Speaker #0Bienvenue dans cette saison 3 de Tuba, o�� on range le bazar. On parle organisation, gestion du temps, offres qui ne tournent pas rond. Bref, comment arrêter de subir son business et recommencer à kiffer ses journées. Je t'aide à respirer sous l'eau quand ton business ressemble à un tourbillon. Et pour ouvrir le bal, un épisode très pratique sur un truc qui flingue nos journées sans qu'on s'en rende compte. compte, l'impression de bosser tout le temps mais de n'avoir rien fait. Moi je l'ai connu plusieurs fois, beaucoup trop de fois. Et souvent c'est pas une question de flemme ou de mauvaise volonté, c'est juste que ma journée était aux commandes d'autre chose ou de quelqu'un d'autre que moi manifestement. Dans cet épisode, je vais te raconter comment j'ai repris un peu le contrôle. Pas pour devenir une machine à productivité, mais pour terminer mes journées avec une vraie sensation de « c'est bon, j'ai fait l'essentiel » et surtout sans culpabiliser. Et je te pose une question avant qu'on commence. Quelle tâche te vole ton énergie dès le matin ? Pense à elle, elle va revenir plus tard, promis. J'ai longtemps cru que j'étais mauvaise en organisation. Tu sais, cette phrase qu'on se balance pour se justifier. Je ne suis pas très structurée, mais je m'en sors toujours. Oui, enfin, s'en sortir, ça ne veut pas forcément dire vivre bien. Et à force de survivre à mes journées, j'ai réalisé un truc. Ce n'était pas moi qui étais désorganisée, c'était surtout mon système qui était complètement inexistant. J'avais l'impression de bosser tout le temps, mais toujours avec un métro de retard. Je passais d'une tâche à l'autre comme si quelqu'un d'autre tenait la télécommande de ma journée. LinkedIn, WhatsApp, Notif Insta, Urgence Client, Appel vite fait entre deux, Réunion. Et moi, au milieu de tout ça, j'enchaînais, je gérais, mais je n'avançais pas. Ça m'est rêvé plein de fois, par exemple, d'avoir planifié un temps de 10 poires qu'un bon français, c'est-à-dire de temps pour vraiment réfléchir à des choses de fond, notamment pour bosser ma stratégie ou une nouvelle offre, Et puis un enchaînement de petites... de tâches, d'appels d'urgence entre guillemets, etc. Et je me retrouve à 11h45 sans avoir avancé d'un poil sur ce que j'avais prévu pour la matinée, alors que pourtant c'était important pour moi et pour mon business. Il m'arrivait de finir une journée épuisée et surtout incapable de dire ce que j'avais vraiment fait dans la journée. C'était flou, frustrant et ça nourrissait une petite voix bien relou qui disait « tu ne vas jamais y arriver » . Et puis, j'ai commencé à observer ce que je faisais vraiment de mon temps. Pas ce que j'avais prévu de faire, non, ce que je faisais en vrai. Et c'est là que j'ai vu le truc. C'était pas une question en fait de quantité de tâches, c'était une question de dispersion. En fait, je courais dans tous les sens, en répondant aux choses les plus visibles, les plus urgentes selon les autres, mais pas forcément les plus utiles. Je laissais donc les autres rythmer ma journée, que ce soit les clients, les messages, les imprévus, mais même mes propres idées que je notais à chaud, dans un coin du carnet finalement, elles n'allaient pas beaucoup plus loin que là. Bref, j'étais en mode réaction. tout le temps. Et ce que ça me volait, c'était pas juste du temps, c'était de la clarté, de la direction. Et un peu d'estime de moi aussi, soyons honnêtes. À ce moment-là, j'ai pas sorti un tableur magique. J'ai juste eu envie de comprendre ce qui me bouffait. Et d'arrêter surtout de me dire que c'était normal de finir chaque journée complètement vidée, frustrée, ou avec douze onglets ouverts dans ma tête. Alors ce que j'ai changé petit à petit. Je vais pas te mentir, j'ai pas trouvé la méthode ultime pour dompter mes journées. Mais par contre, j'ai commencé à observer ce qui me mettait dedans et surtout, ce que je pouvais ajuster sans tout bouleverser. Et franchement, ça ne s'est pas fait en un grand week-end, pour être très clair. Non, ça s'est joué en petits gestes au quotidien. Et aujourd'hui, je peux te dire qu'il y a trois choses qui ont vraiment fait la différence pour moi. La première, c'est que je décide la veille ce qui est essentiel. Avant, j'ouvrais mon ordi le matin et j'étais direct happée par ce qui clignotait. Que ce soit les mails, les messages, Slack, Instagram, bref. C'était pas moi qui décidais ce que j'allais faire, c'était le flux. Aujourd'hui, chaque soir, ou presque, je note dans un coin du carnet, à côté de mon bureau, les deux ou trois choses importantes pour le lendemain. Pas les trucs urgents, pas la montagne entière, juste ce qui va vraiment me faire avancer. C'est pas toujours spectaculaire, parfois c'est juste relire tel ou tel doc ou appeler un tel, mais c'est posé, c'est clair, et surtout c'est choisi par moi. Petite astuce, je fais ça en cinq minutes avant de fermer l'ordi. C'est une sorte de petit rituel, mais qui change tout. Deuxième point, je commence par ce qui me remet en mouvement. On dit souvent « fais la tâche la plus dure en premier » . Ouais, sauf que parfois, la tâche la plus dure, elle me donne juste envie de retourner me coucher. Alors j'ai arrêté de forcer. Maintenant, je commence par un truc facile, fluide et un peu moteur. C'est-à-dire un mail rapide potentiellement, un poste à programmer, une note vocale à envoyer. Rien de très glorieux, de très complexe, mais ça me remet dans le mouvement. Et une fois que je sens que je suis lancée, je peux attaquer les trucs plus costauds avec un cerveau qui est déjà un peu échauffé. Et surtout, j'évite cette spirale où Je bloque sur une tâche pendant une heure pour au final scroller sur Insta pendant juste deux minutes. Et toi et moi, on sait que ça ne dure jamais deux minutes. Troisième point, je bloque du vrai temps pour moi. Pas des plages de concentration dans un coin de l'agenda, non. Du vrai temps bloqué, comme si j'avais un rendez-vous client. Et ce temps-là, je le protège. J'essaye, je dis bien, j'essaye, de ne pas y caler des appels vite fait, des retours urgents ou des idées à traiter maintenant. Une fois, j'ai laissé un client prendre ses créneaux et j'ai passé la journée à courir après ma propre tout doux. Depuis, je me suis promis de le défendre comme un rendez-vous médical. C'est important. On conserve. C'est lors de ces créneaux-là que je fais avancer mes projets de fond. Et si je les zappe, mes idées n'avancent pas. C'est aussi simple que ça. Ce sont des ajustements simples, mais tu sais quoi ? Ce sont ces petits choix-là, répétés chaque jour, qui ont changé ma façon de vivre mon business. Pas en travaillant moins, mais en travaillant mieux et pour moi. Alors, qu'est-ce que ça change concrètement ? Je ne vais pas te vendre du rêve. J'ai toujours des journées qui débordent. J'ai toujours des imprévus. Des mails qui tombent au mauvais moment, des tâches qui prennent trois fois plus de temps que ce que j'avais prévu. Mais la différence, c'est que je ne termine plus toutes mes journées avec la boule au ventre. Avant, je fermais mon ordi en me disant « j'ai rien foutu » , alors que j'avais bossé non-stop. Aujourd'hui, même si tout n'est pas fait à la fin de la journée, je sais que j'ai avancé sur ce qui compte vraiment. Et ça, mine de rien, ça change tout. Parce que je ne mesure plus mes journées à la longueur de ma tout doux, mais plutôt à ma capacité à poser mes propres priorités. C'est-à-dire à choisir, à dire non parfois, à décaler et à arrêter de m'auto-flageller pour un truc pas terminé. Ce que j'ai aussi remarqué, c'est que je termine mes journées avec plus d'énergie. Pas forcément fraîche comme un gardon, on reste freelance, entrepreneur, donc je ne suis pas moine zen non plus, mais je me sens moins vidée parce que j'ai arrêté de donner mon intention à tout ce qui passe. J'ai commencé à faire le tri, et ce tri-là, ce n'est pas juste dans mon agenda, c'est dans la tête. Ça clarifie, ça allège et ça va te redonner du pouvoir. Tu sais, il y a cette fameuse tâche dont je te parlais en début d'épisode, celle qui te pompe dès le matin. Demande-toi, est-ce que tu peux la déplacer ? Est-ce que tu peux la raccourcir ? Est-ce que tu peux l'éliminer ou au moins en déléguer une partie ? Même un petit ajustement, ça peut te libérer une grosse charge mentale. Et ce n'est pas parce que tu peux tout faire que tu dois tout faire. Alors voilà, pas de solution miracle, pas de méthode en 129 étapes, juste... quelques ajustements qui m'ont permis de reprendre la main sur mes journées, un petit bout à la fois. Parce qu'au fond, le but, c'est pas de tout faire, c'est de faire ce qui compte, sans y laisser toute ton énergie, ta patience ou ta santé mentale. Si tu as eu l'impression en m'écoutant que c'était évident mais pas facile, je te rassure, c'est tout à fait normal. C'est exactement ça, simple sur le papier, mais ça demande de l'attention, du courage et parfois de dire stop. Alors si tu devais changer un truc cette semaine, qu'est-ce que ça serait ? Tu peux venir me le dire. vraiment je lis tous les messages alors sauf ceux peut-être qui arrivent à 6h du mat faut pas pousser, je les lis pas à 6h du mat mais je les lis quand même à un moment. Et tiens-toi prêt tiens-toi prête parce que la semaine prochaine on va parler d'un sujet qui pique un peu, dire non à un client toxique. Spoiler c'est pas juste une question de courage c'est une vraie compétence. Et ça commence souvent par une journée mal organisée où tu te dis oui alors que tu pensais non. Allez, à très vite et surtout, t'as le droit de fermer ton ordi avec le sourire ce soir. A bientôt. Respire, t'es pas seul sous l'eau. Merci pour ton écoute.