Speaker #0Salut les tussettes et bienvenue dans Tusses et tout presse, le podcast qui donne la voix à vos ambitions. Je suis Carole Lacasse, fondatrice de Tusses et tout, coach, formatrice, entrepreneur et cerveau surchauffé professionnel. Aujourd'hui on va parler d'un truc. Vous savez ce moment où votre cerveau ressemble à un navigateur avec 87 onglets ? Celui où vous cherchez vos clés alors qu'elles sont dans votre main et celui où vous vous réveillez à 3h du mat pour penser à une facture de 224,80€. qui n'est toujours pas payé. Aujourd'hui, on parle donc d'un mal très contemporain, la fatigue de penser à tout. Cette espèce de brouillard cérébral qui se dissipe jamais complètement, même après un week-end off. Allez, c'est parti ! Le matin, t'as à peine ouvert les yeux, mais t'as déjà pensé à... Ton client qui attend ta propale. Ton associé qui t'a dit qu'il faut qu'on en parle. Ton digiformat, je suis dans la formation, à barimétrer. La fiche qui a lieu, je suis toujours dans la formation, à mettre à jour. Ton fils qui a piscine et le fait qu'il reste peu café. Le drame, ce n'est pas juste la quantité de choses. C'est que ton cerveau ne sait plus classer les priorités. Tout semble urgent, vital, important. Même les trucs qu'il pourrait attendre demain. voire jamais. Et cette sensation d'avoir toujours quelque chose à faire, ce n'est pas qu'une question d'organisation, c'est une question de posture mentale. Celle du dirigeant, du manager, du pilote de navire, celui ou celle qui pense pour tout le monde. Tiens, il faut que je relance Marie pour le devis. Ah, le site plante. Si on a un contrôle de main, et si on vit dans un... et l'onde permanent. Un pays où chaque hypothèse devient un problème à résoudre avant même qu'il existe. Résultat, c'est à prévoir les scénarios, à devancer les besoins, à combler les manques. Et parfois, tu finis par être en colère contre les autres parce qu'ils ne pensent pas à tout d'eux, parce qu'ils dorment tranquilles pendant que toi, tu refais le monde dans ta tête à deux heures du mat. Je vous vois au-dessus de la tête, oui. Toi aussi, tu as un tableau excellent mental ouvert 24 sur 7. Eh bien oui. Alors pourquoi notre cerveau fait ça ? Pas parce qu'on est une soufrière. C'est parce qu'on a été conditionné à penser que penser égale contrôler. Quand on est entrepreneur, manager ou humain responsable, on nous apprend que, peu que ce soit bien fait, fais-le toi-même. Et ça, c'est le début de la fin. Parce qu'à force de tout vouloir maîtriser, tu deviens le processeur central d'un système qui ne sait plus tourner sans toi. Et il y a pire. Ce besoin de penser à tout, mais il y a pire. Ce besoin de penser à tout, c'est souvent une stratégie de survie émotionnelle. Penser à tout, c'est éviter de ressentir. Si je pense à tout... Je n'ai pas à affronter le vide, la peur, l'incertitude. Et soyons honnêtes, c'est aussi une question d'ego. Le fameux « sans moi, il n'y a rien qui tourne » . Ça flatte un peu, hein ? Jusqu'au jour où tu réalises pour ne plus toi. C'est à ce moment-là que ta fatigue s'installe. Pas celle qu'on soigne avec une nuit de sommeil, mais la fatigue existentielle. Celle de devoir être tout à la fois stratège, comptable, qui, community manager, logisticienne, mentor, parent et distributeur de bonne humeur, si possible. Tu finis par t'endormir épuisé de toi-même. Ta propre existence. Tu te demandes, est-ce que je suis mon propre manager toxique ? un peu la bonne nouvelle on peut désactiver les ongles et pas tous mais certains Il faut accepter un truc. Tu ne feras jamais tout. C'est très bien comme ça. Voilà mes quatre rituels en fatigue mentale que j'applique la plupart du temps. Je bloque chaque semaine un créneau de rien. En fait, je l'ai appelé rendez-vous avec moi-même. Pas un truc détente, non. Rien. Rien. Pas de lecture, pas de ménage, pas de podcast, même le mien. Juste un silence où mon cerveau peut respirer sans produire. Parce que la créativité est souvent du... Et ça, on le sait. Le transfert mental. Tout ce qui tourne en boucle dans ta tête doit sortir de ta tête. Note vocale, cul-qui, carnet, post-it sur le frigo. Peu importe, mais externalise. Ton cerveau n'est pas un disque dur, c'est un tableau blanc temporaire. délégation consciente. Tiens, fais-le, tu as le temps. Non. Transmets vraiment la responsabilité, pas juste la tâche. Accepte que ce ne soit pas parfait. Le contrôle est une option chère à payer. Le droit à la lenteur. Accepter une décision ou un projet prennent du temps. Ce n'est pas être inefficace, c'est être Merci. parce que le cerveau, il a besoin de latence, de temps mort, de respiration. Et parfois, penser moins, c'est penser mieux. Alors, si tu t'es reconnu dans cet épisode, reste. Tu n'es pas seul à avoir le cerveau en surcharge. On est toute une génération de cerveaux bouillants qui tentent d'apprendre à refroidir sans se jeter. Alors aujourd'hui, je te propose un micro-défi. Ne pense rien pendant 5 minutes. Tu regardes dans le vide ou dans ton café et rappelle-toi. Tu n'as pas à tout penser pour exister. Allez, merci d'avoir écouté Tu sais tout, ou presque. C'était... vous a parlé partagé le avec votre elle réfléchissait la douche qu'on continue à causer ensemble la bonne toile laisse moi une poêle ou deux ou quatre parfaits à très bientôt on s'est un peu à ne plus penser tout la parole est à vous