undefined cover
undefined cover
#80 - J’ai écouté 30 entrepreneurs parler de leurs échecs : voici ce que j’en retiens [conseils business, entrepreneuriat] cover
#80 - J’ai écouté 30 entrepreneurs parler de leurs échecs : voici ce que j’en retiens [conseils business, entrepreneuriat] cover
TUBA | entrepreneuriat, organisation, astuces solopreneur, stratégie, business, mindset entrepreneur, freelance, structuration, échec

#80 - J’ai écouté 30 entrepreneurs parler de leurs échecs : voici ce que j’en retiens [conseils business, entrepreneuriat]

#80 - J’ai écouté 30 entrepreneurs parler de leurs échecs : voici ce que j’en retiens [conseils business, entrepreneuriat]

11min |29/07/2025|

9

Play
undefined cover
undefined cover
#80 - J’ai écouté 30 entrepreneurs parler de leurs échecs : voici ce que j’en retiens [conseils business, entrepreneuriat] cover
#80 - J’ai écouté 30 entrepreneurs parler de leurs échecs : voici ce que j’en retiens [conseils business, entrepreneuriat] cover
TUBA | entrepreneuriat, organisation, astuces solopreneur, stratégie, business, mindset entrepreneur, freelance, structuration, échec

#80 - J’ai écouté 30 entrepreneurs parler de leurs échecs : voici ce que j’en retiens [conseils business, entrepreneuriat]

#80 - J’ai écouté 30 entrepreneurs parler de leurs échecs : voici ce que j’en retiens [conseils business, entrepreneuriat]

11min |29/07/2025|

9

Play

Description

J’ai écouté 30 entrepreneurs parler de leurs échecs : voici ce que j’en retiens.

Quand j’ai lancé cette saison 2 de Tuba, j’avais une obsession : parler des trucs qu’on montre jamais sur LinkedIn.

Pas les success stories bien lissées.

Pas les “j’ai triplé mon chiffre en 2 mois”.

Non.

Je voulais creuser les fails, les vrais. Les plantages, les remises en question, les “je pensais bien faire mais en fait… non”.


Alors j’ai tendu le micro à 30 entrepreneurs. Et tu sais ce qui est ressorti ?

Des histoires qui m’ont mis une claque. Et pas que à eux.


J’ai pris le temps de me poser pour tirer un vrai bilan de cette saison. Et sans te mentir : j’ai vu mes propres erreurs écrites entre les lignes. Spoiler : l’épisode pique un peu (mais dans le bon sens).


Au programme :


  • Pourquoi “faire ce qu’on aime” ne te protège pas de l’épuisement.

  • Les 3 pièges qui plombent (presque) tous les entrepreneurs – et comment j’y suis tombée dedans la tête la première.

  • Ce que ces 30 fails m’ont appris sur le timing, le sens, et les vraies questions à se poser.

  • Le jour où j’ai réalisé que “ça marche” ne voulait pas dire “je suis bien dedans”.

  • Et la question toute simple qui peut tout changer : “Est-ce que ce que je fais me ressemble encore ?”


Si toi aussi t’as parfois l’impression de réussir… sans être à ta place, cet épisode est pour toi.


Et surtout, rendez-vous à la rentrée pour la saison 3 de TUBA 🎉

Une toute nouvelle série d’épisodes autour d’un fil rouge :

Clarifier – Organiser – Consolider

Objectif : t’aider à retrouver du sens, du souffle et un vrai cadre dans ton business.


À très vite 👋

----

👉Tu peux me retrouver sur LinkedIn :

https://www.linkedin.com/in/géraldine-meraki/


Pour avoir des tips et des outils qui t'aident à entreprendre gratuitement chaque semaine dans ta boite mail, c'est ici que ça se passe.


TETRIS, c’est mon nouveau programme pour t’aider à organiser ton business sans sacrifier ta liberté.

Il est arrivé… tu peux jeter un œil ici : https://programmes-meraki.teachizy.fr/formations/tetris


TUBA, c’est chaque mardi un podcast dédié aux freelances, solopreneurs et entrepreneurs qui veulent avancer avec plus de motivation et d’outils concrets en développement personnel. À travers des témoignages d’entrepreneurs et des retours sur des parcours entrepreneuriaux, découvre des conseils entrepreneurs, des astuces pour gérer un business en pleine croissance, des solutions pour surmonter la charge mentale, et des stratégies d’organisation. On parle aussi d’entrepreneuriat parental et des défis des mamans entrepreneurs, pour mieux concilier parentalité et travail. Que tu sois un entrepreneur solo ou en pleine structuration d’entreprise, ce podcast t’offre de l'inspiration et un vrai accompagnement entrepreneurial.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Tuba, je suis Géraldine Févra, consultante en stratégie et en organisation. Je t'aide à passer de solo à CEO. Que tu sois freelance, solopreneur ou que tu veuilles le devenir, Tuba te fait plonger chaque semaine dans le monde de l'entrepreneuriat. Tous les mardis, retrouve un nouvel épisode où je pars à la rencontre d'entrepreneurs. Ici, tu trouveras des idées, des conseils, des outils pour ton business. pour t'aider à entreprendre de manière libre et pragmatique. En clair, faciliter ton entrepreneuriat. Bonne écoute ! Alors bon, on ne va pas se mentir, quand j'ai lancé la saison 2 de Tuba, j'avais envie de casser un peu le game des podcasts business. Pas de bullshit, pas de succès à la sauce, j'ai tout compris. Non. Moi, je voulais qu'on parle de ce qu'on planque souvent sous le tapis, c'est-à-dire nos grosses boulettes. Alors j'ai tendu le micro à 30 entrepreneurs. Je ne leur ai pas demandé leur plus grosse réussite, je leur ai demandé c'est quoi ton plus gros fail en tant qu'entrepreneur. Et là, les langues se sont déliées. Burn-out dans le job de rêve, lancement d'offres qui fait un flop magistral, business model ultra carré mais complètement à côté de soi, les décisions prises par peur, d'autres par ego. Bref, le vrai quotidien de l'entrepreneuriat, pas la version retouchée qu'on voit sur LinkedIn. Et ce que j'ai entendu, en fait ça m'a mis une claque. Une bonne claque, celle qui te réveille et qui te dit, tu vois... T'es pas la seule à galérer, mais si tu veux pas t'y perdre, va falloir écouter un peu mieux ce que dit ton corps, ton cœur et ton business, parce qu'ils essayent de te dire quelque chose. Dans cet épisode, je te partage ce que moi j'ai appris à travers toutes ces conversations. Spoiler, j'ai pris des notes, beaucoup, et parfois j'ai vu mes propres erreurs écrites entre les lignes. Quand on démarre, on se répète souvent les mêmes phrases pour se rassurer. Je fais ce que j'aime, donc tout va rouler. Mon idée est bonne, elle va forcément trouver son public. Je me lance à fond et j'ajusterai en route. Et c'est vrai qu'on y croit. On est porté par l'envie, par l'énergie du départ, parfois même par l'urgence de sortir de quelque chose qui ne nous convient plus. Mais ce que j'ai entendu, dans tous les témoignages, c'est surtout que ces croyances-là, aussi sincères qu'elles soient, sont souvent les premières à nous faire déraper. Travailler dans un domaine qu'on aime ne protège pas de l'épuisement. On peut se cramer en faisant ce qu'on adore, simplement parce qu'on ne sait pas s'arrêter, qu'on met la barre trop haut, qu'on veut bien faire tout le temps. Se lancer dans un projet avec une super idée mais sans cadre, sans recul, sans un minimum de stratégie, c'est aussi prendre le risque de courir dans tous les sens sans vraiment avancer et donc en s'épuisant. Et puis, il y a cette croyance qu'on peut tout apprendre sur le tas. Ouais, c'est vrai, jusqu'à un certain point. Mais quand tu te retrouves avec une offre floue, un positionnement bancal ou un agenda surchargé dès les premières semaines, c'est pas un terrain d'apprentissage, c'est une course d'obstacles. Ce que j'ai compris à travers toutes ces discussions, c'est que... au démarrage, on confond souvent la passion et la capacité à tenir sur la durée, l'idée et le besoin réel des gens, la vitesse et la qualité de ce qu'on construit. Et je me reconnais clairement dans tout ça. Moi aussi, je me suis lancée parfois un peu vite en pensant que l'enthousiasme suffirait. Mais en fait, l'enthousiasme, c'est pas une stratégie. C'est juste un point de départ et c'est très bien d'en avoir au départ. Ce qui permet de durer, en revanche, c'est d'apprendre à ralentir, à s'écouter, à poser des fondations solides, Quand t'as envie, que tout aille vite. Parce que l'envie, c'est bien, mais la lucidité, c'est ce qui t'évite de t'écraser après le premier virage. Bon, parlons maintenant des pièges qu'on a tous tendance à creuser et dans lesquels on saute à pieds joints. Moi la première, je ne te juge pas. Plus j'écoutais les récits des invités cette saison, plus je voyais les mêmes schémas revenir. Différentes histoires, oui, mais toujours les mêmes pièges au fond. Et ce qui est troublant, c'est qu'ils partent souvent d'une bonne intention. Premier piège, vouloir trop bien faire. Le fameux syndrome du bon élève ou de la bonne élève. Tu veux que tout soit carré, maîtrisé, bien ficelé. Alors tu planifies tout à l'avance, tu construis des offres parfaites, tu optimises chaque minute et au bout d'un moment, tu ne crées plus, tu gères, tu contrôles. Tu as tellement verrouillé le système que tu n'as plus de place pour respirer, pour improviser, pour juste vivre ton activité. Et ça franchement, c'est épuisant. Deuxième piège, construire un business parfait, mais pas pour toi. Ça, c'est celui où tu suis toutes les règles. Tu poses ton positionnement clean, une offre bien pensée, un message cohérent. Tu fais tout ce qu'il faut faire, entre guillemets, mais il manque un truc, un détail essentiel, c'est que tu n'as pas mis de toit dans ton business. Parce que si tu as construit un truc super, mais que tu n'as pas vérifié que tu t'y sens bien, tu vas finir par traîner ton propre business comme un sac à dos bien trop lourd. Et ce décalage entre « ça marche » et « je me sens à côté de mes pompes » , c'est ce qui pousse beaucoup. à tout remettre en question parfois brutalement. Troisième piège, croire qu'on a réussi alors qu'en fait on est en train de s'éteindre. Tu as des clients, tu fais du chiffre, de l'extérieur ça a l'air de tourner. Mais à l'intérieur, tu te sens complètement vidé. Tu te lèves sans envie, tu fais les choses par habitude, tu continues parce que ça marche dans l'absolu, mais en vrai tu n'y es plus et tu le sens. C'est sans doute le piège le plus difficile à détecter parce qu'il est flatteur, il te donne une forme de reconnaissance, il te fait croire que tu as trouvé ta voie. Mais au fond, tu as juste coché des cases T'as juste réussi une forme qui n'a plus rien à voir avec ton fond. Ces pièges, on les connaît tous, et parfois on les cumule même. Parce qu'on pense qu'en allant plus vite, en bossant plus, en faisant mieux, on va résoudre le malaise. Mais souvent, ce malaise, c'est juste un signal. Il te dit que t'as oublié quelque chose en cours de route. T'as peut-être fait ton business avec ta tête, mais sans ton cœur. Et crois-moi, c'est pas une question de compétence, c'est une question d'écoute. Est-ce que je suis encore alignée avec ce que je construis ? Est-ce que j'ai encore envie de ça ? C'est des questions simples, mais qu'on ose rarement se poser quand la machine est lancée. Et pourtant, ce sont les seules qui peuvent te ramener à l'essentiel. Ce qui m'a vraiment marquée cette saison, c'est pas juste la diversité des parcours ou la richesse des histoires des invités. Ce qui m'a frappée, c'est que toutes les personnes que j'ai interviewées ont vécu un moment de bascule. Un moment où elles ont compris que continuer comme avant, en fait, c'était plus possible. Parce que d'un coup, tout s'écroulait. Et parce qu'intérieurement, quelque chose sonnait faux. Ça commence souvent par une fatigue qu'on minimise, par une perte d'enthousiasme qu'on met sur le dos d'un petit coup de mou. Et puis en fait, on se rend compte que ça s'accumule jusqu'à un jour, quand tu réalises que tu es en train de construire quelque chose dans lequel tu n'as plus envie d'être. Et à chaque fois, il y a un point commun. Le besoin de faire une pause, de se réaligner, le fameux alignement, de revenir à soi. Pas de chercher un nouveau hack ou une nouvelle stratégie, mais de remettre les mains dans le vrai. Et de se poser les questions de pourquoi est-ce que je suis en train de faire ça. Est-ce que je suis encore bien dans ce que je crée ? Est-ce que j'écoute encore mes besoins, mes limites, mes envies ? Il y a ce moment très fort où tu passes de « je tiens bon » au « je me choisis » . Et ce n'est pas un choix facile, parce qu'il va souvent à contre-courant, parce qu'il peut impliquer de ralentir, de dire non, de déconstruire ce que tu as mis probablement des mois à bâtir. Mais c'est aussi pour beaucoup le début d'un vrai tournant, le moment où la créativité revient, où la clarté s'installe. Pas parce qu'on a tout compris d'un coup, ça y est, tout est clair, mais parce qu'on a accepté d'écouter ce qu'on avait ignoré en général beaucoup trop longtemps. Et cette bascule-là, elle n'a pas de recette, mais elle a une chose essentielle, c'est l'honnêteté. L'honnêteté avec soi, avec ses propres besoins, avec la direction qu'on veut vraiment prendre au-delà du regard des autres. C'est peut-être ça au fond le vrai luxe quand tu entreprends, c'est de pouvoir ajuster constamment, de pouvoir changer d'avis, et de pouvoir revenir à toi sans forcément y voir un échec. Je te raconte tout ça et moi là-dedans concrètement, parce qu'à force d'écouter les autres me parler de leurs erreurs, forcément j'ai aussi commencé à regarder mes propres manières de faire. Et je ne vais pas te mentir, ça pique un peu. Parce que oui, moi aussi j'ai voulu faire les choses comme il faut en tant que bonne élève. Avoir un planning carré, tout prévoir, tout anticiper, tout tenir. Et à force, évidemment je me suis retrouvée à courir après quelque chose que j'avais moi-même inventé, et surtout quelque chose que je ne voulais pas. Un rythme, un niveau d'exigence, une forme de perfection discrète mais bien présente. Je me suis rendu compte que parfois, je fonçais, parce que c'est ce que je sais faire, aller vite, produire, cocher des cases. Mais aller vite, ce n'est pas toujours avancer, et surtout pas dans la bonne direction. C'est juste avancer. Et parfois, c'est avancer à côté de soi. Ce que cette saison m'a renvoyé, c'est cette nécessité de faire des pauses, de me reposer la question du sens, même quand tout roule, de ne pas chercher à avoir toutes les réponses à toutes les questions tout le temps. Parce que le fait que ça marche, entre guillemets, C'est pas toujours un signe que c'est bon pour moi. Et je pense que c'est un truc qu'on vit tous à un moment donné. On se rend compte qu'on a construit quelque chose de solide, mais qui manque un bout. Et ce bout-là, souvent, c'est nous. Alors aujourd'hui, je fais plus attention à ça. Je me demande régulièrement est-ce que je suis encore en phase avec ce que je fais ? Est-ce que ça me nourrit ? Ou est-ce que je suis juste en train de dérouler un truc qui n'est plus très vivant ? Et est-ce que je suis obligée de décider maintenant ? C'est pas toujours confortable, clairement, mais... c'est beaucoup plus juste pour moi. Alors voilà, cette saison 2, c'était pas juste une galerie de plantage, c'était une galerie de prise de conscience. S'il y a un truc que je retiens, c'est qu'on est nombreux à traverser les mêmes galères. On croit que c'est notre faute qu'on a raté un truc et que les autres, tout compris et nous, non. Mais en réalité, on est juste en train d'apprendre à notre rythme, parfois en marchant à côté, parfois en tombant et parfois en recommençant. Ce que ces conversations m'ont appris, c'est que de se planter, c'est pas tellement un bug, en fait c'est juste une étape. pas agréable clairement mais c'est utile parce que ça nous oblige à faire le tri, à ralentir et parfois à revoir nos priorités. Pas avec des grands principes, mais avec du concret, c'est-à-dire comment est-ce que je bosse, avec qui, pourquoi et surtout dans quel état je me sens en ce moment. Et si je devais te laisser une seule question, ce serait celle-ci. Est-ce que ce que tu fais aujourd'hui te ressemble encore ? Si la réponse est floue, si tu as un doute, si tu as cette petite voix qui dit « non mais je ne vais pas lâcher maintenant parce que tu comprends » etc. Je ne te propose pas de tout plaquer, pour être très clair, mais peut-être juste de t'autoriser à réécouter ce que tu ressens vraiment. Et si tu as envie de poser ça quelque part, viens me raconter, que ce soit en vocal, en message, en pigeon voyageur, peu importe, comme tu veux. Par LinkedIn, par mail, ça peut être tout à fait à l'écrit aussi. Mais je veux juste t'entendre. Je crois qu'on a tous besoin d'espace où on peut dire « je me suis plantée, mais j'en fais quelque chose » . Merci d'avoir écouté cette saison, d'avoir pris le temps, et surtout... prends soin de ton énergie parce que ton business c'est pas juste ce que tu fais c'est aussi comment tu te sens pendant que tu le fais à bientôt pour la saison 3 merci pour ton écoute tu as aimé cet épisode ? si tu veux promouvoir Tuba la meilleure façon de le faire c'est de laisser un avis 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute préférée tu peux t'abonner pour ne pas rater les prochains épisodes et partagez celui-ci avec d'autres entrepreneurs à qui il pourrait être utile. Si tu veux me faire un retour direct, retrouve les liens pour me contacter en description de l'épisode. On se retrouve la semaine prochaine !

Description

J’ai écouté 30 entrepreneurs parler de leurs échecs : voici ce que j’en retiens.

Quand j’ai lancé cette saison 2 de Tuba, j’avais une obsession : parler des trucs qu’on montre jamais sur LinkedIn.

Pas les success stories bien lissées.

Pas les “j’ai triplé mon chiffre en 2 mois”.

Non.

Je voulais creuser les fails, les vrais. Les plantages, les remises en question, les “je pensais bien faire mais en fait… non”.


Alors j’ai tendu le micro à 30 entrepreneurs. Et tu sais ce qui est ressorti ?

Des histoires qui m’ont mis une claque. Et pas que à eux.


J’ai pris le temps de me poser pour tirer un vrai bilan de cette saison. Et sans te mentir : j’ai vu mes propres erreurs écrites entre les lignes. Spoiler : l’épisode pique un peu (mais dans le bon sens).


Au programme :


  • Pourquoi “faire ce qu’on aime” ne te protège pas de l’épuisement.

  • Les 3 pièges qui plombent (presque) tous les entrepreneurs – et comment j’y suis tombée dedans la tête la première.

  • Ce que ces 30 fails m’ont appris sur le timing, le sens, et les vraies questions à se poser.

  • Le jour où j’ai réalisé que “ça marche” ne voulait pas dire “je suis bien dedans”.

  • Et la question toute simple qui peut tout changer : “Est-ce que ce que je fais me ressemble encore ?”


Si toi aussi t’as parfois l’impression de réussir… sans être à ta place, cet épisode est pour toi.


Et surtout, rendez-vous à la rentrée pour la saison 3 de TUBA 🎉

Une toute nouvelle série d’épisodes autour d’un fil rouge :

Clarifier – Organiser – Consolider

Objectif : t’aider à retrouver du sens, du souffle et un vrai cadre dans ton business.


À très vite 👋

----

👉Tu peux me retrouver sur LinkedIn :

https://www.linkedin.com/in/géraldine-meraki/


Pour avoir des tips et des outils qui t'aident à entreprendre gratuitement chaque semaine dans ta boite mail, c'est ici que ça se passe.


TETRIS, c’est mon nouveau programme pour t’aider à organiser ton business sans sacrifier ta liberté.

Il est arrivé… tu peux jeter un œil ici : https://programmes-meraki.teachizy.fr/formations/tetris


TUBA, c’est chaque mardi un podcast dédié aux freelances, solopreneurs et entrepreneurs qui veulent avancer avec plus de motivation et d’outils concrets en développement personnel. À travers des témoignages d’entrepreneurs et des retours sur des parcours entrepreneuriaux, découvre des conseils entrepreneurs, des astuces pour gérer un business en pleine croissance, des solutions pour surmonter la charge mentale, et des stratégies d’organisation. On parle aussi d’entrepreneuriat parental et des défis des mamans entrepreneurs, pour mieux concilier parentalité et travail. Que tu sois un entrepreneur solo ou en pleine structuration d’entreprise, ce podcast t’offre de l'inspiration et un vrai accompagnement entrepreneurial.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Tuba, je suis Géraldine Févra, consultante en stratégie et en organisation. Je t'aide à passer de solo à CEO. Que tu sois freelance, solopreneur ou que tu veuilles le devenir, Tuba te fait plonger chaque semaine dans le monde de l'entrepreneuriat. Tous les mardis, retrouve un nouvel épisode où je pars à la rencontre d'entrepreneurs. Ici, tu trouveras des idées, des conseils, des outils pour ton business. pour t'aider à entreprendre de manière libre et pragmatique. En clair, faciliter ton entrepreneuriat. Bonne écoute ! Alors bon, on ne va pas se mentir, quand j'ai lancé la saison 2 de Tuba, j'avais envie de casser un peu le game des podcasts business. Pas de bullshit, pas de succès à la sauce, j'ai tout compris. Non. Moi, je voulais qu'on parle de ce qu'on planque souvent sous le tapis, c'est-à-dire nos grosses boulettes. Alors j'ai tendu le micro à 30 entrepreneurs. Je ne leur ai pas demandé leur plus grosse réussite, je leur ai demandé c'est quoi ton plus gros fail en tant qu'entrepreneur. Et là, les langues se sont déliées. Burn-out dans le job de rêve, lancement d'offres qui fait un flop magistral, business model ultra carré mais complètement à côté de soi, les décisions prises par peur, d'autres par ego. Bref, le vrai quotidien de l'entrepreneuriat, pas la version retouchée qu'on voit sur LinkedIn. Et ce que j'ai entendu, en fait ça m'a mis une claque. Une bonne claque, celle qui te réveille et qui te dit, tu vois... T'es pas la seule à galérer, mais si tu veux pas t'y perdre, va falloir écouter un peu mieux ce que dit ton corps, ton cœur et ton business, parce qu'ils essayent de te dire quelque chose. Dans cet épisode, je te partage ce que moi j'ai appris à travers toutes ces conversations. Spoiler, j'ai pris des notes, beaucoup, et parfois j'ai vu mes propres erreurs écrites entre les lignes. Quand on démarre, on se répète souvent les mêmes phrases pour se rassurer. Je fais ce que j'aime, donc tout va rouler. Mon idée est bonne, elle va forcément trouver son public. Je me lance à fond et j'ajusterai en route. Et c'est vrai qu'on y croit. On est porté par l'envie, par l'énergie du départ, parfois même par l'urgence de sortir de quelque chose qui ne nous convient plus. Mais ce que j'ai entendu, dans tous les témoignages, c'est surtout que ces croyances-là, aussi sincères qu'elles soient, sont souvent les premières à nous faire déraper. Travailler dans un domaine qu'on aime ne protège pas de l'épuisement. On peut se cramer en faisant ce qu'on adore, simplement parce qu'on ne sait pas s'arrêter, qu'on met la barre trop haut, qu'on veut bien faire tout le temps. Se lancer dans un projet avec une super idée mais sans cadre, sans recul, sans un minimum de stratégie, c'est aussi prendre le risque de courir dans tous les sens sans vraiment avancer et donc en s'épuisant. Et puis, il y a cette croyance qu'on peut tout apprendre sur le tas. Ouais, c'est vrai, jusqu'à un certain point. Mais quand tu te retrouves avec une offre floue, un positionnement bancal ou un agenda surchargé dès les premières semaines, c'est pas un terrain d'apprentissage, c'est une course d'obstacles. Ce que j'ai compris à travers toutes ces discussions, c'est que... au démarrage, on confond souvent la passion et la capacité à tenir sur la durée, l'idée et le besoin réel des gens, la vitesse et la qualité de ce qu'on construit. Et je me reconnais clairement dans tout ça. Moi aussi, je me suis lancée parfois un peu vite en pensant que l'enthousiasme suffirait. Mais en fait, l'enthousiasme, c'est pas une stratégie. C'est juste un point de départ et c'est très bien d'en avoir au départ. Ce qui permet de durer, en revanche, c'est d'apprendre à ralentir, à s'écouter, à poser des fondations solides, Quand t'as envie, que tout aille vite. Parce que l'envie, c'est bien, mais la lucidité, c'est ce qui t'évite de t'écraser après le premier virage. Bon, parlons maintenant des pièges qu'on a tous tendance à creuser et dans lesquels on saute à pieds joints. Moi la première, je ne te juge pas. Plus j'écoutais les récits des invités cette saison, plus je voyais les mêmes schémas revenir. Différentes histoires, oui, mais toujours les mêmes pièges au fond. Et ce qui est troublant, c'est qu'ils partent souvent d'une bonne intention. Premier piège, vouloir trop bien faire. Le fameux syndrome du bon élève ou de la bonne élève. Tu veux que tout soit carré, maîtrisé, bien ficelé. Alors tu planifies tout à l'avance, tu construis des offres parfaites, tu optimises chaque minute et au bout d'un moment, tu ne crées plus, tu gères, tu contrôles. Tu as tellement verrouillé le système que tu n'as plus de place pour respirer, pour improviser, pour juste vivre ton activité. Et ça franchement, c'est épuisant. Deuxième piège, construire un business parfait, mais pas pour toi. Ça, c'est celui où tu suis toutes les règles. Tu poses ton positionnement clean, une offre bien pensée, un message cohérent. Tu fais tout ce qu'il faut faire, entre guillemets, mais il manque un truc, un détail essentiel, c'est que tu n'as pas mis de toit dans ton business. Parce que si tu as construit un truc super, mais que tu n'as pas vérifié que tu t'y sens bien, tu vas finir par traîner ton propre business comme un sac à dos bien trop lourd. Et ce décalage entre « ça marche » et « je me sens à côté de mes pompes » , c'est ce qui pousse beaucoup. à tout remettre en question parfois brutalement. Troisième piège, croire qu'on a réussi alors qu'en fait on est en train de s'éteindre. Tu as des clients, tu fais du chiffre, de l'extérieur ça a l'air de tourner. Mais à l'intérieur, tu te sens complètement vidé. Tu te lèves sans envie, tu fais les choses par habitude, tu continues parce que ça marche dans l'absolu, mais en vrai tu n'y es plus et tu le sens. C'est sans doute le piège le plus difficile à détecter parce qu'il est flatteur, il te donne une forme de reconnaissance, il te fait croire que tu as trouvé ta voie. Mais au fond, tu as juste coché des cases T'as juste réussi une forme qui n'a plus rien à voir avec ton fond. Ces pièges, on les connaît tous, et parfois on les cumule même. Parce qu'on pense qu'en allant plus vite, en bossant plus, en faisant mieux, on va résoudre le malaise. Mais souvent, ce malaise, c'est juste un signal. Il te dit que t'as oublié quelque chose en cours de route. T'as peut-être fait ton business avec ta tête, mais sans ton cœur. Et crois-moi, c'est pas une question de compétence, c'est une question d'écoute. Est-ce que je suis encore alignée avec ce que je construis ? Est-ce que j'ai encore envie de ça ? C'est des questions simples, mais qu'on ose rarement se poser quand la machine est lancée. Et pourtant, ce sont les seules qui peuvent te ramener à l'essentiel. Ce qui m'a vraiment marquée cette saison, c'est pas juste la diversité des parcours ou la richesse des histoires des invités. Ce qui m'a frappée, c'est que toutes les personnes que j'ai interviewées ont vécu un moment de bascule. Un moment où elles ont compris que continuer comme avant, en fait, c'était plus possible. Parce que d'un coup, tout s'écroulait. Et parce qu'intérieurement, quelque chose sonnait faux. Ça commence souvent par une fatigue qu'on minimise, par une perte d'enthousiasme qu'on met sur le dos d'un petit coup de mou. Et puis en fait, on se rend compte que ça s'accumule jusqu'à un jour, quand tu réalises que tu es en train de construire quelque chose dans lequel tu n'as plus envie d'être. Et à chaque fois, il y a un point commun. Le besoin de faire une pause, de se réaligner, le fameux alignement, de revenir à soi. Pas de chercher un nouveau hack ou une nouvelle stratégie, mais de remettre les mains dans le vrai. Et de se poser les questions de pourquoi est-ce que je suis en train de faire ça. Est-ce que je suis encore bien dans ce que je crée ? Est-ce que j'écoute encore mes besoins, mes limites, mes envies ? Il y a ce moment très fort où tu passes de « je tiens bon » au « je me choisis » . Et ce n'est pas un choix facile, parce qu'il va souvent à contre-courant, parce qu'il peut impliquer de ralentir, de dire non, de déconstruire ce que tu as mis probablement des mois à bâtir. Mais c'est aussi pour beaucoup le début d'un vrai tournant, le moment où la créativité revient, où la clarté s'installe. Pas parce qu'on a tout compris d'un coup, ça y est, tout est clair, mais parce qu'on a accepté d'écouter ce qu'on avait ignoré en général beaucoup trop longtemps. Et cette bascule-là, elle n'a pas de recette, mais elle a une chose essentielle, c'est l'honnêteté. L'honnêteté avec soi, avec ses propres besoins, avec la direction qu'on veut vraiment prendre au-delà du regard des autres. C'est peut-être ça au fond le vrai luxe quand tu entreprends, c'est de pouvoir ajuster constamment, de pouvoir changer d'avis, et de pouvoir revenir à toi sans forcément y voir un échec. Je te raconte tout ça et moi là-dedans concrètement, parce qu'à force d'écouter les autres me parler de leurs erreurs, forcément j'ai aussi commencé à regarder mes propres manières de faire. Et je ne vais pas te mentir, ça pique un peu. Parce que oui, moi aussi j'ai voulu faire les choses comme il faut en tant que bonne élève. Avoir un planning carré, tout prévoir, tout anticiper, tout tenir. Et à force, évidemment je me suis retrouvée à courir après quelque chose que j'avais moi-même inventé, et surtout quelque chose que je ne voulais pas. Un rythme, un niveau d'exigence, une forme de perfection discrète mais bien présente. Je me suis rendu compte que parfois, je fonçais, parce que c'est ce que je sais faire, aller vite, produire, cocher des cases. Mais aller vite, ce n'est pas toujours avancer, et surtout pas dans la bonne direction. C'est juste avancer. Et parfois, c'est avancer à côté de soi. Ce que cette saison m'a renvoyé, c'est cette nécessité de faire des pauses, de me reposer la question du sens, même quand tout roule, de ne pas chercher à avoir toutes les réponses à toutes les questions tout le temps. Parce que le fait que ça marche, entre guillemets, C'est pas toujours un signe que c'est bon pour moi. Et je pense que c'est un truc qu'on vit tous à un moment donné. On se rend compte qu'on a construit quelque chose de solide, mais qui manque un bout. Et ce bout-là, souvent, c'est nous. Alors aujourd'hui, je fais plus attention à ça. Je me demande régulièrement est-ce que je suis encore en phase avec ce que je fais ? Est-ce que ça me nourrit ? Ou est-ce que je suis juste en train de dérouler un truc qui n'est plus très vivant ? Et est-ce que je suis obligée de décider maintenant ? C'est pas toujours confortable, clairement, mais... c'est beaucoup plus juste pour moi. Alors voilà, cette saison 2, c'était pas juste une galerie de plantage, c'était une galerie de prise de conscience. S'il y a un truc que je retiens, c'est qu'on est nombreux à traverser les mêmes galères. On croit que c'est notre faute qu'on a raté un truc et que les autres, tout compris et nous, non. Mais en réalité, on est juste en train d'apprendre à notre rythme, parfois en marchant à côté, parfois en tombant et parfois en recommençant. Ce que ces conversations m'ont appris, c'est que de se planter, c'est pas tellement un bug, en fait c'est juste une étape. pas agréable clairement mais c'est utile parce que ça nous oblige à faire le tri, à ralentir et parfois à revoir nos priorités. Pas avec des grands principes, mais avec du concret, c'est-à-dire comment est-ce que je bosse, avec qui, pourquoi et surtout dans quel état je me sens en ce moment. Et si je devais te laisser une seule question, ce serait celle-ci. Est-ce que ce que tu fais aujourd'hui te ressemble encore ? Si la réponse est floue, si tu as un doute, si tu as cette petite voix qui dit « non mais je ne vais pas lâcher maintenant parce que tu comprends » etc. Je ne te propose pas de tout plaquer, pour être très clair, mais peut-être juste de t'autoriser à réécouter ce que tu ressens vraiment. Et si tu as envie de poser ça quelque part, viens me raconter, que ce soit en vocal, en message, en pigeon voyageur, peu importe, comme tu veux. Par LinkedIn, par mail, ça peut être tout à fait à l'écrit aussi. Mais je veux juste t'entendre. Je crois qu'on a tous besoin d'espace où on peut dire « je me suis plantée, mais j'en fais quelque chose » . Merci d'avoir écouté cette saison, d'avoir pris le temps, et surtout... prends soin de ton énergie parce que ton business c'est pas juste ce que tu fais c'est aussi comment tu te sens pendant que tu le fais à bientôt pour la saison 3 merci pour ton écoute tu as aimé cet épisode ? si tu veux promouvoir Tuba la meilleure façon de le faire c'est de laisser un avis 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute préférée tu peux t'abonner pour ne pas rater les prochains épisodes et partagez celui-ci avec d'autres entrepreneurs à qui il pourrait être utile. Si tu veux me faire un retour direct, retrouve les liens pour me contacter en description de l'épisode. On se retrouve la semaine prochaine !

Share

Embed

You may also like

Description

J’ai écouté 30 entrepreneurs parler de leurs échecs : voici ce que j’en retiens.

Quand j’ai lancé cette saison 2 de Tuba, j’avais une obsession : parler des trucs qu’on montre jamais sur LinkedIn.

Pas les success stories bien lissées.

Pas les “j’ai triplé mon chiffre en 2 mois”.

Non.

Je voulais creuser les fails, les vrais. Les plantages, les remises en question, les “je pensais bien faire mais en fait… non”.


Alors j’ai tendu le micro à 30 entrepreneurs. Et tu sais ce qui est ressorti ?

Des histoires qui m’ont mis une claque. Et pas que à eux.


J’ai pris le temps de me poser pour tirer un vrai bilan de cette saison. Et sans te mentir : j’ai vu mes propres erreurs écrites entre les lignes. Spoiler : l’épisode pique un peu (mais dans le bon sens).


Au programme :


  • Pourquoi “faire ce qu’on aime” ne te protège pas de l’épuisement.

  • Les 3 pièges qui plombent (presque) tous les entrepreneurs – et comment j’y suis tombée dedans la tête la première.

  • Ce que ces 30 fails m’ont appris sur le timing, le sens, et les vraies questions à se poser.

  • Le jour où j’ai réalisé que “ça marche” ne voulait pas dire “je suis bien dedans”.

  • Et la question toute simple qui peut tout changer : “Est-ce que ce que je fais me ressemble encore ?”


Si toi aussi t’as parfois l’impression de réussir… sans être à ta place, cet épisode est pour toi.


Et surtout, rendez-vous à la rentrée pour la saison 3 de TUBA 🎉

Une toute nouvelle série d’épisodes autour d’un fil rouge :

Clarifier – Organiser – Consolider

Objectif : t’aider à retrouver du sens, du souffle et un vrai cadre dans ton business.


À très vite 👋

----

👉Tu peux me retrouver sur LinkedIn :

https://www.linkedin.com/in/géraldine-meraki/


Pour avoir des tips et des outils qui t'aident à entreprendre gratuitement chaque semaine dans ta boite mail, c'est ici que ça se passe.


TETRIS, c’est mon nouveau programme pour t’aider à organiser ton business sans sacrifier ta liberté.

Il est arrivé… tu peux jeter un œil ici : https://programmes-meraki.teachizy.fr/formations/tetris


TUBA, c’est chaque mardi un podcast dédié aux freelances, solopreneurs et entrepreneurs qui veulent avancer avec plus de motivation et d’outils concrets en développement personnel. À travers des témoignages d’entrepreneurs et des retours sur des parcours entrepreneuriaux, découvre des conseils entrepreneurs, des astuces pour gérer un business en pleine croissance, des solutions pour surmonter la charge mentale, et des stratégies d’organisation. On parle aussi d’entrepreneuriat parental et des défis des mamans entrepreneurs, pour mieux concilier parentalité et travail. Que tu sois un entrepreneur solo ou en pleine structuration d’entreprise, ce podcast t’offre de l'inspiration et un vrai accompagnement entrepreneurial.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Tuba, je suis Géraldine Févra, consultante en stratégie et en organisation. Je t'aide à passer de solo à CEO. Que tu sois freelance, solopreneur ou que tu veuilles le devenir, Tuba te fait plonger chaque semaine dans le monde de l'entrepreneuriat. Tous les mardis, retrouve un nouvel épisode où je pars à la rencontre d'entrepreneurs. Ici, tu trouveras des idées, des conseils, des outils pour ton business. pour t'aider à entreprendre de manière libre et pragmatique. En clair, faciliter ton entrepreneuriat. Bonne écoute ! Alors bon, on ne va pas se mentir, quand j'ai lancé la saison 2 de Tuba, j'avais envie de casser un peu le game des podcasts business. Pas de bullshit, pas de succès à la sauce, j'ai tout compris. Non. Moi, je voulais qu'on parle de ce qu'on planque souvent sous le tapis, c'est-à-dire nos grosses boulettes. Alors j'ai tendu le micro à 30 entrepreneurs. Je ne leur ai pas demandé leur plus grosse réussite, je leur ai demandé c'est quoi ton plus gros fail en tant qu'entrepreneur. Et là, les langues se sont déliées. Burn-out dans le job de rêve, lancement d'offres qui fait un flop magistral, business model ultra carré mais complètement à côté de soi, les décisions prises par peur, d'autres par ego. Bref, le vrai quotidien de l'entrepreneuriat, pas la version retouchée qu'on voit sur LinkedIn. Et ce que j'ai entendu, en fait ça m'a mis une claque. Une bonne claque, celle qui te réveille et qui te dit, tu vois... T'es pas la seule à galérer, mais si tu veux pas t'y perdre, va falloir écouter un peu mieux ce que dit ton corps, ton cœur et ton business, parce qu'ils essayent de te dire quelque chose. Dans cet épisode, je te partage ce que moi j'ai appris à travers toutes ces conversations. Spoiler, j'ai pris des notes, beaucoup, et parfois j'ai vu mes propres erreurs écrites entre les lignes. Quand on démarre, on se répète souvent les mêmes phrases pour se rassurer. Je fais ce que j'aime, donc tout va rouler. Mon idée est bonne, elle va forcément trouver son public. Je me lance à fond et j'ajusterai en route. Et c'est vrai qu'on y croit. On est porté par l'envie, par l'énergie du départ, parfois même par l'urgence de sortir de quelque chose qui ne nous convient plus. Mais ce que j'ai entendu, dans tous les témoignages, c'est surtout que ces croyances-là, aussi sincères qu'elles soient, sont souvent les premières à nous faire déraper. Travailler dans un domaine qu'on aime ne protège pas de l'épuisement. On peut se cramer en faisant ce qu'on adore, simplement parce qu'on ne sait pas s'arrêter, qu'on met la barre trop haut, qu'on veut bien faire tout le temps. Se lancer dans un projet avec une super idée mais sans cadre, sans recul, sans un minimum de stratégie, c'est aussi prendre le risque de courir dans tous les sens sans vraiment avancer et donc en s'épuisant. Et puis, il y a cette croyance qu'on peut tout apprendre sur le tas. Ouais, c'est vrai, jusqu'à un certain point. Mais quand tu te retrouves avec une offre floue, un positionnement bancal ou un agenda surchargé dès les premières semaines, c'est pas un terrain d'apprentissage, c'est une course d'obstacles. Ce que j'ai compris à travers toutes ces discussions, c'est que... au démarrage, on confond souvent la passion et la capacité à tenir sur la durée, l'idée et le besoin réel des gens, la vitesse et la qualité de ce qu'on construit. Et je me reconnais clairement dans tout ça. Moi aussi, je me suis lancée parfois un peu vite en pensant que l'enthousiasme suffirait. Mais en fait, l'enthousiasme, c'est pas une stratégie. C'est juste un point de départ et c'est très bien d'en avoir au départ. Ce qui permet de durer, en revanche, c'est d'apprendre à ralentir, à s'écouter, à poser des fondations solides, Quand t'as envie, que tout aille vite. Parce que l'envie, c'est bien, mais la lucidité, c'est ce qui t'évite de t'écraser après le premier virage. Bon, parlons maintenant des pièges qu'on a tous tendance à creuser et dans lesquels on saute à pieds joints. Moi la première, je ne te juge pas. Plus j'écoutais les récits des invités cette saison, plus je voyais les mêmes schémas revenir. Différentes histoires, oui, mais toujours les mêmes pièges au fond. Et ce qui est troublant, c'est qu'ils partent souvent d'une bonne intention. Premier piège, vouloir trop bien faire. Le fameux syndrome du bon élève ou de la bonne élève. Tu veux que tout soit carré, maîtrisé, bien ficelé. Alors tu planifies tout à l'avance, tu construis des offres parfaites, tu optimises chaque minute et au bout d'un moment, tu ne crées plus, tu gères, tu contrôles. Tu as tellement verrouillé le système que tu n'as plus de place pour respirer, pour improviser, pour juste vivre ton activité. Et ça franchement, c'est épuisant. Deuxième piège, construire un business parfait, mais pas pour toi. Ça, c'est celui où tu suis toutes les règles. Tu poses ton positionnement clean, une offre bien pensée, un message cohérent. Tu fais tout ce qu'il faut faire, entre guillemets, mais il manque un truc, un détail essentiel, c'est que tu n'as pas mis de toit dans ton business. Parce que si tu as construit un truc super, mais que tu n'as pas vérifié que tu t'y sens bien, tu vas finir par traîner ton propre business comme un sac à dos bien trop lourd. Et ce décalage entre « ça marche » et « je me sens à côté de mes pompes » , c'est ce qui pousse beaucoup. à tout remettre en question parfois brutalement. Troisième piège, croire qu'on a réussi alors qu'en fait on est en train de s'éteindre. Tu as des clients, tu fais du chiffre, de l'extérieur ça a l'air de tourner. Mais à l'intérieur, tu te sens complètement vidé. Tu te lèves sans envie, tu fais les choses par habitude, tu continues parce que ça marche dans l'absolu, mais en vrai tu n'y es plus et tu le sens. C'est sans doute le piège le plus difficile à détecter parce qu'il est flatteur, il te donne une forme de reconnaissance, il te fait croire que tu as trouvé ta voie. Mais au fond, tu as juste coché des cases T'as juste réussi une forme qui n'a plus rien à voir avec ton fond. Ces pièges, on les connaît tous, et parfois on les cumule même. Parce qu'on pense qu'en allant plus vite, en bossant plus, en faisant mieux, on va résoudre le malaise. Mais souvent, ce malaise, c'est juste un signal. Il te dit que t'as oublié quelque chose en cours de route. T'as peut-être fait ton business avec ta tête, mais sans ton cœur. Et crois-moi, c'est pas une question de compétence, c'est une question d'écoute. Est-ce que je suis encore alignée avec ce que je construis ? Est-ce que j'ai encore envie de ça ? C'est des questions simples, mais qu'on ose rarement se poser quand la machine est lancée. Et pourtant, ce sont les seules qui peuvent te ramener à l'essentiel. Ce qui m'a vraiment marquée cette saison, c'est pas juste la diversité des parcours ou la richesse des histoires des invités. Ce qui m'a frappée, c'est que toutes les personnes que j'ai interviewées ont vécu un moment de bascule. Un moment où elles ont compris que continuer comme avant, en fait, c'était plus possible. Parce que d'un coup, tout s'écroulait. Et parce qu'intérieurement, quelque chose sonnait faux. Ça commence souvent par une fatigue qu'on minimise, par une perte d'enthousiasme qu'on met sur le dos d'un petit coup de mou. Et puis en fait, on se rend compte que ça s'accumule jusqu'à un jour, quand tu réalises que tu es en train de construire quelque chose dans lequel tu n'as plus envie d'être. Et à chaque fois, il y a un point commun. Le besoin de faire une pause, de se réaligner, le fameux alignement, de revenir à soi. Pas de chercher un nouveau hack ou une nouvelle stratégie, mais de remettre les mains dans le vrai. Et de se poser les questions de pourquoi est-ce que je suis en train de faire ça. Est-ce que je suis encore bien dans ce que je crée ? Est-ce que j'écoute encore mes besoins, mes limites, mes envies ? Il y a ce moment très fort où tu passes de « je tiens bon » au « je me choisis » . Et ce n'est pas un choix facile, parce qu'il va souvent à contre-courant, parce qu'il peut impliquer de ralentir, de dire non, de déconstruire ce que tu as mis probablement des mois à bâtir. Mais c'est aussi pour beaucoup le début d'un vrai tournant, le moment où la créativité revient, où la clarté s'installe. Pas parce qu'on a tout compris d'un coup, ça y est, tout est clair, mais parce qu'on a accepté d'écouter ce qu'on avait ignoré en général beaucoup trop longtemps. Et cette bascule-là, elle n'a pas de recette, mais elle a une chose essentielle, c'est l'honnêteté. L'honnêteté avec soi, avec ses propres besoins, avec la direction qu'on veut vraiment prendre au-delà du regard des autres. C'est peut-être ça au fond le vrai luxe quand tu entreprends, c'est de pouvoir ajuster constamment, de pouvoir changer d'avis, et de pouvoir revenir à toi sans forcément y voir un échec. Je te raconte tout ça et moi là-dedans concrètement, parce qu'à force d'écouter les autres me parler de leurs erreurs, forcément j'ai aussi commencé à regarder mes propres manières de faire. Et je ne vais pas te mentir, ça pique un peu. Parce que oui, moi aussi j'ai voulu faire les choses comme il faut en tant que bonne élève. Avoir un planning carré, tout prévoir, tout anticiper, tout tenir. Et à force, évidemment je me suis retrouvée à courir après quelque chose que j'avais moi-même inventé, et surtout quelque chose que je ne voulais pas. Un rythme, un niveau d'exigence, une forme de perfection discrète mais bien présente. Je me suis rendu compte que parfois, je fonçais, parce que c'est ce que je sais faire, aller vite, produire, cocher des cases. Mais aller vite, ce n'est pas toujours avancer, et surtout pas dans la bonne direction. C'est juste avancer. Et parfois, c'est avancer à côté de soi. Ce que cette saison m'a renvoyé, c'est cette nécessité de faire des pauses, de me reposer la question du sens, même quand tout roule, de ne pas chercher à avoir toutes les réponses à toutes les questions tout le temps. Parce que le fait que ça marche, entre guillemets, C'est pas toujours un signe que c'est bon pour moi. Et je pense que c'est un truc qu'on vit tous à un moment donné. On se rend compte qu'on a construit quelque chose de solide, mais qui manque un bout. Et ce bout-là, souvent, c'est nous. Alors aujourd'hui, je fais plus attention à ça. Je me demande régulièrement est-ce que je suis encore en phase avec ce que je fais ? Est-ce que ça me nourrit ? Ou est-ce que je suis juste en train de dérouler un truc qui n'est plus très vivant ? Et est-ce que je suis obligée de décider maintenant ? C'est pas toujours confortable, clairement, mais... c'est beaucoup plus juste pour moi. Alors voilà, cette saison 2, c'était pas juste une galerie de plantage, c'était une galerie de prise de conscience. S'il y a un truc que je retiens, c'est qu'on est nombreux à traverser les mêmes galères. On croit que c'est notre faute qu'on a raté un truc et que les autres, tout compris et nous, non. Mais en réalité, on est juste en train d'apprendre à notre rythme, parfois en marchant à côté, parfois en tombant et parfois en recommençant. Ce que ces conversations m'ont appris, c'est que de se planter, c'est pas tellement un bug, en fait c'est juste une étape. pas agréable clairement mais c'est utile parce que ça nous oblige à faire le tri, à ralentir et parfois à revoir nos priorités. Pas avec des grands principes, mais avec du concret, c'est-à-dire comment est-ce que je bosse, avec qui, pourquoi et surtout dans quel état je me sens en ce moment. Et si je devais te laisser une seule question, ce serait celle-ci. Est-ce que ce que tu fais aujourd'hui te ressemble encore ? Si la réponse est floue, si tu as un doute, si tu as cette petite voix qui dit « non mais je ne vais pas lâcher maintenant parce que tu comprends » etc. Je ne te propose pas de tout plaquer, pour être très clair, mais peut-être juste de t'autoriser à réécouter ce que tu ressens vraiment. Et si tu as envie de poser ça quelque part, viens me raconter, que ce soit en vocal, en message, en pigeon voyageur, peu importe, comme tu veux. Par LinkedIn, par mail, ça peut être tout à fait à l'écrit aussi. Mais je veux juste t'entendre. Je crois qu'on a tous besoin d'espace où on peut dire « je me suis plantée, mais j'en fais quelque chose » . Merci d'avoir écouté cette saison, d'avoir pris le temps, et surtout... prends soin de ton énergie parce que ton business c'est pas juste ce que tu fais c'est aussi comment tu te sens pendant que tu le fais à bientôt pour la saison 3 merci pour ton écoute tu as aimé cet épisode ? si tu veux promouvoir Tuba la meilleure façon de le faire c'est de laisser un avis 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute préférée tu peux t'abonner pour ne pas rater les prochains épisodes et partagez celui-ci avec d'autres entrepreneurs à qui il pourrait être utile. Si tu veux me faire un retour direct, retrouve les liens pour me contacter en description de l'épisode. On se retrouve la semaine prochaine !

Description

J’ai écouté 30 entrepreneurs parler de leurs échecs : voici ce que j’en retiens.

Quand j’ai lancé cette saison 2 de Tuba, j’avais une obsession : parler des trucs qu’on montre jamais sur LinkedIn.

Pas les success stories bien lissées.

Pas les “j’ai triplé mon chiffre en 2 mois”.

Non.

Je voulais creuser les fails, les vrais. Les plantages, les remises en question, les “je pensais bien faire mais en fait… non”.


Alors j’ai tendu le micro à 30 entrepreneurs. Et tu sais ce qui est ressorti ?

Des histoires qui m’ont mis une claque. Et pas que à eux.


J’ai pris le temps de me poser pour tirer un vrai bilan de cette saison. Et sans te mentir : j’ai vu mes propres erreurs écrites entre les lignes. Spoiler : l’épisode pique un peu (mais dans le bon sens).


Au programme :


  • Pourquoi “faire ce qu’on aime” ne te protège pas de l’épuisement.

  • Les 3 pièges qui plombent (presque) tous les entrepreneurs – et comment j’y suis tombée dedans la tête la première.

  • Ce que ces 30 fails m’ont appris sur le timing, le sens, et les vraies questions à se poser.

  • Le jour où j’ai réalisé que “ça marche” ne voulait pas dire “je suis bien dedans”.

  • Et la question toute simple qui peut tout changer : “Est-ce que ce que je fais me ressemble encore ?”


Si toi aussi t’as parfois l’impression de réussir… sans être à ta place, cet épisode est pour toi.


Et surtout, rendez-vous à la rentrée pour la saison 3 de TUBA 🎉

Une toute nouvelle série d’épisodes autour d’un fil rouge :

Clarifier – Organiser – Consolider

Objectif : t’aider à retrouver du sens, du souffle et un vrai cadre dans ton business.


À très vite 👋

----

👉Tu peux me retrouver sur LinkedIn :

https://www.linkedin.com/in/géraldine-meraki/


Pour avoir des tips et des outils qui t'aident à entreprendre gratuitement chaque semaine dans ta boite mail, c'est ici que ça se passe.


TETRIS, c’est mon nouveau programme pour t’aider à organiser ton business sans sacrifier ta liberté.

Il est arrivé… tu peux jeter un œil ici : https://programmes-meraki.teachizy.fr/formations/tetris


TUBA, c’est chaque mardi un podcast dédié aux freelances, solopreneurs et entrepreneurs qui veulent avancer avec plus de motivation et d’outils concrets en développement personnel. À travers des témoignages d’entrepreneurs et des retours sur des parcours entrepreneuriaux, découvre des conseils entrepreneurs, des astuces pour gérer un business en pleine croissance, des solutions pour surmonter la charge mentale, et des stratégies d’organisation. On parle aussi d’entrepreneuriat parental et des défis des mamans entrepreneurs, pour mieux concilier parentalité et travail. Que tu sois un entrepreneur solo ou en pleine structuration d’entreprise, ce podcast t’offre de l'inspiration et un vrai accompagnement entrepreneurial.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Tuba, je suis Géraldine Févra, consultante en stratégie et en organisation. Je t'aide à passer de solo à CEO. Que tu sois freelance, solopreneur ou que tu veuilles le devenir, Tuba te fait plonger chaque semaine dans le monde de l'entrepreneuriat. Tous les mardis, retrouve un nouvel épisode où je pars à la rencontre d'entrepreneurs. Ici, tu trouveras des idées, des conseils, des outils pour ton business. pour t'aider à entreprendre de manière libre et pragmatique. En clair, faciliter ton entrepreneuriat. Bonne écoute ! Alors bon, on ne va pas se mentir, quand j'ai lancé la saison 2 de Tuba, j'avais envie de casser un peu le game des podcasts business. Pas de bullshit, pas de succès à la sauce, j'ai tout compris. Non. Moi, je voulais qu'on parle de ce qu'on planque souvent sous le tapis, c'est-à-dire nos grosses boulettes. Alors j'ai tendu le micro à 30 entrepreneurs. Je ne leur ai pas demandé leur plus grosse réussite, je leur ai demandé c'est quoi ton plus gros fail en tant qu'entrepreneur. Et là, les langues se sont déliées. Burn-out dans le job de rêve, lancement d'offres qui fait un flop magistral, business model ultra carré mais complètement à côté de soi, les décisions prises par peur, d'autres par ego. Bref, le vrai quotidien de l'entrepreneuriat, pas la version retouchée qu'on voit sur LinkedIn. Et ce que j'ai entendu, en fait ça m'a mis une claque. Une bonne claque, celle qui te réveille et qui te dit, tu vois... T'es pas la seule à galérer, mais si tu veux pas t'y perdre, va falloir écouter un peu mieux ce que dit ton corps, ton cœur et ton business, parce qu'ils essayent de te dire quelque chose. Dans cet épisode, je te partage ce que moi j'ai appris à travers toutes ces conversations. Spoiler, j'ai pris des notes, beaucoup, et parfois j'ai vu mes propres erreurs écrites entre les lignes. Quand on démarre, on se répète souvent les mêmes phrases pour se rassurer. Je fais ce que j'aime, donc tout va rouler. Mon idée est bonne, elle va forcément trouver son public. Je me lance à fond et j'ajusterai en route. Et c'est vrai qu'on y croit. On est porté par l'envie, par l'énergie du départ, parfois même par l'urgence de sortir de quelque chose qui ne nous convient plus. Mais ce que j'ai entendu, dans tous les témoignages, c'est surtout que ces croyances-là, aussi sincères qu'elles soient, sont souvent les premières à nous faire déraper. Travailler dans un domaine qu'on aime ne protège pas de l'épuisement. On peut se cramer en faisant ce qu'on adore, simplement parce qu'on ne sait pas s'arrêter, qu'on met la barre trop haut, qu'on veut bien faire tout le temps. Se lancer dans un projet avec une super idée mais sans cadre, sans recul, sans un minimum de stratégie, c'est aussi prendre le risque de courir dans tous les sens sans vraiment avancer et donc en s'épuisant. Et puis, il y a cette croyance qu'on peut tout apprendre sur le tas. Ouais, c'est vrai, jusqu'à un certain point. Mais quand tu te retrouves avec une offre floue, un positionnement bancal ou un agenda surchargé dès les premières semaines, c'est pas un terrain d'apprentissage, c'est une course d'obstacles. Ce que j'ai compris à travers toutes ces discussions, c'est que... au démarrage, on confond souvent la passion et la capacité à tenir sur la durée, l'idée et le besoin réel des gens, la vitesse et la qualité de ce qu'on construit. Et je me reconnais clairement dans tout ça. Moi aussi, je me suis lancée parfois un peu vite en pensant que l'enthousiasme suffirait. Mais en fait, l'enthousiasme, c'est pas une stratégie. C'est juste un point de départ et c'est très bien d'en avoir au départ. Ce qui permet de durer, en revanche, c'est d'apprendre à ralentir, à s'écouter, à poser des fondations solides, Quand t'as envie, que tout aille vite. Parce que l'envie, c'est bien, mais la lucidité, c'est ce qui t'évite de t'écraser après le premier virage. Bon, parlons maintenant des pièges qu'on a tous tendance à creuser et dans lesquels on saute à pieds joints. Moi la première, je ne te juge pas. Plus j'écoutais les récits des invités cette saison, plus je voyais les mêmes schémas revenir. Différentes histoires, oui, mais toujours les mêmes pièges au fond. Et ce qui est troublant, c'est qu'ils partent souvent d'une bonne intention. Premier piège, vouloir trop bien faire. Le fameux syndrome du bon élève ou de la bonne élève. Tu veux que tout soit carré, maîtrisé, bien ficelé. Alors tu planifies tout à l'avance, tu construis des offres parfaites, tu optimises chaque minute et au bout d'un moment, tu ne crées plus, tu gères, tu contrôles. Tu as tellement verrouillé le système que tu n'as plus de place pour respirer, pour improviser, pour juste vivre ton activité. Et ça franchement, c'est épuisant. Deuxième piège, construire un business parfait, mais pas pour toi. Ça, c'est celui où tu suis toutes les règles. Tu poses ton positionnement clean, une offre bien pensée, un message cohérent. Tu fais tout ce qu'il faut faire, entre guillemets, mais il manque un truc, un détail essentiel, c'est que tu n'as pas mis de toit dans ton business. Parce que si tu as construit un truc super, mais que tu n'as pas vérifié que tu t'y sens bien, tu vas finir par traîner ton propre business comme un sac à dos bien trop lourd. Et ce décalage entre « ça marche » et « je me sens à côté de mes pompes » , c'est ce qui pousse beaucoup. à tout remettre en question parfois brutalement. Troisième piège, croire qu'on a réussi alors qu'en fait on est en train de s'éteindre. Tu as des clients, tu fais du chiffre, de l'extérieur ça a l'air de tourner. Mais à l'intérieur, tu te sens complètement vidé. Tu te lèves sans envie, tu fais les choses par habitude, tu continues parce que ça marche dans l'absolu, mais en vrai tu n'y es plus et tu le sens. C'est sans doute le piège le plus difficile à détecter parce qu'il est flatteur, il te donne une forme de reconnaissance, il te fait croire que tu as trouvé ta voie. Mais au fond, tu as juste coché des cases T'as juste réussi une forme qui n'a plus rien à voir avec ton fond. Ces pièges, on les connaît tous, et parfois on les cumule même. Parce qu'on pense qu'en allant plus vite, en bossant plus, en faisant mieux, on va résoudre le malaise. Mais souvent, ce malaise, c'est juste un signal. Il te dit que t'as oublié quelque chose en cours de route. T'as peut-être fait ton business avec ta tête, mais sans ton cœur. Et crois-moi, c'est pas une question de compétence, c'est une question d'écoute. Est-ce que je suis encore alignée avec ce que je construis ? Est-ce que j'ai encore envie de ça ? C'est des questions simples, mais qu'on ose rarement se poser quand la machine est lancée. Et pourtant, ce sont les seules qui peuvent te ramener à l'essentiel. Ce qui m'a vraiment marquée cette saison, c'est pas juste la diversité des parcours ou la richesse des histoires des invités. Ce qui m'a frappée, c'est que toutes les personnes que j'ai interviewées ont vécu un moment de bascule. Un moment où elles ont compris que continuer comme avant, en fait, c'était plus possible. Parce que d'un coup, tout s'écroulait. Et parce qu'intérieurement, quelque chose sonnait faux. Ça commence souvent par une fatigue qu'on minimise, par une perte d'enthousiasme qu'on met sur le dos d'un petit coup de mou. Et puis en fait, on se rend compte que ça s'accumule jusqu'à un jour, quand tu réalises que tu es en train de construire quelque chose dans lequel tu n'as plus envie d'être. Et à chaque fois, il y a un point commun. Le besoin de faire une pause, de se réaligner, le fameux alignement, de revenir à soi. Pas de chercher un nouveau hack ou une nouvelle stratégie, mais de remettre les mains dans le vrai. Et de se poser les questions de pourquoi est-ce que je suis en train de faire ça. Est-ce que je suis encore bien dans ce que je crée ? Est-ce que j'écoute encore mes besoins, mes limites, mes envies ? Il y a ce moment très fort où tu passes de « je tiens bon » au « je me choisis » . Et ce n'est pas un choix facile, parce qu'il va souvent à contre-courant, parce qu'il peut impliquer de ralentir, de dire non, de déconstruire ce que tu as mis probablement des mois à bâtir. Mais c'est aussi pour beaucoup le début d'un vrai tournant, le moment où la créativité revient, où la clarté s'installe. Pas parce qu'on a tout compris d'un coup, ça y est, tout est clair, mais parce qu'on a accepté d'écouter ce qu'on avait ignoré en général beaucoup trop longtemps. Et cette bascule-là, elle n'a pas de recette, mais elle a une chose essentielle, c'est l'honnêteté. L'honnêteté avec soi, avec ses propres besoins, avec la direction qu'on veut vraiment prendre au-delà du regard des autres. C'est peut-être ça au fond le vrai luxe quand tu entreprends, c'est de pouvoir ajuster constamment, de pouvoir changer d'avis, et de pouvoir revenir à toi sans forcément y voir un échec. Je te raconte tout ça et moi là-dedans concrètement, parce qu'à force d'écouter les autres me parler de leurs erreurs, forcément j'ai aussi commencé à regarder mes propres manières de faire. Et je ne vais pas te mentir, ça pique un peu. Parce que oui, moi aussi j'ai voulu faire les choses comme il faut en tant que bonne élève. Avoir un planning carré, tout prévoir, tout anticiper, tout tenir. Et à force, évidemment je me suis retrouvée à courir après quelque chose que j'avais moi-même inventé, et surtout quelque chose que je ne voulais pas. Un rythme, un niveau d'exigence, une forme de perfection discrète mais bien présente. Je me suis rendu compte que parfois, je fonçais, parce que c'est ce que je sais faire, aller vite, produire, cocher des cases. Mais aller vite, ce n'est pas toujours avancer, et surtout pas dans la bonne direction. C'est juste avancer. Et parfois, c'est avancer à côté de soi. Ce que cette saison m'a renvoyé, c'est cette nécessité de faire des pauses, de me reposer la question du sens, même quand tout roule, de ne pas chercher à avoir toutes les réponses à toutes les questions tout le temps. Parce que le fait que ça marche, entre guillemets, C'est pas toujours un signe que c'est bon pour moi. Et je pense que c'est un truc qu'on vit tous à un moment donné. On se rend compte qu'on a construit quelque chose de solide, mais qui manque un bout. Et ce bout-là, souvent, c'est nous. Alors aujourd'hui, je fais plus attention à ça. Je me demande régulièrement est-ce que je suis encore en phase avec ce que je fais ? Est-ce que ça me nourrit ? Ou est-ce que je suis juste en train de dérouler un truc qui n'est plus très vivant ? Et est-ce que je suis obligée de décider maintenant ? C'est pas toujours confortable, clairement, mais... c'est beaucoup plus juste pour moi. Alors voilà, cette saison 2, c'était pas juste une galerie de plantage, c'était une galerie de prise de conscience. S'il y a un truc que je retiens, c'est qu'on est nombreux à traverser les mêmes galères. On croit que c'est notre faute qu'on a raté un truc et que les autres, tout compris et nous, non. Mais en réalité, on est juste en train d'apprendre à notre rythme, parfois en marchant à côté, parfois en tombant et parfois en recommençant. Ce que ces conversations m'ont appris, c'est que de se planter, c'est pas tellement un bug, en fait c'est juste une étape. pas agréable clairement mais c'est utile parce que ça nous oblige à faire le tri, à ralentir et parfois à revoir nos priorités. Pas avec des grands principes, mais avec du concret, c'est-à-dire comment est-ce que je bosse, avec qui, pourquoi et surtout dans quel état je me sens en ce moment. Et si je devais te laisser une seule question, ce serait celle-ci. Est-ce que ce que tu fais aujourd'hui te ressemble encore ? Si la réponse est floue, si tu as un doute, si tu as cette petite voix qui dit « non mais je ne vais pas lâcher maintenant parce que tu comprends » etc. Je ne te propose pas de tout plaquer, pour être très clair, mais peut-être juste de t'autoriser à réécouter ce que tu ressens vraiment. Et si tu as envie de poser ça quelque part, viens me raconter, que ce soit en vocal, en message, en pigeon voyageur, peu importe, comme tu veux. Par LinkedIn, par mail, ça peut être tout à fait à l'écrit aussi. Mais je veux juste t'entendre. Je crois qu'on a tous besoin d'espace où on peut dire « je me suis plantée, mais j'en fais quelque chose » . Merci d'avoir écouté cette saison, d'avoir pris le temps, et surtout... prends soin de ton énergie parce que ton business c'est pas juste ce que tu fais c'est aussi comment tu te sens pendant que tu le fais à bientôt pour la saison 3 merci pour ton écoute tu as aimé cet épisode ? si tu veux promouvoir Tuba la meilleure façon de le faire c'est de laisser un avis 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute préférée tu peux t'abonner pour ne pas rater les prochains épisodes et partagez celui-ci avec d'autres entrepreneurs à qui il pourrait être utile. Si tu veux me faire un retour direct, retrouve les liens pour me contacter en description de l'épisode. On se retrouve la semaine prochaine !

Share

Embed

You may also like