pense qu'elle fait allusion au fait que Imo a été coachée pendant quelques années par Jürgen Zach. qui est également un ami à moi comme vous pouvez tous le savoir et Jürgen qui dans les années 95-96 avait été son nom avait été entaché d'un 4 dopage, 4 dopage qui avait été droppé à un moment alors moi ce que j'en sais c'est que Jürgen avait s'était retrouvé contaminé par des produits de nutrition parce qu'à l'époque il était basé à San Diego Ce qu'il faut savoir c'est qu'aux US, les produits de nutrition, il y a quand même Une certaine histoire à avoir des niveaux de contamination. Hammer a longtemps joué là-dessus sur le fait qu'ils avaient des produits qui étaient souvent borderline sur les quantités de stéroïdes. Soulstick, les petites capsules de sel qu'on voyait et qu'on avait tous à un moment, se sont fait gauler parce que d'ailleurs ils n'existent quasiment plus. Soulstick aujourd'hui, ils ont quasiment disparu parce qu'ils ont été contaminés. Et il y a eu tout un tas d'autres produits. Jürgen était en fin de carrière, il avait été contaminé positif. Il y avait eu tout un tas d'enquêtes qui avaient été faites. Et puis lui ayant bâti sa carrière, derrière, il s'était retiré du monde du sport et les charges contre lui avaient été droppées. Voilà l'histoire, voilà moi ce que j'en sais. Et je trouve dommage qu'encore aujourd'hui, parce que 30 ans après, des personnes qui ne connaissent visiblement pas grand-chose continuent à faire l'association. Alors oui, Imo, elle est arrivée quand elle avait 18 ans, comme elle nous l'avait expliqué dans le podcast qu'on avait enregistré. sera avec elle à Phuket pour s'entraîner parce qu'elle venait de Suisse et elle cherchait des conditions d'entraînement. Donc elle n'était pas arrivée là-bas par hasard, elle était arrivée là-bas parce qu'il y a un centre d'entraînement qui s'appelle Tanyapura qui est depuis 2008, 2009, peut-être même 2006, un des plus grands centres d'entraînement au monde avec des infrastructures qui sont vraiment incroyables. Moi je les connais bien parce que j'ai été sponsorisé par Tanya Pura pendant plusieurs années pour être là-bas. Et il y avait simplement l'attrait de s'entraîner sous les tropiques dans des conditions où il fait tout le temps beau, tout le temps chaud. Et pas comme les Norvégiens actuellement, petit aparté, que vous avez certainement vu qui sont dans la Sierra Nevada et qui ont pris de la neige. Ça fait trois jours qu'ils prennent de la neige, c'est la vraie misère. En fait quand vous alliez à Phuket, vous aviez l'assurance d'avoir des conditions qui étaient bonnes, d'avoir des... Une nuit après l'entraînement qui était quand même plutôt agréable parce que plage et puis un coup qui était vraiment réduit dans le sens où vous pouviez manger pour 2 euros et on pouvait arriver à se loger vraiment décemment pour une dizaine d'euros par jour. Donc pour quelqu'un qui essayait de se projeter avec une carrière professionnelle, le choix de la Thaïlande à un moment était vraiment intéressant. Plus la proximité de pouvoir faire des courses à la fois dans l'hémisphère nord et à la fois dans l'hémisphère sud. Bangkok, Perth, c'est 6 heures de vol. Vous pouviez courir aux Émirats, vous pouviez courir en Asie où il y avait pas mal de courses. Et puis il y avait quand même à cette période-là, encore, et toujours un petit peu aujourd'hui, mais une grosse densité d'athlètes qui étaient en permanence présents pour des camps d'entraînement. Les Rallert Brothers étaient très très souvent à Tagnapoura. Chris McCormack qui était en fin de carrière était basé là-bas. Les Grangers... On fait quand même une carrière plutôt pas mal avec des victoires à Rode pour Belinda, étaient souvent là-bas. Josh Ricks était également là-bas. Il y avait l'Asie du Sud-Est, début des années 2000 jusqu'à 2010-2012, a eu une grosse fréquentation de beaucoup d'athlètes professionnels. Et Tania Pourra en a tiré les bénéfices. Tania Pourra, savoir qu'il y avait trois, ils appelaient ça des universités, mais il y avait trois universités. Il y avait une université tennis, une université football et une université triathlon. Et c'était vraiment des infrastructures de dingue, piste de 500 mètres, une salle de sport de 3000 mètres carrés, une piscine de 50 mètres, deux bassins de 25, bassins climatisés. Il y avait tout le temps des super équipes de natation qui étaient là pour venir se préparer. Et vous aviez l'assurance en fait de tout le temps tomber sur des personnes qui, si vous faisiez du triathlon, qui étaient un peu meilleures que vous. En gros, et on le sait tous que la natation, quand vous nagez avec des gens qui sont meilleurs que vous, vous avez tendance à être tiré vers le haut. mais vous alliez là-bas un peu à n'importe quelle période de l'année et vous étiez sûr de tomber sur une équipe de natation, une équipe de coureurs à pied, des équipes cyclistes et tout ça. Et les Norvégiens avaient d'ailleurs embrassé ça puisqu'on a commencé à les voir arriver à partir de 2017, 2018, 2019. Ils faisaient des pitchs là-bas, également à Tanyapura, et ça s'entraînait là-bas. Cette allusion de se dire que cette athlète-là a toujours été suspicieuse. Moi, je n'ai jamais entendu de bruit de couloir sur Imo. Le fait qu'elle soit suisse, ce n'est pas de sa faute si elle est née en Suisse. Le fait qu'elle soit allée s'entraîner en Thaïlande, vous en faites ce que vous voudrez. Je vous encourage à retourner vers le podcast qu'on avait enregistré avec elle où on avait parlé un petit peu de son arrivée à Phuket. Et puis, évidemment, elle avait été coachée par Jürgen Zach. Et puis, au bout de quelques années, elle avait décidé de s'en séparer. Comme souvent, les athlètes font quelques années avec un coach et puis derrière partent. Moi, Jürgen, c'est quelqu'un vraiment qui est un ami, que je considère comme un ami. Quand je dis ça, ce n'est pas dit à la légère. C'est quelqu'un qui m'appelait demain pour me dire qu'il a besoin de moi ou qu'il a un souci. Je n'hésiterai pas à prendre un vol pour aller le voir. Et c'est pareil pour Imo. Imo, peu importe, il y a deux choses. Il y a ce que les gens font dans leur vie et puis il y a la relation que l'on a avec les personnes. Et Imo, moi, c'est toujours quelqu'un que j'ai immensément respecté et à qui, de façon naturelle et humainement, j'aurais pu... plutôt tendance à donner le bénéfice du doute. Et j'ai été le premier surpris, moi, de voir le statement qui était sorti à l'origine par Jack Kelly. Et évidemment, ça m'a surpris. Et puis derrière, Imo, dans la foulée, elle avait sorti sa communication pour la presse, où je vais vous faire une petite traduction succincte, mais je pense que tout le monde l'a plus ou moins lue. Le 8 décembre 2024, elle a été testée de façon aléatoire, juste en dehors de la compétition, dans la partie lead-up des championnats du monde 73 à Taoupo. Donc c'est quelques jours avant les championnats du monde. Elle a été étonnée et dévastée quand les tests sont revenus positifs pour un métabolite de ligandrole. qui était relevé dans son organisme à des niveaux extrêmement faibles, mais présents. En gros, la quantité est équivalente à une pincée de sel dans une piscine olympique. Et en aucun cas aurait pu lui fournir des améliorations de sa performance. Alors qu'est-ce que c'est que le ligandrol ? Le ligandrol, c'est un produit qui est bien connu dans le monde du dopage. C'est un stéroïde anabolisant. qui a tendance à faciliter la prise de masse musculaire. Je n'aurais pas tendance à dire que c'est vraiment le produit de choix si on veut améliorer ses performances à l'extérieur d'un grand championnat, parce qu'un triathlète professionnel qui fait quand même du longue distance, la prise de masse musculaire, ce n'est pas vraiment la première chose qui est recherchée. Je continue un petit peu sur la déclaration du mot. A la réception des résultats, elle a embauché des avocats pour faire une investigation profonde et comprendre comment ce produit-là avait pu se retrouver dans son organisme. Il est bon de noter qu'elle avait été contrôlée déjà 6 jours avant ce premier test du 8 décembre et 22 jours après. Donc les tests avant et les tests après, ce sont des tests qui se sont révélés. complètement négatif. Donc il y avait un certain niveau d'incompréhension et elle avait décidé de faire des tests sur des prélèvements de cheveux. Et ces tests se sont réalisés. Parce que vous savez tous que les produits dopants on a tendance à les retrouver plutôt facilement dans une période relativement courte. Vous avez des produits qui ont une durée de vie dans l'organisme qui sont relativement courtes. quand c'est un prélèvement urinaire ou sanguin, le ligandrol a cette particularité là, c'est à dire qu'il a une durée de vie de 24 à 36 heures dans votre organisme. Donc c'est un produit qui peut être utilisé dans la mesure où vous êtes relativement sûr que vous n'allez pas être contrôlé. Savoir que les contrôles antidopages en général c'est urinaire ou sanguin, c'est très très rare d'avoir des contrôles antidopages dans lequel on va vous faire des prélèvements de cheveux. Et donc, ses tests de cheveux Imo sont revenus négatifs. Par contre, les tests de son partenaire, donc partenaire en anglais, comprenez son ami, la personne avec laquelle elle vit, se sont révélés positifs. Et donc, Imo déclare qu'à sa grande stupéfaction et bien évidemment sans qu'elle le sache, son ami, qui lui n'est pas un athlète, avait pris la décision de prendre des produits dopants pour améliorer son physique et la prise de masse musculaire. Et que les produits se seraient retrouvés dans le corps d'Imo suite à des relations sexuelles comme ça se passe de façon naturelle dans un couple. C'est clair que l'explication est tirée par les cheveux. Elle est plausible au regard des niveaux qui ont été relevés effectivement les échanges de... fluide, c'est quelque chose qui peut se passer. Voilà, aujourd'hui, savoir que... Le point de vue légal où on en est, c'est que Imo a été suspendue de façon provisoire, en attente de tests supplémentaires. Ce qui est grave, c'est que pour la majorité des gens, quoi qu'il advienne des tests, que ce soit confirmé négatif ou que ce soit confirmé positif, qu'il y ait un aveu de l'athlète ou qu'elle soit complètement blanchie, je pense que pour la durée de vie de l'athlète aujourd'hui, dans la majorité des personnes, Il restera le fait qu'à un moment dans sa carrière professionnelle, Imo a échoué à un test antidopage. Et ça, je trouve que même si derrière elle est blanchie, malheureusement, c'est quelque chose qui peut très bien sonner le glas d'une carrière professionnelle. Et je pense que c'est quelque chose sur lequel le monde professionnel devrait avoir un certain niveau de réflexion. parce qu'effectivement les athlètes sont testés régulièrement, dans le cas d'IMO c'est une dizaine de fois par an, donc ça veut dire qu'en gros toutes les 5 à 6 semaines vous êtes testé, plus en période de compétition, mais un athlète qui va se retrouver à un moment ou à un autre avec des niveaux qui sont extrêmement faibles, et qui dans tous les cas, d'après sa déclaration, n'aurait pas amélioré ses performances, malheureusement le nom reste associé à un cas Ausha, et comment on sort de ça ? j'ai du mal à imaginer comment un athlète peut arriver à reconstruire derrière. On peut tout imaginer, on peut imaginer des retraites sponsors, on peut imaginer tout un tas de trucs, même dans la mesure où l'athlète ne sera jamais convaincu.

  • Speaker #1

    C'est là le plus dur, et je vais revenir du coup au tout départ de ton propos. Quand on voit les hyènes qui se précipitent sur une bête blessée, Je trouve que la solidarité féminine est toute relative. Donc déjà qu'une athlète fasse état d'une suspicion de quelqu'un qui est plus fort que soi, forcément déjà ça donne un petit peu le niveau intellectuel de la chose. Et puis c'est un petit peu comme partout, la présomption d'innocence n'est quand même pas là pour rien. À un moment donné, certes, il y a eu un contrôle positif. Il faut attendre, un, la décision de justice, parce que pour l'instant, il n'y a rien qui a été fait du tout au niveau officiel. Elle est juste contrôlée positive, elle n'est pas déclarée. Et puis, effectivement, à un moment donné, il faut faire un petit peu un distinguo entre ce qui se passe dans la sphère, entre guillemets, privée et la sphère sportive. Si la contamination, elle est par contagion, elle est par... par entre guillemets une erreur qui certes c'est un peu une faute professionnelle parce que quand on est à ce niveau là on doit faire attention à tout on connaît tous des cas d'athlètes pro triathlètes ou pas qui veulent pas de bouteilles ouvertes qui veulent que des bouteilles fermées pour être sûr qu'il n'y ait pas autre chose dedans et ainsi de suite donc forcément surveiller ce que son conjoint enfin déjà les athlètes sont condamnés à avoir une liste en permanence devant eux de produits ils ont pas le droit d'être malades les triathlètes S'ils veulent se soigner, il faut qu'ils fassent attention, il faut qu'ils étudient le botin des produits interdits. Il y en a 500 sur la liste en France, il n'y en a plus que 250 aux Etats-Unis. Donc déjà, ça c'est un petit peu paradoxal. La liste des produits autorisés et interdits n'est pas la même selon les pays. Les dosages, on cherche et on trouve que ce qu'on cherche. Donc peut-être qu'on va chercher une toute petite pincée de sel dans une piscine olympique et on va trouver du ligandrol qui n'aurait pas d'effet spécifique. Mais par contre, on va pouvoir peut-être laisser passer d'autres athlètes. qui eux prennent des doses de mules mais si par contre le produit en question est pas encore cherché parce que pas encore connu ou quoi que ce soit le dopage aujourd'hui on peut pas regarder le vélo avec des yeux d'enfant et se dire qu'il y a rien qui se passe dans ce niveau là quand on voit que tous les niveaux c'est

  • Speaker #0

    vachement important sur quoi tu mets le doigt parce que on ne cherche on trouve que ce qu'on cherche en fait et ça c'est vraiment alors ça a toujours été un petit peu le le point faible de la partie de la lutte contre le dopage parce que les tricheurs ont toujours un coup d'avance en général et les policiers courent toujours après les ceux qui vont voler les banques et c'est pareil dans le cas du dopage moi ce que j'ai ce qui me vraiment si tu veux ce qui me gêne dans ça c'est que dans l'inconscient collectif on fait pas le distinguo pur les quantités et la gravité et les avantages qui auraient pu être. Imagine que demain, dans notre société civile, on te dise « tu as été condamné, donc tu es coupable » . Que tu sois condamné parce que tu as été volé deux pommes et le Lidl du coin, ou que tu as été condamné parce que tu as torturé des gamins et tu as fini par les violer. C'est-à-dire que c'est un petit peu ce qui se passe dans le monde de la lutte anti-dopage, et j'utilise vraiment une image qui est forte et qui va certainement amener à réaction, mais... Mais c'est vraiment ce qu'on vit dans le monde de la lutte anti-dopage. C'est-à-dire que dès l'instant où il y a le mot positif qui est amené, l'immense majorité des gens ne vont pas faire le distinguo sur les causes et sur les quantités des produits et les avantages éventuels. C'est vraiment comme si dans la société civile, vous étiez condamné, vous êtes coupable, que ce soit parce que vous avez volé deux pommes ou que vous avez violé des gamins. Et malheureusement, il n'y a pas d'échelle entre les deux. Et je trouve qu'il y a vraiment un travail qui est à faire dans nos sociétés et principalement dans le monde du sport. Moi, je suis très peu présent sur les réseaux sociaux et je me suis régalé du résultat des Strada Bianche de ce week-end, qui est une course qui est vraiment… c'est certainement une des plus belles courses de vélo que vous pouvez avoir la chance de regarder. C'est spectaculaire, ça passe bien à la télé, il y a des performances incroyables. Pogacar gagne et vous allez sur tous les sites sans aucune exception et vous avez toujours ces abrutis qui sont couchés sur le canapé avec leur téléphone portable qui vont dire que le mec il est dopé, qu'il est ici, qu'il est là, etc. Est-ce qu'on peut pas à un moment en sortir de ça et puis arriver simplement à se contenter ? Je sais que c'est un vœu pieux et qu'on n'y arrivera pas mais est-ce qu'on peut pas simplement se contenter du fait qu'on a du sport, on a un spectacle ? Si les gens ne sont pas gaulés, ils ne sont pas gaulés. Si les gens sont gaulés, ils sont gaulés. Et s'ils sont gaulés, qu'on essaye de faire un distinguo sur la gravité de ce qui a été fait. Et moi, pour bien connaître Imo, j'en ai discuté avec d'autres amis, bien évidemment, avec qui on avait passé pas mal de temps avec Imo. Et il y a trois choses, en fait. Et on s'est posé un petit peu ces mêmes questions-là. On s'est assis, on a une réflexion. Et les trois grandes questions qui ressortaient, c'était est-ce qu'on pense... que Imo est coupable ? Pour moi, ma réponse, c'est clairement non. Moi, je la crois innocente et je veux la croire innocente parce que ça a toujours été une athlète exceptionnelle qui a eu une progression qui a été linéaire, il n'y a jamais eu de amélioration de performance. Et quand vous avez des gens qui n'y connaissent visiblement rien ou qui ne veulent pas y connaître et qui disent que tout d'un coup, ses performances ont explosé cette année, il faut... quand même se rappeler qu'il m'aura fait podium en 2019 au championnat du monde 73 à nice ok et en 2024 ok et qu'entre temps elle a quand même trusté les podiums au niveau mondiaux que ce soit sur le t100 ou que ce soit sur les grandes courses c'est une petite aparté mais est-ce que je la crois coupable d'avoir fait de cette dopée je dirais clairement non est ce que je pense qu'elle était informé que son mec prenait des produits J'aurais tendance à dire non, la connaissant, parce qu'un athlète professionnel parmi les top niveaux mondiaux, ayant un contrat PTO, ayant des contrats Canyon, ayant des contrats IMO, je ne sais pas combien elle peut gratter à l'année, mais on est peut-être entre 250 et 1,5 million d'euros de revenus. Donc on est quand même sur du gros revenu dans le monde du triathlon. Est-ce que je pense qu'une athlète de ce niveau-là, avec des sponsors comme ça et une exposition, médiatique comme elle accepterait l'idée de savoir que son mec qui dort à côté d'elle dans le lit prend des produits et qu'elle ne dirait rien non je ne le crois pas par contre c'est clair que si elle était au courant coupable et puis et

  • Speaker #1

    puis et puis c'est tout mais coupable de négligence pas coupable de loupage par contre et là il ya une petite nuance qu'à apporter parce que dans le comportement et dans la punition c'est ça qui est un petit peu dommage et puis on va digresser un petit peu mais Il faut quand même rappeler que je crois, sauf erreur de ma part, mais on va se faire tomber dessus si je me trompe, c'est pas grave. Il me semble que le numéro 1 mondial en tennis s'est fait choper, positif, et que lui il a pris 3 mois de suspension pendant l'hiver, là où il n'y avait pas de tournoi, c'était juste pour laver et pour mettre ça sous le tapis. Donc on fait quand même partie entre le vélo et le triathlon des sports où ça cherche le plus, et où de mon point de vue le sport est de plus en plus propre, parce qu'il n'y a pas d'athlète. Alors il y en a toujours un ou deux qui sont un peu fumeux, mais on ne va pas citer de nom. Mais il y a quand même des athlètes qui sont en progression constante, qui restent dans leur registre, qui ne deviennent pas de super rouleur à super grimpeur ou de nageur comme des cailloux à super nageur. Big Up à Sam Long, mais ils n'ont pas trouvé le produit pour ça. Mais il n'y a pas d'athlètes avec des progressions fulgurantes et qui font des one-shot et qui disparaissent après. Si, il y en a, mais ils se sont fait gauler. Et donc, ça veut dire que ça marche. À un moment donné, laissons les gens dont c'est le métier faire leur métier. Que ce soit les athlètes, les triathlètes en l'occurrence, ou que ce soit les gens qui sont chargés de la lutte anti-dopage. Je pense que ça, c'est quand même assez efficace.

  • Speaker #0

    Dans notre sport, ça marche.

  • Speaker #1

    Au moins, ça veut dire que ça cherche.

  • Speaker #0

    On a quand même eu deux gros cas de dopage avec Chartier et puis Rodriguez.

  • Speaker #1

    Ben oui. Rodriguez, rappelle-toi, je suis désolé, je te coupe, mais il est arrivé de nulle part. Le gars, il court plus vite sur un smic que n'importe qui a quasiment à sec. Quand on l'a dit avant tout le monde, on s'est plus ou moins fait huer dans les brancards. Là, à un moment donné, on savait que quand ça va trop vite, trop vite, c'est le cas de le dire, quand ça arrive et qu'il y a des progressions fulgurantes, il y a quand même toujours un peu de fumée qui annonce le feu.

  • Speaker #0

    Et puis regarde Chartier, c'était un bon athlète, mais il n'avait jamais... Et là, il arrive, US Open, il plie tout le monde. Forcément, si tu veux, c'était... Et les gars, ils n'avaient pas une passée de selle de Ligue 1 de rôle dans le sang. Les mecs, c'était aller...

  • Speaker #1

    Ils étaient allés à l'artillerie lourde, ils étaient passés à l'EPO. Quand tu passes à l'EPO, on parle de 5 à 7% de gains. Et 5 à 7% à ce niveau-là, quand on sait qu'ils se tiennent tous quasiment à quelques pourcents, c'est même en dixièmes de pourcent, à un moment donné, ça ne peut que se voir.

  • Speaker #0

    Cette image du doping, j'ai souvent fait l'analogie avec le mec, le voleur qui va à la boulangerie, et puis la caisse est ouverte et la boulangère n'est pas là. Tu arrives dans la boulangerie, tu vois la caisse ouverte, il y a plein de pognon, tu vas faire quoi ? Tu décides de passer du côté noir de la force en devenant un voleur. tu mets la main dans la caisse, est-ce que tu vas prendre deux pièces de 10 centimes ou est-ce que tu vas mettre la main sur les billets de 20 balles ou de 50 balles ? Forcément, dès l'instant où tu passes. Moi, j'ai toujours pensé que dès l'instant où on passait, on décidait de passer la porte, c'est-à-dire de devenir, d'aller du côté noir de la force, c'est-à-dire d'aller du côté de la malfaisance, du côté du vol, du côté de la tricherie. Quand tu le fais, tu le fais à fond. Tu vas voler un truc, tu ne vas pas voler 20 centimes à la boulangère, tu vas lui piquer tous les ronquilles. Et ça, je pense qu'un athlète qui va prendre la décision d'attenter d'améliorer ses performances par la tricherie, il va certainement y aller de façon progressive, mais dès l'instant où vous faites le pas, que vous allez tomber du côté sombre de la force. J'ai du mal à imaginer que les gars prennent un peu plus de Doliprane que ce qui est toléré par ça. Je dirais que dans le triathlon, on a quand même régulièrement des cas. Il y a deux choses, soit les triathlètes chargent beaucoup, soit on les teste beaucoup. Ce que l'on sait, c'est qu'on les a plutôt testés pas mal. Rappelle-toi la déclaration qu'avait faite Sam Ledlow l'année dernière avant Nice, qu'il avait été testé je ne sais pas combien de fois. c'est régulier moi j'ai côtoyé régulièrement et je côtoie encore des triathlètes professionnels et c'est vrai que tu disais tout à l'heure il ya un certain niveau de paranoïa chez les triathlètes professionnels quand tu vas manger à l'extérieur que tu t'arrêtes à droite que tu t'arrêtes à gauche parce que tu sais que n'importe quoi tu vas prendre quand tu es dans ton environnement dans ton pays tu vas tu arrêter boire un café chez ton petit café acheter la barre acheter un mars ou un truc comme ça quand tu arrives aux états unis quand tu arrives en australie tu connais pas les produits tu connais pas tout ça et il ya plein de choses qui sont pas disponibles chez nous, qu'ils le sont complètement, ce qu'on appelle over the counter aux Etats-Unis et tous ceux qui sont allés à Nice, à Hawaï, quand vous allez dans les drug stores ou les médecine shops, vous hallucinez complètement de voir des choses qui sont littéralement accessibles à qui le veut. Moi, dans cette affaire IMO, si tu veux, ce qui m'a vraiment gêné, c'est que déjà, comme je le disais, je pense que... ... déjà c'est une amie et je pense que je la bonne la bonne réflexion c'est de la croire complètement innocente à la base que le niveau de produits qui a été chopé est tellement bas qu'il n'y a pas d'avantagent et je suis sensible à ça et on en avait parlé dans un podcast rappelle toi quand j'avais fait les compagnies du monde de double ironman robert carras il vient de se faire suspendre pour huit ans il vient de prendre huit ans le mec parce qu'il s'est fait gauler sur les championnats du monde de double, sur les championnats du monde de triple, sur les quintuples et sur le DK. Le mec, il s'est fait gauler partout, plusieurs fois, et il continue, si tu veux, à faire. Il y a des courses où il sait qu'il n'y a pas de test, il continue à y aller, il n'y a pas de classement. Tous ses records du monde ont été retirés et compagnie, mais le mec, il continue à aller parce qu'il y a certains organisateurs qui l'accueillent. Là, il y a quand même un niveau de gravité qui est autre qu'un athlète qui va se retrouver contaminé parce que son partenaire, comme une bite, il a pris des produits sans lui dire.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, du coup... Toi t'as été testé quand t'as gagné ton titre de champion du monde de triathlon des neiges ou pas ?

  • Speaker #0

    Non.

  • Speaker #1

    Ah parce qu'on peut en parler de ça quand même, on parle à un champion du monde s'il vous plaît.

  • Speaker #0

    Du atlon, du atlon.

  • Speaker #1

    Du atlon, excusez-moi, excusez-moi. Du atlon des neiges.

  • Speaker #0

    Ouais, champion du monde de du atlon des neiges d'ailleurs, tiens je vais te chercher la médaille. Voilà. Eh.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    Au pain sec et à l'eau celle-là, au pain sec et à l'eau.

  • Speaker #1

    Hein Juju ? Ce qui veut dire que toi t'as été champion du monde ? Contrairement à d'autres Justin Bredoux où il n'y a pas de titre de champion du monde pour l'instant. Bref.

  • Speaker #0

    Voilà, donc l'idée c'était de clore un petit peu sur ça. Et moi je pense que par respect pour l'athlète, surtout en considération du fait que c'est une suspension provisoire et que la déclaration finale, les tests finales n'ont pas été publiés s'il y a suspension ou pas. Je pense que tout le monde serait bien inspiré de la garder fermée. Et surtout... qu'on évite de m'envoyer des messages en m'accusant d'être suspicieux parce que j'ai soutenu quelqu'un qui avant tout est une amie. Et comme je l'ai expliqué, mes amis, pour moi, je n'accorde pas mon amitié à beaucoup de personnes, mais quand j'accorde mon amitié aux gens, c'est pour la personne pour laquelle ils sont. Évidemment que je serais déçu si jamais j'apprenais que la condamnation était… Mais ça ne changerait pas le fait que quand vous avez un ami, vous avez un ami. Ce n'est pas parce que vous avez quelqu'un qui fait quelque chose de mal une fois dans sa vie. que vous devez le bannir et faire des associations entre Thaïlande, Suisse et le fait que les autres les soutiennent et vous tiriez à bout les rouges. Je trouve ça tellement bête en fait. Mais bon, voilà, c'était un petit peu l'aparté sur l'affaire Imo. Évidemment, on lui a offert la possibilité de venir s'exprimer. Pour l'instant… Tant que le procès légal est encore en cours, ses avocats lui ont conseillé de ne pas communiquer pour éviter d'avoir à dire des choses qui pourraient, derrière, éventuellement être utilisées contre elle ou tout ça. Un procédé légal, ça peut être long, c'est douloureux. En plus, c'est quelque chose qui s'est passé sous son toit, avec la personne qui partageait son lit. Donc la situation, elle est quand même suffisamment compliquée pour que je pense que tout le monde ait suffisamment de respect pour l'athlète. Et puis, ma foi, Si elle est blanchie, elle est blanchie. Puis si elle est condamnée, si la suspension est confirmée. Eh bien, ma foi, c'est comme ça. C'est la vie. C'est une erreur. Mais on est dans une société qui a tendance à réhabiliter les meurtriers et les voleurs d'enfants. Une fois qu'ils ont purgé leur peine, on les racueille dans notre société. Malheureusement, les gens qui se sont fait prendre à un moment ou à un autre pour dopage, c'est des choses qui leur collent toute leur vie sur le dos.

  • Speaker #1

    Alors oui et non, parce qu'on ne va pas parler du cas... pour parler de course à pied par exemple, mais Clémence Calvin, elle est revenue. J'aurais pas aimé être à sa place. J'attends le retour d'Ophélie Boxberger pour voir un petit peu comment ça va être accueilli par le public. Je pense que les gens, ils ont la faculté à... Il y en a une partie qui oublie pas. Il y en a une grande partie qui oublie, certes. Mais par contre, effectivement, une fois que t'as été entaché, si c'est vrai, franchement, il y a des grandes chances pour que ce soit... Ça porte de grosses conséquences, parce que du coup, pour trois fois rien, Il peut y avoir effectivement ce que tu disais tout à l'heure, des sponsors qui se retirent, ou un contrat qui soit cassé par le PTO, ça peut être très très très très lourd de conséquences pour pas grand chose, alors qu'il y en a certains qui feront 4 ans le fantôme, et qui reviennent et qui cabossent tout. Moi je ne lui souhaite que le meilleur, pour en avoir côtoyé des athlètes un peu des deux côtés, j'estime qu'Imo franchement c'est une belle athlète dans tous les sens du terme. C'est quelqu'un qui, on voit bien que c'est une besogneuse, elle est pas là pour le côté bling bling, elle est là pour le sport, elle adore ce qu'elle fait, il faut aimer ce qu'on fait quand on est triathlète pro, parce que se mettre la race 25-30h par semaine, se lever tous les matins avec des courbatures, mais il faut y aller, se présenter sur des courses où il y a de la pression, parce que c'est pas des courses de quartier qu'elle fait, se dire que, allez je franchis la ligne rouge. Et je me fais gauler pour une connerie alors que j'ai pas de gains, j'y crois pas. Mais voilà, l'avenir nous dira et on y reviendra sûrement, et j'espère avec elle, mais tout le meilleur pour Imo pour l'instant.

  • Speaker #0

    Et puis les triathlètes professionnels aujourd'hui, de haut niveau, c'est souvent des chefs d'entreprise. Ils ont tout un team qui va autour de lui. Donc quand vous êtes un groupe d'âge ou un triathlète de troisième tiers et que vous vous faites gauler pour doping, c'est vous qu'on prenait plein la gueule, votre carrière elle est finie, on n'en parle plus. Quand vous êtes un triathlète de niveau mondial et que vous vous faites choper pour doping, c'est toutes les personnes qui vivent grâce à vous. que vous allez impacter sur une durée vraiment plus longue. Et c'est ce qui m'a fait toujours un petit peu... Sachez qu'aujourd'hui, quand Sam Ledlow parlait de son team, vous avez la personne qui s'occupe de ses réseaux, vous avez les masseurs, vous avez les gens qui s'occupent de la nutrition, vous avez le team de sponsors, vous avez son manager, vous avez toutes les gens qui s'occupent du matériel, son coach, le coach mental, le préparateur physique, etc. Vous avez facilement un écosystème de 10, 20, 30 personnes qui gravitent autour des gros athlètes professionnels. Et c'est vraiment, je pense, une révolution dans notre sport aujourd'hui d'avoir ces gens-là qui deviennent quasiment des chefs d'entreprise et qui sont responsables pour mettre du pain sur la table pour toutes les personnes qui gravitent autour d'eux. Et il y a un sujet que je voulais aborder, moi, c'est qu'on se rend compte que le triathlon est un sport qui est extrêmement demandant. On le sait tous, il suffit de regarder. Et comme tu disais, la difficulté à arriver à s'entraîner quotidiennement avec des intensités et un nombre d'heures qui est complètement délirant. On avait par le passé des athlètes qui ont fait des carrières qui étaient extrêmement longues. Regarde les Rallerts, regarde les Mario Molla, regarde Ravier Gomez, regarde les Brownlee, regarde Vincent Luiz, regarde Marc Allen, même si tu remontes un petit peu plus loin. Aujourd'hui, je trouve qu'on a quand même une grosse tendance à cramer nos athlètes. Je trouve qu'on a peu d'athlètes présents sur le circuit qui sont là depuis 7, 8, 10 ans. Et je ne suis pas certain que la génération actuelle d'athlètes que l'on a va avoir une durée de vie très très longue. Rappelle-toi, on avait abordé le sujet sur un podcast quand on avait parlé de Pete Jacob, qui avait fait un one-shot à Kona en 2012, qui avait atomisé tout le monde, et qui d'ailleurs avait disparu en étant relativement open sur les difficultés à accepter la pression, à tout ce qu'il y avait autour. Regarde Gustav Iden, qui fait la course de sa vie pas en arrivant de nulle part, parce que lui aussi il avait gagné le Kona du monde 73 à Nice en 2019. atomiser tout le monde sur le circuit WTCS arrive à Kona les mecs ont fait un marathon 4 ou 5 jours avant Kona derrière atomise tout le monde gagne la course au les mains et compagnie résultat des courses derrière problème ok problème familiaux mais derrière problème physique problème mentaux complexité à revenir c'est un mec qui a disparu Sam Ledlow qui gagne Nice il y a deux ans il est super open en ce moment sur ses difficultés. L'année dernière, il avait été ouvert sur le fait qu'il avait des difficultés un petit peu psychologiques, mentales, à accepter la pression et tout ça. Cette année, il a un problème physique qui est peut-être lié derrière à quelque chose de mental, on ne sait pas. Mais voilà, il y a une telle attente, une telle pression sur les athlètes aujourd'hui et je pense que les réseaux sont certainement un petit peu coupables de ça. Mais je ne suis pas certain. qu'on aura dans le futur des athlètes qui vont arriver à nous enfiler des titres de championnat du monde, du moins sur la distance Ironman, parce que quand tu regardes aujourd'hui la vie des Norvégiens, on en parlait tout à l'heure, ils ont été à Nice un mois à la fin janvier, ils ont eu un temps pourri, mais les mecs ils ont fait le job et tout ça, en plus ils s'étaient posés à Saint-Laurent-du-Var, ça courait dans la vallée là-bas, tu vois vraiment clairement que les mecs ils ne savaient pas où ils allaient. là ils sont ils sont partis dans la sierra nevada c'est la neige l'espagne vous regardez c'est surtout les médias en ce moment ils ont mais ils sont quand même là bas ils vont quand même rouler hier tu les as vu rentrer dans la neige la quantité de risques qui est pris j'ai l'impression qu'on s'est un petit peu perdu et que il faut être tellement au top tellement présent tellement à fond tout le temps toute l'année que je ne suis pas certain que l'être humain puisse mener ça à une telle intensité dans les entraînements sur des durées qui sont super super longues. Et moi, je ne peux pas m'empêcher de penser que le fait que les mecs soient testés en permanence, et les prises de la qualité ici et là, j'ai l'impression qu'on marche sur la tête, parce qu'il y a un moment où on a besoin de se déconnecter de tout ça. Et j'en veux pour exemple, j'ai un petit jeune dans mon village qui est très très bon en BTT, et il a un bracelet Whoop qui lui est demandé d'être porté par son encadrement. Parce qu'il est dans les meilleurs nationaux français et il a un coach qui le suit. Il ne peut même pas enlever son bracelet WOU pour que le coach soit en mesure de vérifier que les périodes de récupération, il les a bien fait, que la quantité de sommeil, il l'a bien fait, qu'il a respecté ses heures de sommeil, de coucher et de lever. Mais putain, où on va quoi ? C'est-à-dire que le gamin, il a 18 ans, il sait qu'il y a en permanence des yeux sur lui qui vont vérifier. son rythme cardiaque, qui vont vérifier sa fatigue, ses heures de coucher et tout ça. Mais qu'est-ce qu'on en fait des gamins ? C'est de l'esclavagisme, c'est de l'habilissement. Il y a un moment, il faut les laisser vivre un petit peu.

  • Speaker #1

    Ce que tu dis, ça me fait penser au podcast de Vincent Louis qu'il avait fait avec le Tempo Run Club où il avait... Vincent, on ne peut pas dire que c'est quelqu'un... Ce n'est pas une fusée. Il a toujours été là. Il a eu une progression qui était très régulière. Ça fait... Je crois 2011, donc 2011-2024, ça fait quand même déjà 13 ans à haut niveau. Donc il n'a pas commencé à s'entraîner en 2011.

  • Speaker #0

    Oui, parce qu'il avait dû être champion. C'est un des rares qui avait été champion minime ou cadet,

  • Speaker #1

    lui. Il a été champion du monde junior, accessoirement. Et puis là, il estime qu'il a entre 2 et 3 ans sur le long de distance. Donc il aura fait une carrière globalement entre 14 et 15 ans. Et 14 et 15 ans... avec les évolutions qu'il y a eu quand il a commencé en 2011 et maintenant, donc l'évolution technologique, son choix certainement de rester avec son coach, c'est aussi certainement pour ça, parce qu'il l'a bien exprimé clairement dans ce podcast, je vous invite vraiment, il n'en fait pas souvent, et peu qu'il en fait, c'est toujours très instructif, il le dit, c'est pour un être humain, entre guillemets, d'avoir une relation avec un entraîneur, soit qui te surveille tout le temps, il le dit, des fois je pose une séance, Le mec, il a un message en lui disant, tiens, au lieu d'aller courir là, tu as été courir là. C'est quand même particulier de savoir qu'on peut limite te juger à te dire, tiens, allez regarder jusqu'au parcours que tu fais. À accepter, je pense que ce n'est pas le commun des mortels d'être capable de faire ça, de confier sa vie au quotidien. Donc là, il est sur ses trois dernières années. On espère qu'il sera annoncé dans la journée pour Rott et qu'il va faire ses débuts sur du très long. Mais on imagine aussi ce que ça peut être en tant qu'athlète, d'avoir une pression au quotidien. Et si tu ne t'entraînes pas, globalement, les autres s'entraînent. Ils pensent pour toi. Et pour les jeunes d'aujourd'hui, globalement, on va falloir kiffer, ce qu'ils disaient, et ça, c'était le message principal, c'était ça. Il va falloir kiffer quoi que tu fasses. C'est-à-dire que si tu n'aimes pas t'entraîner, si tu n'aimes pas travailler parce que tu es fatigué, que tu as mal partout, fais autre chose. Et si tu n'aimes pas ta vie, si tu vas au championnat de France junior, et que tu n'aimes pas ça parce qu'il y a trop de pression, fais autre chose. Parce que la pression, ça doit faire partie du truc. Il faut que ce soit positif. Donc, voilà. Oui, ça va être dur, mais ça ne va pas devenir plus facile.

  • Speaker #0

    Au contraire. Non, c'est sûr. Et puis, le développement des gamins... Moi, ce que je ne voudrais pas, c'est qu'on tombe dans ce qui a été fait au niveau de la gymnastique dans les années 80-90, tu sais, où... On prenait les gamins, on les poussait, poussait, poussait, poussait, poussait. Et puis quand on les pétait, il y en avait un autre qui arrivait derrière. Et je pense que les fédérations, elles ont un gros rôle à jouer là-dessus, d'éducation au niveau des coachs. Et je pense que d'avoir des gamins de 16, 17, 18 ans qui ont un bracelet ou tout la journée pour qu'un coach puisse vérifier ce qu'ils ont fait et qu'ils n'ont pas fait ni trop ni plus, et au niveau du sommeil et tout ça, je pense que c'est complètement, c'est une aberration et on fait complètement fausse route. On avait commencé à parler des championnats du monde du duathlon et triathlon d'hiver, donc on va y revenir de façon rapido. C'est vrai que moi je suis allé faire cette course qui était un peu le gros objectif de début de saison, c'était ma sixième participation et c'est la première fois que j'avais décidé de faire le doublé duathlon-triathlon parce que historiquement il y a toujours eu un duathlon et un triathlon.

  • Speaker #1

    Tu peux nous rappeler juste les distances et les disciplines s'il te plaît ?

  • Speaker #0

    Du atelon d'hiver, c'est course à pied sur la neige ou terrain enneigé dans la mesure où il y a un enneigement qui est relativement faible. et donc les distances c'était 6 km de course à pied et 12 km de ski de fond ça avait lieu un petit au dessus d'un host une petite station qui s'appelle cogne qui est vraiment magnifique qui est un petit peu une station historique avec un beau domaine de ski alpin et puis un beau beau domaine de voire en italie de ski de fond et pardon en italie et la l'it eu un petit peu de mal à trouver un organisateur et l'organisation de cette course s'est faite relativement dans la précipitation parce qu'il y a eu six semaines entre l'annoncement du site et puis la course. Et je pensais vraiment, moi, qu'on allait avoir cette année un championnat du monde au rabais avec une densité d'athlètes beaucoup plus faible. Je me suis bien planté parce qu'il y avait quand même une grosse, grosse, grosse représentation internationale. Un peu moins de monde sur le duathlon, parce que la course du duathlon avait lieu le samedi à 14h30 et le triathlon était le dimanche à midi. Donc ça a laissé un peu moins de 24h en termes de récupération. Je pense que ça n'a pas forcément encouragé beaucoup d'athlètes à faire le doublé. On était à peu près 80 sur les championnats du monde de duathlon et plus ou moins 150 ou 160 sur le championnat du monde de triathlon. petit sport anecdotique savoir qu'il faut que votre fédération vous ait validé votre inscription que l'inscription doit passer par les fédés donc tout le monde n'a pas forcément la démarche de faire ça il n'y a pas beaucoup de pays qui ont un circuit du atlon et triathlon sur lequel vous pouvez vous rôder malheureusement en france il y en a plus à part peut-être le vautourmane mais même pas s'il aura lieu cette année et en italie par contre il y a un gros circuit qui existe où il ya quatre à cinq courses avec un championnat national Et je trouve que c'est vraiment un beau sport. En plus, c'est un sport qui se prête bien un petit peu à l'évolution des conditions d'enneigement dans les massifs de moyenne montagne. Parce que le VTT, qu'il y ait de la neige ou qu'il n'y ait pas de neige, on peut le faire pareil. Et puis la course à pied, qu'il y ait de la neige ou qu'il n'y ait pas de neige, on peut le faire pareil. Et puis là, on tournait sur une boucle de 2 km de ski de pont. Dans une station de ski, si vous n'arrivez pas à dessiner une boucle de 2 km de ski de pont quand vous êtes à 1600 m d'altitude, c'est quand même bien misère. donc c'était vraiment bien organisé une belle course un beau parcours vraiment dur la course à pied c'était donc quatre boucles on avait quatre boucles de 1,5 en gros 750 mètres en descente 750 mètres en montée dans une neige qui brassait quand même pas mal parce qu'il y avait les courses des élites qui avaient eu lieu avant moi je j'avais fait le pari un petit peu comme quand j'avais fait vichy sprint olympique distance de me dire ben je tente le tout pour le coup sur le duathlon si je suis pas bien je lève le pied pour m'économiser pour le tri. Et puis, en fait, il s'est avéré que j'étais plutôt pas mal. Donc, j'ai fait sauter tout le monde à pied. Le grand trop-parc top 5 au général. Et puis, je finis 7e et je gagne ma catégorie avec une bonne marge. Et surtout, j'ai plié le Norvégien qui m'avait plié l'année dernière. Donc, ça, c'était quand même content. Je lui avais dit l'année dernière qu'il ne perdait rien pour attendre. Donc, ça m'a permis de... et puis le lendemain rebelote 10 de der triathlon ou là les distances étaient annoncées à 5 en course à pied on avait annoncé 10 de vtt et 10 de ski de fond et il y avait plus 5,3 5,4 en course à pied 9 en vtt et puis on était quasiment bon à 10 sur le petit tour par contre la nuit il avait pas il n'avait pas gelé Alors la course à pied, on enfonçait au niveau des chevilles dans de la neige, tu sais une neige avec une consistance de gros sel qui n'avait aucune structure, c'était vraiment vraiment la misère. J'avais plutôt pas mal récupéré moi dans ma nuit et j'étais plutôt pas mal à pied, donc j'ai décidé de prendre une avance tant que je pouvais. Par contre le VTT c'était une vraie boucherie. Jusqu'à 10h si tu veux, la piste de VTT, il y avait encore un petit peu de consistance ou un petit peu de... de couches dures en dessous où on arrivait à rouler. 10h, le soleil est sorti, on est parti à midi. Sans te mentir, moi j'ai des pneus de 2 pouces, on était en permanence avec la neige qui couvrait complètement les pneus. Donc c'était, tu pédalais, tu reculais. Sur le tour de VTT qui faisait 2,5 km, je pense qu'on passait bien 600-700 m à porter les vélos, parce que ce n'était pas roulable. Donc vraiment dur physiquement. Et puis en ski de fond, ça brassait pas mal. Moi, j'avais la chance d'avoir une bonne glisse. Et je me fais reprendre par l'allemand à l'entrée du parc du VTT. en posant le VTT et j'ai fait une mauvaise transition sur le duathlon la veille et ça m'avait quand même foutu un peu le feu parce que j'ai toujours été réputé pour être rapide en transition et là je crois que j'ai fait la transition la plus rapide de l'univers où je dois mettre 28 secondes pour faire la transition vélo-skid-pont. Donc je repars avec un peu d'avance et le gars, il était quand même pas super frais au niveau des jambons sur la partie skid-pont. et dans le premier tour j'ai pu faire illusion, on avait deux grosses patates pour ceux qui suivent le billet de long, vous savez un petit peu ce genre de passage de passerelle c'est jamais très long, et là on attaquait la passerelle déjà au pied d'un faux plat montant donc ça vous avez quand même déjà bien limé les dents et l'allemand me repasse là, je suis resté avec lui sur le premier tour et je l'ai tenu un tour et je me suis quand même bien fait sauter le caisson et j'ai vu que derrière c'était pas trop loin, donc à un moment j'ai dit mon grand si jamais tu veux ramener une autre médaille à la maison va falloir gérer le truc l'allemand je me suis dit il va peut-être finir par péter allemand ne pète pas l'allemand est capable c'est fiable c'est fiable c'est fiable le tdi allemand c'est plutôt fiable et le gars fait une belle course voilà un beau une belle épreuve un titre de champion un titre de vice champion du monde et surtout ce que j'adore c'est que tous les ans c'était ma sixième participation tu retombes sur la même équipe de français d'étrangers j'ai un copain de chèque mariex herba qui m'a battu quelques fois que j'ai rebattu d'autres fois il ya cette camaraderie tu retrouves un petit peu tu sais du début des années 90 où tout le monde se connaissait on avait l'impression de faire partie un peu des pionniers et tout ça est à toute cette génération de d'anciens qui écume un peu circuit et doit bien dire que au delà des résultats qui sont anecdotiques mais Moi, j'y prends un immense plaisir d'aller retrouver là. Il y avait mon copain Thierry Foullou qui était là, avec qui on a passé un bon moment. Il y avait mon pote Julien Vartel qui était là, avec qui on se voit également régulièrement. Et tu retrouves en fait, tu vois les gens année après année, on vieillit tous, on grandit. Il y en a qui ont des gamins qui grandissent, il y en a qui changent de femme. Et le fait d'avoir l'impression d'être un petit peu des navigateurs et de se retrouver une fois par an, c'est super, on va manger ensemble. En plus, l'armise des prix, c'était bien fait. Il y avait une bonne pasta party qui était au moment de l'armise des prix. Franchement, moi, j'encourage les Français à venir participer. On a eu des beaux résultats dans les catégories d'âge. Et un beau sport, une belle pratique hivernale. Et puis un truc où franchement, on se met la gueule. Et ça, si tu veux, en VTT, c'était tellement dur, c'était tellement compliqué à gérer. à un moment tu sais au début on avait tous le couteau entre les dents puis après on était tous en train de courir à la vente d'airpool avec le vtt sur le dos et tout on s'est fendu la gueule mais comme des tordus quoi et moi j'ai vraiment pris un immense plaisir à aller faire cette course et encore une fois j'encourage tout le monde à pratiquer j'aimerais bien que la france se positionne qu'un organisateur se positionne pour pour récupérer les championnats du monde l'année prochaine parce que on a vraiment tout ce qu'il faut chez nous pour organiser un événement comme ça.

  • Speaker #1

    On espère que ça va être bientôt le cas. Par contre, c'est vrai que c'est un petit peu dépendant des conditions d'enneigement. Donc ça, ça peut être compliqué. Mais on va croiser les doigts pour que les choses aillent vers le mieux.

  • Speaker #0

    Oui, on espère. Mais oui, c'est une pratique hivernale qui est comme une autre. Et comme je te dis, on tournait sur une boucle de 2 km en ski de fond. Quand on est dans une station de ski, on arrive toujours à avoir une boucle à proximité où tu peux aller faire du ski. C'était vraiment une boucle, c'est spectaculaire. C'est-à-dire que les spectateurs qui sont là, vous êtes positionnés au milieu et vous voyez tout ce qui se passe. Vous voyez les gens courir, faire du VTT et tout. Parce qu'imaginez des boucles d'un kilomètre et demi ou deux kilomètres sur un terrain dégagé, vous voyez en permanence les compétiteurs et c'est facile de suivre la course. Et puis surtout, c'est une bonne enfance, on se fend la gueule, c'est important. Donc voilà un peu pour les championnats du monde qui attendent l'hiver. T'en es où toi au niveau de l'entraînement ?

  • Speaker #1

    Ouais, petit coup de mou d'ailleurs, c'était un petit peu la raison pour laquelle j'ai un petit peu mis la pédale douce, des petits soucis de santé, des petits soucis des blessures, des complications.

  • Speaker #0

    La vieillerie.

  • Speaker #1

    Voilà, il paraît qu'à 50 ans quand tu te réveilles le matin et que t'as mal nulle part, c'est que t'es mort. Je suis bien vivant, les mollets, les tendons d'Achille un peu récalcitrants, que du traditionnel, du qui va bien. les choses se remettent en route et puis voilà l'objectif de l'année c'est Rott donc enfin même si j'y vais pour faire la course j'y vais surtout A l'instar de Hawaï, j'y vais pour voir le spectacle et pour voir le Woodstock du triathlon.

  • Speaker #0

    Pour vivre la course.

  • Speaker #1

    Pour vivre la course et voir, je pense que ça va être une course mémorable. Et déjà l'endroit est magique, donc pour ceux qui n'y sont jamais allés, je vous encourage ne serait-ce qu'une fois à aller venir la vivre cette course. Que vous ayez réussi à avoir le slot ou pas, mais c'est vraiment la fête. Tout est fait pour le triathlète là-bas et c'est un endroit qui est unique au monde. Même à Hawaï, j'ai toujours vénéré Hawaï, mais Roth est incomparable. Il n'y a pas de vibe comme à Roth, comme il pourrait y avoir ailleurs. Et puis là, la start list, c'est les Galactic Champions. Donc, elle s'allonge un petit peu plus tous les jours. On attend avec impatience un invité qui devrait être annoncé. Mais déjà, avec tous ceux qui sont annoncés, ils ont deux, trois erreurs dans le casting quand même. Enfin, au moins une. Bref. Mais la start list, elle est quand même super sympa. Henri Schumann qui fait ses débuts sur le très long Bart Ernouts un ancien vainqueur Maurice Clavel aussi,

  • Speaker #0

    Denis Chevrot et Arthur Orso pour les français qui viendront essayer de montrer que quand on court vite on peut faire une belle course j'espère juste que pour le vélo pour eux ça va bien se passer je suis pas inquiet sur la nature surtout sur une Star Peace ça veut dire que il a remis les pieds à l'étrier Exactement, il est bien silencieux actuellement et puis je pense que c'est plutôt quelque chose qui lui sciait et je suis super content de le voir sur les start-list parce que ça veut dire que il a certainement mis la tête dans le guidon et puis qu'il est en train d'y aller.

  • Speaker #1

    Et puis il avait dit l'année dernière qu'après la formidable année 2023 qu'il avait eu, il essayait d'aller vite sur le vélo donc avec des parcours un peu moins montagneux. Comment choisir un parcours plus propice que Roth à faire des gros chronos, je ne sais pas. Andreas Dreitz chez les Allemands, Jack Moody qui fait 3 à l'Ironman Nouvelle-Zélande, on en parlera juste après. Et puis Aaron Royle et Peter Emmerich aussi qui fait road cette année chez les filles. Et qui sait un peu tenir un guidon. On ne sait pas si c'est de la moto ou du vélo lui.

  • Speaker #0

    Il est solide quand même.

  • Speaker #1

    À part le grand Magnus, pour l'instant, il n'y a pas d'absents notables. Et chez les filles, on a Fenella Longbridge, Laura Philippe, qui revient.

  • Speaker #0

    Ils ont quand même dû faire un petit chèque, je pense. Parce que je pense que pour faire venir la championne du monde d'Ironman, je pense que sa cote a dû monter un petit peu.

  • Speaker #1

    Puis on le sait, ils agressent avec des steaks aussi. On sait qu'ils sont très accueillants pour les athlètes pros, on sait qu'il y a certainement une prime de départ, qu'ils sont logés, qu'ils ont un peu une obligation de venir faire des prestations pour être au plus proche de l'événement et voir les athlètes et les groupes d'âge. Dans ce sens-là, je pense que cette course 2025 ne va pas avoir son pareil sur le calendrier parce que les athlètes ont moins la pression qu'ailleurs, à part faire une belle course, il n'y a pas d'autre pression. Il n'y a pas de conséquences sur la carrière. Ce n'est pas un titre de champion du monde. C'est juste que j'aurais fait Roth et j'aurais fait un beau chrono. Par contre, ça va être rigolo. Parce que quand on voit les noms, je me dis que sur la course à pied, ça va être un footing du dimanche le long du canal. Mais il ne va pas falloir traîner. Parce que ça va être une course stratosphérique.

  • Speaker #0

    Et tu sais, c'est ça qui est rigolo avec cette course. C'est que quelque part, ils sont hors circuit. Ça s'appelle Challenge Roth, ok. L'intérêt de cette course n'est pas lié au circuit, elle n'est même pas liée au price money à l'arrivée, parce qu'il y a un gros price money, mais ce n'est pas l'équivalence de ce que tu peux avoir à Hawaï, ou à la Gagne sur un circuit tessant. Mais ils ont réussi à créer cette marque Tour 2, qui rend cette course quasiment incontournable dans la carrière d'un prix à tête professionnel. Si tu n'as pas été te frotter à un moment à Rott, il va te manquer quand même quelque chose. Et je comprends l'intérêt de beaucoup d'athlètes et j'espère vraiment que Vincent sera là-bas parce que j'imagine vraiment que la course va lui aller à merveille.

  • Speaker #1

    Et c'est vraiment l'ambiance sur la globalité de la course. Forcément, il y a quelques kilomètres dans le vélo où tu es un peu dans la pampa. Mais par contre, tous les villages que tu traverses de 6h du matin à 23h le soir, Ils sont tous en train de faire la fête, en train de fêter l'événement. Et rien qu'à en parler, ça vibre. Mais c'est une course qui n'a nulle autre pareil ailleurs. Et effectivement, ça serait une très très bonne course pour Vincent pour faire ses débuts sur le long de distance. On souhaite, on croise les doigts, mais bon, ça va être un bel événement.

  • Speaker #0

    Cette sortie de T2, quand tu poses le vélo sur le parking et que tu pars, où tu as le premier kilomètre qui en plus faut plat descendant, et là, il y a littéralement des dizaines de milliers de personnes qui sont massées sur le bord de la route, je veux dire, il n'y a pas d'autre course comme ça au monde. Il n'y en a clairement pas d'autre.

  • Speaker #1

    Et puis il y a le fameux Solardberg qui est déjà unique.

  • Speaker #0

    Balardé.

  • Speaker #1

    Magnus l'année dernière avait dit que c'était son moment de pause au deuxième tour. Parce qu'au deuxième tour, lui il rattrape ceux qui sont partis en dernier. Et comme tu es dans le trafic, c'est le seul moment où il n'a pas appuyé comme un goré. Et du coup c'est là où il a récupéré. Il récupère dans le Solardberg. Donc oui forcément quand tu roules 3-5... ...

  • Speaker #0

    sans le solarberg, c'est rare, moi je ne récupère pas trop c'est plutôt le truc où tu surtout quand tu montes en file on est tous en file indienne tu ne peux pas doubler si tu as des allemands avec des cuissots des gros cuissots derrière vous et qui arrivent et qui demandent de laisser la place de la route ils ne te posent pas la question, tu arrives, tu y vas et puis tu es on arrive là, on est là, on va mourir ici,

  • Speaker #1

    tant pis et par contre ce qui est super Il faut le savoir quand même, Solardberg, t'es super bien Pendant la montée, tu vois pas la route Quand t'arrives et que tu tournes à droite, que tu rentres dans la bus Tu vois pas la route parce que t'as les milliers de personnes Qui sont réparties Et tu fais forcément une belle montée Parce qu'avec l'engouement global Tu peux pas faire autrement, tu sens pas la montée Ça monte tout seul,

  • Speaker #0

    puis là tu mets pas le petit Tu mets pas le petit parce que sinon tout le monde te siffle

  • Speaker #1

    Par contre, une fois que t'as fait Un kilomètre de haut, ça bascule pas Tu te retrouves tout seul dans la pampa Faux plat montant, vent dans le nez et plein but Vent dans le nez, nickel Et là tu dis, ah merde, les 8% j'aurais peut-être dû mettre la petite Donc le deuxième passage C'est savoureux Et ça, pour en avoir vu quelques-uns qui restaient un peu en travers Je vous invite à mettre la pédale 12 Quand même dans ce harberg Et du coup à profiter, à récupérer dans du 8% Bref,

  • Speaker #0

    c'est autre chose C'est vraiment une course à profiter si tu veux Et puis J'ai toujours considéré un petit peu que le résultat à Rode, c'était les conséquences de la façon dont t'approchais la course. Et si tu y vas vraiment avec l'idée de faire une course, une grosse performance et tout ça, souvent ça ne se passe pas tout à fait comme ça. Et par contre, quand tu y vas en étant super relax et en prenant la course comme elle est, et surtout pour les bons groupes d'âge, quand tu es dans le trafic, dans le deuxième tour, à vélo, Il faut quand même être prudent, c'est quand même pas l'idée de prendre un carton, surtout que nous on arrive derrière à 40 à l'heure, et quand t'as des mecs qui roulent à 25, il faut quand même faire un petit peu gaffe. Mais c'est vraiment une course particulière, comme tu le dis très bien, cette densité de personnes dans les villages, les gens qui sont installés sur les grèves devant leur maison et tout. C'est le genre de course qui vous réconcilie avec l'espèce humaine.

  • Speaker #1

    et les jours avant les jours avant c'est super aussi les jours avant quand tu vas faire là le dépôt du vélo quand tu vas enfin c'est une vraie expo c'est la vraie expo du monde du tri pour ceux qui sont allés à kona l'expo drottes c'est dix fois l'expo de kona quoi minimum il ya plus de 150 exposants et les gens sont là pour pour il ya plusieurs marques qui ont décidé de lancer leur modèle à Rott et plus à Hawaï donc ça veut quand même dire quelque chose la vraie fête du triathlon c'est là-bas, c'est à Rott mais il y avait une autre fête aussi, il n'y a pas très longtemps on en a parlé tout à l'heure, il y avait l'Ironman Nouvelle-Zélande et bon, toi tu connais bien cette course et surtout vu les chronos qui sont faits,

  • Speaker #0

    il s'est passé des choses quand même qu'est-ce qui se passe dans le monde du triathlon les vitesses l'Ironman Nouvelle-Zélande alors c'est une course qui est un petit peu atypique parce que c'est le dernier mass start du circuit Ironman pour les groupes d'âge c'est à dire que c'est encore un départ évidemment on en avait bien parlé en long et en travers au moment des championnats du monde 73 mais c'est vraiment un coin qui est particulier dans le monde qui est très très beau qui vit et qui respire le triathlon et c'était une course qui longtemps a été un petit peu le dernier bastion du plus 8 plutôt à contrario du sub 8. Je crois que c'était la première fois, c'était l'année dernière, qu'ils étaient passés en sub 8. Cette année, ils sont passés largement en dessous du sub 8, à savoir qu'il n'y a pas eu de changement drastique dans le parcours, à part quelques aménagements, mais qui ne l'ont pas forcément rendu beaucoup plus rapide. Et grosse, grosse course de... Surtout, je voulais mettre le doigt sur le retour d'un athlète qui sort de deux années un peu compliquées, qui est Joe Skipper. Beaucoup avaient commencé à enterrer en l'imaginant avoir du mal à revenir à son plus haut niveau. C'est vrai que l'année dernière, il a beaucoup souffert sur les courses avec des résultats qui ne correspondaient pas vraiment à son niveau, à ce qu'il imaginait et à ce qu'il annonçait avant la course. et de voir Joe revenir au premier plan si tu veux, en finissant deuxième et en courant surtout un marathon en 2.40, parce que je crois que les trois premiers courent dans les 2.40.

  • Speaker #1

    Alors 2.40.52 pour Mike Phillips, le vainqueur, 2.40.53 pour Joe Skipper, donc il fait le deuxième temps à pied pour une seconde, le troisième, donc le fameux Jack Moody dont on parlait tout à l'heure, 2.40.15, mais il y a... un français qui fait le meilleur temps à pied qui est top 9 et c'est un athlète pro depuis cette année mais c'est quelqu'un qu'on connaît parce qu'il a gagné en brun c'est louis richard il fait 2,40 30 après avoir roulé 4,18 là où les deux premiers roulent 4,12 et 4,10 donc c'est une belle course par contre ben voilà devant sa nage en 47,56 pour mike phillips joe skipper sort en 51,19 Donc il prend 3 minutes 30, un tout petit peu moins à la sortie de la natation. Et il est excellent.

  • Speaker #0

    Pas trop mal,

  • Speaker #1

    vraiment. Il fait le meilleur temps vélo en 4h10. Et donc Louis Richard, qui roule en 4h18 et court en 2h40, nage en 1h09.

  • Speaker #0

    Oh putain.

  • Speaker #1

    Et il fait 9ème. Il fait 9ème juste derrière Arnaud Guillou. Donc Arnaud Guillou, pardon. qui fait le dernier, enfin le premier à faire plus 8 puisqu'il est en 8h0047 donc les 7 premiers sont en sub 8 sur le résultat et donc Louis Richard fait 8h15 on imagine 1h09 si on lui retire, allez on va dire un quart d'heure de de natation ça lui change pas son chrono final mais par contre on imagine qu'il y a une toute autre dynamique de course puisqu'il doit pas faire la course tout seul, là où il a fait certainement tout seul le vélo et il arrive à sortir un 2,40 donc Louis Richard pour ceux qui connaissent pas qui n'avaient pas suivi en brin cette année retenez bien ce nom là il s'est mis un petit peu à nager même si ça s'est pas vu sur cette course il fait encore 2-3 courses là c'est un athlète à Carolispie à qui je fais coucou au passage mais voilà on a 3 français sur le top 10 en Nouvelle-Zélande donc à Monégasque Benjamin Zornioti qui fait 4 Arnaud Guillou qui fait 8 et Louis Richard qui fait 9 donc c'est à mettre en avant quand même

  • Speaker #0

    Oui, et surtout que son temps vélo, tu peux certainement le pondérer un petit peu, parce qu'en 100 ans, en 1h09, il est sorti, rappelez-vous que c'est un mass start, il doit sortir dans les 600 ou 700 premiers de l'eau, ça veut dire qu'il a doublé 590 mecs sur la partie vélo, ce qui est plus un circuit en deux boucles également, ça n'a certainement pas rendu son parcours vélo plus rapide que ça, donc il va falloir passer un peu de temps dans le bassin mon gars.

  • Speaker #1

    Oui, c'est au programme. J'ai confiance en l'athlète et au binôme. Ils se sont adjoints, parce qu'ils travaillent à distance, mais ils se sont adjoints à quelqu'un qui aide Louis sur la natation. Et je ne doute pas, c'est pas facile par contre, quand t'es pas nageur au départ, de devenir nageur quand t'es cycliste, parce que c'est un ancien cycliste. Quand t'as pas la natation dans la peau, c'est pas facile, mais c'est un sport ingrat, au même titre que le reste. Il sait faire le job, il sait serrer les points et je suis convaincu. sur la bonne réussite de l'opération.

  • Speaker #0

    Écoute, il y avait d'autres sujets que tu pensais aborder toi ?

  • Speaker #1

    Justin, et pas Justine, on a parlé du circuit Ironman, on a parlé du Challenge, comment ne pas parler du circuit Tessent ? Il y a des dates qui bougent, il y a des lieux de courses qui bougent. Ça me paraissait stable, mais c'est pas si évident que ça, je pense. Leur barque à mener, elle doit pas être si facile que ça. Et j'aimerais bien savoir où ils en sont en termes de remplissage sur les courses groupe d'âge. En France, j'ai pas l'impression que ça accroche plus que ça.

  • Speaker #0

    Si tu pars sur le fait que l'année dernière, ils avaient 6 courses en gros, et que cette année, ils partent sur un circuit certainement à 10 courses, tu rajoutes 40% d'emmerdes supplémentaires. Ça, faut pas être un génie pour le trouver. Et organiser un circuit avec 10 courses, tu multiplies les problématiques d'organisation par 10. Ils ont fait certains ajustements aussi au niveau des professionnels, c'est-à-dire qu'aujourd'hui tous les athlètes professionnels... devront participer pas seulement à la grande finale mais également tous les a fait sous contrat pardon devront participer à la course d'ouverture qui arrive prochainement il y ait singapour si je ne me trompe pas début avril et est donc là tous les athlètes qui ont un contrat sauf blessure maladie ou ou grossesse devront être présents sur le la course d'ouverture Et je trouve que c'est plutôt une bonne idée, parce que l'année dernière, on en avait parlé en large à travers, mais on avait quand même vu à certains moments certains athlètes masculins ou féminins qui avaient essayé de jouer un petit peu en tirant un peu sur les règles. Mais on se rend compte que l'importance pour eux d'avoir des athlètes qui vont être présents tout au long de l'année, surtout si le circuit est un petit peu étendu, je trouve que c'est une bonne chose. Est-ce qu'il y a un intérêt à avoir 10 courses ou 9 courses au lieu de 6 ou 7 ? Je ne sais pas. Est-ce qu'il y a un intérêt à avoir 20 athlètes au lieu d'en avoir 15 ou 16 ? Je ne sais pas. J'aimerais bien qu'ils communiquent un petit peu plus. J'aimerais bien que quand ils communiquent sur une course, il y ait un petit peu de véracité là-dedans sur le fait, c'est-à-dire que je trouve ça un peu dommage qu'on annonce une course avec des inscriptions qui ne sont pas ouvertes. et des dates qui ne sont pas connues. Par exemple, c'était... C'en était risible. Ils annonçaient une course French Riviera, et puis derrière, il n'y avait pas les dates, il manquait tout un tas de trucs. Si, vous pouviez vous inscrire, mais vous ne connaissiez pas les dates. Comment tu veux que des athlètes arrivent à se projeter sur un calendrier sans savoir la date à laquelle la course va avoir lieu ? Ça, à mon avis, c'était un petit peu une connerie.

  • Speaker #1

    t'as pas les dates,

  • Speaker #0

    t'as pas le parcours et tu payes plein but et les prix ont quand même pris une bonne calotte faudrait voir la moyenne de la participation sur les courses à l'étranger, je sais que j'ai des athlètes qui vont faire celle de Singapour, ceux qui sont basés en Asie il faudrait que je leur demande par rapport à l'année dernière si les prix avaient pris une grosse augmentation je suis pas certain que Singapour ça ait pris une grosse calotte, mais chez nous on est dans des tarifs qui sont quand même qui... qui commence à être limite outragant.

  • Speaker #1

    Et 90 euros le super sprint, 400 mètres de natation, 10 kilomètres de vélo, 2,5 kilomètres de course à pied, 90 euros.

  • Speaker #0

    Ça commence à faire cher le kilomètre.

  • Speaker #1

    Je ne m'imagine pas envoyer quelqu'un sur une course de 13 kilomètres à 90 euros. On est quasiment à 6 euros du kilomètre.

  • Speaker #0

    Je ne sais plus. Je ne sais pas où on en est. Moi, je sais que ce week-end, normalement, on fait du atelon sprint à Jean-Lys, qui est calife. pour les championnats de France avec mon gamin, je crois que c'était 25 balles l'inscription. Donc j'imagine que faire un triathlon sprint en France, on est à peu près dans les mêmes prix, entre 25 et 30 balles. 90 pour un XS, ça commence à piquer un peu.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas. Je ne sais pas. Et le circuit, on ne sait pas trop si pour les groupes d'âge, ça va être les mêmes circuits que pour les pros. parce que autant mettre 8 boucles de 10 km avec 20 pros dessus, tu te doutes bien qu'au niveau du drafting, c'est facile à gérer. Par contre, si tu gardes la même chose avec 1000 ou 2000 athlètes sur 10 bornes, c'est une cyclo sportive. Donc j'imagine que ça ne va pas être le même circuit, ça ne va pas être la même façon de gérer le trafic. J'étais ravi de voir le circuit année 0 pour moi l'année dernière sur le T100. J'ai hâte de voir la reprise, parce qu'avec les nouveaux noms, les nouvelles têtes,

  • Speaker #0

    au grand dam de notre sam long ça va pas nager moins vite et c'est un bafouille à falloir faire attention dès le départ mais si tu veux pour moi ça devient le circuit pitiot devient le circuit wtcs longues distances wts plus voilà c'est ça c'est parce que en gros tu as à part sam long tu as les mêmes attaques tous les gars de la wtcs et quasiment tous ceux qui étaient des athlètes plutôt typé 100% longue distance les de l'eau les dit lève et compagnie ben eux ils sont tous barrés sur la grande man pro série parce que ils se rendent compte que derrière ça passe pas quoi mais il va y avoir du spectacle si tu veux quand tu regardes les start list guinness dans l'ouïe vendry rien que déjà là tu as déjà le podium quoi

  • Speaker #1

    Reste à déterminer dans quel centre.

  • Speaker #0

    Ouais, voilà. non mais voilà je pense que cette première course à singapour va être un petit peu va mettre en lumière un petit peu tout ça les points positifs et puis aussi éventuellement les points les points négatifs il ya que l'aine aussi et qui est présent car au signer il me trompe pas enfin on avait on avait lu les startis la dernière fois mais c'est vraiment le goût du triathlon court distance qui est présent à la fois chez les hommes et à la fois chez les femmes. Moi je suis vraiment curieux de voir ce que Flora Duffy va faire cette année sur ce circuit parce que l'année dernière elle l'avait fait mais on était encore en année olympique et elle avait plutôt mis la majorité de ses oeufs dans le panier olympique. Cette année elle est dédiée pour la première fois de sa carrière sur le circuit, sur un circuit longue distance. Et sur le papier, j'ai tendance à dire que c'est certainement peut-être une des principales concurrentes qui va pouvoir rivaliser en termes de bike power avec Taylor Nip.

  • Speaker #1

    Juste, je fais la liste des athlètes sur le Tessent qui vont arriver dans pas longtemps. Taylor Nip chez les filles, Ashley Gentle, Julie Deron, Flora Duffy, Lucie Biram, Indiali, donc Imogen Simon, Paula Findlay, Lucie Charles. on ne sait pas comment elle a récupéré un contrat mais elle était là, Emma Palin-Brown, Els Visser, Grasteck, qui est aussi à Roth, Martha Sanchez, Ellie Solthaus, Caroline Paul, Anna Berry. On se doute qu'avec ça, c'est pareil, ça ne va pas amuser la galerie. Donc devant, pour être dans le top 5, il va falloir s'accrocher de manière très sévère. Et ensuite, chez les hommes, attention, Martine Vendrine, Kyle Smith, Rico Bogan, Sam Long, Mathis Margirier, Peter Emmerich, Uri Cullen, Fred Funk, Mikanout, Justus Nischlag, Yeleginz, Menocoulas, Nicolas Mann, Antonio Benito Lopez, Greg Barnaby. Et on a donc notre Vincent-Louis qui est dans les...

  • Speaker #0

    Vincent-Louis se met Menocoulas dans l'eau. Alors là, les gars, attention, on va mettre les bretelles. Mais au coup là, ça va pas falloir le laisser partir et puis je pense que Louis va pas non plus les attendre.

  • Speaker #1

    Bah non, ça va être un jeu de nageur au départ, à qui il va mettre le dawa le plus possible.

  • Speaker #0

    À qui il va mettre un tour à somme longue.

  • Speaker #1

    Oh ! Oh le vilain ! En tout cas, Sam Long continue à bien communiquer et à donner des conseils sur comment gérer le vélo à la course à pied, c'est assez sympa. Et puis, petite pensée et petite dédicace à notre premier diabétique professionnel. On a Lionel Sanders qui a annoncé qu'il était diabétique de type 2 et qu'il se demandait si le fait de manger jusqu'à 500 ou 600 grammes de sucre par jour, c'était peut-être quelque chose qui était à l'origine de ça.

  • Speaker #0

    T'as vu la vidéo ? Le gars il a jamais cuit un légume de sa vie ! Ouais, aussi ouais.

  • Speaker #1

    Non mais putain, qu'il arrête. Non mais moi ça me fatigue si tu veux.

  • Speaker #0

    Alors je pense que, pour en revenir juste à ça, sur le hype qu'il y a sur les grammes de glucides en ingestion par heure, je pense qu'il faut vraiment faire attention au moins à la santé. Que ce soit des athlètes hyper performants, qu'il soit... Les professionnels savent qu'ils ont une carrière de 5, 10, 15 ans et qu'après ils ont des problèmes de santé, c'est un choix et malheureusement on ne peut que le respecter et leur souhaiter que tout se passe bien. Par contre manger 120 grammes de sucre par heure sur 5 heures de vélo et se dire qu'on va s'en sortir plutôt bien au bout de 4, 5 ans, je pense que c'est juste pas vivable. Donc sans aller parler de rebasculer tout sur le low carb et de ne pas dépasser les 50 grammes de glucides par jour. l'eau carbe c'est ça, entre 50 et 80, et passer de l'autre côté et être super excessif, et monter à 120 grammes par heure sur le vélo en permanence, je ne suis pas tout à fait d'accord, donc moi je vous invite à écouter un petit podcast que j'avais fait avec Carol Ispi sur la diététique qui doit être au même titre que l'entraînement qui doit être périodisé, et on n'est pas fait pour manger 120 grammes de sucre par heure toute l'année, sur toutes les séances.

  • Speaker #1

    ah bah ça c'est clair que non ça c'est une aberration chez les jeunes malheureusement c'est l'information que tu passes des fois je suis d'accord avec toi et c'est vraiment grave parce que moi je me rappelle quand il y avait eu au moment où les norvégiens quand Eden avait gagné à Hawaii, c'était les premiers à avoir communiqué sur l'augmentation de la quantité de prise de glucides qu'ils faisaient où ils parlaient qu'ils prenaient entre 115 et 120 grammes de glucides, aujourd'hui les mecs ils sont à 40 grammes de plus minimum voire encore plus et et Et à l'époque, il y avait un médecin dont j'ai perdu le nom, mais je pourrais retrouver l'interview, et qui avait fait un article en disant, on est en train de préparer une génération de triathlètes professionnels qui vont souffrir de diabète de type 2. Parce que prendre ça en course, c'est une chose. Prendre ça tout au long de l'année sur des séances d'entraînement, je vais dire, on marche complètement sur la tête. Et on ne s'entraîne pas tout le temps à bloc, à intensifier de course. Vous n'avez pas besoin de... prendre des quantités de glucides comme ça, écoutez votre corps, évidemment quand vous vous rapprochez des épreuves, il faut utiliser des produits de nutrition, ceux que vous avez utilisé pendant la course, mais le reste de l'année, tournez sur de la nourriture, et quand je parle de la nourriture, c'est l'arrêt à la boulangerie si c'est nécessaire, faites-vous votre sandwich de beurre de cacahuète, ou Nutella, ou des trucs comme ça, mais pensez à manger quand vous avez envie de manger, ne mangez pas. pour le plaisir de prendre 120 grammes de glucides pour faire comme les pros, ça ne marque pas et tout ce que vous allez arriver à faire c'est vous déglinguer le système c'était exactement là dessus que je voulais aller voilà c'est tout et tu as des courses qui arrivent toi ?

  • Speaker #0

    non je devais aller alors si tu as un petit dédicace à mon ami Goupil qui organise la IOTA XP à Villeurbanne le 23 mars donc c'est dans 15 jours c'est un nouveau format qui vient de sortir ils veulent développer un petit peu le circuit mais là c'est un un 202 je crois de tête avec un cut off un petit peu plus court et c'est abordable un petit peu par tout le monde je devais le faire mais si mes tendons s'accrochent pourquoi pas donc un petit truc comme ça c'est donc 202 200 mètres de natation 2 km à pied et puis il y a jusqu'à 5 tours pour ceux qui sont gourmands donc les premiers tours les cut off c'est 18 je crois ou ça doit être 20 minutes 20 minutes et à chaque fois on retire 2 minutes. 20, 18, 16, 14. Quand ça commence à aller à 12, ça commence à devenir un petit peu chaud.

  • Speaker #1

    Ça commence à piquer un peu là.

  • Speaker #0

    Et puis t'as le cumul, parce que si tu fais 5 tours, t'auras fait 1000 et 10. Et je trouve que c'est une super séance, une super course. Et puis sinon, non, la première, normalement pour moi, la première, ce sera le 73 à Aix. Et toi ?

  • Speaker #1

    Comme d'hab.

  • Speaker #0

    Ouais,

  • Speaker #1

    c'est ça. Moi, j'ai couru hier, il y avait la corrida de Lonce-le-Seunier. le champion est mort les champions et morts les champions s'est fait battre par son fils voit la première fois à plate couture et champion est mort vive le nouveau champion vive le nouveau roi et j'étais bien content parce que j'ai quand même pas mal couru ça me fait 3 32 de moyenne sur lui borne donc quand même pas mal chez un petit peu le mica court plus vite ouais mais 5 5 secondes au kilo il a mis en fait

  • Speaker #0

    Donc il a été puni hier soir, je suppose.

  • Speaker #1

    Oui, puni, mille comptes. Il était super content et moi j'étais super content pour lui évidemment et surtout qu'il a quand même bien bossé. On rentrait de stage de Nice, on a été faire 5 jours à Nice le week-end dernier. D'ailleurs on a été rendre visite à son pote Valentin Lepers qui est au Crêpes à Bouloris, qui s'entraîne là-bas, un truc haute performance. Et on a passé un bon moment avec Val, il va bien, les copains étaient bien contents de se retrouver. Et surtout, ce week-end, il y a des qualificatifs pour les championnats de France de duathlon qui ont lieu à Jean-Lys en Franche-Comté. Et trois semaines après, il y a les France de duathlon qui sont un peu le gros objectif et qui ont lieu également pas loin de chez nous à Mâcon, qui est une belle course. J'irai. J'espère que mon pote Romu sera là. parce qu'on s'en prépare une belle et c'est vrai que moi j'étais content parce que je cours plutôt pas mal en ce moment et je me suis un peu niqué quand la main mollet parce que tu sais les corrida c'est vraiment des trucs des vire-vire, on avait cinq tours pour faire huit bornes, je te dis pas sur des pavés changement de direction 90, tour de la fontaine et tout et il y avait Romain Guillaume d'ailleurs qui était là, parce que notre Romain Guillaume Gérassien qui habite aujourd'hui à Ombrin était là présent, donc Romain fait... 4, c'est Pierre Fieux, un ami qui gagne en courant à 3 minutes au kilo, donc on voit quand même du bois. Romain Guillaume, il doit courir, il doit être en 3.21 ou 3.22 au kill. Il fait 4, mon gamin fait 8 ou 9, et puis moi je fais 14. Donc lui il gagne en KD, moi je gagne en Master 35. Mais une belle course. C'est sympa, c'est course à pied le dimanche matin, tu arrives, tu sais, c'est l'ambiance, ça sent la frite, ça sent le café chaud et la frite, moi j'aime bien. Et donc ça, je me suis quand même un peu tiré le mollet, donc je verrai ce week-end s'il fait Jean Lys ou pas. Ça sera sympa parce que comme aujourd'hui, Mika il est en KD, on court tous les deux sur le S, et ça va être son premier S, donc on a hâte de voir un petit peu ce que ça va donner. Et puis...

  • Speaker #0

    On va faire une marrakech.

  • Speaker #1

    Une fois qu'il nous fasse une marrakech, c'est clair. Et le week-end d'après, je fais les qualifs pour les championnats du monde de gravel en Gélbique. Donc 150 km de gravel sur les petits fumins belges, ça devrait être bien sympa. Je vais essayer de ne pas me faire une Pogacar. Et puis après, un Macon. Et si tout se passe bien, les championnats d'Europe du hâtelon longue distance en Allemagne. mais avoir c'est fin début avril premier week-end d'avril ça va être le 4 5 6 donc c'est le même jour que le t100 ouais ok toi qui sera devant les écrans et puis bah nous on est bien content d'être venu en ligne on avait besoin de prendre un petit peu de temps off et ben on espère que que ça on avait reçu quand même pas mal de messages de soutien en nous demandant quand est ce que ça arrivait c'est vrai que ça nous a ça nous a bien motivé. Alors savoir que faire un podcast, ce n'est pas gratuit, ce n'est pas gratuit en temps et ce n'est pas gratuit financièrement. Et il y a un moment, on a essayé de se poser un petit peu la question et c'est vrai que déjà, on n'en tire aucun revenu. Et c'est un peu un appel qu'on voulait faire à essayer de… N'hésitez pas à partager le podcast et puis de le faire circuler un petit peu plus parce que si on peut arriver à gagner… à augmenter notre nombre d'écoutes, peut-être qu'il y a un moment où on imaginerait que ça pourrait arrêter de nous coûter de l'argent. Et puis, on est partagé à l'idée de lancer une petite cagnotte pour ceux qui seraient intéressés à participer. C'est une phase de réflexion qu'on a actuellement, mais c'est vrai qu'on a créé du contenu. Quand on va chercher un magazine ou un journal, on met sa petite pièce sur le comptoir. Et peut-être que l'idée de payer quelques euros par mois pour pouvoir avoir une écoute, c'est quelque chose sur lequel on s'orientera. On n'a pas pris cette décision-là encore. On verra comment ça évoluera et sous quelle forme on peut la donner. Mais on va essayer de retrouver un rythme un petit peu plus régulier en termes de publication. et au cul de cet épisode que l'on vient d'enregistrer vous aurez une interview une petite interview avec Olaf Gasten du Made in Tri que je vais enregistrer moi certainement cet après-midi et que Mika collera où il va nous parler de l'état des inscriptions sur sa course qui explose pas mal où ça devient clairement le plus gros triathlon la Martinique et des Antilles et où il en est un petit peu dans les préparations et tout ça donc ça vous mettra un petit peu de soleil en ces dernières journées d'hiver calendaire voilà un peu on vous fait une grosse bise et puis on vous dit à très bientôt ciao ciao à très bientôt,

  • Speaker #0

    ciao tout le monde

  • Speaker #1

    Olaf, bienvenue de retour sur le Tribe Indeed et je te remercie de ta patience parce qu'on a déjà fait une première prise qui malheureusement n'a pas fonctionné. Olaf Kasten, directeur du Made in TREE, bienvenue sur le Tribe Indeed.

  • Speaker #2

    Merci Arnaud, toujours un plaisir d'être là et très content de parler du Malintree, merci.

  • Speaker #1

    Écoute, déjà on est à un petit peu moins d'un mois de ta course et puis l'idée c'était de faire un petit peu un point sur à la fois les inscriptions, la répartition des inscriptions, l'intérêt que tu as pu avoir depuis la métropole et éventuellement d'autres destinations. Et puis savoir... comment de ton côté au niveau des inscriptions tout cela se déroulait j'ai cru voir passer un poste que tu étais largement en avance par rapport à la quantité d'inscriptions de l'année dernière tu peux nous en dire un petit peu plus là dessus et quel retour toi tu as à la fois des locaux et puis des

  • Speaker #2

    étrangers enfin des gens qui sont non insulaires écoute ça se passe vraiment super bien on a fait un énorme effort efforts sur la communication, que ce soit en France ou ici dans la Carribe. Donc, au niveau des inscriptions, c'est assez énorme. On a fait quelques changements aussi, comme on a rajouté un L, ce qui a, je pense, aussi intéressé des athlètes qui n'étaient pas vraiment intéressés par faire un M. Et donc, là où l'année dernière, on était un peu plus de 130 participants en tout, y compris des enfants. Là on est déjà à plus de 170, donc on est en train de fabriquer un peu en catastrophe avec la ligue des barres supplémentaires pour agrandir le parc à vélo et même avec ça, il nous reste à ce stade encore 20 places ou moins de 20 places sur le parc à vélo. Donc on est obligé de voir si on fabrique encore plus. En tout cas, l'engouement est clairement là. On avait 56 participants l'année dernière sur le M. Là, on est déjà à 60 sur le M et on a plus de 50 participants sur le L. Avec une grande délégation qui vient de Guadeloupe, presque 40 personnes qui viennent de Guadeloupe, ce qui est énorme. On a plus de 5 personnes qui viennent de Saint-Martin, de Saint-Barthes. Là, il y a quelqu'un qui s'est inscrit de Sabah, qui est une petite île à côté de Saint-Martin. Il y a un triathlon également qui se fait tous les ans. Donc voilà, super content que dans la Caribe, tout le monde en parle et les gens viennent à peu près de partout. Et contrairement à l'année dernière, à part les athlètes qu'on avait invités, c'est vrai qu'il n'y avait encore personne qui venait de l'Hexagone. Là, comme on a fait plus tôt dans la saison, il n'y a pas encore vraiment de course en Europe. On a rajouté un L, ce qui justifie pour beaucoup de gens de faire un voyage. On a plus d'une vingtaine d'athlètes qui viennent de France, de l'Hexagone. Et donc ça, c'est vraiment top aussi.

  • Speaker #1

    Et pour mettre un petit peu les chiffres en perspective, la Ligue de Martinique et la Ligue de Guadeloupe, tu sais, tu as une idée du nombre de licenciés que ça représente à peu près ?

  • Speaker #2

    Alors, historiquement, la Ligue de Guadeloupe a toujours été un peu plus grosse que celle de Martinique. C'est vrai que lors du Covid... Les licenciés se sont écroulés ici en Martinique et je pense qu'il y en avait moins d'une cinquantaine. Donc ça c'était vraiment, il y a eu beaucoup de mal. Alors avec la reprise après le Covid, moi j'ai repris la sélection de triathlon d'un club également. On a un autre club qui est très actif, là il y a un club qui s'est créé. Donc on était un peu plus de 100 licenciés en 2024. Et on est à plus de 200 là en 2025. Donc j'imagine qu'il y a eu un petit effet Jeux Olympiques aussi, mais je pense que c'est surtout lié aux personnes ici en Martinique qui ont redynamisé ce sport et qui proposent des courses. Il y a Hervé Arcade également, c'est un cycliste connu, un ancien cycliste connu ici de Martinique qui a commencé à organiser... Des courses également cette année, qui a fait venir Thomas Böckler, qui a fait un triathlon ici comme invité, qu'il a gagné d'ailleurs. Et donc voilà, il y a vraiment un dynamisme qui est... qui est assez fort. Je ne sais pas en termes de Guadeloupe comment ça se développe, mais je pense qu'on ne doit pas être très loin, ce qui fait plaisir à voir. Même si en termes de triathlètes non professionnels, mais élites, en Guadeloupe, il y a un niveau qui est très costaud et qui est un peu plus élevé aussi, parce que je pense que ça fait plus d'années que plus de gens font du triathlon là-bas.

  • Speaker #1

    donc ils ont des équipes très fortes du triathlon il faut quand même mettre les choses un petit peu en relief c'est à dire que tu as quasiment autant d'inscrits sur ta course que le nombre de licenciés que tu peux avoir en Martinique c'est comme si jamais en France métropolitaine on se retrouvait avec un triathlon avec 60 000 participants au départ après on est quand même je

  • Speaker #2

    pense que c'est plus à comparer par rapport à une région ... Une région en France, mais c'est vrai qu'on a en plus des licenciés. C'est vrai que comme pour être licencié, il faut s'inscrire dans un club. Et donc voilà, une licence, ce n'est pas loin de 300 euros. Et donc pour pas mal de gens, ça, c'est un problème aussi de coût. C'est pour ça que même s'ils pratiquent, s'ils ne peuvent pas vraiment participer à tous les entraînements, etc., il y en a qui préfèrent ne pas... Ne pas s'inscrire, ne pas prendre de licence. Alors là, comme au Madintri, on a également le championnat. Donc on est le championnat de Martinique pour le MLL et pour pouvoir prétendre au titre de champion, il faut être licencié. Il y a un ou deux gars qui sont assez forts, qui ont pris des licences individuelles quand même pour pouvoir prétendre au titre de champion de Martinique. Mais oui, on a une cinquantaine d'inscrits qui sont non licenciés sur les 170. Donc, c'est quand même pas mal aussi. Oui,

  • Speaker #1

    il y a quand même encore un potentiel de croissance à ce niveau-là. Mais c'est vrai que 300 balles, une licence, j'imagine que le niveau de vie en Martinique n'est pas tout à fait le même qu'en France métropolitaine. Et déjà chez nous, une licence club, ça reste beaucoup. d'argent pas quand tu as un enfant généralement c'est pas un souci mais quand tu as des familles qui ont deux ou trois enfants et qui ont à multiplier les licences ça fait vite un budget qui est loin d'être négatif.

  • Speaker #2

    C'est ça alors nous on essaie de jouer sur le fait que voilà avec nous il faut une seule licence et après on peut quasiment s'entraîner tous les jours dans trois sports différents alors que voilà si tu prends une licence natation ou judo tu as peut-être un ou deux entraînements et tu paies quasiment le même prix donc donc on essaie de jouer aussi là dessus pour pour motiver les parents à inscrire plus de jeunes. Mais c'est sûr que, voilà, ici, les transports en commun, c'est un peu compliqué, comme il fait, voilà, un, il fait super chaud, et deux, voilà, c'est un territoire que, voilà, qui, c'est un peu comme être à la campagne en France, donc sans voiture, c'est compliqué. Et donc, voilà, à cause de ça aussi, pour les parents, c'est pas toujours facile de les emmener à Ausha droite. Mais voilà, mais compte tenu de tout ça, et sachant que les enfants, ont tendance à s'inscrire de toute façon, plutôt les parents ont tendance à inscrire les enfants. Au dernier moment, heureusement pour les enfants, on fait des aquatelons, donc il n'y a pas de limitation au niveau du parc à vélo, donc on a encore des places de dispo pour les enfants. Et l'aquatelon est ouvert aussi pour les enfants ? Oui, tout à fait. Donc c'est 50 mètres pour les tout-petits et puis 200 pour les 10-13 ans. et donc on finira clairement au dessus de 200 personnes ce qui était vraiment notre objectif ambitieux et ce sera de loin la plus grande course jamais organisée ici à Martinique donc c'est vraiment top en termes d'épreuves,

  • Speaker #1

    tu as les aquatelons pour les enfants ensuite tu as XS et S c'est ça ?

  • Speaker #2

    XS, M et L XS pour les... novices, ceux qui veulent faire une petite distance sprint, qu'on va faire partir en tout premier, puisque là c'est à partir de 12 ans. Et donc au début on voulait partir, j'avais comme idée de faire partir tout le monde ensemble pour faire un grand départ, pour que ça fasse un peu dans la tradition du triathlon, baston dans tous les sens, etc. Mais c'est vrai que les arbitres de la Ligue ici m'ont dit, ouais mais bon comme il y a des petits jeunes de 12 ans, il ne faut peut-être pas les jeter là-dedans, donc voilà. On va faire partir le XS en tout premier et puis le M et le L 5 minutes après, une fois que ceux du XS auront passé la première bouée et seront sur leur chemin de retour à la notation. Et pour elle,

  • Speaker #1

    c'est un parcours de 750 mètres sur la natation ou c'est juste une grande boucle dans la belle ?

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça. Donc il y a deux boucles de 750 mètres pour les deux. Et après, ceux du L feront la petite boucle du XS de 400 mètres en plus, donc pour faire 1900. Et après, sur le vélo, c'est un tour un peu plus court pour le M et deux tours sur le L. Donc on aura trois révitaux uniquement sur le L. et après c'est deux tours de course à pied et quatre tours de course pour le m14 sur la l sachant que la moitié est sûre et sur bitume donc sur la route et la moitié après sur le sentier du littoral donc c'est magnifique mais où il ya des petits passages avec du sable il ya des petits passages avec des pierres c'est pas dit c'est pas un trail méchant mais mais ça rajoute quand même à la à la difficulté du parcours en course à pied aussi.

  • Speaker #1

    Tu avais eu l'occasion, toi, de faire, quand on était en Asie tous les deux, le triathlon de Bintan, non ?

  • Speaker #2

    Je ne crois pas, non. Je n'ai jamais fait cela.

  • Speaker #1

    Il y avait la partie course à pied du M. On partait sur un espèce de terrain de golf qui était bitumé. Et puis, on revenait un peu par un petit sentier du littoral. Et quand j'ai regardé les vidéos que tu avais postées... ça me rappelait un petit sentier à la fois de temps en temps exposé au soleil, de temps en temps à l'ombre sous les plantes tropicales avec un petit sol sablonneux. Et je me disais, ça me rappelle quand même drôlement. Et je n'arrivais plus à me rappeler si on avait couru ensemble là-bas sur cette épreuve de Bintan.

  • Speaker #2

    Je crois que je n'ai jamais fait, mais ça a l'air de ressembler tout à fait.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #2

    quand je l'ai vu tout de suite,

  • Speaker #1

    je me suis dit, ça ressemble à ça. On en avait abordé le sujet hier. Un truc qui m'intéressait vraiment, c'est la répartition homme-femme au niveau des inscriptions. Et tu me disais que vous êtes nettement au-dessus des pourcentages nationaux sur les épreuves, avec un gros pourcentage de participation féminine, ce qui est plutôt une vraie bonne chose, je trouve.

  • Speaker #2

    Oui, tout à fait. On n'a pas loin de 40% des inscrits qui sont des femmes, donc c'est vraiment top. On a plusieurs femmes qui sont vraiment de très très bon niveau, qui viennent de Guadeloupe, plus les deux professionnelles, une autrichienne et une française qui sont invitées. Donc ça promet d'avoir vraiment des très très belles courses sur toutes les distances, autant côté hommes que femmes, tout à fait.

  • Speaker #1

    Comment tu expliques un petit peu cette course ? Je sais qu'il y a certaines courses en France qui avaient... mis clairement l'accent sur la participation féminine parce que d'un point de vue business, c'est pas toi que je vais apprendre ça mais c'est là qu'il y a la plus grosse part de croissance possible parce que quand t'as des épreuves qui ont 15% de participation féminine alors que les femmes représentent 50% de la population française et ces organisations là en fait ce qu'ils avaient fait et ce qu'ils ont fait c'est que ils ont fait un départ particulier si tu veux séparé pour les pratiquantes féminines Parce que sur les années précédentes, il y avait eu un petit survey qui avait été fait où pour les femmes, souvent, un des points bloquants, c'était le départ de natation dans des épreuves, tu sais, avec des mastarpes où tu as 300, 400 personnes. Et pour la plupart des nanas qui n'étaient pas forcément très confidentes, si tu veux, de se lancer à la fois en eau vive et puis à la fois dans un milieu masculin qui n'est pas toujours peut-être le plus fin quand on a des lunettes et puis un bonnet de bain sur la tête.

  • Speaker #2

    Ok, intéressant. Alors ici, la raison, je pense que c'est...

  • Speaker #1

    C'est Olaf Kasten l'organisateur,

  • Speaker #2

    c'est ça ? Non, je ne pense pas, malheureusement. Non, je pense que la raison, c'est plutôt qu'on a un club ici en Martinique où il y a une très bonne communauté de triathlètes féminines. qui est très dynamique et donc au niveau du recrutement comme au niveau des entraînements etc elles sont toujours plusieurs à s'entraîner ensemble ça motive évidemment les autres aussi pour rejoindre l'équipe et je pense que c'est ça plus le fait que côté Guadeloupe aussi comme je disais il y a des femmes très très fortes qui doivent forcément se faire connaître motiver d'autres à faire ce sport également. Ici en Martinique c'est plus je dirais

  • Speaker #1

    en mode sport loisir mais c'est aussi efficace pour voilà pour recruter des triathlètes et après voilà pour faire des gens qui participent aux courses donc donc c'est top ouais j'avais été navigué un petit peu sur ton site j'étais plutôt vraiment surpris par le montant des inscriptions qui était que je trouve vraiment super super abordable et tu peux nous rappeler vite fait le grand gros le montant le coût financier que tu demandes pour les inscriptions Est-ce que le rapport du montant des inscriptions représente dans le budget complet de ta course ?

  • Speaker #2

    Cette année, c'est la première fois qu'on fait le L. Ça permet quand même d'avoir des inscriptions qui sont un peu plus élevées. Mais là, on est à 90 euros sur le L. L'objectif, c'était clairement de rester en dessous des 100 euros. On est à... On est à moins de 40 euros sur le M et on est à 25-30 euros sur le XS. Donc on essaie vraiment de faire en sorte que ce soit très abordable. L'année dernière, lorsqu'il n'y avait pas le L, c'était encore plus fragrant. Je crois qu'on avait en tous les inscriptions, comme en plus il y avait moins de monde, on était à peu près à... je crois qu'on avait gagné... 3500 euros avec les inscriptions pour un budget qui était de l'ordre de 25 000 et cette année on doit grâce aux ailes on doit quand même être on sera à la fin autour de 8 9 mille euros au niveau des inscriptions avec avec un budget qui de l'ordre de 40 mille euros cette année donc donc c'est sûr que quand tu prends la moyenne c'est sûr donc même avec même si tu prends dix mille euros avec Avec 200 inscrits, ça te fait 50 euros en moyenne que les gens payent. Et derrière, c'est plutôt 200 euros que tu dépenses par participant pour faire une course avec vraiment des prestations de qualité. On a un groupe de carnaval, on a un groupe de belais qui sont là pour mettre de l'ambiance. On a un speaker Ironman, un DJ qu'on fait venir de France. on a plein de banderoles, etc. On essaye surtout au niveau des ravitaux également de vraiment être bien fournis pour que, voilà, surtout ceux qui viennent de France, évidemment, qui n'ont pas vraiment l'habitude de la chaleur et de l'humidité, c'est sûr que sur le L, ça va piquer un peu sur la course à pied avec la chaleur.

  • Speaker #1

    Il y a des kilomètres sur l'être.

  • Speaker #2

    Exactement, ça ne sera pas facile. Donc voilà, on essaie vraiment de faire le maximum. Heureusement, on a des partenaires privés, on a la Ligue évidemment qui nous soutient financièrement. On a des partenaires privés qui, je pense qu'à la fin, vont donner entre 10 et 15 000 euros, quelque chose comme ça. Et puis, on a également des partenaires publics, avec qui c'est toujours... Très compliqué parce qu'ils savent toujours très très tard les budgets qu'ils vont avoir à leur disposition. Avec le bordel en plus au niveau des législatives, etc. en France, le budget n'était pas voté jusqu'en début d'année. Donc là, ils attendent toujours. Donc moi, je ne sais toujours pas exactement. J'ai des organismes qui m'ont dit ouais. On te soutient, mais on ne sait pas encore combien, on ne sait pas encore quand. Donc c'est sûr que tu dois mettre 20 000 euros sur la table perso pour la trésorerie, parce que même l'année dernière, l'office de tourisme, la course était en juin, et les 6 000 euros qui représentaient quand même 25 % du budget de l'année dernière, ils ont été payés début 2025, tu vois, six mois après l'événement. Donc ça forcément tu es obligé de faire avec ?

  • Speaker #1

    C'est quand tu fais plutôt sans, mais c'est vraiment une dinguerie, et c'est un truc qui m'a toujours fait tomber les chaussettes, dans le sens qu'à chaque fois que tu vas demander des subventions à des collectivités locales, et quand tu organises une épreuve comme ça, si tu veux,

  • Speaker #0

    Il y a un rôle social important, il y a un rôle sportif important, il y a tout un taquet. La pratique du sport dans le but d'une société, c'est quand même quelque chose qui est super important. Mais malgré tout, à chaque fois, c'est un vrai sacerdoce d'arriver à récupérer à la fois un manque qui soit fiable et puis de savoir quand est-ce que tu vas être payé. Et si tu n'as pas un organisateur qui est volontaire et qui a les capacités financières à faire la banque pendant un petit peu, c'est impossible. C'est impossible. Et on veut tirer notre société pour une plus grande pratique sportive, avec une plus grande inclusion et tout ça. Et je pense que le triathlon, d'un point de vue inclusif, que ce soit homme, femme, jeune, vieux, fit, pas fit, etc. On est quand même un sport qui peut être vraiment pris comme modèle par beaucoup d'autres au niveau de l'inclusion. Moi, je n'ai jamais entendu des spectateurs insulter les arbitres ou les concurrents sur un triathlon. Je n'ai jamais vu de bagarre sur un triathlon. Je n'ai jamais vu d'arbitre se faire sortir ou être protégé par la police pour ressortir. Et je trouve ça vraiment dommage que les collectivités locales ne puissent pas avoir une fiabilité et une visibilité chez nous. Et c'est vraiment dramatique. Et je pense que c'est symptomatique un petit peu de l'état du pays actuellement. Et puis, c'est surtout un petit peu symptomatique de l'état de fonctionnement de nos collectivités locales qui, elles, je ne pense pas que ce soit forcément de la mauvaise volonté, mais... doivent certainement attendre des financements. Et quand tu vois le cinéma actuellement avec la réduction des budgets de dingue...

  • Speaker #1

    Ici, c'est clair que ce n'est pas de la mauvaise volonté. Loin de là, il y a énormément de bonne volonté. C'est juste qu'ils ne savent pas trop quand est-ce qu'ils vont recevoir. Eux, ils mettent dans le système. Et après, eux, malheureusement, ils sont aussi démunis. Ils attendent que... Ils attendent que quelqu'un au niveau du ministère ou je ne sais pas où appuie sur le bouton. Et ils ne savent pas trop quand est-ce que ça va venir non plus. Mais bon, heureusement, cette année, on a l'Office du tourisme de l'espace sud qui nous a aidés financièrement. Donc ça, c'est top.

  • Speaker #2

    Et après,

  • Speaker #1

    on a d'autres organismes avec lesquels on attend. Ce qui est bien, super cette année, c'est qu'à peu près tous les établissements publics ou tous les organismes publics qui peuvent aider sur ce genre de course savent qu'on existe et donc j'espère bien que voilà cette année ils vont peut-être j'espère qu'ils vont envoyer des gens aussi pour regarder un petit peu voilà comment ça se passe et qu'une fois qu'ils seront plus à l'aise on pourra faire des partenariats sur plusieurs années pour que nous financièrement aussi on sache un petit peu plus à l'avance, qu'est-ce qu'on peut engager comme frais. Parce que là, à ce stade, tu te dis, j'ai 50% de chance que lui me donne tant, donc je vais dépenser tant. Parce que tu n'as pas complètement envie non plus de juste tout payer de ta poche.

  • Speaker #2

    C'est vrai que pour l'instant,

  • Speaker #1

    ça a plutôt bien marché. Mais c'est vrai que cette incertitude-là,

  • Speaker #2

    elle n'aide pas à faire vraiment un événement de la vie.

  • Speaker #1

    Aussi bien que tu pourrais,

  • Speaker #2

    si tout ça c'était un peu plus rapide.

  • Speaker #0

    Rapide et limpide, si tu veux.

  • Speaker #1

    Oui, exactement.

  • Speaker #2

    Moi,

  • Speaker #0

    j'appellerais cette interview à Cédric Gosse, qui outre être le président de la FED, est quelqu'un que j'ai la chance de considérer comme un ami. Et je sais qu'il est extrêmement sensible à tout ce qui se passe dans les départements et les territoires d'outre-mer. Quand il avait pris son dernier mandat, il avait fait un déplacement jusqu'à Tahiti. Il avait dû passer sur la ville.

  • Speaker #1

    Je me rappelle, je l'avais parlé, oui, tout à fait.

  • Speaker #0

    Et il est sensible au développement de la pratique dans ces petites ligues, en fait, si tu veux, parce que c'est souvent là qu'il y a des grosses marges de progression. Et puis, j'espère qu'il entendra le message. Et j'aimerais bien que la fédération puisse appuyer ou... Faire en sorte que des organisations comme toi, qui sont vraiment supportées financièrement par des fonds privés qui sont les tiens, puissent avoir une viabilité. Parce que je trouve que le triathlon, il ne peut que gagner, si tu veux, à être vraiment présent partout. Et la France, c'est une France multiple. Elle est présente partout, tout autour du monde. Et puis d'avoir des épreuves autour du monde, comme toi, tu les organises, je trouve que c'est vraiment...

  • Speaker #1

    C'est sûr, on organise le triathlon, c'est co-organisé avec la ligue de triathlon ici en Martinique.

  • Speaker #2

    Son président Boris Audry,

  • Speaker #1

    qui est une des personnes qui m'a vraiment soutenu depuis le tout début, et qui est une des personnes avec mon co-organisateur

  • Speaker #2

    Manuel Thibault.

  • Speaker #1

    Sans qui la course n'aurait pas vu le jour. Et évidemment d'avoir la Ligue à nos côtés, que ce soit en termes d'autorisation, démarche avec la préfecture, avec la ville de Saint-Luz, qui évidemment nous soutient également dans cet événement. Ça fait une énorme différence. Moi en plus je suis allemand, je suis blanc, je ne suis pas chez moi. Donc, c'est sûr que d'avoir une équipe et le soutien de la ligue de triathlon local,

  • Speaker #2

    c'est absolument nécessaire pour faire avancer les choses.

  • Speaker #1

    Parce que, mine de rien, tu buscoules un petit peu les habitudes, les courses.

  • Speaker #0

    Il ne faut pas perdre de vue que d'organiser des épreuves qui sont sous couvert de ligue, tu as un bras de levier qui est beaucoup plus important derrière pour obtenir des autorisations qui, des fois... des fois peuvent mettre pas mal de temps à passer. Je ne sais pas sur ton parcours vélo, sur combien de communes tu traverses, mais moi, quand j'avais voulu organiser une course ici il y a quelques années, on traversait 9 communes. Et pour obtenir les réponses des communes sur les territoires que l'on traversait, c'était un vrai chemin de croix.

  • Speaker #1

    Oui, enfin là, c'est sur une plateforme. Donc normalement, au niveau de la préfecture, au niveau de la ville, etc. Les autorisations, on ne les a toujours pas.

  • Speaker #2

    On ne les a toujours pas, oui.

  • Speaker #1

    Tout le monde me dit que c'est bon. Donc, on est confiant. Tu n'as pas la lettre officielle à ce stade que c'est bon.

  • Speaker #2

    Mais c'est normal, oui. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça. C'est grave que c'est normal. C'est grave que ce soit considéré normal quelque part. et le made in tri 2026 et 2027 tu vois où là est ce que tu vas tu veux aller au delà du duel ou est ce que tu sais moi j'avais fait en fin septembre j'avais fait une course qui était organisée par yann frodeno qui s'appelle le s gray bien sûr un triathlon gravel et je dois dire que j'ai pris une banane phénoménale et j'imagine que ce genre d'épreuve si tu veux Pas forcément un XTERRA, tu sais, full board avec des parcours VTT de dingue, ou si jamais tu n'es pas un VTTiste aguerri, tu n'as aucune chance de bien figurer. Mais j'ai toujours trouvé et eu le sentiment que l'édition du gravel sur des épreuves de triathlon, déjà tu t'as franchi pour une part de la partie arbitrage, parce qu'en gravel, le drafting, tu ne vas en tirer qu'un avantage extrêmement minimum. Et surtout si tu ne vois pas le caillou qui est devant, tu finis le nez dans le gravier. J'ai toujours trouvé que c'était une piste de développement peut-être importante parce que quand on voit sur la Fédération Française du Cyclisme le nombre d'épreuves de gravel qui se développent chez nous, c'est vraiment fou. Et je ne sais pas, j'avais le sentiment que ça pouvait certainement faire une addition intéressante à certains types de courses. C'est quelque chose auquel tu as pensé ?

  • Speaker #1

    Alors, pas vraiment. La vision que j'ai, honnêtement, c'est... C'est plutôt de rester sur un triathlon traditionnel. Pour l'instant, il n'y a pas vraiment de plan de partir sur une distance Ironman parce que tu es sur un tour qui a fait à peu près 4,5 km. Donc c'est quand même faire un full marathon là-dessus.

  • Speaker #2

    Je ne suis pas sûr que ce soit totalement...

  • Speaker #1

    adapté. Donc le but à ce stade c'est vraiment de continuer à faire grossir la course, à faire connaître la course pour pouvoir prétendre à des points PTO. Par exemple, il faut un minimum de 10 000 euros de price money sur la course. Donc ça,

  • Speaker #2

    ça pourrait être clairement un objectif pour avoir et pour pas être... peut-être obligé d'inviter les pros comme on le fait aujourd'hui. Donc, on a cinq pros qui viennent, deux Français, deux Autrichiens et un Hollandais. Mais voilà, évidemment, pour leur donner, même si on a 3000 euros en prize money pour les trois premiers. en tout, hommes et femmes, il faut quand même évidemment leur payer le voyage et l'hébergement pour que ça make sense pour eux et pour qu'ils aient envie de se déplacer. Donc si on pouvait à un moment avoir une...

  • Speaker #1

    Une prize purse,

  • Speaker #2

    que ce soit, que ça puisse donner des points PTO. Et dans ce cas-là, je pense que ça pourrait inciter plus d'athlètes à venir, même si c'est eux qui payent. Surtout que là,

  • Speaker #1

    on est trois semaines avant Ironman Texas.

  • Speaker #2

    Donc là, cette année, ça n'a pas vraiment fonctionné d'avoir une grande star qui fasse Ironman Texas, qui passe ici trois semaines avant pour s'acclimater un petit peu la chaleur. Mais ça, c'est quelque chose qui, à l'avenir, clairement... pourrait se faire sachant qu'ici voilà en terme de de chaleur c'est vraiment idéal pour bien se préparer pour pour texas et les conditions d'entraînement sont vraiment top aussi donc voilà l'idée c'est plutôt de faire continuer à faire grossir au niveau du du L surtout continuer à faire connaître la course possiblement avoir des points PTO et attirer plus de pros donc ça voilà ça c'est objectif les deux prochaines années Et puis après, jusqu'où ça grossit, en fonction de voir si ça vaut le coup d'essayer de faire ça en commercial, sachant qu'aujourd'hui,

  • Speaker #1

    le Made in Trees, c'est une association.

  • Speaker #2

    Moi,

  • Speaker #1

    c'est du full bénévolat.

  • Speaker #2

    Je suis payé absolument zéro pour un quasi plein temps. Et c'est vrai qu'à un moment, même si j'ai une agence de com, j'ai quelqu'un que je paye quelques centaines d'euros par mois pour... pour m'aider au niveau de la stratégie de la communication et qui a également des contacts pour essayer de trouver des sponsors etc ce qui est ce qui aide beaucoup mais à un moment c'est vrai que d'avoir de pouvoir avoir plus de personnes qu'on paye pour aider au niveau de la négociation ça pourrait être ça pourrait être ça pourrait être bien après voilà il ya aussi une question de du site sachant que voilà en Martinique il n'y a pas énormément de sites où tu peux vraiment faire un super triathlon pour moi c'est le seul en fait parce que la plage est vraiment magnifique c'est tout près de la nationale où les routes sont de super bonne qualité c'est quand même assez roulant même si sur 90 km il y a quand même 1000 mètres de dénivelé donc donc

  • Speaker #1

    c'est pas tout plat mais c'est quand même roulant avec quelques petites côtes au milieu Voilà,

  • Speaker #2

    enfin comme on peut avoir sur un parcours comme Kona aussi. Donc c'est vrai que moi, je m'entraîne là et pour des entraînements Ironman, c'est assez idéal aussi. Donc c'est le même type de parcours. Et ensuite, voilà, il faut avoir un endroit où tu peux courir et de toutes les super belles plages en Martinique dans le sud, où il y a également des hôtels qui peuvent accueillir des athlètes, etc. C'est un peu le seul endroit qui se prête vraiment parfaitement à... à ça. Donc,

  • Speaker #1

    il faut qu'on regarde aussi jusqu'où est-ce qu'on peut aller en termes de capacité.

  • Speaker #2

    Je pense qu'avoir plus de 500 personnes, c'est clair que c'est impossible. De toute façon, il faut qu'on voit jusqu'où on peut faire grossir cette course. Mais il y a clairement encore du potentiel. Et là, la course, elle commence à se faire connaître. Moi, je contacte systématiquement tous les pros.

  • Speaker #1

    pour leur demander ce qu'ils n'ont pas envie de venir. Ils finissent aussi par jeter un petit coup d'œil sur le site pour regarder c'est quoi ce truc, et donc voilà,

  • Speaker #2

    c'est comme ça qu'on arrive à grossir, se faire connaître, avoir des gens qui viennent de France et d'ailleurs, et on va continuer comme ça, mais c'est ça un peu la vision à ce stade. Écoute,

  • Speaker #0

    super. Une fois, je te remercie. parce que c'est quelqu'un qui a été impliqué dans le monde du triathlon depuis des décennies, à la fois en termes de concurrent, et puis maintenant d'avoir la double casquette concurrent-organisateur. Et je pense qu'on a quelque part, j'ai toujours considéré qu'un petit peu nous les anciens, on a un certain rôle à jouer en essayant de porter la bonne parole, et puis de continuer à faire connaître ce beau sport, parce que pour beaucoup d'entre nous, le triathlon a... a grandement impacté notre vie, voire l'avoir changé. En tout cas, chapeau bas, M. Castel, bravo à toi. Et puis, félicitations. Et on te souhaite vraiment une grande, grande réussite. Et puis, je te solliciterai certainement, après la course, que tu nous fasses un petit débrief de savoir comment ça s'est passé et que tu continues à nous faire rêver avec les belles images de cette belle plage du départ.

  • Speaker #1

    Merci. Je croise les doigts que tout se passe bien. Il y a évidemment toujours plein de trucs qu'on ne peut pas... qu'on ne peut pas complètement contrôler. Donc oui, on croise les droits. On fait absolument le maximum pour faire le mieux qu'on peut avec les moyens qu'on a.

  • Speaker #2

    Et donc voilà, à ce stade, on est super excités de se rapprocher de plus en plus et de voir l'engouement. Donc on a hâte. Merci beaucoup. Merci à toi.

  • Speaker #1

    Ciao, ciao,

  • Speaker #0

    à bientôt.

  • Speaker #2

    Allez, salut,

  • Speaker #1

    ciao. Salut.

Chapters

  • Introduction au nouvel épisode du TRI BANDITS PODCAST

    00:26

  • Annonces importantes : Vincent Louis et Sam Laidlow à Roth

    00:40

  • Reglement de compte à OK CORRAL

    11:52

  • Les dernières news du Tri

    40:52

  • Interview avec Olaf Kasten sur le Madintree

    01:38:31

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On ne vous aura pas fait patienter pour rien! Vous voulez entendre les dernières news du triathlon ? Dans cet épisode captivant du TRI BANDITS PODCAST, nous nous penchons sur les dernières nouvelles qui secouent le monde du triathlon, avec un focus particulier sur la participation de Vincent Louis et Sam Laidlow à la course emblématique de Roth. Quelles seront les répercussions de ces annonces sur la préparation et les performances des athlètes ? Nous vous promettons des échanges passionnants et des analyses pointues sur l'impact de ces événements majeurs.


Mais ce n'est pas tout ! Nous faisons également escale aux Antilles pour discuter du Madintree, un événement incontournable qui attire de plus en plus de passionnés de triathlon. Nous vous donnerons tous les détails sur les inscriptions, les parcours, et bien plus encore. En tant qu'animateurs du TRI BANDITS PODCAST, nous partageons nos réflexions sur l'évolution du triathlon, la pression que subissent les athlètes, ainsi que les défis liés à la santé mentale et physique. Nous sommes convaincus que le soutien pour les événements de triathlon est essentiel et que maintenir une communauté positive autour de notre passion commune est primordial.


Nous n'oublions pas de mettre en lumière l'importance de l'entraîneur dans le parcours d'un triathlète. Dans cet épisode, nous avons le plaisir d'accueillir Olaf Kasten, le directeur du Madintree, qui nous révèle les coulisses des préparatifs pour cette course tant attendue. Son enthousiasme contagieux pour cet événement est une véritable source d'inspiration pour tous les triathlètes, qu'ils soient débutants ou avancés.


Alors, si vous êtes un passionné de triathlon, un coach triathlon, ou simplement curieux de découvrir les dernières tendances et défis du monde du triathlon, cet épisode est fait pour vous ! Rejoignez-nous pour une discussion enrichissante, agrémentée de touches d'humour, qui rendra votre expérience d'écoute aussi dynamique que votre entraînement running. Ensemble, explorons l'histoire du triathlon, les défis ironman, et les performances triathlon qui font rêver. Ne manquez pas cet épisode du TRI BANDITS PODCAST, où nous célébrons notre passion pour le triathlon francophone et partageons nos expériences triathlon avec vous !


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Transcription

  • Speaker #0

    On est sur un nouvel épisode du fameux et renommé TriBandits. Il va se dérouler un petit peu en trois parties aujourd'hui, puisque le patch que vous allez écouter en priorité, c'est celui qu'on a enregistré après les deux autres. dans le sens où la start list de Roth a été agrémentée de deux grands noms du triathlon, que sont Vincent Luis et surtout à la grande surprise générale et surtout à la nôtre, l'annonce que Sam Ledlow allait participer à la grande messe du triathlon. Bienvenue sur le Tribandit, salut Mika, comment vas-tu ?

  • Speaker #1

    Hello tout le monde, bienvenue sur le retour. Alors effectivement c'est un peu retour vers le futur, vous allez écouter au début ce que nous on enregistre à la fin. On a enregistré lundi matin, on voulait le lancer mardi, mais entre temps, on avait vu juste, Vincent est arrivé sur la startlist, mais pas que. Et donc il y a plein de supputations qui peuvent être mises en place là-dessus. Que va faire le grand Magnus ? Quatrième victoire ou pas ? Est-ce qu'il va être de la fête ? Est-ce qu'il va se contenter de regarder ça de chez lui ? J'en suis pas tout à fait sûr. Pourquoi ça me vient alors qu'il fait que des annonces un peu négatives ? Depuis le début, il est dans le mal, on lui souhaite tout du bon, mais... Ça serait vraiment très intéressant de savoir ce que ça va devenir. Et puis effectivement, à la fin de l'épisode, on rajoute un petit bonus très très sympathique que tu as eu le plaisir d'enregistrer. On veut bien sur parler du Madintree qui va être le gros événement des Antilles de ce début de saison.

  • Speaker #0

    Et qui est aujourd'hui à moins d'un mois de la course du Madintree et Olaf fait un peu un point sur les inscriptions. la répartition des inscriptions, et puis il partage quelques informations sur les parcours qui sont bien intéressantes pour tous les participants. Et puis il nous a bien fait rêver quand même avec l'histoire de ses parcours. Donc voilà, alors forcément c'est vrai que l'annonce du début de la semaine, Nostra Mica, il avait bien vu en annonçant que Vincent Luiz allait certainement rejoindre les rangs d'Europe. Mais où Nostra Mica s'était planté, c'était quand il disait que Vincent Luiz était le dernier... dernier pro évidemment mais dernier gros cheval de course qui allait être annoncé à Rott et effectivement on a eu l'annonce de l'arrivée de Vincent Luiz avec une petite vidéo bien sympa où il explique un petit peu son lien historique et familial avec cette course puisque son papa y a couru il y a tout juste 20 ans et je crois qu'il y a des souvenirs et tout ça et donc voilà ça représente beaucoup dans... Et je trouve que c'est plutôt une belle histoire, quelque part, qu'un fils aussi, avec autant de succès que Vincent-Louis, c'est un palmarès tel que le sien, décide à un moment d'aller marcher dans les pattes de son papa. Je trouve que c'est vraiment une belle histoire et il n'y a pas beaucoup d'histoires comme ça en dehors du monde du triathlon. Et puis surtout, deuxième grosse annonce que personne n'avait vu venir, à part, je pense... Ceux qui sont dans les milieux autorisés, comme disait votre regretté Coluche.

  • Speaker #1

    Mais nous, on n'y est pas.

  • Speaker #0

    Oui, nous, on n'y est pas. C'est que Roth annonce la participation de Sam Ledlow, qui interpelle beaucoup. Parce qu'en fait, comme tu le disais tout à l'heure dans l'intro, c'est que Sam, depuis Nice, il est quand même un petit peu en souffrance. Depuis Kona, pardon. Il est un petit peu en souffrance avec des petits soucis de santé. Il a passé pas mal de temps à Nouza, chez les Grangers, pour essayer de se recadrer un petit peu. Il a fait un gros break. Et c'est clair que pousser comme il a poussé à Kona, forcément, ça laisse des traces. Parce qu'il ne faut pas oublier qu'il finit juste à l'extérieur du top 10. Donc même quand il a explosé de façon magistrale, comme il l'a fait sur la Queen K, derrière, il a continué à pousser. Et puis, je crois que c'est... sans péter des bêtises, mais c'est un des derniers à ne pas passer sous la barre des 8 heures. Donc on est quand même en train de parler d'une grosse, grosse performance après avoir littéralement détruit à grands coups de manivelle et de plateau de 61 le record de vélo de l'épreuve. Et Sam, depuis cette période-là, ça fait quand même 5 mois, et à considérer que Nice est en septembre, on est quasiment à mi-chemin entre Kona et Nice. Donc la moitié de l'année s'est déjà écoulée. Le chrono... tourne quand même et Sam est vraiment en souffrance au niveau de sa préparation et c'est ce qu'il partage je dirais plutôt très honnêtement sur les réseaux mais je trouvais que cette communication régulière de ses difficultés Je ne sais pas. Moi, je trouve que c'est très bien qu'un athlète s'ouvre là-dessus et en parle comme Arthur avait pu parler à un moment de ses difficultés post-année précédente. Et d'ailleurs, c'est intéressant d'avoir Arthur également qui soit à Rott. Donc, les deux partenaires d'entraînement et les deux copains seront présents là-bas. Mais je trouve que cette annonce de la participation de Sam peut être vue de deux côtés. Soit, effectivement, il est sur le retour. Et contrairement aux dernières communications, ils ont résolu un petit peu ces problèmes de santé. Et il a mis le pied au plancher et il sera certainement prêt ou du moins extrêmement dangereux sur ROT. Soit c'est une tentative de jeter un peu des bouées à la mer pour continuer à garder de l'intérêt, garder de la communication. Et puis surtout garder l'intérêt de ses sponsors. Et ROT... fait partie aujourd'hui des deux, trois plus grosses courses du calendrier longue distance. J'aurais tendance à dire que les épaules de Challenge Road ont tendance à s'élargir un petit peu, la voie s'affermit un petit peu, et tout le monde a en tête que c'est la grande fête du triathlon, la plus grosse expo, le plus grand nombre de spectateurs, et tout ça, et tout ça. Il est difficile de regarder la start list des cinq ou même dix dernières années, et de pas... penser que Roth consacre une grosse partie de ses revenus à inviter les plus grands athlètes parce que cette année il ne faut quand même pas oublier qu'il y aura chez les femmes Laura Philippe qui va venir là-bas il y a une starlist de dingue chez les femmes et la starlist des hommes elle est encore plus incroyable mais Roth c'est bientôt on est mi-mars Roth c'est le 6 juillet globalement il reste avril, mai et juin et on y est et on y est ouais 4 mois et demi et un peu moins de 4 mois et il va pas falloir s'endormir sur le turbo et puis avoir des petits soucis de santé ou s'en mettre une à l'entraînement parce que ça risque de pas pardonner c'est

  • Speaker #1

    sûr et certain de toute façon là entre ceux qui sont sur le très long et qui font le T100 et qui vont pas sur d'autres courses, ceux qui font le circuit Ironman qui est frontalier mais qui est frontal aussi tout court. En fait, quand on fait un petit peu le mix des deux, il n'y a jamais un plateau aussi dense que sur Roth et Kona. Et là, cette année, on ne parle même plus de Kona, on parle de Nice. Donc la comparaison est hors de propos. On compare Roth et Kona avec plaisir. On ne va jamais partager Roth et Nice. C'est juste improbable.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas beaucoup de courses qui sont aussi différentes que Rott et Nice. La ville de Rott vit, respire et s'épanouit au moment du triathlon. Le triathlon fait qui est Nice. C'est ça. Pour parler crûment, on ne peut pas voir ça différemment que ça. C'est vrai que je trouve que c'est bien que Rott fasse un gros effort. Parce que Si tu veux, souvent, il y avait des grands noms. Historiquement, il y a toujours eu des grands noms qui sont venus participer. Les Ditleves, il y a eu Chris McCormack, les Rallerts, etc. Mais la profondeur de la start list n'était pas la même que sur une grande épreuve Ironman. Un des quatre ou cinq majeurs Ironman. Or, ces dernières années, on se rend compte qu'il y a en permanence quatre ou cinq mecs qui peuvent gagner la course. Et puis... il y a une quinzaine de mecs qui peuvent faire top 10 derrière. Donc, il y a quand même du monde, à la fois chez les hommes et chez les femmes. Cette année, moi, je trouve que la course longue distance, si tu veux, distance Ironman, que j'attends le plus, c'est très certainement le Challenge Road.

  • Speaker #1

    Challenge Road et après, Kona, FAM. Parce que Nice Homme, je ne dis pas que c'est mes... Ça sera tellement biaisé, il y a des courses avant, des courses après. Ça va être très intéressant de les voir toutes, mais dans les plus excitantes, effectivement, Roth, global, et Kona, femme.

  • Speaker #0

    C'est quand même fou de se dire que Nice, on n'a pas la même attente de Nice, malgré le fait que ce soit le championnat du monde Ironman, et que tu peux prendre le problème dans tous les sens. C'est quand même loin de faire rêver autant que ces deux autres courses-là. et qu'on a presque la tendance à la mettre de côté dans le calendrier en se disant, bon ben voilà, Nice va arriver, oui ok, c'est les championnats du monde, oui d'accord c'est bien, on va la regarder, évidemment il y aura de la passion, il y aura de l'action, mais dans le calendrier c'est une course qui a du mal je trouve à prendre son rythme et prendre sa place.

  • Speaker #1

    carrément et puis tu vas pas revenir une xième fois sur le fait que si tu veux faire nice tu payes 600 euros ou 700 et tu le fais fin juin et là il faut aller pseudo se qualifier puisque du coup tout le monde a reçu peut-être un mail en disant si vous voulez venir vous pouvez mais par contre la course est à nous d'en parler un petit coup aussi quand même oui j'ai enfin même les legacy programme de l'année dernière qui était à kona ils sont des vaches à lait peuvent se dire tiens si jamais vous voulez vous avez reçu un petit peu Un bonus, mais ce n'est pas une invitation. Il faut bien remettre 1400 euros dans le lourin. Non, non, non. On va arrêter un peu les frais. Donc, voilà. C'était un petit patch. On ne pouvait pas se passer de préciser ça post-enregistrement. On avait été un petit peu avant-gardiste. On voulait remettre l'église au centre du village. C'est chose faite. Donc, je sais qu'Arnaud est toujours un petit peu sur une hausse de tension. Je vous laisse découvrir la raison de cette hausse de tension là, au début de l'épisode à suivre. Et puis surtout, raccrochez pas tout de suite, parce qu'à la fin de l'épisode, il y a le petit bonus Made in Tree. Et pour ceux et celles et ceux qui participent, vous allez avoir des infos croustillantes là-dessus. Et ceux qui se posent la question, est-ce qu'ils veulent y aller ou pas les prochaines années, vous pouvez l'écouter, comme ça, ça vous fera encore plus envie.

  • Speaker #0

    A bientôt !

  • Speaker #1

    Et bonne écoute !

  • Speaker #0

    Je ne comprends pas cet intérêt de défendre Imogen. Dans le monde du sport, il n'y a pas de hasard. Elle a toujours été entourée de personnes suspicieuses dans des endroits suspicieux. Entre parenthèses, Suisse et Thaïlande. Donc la Suisse, c'est quand même suspicieux. Et la Thaïlande aussi, vous le saurez si vous allez en vacances là-bas. Son copain, qui n'était pas sportif pour un sou, se doperait. et comme par hasard, il supprime sa page Insta. Trouvez le lien, vous m'en parlerez. Par contre, les personnes qui la défendent sont, eux, suspicieux aussi. Bienvenue sur le Tribe Indeed. Nous sommes le lundi 10 mars. On est de retour. Bonjour à toutes, bonjour à tous. Salut Mika, comment vas-tu ?

  • Speaker #1

    Bonjour à toutes, bonjour à tous. Le statement de départ, il est pas mal. Il va falloir qu'on discute un petit peu quand même.

  • Speaker #0

    On a été offline pendant un petit peu, on vous en parlera un petit peu plus après, mais ce n'est pas pour autant que l'activité triathlétique s'est arrêtée. Je dois bien dire que ça nous a poussé un petit peu à revenir un peu plus vite que ce qu'on l'avait imaginé. Mais ça, ce que je vous ai lu en en-tête, c'est un message que j'ai reçu d'une triathlète française. Voilà. Avec un prénom qui est le même que Justine Breza. qui m'a un petit peu agressé sur Messenger en envoyant ce message-là, et donc en faisant une association entre Imo, le fait que je l'ai défendu sur les réseaux sociaux, on reviendra là-dessus, le fait que c'est une personne suspicieuse qui a été entourée de personnes suspicieuses, Suisse et Thaïlande, alors vous comprendrez ce que vous voudrez, mais les personnes suspicieuses en Suisse, des banquiers peut-être, suspicieux, mais... des gros cas de dopage ou d'associations de dopage ça me vient pas la tête roger ferrer avait l'habitude de dire petit pays grand champion voilà déjà pour commencer et puis ils en ont quand même quelques uns et puis thaïlande alors j'imagine qu'on a voulu écrire thaïlande parce que thaïlande je sais pas ce que c'est qu'on montre la carte mais bon allez dis donc c'est la thaïlande et je pense que ça c'est alors c'est Moi ce que je vois de ces messages qui m'ont été envoyés, surtout c'est une personne qui est complètement dans l'ignorance et qui se jette sur un os comme un chien de rue. Et l'association avec la Thaïlande, visiblement elle nomme pas les personnes parce qu'elle ne doit pas les connaître, mais je pense qu'elle fait allusion au fait que Imo a été coachée pendant quelques années par Jürgen Zach. qui est également un ami à moi comme vous pouvez tous le savoir et Jürgen qui dans les années 95-96 avait été son nom avait été entaché d'un 4 dopage, 4 dopage qui avait été droppé à un moment alors moi ce que j'en sais c'est que Jürgen avait s'était retrouvé contaminé par des produits de nutrition parce qu'à l'époque il était basé à San Diego Ce qu'il faut savoir c'est qu'aux US, les produits de nutrition, il y a quand même Une certaine histoire à avoir des niveaux de contamination. Hammer a longtemps joué là-dessus sur le fait qu'ils avaient des produits qui étaient souvent borderline sur les quantités de stéroïdes. Soulstick, les petites capsules de sel qu'on voyait et qu'on avait tous à un moment, se sont fait gauler parce que d'ailleurs ils n'existent quasiment plus. Soulstick aujourd'hui, ils ont quasiment disparu parce qu'ils ont été contaminés. Et il y a eu tout un tas d'autres produits. Jürgen était en fin de carrière, il avait été contaminé positif. Il y avait eu tout un tas d'enquêtes qui avaient été faites. Et puis lui ayant bâti sa carrière, derrière, il s'était retiré du monde du sport et les charges contre lui avaient été droppées. Voilà l'histoire, voilà moi ce que j'en sais. Et je trouve dommage qu'encore aujourd'hui, parce que 30 ans après, des personnes qui ne connaissent visiblement pas grand-chose continuent à faire l'association. Alors oui, Imo, elle est arrivée quand elle avait 18 ans, comme elle nous l'avait expliqué dans le podcast qu'on avait enregistré. sera avec elle à Phuket pour s'entraîner parce qu'elle venait de Suisse et elle cherchait des conditions d'entraînement. Donc elle n'était pas arrivée là-bas par hasard, elle était arrivée là-bas parce qu'il y a un centre d'entraînement qui s'appelle Tanyapura qui est depuis 2008, 2009, peut-être même 2006, un des plus grands centres d'entraînement au monde avec des infrastructures qui sont vraiment incroyables. Moi je les connais bien parce que j'ai été sponsorisé par Tanya Pura pendant plusieurs années pour être là-bas. Et il y avait simplement l'attrait de s'entraîner sous les tropiques dans des conditions où il fait tout le temps beau, tout le temps chaud. Et pas comme les Norvégiens actuellement, petit aparté, que vous avez certainement vu qui sont dans la Sierra Nevada et qui ont pris de la neige. Ça fait trois jours qu'ils prennent de la neige, c'est la vraie misère. En fait quand vous alliez à Phuket, vous aviez l'assurance d'avoir des conditions qui étaient bonnes, d'avoir des... Une nuit après l'entraînement qui était quand même plutôt agréable parce que plage et puis un coup qui était vraiment réduit dans le sens où vous pouviez manger pour 2 euros et on pouvait arriver à se loger vraiment décemment pour une dizaine d'euros par jour. Donc pour quelqu'un qui essayait de se projeter avec une carrière professionnelle, le choix de la Thaïlande à un moment était vraiment intéressant. Plus la proximité de pouvoir faire des courses à la fois dans l'hémisphère nord et à la fois dans l'hémisphère sud. Bangkok, Perth, c'est 6 heures de vol. Vous pouviez courir aux Émirats, vous pouviez courir en Asie où il y avait pas mal de courses. Et puis il y avait quand même à cette période-là, encore, et toujours un petit peu aujourd'hui, mais une grosse densité d'athlètes qui étaient en permanence présents pour des camps d'entraînement. Les Rallert Brothers étaient très très souvent à Tagnapoura. Chris McCormack qui était en fin de carrière était basé là-bas. Les Grangers... On fait quand même une carrière plutôt pas mal avec des victoires à Rode pour Belinda, étaient souvent là-bas. Josh Ricks était également là-bas. Il y avait l'Asie du Sud-Est, début des années 2000 jusqu'à 2010-2012, a eu une grosse fréquentation de beaucoup d'athlètes professionnels. Et Tania Pourra en a tiré les bénéfices. Tania Pourra, savoir qu'il y avait trois, ils appelaient ça des universités, mais il y avait trois universités. Il y avait une université tennis, une université football et une université triathlon. Et c'était vraiment des infrastructures de dingue, piste de 500 mètres, une salle de sport de 3000 mètres carrés, une piscine de 50 mètres, deux bassins de 25, bassins climatisés. Il y avait tout le temps des super équipes de natation qui étaient là pour venir se préparer. Et vous aviez l'assurance en fait de tout le temps tomber sur des personnes qui, si vous faisiez du triathlon, qui étaient un peu meilleures que vous. En gros, et on le sait tous que la natation, quand vous nagez avec des gens qui sont meilleurs que vous, vous avez tendance à être tiré vers le haut. mais vous alliez là-bas un peu à n'importe quelle période de l'année et vous étiez sûr de tomber sur une équipe de natation, une équipe de coureurs à pied, des équipes cyclistes et tout ça. Et les Norvégiens avaient d'ailleurs embrassé ça puisqu'on a commencé à les voir arriver à partir de 2017, 2018, 2019. Ils faisaient des pitchs là-bas, également à Tanyapura, et ça s'entraînait là-bas. Cette allusion de se dire que cette athlète-là a toujours été suspicieuse. Moi, je n'ai jamais entendu de bruit de couloir sur Imo. Le fait qu'elle soit suisse, ce n'est pas de sa faute si elle est née en Suisse. Le fait qu'elle soit allée s'entraîner en Thaïlande, vous en faites ce que vous voudrez. Je vous encourage à retourner vers le podcast qu'on avait enregistré avec elle où on avait parlé un petit peu de son arrivée à Phuket. Et puis, évidemment, elle avait été coachée par Jürgen Zach. Et puis, au bout de quelques années, elle avait décidé de s'en séparer. Comme souvent, les athlètes font quelques années avec un coach et puis derrière partent. Moi, Jürgen, c'est quelqu'un vraiment qui est un ami, que je considère comme un ami. Quand je dis ça, ce n'est pas dit à la légère. C'est quelqu'un qui m'appelait demain pour me dire qu'il a besoin de moi ou qu'il a un souci. Je n'hésiterai pas à prendre un vol pour aller le voir. Et c'est pareil pour Imo. Imo, peu importe, il y a deux choses. Il y a ce que les gens font dans leur vie et puis il y a la relation que l'on a avec les personnes. Et Imo, moi, c'est toujours quelqu'un que j'ai immensément respecté et à qui, de façon naturelle et humainement, j'aurais pu... plutôt tendance à donner le bénéfice du doute. Et j'ai été le premier surpris, moi, de voir le statement qui était sorti à l'origine par Jack Kelly. Et évidemment, ça m'a surpris. Et puis derrière, Imo, dans la foulée, elle avait sorti sa communication pour la presse, où je vais vous faire une petite traduction succincte, mais je pense que tout le monde l'a plus ou moins lue. Le 8 décembre 2024, elle a été testée de façon aléatoire, juste en dehors de la compétition, dans la partie lead-up des championnats du monde 73 à Taoupo. Donc c'est quelques jours avant les championnats du monde. Elle a été étonnée et dévastée quand les tests sont revenus positifs pour un métabolite de ligandrole. qui était relevé dans son organisme à des niveaux extrêmement faibles, mais présents. En gros, la quantité est équivalente à une pincée de sel dans une piscine olympique. Et en aucun cas aurait pu lui fournir des améliorations de sa performance. Alors qu'est-ce que c'est que le ligandrol ? Le ligandrol, c'est un produit qui est bien connu dans le monde du dopage. C'est un stéroïde anabolisant. qui a tendance à faciliter la prise de masse musculaire. Je n'aurais pas tendance à dire que c'est vraiment le produit de choix si on veut améliorer ses performances à l'extérieur d'un grand championnat, parce qu'un triathlète professionnel qui fait quand même du longue distance, la prise de masse musculaire, ce n'est pas vraiment la première chose qui est recherchée. Je continue un petit peu sur la déclaration du mot. A la réception des résultats, elle a embauché des avocats pour faire une investigation profonde et comprendre comment ce produit-là avait pu se retrouver dans son organisme. Il est bon de noter qu'elle avait été contrôlée déjà 6 jours avant ce premier test du 8 décembre et 22 jours après. Donc les tests avant et les tests après, ce sont des tests qui se sont révélés. complètement négatif. Donc il y avait un certain niveau d'incompréhension et elle avait décidé de faire des tests sur des prélèvements de cheveux. Et ces tests se sont réalisés. Parce que vous savez tous que les produits dopants on a tendance à les retrouver plutôt facilement dans une période relativement courte. Vous avez des produits qui ont une durée de vie dans l'organisme qui sont relativement courtes. quand c'est un prélèvement urinaire ou sanguin, le ligandrol a cette particularité là, c'est à dire qu'il a une durée de vie de 24 à 36 heures dans votre organisme. Donc c'est un produit qui peut être utilisé dans la mesure où vous êtes relativement sûr que vous n'allez pas être contrôlé. Savoir que les contrôles antidopages en général c'est urinaire ou sanguin, c'est très très rare d'avoir des contrôles antidopages dans lequel on va vous faire des prélèvements de cheveux. Et donc, ses tests de cheveux Imo sont revenus négatifs. Par contre, les tests de son partenaire, donc partenaire en anglais, comprenez son ami, la personne avec laquelle elle vit, se sont révélés positifs. Et donc, Imo déclare qu'à sa grande stupéfaction et bien évidemment sans qu'elle le sache, son ami, qui lui n'est pas un athlète, avait pris la décision de prendre des produits dopants pour améliorer son physique et la prise de masse musculaire. Et que les produits se seraient retrouvés dans le corps d'Imo suite à des relations sexuelles comme ça se passe de façon naturelle dans un couple. C'est clair que l'explication est tirée par les cheveux. Elle est plausible au regard des niveaux qui ont été relevés effectivement les échanges de... fluide, c'est quelque chose qui peut se passer. Voilà, aujourd'hui, savoir que... Le point de vue légal où on en est, c'est que Imo a été suspendue de façon provisoire, en attente de tests supplémentaires. Ce qui est grave, c'est que pour la majorité des gens, quoi qu'il advienne des tests, que ce soit confirmé négatif ou que ce soit confirmé positif, qu'il y ait un aveu de l'athlète ou qu'elle soit complètement blanchie, je pense que pour la durée de vie de l'athlète aujourd'hui, dans la majorité des personnes, Il restera le fait qu'à un moment dans sa carrière professionnelle, Imo a échoué à un test antidopage. Et ça, je trouve que même si derrière elle est blanchie, malheureusement, c'est quelque chose qui peut très bien sonner le glas d'une carrière professionnelle. Et je pense que c'est quelque chose sur lequel le monde professionnel devrait avoir un certain niveau de réflexion. parce qu'effectivement les athlètes sont testés régulièrement, dans le cas d'IMO c'est une dizaine de fois par an, donc ça veut dire qu'en gros toutes les 5 à 6 semaines vous êtes testé, plus en période de compétition, mais un athlète qui va se retrouver à un moment ou à un autre avec des niveaux qui sont extrêmement faibles, et qui dans tous les cas, d'après sa déclaration, n'aurait pas amélioré ses performances, malheureusement le nom reste associé à un cas Ausha, et comment on sort de ça ? j'ai du mal à imaginer comment un athlète peut arriver à reconstruire derrière. On peut tout imaginer, on peut imaginer des retraites sponsors, on peut imaginer tout un tas de trucs, même dans la mesure où l'athlète ne sera jamais convaincu.

  • Speaker #1

    C'est là le plus dur, et je vais revenir du coup au tout départ de ton propos. Quand on voit les hyènes qui se précipitent sur une bête blessée, Je trouve que la solidarité féminine est toute relative. Donc déjà qu'une athlète fasse état d'une suspicion de quelqu'un qui est plus fort que soi, forcément déjà ça donne un petit peu le niveau intellectuel de la chose. Et puis c'est un petit peu comme partout, la présomption d'innocence n'est quand même pas là pour rien. À un moment donné, certes, il y a eu un contrôle positif. Il faut attendre, un, la décision de justice, parce que pour l'instant, il n'y a rien qui a été fait du tout au niveau officiel. Elle est juste contrôlée positive, elle n'est pas déclarée. Et puis, effectivement, à un moment donné, il faut faire un petit peu un distinguo entre ce qui se passe dans la sphère, entre guillemets, privée et la sphère sportive. Si la contamination, elle est par contagion, elle est par... par entre guillemets une erreur qui certes c'est un peu une faute professionnelle parce que quand on est à ce niveau là on doit faire attention à tout on connaît tous des cas d'athlètes pro triathlètes ou pas qui veulent pas de bouteilles ouvertes qui veulent que des bouteilles fermées pour être sûr qu'il n'y ait pas autre chose dedans et ainsi de suite donc forcément surveiller ce que son conjoint enfin déjà les athlètes sont condamnés à avoir une liste en permanence devant eux de produits ils ont pas le droit d'être malades les triathlètes S'ils veulent se soigner, il faut qu'ils fassent attention, il faut qu'ils étudient le botin des produits interdits. Il y en a 500 sur la liste en France, il n'y en a plus que 250 aux Etats-Unis. Donc déjà, ça c'est un petit peu paradoxal. La liste des produits autorisés et interdits n'est pas la même selon les pays. Les dosages, on cherche et on trouve que ce qu'on cherche. Donc peut-être qu'on va chercher une toute petite pincée de sel dans une piscine olympique et on va trouver du ligandrol qui n'aurait pas d'effet spécifique. Mais par contre, on va pouvoir peut-être laisser passer d'autres athlètes. qui eux prennent des doses de mules mais si par contre le produit en question est pas encore cherché parce que pas encore connu ou quoi que ce soit le dopage aujourd'hui on peut pas regarder le vélo avec des yeux d'enfant et se dire qu'il y a rien qui se passe dans ce niveau là quand on voit que tous les niveaux c'est

  • Speaker #0

    vachement important sur quoi tu mets le doigt parce que on ne cherche on trouve que ce qu'on cherche en fait et ça c'est vraiment alors ça a toujours été un petit peu le le point faible de la partie de la lutte contre le dopage parce que les tricheurs ont toujours un coup d'avance en général et les policiers courent toujours après les ceux qui vont voler les banques et c'est pareil dans le cas du dopage moi ce que j'ai ce qui me vraiment si tu veux ce qui me gêne dans ça c'est que dans l'inconscient collectif on fait pas le distinguo pur les quantités et la gravité et les avantages qui auraient pu être. Imagine que demain, dans notre société civile, on te dise « tu as été condamné, donc tu es coupable » . Que tu sois condamné parce que tu as été volé deux pommes et le Lidl du coin, ou que tu as été condamné parce que tu as torturé des gamins et tu as fini par les violer. C'est-à-dire que c'est un petit peu ce qui se passe dans le monde de la lutte anti-dopage, et j'utilise vraiment une image qui est forte et qui va certainement amener à réaction, mais... Mais c'est vraiment ce qu'on vit dans le monde de la lutte anti-dopage. C'est-à-dire que dès l'instant où il y a le mot positif qui est amené, l'immense majorité des gens ne vont pas faire le distinguo sur les causes et sur les quantités des produits et les avantages éventuels. C'est vraiment comme si dans la société civile, vous étiez condamné, vous êtes coupable, que ce soit parce que vous avez volé deux pommes ou que vous avez violé des gamins. Et malheureusement, il n'y a pas d'échelle entre les deux. Et je trouve qu'il y a vraiment un travail qui est à faire dans nos sociétés et principalement dans le monde du sport. Moi, je suis très peu présent sur les réseaux sociaux et je me suis régalé du résultat des Strada Bianche de ce week-end, qui est une course qui est vraiment… c'est certainement une des plus belles courses de vélo que vous pouvez avoir la chance de regarder. C'est spectaculaire, ça passe bien à la télé, il y a des performances incroyables. Pogacar gagne et vous allez sur tous les sites sans aucune exception et vous avez toujours ces abrutis qui sont couchés sur le canapé avec leur téléphone portable qui vont dire que le mec il est dopé, qu'il est ici, qu'il est là, etc. Est-ce qu'on peut pas à un moment en sortir de ça et puis arriver simplement à se contenter ? Je sais que c'est un vœu pieux et qu'on n'y arrivera pas mais est-ce qu'on peut pas simplement se contenter du fait qu'on a du sport, on a un spectacle ? Si les gens ne sont pas gaulés, ils ne sont pas gaulés. Si les gens sont gaulés, ils sont gaulés. Et s'ils sont gaulés, qu'on essaye de faire un distinguo sur la gravité de ce qui a été fait. Et moi, pour bien connaître Imo, j'en ai discuté avec d'autres amis, bien évidemment, avec qui on avait passé pas mal de temps avec Imo. Et il y a trois choses, en fait. Et on s'est posé un petit peu ces mêmes questions-là. On s'est assis, on a une réflexion. Et les trois grandes questions qui ressortaient, c'était est-ce qu'on pense... que Imo est coupable ? Pour moi, ma réponse, c'est clairement non. Moi, je la crois innocente et je veux la croire innocente parce que ça a toujours été une athlète exceptionnelle qui a eu une progression qui a été linéaire, il n'y a jamais eu de amélioration de performance. Et quand vous avez des gens qui n'y connaissent visiblement rien ou qui ne veulent pas y connaître et qui disent que tout d'un coup, ses performances ont explosé cette année, il faut... quand même se rappeler qu'il m'aura fait podium en 2019 au championnat du monde 73 à nice ok et en 2024 ok et qu'entre temps elle a quand même trusté les podiums au niveau mondiaux que ce soit sur le t100 ou que ce soit sur les grandes courses c'est une petite aparté mais est-ce que je la crois coupable d'avoir fait de cette dopée je dirais clairement non est ce que je pense qu'elle était informé que son mec prenait des produits J'aurais tendance à dire non, la connaissant, parce qu'un athlète professionnel parmi les top niveaux mondiaux, ayant un contrat PTO, ayant des contrats Canyon, ayant des contrats IMO, je ne sais pas combien elle peut gratter à l'année, mais on est peut-être entre 250 et 1,5 million d'euros de revenus. Donc on est quand même sur du gros revenu dans le monde du triathlon. Est-ce que je pense qu'une athlète de ce niveau-là, avec des sponsors comme ça et une exposition, médiatique comme elle accepterait l'idée de savoir que son mec qui dort à côté d'elle dans le lit prend des produits et qu'elle ne dirait rien non je ne le crois pas par contre c'est clair que si elle était au courant coupable et puis et

  • Speaker #1

    puis et puis c'est tout mais coupable de négligence pas coupable de loupage par contre et là il ya une petite nuance qu'à apporter parce que dans le comportement et dans la punition c'est ça qui est un petit peu dommage et puis on va digresser un petit peu mais Il faut quand même rappeler que je crois, sauf erreur de ma part, mais on va se faire tomber dessus si je me trompe, c'est pas grave. Il me semble que le numéro 1 mondial en tennis s'est fait choper, positif, et que lui il a pris 3 mois de suspension pendant l'hiver, là où il n'y avait pas de tournoi, c'était juste pour laver et pour mettre ça sous le tapis. Donc on fait quand même partie entre le vélo et le triathlon des sports où ça cherche le plus, et où de mon point de vue le sport est de plus en plus propre, parce qu'il n'y a pas d'athlète. Alors il y en a toujours un ou deux qui sont un peu fumeux, mais on ne va pas citer de nom. Mais il y a quand même des athlètes qui sont en progression constante, qui restent dans leur registre, qui ne deviennent pas de super rouleur à super grimpeur ou de nageur comme des cailloux à super nageur. Big Up à Sam Long, mais ils n'ont pas trouvé le produit pour ça. Mais il n'y a pas d'athlètes avec des progressions fulgurantes et qui font des one-shot et qui disparaissent après. Si, il y en a, mais ils se sont fait gauler. Et donc, ça veut dire que ça marche. À un moment donné, laissons les gens dont c'est le métier faire leur métier. Que ce soit les athlètes, les triathlètes en l'occurrence, ou que ce soit les gens qui sont chargés de la lutte anti-dopage. Je pense que ça, c'est quand même assez efficace.

  • Speaker #0

    Dans notre sport, ça marche.

  • Speaker #1

    Au moins, ça veut dire que ça cherche.

  • Speaker #0

    On a quand même eu deux gros cas de dopage avec Chartier et puis Rodriguez.

  • Speaker #1

    Ben oui. Rodriguez, rappelle-toi, je suis désolé, je te coupe, mais il est arrivé de nulle part. Le gars, il court plus vite sur un smic que n'importe qui a quasiment à sec. Quand on l'a dit avant tout le monde, on s'est plus ou moins fait huer dans les brancards. Là, à un moment donné, on savait que quand ça va trop vite, trop vite, c'est le cas de le dire, quand ça arrive et qu'il y a des progressions fulgurantes, il y a quand même toujours un peu de fumée qui annonce le feu.

  • Speaker #0

    Et puis regarde Chartier, c'était un bon athlète, mais il n'avait jamais... Et là, il arrive, US Open, il plie tout le monde. Forcément, si tu veux, c'était... Et les gars, ils n'avaient pas une passée de selle de Ligue 1 de rôle dans le sang. Les mecs, c'était aller...

  • Speaker #1

    Ils étaient allés à l'artillerie lourde, ils étaient passés à l'EPO. Quand tu passes à l'EPO, on parle de 5 à 7% de gains. Et 5 à 7% à ce niveau-là, quand on sait qu'ils se tiennent tous quasiment à quelques pourcents, c'est même en dixièmes de pourcent, à un moment donné, ça ne peut que se voir.

  • Speaker #0

    Cette image du doping, j'ai souvent fait l'analogie avec le mec, le voleur qui va à la boulangerie, et puis la caisse est ouverte et la boulangère n'est pas là. Tu arrives dans la boulangerie, tu vois la caisse ouverte, il y a plein de pognon, tu vas faire quoi ? Tu décides de passer du côté noir de la force en devenant un voleur. tu mets la main dans la caisse, est-ce que tu vas prendre deux pièces de 10 centimes ou est-ce que tu vas mettre la main sur les billets de 20 balles ou de 50 balles ? Forcément, dès l'instant où tu passes. Moi, j'ai toujours pensé que dès l'instant où on passait, on décidait de passer la porte, c'est-à-dire de devenir, d'aller du côté noir de la force, c'est-à-dire d'aller du côté de la malfaisance, du côté du vol, du côté de la tricherie. Quand tu le fais, tu le fais à fond. Tu vas voler un truc, tu ne vas pas voler 20 centimes à la boulangère, tu vas lui piquer tous les ronquilles. Et ça, je pense qu'un athlète qui va prendre la décision d'attenter d'améliorer ses performances par la tricherie, il va certainement y aller de façon progressive, mais dès l'instant où vous faites le pas, que vous allez tomber du côté sombre de la force. J'ai du mal à imaginer que les gars prennent un peu plus de Doliprane que ce qui est toléré par ça. Je dirais que dans le triathlon, on a quand même régulièrement des cas. Il y a deux choses, soit les triathlètes chargent beaucoup, soit on les teste beaucoup. Ce que l'on sait, c'est qu'on les a plutôt testés pas mal. Rappelle-toi la déclaration qu'avait faite Sam Ledlow l'année dernière avant Nice, qu'il avait été testé je ne sais pas combien de fois. c'est régulier moi j'ai côtoyé régulièrement et je côtoie encore des triathlètes professionnels et c'est vrai que tu disais tout à l'heure il ya un certain niveau de paranoïa chez les triathlètes professionnels quand tu vas manger à l'extérieur que tu t'arrêtes à droite que tu t'arrêtes à gauche parce que tu sais que n'importe quoi tu vas prendre quand tu es dans ton environnement dans ton pays tu vas tu arrêter boire un café chez ton petit café acheter la barre acheter un mars ou un truc comme ça quand tu arrives aux états unis quand tu arrives en australie tu connais pas les produits tu connais pas tout ça et il ya plein de choses qui sont pas disponibles chez nous, qu'ils le sont complètement, ce qu'on appelle over the counter aux Etats-Unis et tous ceux qui sont allés à Nice, à Hawaï, quand vous allez dans les drug stores ou les médecine shops, vous hallucinez complètement de voir des choses qui sont littéralement accessibles à qui le veut. Moi, dans cette affaire IMO, si tu veux, ce qui m'a vraiment gêné, c'est que déjà, comme je le disais, je pense que... ... déjà c'est une amie et je pense que je la bonne la bonne réflexion c'est de la croire complètement innocente à la base que le niveau de produits qui a été chopé est tellement bas qu'il n'y a pas d'avantagent et je suis sensible à ça et on en avait parlé dans un podcast rappelle toi quand j'avais fait les compagnies du monde de double ironman robert carras il vient de se faire suspendre pour huit ans il vient de prendre huit ans le mec parce qu'il s'est fait gauler sur les championnats du monde de double, sur les championnats du monde de triple, sur les quintuples et sur le DK. Le mec, il s'est fait gauler partout, plusieurs fois, et il continue, si tu veux, à faire. Il y a des courses où il sait qu'il n'y a pas de test, il continue à y aller, il n'y a pas de classement. Tous ses records du monde ont été retirés et compagnie, mais le mec, il continue à aller parce qu'il y a certains organisateurs qui l'accueillent. Là, il y a quand même un niveau de gravité qui est autre qu'un athlète qui va se retrouver contaminé parce que son partenaire, comme une bite, il a pris des produits sans lui dire.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, du coup... Toi t'as été testé quand t'as gagné ton titre de champion du monde de triathlon des neiges ou pas ?

  • Speaker #0

    Non.

  • Speaker #1

    Ah parce qu'on peut en parler de ça quand même, on parle à un champion du monde s'il vous plaît.

  • Speaker #0

    Du atlon, du atlon.

  • Speaker #1

    Du atlon, excusez-moi, excusez-moi. Du atlon des neiges.

  • Speaker #0

    Ouais, champion du monde de du atlon des neiges d'ailleurs, tiens je vais te chercher la médaille. Voilà. Eh.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    Au pain sec et à l'eau celle-là, au pain sec et à l'eau.

  • Speaker #1

    Hein Juju ? Ce qui veut dire que toi t'as été champion du monde ? Contrairement à d'autres Justin Bredoux où il n'y a pas de titre de champion du monde pour l'instant. Bref.

  • Speaker #0

    Voilà, donc l'idée c'était de clore un petit peu sur ça. Et moi je pense que par respect pour l'athlète, surtout en considération du fait que c'est une suspension provisoire et que la déclaration finale, les tests finales n'ont pas été publiés s'il y a suspension ou pas. Je pense que tout le monde serait bien inspiré de la garder fermée. Et surtout... qu'on évite de m'envoyer des messages en m'accusant d'être suspicieux parce que j'ai soutenu quelqu'un qui avant tout est une amie. Et comme je l'ai expliqué, mes amis, pour moi, je n'accorde pas mon amitié à beaucoup de personnes, mais quand j'accorde mon amitié aux gens, c'est pour la personne pour laquelle ils sont. Évidemment que je serais déçu si jamais j'apprenais que la condamnation était… Mais ça ne changerait pas le fait que quand vous avez un ami, vous avez un ami. Ce n'est pas parce que vous avez quelqu'un qui fait quelque chose de mal une fois dans sa vie. que vous devez le bannir et faire des associations entre Thaïlande, Suisse et le fait que les autres les soutiennent et vous tiriez à bout les rouges. Je trouve ça tellement bête en fait. Mais bon, voilà, c'était un petit peu l'aparté sur l'affaire Imo. Évidemment, on lui a offert la possibilité de venir s'exprimer. Pour l'instant… Tant que le procès légal est encore en cours, ses avocats lui ont conseillé de ne pas communiquer pour éviter d'avoir à dire des choses qui pourraient, derrière, éventuellement être utilisées contre elle ou tout ça. Un procédé légal, ça peut être long, c'est douloureux. En plus, c'est quelque chose qui s'est passé sous son toit, avec la personne qui partageait son lit. Donc la situation, elle est quand même suffisamment compliquée pour que je pense que tout le monde ait suffisamment de respect pour l'athlète. Et puis, ma foi, Si elle est blanchie, elle est blanchie. Puis si elle est condamnée, si la suspension est confirmée. Eh bien, ma foi, c'est comme ça. C'est la vie. C'est une erreur. Mais on est dans une société qui a tendance à réhabiliter les meurtriers et les voleurs d'enfants. Une fois qu'ils ont purgé leur peine, on les racueille dans notre société. Malheureusement, les gens qui se sont fait prendre à un moment ou à un autre pour dopage, c'est des choses qui leur collent toute leur vie sur le dos.

  • Speaker #1

    Alors oui et non, parce qu'on ne va pas parler du cas... pour parler de course à pied par exemple, mais Clémence Calvin, elle est revenue. J'aurais pas aimé être à sa place. J'attends le retour d'Ophélie Boxberger pour voir un petit peu comment ça va être accueilli par le public. Je pense que les gens, ils ont la faculté à... Il y en a une partie qui oublie pas. Il y en a une grande partie qui oublie, certes. Mais par contre, effectivement, une fois que t'as été entaché, si c'est vrai, franchement, il y a des grandes chances pour que ce soit... Ça porte de grosses conséquences, parce que du coup, pour trois fois rien, Il peut y avoir effectivement ce que tu disais tout à l'heure, des sponsors qui se retirent, ou un contrat qui soit cassé par le PTO, ça peut être très très très très lourd de conséquences pour pas grand chose, alors qu'il y en a certains qui feront 4 ans le fantôme, et qui reviennent et qui cabossent tout. Moi je ne lui souhaite que le meilleur, pour en avoir côtoyé des athlètes un peu des deux côtés, j'estime qu'Imo franchement c'est une belle athlète dans tous les sens du terme. C'est quelqu'un qui, on voit bien que c'est une besogneuse, elle est pas là pour le côté bling bling, elle est là pour le sport, elle adore ce qu'elle fait, il faut aimer ce qu'on fait quand on est triathlète pro, parce que se mettre la race 25-30h par semaine, se lever tous les matins avec des courbatures, mais il faut y aller, se présenter sur des courses où il y a de la pression, parce que c'est pas des courses de quartier qu'elle fait, se dire que, allez je franchis la ligne rouge. Et je me fais gauler pour une connerie alors que j'ai pas de gains, j'y crois pas. Mais voilà, l'avenir nous dira et on y reviendra sûrement, et j'espère avec elle, mais tout le meilleur pour Imo pour l'instant.

  • Speaker #0

    Et puis les triathlètes professionnels aujourd'hui, de haut niveau, c'est souvent des chefs d'entreprise. Ils ont tout un team qui va autour de lui. Donc quand vous êtes un groupe d'âge ou un triathlète de troisième tiers et que vous vous faites gauler pour doping, c'est vous qu'on prenait plein la gueule, votre carrière elle est finie, on n'en parle plus. Quand vous êtes un triathlète de niveau mondial et que vous vous faites choper pour doping, c'est toutes les personnes qui vivent grâce à vous. que vous allez impacter sur une durée vraiment plus longue. Et c'est ce qui m'a fait toujours un petit peu... Sachez qu'aujourd'hui, quand Sam Ledlow parlait de son team, vous avez la personne qui s'occupe de ses réseaux, vous avez les masseurs, vous avez les gens qui s'occupent de la nutrition, vous avez le team de sponsors, vous avez son manager, vous avez toutes les gens qui s'occupent du matériel, son coach, le coach mental, le préparateur physique, etc. Vous avez facilement un écosystème de 10, 20, 30 personnes qui gravitent autour des gros athlètes professionnels. Et c'est vraiment, je pense, une révolution dans notre sport aujourd'hui d'avoir ces gens-là qui deviennent quasiment des chefs d'entreprise et qui sont responsables pour mettre du pain sur la table pour toutes les personnes qui gravitent autour d'eux. Et il y a un sujet que je voulais aborder, moi, c'est qu'on se rend compte que le triathlon est un sport qui est extrêmement demandant. On le sait tous, il suffit de regarder. Et comme tu disais, la difficulté à arriver à s'entraîner quotidiennement avec des intensités et un nombre d'heures qui est complètement délirant. On avait par le passé des athlètes qui ont fait des carrières qui étaient extrêmement longues. Regarde les Rallerts, regarde les Mario Molla, regarde Ravier Gomez, regarde les Brownlee, regarde Vincent Luiz, regarde Marc Allen, même si tu remontes un petit peu plus loin. Aujourd'hui, je trouve qu'on a quand même une grosse tendance à cramer nos athlètes. Je trouve qu'on a peu d'athlètes présents sur le circuit qui sont là depuis 7, 8, 10 ans. Et je ne suis pas certain que la génération actuelle d'athlètes que l'on a va avoir une durée de vie très très longue. Rappelle-toi, on avait abordé le sujet sur un podcast quand on avait parlé de Pete Jacob, qui avait fait un one-shot à Kona en 2012, qui avait atomisé tout le monde, et qui d'ailleurs avait disparu en étant relativement open sur les difficultés à accepter la pression, à tout ce qu'il y avait autour. Regarde Gustav Iden, qui fait la course de sa vie pas en arrivant de nulle part, parce que lui aussi il avait gagné le Kona du monde 73 à Nice en 2019. atomiser tout le monde sur le circuit WTCS arrive à Kona les mecs ont fait un marathon 4 ou 5 jours avant Kona derrière atomise tout le monde gagne la course au les mains et compagnie résultat des courses derrière problème ok problème familiaux mais derrière problème physique problème mentaux complexité à revenir c'est un mec qui a disparu Sam Ledlow qui gagne Nice il y a deux ans il est super open en ce moment sur ses difficultés. L'année dernière, il avait été ouvert sur le fait qu'il avait des difficultés un petit peu psychologiques, mentales, à accepter la pression et tout ça. Cette année, il a un problème physique qui est peut-être lié derrière à quelque chose de mental, on ne sait pas. Mais voilà, il y a une telle attente, une telle pression sur les athlètes aujourd'hui et je pense que les réseaux sont certainement un petit peu coupables de ça. Mais je ne suis pas certain. qu'on aura dans le futur des athlètes qui vont arriver à nous enfiler des titres de championnat du monde, du moins sur la distance Ironman, parce que quand tu regardes aujourd'hui la vie des Norvégiens, on en parlait tout à l'heure, ils ont été à Nice un mois à la fin janvier, ils ont eu un temps pourri, mais les mecs ils ont fait le job et tout ça, en plus ils s'étaient posés à Saint-Laurent-du-Var, ça courait dans la vallée là-bas, tu vois vraiment clairement que les mecs ils ne savaient pas où ils allaient. là ils sont ils sont partis dans la sierra nevada c'est la neige l'espagne vous regardez c'est surtout les médias en ce moment ils ont mais ils sont quand même là bas ils vont quand même rouler hier tu les as vu rentrer dans la neige la quantité de risques qui est pris j'ai l'impression qu'on s'est un petit peu perdu et que il faut être tellement au top tellement présent tellement à fond tout le temps toute l'année que je ne suis pas certain que l'être humain puisse mener ça à une telle intensité dans les entraînements sur des durées qui sont super super longues. Et moi, je ne peux pas m'empêcher de penser que le fait que les mecs soient testés en permanence, et les prises de la qualité ici et là, j'ai l'impression qu'on marche sur la tête, parce qu'il y a un moment où on a besoin de se déconnecter de tout ça. Et j'en veux pour exemple, j'ai un petit jeune dans mon village qui est très très bon en BTT, et il a un bracelet Whoop qui lui est demandé d'être porté par son encadrement. Parce qu'il est dans les meilleurs nationaux français et il a un coach qui le suit. Il ne peut même pas enlever son bracelet WOU pour que le coach soit en mesure de vérifier que les périodes de récupération, il les a bien fait, que la quantité de sommeil, il l'a bien fait, qu'il a respecté ses heures de sommeil, de coucher et de lever. Mais putain, où on va quoi ? C'est-à-dire que le gamin, il a 18 ans, il sait qu'il y a en permanence des yeux sur lui qui vont vérifier. son rythme cardiaque, qui vont vérifier sa fatigue, ses heures de coucher et tout ça. Mais qu'est-ce qu'on en fait des gamins ? C'est de l'esclavagisme, c'est de l'habilissement. Il y a un moment, il faut les laisser vivre un petit peu.

  • Speaker #1

    Ce que tu dis, ça me fait penser au podcast de Vincent Louis qu'il avait fait avec le Tempo Run Club où il avait... Vincent, on ne peut pas dire que c'est quelqu'un... Ce n'est pas une fusée. Il a toujours été là. Il a eu une progression qui était très régulière. Ça fait... Je crois 2011, donc 2011-2024, ça fait quand même déjà 13 ans à haut niveau. Donc il n'a pas commencé à s'entraîner en 2011.

  • Speaker #0

    Oui, parce qu'il avait dû être champion. C'est un des rares qui avait été champion minime ou cadet,

  • Speaker #1

    lui. Il a été champion du monde junior, accessoirement. Et puis là, il estime qu'il a entre 2 et 3 ans sur le long de distance. Donc il aura fait une carrière globalement entre 14 et 15 ans. Et 14 et 15 ans... avec les évolutions qu'il y a eu quand il a commencé en 2011 et maintenant, donc l'évolution technologique, son choix certainement de rester avec son coach, c'est aussi certainement pour ça, parce qu'il l'a bien exprimé clairement dans ce podcast, je vous invite vraiment, il n'en fait pas souvent, et peu qu'il en fait, c'est toujours très instructif, il le dit, c'est pour un être humain, entre guillemets, d'avoir une relation avec un entraîneur, soit qui te surveille tout le temps, il le dit, des fois je pose une séance, Le mec, il a un message en lui disant, tiens, au lieu d'aller courir là, tu as été courir là. C'est quand même particulier de savoir qu'on peut limite te juger à te dire, tiens, allez regarder jusqu'au parcours que tu fais. À accepter, je pense que ce n'est pas le commun des mortels d'être capable de faire ça, de confier sa vie au quotidien. Donc là, il est sur ses trois dernières années. On espère qu'il sera annoncé dans la journée pour Rott et qu'il va faire ses débuts sur du très long. Mais on imagine aussi ce que ça peut être en tant qu'athlète, d'avoir une pression au quotidien. Et si tu ne t'entraînes pas, globalement, les autres s'entraînent. Ils pensent pour toi. Et pour les jeunes d'aujourd'hui, globalement, on va falloir kiffer, ce qu'ils disaient, et ça, c'était le message principal, c'était ça. Il va falloir kiffer quoi que tu fasses. C'est-à-dire que si tu n'aimes pas t'entraîner, si tu n'aimes pas travailler parce que tu es fatigué, que tu as mal partout, fais autre chose. Et si tu n'aimes pas ta vie, si tu vas au championnat de France junior, et que tu n'aimes pas ça parce qu'il y a trop de pression, fais autre chose. Parce que la pression, ça doit faire partie du truc. Il faut que ce soit positif. Donc, voilà. Oui, ça va être dur, mais ça ne va pas devenir plus facile.

  • Speaker #0

    Au contraire. Non, c'est sûr. Et puis, le développement des gamins... Moi, ce que je ne voudrais pas, c'est qu'on tombe dans ce qui a été fait au niveau de la gymnastique dans les années 80-90, tu sais, où... On prenait les gamins, on les poussait, poussait, poussait, poussait, poussait. Et puis quand on les pétait, il y en avait un autre qui arrivait derrière. Et je pense que les fédérations, elles ont un gros rôle à jouer là-dessus, d'éducation au niveau des coachs. Et je pense que d'avoir des gamins de 16, 17, 18 ans qui ont un bracelet ou tout la journée pour qu'un coach puisse vérifier ce qu'ils ont fait et qu'ils n'ont pas fait ni trop ni plus, et au niveau du sommeil et tout ça, je pense que c'est complètement, c'est une aberration et on fait complètement fausse route. On avait commencé à parler des championnats du monde du duathlon et triathlon d'hiver, donc on va y revenir de façon rapido. C'est vrai que moi je suis allé faire cette course qui était un peu le gros objectif de début de saison, c'était ma sixième participation et c'est la première fois que j'avais décidé de faire le doublé duathlon-triathlon parce que historiquement il y a toujours eu un duathlon et un triathlon.

  • Speaker #1

    Tu peux nous rappeler juste les distances et les disciplines s'il te plaît ?

  • Speaker #0

    Du atelon d'hiver, c'est course à pied sur la neige ou terrain enneigé dans la mesure où il y a un enneigement qui est relativement faible. et donc les distances c'était 6 km de course à pied et 12 km de ski de fond ça avait lieu un petit au dessus d'un host une petite station qui s'appelle cogne qui est vraiment magnifique qui est un petit peu une station historique avec un beau domaine de ski alpin et puis un beau beau domaine de voire en italie de ski de fond et pardon en italie et la l'it eu un petit peu de mal à trouver un organisateur et l'organisation de cette course s'est faite relativement dans la précipitation parce qu'il y a eu six semaines entre l'annoncement du site et puis la course. Et je pensais vraiment, moi, qu'on allait avoir cette année un championnat du monde au rabais avec une densité d'athlètes beaucoup plus faible. Je me suis bien planté parce qu'il y avait quand même une grosse, grosse, grosse représentation internationale. Un peu moins de monde sur le duathlon, parce que la course du duathlon avait lieu le samedi à 14h30 et le triathlon était le dimanche à midi. Donc ça a laissé un peu moins de 24h en termes de récupération. Je pense que ça n'a pas forcément encouragé beaucoup d'athlètes à faire le doublé. On était à peu près 80 sur les championnats du monde de duathlon et plus ou moins 150 ou 160 sur le championnat du monde de triathlon. petit sport anecdotique savoir qu'il faut que votre fédération vous ait validé votre inscription que l'inscription doit passer par les fédés donc tout le monde n'a pas forcément la démarche de faire ça il n'y a pas beaucoup de pays qui ont un circuit du atlon et triathlon sur lequel vous pouvez vous rôder malheureusement en france il y en a plus à part peut-être le vautourmane mais même pas s'il aura lieu cette année et en italie par contre il y a un gros circuit qui existe où il ya quatre à cinq courses avec un championnat national Et je trouve que c'est vraiment un beau sport. En plus, c'est un sport qui se prête bien un petit peu à l'évolution des conditions d'enneigement dans les massifs de moyenne montagne. Parce que le VTT, qu'il y ait de la neige ou qu'il n'y ait pas de neige, on peut le faire pareil. Et puis la course à pied, qu'il y ait de la neige ou qu'il n'y ait pas de neige, on peut le faire pareil. Et puis là, on tournait sur une boucle de 2 km de ski de pont. Dans une station de ski, si vous n'arrivez pas à dessiner une boucle de 2 km de ski de pont quand vous êtes à 1600 m d'altitude, c'est quand même bien misère. donc c'était vraiment bien organisé une belle course un beau parcours vraiment dur la course à pied c'était donc quatre boucles on avait quatre boucles de 1,5 en gros 750 mètres en descente 750 mètres en montée dans une neige qui brassait quand même pas mal parce qu'il y avait les courses des élites qui avaient eu lieu avant moi je j'avais fait le pari un petit peu comme quand j'avais fait vichy sprint olympique distance de me dire ben je tente le tout pour le coup sur le duathlon si je suis pas bien je lève le pied pour m'économiser pour le tri. Et puis, en fait, il s'est avéré que j'étais plutôt pas mal. Donc, j'ai fait sauter tout le monde à pied. Le grand trop-parc top 5 au général. Et puis, je finis 7e et je gagne ma catégorie avec une bonne marge. Et surtout, j'ai plié le Norvégien qui m'avait plié l'année dernière. Donc, ça, c'était quand même content. Je lui avais dit l'année dernière qu'il ne perdait rien pour attendre. Donc, ça m'a permis de... et puis le lendemain rebelote 10 de der triathlon ou là les distances étaient annoncées à 5 en course à pied on avait annoncé 10 de vtt et 10 de ski de fond et il y avait plus 5,3 5,4 en course à pied 9 en vtt et puis on était quasiment bon à 10 sur le petit tour par contre la nuit il avait pas il n'avait pas gelé Alors la course à pied, on enfonçait au niveau des chevilles dans de la neige, tu sais une neige avec une consistance de gros sel qui n'avait aucune structure, c'était vraiment vraiment la misère. J'avais plutôt pas mal récupéré moi dans ma nuit et j'étais plutôt pas mal à pied, donc j'ai décidé de prendre une avance tant que je pouvais. Par contre le VTT c'était une vraie boucherie. Jusqu'à 10h si tu veux, la piste de VTT, il y avait encore un petit peu de consistance ou un petit peu de... de couches dures en dessous où on arrivait à rouler. 10h, le soleil est sorti, on est parti à midi. Sans te mentir, moi j'ai des pneus de 2 pouces, on était en permanence avec la neige qui couvrait complètement les pneus. Donc c'était, tu pédalais, tu reculais. Sur le tour de VTT qui faisait 2,5 km, je pense qu'on passait bien 600-700 m à porter les vélos, parce que ce n'était pas roulable. Donc vraiment dur physiquement. Et puis en ski de fond, ça brassait pas mal. Moi, j'avais la chance d'avoir une bonne glisse. Et je me fais reprendre par l'allemand à l'entrée du parc du VTT. en posant le VTT et j'ai fait une mauvaise transition sur le duathlon la veille et ça m'avait quand même foutu un peu le feu parce que j'ai toujours été réputé pour être rapide en transition et là je crois que j'ai fait la transition la plus rapide de l'univers où je dois mettre 28 secondes pour faire la transition vélo-skid-pont. Donc je repars avec un peu d'avance et le gars, il était quand même pas super frais au niveau des jambons sur la partie skid-pont. et dans le premier tour j'ai pu faire illusion, on avait deux grosses patates pour ceux qui suivent le billet de long, vous savez un petit peu ce genre de passage de passerelle c'est jamais très long, et là on attaquait la passerelle déjà au pied d'un faux plat montant donc ça vous avez quand même déjà bien limé les dents et l'allemand me repasse là, je suis resté avec lui sur le premier tour et je l'ai tenu un tour et je me suis quand même bien fait sauter le caisson et j'ai vu que derrière c'était pas trop loin, donc à un moment j'ai dit mon grand si jamais tu veux ramener une autre médaille à la maison va falloir gérer le truc l'allemand je me suis dit il va peut-être finir par péter allemand ne pète pas l'allemand est capable c'est fiable c'est fiable c'est fiable le tdi allemand c'est plutôt fiable et le gars fait une belle course voilà un beau une belle épreuve un titre de champion un titre de vice champion du monde et surtout ce que j'adore c'est que tous les ans c'était ma sixième participation tu retombes sur la même équipe de français d'étrangers j'ai un copain de chèque mariex herba qui m'a battu quelques fois que j'ai rebattu d'autres fois il ya cette camaraderie tu retrouves un petit peu tu sais du début des années 90 où tout le monde se connaissait on avait l'impression de faire partie un peu des pionniers et tout ça est à toute cette génération de d'anciens qui écume un peu circuit et doit bien dire que au delà des résultats qui sont anecdotiques mais Moi, j'y prends un immense plaisir d'aller retrouver là. Il y avait mon copain Thierry Foullou qui était là, avec qui on a passé un bon moment. Il y avait mon pote Julien Vartel qui était là, avec qui on se voit également régulièrement. Et tu retrouves en fait, tu vois les gens année après année, on vieillit tous, on grandit. Il y en a qui ont des gamins qui grandissent, il y en a qui changent de femme. Et le fait d'avoir l'impression d'être un petit peu des navigateurs et de se retrouver une fois par an, c'est super, on va manger ensemble. En plus, l'armise des prix, c'était bien fait. Il y avait une bonne pasta party qui était au moment de l'armise des prix. Franchement, moi, j'encourage les Français à venir participer. On a eu des beaux résultats dans les catégories d'âge. Et un beau sport, une belle pratique hivernale. Et puis un truc où franchement, on se met la gueule. Et ça, si tu veux, en VTT, c'était tellement dur, c'était tellement compliqué à gérer. à un moment tu sais au début on avait tous le couteau entre les dents puis après on était tous en train de courir à la vente d'airpool avec le vtt sur le dos et tout on s'est fendu la gueule mais comme des tordus quoi et moi j'ai vraiment pris un immense plaisir à aller faire cette course et encore une fois j'encourage tout le monde à pratiquer j'aimerais bien que la france se positionne qu'un organisateur se positionne pour pour récupérer les championnats du monde l'année prochaine parce que on a vraiment tout ce qu'il faut chez nous pour organiser un événement comme ça.

  • Speaker #1

    On espère que ça va être bientôt le cas. Par contre, c'est vrai que c'est un petit peu dépendant des conditions d'enneigement. Donc ça, ça peut être compliqué. Mais on va croiser les doigts pour que les choses aillent vers le mieux.

  • Speaker #0

    Oui, on espère. Mais oui, c'est une pratique hivernale qui est comme une autre. Et comme je te dis, on tournait sur une boucle de 2 km en ski de fond. Quand on est dans une station de ski, on arrive toujours à avoir une boucle à proximité où tu peux aller faire du ski. C'était vraiment une boucle, c'est spectaculaire. C'est-à-dire que les spectateurs qui sont là, vous êtes positionnés au milieu et vous voyez tout ce qui se passe. Vous voyez les gens courir, faire du VTT et tout. Parce qu'imaginez des boucles d'un kilomètre et demi ou deux kilomètres sur un terrain dégagé, vous voyez en permanence les compétiteurs et c'est facile de suivre la course. Et puis surtout, c'est une bonne enfance, on se fend la gueule, c'est important. Donc voilà un peu pour les championnats du monde qui attendent l'hiver. T'en es où toi au niveau de l'entraînement ?

  • Speaker #1

    Ouais, petit coup de mou d'ailleurs, c'était un petit peu la raison pour laquelle j'ai un petit peu mis la pédale douce, des petits soucis de santé, des petits soucis des blessures, des complications.

  • Speaker #0

    La vieillerie.

  • Speaker #1

    Voilà, il paraît qu'à 50 ans quand tu te réveilles le matin et que t'as mal nulle part, c'est que t'es mort. Je suis bien vivant, les mollets, les tendons d'Achille un peu récalcitrants, que du traditionnel, du qui va bien. les choses se remettent en route et puis voilà l'objectif de l'année c'est Rott donc enfin même si j'y vais pour faire la course j'y vais surtout A l'instar de Hawaï, j'y vais pour voir le spectacle et pour voir le Woodstock du triathlon.

  • Speaker #0

    Pour vivre la course.

  • Speaker #1

    Pour vivre la course et voir, je pense que ça va être une course mémorable. Et déjà l'endroit est magique, donc pour ceux qui n'y sont jamais allés, je vous encourage ne serait-ce qu'une fois à aller venir la vivre cette course. Que vous ayez réussi à avoir le slot ou pas, mais c'est vraiment la fête. Tout est fait pour le triathlète là-bas et c'est un endroit qui est unique au monde. Même à Hawaï, j'ai toujours vénéré Hawaï, mais Roth est incomparable. Il n'y a pas de vibe comme à Roth, comme il pourrait y avoir ailleurs. Et puis là, la start list, c'est les Galactic Champions. Donc, elle s'allonge un petit peu plus tous les jours. On attend avec impatience un invité qui devrait être annoncé. Mais déjà, avec tous ceux qui sont annoncés, ils ont deux, trois erreurs dans le casting quand même. Enfin, au moins une. Bref. Mais la start list, elle est quand même super sympa. Henri Schumann qui fait ses débuts sur le très long Bart Ernouts un ancien vainqueur Maurice Clavel aussi,

  • Speaker #0

    Denis Chevrot et Arthur Orso pour les français qui viendront essayer de montrer que quand on court vite on peut faire une belle course j'espère juste que pour le vélo pour eux ça va bien se passer je suis pas inquiet sur la nature surtout sur une Star Peace ça veut dire que il a remis les pieds à l'étrier Exactement, il est bien silencieux actuellement et puis je pense que c'est plutôt quelque chose qui lui sciait et je suis super content de le voir sur les start-list parce que ça veut dire que il a certainement mis la tête dans le guidon et puis qu'il est en train d'y aller.

  • Speaker #1

    Et puis il avait dit l'année dernière qu'après la formidable année 2023 qu'il avait eu, il essayait d'aller vite sur le vélo donc avec des parcours un peu moins montagneux. Comment choisir un parcours plus propice que Roth à faire des gros chronos, je ne sais pas. Andreas Dreitz chez les Allemands, Jack Moody qui fait 3 à l'Ironman Nouvelle-Zélande, on en parlera juste après. Et puis Aaron Royle et Peter Emmerich aussi qui fait road cette année chez les filles. Et qui sait un peu tenir un guidon. On ne sait pas si c'est de la moto ou du vélo lui.

  • Speaker #0

    Il est solide quand même.

  • Speaker #1

    À part le grand Magnus, pour l'instant, il n'y a pas d'absents notables. Et chez les filles, on a Fenella Longbridge, Laura Philippe, qui revient.

  • Speaker #0

    Ils ont quand même dû faire un petit chèque, je pense. Parce que je pense que pour faire venir la championne du monde d'Ironman, je pense que sa cote a dû monter un petit peu.

  • Speaker #1

    Puis on le sait, ils agressent avec des steaks aussi. On sait qu'ils sont très accueillants pour les athlètes pros, on sait qu'il y a certainement une prime de départ, qu'ils sont logés, qu'ils ont un peu une obligation de venir faire des prestations pour être au plus proche de l'événement et voir les athlètes et les groupes d'âge. Dans ce sens-là, je pense que cette course 2025 ne va pas avoir son pareil sur le calendrier parce que les athlètes ont moins la pression qu'ailleurs, à part faire une belle course, il n'y a pas d'autre pression. Il n'y a pas de conséquences sur la carrière. Ce n'est pas un titre de champion du monde. C'est juste que j'aurais fait Roth et j'aurais fait un beau chrono. Par contre, ça va être rigolo. Parce que quand on voit les noms, je me dis que sur la course à pied, ça va être un footing du dimanche le long du canal. Mais il ne va pas falloir traîner. Parce que ça va être une course stratosphérique.

  • Speaker #0

    Et tu sais, c'est ça qui est rigolo avec cette course. C'est que quelque part, ils sont hors circuit. Ça s'appelle Challenge Roth, ok. L'intérêt de cette course n'est pas lié au circuit, elle n'est même pas liée au price money à l'arrivée, parce qu'il y a un gros price money, mais ce n'est pas l'équivalence de ce que tu peux avoir à Hawaï, ou à la Gagne sur un circuit tessant. Mais ils ont réussi à créer cette marque Tour 2, qui rend cette course quasiment incontournable dans la carrière d'un prix à tête professionnel. Si tu n'as pas été te frotter à un moment à Rott, il va te manquer quand même quelque chose. Et je comprends l'intérêt de beaucoup d'athlètes et j'espère vraiment que Vincent sera là-bas parce que j'imagine vraiment que la course va lui aller à merveille.

  • Speaker #1

    Et c'est vraiment l'ambiance sur la globalité de la course. Forcément, il y a quelques kilomètres dans le vélo où tu es un peu dans la pampa. Mais par contre, tous les villages que tu traverses de 6h du matin à 23h le soir, Ils sont tous en train de faire la fête, en train de fêter l'événement. Et rien qu'à en parler, ça vibre. Mais c'est une course qui n'a nulle autre pareil ailleurs. Et effectivement, ça serait une très très bonne course pour Vincent pour faire ses débuts sur le long de distance. On souhaite, on croise les doigts, mais bon, ça va être un bel événement.

  • Speaker #0

    Cette sortie de T2, quand tu poses le vélo sur le parking et que tu pars, où tu as le premier kilomètre qui en plus faut plat descendant, et là, il y a littéralement des dizaines de milliers de personnes qui sont massées sur le bord de la route, je veux dire, il n'y a pas d'autre course comme ça au monde. Il n'y en a clairement pas d'autre.

  • Speaker #1

    Et puis il y a le fameux Solardberg qui est déjà unique.

  • Speaker #0

    Balardé.

  • Speaker #1

    Magnus l'année dernière avait dit que c'était son moment de pause au deuxième tour. Parce qu'au deuxième tour, lui il rattrape ceux qui sont partis en dernier. Et comme tu es dans le trafic, c'est le seul moment où il n'a pas appuyé comme un goré. Et du coup c'est là où il a récupéré. Il récupère dans le Solardberg. Donc oui forcément quand tu roules 3-5... ...

  • Speaker #0

    sans le solarberg, c'est rare, moi je ne récupère pas trop c'est plutôt le truc où tu surtout quand tu montes en file on est tous en file indienne tu ne peux pas doubler si tu as des allemands avec des cuissots des gros cuissots derrière vous et qui arrivent et qui demandent de laisser la place de la route ils ne te posent pas la question, tu arrives, tu y vas et puis tu es on arrive là, on est là, on va mourir ici,

  • Speaker #1

    tant pis et par contre ce qui est super Il faut le savoir quand même, Solardberg, t'es super bien Pendant la montée, tu vois pas la route Quand t'arrives et que tu tournes à droite, que tu rentres dans la bus Tu vois pas la route parce que t'as les milliers de personnes Qui sont réparties Et tu fais forcément une belle montée Parce qu'avec l'engouement global Tu peux pas faire autrement, tu sens pas la montée Ça monte tout seul,

  • Speaker #0

    puis là tu mets pas le petit Tu mets pas le petit parce que sinon tout le monde te siffle

  • Speaker #1

    Par contre, une fois que t'as fait Un kilomètre de haut, ça bascule pas Tu te retrouves tout seul dans la pampa Faux plat montant, vent dans le nez et plein but Vent dans le nez, nickel Et là tu dis, ah merde, les 8% j'aurais peut-être dû mettre la petite Donc le deuxième passage C'est savoureux Et ça, pour en avoir vu quelques-uns qui restaient un peu en travers Je vous invite à mettre la pédale 12 Quand même dans ce harberg Et du coup à profiter, à récupérer dans du 8% Bref,

  • Speaker #0

    c'est autre chose C'est vraiment une course à profiter si tu veux Et puis J'ai toujours considéré un petit peu que le résultat à Rode, c'était les conséquences de la façon dont t'approchais la course. Et si tu y vas vraiment avec l'idée de faire une course, une grosse performance et tout ça, souvent ça ne se passe pas tout à fait comme ça. Et par contre, quand tu y vas en étant super relax et en prenant la course comme elle est, et surtout pour les bons groupes d'âge, quand tu es dans le trafic, dans le deuxième tour, à vélo, Il faut quand même être prudent, c'est quand même pas l'idée de prendre un carton, surtout que nous on arrive derrière à 40 à l'heure, et quand t'as des mecs qui roulent à 25, il faut quand même faire un petit peu gaffe. Mais c'est vraiment une course particulière, comme tu le dis très bien, cette densité de personnes dans les villages, les gens qui sont installés sur les grèves devant leur maison et tout. C'est le genre de course qui vous réconcilie avec l'espèce humaine.

  • Speaker #1

    et les jours avant les jours avant c'est super aussi les jours avant quand tu vas faire là le dépôt du vélo quand tu vas enfin c'est une vraie expo c'est la vraie expo du monde du tri pour ceux qui sont allés à kona l'expo drottes c'est dix fois l'expo de kona quoi minimum il ya plus de 150 exposants et les gens sont là pour pour il ya plusieurs marques qui ont décidé de lancer leur modèle à Rott et plus à Hawaï donc ça veut quand même dire quelque chose la vraie fête du triathlon c'est là-bas, c'est à Rott mais il y avait une autre fête aussi, il n'y a pas très longtemps on en a parlé tout à l'heure, il y avait l'Ironman Nouvelle-Zélande et bon, toi tu connais bien cette course et surtout vu les chronos qui sont faits,

  • Speaker #0

    il s'est passé des choses quand même qu'est-ce qui se passe dans le monde du triathlon les vitesses l'Ironman Nouvelle-Zélande alors c'est une course qui est un petit peu atypique parce que c'est le dernier mass start du circuit Ironman pour les groupes d'âge c'est à dire que c'est encore un départ évidemment on en avait bien parlé en long et en travers au moment des championnats du monde 73 mais c'est vraiment un coin qui est particulier dans le monde qui est très très beau qui vit et qui respire le triathlon et c'était une course qui longtemps a été un petit peu le dernier bastion du plus 8 plutôt à contrario du sub 8. Je crois que c'était la première fois, c'était l'année dernière, qu'ils étaient passés en sub 8. Cette année, ils sont passés largement en dessous du sub 8, à savoir qu'il n'y a pas eu de changement drastique dans le parcours, à part quelques aménagements, mais qui ne l'ont pas forcément rendu beaucoup plus rapide. Et grosse, grosse course de... Surtout, je voulais mettre le doigt sur le retour d'un athlète qui sort de deux années un peu compliquées, qui est Joe Skipper. Beaucoup avaient commencé à enterrer en l'imaginant avoir du mal à revenir à son plus haut niveau. C'est vrai que l'année dernière, il a beaucoup souffert sur les courses avec des résultats qui ne correspondaient pas vraiment à son niveau, à ce qu'il imaginait et à ce qu'il annonçait avant la course. et de voir Joe revenir au premier plan si tu veux, en finissant deuxième et en courant surtout un marathon en 2.40, parce que je crois que les trois premiers courent dans les 2.40.

  • Speaker #1

    Alors 2.40.52 pour Mike Phillips, le vainqueur, 2.40.53 pour Joe Skipper, donc il fait le deuxième temps à pied pour une seconde, le troisième, donc le fameux Jack Moody dont on parlait tout à l'heure, 2.40.15, mais il y a... un français qui fait le meilleur temps à pied qui est top 9 et c'est un athlète pro depuis cette année mais c'est quelqu'un qu'on connaît parce qu'il a gagné en brun c'est louis richard il fait 2,40 30 après avoir roulé 4,18 là où les deux premiers roulent 4,12 et 4,10 donc c'est une belle course par contre ben voilà devant sa nage en 47,56 pour mike phillips joe skipper sort en 51,19 Donc il prend 3 minutes 30, un tout petit peu moins à la sortie de la natation. Et il est excellent.

  • Speaker #0

    Pas trop mal,

  • Speaker #1

    vraiment. Il fait le meilleur temps vélo en 4h10. Et donc Louis Richard, qui roule en 4h18 et court en 2h40, nage en 1h09.

  • Speaker #0

    Oh putain.

  • Speaker #1

    Et il fait 9ème. Il fait 9ème juste derrière Arnaud Guillou. Donc Arnaud Guillou, pardon. qui fait le dernier, enfin le premier à faire plus 8 puisqu'il est en 8h0047 donc les 7 premiers sont en sub 8 sur le résultat et donc Louis Richard fait 8h15 on imagine 1h09 si on lui retire, allez on va dire un quart d'heure de de natation ça lui change pas son chrono final mais par contre on imagine qu'il y a une toute autre dynamique de course puisqu'il doit pas faire la course tout seul, là où il a fait certainement tout seul le vélo et il arrive à sortir un 2,40 donc Louis Richard pour ceux qui connaissent pas qui n'avaient pas suivi en brin cette année retenez bien ce nom là il s'est mis un petit peu à nager même si ça s'est pas vu sur cette course il fait encore 2-3 courses là c'est un athlète à Carolispie à qui je fais coucou au passage mais voilà on a 3 français sur le top 10 en Nouvelle-Zélande donc à Monégasque Benjamin Zornioti qui fait 4 Arnaud Guillou qui fait 8 et Louis Richard qui fait 9 donc c'est à mettre en avant quand même

  • Speaker #0

    Oui, et surtout que son temps vélo, tu peux certainement le pondérer un petit peu, parce qu'en 100 ans, en 1h09, il est sorti, rappelez-vous que c'est un mass start, il doit sortir dans les 600 ou 700 premiers de l'eau, ça veut dire qu'il a doublé 590 mecs sur la partie vélo, ce qui est plus un circuit en deux boucles également, ça n'a certainement pas rendu son parcours vélo plus rapide que ça, donc il va falloir passer un peu de temps dans le bassin mon gars.

  • Speaker #1

    Oui, c'est au programme. J'ai confiance en l'athlète et au binôme. Ils se sont adjoints, parce qu'ils travaillent à distance, mais ils se sont adjoints à quelqu'un qui aide Louis sur la natation. Et je ne doute pas, c'est pas facile par contre, quand t'es pas nageur au départ, de devenir nageur quand t'es cycliste, parce que c'est un ancien cycliste. Quand t'as pas la natation dans la peau, c'est pas facile, mais c'est un sport ingrat, au même titre que le reste. Il sait faire le job, il sait serrer les points et je suis convaincu. sur la bonne réussite de l'opération.

  • Speaker #0

    Écoute, il y avait d'autres sujets que tu pensais aborder toi ?

  • Speaker #1

    Justin, et pas Justine, on a parlé du circuit Ironman, on a parlé du Challenge, comment ne pas parler du circuit Tessent ? Il y a des dates qui bougent, il y a des lieux de courses qui bougent. Ça me paraissait stable, mais c'est pas si évident que ça, je pense. Leur barque à mener, elle doit pas être si facile que ça. Et j'aimerais bien savoir où ils en sont en termes de remplissage sur les courses groupe d'âge. En France, j'ai pas l'impression que ça accroche plus que ça.

  • Speaker #0

    Si tu pars sur le fait que l'année dernière, ils avaient 6 courses en gros, et que cette année, ils partent sur un circuit certainement à 10 courses, tu rajoutes 40% d'emmerdes supplémentaires. Ça, faut pas être un génie pour le trouver. Et organiser un circuit avec 10 courses, tu multiplies les problématiques d'organisation par 10. Ils ont fait certains ajustements aussi au niveau des professionnels, c'est-à-dire qu'aujourd'hui tous les athlètes professionnels... devront participer pas seulement à la grande finale mais également tous les a fait sous contrat pardon devront participer à la course d'ouverture qui arrive prochainement il y ait singapour si je ne me trompe pas début avril et est donc là tous les athlètes qui ont un contrat sauf blessure maladie ou ou grossesse devront être présents sur le la course d'ouverture Et je trouve que c'est plutôt une bonne idée, parce que l'année dernière, on en avait parlé en large à travers, mais on avait quand même vu à certains moments certains athlètes masculins ou féminins qui avaient essayé de jouer un petit peu en tirant un peu sur les règles. Mais on se rend compte que l'importance pour eux d'avoir des athlètes qui vont être présents tout au long de l'année, surtout si le circuit est un petit peu étendu, je trouve que c'est une bonne chose. Est-ce qu'il y a un intérêt à avoir 10 courses ou 9 courses au lieu de 6 ou 7 ? Je ne sais pas. Est-ce qu'il y a un intérêt à avoir 20 athlètes au lieu d'en avoir 15 ou 16 ? Je ne sais pas. J'aimerais bien qu'ils communiquent un petit peu plus. J'aimerais bien que quand ils communiquent sur une course, il y ait un petit peu de véracité là-dedans sur le fait, c'est-à-dire que je trouve ça un peu dommage qu'on annonce une course avec des inscriptions qui ne sont pas ouvertes. et des dates qui ne sont pas connues. Par exemple, c'était... C'en était risible. Ils annonçaient une course French Riviera, et puis derrière, il n'y avait pas les dates, il manquait tout un tas de trucs. Si, vous pouviez vous inscrire, mais vous ne connaissiez pas les dates. Comment tu veux que des athlètes arrivent à se projeter sur un calendrier sans savoir la date à laquelle la course va avoir lieu ? Ça, à mon avis, c'était un petit peu une connerie.

  • Speaker #1

    t'as pas les dates,

  • Speaker #0

    t'as pas le parcours et tu payes plein but et les prix ont quand même pris une bonne calotte faudrait voir la moyenne de la participation sur les courses à l'étranger, je sais que j'ai des athlètes qui vont faire celle de Singapour, ceux qui sont basés en Asie il faudrait que je leur demande par rapport à l'année dernière si les prix avaient pris une grosse augmentation je suis pas certain que Singapour ça ait pris une grosse calotte, mais chez nous on est dans des tarifs qui sont quand même qui... qui commence à être limite outragant.

  • Speaker #1

    Et 90 euros le super sprint, 400 mètres de natation, 10 kilomètres de vélo, 2,5 kilomètres de course à pied, 90 euros.

  • Speaker #0

    Ça commence à faire cher le kilomètre.

  • Speaker #1

    Je ne m'imagine pas envoyer quelqu'un sur une course de 13 kilomètres à 90 euros. On est quasiment à 6 euros du kilomètre.

  • Speaker #0

    Je ne sais plus. Je ne sais pas où on en est. Moi, je sais que ce week-end, normalement, on fait du atelon sprint à Jean-Lys, qui est calife. pour les championnats de France avec mon gamin, je crois que c'était 25 balles l'inscription. Donc j'imagine que faire un triathlon sprint en France, on est à peu près dans les mêmes prix, entre 25 et 30 balles. 90 pour un XS, ça commence à piquer un peu.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas. Je ne sais pas. Et le circuit, on ne sait pas trop si pour les groupes d'âge, ça va être les mêmes circuits que pour les pros. parce que autant mettre 8 boucles de 10 km avec 20 pros dessus, tu te doutes bien qu'au niveau du drafting, c'est facile à gérer. Par contre, si tu gardes la même chose avec 1000 ou 2000 athlètes sur 10 bornes, c'est une cyclo sportive. Donc j'imagine que ça ne va pas être le même circuit, ça ne va pas être la même façon de gérer le trafic. J'étais ravi de voir le circuit année 0 pour moi l'année dernière sur le T100. J'ai hâte de voir la reprise, parce qu'avec les nouveaux noms, les nouvelles têtes,

  • Speaker #0

    au grand dam de notre sam long ça va pas nager moins vite et c'est un bafouille à falloir faire attention dès le départ mais si tu veux pour moi ça devient le circuit pitiot devient le circuit wtcs longues distances wts plus voilà c'est ça c'est parce que en gros tu as à part sam long tu as les mêmes attaques tous les gars de la wtcs et quasiment tous ceux qui étaient des athlètes plutôt typé 100% longue distance les de l'eau les dit lève et compagnie ben eux ils sont tous barrés sur la grande man pro série parce que ils se rendent compte que derrière ça passe pas quoi mais il va y avoir du spectacle si tu veux quand tu regardes les start list guinness dans l'ouïe vendry rien que déjà là tu as déjà le podium quoi

  • Speaker #1

    Reste à déterminer dans quel centre.

  • Speaker #0

    Ouais, voilà. non mais voilà je pense que cette première course à singapour va être un petit peu va mettre en lumière un petit peu tout ça les points positifs et puis aussi éventuellement les points les points négatifs il ya que l'aine aussi et qui est présent car au signer il me trompe pas enfin on avait on avait lu les startis la dernière fois mais c'est vraiment le goût du triathlon court distance qui est présent à la fois chez les hommes et à la fois chez les femmes. Moi je suis vraiment curieux de voir ce que Flora Duffy va faire cette année sur ce circuit parce que l'année dernière elle l'avait fait mais on était encore en année olympique et elle avait plutôt mis la majorité de ses oeufs dans le panier olympique. Cette année elle est dédiée pour la première fois de sa carrière sur le circuit, sur un circuit longue distance. Et sur le papier, j'ai tendance à dire que c'est certainement peut-être une des principales concurrentes qui va pouvoir rivaliser en termes de bike power avec Taylor Nip.

  • Speaker #1

    Juste, je fais la liste des athlètes sur le Tessent qui vont arriver dans pas longtemps. Taylor Nip chez les filles, Ashley Gentle, Julie Deron, Flora Duffy, Lucie Biram, Indiali, donc Imogen Simon, Paula Findlay, Lucie Charles. on ne sait pas comment elle a récupéré un contrat mais elle était là, Emma Palin-Brown, Els Visser, Grasteck, qui est aussi à Roth, Martha Sanchez, Ellie Solthaus, Caroline Paul, Anna Berry. On se doute qu'avec ça, c'est pareil, ça ne va pas amuser la galerie. Donc devant, pour être dans le top 5, il va falloir s'accrocher de manière très sévère. Et ensuite, chez les hommes, attention, Martine Vendrine, Kyle Smith, Rico Bogan, Sam Long, Mathis Margirier, Peter Emmerich, Uri Cullen, Fred Funk, Mikanout, Justus Nischlag, Yeleginz, Menocoulas, Nicolas Mann, Antonio Benito Lopez, Greg Barnaby. Et on a donc notre Vincent-Louis qui est dans les...

  • Speaker #0

    Vincent-Louis se met Menocoulas dans l'eau. Alors là, les gars, attention, on va mettre les bretelles. Mais au coup là, ça va pas falloir le laisser partir et puis je pense que Louis va pas non plus les attendre.

  • Speaker #1

    Bah non, ça va être un jeu de nageur au départ, à qui il va mettre le dawa le plus possible.

  • Speaker #0

    À qui il va mettre un tour à somme longue.

  • Speaker #1

    Oh ! Oh le vilain ! En tout cas, Sam Long continue à bien communiquer et à donner des conseils sur comment gérer le vélo à la course à pied, c'est assez sympa. Et puis, petite pensée et petite dédicace à notre premier diabétique professionnel. On a Lionel Sanders qui a annoncé qu'il était diabétique de type 2 et qu'il se demandait si le fait de manger jusqu'à 500 ou 600 grammes de sucre par jour, c'était peut-être quelque chose qui était à l'origine de ça.

  • Speaker #0

    T'as vu la vidéo ? Le gars il a jamais cuit un légume de sa vie ! Ouais, aussi ouais.

  • Speaker #1

    Non mais putain, qu'il arrête. Non mais moi ça me fatigue si tu veux.

  • Speaker #0

    Alors je pense que, pour en revenir juste à ça, sur le hype qu'il y a sur les grammes de glucides en ingestion par heure, je pense qu'il faut vraiment faire attention au moins à la santé. Que ce soit des athlètes hyper performants, qu'il soit... Les professionnels savent qu'ils ont une carrière de 5, 10, 15 ans et qu'après ils ont des problèmes de santé, c'est un choix et malheureusement on ne peut que le respecter et leur souhaiter que tout se passe bien. Par contre manger 120 grammes de sucre par heure sur 5 heures de vélo et se dire qu'on va s'en sortir plutôt bien au bout de 4, 5 ans, je pense que c'est juste pas vivable. Donc sans aller parler de rebasculer tout sur le low carb et de ne pas dépasser les 50 grammes de glucides par jour. l'eau carbe c'est ça, entre 50 et 80, et passer de l'autre côté et être super excessif, et monter à 120 grammes par heure sur le vélo en permanence, je ne suis pas tout à fait d'accord, donc moi je vous invite à écouter un petit podcast que j'avais fait avec Carol Ispi sur la diététique qui doit être au même titre que l'entraînement qui doit être périodisé, et on n'est pas fait pour manger 120 grammes de sucre par heure toute l'année, sur toutes les séances.

  • Speaker #1

    ah bah ça c'est clair que non ça c'est une aberration chez les jeunes malheureusement c'est l'information que tu passes des fois je suis d'accord avec toi et c'est vraiment grave parce que moi je me rappelle quand il y avait eu au moment où les norvégiens quand Eden avait gagné à Hawaii, c'était les premiers à avoir communiqué sur l'augmentation de la quantité de prise de glucides qu'ils faisaient où ils parlaient qu'ils prenaient entre 115 et 120 grammes de glucides, aujourd'hui les mecs ils sont à 40 grammes de plus minimum voire encore plus et et Et à l'époque, il y avait un médecin dont j'ai perdu le nom, mais je pourrais retrouver l'interview, et qui avait fait un article en disant, on est en train de préparer une génération de triathlètes professionnels qui vont souffrir de diabète de type 2. Parce que prendre ça en course, c'est une chose. Prendre ça tout au long de l'année sur des séances d'entraînement, je vais dire, on marche complètement sur la tête. Et on ne s'entraîne pas tout le temps à bloc, à intensifier de course. Vous n'avez pas besoin de... prendre des quantités de glucides comme ça, écoutez votre corps, évidemment quand vous vous rapprochez des épreuves, il faut utiliser des produits de nutrition, ceux que vous avez utilisé pendant la course, mais le reste de l'année, tournez sur de la nourriture, et quand je parle de la nourriture, c'est l'arrêt à la boulangerie si c'est nécessaire, faites-vous votre sandwich de beurre de cacahuète, ou Nutella, ou des trucs comme ça, mais pensez à manger quand vous avez envie de manger, ne mangez pas. pour le plaisir de prendre 120 grammes de glucides pour faire comme les pros, ça ne marque pas et tout ce que vous allez arriver à faire c'est vous déglinguer le système c'était exactement là dessus que je voulais aller voilà c'est tout et tu as des courses qui arrivent toi ?

  • Speaker #0

    non je devais aller alors si tu as un petit dédicace à mon ami Goupil qui organise la IOTA XP à Villeurbanne le 23 mars donc c'est dans 15 jours c'est un nouveau format qui vient de sortir ils veulent développer un petit peu le circuit mais là c'est un un 202 je crois de tête avec un cut off un petit peu plus court et c'est abordable un petit peu par tout le monde je devais le faire mais si mes tendons s'accrochent pourquoi pas donc un petit truc comme ça c'est donc 202 200 mètres de natation 2 km à pied et puis il y a jusqu'à 5 tours pour ceux qui sont gourmands donc les premiers tours les cut off c'est 18 je crois ou ça doit être 20 minutes 20 minutes et à chaque fois on retire 2 minutes. 20, 18, 16, 14. Quand ça commence à aller à 12, ça commence à devenir un petit peu chaud.

  • Speaker #1

    Ça commence à piquer un peu là.

  • Speaker #0

    Et puis t'as le cumul, parce que si tu fais 5 tours, t'auras fait 1000 et 10. Et je trouve que c'est une super séance, une super course. Et puis sinon, non, la première, normalement pour moi, la première, ce sera le 73 à Aix. Et toi ?

  • Speaker #1

    Comme d'hab.

  • Speaker #0

    Ouais,

  • Speaker #1

    c'est ça. Moi, j'ai couru hier, il y avait la corrida de Lonce-le-Seunier. le champion est mort les champions et morts les champions s'est fait battre par son fils voit la première fois à plate couture et champion est mort vive le nouveau champion vive le nouveau roi et j'étais bien content parce que j'ai quand même pas mal couru ça me fait 3 32 de moyenne sur lui borne donc quand même pas mal chez un petit peu le mica court plus vite ouais mais 5 5 secondes au kilo il a mis en fait

  • Speaker #0

    Donc il a été puni hier soir, je suppose.

  • Speaker #1

    Oui, puni, mille comptes. Il était super content et moi j'étais super content pour lui évidemment et surtout qu'il a quand même bien bossé. On rentrait de stage de Nice, on a été faire 5 jours à Nice le week-end dernier. D'ailleurs on a été rendre visite à son pote Valentin Lepers qui est au Crêpes à Bouloris, qui s'entraîne là-bas, un truc haute performance. Et on a passé un bon moment avec Val, il va bien, les copains étaient bien contents de se retrouver. Et surtout, ce week-end, il y a des qualificatifs pour les championnats de France de duathlon qui ont lieu à Jean-Lys en Franche-Comté. Et trois semaines après, il y a les France de duathlon qui sont un peu le gros objectif et qui ont lieu également pas loin de chez nous à Mâcon, qui est une belle course. J'irai. J'espère que mon pote Romu sera là. parce qu'on s'en prépare une belle et c'est vrai que moi j'étais content parce que je cours plutôt pas mal en ce moment et je me suis un peu niqué quand la main mollet parce que tu sais les corrida c'est vraiment des trucs des vire-vire, on avait cinq tours pour faire huit bornes, je te dis pas sur des pavés changement de direction 90, tour de la fontaine et tout et il y avait Romain Guillaume d'ailleurs qui était là, parce que notre Romain Guillaume Gérassien qui habite aujourd'hui à Ombrin était là présent, donc Romain fait... 4, c'est Pierre Fieux, un ami qui gagne en courant à 3 minutes au kilo, donc on voit quand même du bois. Romain Guillaume, il doit courir, il doit être en 3.21 ou 3.22 au kill. Il fait 4, mon gamin fait 8 ou 9, et puis moi je fais 14. Donc lui il gagne en KD, moi je gagne en Master 35. Mais une belle course. C'est sympa, c'est course à pied le dimanche matin, tu arrives, tu sais, c'est l'ambiance, ça sent la frite, ça sent le café chaud et la frite, moi j'aime bien. Et donc ça, je me suis quand même un peu tiré le mollet, donc je verrai ce week-end s'il fait Jean Lys ou pas. Ça sera sympa parce que comme aujourd'hui, Mika il est en KD, on court tous les deux sur le S, et ça va être son premier S, donc on a hâte de voir un petit peu ce que ça va donner. Et puis...

  • Speaker #0

    On va faire une marrakech.

  • Speaker #1

    Une fois qu'il nous fasse une marrakech, c'est clair. Et le week-end d'après, je fais les qualifs pour les championnats du monde de gravel en Gélbique. Donc 150 km de gravel sur les petits fumins belges, ça devrait être bien sympa. Je vais essayer de ne pas me faire une Pogacar. Et puis après, un Macon. Et si tout se passe bien, les championnats d'Europe du hâtelon longue distance en Allemagne. mais avoir c'est fin début avril premier week-end d'avril ça va être le 4 5 6 donc c'est le même jour que le t100 ouais ok toi qui sera devant les écrans et puis bah nous on est bien content d'être venu en ligne on avait besoin de prendre un petit peu de temps off et ben on espère que que ça on avait reçu quand même pas mal de messages de soutien en nous demandant quand est ce que ça arrivait c'est vrai que ça nous a ça nous a bien motivé. Alors savoir que faire un podcast, ce n'est pas gratuit, ce n'est pas gratuit en temps et ce n'est pas gratuit financièrement. Et il y a un moment, on a essayé de se poser un petit peu la question et c'est vrai que déjà, on n'en tire aucun revenu. Et c'est un peu un appel qu'on voulait faire à essayer de… N'hésitez pas à partager le podcast et puis de le faire circuler un petit peu plus parce que si on peut arriver à gagner… à augmenter notre nombre d'écoutes, peut-être qu'il y a un moment où on imaginerait que ça pourrait arrêter de nous coûter de l'argent. Et puis, on est partagé à l'idée de lancer une petite cagnotte pour ceux qui seraient intéressés à participer. C'est une phase de réflexion qu'on a actuellement, mais c'est vrai qu'on a créé du contenu. Quand on va chercher un magazine ou un journal, on met sa petite pièce sur le comptoir. Et peut-être que l'idée de payer quelques euros par mois pour pouvoir avoir une écoute, c'est quelque chose sur lequel on s'orientera. On n'a pas pris cette décision-là encore. On verra comment ça évoluera et sous quelle forme on peut la donner. Mais on va essayer de retrouver un rythme un petit peu plus régulier en termes de publication. et au cul de cet épisode que l'on vient d'enregistrer vous aurez une interview une petite interview avec Olaf Gasten du Made in Tri que je vais enregistrer moi certainement cet après-midi et que Mika collera où il va nous parler de l'état des inscriptions sur sa course qui explose pas mal où ça devient clairement le plus gros triathlon la Martinique et des Antilles et où il en est un petit peu dans les préparations et tout ça donc ça vous mettra un petit peu de soleil en ces dernières journées d'hiver calendaire voilà un peu on vous fait une grosse bise et puis on vous dit à très bientôt ciao ciao à très bientôt,

  • Speaker #0

    ciao tout le monde

  • Speaker #1

    Olaf, bienvenue de retour sur le Tribe Indeed et je te remercie de ta patience parce qu'on a déjà fait une première prise qui malheureusement n'a pas fonctionné. Olaf Kasten, directeur du Made in TREE, bienvenue sur le Tribe Indeed.

  • Speaker #2

    Merci Arnaud, toujours un plaisir d'être là et très content de parler du Malintree, merci.

  • Speaker #1

    Écoute, déjà on est à un petit peu moins d'un mois de ta course et puis l'idée c'était de faire un petit peu un point sur à la fois les inscriptions, la répartition des inscriptions, l'intérêt que tu as pu avoir depuis la métropole et éventuellement d'autres destinations. Et puis savoir... comment de ton côté au niveau des inscriptions tout cela se déroulait j'ai cru voir passer un poste que tu étais largement en avance par rapport à la quantité d'inscriptions de l'année dernière tu peux nous en dire un petit peu plus là dessus et quel retour toi tu as à la fois des locaux et puis des

  • Speaker #2

    étrangers enfin des gens qui sont non insulaires écoute ça se passe vraiment super bien on a fait un énorme effort efforts sur la communication, que ce soit en France ou ici dans la Carribe. Donc, au niveau des inscriptions, c'est assez énorme. On a fait quelques changements aussi, comme on a rajouté un L, ce qui a, je pense, aussi intéressé des athlètes qui n'étaient pas vraiment intéressés par faire un M. Et donc, là où l'année dernière, on était un peu plus de 130 participants en tout, y compris des enfants. Là on est déjà à plus de 170, donc on est en train de fabriquer un peu en catastrophe avec la ligue des barres supplémentaires pour agrandir le parc à vélo et même avec ça, il nous reste à ce stade encore 20 places ou moins de 20 places sur le parc à vélo. Donc on est obligé de voir si on fabrique encore plus. En tout cas, l'engouement est clairement là. On avait 56 participants l'année dernière sur le M. Là, on est déjà à 60 sur le M et on a plus de 50 participants sur le L. Avec une grande délégation qui vient de Guadeloupe, presque 40 personnes qui viennent de Guadeloupe, ce qui est énorme. On a plus de 5 personnes qui viennent de Saint-Martin, de Saint-Barthes. Là, il y a quelqu'un qui s'est inscrit de Sabah, qui est une petite île à côté de Saint-Martin. Il y a un triathlon également qui se fait tous les ans. Donc voilà, super content que dans la Caribe, tout le monde en parle et les gens viennent à peu près de partout. Et contrairement à l'année dernière, à part les athlètes qu'on avait invités, c'est vrai qu'il n'y avait encore personne qui venait de l'Hexagone. Là, comme on a fait plus tôt dans la saison, il n'y a pas encore vraiment de course en Europe. On a rajouté un L, ce qui justifie pour beaucoup de gens de faire un voyage. On a plus d'une vingtaine d'athlètes qui viennent de France, de l'Hexagone. Et donc ça, c'est vraiment top aussi.

  • Speaker #1

    Et pour mettre un petit peu les chiffres en perspective, la Ligue de Martinique et la Ligue de Guadeloupe, tu sais, tu as une idée du nombre de licenciés que ça représente à peu près ?

  • Speaker #2

    Alors, historiquement, la Ligue de Guadeloupe a toujours été un peu plus grosse que celle de Martinique. C'est vrai que lors du Covid... Les licenciés se sont écroulés ici en Martinique et je pense qu'il y en avait moins d'une cinquantaine. Donc ça c'était vraiment, il y a eu beaucoup de mal. Alors avec la reprise après le Covid, moi j'ai repris la sélection de triathlon d'un club également. On a un autre club qui est très actif, là il y a un club qui s'est créé. Donc on était un peu plus de 100 licenciés en 2024. Et on est à plus de 200 là en 2025. Donc j'imagine qu'il y a eu un petit effet Jeux Olympiques aussi, mais je pense que c'est surtout lié aux personnes ici en Martinique qui ont redynamisé ce sport et qui proposent des courses. Il y a Hervé Arcade également, c'est un cycliste connu, un ancien cycliste connu ici de Martinique qui a commencé à organiser... Des courses également cette année, qui a fait venir Thomas Böckler, qui a fait un triathlon ici comme invité, qu'il a gagné d'ailleurs. Et donc voilà, il y a vraiment un dynamisme qui est... qui est assez fort. Je ne sais pas en termes de Guadeloupe comment ça se développe, mais je pense qu'on ne doit pas être très loin, ce qui fait plaisir à voir. Même si en termes de triathlètes non professionnels, mais élites, en Guadeloupe, il y a un niveau qui est très costaud et qui est un peu plus élevé aussi, parce que je pense que ça fait plus d'années que plus de gens font du triathlon là-bas.

  • Speaker #1

    donc ils ont des équipes très fortes du triathlon il faut quand même mettre les choses un petit peu en relief c'est à dire que tu as quasiment autant d'inscrits sur ta course que le nombre de licenciés que tu peux avoir en Martinique c'est comme si jamais en France métropolitaine on se retrouvait avec un triathlon avec 60 000 participants au départ après on est quand même je

  • Speaker #2

    pense que c'est plus à comparer par rapport à une région ... Une région en France, mais c'est vrai qu'on a en plus des licenciés. C'est vrai que comme pour être licencié, il faut s'inscrire dans un club. Et donc voilà, une licence, ce n'est pas loin de 300 euros. Et donc pour pas mal de gens, ça, c'est un problème aussi de coût. C'est pour ça que même s'ils pratiquent, s'ils ne peuvent pas vraiment participer à tous les entraînements, etc., il y en a qui préfèrent ne pas... Ne pas s'inscrire, ne pas prendre de licence. Alors là, comme au Madintri, on a également le championnat. Donc on est le championnat de Martinique pour le MLL et pour pouvoir prétendre au titre de champion, il faut être licencié. Il y a un ou deux gars qui sont assez forts, qui ont pris des licences individuelles quand même pour pouvoir prétendre au titre de champion de Martinique. Mais oui, on a une cinquantaine d'inscrits qui sont non licenciés sur les 170. Donc, c'est quand même pas mal aussi. Oui,

  • Speaker #1

    il y a quand même encore un potentiel de croissance à ce niveau-là. Mais c'est vrai que 300 balles, une licence, j'imagine que le niveau de vie en Martinique n'est pas tout à fait le même qu'en France métropolitaine. Et déjà chez nous, une licence club, ça reste beaucoup. d'argent pas quand tu as un enfant généralement c'est pas un souci mais quand tu as des familles qui ont deux ou trois enfants et qui ont à multiplier les licences ça fait vite un budget qui est loin d'être négatif.

  • Speaker #2

    C'est ça alors nous on essaie de jouer sur le fait que voilà avec nous il faut une seule licence et après on peut quasiment s'entraîner tous les jours dans trois sports différents alors que voilà si tu prends une licence natation ou judo tu as peut-être un ou deux entraînements et tu paies quasiment le même prix donc donc on essaie de jouer aussi là dessus pour pour motiver les parents à inscrire plus de jeunes. Mais c'est sûr que, voilà, ici, les transports en commun, c'est un peu compliqué, comme il fait, voilà, un, il fait super chaud, et deux, voilà, c'est un territoire que, voilà, qui, c'est un peu comme être à la campagne en France, donc sans voiture, c'est compliqué. Et donc, voilà, à cause de ça aussi, pour les parents, c'est pas toujours facile de les emmener à Ausha droite. Mais voilà, mais compte tenu de tout ça, et sachant que les enfants, ont tendance à s'inscrire de toute façon, plutôt les parents ont tendance à inscrire les enfants. Au dernier moment, heureusement pour les enfants, on fait des aquatelons, donc il n'y a pas de limitation au niveau du parc à vélo, donc on a encore des places de dispo pour les enfants. Et l'aquatelon est ouvert aussi pour les enfants ? Oui, tout à fait. Donc c'est 50 mètres pour les tout-petits et puis 200 pour les 10-13 ans. et donc on finira clairement au dessus de 200 personnes ce qui était vraiment notre objectif ambitieux et ce sera de loin la plus grande course jamais organisée ici à Martinique donc c'est vraiment top en termes d'épreuves,

  • Speaker #1

    tu as les aquatelons pour les enfants ensuite tu as XS et S c'est ça ?

  • Speaker #2

    XS, M et L XS pour les... novices, ceux qui veulent faire une petite distance sprint, qu'on va faire partir en tout premier, puisque là c'est à partir de 12 ans. Et donc au début on voulait partir, j'avais comme idée de faire partir tout le monde ensemble pour faire un grand départ, pour que ça fasse un peu dans la tradition du triathlon, baston dans tous les sens, etc. Mais c'est vrai que les arbitres de la Ligue ici m'ont dit, ouais mais bon comme il y a des petits jeunes de 12 ans, il ne faut peut-être pas les jeter là-dedans, donc voilà. On va faire partir le XS en tout premier et puis le M et le L 5 minutes après, une fois que ceux du XS auront passé la première bouée et seront sur leur chemin de retour à la notation. Et pour elle,

  • Speaker #1

    c'est un parcours de 750 mètres sur la natation ou c'est juste une grande boucle dans la belle ?

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça. Donc il y a deux boucles de 750 mètres pour les deux. Et après, ceux du L feront la petite boucle du XS de 400 mètres en plus, donc pour faire 1900. Et après, sur le vélo, c'est un tour un peu plus court pour le M et deux tours sur le L. Donc on aura trois révitaux uniquement sur le L. et après c'est deux tours de course à pied et quatre tours de course pour le m14 sur la l sachant que la moitié est sûre et sur bitume donc sur la route et la moitié après sur le sentier du littoral donc c'est magnifique mais où il ya des petits passages avec du sable il ya des petits passages avec des pierres c'est pas dit c'est pas un trail méchant mais mais ça rajoute quand même à la à la difficulté du parcours en course à pied aussi.

  • Speaker #1

    Tu avais eu l'occasion, toi, de faire, quand on était en Asie tous les deux, le triathlon de Bintan, non ?

  • Speaker #2

    Je ne crois pas, non. Je n'ai jamais fait cela.

  • Speaker #1

    Il y avait la partie course à pied du M. On partait sur un espèce de terrain de golf qui était bitumé. Et puis, on revenait un peu par un petit sentier du littoral. Et quand j'ai regardé les vidéos que tu avais postées... ça me rappelait un petit sentier à la fois de temps en temps exposé au soleil, de temps en temps à l'ombre sous les plantes tropicales avec un petit sol sablonneux. Et je me disais, ça me rappelle quand même drôlement. Et je n'arrivais plus à me rappeler si on avait couru ensemble là-bas sur cette épreuve de Bintan.

  • Speaker #2

    Je crois que je n'ai jamais fait, mais ça a l'air de ressembler tout à fait.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #2

    quand je l'ai vu tout de suite,

  • Speaker #1

    je me suis dit, ça ressemble à ça. On en avait abordé le sujet hier. Un truc qui m'intéressait vraiment, c'est la répartition homme-femme au niveau des inscriptions. Et tu me disais que vous êtes nettement au-dessus des pourcentages nationaux sur les épreuves, avec un gros pourcentage de participation féminine, ce qui est plutôt une vraie bonne chose, je trouve.

  • Speaker #2

    Oui, tout à fait. On n'a pas loin de 40% des inscrits qui sont des femmes, donc c'est vraiment top. On a plusieurs femmes qui sont vraiment de très très bon niveau, qui viennent de Guadeloupe, plus les deux professionnelles, une autrichienne et une française qui sont invitées. Donc ça promet d'avoir vraiment des très très belles courses sur toutes les distances, autant côté hommes que femmes, tout à fait.

  • Speaker #1

    Comment tu expliques un petit peu cette course ? Je sais qu'il y a certaines courses en France qui avaient... mis clairement l'accent sur la participation féminine parce que d'un point de vue business, c'est pas toi que je vais apprendre ça mais c'est là qu'il y a la plus grosse part de croissance possible parce que quand t'as des épreuves qui ont 15% de participation féminine alors que les femmes représentent 50% de la population française et ces organisations là en fait ce qu'ils avaient fait et ce qu'ils ont fait c'est que ils ont fait un départ particulier si tu veux séparé pour les pratiquantes féminines Parce que sur les années précédentes, il y avait eu un petit survey qui avait été fait où pour les femmes, souvent, un des points bloquants, c'était le départ de natation dans des épreuves, tu sais, avec des mastarpes où tu as 300, 400 personnes. Et pour la plupart des nanas qui n'étaient pas forcément très confidentes, si tu veux, de se lancer à la fois en eau vive et puis à la fois dans un milieu masculin qui n'est pas toujours peut-être le plus fin quand on a des lunettes et puis un bonnet de bain sur la tête.

  • Speaker #2

    Ok, intéressant. Alors ici, la raison, je pense que c'est...

  • Speaker #1

    C'est Olaf Kasten l'organisateur,

  • Speaker #2

    c'est ça ? Non, je ne pense pas, malheureusement. Non, je pense que la raison, c'est plutôt qu'on a un club ici en Martinique où il y a une très bonne communauté de triathlètes féminines. qui est très dynamique et donc au niveau du recrutement comme au niveau des entraînements etc elles sont toujours plusieurs à s'entraîner ensemble ça motive évidemment les autres aussi pour rejoindre l'équipe et je pense que c'est ça plus le fait que côté Guadeloupe aussi comme je disais il y a des femmes très très fortes qui doivent forcément se faire connaître motiver d'autres à faire ce sport également. Ici en Martinique c'est plus je dirais

  • Speaker #1

    en mode sport loisir mais c'est aussi efficace pour voilà pour recruter des triathlètes et après voilà pour faire des gens qui participent aux courses donc donc c'est top ouais j'avais été navigué un petit peu sur ton site j'étais plutôt vraiment surpris par le montant des inscriptions qui était que je trouve vraiment super super abordable et tu peux nous rappeler vite fait le grand gros le montant le coût financier que tu demandes pour les inscriptions Est-ce que le rapport du montant des inscriptions représente dans le budget complet de ta course ?

  • Speaker #2

    Cette année, c'est la première fois qu'on fait le L. Ça permet quand même d'avoir des inscriptions qui sont un peu plus élevées. Mais là, on est à 90 euros sur le L. L'objectif, c'était clairement de rester en dessous des 100 euros. On est à... On est à moins de 40 euros sur le M et on est à 25-30 euros sur le XS. Donc on essaie vraiment de faire en sorte que ce soit très abordable. L'année dernière, lorsqu'il n'y avait pas le L, c'était encore plus fragrant. Je crois qu'on avait en tous les inscriptions, comme en plus il y avait moins de monde, on était à peu près à... je crois qu'on avait gagné... 3500 euros avec les inscriptions pour un budget qui était de l'ordre de 25 000 et cette année on doit grâce aux ailes on doit quand même être on sera à la fin autour de 8 9 mille euros au niveau des inscriptions avec avec un budget qui de l'ordre de 40 mille euros cette année donc donc c'est sûr que quand tu prends la moyenne c'est sûr donc même avec même si tu prends dix mille euros avec Avec 200 inscrits, ça te fait 50 euros en moyenne que les gens payent. Et derrière, c'est plutôt 200 euros que tu dépenses par participant pour faire une course avec vraiment des prestations de qualité. On a un groupe de carnaval, on a un groupe de belais qui sont là pour mettre de l'ambiance. On a un speaker Ironman, un DJ qu'on fait venir de France. on a plein de banderoles, etc. On essaye surtout au niveau des ravitaux également de vraiment être bien fournis pour que, voilà, surtout ceux qui viennent de France, évidemment, qui n'ont pas vraiment l'habitude de la chaleur et de l'humidité, c'est sûr que sur le L, ça va piquer un peu sur la course à pied avec la chaleur.

  • Speaker #1

    Il y a des kilomètres sur l'être.

  • Speaker #2

    Exactement, ça ne sera pas facile. Donc voilà, on essaie vraiment de faire le maximum. Heureusement, on a des partenaires privés, on a la Ligue évidemment qui nous soutient financièrement. On a des partenaires privés qui, je pense qu'à la fin, vont donner entre 10 et 15 000 euros, quelque chose comme ça. Et puis, on a également des partenaires publics, avec qui c'est toujours... Très compliqué parce qu'ils savent toujours très très tard les budgets qu'ils vont avoir à leur disposition. Avec le bordel en plus au niveau des législatives, etc. en France, le budget n'était pas voté jusqu'en début d'année. Donc là, ils attendent toujours. Donc moi, je ne sais toujours pas exactement. J'ai des organismes qui m'ont dit ouais. On te soutient, mais on ne sait pas encore combien, on ne sait pas encore quand. Donc c'est sûr que tu dois mettre 20 000 euros sur la table perso pour la trésorerie, parce que même l'année dernière, l'office de tourisme, la course était en juin, et les 6 000 euros qui représentaient quand même 25 % du budget de l'année dernière, ils ont été payés début 2025, tu vois, six mois après l'événement. Donc ça forcément tu es obligé de faire avec ?

  • Speaker #1

    C'est quand tu fais plutôt sans, mais c'est vraiment une dinguerie, et c'est un truc qui m'a toujours fait tomber les chaussettes, dans le sens qu'à chaque fois que tu vas demander des subventions à des collectivités locales, et quand tu organises une épreuve comme ça, si tu veux,

  • Speaker #0

    Il y a un rôle social important, il y a un rôle sportif important, il y a tout un taquet. La pratique du sport dans le but d'une société, c'est quand même quelque chose qui est super important. Mais malgré tout, à chaque fois, c'est un vrai sacerdoce d'arriver à récupérer à la fois un manque qui soit fiable et puis de savoir quand est-ce que tu vas être payé. Et si tu n'as pas un organisateur qui est volontaire et qui a les capacités financières à faire la banque pendant un petit peu, c'est impossible. C'est impossible. Et on veut tirer notre société pour une plus grande pratique sportive, avec une plus grande inclusion et tout ça. Et je pense que le triathlon, d'un point de vue inclusif, que ce soit homme, femme, jeune, vieux, fit, pas fit, etc. On est quand même un sport qui peut être vraiment pris comme modèle par beaucoup d'autres au niveau de l'inclusion. Moi, je n'ai jamais entendu des spectateurs insulter les arbitres ou les concurrents sur un triathlon. Je n'ai jamais vu de bagarre sur un triathlon. Je n'ai jamais vu d'arbitre se faire sortir ou être protégé par la police pour ressortir. Et je trouve ça vraiment dommage que les collectivités locales ne puissent pas avoir une fiabilité et une visibilité chez nous. Et c'est vraiment dramatique. Et je pense que c'est symptomatique un petit peu de l'état du pays actuellement. Et puis, c'est surtout un petit peu symptomatique de l'état de fonctionnement de nos collectivités locales qui, elles, je ne pense pas que ce soit forcément de la mauvaise volonté, mais... doivent certainement attendre des financements. Et quand tu vois le cinéma actuellement avec la réduction des budgets de dingue...

  • Speaker #1

    Ici, c'est clair que ce n'est pas de la mauvaise volonté. Loin de là, il y a énormément de bonne volonté. C'est juste qu'ils ne savent pas trop quand est-ce qu'ils vont recevoir. Eux, ils mettent dans le système. Et après, eux, malheureusement, ils sont aussi démunis. Ils attendent que... Ils attendent que quelqu'un au niveau du ministère ou je ne sais pas où appuie sur le bouton. Et ils ne savent pas trop quand est-ce que ça va venir non plus. Mais bon, heureusement, cette année, on a l'Office du tourisme de l'espace sud qui nous a aidés financièrement. Donc ça, c'est top.

  • Speaker #2

    Et après,

  • Speaker #1

    on a d'autres organismes avec lesquels on attend. Ce qui est bien, super cette année, c'est qu'à peu près tous les établissements publics ou tous les organismes publics qui peuvent aider sur ce genre de course savent qu'on existe et donc j'espère bien que voilà cette année ils vont peut-être j'espère qu'ils vont envoyer des gens aussi pour regarder un petit peu voilà comment ça se passe et qu'une fois qu'ils seront plus à l'aise on pourra faire des partenariats sur plusieurs années pour que nous financièrement aussi on sache un petit peu plus à l'avance, qu'est-ce qu'on peut engager comme frais. Parce que là, à ce stade, tu te dis, j'ai 50% de chance que lui me donne tant, donc je vais dépenser tant. Parce que tu n'as pas complètement envie non plus de juste tout payer de ta poche.

  • Speaker #2

    C'est vrai que pour l'instant,

  • Speaker #1

    ça a plutôt bien marché. Mais c'est vrai que cette incertitude-là,

  • Speaker #2

    elle n'aide pas à faire vraiment un événement de la vie.

  • Speaker #1

    Aussi bien que tu pourrais,

  • Speaker #2

    si tout ça c'était un peu plus rapide.

  • Speaker #0

    Rapide et limpide, si tu veux.

  • Speaker #1

    Oui, exactement.

  • Speaker #2

    Moi,

  • Speaker #0

    j'appellerais cette interview à Cédric Gosse, qui outre être le président de la FED, est quelqu'un que j'ai la chance de considérer comme un ami. Et je sais qu'il est extrêmement sensible à tout ce qui se passe dans les départements et les territoires d'outre-mer. Quand il avait pris son dernier mandat, il avait fait un déplacement jusqu'à Tahiti. Il avait dû passer sur la ville.

  • Speaker #1

    Je me rappelle, je l'avais parlé, oui, tout à fait.

  • Speaker #0

    Et il est sensible au développement de la pratique dans ces petites ligues, en fait, si tu veux, parce que c'est souvent là qu'il y a des grosses marges de progression. Et puis, j'espère qu'il entendra le message. Et j'aimerais bien que la fédération puisse appuyer ou... Faire en sorte que des organisations comme toi, qui sont vraiment supportées financièrement par des fonds privés qui sont les tiens, puissent avoir une viabilité. Parce que je trouve que le triathlon, il ne peut que gagner, si tu veux, à être vraiment présent partout. Et la France, c'est une France multiple. Elle est présente partout, tout autour du monde. Et puis d'avoir des épreuves autour du monde, comme toi, tu les organises, je trouve que c'est vraiment...

  • Speaker #1

    C'est sûr, on organise le triathlon, c'est co-organisé avec la ligue de triathlon ici en Martinique.

  • Speaker #2

    Son président Boris Audry,

  • Speaker #1

    qui est une des personnes qui m'a vraiment soutenu depuis le tout début, et qui est une des personnes avec mon co-organisateur

  • Speaker #2

    Manuel Thibault.

  • Speaker #1

    Sans qui la course n'aurait pas vu le jour. Et évidemment d'avoir la Ligue à nos côtés, que ce soit en termes d'autorisation, démarche avec la préfecture, avec la ville de Saint-Luz, qui évidemment nous soutient également dans cet événement. Ça fait une énorme différence. Moi en plus je suis allemand, je suis blanc, je ne suis pas chez moi. Donc, c'est sûr que d'avoir une équipe et le soutien de la ligue de triathlon local,

  • Speaker #2

    c'est absolument nécessaire pour faire avancer les choses.

  • Speaker #1

    Parce que, mine de rien, tu buscoules un petit peu les habitudes, les courses.

  • Speaker #0

    Il ne faut pas perdre de vue que d'organiser des épreuves qui sont sous couvert de ligue, tu as un bras de levier qui est beaucoup plus important derrière pour obtenir des autorisations qui, des fois... des fois peuvent mettre pas mal de temps à passer. Je ne sais pas sur ton parcours vélo, sur combien de communes tu traverses, mais moi, quand j'avais voulu organiser une course ici il y a quelques années, on traversait 9 communes. Et pour obtenir les réponses des communes sur les territoires que l'on traversait, c'était un vrai chemin de croix.

  • Speaker #1

    Oui, enfin là, c'est sur une plateforme. Donc normalement, au niveau de la préfecture, au niveau de la ville, etc. Les autorisations, on ne les a toujours pas.

  • Speaker #2

    On ne les a toujours pas, oui.

  • Speaker #1

    Tout le monde me dit que c'est bon. Donc, on est confiant. Tu n'as pas la lettre officielle à ce stade que c'est bon.

  • Speaker #2

    Mais c'est normal, oui. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça. C'est grave que c'est normal. C'est grave que ce soit considéré normal quelque part. et le made in tri 2026 et 2027 tu vois où là est ce que tu vas tu veux aller au delà du duel ou est ce que tu sais moi j'avais fait en fin septembre j'avais fait une course qui était organisée par yann frodeno qui s'appelle le s gray bien sûr un triathlon gravel et je dois dire que j'ai pris une banane phénoménale et j'imagine que ce genre d'épreuve si tu veux Pas forcément un XTERRA, tu sais, full board avec des parcours VTT de dingue, ou si jamais tu n'es pas un VTTiste aguerri, tu n'as aucune chance de bien figurer. Mais j'ai toujours trouvé et eu le sentiment que l'édition du gravel sur des épreuves de triathlon, déjà tu t'as franchi pour une part de la partie arbitrage, parce qu'en gravel, le drafting, tu ne vas en tirer qu'un avantage extrêmement minimum. Et surtout si tu ne vois pas le caillou qui est devant, tu finis le nez dans le gravier. J'ai toujours trouvé que c'était une piste de développement peut-être importante parce que quand on voit sur la Fédération Française du Cyclisme le nombre d'épreuves de gravel qui se développent chez nous, c'est vraiment fou. Et je ne sais pas, j'avais le sentiment que ça pouvait certainement faire une addition intéressante à certains types de courses. C'est quelque chose auquel tu as pensé ?

  • Speaker #1

    Alors, pas vraiment. La vision que j'ai, honnêtement, c'est... C'est plutôt de rester sur un triathlon traditionnel. Pour l'instant, il n'y a pas vraiment de plan de partir sur une distance Ironman parce que tu es sur un tour qui a fait à peu près 4,5 km. Donc c'est quand même faire un full marathon là-dessus.

  • Speaker #2

    Je ne suis pas sûr que ce soit totalement...

  • Speaker #1

    adapté. Donc le but à ce stade c'est vraiment de continuer à faire grossir la course, à faire connaître la course pour pouvoir prétendre à des points PTO. Par exemple, il faut un minimum de 10 000 euros de price money sur la course. Donc ça,

  • Speaker #2

    ça pourrait être clairement un objectif pour avoir et pour pas être... peut-être obligé d'inviter les pros comme on le fait aujourd'hui. Donc, on a cinq pros qui viennent, deux Français, deux Autrichiens et un Hollandais. Mais voilà, évidemment, pour leur donner, même si on a 3000 euros en prize money pour les trois premiers. en tout, hommes et femmes, il faut quand même évidemment leur payer le voyage et l'hébergement pour que ça make sense pour eux et pour qu'ils aient envie de se déplacer. Donc si on pouvait à un moment avoir une...

  • Speaker #1

    Une prize purse,

  • Speaker #2

    que ce soit, que ça puisse donner des points PTO. Et dans ce cas-là, je pense que ça pourrait inciter plus d'athlètes à venir, même si c'est eux qui payent. Surtout que là,

  • Speaker #1

    on est trois semaines avant Ironman Texas.

  • Speaker #2

    Donc là, cette année, ça n'a pas vraiment fonctionné d'avoir une grande star qui fasse Ironman Texas, qui passe ici trois semaines avant pour s'acclimater un petit peu la chaleur. Mais ça, c'est quelque chose qui, à l'avenir, clairement... pourrait se faire sachant qu'ici voilà en terme de de chaleur c'est vraiment idéal pour bien se préparer pour pour texas et les conditions d'entraînement sont vraiment top aussi donc voilà l'idée c'est plutôt de faire continuer à faire grossir au niveau du du L surtout continuer à faire connaître la course possiblement avoir des points PTO et attirer plus de pros donc ça voilà ça c'est objectif les deux prochaines années Et puis après, jusqu'où ça grossit, en fonction de voir si ça vaut le coup d'essayer de faire ça en commercial, sachant qu'aujourd'hui,

  • Speaker #1

    le Made in Trees, c'est une association.

  • Speaker #2

    Moi,

  • Speaker #1

    c'est du full bénévolat.

  • Speaker #2

    Je suis payé absolument zéro pour un quasi plein temps. Et c'est vrai qu'à un moment, même si j'ai une agence de com, j'ai quelqu'un que je paye quelques centaines d'euros par mois pour... pour m'aider au niveau de la stratégie de la communication et qui a également des contacts pour essayer de trouver des sponsors etc ce qui est ce qui aide beaucoup mais à un moment c'est vrai que d'avoir de pouvoir avoir plus de personnes qu'on paye pour aider au niveau de la négociation ça pourrait être ça pourrait être ça pourrait être bien après voilà il ya aussi une question de du site sachant que voilà en Martinique il n'y a pas énormément de sites où tu peux vraiment faire un super triathlon pour moi c'est le seul en fait parce que la plage est vraiment magnifique c'est tout près de la nationale où les routes sont de super bonne qualité c'est quand même assez roulant même si sur 90 km il y a quand même 1000 mètres de dénivelé donc donc

  • Speaker #1

    c'est pas tout plat mais c'est quand même roulant avec quelques petites côtes au milieu Voilà,

  • Speaker #2

    enfin comme on peut avoir sur un parcours comme Kona aussi. Donc c'est vrai que moi, je m'entraîne là et pour des entraînements Ironman, c'est assez idéal aussi. Donc c'est le même type de parcours. Et ensuite, voilà, il faut avoir un endroit où tu peux courir et de toutes les super belles plages en Martinique dans le sud, où il y a également des hôtels qui peuvent accueillir des athlètes, etc. C'est un peu le seul endroit qui se prête vraiment parfaitement à... à ça. Donc,

  • Speaker #1

    il faut qu'on regarde aussi jusqu'où est-ce qu'on peut aller en termes de capacité.

  • Speaker #2

    Je pense qu'avoir plus de 500 personnes, c'est clair que c'est impossible. De toute façon, il faut qu'on voit jusqu'où on peut faire grossir cette course. Mais il y a clairement encore du potentiel. Et là, la course, elle commence à se faire connaître. Moi, je contacte systématiquement tous les pros.

  • Speaker #1

    pour leur demander ce qu'ils n'ont pas envie de venir. Ils finissent aussi par jeter un petit coup d'œil sur le site pour regarder c'est quoi ce truc, et donc voilà,

  • Speaker #2

    c'est comme ça qu'on arrive à grossir, se faire connaître, avoir des gens qui viennent de France et d'ailleurs, et on va continuer comme ça, mais c'est ça un peu la vision à ce stade. Écoute,

  • Speaker #0

    super. Une fois, je te remercie. parce que c'est quelqu'un qui a été impliqué dans le monde du triathlon depuis des décennies, à la fois en termes de concurrent, et puis maintenant d'avoir la double casquette concurrent-organisateur. Et je pense qu'on a quelque part, j'ai toujours considéré qu'un petit peu nous les anciens, on a un certain rôle à jouer en essayant de porter la bonne parole, et puis de continuer à faire connaître ce beau sport, parce que pour beaucoup d'entre nous, le triathlon a... a grandement impacté notre vie, voire l'avoir changé. En tout cas, chapeau bas, M. Castel, bravo à toi. Et puis, félicitations. Et on te souhaite vraiment une grande, grande réussite. Et puis, je te solliciterai certainement, après la course, que tu nous fasses un petit débrief de savoir comment ça s'est passé et que tu continues à nous faire rêver avec les belles images de cette belle plage du départ.

  • Speaker #1

    Merci. Je croise les doigts que tout se passe bien. Il y a évidemment toujours plein de trucs qu'on ne peut pas... qu'on ne peut pas complètement contrôler. Donc oui, on croise les droits. On fait absolument le maximum pour faire le mieux qu'on peut avec les moyens qu'on a.

  • Speaker #2

    Et donc voilà, à ce stade, on est super excités de se rapprocher de plus en plus et de voir l'engouement. Donc on a hâte. Merci beaucoup. Merci à toi.

  • Speaker #1

    Ciao, ciao,

  • Speaker #0

    à bientôt.

  • Speaker #2

    Allez, salut,

  • Speaker #1

    ciao. Salut.

Chapters

  • Introduction au nouvel épisode du TRI BANDITS PODCAST

    00:26

  • Annonces importantes : Vincent Louis et Sam Laidlow à Roth

    00:40

  • Reglement de compte à OK CORRAL

    11:52

  • Les dernières news du Tri

    40:52

  • Interview avec Olaf Kasten sur le Madintree

    01:38:31

Description

On ne vous aura pas fait patienter pour rien! Vous voulez entendre les dernières news du triathlon ? Dans cet épisode captivant du TRI BANDITS PODCAST, nous nous penchons sur les dernières nouvelles qui secouent le monde du triathlon, avec un focus particulier sur la participation de Vincent Louis et Sam Laidlow à la course emblématique de Roth. Quelles seront les répercussions de ces annonces sur la préparation et les performances des athlètes ? Nous vous promettons des échanges passionnants et des analyses pointues sur l'impact de ces événements majeurs.


Mais ce n'est pas tout ! Nous faisons également escale aux Antilles pour discuter du Madintree, un événement incontournable qui attire de plus en plus de passionnés de triathlon. Nous vous donnerons tous les détails sur les inscriptions, les parcours, et bien plus encore. En tant qu'animateurs du TRI BANDITS PODCAST, nous partageons nos réflexions sur l'évolution du triathlon, la pression que subissent les athlètes, ainsi que les défis liés à la santé mentale et physique. Nous sommes convaincus que le soutien pour les événements de triathlon est essentiel et que maintenir une communauté positive autour de notre passion commune est primordial.


Nous n'oublions pas de mettre en lumière l'importance de l'entraîneur dans le parcours d'un triathlète. Dans cet épisode, nous avons le plaisir d'accueillir Olaf Kasten, le directeur du Madintree, qui nous révèle les coulisses des préparatifs pour cette course tant attendue. Son enthousiasme contagieux pour cet événement est une véritable source d'inspiration pour tous les triathlètes, qu'ils soient débutants ou avancés.


Alors, si vous êtes un passionné de triathlon, un coach triathlon, ou simplement curieux de découvrir les dernières tendances et défis du monde du triathlon, cet épisode est fait pour vous ! Rejoignez-nous pour une discussion enrichissante, agrémentée de touches d'humour, qui rendra votre expérience d'écoute aussi dynamique que votre entraînement running. Ensemble, explorons l'histoire du triathlon, les défis ironman, et les performances triathlon qui font rêver. Ne manquez pas cet épisode du TRI BANDITS PODCAST, où nous célébrons notre passion pour le triathlon francophone et partageons nos expériences triathlon avec vous !


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Transcription

  • Speaker #0

    On est sur un nouvel épisode du fameux et renommé TriBandits. Il va se dérouler un petit peu en trois parties aujourd'hui, puisque le patch que vous allez écouter en priorité, c'est celui qu'on a enregistré après les deux autres. dans le sens où la start list de Roth a été agrémentée de deux grands noms du triathlon, que sont Vincent Luis et surtout à la grande surprise générale et surtout à la nôtre, l'annonce que Sam Ledlow allait participer à la grande messe du triathlon. Bienvenue sur le Tribandit, salut Mika, comment vas-tu ?

  • Speaker #1

    Hello tout le monde, bienvenue sur le retour. Alors effectivement c'est un peu retour vers le futur, vous allez écouter au début ce que nous on enregistre à la fin. On a enregistré lundi matin, on voulait le lancer mardi, mais entre temps, on avait vu juste, Vincent est arrivé sur la startlist, mais pas que. Et donc il y a plein de supputations qui peuvent être mises en place là-dessus. Que va faire le grand Magnus ? Quatrième victoire ou pas ? Est-ce qu'il va être de la fête ? Est-ce qu'il va se contenter de regarder ça de chez lui ? J'en suis pas tout à fait sûr. Pourquoi ça me vient alors qu'il fait que des annonces un peu négatives ? Depuis le début, il est dans le mal, on lui souhaite tout du bon, mais... Ça serait vraiment très intéressant de savoir ce que ça va devenir. Et puis effectivement, à la fin de l'épisode, on rajoute un petit bonus très très sympathique que tu as eu le plaisir d'enregistrer. On veut bien sur parler du Madintree qui va être le gros événement des Antilles de ce début de saison.

  • Speaker #0

    Et qui est aujourd'hui à moins d'un mois de la course du Madintree et Olaf fait un peu un point sur les inscriptions. la répartition des inscriptions, et puis il partage quelques informations sur les parcours qui sont bien intéressantes pour tous les participants. Et puis il nous a bien fait rêver quand même avec l'histoire de ses parcours. Donc voilà, alors forcément c'est vrai que l'annonce du début de la semaine, Nostra Mica, il avait bien vu en annonçant que Vincent Luiz allait certainement rejoindre les rangs d'Europe. Mais où Nostra Mica s'était planté, c'était quand il disait que Vincent Luiz était le dernier... dernier pro évidemment mais dernier gros cheval de course qui allait être annoncé à Rott et effectivement on a eu l'annonce de l'arrivée de Vincent Luiz avec une petite vidéo bien sympa où il explique un petit peu son lien historique et familial avec cette course puisque son papa y a couru il y a tout juste 20 ans et je crois qu'il y a des souvenirs et tout ça et donc voilà ça représente beaucoup dans... Et je trouve que c'est plutôt une belle histoire, quelque part, qu'un fils aussi, avec autant de succès que Vincent-Louis, c'est un palmarès tel que le sien, décide à un moment d'aller marcher dans les pattes de son papa. Je trouve que c'est vraiment une belle histoire et il n'y a pas beaucoup d'histoires comme ça en dehors du monde du triathlon. Et puis surtout, deuxième grosse annonce que personne n'avait vu venir, à part, je pense... Ceux qui sont dans les milieux autorisés, comme disait votre regretté Coluche.

  • Speaker #1

    Mais nous, on n'y est pas.

  • Speaker #0

    Oui, nous, on n'y est pas. C'est que Roth annonce la participation de Sam Ledlow, qui interpelle beaucoup. Parce qu'en fait, comme tu le disais tout à l'heure dans l'intro, c'est que Sam, depuis Nice, il est quand même un petit peu en souffrance. Depuis Kona, pardon. Il est un petit peu en souffrance avec des petits soucis de santé. Il a passé pas mal de temps à Nouza, chez les Grangers, pour essayer de se recadrer un petit peu. Il a fait un gros break. Et c'est clair que pousser comme il a poussé à Kona, forcément, ça laisse des traces. Parce qu'il ne faut pas oublier qu'il finit juste à l'extérieur du top 10. Donc même quand il a explosé de façon magistrale, comme il l'a fait sur la Queen K, derrière, il a continué à pousser. Et puis, je crois que c'est... sans péter des bêtises, mais c'est un des derniers à ne pas passer sous la barre des 8 heures. Donc on est quand même en train de parler d'une grosse, grosse performance après avoir littéralement détruit à grands coups de manivelle et de plateau de 61 le record de vélo de l'épreuve. Et Sam, depuis cette période-là, ça fait quand même 5 mois, et à considérer que Nice est en septembre, on est quasiment à mi-chemin entre Kona et Nice. Donc la moitié de l'année s'est déjà écoulée. Le chrono... tourne quand même et Sam est vraiment en souffrance au niveau de sa préparation et c'est ce qu'il partage je dirais plutôt très honnêtement sur les réseaux mais je trouvais que cette communication régulière de ses difficultés Je ne sais pas. Moi, je trouve que c'est très bien qu'un athlète s'ouvre là-dessus et en parle comme Arthur avait pu parler à un moment de ses difficultés post-année précédente. Et d'ailleurs, c'est intéressant d'avoir Arthur également qui soit à Rott. Donc, les deux partenaires d'entraînement et les deux copains seront présents là-bas. Mais je trouve que cette annonce de la participation de Sam peut être vue de deux côtés. Soit, effectivement, il est sur le retour. Et contrairement aux dernières communications, ils ont résolu un petit peu ces problèmes de santé. Et il a mis le pied au plancher et il sera certainement prêt ou du moins extrêmement dangereux sur ROT. Soit c'est une tentative de jeter un peu des bouées à la mer pour continuer à garder de l'intérêt, garder de la communication. Et puis surtout garder l'intérêt de ses sponsors. Et ROT... fait partie aujourd'hui des deux, trois plus grosses courses du calendrier longue distance. J'aurais tendance à dire que les épaules de Challenge Road ont tendance à s'élargir un petit peu, la voie s'affermit un petit peu, et tout le monde a en tête que c'est la grande fête du triathlon, la plus grosse expo, le plus grand nombre de spectateurs, et tout ça, et tout ça. Il est difficile de regarder la start list des cinq ou même dix dernières années, et de pas... penser que Roth consacre une grosse partie de ses revenus à inviter les plus grands athlètes parce que cette année il ne faut quand même pas oublier qu'il y aura chez les femmes Laura Philippe qui va venir là-bas il y a une starlist de dingue chez les femmes et la starlist des hommes elle est encore plus incroyable mais Roth c'est bientôt on est mi-mars Roth c'est le 6 juillet globalement il reste avril, mai et juin et on y est et on y est ouais 4 mois et demi et un peu moins de 4 mois et il va pas falloir s'endormir sur le turbo et puis avoir des petits soucis de santé ou s'en mettre une à l'entraînement parce que ça risque de pas pardonner c'est

  • Speaker #1

    sûr et certain de toute façon là entre ceux qui sont sur le très long et qui font le T100 et qui vont pas sur d'autres courses, ceux qui font le circuit Ironman qui est frontalier mais qui est frontal aussi tout court. En fait, quand on fait un petit peu le mix des deux, il n'y a jamais un plateau aussi dense que sur Roth et Kona. Et là, cette année, on ne parle même plus de Kona, on parle de Nice. Donc la comparaison est hors de propos. On compare Roth et Kona avec plaisir. On ne va jamais partager Roth et Nice. C'est juste improbable.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas beaucoup de courses qui sont aussi différentes que Rott et Nice. La ville de Rott vit, respire et s'épanouit au moment du triathlon. Le triathlon fait qui est Nice. C'est ça. Pour parler crûment, on ne peut pas voir ça différemment que ça. C'est vrai que je trouve que c'est bien que Rott fasse un gros effort. Parce que Si tu veux, souvent, il y avait des grands noms. Historiquement, il y a toujours eu des grands noms qui sont venus participer. Les Ditleves, il y a eu Chris McCormack, les Rallerts, etc. Mais la profondeur de la start list n'était pas la même que sur une grande épreuve Ironman. Un des quatre ou cinq majeurs Ironman. Or, ces dernières années, on se rend compte qu'il y a en permanence quatre ou cinq mecs qui peuvent gagner la course. Et puis... il y a une quinzaine de mecs qui peuvent faire top 10 derrière. Donc, il y a quand même du monde, à la fois chez les hommes et chez les femmes. Cette année, moi, je trouve que la course longue distance, si tu veux, distance Ironman, que j'attends le plus, c'est très certainement le Challenge Road.

  • Speaker #1

    Challenge Road et après, Kona, FAM. Parce que Nice Homme, je ne dis pas que c'est mes... Ça sera tellement biaisé, il y a des courses avant, des courses après. Ça va être très intéressant de les voir toutes, mais dans les plus excitantes, effectivement, Roth, global, et Kona, femme.

  • Speaker #0

    C'est quand même fou de se dire que Nice, on n'a pas la même attente de Nice, malgré le fait que ce soit le championnat du monde Ironman, et que tu peux prendre le problème dans tous les sens. C'est quand même loin de faire rêver autant que ces deux autres courses-là. et qu'on a presque la tendance à la mettre de côté dans le calendrier en se disant, bon ben voilà, Nice va arriver, oui ok, c'est les championnats du monde, oui d'accord c'est bien, on va la regarder, évidemment il y aura de la passion, il y aura de l'action, mais dans le calendrier c'est une course qui a du mal je trouve à prendre son rythme et prendre sa place.

  • Speaker #1

    carrément et puis tu vas pas revenir une xième fois sur le fait que si tu veux faire nice tu payes 600 euros ou 700 et tu le fais fin juin et là il faut aller pseudo se qualifier puisque du coup tout le monde a reçu peut-être un mail en disant si vous voulez venir vous pouvez mais par contre la course est à nous d'en parler un petit coup aussi quand même oui j'ai enfin même les legacy programme de l'année dernière qui était à kona ils sont des vaches à lait peuvent se dire tiens si jamais vous voulez vous avez reçu un petit peu Un bonus, mais ce n'est pas une invitation. Il faut bien remettre 1400 euros dans le lourin. Non, non, non. On va arrêter un peu les frais. Donc, voilà. C'était un petit patch. On ne pouvait pas se passer de préciser ça post-enregistrement. On avait été un petit peu avant-gardiste. On voulait remettre l'église au centre du village. C'est chose faite. Donc, je sais qu'Arnaud est toujours un petit peu sur une hausse de tension. Je vous laisse découvrir la raison de cette hausse de tension là, au début de l'épisode à suivre. Et puis surtout, raccrochez pas tout de suite, parce qu'à la fin de l'épisode, il y a le petit bonus Made in Tree. Et pour ceux et celles et ceux qui participent, vous allez avoir des infos croustillantes là-dessus. Et ceux qui se posent la question, est-ce qu'ils veulent y aller ou pas les prochaines années, vous pouvez l'écouter, comme ça, ça vous fera encore plus envie.

  • Speaker #0

    A bientôt !

  • Speaker #1

    Et bonne écoute !

  • Speaker #0

    Je ne comprends pas cet intérêt de défendre Imogen. Dans le monde du sport, il n'y a pas de hasard. Elle a toujours été entourée de personnes suspicieuses dans des endroits suspicieux. Entre parenthèses, Suisse et Thaïlande. Donc la Suisse, c'est quand même suspicieux. Et la Thaïlande aussi, vous le saurez si vous allez en vacances là-bas. Son copain, qui n'était pas sportif pour un sou, se doperait. et comme par hasard, il supprime sa page Insta. Trouvez le lien, vous m'en parlerez. Par contre, les personnes qui la défendent sont, eux, suspicieux aussi. Bienvenue sur le Tribe Indeed. Nous sommes le lundi 10 mars. On est de retour. Bonjour à toutes, bonjour à tous. Salut Mika, comment vas-tu ?

  • Speaker #1

    Bonjour à toutes, bonjour à tous. Le statement de départ, il est pas mal. Il va falloir qu'on discute un petit peu quand même.

  • Speaker #0

    On a été offline pendant un petit peu, on vous en parlera un petit peu plus après, mais ce n'est pas pour autant que l'activité triathlétique s'est arrêtée. Je dois bien dire que ça nous a poussé un petit peu à revenir un peu plus vite que ce qu'on l'avait imaginé. Mais ça, ce que je vous ai lu en en-tête, c'est un message que j'ai reçu d'une triathlète française. Voilà. Avec un prénom qui est le même que Justine Breza. qui m'a un petit peu agressé sur Messenger en envoyant ce message-là, et donc en faisant une association entre Imo, le fait que je l'ai défendu sur les réseaux sociaux, on reviendra là-dessus, le fait que c'est une personne suspicieuse qui a été entourée de personnes suspicieuses, Suisse et Thaïlande, alors vous comprendrez ce que vous voudrez, mais les personnes suspicieuses en Suisse, des banquiers peut-être, suspicieux, mais... des gros cas de dopage ou d'associations de dopage ça me vient pas la tête roger ferrer avait l'habitude de dire petit pays grand champion voilà déjà pour commencer et puis ils en ont quand même quelques uns et puis thaïlande alors j'imagine qu'on a voulu écrire thaïlande parce que thaïlande je sais pas ce que c'est qu'on montre la carte mais bon allez dis donc c'est la thaïlande et je pense que ça c'est alors c'est Moi ce que je vois de ces messages qui m'ont été envoyés, surtout c'est une personne qui est complètement dans l'ignorance et qui se jette sur un os comme un chien de rue. Et l'association avec la Thaïlande, visiblement elle nomme pas les personnes parce qu'elle ne doit pas les connaître, mais je pense qu'elle fait allusion au fait que Imo a été coachée pendant quelques années par Jürgen Zach. qui est également un ami à moi comme vous pouvez tous le savoir et Jürgen qui dans les années 95-96 avait été son nom avait été entaché d'un 4 dopage, 4 dopage qui avait été droppé à un moment alors moi ce que j'en sais c'est que Jürgen avait s'était retrouvé contaminé par des produits de nutrition parce qu'à l'époque il était basé à San Diego Ce qu'il faut savoir c'est qu'aux US, les produits de nutrition, il y a quand même Une certaine histoire à avoir des niveaux de contamination. Hammer a longtemps joué là-dessus sur le fait qu'ils avaient des produits qui étaient souvent borderline sur les quantités de stéroïdes. Soulstick, les petites capsules de sel qu'on voyait et qu'on avait tous à un moment, se sont fait gauler parce que d'ailleurs ils n'existent quasiment plus. Soulstick aujourd'hui, ils ont quasiment disparu parce qu'ils ont été contaminés. Et il y a eu tout un tas d'autres produits. Jürgen était en fin de carrière, il avait été contaminé positif. Il y avait eu tout un tas d'enquêtes qui avaient été faites. Et puis lui ayant bâti sa carrière, derrière, il s'était retiré du monde du sport et les charges contre lui avaient été droppées. Voilà l'histoire, voilà moi ce que j'en sais. Et je trouve dommage qu'encore aujourd'hui, parce que 30 ans après, des personnes qui ne connaissent visiblement pas grand-chose continuent à faire l'association. Alors oui, Imo, elle est arrivée quand elle avait 18 ans, comme elle nous l'avait expliqué dans le podcast qu'on avait enregistré. sera avec elle à Phuket pour s'entraîner parce qu'elle venait de Suisse et elle cherchait des conditions d'entraînement. Donc elle n'était pas arrivée là-bas par hasard, elle était arrivée là-bas parce qu'il y a un centre d'entraînement qui s'appelle Tanyapura qui est depuis 2008, 2009, peut-être même 2006, un des plus grands centres d'entraînement au monde avec des infrastructures qui sont vraiment incroyables. Moi je les connais bien parce que j'ai été sponsorisé par Tanya Pura pendant plusieurs années pour être là-bas. Et il y avait simplement l'attrait de s'entraîner sous les tropiques dans des conditions où il fait tout le temps beau, tout le temps chaud. Et pas comme les Norvégiens actuellement, petit aparté, que vous avez certainement vu qui sont dans la Sierra Nevada et qui ont pris de la neige. Ça fait trois jours qu'ils prennent de la neige, c'est la vraie misère. En fait quand vous alliez à Phuket, vous aviez l'assurance d'avoir des conditions qui étaient bonnes, d'avoir des... Une nuit après l'entraînement qui était quand même plutôt agréable parce que plage et puis un coup qui était vraiment réduit dans le sens où vous pouviez manger pour 2 euros et on pouvait arriver à se loger vraiment décemment pour une dizaine d'euros par jour. Donc pour quelqu'un qui essayait de se projeter avec une carrière professionnelle, le choix de la Thaïlande à un moment était vraiment intéressant. Plus la proximité de pouvoir faire des courses à la fois dans l'hémisphère nord et à la fois dans l'hémisphère sud. Bangkok, Perth, c'est 6 heures de vol. Vous pouviez courir aux Émirats, vous pouviez courir en Asie où il y avait pas mal de courses. Et puis il y avait quand même à cette période-là, encore, et toujours un petit peu aujourd'hui, mais une grosse densité d'athlètes qui étaient en permanence présents pour des camps d'entraînement. Les Rallert Brothers étaient très très souvent à Tagnapoura. Chris McCormack qui était en fin de carrière était basé là-bas. Les Grangers... On fait quand même une carrière plutôt pas mal avec des victoires à Rode pour Belinda, étaient souvent là-bas. Josh Ricks était également là-bas. Il y avait l'Asie du Sud-Est, début des années 2000 jusqu'à 2010-2012, a eu une grosse fréquentation de beaucoup d'athlètes professionnels. Et Tania Pourra en a tiré les bénéfices. Tania Pourra, savoir qu'il y avait trois, ils appelaient ça des universités, mais il y avait trois universités. Il y avait une université tennis, une université football et une université triathlon. Et c'était vraiment des infrastructures de dingue, piste de 500 mètres, une salle de sport de 3000 mètres carrés, une piscine de 50 mètres, deux bassins de 25, bassins climatisés. Il y avait tout le temps des super équipes de natation qui étaient là pour venir se préparer. Et vous aviez l'assurance en fait de tout le temps tomber sur des personnes qui, si vous faisiez du triathlon, qui étaient un peu meilleures que vous. En gros, et on le sait tous que la natation, quand vous nagez avec des gens qui sont meilleurs que vous, vous avez tendance à être tiré vers le haut. mais vous alliez là-bas un peu à n'importe quelle période de l'année et vous étiez sûr de tomber sur une équipe de natation, une équipe de coureurs à pied, des équipes cyclistes et tout ça. Et les Norvégiens avaient d'ailleurs embrassé ça puisqu'on a commencé à les voir arriver à partir de 2017, 2018, 2019. Ils faisaient des pitchs là-bas, également à Tanyapura, et ça s'entraînait là-bas. Cette allusion de se dire que cette athlète-là a toujours été suspicieuse. Moi, je n'ai jamais entendu de bruit de couloir sur Imo. Le fait qu'elle soit suisse, ce n'est pas de sa faute si elle est née en Suisse. Le fait qu'elle soit allée s'entraîner en Thaïlande, vous en faites ce que vous voudrez. Je vous encourage à retourner vers le podcast qu'on avait enregistré avec elle où on avait parlé un petit peu de son arrivée à Phuket. Et puis, évidemment, elle avait été coachée par Jürgen Zach. Et puis, au bout de quelques années, elle avait décidé de s'en séparer. Comme souvent, les athlètes font quelques années avec un coach et puis derrière partent. Moi, Jürgen, c'est quelqu'un vraiment qui est un ami, que je considère comme un ami. Quand je dis ça, ce n'est pas dit à la légère. C'est quelqu'un qui m'appelait demain pour me dire qu'il a besoin de moi ou qu'il a un souci. Je n'hésiterai pas à prendre un vol pour aller le voir. Et c'est pareil pour Imo. Imo, peu importe, il y a deux choses. Il y a ce que les gens font dans leur vie et puis il y a la relation que l'on a avec les personnes. Et Imo, moi, c'est toujours quelqu'un que j'ai immensément respecté et à qui, de façon naturelle et humainement, j'aurais pu... plutôt tendance à donner le bénéfice du doute. Et j'ai été le premier surpris, moi, de voir le statement qui était sorti à l'origine par Jack Kelly. Et évidemment, ça m'a surpris. Et puis derrière, Imo, dans la foulée, elle avait sorti sa communication pour la presse, où je vais vous faire une petite traduction succincte, mais je pense que tout le monde l'a plus ou moins lue. Le 8 décembre 2024, elle a été testée de façon aléatoire, juste en dehors de la compétition, dans la partie lead-up des championnats du monde 73 à Taoupo. Donc c'est quelques jours avant les championnats du monde. Elle a été étonnée et dévastée quand les tests sont revenus positifs pour un métabolite de ligandrole. qui était relevé dans son organisme à des niveaux extrêmement faibles, mais présents. En gros, la quantité est équivalente à une pincée de sel dans une piscine olympique. Et en aucun cas aurait pu lui fournir des améliorations de sa performance. Alors qu'est-ce que c'est que le ligandrol ? Le ligandrol, c'est un produit qui est bien connu dans le monde du dopage. C'est un stéroïde anabolisant. qui a tendance à faciliter la prise de masse musculaire. Je n'aurais pas tendance à dire que c'est vraiment le produit de choix si on veut améliorer ses performances à l'extérieur d'un grand championnat, parce qu'un triathlète professionnel qui fait quand même du longue distance, la prise de masse musculaire, ce n'est pas vraiment la première chose qui est recherchée. Je continue un petit peu sur la déclaration du mot. A la réception des résultats, elle a embauché des avocats pour faire une investigation profonde et comprendre comment ce produit-là avait pu se retrouver dans son organisme. Il est bon de noter qu'elle avait été contrôlée déjà 6 jours avant ce premier test du 8 décembre et 22 jours après. Donc les tests avant et les tests après, ce sont des tests qui se sont révélés. complètement négatif. Donc il y avait un certain niveau d'incompréhension et elle avait décidé de faire des tests sur des prélèvements de cheveux. Et ces tests se sont réalisés. Parce que vous savez tous que les produits dopants on a tendance à les retrouver plutôt facilement dans une période relativement courte. Vous avez des produits qui ont une durée de vie dans l'organisme qui sont relativement courtes. quand c'est un prélèvement urinaire ou sanguin, le ligandrol a cette particularité là, c'est à dire qu'il a une durée de vie de 24 à 36 heures dans votre organisme. Donc c'est un produit qui peut être utilisé dans la mesure où vous êtes relativement sûr que vous n'allez pas être contrôlé. Savoir que les contrôles antidopages en général c'est urinaire ou sanguin, c'est très très rare d'avoir des contrôles antidopages dans lequel on va vous faire des prélèvements de cheveux. Et donc, ses tests de cheveux Imo sont revenus négatifs. Par contre, les tests de son partenaire, donc partenaire en anglais, comprenez son ami, la personne avec laquelle elle vit, se sont révélés positifs. Et donc, Imo déclare qu'à sa grande stupéfaction et bien évidemment sans qu'elle le sache, son ami, qui lui n'est pas un athlète, avait pris la décision de prendre des produits dopants pour améliorer son physique et la prise de masse musculaire. Et que les produits se seraient retrouvés dans le corps d'Imo suite à des relations sexuelles comme ça se passe de façon naturelle dans un couple. C'est clair que l'explication est tirée par les cheveux. Elle est plausible au regard des niveaux qui ont été relevés effectivement les échanges de... fluide, c'est quelque chose qui peut se passer. Voilà, aujourd'hui, savoir que... Le point de vue légal où on en est, c'est que Imo a été suspendue de façon provisoire, en attente de tests supplémentaires. Ce qui est grave, c'est que pour la majorité des gens, quoi qu'il advienne des tests, que ce soit confirmé négatif ou que ce soit confirmé positif, qu'il y ait un aveu de l'athlète ou qu'elle soit complètement blanchie, je pense que pour la durée de vie de l'athlète aujourd'hui, dans la majorité des personnes, Il restera le fait qu'à un moment dans sa carrière professionnelle, Imo a échoué à un test antidopage. Et ça, je trouve que même si derrière elle est blanchie, malheureusement, c'est quelque chose qui peut très bien sonner le glas d'une carrière professionnelle. Et je pense que c'est quelque chose sur lequel le monde professionnel devrait avoir un certain niveau de réflexion. parce qu'effectivement les athlètes sont testés régulièrement, dans le cas d'IMO c'est une dizaine de fois par an, donc ça veut dire qu'en gros toutes les 5 à 6 semaines vous êtes testé, plus en période de compétition, mais un athlète qui va se retrouver à un moment ou à un autre avec des niveaux qui sont extrêmement faibles, et qui dans tous les cas, d'après sa déclaration, n'aurait pas amélioré ses performances, malheureusement le nom reste associé à un cas Ausha, et comment on sort de ça ? j'ai du mal à imaginer comment un athlète peut arriver à reconstruire derrière. On peut tout imaginer, on peut imaginer des retraites sponsors, on peut imaginer tout un tas de trucs, même dans la mesure où l'athlète ne sera jamais convaincu.

  • Speaker #1

    C'est là le plus dur, et je vais revenir du coup au tout départ de ton propos. Quand on voit les hyènes qui se précipitent sur une bête blessée, Je trouve que la solidarité féminine est toute relative. Donc déjà qu'une athlète fasse état d'une suspicion de quelqu'un qui est plus fort que soi, forcément déjà ça donne un petit peu le niveau intellectuel de la chose. Et puis c'est un petit peu comme partout, la présomption d'innocence n'est quand même pas là pour rien. À un moment donné, certes, il y a eu un contrôle positif. Il faut attendre, un, la décision de justice, parce que pour l'instant, il n'y a rien qui a été fait du tout au niveau officiel. Elle est juste contrôlée positive, elle n'est pas déclarée. Et puis, effectivement, à un moment donné, il faut faire un petit peu un distinguo entre ce qui se passe dans la sphère, entre guillemets, privée et la sphère sportive. Si la contamination, elle est par contagion, elle est par... par entre guillemets une erreur qui certes c'est un peu une faute professionnelle parce que quand on est à ce niveau là on doit faire attention à tout on connaît tous des cas d'athlètes pro triathlètes ou pas qui veulent pas de bouteilles ouvertes qui veulent que des bouteilles fermées pour être sûr qu'il n'y ait pas autre chose dedans et ainsi de suite donc forcément surveiller ce que son conjoint enfin déjà les athlètes sont condamnés à avoir une liste en permanence devant eux de produits ils ont pas le droit d'être malades les triathlètes S'ils veulent se soigner, il faut qu'ils fassent attention, il faut qu'ils étudient le botin des produits interdits. Il y en a 500 sur la liste en France, il n'y en a plus que 250 aux Etats-Unis. Donc déjà, ça c'est un petit peu paradoxal. La liste des produits autorisés et interdits n'est pas la même selon les pays. Les dosages, on cherche et on trouve que ce qu'on cherche. Donc peut-être qu'on va chercher une toute petite pincée de sel dans une piscine olympique et on va trouver du ligandrol qui n'aurait pas d'effet spécifique. Mais par contre, on va pouvoir peut-être laisser passer d'autres athlètes. qui eux prennent des doses de mules mais si par contre le produit en question est pas encore cherché parce que pas encore connu ou quoi que ce soit le dopage aujourd'hui on peut pas regarder le vélo avec des yeux d'enfant et se dire qu'il y a rien qui se passe dans ce niveau là quand on voit que tous les niveaux c'est

  • Speaker #0

    vachement important sur quoi tu mets le doigt parce que on ne cherche on trouve que ce qu'on cherche en fait et ça c'est vraiment alors ça a toujours été un petit peu le le point faible de la partie de la lutte contre le dopage parce que les tricheurs ont toujours un coup d'avance en général et les policiers courent toujours après les ceux qui vont voler les banques et c'est pareil dans le cas du dopage moi ce que j'ai ce qui me vraiment si tu veux ce qui me gêne dans ça c'est que dans l'inconscient collectif on fait pas le distinguo pur les quantités et la gravité et les avantages qui auraient pu être. Imagine que demain, dans notre société civile, on te dise « tu as été condamné, donc tu es coupable » . Que tu sois condamné parce que tu as été volé deux pommes et le Lidl du coin, ou que tu as été condamné parce que tu as torturé des gamins et tu as fini par les violer. C'est-à-dire que c'est un petit peu ce qui se passe dans le monde de la lutte anti-dopage, et j'utilise vraiment une image qui est forte et qui va certainement amener à réaction, mais... Mais c'est vraiment ce qu'on vit dans le monde de la lutte anti-dopage. C'est-à-dire que dès l'instant où il y a le mot positif qui est amené, l'immense majorité des gens ne vont pas faire le distinguo sur les causes et sur les quantités des produits et les avantages éventuels. C'est vraiment comme si dans la société civile, vous étiez condamné, vous êtes coupable, que ce soit parce que vous avez volé deux pommes ou que vous avez violé des gamins. Et malheureusement, il n'y a pas d'échelle entre les deux. Et je trouve qu'il y a vraiment un travail qui est à faire dans nos sociétés et principalement dans le monde du sport. Moi, je suis très peu présent sur les réseaux sociaux et je me suis régalé du résultat des Strada Bianche de ce week-end, qui est une course qui est vraiment… c'est certainement une des plus belles courses de vélo que vous pouvez avoir la chance de regarder. C'est spectaculaire, ça passe bien à la télé, il y a des performances incroyables. Pogacar gagne et vous allez sur tous les sites sans aucune exception et vous avez toujours ces abrutis qui sont couchés sur le canapé avec leur téléphone portable qui vont dire que le mec il est dopé, qu'il est ici, qu'il est là, etc. Est-ce qu'on peut pas à un moment en sortir de ça et puis arriver simplement à se contenter ? Je sais que c'est un vœu pieux et qu'on n'y arrivera pas mais est-ce qu'on peut pas simplement se contenter du fait qu'on a du sport, on a un spectacle ? Si les gens ne sont pas gaulés, ils ne sont pas gaulés. Si les gens sont gaulés, ils sont gaulés. Et s'ils sont gaulés, qu'on essaye de faire un distinguo sur la gravité de ce qui a été fait. Et moi, pour bien connaître Imo, j'en ai discuté avec d'autres amis, bien évidemment, avec qui on avait passé pas mal de temps avec Imo. Et il y a trois choses, en fait. Et on s'est posé un petit peu ces mêmes questions-là. On s'est assis, on a une réflexion. Et les trois grandes questions qui ressortaient, c'était est-ce qu'on pense... que Imo est coupable ? Pour moi, ma réponse, c'est clairement non. Moi, je la crois innocente et je veux la croire innocente parce que ça a toujours été une athlète exceptionnelle qui a eu une progression qui a été linéaire, il n'y a jamais eu de amélioration de performance. Et quand vous avez des gens qui n'y connaissent visiblement rien ou qui ne veulent pas y connaître et qui disent que tout d'un coup, ses performances ont explosé cette année, il faut... quand même se rappeler qu'il m'aura fait podium en 2019 au championnat du monde 73 à nice ok et en 2024 ok et qu'entre temps elle a quand même trusté les podiums au niveau mondiaux que ce soit sur le t100 ou que ce soit sur les grandes courses c'est une petite aparté mais est-ce que je la crois coupable d'avoir fait de cette dopée je dirais clairement non est ce que je pense qu'elle était informé que son mec prenait des produits J'aurais tendance à dire non, la connaissant, parce qu'un athlète professionnel parmi les top niveaux mondiaux, ayant un contrat PTO, ayant des contrats Canyon, ayant des contrats IMO, je ne sais pas combien elle peut gratter à l'année, mais on est peut-être entre 250 et 1,5 million d'euros de revenus. Donc on est quand même sur du gros revenu dans le monde du triathlon. Est-ce que je pense qu'une athlète de ce niveau-là, avec des sponsors comme ça et une exposition, médiatique comme elle accepterait l'idée de savoir que son mec qui dort à côté d'elle dans le lit prend des produits et qu'elle ne dirait rien non je ne le crois pas par contre c'est clair que si elle était au courant coupable et puis et

  • Speaker #1

    puis et puis c'est tout mais coupable de négligence pas coupable de loupage par contre et là il ya une petite nuance qu'à apporter parce que dans le comportement et dans la punition c'est ça qui est un petit peu dommage et puis on va digresser un petit peu mais Il faut quand même rappeler que je crois, sauf erreur de ma part, mais on va se faire tomber dessus si je me trompe, c'est pas grave. Il me semble que le numéro 1 mondial en tennis s'est fait choper, positif, et que lui il a pris 3 mois de suspension pendant l'hiver, là où il n'y avait pas de tournoi, c'était juste pour laver et pour mettre ça sous le tapis. Donc on fait quand même partie entre le vélo et le triathlon des sports où ça cherche le plus, et où de mon point de vue le sport est de plus en plus propre, parce qu'il n'y a pas d'athlète. Alors il y en a toujours un ou deux qui sont un peu fumeux, mais on ne va pas citer de nom. Mais il y a quand même des athlètes qui sont en progression constante, qui restent dans leur registre, qui ne deviennent pas de super rouleur à super grimpeur ou de nageur comme des cailloux à super nageur. Big Up à Sam Long, mais ils n'ont pas trouvé le produit pour ça. Mais il n'y a pas d'athlètes avec des progressions fulgurantes et qui font des one-shot et qui disparaissent après. Si, il y en a, mais ils se sont fait gauler. Et donc, ça veut dire que ça marche. À un moment donné, laissons les gens dont c'est le métier faire leur métier. Que ce soit les athlètes, les triathlètes en l'occurrence, ou que ce soit les gens qui sont chargés de la lutte anti-dopage. Je pense que ça, c'est quand même assez efficace.

  • Speaker #0

    Dans notre sport, ça marche.

  • Speaker #1

    Au moins, ça veut dire que ça cherche.

  • Speaker #0

    On a quand même eu deux gros cas de dopage avec Chartier et puis Rodriguez.

  • Speaker #1

    Ben oui. Rodriguez, rappelle-toi, je suis désolé, je te coupe, mais il est arrivé de nulle part. Le gars, il court plus vite sur un smic que n'importe qui a quasiment à sec. Quand on l'a dit avant tout le monde, on s'est plus ou moins fait huer dans les brancards. Là, à un moment donné, on savait que quand ça va trop vite, trop vite, c'est le cas de le dire, quand ça arrive et qu'il y a des progressions fulgurantes, il y a quand même toujours un peu de fumée qui annonce le feu.

  • Speaker #0

    Et puis regarde Chartier, c'était un bon athlète, mais il n'avait jamais... Et là, il arrive, US Open, il plie tout le monde. Forcément, si tu veux, c'était... Et les gars, ils n'avaient pas une passée de selle de Ligue 1 de rôle dans le sang. Les mecs, c'était aller...

  • Speaker #1

    Ils étaient allés à l'artillerie lourde, ils étaient passés à l'EPO. Quand tu passes à l'EPO, on parle de 5 à 7% de gains. Et 5 à 7% à ce niveau-là, quand on sait qu'ils se tiennent tous quasiment à quelques pourcents, c'est même en dixièmes de pourcent, à un moment donné, ça ne peut que se voir.

  • Speaker #0

    Cette image du doping, j'ai souvent fait l'analogie avec le mec, le voleur qui va à la boulangerie, et puis la caisse est ouverte et la boulangère n'est pas là. Tu arrives dans la boulangerie, tu vois la caisse ouverte, il y a plein de pognon, tu vas faire quoi ? Tu décides de passer du côté noir de la force en devenant un voleur. tu mets la main dans la caisse, est-ce que tu vas prendre deux pièces de 10 centimes ou est-ce que tu vas mettre la main sur les billets de 20 balles ou de 50 balles ? Forcément, dès l'instant où tu passes. Moi, j'ai toujours pensé que dès l'instant où on passait, on décidait de passer la porte, c'est-à-dire de devenir, d'aller du côté noir de la force, c'est-à-dire d'aller du côté de la malfaisance, du côté du vol, du côté de la tricherie. Quand tu le fais, tu le fais à fond. Tu vas voler un truc, tu ne vas pas voler 20 centimes à la boulangère, tu vas lui piquer tous les ronquilles. Et ça, je pense qu'un athlète qui va prendre la décision d'attenter d'améliorer ses performances par la tricherie, il va certainement y aller de façon progressive, mais dès l'instant où vous faites le pas, que vous allez tomber du côté sombre de la force. J'ai du mal à imaginer que les gars prennent un peu plus de Doliprane que ce qui est toléré par ça. Je dirais que dans le triathlon, on a quand même régulièrement des cas. Il y a deux choses, soit les triathlètes chargent beaucoup, soit on les teste beaucoup. Ce que l'on sait, c'est qu'on les a plutôt testés pas mal. Rappelle-toi la déclaration qu'avait faite Sam Ledlow l'année dernière avant Nice, qu'il avait été testé je ne sais pas combien de fois. c'est régulier moi j'ai côtoyé régulièrement et je côtoie encore des triathlètes professionnels et c'est vrai que tu disais tout à l'heure il ya un certain niveau de paranoïa chez les triathlètes professionnels quand tu vas manger à l'extérieur que tu t'arrêtes à droite que tu t'arrêtes à gauche parce que tu sais que n'importe quoi tu vas prendre quand tu es dans ton environnement dans ton pays tu vas tu arrêter boire un café chez ton petit café acheter la barre acheter un mars ou un truc comme ça quand tu arrives aux états unis quand tu arrives en australie tu connais pas les produits tu connais pas tout ça et il ya plein de choses qui sont pas disponibles chez nous, qu'ils le sont complètement, ce qu'on appelle over the counter aux Etats-Unis et tous ceux qui sont allés à Nice, à Hawaï, quand vous allez dans les drug stores ou les médecine shops, vous hallucinez complètement de voir des choses qui sont littéralement accessibles à qui le veut. Moi, dans cette affaire IMO, si tu veux, ce qui m'a vraiment gêné, c'est que déjà, comme je le disais, je pense que... ... déjà c'est une amie et je pense que je la bonne la bonne réflexion c'est de la croire complètement innocente à la base que le niveau de produits qui a été chopé est tellement bas qu'il n'y a pas d'avantagent et je suis sensible à ça et on en avait parlé dans un podcast rappelle toi quand j'avais fait les compagnies du monde de double ironman robert carras il vient de se faire suspendre pour huit ans il vient de prendre huit ans le mec parce qu'il s'est fait gauler sur les championnats du monde de double, sur les championnats du monde de triple, sur les quintuples et sur le DK. Le mec, il s'est fait gauler partout, plusieurs fois, et il continue, si tu veux, à faire. Il y a des courses où il sait qu'il n'y a pas de test, il continue à y aller, il n'y a pas de classement. Tous ses records du monde ont été retirés et compagnie, mais le mec, il continue à aller parce qu'il y a certains organisateurs qui l'accueillent. Là, il y a quand même un niveau de gravité qui est autre qu'un athlète qui va se retrouver contaminé parce que son partenaire, comme une bite, il a pris des produits sans lui dire.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, du coup... Toi t'as été testé quand t'as gagné ton titre de champion du monde de triathlon des neiges ou pas ?

  • Speaker #0

    Non.

  • Speaker #1

    Ah parce qu'on peut en parler de ça quand même, on parle à un champion du monde s'il vous plaît.

  • Speaker #0

    Du atlon, du atlon.

  • Speaker #1

    Du atlon, excusez-moi, excusez-moi. Du atlon des neiges.

  • Speaker #0

    Ouais, champion du monde de du atlon des neiges d'ailleurs, tiens je vais te chercher la médaille. Voilà. Eh.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    Au pain sec et à l'eau celle-là, au pain sec et à l'eau.

  • Speaker #1

    Hein Juju ? Ce qui veut dire que toi t'as été champion du monde ? Contrairement à d'autres Justin Bredoux où il n'y a pas de titre de champion du monde pour l'instant. Bref.

  • Speaker #0

    Voilà, donc l'idée c'était de clore un petit peu sur ça. Et moi je pense que par respect pour l'athlète, surtout en considération du fait que c'est une suspension provisoire et que la déclaration finale, les tests finales n'ont pas été publiés s'il y a suspension ou pas. Je pense que tout le monde serait bien inspiré de la garder fermée. Et surtout... qu'on évite de m'envoyer des messages en m'accusant d'être suspicieux parce que j'ai soutenu quelqu'un qui avant tout est une amie. Et comme je l'ai expliqué, mes amis, pour moi, je n'accorde pas mon amitié à beaucoup de personnes, mais quand j'accorde mon amitié aux gens, c'est pour la personne pour laquelle ils sont. Évidemment que je serais déçu si jamais j'apprenais que la condamnation était… Mais ça ne changerait pas le fait que quand vous avez un ami, vous avez un ami. Ce n'est pas parce que vous avez quelqu'un qui fait quelque chose de mal une fois dans sa vie. que vous devez le bannir et faire des associations entre Thaïlande, Suisse et le fait que les autres les soutiennent et vous tiriez à bout les rouges. Je trouve ça tellement bête en fait. Mais bon, voilà, c'était un petit peu l'aparté sur l'affaire Imo. Évidemment, on lui a offert la possibilité de venir s'exprimer. Pour l'instant… Tant que le procès légal est encore en cours, ses avocats lui ont conseillé de ne pas communiquer pour éviter d'avoir à dire des choses qui pourraient, derrière, éventuellement être utilisées contre elle ou tout ça. Un procédé légal, ça peut être long, c'est douloureux. En plus, c'est quelque chose qui s'est passé sous son toit, avec la personne qui partageait son lit. Donc la situation, elle est quand même suffisamment compliquée pour que je pense que tout le monde ait suffisamment de respect pour l'athlète. Et puis, ma foi, Si elle est blanchie, elle est blanchie. Puis si elle est condamnée, si la suspension est confirmée. Eh bien, ma foi, c'est comme ça. C'est la vie. C'est une erreur. Mais on est dans une société qui a tendance à réhabiliter les meurtriers et les voleurs d'enfants. Une fois qu'ils ont purgé leur peine, on les racueille dans notre société. Malheureusement, les gens qui se sont fait prendre à un moment ou à un autre pour dopage, c'est des choses qui leur collent toute leur vie sur le dos.

  • Speaker #1

    Alors oui et non, parce qu'on ne va pas parler du cas... pour parler de course à pied par exemple, mais Clémence Calvin, elle est revenue. J'aurais pas aimé être à sa place. J'attends le retour d'Ophélie Boxberger pour voir un petit peu comment ça va être accueilli par le public. Je pense que les gens, ils ont la faculté à... Il y en a une partie qui oublie pas. Il y en a une grande partie qui oublie, certes. Mais par contre, effectivement, une fois que t'as été entaché, si c'est vrai, franchement, il y a des grandes chances pour que ce soit... Ça porte de grosses conséquences, parce que du coup, pour trois fois rien, Il peut y avoir effectivement ce que tu disais tout à l'heure, des sponsors qui se retirent, ou un contrat qui soit cassé par le PTO, ça peut être très très très très lourd de conséquences pour pas grand chose, alors qu'il y en a certains qui feront 4 ans le fantôme, et qui reviennent et qui cabossent tout. Moi je ne lui souhaite que le meilleur, pour en avoir côtoyé des athlètes un peu des deux côtés, j'estime qu'Imo franchement c'est une belle athlète dans tous les sens du terme. C'est quelqu'un qui, on voit bien que c'est une besogneuse, elle est pas là pour le côté bling bling, elle est là pour le sport, elle adore ce qu'elle fait, il faut aimer ce qu'on fait quand on est triathlète pro, parce que se mettre la race 25-30h par semaine, se lever tous les matins avec des courbatures, mais il faut y aller, se présenter sur des courses où il y a de la pression, parce que c'est pas des courses de quartier qu'elle fait, se dire que, allez je franchis la ligne rouge. Et je me fais gauler pour une connerie alors que j'ai pas de gains, j'y crois pas. Mais voilà, l'avenir nous dira et on y reviendra sûrement, et j'espère avec elle, mais tout le meilleur pour Imo pour l'instant.

  • Speaker #0

    Et puis les triathlètes professionnels aujourd'hui, de haut niveau, c'est souvent des chefs d'entreprise. Ils ont tout un team qui va autour de lui. Donc quand vous êtes un groupe d'âge ou un triathlète de troisième tiers et que vous vous faites gauler pour doping, c'est vous qu'on prenait plein la gueule, votre carrière elle est finie, on n'en parle plus. Quand vous êtes un triathlète de niveau mondial et que vous vous faites choper pour doping, c'est toutes les personnes qui vivent grâce à vous. que vous allez impacter sur une durée vraiment plus longue. Et c'est ce qui m'a fait toujours un petit peu... Sachez qu'aujourd'hui, quand Sam Ledlow parlait de son team, vous avez la personne qui s'occupe de ses réseaux, vous avez les masseurs, vous avez les gens qui s'occupent de la nutrition, vous avez le team de sponsors, vous avez son manager, vous avez toutes les gens qui s'occupent du matériel, son coach, le coach mental, le préparateur physique, etc. Vous avez facilement un écosystème de 10, 20, 30 personnes qui gravitent autour des gros athlètes professionnels. Et c'est vraiment, je pense, une révolution dans notre sport aujourd'hui d'avoir ces gens-là qui deviennent quasiment des chefs d'entreprise et qui sont responsables pour mettre du pain sur la table pour toutes les personnes qui gravitent autour d'eux. Et il y a un sujet que je voulais aborder, moi, c'est qu'on se rend compte que le triathlon est un sport qui est extrêmement demandant. On le sait tous, il suffit de regarder. Et comme tu disais, la difficulté à arriver à s'entraîner quotidiennement avec des intensités et un nombre d'heures qui est complètement délirant. On avait par le passé des athlètes qui ont fait des carrières qui étaient extrêmement longues. Regarde les Rallerts, regarde les Mario Molla, regarde Ravier Gomez, regarde les Brownlee, regarde Vincent Luiz, regarde Marc Allen, même si tu remontes un petit peu plus loin. Aujourd'hui, je trouve qu'on a quand même une grosse tendance à cramer nos athlètes. Je trouve qu'on a peu d'athlètes présents sur le circuit qui sont là depuis 7, 8, 10 ans. Et je ne suis pas certain que la génération actuelle d'athlètes que l'on a va avoir une durée de vie très très longue. Rappelle-toi, on avait abordé le sujet sur un podcast quand on avait parlé de Pete Jacob, qui avait fait un one-shot à Kona en 2012, qui avait atomisé tout le monde, et qui d'ailleurs avait disparu en étant relativement open sur les difficultés à accepter la pression, à tout ce qu'il y avait autour. Regarde Gustav Iden, qui fait la course de sa vie pas en arrivant de nulle part, parce que lui aussi il avait gagné le Kona du monde 73 à Nice en 2019. atomiser tout le monde sur le circuit WTCS arrive à Kona les mecs ont fait un marathon 4 ou 5 jours avant Kona derrière atomise tout le monde gagne la course au les mains et compagnie résultat des courses derrière problème ok problème familiaux mais derrière problème physique problème mentaux complexité à revenir c'est un mec qui a disparu Sam Ledlow qui gagne Nice il y a deux ans il est super open en ce moment sur ses difficultés. L'année dernière, il avait été ouvert sur le fait qu'il avait des difficultés un petit peu psychologiques, mentales, à accepter la pression et tout ça. Cette année, il a un problème physique qui est peut-être lié derrière à quelque chose de mental, on ne sait pas. Mais voilà, il y a une telle attente, une telle pression sur les athlètes aujourd'hui et je pense que les réseaux sont certainement un petit peu coupables de ça. Mais je ne suis pas certain. qu'on aura dans le futur des athlètes qui vont arriver à nous enfiler des titres de championnat du monde, du moins sur la distance Ironman, parce que quand tu regardes aujourd'hui la vie des Norvégiens, on en parlait tout à l'heure, ils ont été à Nice un mois à la fin janvier, ils ont eu un temps pourri, mais les mecs ils ont fait le job et tout ça, en plus ils s'étaient posés à Saint-Laurent-du-Var, ça courait dans la vallée là-bas, tu vois vraiment clairement que les mecs ils ne savaient pas où ils allaient. là ils sont ils sont partis dans la sierra nevada c'est la neige l'espagne vous regardez c'est surtout les médias en ce moment ils ont mais ils sont quand même là bas ils vont quand même rouler hier tu les as vu rentrer dans la neige la quantité de risques qui est pris j'ai l'impression qu'on s'est un petit peu perdu et que il faut être tellement au top tellement présent tellement à fond tout le temps toute l'année que je ne suis pas certain que l'être humain puisse mener ça à une telle intensité dans les entraînements sur des durées qui sont super super longues. Et moi, je ne peux pas m'empêcher de penser que le fait que les mecs soient testés en permanence, et les prises de la qualité ici et là, j'ai l'impression qu'on marche sur la tête, parce qu'il y a un moment où on a besoin de se déconnecter de tout ça. Et j'en veux pour exemple, j'ai un petit jeune dans mon village qui est très très bon en BTT, et il a un bracelet Whoop qui lui est demandé d'être porté par son encadrement. Parce qu'il est dans les meilleurs nationaux français et il a un coach qui le suit. Il ne peut même pas enlever son bracelet WOU pour que le coach soit en mesure de vérifier que les périodes de récupération, il les a bien fait, que la quantité de sommeil, il l'a bien fait, qu'il a respecté ses heures de sommeil, de coucher et de lever. Mais putain, où on va quoi ? C'est-à-dire que le gamin, il a 18 ans, il sait qu'il y a en permanence des yeux sur lui qui vont vérifier. son rythme cardiaque, qui vont vérifier sa fatigue, ses heures de coucher et tout ça. Mais qu'est-ce qu'on en fait des gamins ? C'est de l'esclavagisme, c'est de l'habilissement. Il y a un moment, il faut les laisser vivre un petit peu.

  • Speaker #1

    Ce que tu dis, ça me fait penser au podcast de Vincent Louis qu'il avait fait avec le Tempo Run Club où il avait... Vincent, on ne peut pas dire que c'est quelqu'un... Ce n'est pas une fusée. Il a toujours été là. Il a eu une progression qui était très régulière. Ça fait... Je crois 2011, donc 2011-2024, ça fait quand même déjà 13 ans à haut niveau. Donc il n'a pas commencé à s'entraîner en 2011.

  • Speaker #0

    Oui, parce qu'il avait dû être champion. C'est un des rares qui avait été champion minime ou cadet,

  • Speaker #1

    lui. Il a été champion du monde junior, accessoirement. Et puis là, il estime qu'il a entre 2 et 3 ans sur le long de distance. Donc il aura fait une carrière globalement entre 14 et 15 ans. Et 14 et 15 ans... avec les évolutions qu'il y a eu quand il a commencé en 2011 et maintenant, donc l'évolution technologique, son choix certainement de rester avec son coach, c'est aussi certainement pour ça, parce qu'il l'a bien exprimé clairement dans ce podcast, je vous invite vraiment, il n'en fait pas souvent, et peu qu'il en fait, c'est toujours très instructif, il le dit, c'est pour un être humain, entre guillemets, d'avoir une relation avec un entraîneur, soit qui te surveille tout le temps, il le dit, des fois je pose une séance, Le mec, il a un message en lui disant, tiens, au lieu d'aller courir là, tu as été courir là. C'est quand même particulier de savoir qu'on peut limite te juger à te dire, tiens, allez regarder jusqu'au parcours que tu fais. À accepter, je pense que ce n'est pas le commun des mortels d'être capable de faire ça, de confier sa vie au quotidien. Donc là, il est sur ses trois dernières années. On espère qu'il sera annoncé dans la journée pour Rott et qu'il va faire ses débuts sur du très long. Mais on imagine aussi ce que ça peut être en tant qu'athlète, d'avoir une pression au quotidien. Et si tu ne t'entraînes pas, globalement, les autres s'entraînent. Ils pensent pour toi. Et pour les jeunes d'aujourd'hui, globalement, on va falloir kiffer, ce qu'ils disaient, et ça, c'était le message principal, c'était ça. Il va falloir kiffer quoi que tu fasses. C'est-à-dire que si tu n'aimes pas t'entraîner, si tu n'aimes pas travailler parce que tu es fatigué, que tu as mal partout, fais autre chose. Et si tu n'aimes pas ta vie, si tu vas au championnat de France junior, et que tu n'aimes pas ça parce qu'il y a trop de pression, fais autre chose. Parce que la pression, ça doit faire partie du truc. Il faut que ce soit positif. Donc, voilà. Oui, ça va être dur, mais ça ne va pas devenir plus facile.

  • Speaker #0

    Au contraire. Non, c'est sûr. Et puis, le développement des gamins... Moi, ce que je ne voudrais pas, c'est qu'on tombe dans ce qui a été fait au niveau de la gymnastique dans les années 80-90, tu sais, où... On prenait les gamins, on les poussait, poussait, poussait, poussait, poussait. Et puis quand on les pétait, il y en avait un autre qui arrivait derrière. Et je pense que les fédérations, elles ont un gros rôle à jouer là-dessus, d'éducation au niveau des coachs. Et je pense que d'avoir des gamins de 16, 17, 18 ans qui ont un bracelet ou tout la journée pour qu'un coach puisse vérifier ce qu'ils ont fait et qu'ils n'ont pas fait ni trop ni plus, et au niveau du sommeil et tout ça, je pense que c'est complètement, c'est une aberration et on fait complètement fausse route. On avait commencé à parler des championnats du monde du duathlon et triathlon d'hiver, donc on va y revenir de façon rapido. C'est vrai que moi je suis allé faire cette course qui était un peu le gros objectif de début de saison, c'était ma sixième participation et c'est la première fois que j'avais décidé de faire le doublé duathlon-triathlon parce que historiquement il y a toujours eu un duathlon et un triathlon.

  • Speaker #1

    Tu peux nous rappeler juste les distances et les disciplines s'il te plaît ?

  • Speaker #0

    Du atelon d'hiver, c'est course à pied sur la neige ou terrain enneigé dans la mesure où il y a un enneigement qui est relativement faible. et donc les distances c'était 6 km de course à pied et 12 km de ski de fond ça avait lieu un petit au dessus d'un host une petite station qui s'appelle cogne qui est vraiment magnifique qui est un petit peu une station historique avec un beau domaine de ski alpin et puis un beau beau domaine de voire en italie de ski de fond et pardon en italie et la l'it eu un petit peu de mal à trouver un organisateur et l'organisation de cette course s'est faite relativement dans la précipitation parce qu'il y a eu six semaines entre l'annoncement du site et puis la course. Et je pensais vraiment, moi, qu'on allait avoir cette année un championnat du monde au rabais avec une densité d'athlètes beaucoup plus faible. Je me suis bien planté parce qu'il y avait quand même une grosse, grosse, grosse représentation internationale. Un peu moins de monde sur le duathlon, parce que la course du duathlon avait lieu le samedi à 14h30 et le triathlon était le dimanche à midi. Donc ça a laissé un peu moins de 24h en termes de récupération. Je pense que ça n'a pas forcément encouragé beaucoup d'athlètes à faire le doublé. On était à peu près 80 sur les championnats du monde de duathlon et plus ou moins 150 ou 160 sur le championnat du monde de triathlon. petit sport anecdotique savoir qu'il faut que votre fédération vous ait validé votre inscription que l'inscription doit passer par les fédés donc tout le monde n'a pas forcément la démarche de faire ça il n'y a pas beaucoup de pays qui ont un circuit du atlon et triathlon sur lequel vous pouvez vous rôder malheureusement en france il y en a plus à part peut-être le vautourmane mais même pas s'il aura lieu cette année et en italie par contre il y a un gros circuit qui existe où il ya quatre à cinq courses avec un championnat national Et je trouve que c'est vraiment un beau sport. En plus, c'est un sport qui se prête bien un petit peu à l'évolution des conditions d'enneigement dans les massifs de moyenne montagne. Parce que le VTT, qu'il y ait de la neige ou qu'il n'y ait pas de neige, on peut le faire pareil. Et puis la course à pied, qu'il y ait de la neige ou qu'il n'y ait pas de neige, on peut le faire pareil. Et puis là, on tournait sur une boucle de 2 km de ski de pont. Dans une station de ski, si vous n'arrivez pas à dessiner une boucle de 2 km de ski de pont quand vous êtes à 1600 m d'altitude, c'est quand même bien misère. donc c'était vraiment bien organisé une belle course un beau parcours vraiment dur la course à pied c'était donc quatre boucles on avait quatre boucles de 1,5 en gros 750 mètres en descente 750 mètres en montée dans une neige qui brassait quand même pas mal parce qu'il y avait les courses des élites qui avaient eu lieu avant moi je j'avais fait le pari un petit peu comme quand j'avais fait vichy sprint olympique distance de me dire ben je tente le tout pour le coup sur le duathlon si je suis pas bien je lève le pied pour m'économiser pour le tri. Et puis, en fait, il s'est avéré que j'étais plutôt pas mal. Donc, j'ai fait sauter tout le monde à pied. Le grand trop-parc top 5 au général. Et puis, je finis 7e et je gagne ma catégorie avec une bonne marge. Et surtout, j'ai plié le Norvégien qui m'avait plié l'année dernière. Donc, ça, c'était quand même content. Je lui avais dit l'année dernière qu'il ne perdait rien pour attendre. Donc, ça m'a permis de... et puis le lendemain rebelote 10 de der triathlon ou là les distances étaient annoncées à 5 en course à pied on avait annoncé 10 de vtt et 10 de ski de fond et il y avait plus 5,3 5,4 en course à pied 9 en vtt et puis on était quasiment bon à 10 sur le petit tour par contre la nuit il avait pas il n'avait pas gelé Alors la course à pied, on enfonçait au niveau des chevilles dans de la neige, tu sais une neige avec une consistance de gros sel qui n'avait aucune structure, c'était vraiment vraiment la misère. J'avais plutôt pas mal récupéré moi dans ma nuit et j'étais plutôt pas mal à pied, donc j'ai décidé de prendre une avance tant que je pouvais. Par contre le VTT c'était une vraie boucherie. Jusqu'à 10h si tu veux, la piste de VTT, il y avait encore un petit peu de consistance ou un petit peu de... de couches dures en dessous où on arrivait à rouler. 10h, le soleil est sorti, on est parti à midi. Sans te mentir, moi j'ai des pneus de 2 pouces, on était en permanence avec la neige qui couvrait complètement les pneus. Donc c'était, tu pédalais, tu reculais. Sur le tour de VTT qui faisait 2,5 km, je pense qu'on passait bien 600-700 m à porter les vélos, parce que ce n'était pas roulable. Donc vraiment dur physiquement. Et puis en ski de fond, ça brassait pas mal. Moi, j'avais la chance d'avoir une bonne glisse. Et je me fais reprendre par l'allemand à l'entrée du parc du VTT. en posant le VTT et j'ai fait une mauvaise transition sur le duathlon la veille et ça m'avait quand même foutu un peu le feu parce que j'ai toujours été réputé pour être rapide en transition et là je crois que j'ai fait la transition la plus rapide de l'univers où je dois mettre 28 secondes pour faire la transition vélo-skid-pont. Donc je repars avec un peu d'avance et le gars, il était quand même pas super frais au niveau des jambons sur la partie skid-pont. et dans le premier tour j'ai pu faire illusion, on avait deux grosses patates pour ceux qui suivent le billet de long, vous savez un petit peu ce genre de passage de passerelle c'est jamais très long, et là on attaquait la passerelle déjà au pied d'un faux plat montant donc ça vous avez quand même déjà bien limé les dents et l'allemand me repasse là, je suis resté avec lui sur le premier tour et je l'ai tenu un tour et je me suis quand même bien fait sauter le caisson et j'ai vu que derrière c'était pas trop loin, donc à un moment j'ai dit mon grand si jamais tu veux ramener une autre médaille à la maison va falloir gérer le truc l'allemand je me suis dit il va peut-être finir par péter allemand ne pète pas l'allemand est capable c'est fiable c'est fiable c'est fiable le tdi allemand c'est plutôt fiable et le gars fait une belle course voilà un beau une belle épreuve un titre de champion un titre de vice champion du monde et surtout ce que j'adore c'est que tous les ans c'était ma sixième participation tu retombes sur la même équipe de français d'étrangers j'ai un copain de chèque mariex herba qui m'a battu quelques fois que j'ai rebattu d'autres fois il ya cette camaraderie tu retrouves un petit peu tu sais du début des années 90 où tout le monde se connaissait on avait l'impression de faire partie un peu des pionniers et tout ça est à toute cette génération de d'anciens qui écume un peu circuit et doit bien dire que au delà des résultats qui sont anecdotiques mais Moi, j'y prends un immense plaisir d'aller retrouver là. Il y avait mon copain Thierry Foullou qui était là, avec qui on a passé un bon moment. Il y avait mon pote Julien Vartel qui était là, avec qui on se voit également régulièrement. Et tu retrouves en fait, tu vois les gens année après année, on vieillit tous, on grandit. Il y en a qui ont des gamins qui grandissent, il y en a qui changent de femme. Et le fait d'avoir l'impression d'être un petit peu des navigateurs et de se retrouver une fois par an, c'est super, on va manger ensemble. En plus, l'armise des prix, c'était bien fait. Il y avait une bonne pasta party qui était au moment de l'armise des prix. Franchement, moi, j'encourage les Français à venir participer. On a eu des beaux résultats dans les catégories d'âge. Et un beau sport, une belle pratique hivernale. Et puis un truc où franchement, on se met la gueule. Et ça, si tu veux, en VTT, c'était tellement dur, c'était tellement compliqué à gérer. à un moment tu sais au début on avait tous le couteau entre les dents puis après on était tous en train de courir à la vente d'airpool avec le vtt sur le dos et tout on s'est fendu la gueule mais comme des tordus quoi et moi j'ai vraiment pris un immense plaisir à aller faire cette course et encore une fois j'encourage tout le monde à pratiquer j'aimerais bien que la france se positionne qu'un organisateur se positionne pour pour récupérer les championnats du monde l'année prochaine parce que on a vraiment tout ce qu'il faut chez nous pour organiser un événement comme ça.

  • Speaker #1

    On espère que ça va être bientôt le cas. Par contre, c'est vrai que c'est un petit peu dépendant des conditions d'enneigement. Donc ça, ça peut être compliqué. Mais on va croiser les doigts pour que les choses aillent vers le mieux.

  • Speaker #0

    Oui, on espère. Mais oui, c'est une pratique hivernale qui est comme une autre. Et comme je te dis, on tournait sur une boucle de 2 km en ski de fond. Quand on est dans une station de ski, on arrive toujours à avoir une boucle à proximité où tu peux aller faire du ski. C'était vraiment une boucle, c'est spectaculaire. C'est-à-dire que les spectateurs qui sont là, vous êtes positionnés au milieu et vous voyez tout ce qui se passe. Vous voyez les gens courir, faire du VTT et tout. Parce qu'imaginez des boucles d'un kilomètre et demi ou deux kilomètres sur un terrain dégagé, vous voyez en permanence les compétiteurs et c'est facile de suivre la course. Et puis surtout, c'est une bonne enfance, on se fend la gueule, c'est important. Donc voilà un peu pour les championnats du monde qui attendent l'hiver. T'en es où toi au niveau de l'entraînement ?

  • Speaker #1

    Ouais, petit coup de mou d'ailleurs, c'était un petit peu la raison pour laquelle j'ai un petit peu mis la pédale douce, des petits soucis de santé, des petits soucis des blessures, des complications.

  • Speaker #0

    La vieillerie.

  • Speaker #1

    Voilà, il paraît qu'à 50 ans quand tu te réveilles le matin et que t'as mal nulle part, c'est que t'es mort. Je suis bien vivant, les mollets, les tendons d'Achille un peu récalcitrants, que du traditionnel, du qui va bien. les choses se remettent en route et puis voilà l'objectif de l'année c'est Rott donc enfin même si j'y vais pour faire la course j'y vais surtout A l'instar de Hawaï, j'y vais pour voir le spectacle et pour voir le Woodstock du triathlon.

  • Speaker #0

    Pour vivre la course.

  • Speaker #1

    Pour vivre la course et voir, je pense que ça va être une course mémorable. Et déjà l'endroit est magique, donc pour ceux qui n'y sont jamais allés, je vous encourage ne serait-ce qu'une fois à aller venir la vivre cette course. Que vous ayez réussi à avoir le slot ou pas, mais c'est vraiment la fête. Tout est fait pour le triathlète là-bas et c'est un endroit qui est unique au monde. Même à Hawaï, j'ai toujours vénéré Hawaï, mais Roth est incomparable. Il n'y a pas de vibe comme à Roth, comme il pourrait y avoir ailleurs. Et puis là, la start list, c'est les Galactic Champions. Donc, elle s'allonge un petit peu plus tous les jours. On attend avec impatience un invité qui devrait être annoncé. Mais déjà, avec tous ceux qui sont annoncés, ils ont deux, trois erreurs dans le casting quand même. Enfin, au moins une. Bref. Mais la start list, elle est quand même super sympa. Henri Schumann qui fait ses débuts sur le très long Bart Ernouts un ancien vainqueur Maurice Clavel aussi,

  • Speaker #0

    Denis Chevrot et Arthur Orso pour les français qui viendront essayer de montrer que quand on court vite on peut faire une belle course j'espère juste que pour le vélo pour eux ça va bien se passer je suis pas inquiet sur la nature surtout sur une Star Peace ça veut dire que il a remis les pieds à l'étrier Exactement, il est bien silencieux actuellement et puis je pense que c'est plutôt quelque chose qui lui sciait et je suis super content de le voir sur les start-list parce que ça veut dire que il a certainement mis la tête dans le guidon et puis qu'il est en train d'y aller.

  • Speaker #1

    Et puis il avait dit l'année dernière qu'après la formidable année 2023 qu'il avait eu, il essayait d'aller vite sur le vélo donc avec des parcours un peu moins montagneux. Comment choisir un parcours plus propice que Roth à faire des gros chronos, je ne sais pas. Andreas Dreitz chez les Allemands, Jack Moody qui fait 3 à l'Ironman Nouvelle-Zélande, on en parlera juste après. Et puis Aaron Royle et Peter Emmerich aussi qui fait road cette année chez les filles. Et qui sait un peu tenir un guidon. On ne sait pas si c'est de la moto ou du vélo lui.

  • Speaker #0

    Il est solide quand même.

  • Speaker #1

    À part le grand Magnus, pour l'instant, il n'y a pas d'absents notables. Et chez les filles, on a Fenella Longbridge, Laura Philippe, qui revient.

  • Speaker #0

    Ils ont quand même dû faire un petit chèque, je pense. Parce que je pense que pour faire venir la championne du monde d'Ironman, je pense que sa cote a dû monter un petit peu.

  • Speaker #1

    Puis on le sait, ils agressent avec des steaks aussi. On sait qu'ils sont très accueillants pour les athlètes pros, on sait qu'il y a certainement une prime de départ, qu'ils sont logés, qu'ils ont un peu une obligation de venir faire des prestations pour être au plus proche de l'événement et voir les athlètes et les groupes d'âge. Dans ce sens-là, je pense que cette course 2025 ne va pas avoir son pareil sur le calendrier parce que les athlètes ont moins la pression qu'ailleurs, à part faire une belle course, il n'y a pas d'autre pression. Il n'y a pas de conséquences sur la carrière. Ce n'est pas un titre de champion du monde. C'est juste que j'aurais fait Roth et j'aurais fait un beau chrono. Par contre, ça va être rigolo. Parce que quand on voit les noms, je me dis que sur la course à pied, ça va être un footing du dimanche le long du canal. Mais il ne va pas falloir traîner. Parce que ça va être une course stratosphérique.

  • Speaker #0

    Et tu sais, c'est ça qui est rigolo avec cette course. C'est que quelque part, ils sont hors circuit. Ça s'appelle Challenge Roth, ok. L'intérêt de cette course n'est pas lié au circuit, elle n'est même pas liée au price money à l'arrivée, parce qu'il y a un gros price money, mais ce n'est pas l'équivalence de ce que tu peux avoir à Hawaï, ou à la Gagne sur un circuit tessant. Mais ils ont réussi à créer cette marque Tour 2, qui rend cette course quasiment incontournable dans la carrière d'un prix à tête professionnel. Si tu n'as pas été te frotter à un moment à Rott, il va te manquer quand même quelque chose. Et je comprends l'intérêt de beaucoup d'athlètes et j'espère vraiment que Vincent sera là-bas parce que j'imagine vraiment que la course va lui aller à merveille.

  • Speaker #1

    Et c'est vraiment l'ambiance sur la globalité de la course. Forcément, il y a quelques kilomètres dans le vélo où tu es un peu dans la pampa. Mais par contre, tous les villages que tu traverses de 6h du matin à 23h le soir, Ils sont tous en train de faire la fête, en train de fêter l'événement. Et rien qu'à en parler, ça vibre. Mais c'est une course qui n'a nulle autre pareil ailleurs. Et effectivement, ça serait une très très bonne course pour Vincent pour faire ses débuts sur le long de distance. On souhaite, on croise les doigts, mais bon, ça va être un bel événement.

  • Speaker #0

    Cette sortie de T2, quand tu poses le vélo sur le parking et que tu pars, où tu as le premier kilomètre qui en plus faut plat descendant, et là, il y a littéralement des dizaines de milliers de personnes qui sont massées sur le bord de la route, je veux dire, il n'y a pas d'autre course comme ça au monde. Il n'y en a clairement pas d'autre.

  • Speaker #1

    Et puis il y a le fameux Solardberg qui est déjà unique.

  • Speaker #0

    Balardé.

  • Speaker #1

    Magnus l'année dernière avait dit que c'était son moment de pause au deuxième tour. Parce qu'au deuxième tour, lui il rattrape ceux qui sont partis en dernier. Et comme tu es dans le trafic, c'est le seul moment où il n'a pas appuyé comme un goré. Et du coup c'est là où il a récupéré. Il récupère dans le Solardberg. Donc oui forcément quand tu roules 3-5... ...

  • Speaker #0

    sans le solarberg, c'est rare, moi je ne récupère pas trop c'est plutôt le truc où tu surtout quand tu montes en file on est tous en file indienne tu ne peux pas doubler si tu as des allemands avec des cuissots des gros cuissots derrière vous et qui arrivent et qui demandent de laisser la place de la route ils ne te posent pas la question, tu arrives, tu y vas et puis tu es on arrive là, on est là, on va mourir ici,

  • Speaker #1

    tant pis et par contre ce qui est super Il faut le savoir quand même, Solardberg, t'es super bien Pendant la montée, tu vois pas la route Quand t'arrives et que tu tournes à droite, que tu rentres dans la bus Tu vois pas la route parce que t'as les milliers de personnes Qui sont réparties Et tu fais forcément une belle montée Parce qu'avec l'engouement global Tu peux pas faire autrement, tu sens pas la montée Ça monte tout seul,

  • Speaker #0

    puis là tu mets pas le petit Tu mets pas le petit parce que sinon tout le monde te siffle

  • Speaker #1

    Par contre, une fois que t'as fait Un kilomètre de haut, ça bascule pas Tu te retrouves tout seul dans la pampa Faux plat montant, vent dans le nez et plein but Vent dans le nez, nickel Et là tu dis, ah merde, les 8% j'aurais peut-être dû mettre la petite Donc le deuxième passage C'est savoureux Et ça, pour en avoir vu quelques-uns qui restaient un peu en travers Je vous invite à mettre la pédale 12 Quand même dans ce harberg Et du coup à profiter, à récupérer dans du 8% Bref,

  • Speaker #0

    c'est autre chose C'est vraiment une course à profiter si tu veux Et puis J'ai toujours considéré un petit peu que le résultat à Rode, c'était les conséquences de la façon dont t'approchais la course. Et si tu y vas vraiment avec l'idée de faire une course, une grosse performance et tout ça, souvent ça ne se passe pas tout à fait comme ça. Et par contre, quand tu y vas en étant super relax et en prenant la course comme elle est, et surtout pour les bons groupes d'âge, quand tu es dans le trafic, dans le deuxième tour, à vélo, Il faut quand même être prudent, c'est quand même pas l'idée de prendre un carton, surtout que nous on arrive derrière à 40 à l'heure, et quand t'as des mecs qui roulent à 25, il faut quand même faire un petit peu gaffe. Mais c'est vraiment une course particulière, comme tu le dis très bien, cette densité de personnes dans les villages, les gens qui sont installés sur les grèves devant leur maison et tout. C'est le genre de course qui vous réconcilie avec l'espèce humaine.

  • Speaker #1

    et les jours avant les jours avant c'est super aussi les jours avant quand tu vas faire là le dépôt du vélo quand tu vas enfin c'est une vraie expo c'est la vraie expo du monde du tri pour ceux qui sont allés à kona l'expo drottes c'est dix fois l'expo de kona quoi minimum il ya plus de 150 exposants et les gens sont là pour pour il ya plusieurs marques qui ont décidé de lancer leur modèle à Rott et plus à Hawaï donc ça veut quand même dire quelque chose la vraie fête du triathlon c'est là-bas, c'est à Rott mais il y avait une autre fête aussi, il n'y a pas très longtemps on en a parlé tout à l'heure, il y avait l'Ironman Nouvelle-Zélande et bon, toi tu connais bien cette course et surtout vu les chronos qui sont faits,

  • Speaker #0

    il s'est passé des choses quand même qu'est-ce qui se passe dans le monde du triathlon les vitesses l'Ironman Nouvelle-Zélande alors c'est une course qui est un petit peu atypique parce que c'est le dernier mass start du circuit Ironman pour les groupes d'âge c'est à dire que c'est encore un départ évidemment on en avait bien parlé en long et en travers au moment des championnats du monde 73 mais c'est vraiment un coin qui est particulier dans le monde qui est très très beau qui vit et qui respire le triathlon et c'était une course qui longtemps a été un petit peu le dernier bastion du plus 8 plutôt à contrario du sub 8. Je crois que c'était la première fois, c'était l'année dernière, qu'ils étaient passés en sub 8. Cette année, ils sont passés largement en dessous du sub 8, à savoir qu'il n'y a pas eu de changement drastique dans le parcours, à part quelques aménagements, mais qui ne l'ont pas forcément rendu beaucoup plus rapide. Et grosse, grosse course de... Surtout, je voulais mettre le doigt sur le retour d'un athlète qui sort de deux années un peu compliquées, qui est Joe Skipper. Beaucoup avaient commencé à enterrer en l'imaginant avoir du mal à revenir à son plus haut niveau. C'est vrai que l'année dernière, il a beaucoup souffert sur les courses avec des résultats qui ne correspondaient pas vraiment à son niveau, à ce qu'il imaginait et à ce qu'il annonçait avant la course. et de voir Joe revenir au premier plan si tu veux, en finissant deuxième et en courant surtout un marathon en 2.40, parce que je crois que les trois premiers courent dans les 2.40.

  • Speaker #1

    Alors 2.40.52 pour Mike Phillips, le vainqueur, 2.40.53 pour Joe Skipper, donc il fait le deuxième temps à pied pour une seconde, le troisième, donc le fameux Jack Moody dont on parlait tout à l'heure, 2.40.15, mais il y a... un français qui fait le meilleur temps à pied qui est top 9 et c'est un athlète pro depuis cette année mais c'est quelqu'un qu'on connaît parce qu'il a gagné en brun c'est louis richard il fait 2,40 30 après avoir roulé 4,18 là où les deux premiers roulent 4,12 et 4,10 donc c'est une belle course par contre ben voilà devant sa nage en 47,56 pour mike phillips joe skipper sort en 51,19 Donc il prend 3 minutes 30, un tout petit peu moins à la sortie de la natation. Et il est excellent.

  • Speaker #0

    Pas trop mal,

  • Speaker #1

    vraiment. Il fait le meilleur temps vélo en 4h10. Et donc Louis Richard, qui roule en 4h18 et court en 2h40, nage en 1h09.

  • Speaker #0

    Oh putain.

  • Speaker #1

    Et il fait 9ème. Il fait 9ème juste derrière Arnaud Guillou. Donc Arnaud Guillou, pardon. qui fait le dernier, enfin le premier à faire plus 8 puisqu'il est en 8h0047 donc les 7 premiers sont en sub 8 sur le résultat et donc Louis Richard fait 8h15 on imagine 1h09 si on lui retire, allez on va dire un quart d'heure de de natation ça lui change pas son chrono final mais par contre on imagine qu'il y a une toute autre dynamique de course puisqu'il doit pas faire la course tout seul, là où il a fait certainement tout seul le vélo et il arrive à sortir un 2,40 donc Louis Richard pour ceux qui connaissent pas qui n'avaient pas suivi en brin cette année retenez bien ce nom là il s'est mis un petit peu à nager même si ça s'est pas vu sur cette course il fait encore 2-3 courses là c'est un athlète à Carolispie à qui je fais coucou au passage mais voilà on a 3 français sur le top 10 en Nouvelle-Zélande donc à Monégasque Benjamin Zornioti qui fait 4 Arnaud Guillou qui fait 8 et Louis Richard qui fait 9 donc c'est à mettre en avant quand même

  • Speaker #0

    Oui, et surtout que son temps vélo, tu peux certainement le pondérer un petit peu, parce qu'en 100 ans, en 1h09, il est sorti, rappelez-vous que c'est un mass start, il doit sortir dans les 600 ou 700 premiers de l'eau, ça veut dire qu'il a doublé 590 mecs sur la partie vélo, ce qui est plus un circuit en deux boucles également, ça n'a certainement pas rendu son parcours vélo plus rapide que ça, donc il va falloir passer un peu de temps dans le bassin mon gars.

  • Speaker #1

    Oui, c'est au programme. J'ai confiance en l'athlète et au binôme. Ils se sont adjoints, parce qu'ils travaillent à distance, mais ils se sont adjoints à quelqu'un qui aide Louis sur la natation. Et je ne doute pas, c'est pas facile par contre, quand t'es pas nageur au départ, de devenir nageur quand t'es cycliste, parce que c'est un ancien cycliste. Quand t'as pas la natation dans la peau, c'est pas facile, mais c'est un sport ingrat, au même titre que le reste. Il sait faire le job, il sait serrer les points et je suis convaincu. sur la bonne réussite de l'opération.

  • Speaker #0

    Écoute, il y avait d'autres sujets que tu pensais aborder toi ?

  • Speaker #1

    Justin, et pas Justine, on a parlé du circuit Ironman, on a parlé du Challenge, comment ne pas parler du circuit Tessent ? Il y a des dates qui bougent, il y a des lieux de courses qui bougent. Ça me paraissait stable, mais c'est pas si évident que ça, je pense. Leur barque à mener, elle doit pas être si facile que ça. Et j'aimerais bien savoir où ils en sont en termes de remplissage sur les courses groupe d'âge. En France, j'ai pas l'impression que ça accroche plus que ça.

  • Speaker #0

    Si tu pars sur le fait que l'année dernière, ils avaient 6 courses en gros, et que cette année, ils partent sur un circuit certainement à 10 courses, tu rajoutes 40% d'emmerdes supplémentaires. Ça, faut pas être un génie pour le trouver. Et organiser un circuit avec 10 courses, tu multiplies les problématiques d'organisation par 10. Ils ont fait certains ajustements aussi au niveau des professionnels, c'est-à-dire qu'aujourd'hui tous les athlètes professionnels... devront participer pas seulement à la grande finale mais également tous les a fait sous contrat pardon devront participer à la course d'ouverture qui arrive prochainement il y ait singapour si je ne me trompe pas début avril et est donc là tous les athlètes qui ont un contrat sauf blessure maladie ou ou grossesse devront être présents sur le la course d'ouverture Et je trouve que c'est plutôt une bonne idée, parce que l'année dernière, on en avait parlé en large à travers, mais on avait quand même vu à certains moments certains athlètes masculins ou féminins qui avaient essayé de jouer un petit peu en tirant un peu sur les règles. Mais on se rend compte que l'importance pour eux d'avoir des athlètes qui vont être présents tout au long de l'année, surtout si le circuit est un petit peu étendu, je trouve que c'est une bonne chose. Est-ce qu'il y a un intérêt à avoir 10 courses ou 9 courses au lieu de 6 ou 7 ? Je ne sais pas. Est-ce qu'il y a un intérêt à avoir 20 athlètes au lieu d'en avoir 15 ou 16 ? Je ne sais pas. J'aimerais bien qu'ils communiquent un petit peu plus. J'aimerais bien que quand ils communiquent sur une course, il y ait un petit peu de véracité là-dedans sur le fait, c'est-à-dire que je trouve ça un peu dommage qu'on annonce une course avec des inscriptions qui ne sont pas ouvertes. et des dates qui ne sont pas connues. Par exemple, c'était... C'en était risible. Ils annonçaient une course French Riviera, et puis derrière, il n'y avait pas les dates, il manquait tout un tas de trucs. Si, vous pouviez vous inscrire, mais vous ne connaissiez pas les dates. Comment tu veux que des athlètes arrivent à se projeter sur un calendrier sans savoir la date à laquelle la course va avoir lieu ? Ça, à mon avis, c'était un petit peu une connerie.

  • Speaker #1

    t'as pas les dates,

  • Speaker #0

    t'as pas le parcours et tu payes plein but et les prix ont quand même pris une bonne calotte faudrait voir la moyenne de la participation sur les courses à l'étranger, je sais que j'ai des athlètes qui vont faire celle de Singapour, ceux qui sont basés en Asie il faudrait que je leur demande par rapport à l'année dernière si les prix avaient pris une grosse augmentation je suis pas certain que Singapour ça ait pris une grosse calotte, mais chez nous on est dans des tarifs qui sont quand même qui... qui commence à être limite outragant.

  • Speaker #1

    Et 90 euros le super sprint, 400 mètres de natation, 10 kilomètres de vélo, 2,5 kilomètres de course à pied, 90 euros.

  • Speaker #0

    Ça commence à faire cher le kilomètre.

  • Speaker #1

    Je ne m'imagine pas envoyer quelqu'un sur une course de 13 kilomètres à 90 euros. On est quasiment à 6 euros du kilomètre.

  • Speaker #0

    Je ne sais plus. Je ne sais pas où on en est. Moi, je sais que ce week-end, normalement, on fait du atelon sprint à Jean-Lys, qui est calife. pour les championnats de France avec mon gamin, je crois que c'était 25 balles l'inscription. Donc j'imagine que faire un triathlon sprint en France, on est à peu près dans les mêmes prix, entre 25 et 30 balles. 90 pour un XS, ça commence à piquer un peu.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas. Je ne sais pas. Et le circuit, on ne sait pas trop si pour les groupes d'âge, ça va être les mêmes circuits que pour les pros. parce que autant mettre 8 boucles de 10 km avec 20 pros dessus, tu te doutes bien qu'au niveau du drafting, c'est facile à gérer. Par contre, si tu gardes la même chose avec 1000 ou 2000 athlètes sur 10 bornes, c'est une cyclo sportive. Donc j'imagine que ça ne va pas être le même circuit, ça ne va pas être la même façon de gérer le trafic. J'étais ravi de voir le circuit année 0 pour moi l'année dernière sur le T100. J'ai hâte de voir la reprise, parce qu'avec les nouveaux noms, les nouvelles têtes,

  • Speaker #0

    au grand dam de notre sam long ça va pas nager moins vite et c'est un bafouille à falloir faire attention dès le départ mais si tu veux pour moi ça devient le circuit pitiot devient le circuit wtcs longues distances wts plus voilà c'est ça c'est parce que en gros tu as à part sam long tu as les mêmes attaques tous les gars de la wtcs et quasiment tous ceux qui étaient des athlètes plutôt typé 100% longue distance les de l'eau les dit lève et compagnie ben eux ils sont tous barrés sur la grande man pro série parce que ils se rendent compte que derrière ça passe pas quoi mais il va y avoir du spectacle si tu veux quand tu regardes les start list guinness dans l'ouïe vendry rien que déjà là tu as déjà le podium quoi

  • Speaker #1

    Reste à déterminer dans quel centre.

  • Speaker #0

    Ouais, voilà. non mais voilà je pense que cette première course à singapour va être un petit peu va mettre en lumière un petit peu tout ça les points positifs et puis aussi éventuellement les points les points négatifs il ya que l'aine aussi et qui est présent car au signer il me trompe pas enfin on avait on avait lu les startis la dernière fois mais c'est vraiment le goût du triathlon court distance qui est présent à la fois chez les hommes et à la fois chez les femmes. Moi je suis vraiment curieux de voir ce que Flora Duffy va faire cette année sur ce circuit parce que l'année dernière elle l'avait fait mais on était encore en année olympique et elle avait plutôt mis la majorité de ses oeufs dans le panier olympique. Cette année elle est dédiée pour la première fois de sa carrière sur le circuit, sur un circuit longue distance. Et sur le papier, j'ai tendance à dire que c'est certainement peut-être une des principales concurrentes qui va pouvoir rivaliser en termes de bike power avec Taylor Nip.

  • Speaker #1

    Juste, je fais la liste des athlètes sur le Tessent qui vont arriver dans pas longtemps. Taylor Nip chez les filles, Ashley Gentle, Julie Deron, Flora Duffy, Lucie Biram, Indiali, donc Imogen Simon, Paula Findlay, Lucie Charles. on ne sait pas comment elle a récupéré un contrat mais elle était là, Emma Palin-Brown, Els Visser, Grasteck, qui est aussi à Roth, Martha Sanchez, Ellie Solthaus, Caroline Paul, Anna Berry. On se doute qu'avec ça, c'est pareil, ça ne va pas amuser la galerie. Donc devant, pour être dans le top 5, il va falloir s'accrocher de manière très sévère. Et ensuite, chez les hommes, attention, Martine Vendrine, Kyle Smith, Rico Bogan, Sam Long, Mathis Margirier, Peter Emmerich, Uri Cullen, Fred Funk, Mikanout, Justus Nischlag, Yeleginz, Menocoulas, Nicolas Mann, Antonio Benito Lopez, Greg Barnaby. Et on a donc notre Vincent-Louis qui est dans les...

  • Speaker #0

    Vincent-Louis se met Menocoulas dans l'eau. Alors là, les gars, attention, on va mettre les bretelles. Mais au coup là, ça va pas falloir le laisser partir et puis je pense que Louis va pas non plus les attendre.

  • Speaker #1

    Bah non, ça va être un jeu de nageur au départ, à qui il va mettre le dawa le plus possible.

  • Speaker #0

    À qui il va mettre un tour à somme longue.

  • Speaker #1

    Oh ! Oh le vilain ! En tout cas, Sam Long continue à bien communiquer et à donner des conseils sur comment gérer le vélo à la course à pied, c'est assez sympa. Et puis, petite pensée et petite dédicace à notre premier diabétique professionnel. On a Lionel Sanders qui a annoncé qu'il était diabétique de type 2 et qu'il se demandait si le fait de manger jusqu'à 500 ou 600 grammes de sucre par jour, c'était peut-être quelque chose qui était à l'origine de ça.

  • Speaker #0

    T'as vu la vidéo ? Le gars il a jamais cuit un légume de sa vie ! Ouais, aussi ouais.

  • Speaker #1

    Non mais putain, qu'il arrête. Non mais moi ça me fatigue si tu veux.

  • Speaker #0

    Alors je pense que, pour en revenir juste à ça, sur le hype qu'il y a sur les grammes de glucides en ingestion par heure, je pense qu'il faut vraiment faire attention au moins à la santé. Que ce soit des athlètes hyper performants, qu'il soit... Les professionnels savent qu'ils ont une carrière de 5, 10, 15 ans et qu'après ils ont des problèmes de santé, c'est un choix et malheureusement on ne peut que le respecter et leur souhaiter que tout se passe bien. Par contre manger 120 grammes de sucre par heure sur 5 heures de vélo et se dire qu'on va s'en sortir plutôt bien au bout de 4, 5 ans, je pense que c'est juste pas vivable. Donc sans aller parler de rebasculer tout sur le low carb et de ne pas dépasser les 50 grammes de glucides par jour. l'eau carbe c'est ça, entre 50 et 80, et passer de l'autre côté et être super excessif, et monter à 120 grammes par heure sur le vélo en permanence, je ne suis pas tout à fait d'accord, donc moi je vous invite à écouter un petit podcast que j'avais fait avec Carol Ispi sur la diététique qui doit être au même titre que l'entraînement qui doit être périodisé, et on n'est pas fait pour manger 120 grammes de sucre par heure toute l'année, sur toutes les séances.

  • Speaker #1

    ah bah ça c'est clair que non ça c'est une aberration chez les jeunes malheureusement c'est l'information que tu passes des fois je suis d'accord avec toi et c'est vraiment grave parce que moi je me rappelle quand il y avait eu au moment où les norvégiens quand Eden avait gagné à Hawaii, c'était les premiers à avoir communiqué sur l'augmentation de la quantité de prise de glucides qu'ils faisaient où ils parlaient qu'ils prenaient entre 115 et 120 grammes de glucides, aujourd'hui les mecs ils sont à 40 grammes de plus minimum voire encore plus et et Et à l'époque, il y avait un médecin dont j'ai perdu le nom, mais je pourrais retrouver l'interview, et qui avait fait un article en disant, on est en train de préparer une génération de triathlètes professionnels qui vont souffrir de diabète de type 2. Parce que prendre ça en course, c'est une chose. Prendre ça tout au long de l'année sur des séances d'entraînement, je vais dire, on marche complètement sur la tête. Et on ne s'entraîne pas tout le temps à bloc, à intensifier de course. Vous n'avez pas besoin de... prendre des quantités de glucides comme ça, écoutez votre corps, évidemment quand vous vous rapprochez des épreuves, il faut utiliser des produits de nutrition, ceux que vous avez utilisé pendant la course, mais le reste de l'année, tournez sur de la nourriture, et quand je parle de la nourriture, c'est l'arrêt à la boulangerie si c'est nécessaire, faites-vous votre sandwich de beurre de cacahuète, ou Nutella, ou des trucs comme ça, mais pensez à manger quand vous avez envie de manger, ne mangez pas. pour le plaisir de prendre 120 grammes de glucides pour faire comme les pros, ça ne marque pas et tout ce que vous allez arriver à faire c'est vous déglinguer le système c'était exactement là dessus que je voulais aller voilà c'est tout et tu as des courses qui arrivent toi ?

  • Speaker #0

    non je devais aller alors si tu as un petit dédicace à mon ami Goupil qui organise la IOTA XP à Villeurbanne le 23 mars donc c'est dans 15 jours c'est un nouveau format qui vient de sortir ils veulent développer un petit peu le circuit mais là c'est un un 202 je crois de tête avec un cut off un petit peu plus court et c'est abordable un petit peu par tout le monde je devais le faire mais si mes tendons s'accrochent pourquoi pas donc un petit truc comme ça c'est donc 202 200 mètres de natation 2 km à pied et puis il y a jusqu'à 5 tours pour ceux qui sont gourmands donc les premiers tours les cut off c'est 18 je crois ou ça doit être 20 minutes 20 minutes et à chaque fois on retire 2 minutes. 20, 18, 16, 14. Quand ça commence à aller à 12, ça commence à devenir un petit peu chaud.

  • Speaker #1

    Ça commence à piquer un peu là.

  • Speaker #0

    Et puis t'as le cumul, parce que si tu fais 5 tours, t'auras fait 1000 et 10. Et je trouve que c'est une super séance, une super course. Et puis sinon, non, la première, normalement pour moi, la première, ce sera le 73 à Aix. Et toi ?

  • Speaker #1

    Comme d'hab.

  • Speaker #0

    Ouais,

  • Speaker #1

    c'est ça. Moi, j'ai couru hier, il y avait la corrida de Lonce-le-Seunier. le champion est mort les champions et morts les champions s'est fait battre par son fils voit la première fois à plate couture et champion est mort vive le nouveau champion vive le nouveau roi et j'étais bien content parce que j'ai quand même pas mal couru ça me fait 3 32 de moyenne sur lui borne donc quand même pas mal chez un petit peu le mica court plus vite ouais mais 5 5 secondes au kilo il a mis en fait

  • Speaker #0

    Donc il a été puni hier soir, je suppose.

  • Speaker #1

    Oui, puni, mille comptes. Il était super content et moi j'étais super content pour lui évidemment et surtout qu'il a quand même bien bossé. On rentrait de stage de Nice, on a été faire 5 jours à Nice le week-end dernier. D'ailleurs on a été rendre visite à son pote Valentin Lepers qui est au Crêpes à Bouloris, qui s'entraîne là-bas, un truc haute performance. Et on a passé un bon moment avec Val, il va bien, les copains étaient bien contents de se retrouver. Et surtout, ce week-end, il y a des qualificatifs pour les championnats de France de duathlon qui ont lieu à Jean-Lys en Franche-Comté. Et trois semaines après, il y a les France de duathlon qui sont un peu le gros objectif et qui ont lieu également pas loin de chez nous à Mâcon, qui est une belle course. J'irai. J'espère que mon pote Romu sera là. parce qu'on s'en prépare une belle et c'est vrai que moi j'étais content parce que je cours plutôt pas mal en ce moment et je me suis un peu niqué quand la main mollet parce que tu sais les corrida c'est vraiment des trucs des vire-vire, on avait cinq tours pour faire huit bornes, je te dis pas sur des pavés changement de direction 90, tour de la fontaine et tout et il y avait Romain Guillaume d'ailleurs qui était là, parce que notre Romain Guillaume Gérassien qui habite aujourd'hui à Ombrin était là présent, donc Romain fait... 4, c'est Pierre Fieux, un ami qui gagne en courant à 3 minutes au kilo, donc on voit quand même du bois. Romain Guillaume, il doit courir, il doit être en 3.21 ou 3.22 au kill. Il fait 4, mon gamin fait 8 ou 9, et puis moi je fais 14. Donc lui il gagne en KD, moi je gagne en Master 35. Mais une belle course. C'est sympa, c'est course à pied le dimanche matin, tu arrives, tu sais, c'est l'ambiance, ça sent la frite, ça sent le café chaud et la frite, moi j'aime bien. Et donc ça, je me suis quand même un peu tiré le mollet, donc je verrai ce week-end s'il fait Jean Lys ou pas. Ça sera sympa parce que comme aujourd'hui, Mika il est en KD, on court tous les deux sur le S, et ça va être son premier S, donc on a hâte de voir un petit peu ce que ça va donner. Et puis...

  • Speaker #0

    On va faire une marrakech.

  • Speaker #1

    Une fois qu'il nous fasse une marrakech, c'est clair. Et le week-end d'après, je fais les qualifs pour les championnats du monde de gravel en Gélbique. Donc 150 km de gravel sur les petits fumins belges, ça devrait être bien sympa. Je vais essayer de ne pas me faire une Pogacar. Et puis après, un Macon. Et si tout se passe bien, les championnats d'Europe du hâtelon longue distance en Allemagne. mais avoir c'est fin début avril premier week-end d'avril ça va être le 4 5 6 donc c'est le même jour que le t100 ouais ok toi qui sera devant les écrans et puis bah nous on est bien content d'être venu en ligne on avait besoin de prendre un petit peu de temps off et ben on espère que que ça on avait reçu quand même pas mal de messages de soutien en nous demandant quand est ce que ça arrivait c'est vrai que ça nous a ça nous a bien motivé. Alors savoir que faire un podcast, ce n'est pas gratuit, ce n'est pas gratuit en temps et ce n'est pas gratuit financièrement. Et il y a un moment, on a essayé de se poser un petit peu la question et c'est vrai que déjà, on n'en tire aucun revenu. Et c'est un peu un appel qu'on voulait faire à essayer de… N'hésitez pas à partager le podcast et puis de le faire circuler un petit peu plus parce que si on peut arriver à gagner… à augmenter notre nombre d'écoutes, peut-être qu'il y a un moment où on imaginerait que ça pourrait arrêter de nous coûter de l'argent. Et puis, on est partagé à l'idée de lancer une petite cagnotte pour ceux qui seraient intéressés à participer. C'est une phase de réflexion qu'on a actuellement, mais c'est vrai qu'on a créé du contenu. Quand on va chercher un magazine ou un journal, on met sa petite pièce sur le comptoir. Et peut-être que l'idée de payer quelques euros par mois pour pouvoir avoir une écoute, c'est quelque chose sur lequel on s'orientera. On n'a pas pris cette décision-là encore. On verra comment ça évoluera et sous quelle forme on peut la donner. Mais on va essayer de retrouver un rythme un petit peu plus régulier en termes de publication. et au cul de cet épisode que l'on vient d'enregistrer vous aurez une interview une petite interview avec Olaf Gasten du Made in Tri que je vais enregistrer moi certainement cet après-midi et que Mika collera où il va nous parler de l'état des inscriptions sur sa course qui explose pas mal où ça devient clairement le plus gros triathlon la Martinique et des Antilles et où il en est un petit peu dans les préparations et tout ça donc ça vous mettra un petit peu de soleil en ces dernières journées d'hiver calendaire voilà un peu on vous fait une grosse bise et puis on vous dit à très bientôt ciao ciao à très bientôt,

  • Speaker #0

    ciao tout le monde

  • Speaker #1

    Olaf, bienvenue de retour sur le Tribe Indeed et je te remercie de ta patience parce qu'on a déjà fait une première prise qui malheureusement n'a pas fonctionné. Olaf Kasten, directeur du Made in TREE, bienvenue sur le Tribe Indeed.

  • Speaker #2

    Merci Arnaud, toujours un plaisir d'être là et très content de parler du Malintree, merci.

  • Speaker #1

    Écoute, déjà on est à un petit peu moins d'un mois de ta course et puis l'idée c'était de faire un petit peu un point sur à la fois les inscriptions, la répartition des inscriptions, l'intérêt que tu as pu avoir depuis la métropole et éventuellement d'autres destinations. Et puis savoir... comment de ton côté au niveau des inscriptions tout cela se déroulait j'ai cru voir passer un poste que tu étais largement en avance par rapport à la quantité d'inscriptions de l'année dernière tu peux nous en dire un petit peu plus là dessus et quel retour toi tu as à la fois des locaux et puis des

  • Speaker #2

    étrangers enfin des gens qui sont non insulaires écoute ça se passe vraiment super bien on a fait un énorme effort efforts sur la communication, que ce soit en France ou ici dans la Carribe. Donc, au niveau des inscriptions, c'est assez énorme. On a fait quelques changements aussi, comme on a rajouté un L, ce qui a, je pense, aussi intéressé des athlètes qui n'étaient pas vraiment intéressés par faire un M. Et donc, là où l'année dernière, on était un peu plus de 130 participants en tout, y compris des enfants. Là on est déjà à plus de 170, donc on est en train de fabriquer un peu en catastrophe avec la ligue des barres supplémentaires pour agrandir le parc à vélo et même avec ça, il nous reste à ce stade encore 20 places ou moins de 20 places sur le parc à vélo. Donc on est obligé de voir si on fabrique encore plus. En tout cas, l'engouement est clairement là. On avait 56 participants l'année dernière sur le M. Là, on est déjà à 60 sur le M et on a plus de 50 participants sur le L. Avec une grande délégation qui vient de Guadeloupe, presque 40 personnes qui viennent de Guadeloupe, ce qui est énorme. On a plus de 5 personnes qui viennent de Saint-Martin, de Saint-Barthes. Là, il y a quelqu'un qui s'est inscrit de Sabah, qui est une petite île à côté de Saint-Martin. Il y a un triathlon également qui se fait tous les ans. Donc voilà, super content que dans la Caribe, tout le monde en parle et les gens viennent à peu près de partout. Et contrairement à l'année dernière, à part les athlètes qu'on avait invités, c'est vrai qu'il n'y avait encore personne qui venait de l'Hexagone. Là, comme on a fait plus tôt dans la saison, il n'y a pas encore vraiment de course en Europe. On a rajouté un L, ce qui justifie pour beaucoup de gens de faire un voyage. On a plus d'une vingtaine d'athlètes qui viennent de France, de l'Hexagone. Et donc ça, c'est vraiment top aussi.

  • Speaker #1

    Et pour mettre un petit peu les chiffres en perspective, la Ligue de Martinique et la Ligue de Guadeloupe, tu sais, tu as une idée du nombre de licenciés que ça représente à peu près ?

  • Speaker #2

    Alors, historiquement, la Ligue de Guadeloupe a toujours été un peu plus grosse que celle de Martinique. C'est vrai que lors du Covid... Les licenciés se sont écroulés ici en Martinique et je pense qu'il y en avait moins d'une cinquantaine. Donc ça c'était vraiment, il y a eu beaucoup de mal. Alors avec la reprise après le Covid, moi j'ai repris la sélection de triathlon d'un club également. On a un autre club qui est très actif, là il y a un club qui s'est créé. Donc on était un peu plus de 100 licenciés en 2024. Et on est à plus de 200 là en 2025. Donc j'imagine qu'il y a eu un petit effet Jeux Olympiques aussi, mais je pense que c'est surtout lié aux personnes ici en Martinique qui ont redynamisé ce sport et qui proposent des courses. Il y a Hervé Arcade également, c'est un cycliste connu, un ancien cycliste connu ici de Martinique qui a commencé à organiser... Des courses également cette année, qui a fait venir Thomas Böckler, qui a fait un triathlon ici comme invité, qu'il a gagné d'ailleurs. Et donc voilà, il y a vraiment un dynamisme qui est... qui est assez fort. Je ne sais pas en termes de Guadeloupe comment ça se développe, mais je pense qu'on ne doit pas être très loin, ce qui fait plaisir à voir. Même si en termes de triathlètes non professionnels, mais élites, en Guadeloupe, il y a un niveau qui est très costaud et qui est un peu plus élevé aussi, parce que je pense que ça fait plus d'années que plus de gens font du triathlon là-bas.

  • Speaker #1

    donc ils ont des équipes très fortes du triathlon il faut quand même mettre les choses un petit peu en relief c'est à dire que tu as quasiment autant d'inscrits sur ta course que le nombre de licenciés que tu peux avoir en Martinique c'est comme si jamais en France métropolitaine on se retrouvait avec un triathlon avec 60 000 participants au départ après on est quand même je

  • Speaker #2

    pense que c'est plus à comparer par rapport à une région ... Une région en France, mais c'est vrai qu'on a en plus des licenciés. C'est vrai que comme pour être licencié, il faut s'inscrire dans un club. Et donc voilà, une licence, ce n'est pas loin de 300 euros. Et donc pour pas mal de gens, ça, c'est un problème aussi de coût. C'est pour ça que même s'ils pratiquent, s'ils ne peuvent pas vraiment participer à tous les entraînements, etc., il y en a qui préfèrent ne pas... Ne pas s'inscrire, ne pas prendre de licence. Alors là, comme au Madintri, on a également le championnat. Donc on est le championnat de Martinique pour le MLL et pour pouvoir prétendre au titre de champion, il faut être licencié. Il y a un ou deux gars qui sont assez forts, qui ont pris des licences individuelles quand même pour pouvoir prétendre au titre de champion de Martinique. Mais oui, on a une cinquantaine d'inscrits qui sont non licenciés sur les 170. Donc, c'est quand même pas mal aussi. Oui,

  • Speaker #1

    il y a quand même encore un potentiel de croissance à ce niveau-là. Mais c'est vrai que 300 balles, une licence, j'imagine que le niveau de vie en Martinique n'est pas tout à fait le même qu'en France métropolitaine. Et déjà chez nous, une licence club, ça reste beaucoup. d'argent pas quand tu as un enfant généralement c'est pas un souci mais quand tu as des familles qui ont deux ou trois enfants et qui ont à multiplier les licences ça fait vite un budget qui est loin d'être négatif.

  • Speaker #2

    C'est ça alors nous on essaie de jouer sur le fait que voilà avec nous il faut une seule licence et après on peut quasiment s'entraîner tous les jours dans trois sports différents alors que voilà si tu prends une licence natation ou judo tu as peut-être un ou deux entraînements et tu paies quasiment le même prix donc donc on essaie de jouer aussi là dessus pour pour motiver les parents à inscrire plus de jeunes. Mais c'est sûr que, voilà, ici, les transports en commun, c'est un peu compliqué, comme il fait, voilà, un, il fait super chaud, et deux, voilà, c'est un territoire que, voilà, qui, c'est un peu comme être à la campagne en France, donc sans voiture, c'est compliqué. Et donc, voilà, à cause de ça aussi, pour les parents, c'est pas toujours facile de les emmener à Ausha droite. Mais voilà, mais compte tenu de tout ça, et sachant que les enfants, ont tendance à s'inscrire de toute façon, plutôt les parents ont tendance à inscrire les enfants. Au dernier moment, heureusement pour les enfants, on fait des aquatelons, donc il n'y a pas de limitation au niveau du parc à vélo, donc on a encore des places de dispo pour les enfants. Et l'aquatelon est ouvert aussi pour les enfants ? Oui, tout à fait. Donc c'est 50 mètres pour les tout-petits et puis 200 pour les 10-13 ans. et donc on finira clairement au dessus de 200 personnes ce qui était vraiment notre objectif ambitieux et ce sera de loin la plus grande course jamais organisée ici à Martinique donc c'est vraiment top en termes d'épreuves,

  • Speaker #1

    tu as les aquatelons pour les enfants ensuite tu as XS et S c'est ça ?

  • Speaker #2

    XS, M et L XS pour les... novices, ceux qui veulent faire une petite distance sprint, qu'on va faire partir en tout premier, puisque là c'est à partir de 12 ans. Et donc au début on voulait partir, j'avais comme idée de faire partir tout le monde ensemble pour faire un grand départ, pour que ça fasse un peu dans la tradition du triathlon, baston dans tous les sens, etc. Mais c'est vrai que les arbitres de la Ligue ici m'ont dit, ouais mais bon comme il y a des petits jeunes de 12 ans, il ne faut peut-être pas les jeter là-dedans, donc voilà. On va faire partir le XS en tout premier et puis le M et le L 5 minutes après, une fois que ceux du XS auront passé la première bouée et seront sur leur chemin de retour à la notation. Et pour elle,

  • Speaker #1

    c'est un parcours de 750 mètres sur la natation ou c'est juste une grande boucle dans la belle ?

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça. Donc il y a deux boucles de 750 mètres pour les deux. Et après, ceux du L feront la petite boucle du XS de 400 mètres en plus, donc pour faire 1900. Et après, sur le vélo, c'est un tour un peu plus court pour le M et deux tours sur le L. Donc on aura trois révitaux uniquement sur le L. et après c'est deux tours de course à pied et quatre tours de course pour le m14 sur la l sachant que la moitié est sûre et sur bitume donc sur la route et la moitié après sur le sentier du littoral donc c'est magnifique mais où il ya des petits passages avec du sable il ya des petits passages avec des pierres c'est pas dit c'est pas un trail méchant mais mais ça rajoute quand même à la à la difficulté du parcours en course à pied aussi.

  • Speaker #1

    Tu avais eu l'occasion, toi, de faire, quand on était en Asie tous les deux, le triathlon de Bintan, non ?

  • Speaker #2

    Je ne crois pas, non. Je n'ai jamais fait cela.

  • Speaker #1

    Il y avait la partie course à pied du M. On partait sur un espèce de terrain de golf qui était bitumé. Et puis, on revenait un peu par un petit sentier du littoral. Et quand j'ai regardé les vidéos que tu avais postées... ça me rappelait un petit sentier à la fois de temps en temps exposé au soleil, de temps en temps à l'ombre sous les plantes tropicales avec un petit sol sablonneux. Et je me disais, ça me rappelle quand même drôlement. Et je n'arrivais plus à me rappeler si on avait couru ensemble là-bas sur cette épreuve de Bintan.

  • Speaker #2

    Je crois que je n'ai jamais fait, mais ça a l'air de ressembler tout à fait.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #2

    quand je l'ai vu tout de suite,

  • Speaker #1

    je me suis dit, ça ressemble à ça. On en avait abordé le sujet hier. Un truc qui m'intéressait vraiment, c'est la répartition homme-femme au niveau des inscriptions. Et tu me disais que vous êtes nettement au-dessus des pourcentages nationaux sur les épreuves, avec un gros pourcentage de participation féminine, ce qui est plutôt une vraie bonne chose, je trouve.

  • Speaker #2

    Oui, tout à fait. On n'a pas loin de 40% des inscrits qui sont des femmes, donc c'est vraiment top. On a plusieurs femmes qui sont vraiment de très très bon niveau, qui viennent de Guadeloupe, plus les deux professionnelles, une autrichienne et une française qui sont invitées. Donc ça promet d'avoir vraiment des très très belles courses sur toutes les distances, autant côté hommes que femmes, tout à fait.

  • Speaker #1

    Comment tu expliques un petit peu cette course ? Je sais qu'il y a certaines courses en France qui avaient... mis clairement l'accent sur la participation féminine parce que d'un point de vue business, c'est pas toi que je vais apprendre ça mais c'est là qu'il y a la plus grosse part de croissance possible parce que quand t'as des épreuves qui ont 15% de participation féminine alors que les femmes représentent 50% de la population française et ces organisations là en fait ce qu'ils avaient fait et ce qu'ils ont fait c'est que ils ont fait un départ particulier si tu veux séparé pour les pratiquantes féminines Parce que sur les années précédentes, il y avait eu un petit survey qui avait été fait où pour les femmes, souvent, un des points bloquants, c'était le départ de natation dans des épreuves, tu sais, avec des mastarpes où tu as 300, 400 personnes. Et pour la plupart des nanas qui n'étaient pas forcément très confidentes, si tu veux, de se lancer à la fois en eau vive et puis à la fois dans un milieu masculin qui n'est pas toujours peut-être le plus fin quand on a des lunettes et puis un bonnet de bain sur la tête.

  • Speaker #2

    Ok, intéressant. Alors ici, la raison, je pense que c'est...

  • Speaker #1

    C'est Olaf Kasten l'organisateur,

  • Speaker #2

    c'est ça ? Non, je ne pense pas, malheureusement. Non, je pense que la raison, c'est plutôt qu'on a un club ici en Martinique où il y a une très bonne communauté de triathlètes féminines. qui est très dynamique et donc au niveau du recrutement comme au niveau des entraînements etc elles sont toujours plusieurs à s'entraîner ensemble ça motive évidemment les autres aussi pour rejoindre l'équipe et je pense que c'est ça plus le fait que côté Guadeloupe aussi comme je disais il y a des femmes très très fortes qui doivent forcément se faire connaître motiver d'autres à faire ce sport également. Ici en Martinique c'est plus je dirais

  • Speaker #1

    en mode sport loisir mais c'est aussi efficace pour voilà pour recruter des triathlètes et après voilà pour faire des gens qui participent aux courses donc donc c'est top ouais j'avais été navigué un petit peu sur ton site j'étais plutôt vraiment surpris par le montant des inscriptions qui était que je trouve vraiment super super abordable et tu peux nous rappeler vite fait le grand gros le montant le coût financier que tu demandes pour les inscriptions Est-ce que le rapport du montant des inscriptions représente dans le budget complet de ta course ?

  • Speaker #2

    Cette année, c'est la première fois qu'on fait le L. Ça permet quand même d'avoir des inscriptions qui sont un peu plus élevées. Mais là, on est à 90 euros sur le L. L'objectif, c'était clairement de rester en dessous des 100 euros. On est à... On est à moins de 40 euros sur le M et on est à 25-30 euros sur le XS. Donc on essaie vraiment de faire en sorte que ce soit très abordable. L'année dernière, lorsqu'il n'y avait pas le L, c'était encore plus fragrant. Je crois qu'on avait en tous les inscriptions, comme en plus il y avait moins de monde, on était à peu près à... je crois qu'on avait gagné... 3500 euros avec les inscriptions pour un budget qui était de l'ordre de 25 000 et cette année on doit grâce aux ailes on doit quand même être on sera à la fin autour de 8 9 mille euros au niveau des inscriptions avec avec un budget qui de l'ordre de 40 mille euros cette année donc donc c'est sûr que quand tu prends la moyenne c'est sûr donc même avec même si tu prends dix mille euros avec Avec 200 inscrits, ça te fait 50 euros en moyenne que les gens payent. Et derrière, c'est plutôt 200 euros que tu dépenses par participant pour faire une course avec vraiment des prestations de qualité. On a un groupe de carnaval, on a un groupe de belais qui sont là pour mettre de l'ambiance. On a un speaker Ironman, un DJ qu'on fait venir de France. on a plein de banderoles, etc. On essaye surtout au niveau des ravitaux également de vraiment être bien fournis pour que, voilà, surtout ceux qui viennent de France, évidemment, qui n'ont pas vraiment l'habitude de la chaleur et de l'humidité, c'est sûr que sur le L, ça va piquer un peu sur la course à pied avec la chaleur.

  • Speaker #1

    Il y a des kilomètres sur l'être.

  • Speaker #2

    Exactement, ça ne sera pas facile. Donc voilà, on essaie vraiment de faire le maximum. Heureusement, on a des partenaires privés, on a la Ligue évidemment qui nous soutient financièrement. On a des partenaires privés qui, je pense qu'à la fin, vont donner entre 10 et 15 000 euros, quelque chose comme ça. Et puis, on a également des partenaires publics, avec qui c'est toujours... Très compliqué parce qu'ils savent toujours très très tard les budgets qu'ils vont avoir à leur disposition. Avec le bordel en plus au niveau des législatives, etc. en France, le budget n'était pas voté jusqu'en début d'année. Donc là, ils attendent toujours. Donc moi, je ne sais toujours pas exactement. J'ai des organismes qui m'ont dit ouais. On te soutient, mais on ne sait pas encore combien, on ne sait pas encore quand. Donc c'est sûr que tu dois mettre 20 000 euros sur la table perso pour la trésorerie, parce que même l'année dernière, l'office de tourisme, la course était en juin, et les 6 000 euros qui représentaient quand même 25 % du budget de l'année dernière, ils ont été payés début 2025, tu vois, six mois après l'événement. Donc ça forcément tu es obligé de faire avec ?

  • Speaker #1

    C'est quand tu fais plutôt sans, mais c'est vraiment une dinguerie, et c'est un truc qui m'a toujours fait tomber les chaussettes, dans le sens qu'à chaque fois que tu vas demander des subventions à des collectivités locales, et quand tu organises une épreuve comme ça, si tu veux,

  • Speaker #0

    Il y a un rôle social important, il y a un rôle sportif important, il y a tout un taquet. La pratique du sport dans le but d'une société, c'est quand même quelque chose qui est super important. Mais malgré tout, à chaque fois, c'est un vrai sacerdoce d'arriver à récupérer à la fois un manque qui soit fiable et puis de savoir quand est-ce que tu vas être payé. Et si tu n'as pas un organisateur qui est volontaire et qui a les capacités financières à faire la banque pendant un petit peu, c'est impossible. C'est impossible. Et on veut tirer notre société pour une plus grande pratique sportive, avec une plus grande inclusion et tout ça. Et je pense que le triathlon, d'un point de vue inclusif, que ce soit homme, femme, jeune, vieux, fit, pas fit, etc. On est quand même un sport qui peut être vraiment pris comme modèle par beaucoup d'autres au niveau de l'inclusion. Moi, je n'ai jamais entendu des spectateurs insulter les arbitres ou les concurrents sur un triathlon. Je n'ai jamais vu de bagarre sur un triathlon. Je n'ai jamais vu d'arbitre se faire sortir ou être protégé par la police pour ressortir. Et je trouve ça vraiment dommage que les collectivités locales ne puissent pas avoir une fiabilité et une visibilité chez nous. Et c'est vraiment dramatique. Et je pense que c'est symptomatique un petit peu de l'état du pays actuellement. Et puis, c'est surtout un petit peu symptomatique de l'état de fonctionnement de nos collectivités locales qui, elles, je ne pense pas que ce soit forcément de la mauvaise volonté, mais... doivent certainement attendre des financements. Et quand tu vois le cinéma actuellement avec la réduction des budgets de dingue...

  • Speaker #1

    Ici, c'est clair que ce n'est pas de la mauvaise volonté. Loin de là, il y a énormément de bonne volonté. C'est juste qu'ils ne savent pas trop quand est-ce qu'ils vont recevoir. Eux, ils mettent dans le système. Et après, eux, malheureusement, ils sont aussi démunis. Ils attendent que... Ils attendent que quelqu'un au niveau du ministère ou je ne sais pas où appuie sur le bouton. Et ils ne savent pas trop quand est-ce que ça va venir non plus. Mais bon, heureusement, cette année, on a l'Office du tourisme de l'espace sud qui nous a aidés financièrement. Donc ça, c'est top.

  • Speaker #2

    Et après,

  • Speaker #1

    on a d'autres organismes avec lesquels on attend. Ce qui est bien, super cette année, c'est qu'à peu près tous les établissements publics ou tous les organismes publics qui peuvent aider sur ce genre de course savent qu'on existe et donc j'espère bien que voilà cette année ils vont peut-être j'espère qu'ils vont envoyer des gens aussi pour regarder un petit peu voilà comment ça se passe et qu'une fois qu'ils seront plus à l'aise on pourra faire des partenariats sur plusieurs années pour que nous financièrement aussi on sache un petit peu plus à l'avance, qu'est-ce qu'on peut engager comme frais. Parce que là, à ce stade, tu te dis, j'ai 50% de chance que lui me donne tant, donc je vais dépenser tant. Parce que tu n'as pas complètement envie non plus de juste tout payer de ta poche.

  • Speaker #2

    C'est vrai que pour l'instant,

  • Speaker #1

    ça a plutôt bien marché. Mais c'est vrai que cette incertitude-là,

  • Speaker #2

    elle n'aide pas à faire vraiment un événement de la vie.

  • Speaker #1

    Aussi bien que tu pourrais,

  • Speaker #2

    si tout ça c'était un peu plus rapide.

  • Speaker #0

    Rapide et limpide, si tu veux.

  • Speaker #1

    Oui, exactement.

  • Speaker #2

    Moi,

  • Speaker #0

    j'appellerais cette interview à Cédric Gosse, qui outre être le président de la FED, est quelqu'un que j'ai la chance de considérer comme un ami. Et je sais qu'il est extrêmement sensible à tout ce qui se passe dans les départements et les territoires d'outre-mer. Quand il avait pris son dernier mandat, il avait fait un déplacement jusqu'à Tahiti. Il avait dû passer sur la ville.

  • Speaker #1

    Je me rappelle, je l'avais parlé, oui, tout à fait.

  • Speaker #0

    Et il est sensible au développement de la pratique dans ces petites ligues, en fait, si tu veux, parce que c'est souvent là qu'il y a des grosses marges de progression. Et puis, j'espère qu'il entendra le message. Et j'aimerais bien que la fédération puisse appuyer ou... Faire en sorte que des organisations comme toi, qui sont vraiment supportées financièrement par des fonds privés qui sont les tiens, puissent avoir une viabilité. Parce que je trouve que le triathlon, il ne peut que gagner, si tu veux, à être vraiment présent partout. Et la France, c'est une France multiple. Elle est présente partout, tout autour du monde. Et puis d'avoir des épreuves autour du monde, comme toi, tu les organises, je trouve que c'est vraiment...

  • Speaker #1

    C'est sûr, on organise le triathlon, c'est co-organisé avec la ligue de triathlon ici en Martinique.

  • Speaker #2

    Son président Boris Audry,

  • Speaker #1

    qui est une des personnes qui m'a vraiment soutenu depuis le tout début, et qui est une des personnes avec mon co-organisateur

  • Speaker #2

    Manuel Thibault.

  • Speaker #1

    Sans qui la course n'aurait pas vu le jour. Et évidemment d'avoir la Ligue à nos côtés, que ce soit en termes d'autorisation, démarche avec la préfecture, avec la ville de Saint-Luz, qui évidemment nous soutient également dans cet événement. Ça fait une énorme différence. Moi en plus je suis allemand, je suis blanc, je ne suis pas chez moi. Donc, c'est sûr que d'avoir une équipe et le soutien de la ligue de triathlon local,

  • Speaker #2

    c'est absolument nécessaire pour faire avancer les choses.

  • Speaker #1

    Parce que, mine de rien, tu buscoules un petit peu les habitudes, les courses.

  • Speaker #0

    Il ne faut pas perdre de vue que d'organiser des épreuves qui sont sous couvert de ligue, tu as un bras de levier qui est beaucoup plus important derrière pour obtenir des autorisations qui, des fois... des fois peuvent mettre pas mal de temps à passer. Je ne sais pas sur ton parcours vélo, sur combien de communes tu traverses, mais moi, quand j'avais voulu organiser une course ici il y a quelques années, on traversait 9 communes. Et pour obtenir les réponses des communes sur les territoires que l'on traversait, c'était un vrai chemin de croix.

  • Speaker #1

    Oui, enfin là, c'est sur une plateforme. Donc normalement, au niveau de la préfecture, au niveau de la ville, etc. Les autorisations, on ne les a toujours pas.

  • Speaker #2

    On ne les a toujours pas, oui.

  • Speaker #1

    Tout le monde me dit que c'est bon. Donc, on est confiant. Tu n'as pas la lettre officielle à ce stade que c'est bon.

  • Speaker #2

    Mais c'est normal, oui. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça. C'est grave que c'est normal. C'est grave que ce soit considéré normal quelque part. et le made in tri 2026 et 2027 tu vois où là est ce que tu vas tu veux aller au delà du duel ou est ce que tu sais moi j'avais fait en fin septembre j'avais fait une course qui était organisée par yann frodeno qui s'appelle le s gray bien sûr un triathlon gravel et je dois dire que j'ai pris une banane phénoménale et j'imagine que ce genre d'épreuve si tu veux Pas forcément un XTERRA, tu sais, full board avec des parcours VTT de dingue, ou si jamais tu n'es pas un VTTiste aguerri, tu n'as aucune chance de bien figurer. Mais j'ai toujours trouvé et eu le sentiment que l'édition du gravel sur des épreuves de triathlon, déjà tu t'as franchi pour une part de la partie arbitrage, parce qu'en gravel, le drafting, tu ne vas en tirer qu'un avantage extrêmement minimum. Et surtout si tu ne vois pas le caillou qui est devant, tu finis le nez dans le gravier. J'ai toujours trouvé que c'était une piste de développement peut-être importante parce que quand on voit sur la Fédération Française du Cyclisme le nombre d'épreuves de gravel qui se développent chez nous, c'est vraiment fou. Et je ne sais pas, j'avais le sentiment que ça pouvait certainement faire une addition intéressante à certains types de courses. C'est quelque chose auquel tu as pensé ?

  • Speaker #1

    Alors, pas vraiment. La vision que j'ai, honnêtement, c'est... C'est plutôt de rester sur un triathlon traditionnel. Pour l'instant, il n'y a pas vraiment de plan de partir sur une distance Ironman parce que tu es sur un tour qui a fait à peu près 4,5 km. Donc c'est quand même faire un full marathon là-dessus.

  • Speaker #2

    Je ne suis pas sûr que ce soit totalement...

  • Speaker #1

    adapté. Donc le but à ce stade c'est vraiment de continuer à faire grossir la course, à faire connaître la course pour pouvoir prétendre à des points PTO. Par exemple, il faut un minimum de 10 000 euros de price money sur la course. Donc ça,

  • Speaker #2

    ça pourrait être clairement un objectif pour avoir et pour pas être... peut-être obligé d'inviter les pros comme on le fait aujourd'hui. Donc, on a cinq pros qui viennent, deux Français, deux Autrichiens et un Hollandais. Mais voilà, évidemment, pour leur donner, même si on a 3000 euros en prize money pour les trois premiers. en tout, hommes et femmes, il faut quand même évidemment leur payer le voyage et l'hébergement pour que ça make sense pour eux et pour qu'ils aient envie de se déplacer. Donc si on pouvait à un moment avoir une...

  • Speaker #1

    Une prize purse,

  • Speaker #2

    que ce soit, que ça puisse donner des points PTO. Et dans ce cas-là, je pense que ça pourrait inciter plus d'athlètes à venir, même si c'est eux qui payent. Surtout que là,

  • Speaker #1

    on est trois semaines avant Ironman Texas.

  • Speaker #2

    Donc là, cette année, ça n'a pas vraiment fonctionné d'avoir une grande star qui fasse Ironman Texas, qui passe ici trois semaines avant pour s'acclimater un petit peu la chaleur. Mais ça, c'est quelque chose qui, à l'avenir, clairement... pourrait se faire sachant qu'ici voilà en terme de de chaleur c'est vraiment idéal pour bien se préparer pour pour texas et les conditions d'entraînement sont vraiment top aussi donc voilà l'idée c'est plutôt de faire continuer à faire grossir au niveau du du L surtout continuer à faire connaître la course possiblement avoir des points PTO et attirer plus de pros donc ça voilà ça c'est objectif les deux prochaines années Et puis après, jusqu'où ça grossit, en fonction de voir si ça vaut le coup d'essayer de faire ça en commercial, sachant qu'aujourd'hui,

  • Speaker #1

    le Made in Trees, c'est une association.

  • Speaker #2

    Moi,

  • Speaker #1

    c'est du full bénévolat.

  • Speaker #2

    Je suis payé absolument zéro pour un quasi plein temps. Et c'est vrai qu'à un moment, même si j'ai une agence de com, j'ai quelqu'un que je paye quelques centaines d'euros par mois pour... pour m'aider au niveau de la stratégie de la communication et qui a également des contacts pour essayer de trouver des sponsors etc ce qui est ce qui aide beaucoup mais à un moment c'est vrai que d'avoir de pouvoir avoir plus de personnes qu'on paye pour aider au niveau de la négociation ça pourrait être ça pourrait être ça pourrait être bien après voilà il ya aussi une question de du site sachant que voilà en Martinique il n'y a pas énormément de sites où tu peux vraiment faire un super triathlon pour moi c'est le seul en fait parce que la plage est vraiment magnifique c'est tout près de la nationale où les routes sont de super bonne qualité c'est quand même assez roulant même si sur 90 km il y a quand même 1000 mètres de dénivelé donc donc

  • Speaker #1

    c'est pas tout plat mais c'est quand même roulant avec quelques petites côtes au milieu Voilà,

  • Speaker #2

    enfin comme on peut avoir sur un parcours comme Kona aussi. Donc c'est vrai que moi, je m'entraîne là et pour des entraînements Ironman, c'est assez idéal aussi. Donc c'est le même type de parcours. Et ensuite, voilà, il faut avoir un endroit où tu peux courir et de toutes les super belles plages en Martinique dans le sud, où il y a également des hôtels qui peuvent accueillir des athlètes, etc. C'est un peu le seul endroit qui se prête vraiment parfaitement à... à ça. Donc,

  • Speaker #1

    il faut qu'on regarde aussi jusqu'où est-ce qu'on peut aller en termes de capacité.

  • Speaker #2

    Je pense qu'avoir plus de 500 personnes, c'est clair que c'est impossible. De toute façon, il faut qu'on voit jusqu'où on peut faire grossir cette course. Mais il y a clairement encore du potentiel. Et là, la course, elle commence à se faire connaître. Moi, je contacte systématiquement tous les pros.

  • Speaker #1

    pour leur demander ce qu'ils n'ont pas envie de venir. Ils finissent aussi par jeter un petit coup d'œil sur le site pour regarder c'est quoi ce truc, et donc voilà,

  • Speaker #2

    c'est comme ça qu'on arrive à grossir, se faire connaître, avoir des gens qui viennent de France et d'ailleurs, et on va continuer comme ça, mais c'est ça un peu la vision à ce stade. Écoute,

  • Speaker #0

    super. Une fois, je te remercie. parce que c'est quelqu'un qui a été impliqué dans le monde du triathlon depuis des décennies, à la fois en termes de concurrent, et puis maintenant d'avoir la double casquette concurrent-organisateur. Et je pense qu'on a quelque part, j'ai toujours considéré qu'un petit peu nous les anciens, on a un certain rôle à jouer en essayant de porter la bonne parole, et puis de continuer à faire connaître ce beau sport, parce que pour beaucoup d'entre nous, le triathlon a... a grandement impacté notre vie, voire l'avoir changé. En tout cas, chapeau bas, M. Castel, bravo à toi. Et puis, félicitations. Et on te souhaite vraiment une grande, grande réussite. Et puis, je te solliciterai certainement, après la course, que tu nous fasses un petit débrief de savoir comment ça s'est passé et que tu continues à nous faire rêver avec les belles images de cette belle plage du départ.

  • Speaker #1

    Merci. Je croise les doigts que tout se passe bien. Il y a évidemment toujours plein de trucs qu'on ne peut pas... qu'on ne peut pas complètement contrôler. Donc oui, on croise les droits. On fait absolument le maximum pour faire le mieux qu'on peut avec les moyens qu'on a.

  • Speaker #2

    Et donc voilà, à ce stade, on est super excités de se rapprocher de plus en plus et de voir l'engouement. Donc on a hâte. Merci beaucoup. Merci à toi.

  • Speaker #1

    Ciao, ciao,

  • Speaker #0

    à bientôt.

  • Speaker #2

    Allez, salut,

  • Speaker #1

    ciao. Salut.

Chapters

  • Introduction au nouvel épisode du TRI BANDITS PODCAST

    00:26

  • Annonces importantes : Vincent Louis et Sam Laidlow à Roth

    00:40

  • Reglement de compte à OK CORRAL

    11:52

  • Les dernières news du Tri

    40:52

  • Interview avec Olaf Kasten sur le Madintree

    01:38:31

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