- Arnaud
bonjour à toutes et bonjour à tous et bienvenue sur ce nouvel épisode du tribe and eat avec un bon gros week-end de triathlon qui nous attend avec pas moins que le t100 singapour première course ouverture du circuit t100 73 au Cheyenne Side et puis quand même le compte-rendu de ce qui s'est passé la semaine dernière en Afrique du Sud avec le Ditleve Show. Salut Mika, comment vas-tu
- Michael
Hello tout le monde, ça va super bien. On se réveille de l'Afrique du Sud avec une course de Maboule et de Mammouth où il s'est passé plein de choses. On n'a pas le temps de réfléchir et arrive un énorme week-end avec l'ouverture du circuit Tessent 2025 avec le 73. points 3 de ces on-side où il y a énormément de gens qui reviennent dans le circuit il doit y avoir un challenge sir bignasse quelque chose comme ça où il ya un champion du monde qui va aller courir aussi il ya plein de choses à dire plein de choses à faire et tout va bien et puis moi je suis dans les valises puisque je pars en espagne qui un jour donc donc voilà tout va bien je vais jeter des cailloux pour qu'il ya des gens qui nagent qui pédale et qui courent un petit peu plus vite bien qu'elle est là au crawl center pendant 15 jours là bas ça va être ça va être rigolo il ya deux trois athlètes que je vais croiser ça va être bien et puis il y a deux trois deux trois petits rassemblements que je vais mettre en place donc du coup tu me tends la perche merci je vais je fais un week end ironman 70.3 AIX le 1er 2 3 4 mai donc si jamais il y en a qui sont intéressés ils peuvent venir faire coucou et je fais exactement la même chose le 7 8 9 juin à l'alpe d'huez un petit peu sur le spécifique triathlon de l'Alpe. Donc voilà, s'il y a deux week-ends qui sont dispos, c'est des week-ends de trois jours, trois, quatre jours, si jamais il y a des gens qui s'intéressent, de venir manger de la borne et manger peut-être pas saucisse-bière, mais peut-être se faire un petit plaisir à gauche, à droite. Voilà, ça peut être bien.
- Arnaud
Si tu as des liens, tu pourras peut-être les mettre dans la bio avec un contact et puis ceux qui ont des questions, qu'ils n'hésitent pas à revenir vers toi, parce que c'est vrai que... mai et puis début juin pour ceux qui ont des échéances qui soient en juin, juillet ou août, ça peut être sympa de se roder. Et puis là, le peu d'US, il faut peut-être quand même mieux faire une petite reconnaissance de la dernière bosse parce que l'attaquer à sec, c'est une chose, l'attaquer avec 110 bornes ou 100 bornes dans les pattes. Et d'ailleurs, c'est rigolo parce que j'ai roulé cette semaine, je me suis retrouvé avec un jeune qui m'a rattrapé et puis comme je ne suis quand même pas encore du style à me laisser passer par des jeunes sur la route, je lui ai... je lui ai rapidement sauté dans les roues et je suis revenu à côté de lui. Et puis on a fait une belle sortie, un bon gamin, un gamin de 21 ans qui habite dans le coin de chez moi, et qui est un peu sur la même réflexion de moi en se disant que la météo gérassienne, ça allait bien 5 minutes. Et donc il partait cette semaine s'installer en Ardèche. Et il avait fait justement l'Alpe d'Huez il y a deux ans, pour l'année de ses 19 ans. Et c'est un bon athlète, c'est quand même un gars qui court 31 au 10 000. des gars qui courent un peu et il me disait que le long de l'Alpe d'Huez c'est quand même un morceau de choix et que cette dernière montée il vaut mieux l'avoir bien préparée et puis savoir exactement ce qui nous attend avant de se lancer là-dedans parce qu'il y a évidemment la montée de l'Alpe d'Huez mais avant c'est loin d'être plat et puis après il y a quand même la petite chose qui s'appelle courir un semi-marathon à 1800 mètres d'altitude Et ça, malheureusement, en termes de sensations, à part ceux qui ont la chance de pouvoir habiter en montagne, c'est quelque chose qui n'est pas vraiment facile à pouvoir appréhender. Donc non, n'hésitez pas à aller faire ça, si vous pouvez vous le permettre, ça peut être que du bon.
- Michael
Et puis l'Alpe d'Huez, il est vraiment particulier, il y a moins de dénivelé que sur Embrun forcément, il n'y a que 3000, mais par contre ils disent 3000 sur 120 km, ce qui n'est pas vrai, puisque les 20 premiers kilomètres sont en descente, donc il y a 3000 mètres de dénivelé sur 100 bornes. Et à Embrun, il y a 3600 sur 188, donc ça donne juste une échelle d'idées de ce qui se passe sur cette course. Et on avait eu la chance d'avoir à la fois Clément Grandy qui l'avait gagné. Et ce n'est pas des courses où on gagne par hasard, ce n'est pas des courses où on fait des perfs par hasard. Donc effectivement, il vaut mieux aller reconnaître le parcours, les deux, le vélo bien sûr et la course à pied. Alors la natation, on ne peut pas la reconnaître parce que c'est interdit de nager là-bas. Savoir comment ça se présente, comment se présentent les deux parcs, ne pas arriver le jour J sur cette épreuve en se posant plein de questions, ça peut être bien et c'est tout l'objet de ce petit rassemblement.
- Arnaud
D'ailleurs, ça m'amène sur un truc parce que j'ai un de mes athlètes de longue date, Luc, qui m'a passé un petit message cette semaine où il souhaiterait l'année prochaine consacrer pas mal de temps à vouloir essayer de s'approcher au maximum de la barrière des 9 heures. C'est quelque chose qui le motive depuis... et Mux est quelqu'un qui est sur une douzaine d'heures d'entraînement à l'année et c'est un excellent athlète mais c'est pas un athlète qui aujourd'hui aurait les capacités par rapport au volume d'entraînement qu'il fait de pouvoir imaginer s'approcher de 9 heures et sa question c'était qu'est-ce qu'il faudrait faire et je lui ai fait un petit peu une réponse de normand en lui disant parce que vouloir faire une performance, vouloir s'approcher d'un temps c'est... C'est quelque chose qui est excellent en termes de motivation, pour vous mettre un coup de pompe dans le cul tous les jours pour aller à l'entraînement. Mais plus on va se rapprocher de notre performance maximum potentielle qu'on a sur le papier, et un athlète du long qui est un excellent athlète, quand il arrive de passer la quarantaine et qu'il s'approche, ou qu'il approche de la quarantaine et qu'il veut passer les 9 heures, forcément ça implique d'avoir une... une implication au quotidien et d'avoir des distractions qui soient mineures. Et dans la réponse que je lui avais faite, c'était de pouvoir consacrer au moins deux fois une semaine à aller faire un camp d'entraînement où tu peux manger vraiment plus de volume et de faire une voire deux courses de répétition. Parce que son idée, c'était de partir sur ROT 2026 en essayant de s'approcher des 9 heures. Et dans ce que je lui disais, c'était si jamais... Parce que Luc, il a un job, il a une vie familiale, il a une femme, il a tout ça. Donc il y a tout ce qui gravite autour de, comme dans 99% des groupes d'âge. Mais ce que je lui disais, c'est que lui qui aujourd'hui est un athlète qui devrait pouvoir courir environ 9h45, s'il veut s'imaginer à s'approcher de 9h, il va y avoir des sacrifices forcément qui vont être à faire en termes de volume d'entraînement. Et également en termes financiers, parce qu'aujourd'hui, avec le niveau qu'il y a, on ne peut pas perdre l'impasse sur le minimum de matériel aérodynamique, des chaussures carbone et un investissement en temps sur des stages. Et moi, ce que j'ai toujours trouvé, tous les athlètes que j'ai emmenés en stage, il y a toujours eu un pas qui a été fait de façon relativement importante, à la fois en termes de la connaissance de soi-même. la gestion de sa récupération et puis voir comment notre corps réagit à une assimilation de volume qui soit plus importante. Et c'est vrai qu'en se positionnant sur un rote qui aura lieu certainement courant la première quinzaine de juillet, moi je considère vraiment important de pouvoir faire un Ironman de préparation pour déjà voir un petit peu où est-ce qu'on se positionne au sortir de l'hiver, dans la mesure où on a fait un hiver qui est très studieux. Et c'est vrai que l'Afrique du Sud ou l'Ansar Road, c'est deux courses qui se positionnent plutôt pas trop mal. Et puis surtout de pouvoir consacrer une semaine, voire dix jours, au moins à deux reprises pour aller faire des bornes à vélo, parce qu'on peut prendre le problème dans tous les sens sur un Ironman. Même si vous avez du talent, si vous ne mangez pas un maximum de bornes à vélo, c'est difficile aujourd'hui de pouvoir imaginer s'approcher de 9h. Parce que s'approcher de 9h sur un Ironman, ça veut dire rouler 4h40. Et pour rouler 4h40 sur un parcours comme Roth...
- Michael
Il ne faut pas s'endormir sur le vélo. C'est une problématique qui est super intéressante. Les athlètes, en général, ils ont deux objectifs. C'est soit un chrono, soit une place. Et ce n'est pas les mêmes dynamiques, et ce n'est pas les mêmes contraintes. Et puis, ce n'est pas la même logique de course. Mais ça, c'est le jour J. Et donc, c'est des choses qui sont vraiment à prendre en compte. Et souvent, les gens, ils additionnent des choses, en fait. Et puis, ils disent, oui, mais ce neuf sur le papier, c'est facile. Oui mais ce pneu sur le papier, si tu nages une 10, c'est déjà compliqué. Et tu n'es juste pas sorti de l'eau encore. Donc c'est qu'une chose, et c'est des calculs. 4,40 si tu n'as jamais nagé, si tu n'as jamais roulé en dessous de 5 heures ou aux alentours des 5 heures, se dire qu'il faut que tu roules 4,40, ça ne s'improvise pas. Et puis voilà, tout ça c'est sur la durée. Alors c'est quelqu'un qui, on parle de tournathlète, mais quelqu'un qui est à 12 heures. Voilà, ça veut dire qu'il va falloir qu'il monte un tout petit peu en volume annuel moyen. Et puis qu'ils fassent deux stages, mais surtout qu'ils puissent les assimiler et qu'ils puissent en profiter à 100%. Donc voilà, on ne parle pas de quelqu'un qui fait 6-8 heures par semaine et qui va passer un stage à 30 heures, qui va mettre 15 jours à s'en remettre. C'est contre-productif, mais c'est pareil, le matériel, c'est vrai qu'aujourd'hui, tout le matériel est super important, super évolué, mais il faut s'y habituer, il faut passer du temps dessus, il faut passer du temps à courir avec les semelles carbone si on ne veut pas se blesser. Coucou les mollets d'Arnaud Selukoff.
- Arnaud
Ça y est, tu m'as énervé.
- Michael
On y reviendra après. Et puis le vélo aéro, on peut avoir le meilleur vélo, le plus aéro du monde si jamais on ne passe pas de temps dessus et qu'on n'est pas... super confort, qu'on n'a pas une session de positionnement dessus et qu'on ne tient pas la position, les 180 parce qu'on n'est pas bien adapté et qu'il est trop bas devant ou il est trop... enfin bref si le vélo n'est pas adapté à la personne, il peut être le plus aéro du monde, on ne va pas gagner de temps, on va peut-être même perdre de l'énergie et du temps par rapport au marathon derrière, c'est une très très grosse équation, c'est l'ADN du triathlon c'est résoudre tous ces problèmes là mais c'est ça qui nous fait vibrer au quotidien de toute façon
- Arnaud
Et puis quand tu te fixes sur un temps par rapport à une place, tu peux avoir des athlètes, on en a régulièrement, toi et moi, qui disent moi je souhaiterais me qualifier pour Kona ou je souhaiterais me qualifier pour telle et telle épreuve Et quand tu veux te qualifier pour une épreuve en termes de place, la stratégie de course est complètement différente, c'est-à-dire qu'il faut vraiment que tu adaptes ta course et que tu aies une grande capacité d'adaptation en fonction de ce qui va se passer autour de toi. Quand tu pars sur un temps, tu peux t'affranchir complètement de la stratégie de course, de la stratégie des autres athlètes autour de toi, et te caler sur vraiment ton plan de course. Par contre, tu es beaucoup plus soumis à des facteurs météo et tout ça. Et le risque, c'est qu'un jour où tu as beaucoup de vent, 10 minutes en vélo, ça va vite. Ou 10 minutes quand tu es sur le bord du canal et que tu fais le retour avec le vent dans la gueule. Moi, je l'ai vécu une année, tu passes de 4.12. à 4,40 et avec 15 pulls de plus et puis au final tu te rends compte que tu échoues à 37 secondes comme ça m'était arrivé de recasser la barrière des 9h et c'est vrai que se fixer un objectif temps sur une course c'est à double tranchant ça permet vraiment d'avoir un programme de course, un plan de course qui soit propre et sans soucier de ce qui se passe autour de toi et et Et puis surtout d'avoir une structure familiale qui soit derrière et qui te supporte complètement. Parce que tu peux prendre le problème dans tous les sens, se préparer pour un Ironman quel qu'il soit en voulant y faire un chrono, il va falloir manger des bornes sur le vélo. Ça veut dire que des sorties de 4, 5, 6 heures, il va falloir le faire. Et on ne peut pas partir faire 4, 5, 6 heures un week-end sur deux en ayant l'impression que quand tu vas rentrer à la maison, il y a Madame qui est là et qui va te tirer la gueule pendant tout le temps. trois plombes parce qu'au lieu de rentrer à midi, t'es rentré à 13h parce que t'as eu un petit souci mécanique où tu t'es arrêté prendre un café parce que tu ne voyais plus les mains.
- Michael
Surtout, si tu rentres à 13h après avoir pédalé 6h, ça veut dire que t'es déjà parti à 7h du matin. Ça peut faire grincer, mais ça fait partie du projet global. Et ça, c'est vrai que les athlètes, il faut qu'ils le prennent en compte tout de suite. La condition numéro un, avant de parler de performance ou quoi, c'est de se dire que c'est un projet qui est perso, puisque c'est quelque chose qu'on fait pour nous. mais t'emmènes tout le monde avec, t'emmènes la famille, t'emmènes le boulot parce que le boulot le lundi matin quand tu as fait 12 heures d'entraînement sur le week-end bah t'as les yeux qui sont un peu moins frais que la personne qui a passé le week-end à dormir et à boire des bières le samedi soir, enfin je grossis le trait mais pas de beaucoup quoi
- Arnaud
Non non et de tout, de mon expérience moi sur les 13-14 années de coaching que j'ai tous les athlètes qui sont arrivés à achever quelque chose que ce soit une qualification pour Kona, que ce soit un titre national, un titre international ou de claquer un gros temps, sans aucune exception, c'est des personnes qui avaient un gros support familial. Et ça, sans ça, malheureusement, ça ne passe pas. Et la pression de la famille qui veut que tu fasses ci, qui veut que tu fasses ça et qui a toujours l'impression que tu prends du temps à la famille plutôt que tu investisses dans ta santé et dans ton plaisir.
- Michael
et bien ça malheureusement ça marche pas sur le long terme c'est un fardeau que tu pars avec le fardeau sur les épaules avant même d'être parti c'est quelque chose que tu tires, quelque chose que tu imposes et du coup tu vas presque à reculons alors que le jour J il faut être juste au départ avec les dents qui règlent le parquet et sentir que si tu le fais pas pour toi tu le fais pour les autres qui t'ont supporté et ça devient une dynamique complètement à l'opposé moi je voulais rebondir sur quelque chose que tu avais dit juste avant un truc qui m'intéresse Pour moi, je pense que partir sur un temps, tu l'as dit tout à l'heure, c'est à double tranchant. Soit tu y arrives, soit tu n'y arrives pas. Et je le dis assez régulièrement, mais je le dis en pensant à toi là maintenant. Si tu dis 9h, c'est le projet, 8h59, 59, ça marche. 9h00 37, ça marche pas. Comment je crois que tu... Oui, mais à 37 secondes, tu jettes pas le bébé avec l'eau du bain. Comment tu l'as vécu et comment tu l'as géré au fur et à mesure où t'as senti que c'était possible, mais que ça allait t'échapper
- Arnaud
Alors, j'ai fait 3 fois en dessous de 9h à Rott et une fois 9h00 37 secondes et une fois 9h02. J'ai toujours navigué un petit peu là, et une fois 9h04 aussi. et la première fois que j'ai fait 9 heures si tu veux j'étais parti c'est l'année où j'avais couru avec je m'étais inscrit dernière les dernières limites et puis j'avais eu un slot et félix m'avait foutu dans le legend corner donc j'étais super content j'avais une palette avec mon vélo était entre celui de thomas et rigole et celui du rgen zac donc c'est l'année où il y avait pitt jacob aussi qui courait donc du grand spectacle on est parti j'ai nagé dans les pieds du rguen comme un sauvage thomas nous avait posé on est parti en vélo thomas il a merdé un peu sa transition avec turquie on le rattrape au bout du 10e km moi au bout du 40 juste deux petites secondes parce que il ya certainement des jeunes qui nous écoutent qui
- Michael
savent mais ni qui sait thomas el rigueul ni qui sait york un zac c'est à ça que ça doit servir internet lâchez moi tik tok de merde allez voir youtube thomas el rigueul ni york un jac vous allez voir ce que c'est que des machines en vélo
- Arnaud
et poser 13 minutes devant un Mark Allen en pleine possession de ses moyens c'est pas tout le monde qui sait faire et longtemps recordman du vélo je crois Jürgen Zak à West ah oui oui oui Jürgen Zak il avait sur son softride il y avait les 4h12 ou 4h17 à l'époque qui étaient marqués sur la
- Michael
partie arrière du cadre parce qu'il avait le record vélo et faites moi pas chier avec les vélos à 7-8 kilos c'était certainement pas des freins à disque non non non non en ce kilo le softride
- Arnaud
Thomas il avait son vélo Titan qui était avec des roues de 26 et puis la paire de Spinergy. C'était deux machines de guerre en vélo. Et on est partis, on a fait les 40 premiers kilomètres du vélo et au moment d'attaquer la montée de Grading, moi j'étais avec eux et je suis revenu à leur niveau et je leur ai dit Vous savez ce qu'on va faire les gars, c'est que vous allez partir parce que sinon on va tous mourir ici. Et donc les deux ils sont partis. Jürgen m'a insulté en allemand en me faisant des grands gestes, en me disant que je valais rien. Donc les deux sont partis dans la montée de grading, moi il m'a fallu bien une demi-heure pour reprendre mes esprits, et puis après je suis reparti dans ma course sans trop me préoccuper de ce qui se passait. Et quand j'ai posé le vélo, Winnie, ma femme, m'annonce à 12 minutes quand même de Jürgen, et je me suis dit, putain t'as quand même pris cher grand là, ça va pas être simple. Et c'était l'époque où le parcours de Roth était une grande boucle, mais on n'allait pas dans la partie où il y a le petit lac aujourd'hui, on allait vraiment à l'opposé au niveau du canal, on descendait au bout de l'écluse. et on refaisait un tour dans un village et on revenait. Et sur le parcours à pied, je rattrape Laura Sidal, avec qui on se met à courir. Et puis, au moment de la petite boucle, il y a un gars qui m'annonce que j'étais à 500 mètres de Jurgen et de Thomas. Et je dois bien dire que ça m'a un petit peu mis le feu dans le bas du dos. Et j'ai fait une grosse partie, j'ai fait la remontée. sous cet éclos super solide et je les reprends là tous les deux. Thomas était un peu en perdition et Jürgen me saute dans les roues et courait juste derrière moi. Et le gars, il est un des cramponnables. Donc, il y avait Laura Sidal, moi, Jürgen, Thomas avait craqué un petit peu et au bout de 5-6 kilomètres, Jürgen m'a mis une claque sur les fesses et m'a dit d'y aller et je suis parti. Je rattrape Pete Jacob un petit peu plus loin. Et je n'avais aucune idée parce que j'étais parti légèrement décalé par rapport à la première vague. Et le temps du chrono à l'arrivée était celui de la première vague. A l'époque, je n'avais pas de montre et je courais sans montre. C'était une des exigences de Jürgen qui était mon coach. Et quand je passe la ligne d'arrivée, je vois 9h09 et des brouettes et je me dis bon ben... J'ai fait une belle course, mais rien d'exceptionnel. Et c'est là que Félix vient et me prend par le cou. Et puis, il me dit, tu viens de faire 8h59, 14 ou je ne sais pas. Donc, j'étais super content, bien évidemment. L'année d'après, je n'y suis pas retourné. J'y suis retourné en 2016, où là, je fais une course complètement en aveugle également. Et c'était la première fois que je faisais un full avec ma femme. Et je suis parti. Et j'ai eu une journée comme tu n'as jamais été, où tout se passe bien. Et je pense, et c'est rigolo, il y a une petite histoire derrière, parce que l'année où j'avais fait 8,59, j'avais nagé 55 minutes, donc j'avais fait plutôt une bonne natation. Et cette année-là, en 2016, je me sentais vraiment fort, mais j'y allais plutôt pour me faire plaisir et je n'avais pas du tout de pression chrono, je ne m'étais rien du tout fixé. Et quand je sors de l'eau, quelqu'un m'annonce que je sors en 1h001. Et je me suis dit, le Somme 9, il est mort dans l'œuf. Il n'est pas bien nagé. Les conditions de natation n'étaient pas très bonnes. Et je suis parti. Et j'ai fait la partie vélo vraiment avec le sourire aux lèvres. J'ai fait mon meilleur marathon là-bas puisque je cours 3.11. Et je fais 8.56. Et complètement en aveugle. Sans absolument savoir où j'étais. Je savais que j'étais pas mal parce que je voyais que je rattrapais des gars d'un peu tout le long, surtout à pied. J'avais couru avec un grand Hollandais, je me rappelle, qui me disait qu'on devait être en dessous de 9h. Mais en fait, au final, si tu veux, j'étais plus préoccupé par la course de ma femme. Et j'attendais de la croiser pour savoir où elle était, comment ça allait, si tu veux. À aucun moment, j'ai fait cette course en étant focus sur ma propre course. Et c'est mon meilleur temps. Et pour revenir au 9h0037, c'est quand ils avaient changé le parcours. il ya eu plusieurs évolutions de parcours course à pied sur roth et il ya une année où félix il avait eu l'idée de faire plutôt qu'une grande boucle de 41 de boucle de 21 et on faisait deux fois la partie finale actuelle avec deux fois la partie en montée progressive et j'étais j'ai fait un très bon vélo j'avais pas mal nagé j'ai fait un très bon vélo et savoir que comme vous avez déjà fait en dessous de 9 heures à rhodes vous partez dans la vague sub 9 première la première vague et vous êtes avec des mecs qui sont à peu près de votre niveau donc ça permet quand même d'être moins emmerdé sur la route au niveau du drafting au niveau d'éventuellement des peloton ou des choses comme ça à doubler et pas vous mettre dans une situation un petit peu compliqué et et quand donc j'ai fait le premier tour vers ce village dont j'ai perdu le nom retour en ville deuxième boucle et je coince un petit peu à la fin de cette deuxième boucle là Et je savais qu'il me restait 30 minutes pour arriver au finish et j'étais à un peu plus que 6 km et j'avais trop envie de pisser. Mais j'avais trop envie de pisser, ça faisait 5 heures que j'avais envie de pisser et je n'arrivais pas à pisser. Et à un moment, j'ai regardé ma montre, j'ai fait un calcul rapide et je me suis dit, en aucun cas, je ne peux passer en dessous des 9 heures, donc je m'arrête de pisser. Donc, je me suis arrêté un ravitaillement, j'ai pris deux verres de coca, j'ai marché, j'ai réussi à pisser et je suis reparti. Et quand... Et je suis reparti en courant vraiment bien. J'étais vraiment encore bien. Et en arrivant, plus j'approchais, je me suis dit, mais qu'est-ce que tu as fait dans tes calculs Tu t'es planté. Et j'ai fait les deux derniers kilomètres au sprint. De mémoire, je dois courir le dernier kilomètre en 4'17. Et j'échoue à 9h00'37. Et depuis ce jour-là, je ne me suis plus jamais arrêté. Puis c'est mon coup. Voilà. Simple. Et je dois bien dire que j'étais content, si tu veux, de ma performance du jour. Et je n'étais vraiment pas content du fait qu'à un moment, j'ai accepté l'idée que cette barrière des 9 heures, c'était pour moi la limite entre une course réussie et une course échouée. Et si tu veux, à un moment, dans mon esprit, je me suis dit que tu fasses 9 heures 0, 0, 1 ou que tu fasses 9 heures 2, tout le monde s'en fout.
- Michael
Sauf toi.
- Arnaud
Sauf moi. Et si tu veux, mon calcul erroné que j'avais fait à l'arrache en courant, je me suis dit qu'il n'y a aucune chance que tu arrives à courir en dessous des 9h. Après, que ce soit 9h01 ou 9h02, advienne que pourra. Ce n'est pas bien grave, si tu veux. Et c'était une erreur. Et c'est quelque chose que j'ai toujours gardé un petit peu en travers. Et c'est quelque chose qui m'a certainement permis d'être un petit peu meilleur les années suivantes. et j'y suis retourné l'année du Covid, donc l'année 2000, je ne sais plus si c'était 20 ou 21, et là je fais de nouveau 8h59, genre 45 secondes, donc vraiment ficelle, mais ça avait une saveur toute particulière de repasser sous les 9h à cet endroit-là, et puis c'est une course qui représente beaucoup pour moi et tout ça, mais c'est vrai que ces 37 secondes... D'ailleurs, on en avait discuté, je ne sais pas si tu te rappelles l'interview avec Cameron Brown, qui, l'un de ses plus gros regrets de sa carrière professionnelle, c'est jamais d'être passé sous les 8 heures. Et à l'Ironman, il y a quelques secondes, puisque c'était l'Ironman de Melbourne, où je crois qu'il échoue à 8 ou 9 secondes, de ne pas avoir simplement parce qu'il n'avait pas les bonnes informations sur les écarts, qu'il n'y avait pas tout ça. Mais c'est quelque chose, et je connais bien Cam, et c'est quelque chose qu'il a toujours gardé. profondément, il a toujours vécu ça un petit peu comme un échec de jamais être réussi à être passé sous les 8 heures. À l'époque où passer sous les 8 heures, c'était encore quelque chose de rare et d'extraordinaire. Moi, je me rappelle un moment où il y avait un fichier, donc on parle de ça peut-être un petit peu avant 2010, où il y avait un fichier qui était tenu par un Allemand, où il n'y avait que 17 chronos, 17 personnes qui étaient passées sous les 8 heures. Aujourd'hui, c'est devenu littéralement monnaie courante.
- Michael
Ça fait un bon rebond pour aller parler de l'Afrique du Sud, d'ailleurs. Parce qu'en parlant de ce but, ouf
- Arnaud
Ouais, Magnus, il n'est pas allé avec le dos de la cuillère. Il a déjà quand même pas mal nagé, l'animal, parce qu'il sort... pas très loin, il sort avec une 30 ou une 40 de retard sur la tête de la course qui était l'allemand qui s'appelle j'ai perdu le nom est-ce que tu peux m'aider non, d'accord ta gueule Arnaud qui finit d'ailleurs 3ème au général au final et pour qui c'était c'est un athlète qui vient du cours et c'est un athlète qui était à sa première expérience sur full distance. Donc Magnus fait une natation plutôt bonne et plutôt excellente et plutôt de très très bonne augure parce que ça le positionne très très rapidement. Et moi vraiment ce qui m'a surpris si tu veux, c'est qu'il a quand même pris un petit peu de temps pour se mettre en route. On ne l'a pas vu comme sur certaines années où il pouvait faire, où il mettait tout à droite. et en avant guinguant, il était rapidement de retour sur la tête. Là, on l'a vu naviguer un petit peu à une minute, une trente, parce qu'il y avait l'Allemand qui était devant, et juste derrière, il y avait quand même quelqu'un avec un nom qui va vous dire quelque chose, qui s'appelle M. Martin Vendril, qui a plutôt bien nagé et surtout qui est parti vélo plutôt fort. Magnus a commencé à construire son effort parce qu'il avait trois boucles de 60 kilomètres. Dans le deuxième retour, Magnus a construit son effort, il revient rapidement sur la tête, et à partir de là, ça a été littéralement le dit live show où il pose avec quasiment 5 minutes 10 ou 5 minutes 12 d'avance sur le reste des gars, et le reste des gars, c'était notre Allemand dont on va retrouver le nom, et Martine Vendril qui... sort de la transition en troisième position et qui part à pied littéralement ventre à terre mais qui ne reprenait quasiment pas de temps à ditlève et ditlève a fait un marathon alors vendryl et ditlève était sur les 30 premiers kilomètres sur les bases de 2 32 de 33 quand même ça va un tout petit peu vite Ça va quand même un tout petit peu vite. Donc, il y en a un qui courra à 3,37 et l'autre qui courra à 3,32. D'ailleurs, c'est rigolo de voir la différence parce que quand tu vois Ditlev qui court et Martin Vendril, tu as vraiment l'impression que Martin court beaucoup plus vite que Ditlev. Et au final, les chronos étaient très similaires. Ditlev a une cadence qui est très faible. Il est très grand, comme vous le savez tous. Mais il fait une course à pied... et stratosphérique parce que le parcours à pied de l'Afrique du Sud est tout sauf simple. Il n'y a pas de grosses grosses montées, mais il y a souvent ces quatre tours qui se font sur le bord de mer avec un espèce de parcours un peu en aile qui remonte sur une bosse. Et quand vous arrivez là sur la bosse, on voyait systématiquement tour après tour. que la montée se faisait à une vitesse qui était quand même un petit peu plus faible que le tour précédent. Et on voit bien dans le dernier tour qu'à la fois Dietleve et à la fois Vendril lèvent clairement le pied à cet endroit-là parce que je pense qu'ils ne pouvaient certainement pas accélérer plus. Magnus était hors de portée de Martin. Et je pense que Martin avait sécurisé la deuxième place. Et il ne faut pas oublier que M. Martin Vendril va quand même être à Singapour ce week-end.
- Michael
C'est Jonas Schoenberg dont on parle depuis le début.
- Arnaud
Oui, voilà. On s'excuse Jonas. J'avais Jonas Dichman dans la tête, mais Jonas Dichman, c'est le gars qui a fait 120 Ironman à Rott l'année dernière. et je savais que c'était pas lui.
- Michael
Et juste, c'était marrant de voir, je pense qu'ils étaient tous les deux informés, il devait y avoir du staff sur le truc, parce que quand il y en a un qui accélérait, il reprenait un tout petit peu de temps, mais juste derrière, Magnus re-accélérait, du coup je vais ralentir, et ça ralentissait, et l'écart est resté relativement stable, il a géré ça comme un comptable norvégien, notre suédois là, et il est parti avec 6, il arrive avec 4, il n'a jamais été inquiété, Il aurait dû accélérer, il y aurait eu une confrontation directe, je pense qu'il aurait pu. Il fait 7'44, pas en gérant mais pas loin. Et par contre notre ami Martin Vendril, heureusement il a dit qu'il était malade en début de semaine. Heureusement qu'il était malade. Et il court quand même de 38, je crois que c'est le deuxième temps à pied. Je crois qu'il y a quelqu'un derrière qui court un tout petit peu plus vite. Pas beaucoup mais je croyais avoir vu ça. Donc soit je me suis trompé mais voilà. Par contre, c'est une course d'anthologie. Par contre, ce que disait aussi Martin Van Riel, et il a raison, on avait une start list de Maboule, mais qui au final s'est réduit à un trio de vent.
- Arnaud
Il n'y a rien passé.
- Michael
Non Oui. Si, une fois que le vélo était posé, c'était cuit.
- Arnaud
La course était finie et les écarts étaient phénoménaux, si tu veux. Alors, les conditions météo étaient un petit peu compliquées. La natation, ça bougeait quand même pas mal. Ils avaient deux tours. les nanas sortent en une heure donc ça met quand même un petit peu en perspective et il y avait pas mal de vent sur le vélo mais le vent étant un parcours en boucle, en aller-retour le long de la mer, il y a toujours du vent en Afrique du Sud et alors c'est clair que ça a certainement favorisé quelqu'un comme comme Jonas Schomburg qui est super puissant sur le vélo et surtout Magnus Dittlèv les deux mecs c'est quand même deux machines de guerre et je voudrais les rajouter moi de Le cycliste qui m'a le plus impressionné, c'est Hein Reichmann qui finira par gagner la course, qui est certainement la plus belle cycliste aujourd'hui du plateau. Elle a dégagé une sensation de sérénité et de puissance sur le vélo. Et pas oublier que Reichmann, c'était son deuxième Ironman, sa deuxième victoire, parce que je crois qu'elle a gagné à Cozumel l'année dernière. elle est impressionnante c'est également une athlète qui arrive du cours et qui se jette corps et âme cette année sur le tour l'ironman trop série les filles il va pas falloir qu'elle s'endorme parce que non seulement son point faible étant peut-être la natation mais derrière la partie vélo et course à pied elle est clairement aujourd'hui au dessus du lot mais pour revenir sur la course homme moi je pense que magnus c'est quand même bien employé parce qu'on voit quand il passe la ligne d'arrivée il s'est quand même Il s'est quand même un peu liquéfié, passé de l'autre côté, il n'arrivait pas. Et surtout, je n'ai pas compris, tu as vu, il reste 3-4 minutes allongé par terre, à se rouler par terre. Il n'y a personne qui lui amène de l'eau, il n'y a rien. Ils font quoi Ironman Ils n'ont plus une bouteille d'eau à amener
- Michael
Ils étaient occupés à gérer la pub. Ah putain Bon, on ne va pas remettre une pièce là-dessus. Grosse, grosse course, gros week-end qu'a tenu ces promesses. Parce que même si c'était une course où devant, ça s'est assez éclairci. C'est juste qu'on ne s'attendait pas à ce que Magnus éclate tout le monde aussi rapidement. Mais les écarts C'est là où c'est impressionnant, c'est que les écarts entre le podium et le reste, c'est affreux. Et chez les filles, c'est pire. Il y a trois filles qui sont en 4,50 en vélo, et après derrière, c'est quasiment en 5, il y a même 6 heures. Il y a des nanas pros qui font 6 heures en vélo.
- Arnaud
Ouais, non mais, il s'est passé quoi là Parce que, si tu veux... il y avait une start list comme tu disais de dingue il y avait quand même des grands noms on avait des représentants français je veux dire il y avait des chevaux ils étaient là Léon Léon il est il a bien nagé Léon il sort avec dit lève et puis derrière à vélo il est passé par la porte de derrière tout de suite on a j'ai pas vu trop de communication à ce niveau-là et je pense que c'est il y a du monde qui rentre avec 20 minutes de retard sur dit lève au parc à vélo et Et avec un dit-lef qui court 2,40, les gars, si ça veut gagner des courses, il y a quelque chose qui ne fonctionne pas visiblement quelque part. Ou est-ce que c'est trop tôt Est-ce que c'est des conditions de course Mais tu sais, on a vu un petit peu une course comme on avait nos Français l'année dernière sur le T100, c'est-à-dire des gens qui, petit à petit, droppaient et les écarts qu'on... retrouvais sur le T100, en les multipliant par deux, tu retrouves quasiment ça. Et c'est vrai pour les Français, mais c'est vrai pour les autres athlètes aussi. Si tu veux... des athlètes professionnels qui viennent pour chercher un D5 slot et qui rentrent au parc à vélo avec 20 minutes de retard sur Ditlev, un quart d'heure sur Martin Vendril et sur un gars qui était à son premier Ironman du cours, il s'est passé quelque chose, il y avait quoi Il y avait un truc dans l'eau là-bas Alors apparemment,
- Michael
eau très froide, donc eau très froide ça peut influencer, parce que c'est des athlètes, même si c'est plus des Craig Alexander en termes de gabarit, ils sont quand même suffisamment secs. Et passer 55 minutes, 50 minutes dans de l'eau à 13, 14 degrés, ça peut laisser des traces. À un moment donné, je crois qu'ils ont annulé une partie de la natation sur une course la veille ou sur les enfants, parce qu'il faisait trop froid. Donc ça peut avoir eu son impact. Et puis nous, on était devant la télé, mais on sait aussi qu'il y a eu énormément, énormément de vent. Et je pense que s'entraîner dans le vent, il y en a qui ont l'habitude, parce qu'ils y vont, qu'il pleuve, qu'il vende, qu'il neige. Et puis, des fois, je ne jette la pierre à personne, mais quand on est sur le home trainer, quand on pousse 300-320 watts, c'est bien. Mais pousser 320 watts avec vent de face, ce n'est pas pareil. Ce n'est pas pareil. Donc, je pense que c'est une course d'usure plutôt qu'autre chose.
- Arnaud
Et puis, il y a un truc qu'il ne faut peut-être pas oublier non plus. C'est que quand tu roules sur un Ironman, il ne faut pas oublier que sur Ironman, la distance entre les vélos, c'est 12 mètres ou avant, ou avant. Donc, vous êtes à des... techniquement vous êtes à 10 mètres derrière et quand on roule à 10 mètres à 45 km heure de moyenne il ya un certain effet de drap rappelle toi à connaît il nous annonçait que celui qui était cinquième ou sixième dans la fille il poussait 80 watts de moins que celui qui était devant quand vous mangez du vent de trois quarts et que vous êtes sur une route qui fait 5 mètres 50 de large vous roulez à 10 m derrière dit lève il ya personne qui reste dans les roues quoi et vendry l'a essayé Vendril a essayé et je pense qu'il s'est fait, il y a un moment où ça a dû chauffer un petit peu entre les deux oreilles et on l'a vu rapidement revenir derrière et moi je trouvais qu'il a mettait quand même pas mal la main à la poche pour essayer de remplir un petit peu le réservoir et ce que l'on a vu c'est que les gars costauds à vélo qui sont capables de rouler devant, aujourd'hui sur une course comme ça c'était Magnus Ditlev, Schomburg et puis Varkin Vendril et que derrière malheureusement il n'y avait pas grand monde. Et vrai également chez les femmes.
- Michael
Et vrai également chez les femmes. Mais bon, si t'es fort sur un parcours comme ça, t'es fort un peu partout, ce qui va être le cas. Donc déjà, on reconnaît un petit peu les forces qui seront en présence à Nice, si ça se fait à Nice. Parce que ça, c'est pareil, on n'en sait encore rien. T'as trouvé le temps Non, aucune. J'ai téléphoné ce matin à Scott de rue, mais il était à la rue. Et donc, du coup, pas de nouvelles, ils ne savent pas. Je ne sais pas ce que ça donne. On va voir. Mais dans tout cas, des gros rouleurs et des machines de guerre qui lâchent rien après un énorme vélo. Il n'y en a pas beaucoup, il n'y en avait que trois. Et tout à l'heure, je l'ai dit en rigolant, mais nos Français, moi, j'avais des gros, gros, gros espoirs. On sait que Denis, normalement, est un énorme coureur. Il aurait pu aller chercher quelque chose, mais là, ça lui est resté en travers. Est-ce que c'est le vélo Est-ce que c'est la natation Ça serait intéressant de le savoir.
- Arnaud
Il lâche d'ailleurs, non Il n'a pas fini, Chevro.
- Michael
Je crois pas, Léon... Non non je crois pas, t'as raison. Léon fait 12 alors qu'il est pas du tout à cette place là d'habitude. Il court 3 heures et je pense que c'est un de ses plus mauvais chronos je crois.
- Arnaud
Surtout qu'il allait pour chercher la qualif Léon.
- Michael
Et ouais, le deuxième ça passe pas.
- Arnaud
Le deuxième ça passe pas et ça veut dire qu'il va falloir refaire une autre course quoi.
- Michael
Et là maintenant le calendrier ça commence à gratter la tête un petit peu. Par contre je crois qu'il y a un français qui fait 21 peut-être. je te dis pas de bêtises, c'est Erwan Erwan Jacobi qui fait 21 qui était passé un peu sous le radar mais qui fait une course lui qui pour le coup du coup avec une grosse startlist s'en sort super bien et puis après derrière on avait nos français mais on
- Arnaud
a brillé par un non résultat on va dire en fait si tu veux moi j'ai vraiment trouvé que cette course je m'attendais à ce qu'il y ait une densité Au regard de la start list, je m'attendais à ce que les Vendry, les Ditelev soient devant et ils jouent certainement devant. Tu m'aurais dit qu'ils ont gagné avec 5 minutes d'avance sur le reste du peloton, ça ne m'aurait pas du tout choqué. Mais quand tu vois derrière, c'est Verdun. Les mecs, tout le monde a pris cher. Et je pense qu'effectivement, il y a des questions à se poser. Parce que si jamais tu veux essayer d'aller jouer une place à Nice... tout le monde est relativement prévenu que magnus il va pas y aller pour perdre pour il va pas aller en vacances dans le dans le lubéron et puis descendre sur nice pour faire une sortie vélo quand il ou je pense que le mec Aujourd'hui, il est injouable à vélo. Et moi, en le regardant, j'ai même l'impression qu'il était encore plus fort que les autres années. Et derrière, c'est quand même Schoenberg. Tu as vu la machine de guerre que c'est aussi. Il a un cadran combien C'est un 75, lui, son Scott. Les mecs, c'est des monstres. Et au final, les mecs qui nagent bien, c'est des mecs qui roulent bien et c'est des mecs qui courent bien.
- Michael
En fait, on en parlait tout à l'heure de Thomas Elriguel et Jürgen Zach. A l'époque où ils se présentaient sur les courses, c'était des grosses machines de guerre. On savait qu'ils n'allaient peut-être pas sortir en tout premier de la natation, mais qu'en vélo, ils allaient éclater tout le monde et qu'ils allaient gérer la crise en course à pied. Mais c'est ce qu'on appelait la période des Uber Bikers. C'était des gars qui avaient 10-15 minutes d'avance sur le vélo. Là, le gros problème, c'est que non seulement ils ne nagent pas très loin de la tête, ils ne prennent plus 5-7 minutes, ils n'en prennent plus qu'une ou deux. et puis en marathon, courir 2h40, si tu prends un quart d'heure sur le vélo, tu ne peux pas courir 2h25 pour aller jouer la gagne. Donc, gratte la tête quand même.
- Arnaud
Au regard du parcours course à pied de l'Afrique du Sud, qui n'est quand même pas simple et qui est relativement exposé, si tu le compares au parcours de Nice qui est complètement plat, et moi j'ai toujours pensé que le parcours de Nice était un parcours qui se prêtait particulièrement bien à des grands gabarits comme Dietleve et compagnie. s'il arrive à courir à temps pour oublier qui quand même il atomise leur corps vélo 1 il met quatre minutes à son propre record vélo donc le mec il est quand même quatre minutes plus vite que ce qu'il était les autres années s'il arrive à nice et que il court ou à voir quatre minutes plus vite que ce qui fait là tâche ça va quand même être compliqué d'aller déboulonner le grand magnus un bonnet il mérite si tu veux il mérite
- Michael
le mec c'est un robot t'as vu sa gestion de course je discutais avec Jack Kelly pendant la course il disait le robot Magnus est en train de faire ses trucs c'est vrai que première impression dernière impression,
- Arnaud
même visage même impassible c'est Kelly je crois qu'il avait mis si jamais une intelligence artificielle était dans le corps d'un être humain ça deviendrait un Magnus le gars il est calculé tu le vois au ravitaillement c'est toujours sa nutrition, tout est pensé, tout est propre, tout est... Il est bon, quoi. Ce mec-là, il est juste bon. Et d'ailleurs, petite parenthèse sur les commentaires qui étaient... Je ne sais même pas si la langue française, on a des adjectifs pour ça, mais c'était vraiment nul. Donc on avait Matt Lieto et puis Mérine Dakar-Fray. Moi, j'ai vraiment eu l'impression que les deux étaient endormis. Il n'y avait aucun rythme, il se passait la balle, il n'y avait rien d'intéressant. On nous a pété les burnes sur leur position, leur cadence, sur leur si, leur là, les trucs dont tout le monde se fout. Et puis surtout, le coup de grâce, ça a été quand Rémi a questionné Matt Lieto sur la nutrition, quand Magnus, on le voyait prendre du ravitaillement régulièrement. et que l'yéto sans se démonter il a quand même annoncé que il prenait 170 grammes de carb à l'heure quoi non mais qu'est-ce que c'est que ces conneries quoi donc les mecs ils ont deux commentateurs et rigny elle était plutôt bonne les années précédentes mais là j'ai vraiment prouvé que c'était en dessous de la moyenne mais alors lié tout est un moment faut arrêter de raconter des conneries comme ça c'est pas parce que c'est mortaine et qui sponsorise la course qu'il faut pousser les gens à prendre 170 grammes de cap on est en train de parler 170 grammes de carb ça fait quand même 680 calories à l'heure et la personne tolère ça et dire là dessus ça c'est clair et net et surtout vous faites ça pendant la course de l'air vous êtes diabétique de type 2 comme notre avis sanders donc je pense qu'il ya un moment où ironman va quand même falloir qu'ils mettent le pied à l'étrier et puis qui nous trouvent des commentateurs car il va arrêter pas déjà dire des trucs intelligent ça serait bien mais arrêter de dire des trucs débile ça fait quand même mieux quoi c'est la première étape c'est la première voilà
- Michael
Alors, déjà, on est des passionnés, donc on peut regarder ça pendant un moment. Commenter une fois sur l'année, c'est dur. Mais eux, ils font ça, je ne sais pas combien de fois à l'année. Depuis, je ne sais pas combien d'années. Je pense que le problème, c'est qu'ils n'arrivent pas à se renouveler et qu'au bout de moment, tenir le crachoir pendant 8, 10, 12 heures, forcément, tu tournes en rond. Ils doivent mettre des pubs pour essayer, eux, de respirer. Mais ils respirent beaucoup parce que des pubs il y en a quand même toujours. Je ne les regarde même plus donc je ne crache plus dessus.
- Arnaud
Je pense qu'ils devraient arrêter d'interrompre leur retransmission de publicité avec du triathlon. qu'ils arrêtent de faire ça. Ils devraient mettre que des pubs. Et puis, le classement à la fin, tout le monde est content. Elisabeth avec Trident, le Wahoo Element Transition, le Morten Swim, c'était quoi Le Wahoo Kicker, Bike Course et tout. Putain, mais arrêtez, quoi. Mais sans déconner.
- Michael
Allez, ça c'est...
- Arnaud
Non, mais si tu veux, c'était nul et c'était dommage parce que... Ils avaient fait, j'ai trouvé, plutôt un bon job en termes de présentation de la course sur la semaine avant. Il y avait pas mal de communication. C'était le premier full de l'Ironman Pro Series. Tu veux vendre le truc, tu t'essayes de faire en sorte. Et c'est vrai, tu sens que les commentateurs sont épuisés. Tu sens qu'ils ne savent pas quoi dire. Et il y a un moment, tu peux prendre les meilleurs athlètes du monde. Si les gens, ils ne savent pas commenter, ils ne savent pas commenter. Et il n'y avait déjà pas Grisboer et Pilo Vato, donc on était déjà pas mal. Mais il y est tôt, c'est pareil, il faut qu'il arrête. On est tout le temps sur la même rhétorique, sur les mêmes histoires et tout ça. Et pourtant, il y avait quand même du monde qui regardait. J'ai vu il y a un moment, on était presque 12 000 sur le live. Ça fait quand même du monde qui regarde cette course. Ils veulent quand même au final nous vendre des produits où les gens ont envie d'aller s'inscrire. Et pour vendre des produits où les gens ont envie d'aller s'inscrire, il faut quand même vendre de l'image, il faut vendre du commentaire, il faut faire rêver. Et je trouve que là-dessus, ils sont quand même... pas bien bon et je trouve que c'est dommage qu'un sport avec le deuxième plus gros circuit mondial n'arrive pas à nous sortir des commentaires qui soient et à un moment il ferait mieux de rien dire tu sais juste d'avoir la retransmission des images et puis raconter parce que le plus gênant outre des aberrations comme Lieto sortait de temps en temps mais si tu veux pour moi le plus gênant c'est que tu as l'impression qu'il y a une déconnexion complète entre ce que les commentateurs voient et ce que nous on voit aux images. Et je voudrais bien que quelqu'un me dise, est-ce qu'eux, ils ont les mêmes images que nous en direct Parce que tu avais l'impression qu'ils faisaient des commentaires qui étaient souvent décalés par rapport à ce qui se passait à l'écran. Et erreur, mais alors, le pire du pire, c'est qu'ils n'arrivaient pas à nommer leurs athlètes. Donc plusieurs fois, ils se sont trompés. Bon, ok, moi, je ne me rappelais pas du nom de l'Allemand tout à l'heure, mais je ne suis pas payé par Ironman pour faire les commentaires, mais Jonas Schomburg. Il y a un moment, il faut quand même savoir qui c'est le mec. Le gars, il sort premier de l'eau, il t'annonçait, il te confondait les mecs. Il y a un moment, ils ont confondu Vendril et puis dites-les, il y en a un qui fait 1,80, l'autre qui fait 2,50 mètres. Je veux dire, il y en a un qui roule sur Trek, il y en a un qui roule sur… Non, mais je veux dire, ce n'est pas bon. Ce n'est pas bon. Il y a d'ailleurs petite aparté et chose très importante pour moi, j'ai trouvé que la nouvelle combinaison de Martine Vendril, elle est vraiment à chier par rapport à la dernière. Tu ne trouves pas toi tu es un fan, toi tu es un fanboy toi je pense que tu as déjà la combinaison à Martine Vendryl accrochée au dessus de ton lit non,
- Michael
non, non mais je suis j'aime bien parce qu'on le voit en course on sait où il est et c'est une aide pour les commentateurs parce qu'on ne peut pas le louper on ne peut pas le louper, elle est pour moi elle est un petit peu moins réussie que celle de l'année dernière mais le Malabar Bigou de l'année dernière il ne sera jamais égalé j'étais simplement déçu c'est la plus classe c'est la plus classe J'étais simplement déçu parce que je me suis dit qu'à un moment donné, si tu as un sponsor vélo qui est un peu fun, tu peux mettre en synchro le vélo et la tenue et le bonhomme. Et je crois savoir qu'il y a quelqu'un qui l'a fait pour la course du week-end, mais ça peut être rigolo à suivre. Je trouvais que c'est assez fun. Il n'est pas dans le même moule que les longues distances qui sont très standards. On va mettre une tenue blanche parce qu'il fait chaud. On va mettre les sponsors un peu à gauche, à droite. C'est un peu trop classique. Et il n'est pas du tout dans le classique. Peu importe si elle est réussie ou pas. Au moins, on voit où il est. On voit qui c'est. Puis c'est marrant. Ils amènent un peu de fun, ces jeunes-là.
- Arnaud
Mais tu sais, je l'aime bien, Vendry, moi.
- Michael
Bah oui.
- Arnaud
Le mec, c'est un peu un Sam Leglo 2.0, tu sais. Il est vendeur. Il est beau gars. Il est drôle. Il est performant. On a quand même une belle génération d'athlètes. On parle un petit peu des femmes et moi je voulais parler de ce qui s'est passé sur la course des femmes. C'est que pour ceux qui n'ont pas suivi, Chloé Lane sort juste derrière Sanchez Delo. Chloé Lane que je connais bien, c'est une amie à moi qui avait gagné l'Ultraman Australie quand elle avait juste 19 ans ou 20 ans, l'année où je l'avais gagnée. Et derrière, elle a embrassé une carrière professionnelle. Chloé, aujourd'hui, doit avoir une trentaine d'années. où elle doit approcher de la trentaine et c'est une excellente nageuse et elle sort deuxième de l'eau elle fait un super parcours vélo et elle a un problème mécanique où Elle crève et elle n'arrive pas à réparer sur sa roue lenticulaire. On la voyait d'ailleurs à l'image d'essayer de demander de l'aide aux autres concurrents des groupes d'âge qui étaient sur le parcours. Très belle image, un concurrent s'est arrêté, lui a prêté du matériel et lui a filé un coup de main pour réparer sa roue. Chloé a perdu 20 minutes. Et surtout, moi ce qui m'a... Et je n'étais pas du tout étonné parce que la connaissance, je sais que c'est une fille qui a un cœur gros comme ça. elle était sur la ligne d'arrivée le soir pour attendre ce concurrent qui l'a dépanné et pour lui remettre sa médaille et c'est vraiment une belle histoire ce qui était plus gênant c'était la litanie incessante des abrutis qui commentait en disant que l'assistance extérieure était interdit assistance extérieure concurrent fait partie de l'intérieur de la cour entre concurrents vous avez le droit de vous aider rappelez vous Dans l'interview qu'on avait faite Belinda Granger, elle nous parlait du jour où elle a donné une cartouche de CO2 à Chrissy Wellington lors de sa première participation à Hawaï, qui lui a permis de gagner la cour. L'assistance entre concurrents, elle est autorisée. L'assistance extérieure n'est pas autorisée.
- Michael
Je pense que ce que tu dis là entre Belinda et Chrissy, c'est ce qui a fait que ce twist a été opéré au niveau du règlement. À un moment donné, l'assistance... extérieure c'était que tu sois à l'intérieur de la course ou pas c'était pas ça mais c'est devenu complètement évident que s'entraider entre athlètes c'est juste dans les valeurs du sport normal enfin si sinon on devient un sport de débile avec des réglementations qui n'ont pas de sens mais mais en même temps ça peut fausser la course alors là elle a perdu 20 minutes ça lui permet de finir et c'est logique mais par contre si c'est quelqu'un d'extérieur ça devient une aide extérieure et c'est pas logique Mais il y a eu une époque où c'était comme ça.
- Arnaud
Et puis si tu veux, ça soulève un autre sujet, c'est que tu as une moto neutre avec du matériel de dépannage et que de mémoire d'être humain depuis la fin des dinosaures, je n'ai jamais vu une moto neutre Ironman qui arrivait à dépanner à confiance. Soit il n'avait pas la bonne taille de roue, soit il n'avait pas la bonne taille de disque, soit le mec ne savait pas dans quel sens on mettait la roue, ou alors il avait une roue arrière ou une roue avant.
- Michael
C'était Jürgen qui avait fini un Hawaii avec...
- Arnaud
Non, c'était Policuru qui avait fini. Il avait une roue de 26 pouces à la place d'une grande roue. Et une année, j'ai dit une connerie, il y a Craig Alexander, lors de sa dernière participation à Kona, il crève dans la montée de Palani. Et la moto était là, arrêtée, et il avait la bonne roue. Et il a permis de repartir. Mais c'est quand même dommage que sur... Encore une fois, sur une course de l'Ironman Pro-Série, qui est quand même le plus grand circuit, que les premiers athlètes qui sont à l'avant de la course et qui sont à l'écran, qu'il n'y ait pas une aide qui soit là pour leur apporter, pour qu'ils puissent réparer et remplacer leur matériel. Même dans la mesure où il n'y a pas des roues de remplacement, qu'il y ait au moins là une moto qui suive les athlètes et qui soit mobile rapidement sur le parcours. pour arriver avec des cartouches de CO2, des chambres à air, etc. pour essayer de faire en sorte que ces athlètes-là... A savoir que sur Ironman, il faut bien penser, il n'y a pas de prime de départ. Les mecs qui viennent, c'est uniquement sur les primes d'arrivée et le classement de fin de saison. Donc on a quand même des athlètes qui vous font vivre, parce que c'est grâce à ces athlètes, pour la plupart, que vous avez des groupes d'âge qui viennent là. C'est grâce à ces athlètes et leur transmission que vous avez des sponsors. qui mettent la main à la poche pour venir financer votre transmission et puis faire rentrer un petit peu de cash quand même dans le cochon, qu'on n'ait pas la capacité d'avoir une moto, deux motos, trois motos ou quelqu'un sur un vélo électrique qui puisse faire une assistance rapide et permettre à ses athlètes de repartir. Moi, je trouve ça un petit peu dommage et j'aimerais bien que ce soit une des évolutions dans le futur, que la course ne soit pas forcément jouée. sur un problème mécanique ou sur un problème technique.
- Michael
Coucou à Newhawk
- Arnaud
Par exemple, à Newhawk, c'est vraiment l'exemple Nice, sortie de l'ère de transition, 3 km après, elle crève, impossible de réparer, fin du bal, la plus grosse course de la saison, la plus grosse code de la saison, résultat des courses, 5 km en vélo.
- Michael
200 mètres en vélo.
- Arnaud
Oui, 200 mètres. Donc je trouve que c'est quand même dommage et c'est pas quelque chose qui devrait coûter beaucoup. Et je pense qu'en termes de représentation du spectacle, il daterait pour à la fois les spectateurs et les athlètes. Parce que les athlètes ne veulent pas gagner une course sur un DNF parce que quelqu'un a un problème mécanique. On est tous contents quand on fait un classement et que tout le monde s'est battu avec chacun nos armes et que ce n'est pas sur le tapis vert que quelque chose se passe.
- Michael
Je me permets de rebondir pour les groupes d'âge. Il y a de plus en plus de vélos qui sont montés en tubeless. Tout le monde est content d'avoir un vélo en tubeless. Et on rigole d'un yog. Mais pour les groupes d'âge qui font une course dans l'année, qui se saignent un petit peu parce que les prix d'inscription sont terribles. et qui ont juste comme volonté d'aller finir et peut-être de se faire un petit temps, de se faire un sub 12 ou des choses comme ça, ça peut être un super challenge. N'oubliez pas dans votre bagage d'entraînement d'aller passer 3, 4, 5 fois une demi-heure à aller changer votre chambre à air, changer votre pneu tubeless. Parce que si ça vous arrive un jour de course que vous n'avez jamais mis les mains à démonter une roue avec un disque, à démonter un pneu qui est tubeless, si vous le découvrez le jour de la course, la course elle est finie. La course est finie pour un pneu crevé. Donc le tubeless, c'est magique tant que ça marche. Par contre, si le pneu a un petit trou et que vous ne pouvez pas le réparer, c'est la fin de la course tout simplement. Avant, des pneus à chambre arrière, c'était facile. Là, aujourd'hui, ce n'est plus pareil. Il y a des axes traversants, il y a des disques qu'il ne faut pas toucher, il y a du liquide tubeless. C'est le cas de le dire, mettez les mains dedans. Et ça fait partie des choses que vous devez avoir dans votre bagage technique pour pouvoir être serein sur votre vélo. je crève, tant pis je vais perdre 5 minutes mais je vais mettre ma chambre à air dans mon pneu tubeless je sais que ça va être galère, je sais les bons outils dont j'ai besoin dans ma poche et je sais quelle est la bonne longueur de valve parce que tout le monde est super content d'avoir des Zip 404 ou peu importe mais tiens, j'ai une chambre à air et ma chambre à air, ma valve elle fait 48, elle ne dépasse pas c'est pareil,
- Arnaud
fin du bal moi j'ai tout remis des chambres à air, même dans mes pneus tubeless, je ne vais pas sur une... course en tubeless parce que tu sais que si jamais il t'arrive une couille t'es planté tu sais pas faire si jamais t'as pas les bons démons de pneus et que les pneus ils sont pas montés depuis deux mois sur ta jante jamais tu vas arriver à les sortir puis surtout si jamais c'est un jour où tu sors du nord à 13° comme en Afrique du Sud et qu'il fait froid avec les mains gelées des montes à pneus tubeless avec des démons de pneus trop courts la course ça s'arrête ici t'as fait 12h d'avion et puis tu regardes passer les copains et et Colésie des chambres à air, arrêter avec cette misère de liquide préventif parce que quand on va faire une course de l'autre côté de la terre, le but c'est quand même de finir la course.
- Michael
C'était le petit quart d'heure technique des bandits.
- Arnaud
Pour revenir sur la course femme, c'était donc Sanchez qui pose le vélo en tête avec une avance, ou est-ce qu'elle ne s'est pas fait rattraper par Reichman avant la fin En tout cas, toujours est-il que Reichman a fait un vélo qui était magistral, derrière course à pied magistrale, et elle gagne avec une belle marge. Encore une athlète allemande, encore une athlète qui arrive du cours, encore quelqu'un avec qui il va falloir compter, parce que mine de rien, qualification dans la poche, et la demoiselle, elle sera à Kona. Et moi, je trouve qu'elle a un gabarit et une façon de rouler qui se prête plutôt bien à aller à Kona. Et je ne suis pas certain qu'il y ait beaucoup de monde aujourd'hui dans le peloton femme. quelle est la capacité à rouler avec ce genre d'athlète là surtout sur un parcours qui demande de la grosse puissance moi tu sais elle me faisait vachement penser à Daniel Arif sur la façon dont elle a été posée sur le vélo et la façon dont elle a géré sa course je
- Michael
ne sais pas par qui elle est coachée d'ailleurs Rachman aucune idée je pense qu'il s'est bien inspiré de la méthode de Triss Otto en terme de cadence de pédalage apparemment Rachman et Sanchez posent le vélo ensemble à 10 secondes et après derrière, rien qu'après le vélo 4.40 pour la 3ème 10.24 pour la 4ème Laura Johnson et 12 pour Nielsen donc c'est boucherie lande rien que sur le vélo c'était un peu comme chez les hommes un peu le même profil de course
- Arnaud
des explosions derrière, des écarts phénoménaux et puis au final la course qui était terminée, le podium était décidé au moment de deux kilomètres sur la partie course à pied et puis derrière il s'est plus rien passé quoi. En tout cas l'Afrique du Sud moi j'ai trouvé que c'était une course qui était vendeuse, c'était quand même le parcours vélo il est quand même sympa forcément c'est une course dure et puis cette partie course à pied en aller-retour le long de la mer moi je trouve que ça a quand même de l'allure et c'est C'est quand même une course qui fait envie et c'est une course que j'aimerais bien finir par accrocher à toutes les courses Ironman que j'ai faites. Je n'ai pas y allé plusieurs fois, c'est toujours placé un petit peu de façon bancale pour nous, Hémisphère Nord, dans le calendrier. Mais je pense qu'avec une combinaison un peu épaisse, un peu chaude, c'est certainement une belle course de début de saison, surtout si vous avez l'ambition de vous qualifier pour les championnats du monde. Parce que... Il n'y avait que 1100 athlètes et il y avait 75 slots ou 80 slots je crois. Et je pense que ça devait être accessible. Je n'ai pas regardé les derniers qualités dans les catégories d'âge 35, 40 et 40, 45 et au-delà. Mais je pense que les derniers qui sont passés, ça ne devait pas forcément être des temps stratosphériques. M50,
- Michael
54, je ne sais pas pourquoi je regarde cette catégorie d'âge là. Le premier n'est quand même pas venu là pour rigoler puisqu'il fait 9h33. Avec le vélo qu'il y a eu, c'était compliqué. Le deuxième est à 40 minutes. Le troisième est à 1h16.
- Arnaud
D'accord. Donc, ça passait le crème,
- Michael
les gars. 10h50. 10h50 pour le troisième qualifié.
- Arnaud
C'est bon. Voilà. Donc, tout le monde en Afrique du Sud.
- Michael
L'année prochaine, tout le monde en Afrique du Sud. Par contre, qui dit course fin mars, dit Noël et Nouvel An sur le home trainer, les loulous. home trainer dans la salle de bain et on emmerde personne.
- Arnaud
Bon,
- Michael
Tessan et Oceanside
- Arnaud
Allez, donc ce week-end, comme on le disait en ouverture, deux grosses courses sur deux circuits différents. La troisième course du circuit Ironman Pro Series avec le 73 Oceanside, qui historiquement était un petit peu la grosse ouverture de la saison où les grands noms avaient tendance à se retrouver et puis à venir faire. Rappelez-vous, l'année dernière... et les années précédentes il y avait eu un Sam Long Lionel Sanders show cette année retour de l'enfant prodigue Lionel Sanders qui s'entraîne moins ou plus ça dépend des joueurs mais Sanders est là donc intéressant et puis surtout ce qui est intéressant c'est que il y a quand même nos amis norvégiens qui sont présents j'avais imprimé la start list donc on va quand même vous donner les 5, 6, 7 Premier nom, Sanders, Patrick Langeux, Christian Blumenfeld, Gustav Hiddens, Rudi Vandenberghe, Ben Canut, Braden Curry. Déjà avec ça les gars, vous avez fromage, dessert, Dijon. Si jamais il n'y a pas Lagagne qui sort de ces 7 noms-là, je n'y connais plus rien. Derrière, on a quand même Wurth, il arrive là-bas. Joe Skipper, Sam Appleton, donc quand même des mecs qui causent. Chris Lefferman.
- Michael
Avec Bert Swissel.
- Arnaud
Oui.
- Michael
on a un français on a un monégax français Benjamin Zorniotti il avait couru où lui dernièrement il avait gagné un truc c'est un nom qui me dit quelque chose donc
- Arnaud
une grosse grosse start list comme toujours à Ocean Side un petit peu une des premières grandes course 73 du début de saison et en général c'est quand même toujours un petit peu la course on commence à voir les ports sont présentes en présence et puis ce qui s'est passé un petit peu au niveau de l'hiver moi je suis super intéressé de voir comment notre ami patrick langue va arriver parce qu'il arrive quand même en parlant haut et fort et en disant qu'il n'est pas il a pas fait de déplacement pour faire de la figuration d'autant plus que la plupart des mecs que je vous ai cité sont également sur les starting list d'Ironman Texas qui se tient 15 jours après. Donc on est quand même sur une répétition de ce qui peut être considéré dans l'Ironman Pro Circuit, l'une des trois plus grosses courses full qui est l'Ironman Texas, et où il y a beaucoup de points à aller chercher, et qui est toujours la grosse grosse course Ironman de la première partie de la saison. Il y a beaucoup de retours parce que Patrick Langeux n'est pas quelqu'un qui court de façon très importante. Il n'est pas sur toutes les courses, ce n'est pas Cameron Wurf. C'est intéressant de le voir revenir et de voir où il en est sur ce début de saison sur un 73. Et puis surtout, moi, je suis curieux de voir ce qui va se passer avec les Norvégiens, parce que, comme on disait, ils ont été un peu chat noir avec leur camp d'entraînement, où partout où ils sont allés, il neigeait, même dans la Sierra Nevada. Et je suis curieux de voir un petit peu où ils en sont d'un point de vue sportif, et puis d'un point de vue physique, parce qu'on ne peut pas dire qu'on a vu grand-chose de leur part cette dernière année. À part le... la course qu'avait fait Christian Blumenfeld à Francfort. Oui,
- Michael
à Francfort,
- Arnaud
oui. Depuis, on n'a pas vu grand-chose. Et il n'y a pas… Ils communiquent, mais je dirais qu'ils communiquent de façon un petit peu plus succincte que ce qu'ils faisaient les autres années. Je trouve qu'ils ont baissé le niveau. Tu sais, l'année dernière, il y avait presque un moment où les gens les voyaient un petit peu comme… arriver avec leur grande gueule et en disant on va faire ci, on va faire là. Je pense qu'ils sont quand même un peu calmés. Et moi, je suis vraiment intéressant de voir où ils en sont d'un point de vue physique et comment ils vont se comparer à une startlist qui est quand même du lourd.
- Michael
Lionel Sanders, on ne va pas en tenir compte, même si ça sera un facteur, mais il ne sera pas là exprès pour jouer. Par contre, Christian sera forcément là, pas pour rigoler. Je pense qu'il doit en avoir un peu gros sur la patate. Gustave va continuer son retour au premier plan. Il a été un peu... Vraiment, lui, c'était le chat noir du binôme. Encore, c'était l'hiver, je crois. Il était un petit peu malade. Par contre, Rudy Von Berg, Ben Kanout, Braden Curry, Joe Skipper. Je suis sur Half. Je suis un petit peu en doute avec Joe. Mais je pense qu'il doit être toujours aussi performant. Mais les trois noms qu'il y a avant, là, c'est pareil. Ça va être un feu d'artifice. Qu'est-ce que ça va donner Mais surtout c'est la course. Bonjour, je viens me présenter pour l'Ironman Texas après. Comme tu disais juste avant, ils viennent là pour prendre la température. C'est leur course de rentrée. Est-ce qu'on va avoir de la grosse perf Je ne suis pas sûr. Mais est-ce qu'on va avoir du spectacle Ça c'est une certitude.
- Arnaud
En plus si tu veux le parcours là-bas, c'est quand même un parcours qui se prête relativement bien aux gens qui sont très très forts en course à pied parce que... la partie run qui est le long de l'océan, ça s'appelle pas Ocean Side pour rien, c'est quand même vachement ballonné, ça fait un petit peu penser à la deuxième partie du parcours de Taopo en Nouvelle-Zélande, qui est une succession de rollers, avec des coups de cul qui ne sont pas toujours très longs, mais qui peuvent être relativement secs, et je pense que ça va mettre en valeur les qualités de coureurs à pied exceptionnels, et je pense qu'ils ont tous un gros problème avec Patrick Langeux, parce que... s'ils ne le font pas sauter en vélo, je pense que ça va être compliqué d'aller le chercher. Et hormis un Christian Blumenfeld au top de sa forme ou un Gustav Wieden, dans la startlist, il y a des excellents coureurs à pied, mais je ne pense pas qu'il y ait des gens qui soient au niveau d'un Patrick Langeux en pleine possession de ses moyens.
- Michael
Ça, ça va être la partie intéressante, c'est que va devenir notre ami Patrick Langeux, qu'est-ce qu'il va faire S'il arrive à sortir de l'eau pas trop loin, normalement ça devrait être bon pour lui.
- Arnaud
Oui, et puis monsieur, il ne rajeunit pas non plus. Sur des distances half, moi je le vois encore être un facteur cette année, mais sur des distances half, peut-être moins, parce qu'il est moins à son aise et puis sa capacité à sortir. Autant, si tu veux, je pense que c'est un des 3 voire 4 gars qui peut claquer un temps en dessous de 2,35 sur Ironman. Autant aujourd'hui, des mecs qui peuvent courir en dessous d'une 10 sur half. il y en a beaucoup plus. La densité est la plus importante. Chez les femmes, on va avoir une course intéressante avec les trois vainqueurs des trois années précédentes, Tamara Jewett, Paula Findlay et Jackie Herring. Derrière, vous recrutez Daniel Lewis, Alice Albert, Chris Alexander. Il y a quand même du monde. C'est moins spectaculaire que chez les hommes avec des grands grands noms. Mais il y a une start list, il y a presque 30 femmes pro qui sont inscrites sur la liste. Et pareil, une grosse partie de ces filles-là va également être présente sur l'Ironman Texas après. Et je pense que ce sera intéressant, quand le Texas aura eu lieu, de faire un petit peu le parallèle entre ceux qui ont performé sur 73 Oceanside et ceux qui ont réussi à performer au Texas. Les dernières grosses courses qui nous arrivent direct ce week-end, c'est donc l'ouverture du circuit Tessent à Singapour. Avec la première course, techniquement tous les athlètes sous contrat sont obligés d'y participer. On se rend bien compte que les règles établies par le PTO et le circuit Tessent ont volé en éclats avec la déclaration de Taylor Neeb, l'immense favorite de ne pas participer à cette première épreuve pour des raisons familiales. Donc je ne sais pas ce qu'il y a derrière. Est-ce qu'il y a des choses... Écoute... L'année dernière, tu sais, il y a pas mal d'athlètes qui avaient été malades un petit peu juste après l'ouverture de la saison. Je me demande si c'est pas certainement une des raisons qui fait que Taylor Nib à un moment, elle a décidé. Moi, je trouve juste dommage que des fois, à la fois, les termes du contrat ne soient pas respectés, ça c'est la première chose, et puis deux, qu'il n'y ait pas une explication parce que... Voilà. Raison personnelle, ça veut tout dire et ça veut rien dire. Pour moi, qu'un athlète ne puisse pas respecter les termes du contrat, il n'y a qu'une seule solution, c'est soit t'es malade, soit t'es blessé.
- Michael
C'est un petit peu ce que ça laisse supposer aussi, puisque ça reste une athlète, elle a le droit de se blesser. Est-ce qu'elle n'a pas envie de le dire à tout le monde C'est possible aussi. Et est-ce qu'elle n'a pas envie de mettre en relatif danger sa santé en allant nager dans des endroits et en faisant une course On a bien vu, ceux qui avaient performé les dernières à Singapour, ils l'ont digéré un moment cette course, parce que ça fait du mal. Donc c'est une condition très particulière, très difficile. Logistiquement, le vent, la température, l'humidité, ce ne sont pas des courses faciles qui sont au circuit. Il y en a quelques-unes à faire, donc peut-être qu'elles voient...
- Arnaud
C'est un parcours vélo qui est dur.
- Michael
Oui,
- Arnaud
donc... Singapour, c'est plat comme une crêpe, mais il y a des ponts qui enjambent la rivière. Je crois que c'était 37 ou 38 mètres de dénivelé positif qui faisaient, par pont, 4 ponts par tour, 6 tours. Au final, ça commençait à faire lourd, surtout en fait, au-delà du dénivelé positif, c'est le fait d'arriver plein Pantais sur une partie plate et de vous manger une montée de pont. Et moi, ce pont-là, je le connais parce qu'on y passait à un moment avec feu le 73 Singapour. Et c'est vraiment petit plateau, il y a des passages à 10%. Donc, ce n'est pas un truc que tu peux monter. à l'arrache sur ta lancée.
- Michael
Si tu représentes avec un monoplateau en 58, ça peut commencer à grader un peu l'écus.
- Arnaud
Ça va grincer un petit peu. Ça va grincer un petit peu.
- Michael
Sur la startlist, c'est pareil, il y a du gros cycliste, donc que va devenir Martin Van Riel Est-ce qu'il aura récupéré ou pas Ça c'est vraiment...
- Arnaud
Je le vois mal briller moi.
- Michael
C'est compliqué, enfin je vois même pas... Je le vois pas performer, mais... J'espère que je me trompe, après par contre s'il récupère super vite, il faut qu'il nous donne le secret de la potion magique, parce que du coup ça va être compliqué. Kyle Smith, Rico Bogan et Sam Long ne sont pas là pour faire rigoler les manivelles. Maintenant l'épouvantail Sam Long, qu'est-ce qui va se passer à la sortie de l'eau Parce que quand on regarde bien la startlist, ça ressemble quand même un petit peu au ponton de la WTS de l'année dernière, donc je me demande ce que ça va se donner en termes de sortie d'eau.
- Arnaud
Surtout que c'est sans combi en plus, donc l'écart sur 2 km, je pense qu'il va prendre cher. Je pense que vraiment il va prendre cher et je le vois très difficilement être un facteur. Ou alors il a fait des progrès extraordinaires dans l'eau et puis il va minimiser la catastrophe. Mais si tu veux, ce qui se passe cette année avec les athlètes qui sont sous contrat, c'est qu'on a encore une densité de meilleurs nageurs. encore plus importante que l'année précédente et surtout on n'a pas un super bon nageur on a un peloton de super bons nageurs qui derrière sont des monstres à vélo on va quand même vous rappeler les noms bergère avec son nouveau pinarello pense qu'il va pas là bas pour faire d'ailleurs ça fait plaisir de voir que nos athlètes françaises arrivent à signer des beaux contrats avec des belles marques c'est quand même c'est quand même beau donc il change tout un berger il change de combinaison et change de vélo En plus, on a vu dans sa petite vidéo qu'il parlait parfaitement italien. C'est d'ailleurs très sympa. Je trouve que ça mettait un petit peu de vie dans le personnage qui pouvait être vu aussi parfois un petit peu comme froid et robotique. Et j'ai trouvé ça assez sympa.
- Michael
Je le trouve plutôt humble et discret que froid et robotique. Je pense que Léo, ça doit être quelqu'un qui doit être super fun, mais qui n'ose pas. Je pense qu'il n'ose pas et que ça doit l'avoir libéré son truc. Et je pense qu'on va avoir un nouveau Léo à venir. J'espère. J'espère qu'il en a besoin et puis il peut, il peut se le permettre.
- Arnaud
Bah attends...
- Michael
Carrément, carrément.
- Arnaud
il y a quand même Luis quoi que va faire Luis que va faire Berger que va faire Eden Eden Wild Eden Wild je veux dire putain rien que là Rico Bougain il n'est pas parti pour les attendre il ne faut pas oublier que Rico c'est quand même un des meilleurs nageurs du circuit et je pense que il ne va pas rendre grand chose dans l'eau à ces nageurs là voire même sortir avec et la start list c'est vraiment un ouzou du court distance et Et moi, je pense, je prédis, je prédis que nous allons avoir des explosions magistrales sur la partie course à pied. Mais quand je vous dis magistrales, à mon avis, on risque d'entendre des explosions depuis le jour 1. Partie comme c'est, si tu veux, connaître Singapour et connaître comment ça se passe et voir comment les gars, ils y vont, à remonter comme des pendules et tout le monde va vouloir taper un coup du poing sur la table. Et je ne vois pas Vincent Louis se dire, je vais aller là-bas et je vais voir comment ça se passe. Je pense que Vincent, ce n'est pas le style de la maison.
- Michael
Il a dit que s'il continuait, c'est parce qu'il pensait qu'il allait encore pouvoir gagner des courses. Il ne va pas faire du tourisme. Mais par contre, il va se dire, je me suis trompé de circuit. Il arrête la WTCS. Alors, il se retrouve à côté au départ. Eden Wilde, Max Tapley, Taylor Mislachuk, CK, Yele Gins, donc Martin Van Riel. Enfin, il y a un tiers du paquet, au moins, qui sort de la WTS de l'année dernière. Donc il ne sera pas perdu. Il sait aussi comment ça se passe, parce que 2 km en natation ou 1500 mètres, tu rajoutes un tiers de distance, mais le temps d'effort n'est quand même pas très différent. Et la stratégie de course, elle est simple, c'est sortir devant en natation en ayant mis tout le monde dans le rouge. Là par contre, ça va être un paquet, parce que ça va être un paquet qui va rouler vite. Il ne faut juste pas se prendre un carton comme il avait fait, je crois que c'était sur le truc en anneau, c'était au Challenge d'Etona à Miami. Et puis après, il faut courir le plus vite possible. Et ça, ils sont tous conditionnés pour ça depuis très longtemps. Et ça va être chouette. La course homme, on a trois facteurs. Il y a Mathis, il y a Léo et il y a Vincent. Et c'est tout sauf des manches. J'imagine que ça va être une belle course. Je suis frustré comme pas possible parce que je ne vais pas pouvoir la suivre, mais ce n'est pas grave, ça va être joli.
- Arnaud
Quand même du médaillé et du ponton du monde au mètre carré sur le ponton. Parce qu'entre les vainqueurs de Coupe du Monde, des vainqueurs de WTCS, du médaillé olympique, du... Et puis, pas oublier que ce week-end, il y a Alexis qui fait sa tentative sur marathon. ça va à Marathon de Londres, ça va être intéressant de voir ce que le monsieur est capable de courir. Il y a plein de choses à suivre.
- Michael
Il y a la course femme aussi, le T100. Donc le T100, la course femme c'est samedi, la course homme c'est dimanche. Et c'est pareil, les noms chez les filles, la startiste féminine, elle est terrible, encore plus quasiment que les hommes. Parce qu'à part Taylor Nib, il y a quand même tout le monde. Taylor Spivey, Indiali, Lucie Biram, Flora Deffy, Julie Deron, Ashley Gentle, Lucie Charles-Barclay, le retour, parce qu'il faut quand même en parler, de la dame. Amelia Watkinson qui est en wildcard. Els Visser, pareil, une semaine après, ils ont peut-être covoituré avec Martine Vendryl. Je ne sais pas comment ils font. Il y a Martha Sanchez aussi. Donc sur la startlist, ça fait du beau monde. Jessica Lermontz, de retour, donc Kate Voff. Non, non, c'est... Ça va être le festival dans tous les sens.
- Arnaud
Tu parlais de Brett Sutton, Visseur, elle est coachée par Soto. Il y a encore une athlète qui sort des écuries Brett Sutton avec... D'ailleurs, elle avait...
- Michael
Julie Deron aussi. Julie Deron aussi.
- Arnaud
J'ai du mal à... comprendre encore une fois si tu veux ce que j'essaye de dire c'est que on est à la croisée des chemins avec ces deux circuits l'ironman pro série et puis puis le circuit t100 avec des circuits qui sont complètement différents avec à d'un côté des athlètes qui sont payés à la prime et aux résultats et d'autres des athlètes qui sont sous contrat plus des primes mais on se rend compte que malgré tout on a quand même une partie des athlètes qui continuent à donner un intérêt important à l'ironman pro série tant et si bien qu'ils prennent des risques, malgré le fait d'être sous contrat Tessent, ils prennent des risques d'aller faire des courses à côté. On a vu Martine Vendryl aller chercher la Calif en Afrique du Sud, et les visseurs qui couraient... également en Afrique du Sud. Taylor Nib qui aujourd'hui, pour X raisons, ne sera pas présente. Je ne sais pas ce que ça veut dire, je ne sais pas comment lire le truc, mais je trouve juste un petit peu dommage que, à la fois, les deux circuits soient relativement frontales en termes de date, et que tu aies des athlètes qui prennent le risque, comme Martin Van Riel, d'aller faire un Ironman la semaine d'avant. Ou est-ce que Martin Van Riel, au regard de la start list, Il se dit peut-être qu'il va jouer que le podium sur le T100 et qu'il n'a peut-être pas les capacités à aller faire la gagne comme il l'a fait l'année dernière. Tu ne penses pas que ce soit le style de la maison Non,
- Michael
mais les contraintes doivent être particulières pour ce type d'athlète-là. Quand tu regardes bien, ce n'est pas n'importe qui qui essaye de jouer sur les deux tableaux. Et je pense qu'il doit y avoir. On n'a pas les insights, on n'a pas accès à ça, mais j'aimerais beaucoup qu'il y ait un athlète ou deux qui puissent nous en parler. C'est qu'est-ce qui se passe... Oups là, excusez-moi. Qu'ils puissent nous en parler, est-ce que les sponsors sont des gens qui favorisent un petit peu ça et qui disent sur le T100 c'est bien, mais peut-être que la visibilité n'est pas assez énorme, et est-ce qu'il n'est pas possible d'aller jouer un Nice ou un Kona qui, de toute façon, est par définition... va apporter un petit peu plus de visibilité. Je ne sais pas. Un choix d'athlète...
- Arnaud
Je pense que tu as raison. Ça ferait sens si tu veux que ces décisions soient motivées un petit peu au-delà de la volonté de l'athlète, mais plutôt par une volonté, une pression plus ou moins gentille des sponsors.
- Michael
C'est aussi logique de la part d'un sponsor de dire moi je... Je fournis matériel et peut-être du pécule, et j'ai envie d'avoir de la visibilité. Et peut-être que le circuit T100 n'est pas encore reconnu comme tel. Pourtant, on sait ce que ça donne l'Ironman Pro Series en termes de retour. La diffusion télé, elle est catastrophique, on en parle à chaque fois. Mais par contre, être présent à Nice ou à Kona, et ou à Kona, ça peut donner... Et faire une belle course là-bas, ça peut donner une image pour des mois et des années peut-être. On regarde... Ce qui s'est passé avec la marque Cube, Lucie Charles-Barclay était sponso par Spee, au moment où elle est passée sur Cube, Cube est réapparu sur la scène internationale en termes de vélo. Et pourtant ils sont présents sur le tour avec la Wanti. Mais dans l'œil du Pékin moyen, c'est quand même la vitrine. Et s'il y a des top athlètes qui roulent sur des top vélos, ça ne peut être qu'un bon retour sur investissement. Donc j'aimerais bien...
- Arnaud
T'as raison, si tu veux, le seul intérêt aujourd'hui de l'Ironman Pro Series, c'est Nice et Connard.
- Michael
Oui, c'est ça.
- Arnaud
Et puis, peut-être à plus faible échelle, le championnat du monde 73, mais les seuls trucs qui ont de la valeur dans ce portefeuille de l'Ironman Pro Series, c'est ces trois épreuves-là. Et c'est grâce à ça, aujourd'hui, qu'ils ont du monde qui va courir sur ce circuit-là, parce que les courses prises de façon individuelle, elles ont... On ne peut pas dire que c'est des courses qui aient une aura phénoménale. C'est vraiment la grande finale. Et je pense que c'est peut-être ce qui manque un petit peu aujourd'hui au circuit Tessan, c'est d'avoir une grande finale qui soit représentative et qui soit suffisamment spectaculaire pour faire en sorte que les gens aient une vision de se diriger vers cette grande finale parce que la destination est spectaculaire plutôt que parce que ça donne un peu plus de points sur le classement final. Enfin bref, voilà, on a ratissé large, comme d'hab. Moi, je vais penser mes blessures et puis ma déception de ne pas pouvoir aller au championnat de France de duathlon ce week-end. On vous souhaite à tous une belle et bonne semaine. Toi, fais un bon voyage là-bas. Profite bien de l'Espagne. Va tranquille sur la paella. A bientôt les amis. Ciao, ciao.
- Michael
Bon week-end à tout le monde et à très bientôt. Ciao, ciao.