undefined cover
undefined cover
Episode 8 : Mon client ne paie pas cover
Episode 8 : Mon client ne paie pas cover
TUCETOO

Episode 8 : Mon client ne paie pas

Episode 8 : Mon client ne paie pas

05min |21/11/2025
Play
undefined cover
undefined cover
Episode 8 : Mon client ne paie pas cover
Episode 8 : Mon client ne paie pas cover
TUCETOO

Episode 8 : Mon client ne paie pas

Episode 8 : Mon client ne paie pas

05min |21/11/2025
Play

Description

Cette semaine, j’ai renoué avec un grand classique de la vie d’entrepreneure : le client qui ne paie pas.
Celui qui disparaît après la facture, qui ne répond plus, qui te laisse relire dix fois ton mail, et qui te fait envisager de devenir éleveuse de chèvres dans le Jura.

Dans cet épisode, je vous emmène dans l’envers du décor émotionnel :
👉 le temps perdu à relancer,
👉 l’énergie mentale aspirée,
👉 les doutes absurdes qui s’installent,
👉 le stress qui grignote la confiance,
👉 et ce fameux moment où tu te dis : “Mais… pourquoi je gère encore ça moi ?”

Parce qu’un impayé, ce n’est pas juste un chiffre sur un tableau.
C’est une charge mentale sournoise qui t’empêche d’avancer, de créer, de respirer.



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut les Tucettes et bienvenue chez Tucetoo ou Presque, le podcast qui donne la voix à vos ambitions. Moi c'est Carole Acase et aujourd'hui on va parler d'un sujet que vous connaissez mais tous et dont j'ai récemment été victime, le client qui ne paie pas. Ce moment où vous faites un travail carré, où vous vous rendez votre prestation, où vous êtes fiers de vous et où paf ! La vie vous rappelle que certaines personnes pensent que payer est une option facultative. Allez, zou ! Il y a toujours un moment où tu le sens. C'est presque animal. Vous connaissez cette intuition, cette espèce de frisson dans la nuque, comme si ton cerveau te chuchotait. Carole, il ne va pas payer. Prépare le chocolat noir, parce que, oui, nous les filles, on se gointre de chocolat quand ça ne va pas. D'abord, tu envoies la facture. Rire, toute confiante. Tu te dis, bon, c'est un professionnel, évidemment qu'il va payer. Eh ben non. Ensuite, vient une première relance, douce, élégante. Bonjour, je me permets, la traduction c'est l'HACB. Puis la deuxième relance, un peu plus ferme. Et enfin, la fameuse non-réponse, le silence radio, le mur, la disparition de la surface terrestre. Et là, l'inconfort. Mais pas un petit inconfort, non, non. Le vrai inconfort du dirigeant, celui où tu te dis, j'ai livré mon travail, j'ai donné mon temps, et là, je dois mendier mon propre paiement. Et c'est là que ça commence à te voler quelque chose de très précieux. Parce que oui, le vrai coût d'un client qui ne paie pas, ce n'est pas que l'argent. C'est le temps. Le temps passé à relancer, à douter, à t'énerver. À t'imaginer envoyer un pigeon voyageur avec un message « Coucou, tu vas régler quoi ? » À refaire les calculs de la trésor. À refaire des scénarios catastrophes. Et c'est surtout l'énergie mentale. Vous savez cette charge mentale du dirigeant ? Celle que tu ne peux pas poser sur la table en disant « Je reviens la chercher après le café » . Non, non, tu ne peux pas. Tu te réveilles en y pensant. Tu fais ta douche en y pensant. Tu fais tes mails en y pensant. Tu fais ton café en y pensant. Et d'ailleurs, tu en mets partout. Alors... ce truc-là s'installe dans ta tête comme une application en arrière-plan qui pompe toute la batterie. Tu vois l'idée ? Et ce qui est fou, c'est qu'un client qui ne paie pas, t'occupe parfois plus qu'un client qui paie et avec qui tu travailles. C'est littéralement du temps non rémunéré pour réclamer de l'argent que tu as déjà gagné. Un paradoxe d'une violence folle. Et il y a aussi le stress, parce que dans ces moments-là, Tu ne te dis pas juste, il ne m'a pas payé. Non, non. Ton cerveau, il part en freestyle. Et si j'avais mal fait ? Et si c'était moi ? Et si je n'étais pas assez comme ça ? Et s'il se moquait de moi depuis le début ? Et si j'étais trop cher ? Et si, et si, et si ? Bref, ton cerveau devient une machine à scénario catastrophe. Et tu sais quoi ? Ce stress-là, c'est du bruit mental. Ça t'empêche d'être créative. Ça t'empêche d'être enthousiaste. Ça t'empêche de bosser sur des choses qui t'élèvent. Parce qu'un client qui ne paie pas, c'est un client qui t'oblige à basculer en mode défense. Tu deviens comptable malgré toi. Détective privé malgré toi. Juriste malgré toi. Médiateur malgré toi. Alors que toi, au départ, tu voulais juste faire ton travail. Et c'est là que j'en suis arrivé à cette décision. Je ne vais plus m'occuper de cette partie-là. Fini. Basta. Rideau. Je délègue. Parce que cette charge mentale-là, ce n'est pas mon métier. Ce n'est pas ma zone de génie. Ce n'est pas là que je crée de la valeur. Ce n'est pas là que je suis la meilleure déléguée. Ce n'est pas un aveu de faiblesse, c'est un acte de préservation. C'est dire, je veux garder mon énergie pour ce que, pour moi, les gens me paient vraiment. C'est dire, je veux garder mon énergie pour ce pourquoi les gens me paient vraiment. Former, coacher, transmettre, accompagner, construire des contenus, manager avec humanité. délégué c'est de remettre du respect dans ton propre temps. C'est dire, mon énergie, elle est précieuse. C'est se remettre au centre. C'est retrouver de l'espace mental. Et c'est surtout respirer. Alors aujourd'hui, j'aimerais que vous reteniez ceci. Un client qui ne paie pas, ce n'est pas un dossier. C'est un poids invisible. Ça vous vole du temps, de la clarté, de la sérénité. Ça peut vous faire douter de vous, alors que le problème, ça n'est pas vous. Votre énergie n'est pas une ressource illimitée et déléguée, pas un luxe, c'est une stratégie de survie. On ne peut pas tout faire, on ne doit pas tout faire et surtout... On n'a pas à porter des comportements qui ne nous appartiennent pas. Alors oui, dans mon entreprise maintenant, les relances, les litiges, les « je te paierai la semaine prochaine » , c'est fini pour moi. Je proteste ce que j'ai de plus précieux, mon temps, mon énergie et ma tranquillité intérieure. Et si cet épisode vous parle, je suis sûre qu'il vous parle. C'est peut-être le signe qu'il est temps, vous aussi, de déléguer cette partie. Bon allez, merci les tussettes de m'avoir écouté. Merci d'avoir été là avec moi. Prenez soin de vous. N'oubliez pas, faites-vous payer. Et puis n'oubliez pas surtout, n'oubliez pas, la parole est à vous. Allez, au revoir.

Description

Cette semaine, j’ai renoué avec un grand classique de la vie d’entrepreneure : le client qui ne paie pas.
Celui qui disparaît après la facture, qui ne répond plus, qui te laisse relire dix fois ton mail, et qui te fait envisager de devenir éleveuse de chèvres dans le Jura.

Dans cet épisode, je vous emmène dans l’envers du décor émotionnel :
👉 le temps perdu à relancer,
👉 l’énergie mentale aspirée,
👉 les doutes absurdes qui s’installent,
👉 le stress qui grignote la confiance,
👉 et ce fameux moment où tu te dis : “Mais… pourquoi je gère encore ça moi ?”

Parce qu’un impayé, ce n’est pas juste un chiffre sur un tableau.
C’est une charge mentale sournoise qui t’empêche d’avancer, de créer, de respirer.



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut les Tucettes et bienvenue chez Tucetoo ou Presque, le podcast qui donne la voix à vos ambitions. Moi c'est Carole Acase et aujourd'hui on va parler d'un sujet que vous connaissez mais tous et dont j'ai récemment été victime, le client qui ne paie pas. Ce moment où vous faites un travail carré, où vous vous rendez votre prestation, où vous êtes fiers de vous et où paf ! La vie vous rappelle que certaines personnes pensent que payer est une option facultative. Allez, zou ! Il y a toujours un moment où tu le sens. C'est presque animal. Vous connaissez cette intuition, cette espèce de frisson dans la nuque, comme si ton cerveau te chuchotait. Carole, il ne va pas payer. Prépare le chocolat noir, parce que, oui, nous les filles, on se gointre de chocolat quand ça ne va pas. D'abord, tu envoies la facture. Rire, toute confiante. Tu te dis, bon, c'est un professionnel, évidemment qu'il va payer. Eh ben non. Ensuite, vient une première relance, douce, élégante. Bonjour, je me permets, la traduction c'est l'HACB. Puis la deuxième relance, un peu plus ferme. Et enfin, la fameuse non-réponse, le silence radio, le mur, la disparition de la surface terrestre. Et là, l'inconfort. Mais pas un petit inconfort, non, non. Le vrai inconfort du dirigeant, celui où tu te dis, j'ai livré mon travail, j'ai donné mon temps, et là, je dois mendier mon propre paiement. Et c'est là que ça commence à te voler quelque chose de très précieux. Parce que oui, le vrai coût d'un client qui ne paie pas, ce n'est pas que l'argent. C'est le temps. Le temps passé à relancer, à douter, à t'énerver. À t'imaginer envoyer un pigeon voyageur avec un message « Coucou, tu vas régler quoi ? » À refaire les calculs de la trésor. À refaire des scénarios catastrophes. Et c'est surtout l'énergie mentale. Vous savez cette charge mentale du dirigeant ? Celle que tu ne peux pas poser sur la table en disant « Je reviens la chercher après le café » . Non, non, tu ne peux pas. Tu te réveilles en y pensant. Tu fais ta douche en y pensant. Tu fais tes mails en y pensant. Tu fais ton café en y pensant. Et d'ailleurs, tu en mets partout. Alors... ce truc-là s'installe dans ta tête comme une application en arrière-plan qui pompe toute la batterie. Tu vois l'idée ? Et ce qui est fou, c'est qu'un client qui ne paie pas, t'occupe parfois plus qu'un client qui paie et avec qui tu travailles. C'est littéralement du temps non rémunéré pour réclamer de l'argent que tu as déjà gagné. Un paradoxe d'une violence folle. Et il y a aussi le stress, parce que dans ces moments-là, Tu ne te dis pas juste, il ne m'a pas payé. Non, non. Ton cerveau, il part en freestyle. Et si j'avais mal fait ? Et si c'était moi ? Et si je n'étais pas assez comme ça ? Et s'il se moquait de moi depuis le début ? Et si j'étais trop cher ? Et si, et si, et si ? Bref, ton cerveau devient une machine à scénario catastrophe. Et tu sais quoi ? Ce stress-là, c'est du bruit mental. Ça t'empêche d'être créative. Ça t'empêche d'être enthousiaste. Ça t'empêche de bosser sur des choses qui t'élèvent. Parce qu'un client qui ne paie pas, c'est un client qui t'oblige à basculer en mode défense. Tu deviens comptable malgré toi. Détective privé malgré toi. Juriste malgré toi. Médiateur malgré toi. Alors que toi, au départ, tu voulais juste faire ton travail. Et c'est là que j'en suis arrivé à cette décision. Je ne vais plus m'occuper de cette partie-là. Fini. Basta. Rideau. Je délègue. Parce que cette charge mentale-là, ce n'est pas mon métier. Ce n'est pas ma zone de génie. Ce n'est pas là que je crée de la valeur. Ce n'est pas là que je suis la meilleure déléguée. Ce n'est pas un aveu de faiblesse, c'est un acte de préservation. C'est dire, je veux garder mon énergie pour ce que, pour moi, les gens me paient vraiment. C'est dire, je veux garder mon énergie pour ce pourquoi les gens me paient vraiment. Former, coacher, transmettre, accompagner, construire des contenus, manager avec humanité. délégué c'est de remettre du respect dans ton propre temps. C'est dire, mon énergie, elle est précieuse. C'est se remettre au centre. C'est retrouver de l'espace mental. Et c'est surtout respirer. Alors aujourd'hui, j'aimerais que vous reteniez ceci. Un client qui ne paie pas, ce n'est pas un dossier. C'est un poids invisible. Ça vous vole du temps, de la clarté, de la sérénité. Ça peut vous faire douter de vous, alors que le problème, ça n'est pas vous. Votre énergie n'est pas une ressource illimitée et déléguée, pas un luxe, c'est une stratégie de survie. On ne peut pas tout faire, on ne doit pas tout faire et surtout... On n'a pas à porter des comportements qui ne nous appartiennent pas. Alors oui, dans mon entreprise maintenant, les relances, les litiges, les « je te paierai la semaine prochaine » , c'est fini pour moi. Je proteste ce que j'ai de plus précieux, mon temps, mon énergie et ma tranquillité intérieure. Et si cet épisode vous parle, je suis sûre qu'il vous parle. C'est peut-être le signe qu'il est temps, vous aussi, de déléguer cette partie. Bon allez, merci les tussettes de m'avoir écouté. Merci d'avoir été là avec moi. Prenez soin de vous. N'oubliez pas, faites-vous payer. Et puis n'oubliez pas surtout, n'oubliez pas, la parole est à vous. Allez, au revoir.

Share

Embed

You may also like

Description

Cette semaine, j’ai renoué avec un grand classique de la vie d’entrepreneure : le client qui ne paie pas.
Celui qui disparaît après la facture, qui ne répond plus, qui te laisse relire dix fois ton mail, et qui te fait envisager de devenir éleveuse de chèvres dans le Jura.

Dans cet épisode, je vous emmène dans l’envers du décor émotionnel :
👉 le temps perdu à relancer,
👉 l’énergie mentale aspirée,
👉 les doutes absurdes qui s’installent,
👉 le stress qui grignote la confiance,
👉 et ce fameux moment où tu te dis : “Mais… pourquoi je gère encore ça moi ?”

Parce qu’un impayé, ce n’est pas juste un chiffre sur un tableau.
C’est une charge mentale sournoise qui t’empêche d’avancer, de créer, de respirer.



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut les Tucettes et bienvenue chez Tucetoo ou Presque, le podcast qui donne la voix à vos ambitions. Moi c'est Carole Acase et aujourd'hui on va parler d'un sujet que vous connaissez mais tous et dont j'ai récemment été victime, le client qui ne paie pas. Ce moment où vous faites un travail carré, où vous vous rendez votre prestation, où vous êtes fiers de vous et où paf ! La vie vous rappelle que certaines personnes pensent que payer est une option facultative. Allez, zou ! Il y a toujours un moment où tu le sens. C'est presque animal. Vous connaissez cette intuition, cette espèce de frisson dans la nuque, comme si ton cerveau te chuchotait. Carole, il ne va pas payer. Prépare le chocolat noir, parce que, oui, nous les filles, on se gointre de chocolat quand ça ne va pas. D'abord, tu envoies la facture. Rire, toute confiante. Tu te dis, bon, c'est un professionnel, évidemment qu'il va payer. Eh ben non. Ensuite, vient une première relance, douce, élégante. Bonjour, je me permets, la traduction c'est l'HACB. Puis la deuxième relance, un peu plus ferme. Et enfin, la fameuse non-réponse, le silence radio, le mur, la disparition de la surface terrestre. Et là, l'inconfort. Mais pas un petit inconfort, non, non. Le vrai inconfort du dirigeant, celui où tu te dis, j'ai livré mon travail, j'ai donné mon temps, et là, je dois mendier mon propre paiement. Et c'est là que ça commence à te voler quelque chose de très précieux. Parce que oui, le vrai coût d'un client qui ne paie pas, ce n'est pas que l'argent. C'est le temps. Le temps passé à relancer, à douter, à t'énerver. À t'imaginer envoyer un pigeon voyageur avec un message « Coucou, tu vas régler quoi ? » À refaire les calculs de la trésor. À refaire des scénarios catastrophes. Et c'est surtout l'énergie mentale. Vous savez cette charge mentale du dirigeant ? Celle que tu ne peux pas poser sur la table en disant « Je reviens la chercher après le café » . Non, non, tu ne peux pas. Tu te réveilles en y pensant. Tu fais ta douche en y pensant. Tu fais tes mails en y pensant. Tu fais ton café en y pensant. Et d'ailleurs, tu en mets partout. Alors... ce truc-là s'installe dans ta tête comme une application en arrière-plan qui pompe toute la batterie. Tu vois l'idée ? Et ce qui est fou, c'est qu'un client qui ne paie pas, t'occupe parfois plus qu'un client qui paie et avec qui tu travailles. C'est littéralement du temps non rémunéré pour réclamer de l'argent que tu as déjà gagné. Un paradoxe d'une violence folle. Et il y a aussi le stress, parce que dans ces moments-là, Tu ne te dis pas juste, il ne m'a pas payé. Non, non. Ton cerveau, il part en freestyle. Et si j'avais mal fait ? Et si c'était moi ? Et si je n'étais pas assez comme ça ? Et s'il se moquait de moi depuis le début ? Et si j'étais trop cher ? Et si, et si, et si ? Bref, ton cerveau devient une machine à scénario catastrophe. Et tu sais quoi ? Ce stress-là, c'est du bruit mental. Ça t'empêche d'être créative. Ça t'empêche d'être enthousiaste. Ça t'empêche de bosser sur des choses qui t'élèvent. Parce qu'un client qui ne paie pas, c'est un client qui t'oblige à basculer en mode défense. Tu deviens comptable malgré toi. Détective privé malgré toi. Juriste malgré toi. Médiateur malgré toi. Alors que toi, au départ, tu voulais juste faire ton travail. Et c'est là que j'en suis arrivé à cette décision. Je ne vais plus m'occuper de cette partie-là. Fini. Basta. Rideau. Je délègue. Parce que cette charge mentale-là, ce n'est pas mon métier. Ce n'est pas ma zone de génie. Ce n'est pas là que je crée de la valeur. Ce n'est pas là que je suis la meilleure déléguée. Ce n'est pas un aveu de faiblesse, c'est un acte de préservation. C'est dire, je veux garder mon énergie pour ce que, pour moi, les gens me paient vraiment. C'est dire, je veux garder mon énergie pour ce pourquoi les gens me paient vraiment. Former, coacher, transmettre, accompagner, construire des contenus, manager avec humanité. délégué c'est de remettre du respect dans ton propre temps. C'est dire, mon énergie, elle est précieuse. C'est se remettre au centre. C'est retrouver de l'espace mental. Et c'est surtout respirer. Alors aujourd'hui, j'aimerais que vous reteniez ceci. Un client qui ne paie pas, ce n'est pas un dossier. C'est un poids invisible. Ça vous vole du temps, de la clarté, de la sérénité. Ça peut vous faire douter de vous, alors que le problème, ça n'est pas vous. Votre énergie n'est pas une ressource illimitée et déléguée, pas un luxe, c'est une stratégie de survie. On ne peut pas tout faire, on ne doit pas tout faire et surtout... On n'a pas à porter des comportements qui ne nous appartiennent pas. Alors oui, dans mon entreprise maintenant, les relances, les litiges, les « je te paierai la semaine prochaine » , c'est fini pour moi. Je proteste ce que j'ai de plus précieux, mon temps, mon énergie et ma tranquillité intérieure. Et si cet épisode vous parle, je suis sûre qu'il vous parle. C'est peut-être le signe qu'il est temps, vous aussi, de déléguer cette partie. Bon allez, merci les tussettes de m'avoir écouté. Merci d'avoir été là avec moi. Prenez soin de vous. N'oubliez pas, faites-vous payer. Et puis n'oubliez pas surtout, n'oubliez pas, la parole est à vous. Allez, au revoir.

Description

Cette semaine, j’ai renoué avec un grand classique de la vie d’entrepreneure : le client qui ne paie pas.
Celui qui disparaît après la facture, qui ne répond plus, qui te laisse relire dix fois ton mail, et qui te fait envisager de devenir éleveuse de chèvres dans le Jura.

Dans cet épisode, je vous emmène dans l’envers du décor émotionnel :
👉 le temps perdu à relancer,
👉 l’énergie mentale aspirée,
👉 les doutes absurdes qui s’installent,
👉 le stress qui grignote la confiance,
👉 et ce fameux moment où tu te dis : “Mais… pourquoi je gère encore ça moi ?”

Parce qu’un impayé, ce n’est pas juste un chiffre sur un tableau.
C’est une charge mentale sournoise qui t’empêche d’avancer, de créer, de respirer.



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut les Tucettes et bienvenue chez Tucetoo ou Presque, le podcast qui donne la voix à vos ambitions. Moi c'est Carole Acase et aujourd'hui on va parler d'un sujet que vous connaissez mais tous et dont j'ai récemment été victime, le client qui ne paie pas. Ce moment où vous faites un travail carré, où vous vous rendez votre prestation, où vous êtes fiers de vous et où paf ! La vie vous rappelle que certaines personnes pensent que payer est une option facultative. Allez, zou ! Il y a toujours un moment où tu le sens. C'est presque animal. Vous connaissez cette intuition, cette espèce de frisson dans la nuque, comme si ton cerveau te chuchotait. Carole, il ne va pas payer. Prépare le chocolat noir, parce que, oui, nous les filles, on se gointre de chocolat quand ça ne va pas. D'abord, tu envoies la facture. Rire, toute confiante. Tu te dis, bon, c'est un professionnel, évidemment qu'il va payer. Eh ben non. Ensuite, vient une première relance, douce, élégante. Bonjour, je me permets, la traduction c'est l'HACB. Puis la deuxième relance, un peu plus ferme. Et enfin, la fameuse non-réponse, le silence radio, le mur, la disparition de la surface terrestre. Et là, l'inconfort. Mais pas un petit inconfort, non, non. Le vrai inconfort du dirigeant, celui où tu te dis, j'ai livré mon travail, j'ai donné mon temps, et là, je dois mendier mon propre paiement. Et c'est là que ça commence à te voler quelque chose de très précieux. Parce que oui, le vrai coût d'un client qui ne paie pas, ce n'est pas que l'argent. C'est le temps. Le temps passé à relancer, à douter, à t'énerver. À t'imaginer envoyer un pigeon voyageur avec un message « Coucou, tu vas régler quoi ? » À refaire les calculs de la trésor. À refaire des scénarios catastrophes. Et c'est surtout l'énergie mentale. Vous savez cette charge mentale du dirigeant ? Celle que tu ne peux pas poser sur la table en disant « Je reviens la chercher après le café » . Non, non, tu ne peux pas. Tu te réveilles en y pensant. Tu fais ta douche en y pensant. Tu fais tes mails en y pensant. Tu fais ton café en y pensant. Et d'ailleurs, tu en mets partout. Alors... ce truc-là s'installe dans ta tête comme une application en arrière-plan qui pompe toute la batterie. Tu vois l'idée ? Et ce qui est fou, c'est qu'un client qui ne paie pas, t'occupe parfois plus qu'un client qui paie et avec qui tu travailles. C'est littéralement du temps non rémunéré pour réclamer de l'argent que tu as déjà gagné. Un paradoxe d'une violence folle. Et il y a aussi le stress, parce que dans ces moments-là, Tu ne te dis pas juste, il ne m'a pas payé. Non, non. Ton cerveau, il part en freestyle. Et si j'avais mal fait ? Et si c'était moi ? Et si je n'étais pas assez comme ça ? Et s'il se moquait de moi depuis le début ? Et si j'étais trop cher ? Et si, et si, et si ? Bref, ton cerveau devient une machine à scénario catastrophe. Et tu sais quoi ? Ce stress-là, c'est du bruit mental. Ça t'empêche d'être créative. Ça t'empêche d'être enthousiaste. Ça t'empêche de bosser sur des choses qui t'élèvent. Parce qu'un client qui ne paie pas, c'est un client qui t'oblige à basculer en mode défense. Tu deviens comptable malgré toi. Détective privé malgré toi. Juriste malgré toi. Médiateur malgré toi. Alors que toi, au départ, tu voulais juste faire ton travail. Et c'est là que j'en suis arrivé à cette décision. Je ne vais plus m'occuper de cette partie-là. Fini. Basta. Rideau. Je délègue. Parce que cette charge mentale-là, ce n'est pas mon métier. Ce n'est pas ma zone de génie. Ce n'est pas là que je crée de la valeur. Ce n'est pas là que je suis la meilleure déléguée. Ce n'est pas un aveu de faiblesse, c'est un acte de préservation. C'est dire, je veux garder mon énergie pour ce que, pour moi, les gens me paient vraiment. C'est dire, je veux garder mon énergie pour ce pourquoi les gens me paient vraiment. Former, coacher, transmettre, accompagner, construire des contenus, manager avec humanité. délégué c'est de remettre du respect dans ton propre temps. C'est dire, mon énergie, elle est précieuse. C'est se remettre au centre. C'est retrouver de l'espace mental. Et c'est surtout respirer. Alors aujourd'hui, j'aimerais que vous reteniez ceci. Un client qui ne paie pas, ce n'est pas un dossier. C'est un poids invisible. Ça vous vole du temps, de la clarté, de la sérénité. Ça peut vous faire douter de vous, alors que le problème, ça n'est pas vous. Votre énergie n'est pas une ressource illimitée et déléguée, pas un luxe, c'est une stratégie de survie. On ne peut pas tout faire, on ne doit pas tout faire et surtout... On n'a pas à porter des comportements qui ne nous appartiennent pas. Alors oui, dans mon entreprise maintenant, les relances, les litiges, les « je te paierai la semaine prochaine » , c'est fini pour moi. Je proteste ce que j'ai de plus précieux, mon temps, mon énergie et ma tranquillité intérieure. Et si cet épisode vous parle, je suis sûre qu'il vous parle. C'est peut-être le signe qu'il est temps, vous aussi, de déléguer cette partie. Bon allez, merci les tussettes de m'avoir écouté. Merci d'avoir été là avec moi. Prenez soin de vous. N'oubliez pas, faites-vous payer. Et puis n'oubliez pas surtout, n'oubliez pas, la parole est à vous. Allez, au revoir.

Share

Embed

You may also like