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TRI BANDITS PODCAST

Saison 2 Épisode 3 : Triathlon et marathon à Marrakech, entraînement, blessures et tendances avec Arnaud et Michael !

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1h12 |28/01/2025
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Description

Êtes-vous prêt à plonger dans l'univers fascinant du triathlon ? Dans cet épisode palpitant du TRI BANDITS PODCAST, nous, Michael LECUIVRE et Arnaud SELUKOV, vous emmenons dans les coulisses de nos préparations pour les courses à venir. Que vous soyez un triathlète aguerri ou un passionné du sport, cet épisode est fait pour vous ! Nous partageons nos expériences d'entraînement, les défis que nous rencontrons sur la route, et bien sûr, nos stratégies nutritionnelles pour briller lors des compétitions.


Arnaud, qui se prépare pour un marathon à Marrakech, nous parle de ses objectifs de temps et des techniques qu'il utilise pour optimiser sa performance. En parallèle, Mika nous fait découvrir ses expériences d'entraînement avec du matériel triathlon spécifique, dévoilant ainsi des astuces que tout triathlète devrait connaître. Nous ne manquons pas d'aborder un sujet crucial : la récupération. Après tout, qui n’a jamais été freiné par une blessure au mollet ? Nous discutons des impacts que ces blessures peuvent avoir sur les performances des athlètes, et comment nous pouvons les éviter.


Ensemble, nous explorons également les tendances actuelles dans le monde du triathlon. Saviez-vous que de nombreux athlètes migrent entre différents circuits ? Nous analysons cette dynamique ainsi que l'impact des sponsors sur les carrières des triathlètes. Grâce à notre expertise en tant qu'entraîneurs, nous vous proposons un zoom sur le triathlon qui vous donnera envie de vous surpasser lors de votre prochain défi ironman.


Le TRI BANDITS PODCAST n'est pas seulement un podcast sport ; c'est un rendez-vous incontournable pour tous les passionnés de triathlon francophone. Que vous soyez en train de peaufiner votre entraînement running ou que vous souhaitiez découvrir les histoires inspirantes du triathlon, notre épisode vous offre une dose d'inspiration et de motivation. Nous sommes là pour rendre la pratique du triathlon encore plus passionnante et accessible, avec un ton sérieux mais toujours agrémenté d'une touche de fun.


Rejoignez-nous pour cet épisode captivant où nous partageons nos conseils d'entraîneurs et nos anecdotes d'athlètes. Préparez-vous à plonger dans le monde des triathlètes, des défis ironman, et des histoires du triathlon qui vous donneront envie de chausser vos baskets et de vous lancer dans l'aventure. N'attendez plus, écoutez-nous et devenez un triathlète inspiré !


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Transcription

  • ARNAUD

    Bonjour à toutes et bonjour à tous et bienvenue sur l'épisode voici de janvier 2025 du Tribe and Eat. Salut Mika, comment vas-tu ?

  • MIKA

    L'épisode gala. Bien content d'être sur cet épisode gala. Il y a pas mal de choses qui se passent. Alors il n'y a pas de course, mais on a plein de choses à se mettre sous la dent. Il y a pas mal de choses qui se passent en sous-main, ou pas en sous-main d'ailleurs, mais donc encore un bon petit moment à causer triathlon et de ce qui se passe.

  • ARNAUD

    Oui, ça risque d'être un petit peu décousu, mais bon, ça vous avez l'habitude. Mais il y a pas mal de petits sujets, à la fois entraînement, à la fois compétition, à la fois décision de course. On a une trame. Déjà, toi, tu en es où au niveau d'entraînement actuellement ?

  • MIKA

    Au niveau quoi ?

  • ARNAUD

    Depuis notre footing de la semaine dernière.

  • MIKA

    Je récupère mes mollets. Non, je plaisante. Je fais plein d'expérimentations en ce moment. J'ai un masque à analyse d'échanges gazeux, donc du coup je fais des manipulations sur les petits-déj, les séances et ainsi de suite. Donc ça c'est plutôt intéressant. Moi je commence doucement parce que c'est à Rott, donc on en reparlera tout à l'heure, c'est un objectif un peu plus lointain. Alors que toi par contre, mon bandit, t'es sur le point de partir là, t'es dans les valises, et il va falloir que tu prennes un peu de crème solaire et tout ça, et puis il va falloir faire attention à tes molèles d'ailleurs.

  • ARNAUD

    Ouais ouais, ça se précise donc. Moi, c'est un marathon de marrakech ce week-end. J'ai fait ma dernière sortie dimanche. L'idée, c'était un petit peu d'arriver à passer ma plus grosse semaine de course à pied depuis quelques années la semaine dernière et d'avoir un petit peu cette semaine plutôt facile en termes de récup. Dans le Jura, si tu veux, les conditions de course à pied n'étaient pas exceptionnelles. Et comme j'avais dit l'autre jour, je n'avais pas trop la motif pour aller manger des heures de tapis. Donc je me suis astreint un petit peu à aller courir plutôt en extérieur. Donc on avait encore des portions de route qui étaient gelées, des portions de route où il ne faisait plutôt pas très chaud. Mais au final, j'ai réussi à passer une semaine descente de 84 kg de course à pied. Une journée double run et puis une journée avec une sortie longue. Et la sortie longue, je l'ai bouclée dimanche. Donc c'est un tour qui fait à peu près 21 km, qui part de chez moi. Et avec 10 km tempo, enfin les 5 premiers kilomètres, plutôt une mise en jambe parce qu'on est parti, il devait faire moins 7, moins 8. Donc j'étais avec mon gamin Mika. Et dans la partie, après on a à peu près 4 km qui est en montée régulière, 4-5% où on courait. à peu près 4,50, 5 minutes au kilomètre, mais ce qui en termes d'efforts perçus était plus proche des 4,25, 4,30. Arrivé aux 10 kilomètres, pause pipi, 2 minutes de récup, et là on est parti sur un 5 kilos à intensité course. Comme d'habitude, intensité course, je n'ai pas su la gérer. Mon idée pour le marathon, ce serait d'essayer de faire en dessous de 3 heures. Pour la simple et bonne raison, c'est que j'ai regardé les résultats de l'année dernière. L'année dernière, ma catégorie d'âge se gagne en 3.06.15. L'idée, c'est de faire en dessous de 3.06.14. L'idée, c'était de faire 5 km à allure course sans regarder la montre. Résultat des courses, j'ai couru 19.20 sur le 5 kg. C'était peut-être un peu ambitieux au niveau des allures course. Mais je ne l'ai pas trop roté. Ça s'est bien passé. Surtout sur la fin de la semaine, j'étais assez content. Et puis, les 5 derniers kilomètres, on a fait un petit peu plus. un peu de travail technique en descente. Donc, c'était pas mal. Et puis, hier, journée tranquillou, j'ai sorti le gravel hier parce que finalement, il fait un petit peu moins froid. Donc, je suis allé rouler un petit peu sur des restes de plaques de neige pour essayer de... Enfin, c'était une journée à plusieurs... À géométrie variable. Il y avait le plaisir de sortir le gravel. Il y avait... Le plaisir de faire une sortie en extérieur et puis d'aller tester certains types de pneus en prévision des championnats du monde de triathlon d'hiver qui ont lieu dans un mois. J'ai la bonne intention de prendre le gravel et de voir un petit peu comment ça passe. J'étais assez surpris que ces pneus gravel offraient une qualité d'accroche qui était plutôt pas mal sur une neige qui n'était pas très présente mais plutôt glacée et assez dure. C'était plutôt un bon choix. Et puis voilà, les valises, parce que départ vendredi matin à 5h, et puis arriver à Marrakech sur le coup de 10h, un petit run de décrassage, samedi, retrait des dossards, un deuxième petit run sur le parcours, et puis dimanche matin, la course, avec une météo annoncée, alors tu y croiras si tu veux, mais ça fait des mois qu'il n'a pas plu à Marrakech, ils annoncent quoi pour dimanche matin ? De la pluie. Donc nickel ! En fait, tu sais que t'es chat noir, t'es chat noir ! Et sinon, ça va, je me suis coincé le cou en rangeant du bois, de l'Arnaud normal, en phase d'approche d'une compétition. Et surtout, je suis content de ne pas m'être abîmé au niveau des mollets, parce que ça fait plusieurs années que dès l'instant où j'ai monté un petit peu mon volume sur la course à pied. C'était vraiment un petit peu mon point faible. Je m'étais bien amoché fin 2023 le mollet parce que je m'étais fait une déchirure, une bonne déchirure. Et j'étais allé faire Zoffingen 15 jours après. Forcément, ça n'avait pas aidé la cicatrisation. Et c'est toujours un petit peu mon tendon d'Achille. Et là, je suis content d'avoir réussi à gérer ça pas trop trop mal. Je pense que les nouvelles générations de chaussures... pas les carbones mais les nouvelles générations de traîneurs un peu tempo qui offrent des mousses avec une grosse qualité d'absorption et j'ai pas mal couru avec des Oka Maxxis récemment qui pardonnent quand même vachement et surtout ce que j'ai beaucoup apprécié sur ces chaussures là c'est comme j'ai beaucoup couru en extérieur la mousse elle a pas tendance à se durcir de trop quand il fait froid parce que ça c'est un truc qu'il faut garder aussi à l'esprit tu l'as vu l'autre jour on a couru ensemble avec les Hone les Cloud Monster... Et l'éclat de Monster, quand il fait 15 degrés ou quand il fait moins 5, vous n'avez pas du tout le même ressenti. Ça a tendance à tabasser un petit peu plus. Et j'ai vraiment trouvé que la mousse Oka, elle était un petit peu meilleure à ce niveau-là pour les conditions froides et elle pardonnait plutôt pas mal. Et puis aussi le fait que, malgré que j'ai fait pas mal de kilométrages, comme les conditions de course étaient souvent soit de la neige, soit des routes gelées, je n'ai pas fait beaucoup de vitesse et j'ai pas mal couru avec mes chaussures de trail. qui sont aussi des Oka, des Tectonics, avec le même type de mousse, et qui offraient une bonne accroche, et puis pardonnent relativement bien. Donc pas de soucis au mollet, et c'était un sujet que je voulais un petit peu aborder, parce que j'en ai discuté avec un de mes...

  • MIKA

    Avant de te laisser partir, juste, tu nous as parlé de ta stratégie d'allure, donc tu pars pour un 3h. Donc un 4-14 et tu veux partir à 3-50, donc jusque là j'ai bon ?

  • ARNAUD

    Oui c'est ça.

  • MIKA

    Après en stratégie alimentaire, tu as quelque chose de prêt ?

  • ARNAUD

    Oui, parce que là-dessus, autant sur d'autres stratégies, généralement j'ai tendance à les foutre à la poubelle, par contre sur l'aspect nutrition, je suis relativement pointu à ce niveau-là. Alors, il y a un ravitaillement tous les 5 km, les ravitaillements annoncés c'est aux tranches d'orange, donc on ne fait pas un marathon sur des tranches d'orange. éventuellement à 10 km mais après ça se complique donc ma stratégie elle est relativement simple c'est qu'on va arriver peut-être entre 45 minutes et une heure avant le départ pour arriver à se positionner dans les sas, jusque là il n'y a rien d'exceptionnel et j'aurai avec moi une bouteille de 50 cl avec un sachet Morten 160, donc 160 calories que je vais boire tranquillou au moins la moitié et sur les 30-40 minutes avant le départ. Sur cette bouteille, alors pourquoi une bouteille plutôt qu'une gourde ? Parce que j'envisage de la balancer à un ravitaillement à un moment, donc si je peux éviter de balancer une gourde pliable Salomon à 20 balles, ça m'arrange. Et cette petite bouteille de 50 cl, vous savez, c'est les bouteilles avec les espèces de bouchons, type bouchons de gourde, je vais y scotcher 3 gels dessus. Au niveau gel, j'alterne un gel Morten 100 et des gels Precision Hydration. J'ai le PF90, c'est le gros gel qui représente 90 grammes de carbohydrate, de glucides. 90 grammes, ça vous fait en gros 360 calories. Moi, aujourd'hui, sur un marathon, ce que j'envisage, c'est de rester... Sur environ 300 calories à l'heure. C'est ce qu'il me faut à peu près. Certainement un peu plus le matin parce qu'il fera un peu plus froid.

  • MIKA

    ils annoncent de la pluie mais ils annoncent quelle température ?

  • ARNAUD

    le matin ça serait 11-12 et on devrait avoir 16-17 dans la journée si c'est ensoleillé comme la veille le matin il fait plus frais donc il peut faire 8-9 par contre la journée ça va monter 24-25 départ à 8h30, le soleil se lève à 8h j'ai tendance à dire que le matin on aura peut-être une dizaine de degrés et que s'il y a du soleil on risque de finir avec 24-25 s'il n'y a pas de soleil il peut faire 21-22... Il y a quand même une grosse amplitude de température. Je ne suis pas un Kenyan anorexique, donc je ne vais pas courir 1h59. Je risque de passer, on passe quand même une heure de plus sur le parcours. Et moi, sortie longue, c'est à peu près 300 calories à l'heure. Donc 300 calories à l'heure, ça fait 3 gels à prendre à l'heure. Savoir que je vais démarrer avec ma bouteille dans laquelle il va me rester à peu près 80-90 calories, ce qui va m'emmener au niveau de la première demi-heure. Les 10 minutes suivantes, je ne prendrai rien. Arrivé au deuxième ravitaillement, celui des 10 km, à partir de là, je commencerai à prendre un gel avec une centaine de calories à chaque prise. Sur la durée du marathon, ça me fait prendre l'équivalent de 9 gels mortels. Il faut quand même partir avec un petit peu de matos. J'ai un short avec des poches bien au niveau des cuisses qui sont collantes sur le côté. C'est un short de trail, un short salomon. Donc c'est quand même bien pratique de pouvoir partir ça. Et puis j'ai des gels qui sont scotchés un petit peu comme ce qu'on peut voir sur certaines compétitions, sur les marathons, les mecs ils ont leurs gourdes avec les gels. Et puis également à Kona, les professionnels ils avaient leurs gourdes avec quelques... Aussi dans le monde du cyclisme, on les voit quand les gars ils leur passent une gourde à la fin, il y a deux gels de scotchés à côté. Donc l'idée d'avoir la gourde, pardon d'avoir la bouteille, c'est que... Si jamais les ravitaillements sont positionnés de façon assez aléatoire, en cours de route, et si la température monte plus tôt dans la dernière heure, cette bouteille de 50cl, une fois qu'elle est vide, elle n'est pas gênante, je la garderai à la main et puis ça me permettra de la remplir à certains ravitaux, soit pour m'arroser la gueule, soit pour me mettre un petit peu d'eau dans le gosier, parce qu'une des particularités de Marrakech, c'est que c'est très très sec, et nous en arrivant ici de la montagne, j'ai peur. que cette sensation de sécheresse et de pouvoir se mettre un petit peu d'eau. Et puis, on ne sait pas comment ça va se passer au niveau des ravitaux parce que c'est quand même 16 000 personnes. On est à peu près 9 000 sur le marathon et 7 000 sur le SMI avec des parcours qui s'entrelacent un petit peu. Donc, on peut très bien arriver à un moment et puis arriver à une table où vous avez 150 mecs qui essayent d'aller chercher un gobelet d'eau. Donc, je préfère jouer la sécurité et me... pénaliser de courir un petit peu avec une gourde, avec une bouteille, plutôt que de sauter un ravito et puis de finir en travers. Donc l'objectif annoncé, effectivement, serait d'essayer de courir en dessous de 3 heures. Honnêtement, je pense que c'est ambitieux. Je me verrais plutôt atterrir si je fais une belle course entre 3 et 3,5. Voilà. Si je fais en dessous de 3,5, je serais content. Si je fais en dessous de 3 heures, je serais super content. Et puis, voilà.

  • MIKA

    Ok, et donc du coup on voulait parler des mollets, parce que toi comme moi on connaît des gens qui connaissent des gens qui perdent leur mollet et qui ont des petits soucis de patience, parce que c'est quand même un clé de voûte du triathlète, l'art de rien. On se dit toujours quand on est blessé on peut toujours faire autre chose, mais le mollet c'est quand même un petit peu présent à la fois en vélo et en course à pied, et quand on a un caillou dans la chaussure comme un problème de déchirure ou de contracture au mollet. Le problème, ce n'est pas se guérir, c'est à quelle vitesse. Ce n'est pas à quelle vitesse on va courir, mais à quelle vitesse on va revenir de cette blessure.

  • ARNAUD

    Oui, le mollet, chez les triathlètes, c'est vraiment une des parties du corps qui est extrêmement sollicitée. En course à pied, le mollet a tendance à se contracter en tirant sur le tendon d'Achille pour amener la pointe du pied, la faire descendre et amener une motion. vers l'avant. En vélo, le rôle du mollet est complètement différent. C'est-à-dire que quand vous appuyez, la contraction du mollet fait qu'elle est là pour retenir que votre talon ne s'enfonce pas sous l'axe de la pédale. Donc il y a deux façons de travailler qui sont complètement différentes. Et c'est pour ça que souvent quand on se fait une déchirure au niveau du mollet en course à pied, on se rend compte que quand on fait du vélo, on n'a pas du tout de douleur. Donc ça c'est une première... C'est une première chose, c'est-à-dire que si vous vous faites mal au mollet... Il y a plusieurs endroits où vous pouvez vous faire mal. Soit vous faites une déchirure qui va être à l'intérieur du mollet. En gros, il y a trois muscles à l'intérieur du mollet. Vous avez un muscle interne et les deux muscles externes qui sont plutôt sur les côtés. Généralement, ça va plutôt être le muscle interne et plutôt proche de l'attache du haut du tendon d'Achille avec le muscle interne. Ce sont des blessures qui sont vraiment embêtantes, pour ne pas dire de gros mots. Parce que ça peut être très très long à cicatriser, dans le sens où dans notre vie de tous les jours, dès l'instant où on est debout, on met de la tension et on met de la pression sur notre mollet. On ne peut pas se déplacer aujourd'hui debout sans avoir le mollet. Alors c'est une mauvaise chose parce que ça le sollicite, mais c'est une bonne chose parce que ça l'oblige à travailler et ça garde une vascularisation. Savoir que dans le cadre d'une cicatrisation musculaire, d'avoir une bonne vascularisation, d'avoir du sang qui circule, c'est toujours positif. Vous entendrez souvent des kinés qui vont vous dire Ah, tu as une déchirure au mollet, fais du glaçage, alternance de chaud et de froid. Ce n'est pas l'alternance de chaud et de froid qui va faciliter la cicatrisation, c'est le fait que ça amène du sang. D'avoir du chaud et du froid, c'est très bien, mais c'est vous augmenter le débit sanguin qui va vous faciliter la cicatrisation. Mon conseil dans le cadre d'une bonne déchirure, et pour tous ceux qui ont eu une déchirure, c'est de vous mettre en place. On sait bien les symptômes, on court, il n'y a pas de signe avant-coureur et tout d'un coup vous avez l'impression qu'on vous met un coup de couteau dans le mollet. En règle générale c'est game over, essayez de continuer là-dessus, vous n'allez faire que d'aggraver la situation. Il y a plusieurs phases dans la cicatrisation, il y a une semaine où globalement il ne faut vraiment pas faire grand-chose et quand je dis pas faire grand-chose, c'est vraiment pas grand-chose parce qu'il faut laisser un petit peu de temps aux premières fibres d'arriver à se réparer. Pensez aussi que quand vous allez à la piscine, si jamais vous passez une séance natation où effectivement le mollet n'est pas sollicité, pensez à nager avec un poule et surtout quand vous poussez du mur, poussez avec la jambe opposée. Parce que le fait de pousser depuis le mur, vous allez vraiment à chaque fois systématiquement remettre en tension votre mollet et ça ne va pas aller dans le bon sens au terme de la cicatrisation. Et c'est souvent en fait que quand vous discutez avec les gens qui ont eu des déchirures au mollet, vous vous rendez compte que... Au bout d'une semaine, ça va un petit peu mieux. Et au bout de 10 jours, on se croit un peu champion du monde et plus malin que tout le monde. Et puis, on va aller retenter un petit run. Le premier va bien aller. Et le deuxième, généralement, ou le troisième, ça va repéter. Et là, vous êtes reparti pour 3 à 4 semaines. Donc, mon conseil, c'est de continuer à faire ce qui ne vous crée absolument pas de douleur. Donc, si c'est du vélo, c'est très bien. Si c'est de la marche à pied, c'est très bien. Et surtout, pensez à donner du temps. Et mon conseil, c'est que... 4 semaines sans course à pied, c'est vraiment le minimum pour arriver à avoir une cicatrisation qui soit suffisante à l'intérieur du mollet. Et surtout, quand vous allez rattaquer, pensez à rattaquer vraiment de façon progressive, plutôt sur des sols meubles. N'hésitez pas à utiliser une paire de chaussures avec un drop un petit peu plus important. Et puis, la première séance, ce n'est pas 21 km au seuil. ou des répétitions en montée. Non, mais si tu veux, j'essaye de mettre un petit peu en lumière ça, mais c'est vrai qu'on est con. Et généralement, quand on recommence à courir, on est tellement content de pouvoir recommencer à courir sans douleur. C'est que même si on se dit, allez, je pars, je fais 5 km tranquille, tu peux être tranquille que dans 90% des cas, on va se dire, tiens, je vais aller tenter une petite accélération dans cette bosse pour voir si ça tient. Et c'est souvent là que ça part en sucette. Donc, soyez... Soyez vraiment prudent à ce niveau là et puis n'hésitez pas vous savez sur la durée de la saison une à deux semaines supplémentaires sans course à pied ça va pas changer la face du monde ça peut vous permettre de faire un petit peu plus de vélo et ça c'est toujours vachement positif et puis généralement on se rend compte que même après un arrêt de quatre cinq ou six semaines complets de course à pied eh ben on revient quand même relativement rapidement à notre niveau On a souvent tendance à entendre les professionnels qui reprennent très rapidement et qui trouvent qu'ils sont à des années-lumières de leur niveau. Mais on n'est pas tous des champions olympiques. Généralement, après trois à quatre semaines de reprise de course à pied, ça se passe quand même plutôt pas mal. C'était vraiment un peu le conseil. Cette idée m'est venue d'un de mes athlètes, Thibaut, qui a une blessure au niveau du mollet. qui est un petit peu récurrente et c'est vraiment le fusible du corps humain chez les athlètes d'endurance parce que dès l'instant où on va tirer, c'est le mollet qui va en prendre plein la gueule. N'hésitez pas à être prudent si ça vous arrive. Moi, j'ai eu l'occasion, quand j'étais à Singapour, j'avais un médecin du sport qui m'avait proposé de faire des injections de PRP. PRP, c'est Plaquette Rich Plasma. En fait, on vous prend du sang, ils en tirent les plaquettes, et puis derrière, ça vous est réinjecté à l'endroit de la blessure. Alors, c'est super douloureux, parce que la réinjection se fait à l'endroit de la blessure. Plus la blessure est profonde dans le muscle, plus c'est douloureux. Ça ne peut pas être fait sous anesthésie parce que l'anesthésie, elle limite la capacité à cicatrisation. C'est très efficace. C'est une technique qui avait été utilisée auprès des joueurs de rugby quand ils prenaient un gros jeton ou qu'il y avait quelque chose. Donc, ça permettait de reprendre l'entraînement un petit peu plus rapidement. Mais au final, moi, ce que j'avais vu, je l'ai fait plusieurs fois, ces injections NPRP, outre le fait que c'est super douloureux, ça va vous permettre d'avancer votre prise d'une à deux semaines. Au final, ce n'est pas la fin du monde. Si vous n'avez pas d'objectif immédiat, soyez patient, soyez prudent. Et surtout, pour ceux qui ont fait une coupure en fin de saison et que vous vous rattaquez là, la progressivité, c'est quand même la règle numéro un. Et puis, s'il vous arrive un souci comme ça, ce n'est pas grave. On prend le temps et on laisse bien cicatriser. Parce que si jamais on met la charrue avant les bœufs et qu'on essaye d'anticiper un petit peu la reprise, il y a de fortes chances que ça se retourne contre nous et que ça vienne nous mordre dans le cul au cours de la saison. Et puis c'est vrai que quand on a payé 400 ou 500 balles pour le T100 de Fréjus, par exemple, après, bon d'accord, ça vient. Quand vous aurez payé 400 balles pour aller faire le T100 à Fréjus et que vous allez vous déchirer le mollet 15 jours avant, c'est un peu embêtant. Donc ne soyez pas les champions du monde de l'entraînement en janvier-février. S'il y a une blessure, on la laisse cicatriser et on revient après. Voilà, c'est les conseils du vieux Renard. Arnaud ?

  • MIKA

    Il y avait aussi une précaution à prendre, on peut demander des conseils un peu par exemple à Vincent Louis ou à Ruth Assel qui sont des professionnels et qui sont pourtant des fois un peu embêtés à la longue sur des blessures de ce style-là parce que Vincent était embêté au mollet et Ruth a fait une saison blanche, donc Ruth Assel est une athlète anglaise et je crois que c'est la petite copine de...

  • ARNAUD

    de

  • MIKA

    Alistair Brownlee et pourtant c'est une athlète qui est très très performante en vélo et en course à pied,

  • ARNAUD

    c'est une super coureuse malgré son gabarit elle vient d'ailleurs de la Zwift Academy moi je l'avais rencontrée à Kona en 2019 quand on était dans la maison Zwift et c'est une athlète qui est un petit peu atypique parce qu'elle est très musculeuse et elle avait un vélo à l'époque c'était spécialised, c'était pas encore les vélos canyon Elle avait une taille très petite du Specialized, un XS sur le Specialized. Mais mon Dieu, quand elle était sur le vélo, les gars, il ne fallait vraiment pas sortir une oreille parce que sinon vous étiez vite droppé et vous la voyiez partir un petit point orange qui partait très loin et très vite sur la Queen K.

  • MIKA

    Elle a gagné l'Ironman Barcelone, me semble-t-il, avec un marathon en sub 3. Donc c'est quand même pas une coureuse du dimanche, athlète pro. Et elle, elle a tiré une saison blanche parce qu'elle n'arrive pas à retirer... J'aime bien cette expression-là, c'est un vrai caillou dans sa chaussure. Mais je pense que dans la façon de l'aborder, dans la façon de la patience, on ne peut pas être patient quand on est pro puisque les résultats, c'est le salaire à la fin du mois. Donc c'est compliqué, mais en même temps, c'est un petit peu comme nous, quand on met 400, 500, 700 balles dans une inscription. Le plus difficile, ce n'est pas d'aller jusqu'à la ligne d'arrivée. Le plus difficile, c'est d'arriver à la ligne de départ sans être blessé. Et vous avez 50% des gens qui sont au départ, qui sont ou déjà extrêmement fatigués, qui ont envie que ça se termine alors qu'ils sont au départ, donc la journée va mal se passer, ou qui sont blessés ou qui se sont blessés pendant leur préparation. Et là, c'est le côté mental. Forcément, quand on a été blessé et qu'il nous en manque, déjà quand on a fait un super plan d'entraînement et qu'il ne nous en manque pas, on n'est pas forcément super serein au départ d'un Ironman. Là, quand on a été blessé, qu'il nous en manque, on se demande, et si on y va avec un petit projet de performance, on peut avoir un petit shift au niveau de la tête. Et donc, c'est important dans tous les cas. Et comme disait très sagement Arnaud, à un moment donné, faire une ou deux semaines supplémentaires, plutôt tranquilles, ça ne peut qu'être un pari gagnant. Et puis, nul doute que si sur votre première sortie, vous alternez marche-course, par exemple, Ça c'est un truc... Ah bah tiens, j'ai repris, du coup j'ai encore mal. Oui mais t'as repris quoi ? T'as repris 10 bornes ? Non, on reprend pas avec un 10 km. Courir 10 km, vous avez 85% de la population française qui n'est pas capable de les faire tout court. on a perdu ça de tête et la progressivité après un retour de blessure il faut se dire que l'endroit où vous vous êtes blessé vous repartez quasiment de zéro donc vous allez revenir vite mais reprenez très très progressivement et les blessures au mollet c'est vraiment un truc qui est récurrent chez les professionnels,

  • ARNAUD

    regardez Gustave c'est quelque chose qui traîne depuis des années et des années voilà il faut vraiment pas hésiter mais Ce qui vaut pour une blessure au mollet va valoir également pour autre chose. C'est-à-dire que vous chopez une bonne grippe ou vous chopez une gastro ou un truc comme ça. Quand on commence à aller mieux, on se rend compte qu'au bout de 48 heures, on va vraiment bien. Et puis là, on va aller refaire une séance, deux séances, trois séances. On se dit ça va bien. Puis la quatrième, tout d'un coup, on ne se sent pas bien. Notre système immunitaire, il est nouveau en bas et tout ça. Pensez toujours que quand vous avez été malade ou quand vous avez été blessé, on met notre système immunitaire en overdrive. L'importance, moi ce que je dis à mes gars, en rite générale, c'est quand vous êtes malade, déjà on ne fait rien, si vous avez de la fièvre, on ne fait rien, ça c'est clair. Et quand vous commencez à aller mieux, on donne encore trois jours de repos, parce que ces trois jours-là, ils ne vont pas changer la face du monde, mais au moins vous allez permettre à votre organisme pendant ces trois jours-là de continuer à se reconstruire, de continuer à se renforcer, et d'avoir un système immunitaire qui soit un petit peu plus solide, parce qu'il n'y a rien de pire que d'avoir un système immunitaire qui soit déjà un petit peu en bas. Et derrière, vous allez aller à la piscine. Et Dieu sait que les piscines, c'est quand même un melting pot de bactéries, de virus et tout ça. On peut faire ce qu'on veut, mais c'est inhérent à la pratique d'une piscine. Vous avez des mecs à poil et des gamins qui pissent dans le bassin, il ne faut pas oublier. Donc d'arriver là-bas avec un système immunitaire un peu en bas, il y a beaucoup, beaucoup de chances qu'on récupère tout ce qui traîne. Donc quand vous commencez à aller mieux, ça ne veut pas dire que vous êtes réparé, ça veut dire que vous commencez à aller mieux. Et derrière, 24. 48, 72 heures supplémentaires de repos ou vraiment de très très basse intensité, ça peut être quand même super positif et vous regardez si vous discutez avec les athlètes, quels qu'ils soient vous allez vous rendre compte, les mecs j'ai eu une grippe un petit peu avant Noël après ça allait mieux et bim j'ai rattrapé quelque chose et c'est reparti, j'ai chopé un rhume et puis il y en a beaucoup d'entre vous qui ont des enfants en bas âge, qui ont repris l'école, qui vont aller là-bas, qui vont être en contact avec d'autres gamins qui sont malades enfin voilà, c'est un presse, on tombe vite dans l'histoire sans fin Donc quand on commence à aller mieux, on booste son système immunitaire. Pour ça, c'est une alimentation de qualité. On évite l'alcool. On évite tout ce qui va être produit un petit peu acidifiant. C'est la période des oranges. Allez vous acheter 2 kilos d'oranges à la biocop du coin de chez vous et puis vous en mangez une le midi et puis une le matin après votre petit déjeuner. Un petit peu de vitamine C acéro là que vous pouvez ajouter. Et puis voilà. Et pensez à vous hydrater. Pensez à ne pas vous mettre... dans une condition où vous allez être tout le temps fatigué, c'est-à-dire que dormez, reposez-vous. Et notre système immunitaire, c'est vraiment quelque chose qu'on devrait avoir à l'esprit comme étant un animal à côté de vous. Il faut le garder en bonne santé, il faut le garder toujours en bon état, si vous voulez qu'il fonctionne bien.

  • MIKA

    Et ça, donc du coup, on peut en parler à Gustavidon,

  • ARNAUD

    par exemple. Par exemple, quand ses copains sont sur la piste à Bergen. en train de faire des milles en 2,56. Il courait quoi ? 3,11 ? C'est ça, dans les 3,11.

  • MIKA

    3,11, pas bien vite.

  • ARNAUD

    3,11, pas bien vite. Et puis après, avec les pointes 2,56, 2,57. Mais voilà, un Gustave qui était quand même un peu sur cal et puis qui faisait quand même quelques 400 avec, alors qu'il sortait de maladie. Et si vous regardez cette vidéo de Christian Blumenfeld, vous allez vraiment retrouver tout ce que je viens de dire. C'est-à-dire que Gustave, il a été malade avant Noël. Il a commencé à aller mieux. Bim, il est retombé malade, il a commencé à aller mieux, il a repris l'entraînement sérieusement, bim, il est retombé malade. Et là, les gars, ils sont à Fréjus, à côté de Nice, à Saint-Laurent-du-Var actuellement. Et l'idée pour eux, c'est quand même de cloquer des gros kilomètres. Et Gustave, il est toujours un peu en souffrance parce que ça fait bientôt deux mois qu'il a un site immunitaire qui est haut, qui est bas, qui est haut, qui est bas. Et malheureusement, c'est difficile de construire... de mettre les briques importantes d'une saison qui va être longue, puisque ça va les emmener jusqu'à Marbella, en étant un coup on, un coup off. Donc pensez que vraiment le message, c'était vraiment ça, c'était de se dire, vous n'êtes pas bien, il faut le prendre comme ça, on n'est pas bien, et puis 15 jours, 3 semaines d'activité vraiment souple, ou vraiment quasiment pas, laissez votre corps se réparer, laissez tout ça revenir à un niveau, et puis derrière vous allez vous rendre compte que quand vous allez rattaquer, Vous allez péter le feu et pisser du vitriol et vous allez allumer toutes les courses. Exactement. Du coup, on a parlé, Gustave et eux, ils ne sont pas du tout sur le T100 cette année. On parle un peu de l'Ironman Pro Series au Disney ?

  • MIKA

    Oui, tu sais, on avait abordé le sujet, c'est rigolo. On est vraiment des Nostradamus du triathlon. Je ne sais plus dans quel épisode, mais on avait parlé de ça et on s'était dit, tu te rappelles que le flux important et permanent d'athlètes de la WTCS qui migraient... comme les grues en fin de saison qui migraient vers le Tessan, vers des pâtures plus vertes, allaient certainement créer un appel d'air. Alors l'année dernière, on a eu une vraie première saison de Tessan, il y avait eu quelques courses PTO avant, mais on peut dire que la vraie première saison l'année dernière, c'était l'année dernière. Et on a vu sur la fin du cycle olympique une quantité quand même importante d'athlètes. WTCS migrer vers ce circuit moyenne distance T100 qui pour mémoire c'est 2,80 et 18. Et on s'était posé la question si jamais ça n'allait pas pousser certains athlètes qui couraient également sur le T100 mais qui avaient plutôt un profil longue distance à se poser des questions sur l'organisation de leur saison 2025 parce que la quantité de firepower qu'arrivait sur le circuit T100 était quand même importante. Et on a vu, dès le milieu de saison, quand Martin Vendry, après les Jeux Olympiques, est venu à migrer sur le T100, plus personne d'autre a gagné une course. À part un autre gars de la WTCS, Yéli Gins, qui est arrivé...

  • ARNAUD

    Ils font chier les Belges.

  • MIKA

    Ils font chier les Belges, putain. Déjà en cyclocross, ils font chier leur monde. Mais voilà, Yéli Gins, Martin Vendry, ils ont quand même fait du mal à beaucoup de monde. plus personne n'a vu la plus haute marge du podium et puis à la fin du cycle T100 de l'année complètement olympique on a quand même eu des informations sur des athlètes qui migraient eux également vers de la WTCS vers le T100 avec des noms quand même je veux dire ça fait dresser les poils quoi Aiden Wild Vincent Louis Léo Berger rien que, enfin je veux dire Rien que ces trois-là, Morgan Pearson, le gars il court quand même 1,01, c'est quand même des coups.

  • ARNAUD

    Avec des jambes moyennes, il était pas très content, 1,01, 2,52 de moyenne sur 21 km, il était pas top, il fait que 15ème de la course. On imagine qu'il va pas venir faire le T100 pour rigoler. Non,

  • MIKA

    ça va. ça fait quand même beaucoup de monde, ça fait quand même du gros, gros, gros coureur à pied. Et je pense qu'aujourd'hui, des mecs qui vont caler un peu aux environs des 1.9, 1.10, ils n'ont aucune chance de voir le podium d'un circuité sans. Et donc, qu'est-ce qu'on...

  • ARNAUD

    Et là, on parle de la course à pied. Mais imagine, ceux qui sortent à Dash en natation, ça veut dire qu'il va falloir recouper des morceaux à un moment donné, que ce soit sur le vélo ou la course à pied. Mais courir plus vite qu'une 6, une 7, ça va commencer à devenir compliqué quand même. et rouler plus vite que des gens, parce qu'ils ne sont pas très patients, ils ont l'air d'être pressés ces gens-là sur le vélo. Quand on voit un Martin Van Riel ou des choses comme ça, Yelé Guinz, il n'a pas fait rire non plus sur le vélo. Nous, on sait que tout ce qui va être Mathis, Vincent, Léo, ils ne sont pas là non plus pour rigoler. On a vu que Léo, il était tout à fait capable de rouler devant, alors peut-être pas sur les toutes premières positions, mais voilà. On va avoir des gros, gros rouleurs. La question va se poser dès la fin de la natation.

  • MIKA

    ça sert pas à grand chose si tu sors à 2 minutes mais surtout que si tu veux ce qu'on a vu à Taopo qui peut avoir été ça a été rigide anciennement Taopo mais ce que l'on a vu c'est que globalement les mecs qui nagent devant ils restent devant la grosse différence entre le circuit Ironman et puis le Tessent c'est la zone de drafting qui passe de 10 à 20 mètres ça risque de changer un petit peu les règles Mais moi, je peux te garantir une chose, c'est que Hayden Wilde, Léo Berger ou Vincent Louis, que ça soit 10 ou que ça soit 20 mètres, la différence, les mecs vont être devant. Donc, je ne vois pas Léo se faire dropper à 20 mètres. Je ne vois surtout pas Vincent se faire dropper à 20 mètres. Et je n'imagine pas du tout Hayden Wilde qui va être dans les cordes parce qu'il va rouler à 20 mètres. Le gros Rico, il va pouvoir rouler tout ce qu'il veut. Les mecs, ils vont lui sucer les roues à 20 mètres. Il y a, si tu veux, moi ce que je vois, c'est cette migration de tous ces athlètes. qui sont certainement les meilleurs athlètes mondiaux aujourd'hui qu'on a sur le circuit, si tu veux, en termes de vitesse pure. Aiden Wilde, Léo Berger, déjà là, il y a déjà quand même deux médailles olympiques. Vincent Luis, on n'en parle pas, le mec, il sait quand même courir. Morgane Pire.

  • ARNAUD

    Alors, on va dire que je parle souvent de Vincent, mais je crois que c'est World Triathlon ou T100 qui ont sorti des stats sur la WTCS. Donc tout le monde peut aller regarder un petit peu les stats des derniers athlètes, de Eden Wild et d'eux, ainsi de suite. Mais juste pour rappel, les stats de Vincent. 127 départs.

  • MIKA

    Putain, il a quand même poncé le circuit pendant des années, lui.

  • ARNAUD

    Il a un peu poncé le circuit. 127 départs, c'est énorme. Mais c'est rien, ça. 127 départs, 50 podiums.

  • MIKA

    Et le mec, on ne l'a pas qualifié dans l'équipe des Jeux. Ah, ça y est.

  • ARNAUD

    C'est pas fini. Sur les 50 podiums, une fois sur deux quasiment, il est à la gagne. Il y a 24 victoires sur les 50 podiums. Ça veut dire, globalement, une course sur cinq, sur laquelle il est parti, il a gagné. Il n'y a personne qui est dans ces standards-là. Globalement, c'est 1 sur 9 ou 1 sur 10. Donc on est entre 10 et 8% de victoire pour des athlètes déjà qui sont plutôt pas mal. Pour Vincent, on est à 20%. Une fois sur cinq, il est sur le podium. Il n'y a personne qui a des stats comme ça. Il n'y a personne qui peut se le vanter, encore moins dans l'équipe de France. Et donc, c'est quand même des stats qui font peur quand le gars, il dit, et il annonce sur un podcast qu'il a fait il n'y a pas très longtemps, il est là pour gagner, il n'est pas là pour faire, il est là pour gagner le circuit Tessant et aller tenter sa chance à Kona. Et comme ça, il plie le bazar parce que pour lui, il n'a plus que deux ou trois ans dans le circuit. Attention, le gars n'est pas là pour boire du keff. Ah non non Non non

  • MIKA

    Non non mais je pense Que lui son switch Il a été fait déjà Au mois de juin Quand on lui a annoncé Qu'il n'était pas dans l'équipe Et à partir de ce moment là L'état d'esprit Il a complètement changé Et moi c'est vraiment Un désattête Que j'ai hâte de voir Et tu sais Je serais à moitié étonné Que la première course Il atomise tout le monde Et puis qu'il arrive Avec une trente d'avance Et que ce soit Une affaire entendue quoi Et je ne serais pas surpris Que ça se passe comme ça

  • ARNAUD

    Il va semer le dawa dès la natation.

  • MIKA

    Parce que c'est Vincent ?

  • ARNAUD

    Parce que c'est Vincent et parce qu'il a eu ce Ausha sur les 2-3 dernières années en WTCS. Il va rajouter 400 mètres. Pour lui, ça rajoute 4 minutes 10, donc ce n'est pas terrible d'effort. Les autres vont déjà se mettre dans le rouge. En vélo, on sait que sur les débuts de course, il était capable de rouler très fort. Il y avait un petit peu moins de continuité d'effort parce qu'il était en groupe. Là, on sait qu'il s'est roulé fort tout le temps. Ça veut dire que quelqu'un qui aura pris quelques secondes de retard en transition, c'est pareil, il n'est pas feignant. On sait très bien qu'il était capable de regagner du temps là-dessus. On se demande comment ça va se passer. Parce que si à T2, il est à une minute...

  • MIKA

    Pour lui reprendre une minute, s'il roule à 45, il va falloir rouler très vite derrière. Et forcément, plus tu roules vite, moins tu cours fort. L'équation qui avait été écrite par Albert Einstein est toujours valide. Plus tu cours plus fort, plus tu roules plus fort, moins tu cours plus vite. Ça, c'est un proverbe belge. Ce qu'on voit, c'est que cette affluence d'athlètes du très court sur le circuit Tessant a poussé certains Certains autres athlètes ont à la fois abandonné le circuit Tessant pour migrer vers le circuit Ironman Pro Series, où il ne faut pas l'oublier, les distances Ironman Full comptent beaucoup plus au classement final que les Half. En gros, si vous ne faites pas trois Full dans la saison, vous avez très peu de chances de figurer au classement final. Et donc, qu'est-ce qu'on a vu ? On a vu déjà en priorité nos deux Norvégiens qui ont annoncé un petit peu avant tout le monde que le circuit Tessant c'était négatif et qu'ils partaient uniquement sur le circuit Ironman Pro Series avec l'ambition de gagner le truc. Deuxième coup de tonnerre, Sam Ledlow qui a quand même fini super bien placé, qui a fait des super résultats en gagnant un circuit Tessant et en finissant deuxième à Ibiza, il a annoncé que pas de circuit Tessant pour lui, il basculait sur l'Ironman Pro Series.

  • ARNAUD

    Alors non, non, ça va même plus loin que ça ce qu'il a dit. Parce qu'il n'était pas contractable puisqu'il était 11e au classement final. Donc il n'avait pas de contrat automatique. Je pense que s'il l'avait voulu, il l'aurait pris. Mais il a juste annoncé que pour lui, les classements finaux, ça remplissait les comptes bancaires. Mais lui, ce qui lui remplit la motivation, c'est de gagner des titres. Donc lui, maintenant, que ce soit Tessant ou Ironman ou Challenge, tout ce qu'il veut, c'est gagner des courses et si possible des titres de champion du monde. Donc je pense que le gars, il n'est pas là pour faire le classement de la série Ironman Pro Series. Peut-être qu'il va se risquer à faire trois Ironman Full, mais je n'y crois pas. Parce que c'est pareil, encore un qui s'était claqué le mollet à Rottes il y a deux ans. Donc je pense que ça, il sait comment ça marche. Il était blessé d'ailleurs je crois quelques semaines avant Nice, ça lui a porté chance de pouvoir bien la gérer mais je pense que la surcharge il va la gérer. A mon avis, le gars il va être hyper dangereux à Nice et je pense que c'est sa course. Il l'a gagné, il a été champion du monde là-bas pour la première fois, il a pris un coup sur le casque à Hawaii plus revanchard que ça, j'y crois pas et voilà je pense que L'Ironman Pro Series, on va le voir sur quelques courses. Peut-être qu'il va distribuer des baffes comme il sait faire. Mais il va juste être là pour valider sa course. Il n'est pas qualifié d'ailleurs, donc il va falloir qu'il aille chercher la qualification.

  • MIKA

    Il a annoncé Texas.

  • ARNAUD

    Et à Texas, il commence à y avoir du monde déjà.

  • MIKA

    C'est toujours une grosse course, l'Ironman Texas. C'est un bon calcul, je trouve, pour les pros. Parce que c'est une course qui est vachement tôt dans le calendrier. Ça permet de... Une fois que ça, si ça se passe bien au Texas... Vous êtes quand même tranquille pour le reste de la saison et ça vous permet de bien gérer la deuxième partie de la saison et votre préparation, que ce soit Nice ou que ce soit Kona. Mais pour revenir un petit peu à ce qu'on disait, tous ces athlètes qui étaient sur le circuit Tessent l'année dernière, est-ce que Grandit-Lève, d'ailleurs, il a annoncé s'il avait signé le contrat, lui ? Je n'ai pas vu passer de truc là-dessus.

  • ARNAUD

    Non, non, non, il n'est pas dedans.

  • MIKA

    Il n'est pas dedans pour l'instant, parce qu'ils ont annoncé les 19... 19 des...

  • ARNAUD

    Non, le 20ème est sorti hier. Ah bon,

  • MIKA

    j'ai pas vu, mais je suis à la rue là.

  • ARNAUD

    Ouais, mais du coup je l'ai plus.

  • MIKA

    D'accord.

  • ARNAUD

    Mais ils l'ont sorti.

  • MIKA

    Mais donc ça fait quand même du monde qui est parti du circuit Tessant pour se reconcentrer un petit peu sur le très très long. Et je trouve que c'est plutôt un bon calcul parce que franchement, aussi bon Sam Laidlaw, Magnus Dietlew soit-il, je les vois mal. aujourd'hui rivalisé avec le trio Wild, Berger, Lewis, Martin, Martin Vendry et compagnie.

  • ARNAUD

    On fera tous les deux 20 burpees puisque le 20e contrat c'est Yeleguins sur le Tessin.

  • MIKA

    Le problème il est, voilà, si vous voulez, quand vous mettez les noms, Yeleguins, Martin Vendry, Rico Bogaine, Kyle Smith, Berger, Lewis, Wild. On est déjà assez de gars là. Et après, ce que tu veux, moi ça m'interpelle sur autre chose, c'est que d'un point de vue sponsor, et on sait que les mecs vivent quand même pas mal des contrats de sponsorship, si tu mets dans la balance une onzième place au général de Sam Ledlow pour Canyon, si on parle de Canyon, on ne va pas juste parler Canyon, qu'est-ce que représente une onzième place de Sam Ledlow ? au circuit Tessant au général pour Canyon ou un record vélo à Kona ? T'as vite compris. Ah bah là, je ne sais pas. T'as vite compris. Et si tu veux, et moi je pense qu'aujourd'hui, la motivation de certains athlètes de migrer sur le très long, c'est à la fois parce que c'est quand même un petit peu embouteillé aujourd'hui sur le circuit Tessant, et puis derrière, vous avez certainement des sponsors qui vont demander à leurs athlètes d'avoir un petit peu plus de lisibilité. Regarde Canyon qui signe Marjolaine. Pierret cette semaine. Marjolaine Pierret, une des meilleures cyclistes du circuit qui se retrouve sur le meilleur vélo du circuit, qui a fait zéro et ce n'est pas péjoratif, mais qui a fait zéro sur le circuit Tessant l'année dernière. Elle a été sur cale une moitié de la saison et l'autre moitié, elle a poncé la fin du classement. Elle arrive à Nice et elle fait troisième à Nice. Quatre, pardon. Elle fait quatrième à Nice. Résultat des courses, elle sauve sa saison. elle sauve ses contrats et elle signe le plus gros sponsor après Red Bull dans le monde du triathlon donc d'ailleurs si Red Bull était bien inspiré je pense qu'il signerait Marjolaine Pierret parce que moi je la verrais bien avec une casquette Red Bull elle a quand même de l'allure cette fille donc je pense que pour les sponsors l'importance d'être présent sur le circuit très long c'est quand même leur coeur de marché et un gros résultat sur une grosse course longue distance ça a quand même beaucoup plus de poids que je dirais un top 5 top 15 sur le circuit t100 d'un point de vue sponsorship

  • ARNAUD

    On parlait la dernière fois de tous les athlètes qui étaient nommés, mais que ceux qui allaient faire du bruit, c'était aussi ceux qui n'étaient pas nommés encore. Donc on voit que les listes se meublent au fur et à mesure. Par exemple, on parle de Marjolaine, mais quitte de Clément. Parce que du coup, la saison, on ne peut pas dire qu'il est parfait. Il a fait une grosse course à Texas. Il a fait une très grosse course, puisqu'au global, il finit 3e sur le podium, mais il est 2e au classement.

  • MIKA

    à cause du mangeur d'œufs ronatés.

  • ARNAUD

    Voilà. Et puis après, sur le T100, c'était un petit peu plus compliqué. Et donc, je ne sais pas où est-ce qu'il en est, Clément. J'aimerais bien avoir de ses nouvelles. Et quid du plan de course de l'année prochaine ? Donc, on sait que Marjo, elle a sauvé sa saison avec Nice. Et c'est très bien. Maintenant, du coup, qu'est-ce que ça va devenir ? Et sur quelles courses ils vont arriver à se retrouver, ça peut être sympathique. Et puis voilà, on a quand même une densité énorme. On avait un problème de riche sur le court, on va se retrouver avec le même sur le long. Là on se retrouve avec Vincent, Léo, on se retrouve avec Mathis qui sont contractés et décent. Il y a 20 athlètes, il y en a déjà 3 français. Donc il y a peu de nations qui peuvent se vanter d'avoir fait ça. Aussi bien chez les hommes que chez les filles. Donc... Maintenant, allons-y sur la saison. Tu parlais de Marjo qui vient de signer chez Canyon. Il n'y a pas que ça. Il y a eu pas mal de petits échanges aussi sur les sponsorships vélo. Qui c'est qui est passé chez Pina ? Ce n'est pas Yuri Cullen ?

  • MIKA

    Mais il était chez Pina Vélo, lui, déjà.

  • ARNAUD

    Alors, non, il y a quelqu'un d'autre qui est passé chez Pina qu'on n'a pas vu passer.

  • MIKA

    Non, mais si tu veux, c'est le... cette saison on dira les gros contrats se négocient après la fin de saison en fonction des résultats et puis les gros contrats se signent en début de saison et c'est très bien comme ça et moi je suis super content de voir des beaux sponsors qui commencent à s'intéresser aux athlètes du long parce que ça a quand même vachement d'importance et il ne faut pas oublier que c'est quand même Yann Frodeno qui a été le premier à a vraiment monnayé cette capacité à représenter une marque au plus haut niveau, que ce soit avec Debourg, que ce soit avec Canyon, bien évidemment. Yann, c'est quand même quelqu'un qui a été à la pointe de ça, et ça a été un des premiers gars à dire non, non, moi je suis prêt à signer, mais les chiffres qui sont en bas, là, ce n'est pas les bons, il faut rajouter un zéro. Parce que ça s'est passé comme ça. Il ne faut pas oublier qu'il y a 15-20 ans, des contrats, ça se négociait entre... Quand vous aviez un contrat à 5 000, l'autre, il arrivait avec un contrat à 5 500. Ou alors, on vous donnait deux vélos en plus et puis ça se passait comme ça. Maintenant, avec Canyon, on n'est pas tout à fait sur les mêmes valeurs chiffrées. Alors, tous les athlètes ne sont pas au même tarif, bien évidemment. Mais on peut dire que la politique Canyon a plutôt bien fonctionné parce qu'il suffit de regarder le comptage d'Acona aujourd'hui. De toute façon, vous pouvez avoir, quand vous avez un vélo qui marche... qui marche sur... Surtout un vélo qui va marcher sur une gamme d'athlètes qui va être très différente. C'est-à-dire que quand vous avez une athlète comme Ruth Ashtell ou Marjolaine Pierret qui vont rouler sur le même vélo, c'est quand même deux athlètes qui n'ont pas tout à fait le même gabarit et qui pour elles, elles n'ont pas signé que pour le chèque, elles ont signé aussi parce que c'est le vélo qui va leur permettre de faire les meilleures performances.

  • ARNAUD

    Ruth, elle est passée chez Canyon ?

  • MIKA

    Elle était chez Canyon, non ?

  • ARNAUD

    Non, elle était chez Argon 18.

  • MIKA

    C'est qu'elle était chez Canyon avant, pardon. Mais quand vous regardez la différence de gabarit des athlètes qui roulent sur Canyon, ça veut bien dire une chose, ça veut dire que le matériel fonctionne pour que vous soyez grand, petit, musculeux ou léger. Et il n'y a pas beaucoup de marques aujourd'hui qui peuvent se targuer d'avoir des vélos qui fonctionnent avec toute une gamme d'athlètes. Et surtout sur toute une gamme de parcours différentes. Parce qu'à Nice, Sam n'a pas gagné sur autre chose qu'un canyon. À Kona, il n'a pas gagné sur autre chose qu'un canyon. Et il n'y a pas beaucoup de parcours à Londres. Il n'y a pas beaucoup de parcours qui sont aussi différents que Nice et Kona. Et pour revenir à Nice... Moi, je pense que Sam va être super dangereux sur Nice, parce que déjà, quelqu'un qui a gagné une course, une fois que vous avez gagné la course, vous savez quand même la gagner. Et moi, pour avoir été à Nice l'année dernière sur le parcours, je n'ai pas vu beaucoup d'athlètes qui étaient aussi impressionnants sur le parcours vélo, pour avoir suivi le parcours vélo à plusieurs endroits, que Sam Ledlow. Et c'était de loin celui qui était le plus impressionnant. sur le vélo. Un deuxième qui était assez proche, c'était Kam Wurf, qui jouait à distance. On sait qu'aujourd'hui, Wurf, même s'il peut faire un coup, je ne le vois pas gagner Nice cette année. Ses meilleures années sont plutôt derrière lui que devant. Je ne suis pas certain qu'Arundi Van Berg puisse rester à distance respectable de Sam Ledlow sur la partie vélo, tout bon cycliste qu'il soit. Parce que ce qu'avait fait Sam l'année dernière à Nice, c'était quand même exceptionnel d'un point de vue performance. Et il est coutumier du fait, il a atomisé tout le monde à Nice. Clément Mignon, qui est loin d'être un champ sur le vélo, il est resté avec lui un moment, puis derrière, il l'a regardé partir. Cette année à Nice, il ne faut quand même pas oublier, à Kona, personne n'a roulé à 4 minutes de Sam Lédelot. 4 minutes en se déplaçant à 45 km heure, ça fait 3 km quand même. Donc le gars, il est 3 km plus vite que tout le monde sur un parcours de 180 bornes. Et à dire que quand les deuxièmes sont arrivés en transition, le gars, il avait déjà fait presque 1,5 km. Donc je pense que cette évolution de la pratique avec des athlètes... du long qu'avait migré sur le T100 pour venir chercher le casse-croûte. Aujourd'hui, il y a un reflux qui se fait un petit peu dans l'autre sens. Et c'est bien parce que ça va nous permettre d'avoir deux circuits vraiment distincts avec des athlètes qui vont être distincts. Quid de la WTCS ?

  • ARNAUD

    À la fois sur le T100, côté pro, on savait ce que ça allait donner puisqu'on a eu une... belle première année et donc on sait ce à quoi on peut s'attendre sur l'année 2025, la saison 2. Par contre, sur les Edge Group, avec l'arrivée en France du T100, on peut dire qu'ils ne se sont pas creusé la tête. Ils ont regardé la grille des tarifs d'Ironman et ils ont fait un copier-coller. Sauf qu'on en parlait, je pense que le standard est différent, les courses vont être différentes. Mais justement, ça va être à mon avis, mettre 2000 athlètes sur des mêmes parcours que là où ils vont mettre les pros, ce n'est pas possible. Ils vont être obligés de changer les parcours. Et donc ça va être des parcours à drafting, puisque du coup c'est ça, c'est 2000 ou 2500 dossards. Et mettre un dossard pour faire 100 km à 390 balles, là où pour Ironman tu fais la même chose mais tu fais 113 km, on n'est pas au calcul d'épicier, mais au final, est-ce que les choix vont être faciles à faire ? Je pense, parce qu'au moins l'Ironman Pro Series ou les courses Ironman, on sait ce que ça donne. Les courses T100, on ne sait pas trop, en tout cas pour les groupes d'âge. Je ne suis pas sûr que le calcul soit très très bon. On va voir ce que ça donne. Et puis tu parlais de la WTCS. Justement, la FF3 a communiqué un petit peu le projet Los Angeles 2028. On a vu une belle photo avec les athlètes du groupe. J'aimerais bien qu'on en discute, parce que moi, cette photo-là, elle me fait plus poser de questions qu'elle m'apporte de réponses.

  • MIKA

    Deux choses. Déjà, pour le circuité sans groupe d'âge, moi, je ne comprends pas. pas trop leur positionnement tarifaire parce que, écoute, alors, moi j'ai des athlètes qui ont couru sur le circuit Tessan Dubaï, Singapour et puis Londres l'année dernière et tout le monde avait tendance à dire que c'était bien organisé, que c'était bien, le job était fait, franchement les tarifs étaient bien positionnés rajouter 100 balles aux tarifs d'inscription, je ne suis pas sûr que ce soit un bon calcul de leur part... J'aurais tendance à dire que ça ne va pas vraiment dans le sens de la démocratisation du circuit. Et ça risque de limiter l'accès. Moi, si tu veux, clairement, aujourd'hui, 300 balles, je l'aurais fait. 400 balles, je ne le fais pas. C'est simple. Donc, pour des athlètes comme moi, aujourd'hui, tu es de l'autre côté de la limite. Et je n'irais pas faire le circuit. Je n'irais pas faire le T100 à frais justes parce que 400 balles, c'est trop cher. Voilà, terminé. Et puis l'autre truc que tu disais sur la photo des athlètes pour le projet Los Angeles, ça amène une grosse réflexion, c'est qu'on est à 4 ans, enfin un petit peu moins de 4 ans, 3 ans et demi aujourd'hui de Los Angeles. La FF3 arrive avec 3 filles et puis 5 garçons. On sait tous que sur une durée de 3 ans et demi, il va y avoir de la perte au feu. Il y en a qui vont se blesser. Dans 3 ans et demi, si on démarre avec 5 chez les garçons aujourd'hui, je ne vois pas comment ça peut se passer, à plus forte raison chez les filles. On part avec 3 filles. Comment on peut imaginer que ces 3 filles, ça va être les 3 filles qui seront sur la ligne de départ de Los Angeles ? Je ne comprends pas. Moi, j'aurais imaginé avoir aujourd'hui une présélection d'un groupe. ouvert d'au moins une dizaine d'athlètes qui intégreraient aujourd'hui déjà des talents potentiels qui vont aller courir sur qui peuvent potentiellement arriver à courir à Los Angeles parce que on a la chance en France d'avoir une jeunesse qui dégueule de talent, on a, regarde on parlait la semaine dernière des temps qui ont été claqués sur des courses à la prom classique de des temps sur cross et tout ça, on a des jeunes qui sont aujourd'hui des cadets deuxième année ou des juniors qui sont vraiment au top niveau mondial déjà dans leur catégorie. Ces jeunes-là aujourd'hui, de ne pas les intégrer directement avec une vision long terme sur Los Angeles, peut-être même sur Brisbane quatre ans après, parce qu'on sait bien que... On ne construit pas une carrière professionnelle de top niveau mondial sur un cycle de 4 ans. Moi, je suis surpris que la FF3 ne communique pas de façon plus importante sur un groupe d'athlètes de 10 ou carrément de 15 athlètes. Et déjà, tu crées de l'émulation à l'intérieur. Regarde ce qui se passe dans le monde du biathlon aujourd'hui. Le biathlon, vous avez la Coupe du Monde. où on a un peu le même problème que la FF3 en biathlon, avec un problème de riche, avec une densité d'athlètes super importante, mais les athlètes qui ne font pas le niveau ou qui ne font pas le job, ils sont rebasculés en IBU Cup, qui est l'équivalent des championnats européens plutôt que de la Coupe du Monde, et puis on fait monter que ceux qui sont vraiment au top niveau au dernier moment. Pourquoi dans le triathlon, on n'a pas un circuit A et un circuit B où on peut faire naviguer les athlètes, et qu'au final, c'est des places qui se gagnent au mérite ?

  • ARNAUD

    Je serais très intéressé d'avoir des cadres de l'AFD, parce qu'il y a un groupe relève, pourtant tout est relativement bien géré, mais j'ai trouvé cette communication-là plutôt maladroite, parce que ça voulait dire, voilà le projet 2028, et globalement, si vous n'êtes pas sur la photo, vous pouvez sortir les pelles en carbone et commencer à ramer un petit peu. Je trouve ça un petit peu dommage à l'époque où on sait qu'il... On a des cadres. Alors, est-ce qu'ils ont voulu mettre les cadres en avant ? Il y a Léo, Pierre, Dorian. Ok, est-ce que les trois là seront en course pour aller choper les dossards pour 2028 ? J'espère me tromper, mais je n'en suis pas complètement convaincu. On sait que Tom Richard était dans le groupe cette année pour Paris. Malheureusement, il n'a pas été pris. Et là, il y a Yanis Seguin. J'espère qu'ils vont avoir l'opportunité de pouvoir remonter un petit peu dans les classements. Mais pour l'instant, je pense qu'ils ne sont pas classables pour aller chercher un dossard olympique. Et chez les filles, c'est encore pire, parce qu'on a Cassandre, Emma et Léonie. Et par contre, derrière ces trois-là, quid de la concurrence ? Parce que si une Cassandre qui est championne olympique, on sait qu'elle est encore là. Et elle a dit... Elle a dit qu'elle voulait être là jusqu'en 2028. Mais elle a aussi le droit à un moment donné de se dire, de toute façon mon rêve je l'ai. Et je vois bien que sur les circuits d'à côté, peut-être il y a un tout petit peu plus de pognon. Et je vais peut-être moins me faire chier à aller courir le monde pour moins de retombées financières. C'est une possibilité. S'il y en a une des trois qui bâche, on sait qu'Emma Lombardi est en pole position pour 2028. Je pense que Cassandre est à son pic. Et j'espère encore une fois me tromper. Je pense que pour 2028, ce sera plutôt Emma que Cassandre. Maintenant, si Léoni a envie de changer d'air, est-ce qu'il y a énormément de relève derrière ? J'en suis franchement pas convaincu. Et est-ce qu'on les encourage en les mettant pas en avant ? J'en suis pas convaincu non plus.

  • MIKA

    Et puis, de façon un peu plus inquiétante, c'est quel message tu envoies à ceux qui sont aux portes de l'équipe de France ? C'est-à-dire que tous les... Globalement, on leur dit tant pis pour vous les gars, Los Angeles s'est déjà verrouillé, pour vous, votre chance, ce sera plus tard. Un gamin qui a dit...

  • ARNAUD

    J'aurais préféré une communication avec les cadres en arrière-plan et la relève devant. Et là, ça aurait fait un super projet.

  • MIKA

    De toute façon, que ce soit dans n'importe quel sport, que ce soit dans n'importe quelle industrie, que ce soit dans n'importe quelle activité qu'on a sur Terre, le futur, c'est les jeunes. Je veux dire, putain, on ne construit pas sur de l'ancien.

  • ARNAUD

    On construit sur des jeunes. C'est-à-dire qu'à un moment...

  • MIKA

    Les anciens, ils peuvent être plus lourds.

  • ARNAUD

    Si j'aille courir aux Jeux Olympiques à Los Angeles, elle est comme un minimum. On est d'accord. Même si jamais je me chargeais comme un mauvais Mexicain, il n'y a aucune chance que j'arrive à faire les sélections. Non, mais il faut être réaliste, si tu veux. Moi, j'y croyais. Ma femme, elle m'a dit Arrête de rêver, Arnaud. Arrête. ça existe les Jeux Olympiques de la jeunesse mais les Jeux Olympiques de la vieillesse putain c'est en règle d'agueu qu'ils imaginent ah oui un concept à monter putain ça serait quand même chouette non mais moi ce que j'aurais aimé c'est qu'on mette en avant cette jeunesse, alors évidemment les Malombardie et compagnie c'est des filles qui sont encore jeunes, des Cassandre c'est des filles qui sont encore jeunes, mais elles vont pas être jeunes toute leur vie, je veux dire il y a un moment il faut qu'on arrive à mettre en valeur le texte qualité du travail qui est effectué par les clubs, qui est effectué par les ligues, pour arriver à amener des gamins au plus haut niveau national. Et ça, encore une fois, moi je pense qu'on aurait été bien inspiré d'avoir un groupe triathlon, 15 garçons, 15 filles, parce que l'équité c'est quand même plus qu'important, et puis on met tout le monde en avance, et puis forcément il y aura de la perte au feu, forcément on sait que quand on part dans une sélection olympique, il y aura de la place que pour trois, dans le meilleur des cas, mais c'est comme ça, ça fait partie du job. Tu regardes, je ne suis pas footeux pour deux ronds, mais tu regardes les équipes de foot, ils ont tous des équipes A, ils ont tous des réservoirs, ils ont tous des équipes B, les équipes cyclistes, la Jumbo-Visma, ils ont 120 mecs qui sont sur la feuille de paye. Ils ne sont pas des cyclistes, il n'y a pas que les 12 ou les 9 qui vont faire le Tour de France, ils ont 120 mecs. Il y a des hommes, il y a des femmes, il y a des jeunes, il y a des cadets, il y a des juniors, il y a tout ça. Donc ça, c'est important. Et le futur, n'importe quelle activité sur Terre. qui ne prend pas en compte sa jeunesse et qu'il n'intègre pas dans une procédure de performance sur le long terme, on se plante. On se plante. Et la raison pour laquelle aujourd'hui on a tant de jeunes français qui sont au haut niveau sur le triathlon, c'est parce qu'il y a un moment on a bien fait le job et parce qu'il y a un moment, et Vincent Louis, je veux dire, il était déjà devant quand il avait 16, 17 ans, 18 ans en général.

  • MIKA

    C'est pour ça que ça fait une paire d'années qu'ils poncent le circuit et on comprend qu'ils ne veulent pas en faire plus que ça. Mais à un moment donné, sur le court distance, ne pas les mettre en avant, ce n'est quand même pas les encourager et les pousser. Effectivement, le groupe U23 existe, les coupes U23 existent. Il faudrait mettre ça autant en avant que le reste, parce que sinon ça ne donne pas envie, ça ne donne pas de visibilité, ça ne donne pas de sponsor. Et aujourd'hui, on en est là où on en est. Alors, on parle souvent du budget du sport, mais... Il faut aussi à un moment donné se rendre compte que des jeunes qui sont hyper passionnés, hyper performants, capables de sacrifier un peu leur vie, parce que c'est un peu des moines les ados, c'est je m'entraîne, je dors, je mange, et du coup ne pas avoir de mise en avant et être en galère, parce que si tu n'es pas aidé financièrement par un groupe ou par une structure, en gros c'est ta passion, tu te la payes, c'est quand même un petit peu dommage. Et ça serait quelque chose qui serait un petit peu à évoquer. Je pense qu'il y a plein de systèmes en Europe et dans le monde qui sont différents. Et il faudrait s'en inspirer. Et cette communication-là, elle était bien, mais en même temps, je l'ai trouvée maladroite. On voulait en parler et c'était quand même pas négligeable.

  • ARNAUD

    Et puis, rien ne nous garantit aujourd'hui qu'à Los Angeles, on soit toujours sur le format olympique. On nous a dit oui, oui, oui, on sera sur le format olympique. Moi, je ne suis pas convaincu de ça. et un Dorian et un Léo sur un format olympique, ils seront peut-être performants Léo, moi je ne le vois pas revenir en marche arrière je pense qu'il va finir, quand il va recevoir le chèque du T100, il va se trouver que la soupe elle est bonne et peut-être rester là-bas, mais si demain ça passe sur du super sprint ou sur un schéma type poursuite ou un triple mix ou quelque chose comme ça pour les Jeux Olympiques, c'est pas avec les anciens qu'on va aller chercher des médailles, ça va être avec les jeunes qui vont être formés sur des circuits comme ça comme tu dis, maladroit maladroit, pas très positif mais bon on est encore une fois qui on est pour pouvoir critiquer oui oui,

  • MIKA

    c'était la réflexion des bandits de début janvier donc on est encore un peu en train de rentrer le champomil mais voilà allez, pour finir le magazine Gala toi tu pars à Marrakech Et pourquoi tu pars pas à Lanzarote ?

  • ARNAUD

    Tiens ouais mais qu'est-ce qui se passe à Lanzarote là ? Il y a des soirées mousses là-bas, ils sont tous là-bas là.

  • MIKA

    Denis, Magnus, Lucie Charles Barclay...

  • ARNAUD

    T'es en train de nous dire que Lucie Charles Barclay s'appelait Lucie Charles Dickens ? C'est ça que tu nous dis ?

  • MIKA

    Non, parce que je crois qu'elle est toujours entourée avec Chris. Non, mais c'est intéressant. On savait que Lanzarote, c'était un spot très prisé pour faire des stages. Mais la saison n'a jamais été aussi longue. Et ils n'ont jamais été là-bas aussitôt dans la saison. Donc, ils n'ont plus de pause. Ils ne coupent plus, eux. Quand ils coupent, c'est parce qu'ils ont raté de s'entraîner le dimanche soir. Et ils reprennent le lundi matin, donc ça c'est ça la coupure des pros. Et maintenant, ils commencent à faire des stages début janvier. Ouais,

  • ARNAUD

    et puis c'est une nouveauté, parce que c'était Denis Chevrault qui communiquait, qui disait que c'était la première fois qu'il faisait un stage si tôt dans la saison, cette partie-là. Alors effectivement, Lanzarote, c'est quand même plutôt cool pour aller faire un stage. Janvier, ce n'est pas les mois les plus chauds non plus à Lanzarote. mais au moins vous êtes quasiment assuré d'avoir du beau temps. Il y a beaucoup de monde qui va là-bas.

  • MIKA

    Ça va être vite là aussi en même temps. Tu as Gustave et le binôme norvégien qui part sur... Trio norvégien, pardon, avec Asperstern, exact. Donc ils vont rester là où ils sont. C'est quoi déjà le 73 ?

  • ARNAUD

    Oceanside.

  • MIKA

    Ocean Side, et après, il reste sur le Texas, donc du coup, c'est mars, c'est demain, s'il commence aussitôt, et c'est pareil, le T100, la première, c'est quoi, c'est début avril ?

  • ARNAUD

    Mais ouais, Ocean Side, c'est la grosse course, et puis c'est vrai que Texas, normalement, c'était toujours début avril, je crois que cette année, c'est le dernier week-end de mars, donc tout ça, c'est avancé d'une bonne semaine. Bon, si tu veux, ceux qui vont... Ils vont faire un focus sur le Texas et j'imagine que Chevro avec la performance qu'il avait fait là-bas il va certainement se réorienter sur le Texas. Le Texas il peut faire très chaud. Déjà fin mars, et Talon Zarote maintenant pourquoi pas. Mais c'est surprenant.

  • MIKA

    Hâte de voir les calendriers. Il n'a pas communiqué je crois Denis encore sur son calendrier mais ça serait bien d'avoir cette info là parce que Ouais, Texas, vraiment, ça va être la première grosse, grosse course de l'année. Et ça peut être très, très intéressant à suivre pour savoir comment après vont s'orienter ceux qui auront bien matché et comment vont réagir ceux qui ne l'auront pas fait. Parce que pour faire un bon classement, on l'a dit au tout début, il faut faire trois foules. Et si tu prends un coup sur le casque sur ton premier foul, ça va être difficile de réagir derrière.

  • ARNAUD

    Ouais, ça peut être tous les athlètes qui sont là-bas. Ça peut très certainement être des athlètes qui vont faire un target sur les... trois gros Ironman de début de saison que sont Nouvelle-Zélande, Afrique du Sud et puis Texas et il y a une vraie il peut y avoir un vrai intérêt pour des athlètes qui vont jouer la série sur le long terme d'essayer d'aller marquer des gros points sur une de ces trois courses car je crois que ces trois Ironman font partie de l'Ironman pro-série si je ne me trompe pas J'ai un doute sur l'Ironman Nouvelle-Zélande, mais je serais surpris qu'il n'y soit pas. Parce que pour les athlètes de l'hémisphère sud, c'est une course qui est quand même plutôt bien placée dans le calendrier. C'est à la fin de leur été pour eux. Ça peut permettre d'aller chercher des points sans avoir des athlètes qui vont courir partout, tout autour du monde. La saison, si tu veux, est en train de se former. Elle est en train de prendre forme. d'une façon qu'on n'aurait peut-être pas pu imaginer il y a encore 3-4 mois. C'est-à-dire que moi j'aurais imaginé qu'on allait avoir un ou deux mecs de la WTCS qui allaient migrer sur le circuit Tessant. Ce n'est pas un ou deux, c'est la moitié du peloton qui a migré là. Et ça forcément, ça change la donne. Et je pense que d'un point de vue spectacle sur le circuit Tessant, ça nous présage une super année en termes d'images et surtout s'ils ont continué à bosser sur la qualité de leur retransmission et de leurs commentaires. et ça va donner aussi ça redonne de l'intérêt au circuit Ironman Pro Series parce que d'avoir des mecs d'avoir Ditlev Ledlow et les Norvégiens rien que là déjà sur le circuit Ironman t'es sûr que t'amènes du monde, t'amènes des gens qui sont à même de regarder tu crées de l'intérêt et je trouve que c'est vraiment bien pour notre sport et ça va dans ce qu'on disait un petit peu il y a déjà quelques mois où on va vraiment avoir une super spécialisation des athlètes où les mecs qui courent sur le très long, donc le full on les verra pas ou très peu sur le half

  • MIKA

    Et par contre, à chaque annonce de l'organisation du T100, je pense que Sam Long devait commencer à se faire mal à la tête. Parce qu'avoir tous les athlètes du cours qui débarquent...

  • ARNAUD

    Il ne doit pas rigoler lui.

  • MIKA

    Le pauvre, il s'est tapé sur la main avec une enclume toutes les courses. Et là, j'aimerais bien... Il a fait une vidéo, je ne l'ai même pas regardée, c'est ses trois conseils pour s'améliorer en vélo. J'imagine que ça doit être pertinent. Mais j'aimerais bien qu'il nous donne des conseils pour s'améliorer en natation ou qu'il nous donne des indications sur ce qu'il fait.

  • ARNAUD

    Je ne le vois pas voir là-bas. Il n'y a qu'un moment là.

  • MIKA

    Ce qui s'est passé en tout début de saison, je pense qu'il a profité de l'état de fraîcheur où les athlètes n'étaient pas prêts. Ils arrivaient un peu comme Léon où ils débarquaient quasiment sans entraînement. Et là maintenant, qu'est-ce que ça va donner avec des athlètes qui débarquent, qui nagent une 6, une 8 comme pour rigoler ? sur 2 km et on n'en est pas là pour Sam donc j'ai hâte mais en même temps j'ai pas hâte parce que si ça se passe mal sur les deux premières courses j'imagine que ça va être compliqué de jouer le jeu depuis la saison l'année dernière,

  • ARNAUD

    oublie pas qu'il y avait ni Eli Gins ni Martin Vendry donc ça change quand même ni Vincent, donc ça change quand même grandement la donne bon voilà, intéressant, moi j'ai hâte de voir tout ça arriver, écoute euh... Je te souhaite une bonne fin de semaine, mon bandit. On essaiera de faire un petit live depuis Marrakech devant un tagine légumes là-bas. Et puis, ça fait longtemps que je ne suis pas sorti de mon petit Jura. Et puis, j'ai hâte d'aller faire cette course. Et puis surtout, c'est sympa d'aller se mixer dans une autre culture. Bonne semaine. Bonne semaine à tous. Entraînez-vous bien. Vous niquez pas les mollets. La bise. Ciao, ciao.

  • MIKA

    Merci.

Chapters

  • Introduction et préparation pour la compétition

    00:24

  • Michael se prépare pour le marathon de Marrakech

    01:05

  • Arnaud parle de son entraînement et de la récupération

    01:48

  • Stratégies nutritionnelles pour le marathon

    07:40

  • Discussion sur les blessures au mollet et leur impact

    13:17

  • Tendances dans le triathlon et migration des athlètes

    21:50

Description

Êtes-vous prêt à plonger dans l'univers fascinant du triathlon ? Dans cet épisode palpitant du TRI BANDITS PODCAST, nous, Michael LECUIVRE et Arnaud SELUKOV, vous emmenons dans les coulisses de nos préparations pour les courses à venir. Que vous soyez un triathlète aguerri ou un passionné du sport, cet épisode est fait pour vous ! Nous partageons nos expériences d'entraînement, les défis que nous rencontrons sur la route, et bien sûr, nos stratégies nutritionnelles pour briller lors des compétitions.


Arnaud, qui se prépare pour un marathon à Marrakech, nous parle de ses objectifs de temps et des techniques qu'il utilise pour optimiser sa performance. En parallèle, Mika nous fait découvrir ses expériences d'entraînement avec du matériel triathlon spécifique, dévoilant ainsi des astuces que tout triathlète devrait connaître. Nous ne manquons pas d'aborder un sujet crucial : la récupération. Après tout, qui n’a jamais été freiné par une blessure au mollet ? Nous discutons des impacts que ces blessures peuvent avoir sur les performances des athlètes, et comment nous pouvons les éviter.


Ensemble, nous explorons également les tendances actuelles dans le monde du triathlon. Saviez-vous que de nombreux athlètes migrent entre différents circuits ? Nous analysons cette dynamique ainsi que l'impact des sponsors sur les carrières des triathlètes. Grâce à notre expertise en tant qu'entraîneurs, nous vous proposons un zoom sur le triathlon qui vous donnera envie de vous surpasser lors de votre prochain défi ironman.


Le TRI BANDITS PODCAST n'est pas seulement un podcast sport ; c'est un rendez-vous incontournable pour tous les passionnés de triathlon francophone. Que vous soyez en train de peaufiner votre entraînement running ou que vous souhaitiez découvrir les histoires inspirantes du triathlon, notre épisode vous offre une dose d'inspiration et de motivation. Nous sommes là pour rendre la pratique du triathlon encore plus passionnante et accessible, avec un ton sérieux mais toujours agrémenté d'une touche de fun.


Rejoignez-nous pour cet épisode captivant où nous partageons nos conseils d'entraîneurs et nos anecdotes d'athlètes. Préparez-vous à plonger dans le monde des triathlètes, des défis ironman, et des histoires du triathlon qui vous donneront envie de chausser vos baskets et de vous lancer dans l'aventure. N'attendez plus, écoutez-nous et devenez un triathlète inspiré !


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Transcription

  • ARNAUD

    Bonjour à toutes et bonjour à tous et bienvenue sur l'épisode voici de janvier 2025 du Tribe and Eat. Salut Mika, comment vas-tu ?

  • MIKA

    L'épisode gala. Bien content d'être sur cet épisode gala. Il y a pas mal de choses qui se passent. Alors il n'y a pas de course, mais on a plein de choses à se mettre sous la dent. Il y a pas mal de choses qui se passent en sous-main, ou pas en sous-main d'ailleurs, mais donc encore un bon petit moment à causer triathlon et de ce qui se passe.

  • ARNAUD

    Oui, ça risque d'être un petit peu décousu, mais bon, ça vous avez l'habitude. Mais il y a pas mal de petits sujets, à la fois entraînement, à la fois compétition, à la fois décision de course. On a une trame. Déjà, toi, tu en es où au niveau d'entraînement actuellement ?

  • MIKA

    Au niveau quoi ?

  • ARNAUD

    Depuis notre footing de la semaine dernière.

  • MIKA

    Je récupère mes mollets. Non, je plaisante. Je fais plein d'expérimentations en ce moment. J'ai un masque à analyse d'échanges gazeux, donc du coup je fais des manipulations sur les petits-déj, les séances et ainsi de suite. Donc ça c'est plutôt intéressant. Moi je commence doucement parce que c'est à Rott, donc on en reparlera tout à l'heure, c'est un objectif un peu plus lointain. Alors que toi par contre, mon bandit, t'es sur le point de partir là, t'es dans les valises, et il va falloir que tu prennes un peu de crème solaire et tout ça, et puis il va falloir faire attention à tes molèles d'ailleurs.

  • ARNAUD

    Ouais ouais, ça se précise donc. Moi, c'est un marathon de marrakech ce week-end. J'ai fait ma dernière sortie dimanche. L'idée, c'était un petit peu d'arriver à passer ma plus grosse semaine de course à pied depuis quelques années la semaine dernière et d'avoir un petit peu cette semaine plutôt facile en termes de récup. Dans le Jura, si tu veux, les conditions de course à pied n'étaient pas exceptionnelles. Et comme j'avais dit l'autre jour, je n'avais pas trop la motif pour aller manger des heures de tapis. Donc je me suis astreint un petit peu à aller courir plutôt en extérieur. Donc on avait encore des portions de route qui étaient gelées, des portions de route où il ne faisait plutôt pas très chaud. Mais au final, j'ai réussi à passer une semaine descente de 84 kg de course à pied. Une journée double run et puis une journée avec une sortie longue. Et la sortie longue, je l'ai bouclée dimanche. Donc c'est un tour qui fait à peu près 21 km, qui part de chez moi. Et avec 10 km tempo, enfin les 5 premiers kilomètres, plutôt une mise en jambe parce qu'on est parti, il devait faire moins 7, moins 8. Donc j'étais avec mon gamin Mika. Et dans la partie, après on a à peu près 4 km qui est en montée régulière, 4-5% où on courait. à peu près 4,50, 5 minutes au kilomètre, mais ce qui en termes d'efforts perçus était plus proche des 4,25, 4,30. Arrivé aux 10 kilomètres, pause pipi, 2 minutes de récup, et là on est parti sur un 5 kilos à intensité course. Comme d'habitude, intensité course, je n'ai pas su la gérer. Mon idée pour le marathon, ce serait d'essayer de faire en dessous de 3 heures. Pour la simple et bonne raison, c'est que j'ai regardé les résultats de l'année dernière. L'année dernière, ma catégorie d'âge se gagne en 3.06.15. L'idée, c'est de faire en dessous de 3.06.14. L'idée, c'était de faire 5 km à allure course sans regarder la montre. Résultat des courses, j'ai couru 19.20 sur le 5 kg. C'était peut-être un peu ambitieux au niveau des allures course. Mais je ne l'ai pas trop roté. Ça s'est bien passé. Surtout sur la fin de la semaine, j'étais assez content. Et puis, les 5 derniers kilomètres, on a fait un petit peu plus. un peu de travail technique en descente. Donc, c'était pas mal. Et puis, hier, journée tranquillou, j'ai sorti le gravel hier parce que finalement, il fait un petit peu moins froid. Donc, je suis allé rouler un petit peu sur des restes de plaques de neige pour essayer de... Enfin, c'était une journée à plusieurs... À géométrie variable. Il y avait le plaisir de sortir le gravel. Il y avait... Le plaisir de faire une sortie en extérieur et puis d'aller tester certains types de pneus en prévision des championnats du monde de triathlon d'hiver qui ont lieu dans un mois. J'ai la bonne intention de prendre le gravel et de voir un petit peu comment ça passe. J'étais assez surpris que ces pneus gravel offraient une qualité d'accroche qui était plutôt pas mal sur une neige qui n'était pas très présente mais plutôt glacée et assez dure. C'était plutôt un bon choix. Et puis voilà, les valises, parce que départ vendredi matin à 5h, et puis arriver à Marrakech sur le coup de 10h, un petit run de décrassage, samedi, retrait des dossards, un deuxième petit run sur le parcours, et puis dimanche matin, la course, avec une météo annoncée, alors tu y croiras si tu veux, mais ça fait des mois qu'il n'a pas plu à Marrakech, ils annoncent quoi pour dimanche matin ? De la pluie. Donc nickel ! En fait, tu sais que t'es chat noir, t'es chat noir ! Et sinon, ça va, je me suis coincé le cou en rangeant du bois, de l'Arnaud normal, en phase d'approche d'une compétition. Et surtout, je suis content de ne pas m'être abîmé au niveau des mollets, parce que ça fait plusieurs années que dès l'instant où j'ai monté un petit peu mon volume sur la course à pied. C'était vraiment un petit peu mon point faible. Je m'étais bien amoché fin 2023 le mollet parce que je m'étais fait une déchirure, une bonne déchirure. Et j'étais allé faire Zoffingen 15 jours après. Forcément, ça n'avait pas aidé la cicatrisation. Et c'est toujours un petit peu mon tendon d'Achille. Et là, je suis content d'avoir réussi à gérer ça pas trop trop mal. Je pense que les nouvelles générations de chaussures... pas les carbones mais les nouvelles générations de traîneurs un peu tempo qui offrent des mousses avec une grosse qualité d'absorption et j'ai pas mal couru avec des Oka Maxxis récemment qui pardonnent quand même vachement et surtout ce que j'ai beaucoup apprécié sur ces chaussures là c'est comme j'ai beaucoup couru en extérieur la mousse elle a pas tendance à se durcir de trop quand il fait froid parce que ça c'est un truc qu'il faut garder aussi à l'esprit tu l'as vu l'autre jour on a couru ensemble avec les Hone les Cloud Monster... Et l'éclat de Monster, quand il fait 15 degrés ou quand il fait moins 5, vous n'avez pas du tout le même ressenti. Ça a tendance à tabasser un petit peu plus. Et j'ai vraiment trouvé que la mousse Oka, elle était un petit peu meilleure à ce niveau-là pour les conditions froides et elle pardonnait plutôt pas mal. Et puis aussi le fait que, malgré que j'ai fait pas mal de kilométrages, comme les conditions de course étaient souvent soit de la neige, soit des routes gelées, je n'ai pas fait beaucoup de vitesse et j'ai pas mal couru avec mes chaussures de trail. qui sont aussi des Oka, des Tectonics, avec le même type de mousse, et qui offraient une bonne accroche, et puis pardonnent relativement bien. Donc pas de soucis au mollet, et c'était un sujet que je voulais un petit peu aborder, parce que j'en ai discuté avec un de mes...

  • MIKA

    Avant de te laisser partir, juste, tu nous as parlé de ta stratégie d'allure, donc tu pars pour un 3h. Donc un 4-14 et tu veux partir à 3-50, donc jusque là j'ai bon ?

  • ARNAUD

    Oui c'est ça.

  • MIKA

    Après en stratégie alimentaire, tu as quelque chose de prêt ?

  • ARNAUD

    Oui, parce que là-dessus, autant sur d'autres stratégies, généralement j'ai tendance à les foutre à la poubelle, par contre sur l'aspect nutrition, je suis relativement pointu à ce niveau-là. Alors, il y a un ravitaillement tous les 5 km, les ravitaillements annoncés c'est aux tranches d'orange, donc on ne fait pas un marathon sur des tranches d'orange. éventuellement à 10 km mais après ça se complique donc ma stratégie elle est relativement simple c'est qu'on va arriver peut-être entre 45 minutes et une heure avant le départ pour arriver à se positionner dans les sas, jusque là il n'y a rien d'exceptionnel et j'aurai avec moi une bouteille de 50 cl avec un sachet Morten 160, donc 160 calories que je vais boire tranquillou au moins la moitié et sur les 30-40 minutes avant le départ. Sur cette bouteille, alors pourquoi une bouteille plutôt qu'une gourde ? Parce que j'envisage de la balancer à un ravitaillement à un moment, donc si je peux éviter de balancer une gourde pliable Salomon à 20 balles, ça m'arrange. Et cette petite bouteille de 50 cl, vous savez, c'est les bouteilles avec les espèces de bouchons, type bouchons de gourde, je vais y scotcher 3 gels dessus. Au niveau gel, j'alterne un gel Morten 100 et des gels Precision Hydration. J'ai le PF90, c'est le gros gel qui représente 90 grammes de carbohydrate, de glucides. 90 grammes, ça vous fait en gros 360 calories. Moi, aujourd'hui, sur un marathon, ce que j'envisage, c'est de rester... Sur environ 300 calories à l'heure. C'est ce qu'il me faut à peu près. Certainement un peu plus le matin parce qu'il fera un peu plus froid.

  • MIKA

    ils annoncent de la pluie mais ils annoncent quelle température ?

  • ARNAUD

    le matin ça serait 11-12 et on devrait avoir 16-17 dans la journée si c'est ensoleillé comme la veille le matin il fait plus frais donc il peut faire 8-9 par contre la journée ça va monter 24-25 départ à 8h30, le soleil se lève à 8h j'ai tendance à dire que le matin on aura peut-être une dizaine de degrés et que s'il y a du soleil on risque de finir avec 24-25 s'il n'y a pas de soleil il peut faire 21-22... Il y a quand même une grosse amplitude de température. Je ne suis pas un Kenyan anorexique, donc je ne vais pas courir 1h59. Je risque de passer, on passe quand même une heure de plus sur le parcours. Et moi, sortie longue, c'est à peu près 300 calories à l'heure. Donc 300 calories à l'heure, ça fait 3 gels à prendre à l'heure. Savoir que je vais démarrer avec ma bouteille dans laquelle il va me rester à peu près 80-90 calories, ce qui va m'emmener au niveau de la première demi-heure. Les 10 minutes suivantes, je ne prendrai rien. Arrivé au deuxième ravitaillement, celui des 10 km, à partir de là, je commencerai à prendre un gel avec une centaine de calories à chaque prise. Sur la durée du marathon, ça me fait prendre l'équivalent de 9 gels mortels. Il faut quand même partir avec un petit peu de matos. J'ai un short avec des poches bien au niveau des cuisses qui sont collantes sur le côté. C'est un short de trail, un short salomon. Donc c'est quand même bien pratique de pouvoir partir ça. Et puis j'ai des gels qui sont scotchés un petit peu comme ce qu'on peut voir sur certaines compétitions, sur les marathons, les mecs ils ont leurs gourdes avec les gels. Et puis également à Kona, les professionnels ils avaient leurs gourdes avec quelques... Aussi dans le monde du cyclisme, on les voit quand les gars ils leur passent une gourde à la fin, il y a deux gels de scotchés à côté. Donc l'idée d'avoir la gourde, pardon d'avoir la bouteille, c'est que... Si jamais les ravitaillements sont positionnés de façon assez aléatoire, en cours de route, et si la température monte plus tôt dans la dernière heure, cette bouteille de 50cl, une fois qu'elle est vide, elle n'est pas gênante, je la garderai à la main et puis ça me permettra de la remplir à certains ravitaux, soit pour m'arroser la gueule, soit pour me mettre un petit peu d'eau dans le gosier, parce qu'une des particularités de Marrakech, c'est que c'est très très sec, et nous en arrivant ici de la montagne, j'ai peur. que cette sensation de sécheresse et de pouvoir se mettre un petit peu d'eau. Et puis, on ne sait pas comment ça va se passer au niveau des ravitaux parce que c'est quand même 16 000 personnes. On est à peu près 9 000 sur le marathon et 7 000 sur le SMI avec des parcours qui s'entrelacent un petit peu. Donc, on peut très bien arriver à un moment et puis arriver à une table où vous avez 150 mecs qui essayent d'aller chercher un gobelet d'eau. Donc, je préfère jouer la sécurité et me... pénaliser de courir un petit peu avec une gourde, avec une bouteille, plutôt que de sauter un ravito et puis de finir en travers. Donc l'objectif annoncé, effectivement, serait d'essayer de courir en dessous de 3 heures. Honnêtement, je pense que c'est ambitieux. Je me verrais plutôt atterrir si je fais une belle course entre 3 et 3,5. Voilà. Si je fais en dessous de 3,5, je serais content. Si je fais en dessous de 3 heures, je serais super content. Et puis, voilà.

  • MIKA

    Ok, et donc du coup on voulait parler des mollets, parce que toi comme moi on connaît des gens qui connaissent des gens qui perdent leur mollet et qui ont des petits soucis de patience, parce que c'est quand même un clé de voûte du triathlète, l'art de rien. On se dit toujours quand on est blessé on peut toujours faire autre chose, mais le mollet c'est quand même un petit peu présent à la fois en vélo et en course à pied, et quand on a un caillou dans la chaussure comme un problème de déchirure ou de contracture au mollet. Le problème, ce n'est pas se guérir, c'est à quelle vitesse. Ce n'est pas à quelle vitesse on va courir, mais à quelle vitesse on va revenir de cette blessure.

  • ARNAUD

    Oui, le mollet, chez les triathlètes, c'est vraiment une des parties du corps qui est extrêmement sollicitée. En course à pied, le mollet a tendance à se contracter en tirant sur le tendon d'Achille pour amener la pointe du pied, la faire descendre et amener une motion. vers l'avant. En vélo, le rôle du mollet est complètement différent. C'est-à-dire que quand vous appuyez, la contraction du mollet fait qu'elle est là pour retenir que votre talon ne s'enfonce pas sous l'axe de la pédale. Donc il y a deux façons de travailler qui sont complètement différentes. Et c'est pour ça que souvent quand on se fait une déchirure au niveau du mollet en course à pied, on se rend compte que quand on fait du vélo, on n'a pas du tout de douleur. Donc ça c'est une première... C'est une première chose, c'est-à-dire que si vous vous faites mal au mollet... Il y a plusieurs endroits où vous pouvez vous faire mal. Soit vous faites une déchirure qui va être à l'intérieur du mollet. En gros, il y a trois muscles à l'intérieur du mollet. Vous avez un muscle interne et les deux muscles externes qui sont plutôt sur les côtés. Généralement, ça va plutôt être le muscle interne et plutôt proche de l'attache du haut du tendon d'Achille avec le muscle interne. Ce sont des blessures qui sont vraiment embêtantes, pour ne pas dire de gros mots. Parce que ça peut être très très long à cicatriser, dans le sens où dans notre vie de tous les jours, dès l'instant où on est debout, on met de la tension et on met de la pression sur notre mollet. On ne peut pas se déplacer aujourd'hui debout sans avoir le mollet. Alors c'est une mauvaise chose parce que ça le sollicite, mais c'est une bonne chose parce que ça l'oblige à travailler et ça garde une vascularisation. Savoir que dans le cadre d'une cicatrisation musculaire, d'avoir une bonne vascularisation, d'avoir du sang qui circule, c'est toujours positif. Vous entendrez souvent des kinés qui vont vous dire Ah, tu as une déchirure au mollet, fais du glaçage, alternance de chaud et de froid. Ce n'est pas l'alternance de chaud et de froid qui va faciliter la cicatrisation, c'est le fait que ça amène du sang. D'avoir du chaud et du froid, c'est très bien, mais c'est vous augmenter le débit sanguin qui va vous faciliter la cicatrisation. Mon conseil dans le cadre d'une bonne déchirure, et pour tous ceux qui ont eu une déchirure, c'est de vous mettre en place. On sait bien les symptômes, on court, il n'y a pas de signe avant-coureur et tout d'un coup vous avez l'impression qu'on vous met un coup de couteau dans le mollet. En règle générale c'est game over, essayez de continuer là-dessus, vous n'allez faire que d'aggraver la situation. Il y a plusieurs phases dans la cicatrisation, il y a une semaine où globalement il ne faut vraiment pas faire grand-chose et quand je dis pas faire grand-chose, c'est vraiment pas grand-chose parce qu'il faut laisser un petit peu de temps aux premières fibres d'arriver à se réparer. Pensez aussi que quand vous allez à la piscine, si jamais vous passez une séance natation où effectivement le mollet n'est pas sollicité, pensez à nager avec un poule et surtout quand vous poussez du mur, poussez avec la jambe opposée. Parce que le fait de pousser depuis le mur, vous allez vraiment à chaque fois systématiquement remettre en tension votre mollet et ça ne va pas aller dans le bon sens au terme de la cicatrisation. Et c'est souvent en fait que quand vous discutez avec les gens qui ont eu des déchirures au mollet, vous vous rendez compte que... Au bout d'une semaine, ça va un petit peu mieux. Et au bout de 10 jours, on se croit un peu champion du monde et plus malin que tout le monde. Et puis, on va aller retenter un petit run. Le premier va bien aller. Et le deuxième, généralement, ou le troisième, ça va repéter. Et là, vous êtes reparti pour 3 à 4 semaines. Donc, mon conseil, c'est de continuer à faire ce qui ne vous crée absolument pas de douleur. Donc, si c'est du vélo, c'est très bien. Si c'est de la marche à pied, c'est très bien. Et surtout, pensez à donner du temps. Et mon conseil, c'est que... 4 semaines sans course à pied, c'est vraiment le minimum pour arriver à avoir une cicatrisation qui soit suffisante à l'intérieur du mollet. Et surtout, quand vous allez rattaquer, pensez à rattaquer vraiment de façon progressive, plutôt sur des sols meubles. N'hésitez pas à utiliser une paire de chaussures avec un drop un petit peu plus important. Et puis, la première séance, ce n'est pas 21 km au seuil. ou des répétitions en montée. Non, mais si tu veux, j'essaye de mettre un petit peu en lumière ça, mais c'est vrai qu'on est con. Et généralement, quand on recommence à courir, on est tellement content de pouvoir recommencer à courir sans douleur. C'est que même si on se dit, allez, je pars, je fais 5 km tranquille, tu peux être tranquille que dans 90% des cas, on va se dire, tiens, je vais aller tenter une petite accélération dans cette bosse pour voir si ça tient. Et c'est souvent là que ça part en sucette. Donc, soyez... Soyez vraiment prudent à ce niveau là et puis n'hésitez pas vous savez sur la durée de la saison une à deux semaines supplémentaires sans course à pied ça va pas changer la face du monde ça peut vous permettre de faire un petit peu plus de vélo et ça c'est toujours vachement positif et puis généralement on se rend compte que même après un arrêt de quatre cinq ou six semaines complets de course à pied eh ben on revient quand même relativement rapidement à notre niveau On a souvent tendance à entendre les professionnels qui reprennent très rapidement et qui trouvent qu'ils sont à des années-lumières de leur niveau. Mais on n'est pas tous des champions olympiques. Généralement, après trois à quatre semaines de reprise de course à pied, ça se passe quand même plutôt pas mal. C'était vraiment un peu le conseil. Cette idée m'est venue d'un de mes athlètes, Thibaut, qui a une blessure au niveau du mollet. qui est un petit peu récurrente et c'est vraiment le fusible du corps humain chez les athlètes d'endurance parce que dès l'instant où on va tirer, c'est le mollet qui va en prendre plein la gueule. N'hésitez pas à être prudent si ça vous arrive. Moi, j'ai eu l'occasion, quand j'étais à Singapour, j'avais un médecin du sport qui m'avait proposé de faire des injections de PRP. PRP, c'est Plaquette Rich Plasma. En fait, on vous prend du sang, ils en tirent les plaquettes, et puis derrière, ça vous est réinjecté à l'endroit de la blessure. Alors, c'est super douloureux, parce que la réinjection se fait à l'endroit de la blessure. Plus la blessure est profonde dans le muscle, plus c'est douloureux. Ça ne peut pas être fait sous anesthésie parce que l'anesthésie, elle limite la capacité à cicatrisation. C'est très efficace. C'est une technique qui avait été utilisée auprès des joueurs de rugby quand ils prenaient un gros jeton ou qu'il y avait quelque chose. Donc, ça permettait de reprendre l'entraînement un petit peu plus rapidement. Mais au final, moi, ce que j'avais vu, je l'ai fait plusieurs fois, ces injections NPRP, outre le fait que c'est super douloureux, ça va vous permettre d'avancer votre prise d'une à deux semaines. Au final, ce n'est pas la fin du monde. Si vous n'avez pas d'objectif immédiat, soyez patient, soyez prudent. Et surtout, pour ceux qui ont fait une coupure en fin de saison et que vous vous rattaquez là, la progressivité, c'est quand même la règle numéro un. Et puis, s'il vous arrive un souci comme ça, ce n'est pas grave. On prend le temps et on laisse bien cicatriser. Parce que si jamais on met la charrue avant les bœufs et qu'on essaye d'anticiper un petit peu la reprise, il y a de fortes chances que ça se retourne contre nous et que ça vienne nous mordre dans le cul au cours de la saison. Et puis c'est vrai que quand on a payé 400 ou 500 balles pour le T100 de Fréjus, par exemple, après, bon d'accord, ça vient. Quand vous aurez payé 400 balles pour aller faire le T100 à Fréjus et que vous allez vous déchirer le mollet 15 jours avant, c'est un peu embêtant. Donc ne soyez pas les champions du monde de l'entraînement en janvier-février. S'il y a une blessure, on la laisse cicatriser et on revient après. Voilà, c'est les conseils du vieux Renard. Arnaud ?

  • MIKA

    Il y avait aussi une précaution à prendre, on peut demander des conseils un peu par exemple à Vincent Louis ou à Ruth Assel qui sont des professionnels et qui sont pourtant des fois un peu embêtés à la longue sur des blessures de ce style-là parce que Vincent était embêté au mollet et Ruth a fait une saison blanche, donc Ruth Assel est une athlète anglaise et je crois que c'est la petite copine de...

  • ARNAUD

    de

  • MIKA

    Alistair Brownlee et pourtant c'est une athlète qui est très très performante en vélo et en course à pied,

  • ARNAUD

    c'est une super coureuse malgré son gabarit elle vient d'ailleurs de la Zwift Academy moi je l'avais rencontrée à Kona en 2019 quand on était dans la maison Zwift et c'est une athlète qui est un petit peu atypique parce qu'elle est très musculeuse et elle avait un vélo à l'époque c'était spécialised, c'était pas encore les vélos canyon Elle avait une taille très petite du Specialized, un XS sur le Specialized. Mais mon Dieu, quand elle était sur le vélo, les gars, il ne fallait vraiment pas sortir une oreille parce que sinon vous étiez vite droppé et vous la voyiez partir un petit point orange qui partait très loin et très vite sur la Queen K.

  • MIKA

    Elle a gagné l'Ironman Barcelone, me semble-t-il, avec un marathon en sub 3. Donc c'est quand même pas une coureuse du dimanche, athlète pro. Et elle, elle a tiré une saison blanche parce qu'elle n'arrive pas à retirer... J'aime bien cette expression-là, c'est un vrai caillou dans sa chaussure. Mais je pense que dans la façon de l'aborder, dans la façon de la patience, on ne peut pas être patient quand on est pro puisque les résultats, c'est le salaire à la fin du mois. Donc c'est compliqué, mais en même temps, c'est un petit peu comme nous, quand on met 400, 500, 700 balles dans une inscription. Le plus difficile, ce n'est pas d'aller jusqu'à la ligne d'arrivée. Le plus difficile, c'est d'arriver à la ligne de départ sans être blessé. Et vous avez 50% des gens qui sont au départ, qui sont ou déjà extrêmement fatigués, qui ont envie que ça se termine alors qu'ils sont au départ, donc la journée va mal se passer, ou qui sont blessés ou qui se sont blessés pendant leur préparation. Et là, c'est le côté mental. Forcément, quand on a été blessé et qu'il nous en manque, déjà quand on a fait un super plan d'entraînement et qu'il ne nous en manque pas, on n'est pas forcément super serein au départ d'un Ironman. Là, quand on a été blessé, qu'il nous en manque, on se demande, et si on y va avec un petit projet de performance, on peut avoir un petit shift au niveau de la tête. Et donc, c'est important dans tous les cas. Et comme disait très sagement Arnaud, à un moment donné, faire une ou deux semaines supplémentaires, plutôt tranquilles, ça ne peut qu'être un pari gagnant. Et puis, nul doute que si sur votre première sortie, vous alternez marche-course, par exemple, Ça c'est un truc... Ah bah tiens, j'ai repris, du coup j'ai encore mal. Oui mais t'as repris quoi ? T'as repris 10 bornes ? Non, on reprend pas avec un 10 km. Courir 10 km, vous avez 85% de la population française qui n'est pas capable de les faire tout court. on a perdu ça de tête et la progressivité après un retour de blessure il faut se dire que l'endroit où vous vous êtes blessé vous repartez quasiment de zéro donc vous allez revenir vite mais reprenez très très progressivement et les blessures au mollet c'est vraiment un truc qui est récurrent chez les professionnels,

  • ARNAUD

    regardez Gustave c'est quelque chose qui traîne depuis des années et des années voilà il faut vraiment pas hésiter mais Ce qui vaut pour une blessure au mollet va valoir également pour autre chose. C'est-à-dire que vous chopez une bonne grippe ou vous chopez une gastro ou un truc comme ça. Quand on commence à aller mieux, on se rend compte qu'au bout de 48 heures, on va vraiment bien. Et puis là, on va aller refaire une séance, deux séances, trois séances. On se dit ça va bien. Puis la quatrième, tout d'un coup, on ne se sent pas bien. Notre système immunitaire, il est nouveau en bas et tout ça. Pensez toujours que quand vous avez été malade ou quand vous avez été blessé, on met notre système immunitaire en overdrive. L'importance, moi ce que je dis à mes gars, en rite générale, c'est quand vous êtes malade, déjà on ne fait rien, si vous avez de la fièvre, on ne fait rien, ça c'est clair. Et quand vous commencez à aller mieux, on donne encore trois jours de repos, parce que ces trois jours-là, ils ne vont pas changer la face du monde, mais au moins vous allez permettre à votre organisme pendant ces trois jours-là de continuer à se reconstruire, de continuer à se renforcer, et d'avoir un système immunitaire qui soit un petit peu plus solide, parce qu'il n'y a rien de pire que d'avoir un système immunitaire qui soit déjà un petit peu en bas. Et derrière, vous allez aller à la piscine. Et Dieu sait que les piscines, c'est quand même un melting pot de bactéries, de virus et tout ça. On peut faire ce qu'on veut, mais c'est inhérent à la pratique d'une piscine. Vous avez des mecs à poil et des gamins qui pissent dans le bassin, il ne faut pas oublier. Donc d'arriver là-bas avec un système immunitaire un peu en bas, il y a beaucoup, beaucoup de chances qu'on récupère tout ce qui traîne. Donc quand vous commencez à aller mieux, ça ne veut pas dire que vous êtes réparé, ça veut dire que vous commencez à aller mieux. Et derrière, 24. 48, 72 heures supplémentaires de repos ou vraiment de très très basse intensité, ça peut être quand même super positif et vous regardez si vous discutez avec les athlètes, quels qu'ils soient vous allez vous rendre compte, les mecs j'ai eu une grippe un petit peu avant Noël après ça allait mieux et bim j'ai rattrapé quelque chose et c'est reparti, j'ai chopé un rhume et puis il y en a beaucoup d'entre vous qui ont des enfants en bas âge, qui ont repris l'école, qui vont aller là-bas, qui vont être en contact avec d'autres gamins qui sont malades enfin voilà, c'est un presse, on tombe vite dans l'histoire sans fin Donc quand on commence à aller mieux, on booste son système immunitaire. Pour ça, c'est une alimentation de qualité. On évite l'alcool. On évite tout ce qui va être produit un petit peu acidifiant. C'est la période des oranges. Allez vous acheter 2 kilos d'oranges à la biocop du coin de chez vous et puis vous en mangez une le midi et puis une le matin après votre petit déjeuner. Un petit peu de vitamine C acéro là que vous pouvez ajouter. Et puis voilà. Et pensez à vous hydrater. Pensez à ne pas vous mettre... dans une condition où vous allez être tout le temps fatigué, c'est-à-dire que dormez, reposez-vous. Et notre système immunitaire, c'est vraiment quelque chose qu'on devrait avoir à l'esprit comme étant un animal à côté de vous. Il faut le garder en bonne santé, il faut le garder toujours en bon état, si vous voulez qu'il fonctionne bien.

  • MIKA

    Et ça, donc du coup, on peut en parler à Gustavidon,

  • ARNAUD

    par exemple. Par exemple, quand ses copains sont sur la piste à Bergen. en train de faire des milles en 2,56. Il courait quoi ? 3,11 ? C'est ça, dans les 3,11.

  • MIKA

    3,11, pas bien vite.

  • ARNAUD

    3,11, pas bien vite. Et puis après, avec les pointes 2,56, 2,57. Mais voilà, un Gustave qui était quand même un peu sur cal et puis qui faisait quand même quelques 400 avec, alors qu'il sortait de maladie. Et si vous regardez cette vidéo de Christian Blumenfeld, vous allez vraiment retrouver tout ce que je viens de dire. C'est-à-dire que Gustave, il a été malade avant Noël. Il a commencé à aller mieux. Bim, il est retombé malade, il a commencé à aller mieux, il a repris l'entraînement sérieusement, bim, il est retombé malade. Et là, les gars, ils sont à Fréjus, à côté de Nice, à Saint-Laurent-du-Var actuellement. Et l'idée pour eux, c'est quand même de cloquer des gros kilomètres. Et Gustave, il est toujours un peu en souffrance parce que ça fait bientôt deux mois qu'il a un site immunitaire qui est haut, qui est bas, qui est haut, qui est bas. Et malheureusement, c'est difficile de construire... de mettre les briques importantes d'une saison qui va être longue, puisque ça va les emmener jusqu'à Marbella, en étant un coup on, un coup off. Donc pensez que vraiment le message, c'était vraiment ça, c'était de se dire, vous n'êtes pas bien, il faut le prendre comme ça, on n'est pas bien, et puis 15 jours, 3 semaines d'activité vraiment souple, ou vraiment quasiment pas, laissez votre corps se réparer, laissez tout ça revenir à un niveau, et puis derrière vous allez vous rendre compte que quand vous allez rattaquer, Vous allez péter le feu et pisser du vitriol et vous allez allumer toutes les courses. Exactement. Du coup, on a parlé, Gustave et eux, ils ne sont pas du tout sur le T100 cette année. On parle un peu de l'Ironman Pro Series au Disney ?

  • MIKA

    Oui, tu sais, on avait abordé le sujet, c'est rigolo. On est vraiment des Nostradamus du triathlon. Je ne sais plus dans quel épisode, mais on avait parlé de ça et on s'était dit, tu te rappelles que le flux important et permanent d'athlètes de la WTCS qui migraient... comme les grues en fin de saison qui migraient vers le Tessan, vers des pâtures plus vertes, allaient certainement créer un appel d'air. Alors l'année dernière, on a eu une vraie première saison de Tessan, il y avait eu quelques courses PTO avant, mais on peut dire que la vraie première saison l'année dernière, c'était l'année dernière. Et on a vu sur la fin du cycle olympique une quantité quand même importante d'athlètes. WTCS migrer vers ce circuit moyenne distance T100 qui pour mémoire c'est 2,80 et 18. Et on s'était posé la question si jamais ça n'allait pas pousser certains athlètes qui couraient également sur le T100 mais qui avaient plutôt un profil longue distance à se poser des questions sur l'organisation de leur saison 2025 parce que la quantité de firepower qu'arrivait sur le circuit T100 était quand même importante. Et on a vu, dès le milieu de saison, quand Martin Vendry, après les Jeux Olympiques, est venu à migrer sur le T100, plus personne d'autre a gagné une course. À part un autre gars de la WTCS, Yéli Gins, qui est arrivé...

  • ARNAUD

    Ils font chier les Belges.

  • MIKA

    Ils font chier les Belges, putain. Déjà en cyclocross, ils font chier leur monde. Mais voilà, Yéli Gins, Martin Vendry, ils ont quand même fait du mal à beaucoup de monde. plus personne n'a vu la plus haute marge du podium et puis à la fin du cycle T100 de l'année complètement olympique on a quand même eu des informations sur des athlètes qui migraient eux également vers de la WTCS vers le T100 avec des noms quand même je veux dire ça fait dresser les poils quoi Aiden Wild Vincent Louis Léo Berger rien que, enfin je veux dire Rien que ces trois-là, Morgan Pearson, le gars il court quand même 1,01, c'est quand même des coups.

  • ARNAUD

    Avec des jambes moyennes, il était pas très content, 1,01, 2,52 de moyenne sur 21 km, il était pas top, il fait que 15ème de la course. On imagine qu'il va pas venir faire le T100 pour rigoler. Non,

  • MIKA

    ça va. ça fait quand même beaucoup de monde, ça fait quand même du gros, gros, gros coureur à pied. Et je pense qu'aujourd'hui, des mecs qui vont caler un peu aux environs des 1.9, 1.10, ils n'ont aucune chance de voir le podium d'un circuité sans. Et donc, qu'est-ce qu'on...

  • ARNAUD

    Et là, on parle de la course à pied. Mais imagine, ceux qui sortent à Dash en natation, ça veut dire qu'il va falloir recouper des morceaux à un moment donné, que ce soit sur le vélo ou la course à pied. Mais courir plus vite qu'une 6, une 7, ça va commencer à devenir compliqué quand même. et rouler plus vite que des gens, parce qu'ils ne sont pas très patients, ils ont l'air d'être pressés ces gens-là sur le vélo. Quand on voit un Martin Van Riel ou des choses comme ça, Yelé Guinz, il n'a pas fait rire non plus sur le vélo. Nous, on sait que tout ce qui va être Mathis, Vincent, Léo, ils ne sont pas là non plus pour rigoler. On a vu que Léo, il était tout à fait capable de rouler devant, alors peut-être pas sur les toutes premières positions, mais voilà. On va avoir des gros, gros rouleurs. La question va se poser dès la fin de la natation.

  • MIKA

    ça sert pas à grand chose si tu sors à 2 minutes mais surtout que si tu veux ce qu'on a vu à Taopo qui peut avoir été ça a été rigide anciennement Taopo mais ce que l'on a vu c'est que globalement les mecs qui nagent devant ils restent devant la grosse différence entre le circuit Ironman et puis le Tessent c'est la zone de drafting qui passe de 10 à 20 mètres ça risque de changer un petit peu les règles Mais moi, je peux te garantir une chose, c'est que Hayden Wilde, Léo Berger ou Vincent Louis, que ça soit 10 ou que ça soit 20 mètres, la différence, les mecs vont être devant. Donc, je ne vois pas Léo se faire dropper à 20 mètres. Je ne vois surtout pas Vincent se faire dropper à 20 mètres. Et je n'imagine pas du tout Hayden Wilde qui va être dans les cordes parce qu'il va rouler à 20 mètres. Le gros Rico, il va pouvoir rouler tout ce qu'il veut. Les mecs, ils vont lui sucer les roues à 20 mètres. Il y a, si tu veux, moi ce que je vois, c'est cette migration de tous ces athlètes. qui sont certainement les meilleurs athlètes mondiaux aujourd'hui qu'on a sur le circuit, si tu veux, en termes de vitesse pure. Aiden Wilde, Léo Berger, déjà là, il y a déjà quand même deux médailles olympiques. Vincent Luis, on n'en parle pas, le mec, il sait quand même courir. Morgane Pire.

  • ARNAUD

    Alors, on va dire que je parle souvent de Vincent, mais je crois que c'est World Triathlon ou T100 qui ont sorti des stats sur la WTCS. Donc tout le monde peut aller regarder un petit peu les stats des derniers athlètes, de Eden Wild et d'eux, ainsi de suite. Mais juste pour rappel, les stats de Vincent. 127 départs.

  • MIKA

    Putain, il a quand même poncé le circuit pendant des années, lui.

  • ARNAUD

    Il a un peu poncé le circuit. 127 départs, c'est énorme. Mais c'est rien, ça. 127 départs, 50 podiums.

  • MIKA

    Et le mec, on ne l'a pas qualifié dans l'équipe des Jeux. Ah, ça y est.

  • ARNAUD

    C'est pas fini. Sur les 50 podiums, une fois sur deux quasiment, il est à la gagne. Il y a 24 victoires sur les 50 podiums. Ça veut dire, globalement, une course sur cinq, sur laquelle il est parti, il a gagné. Il n'y a personne qui est dans ces standards-là. Globalement, c'est 1 sur 9 ou 1 sur 10. Donc on est entre 10 et 8% de victoire pour des athlètes déjà qui sont plutôt pas mal. Pour Vincent, on est à 20%. Une fois sur cinq, il est sur le podium. Il n'y a personne qui a des stats comme ça. Il n'y a personne qui peut se le vanter, encore moins dans l'équipe de France. Et donc, c'est quand même des stats qui font peur quand le gars, il dit, et il annonce sur un podcast qu'il a fait il n'y a pas très longtemps, il est là pour gagner, il n'est pas là pour faire, il est là pour gagner le circuit Tessant et aller tenter sa chance à Kona. Et comme ça, il plie le bazar parce que pour lui, il n'a plus que deux ou trois ans dans le circuit. Attention, le gars n'est pas là pour boire du keff. Ah non non Non non

  • MIKA

    Non non mais je pense Que lui son switch Il a été fait déjà Au mois de juin Quand on lui a annoncé Qu'il n'était pas dans l'équipe Et à partir de ce moment là L'état d'esprit Il a complètement changé Et moi c'est vraiment Un désattête Que j'ai hâte de voir Et tu sais Je serais à moitié étonné Que la première course Il atomise tout le monde Et puis qu'il arrive Avec une trente d'avance Et que ce soit Une affaire entendue quoi Et je ne serais pas surpris Que ça se passe comme ça

  • ARNAUD

    Il va semer le dawa dès la natation.

  • MIKA

    Parce que c'est Vincent ?

  • ARNAUD

    Parce que c'est Vincent et parce qu'il a eu ce Ausha sur les 2-3 dernières années en WTCS. Il va rajouter 400 mètres. Pour lui, ça rajoute 4 minutes 10, donc ce n'est pas terrible d'effort. Les autres vont déjà se mettre dans le rouge. En vélo, on sait que sur les débuts de course, il était capable de rouler très fort. Il y avait un petit peu moins de continuité d'effort parce qu'il était en groupe. Là, on sait qu'il s'est roulé fort tout le temps. Ça veut dire que quelqu'un qui aura pris quelques secondes de retard en transition, c'est pareil, il n'est pas feignant. On sait très bien qu'il était capable de regagner du temps là-dessus. On se demande comment ça va se passer. Parce que si à T2, il est à une minute...

  • MIKA

    Pour lui reprendre une minute, s'il roule à 45, il va falloir rouler très vite derrière. Et forcément, plus tu roules vite, moins tu cours fort. L'équation qui avait été écrite par Albert Einstein est toujours valide. Plus tu cours plus fort, plus tu roules plus fort, moins tu cours plus vite. Ça, c'est un proverbe belge. Ce qu'on voit, c'est que cette affluence d'athlètes du très court sur le circuit Tessant a poussé certains Certains autres athlètes ont à la fois abandonné le circuit Tessant pour migrer vers le circuit Ironman Pro Series, où il ne faut pas l'oublier, les distances Ironman Full comptent beaucoup plus au classement final que les Half. En gros, si vous ne faites pas trois Full dans la saison, vous avez très peu de chances de figurer au classement final. Et donc, qu'est-ce qu'on a vu ? On a vu déjà en priorité nos deux Norvégiens qui ont annoncé un petit peu avant tout le monde que le circuit Tessant c'était négatif et qu'ils partaient uniquement sur le circuit Ironman Pro Series avec l'ambition de gagner le truc. Deuxième coup de tonnerre, Sam Ledlow qui a quand même fini super bien placé, qui a fait des super résultats en gagnant un circuit Tessant et en finissant deuxième à Ibiza, il a annoncé que pas de circuit Tessant pour lui, il basculait sur l'Ironman Pro Series.

  • ARNAUD

    Alors non, non, ça va même plus loin que ça ce qu'il a dit. Parce qu'il n'était pas contractable puisqu'il était 11e au classement final. Donc il n'avait pas de contrat automatique. Je pense que s'il l'avait voulu, il l'aurait pris. Mais il a juste annoncé que pour lui, les classements finaux, ça remplissait les comptes bancaires. Mais lui, ce qui lui remplit la motivation, c'est de gagner des titres. Donc lui, maintenant, que ce soit Tessant ou Ironman ou Challenge, tout ce qu'il veut, c'est gagner des courses et si possible des titres de champion du monde. Donc je pense que le gars, il n'est pas là pour faire le classement de la série Ironman Pro Series. Peut-être qu'il va se risquer à faire trois Ironman Full, mais je n'y crois pas. Parce que c'est pareil, encore un qui s'était claqué le mollet à Rottes il y a deux ans. Donc je pense que ça, il sait comment ça marche. Il était blessé d'ailleurs je crois quelques semaines avant Nice, ça lui a porté chance de pouvoir bien la gérer mais je pense que la surcharge il va la gérer. A mon avis, le gars il va être hyper dangereux à Nice et je pense que c'est sa course. Il l'a gagné, il a été champion du monde là-bas pour la première fois, il a pris un coup sur le casque à Hawaii plus revanchard que ça, j'y crois pas et voilà je pense que L'Ironman Pro Series, on va le voir sur quelques courses. Peut-être qu'il va distribuer des baffes comme il sait faire. Mais il va juste être là pour valider sa course. Il n'est pas qualifié d'ailleurs, donc il va falloir qu'il aille chercher la qualification.

  • MIKA

    Il a annoncé Texas.

  • ARNAUD

    Et à Texas, il commence à y avoir du monde déjà.

  • MIKA

    C'est toujours une grosse course, l'Ironman Texas. C'est un bon calcul, je trouve, pour les pros. Parce que c'est une course qui est vachement tôt dans le calendrier. Ça permet de... Une fois que ça, si ça se passe bien au Texas... Vous êtes quand même tranquille pour le reste de la saison et ça vous permet de bien gérer la deuxième partie de la saison et votre préparation, que ce soit Nice ou que ce soit Kona. Mais pour revenir un petit peu à ce qu'on disait, tous ces athlètes qui étaient sur le circuit Tessent l'année dernière, est-ce que Grandit-Lève, d'ailleurs, il a annoncé s'il avait signé le contrat, lui ? Je n'ai pas vu passer de truc là-dessus.

  • ARNAUD

    Non, non, non, il n'est pas dedans.

  • MIKA

    Il n'est pas dedans pour l'instant, parce qu'ils ont annoncé les 19... 19 des...

  • ARNAUD

    Non, le 20ème est sorti hier. Ah bon,

  • MIKA

    j'ai pas vu, mais je suis à la rue là.

  • ARNAUD

    Ouais, mais du coup je l'ai plus.

  • MIKA

    D'accord.

  • ARNAUD

    Mais ils l'ont sorti.

  • MIKA

    Mais donc ça fait quand même du monde qui est parti du circuit Tessant pour se reconcentrer un petit peu sur le très très long. Et je trouve que c'est plutôt un bon calcul parce que franchement, aussi bon Sam Laidlaw, Magnus Dietlew soit-il, je les vois mal. aujourd'hui rivalisé avec le trio Wild, Berger, Lewis, Martin, Martin Vendry et compagnie.

  • ARNAUD

    On fera tous les deux 20 burpees puisque le 20e contrat c'est Yeleguins sur le Tessin.

  • MIKA

    Le problème il est, voilà, si vous voulez, quand vous mettez les noms, Yeleguins, Martin Vendry, Rico Bogaine, Kyle Smith, Berger, Lewis, Wild. On est déjà assez de gars là. Et après, ce que tu veux, moi ça m'interpelle sur autre chose, c'est que d'un point de vue sponsor, et on sait que les mecs vivent quand même pas mal des contrats de sponsorship, si tu mets dans la balance une onzième place au général de Sam Ledlow pour Canyon, si on parle de Canyon, on ne va pas juste parler Canyon, qu'est-ce que représente une onzième place de Sam Ledlow ? au circuit Tessant au général pour Canyon ou un record vélo à Kona ? T'as vite compris. Ah bah là, je ne sais pas. T'as vite compris. Et si tu veux, et moi je pense qu'aujourd'hui, la motivation de certains athlètes de migrer sur le très long, c'est à la fois parce que c'est quand même un petit peu embouteillé aujourd'hui sur le circuit Tessant, et puis derrière, vous avez certainement des sponsors qui vont demander à leurs athlètes d'avoir un petit peu plus de lisibilité. Regarde Canyon qui signe Marjolaine. Pierret cette semaine. Marjolaine Pierret, une des meilleures cyclistes du circuit qui se retrouve sur le meilleur vélo du circuit, qui a fait zéro et ce n'est pas péjoratif, mais qui a fait zéro sur le circuit Tessant l'année dernière. Elle a été sur cale une moitié de la saison et l'autre moitié, elle a poncé la fin du classement. Elle arrive à Nice et elle fait troisième à Nice. Quatre, pardon. Elle fait quatrième à Nice. Résultat des courses, elle sauve sa saison. elle sauve ses contrats et elle signe le plus gros sponsor après Red Bull dans le monde du triathlon donc d'ailleurs si Red Bull était bien inspiré je pense qu'il signerait Marjolaine Pierret parce que moi je la verrais bien avec une casquette Red Bull elle a quand même de l'allure cette fille donc je pense que pour les sponsors l'importance d'être présent sur le circuit très long c'est quand même leur coeur de marché et un gros résultat sur une grosse course longue distance ça a quand même beaucoup plus de poids que je dirais un top 5 top 15 sur le circuit t100 d'un point de vue sponsorship

  • ARNAUD

    On parlait la dernière fois de tous les athlètes qui étaient nommés, mais que ceux qui allaient faire du bruit, c'était aussi ceux qui n'étaient pas nommés encore. Donc on voit que les listes se meublent au fur et à mesure. Par exemple, on parle de Marjolaine, mais quitte de Clément. Parce que du coup, la saison, on ne peut pas dire qu'il est parfait. Il a fait une grosse course à Texas. Il a fait une très grosse course, puisqu'au global, il finit 3e sur le podium, mais il est 2e au classement.

  • MIKA

    à cause du mangeur d'œufs ronatés.

  • ARNAUD

    Voilà. Et puis après, sur le T100, c'était un petit peu plus compliqué. Et donc, je ne sais pas où est-ce qu'il en est, Clément. J'aimerais bien avoir de ses nouvelles. Et quid du plan de course de l'année prochaine ? Donc, on sait que Marjo, elle a sauvé sa saison avec Nice. Et c'est très bien. Maintenant, du coup, qu'est-ce que ça va devenir ? Et sur quelles courses ils vont arriver à se retrouver, ça peut être sympathique. Et puis voilà, on a quand même une densité énorme. On avait un problème de riche sur le court, on va se retrouver avec le même sur le long. Là on se retrouve avec Vincent, Léo, on se retrouve avec Mathis qui sont contractés et décent. Il y a 20 athlètes, il y en a déjà 3 français. Donc il y a peu de nations qui peuvent se vanter d'avoir fait ça. Aussi bien chez les hommes que chez les filles. Donc... Maintenant, allons-y sur la saison. Tu parlais de Marjo qui vient de signer chez Canyon. Il n'y a pas que ça. Il y a eu pas mal de petits échanges aussi sur les sponsorships vélo. Qui c'est qui est passé chez Pina ? Ce n'est pas Yuri Cullen ?

  • MIKA

    Mais il était chez Pina Vélo, lui, déjà.

  • ARNAUD

    Alors, non, il y a quelqu'un d'autre qui est passé chez Pina qu'on n'a pas vu passer.

  • MIKA

    Non, mais si tu veux, c'est le... cette saison on dira les gros contrats se négocient après la fin de saison en fonction des résultats et puis les gros contrats se signent en début de saison et c'est très bien comme ça et moi je suis super content de voir des beaux sponsors qui commencent à s'intéresser aux athlètes du long parce que ça a quand même vachement d'importance et il ne faut pas oublier que c'est quand même Yann Frodeno qui a été le premier à a vraiment monnayé cette capacité à représenter une marque au plus haut niveau, que ce soit avec Debourg, que ce soit avec Canyon, bien évidemment. Yann, c'est quand même quelqu'un qui a été à la pointe de ça, et ça a été un des premiers gars à dire non, non, moi je suis prêt à signer, mais les chiffres qui sont en bas, là, ce n'est pas les bons, il faut rajouter un zéro. Parce que ça s'est passé comme ça. Il ne faut pas oublier qu'il y a 15-20 ans, des contrats, ça se négociait entre... Quand vous aviez un contrat à 5 000, l'autre, il arrivait avec un contrat à 5 500. Ou alors, on vous donnait deux vélos en plus et puis ça se passait comme ça. Maintenant, avec Canyon, on n'est pas tout à fait sur les mêmes valeurs chiffrées. Alors, tous les athlètes ne sont pas au même tarif, bien évidemment. Mais on peut dire que la politique Canyon a plutôt bien fonctionné parce qu'il suffit de regarder le comptage d'Acona aujourd'hui. De toute façon, vous pouvez avoir, quand vous avez un vélo qui marche... qui marche sur... Surtout un vélo qui va marcher sur une gamme d'athlètes qui va être très différente. C'est-à-dire que quand vous avez une athlète comme Ruth Ashtell ou Marjolaine Pierret qui vont rouler sur le même vélo, c'est quand même deux athlètes qui n'ont pas tout à fait le même gabarit et qui pour elles, elles n'ont pas signé que pour le chèque, elles ont signé aussi parce que c'est le vélo qui va leur permettre de faire les meilleures performances.

  • ARNAUD

    Ruth, elle est passée chez Canyon ?

  • MIKA

    Elle était chez Canyon, non ?

  • ARNAUD

    Non, elle était chez Argon 18.

  • MIKA

    C'est qu'elle était chez Canyon avant, pardon. Mais quand vous regardez la différence de gabarit des athlètes qui roulent sur Canyon, ça veut bien dire une chose, ça veut dire que le matériel fonctionne pour que vous soyez grand, petit, musculeux ou léger. Et il n'y a pas beaucoup de marques aujourd'hui qui peuvent se targuer d'avoir des vélos qui fonctionnent avec toute une gamme d'athlètes. Et surtout sur toute une gamme de parcours différentes. Parce qu'à Nice, Sam n'a pas gagné sur autre chose qu'un canyon. À Kona, il n'a pas gagné sur autre chose qu'un canyon. Et il n'y a pas beaucoup de parcours à Londres. Il n'y a pas beaucoup de parcours qui sont aussi différents que Nice et Kona. Et pour revenir à Nice... Moi, je pense que Sam va être super dangereux sur Nice, parce que déjà, quelqu'un qui a gagné une course, une fois que vous avez gagné la course, vous savez quand même la gagner. Et moi, pour avoir été à Nice l'année dernière sur le parcours, je n'ai pas vu beaucoup d'athlètes qui étaient aussi impressionnants sur le parcours vélo, pour avoir suivi le parcours vélo à plusieurs endroits, que Sam Ledlow. Et c'était de loin celui qui était le plus impressionnant. sur le vélo. Un deuxième qui était assez proche, c'était Kam Wurf, qui jouait à distance. On sait qu'aujourd'hui, Wurf, même s'il peut faire un coup, je ne le vois pas gagner Nice cette année. Ses meilleures années sont plutôt derrière lui que devant. Je ne suis pas certain qu'Arundi Van Berg puisse rester à distance respectable de Sam Ledlow sur la partie vélo, tout bon cycliste qu'il soit. Parce que ce qu'avait fait Sam l'année dernière à Nice, c'était quand même exceptionnel d'un point de vue performance. Et il est coutumier du fait, il a atomisé tout le monde à Nice. Clément Mignon, qui est loin d'être un champ sur le vélo, il est resté avec lui un moment, puis derrière, il l'a regardé partir. Cette année à Nice, il ne faut quand même pas oublier, à Kona, personne n'a roulé à 4 minutes de Sam Lédelot. 4 minutes en se déplaçant à 45 km heure, ça fait 3 km quand même. Donc le gars, il est 3 km plus vite que tout le monde sur un parcours de 180 bornes. Et à dire que quand les deuxièmes sont arrivés en transition, le gars, il avait déjà fait presque 1,5 km. Donc je pense que cette évolution de la pratique avec des athlètes... du long qu'avait migré sur le T100 pour venir chercher le casse-croûte. Aujourd'hui, il y a un reflux qui se fait un petit peu dans l'autre sens. Et c'est bien parce que ça va nous permettre d'avoir deux circuits vraiment distincts avec des athlètes qui vont être distincts. Quid de la WTCS ?

  • ARNAUD

    À la fois sur le T100, côté pro, on savait ce que ça allait donner puisqu'on a eu une... belle première année et donc on sait ce à quoi on peut s'attendre sur l'année 2025, la saison 2. Par contre, sur les Edge Group, avec l'arrivée en France du T100, on peut dire qu'ils ne se sont pas creusé la tête. Ils ont regardé la grille des tarifs d'Ironman et ils ont fait un copier-coller. Sauf qu'on en parlait, je pense que le standard est différent, les courses vont être différentes. Mais justement, ça va être à mon avis, mettre 2000 athlètes sur des mêmes parcours que là où ils vont mettre les pros, ce n'est pas possible. Ils vont être obligés de changer les parcours. Et donc ça va être des parcours à drafting, puisque du coup c'est ça, c'est 2000 ou 2500 dossards. Et mettre un dossard pour faire 100 km à 390 balles, là où pour Ironman tu fais la même chose mais tu fais 113 km, on n'est pas au calcul d'épicier, mais au final, est-ce que les choix vont être faciles à faire ? Je pense, parce qu'au moins l'Ironman Pro Series ou les courses Ironman, on sait ce que ça donne. Les courses T100, on ne sait pas trop, en tout cas pour les groupes d'âge. Je ne suis pas sûr que le calcul soit très très bon. On va voir ce que ça donne. Et puis tu parlais de la WTCS. Justement, la FF3 a communiqué un petit peu le projet Los Angeles 2028. On a vu une belle photo avec les athlètes du groupe. J'aimerais bien qu'on en discute, parce que moi, cette photo-là, elle me fait plus poser de questions qu'elle m'apporte de réponses.

  • MIKA

    Deux choses. Déjà, pour le circuité sans groupe d'âge, moi, je ne comprends pas. pas trop leur positionnement tarifaire parce que, écoute, alors, moi j'ai des athlètes qui ont couru sur le circuit Tessan Dubaï, Singapour et puis Londres l'année dernière et tout le monde avait tendance à dire que c'était bien organisé, que c'était bien, le job était fait, franchement les tarifs étaient bien positionnés rajouter 100 balles aux tarifs d'inscription, je ne suis pas sûr que ce soit un bon calcul de leur part... J'aurais tendance à dire que ça ne va pas vraiment dans le sens de la démocratisation du circuit. Et ça risque de limiter l'accès. Moi, si tu veux, clairement, aujourd'hui, 300 balles, je l'aurais fait. 400 balles, je ne le fais pas. C'est simple. Donc, pour des athlètes comme moi, aujourd'hui, tu es de l'autre côté de la limite. Et je n'irais pas faire le circuit. Je n'irais pas faire le T100 à frais justes parce que 400 balles, c'est trop cher. Voilà, terminé. Et puis l'autre truc que tu disais sur la photo des athlètes pour le projet Los Angeles, ça amène une grosse réflexion, c'est qu'on est à 4 ans, enfin un petit peu moins de 4 ans, 3 ans et demi aujourd'hui de Los Angeles. La FF3 arrive avec 3 filles et puis 5 garçons. On sait tous que sur une durée de 3 ans et demi, il va y avoir de la perte au feu. Il y en a qui vont se blesser. Dans 3 ans et demi, si on démarre avec 5 chez les garçons aujourd'hui, je ne vois pas comment ça peut se passer, à plus forte raison chez les filles. On part avec 3 filles. Comment on peut imaginer que ces 3 filles, ça va être les 3 filles qui seront sur la ligne de départ de Los Angeles ? Je ne comprends pas. Moi, j'aurais imaginé avoir aujourd'hui une présélection d'un groupe. ouvert d'au moins une dizaine d'athlètes qui intégreraient aujourd'hui déjà des talents potentiels qui vont aller courir sur qui peuvent potentiellement arriver à courir à Los Angeles parce que on a la chance en France d'avoir une jeunesse qui dégueule de talent, on a, regarde on parlait la semaine dernière des temps qui ont été claqués sur des courses à la prom classique de des temps sur cross et tout ça, on a des jeunes qui sont aujourd'hui des cadets deuxième année ou des juniors qui sont vraiment au top niveau mondial déjà dans leur catégorie. Ces jeunes-là aujourd'hui, de ne pas les intégrer directement avec une vision long terme sur Los Angeles, peut-être même sur Brisbane quatre ans après, parce qu'on sait bien que... On ne construit pas une carrière professionnelle de top niveau mondial sur un cycle de 4 ans. Moi, je suis surpris que la FF3 ne communique pas de façon plus importante sur un groupe d'athlètes de 10 ou carrément de 15 athlètes. Et déjà, tu crées de l'émulation à l'intérieur. Regarde ce qui se passe dans le monde du biathlon aujourd'hui. Le biathlon, vous avez la Coupe du Monde. où on a un peu le même problème que la FF3 en biathlon, avec un problème de riche, avec une densité d'athlètes super importante, mais les athlètes qui ne font pas le niveau ou qui ne font pas le job, ils sont rebasculés en IBU Cup, qui est l'équivalent des championnats européens plutôt que de la Coupe du Monde, et puis on fait monter que ceux qui sont vraiment au top niveau au dernier moment. Pourquoi dans le triathlon, on n'a pas un circuit A et un circuit B où on peut faire naviguer les athlètes, et qu'au final, c'est des places qui se gagnent au mérite ?

  • ARNAUD

    Je serais très intéressé d'avoir des cadres de l'AFD, parce qu'il y a un groupe relève, pourtant tout est relativement bien géré, mais j'ai trouvé cette communication-là plutôt maladroite, parce que ça voulait dire, voilà le projet 2028, et globalement, si vous n'êtes pas sur la photo, vous pouvez sortir les pelles en carbone et commencer à ramer un petit peu. Je trouve ça un petit peu dommage à l'époque où on sait qu'il... On a des cadres. Alors, est-ce qu'ils ont voulu mettre les cadres en avant ? Il y a Léo, Pierre, Dorian. Ok, est-ce que les trois là seront en course pour aller choper les dossards pour 2028 ? J'espère me tromper, mais je n'en suis pas complètement convaincu. On sait que Tom Richard était dans le groupe cette année pour Paris. Malheureusement, il n'a pas été pris. Et là, il y a Yanis Seguin. J'espère qu'ils vont avoir l'opportunité de pouvoir remonter un petit peu dans les classements. Mais pour l'instant, je pense qu'ils ne sont pas classables pour aller chercher un dossard olympique. Et chez les filles, c'est encore pire, parce qu'on a Cassandre, Emma et Léonie. Et par contre, derrière ces trois-là, quid de la concurrence ? Parce que si une Cassandre qui est championne olympique, on sait qu'elle est encore là. Et elle a dit... Elle a dit qu'elle voulait être là jusqu'en 2028. Mais elle a aussi le droit à un moment donné de se dire, de toute façon mon rêve je l'ai. Et je vois bien que sur les circuits d'à côté, peut-être il y a un tout petit peu plus de pognon. Et je vais peut-être moins me faire chier à aller courir le monde pour moins de retombées financières. C'est une possibilité. S'il y en a une des trois qui bâche, on sait qu'Emma Lombardi est en pole position pour 2028. Je pense que Cassandre est à son pic. Et j'espère encore une fois me tromper. Je pense que pour 2028, ce sera plutôt Emma que Cassandre. Maintenant, si Léoni a envie de changer d'air, est-ce qu'il y a énormément de relève derrière ? J'en suis franchement pas convaincu. Et est-ce qu'on les encourage en les mettant pas en avant ? J'en suis pas convaincu non plus.

  • MIKA

    Et puis, de façon un peu plus inquiétante, c'est quel message tu envoies à ceux qui sont aux portes de l'équipe de France ? C'est-à-dire que tous les... Globalement, on leur dit tant pis pour vous les gars, Los Angeles s'est déjà verrouillé, pour vous, votre chance, ce sera plus tard. Un gamin qui a dit...

  • ARNAUD

    J'aurais préféré une communication avec les cadres en arrière-plan et la relève devant. Et là, ça aurait fait un super projet.

  • MIKA

    De toute façon, que ce soit dans n'importe quel sport, que ce soit dans n'importe quelle industrie, que ce soit dans n'importe quelle activité qu'on a sur Terre, le futur, c'est les jeunes. Je veux dire, putain, on ne construit pas sur de l'ancien.

  • ARNAUD

    On construit sur des jeunes. C'est-à-dire qu'à un moment...

  • MIKA

    Les anciens, ils peuvent être plus lourds.

  • ARNAUD

    Si j'aille courir aux Jeux Olympiques à Los Angeles, elle est comme un minimum. On est d'accord. Même si jamais je me chargeais comme un mauvais Mexicain, il n'y a aucune chance que j'arrive à faire les sélections. Non, mais il faut être réaliste, si tu veux. Moi, j'y croyais. Ma femme, elle m'a dit Arrête de rêver, Arnaud. Arrête. ça existe les Jeux Olympiques de la jeunesse mais les Jeux Olympiques de la vieillesse putain c'est en règle d'agueu qu'ils imaginent ah oui un concept à monter putain ça serait quand même chouette non mais moi ce que j'aurais aimé c'est qu'on mette en avant cette jeunesse, alors évidemment les Malombardie et compagnie c'est des filles qui sont encore jeunes, des Cassandre c'est des filles qui sont encore jeunes, mais elles vont pas être jeunes toute leur vie, je veux dire il y a un moment il faut qu'on arrive à mettre en valeur le texte qualité du travail qui est effectué par les clubs, qui est effectué par les ligues, pour arriver à amener des gamins au plus haut niveau national. Et ça, encore une fois, moi je pense qu'on aurait été bien inspiré d'avoir un groupe triathlon, 15 garçons, 15 filles, parce que l'équité c'est quand même plus qu'important, et puis on met tout le monde en avance, et puis forcément il y aura de la perte au feu, forcément on sait que quand on part dans une sélection olympique, il y aura de la place que pour trois, dans le meilleur des cas, mais c'est comme ça, ça fait partie du job. Tu regardes, je ne suis pas footeux pour deux ronds, mais tu regardes les équipes de foot, ils ont tous des équipes A, ils ont tous des réservoirs, ils ont tous des équipes B, les équipes cyclistes, la Jumbo-Visma, ils ont 120 mecs qui sont sur la feuille de paye. Ils ne sont pas des cyclistes, il n'y a pas que les 12 ou les 9 qui vont faire le Tour de France, ils ont 120 mecs. Il y a des hommes, il y a des femmes, il y a des jeunes, il y a des cadets, il y a des juniors, il y a tout ça. Donc ça, c'est important. Et le futur, n'importe quelle activité sur Terre. qui ne prend pas en compte sa jeunesse et qu'il n'intègre pas dans une procédure de performance sur le long terme, on se plante. On se plante. Et la raison pour laquelle aujourd'hui on a tant de jeunes français qui sont au haut niveau sur le triathlon, c'est parce qu'il y a un moment on a bien fait le job et parce qu'il y a un moment, et Vincent Louis, je veux dire, il était déjà devant quand il avait 16, 17 ans, 18 ans en général.

  • MIKA

    C'est pour ça que ça fait une paire d'années qu'ils poncent le circuit et on comprend qu'ils ne veulent pas en faire plus que ça. Mais à un moment donné, sur le court distance, ne pas les mettre en avant, ce n'est quand même pas les encourager et les pousser. Effectivement, le groupe U23 existe, les coupes U23 existent. Il faudrait mettre ça autant en avant que le reste, parce que sinon ça ne donne pas envie, ça ne donne pas de visibilité, ça ne donne pas de sponsor. Et aujourd'hui, on en est là où on en est. Alors, on parle souvent du budget du sport, mais... Il faut aussi à un moment donné se rendre compte que des jeunes qui sont hyper passionnés, hyper performants, capables de sacrifier un peu leur vie, parce que c'est un peu des moines les ados, c'est je m'entraîne, je dors, je mange, et du coup ne pas avoir de mise en avant et être en galère, parce que si tu n'es pas aidé financièrement par un groupe ou par une structure, en gros c'est ta passion, tu te la payes, c'est quand même un petit peu dommage. Et ça serait quelque chose qui serait un petit peu à évoquer. Je pense qu'il y a plein de systèmes en Europe et dans le monde qui sont différents. Et il faudrait s'en inspirer. Et cette communication-là, elle était bien, mais en même temps, je l'ai trouvée maladroite. On voulait en parler et c'était quand même pas négligeable.

  • ARNAUD

    Et puis, rien ne nous garantit aujourd'hui qu'à Los Angeles, on soit toujours sur le format olympique. On nous a dit oui, oui, oui, on sera sur le format olympique. Moi, je ne suis pas convaincu de ça. et un Dorian et un Léo sur un format olympique, ils seront peut-être performants Léo, moi je ne le vois pas revenir en marche arrière je pense qu'il va finir, quand il va recevoir le chèque du T100, il va se trouver que la soupe elle est bonne et peut-être rester là-bas, mais si demain ça passe sur du super sprint ou sur un schéma type poursuite ou un triple mix ou quelque chose comme ça pour les Jeux Olympiques, c'est pas avec les anciens qu'on va aller chercher des médailles, ça va être avec les jeunes qui vont être formés sur des circuits comme ça comme tu dis, maladroit maladroit, pas très positif mais bon on est encore une fois qui on est pour pouvoir critiquer oui oui,

  • MIKA

    c'était la réflexion des bandits de début janvier donc on est encore un peu en train de rentrer le champomil mais voilà allez, pour finir le magazine Gala toi tu pars à Marrakech Et pourquoi tu pars pas à Lanzarote ?

  • ARNAUD

    Tiens ouais mais qu'est-ce qui se passe à Lanzarote là ? Il y a des soirées mousses là-bas, ils sont tous là-bas là.

  • MIKA

    Denis, Magnus, Lucie Charles Barclay...

  • ARNAUD

    T'es en train de nous dire que Lucie Charles Barclay s'appelait Lucie Charles Dickens ? C'est ça que tu nous dis ?

  • MIKA

    Non, parce que je crois qu'elle est toujours entourée avec Chris. Non, mais c'est intéressant. On savait que Lanzarote, c'était un spot très prisé pour faire des stages. Mais la saison n'a jamais été aussi longue. Et ils n'ont jamais été là-bas aussitôt dans la saison. Donc, ils n'ont plus de pause. Ils ne coupent plus, eux. Quand ils coupent, c'est parce qu'ils ont raté de s'entraîner le dimanche soir. Et ils reprennent le lundi matin, donc ça c'est ça la coupure des pros. Et maintenant, ils commencent à faire des stages début janvier. Ouais,

  • ARNAUD

    et puis c'est une nouveauté, parce que c'était Denis Chevrault qui communiquait, qui disait que c'était la première fois qu'il faisait un stage si tôt dans la saison, cette partie-là. Alors effectivement, Lanzarote, c'est quand même plutôt cool pour aller faire un stage. Janvier, ce n'est pas les mois les plus chauds non plus à Lanzarote. mais au moins vous êtes quasiment assuré d'avoir du beau temps. Il y a beaucoup de monde qui va là-bas.

  • MIKA

    Ça va être vite là aussi en même temps. Tu as Gustave et le binôme norvégien qui part sur... Trio norvégien, pardon, avec Asperstern, exact. Donc ils vont rester là où ils sont. C'est quoi déjà le 73 ?

  • ARNAUD

    Oceanside.

  • MIKA

    Ocean Side, et après, il reste sur le Texas, donc du coup, c'est mars, c'est demain, s'il commence aussitôt, et c'est pareil, le T100, la première, c'est quoi, c'est début avril ?

  • ARNAUD

    Mais ouais, Ocean Side, c'est la grosse course, et puis c'est vrai que Texas, normalement, c'était toujours début avril, je crois que cette année, c'est le dernier week-end de mars, donc tout ça, c'est avancé d'une bonne semaine. Bon, si tu veux, ceux qui vont... Ils vont faire un focus sur le Texas et j'imagine que Chevro avec la performance qu'il avait fait là-bas il va certainement se réorienter sur le Texas. Le Texas il peut faire très chaud. Déjà fin mars, et Talon Zarote maintenant pourquoi pas. Mais c'est surprenant.

  • MIKA

    Hâte de voir les calendriers. Il n'a pas communiqué je crois Denis encore sur son calendrier mais ça serait bien d'avoir cette info là parce que Ouais, Texas, vraiment, ça va être la première grosse, grosse course de l'année. Et ça peut être très, très intéressant à suivre pour savoir comment après vont s'orienter ceux qui auront bien matché et comment vont réagir ceux qui ne l'auront pas fait. Parce que pour faire un bon classement, on l'a dit au tout début, il faut faire trois foules. Et si tu prends un coup sur le casque sur ton premier foul, ça va être difficile de réagir derrière.

  • ARNAUD

    Ouais, ça peut être tous les athlètes qui sont là-bas. Ça peut très certainement être des athlètes qui vont faire un target sur les... trois gros Ironman de début de saison que sont Nouvelle-Zélande, Afrique du Sud et puis Texas et il y a une vraie il peut y avoir un vrai intérêt pour des athlètes qui vont jouer la série sur le long terme d'essayer d'aller marquer des gros points sur une de ces trois courses car je crois que ces trois Ironman font partie de l'Ironman pro-série si je ne me trompe pas J'ai un doute sur l'Ironman Nouvelle-Zélande, mais je serais surpris qu'il n'y soit pas. Parce que pour les athlètes de l'hémisphère sud, c'est une course qui est quand même plutôt bien placée dans le calendrier. C'est à la fin de leur été pour eux. Ça peut permettre d'aller chercher des points sans avoir des athlètes qui vont courir partout, tout autour du monde. La saison, si tu veux, est en train de se former. Elle est en train de prendre forme. d'une façon qu'on n'aurait peut-être pas pu imaginer il y a encore 3-4 mois. C'est-à-dire que moi j'aurais imaginé qu'on allait avoir un ou deux mecs de la WTCS qui allaient migrer sur le circuit Tessant. Ce n'est pas un ou deux, c'est la moitié du peloton qui a migré là. Et ça forcément, ça change la donne. Et je pense que d'un point de vue spectacle sur le circuit Tessant, ça nous présage une super année en termes d'images et surtout s'ils ont continué à bosser sur la qualité de leur retransmission et de leurs commentaires. et ça va donner aussi ça redonne de l'intérêt au circuit Ironman Pro Series parce que d'avoir des mecs d'avoir Ditlev Ledlow et les Norvégiens rien que là déjà sur le circuit Ironman t'es sûr que t'amènes du monde, t'amènes des gens qui sont à même de regarder tu crées de l'intérêt et je trouve que c'est vraiment bien pour notre sport et ça va dans ce qu'on disait un petit peu il y a déjà quelques mois où on va vraiment avoir une super spécialisation des athlètes où les mecs qui courent sur le très long, donc le full on les verra pas ou très peu sur le half

  • MIKA

    Et par contre, à chaque annonce de l'organisation du T100, je pense que Sam Long devait commencer à se faire mal à la tête. Parce qu'avoir tous les athlètes du cours qui débarquent...

  • ARNAUD

    Il ne doit pas rigoler lui.

  • MIKA

    Le pauvre, il s'est tapé sur la main avec une enclume toutes les courses. Et là, j'aimerais bien... Il a fait une vidéo, je ne l'ai même pas regardée, c'est ses trois conseils pour s'améliorer en vélo. J'imagine que ça doit être pertinent. Mais j'aimerais bien qu'il nous donne des conseils pour s'améliorer en natation ou qu'il nous donne des indications sur ce qu'il fait.

  • ARNAUD

    Je ne le vois pas voir là-bas. Il n'y a qu'un moment là.

  • MIKA

    Ce qui s'est passé en tout début de saison, je pense qu'il a profité de l'état de fraîcheur où les athlètes n'étaient pas prêts. Ils arrivaient un peu comme Léon où ils débarquaient quasiment sans entraînement. Et là maintenant, qu'est-ce que ça va donner avec des athlètes qui débarquent, qui nagent une 6, une 8 comme pour rigoler ? sur 2 km et on n'en est pas là pour Sam donc j'ai hâte mais en même temps j'ai pas hâte parce que si ça se passe mal sur les deux premières courses j'imagine que ça va être compliqué de jouer le jeu depuis la saison l'année dernière,

  • ARNAUD

    oublie pas qu'il y avait ni Eli Gins ni Martin Vendry donc ça change quand même ni Vincent, donc ça change quand même grandement la donne bon voilà, intéressant, moi j'ai hâte de voir tout ça arriver, écoute euh... Je te souhaite une bonne fin de semaine, mon bandit. On essaiera de faire un petit live depuis Marrakech devant un tagine légumes là-bas. Et puis, ça fait longtemps que je ne suis pas sorti de mon petit Jura. Et puis, j'ai hâte d'aller faire cette course. Et puis surtout, c'est sympa d'aller se mixer dans une autre culture. Bonne semaine. Bonne semaine à tous. Entraînez-vous bien. Vous niquez pas les mollets. La bise. Ciao, ciao.

  • MIKA

    Merci.

Chapters

  • Introduction et préparation pour la compétition

    00:24

  • Michael se prépare pour le marathon de Marrakech

    01:05

  • Arnaud parle de son entraînement et de la récupération

    01:48

  • Stratégies nutritionnelles pour le marathon

    07:40

  • Discussion sur les blessures au mollet et leur impact

    13:17

  • Tendances dans le triathlon et migration des athlètes

    21:50

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Description

Êtes-vous prêt à plonger dans l'univers fascinant du triathlon ? Dans cet épisode palpitant du TRI BANDITS PODCAST, nous, Michael LECUIVRE et Arnaud SELUKOV, vous emmenons dans les coulisses de nos préparations pour les courses à venir. Que vous soyez un triathlète aguerri ou un passionné du sport, cet épisode est fait pour vous ! Nous partageons nos expériences d'entraînement, les défis que nous rencontrons sur la route, et bien sûr, nos stratégies nutritionnelles pour briller lors des compétitions.


Arnaud, qui se prépare pour un marathon à Marrakech, nous parle de ses objectifs de temps et des techniques qu'il utilise pour optimiser sa performance. En parallèle, Mika nous fait découvrir ses expériences d'entraînement avec du matériel triathlon spécifique, dévoilant ainsi des astuces que tout triathlète devrait connaître. Nous ne manquons pas d'aborder un sujet crucial : la récupération. Après tout, qui n’a jamais été freiné par une blessure au mollet ? Nous discutons des impacts que ces blessures peuvent avoir sur les performances des athlètes, et comment nous pouvons les éviter.


Ensemble, nous explorons également les tendances actuelles dans le monde du triathlon. Saviez-vous que de nombreux athlètes migrent entre différents circuits ? Nous analysons cette dynamique ainsi que l'impact des sponsors sur les carrières des triathlètes. Grâce à notre expertise en tant qu'entraîneurs, nous vous proposons un zoom sur le triathlon qui vous donnera envie de vous surpasser lors de votre prochain défi ironman.


Le TRI BANDITS PODCAST n'est pas seulement un podcast sport ; c'est un rendez-vous incontournable pour tous les passionnés de triathlon francophone. Que vous soyez en train de peaufiner votre entraînement running ou que vous souhaitiez découvrir les histoires inspirantes du triathlon, notre épisode vous offre une dose d'inspiration et de motivation. Nous sommes là pour rendre la pratique du triathlon encore plus passionnante et accessible, avec un ton sérieux mais toujours agrémenté d'une touche de fun.


Rejoignez-nous pour cet épisode captivant où nous partageons nos conseils d'entraîneurs et nos anecdotes d'athlètes. Préparez-vous à plonger dans le monde des triathlètes, des défis ironman, et des histoires du triathlon qui vous donneront envie de chausser vos baskets et de vous lancer dans l'aventure. N'attendez plus, écoutez-nous et devenez un triathlète inspiré !


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Transcription

  • ARNAUD

    Bonjour à toutes et bonjour à tous et bienvenue sur l'épisode voici de janvier 2025 du Tribe and Eat. Salut Mika, comment vas-tu ?

  • MIKA

    L'épisode gala. Bien content d'être sur cet épisode gala. Il y a pas mal de choses qui se passent. Alors il n'y a pas de course, mais on a plein de choses à se mettre sous la dent. Il y a pas mal de choses qui se passent en sous-main, ou pas en sous-main d'ailleurs, mais donc encore un bon petit moment à causer triathlon et de ce qui se passe.

  • ARNAUD

    Oui, ça risque d'être un petit peu décousu, mais bon, ça vous avez l'habitude. Mais il y a pas mal de petits sujets, à la fois entraînement, à la fois compétition, à la fois décision de course. On a une trame. Déjà, toi, tu en es où au niveau d'entraînement actuellement ?

  • MIKA

    Au niveau quoi ?

  • ARNAUD

    Depuis notre footing de la semaine dernière.

  • MIKA

    Je récupère mes mollets. Non, je plaisante. Je fais plein d'expérimentations en ce moment. J'ai un masque à analyse d'échanges gazeux, donc du coup je fais des manipulations sur les petits-déj, les séances et ainsi de suite. Donc ça c'est plutôt intéressant. Moi je commence doucement parce que c'est à Rott, donc on en reparlera tout à l'heure, c'est un objectif un peu plus lointain. Alors que toi par contre, mon bandit, t'es sur le point de partir là, t'es dans les valises, et il va falloir que tu prennes un peu de crème solaire et tout ça, et puis il va falloir faire attention à tes molèles d'ailleurs.

  • ARNAUD

    Ouais ouais, ça se précise donc. Moi, c'est un marathon de marrakech ce week-end. J'ai fait ma dernière sortie dimanche. L'idée, c'était un petit peu d'arriver à passer ma plus grosse semaine de course à pied depuis quelques années la semaine dernière et d'avoir un petit peu cette semaine plutôt facile en termes de récup. Dans le Jura, si tu veux, les conditions de course à pied n'étaient pas exceptionnelles. Et comme j'avais dit l'autre jour, je n'avais pas trop la motif pour aller manger des heures de tapis. Donc je me suis astreint un petit peu à aller courir plutôt en extérieur. Donc on avait encore des portions de route qui étaient gelées, des portions de route où il ne faisait plutôt pas très chaud. Mais au final, j'ai réussi à passer une semaine descente de 84 kg de course à pied. Une journée double run et puis une journée avec une sortie longue. Et la sortie longue, je l'ai bouclée dimanche. Donc c'est un tour qui fait à peu près 21 km, qui part de chez moi. Et avec 10 km tempo, enfin les 5 premiers kilomètres, plutôt une mise en jambe parce qu'on est parti, il devait faire moins 7, moins 8. Donc j'étais avec mon gamin Mika. Et dans la partie, après on a à peu près 4 km qui est en montée régulière, 4-5% où on courait. à peu près 4,50, 5 minutes au kilomètre, mais ce qui en termes d'efforts perçus était plus proche des 4,25, 4,30. Arrivé aux 10 kilomètres, pause pipi, 2 minutes de récup, et là on est parti sur un 5 kilos à intensité course. Comme d'habitude, intensité course, je n'ai pas su la gérer. Mon idée pour le marathon, ce serait d'essayer de faire en dessous de 3 heures. Pour la simple et bonne raison, c'est que j'ai regardé les résultats de l'année dernière. L'année dernière, ma catégorie d'âge se gagne en 3.06.15. L'idée, c'est de faire en dessous de 3.06.14. L'idée, c'était de faire 5 km à allure course sans regarder la montre. Résultat des courses, j'ai couru 19.20 sur le 5 kg. C'était peut-être un peu ambitieux au niveau des allures course. Mais je ne l'ai pas trop roté. Ça s'est bien passé. Surtout sur la fin de la semaine, j'étais assez content. Et puis, les 5 derniers kilomètres, on a fait un petit peu plus. un peu de travail technique en descente. Donc, c'était pas mal. Et puis, hier, journée tranquillou, j'ai sorti le gravel hier parce que finalement, il fait un petit peu moins froid. Donc, je suis allé rouler un petit peu sur des restes de plaques de neige pour essayer de... Enfin, c'était une journée à plusieurs... À géométrie variable. Il y avait le plaisir de sortir le gravel. Il y avait... Le plaisir de faire une sortie en extérieur et puis d'aller tester certains types de pneus en prévision des championnats du monde de triathlon d'hiver qui ont lieu dans un mois. J'ai la bonne intention de prendre le gravel et de voir un petit peu comment ça passe. J'étais assez surpris que ces pneus gravel offraient une qualité d'accroche qui était plutôt pas mal sur une neige qui n'était pas très présente mais plutôt glacée et assez dure. C'était plutôt un bon choix. Et puis voilà, les valises, parce que départ vendredi matin à 5h, et puis arriver à Marrakech sur le coup de 10h, un petit run de décrassage, samedi, retrait des dossards, un deuxième petit run sur le parcours, et puis dimanche matin, la course, avec une météo annoncée, alors tu y croiras si tu veux, mais ça fait des mois qu'il n'a pas plu à Marrakech, ils annoncent quoi pour dimanche matin ? De la pluie. Donc nickel ! En fait, tu sais que t'es chat noir, t'es chat noir ! Et sinon, ça va, je me suis coincé le cou en rangeant du bois, de l'Arnaud normal, en phase d'approche d'une compétition. Et surtout, je suis content de ne pas m'être abîmé au niveau des mollets, parce que ça fait plusieurs années que dès l'instant où j'ai monté un petit peu mon volume sur la course à pied. C'était vraiment un petit peu mon point faible. Je m'étais bien amoché fin 2023 le mollet parce que je m'étais fait une déchirure, une bonne déchirure. Et j'étais allé faire Zoffingen 15 jours après. Forcément, ça n'avait pas aidé la cicatrisation. Et c'est toujours un petit peu mon tendon d'Achille. Et là, je suis content d'avoir réussi à gérer ça pas trop trop mal. Je pense que les nouvelles générations de chaussures... pas les carbones mais les nouvelles générations de traîneurs un peu tempo qui offrent des mousses avec une grosse qualité d'absorption et j'ai pas mal couru avec des Oka Maxxis récemment qui pardonnent quand même vachement et surtout ce que j'ai beaucoup apprécié sur ces chaussures là c'est comme j'ai beaucoup couru en extérieur la mousse elle a pas tendance à se durcir de trop quand il fait froid parce que ça c'est un truc qu'il faut garder aussi à l'esprit tu l'as vu l'autre jour on a couru ensemble avec les Hone les Cloud Monster... Et l'éclat de Monster, quand il fait 15 degrés ou quand il fait moins 5, vous n'avez pas du tout le même ressenti. Ça a tendance à tabasser un petit peu plus. Et j'ai vraiment trouvé que la mousse Oka, elle était un petit peu meilleure à ce niveau-là pour les conditions froides et elle pardonnait plutôt pas mal. Et puis aussi le fait que, malgré que j'ai fait pas mal de kilométrages, comme les conditions de course étaient souvent soit de la neige, soit des routes gelées, je n'ai pas fait beaucoup de vitesse et j'ai pas mal couru avec mes chaussures de trail. qui sont aussi des Oka, des Tectonics, avec le même type de mousse, et qui offraient une bonne accroche, et puis pardonnent relativement bien. Donc pas de soucis au mollet, et c'était un sujet que je voulais un petit peu aborder, parce que j'en ai discuté avec un de mes...

  • MIKA

    Avant de te laisser partir, juste, tu nous as parlé de ta stratégie d'allure, donc tu pars pour un 3h. Donc un 4-14 et tu veux partir à 3-50, donc jusque là j'ai bon ?

  • ARNAUD

    Oui c'est ça.

  • MIKA

    Après en stratégie alimentaire, tu as quelque chose de prêt ?

  • ARNAUD

    Oui, parce que là-dessus, autant sur d'autres stratégies, généralement j'ai tendance à les foutre à la poubelle, par contre sur l'aspect nutrition, je suis relativement pointu à ce niveau-là. Alors, il y a un ravitaillement tous les 5 km, les ravitaillements annoncés c'est aux tranches d'orange, donc on ne fait pas un marathon sur des tranches d'orange. éventuellement à 10 km mais après ça se complique donc ma stratégie elle est relativement simple c'est qu'on va arriver peut-être entre 45 minutes et une heure avant le départ pour arriver à se positionner dans les sas, jusque là il n'y a rien d'exceptionnel et j'aurai avec moi une bouteille de 50 cl avec un sachet Morten 160, donc 160 calories que je vais boire tranquillou au moins la moitié et sur les 30-40 minutes avant le départ. Sur cette bouteille, alors pourquoi une bouteille plutôt qu'une gourde ? Parce que j'envisage de la balancer à un ravitaillement à un moment, donc si je peux éviter de balancer une gourde pliable Salomon à 20 balles, ça m'arrange. Et cette petite bouteille de 50 cl, vous savez, c'est les bouteilles avec les espèces de bouchons, type bouchons de gourde, je vais y scotcher 3 gels dessus. Au niveau gel, j'alterne un gel Morten 100 et des gels Precision Hydration. J'ai le PF90, c'est le gros gel qui représente 90 grammes de carbohydrate, de glucides. 90 grammes, ça vous fait en gros 360 calories. Moi, aujourd'hui, sur un marathon, ce que j'envisage, c'est de rester... Sur environ 300 calories à l'heure. C'est ce qu'il me faut à peu près. Certainement un peu plus le matin parce qu'il fera un peu plus froid.

  • MIKA

    ils annoncent de la pluie mais ils annoncent quelle température ?

  • ARNAUD

    le matin ça serait 11-12 et on devrait avoir 16-17 dans la journée si c'est ensoleillé comme la veille le matin il fait plus frais donc il peut faire 8-9 par contre la journée ça va monter 24-25 départ à 8h30, le soleil se lève à 8h j'ai tendance à dire que le matin on aura peut-être une dizaine de degrés et que s'il y a du soleil on risque de finir avec 24-25 s'il n'y a pas de soleil il peut faire 21-22... Il y a quand même une grosse amplitude de température. Je ne suis pas un Kenyan anorexique, donc je ne vais pas courir 1h59. Je risque de passer, on passe quand même une heure de plus sur le parcours. Et moi, sortie longue, c'est à peu près 300 calories à l'heure. Donc 300 calories à l'heure, ça fait 3 gels à prendre à l'heure. Savoir que je vais démarrer avec ma bouteille dans laquelle il va me rester à peu près 80-90 calories, ce qui va m'emmener au niveau de la première demi-heure. Les 10 minutes suivantes, je ne prendrai rien. Arrivé au deuxième ravitaillement, celui des 10 km, à partir de là, je commencerai à prendre un gel avec une centaine de calories à chaque prise. Sur la durée du marathon, ça me fait prendre l'équivalent de 9 gels mortels. Il faut quand même partir avec un petit peu de matos. J'ai un short avec des poches bien au niveau des cuisses qui sont collantes sur le côté. C'est un short de trail, un short salomon. Donc c'est quand même bien pratique de pouvoir partir ça. Et puis j'ai des gels qui sont scotchés un petit peu comme ce qu'on peut voir sur certaines compétitions, sur les marathons, les mecs ils ont leurs gourdes avec les gels. Et puis également à Kona, les professionnels ils avaient leurs gourdes avec quelques... Aussi dans le monde du cyclisme, on les voit quand les gars ils leur passent une gourde à la fin, il y a deux gels de scotchés à côté. Donc l'idée d'avoir la gourde, pardon d'avoir la bouteille, c'est que... Si jamais les ravitaillements sont positionnés de façon assez aléatoire, en cours de route, et si la température monte plus tôt dans la dernière heure, cette bouteille de 50cl, une fois qu'elle est vide, elle n'est pas gênante, je la garderai à la main et puis ça me permettra de la remplir à certains ravitaux, soit pour m'arroser la gueule, soit pour me mettre un petit peu d'eau dans le gosier, parce qu'une des particularités de Marrakech, c'est que c'est très très sec, et nous en arrivant ici de la montagne, j'ai peur. que cette sensation de sécheresse et de pouvoir se mettre un petit peu d'eau. Et puis, on ne sait pas comment ça va se passer au niveau des ravitaux parce que c'est quand même 16 000 personnes. On est à peu près 9 000 sur le marathon et 7 000 sur le SMI avec des parcours qui s'entrelacent un petit peu. Donc, on peut très bien arriver à un moment et puis arriver à une table où vous avez 150 mecs qui essayent d'aller chercher un gobelet d'eau. Donc, je préfère jouer la sécurité et me... pénaliser de courir un petit peu avec une gourde, avec une bouteille, plutôt que de sauter un ravito et puis de finir en travers. Donc l'objectif annoncé, effectivement, serait d'essayer de courir en dessous de 3 heures. Honnêtement, je pense que c'est ambitieux. Je me verrais plutôt atterrir si je fais une belle course entre 3 et 3,5. Voilà. Si je fais en dessous de 3,5, je serais content. Si je fais en dessous de 3 heures, je serais super content. Et puis, voilà.

  • MIKA

    Ok, et donc du coup on voulait parler des mollets, parce que toi comme moi on connaît des gens qui connaissent des gens qui perdent leur mollet et qui ont des petits soucis de patience, parce que c'est quand même un clé de voûte du triathlète, l'art de rien. On se dit toujours quand on est blessé on peut toujours faire autre chose, mais le mollet c'est quand même un petit peu présent à la fois en vélo et en course à pied, et quand on a un caillou dans la chaussure comme un problème de déchirure ou de contracture au mollet. Le problème, ce n'est pas se guérir, c'est à quelle vitesse. Ce n'est pas à quelle vitesse on va courir, mais à quelle vitesse on va revenir de cette blessure.

  • ARNAUD

    Oui, le mollet, chez les triathlètes, c'est vraiment une des parties du corps qui est extrêmement sollicitée. En course à pied, le mollet a tendance à se contracter en tirant sur le tendon d'Achille pour amener la pointe du pied, la faire descendre et amener une motion. vers l'avant. En vélo, le rôle du mollet est complètement différent. C'est-à-dire que quand vous appuyez, la contraction du mollet fait qu'elle est là pour retenir que votre talon ne s'enfonce pas sous l'axe de la pédale. Donc il y a deux façons de travailler qui sont complètement différentes. Et c'est pour ça que souvent quand on se fait une déchirure au niveau du mollet en course à pied, on se rend compte que quand on fait du vélo, on n'a pas du tout de douleur. Donc ça c'est une première... C'est une première chose, c'est-à-dire que si vous vous faites mal au mollet... Il y a plusieurs endroits où vous pouvez vous faire mal. Soit vous faites une déchirure qui va être à l'intérieur du mollet. En gros, il y a trois muscles à l'intérieur du mollet. Vous avez un muscle interne et les deux muscles externes qui sont plutôt sur les côtés. Généralement, ça va plutôt être le muscle interne et plutôt proche de l'attache du haut du tendon d'Achille avec le muscle interne. Ce sont des blessures qui sont vraiment embêtantes, pour ne pas dire de gros mots. Parce que ça peut être très très long à cicatriser, dans le sens où dans notre vie de tous les jours, dès l'instant où on est debout, on met de la tension et on met de la pression sur notre mollet. On ne peut pas se déplacer aujourd'hui debout sans avoir le mollet. Alors c'est une mauvaise chose parce que ça le sollicite, mais c'est une bonne chose parce que ça l'oblige à travailler et ça garde une vascularisation. Savoir que dans le cadre d'une cicatrisation musculaire, d'avoir une bonne vascularisation, d'avoir du sang qui circule, c'est toujours positif. Vous entendrez souvent des kinés qui vont vous dire Ah, tu as une déchirure au mollet, fais du glaçage, alternance de chaud et de froid. Ce n'est pas l'alternance de chaud et de froid qui va faciliter la cicatrisation, c'est le fait que ça amène du sang. D'avoir du chaud et du froid, c'est très bien, mais c'est vous augmenter le débit sanguin qui va vous faciliter la cicatrisation. Mon conseil dans le cadre d'une bonne déchirure, et pour tous ceux qui ont eu une déchirure, c'est de vous mettre en place. On sait bien les symptômes, on court, il n'y a pas de signe avant-coureur et tout d'un coup vous avez l'impression qu'on vous met un coup de couteau dans le mollet. En règle générale c'est game over, essayez de continuer là-dessus, vous n'allez faire que d'aggraver la situation. Il y a plusieurs phases dans la cicatrisation, il y a une semaine où globalement il ne faut vraiment pas faire grand-chose et quand je dis pas faire grand-chose, c'est vraiment pas grand-chose parce qu'il faut laisser un petit peu de temps aux premières fibres d'arriver à se réparer. Pensez aussi que quand vous allez à la piscine, si jamais vous passez une séance natation où effectivement le mollet n'est pas sollicité, pensez à nager avec un poule et surtout quand vous poussez du mur, poussez avec la jambe opposée. Parce que le fait de pousser depuis le mur, vous allez vraiment à chaque fois systématiquement remettre en tension votre mollet et ça ne va pas aller dans le bon sens au terme de la cicatrisation. Et c'est souvent en fait que quand vous discutez avec les gens qui ont eu des déchirures au mollet, vous vous rendez compte que... Au bout d'une semaine, ça va un petit peu mieux. Et au bout de 10 jours, on se croit un peu champion du monde et plus malin que tout le monde. Et puis, on va aller retenter un petit run. Le premier va bien aller. Et le deuxième, généralement, ou le troisième, ça va repéter. Et là, vous êtes reparti pour 3 à 4 semaines. Donc, mon conseil, c'est de continuer à faire ce qui ne vous crée absolument pas de douleur. Donc, si c'est du vélo, c'est très bien. Si c'est de la marche à pied, c'est très bien. Et surtout, pensez à donner du temps. Et mon conseil, c'est que... 4 semaines sans course à pied, c'est vraiment le minimum pour arriver à avoir une cicatrisation qui soit suffisante à l'intérieur du mollet. Et surtout, quand vous allez rattaquer, pensez à rattaquer vraiment de façon progressive, plutôt sur des sols meubles. N'hésitez pas à utiliser une paire de chaussures avec un drop un petit peu plus important. Et puis, la première séance, ce n'est pas 21 km au seuil. ou des répétitions en montée. Non, mais si tu veux, j'essaye de mettre un petit peu en lumière ça, mais c'est vrai qu'on est con. Et généralement, quand on recommence à courir, on est tellement content de pouvoir recommencer à courir sans douleur. C'est que même si on se dit, allez, je pars, je fais 5 km tranquille, tu peux être tranquille que dans 90% des cas, on va se dire, tiens, je vais aller tenter une petite accélération dans cette bosse pour voir si ça tient. Et c'est souvent là que ça part en sucette. Donc, soyez... Soyez vraiment prudent à ce niveau là et puis n'hésitez pas vous savez sur la durée de la saison une à deux semaines supplémentaires sans course à pied ça va pas changer la face du monde ça peut vous permettre de faire un petit peu plus de vélo et ça c'est toujours vachement positif et puis généralement on se rend compte que même après un arrêt de quatre cinq ou six semaines complets de course à pied eh ben on revient quand même relativement rapidement à notre niveau On a souvent tendance à entendre les professionnels qui reprennent très rapidement et qui trouvent qu'ils sont à des années-lumières de leur niveau. Mais on n'est pas tous des champions olympiques. Généralement, après trois à quatre semaines de reprise de course à pied, ça se passe quand même plutôt pas mal. C'était vraiment un peu le conseil. Cette idée m'est venue d'un de mes athlètes, Thibaut, qui a une blessure au niveau du mollet. qui est un petit peu récurrente et c'est vraiment le fusible du corps humain chez les athlètes d'endurance parce que dès l'instant où on va tirer, c'est le mollet qui va en prendre plein la gueule. N'hésitez pas à être prudent si ça vous arrive. Moi, j'ai eu l'occasion, quand j'étais à Singapour, j'avais un médecin du sport qui m'avait proposé de faire des injections de PRP. PRP, c'est Plaquette Rich Plasma. En fait, on vous prend du sang, ils en tirent les plaquettes, et puis derrière, ça vous est réinjecté à l'endroit de la blessure. Alors, c'est super douloureux, parce que la réinjection se fait à l'endroit de la blessure. Plus la blessure est profonde dans le muscle, plus c'est douloureux. Ça ne peut pas être fait sous anesthésie parce que l'anesthésie, elle limite la capacité à cicatrisation. C'est très efficace. C'est une technique qui avait été utilisée auprès des joueurs de rugby quand ils prenaient un gros jeton ou qu'il y avait quelque chose. Donc, ça permettait de reprendre l'entraînement un petit peu plus rapidement. Mais au final, moi, ce que j'avais vu, je l'ai fait plusieurs fois, ces injections NPRP, outre le fait que c'est super douloureux, ça va vous permettre d'avancer votre prise d'une à deux semaines. Au final, ce n'est pas la fin du monde. Si vous n'avez pas d'objectif immédiat, soyez patient, soyez prudent. Et surtout, pour ceux qui ont fait une coupure en fin de saison et que vous vous rattaquez là, la progressivité, c'est quand même la règle numéro un. Et puis, s'il vous arrive un souci comme ça, ce n'est pas grave. On prend le temps et on laisse bien cicatriser. Parce que si jamais on met la charrue avant les bœufs et qu'on essaye d'anticiper un petit peu la reprise, il y a de fortes chances que ça se retourne contre nous et que ça vienne nous mordre dans le cul au cours de la saison. Et puis c'est vrai que quand on a payé 400 ou 500 balles pour le T100 de Fréjus, par exemple, après, bon d'accord, ça vient. Quand vous aurez payé 400 balles pour aller faire le T100 à Fréjus et que vous allez vous déchirer le mollet 15 jours avant, c'est un peu embêtant. Donc ne soyez pas les champions du monde de l'entraînement en janvier-février. S'il y a une blessure, on la laisse cicatriser et on revient après. Voilà, c'est les conseils du vieux Renard. Arnaud ?

  • MIKA

    Il y avait aussi une précaution à prendre, on peut demander des conseils un peu par exemple à Vincent Louis ou à Ruth Assel qui sont des professionnels et qui sont pourtant des fois un peu embêtés à la longue sur des blessures de ce style-là parce que Vincent était embêté au mollet et Ruth a fait une saison blanche, donc Ruth Assel est une athlète anglaise et je crois que c'est la petite copine de...

  • ARNAUD

    de

  • MIKA

    Alistair Brownlee et pourtant c'est une athlète qui est très très performante en vélo et en course à pied,

  • ARNAUD

    c'est une super coureuse malgré son gabarit elle vient d'ailleurs de la Zwift Academy moi je l'avais rencontrée à Kona en 2019 quand on était dans la maison Zwift et c'est une athlète qui est un petit peu atypique parce qu'elle est très musculeuse et elle avait un vélo à l'époque c'était spécialised, c'était pas encore les vélos canyon Elle avait une taille très petite du Specialized, un XS sur le Specialized. Mais mon Dieu, quand elle était sur le vélo, les gars, il ne fallait vraiment pas sortir une oreille parce que sinon vous étiez vite droppé et vous la voyiez partir un petit point orange qui partait très loin et très vite sur la Queen K.

  • MIKA

    Elle a gagné l'Ironman Barcelone, me semble-t-il, avec un marathon en sub 3. Donc c'est quand même pas une coureuse du dimanche, athlète pro. Et elle, elle a tiré une saison blanche parce qu'elle n'arrive pas à retirer... J'aime bien cette expression-là, c'est un vrai caillou dans sa chaussure. Mais je pense que dans la façon de l'aborder, dans la façon de la patience, on ne peut pas être patient quand on est pro puisque les résultats, c'est le salaire à la fin du mois. Donc c'est compliqué, mais en même temps, c'est un petit peu comme nous, quand on met 400, 500, 700 balles dans une inscription. Le plus difficile, ce n'est pas d'aller jusqu'à la ligne d'arrivée. Le plus difficile, c'est d'arriver à la ligne de départ sans être blessé. Et vous avez 50% des gens qui sont au départ, qui sont ou déjà extrêmement fatigués, qui ont envie que ça se termine alors qu'ils sont au départ, donc la journée va mal se passer, ou qui sont blessés ou qui se sont blessés pendant leur préparation. Et là, c'est le côté mental. Forcément, quand on a été blessé et qu'il nous en manque, déjà quand on a fait un super plan d'entraînement et qu'il ne nous en manque pas, on n'est pas forcément super serein au départ d'un Ironman. Là, quand on a été blessé, qu'il nous en manque, on se demande, et si on y va avec un petit projet de performance, on peut avoir un petit shift au niveau de la tête. Et donc, c'est important dans tous les cas. Et comme disait très sagement Arnaud, à un moment donné, faire une ou deux semaines supplémentaires, plutôt tranquilles, ça ne peut qu'être un pari gagnant. Et puis, nul doute que si sur votre première sortie, vous alternez marche-course, par exemple, Ça c'est un truc... Ah bah tiens, j'ai repris, du coup j'ai encore mal. Oui mais t'as repris quoi ? T'as repris 10 bornes ? Non, on reprend pas avec un 10 km. Courir 10 km, vous avez 85% de la population française qui n'est pas capable de les faire tout court. on a perdu ça de tête et la progressivité après un retour de blessure il faut se dire que l'endroit où vous vous êtes blessé vous repartez quasiment de zéro donc vous allez revenir vite mais reprenez très très progressivement et les blessures au mollet c'est vraiment un truc qui est récurrent chez les professionnels,

  • ARNAUD

    regardez Gustave c'est quelque chose qui traîne depuis des années et des années voilà il faut vraiment pas hésiter mais Ce qui vaut pour une blessure au mollet va valoir également pour autre chose. C'est-à-dire que vous chopez une bonne grippe ou vous chopez une gastro ou un truc comme ça. Quand on commence à aller mieux, on se rend compte qu'au bout de 48 heures, on va vraiment bien. Et puis là, on va aller refaire une séance, deux séances, trois séances. On se dit ça va bien. Puis la quatrième, tout d'un coup, on ne se sent pas bien. Notre système immunitaire, il est nouveau en bas et tout ça. Pensez toujours que quand vous avez été malade ou quand vous avez été blessé, on met notre système immunitaire en overdrive. L'importance, moi ce que je dis à mes gars, en rite générale, c'est quand vous êtes malade, déjà on ne fait rien, si vous avez de la fièvre, on ne fait rien, ça c'est clair. Et quand vous commencez à aller mieux, on donne encore trois jours de repos, parce que ces trois jours-là, ils ne vont pas changer la face du monde, mais au moins vous allez permettre à votre organisme pendant ces trois jours-là de continuer à se reconstruire, de continuer à se renforcer, et d'avoir un système immunitaire qui soit un petit peu plus solide, parce qu'il n'y a rien de pire que d'avoir un système immunitaire qui soit déjà un petit peu en bas. Et derrière, vous allez aller à la piscine. Et Dieu sait que les piscines, c'est quand même un melting pot de bactéries, de virus et tout ça. On peut faire ce qu'on veut, mais c'est inhérent à la pratique d'une piscine. Vous avez des mecs à poil et des gamins qui pissent dans le bassin, il ne faut pas oublier. Donc d'arriver là-bas avec un système immunitaire un peu en bas, il y a beaucoup, beaucoup de chances qu'on récupère tout ce qui traîne. Donc quand vous commencez à aller mieux, ça ne veut pas dire que vous êtes réparé, ça veut dire que vous commencez à aller mieux. Et derrière, 24. 48, 72 heures supplémentaires de repos ou vraiment de très très basse intensité, ça peut être quand même super positif et vous regardez si vous discutez avec les athlètes, quels qu'ils soient vous allez vous rendre compte, les mecs j'ai eu une grippe un petit peu avant Noël après ça allait mieux et bim j'ai rattrapé quelque chose et c'est reparti, j'ai chopé un rhume et puis il y en a beaucoup d'entre vous qui ont des enfants en bas âge, qui ont repris l'école, qui vont aller là-bas, qui vont être en contact avec d'autres gamins qui sont malades enfin voilà, c'est un presse, on tombe vite dans l'histoire sans fin Donc quand on commence à aller mieux, on booste son système immunitaire. Pour ça, c'est une alimentation de qualité. On évite l'alcool. On évite tout ce qui va être produit un petit peu acidifiant. C'est la période des oranges. Allez vous acheter 2 kilos d'oranges à la biocop du coin de chez vous et puis vous en mangez une le midi et puis une le matin après votre petit déjeuner. Un petit peu de vitamine C acéro là que vous pouvez ajouter. Et puis voilà. Et pensez à vous hydrater. Pensez à ne pas vous mettre... dans une condition où vous allez être tout le temps fatigué, c'est-à-dire que dormez, reposez-vous. Et notre système immunitaire, c'est vraiment quelque chose qu'on devrait avoir à l'esprit comme étant un animal à côté de vous. Il faut le garder en bonne santé, il faut le garder toujours en bon état, si vous voulez qu'il fonctionne bien.

  • MIKA

    Et ça, donc du coup, on peut en parler à Gustavidon,

  • ARNAUD

    par exemple. Par exemple, quand ses copains sont sur la piste à Bergen. en train de faire des milles en 2,56. Il courait quoi ? 3,11 ? C'est ça, dans les 3,11.

  • MIKA

    3,11, pas bien vite.

  • ARNAUD

    3,11, pas bien vite. Et puis après, avec les pointes 2,56, 2,57. Mais voilà, un Gustave qui était quand même un peu sur cal et puis qui faisait quand même quelques 400 avec, alors qu'il sortait de maladie. Et si vous regardez cette vidéo de Christian Blumenfeld, vous allez vraiment retrouver tout ce que je viens de dire. C'est-à-dire que Gustave, il a été malade avant Noël. Il a commencé à aller mieux. Bim, il est retombé malade, il a commencé à aller mieux, il a repris l'entraînement sérieusement, bim, il est retombé malade. Et là, les gars, ils sont à Fréjus, à côté de Nice, à Saint-Laurent-du-Var actuellement. Et l'idée pour eux, c'est quand même de cloquer des gros kilomètres. Et Gustave, il est toujours un peu en souffrance parce que ça fait bientôt deux mois qu'il a un site immunitaire qui est haut, qui est bas, qui est haut, qui est bas. Et malheureusement, c'est difficile de construire... de mettre les briques importantes d'une saison qui va être longue, puisque ça va les emmener jusqu'à Marbella, en étant un coup on, un coup off. Donc pensez que vraiment le message, c'était vraiment ça, c'était de se dire, vous n'êtes pas bien, il faut le prendre comme ça, on n'est pas bien, et puis 15 jours, 3 semaines d'activité vraiment souple, ou vraiment quasiment pas, laissez votre corps se réparer, laissez tout ça revenir à un niveau, et puis derrière vous allez vous rendre compte que quand vous allez rattaquer, Vous allez péter le feu et pisser du vitriol et vous allez allumer toutes les courses. Exactement. Du coup, on a parlé, Gustave et eux, ils ne sont pas du tout sur le T100 cette année. On parle un peu de l'Ironman Pro Series au Disney ?

  • MIKA

    Oui, tu sais, on avait abordé le sujet, c'est rigolo. On est vraiment des Nostradamus du triathlon. Je ne sais plus dans quel épisode, mais on avait parlé de ça et on s'était dit, tu te rappelles que le flux important et permanent d'athlètes de la WTCS qui migraient... comme les grues en fin de saison qui migraient vers le Tessan, vers des pâtures plus vertes, allaient certainement créer un appel d'air. Alors l'année dernière, on a eu une vraie première saison de Tessan, il y avait eu quelques courses PTO avant, mais on peut dire que la vraie première saison l'année dernière, c'était l'année dernière. Et on a vu sur la fin du cycle olympique une quantité quand même importante d'athlètes. WTCS migrer vers ce circuit moyenne distance T100 qui pour mémoire c'est 2,80 et 18. Et on s'était posé la question si jamais ça n'allait pas pousser certains athlètes qui couraient également sur le T100 mais qui avaient plutôt un profil longue distance à se poser des questions sur l'organisation de leur saison 2025 parce que la quantité de firepower qu'arrivait sur le circuit T100 était quand même importante. Et on a vu, dès le milieu de saison, quand Martin Vendry, après les Jeux Olympiques, est venu à migrer sur le T100, plus personne d'autre a gagné une course. À part un autre gars de la WTCS, Yéli Gins, qui est arrivé...

  • ARNAUD

    Ils font chier les Belges.

  • MIKA

    Ils font chier les Belges, putain. Déjà en cyclocross, ils font chier leur monde. Mais voilà, Yéli Gins, Martin Vendry, ils ont quand même fait du mal à beaucoup de monde. plus personne n'a vu la plus haute marge du podium et puis à la fin du cycle T100 de l'année complètement olympique on a quand même eu des informations sur des athlètes qui migraient eux également vers de la WTCS vers le T100 avec des noms quand même je veux dire ça fait dresser les poils quoi Aiden Wild Vincent Louis Léo Berger rien que, enfin je veux dire Rien que ces trois-là, Morgan Pearson, le gars il court quand même 1,01, c'est quand même des coups.

  • ARNAUD

    Avec des jambes moyennes, il était pas très content, 1,01, 2,52 de moyenne sur 21 km, il était pas top, il fait que 15ème de la course. On imagine qu'il va pas venir faire le T100 pour rigoler. Non,

  • MIKA

    ça va. ça fait quand même beaucoup de monde, ça fait quand même du gros, gros, gros coureur à pied. Et je pense qu'aujourd'hui, des mecs qui vont caler un peu aux environs des 1.9, 1.10, ils n'ont aucune chance de voir le podium d'un circuité sans. Et donc, qu'est-ce qu'on...

  • ARNAUD

    Et là, on parle de la course à pied. Mais imagine, ceux qui sortent à Dash en natation, ça veut dire qu'il va falloir recouper des morceaux à un moment donné, que ce soit sur le vélo ou la course à pied. Mais courir plus vite qu'une 6, une 7, ça va commencer à devenir compliqué quand même. et rouler plus vite que des gens, parce qu'ils ne sont pas très patients, ils ont l'air d'être pressés ces gens-là sur le vélo. Quand on voit un Martin Van Riel ou des choses comme ça, Yelé Guinz, il n'a pas fait rire non plus sur le vélo. Nous, on sait que tout ce qui va être Mathis, Vincent, Léo, ils ne sont pas là non plus pour rigoler. On a vu que Léo, il était tout à fait capable de rouler devant, alors peut-être pas sur les toutes premières positions, mais voilà. On va avoir des gros, gros rouleurs. La question va se poser dès la fin de la natation.

  • MIKA

    ça sert pas à grand chose si tu sors à 2 minutes mais surtout que si tu veux ce qu'on a vu à Taopo qui peut avoir été ça a été rigide anciennement Taopo mais ce que l'on a vu c'est que globalement les mecs qui nagent devant ils restent devant la grosse différence entre le circuit Ironman et puis le Tessent c'est la zone de drafting qui passe de 10 à 20 mètres ça risque de changer un petit peu les règles Mais moi, je peux te garantir une chose, c'est que Hayden Wilde, Léo Berger ou Vincent Louis, que ça soit 10 ou que ça soit 20 mètres, la différence, les mecs vont être devant. Donc, je ne vois pas Léo se faire dropper à 20 mètres. Je ne vois surtout pas Vincent se faire dropper à 20 mètres. Et je n'imagine pas du tout Hayden Wilde qui va être dans les cordes parce qu'il va rouler à 20 mètres. Le gros Rico, il va pouvoir rouler tout ce qu'il veut. Les mecs, ils vont lui sucer les roues à 20 mètres. Il y a, si tu veux, moi ce que je vois, c'est cette migration de tous ces athlètes. qui sont certainement les meilleurs athlètes mondiaux aujourd'hui qu'on a sur le circuit, si tu veux, en termes de vitesse pure. Aiden Wilde, Léo Berger, déjà là, il y a déjà quand même deux médailles olympiques. Vincent Luis, on n'en parle pas, le mec, il sait quand même courir. Morgane Pire.

  • ARNAUD

    Alors, on va dire que je parle souvent de Vincent, mais je crois que c'est World Triathlon ou T100 qui ont sorti des stats sur la WTCS. Donc tout le monde peut aller regarder un petit peu les stats des derniers athlètes, de Eden Wild et d'eux, ainsi de suite. Mais juste pour rappel, les stats de Vincent. 127 départs.

  • MIKA

    Putain, il a quand même poncé le circuit pendant des années, lui.

  • ARNAUD

    Il a un peu poncé le circuit. 127 départs, c'est énorme. Mais c'est rien, ça. 127 départs, 50 podiums.

  • MIKA

    Et le mec, on ne l'a pas qualifié dans l'équipe des Jeux. Ah, ça y est.

  • ARNAUD

    C'est pas fini. Sur les 50 podiums, une fois sur deux quasiment, il est à la gagne. Il y a 24 victoires sur les 50 podiums. Ça veut dire, globalement, une course sur cinq, sur laquelle il est parti, il a gagné. Il n'y a personne qui est dans ces standards-là. Globalement, c'est 1 sur 9 ou 1 sur 10. Donc on est entre 10 et 8% de victoire pour des athlètes déjà qui sont plutôt pas mal. Pour Vincent, on est à 20%. Une fois sur cinq, il est sur le podium. Il n'y a personne qui a des stats comme ça. Il n'y a personne qui peut se le vanter, encore moins dans l'équipe de France. Et donc, c'est quand même des stats qui font peur quand le gars, il dit, et il annonce sur un podcast qu'il a fait il n'y a pas très longtemps, il est là pour gagner, il n'est pas là pour faire, il est là pour gagner le circuit Tessant et aller tenter sa chance à Kona. Et comme ça, il plie le bazar parce que pour lui, il n'a plus que deux ou trois ans dans le circuit. Attention, le gars n'est pas là pour boire du keff. Ah non non Non non

  • MIKA

    Non non mais je pense Que lui son switch Il a été fait déjà Au mois de juin Quand on lui a annoncé Qu'il n'était pas dans l'équipe Et à partir de ce moment là L'état d'esprit Il a complètement changé Et moi c'est vraiment Un désattête Que j'ai hâte de voir Et tu sais Je serais à moitié étonné Que la première course Il atomise tout le monde Et puis qu'il arrive Avec une trente d'avance Et que ce soit Une affaire entendue quoi Et je ne serais pas surpris Que ça se passe comme ça

  • ARNAUD

    Il va semer le dawa dès la natation.

  • MIKA

    Parce que c'est Vincent ?

  • ARNAUD

    Parce que c'est Vincent et parce qu'il a eu ce Ausha sur les 2-3 dernières années en WTCS. Il va rajouter 400 mètres. Pour lui, ça rajoute 4 minutes 10, donc ce n'est pas terrible d'effort. Les autres vont déjà se mettre dans le rouge. En vélo, on sait que sur les débuts de course, il était capable de rouler très fort. Il y avait un petit peu moins de continuité d'effort parce qu'il était en groupe. Là, on sait qu'il s'est roulé fort tout le temps. Ça veut dire que quelqu'un qui aura pris quelques secondes de retard en transition, c'est pareil, il n'est pas feignant. On sait très bien qu'il était capable de regagner du temps là-dessus. On se demande comment ça va se passer. Parce que si à T2, il est à une minute...

  • MIKA

    Pour lui reprendre une minute, s'il roule à 45, il va falloir rouler très vite derrière. Et forcément, plus tu roules vite, moins tu cours fort. L'équation qui avait été écrite par Albert Einstein est toujours valide. Plus tu cours plus fort, plus tu roules plus fort, moins tu cours plus vite. Ça, c'est un proverbe belge. Ce qu'on voit, c'est que cette affluence d'athlètes du très court sur le circuit Tessant a poussé certains Certains autres athlètes ont à la fois abandonné le circuit Tessant pour migrer vers le circuit Ironman Pro Series, où il ne faut pas l'oublier, les distances Ironman Full comptent beaucoup plus au classement final que les Half. En gros, si vous ne faites pas trois Full dans la saison, vous avez très peu de chances de figurer au classement final. Et donc, qu'est-ce qu'on a vu ? On a vu déjà en priorité nos deux Norvégiens qui ont annoncé un petit peu avant tout le monde que le circuit Tessant c'était négatif et qu'ils partaient uniquement sur le circuit Ironman Pro Series avec l'ambition de gagner le truc. Deuxième coup de tonnerre, Sam Ledlow qui a quand même fini super bien placé, qui a fait des super résultats en gagnant un circuit Tessant et en finissant deuxième à Ibiza, il a annoncé que pas de circuit Tessant pour lui, il basculait sur l'Ironman Pro Series.

  • ARNAUD

    Alors non, non, ça va même plus loin que ça ce qu'il a dit. Parce qu'il n'était pas contractable puisqu'il était 11e au classement final. Donc il n'avait pas de contrat automatique. Je pense que s'il l'avait voulu, il l'aurait pris. Mais il a juste annoncé que pour lui, les classements finaux, ça remplissait les comptes bancaires. Mais lui, ce qui lui remplit la motivation, c'est de gagner des titres. Donc lui, maintenant, que ce soit Tessant ou Ironman ou Challenge, tout ce qu'il veut, c'est gagner des courses et si possible des titres de champion du monde. Donc je pense que le gars, il n'est pas là pour faire le classement de la série Ironman Pro Series. Peut-être qu'il va se risquer à faire trois Ironman Full, mais je n'y crois pas. Parce que c'est pareil, encore un qui s'était claqué le mollet à Rottes il y a deux ans. Donc je pense que ça, il sait comment ça marche. Il était blessé d'ailleurs je crois quelques semaines avant Nice, ça lui a porté chance de pouvoir bien la gérer mais je pense que la surcharge il va la gérer. A mon avis, le gars il va être hyper dangereux à Nice et je pense que c'est sa course. Il l'a gagné, il a été champion du monde là-bas pour la première fois, il a pris un coup sur le casque à Hawaii plus revanchard que ça, j'y crois pas et voilà je pense que L'Ironman Pro Series, on va le voir sur quelques courses. Peut-être qu'il va distribuer des baffes comme il sait faire. Mais il va juste être là pour valider sa course. Il n'est pas qualifié d'ailleurs, donc il va falloir qu'il aille chercher la qualification.

  • MIKA

    Il a annoncé Texas.

  • ARNAUD

    Et à Texas, il commence à y avoir du monde déjà.

  • MIKA

    C'est toujours une grosse course, l'Ironman Texas. C'est un bon calcul, je trouve, pour les pros. Parce que c'est une course qui est vachement tôt dans le calendrier. Ça permet de... Une fois que ça, si ça se passe bien au Texas... Vous êtes quand même tranquille pour le reste de la saison et ça vous permet de bien gérer la deuxième partie de la saison et votre préparation, que ce soit Nice ou que ce soit Kona. Mais pour revenir un petit peu à ce qu'on disait, tous ces athlètes qui étaient sur le circuit Tessent l'année dernière, est-ce que Grandit-Lève, d'ailleurs, il a annoncé s'il avait signé le contrat, lui ? Je n'ai pas vu passer de truc là-dessus.

  • ARNAUD

    Non, non, non, il n'est pas dedans.

  • MIKA

    Il n'est pas dedans pour l'instant, parce qu'ils ont annoncé les 19... 19 des...

  • ARNAUD

    Non, le 20ème est sorti hier. Ah bon,

  • MIKA

    j'ai pas vu, mais je suis à la rue là.

  • ARNAUD

    Ouais, mais du coup je l'ai plus.

  • MIKA

    D'accord.

  • ARNAUD

    Mais ils l'ont sorti.

  • MIKA

    Mais donc ça fait quand même du monde qui est parti du circuit Tessant pour se reconcentrer un petit peu sur le très très long. Et je trouve que c'est plutôt un bon calcul parce que franchement, aussi bon Sam Laidlaw, Magnus Dietlew soit-il, je les vois mal. aujourd'hui rivalisé avec le trio Wild, Berger, Lewis, Martin, Martin Vendry et compagnie.

  • ARNAUD

    On fera tous les deux 20 burpees puisque le 20e contrat c'est Yeleguins sur le Tessin.

  • MIKA

    Le problème il est, voilà, si vous voulez, quand vous mettez les noms, Yeleguins, Martin Vendry, Rico Bogaine, Kyle Smith, Berger, Lewis, Wild. On est déjà assez de gars là. Et après, ce que tu veux, moi ça m'interpelle sur autre chose, c'est que d'un point de vue sponsor, et on sait que les mecs vivent quand même pas mal des contrats de sponsorship, si tu mets dans la balance une onzième place au général de Sam Ledlow pour Canyon, si on parle de Canyon, on ne va pas juste parler Canyon, qu'est-ce que représente une onzième place de Sam Ledlow ? au circuit Tessant au général pour Canyon ou un record vélo à Kona ? T'as vite compris. Ah bah là, je ne sais pas. T'as vite compris. Et si tu veux, et moi je pense qu'aujourd'hui, la motivation de certains athlètes de migrer sur le très long, c'est à la fois parce que c'est quand même un petit peu embouteillé aujourd'hui sur le circuit Tessant, et puis derrière, vous avez certainement des sponsors qui vont demander à leurs athlètes d'avoir un petit peu plus de lisibilité. Regarde Canyon qui signe Marjolaine. Pierret cette semaine. Marjolaine Pierret, une des meilleures cyclistes du circuit qui se retrouve sur le meilleur vélo du circuit, qui a fait zéro et ce n'est pas péjoratif, mais qui a fait zéro sur le circuit Tessant l'année dernière. Elle a été sur cale une moitié de la saison et l'autre moitié, elle a poncé la fin du classement. Elle arrive à Nice et elle fait troisième à Nice. Quatre, pardon. Elle fait quatrième à Nice. Résultat des courses, elle sauve sa saison. elle sauve ses contrats et elle signe le plus gros sponsor après Red Bull dans le monde du triathlon donc d'ailleurs si Red Bull était bien inspiré je pense qu'il signerait Marjolaine Pierret parce que moi je la verrais bien avec une casquette Red Bull elle a quand même de l'allure cette fille donc je pense que pour les sponsors l'importance d'être présent sur le circuit très long c'est quand même leur coeur de marché et un gros résultat sur une grosse course longue distance ça a quand même beaucoup plus de poids que je dirais un top 5 top 15 sur le circuit t100 d'un point de vue sponsorship

  • ARNAUD

    On parlait la dernière fois de tous les athlètes qui étaient nommés, mais que ceux qui allaient faire du bruit, c'était aussi ceux qui n'étaient pas nommés encore. Donc on voit que les listes se meublent au fur et à mesure. Par exemple, on parle de Marjolaine, mais quitte de Clément. Parce que du coup, la saison, on ne peut pas dire qu'il est parfait. Il a fait une grosse course à Texas. Il a fait une très grosse course, puisqu'au global, il finit 3e sur le podium, mais il est 2e au classement.

  • MIKA

    à cause du mangeur d'œufs ronatés.

  • ARNAUD

    Voilà. Et puis après, sur le T100, c'était un petit peu plus compliqué. Et donc, je ne sais pas où est-ce qu'il en est, Clément. J'aimerais bien avoir de ses nouvelles. Et quid du plan de course de l'année prochaine ? Donc, on sait que Marjo, elle a sauvé sa saison avec Nice. Et c'est très bien. Maintenant, du coup, qu'est-ce que ça va devenir ? Et sur quelles courses ils vont arriver à se retrouver, ça peut être sympathique. Et puis voilà, on a quand même une densité énorme. On avait un problème de riche sur le court, on va se retrouver avec le même sur le long. Là on se retrouve avec Vincent, Léo, on se retrouve avec Mathis qui sont contractés et décent. Il y a 20 athlètes, il y en a déjà 3 français. Donc il y a peu de nations qui peuvent se vanter d'avoir fait ça. Aussi bien chez les hommes que chez les filles. Donc... Maintenant, allons-y sur la saison. Tu parlais de Marjo qui vient de signer chez Canyon. Il n'y a pas que ça. Il y a eu pas mal de petits échanges aussi sur les sponsorships vélo. Qui c'est qui est passé chez Pina ? Ce n'est pas Yuri Cullen ?

  • MIKA

    Mais il était chez Pina Vélo, lui, déjà.

  • ARNAUD

    Alors, non, il y a quelqu'un d'autre qui est passé chez Pina qu'on n'a pas vu passer.

  • MIKA

    Non, mais si tu veux, c'est le... cette saison on dira les gros contrats se négocient après la fin de saison en fonction des résultats et puis les gros contrats se signent en début de saison et c'est très bien comme ça et moi je suis super content de voir des beaux sponsors qui commencent à s'intéresser aux athlètes du long parce que ça a quand même vachement d'importance et il ne faut pas oublier que c'est quand même Yann Frodeno qui a été le premier à a vraiment monnayé cette capacité à représenter une marque au plus haut niveau, que ce soit avec Debourg, que ce soit avec Canyon, bien évidemment. Yann, c'est quand même quelqu'un qui a été à la pointe de ça, et ça a été un des premiers gars à dire non, non, moi je suis prêt à signer, mais les chiffres qui sont en bas, là, ce n'est pas les bons, il faut rajouter un zéro. Parce que ça s'est passé comme ça. Il ne faut pas oublier qu'il y a 15-20 ans, des contrats, ça se négociait entre... Quand vous aviez un contrat à 5 000, l'autre, il arrivait avec un contrat à 5 500. Ou alors, on vous donnait deux vélos en plus et puis ça se passait comme ça. Maintenant, avec Canyon, on n'est pas tout à fait sur les mêmes valeurs chiffrées. Alors, tous les athlètes ne sont pas au même tarif, bien évidemment. Mais on peut dire que la politique Canyon a plutôt bien fonctionné parce qu'il suffit de regarder le comptage d'Acona aujourd'hui. De toute façon, vous pouvez avoir, quand vous avez un vélo qui marche... qui marche sur... Surtout un vélo qui va marcher sur une gamme d'athlètes qui va être très différente. C'est-à-dire que quand vous avez une athlète comme Ruth Ashtell ou Marjolaine Pierret qui vont rouler sur le même vélo, c'est quand même deux athlètes qui n'ont pas tout à fait le même gabarit et qui pour elles, elles n'ont pas signé que pour le chèque, elles ont signé aussi parce que c'est le vélo qui va leur permettre de faire les meilleures performances.

  • ARNAUD

    Ruth, elle est passée chez Canyon ?

  • MIKA

    Elle était chez Canyon, non ?

  • ARNAUD

    Non, elle était chez Argon 18.

  • MIKA

    C'est qu'elle était chez Canyon avant, pardon. Mais quand vous regardez la différence de gabarit des athlètes qui roulent sur Canyon, ça veut bien dire une chose, ça veut dire que le matériel fonctionne pour que vous soyez grand, petit, musculeux ou léger. Et il n'y a pas beaucoup de marques aujourd'hui qui peuvent se targuer d'avoir des vélos qui fonctionnent avec toute une gamme d'athlètes. Et surtout sur toute une gamme de parcours différentes. Parce qu'à Nice, Sam n'a pas gagné sur autre chose qu'un canyon. À Kona, il n'a pas gagné sur autre chose qu'un canyon. Et il n'y a pas beaucoup de parcours à Londres. Il n'y a pas beaucoup de parcours qui sont aussi différents que Nice et Kona. Et pour revenir à Nice... Moi, je pense que Sam va être super dangereux sur Nice, parce que déjà, quelqu'un qui a gagné une course, une fois que vous avez gagné la course, vous savez quand même la gagner. Et moi, pour avoir été à Nice l'année dernière sur le parcours, je n'ai pas vu beaucoup d'athlètes qui étaient aussi impressionnants sur le parcours vélo, pour avoir suivi le parcours vélo à plusieurs endroits, que Sam Ledlow. Et c'était de loin celui qui était le plus impressionnant. sur le vélo. Un deuxième qui était assez proche, c'était Kam Wurf, qui jouait à distance. On sait qu'aujourd'hui, Wurf, même s'il peut faire un coup, je ne le vois pas gagner Nice cette année. Ses meilleures années sont plutôt derrière lui que devant. Je ne suis pas certain qu'Arundi Van Berg puisse rester à distance respectable de Sam Ledlow sur la partie vélo, tout bon cycliste qu'il soit. Parce que ce qu'avait fait Sam l'année dernière à Nice, c'était quand même exceptionnel d'un point de vue performance. Et il est coutumier du fait, il a atomisé tout le monde à Nice. Clément Mignon, qui est loin d'être un champ sur le vélo, il est resté avec lui un moment, puis derrière, il l'a regardé partir. Cette année à Nice, il ne faut quand même pas oublier, à Kona, personne n'a roulé à 4 minutes de Sam Lédelot. 4 minutes en se déplaçant à 45 km heure, ça fait 3 km quand même. Donc le gars, il est 3 km plus vite que tout le monde sur un parcours de 180 bornes. Et à dire que quand les deuxièmes sont arrivés en transition, le gars, il avait déjà fait presque 1,5 km. Donc je pense que cette évolution de la pratique avec des athlètes... du long qu'avait migré sur le T100 pour venir chercher le casse-croûte. Aujourd'hui, il y a un reflux qui se fait un petit peu dans l'autre sens. Et c'est bien parce que ça va nous permettre d'avoir deux circuits vraiment distincts avec des athlètes qui vont être distincts. Quid de la WTCS ?

  • ARNAUD

    À la fois sur le T100, côté pro, on savait ce que ça allait donner puisqu'on a eu une... belle première année et donc on sait ce à quoi on peut s'attendre sur l'année 2025, la saison 2. Par contre, sur les Edge Group, avec l'arrivée en France du T100, on peut dire qu'ils ne se sont pas creusé la tête. Ils ont regardé la grille des tarifs d'Ironman et ils ont fait un copier-coller. Sauf qu'on en parlait, je pense que le standard est différent, les courses vont être différentes. Mais justement, ça va être à mon avis, mettre 2000 athlètes sur des mêmes parcours que là où ils vont mettre les pros, ce n'est pas possible. Ils vont être obligés de changer les parcours. Et donc ça va être des parcours à drafting, puisque du coup c'est ça, c'est 2000 ou 2500 dossards. Et mettre un dossard pour faire 100 km à 390 balles, là où pour Ironman tu fais la même chose mais tu fais 113 km, on n'est pas au calcul d'épicier, mais au final, est-ce que les choix vont être faciles à faire ? Je pense, parce qu'au moins l'Ironman Pro Series ou les courses Ironman, on sait ce que ça donne. Les courses T100, on ne sait pas trop, en tout cas pour les groupes d'âge. Je ne suis pas sûr que le calcul soit très très bon. On va voir ce que ça donne. Et puis tu parlais de la WTCS. Justement, la FF3 a communiqué un petit peu le projet Los Angeles 2028. On a vu une belle photo avec les athlètes du groupe. J'aimerais bien qu'on en discute, parce que moi, cette photo-là, elle me fait plus poser de questions qu'elle m'apporte de réponses.

  • MIKA

    Deux choses. Déjà, pour le circuité sans groupe d'âge, moi, je ne comprends pas. pas trop leur positionnement tarifaire parce que, écoute, alors, moi j'ai des athlètes qui ont couru sur le circuit Tessan Dubaï, Singapour et puis Londres l'année dernière et tout le monde avait tendance à dire que c'était bien organisé, que c'était bien, le job était fait, franchement les tarifs étaient bien positionnés rajouter 100 balles aux tarifs d'inscription, je ne suis pas sûr que ce soit un bon calcul de leur part... J'aurais tendance à dire que ça ne va pas vraiment dans le sens de la démocratisation du circuit. Et ça risque de limiter l'accès. Moi, si tu veux, clairement, aujourd'hui, 300 balles, je l'aurais fait. 400 balles, je ne le fais pas. C'est simple. Donc, pour des athlètes comme moi, aujourd'hui, tu es de l'autre côté de la limite. Et je n'irais pas faire le circuit. Je n'irais pas faire le T100 à frais justes parce que 400 balles, c'est trop cher. Voilà, terminé. Et puis l'autre truc que tu disais sur la photo des athlètes pour le projet Los Angeles, ça amène une grosse réflexion, c'est qu'on est à 4 ans, enfin un petit peu moins de 4 ans, 3 ans et demi aujourd'hui de Los Angeles. La FF3 arrive avec 3 filles et puis 5 garçons. On sait tous que sur une durée de 3 ans et demi, il va y avoir de la perte au feu. Il y en a qui vont se blesser. Dans 3 ans et demi, si on démarre avec 5 chez les garçons aujourd'hui, je ne vois pas comment ça peut se passer, à plus forte raison chez les filles. On part avec 3 filles. Comment on peut imaginer que ces 3 filles, ça va être les 3 filles qui seront sur la ligne de départ de Los Angeles ? Je ne comprends pas. Moi, j'aurais imaginé avoir aujourd'hui une présélection d'un groupe. ouvert d'au moins une dizaine d'athlètes qui intégreraient aujourd'hui déjà des talents potentiels qui vont aller courir sur qui peuvent potentiellement arriver à courir à Los Angeles parce que on a la chance en France d'avoir une jeunesse qui dégueule de talent, on a, regarde on parlait la semaine dernière des temps qui ont été claqués sur des courses à la prom classique de des temps sur cross et tout ça, on a des jeunes qui sont aujourd'hui des cadets deuxième année ou des juniors qui sont vraiment au top niveau mondial déjà dans leur catégorie. Ces jeunes-là aujourd'hui, de ne pas les intégrer directement avec une vision long terme sur Los Angeles, peut-être même sur Brisbane quatre ans après, parce qu'on sait bien que... On ne construit pas une carrière professionnelle de top niveau mondial sur un cycle de 4 ans. Moi, je suis surpris que la FF3 ne communique pas de façon plus importante sur un groupe d'athlètes de 10 ou carrément de 15 athlètes. Et déjà, tu crées de l'émulation à l'intérieur. Regarde ce qui se passe dans le monde du biathlon aujourd'hui. Le biathlon, vous avez la Coupe du Monde. où on a un peu le même problème que la FF3 en biathlon, avec un problème de riche, avec une densité d'athlètes super importante, mais les athlètes qui ne font pas le niveau ou qui ne font pas le job, ils sont rebasculés en IBU Cup, qui est l'équivalent des championnats européens plutôt que de la Coupe du Monde, et puis on fait monter que ceux qui sont vraiment au top niveau au dernier moment. Pourquoi dans le triathlon, on n'a pas un circuit A et un circuit B où on peut faire naviguer les athlètes, et qu'au final, c'est des places qui se gagnent au mérite ?

  • ARNAUD

    Je serais très intéressé d'avoir des cadres de l'AFD, parce qu'il y a un groupe relève, pourtant tout est relativement bien géré, mais j'ai trouvé cette communication-là plutôt maladroite, parce que ça voulait dire, voilà le projet 2028, et globalement, si vous n'êtes pas sur la photo, vous pouvez sortir les pelles en carbone et commencer à ramer un petit peu. Je trouve ça un petit peu dommage à l'époque où on sait qu'il... On a des cadres. Alors, est-ce qu'ils ont voulu mettre les cadres en avant ? Il y a Léo, Pierre, Dorian. Ok, est-ce que les trois là seront en course pour aller choper les dossards pour 2028 ? J'espère me tromper, mais je n'en suis pas complètement convaincu. On sait que Tom Richard était dans le groupe cette année pour Paris. Malheureusement, il n'a pas été pris. Et là, il y a Yanis Seguin. J'espère qu'ils vont avoir l'opportunité de pouvoir remonter un petit peu dans les classements. Mais pour l'instant, je pense qu'ils ne sont pas classables pour aller chercher un dossard olympique. Et chez les filles, c'est encore pire, parce qu'on a Cassandre, Emma et Léonie. Et par contre, derrière ces trois-là, quid de la concurrence ? Parce que si une Cassandre qui est championne olympique, on sait qu'elle est encore là. Et elle a dit... Elle a dit qu'elle voulait être là jusqu'en 2028. Mais elle a aussi le droit à un moment donné de se dire, de toute façon mon rêve je l'ai. Et je vois bien que sur les circuits d'à côté, peut-être il y a un tout petit peu plus de pognon. Et je vais peut-être moins me faire chier à aller courir le monde pour moins de retombées financières. C'est une possibilité. S'il y en a une des trois qui bâche, on sait qu'Emma Lombardi est en pole position pour 2028. Je pense que Cassandre est à son pic. Et j'espère encore une fois me tromper. Je pense que pour 2028, ce sera plutôt Emma que Cassandre. Maintenant, si Léoni a envie de changer d'air, est-ce qu'il y a énormément de relève derrière ? J'en suis franchement pas convaincu. Et est-ce qu'on les encourage en les mettant pas en avant ? J'en suis pas convaincu non plus.

  • MIKA

    Et puis, de façon un peu plus inquiétante, c'est quel message tu envoies à ceux qui sont aux portes de l'équipe de France ? C'est-à-dire que tous les... Globalement, on leur dit tant pis pour vous les gars, Los Angeles s'est déjà verrouillé, pour vous, votre chance, ce sera plus tard. Un gamin qui a dit...

  • ARNAUD

    J'aurais préféré une communication avec les cadres en arrière-plan et la relève devant. Et là, ça aurait fait un super projet.

  • MIKA

    De toute façon, que ce soit dans n'importe quel sport, que ce soit dans n'importe quelle industrie, que ce soit dans n'importe quelle activité qu'on a sur Terre, le futur, c'est les jeunes. Je veux dire, putain, on ne construit pas sur de l'ancien.

  • ARNAUD

    On construit sur des jeunes. C'est-à-dire qu'à un moment...

  • MIKA

    Les anciens, ils peuvent être plus lourds.

  • ARNAUD

    Si j'aille courir aux Jeux Olympiques à Los Angeles, elle est comme un minimum. On est d'accord. Même si jamais je me chargeais comme un mauvais Mexicain, il n'y a aucune chance que j'arrive à faire les sélections. Non, mais il faut être réaliste, si tu veux. Moi, j'y croyais. Ma femme, elle m'a dit Arrête de rêver, Arnaud. Arrête. ça existe les Jeux Olympiques de la jeunesse mais les Jeux Olympiques de la vieillesse putain c'est en règle d'agueu qu'ils imaginent ah oui un concept à monter putain ça serait quand même chouette non mais moi ce que j'aurais aimé c'est qu'on mette en avant cette jeunesse, alors évidemment les Malombardie et compagnie c'est des filles qui sont encore jeunes, des Cassandre c'est des filles qui sont encore jeunes, mais elles vont pas être jeunes toute leur vie, je veux dire il y a un moment il faut qu'on arrive à mettre en valeur le texte qualité du travail qui est effectué par les clubs, qui est effectué par les ligues, pour arriver à amener des gamins au plus haut niveau national. Et ça, encore une fois, moi je pense qu'on aurait été bien inspiré d'avoir un groupe triathlon, 15 garçons, 15 filles, parce que l'équité c'est quand même plus qu'important, et puis on met tout le monde en avance, et puis forcément il y aura de la perte au feu, forcément on sait que quand on part dans une sélection olympique, il y aura de la place que pour trois, dans le meilleur des cas, mais c'est comme ça, ça fait partie du job. Tu regardes, je ne suis pas footeux pour deux ronds, mais tu regardes les équipes de foot, ils ont tous des équipes A, ils ont tous des réservoirs, ils ont tous des équipes B, les équipes cyclistes, la Jumbo-Visma, ils ont 120 mecs qui sont sur la feuille de paye. Ils ne sont pas des cyclistes, il n'y a pas que les 12 ou les 9 qui vont faire le Tour de France, ils ont 120 mecs. Il y a des hommes, il y a des femmes, il y a des jeunes, il y a des cadets, il y a des juniors, il y a tout ça. Donc ça, c'est important. Et le futur, n'importe quelle activité sur Terre. qui ne prend pas en compte sa jeunesse et qu'il n'intègre pas dans une procédure de performance sur le long terme, on se plante. On se plante. Et la raison pour laquelle aujourd'hui on a tant de jeunes français qui sont au haut niveau sur le triathlon, c'est parce qu'il y a un moment on a bien fait le job et parce qu'il y a un moment, et Vincent Louis, je veux dire, il était déjà devant quand il avait 16, 17 ans, 18 ans en général.

  • MIKA

    C'est pour ça que ça fait une paire d'années qu'ils poncent le circuit et on comprend qu'ils ne veulent pas en faire plus que ça. Mais à un moment donné, sur le court distance, ne pas les mettre en avant, ce n'est quand même pas les encourager et les pousser. Effectivement, le groupe U23 existe, les coupes U23 existent. Il faudrait mettre ça autant en avant que le reste, parce que sinon ça ne donne pas envie, ça ne donne pas de visibilité, ça ne donne pas de sponsor. Et aujourd'hui, on en est là où on en est. Alors, on parle souvent du budget du sport, mais... Il faut aussi à un moment donné se rendre compte que des jeunes qui sont hyper passionnés, hyper performants, capables de sacrifier un peu leur vie, parce que c'est un peu des moines les ados, c'est je m'entraîne, je dors, je mange, et du coup ne pas avoir de mise en avant et être en galère, parce que si tu n'es pas aidé financièrement par un groupe ou par une structure, en gros c'est ta passion, tu te la payes, c'est quand même un petit peu dommage. Et ça serait quelque chose qui serait un petit peu à évoquer. Je pense qu'il y a plein de systèmes en Europe et dans le monde qui sont différents. Et il faudrait s'en inspirer. Et cette communication-là, elle était bien, mais en même temps, je l'ai trouvée maladroite. On voulait en parler et c'était quand même pas négligeable.

  • ARNAUD

    Et puis, rien ne nous garantit aujourd'hui qu'à Los Angeles, on soit toujours sur le format olympique. On nous a dit oui, oui, oui, on sera sur le format olympique. Moi, je ne suis pas convaincu de ça. et un Dorian et un Léo sur un format olympique, ils seront peut-être performants Léo, moi je ne le vois pas revenir en marche arrière je pense qu'il va finir, quand il va recevoir le chèque du T100, il va se trouver que la soupe elle est bonne et peut-être rester là-bas, mais si demain ça passe sur du super sprint ou sur un schéma type poursuite ou un triple mix ou quelque chose comme ça pour les Jeux Olympiques, c'est pas avec les anciens qu'on va aller chercher des médailles, ça va être avec les jeunes qui vont être formés sur des circuits comme ça comme tu dis, maladroit maladroit, pas très positif mais bon on est encore une fois qui on est pour pouvoir critiquer oui oui,

  • MIKA

    c'était la réflexion des bandits de début janvier donc on est encore un peu en train de rentrer le champomil mais voilà allez, pour finir le magazine Gala toi tu pars à Marrakech Et pourquoi tu pars pas à Lanzarote ?

  • ARNAUD

    Tiens ouais mais qu'est-ce qui se passe à Lanzarote là ? Il y a des soirées mousses là-bas, ils sont tous là-bas là.

  • MIKA

    Denis, Magnus, Lucie Charles Barclay...

  • ARNAUD

    T'es en train de nous dire que Lucie Charles Barclay s'appelait Lucie Charles Dickens ? C'est ça que tu nous dis ?

  • MIKA

    Non, parce que je crois qu'elle est toujours entourée avec Chris. Non, mais c'est intéressant. On savait que Lanzarote, c'était un spot très prisé pour faire des stages. Mais la saison n'a jamais été aussi longue. Et ils n'ont jamais été là-bas aussitôt dans la saison. Donc, ils n'ont plus de pause. Ils ne coupent plus, eux. Quand ils coupent, c'est parce qu'ils ont raté de s'entraîner le dimanche soir. Et ils reprennent le lundi matin, donc ça c'est ça la coupure des pros. Et maintenant, ils commencent à faire des stages début janvier. Ouais,

  • ARNAUD

    et puis c'est une nouveauté, parce que c'était Denis Chevrault qui communiquait, qui disait que c'était la première fois qu'il faisait un stage si tôt dans la saison, cette partie-là. Alors effectivement, Lanzarote, c'est quand même plutôt cool pour aller faire un stage. Janvier, ce n'est pas les mois les plus chauds non plus à Lanzarote. mais au moins vous êtes quasiment assuré d'avoir du beau temps. Il y a beaucoup de monde qui va là-bas.

  • MIKA

    Ça va être vite là aussi en même temps. Tu as Gustave et le binôme norvégien qui part sur... Trio norvégien, pardon, avec Asperstern, exact. Donc ils vont rester là où ils sont. C'est quoi déjà le 73 ?

  • ARNAUD

    Oceanside.

  • MIKA

    Ocean Side, et après, il reste sur le Texas, donc du coup, c'est mars, c'est demain, s'il commence aussitôt, et c'est pareil, le T100, la première, c'est quoi, c'est début avril ?

  • ARNAUD

    Mais ouais, Ocean Side, c'est la grosse course, et puis c'est vrai que Texas, normalement, c'était toujours début avril, je crois que cette année, c'est le dernier week-end de mars, donc tout ça, c'est avancé d'une bonne semaine. Bon, si tu veux, ceux qui vont... Ils vont faire un focus sur le Texas et j'imagine que Chevro avec la performance qu'il avait fait là-bas il va certainement se réorienter sur le Texas. Le Texas il peut faire très chaud. Déjà fin mars, et Talon Zarote maintenant pourquoi pas. Mais c'est surprenant.

  • MIKA

    Hâte de voir les calendriers. Il n'a pas communiqué je crois Denis encore sur son calendrier mais ça serait bien d'avoir cette info là parce que Ouais, Texas, vraiment, ça va être la première grosse, grosse course de l'année. Et ça peut être très, très intéressant à suivre pour savoir comment après vont s'orienter ceux qui auront bien matché et comment vont réagir ceux qui ne l'auront pas fait. Parce que pour faire un bon classement, on l'a dit au tout début, il faut faire trois foules. Et si tu prends un coup sur le casque sur ton premier foul, ça va être difficile de réagir derrière.

  • ARNAUD

    Ouais, ça peut être tous les athlètes qui sont là-bas. Ça peut très certainement être des athlètes qui vont faire un target sur les... trois gros Ironman de début de saison que sont Nouvelle-Zélande, Afrique du Sud et puis Texas et il y a une vraie il peut y avoir un vrai intérêt pour des athlètes qui vont jouer la série sur le long terme d'essayer d'aller marquer des gros points sur une de ces trois courses car je crois que ces trois Ironman font partie de l'Ironman pro-série si je ne me trompe pas J'ai un doute sur l'Ironman Nouvelle-Zélande, mais je serais surpris qu'il n'y soit pas. Parce que pour les athlètes de l'hémisphère sud, c'est une course qui est quand même plutôt bien placée dans le calendrier. C'est à la fin de leur été pour eux. Ça peut permettre d'aller chercher des points sans avoir des athlètes qui vont courir partout, tout autour du monde. La saison, si tu veux, est en train de se former. Elle est en train de prendre forme. d'une façon qu'on n'aurait peut-être pas pu imaginer il y a encore 3-4 mois. C'est-à-dire que moi j'aurais imaginé qu'on allait avoir un ou deux mecs de la WTCS qui allaient migrer sur le circuit Tessant. Ce n'est pas un ou deux, c'est la moitié du peloton qui a migré là. Et ça forcément, ça change la donne. Et je pense que d'un point de vue spectacle sur le circuit Tessant, ça nous présage une super année en termes d'images et surtout s'ils ont continué à bosser sur la qualité de leur retransmission et de leurs commentaires. et ça va donner aussi ça redonne de l'intérêt au circuit Ironman Pro Series parce que d'avoir des mecs d'avoir Ditlev Ledlow et les Norvégiens rien que là déjà sur le circuit Ironman t'es sûr que t'amènes du monde, t'amènes des gens qui sont à même de regarder tu crées de l'intérêt et je trouve que c'est vraiment bien pour notre sport et ça va dans ce qu'on disait un petit peu il y a déjà quelques mois où on va vraiment avoir une super spécialisation des athlètes où les mecs qui courent sur le très long, donc le full on les verra pas ou très peu sur le half

  • MIKA

    Et par contre, à chaque annonce de l'organisation du T100, je pense que Sam Long devait commencer à se faire mal à la tête. Parce qu'avoir tous les athlètes du cours qui débarquent...

  • ARNAUD

    Il ne doit pas rigoler lui.

  • MIKA

    Le pauvre, il s'est tapé sur la main avec une enclume toutes les courses. Et là, j'aimerais bien... Il a fait une vidéo, je ne l'ai même pas regardée, c'est ses trois conseils pour s'améliorer en vélo. J'imagine que ça doit être pertinent. Mais j'aimerais bien qu'il nous donne des conseils pour s'améliorer en natation ou qu'il nous donne des indications sur ce qu'il fait.

  • ARNAUD

    Je ne le vois pas voir là-bas. Il n'y a qu'un moment là.

  • MIKA

    Ce qui s'est passé en tout début de saison, je pense qu'il a profité de l'état de fraîcheur où les athlètes n'étaient pas prêts. Ils arrivaient un peu comme Léon où ils débarquaient quasiment sans entraînement. Et là maintenant, qu'est-ce que ça va donner avec des athlètes qui débarquent, qui nagent une 6, une 8 comme pour rigoler ? sur 2 km et on n'en est pas là pour Sam donc j'ai hâte mais en même temps j'ai pas hâte parce que si ça se passe mal sur les deux premières courses j'imagine que ça va être compliqué de jouer le jeu depuis la saison l'année dernière,

  • ARNAUD

    oublie pas qu'il y avait ni Eli Gins ni Martin Vendry donc ça change quand même ni Vincent, donc ça change quand même grandement la donne bon voilà, intéressant, moi j'ai hâte de voir tout ça arriver, écoute euh... Je te souhaite une bonne fin de semaine, mon bandit. On essaiera de faire un petit live depuis Marrakech devant un tagine légumes là-bas. Et puis, ça fait longtemps que je ne suis pas sorti de mon petit Jura. Et puis, j'ai hâte d'aller faire cette course. Et puis surtout, c'est sympa d'aller se mixer dans une autre culture. Bonne semaine. Bonne semaine à tous. Entraînez-vous bien. Vous niquez pas les mollets. La bise. Ciao, ciao.

  • MIKA

    Merci.

Chapters

  • Introduction et préparation pour la compétition

    00:24

  • Michael se prépare pour le marathon de Marrakech

    01:05

  • Arnaud parle de son entraînement et de la récupération

    01:48

  • Stratégies nutritionnelles pour le marathon

    07:40

  • Discussion sur les blessures au mollet et leur impact

    13:17

  • Tendances dans le triathlon et migration des athlètes

    21:50

Description

Êtes-vous prêt à plonger dans l'univers fascinant du triathlon ? Dans cet épisode palpitant du TRI BANDITS PODCAST, nous, Michael LECUIVRE et Arnaud SELUKOV, vous emmenons dans les coulisses de nos préparations pour les courses à venir. Que vous soyez un triathlète aguerri ou un passionné du sport, cet épisode est fait pour vous ! Nous partageons nos expériences d'entraînement, les défis que nous rencontrons sur la route, et bien sûr, nos stratégies nutritionnelles pour briller lors des compétitions.


Arnaud, qui se prépare pour un marathon à Marrakech, nous parle de ses objectifs de temps et des techniques qu'il utilise pour optimiser sa performance. En parallèle, Mika nous fait découvrir ses expériences d'entraînement avec du matériel triathlon spécifique, dévoilant ainsi des astuces que tout triathlète devrait connaître. Nous ne manquons pas d'aborder un sujet crucial : la récupération. Après tout, qui n’a jamais été freiné par une blessure au mollet ? Nous discutons des impacts que ces blessures peuvent avoir sur les performances des athlètes, et comment nous pouvons les éviter.


Ensemble, nous explorons également les tendances actuelles dans le monde du triathlon. Saviez-vous que de nombreux athlètes migrent entre différents circuits ? Nous analysons cette dynamique ainsi que l'impact des sponsors sur les carrières des triathlètes. Grâce à notre expertise en tant qu'entraîneurs, nous vous proposons un zoom sur le triathlon qui vous donnera envie de vous surpasser lors de votre prochain défi ironman.


Le TRI BANDITS PODCAST n'est pas seulement un podcast sport ; c'est un rendez-vous incontournable pour tous les passionnés de triathlon francophone. Que vous soyez en train de peaufiner votre entraînement running ou que vous souhaitiez découvrir les histoires inspirantes du triathlon, notre épisode vous offre une dose d'inspiration et de motivation. Nous sommes là pour rendre la pratique du triathlon encore plus passionnante et accessible, avec un ton sérieux mais toujours agrémenté d'une touche de fun.


Rejoignez-nous pour cet épisode captivant où nous partageons nos conseils d'entraîneurs et nos anecdotes d'athlètes. Préparez-vous à plonger dans le monde des triathlètes, des défis ironman, et des histoires du triathlon qui vous donneront envie de chausser vos baskets et de vous lancer dans l'aventure. N'attendez plus, écoutez-nous et devenez un triathlète inspiré !


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Transcription

  • ARNAUD

    Bonjour à toutes et bonjour à tous et bienvenue sur l'épisode voici de janvier 2025 du Tribe and Eat. Salut Mika, comment vas-tu ?

  • MIKA

    L'épisode gala. Bien content d'être sur cet épisode gala. Il y a pas mal de choses qui se passent. Alors il n'y a pas de course, mais on a plein de choses à se mettre sous la dent. Il y a pas mal de choses qui se passent en sous-main, ou pas en sous-main d'ailleurs, mais donc encore un bon petit moment à causer triathlon et de ce qui se passe.

  • ARNAUD

    Oui, ça risque d'être un petit peu décousu, mais bon, ça vous avez l'habitude. Mais il y a pas mal de petits sujets, à la fois entraînement, à la fois compétition, à la fois décision de course. On a une trame. Déjà, toi, tu en es où au niveau d'entraînement actuellement ?

  • MIKA

    Au niveau quoi ?

  • ARNAUD

    Depuis notre footing de la semaine dernière.

  • MIKA

    Je récupère mes mollets. Non, je plaisante. Je fais plein d'expérimentations en ce moment. J'ai un masque à analyse d'échanges gazeux, donc du coup je fais des manipulations sur les petits-déj, les séances et ainsi de suite. Donc ça c'est plutôt intéressant. Moi je commence doucement parce que c'est à Rott, donc on en reparlera tout à l'heure, c'est un objectif un peu plus lointain. Alors que toi par contre, mon bandit, t'es sur le point de partir là, t'es dans les valises, et il va falloir que tu prennes un peu de crème solaire et tout ça, et puis il va falloir faire attention à tes molèles d'ailleurs.

  • ARNAUD

    Ouais ouais, ça se précise donc. Moi, c'est un marathon de marrakech ce week-end. J'ai fait ma dernière sortie dimanche. L'idée, c'était un petit peu d'arriver à passer ma plus grosse semaine de course à pied depuis quelques années la semaine dernière et d'avoir un petit peu cette semaine plutôt facile en termes de récup. Dans le Jura, si tu veux, les conditions de course à pied n'étaient pas exceptionnelles. Et comme j'avais dit l'autre jour, je n'avais pas trop la motif pour aller manger des heures de tapis. Donc je me suis astreint un petit peu à aller courir plutôt en extérieur. Donc on avait encore des portions de route qui étaient gelées, des portions de route où il ne faisait plutôt pas très chaud. Mais au final, j'ai réussi à passer une semaine descente de 84 kg de course à pied. Une journée double run et puis une journée avec une sortie longue. Et la sortie longue, je l'ai bouclée dimanche. Donc c'est un tour qui fait à peu près 21 km, qui part de chez moi. Et avec 10 km tempo, enfin les 5 premiers kilomètres, plutôt une mise en jambe parce qu'on est parti, il devait faire moins 7, moins 8. Donc j'étais avec mon gamin Mika. Et dans la partie, après on a à peu près 4 km qui est en montée régulière, 4-5% où on courait. à peu près 4,50, 5 minutes au kilomètre, mais ce qui en termes d'efforts perçus était plus proche des 4,25, 4,30. Arrivé aux 10 kilomètres, pause pipi, 2 minutes de récup, et là on est parti sur un 5 kilos à intensité course. Comme d'habitude, intensité course, je n'ai pas su la gérer. Mon idée pour le marathon, ce serait d'essayer de faire en dessous de 3 heures. Pour la simple et bonne raison, c'est que j'ai regardé les résultats de l'année dernière. L'année dernière, ma catégorie d'âge se gagne en 3.06.15. L'idée, c'est de faire en dessous de 3.06.14. L'idée, c'était de faire 5 km à allure course sans regarder la montre. Résultat des courses, j'ai couru 19.20 sur le 5 kg. C'était peut-être un peu ambitieux au niveau des allures course. Mais je ne l'ai pas trop roté. Ça s'est bien passé. Surtout sur la fin de la semaine, j'étais assez content. Et puis, les 5 derniers kilomètres, on a fait un petit peu plus. un peu de travail technique en descente. Donc, c'était pas mal. Et puis, hier, journée tranquillou, j'ai sorti le gravel hier parce que finalement, il fait un petit peu moins froid. Donc, je suis allé rouler un petit peu sur des restes de plaques de neige pour essayer de... Enfin, c'était une journée à plusieurs... À géométrie variable. Il y avait le plaisir de sortir le gravel. Il y avait... Le plaisir de faire une sortie en extérieur et puis d'aller tester certains types de pneus en prévision des championnats du monde de triathlon d'hiver qui ont lieu dans un mois. J'ai la bonne intention de prendre le gravel et de voir un petit peu comment ça passe. J'étais assez surpris que ces pneus gravel offraient une qualité d'accroche qui était plutôt pas mal sur une neige qui n'était pas très présente mais plutôt glacée et assez dure. C'était plutôt un bon choix. Et puis voilà, les valises, parce que départ vendredi matin à 5h, et puis arriver à Marrakech sur le coup de 10h, un petit run de décrassage, samedi, retrait des dossards, un deuxième petit run sur le parcours, et puis dimanche matin, la course, avec une météo annoncée, alors tu y croiras si tu veux, mais ça fait des mois qu'il n'a pas plu à Marrakech, ils annoncent quoi pour dimanche matin ? De la pluie. Donc nickel ! En fait, tu sais que t'es chat noir, t'es chat noir ! Et sinon, ça va, je me suis coincé le cou en rangeant du bois, de l'Arnaud normal, en phase d'approche d'une compétition. Et surtout, je suis content de ne pas m'être abîmé au niveau des mollets, parce que ça fait plusieurs années que dès l'instant où j'ai monté un petit peu mon volume sur la course à pied. C'était vraiment un petit peu mon point faible. Je m'étais bien amoché fin 2023 le mollet parce que je m'étais fait une déchirure, une bonne déchirure. Et j'étais allé faire Zoffingen 15 jours après. Forcément, ça n'avait pas aidé la cicatrisation. Et c'est toujours un petit peu mon tendon d'Achille. Et là, je suis content d'avoir réussi à gérer ça pas trop trop mal. Je pense que les nouvelles générations de chaussures... pas les carbones mais les nouvelles générations de traîneurs un peu tempo qui offrent des mousses avec une grosse qualité d'absorption et j'ai pas mal couru avec des Oka Maxxis récemment qui pardonnent quand même vachement et surtout ce que j'ai beaucoup apprécié sur ces chaussures là c'est comme j'ai beaucoup couru en extérieur la mousse elle a pas tendance à se durcir de trop quand il fait froid parce que ça c'est un truc qu'il faut garder aussi à l'esprit tu l'as vu l'autre jour on a couru ensemble avec les Hone les Cloud Monster... Et l'éclat de Monster, quand il fait 15 degrés ou quand il fait moins 5, vous n'avez pas du tout le même ressenti. Ça a tendance à tabasser un petit peu plus. Et j'ai vraiment trouvé que la mousse Oka, elle était un petit peu meilleure à ce niveau-là pour les conditions froides et elle pardonnait plutôt pas mal. Et puis aussi le fait que, malgré que j'ai fait pas mal de kilométrages, comme les conditions de course étaient souvent soit de la neige, soit des routes gelées, je n'ai pas fait beaucoup de vitesse et j'ai pas mal couru avec mes chaussures de trail. qui sont aussi des Oka, des Tectonics, avec le même type de mousse, et qui offraient une bonne accroche, et puis pardonnent relativement bien. Donc pas de soucis au mollet, et c'était un sujet que je voulais un petit peu aborder, parce que j'en ai discuté avec un de mes...

  • MIKA

    Avant de te laisser partir, juste, tu nous as parlé de ta stratégie d'allure, donc tu pars pour un 3h. Donc un 4-14 et tu veux partir à 3-50, donc jusque là j'ai bon ?

  • ARNAUD

    Oui c'est ça.

  • MIKA

    Après en stratégie alimentaire, tu as quelque chose de prêt ?

  • ARNAUD

    Oui, parce que là-dessus, autant sur d'autres stratégies, généralement j'ai tendance à les foutre à la poubelle, par contre sur l'aspect nutrition, je suis relativement pointu à ce niveau-là. Alors, il y a un ravitaillement tous les 5 km, les ravitaillements annoncés c'est aux tranches d'orange, donc on ne fait pas un marathon sur des tranches d'orange. éventuellement à 10 km mais après ça se complique donc ma stratégie elle est relativement simple c'est qu'on va arriver peut-être entre 45 minutes et une heure avant le départ pour arriver à se positionner dans les sas, jusque là il n'y a rien d'exceptionnel et j'aurai avec moi une bouteille de 50 cl avec un sachet Morten 160, donc 160 calories que je vais boire tranquillou au moins la moitié et sur les 30-40 minutes avant le départ. Sur cette bouteille, alors pourquoi une bouteille plutôt qu'une gourde ? Parce que j'envisage de la balancer à un ravitaillement à un moment, donc si je peux éviter de balancer une gourde pliable Salomon à 20 balles, ça m'arrange. Et cette petite bouteille de 50 cl, vous savez, c'est les bouteilles avec les espèces de bouchons, type bouchons de gourde, je vais y scotcher 3 gels dessus. Au niveau gel, j'alterne un gel Morten 100 et des gels Precision Hydration. J'ai le PF90, c'est le gros gel qui représente 90 grammes de carbohydrate, de glucides. 90 grammes, ça vous fait en gros 360 calories. Moi, aujourd'hui, sur un marathon, ce que j'envisage, c'est de rester... Sur environ 300 calories à l'heure. C'est ce qu'il me faut à peu près. Certainement un peu plus le matin parce qu'il fera un peu plus froid.

  • MIKA

    ils annoncent de la pluie mais ils annoncent quelle température ?

  • ARNAUD

    le matin ça serait 11-12 et on devrait avoir 16-17 dans la journée si c'est ensoleillé comme la veille le matin il fait plus frais donc il peut faire 8-9 par contre la journée ça va monter 24-25 départ à 8h30, le soleil se lève à 8h j'ai tendance à dire que le matin on aura peut-être une dizaine de degrés et que s'il y a du soleil on risque de finir avec 24-25 s'il n'y a pas de soleil il peut faire 21-22... Il y a quand même une grosse amplitude de température. Je ne suis pas un Kenyan anorexique, donc je ne vais pas courir 1h59. Je risque de passer, on passe quand même une heure de plus sur le parcours. Et moi, sortie longue, c'est à peu près 300 calories à l'heure. Donc 300 calories à l'heure, ça fait 3 gels à prendre à l'heure. Savoir que je vais démarrer avec ma bouteille dans laquelle il va me rester à peu près 80-90 calories, ce qui va m'emmener au niveau de la première demi-heure. Les 10 minutes suivantes, je ne prendrai rien. Arrivé au deuxième ravitaillement, celui des 10 km, à partir de là, je commencerai à prendre un gel avec une centaine de calories à chaque prise. Sur la durée du marathon, ça me fait prendre l'équivalent de 9 gels mortels. Il faut quand même partir avec un petit peu de matos. J'ai un short avec des poches bien au niveau des cuisses qui sont collantes sur le côté. C'est un short de trail, un short salomon. Donc c'est quand même bien pratique de pouvoir partir ça. Et puis j'ai des gels qui sont scotchés un petit peu comme ce qu'on peut voir sur certaines compétitions, sur les marathons, les mecs ils ont leurs gourdes avec les gels. Et puis également à Kona, les professionnels ils avaient leurs gourdes avec quelques... Aussi dans le monde du cyclisme, on les voit quand les gars ils leur passent une gourde à la fin, il y a deux gels de scotchés à côté. Donc l'idée d'avoir la gourde, pardon d'avoir la bouteille, c'est que... Si jamais les ravitaillements sont positionnés de façon assez aléatoire, en cours de route, et si la température monte plus tôt dans la dernière heure, cette bouteille de 50cl, une fois qu'elle est vide, elle n'est pas gênante, je la garderai à la main et puis ça me permettra de la remplir à certains ravitaux, soit pour m'arroser la gueule, soit pour me mettre un petit peu d'eau dans le gosier, parce qu'une des particularités de Marrakech, c'est que c'est très très sec, et nous en arrivant ici de la montagne, j'ai peur. que cette sensation de sécheresse et de pouvoir se mettre un petit peu d'eau. Et puis, on ne sait pas comment ça va se passer au niveau des ravitaux parce que c'est quand même 16 000 personnes. On est à peu près 9 000 sur le marathon et 7 000 sur le SMI avec des parcours qui s'entrelacent un petit peu. Donc, on peut très bien arriver à un moment et puis arriver à une table où vous avez 150 mecs qui essayent d'aller chercher un gobelet d'eau. Donc, je préfère jouer la sécurité et me... pénaliser de courir un petit peu avec une gourde, avec une bouteille, plutôt que de sauter un ravito et puis de finir en travers. Donc l'objectif annoncé, effectivement, serait d'essayer de courir en dessous de 3 heures. Honnêtement, je pense que c'est ambitieux. Je me verrais plutôt atterrir si je fais une belle course entre 3 et 3,5. Voilà. Si je fais en dessous de 3,5, je serais content. Si je fais en dessous de 3 heures, je serais super content. Et puis, voilà.

  • MIKA

    Ok, et donc du coup on voulait parler des mollets, parce que toi comme moi on connaît des gens qui connaissent des gens qui perdent leur mollet et qui ont des petits soucis de patience, parce que c'est quand même un clé de voûte du triathlète, l'art de rien. On se dit toujours quand on est blessé on peut toujours faire autre chose, mais le mollet c'est quand même un petit peu présent à la fois en vélo et en course à pied, et quand on a un caillou dans la chaussure comme un problème de déchirure ou de contracture au mollet. Le problème, ce n'est pas se guérir, c'est à quelle vitesse. Ce n'est pas à quelle vitesse on va courir, mais à quelle vitesse on va revenir de cette blessure.

  • ARNAUD

    Oui, le mollet, chez les triathlètes, c'est vraiment une des parties du corps qui est extrêmement sollicitée. En course à pied, le mollet a tendance à se contracter en tirant sur le tendon d'Achille pour amener la pointe du pied, la faire descendre et amener une motion. vers l'avant. En vélo, le rôle du mollet est complètement différent. C'est-à-dire que quand vous appuyez, la contraction du mollet fait qu'elle est là pour retenir que votre talon ne s'enfonce pas sous l'axe de la pédale. Donc il y a deux façons de travailler qui sont complètement différentes. Et c'est pour ça que souvent quand on se fait une déchirure au niveau du mollet en course à pied, on se rend compte que quand on fait du vélo, on n'a pas du tout de douleur. Donc ça c'est une première... C'est une première chose, c'est-à-dire que si vous vous faites mal au mollet... Il y a plusieurs endroits où vous pouvez vous faire mal. Soit vous faites une déchirure qui va être à l'intérieur du mollet. En gros, il y a trois muscles à l'intérieur du mollet. Vous avez un muscle interne et les deux muscles externes qui sont plutôt sur les côtés. Généralement, ça va plutôt être le muscle interne et plutôt proche de l'attache du haut du tendon d'Achille avec le muscle interne. Ce sont des blessures qui sont vraiment embêtantes, pour ne pas dire de gros mots. Parce que ça peut être très très long à cicatriser, dans le sens où dans notre vie de tous les jours, dès l'instant où on est debout, on met de la tension et on met de la pression sur notre mollet. On ne peut pas se déplacer aujourd'hui debout sans avoir le mollet. Alors c'est une mauvaise chose parce que ça le sollicite, mais c'est une bonne chose parce que ça l'oblige à travailler et ça garde une vascularisation. Savoir que dans le cadre d'une cicatrisation musculaire, d'avoir une bonne vascularisation, d'avoir du sang qui circule, c'est toujours positif. Vous entendrez souvent des kinés qui vont vous dire Ah, tu as une déchirure au mollet, fais du glaçage, alternance de chaud et de froid. Ce n'est pas l'alternance de chaud et de froid qui va faciliter la cicatrisation, c'est le fait que ça amène du sang. D'avoir du chaud et du froid, c'est très bien, mais c'est vous augmenter le débit sanguin qui va vous faciliter la cicatrisation. Mon conseil dans le cadre d'une bonne déchirure, et pour tous ceux qui ont eu une déchirure, c'est de vous mettre en place. On sait bien les symptômes, on court, il n'y a pas de signe avant-coureur et tout d'un coup vous avez l'impression qu'on vous met un coup de couteau dans le mollet. En règle générale c'est game over, essayez de continuer là-dessus, vous n'allez faire que d'aggraver la situation. Il y a plusieurs phases dans la cicatrisation, il y a une semaine où globalement il ne faut vraiment pas faire grand-chose et quand je dis pas faire grand-chose, c'est vraiment pas grand-chose parce qu'il faut laisser un petit peu de temps aux premières fibres d'arriver à se réparer. Pensez aussi que quand vous allez à la piscine, si jamais vous passez une séance natation où effectivement le mollet n'est pas sollicité, pensez à nager avec un poule et surtout quand vous poussez du mur, poussez avec la jambe opposée. Parce que le fait de pousser depuis le mur, vous allez vraiment à chaque fois systématiquement remettre en tension votre mollet et ça ne va pas aller dans le bon sens au terme de la cicatrisation. Et c'est souvent en fait que quand vous discutez avec les gens qui ont eu des déchirures au mollet, vous vous rendez compte que... Au bout d'une semaine, ça va un petit peu mieux. Et au bout de 10 jours, on se croit un peu champion du monde et plus malin que tout le monde. Et puis, on va aller retenter un petit run. Le premier va bien aller. Et le deuxième, généralement, ou le troisième, ça va repéter. Et là, vous êtes reparti pour 3 à 4 semaines. Donc, mon conseil, c'est de continuer à faire ce qui ne vous crée absolument pas de douleur. Donc, si c'est du vélo, c'est très bien. Si c'est de la marche à pied, c'est très bien. Et surtout, pensez à donner du temps. Et mon conseil, c'est que... 4 semaines sans course à pied, c'est vraiment le minimum pour arriver à avoir une cicatrisation qui soit suffisante à l'intérieur du mollet. Et surtout, quand vous allez rattaquer, pensez à rattaquer vraiment de façon progressive, plutôt sur des sols meubles. N'hésitez pas à utiliser une paire de chaussures avec un drop un petit peu plus important. Et puis, la première séance, ce n'est pas 21 km au seuil. ou des répétitions en montée. Non, mais si tu veux, j'essaye de mettre un petit peu en lumière ça, mais c'est vrai qu'on est con. Et généralement, quand on recommence à courir, on est tellement content de pouvoir recommencer à courir sans douleur. C'est que même si on se dit, allez, je pars, je fais 5 km tranquille, tu peux être tranquille que dans 90% des cas, on va se dire, tiens, je vais aller tenter une petite accélération dans cette bosse pour voir si ça tient. Et c'est souvent là que ça part en sucette. Donc, soyez... Soyez vraiment prudent à ce niveau là et puis n'hésitez pas vous savez sur la durée de la saison une à deux semaines supplémentaires sans course à pied ça va pas changer la face du monde ça peut vous permettre de faire un petit peu plus de vélo et ça c'est toujours vachement positif et puis généralement on se rend compte que même après un arrêt de quatre cinq ou six semaines complets de course à pied eh ben on revient quand même relativement rapidement à notre niveau On a souvent tendance à entendre les professionnels qui reprennent très rapidement et qui trouvent qu'ils sont à des années-lumières de leur niveau. Mais on n'est pas tous des champions olympiques. Généralement, après trois à quatre semaines de reprise de course à pied, ça se passe quand même plutôt pas mal. C'était vraiment un peu le conseil. Cette idée m'est venue d'un de mes athlètes, Thibaut, qui a une blessure au niveau du mollet. qui est un petit peu récurrente et c'est vraiment le fusible du corps humain chez les athlètes d'endurance parce que dès l'instant où on va tirer, c'est le mollet qui va en prendre plein la gueule. N'hésitez pas à être prudent si ça vous arrive. Moi, j'ai eu l'occasion, quand j'étais à Singapour, j'avais un médecin du sport qui m'avait proposé de faire des injections de PRP. PRP, c'est Plaquette Rich Plasma. En fait, on vous prend du sang, ils en tirent les plaquettes, et puis derrière, ça vous est réinjecté à l'endroit de la blessure. Alors, c'est super douloureux, parce que la réinjection se fait à l'endroit de la blessure. Plus la blessure est profonde dans le muscle, plus c'est douloureux. Ça ne peut pas être fait sous anesthésie parce que l'anesthésie, elle limite la capacité à cicatrisation. C'est très efficace. C'est une technique qui avait été utilisée auprès des joueurs de rugby quand ils prenaient un gros jeton ou qu'il y avait quelque chose. Donc, ça permettait de reprendre l'entraînement un petit peu plus rapidement. Mais au final, moi, ce que j'avais vu, je l'ai fait plusieurs fois, ces injections NPRP, outre le fait que c'est super douloureux, ça va vous permettre d'avancer votre prise d'une à deux semaines. Au final, ce n'est pas la fin du monde. Si vous n'avez pas d'objectif immédiat, soyez patient, soyez prudent. Et surtout, pour ceux qui ont fait une coupure en fin de saison et que vous vous rattaquez là, la progressivité, c'est quand même la règle numéro un. Et puis, s'il vous arrive un souci comme ça, ce n'est pas grave. On prend le temps et on laisse bien cicatriser. Parce que si jamais on met la charrue avant les bœufs et qu'on essaye d'anticiper un petit peu la reprise, il y a de fortes chances que ça se retourne contre nous et que ça vienne nous mordre dans le cul au cours de la saison. Et puis c'est vrai que quand on a payé 400 ou 500 balles pour le T100 de Fréjus, par exemple, après, bon d'accord, ça vient. Quand vous aurez payé 400 balles pour aller faire le T100 à Fréjus et que vous allez vous déchirer le mollet 15 jours avant, c'est un peu embêtant. Donc ne soyez pas les champions du monde de l'entraînement en janvier-février. S'il y a une blessure, on la laisse cicatriser et on revient après. Voilà, c'est les conseils du vieux Renard. Arnaud ?

  • MIKA

    Il y avait aussi une précaution à prendre, on peut demander des conseils un peu par exemple à Vincent Louis ou à Ruth Assel qui sont des professionnels et qui sont pourtant des fois un peu embêtés à la longue sur des blessures de ce style-là parce que Vincent était embêté au mollet et Ruth a fait une saison blanche, donc Ruth Assel est une athlète anglaise et je crois que c'est la petite copine de...

  • ARNAUD

    de

  • MIKA

    Alistair Brownlee et pourtant c'est une athlète qui est très très performante en vélo et en course à pied,

  • ARNAUD

    c'est une super coureuse malgré son gabarit elle vient d'ailleurs de la Zwift Academy moi je l'avais rencontrée à Kona en 2019 quand on était dans la maison Zwift et c'est une athlète qui est un petit peu atypique parce qu'elle est très musculeuse et elle avait un vélo à l'époque c'était spécialised, c'était pas encore les vélos canyon Elle avait une taille très petite du Specialized, un XS sur le Specialized. Mais mon Dieu, quand elle était sur le vélo, les gars, il ne fallait vraiment pas sortir une oreille parce que sinon vous étiez vite droppé et vous la voyiez partir un petit point orange qui partait très loin et très vite sur la Queen K.

  • MIKA

    Elle a gagné l'Ironman Barcelone, me semble-t-il, avec un marathon en sub 3. Donc c'est quand même pas une coureuse du dimanche, athlète pro. Et elle, elle a tiré une saison blanche parce qu'elle n'arrive pas à retirer... J'aime bien cette expression-là, c'est un vrai caillou dans sa chaussure. Mais je pense que dans la façon de l'aborder, dans la façon de la patience, on ne peut pas être patient quand on est pro puisque les résultats, c'est le salaire à la fin du mois. Donc c'est compliqué, mais en même temps, c'est un petit peu comme nous, quand on met 400, 500, 700 balles dans une inscription. Le plus difficile, ce n'est pas d'aller jusqu'à la ligne d'arrivée. Le plus difficile, c'est d'arriver à la ligne de départ sans être blessé. Et vous avez 50% des gens qui sont au départ, qui sont ou déjà extrêmement fatigués, qui ont envie que ça se termine alors qu'ils sont au départ, donc la journée va mal se passer, ou qui sont blessés ou qui se sont blessés pendant leur préparation. Et là, c'est le côté mental. Forcément, quand on a été blessé et qu'il nous en manque, déjà quand on a fait un super plan d'entraînement et qu'il ne nous en manque pas, on n'est pas forcément super serein au départ d'un Ironman. Là, quand on a été blessé, qu'il nous en manque, on se demande, et si on y va avec un petit projet de performance, on peut avoir un petit shift au niveau de la tête. Et donc, c'est important dans tous les cas. Et comme disait très sagement Arnaud, à un moment donné, faire une ou deux semaines supplémentaires, plutôt tranquilles, ça ne peut qu'être un pari gagnant. Et puis, nul doute que si sur votre première sortie, vous alternez marche-course, par exemple, Ça c'est un truc... Ah bah tiens, j'ai repris, du coup j'ai encore mal. Oui mais t'as repris quoi ? T'as repris 10 bornes ? Non, on reprend pas avec un 10 km. Courir 10 km, vous avez 85% de la population française qui n'est pas capable de les faire tout court. on a perdu ça de tête et la progressivité après un retour de blessure il faut se dire que l'endroit où vous vous êtes blessé vous repartez quasiment de zéro donc vous allez revenir vite mais reprenez très très progressivement et les blessures au mollet c'est vraiment un truc qui est récurrent chez les professionnels,

  • ARNAUD

    regardez Gustave c'est quelque chose qui traîne depuis des années et des années voilà il faut vraiment pas hésiter mais Ce qui vaut pour une blessure au mollet va valoir également pour autre chose. C'est-à-dire que vous chopez une bonne grippe ou vous chopez une gastro ou un truc comme ça. Quand on commence à aller mieux, on se rend compte qu'au bout de 48 heures, on va vraiment bien. Et puis là, on va aller refaire une séance, deux séances, trois séances. On se dit ça va bien. Puis la quatrième, tout d'un coup, on ne se sent pas bien. Notre système immunitaire, il est nouveau en bas et tout ça. Pensez toujours que quand vous avez été malade ou quand vous avez été blessé, on met notre système immunitaire en overdrive. L'importance, moi ce que je dis à mes gars, en rite générale, c'est quand vous êtes malade, déjà on ne fait rien, si vous avez de la fièvre, on ne fait rien, ça c'est clair. Et quand vous commencez à aller mieux, on donne encore trois jours de repos, parce que ces trois jours-là, ils ne vont pas changer la face du monde, mais au moins vous allez permettre à votre organisme pendant ces trois jours-là de continuer à se reconstruire, de continuer à se renforcer, et d'avoir un système immunitaire qui soit un petit peu plus solide, parce qu'il n'y a rien de pire que d'avoir un système immunitaire qui soit déjà un petit peu en bas. Et derrière, vous allez aller à la piscine. Et Dieu sait que les piscines, c'est quand même un melting pot de bactéries, de virus et tout ça. On peut faire ce qu'on veut, mais c'est inhérent à la pratique d'une piscine. Vous avez des mecs à poil et des gamins qui pissent dans le bassin, il ne faut pas oublier. Donc d'arriver là-bas avec un système immunitaire un peu en bas, il y a beaucoup, beaucoup de chances qu'on récupère tout ce qui traîne. Donc quand vous commencez à aller mieux, ça ne veut pas dire que vous êtes réparé, ça veut dire que vous commencez à aller mieux. Et derrière, 24. 48, 72 heures supplémentaires de repos ou vraiment de très très basse intensité, ça peut être quand même super positif et vous regardez si vous discutez avec les athlètes, quels qu'ils soient vous allez vous rendre compte, les mecs j'ai eu une grippe un petit peu avant Noël après ça allait mieux et bim j'ai rattrapé quelque chose et c'est reparti, j'ai chopé un rhume et puis il y en a beaucoup d'entre vous qui ont des enfants en bas âge, qui ont repris l'école, qui vont aller là-bas, qui vont être en contact avec d'autres gamins qui sont malades enfin voilà, c'est un presse, on tombe vite dans l'histoire sans fin Donc quand on commence à aller mieux, on booste son système immunitaire. Pour ça, c'est une alimentation de qualité. On évite l'alcool. On évite tout ce qui va être produit un petit peu acidifiant. C'est la période des oranges. Allez vous acheter 2 kilos d'oranges à la biocop du coin de chez vous et puis vous en mangez une le midi et puis une le matin après votre petit déjeuner. Un petit peu de vitamine C acéro là que vous pouvez ajouter. Et puis voilà. Et pensez à vous hydrater. Pensez à ne pas vous mettre... dans une condition où vous allez être tout le temps fatigué, c'est-à-dire que dormez, reposez-vous. Et notre système immunitaire, c'est vraiment quelque chose qu'on devrait avoir à l'esprit comme étant un animal à côté de vous. Il faut le garder en bonne santé, il faut le garder toujours en bon état, si vous voulez qu'il fonctionne bien.

  • MIKA

    Et ça, donc du coup, on peut en parler à Gustavidon,

  • ARNAUD

    par exemple. Par exemple, quand ses copains sont sur la piste à Bergen. en train de faire des milles en 2,56. Il courait quoi ? 3,11 ? C'est ça, dans les 3,11.

  • MIKA

    3,11, pas bien vite.

  • ARNAUD

    3,11, pas bien vite. Et puis après, avec les pointes 2,56, 2,57. Mais voilà, un Gustave qui était quand même un peu sur cal et puis qui faisait quand même quelques 400 avec, alors qu'il sortait de maladie. Et si vous regardez cette vidéo de Christian Blumenfeld, vous allez vraiment retrouver tout ce que je viens de dire. C'est-à-dire que Gustave, il a été malade avant Noël. Il a commencé à aller mieux. Bim, il est retombé malade, il a commencé à aller mieux, il a repris l'entraînement sérieusement, bim, il est retombé malade. Et là, les gars, ils sont à Fréjus, à côté de Nice, à Saint-Laurent-du-Var actuellement. Et l'idée pour eux, c'est quand même de cloquer des gros kilomètres. Et Gustave, il est toujours un peu en souffrance parce que ça fait bientôt deux mois qu'il a un site immunitaire qui est haut, qui est bas, qui est haut, qui est bas. Et malheureusement, c'est difficile de construire... de mettre les briques importantes d'une saison qui va être longue, puisque ça va les emmener jusqu'à Marbella, en étant un coup on, un coup off. Donc pensez que vraiment le message, c'était vraiment ça, c'était de se dire, vous n'êtes pas bien, il faut le prendre comme ça, on n'est pas bien, et puis 15 jours, 3 semaines d'activité vraiment souple, ou vraiment quasiment pas, laissez votre corps se réparer, laissez tout ça revenir à un niveau, et puis derrière vous allez vous rendre compte que quand vous allez rattaquer, Vous allez péter le feu et pisser du vitriol et vous allez allumer toutes les courses. Exactement. Du coup, on a parlé, Gustave et eux, ils ne sont pas du tout sur le T100 cette année. On parle un peu de l'Ironman Pro Series au Disney ?

  • MIKA

    Oui, tu sais, on avait abordé le sujet, c'est rigolo. On est vraiment des Nostradamus du triathlon. Je ne sais plus dans quel épisode, mais on avait parlé de ça et on s'était dit, tu te rappelles que le flux important et permanent d'athlètes de la WTCS qui migraient... comme les grues en fin de saison qui migraient vers le Tessan, vers des pâtures plus vertes, allaient certainement créer un appel d'air. Alors l'année dernière, on a eu une vraie première saison de Tessan, il y avait eu quelques courses PTO avant, mais on peut dire que la vraie première saison l'année dernière, c'était l'année dernière. Et on a vu sur la fin du cycle olympique une quantité quand même importante d'athlètes. WTCS migrer vers ce circuit moyenne distance T100 qui pour mémoire c'est 2,80 et 18. Et on s'était posé la question si jamais ça n'allait pas pousser certains athlètes qui couraient également sur le T100 mais qui avaient plutôt un profil longue distance à se poser des questions sur l'organisation de leur saison 2025 parce que la quantité de firepower qu'arrivait sur le circuit T100 était quand même importante. Et on a vu, dès le milieu de saison, quand Martin Vendry, après les Jeux Olympiques, est venu à migrer sur le T100, plus personne d'autre a gagné une course. À part un autre gars de la WTCS, Yéli Gins, qui est arrivé...

  • ARNAUD

    Ils font chier les Belges.

  • MIKA

    Ils font chier les Belges, putain. Déjà en cyclocross, ils font chier leur monde. Mais voilà, Yéli Gins, Martin Vendry, ils ont quand même fait du mal à beaucoup de monde. plus personne n'a vu la plus haute marge du podium et puis à la fin du cycle T100 de l'année complètement olympique on a quand même eu des informations sur des athlètes qui migraient eux également vers de la WTCS vers le T100 avec des noms quand même je veux dire ça fait dresser les poils quoi Aiden Wild Vincent Louis Léo Berger rien que, enfin je veux dire Rien que ces trois-là, Morgan Pearson, le gars il court quand même 1,01, c'est quand même des coups.

  • ARNAUD

    Avec des jambes moyennes, il était pas très content, 1,01, 2,52 de moyenne sur 21 km, il était pas top, il fait que 15ème de la course. On imagine qu'il va pas venir faire le T100 pour rigoler. Non,

  • MIKA

    ça va. ça fait quand même beaucoup de monde, ça fait quand même du gros, gros, gros coureur à pied. Et je pense qu'aujourd'hui, des mecs qui vont caler un peu aux environs des 1.9, 1.10, ils n'ont aucune chance de voir le podium d'un circuité sans. Et donc, qu'est-ce qu'on...

  • ARNAUD

    Et là, on parle de la course à pied. Mais imagine, ceux qui sortent à Dash en natation, ça veut dire qu'il va falloir recouper des morceaux à un moment donné, que ce soit sur le vélo ou la course à pied. Mais courir plus vite qu'une 6, une 7, ça va commencer à devenir compliqué quand même. et rouler plus vite que des gens, parce qu'ils ne sont pas très patients, ils ont l'air d'être pressés ces gens-là sur le vélo. Quand on voit un Martin Van Riel ou des choses comme ça, Yelé Guinz, il n'a pas fait rire non plus sur le vélo. Nous, on sait que tout ce qui va être Mathis, Vincent, Léo, ils ne sont pas là non plus pour rigoler. On a vu que Léo, il était tout à fait capable de rouler devant, alors peut-être pas sur les toutes premières positions, mais voilà. On va avoir des gros, gros rouleurs. La question va se poser dès la fin de la natation.

  • MIKA

    ça sert pas à grand chose si tu sors à 2 minutes mais surtout que si tu veux ce qu'on a vu à Taopo qui peut avoir été ça a été rigide anciennement Taopo mais ce que l'on a vu c'est que globalement les mecs qui nagent devant ils restent devant la grosse différence entre le circuit Ironman et puis le Tessent c'est la zone de drafting qui passe de 10 à 20 mètres ça risque de changer un petit peu les règles Mais moi, je peux te garantir une chose, c'est que Hayden Wilde, Léo Berger ou Vincent Louis, que ça soit 10 ou que ça soit 20 mètres, la différence, les mecs vont être devant. Donc, je ne vois pas Léo se faire dropper à 20 mètres. Je ne vois surtout pas Vincent se faire dropper à 20 mètres. Et je n'imagine pas du tout Hayden Wilde qui va être dans les cordes parce qu'il va rouler à 20 mètres. Le gros Rico, il va pouvoir rouler tout ce qu'il veut. Les mecs, ils vont lui sucer les roues à 20 mètres. Il y a, si tu veux, moi ce que je vois, c'est cette migration de tous ces athlètes. qui sont certainement les meilleurs athlètes mondiaux aujourd'hui qu'on a sur le circuit, si tu veux, en termes de vitesse pure. Aiden Wilde, Léo Berger, déjà là, il y a déjà quand même deux médailles olympiques. Vincent Luis, on n'en parle pas, le mec, il sait quand même courir. Morgane Pire.

  • ARNAUD

    Alors, on va dire que je parle souvent de Vincent, mais je crois que c'est World Triathlon ou T100 qui ont sorti des stats sur la WTCS. Donc tout le monde peut aller regarder un petit peu les stats des derniers athlètes, de Eden Wild et d'eux, ainsi de suite. Mais juste pour rappel, les stats de Vincent. 127 départs.

  • MIKA

    Putain, il a quand même poncé le circuit pendant des années, lui.

  • ARNAUD

    Il a un peu poncé le circuit. 127 départs, c'est énorme. Mais c'est rien, ça. 127 départs, 50 podiums.

  • MIKA

    Et le mec, on ne l'a pas qualifié dans l'équipe des Jeux. Ah, ça y est.

  • ARNAUD

    C'est pas fini. Sur les 50 podiums, une fois sur deux quasiment, il est à la gagne. Il y a 24 victoires sur les 50 podiums. Ça veut dire, globalement, une course sur cinq, sur laquelle il est parti, il a gagné. Il n'y a personne qui est dans ces standards-là. Globalement, c'est 1 sur 9 ou 1 sur 10. Donc on est entre 10 et 8% de victoire pour des athlètes déjà qui sont plutôt pas mal. Pour Vincent, on est à 20%. Une fois sur cinq, il est sur le podium. Il n'y a personne qui a des stats comme ça. Il n'y a personne qui peut se le vanter, encore moins dans l'équipe de France. Et donc, c'est quand même des stats qui font peur quand le gars, il dit, et il annonce sur un podcast qu'il a fait il n'y a pas très longtemps, il est là pour gagner, il n'est pas là pour faire, il est là pour gagner le circuit Tessant et aller tenter sa chance à Kona. Et comme ça, il plie le bazar parce que pour lui, il n'a plus que deux ou trois ans dans le circuit. Attention, le gars n'est pas là pour boire du keff. Ah non non Non non

  • MIKA

    Non non mais je pense Que lui son switch Il a été fait déjà Au mois de juin Quand on lui a annoncé Qu'il n'était pas dans l'équipe Et à partir de ce moment là L'état d'esprit Il a complètement changé Et moi c'est vraiment Un désattête Que j'ai hâte de voir Et tu sais Je serais à moitié étonné Que la première course Il atomise tout le monde Et puis qu'il arrive Avec une trente d'avance Et que ce soit Une affaire entendue quoi Et je ne serais pas surpris Que ça se passe comme ça

  • ARNAUD

    Il va semer le dawa dès la natation.

  • MIKA

    Parce que c'est Vincent ?

  • ARNAUD

    Parce que c'est Vincent et parce qu'il a eu ce Ausha sur les 2-3 dernières années en WTCS. Il va rajouter 400 mètres. Pour lui, ça rajoute 4 minutes 10, donc ce n'est pas terrible d'effort. Les autres vont déjà se mettre dans le rouge. En vélo, on sait que sur les débuts de course, il était capable de rouler très fort. Il y avait un petit peu moins de continuité d'effort parce qu'il était en groupe. Là, on sait qu'il s'est roulé fort tout le temps. Ça veut dire que quelqu'un qui aura pris quelques secondes de retard en transition, c'est pareil, il n'est pas feignant. On sait très bien qu'il était capable de regagner du temps là-dessus. On se demande comment ça va se passer. Parce que si à T2, il est à une minute...

  • MIKA

    Pour lui reprendre une minute, s'il roule à 45, il va falloir rouler très vite derrière. Et forcément, plus tu roules vite, moins tu cours fort. L'équation qui avait été écrite par Albert Einstein est toujours valide. Plus tu cours plus fort, plus tu roules plus fort, moins tu cours plus vite. Ça, c'est un proverbe belge. Ce qu'on voit, c'est que cette affluence d'athlètes du très court sur le circuit Tessant a poussé certains Certains autres athlètes ont à la fois abandonné le circuit Tessant pour migrer vers le circuit Ironman Pro Series, où il ne faut pas l'oublier, les distances Ironman Full comptent beaucoup plus au classement final que les Half. En gros, si vous ne faites pas trois Full dans la saison, vous avez très peu de chances de figurer au classement final. Et donc, qu'est-ce qu'on a vu ? On a vu déjà en priorité nos deux Norvégiens qui ont annoncé un petit peu avant tout le monde que le circuit Tessant c'était négatif et qu'ils partaient uniquement sur le circuit Ironman Pro Series avec l'ambition de gagner le truc. Deuxième coup de tonnerre, Sam Ledlow qui a quand même fini super bien placé, qui a fait des super résultats en gagnant un circuit Tessant et en finissant deuxième à Ibiza, il a annoncé que pas de circuit Tessant pour lui, il basculait sur l'Ironman Pro Series.

  • ARNAUD

    Alors non, non, ça va même plus loin que ça ce qu'il a dit. Parce qu'il n'était pas contractable puisqu'il était 11e au classement final. Donc il n'avait pas de contrat automatique. Je pense que s'il l'avait voulu, il l'aurait pris. Mais il a juste annoncé que pour lui, les classements finaux, ça remplissait les comptes bancaires. Mais lui, ce qui lui remplit la motivation, c'est de gagner des titres. Donc lui, maintenant, que ce soit Tessant ou Ironman ou Challenge, tout ce qu'il veut, c'est gagner des courses et si possible des titres de champion du monde. Donc je pense que le gars, il n'est pas là pour faire le classement de la série Ironman Pro Series. Peut-être qu'il va se risquer à faire trois Ironman Full, mais je n'y crois pas. Parce que c'est pareil, encore un qui s'était claqué le mollet à Rottes il y a deux ans. Donc je pense que ça, il sait comment ça marche. Il était blessé d'ailleurs je crois quelques semaines avant Nice, ça lui a porté chance de pouvoir bien la gérer mais je pense que la surcharge il va la gérer. A mon avis, le gars il va être hyper dangereux à Nice et je pense que c'est sa course. Il l'a gagné, il a été champion du monde là-bas pour la première fois, il a pris un coup sur le casque à Hawaii plus revanchard que ça, j'y crois pas et voilà je pense que L'Ironman Pro Series, on va le voir sur quelques courses. Peut-être qu'il va distribuer des baffes comme il sait faire. Mais il va juste être là pour valider sa course. Il n'est pas qualifié d'ailleurs, donc il va falloir qu'il aille chercher la qualification.

  • MIKA

    Il a annoncé Texas.

  • ARNAUD

    Et à Texas, il commence à y avoir du monde déjà.

  • MIKA

    C'est toujours une grosse course, l'Ironman Texas. C'est un bon calcul, je trouve, pour les pros. Parce que c'est une course qui est vachement tôt dans le calendrier. Ça permet de... Une fois que ça, si ça se passe bien au Texas... Vous êtes quand même tranquille pour le reste de la saison et ça vous permet de bien gérer la deuxième partie de la saison et votre préparation, que ce soit Nice ou que ce soit Kona. Mais pour revenir un petit peu à ce qu'on disait, tous ces athlètes qui étaient sur le circuit Tessent l'année dernière, est-ce que Grandit-Lève, d'ailleurs, il a annoncé s'il avait signé le contrat, lui ? Je n'ai pas vu passer de truc là-dessus.

  • ARNAUD

    Non, non, non, il n'est pas dedans.

  • MIKA

    Il n'est pas dedans pour l'instant, parce qu'ils ont annoncé les 19... 19 des...

  • ARNAUD

    Non, le 20ème est sorti hier. Ah bon,

  • MIKA

    j'ai pas vu, mais je suis à la rue là.

  • ARNAUD

    Ouais, mais du coup je l'ai plus.

  • MIKA

    D'accord.

  • ARNAUD

    Mais ils l'ont sorti.

  • MIKA

    Mais donc ça fait quand même du monde qui est parti du circuit Tessant pour se reconcentrer un petit peu sur le très très long. Et je trouve que c'est plutôt un bon calcul parce que franchement, aussi bon Sam Laidlaw, Magnus Dietlew soit-il, je les vois mal. aujourd'hui rivalisé avec le trio Wild, Berger, Lewis, Martin, Martin Vendry et compagnie.

  • ARNAUD

    On fera tous les deux 20 burpees puisque le 20e contrat c'est Yeleguins sur le Tessin.

  • MIKA

    Le problème il est, voilà, si vous voulez, quand vous mettez les noms, Yeleguins, Martin Vendry, Rico Bogaine, Kyle Smith, Berger, Lewis, Wild. On est déjà assez de gars là. Et après, ce que tu veux, moi ça m'interpelle sur autre chose, c'est que d'un point de vue sponsor, et on sait que les mecs vivent quand même pas mal des contrats de sponsorship, si tu mets dans la balance une onzième place au général de Sam Ledlow pour Canyon, si on parle de Canyon, on ne va pas juste parler Canyon, qu'est-ce que représente une onzième place de Sam Ledlow ? au circuit Tessant au général pour Canyon ou un record vélo à Kona ? T'as vite compris. Ah bah là, je ne sais pas. T'as vite compris. Et si tu veux, et moi je pense qu'aujourd'hui, la motivation de certains athlètes de migrer sur le très long, c'est à la fois parce que c'est quand même un petit peu embouteillé aujourd'hui sur le circuit Tessant, et puis derrière, vous avez certainement des sponsors qui vont demander à leurs athlètes d'avoir un petit peu plus de lisibilité. Regarde Canyon qui signe Marjolaine. Pierret cette semaine. Marjolaine Pierret, une des meilleures cyclistes du circuit qui se retrouve sur le meilleur vélo du circuit, qui a fait zéro et ce n'est pas péjoratif, mais qui a fait zéro sur le circuit Tessant l'année dernière. Elle a été sur cale une moitié de la saison et l'autre moitié, elle a poncé la fin du classement. Elle arrive à Nice et elle fait troisième à Nice. Quatre, pardon. Elle fait quatrième à Nice. Résultat des courses, elle sauve sa saison. elle sauve ses contrats et elle signe le plus gros sponsor après Red Bull dans le monde du triathlon donc d'ailleurs si Red Bull était bien inspiré je pense qu'il signerait Marjolaine Pierret parce que moi je la verrais bien avec une casquette Red Bull elle a quand même de l'allure cette fille donc je pense que pour les sponsors l'importance d'être présent sur le circuit très long c'est quand même leur coeur de marché et un gros résultat sur une grosse course longue distance ça a quand même beaucoup plus de poids que je dirais un top 5 top 15 sur le circuit t100 d'un point de vue sponsorship

  • ARNAUD

    On parlait la dernière fois de tous les athlètes qui étaient nommés, mais que ceux qui allaient faire du bruit, c'était aussi ceux qui n'étaient pas nommés encore. Donc on voit que les listes se meublent au fur et à mesure. Par exemple, on parle de Marjolaine, mais quitte de Clément. Parce que du coup, la saison, on ne peut pas dire qu'il est parfait. Il a fait une grosse course à Texas. Il a fait une très grosse course, puisqu'au global, il finit 3e sur le podium, mais il est 2e au classement.

  • MIKA

    à cause du mangeur d'œufs ronatés.

  • ARNAUD

    Voilà. Et puis après, sur le T100, c'était un petit peu plus compliqué. Et donc, je ne sais pas où est-ce qu'il en est, Clément. J'aimerais bien avoir de ses nouvelles. Et quid du plan de course de l'année prochaine ? Donc, on sait que Marjo, elle a sauvé sa saison avec Nice. Et c'est très bien. Maintenant, du coup, qu'est-ce que ça va devenir ? Et sur quelles courses ils vont arriver à se retrouver, ça peut être sympathique. Et puis voilà, on a quand même une densité énorme. On avait un problème de riche sur le court, on va se retrouver avec le même sur le long. Là on se retrouve avec Vincent, Léo, on se retrouve avec Mathis qui sont contractés et décent. Il y a 20 athlètes, il y en a déjà 3 français. Donc il y a peu de nations qui peuvent se vanter d'avoir fait ça. Aussi bien chez les hommes que chez les filles. Donc... Maintenant, allons-y sur la saison. Tu parlais de Marjo qui vient de signer chez Canyon. Il n'y a pas que ça. Il y a eu pas mal de petits échanges aussi sur les sponsorships vélo. Qui c'est qui est passé chez Pina ? Ce n'est pas Yuri Cullen ?

  • MIKA

    Mais il était chez Pina Vélo, lui, déjà.

  • ARNAUD

    Alors, non, il y a quelqu'un d'autre qui est passé chez Pina qu'on n'a pas vu passer.

  • MIKA

    Non, mais si tu veux, c'est le... cette saison on dira les gros contrats se négocient après la fin de saison en fonction des résultats et puis les gros contrats se signent en début de saison et c'est très bien comme ça et moi je suis super content de voir des beaux sponsors qui commencent à s'intéresser aux athlètes du long parce que ça a quand même vachement d'importance et il ne faut pas oublier que c'est quand même Yann Frodeno qui a été le premier à a vraiment monnayé cette capacité à représenter une marque au plus haut niveau, que ce soit avec Debourg, que ce soit avec Canyon, bien évidemment. Yann, c'est quand même quelqu'un qui a été à la pointe de ça, et ça a été un des premiers gars à dire non, non, moi je suis prêt à signer, mais les chiffres qui sont en bas, là, ce n'est pas les bons, il faut rajouter un zéro. Parce que ça s'est passé comme ça. Il ne faut pas oublier qu'il y a 15-20 ans, des contrats, ça se négociait entre... Quand vous aviez un contrat à 5 000, l'autre, il arrivait avec un contrat à 5 500. Ou alors, on vous donnait deux vélos en plus et puis ça se passait comme ça. Maintenant, avec Canyon, on n'est pas tout à fait sur les mêmes valeurs chiffrées. Alors, tous les athlètes ne sont pas au même tarif, bien évidemment. Mais on peut dire que la politique Canyon a plutôt bien fonctionné parce qu'il suffit de regarder le comptage d'Acona aujourd'hui. De toute façon, vous pouvez avoir, quand vous avez un vélo qui marche... qui marche sur... Surtout un vélo qui va marcher sur une gamme d'athlètes qui va être très différente. C'est-à-dire que quand vous avez une athlète comme Ruth Ashtell ou Marjolaine Pierret qui vont rouler sur le même vélo, c'est quand même deux athlètes qui n'ont pas tout à fait le même gabarit et qui pour elles, elles n'ont pas signé que pour le chèque, elles ont signé aussi parce que c'est le vélo qui va leur permettre de faire les meilleures performances.

  • ARNAUD

    Ruth, elle est passée chez Canyon ?

  • MIKA

    Elle était chez Canyon, non ?

  • ARNAUD

    Non, elle était chez Argon 18.

  • MIKA

    C'est qu'elle était chez Canyon avant, pardon. Mais quand vous regardez la différence de gabarit des athlètes qui roulent sur Canyon, ça veut bien dire une chose, ça veut dire que le matériel fonctionne pour que vous soyez grand, petit, musculeux ou léger. Et il n'y a pas beaucoup de marques aujourd'hui qui peuvent se targuer d'avoir des vélos qui fonctionnent avec toute une gamme d'athlètes. Et surtout sur toute une gamme de parcours différentes. Parce qu'à Nice, Sam n'a pas gagné sur autre chose qu'un canyon. À Kona, il n'a pas gagné sur autre chose qu'un canyon. Et il n'y a pas beaucoup de parcours à Londres. Il n'y a pas beaucoup de parcours qui sont aussi différents que Nice et Kona. Et pour revenir à Nice... Moi, je pense que Sam va être super dangereux sur Nice, parce que déjà, quelqu'un qui a gagné une course, une fois que vous avez gagné la course, vous savez quand même la gagner. Et moi, pour avoir été à Nice l'année dernière sur le parcours, je n'ai pas vu beaucoup d'athlètes qui étaient aussi impressionnants sur le parcours vélo, pour avoir suivi le parcours vélo à plusieurs endroits, que Sam Ledlow. Et c'était de loin celui qui était le plus impressionnant. sur le vélo. Un deuxième qui était assez proche, c'était Kam Wurf, qui jouait à distance. On sait qu'aujourd'hui, Wurf, même s'il peut faire un coup, je ne le vois pas gagner Nice cette année. Ses meilleures années sont plutôt derrière lui que devant. Je ne suis pas certain qu'Arundi Van Berg puisse rester à distance respectable de Sam Ledlow sur la partie vélo, tout bon cycliste qu'il soit. Parce que ce qu'avait fait Sam l'année dernière à Nice, c'était quand même exceptionnel d'un point de vue performance. Et il est coutumier du fait, il a atomisé tout le monde à Nice. Clément Mignon, qui est loin d'être un champ sur le vélo, il est resté avec lui un moment, puis derrière, il l'a regardé partir. Cette année à Nice, il ne faut quand même pas oublier, à Kona, personne n'a roulé à 4 minutes de Sam Lédelot. 4 minutes en se déplaçant à 45 km heure, ça fait 3 km quand même. Donc le gars, il est 3 km plus vite que tout le monde sur un parcours de 180 bornes. Et à dire que quand les deuxièmes sont arrivés en transition, le gars, il avait déjà fait presque 1,5 km. Donc je pense que cette évolution de la pratique avec des athlètes... du long qu'avait migré sur le T100 pour venir chercher le casse-croûte. Aujourd'hui, il y a un reflux qui se fait un petit peu dans l'autre sens. Et c'est bien parce que ça va nous permettre d'avoir deux circuits vraiment distincts avec des athlètes qui vont être distincts. Quid de la WTCS ?

  • ARNAUD

    À la fois sur le T100, côté pro, on savait ce que ça allait donner puisqu'on a eu une... belle première année et donc on sait ce à quoi on peut s'attendre sur l'année 2025, la saison 2. Par contre, sur les Edge Group, avec l'arrivée en France du T100, on peut dire qu'ils ne se sont pas creusé la tête. Ils ont regardé la grille des tarifs d'Ironman et ils ont fait un copier-coller. Sauf qu'on en parlait, je pense que le standard est différent, les courses vont être différentes. Mais justement, ça va être à mon avis, mettre 2000 athlètes sur des mêmes parcours que là où ils vont mettre les pros, ce n'est pas possible. Ils vont être obligés de changer les parcours. Et donc ça va être des parcours à drafting, puisque du coup c'est ça, c'est 2000 ou 2500 dossards. Et mettre un dossard pour faire 100 km à 390 balles, là où pour Ironman tu fais la même chose mais tu fais 113 km, on n'est pas au calcul d'épicier, mais au final, est-ce que les choix vont être faciles à faire ? Je pense, parce qu'au moins l'Ironman Pro Series ou les courses Ironman, on sait ce que ça donne. Les courses T100, on ne sait pas trop, en tout cas pour les groupes d'âge. Je ne suis pas sûr que le calcul soit très très bon. On va voir ce que ça donne. Et puis tu parlais de la WTCS. Justement, la FF3 a communiqué un petit peu le projet Los Angeles 2028. On a vu une belle photo avec les athlètes du groupe. J'aimerais bien qu'on en discute, parce que moi, cette photo-là, elle me fait plus poser de questions qu'elle m'apporte de réponses.

  • MIKA

    Deux choses. Déjà, pour le circuité sans groupe d'âge, moi, je ne comprends pas. pas trop leur positionnement tarifaire parce que, écoute, alors, moi j'ai des athlètes qui ont couru sur le circuit Tessan Dubaï, Singapour et puis Londres l'année dernière et tout le monde avait tendance à dire que c'était bien organisé, que c'était bien, le job était fait, franchement les tarifs étaient bien positionnés rajouter 100 balles aux tarifs d'inscription, je ne suis pas sûr que ce soit un bon calcul de leur part... J'aurais tendance à dire que ça ne va pas vraiment dans le sens de la démocratisation du circuit. Et ça risque de limiter l'accès. Moi, si tu veux, clairement, aujourd'hui, 300 balles, je l'aurais fait. 400 balles, je ne le fais pas. C'est simple. Donc, pour des athlètes comme moi, aujourd'hui, tu es de l'autre côté de la limite. Et je n'irais pas faire le circuit. Je n'irais pas faire le T100 à frais justes parce que 400 balles, c'est trop cher. Voilà, terminé. Et puis l'autre truc que tu disais sur la photo des athlètes pour le projet Los Angeles, ça amène une grosse réflexion, c'est qu'on est à 4 ans, enfin un petit peu moins de 4 ans, 3 ans et demi aujourd'hui de Los Angeles. La FF3 arrive avec 3 filles et puis 5 garçons. On sait tous que sur une durée de 3 ans et demi, il va y avoir de la perte au feu. Il y en a qui vont se blesser. Dans 3 ans et demi, si on démarre avec 5 chez les garçons aujourd'hui, je ne vois pas comment ça peut se passer, à plus forte raison chez les filles. On part avec 3 filles. Comment on peut imaginer que ces 3 filles, ça va être les 3 filles qui seront sur la ligne de départ de Los Angeles ? Je ne comprends pas. Moi, j'aurais imaginé avoir aujourd'hui une présélection d'un groupe. ouvert d'au moins une dizaine d'athlètes qui intégreraient aujourd'hui déjà des talents potentiels qui vont aller courir sur qui peuvent potentiellement arriver à courir à Los Angeles parce que on a la chance en France d'avoir une jeunesse qui dégueule de talent, on a, regarde on parlait la semaine dernière des temps qui ont été claqués sur des courses à la prom classique de des temps sur cross et tout ça, on a des jeunes qui sont aujourd'hui des cadets deuxième année ou des juniors qui sont vraiment au top niveau mondial déjà dans leur catégorie. Ces jeunes-là aujourd'hui, de ne pas les intégrer directement avec une vision long terme sur Los Angeles, peut-être même sur Brisbane quatre ans après, parce qu'on sait bien que... On ne construit pas une carrière professionnelle de top niveau mondial sur un cycle de 4 ans. Moi, je suis surpris que la FF3 ne communique pas de façon plus importante sur un groupe d'athlètes de 10 ou carrément de 15 athlètes. Et déjà, tu crées de l'émulation à l'intérieur. Regarde ce qui se passe dans le monde du biathlon aujourd'hui. Le biathlon, vous avez la Coupe du Monde. où on a un peu le même problème que la FF3 en biathlon, avec un problème de riche, avec une densité d'athlètes super importante, mais les athlètes qui ne font pas le niveau ou qui ne font pas le job, ils sont rebasculés en IBU Cup, qui est l'équivalent des championnats européens plutôt que de la Coupe du Monde, et puis on fait monter que ceux qui sont vraiment au top niveau au dernier moment. Pourquoi dans le triathlon, on n'a pas un circuit A et un circuit B où on peut faire naviguer les athlètes, et qu'au final, c'est des places qui se gagnent au mérite ?

  • ARNAUD

    Je serais très intéressé d'avoir des cadres de l'AFD, parce qu'il y a un groupe relève, pourtant tout est relativement bien géré, mais j'ai trouvé cette communication-là plutôt maladroite, parce que ça voulait dire, voilà le projet 2028, et globalement, si vous n'êtes pas sur la photo, vous pouvez sortir les pelles en carbone et commencer à ramer un petit peu. Je trouve ça un petit peu dommage à l'époque où on sait qu'il... On a des cadres. Alors, est-ce qu'ils ont voulu mettre les cadres en avant ? Il y a Léo, Pierre, Dorian. Ok, est-ce que les trois là seront en course pour aller choper les dossards pour 2028 ? J'espère me tromper, mais je n'en suis pas complètement convaincu. On sait que Tom Richard était dans le groupe cette année pour Paris. Malheureusement, il n'a pas été pris. Et là, il y a Yanis Seguin. J'espère qu'ils vont avoir l'opportunité de pouvoir remonter un petit peu dans les classements. Mais pour l'instant, je pense qu'ils ne sont pas classables pour aller chercher un dossard olympique. Et chez les filles, c'est encore pire, parce qu'on a Cassandre, Emma et Léonie. Et par contre, derrière ces trois-là, quid de la concurrence ? Parce que si une Cassandre qui est championne olympique, on sait qu'elle est encore là. Et elle a dit... Elle a dit qu'elle voulait être là jusqu'en 2028. Mais elle a aussi le droit à un moment donné de se dire, de toute façon mon rêve je l'ai. Et je vois bien que sur les circuits d'à côté, peut-être il y a un tout petit peu plus de pognon. Et je vais peut-être moins me faire chier à aller courir le monde pour moins de retombées financières. C'est une possibilité. S'il y en a une des trois qui bâche, on sait qu'Emma Lombardi est en pole position pour 2028. Je pense que Cassandre est à son pic. Et j'espère encore une fois me tromper. Je pense que pour 2028, ce sera plutôt Emma que Cassandre. Maintenant, si Léoni a envie de changer d'air, est-ce qu'il y a énormément de relève derrière ? J'en suis franchement pas convaincu. Et est-ce qu'on les encourage en les mettant pas en avant ? J'en suis pas convaincu non plus.

  • MIKA

    Et puis, de façon un peu plus inquiétante, c'est quel message tu envoies à ceux qui sont aux portes de l'équipe de France ? C'est-à-dire que tous les... Globalement, on leur dit tant pis pour vous les gars, Los Angeles s'est déjà verrouillé, pour vous, votre chance, ce sera plus tard. Un gamin qui a dit...

  • ARNAUD

    J'aurais préféré une communication avec les cadres en arrière-plan et la relève devant. Et là, ça aurait fait un super projet.

  • MIKA

    De toute façon, que ce soit dans n'importe quel sport, que ce soit dans n'importe quelle industrie, que ce soit dans n'importe quelle activité qu'on a sur Terre, le futur, c'est les jeunes. Je veux dire, putain, on ne construit pas sur de l'ancien.

  • ARNAUD

    On construit sur des jeunes. C'est-à-dire qu'à un moment...

  • MIKA

    Les anciens, ils peuvent être plus lourds.

  • ARNAUD

    Si j'aille courir aux Jeux Olympiques à Los Angeles, elle est comme un minimum. On est d'accord. Même si jamais je me chargeais comme un mauvais Mexicain, il n'y a aucune chance que j'arrive à faire les sélections. Non, mais il faut être réaliste, si tu veux. Moi, j'y croyais. Ma femme, elle m'a dit Arrête de rêver, Arnaud. Arrête. ça existe les Jeux Olympiques de la jeunesse mais les Jeux Olympiques de la vieillesse putain c'est en règle d'agueu qu'ils imaginent ah oui un concept à monter putain ça serait quand même chouette non mais moi ce que j'aurais aimé c'est qu'on mette en avant cette jeunesse, alors évidemment les Malombardie et compagnie c'est des filles qui sont encore jeunes, des Cassandre c'est des filles qui sont encore jeunes, mais elles vont pas être jeunes toute leur vie, je veux dire il y a un moment il faut qu'on arrive à mettre en valeur le texte qualité du travail qui est effectué par les clubs, qui est effectué par les ligues, pour arriver à amener des gamins au plus haut niveau national. Et ça, encore une fois, moi je pense qu'on aurait été bien inspiré d'avoir un groupe triathlon, 15 garçons, 15 filles, parce que l'équité c'est quand même plus qu'important, et puis on met tout le monde en avance, et puis forcément il y aura de la perte au feu, forcément on sait que quand on part dans une sélection olympique, il y aura de la place que pour trois, dans le meilleur des cas, mais c'est comme ça, ça fait partie du job. Tu regardes, je ne suis pas footeux pour deux ronds, mais tu regardes les équipes de foot, ils ont tous des équipes A, ils ont tous des réservoirs, ils ont tous des équipes B, les équipes cyclistes, la Jumbo-Visma, ils ont 120 mecs qui sont sur la feuille de paye. Ils ne sont pas des cyclistes, il n'y a pas que les 12 ou les 9 qui vont faire le Tour de France, ils ont 120 mecs. Il y a des hommes, il y a des femmes, il y a des jeunes, il y a des cadets, il y a des juniors, il y a tout ça. Donc ça, c'est important. Et le futur, n'importe quelle activité sur Terre. qui ne prend pas en compte sa jeunesse et qu'il n'intègre pas dans une procédure de performance sur le long terme, on se plante. On se plante. Et la raison pour laquelle aujourd'hui on a tant de jeunes français qui sont au haut niveau sur le triathlon, c'est parce qu'il y a un moment on a bien fait le job et parce qu'il y a un moment, et Vincent Louis, je veux dire, il était déjà devant quand il avait 16, 17 ans, 18 ans en général.

  • MIKA

    C'est pour ça que ça fait une paire d'années qu'ils poncent le circuit et on comprend qu'ils ne veulent pas en faire plus que ça. Mais à un moment donné, sur le court distance, ne pas les mettre en avant, ce n'est quand même pas les encourager et les pousser. Effectivement, le groupe U23 existe, les coupes U23 existent. Il faudrait mettre ça autant en avant que le reste, parce que sinon ça ne donne pas envie, ça ne donne pas de visibilité, ça ne donne pas de sponsor. Et aujourd'hui, on en est là où on en est. Alors, on parle souvent du budget du sport, mais... Il faut aussi à un moment donné se rendre compte que des jeunes qui sont hyper passionnés, hyper performants, capables de sacrifier un peu leur vie, parce que c'est un peu des moines les ados, c'est je m'entraîne, je dors, je mange, et du coup ne pas avoir de mise en avant et être en galère, parce que si tu n'es pas aidé financièrement par un groupe ou par une structure, en gros c'est ta passion, tu te la payes, c'est quand même un petit peu dommage. Et ça serait quelque chose qui serait un petit peu à évoquer. Je pense qu'il y a plein de systèmes en Europe et dans le monde qui sont différents. Et il faudrait s'en inspirer. Et cette communication-là, elle était bien, mais en même temps, je l'ai trouvée maladroite. On voulait en parler et c'était quand même pas négligeable.

  • ARNAUD

    Et puis, rien ne nous garantit aujourd'hui qu'à Los Angeles, on soit toujours sur le format olympique. On nous a dit oui, oui, oui, on sera sur le format olympique. Moi, je ne suis pas convaincu de ça. et un Dorian et un Léo sur un format olympique, ils seront peut-être performants Léo, moi je ne le vois pas revenir en marche arrière je pense qu'il va finir, quand il va recevoir le chèque du T100, il va se trouver que la soupe elle est bonne et peut-être rester là-bas, mais si demain ça passe sur du super sprint ou sur un schéma type poursuite ou un triple mix ou quelque chose comme ça pour les Jeux Olympiques, c'est pas avec les anciens qu'on va aller chercher des médailles, ça va être avec les jeunes qui vont être formés sur des circuits comme ça comme tu dis, maladroit maladroit, pas très positif mais bon on est encore une fois qui on est pour pouvoir critiquer oui oui,

  • MIKA

    c'était la réflexion des bandits de début janvier donc on est encore un peu en train de rentrer le champomil mais voilà allez, pour finir le magazine Gala toi tu pars à Marrakech Et pourquoi tu pars pas à Lanzarote ?

  • ARNAUD

    Tiens ouais mais qu'est-ce qui se passe à Lanzarote là ? Il y a des soirées mousses là-bas, ils sont tous là-bas là.

  • MIKA

    Denis, Magnus, Lucie Charles Barclay...

  • ARNAUD

    T'es en train de nous dire que Lucie Charles Barclay s'appelait Lucie Charles Dickens ? C'est ça que tu nous dis ?

  • MIKA

    Non, parce que je crois qu'elle est toujours entourée avec Chris. Non, mais c'est intéressant. On savait que Lanzarote, c'était un spot très prisé pour faire des stages. Mais la saison n'a jamais été aussi longue. Et ils n'ont jamais été là-bas aussitôt dans la saison. Donc, ils n'ont plus de pause. Ils ne coupent plus, eux. Quand ils coupent, c'est parce qu'ils ont raté de s'entraîner le dimanche soir. Et ils reprennent le lundi matin, donc ça c'est ça la coupure des pros. Et maintenant, ils commencent à faire des stages début janvier. Ouais,

  • ARNAUD

    et puis c'est une nouveauté, parce que c'était Denis Chevrault qui communiquait, qui disait que c'était la première fois qu'il faisait un stage si tôt dans la saison, cette partie-là. Alors effectivement, Lanzarote, c'est quand même plutôt cool pour aller faire un stage. Janvier, ce n'est pas les mois les plus chauds non plus à Lanzarote. mais au moins vous êtes quasiment assuré d'avoir du beau temps. Il y a beaucoup de monde qui va là-bas.

  • MIKA

    Ça va être vite là aussi en même temps. Tu as Gustave et le binôme norvégien qui part sur... Trio norvégien, pardon, avec Asperstern, exact. Donc ils vont rester là où ils sont. C'est quoi déjà le 73 ?

  • ARNAUD

    Oceanside.

  • MIKA

    Ocean Side, et après, il reste sur le Texas, donc du coup, c'est mars, c'est demain, s'il commence aussitôt, et c'est pareil, le T100, la première, c'est quoi, c'est début avril ?

  • ARNAUD

    Mais ouais, Ocean Side, c'est la grosse course, et puis c'est vrai que Texas, normalement, c'était toujours début avril, je crois que cette année, c'est le dernier week-end de mars, donc tout ça, c'est avancé d'une bonne semaine. Bon, si tu veux, ceux qui vont... Ils vont faire un focus sur le Texas et j'imagine que Chevro avec la performance qu'il avait fait là-bas il va certainement se réorienter sur le Texas. Le Texas il peut faire très chaud. Déjà fin mars, et Talon Zarote maintenant pourquoi pas. Mais c'est surprenant.

  • MIKA

    Hâte de voir les calendriers. Il n'a pas communiqué je crois Denis encore sur son calendrier mais ça serait bien d'avoir cette info là parce que Ouais, Texas, vraiment, ça va être la première grosse, grosse course de l'année. Et ça peut être très, très intéressant à suivre pour savoir comment après vont s'orienter ceux qui auront bien matché et comment vont réagir ceux qui ne l'auront pas fait. Parce que pour faire un bon classement, on l'a dit au tout début, il faut faire trois foules. Et si tu prends un coup sur le casque sur ton premier foul, ça va être difficile de réagir derrière.

  • ARNAUD

    Ouais, ça peut être tous les athlètes qui sont là-bas. Ça peut très certainement être des athlètes qui vont faire un target sur les... trois gros Ironman de début de saison que sont Nouvelle-Zélande, Afrique du Sud et puis Texas et il y a une vraie il peut y avoir un vrai intérêt pour des athlètes qui vont jouer la série sur le long terme d'essayer d'aller marquer des gros points sur une de ces trois courses car je crois que ces trois Ironman font partie de l'Ironman pro-série si je ne me trompe pas J'ai un doute sur l'Ironman Nouvelle-Zélande, mais je serais surpris qu'il n'y soit pas. Parce que pour les athlètes de l'hémisphère sud, c'est une course qui est quand même plutôt bien placée dans le calendrier. C'est à la fin de leur été pour eux. Ça peut permettre d'aller chercher des points sans avoir des athlètes qui vont courir partout, tout autour du monde. La saison, si tu veux, est en train de se former. Elle est en train de prendre forme. d'une façon qu'on n'aurait peut-être pas pu imaginer il y a encore 3-4 mois. C'est-à-dire que moi j'aurais imaginé qu'on allait avoir un ou deux mecs de la WTCS qui allaient migrer sur le circuit Tessant. Ce n'est pas un ou deux, c'est la moitié du peloton qui a migré là. Et ça forcément, ça change la donne. Et je pense que d'un point de vue spectacle sur le circuit Tessant, ça nous présage une super année en termes d'images et surtout s'ils ont continué à bosser sur la qualité de leur retransmission et de leurs commentaires. et ça va donner aussi ça redonne de l'intérêt au circuit Ironman Pro Series parce que d'avoir des mecs d'avoir Ditlev Ledlow et les Norvégiens rien que là déjà sur le circuit Ironman t'es sûr que t'amènes du monde, t'amènes des gens qui sont à même de regarder tu crées de l'intérêt et je trouve que c'est vraiment bien pour notre sport et ça va dans ce qu'on disait un petit peu il y a déjà quelques mois où on va vraiment avoir une super spécialisation des athlètes où les mecs qui courent sur le très long, donc le full on les verra pas ou très peu sur le half

  • MIKA

    Et par contre, à chaque annonce de l'organisation du T100, je pense que Sam Long devait commencer à se faire mal à la tête. Parce qu'avoir tous les athlètes du cours qui débarquent...

  • ARNAUD

    Il ne doit pas rigoler lui.

  • MIKA

    Le pauvre, il s'est tapé sur la main avec une enclume toutes les courses. Et là, j'aimerais bien... Il a fait une vidéo, je ne l'ai même pas regardée, c'est ses trois conseils pour s'améliorer en vélo. J'imagine que ça doit être pertinent. Mais j'aimerais bien qu'il nous donne des conseils pour s'améliorer en natation ou qu'il nous donne des indications sur ce qu'il fait.

  • ARNAUD

    Je ne le vois pas voir là-bas. Il n'y a qu'un moment là.

  • MIKA

    Ce qui s'est passé en tout début de saison, je pense qu'il a profité de l'état de fraîcheur où les athlètes n'étaient pas prêts. Ils arrivaient un peu comme Léon où ils débarquaient quasiment sans entraînement. Et là maintenant, qu'est-ce que ça va donner avec des athlètes qui débarquent, qui nagent une 6, une 8 comme pour rigoler ? sur 2 km et on n'en est pas là pour Sam donc j'ai hâte mais en même temps j'ai pas hâte parce que si ça se passe mal sur les deux premières courses j'imagine que ça va être compliqué de jouer le jeu depuis la saison l'année dernière,

  • ARNAUD

    oublie pas qu'il y avait ni Eli Gins ni Martin Vendry donc ça change quand même ni Vincent, donc ça change quand même grandement la donne bon voilà, intéressant, moi j'ai hâte de voir tout ça arriver, écoute euh... Je te souhaite une bonne fin de semaine, mon bandit. On essaiera de faire un petit live depuis Marrakech devant un tagine légumes là-bas. Et puis, ça fait longtemps que je ne suis pas sorti de mon petit Jura. Et puis, j'ai hâte d'aller faire cette course. Et puis surtout, c'est sympa d'aller se mixer dans une autre culture. Bonne semaine. Bonne semaine à tous. Entraînez-vous bien. Vous niquez pas les mollets. La bise. Ciao, ciao.

  • MIKA

    Merci.

Chapters

  • Introduction et préparation pour la compétition

    00:24

  • Michael se prépare pour le marathon de Marrakech

    01:05

  • Arnaud parle de son entraînement et de la récupération

    01:48

  • Stratégies nutritionnelles pour le marathon

    07:40

  • Discussion sur les blessures au mollet et leur impact

    13:17

  • Tendances dans le triathlon et migration des athlètes

    21:50

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