Premier trimestre de grossesse : Guide de survie cover
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Un Temps pour Naître

Premier trimestre de grossesse : Guide de survie

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21min |14/01/2025
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Un Temps pour Naître

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Description

Le test affiche deux barres... et soudain, les questionnements et les émotions fusent !

Vous savez que votre vie va changer, et en même temps c'est si... irréel !

A qui le dire ? Qui consulter ? Dois-je me projeter ? Comment supporter les symptomes ?


J'avais déjà enregistré un épisode pour parler du premier trimestre, et c'est de loin l'épisode le plus écouté du podcast (épisode 28). Voici de nouvelles pistes de réflexion, je vous conseille d'écouter les deux ;)


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Transcription

  • Speaker #0

    Vous écoutez Un Temps pour Naître, le podcast qui parle de la maternité vue de l'intérieur. Je suis Edwige Caloc, accompagnante en périnatalité à Vannes, en Bretagne et en visio. Ce podcast, c'est la continuité de mon métier. Je brise les taboules et je vous donne des informations et des ressources pour vous aider à vivre votre désir d'enfant et votre maternité avec plus de conscience et plus de puissance. Bon épisode ! Hello et bienvenue sur le podcast Un Temps pour Naître. Aujourd'hui, on va parler du premier trimestre de grossesse. J'ai déjà fait un épisode qui s'appelle, mystérieusement, le premier trimestre de grossesse, c'est l'épisode 28. Si vous ne l'avez pas encore écouté, je vous invite à aller aussi l'écouter, en plus de celui-là, bien sûr, si vous êtes concernés, ce qui est certainement le cas. En fait, l'épisode 28, c'est un énorme carton dans mon podcast, c'est de loin l'épisode le plus écouté. Donc, qu'est-ce que j'en déduis ? C'est que c'est une... période qui vous questionne, où il y a vraiment besoin de partage plus que jamais. Et donc je me suis dit que j'allais poursuivre aujourd'hui la réflexion, vous proposer une sorte de guide de survie dans ce premier trimestre. Ces épisodes, je ne les sors pas de ma botte secrète en fait, ils naissent de mes accompagnements. Et donc moi j'écoute les personnes que j'accompagne et je souligne et je soulève des questionnements. Donc aujourd'hui je vais essayer de vous apporter des clés pour que vous y voyez un petit peu plus clair. Si vous êtes... tout début de grossesse et que vous êtes un peu perdu, un peu paumé, vous manquez de partage, vous manquez d'infos, restez ici, installez-vous, l'épisode est fait pour vous. Alors déjà, j'aimerais commencer par vous partager une réflexion autour de la découverte de la grossesse. La plupart du temps, nous découvrons notre grossesse grâce à un test, un test urinaire. Donc c'est une petite bandelette qui va détecter un certain taux d'hormones de grossesse qui s'appelle la bêta HCG. Et donc il nous suffit de faire pipi sur un petit bâtonnet qui va nous donner tout de suite, instantanément, l'information de but en blanc si on est enceinte ou pas. Et ça, ça arrive assez précocement dans la grossesse. Mais quand on y réfléchit, c'est quand même très récent qu'on arrive à avoir l'information avant que notre corps nous l'envoie. C'est-à-dire que c'est un morceau de plastique qui va nous dire un truc hyper important qui va changer notre vie pour toujours. Sans qu'on ait l'information de notre corps. Et qu'est-ce que ça génère ? Ça génère une différence chronologique entre l'information rationnelle qu'on va avoir dans la tête et le message corporel qui va nous être envoyé. Bien qu'il y a beaucoup de femmes qui reçoivent des messages comme une tension dans les seins, des débuts de nausées, une fatigue, des tiraillements en bas du ventre, mais globalement, on n'est pas encore en capacité d'être sûre d'être enceinte. On peut avoir un retard de règles aussi, bien entendu. Mais nos grands-mères, jusqu'à l'époque de nos grands-mères, en fait, il n'y avait pas ces bandelettes urinaires. Et donc, il y avait un peu plus de temps pour pouvoir faire un jeu de piste, entre guillemets, sur la découverte de la grossesse. Qui plus est, aujourd'hui, on a quand même plus de choix. Donc, ça dépend où vous habitez, où vous en êtes. Et puis, c'est possible que ce soit une grossesse qui ne soit pas désirée et pas attendue. Donc, je nuance. Mais en 2023, on a... accès à la contraception. Donc, il y a aussi cet enjeu contraceptif autour du désir d'enfant ou alors de la volonté de procréer. Et donc, cette différence de chronologie entre l'information qu'on reçoit et la capacité du corps à nous envoyer le message peut générer un tas d'émotions qui ont un lien avec une notion d'incertitude, d'être perdu, voire d'être paniqué. C'est complètement différent. antinomique avec l'empowerment qui est je prends possession de mes propres ressources pour pouvoir aller de l'avant. Là c'est un élément extérieur qui vient nous donner l'information. Donc ça peut être très lourd à porter. Qui plus est, la plupart du temps, les femmes qui vont uriner sur ce test et recevoir l'information de la grossesse, qu'elle soit désirée ou pas, il y a cette charge, cette charge d'attente de savoir et la charge de l'annonce auprès du... conjoint ou de la conjointe si vous êtes en couple. Donc il y a quand même un poids qui repose dès ce moment-là sur nos épaules. Ajoutons à tous ces questionnements l'enjeu du désir ou non-désir de cette grossesse. Évidemment, ça ne va pas générer les mêmes émotions. Mais même quand c'est attendu, ça peut générer des émotions hyper ambivalentes et y compris... Quand c'est attendu depuis longtemps. Et puis parfois, la grossesse arrive au moment où on ne l'attendait pas forcément, même si c'était désiré. En fait, tout ça, ce sont des notions qui viennent se confronter, qui ne sont pas tout blanc ou tout noir la plupart du temps. Et donc, cette grande ambivalence, elle est assez commune pour beaucoup de femmes. Il y a peu de femmes qui vont juste se réjouir. Souvent, c'est beaucoup plus complexe que ça. Donc, c'est important qu'on en parle parce que, souvent, on se rajoute une couche de culpabilité. j'ai pas profité de la nouvelle, c'est souvent quelque chose qui revient. Bah oui, mais en fait, là tu te prends en pleine face, l'information que ta vie va changer, et tu sais pas trop comment réagir quoi. Donc oui, ok, ça peut être attendu et ça peut être de la joie, mais il peut y avoir toute une palette d'émotions. Et si c'était pas une grossesse attendue, ça peut aussi générer une émotion plaisante qu'on n'attendait pas. Donc tout ça, c'est normal. Sachez-le, c'est normal, faut pas se rajouter une couche de culpabilité. en plus. Ceci étant dit, souvent, on se demande, ok, qu'est-ce que je fais maintenant ? J'ai l'information sur mon test pipi que je suis enceinte, je fais quoi ? Et souvent, les femmes sont paumées, perdues. Donc moi, ce que je vous propose, c'est de contacter une sage-femme libérale. La sage-femme, c'est la professionnelle de la santé physiologique, sexuelle et obstétrique de la femme. Ça veut dire qu'en fait, elle s'occupe. du suivi de grossesse mais aussi du suivi gynécologique tant qu'il n'y a pas de pathologie. Elle s'occupe de toute la vie de la femme en fait qui est en bonne santé. Donc elle intervient dès les premières règles jusqu'à même après la ménopause. Et donc c'est l'interlocuteur qui me semble le plus privilégié parce que la sage-femme est une grande connaisseuse de cette période de vie et elle prend un peu plus de temps que les gynécologues parce qu'elle n'est pas spécialisée dans la pathologie. Là où le gynécologue va aller un peu plus vite, les consultations durent moins longtemps. parce que c'est un spécialiste de la pathologie. Donc lui, le gynécologue va prendre moins le temps d'expliquer, parce qu'il est plus en recherche d'un éventuel problème, et s'il n'y a pas de problème, il donne les prescriptions, mais en règle générale, le gynécologue a moins la propension à donner des explications. Donc je pense que la sage-femme est le meilleur allié, la meilleure alliée dans ce moment où on vient de découvrir notre grossesse, et on a besoin d'entamer un suivi médical. Donc la sage-femme, elle va... échanger avec vous, elle va vous poser des questions, elle est là aussi pour répondre à vos questions, elle va vous prescrire un bilan sanguin qui va vous permettre de doser l'hormone de grossesse, donc d'avoir une information plus précise que le test de grossesse, et elle va vous prescrire d'autres choses comme par exemple de l'acide folique, qui est une vitamine indispensable en début de grossesse pour éviter certaines malformations. Et puis elle va pourquoi pas vous proposer d'autres rendez-vous. Donc ça c'est déjà une première étape. prendre contact avec une sage-femme qui va un peu plus vous guider, au moins sur le plan médical. En plus de l'acide folique, moi ce que je vous propose, c'est de rajouter des oméga-3. Donc soit vous pouvez prendre des compléments alimentaires oméga-3, ce n'est pas remboursé, ou alors vous pouvez aller les chercher dans des huiles, tout simplement. Donc le mieux, c'est d'aller chercher des huiles en biocop, car elles sont bio et pressées à froid, et donc vous trouvez le mélange oméga-3. C'est un mélange de plusieurs huiles et vous pouvez consommer à peu près 3 cuillères par jour. Et pourquoi c'est important ? C'est qu'on manque beaucoup d'oméga 3. La plupart d'entre nous manquent d'oméga 3. Et donc c'est une graisse, mais c'est une bonne graisse. En fait c'est la graisse qui va permettre la souplesse et la bonne formation de la membrane des cellules. Donc bien sûr dans la division embryonnaire c'est super important. Donc je vous propose de rajouter des oméga 3, donc d'aller en biocop, rajouter ça. On peut rajouter d'autres choses, mais là je ne vais pas m'étaler sur le sujet, je pense que ça rentre dans le cadre d'un accompagnement, peut-être d'un autre épisode, pourquoi pas. La sage-femme va probablement vous parler d'une échographie de datation. L'échographie de datation, ça ne fait pas partie des trois échographies proposées systématiquement dans le suivi de grossesse, c'est une échographie qui vient en plus, qui permet de dater à plus ou moins trois jours la grossesse et de vérifier qu'il y a bien un embryon avec une activité cardiaque. Donc quand j'ai... En général, cette échographie est effectuée autour de 7-8 semaines d'aménorée. C'est en option, mais la plupart des femmes sont quand même contentes d'avoir cette information. Mais ce n'est pas obligatoire. Si ça ne vous parle pas, vous n'êtes pas obligés de la faire. Et je reviens sur le terme « semaine d'aménorée » versus « semaine de grossesse » . Les semaines de grossesse, c'est le nombre de semaines qu'il y a entre l'installation de la grossesse et là où vous en êtes, dans votre grossesse. Les semaines d'aménorée, c'est les semaines d'absence de règles. Donc, conventionnellement, c'est les semaines de grossesse et on rajoute deux semaines avant. Parce qu'entre l'absence de règles et la fécondation, sur un cycle qu'on apprend dans les cours de SVT, il y a 28 jours, donc ça fait la moitié, 14 jours. Cela dit... Ça ne concerne que 13% des femmes. Donc, si on détecte par exemple 3 semaines de grossesse, on compte 5 semaines d'aménorée, mais ça ne veut pas dire que vous avez une absence de règles depuis 5 semaines, ça peut faire plus. Mais conventionnellement, on rajoute 2 semaines. Je ne sais pas si c'est clair, si vous avez besoin d'éclairage. On peut en discuter. Mais globalement, il y a 2 semaines d'écart. Semaine d'aménorée, il y a 2 semaines de plus que semaine de grossesse. Maintenant, si vous ressentez le besoin d'avoir plus de suivi, notamment la plupart du temps, c'est pour savoir s'il y a toujours une évolution de l'hormone de grossesse, si l'embryon est bien accroché et qu'il y a une évolution. Au début de la grossesse, vous pouvez faire plusieurs dosages de bêta HCG. Ça ne sert à rien de la faire tous les jours. Ce n'est pas du tout intéressant parce que ce n'est pas une hormone qui évolue de façon totalement linéaire. En fait, moi je ne trouve pas ça intéressant d'aller checker tous les jours en mode obsessionnel. Je sais que ça peut être... obsessionnel, surtout quand on a vécu un événement comme une perte de grossesse ou un parcours PM. C'est plus fréquent mais ça peut arriver même si on n'a pas vécu tout ça, d'avoir vraiment peur que la grossesse s'arrête. Donc pour moi c'est un juste équilibre entre contrôler peut-être un peu plus et ne pas rester avec un questionnement qui nous empêche de dormir et qui nous angoisse, évidemment. Mais si là on tombe dans l'obsession, c'est aussi d'apprendre à conjuguer avec une certaine patience entre ces rendez-vous et dans ce cas faites-vous accompagner par qui ? Par moi, par une accompagnante périnatale, moi ou une collègue parce que on est aussi là pour accueillir vos émotions, vos questionnements, tout ce chamboulement qu'il y a à l'intérieur. Je précise dans cette volonté de vouloir contrôler un petit peu plus, vous pouvez pas forcément faire d'écho avant 7-8 semaines d'aménorrhée, en fait ça va pas être hyper intéressant parce qu'on va quasi rien voir, il n'y aura pas de battements cardiaques, c'est trop petit. Et après ça, vous pouvez faire peut-être plus d'échographie, il faut trouver un praticien qui a le matériel. Et il y a aussi ce qu'on appelle le Doppler. Donc les sages-femmes sont équipées d'un petit appareil qui permet d'entendre le rythme cardiaque. Ça se vend en vente libre sur internet, moi je vous déconseille fortement d'aller vous en procurer un, parce que c'est le meilleur moyen pour se faire des coups de flip et de rentrer dans un truc obsessionnel vraiment malsain. Donc vaut mieux aller consulter et trouver. un professionnel de santé de confiance, voire plusieurs. Si vous avez une sage-femme qui n'a pas d'appareil à échographie, elle aura un Doppler à coup sûr, mais un appareil à échographie, ce n'est pas du tout indispensable pour être sage-femme. Donc ça se peut que ça soit conjugué avec un échographiste, soit en maternité, soit en libéral. Voilà pour le plan médical. Et donc j'ai un petit peu introduit le sujet. Pour tout le reste, si vous avez des questionnements un peu plus précis, un peu moins médicaux, Si vous avez besoin d'être accueilli dans ce chamboulement émotionnel, psychologique, vous avez besoin de déposer vos émotions, vous avez besoin d'y voir plus clair, pensez à l'accompagnement périnatal. Oui, c'est mon rôle. Je vois beaucoup de femmes et de couples en tout début de grossesse, et j'ai même des personnes qui viennent me voir en désir d'enfant, et qui savent d'emblée que le jour où le test sera positif, elles auront d'autant plus besoin de cet accompagnement pour éponger ce côté émotionnel. qui va être explosif. Et ce, pour plein de raisons, notamment celles qu'on a évoquées, mais aussi parce qu'on vient toucher à une nouvelle dimension de soi. Que ce soit le premier enfant ou pas, on ouvre un processus de vie qui va, oui, changer notre vie. Et on change de statut. Qui plus est, quand c'est le premier enfant, potentiellement, on sait que notre vie va littéralement changer, mais pour l'instant, il ne se passe pas grand-chose à part des symptômes comme de la fatigue ou des nausées, le plus conventionnellement. parlant. Donc ça peut être très difficile d'avancer avec sérénité. Donc moi je suis là pour vous apporter une oreille attentive dans cette phase délicate, vous apporter un max d'informations, répondre le plus précisément à vos questionnements et de la façon la plus exhaustive possible. Je suis là aussi pour prendre soin de vous, vous relaxer. En début de grossesse, certes, on peut pas masser comme on veut, mais je pratique la cupression qui permet déjà une bonne accroche embryonnaire, ça favorise Et ça permet de se relaxer, de pouvoir se relâcher, lâcher le mental et lâcher un peu plus prise. Dans les rendez-vous d'accompagnement, on a plus de temps que dans les rendez-vous médicaux. Il y a plus de disponibilité de la part de l'accompagnante. En fait, il y a le suivi médical et puis il y a le suivi de l'accompagnante qui est différent et qui ne relève pas de la même compétence. Ça c'est dit. Je reparle un peu des symptômes de fatigue et de nausée. En fait, ce qu'il faut bien comprendre, c'est que, oui, les symptômes de début de grossesse, pour beaucoup de femmes, ils sont vraiment pas cools. En fait, le corps de la femme est en train de ralentir pour pouvoir accepter cette greffe. La moitié du patrimoine génétique de cet embryon, si ce n'est la totalité dans les cas de don de gamètes, ça peut arriver, mais la plupart du temps, c'est le gamète de cette femme qui porte l'enfant avec le gamète de son conjoint. La plupart du temps, je précise, il y a de toute façon... une greffe d'un patrimoine génétique qui n'est pas le nôtre. Et donc pour ça, pour pas faire de rejet de cet embryon, le corps a tout prévu. Mais du coup, il se met en mode slow. Donc il y a de la fatigue, difficulté digestive, nausée, tout ça, ça fait partie du package pour beaucoup de femmes. Et donc c'est pas évident, surtout quand on travaille. Il n'y a pas d'arrêt systématique en début de grossesse. On n'est pas tout égal là-dessus. Mais quand on rajoute cette question du tabou qui persiste autour des trois premiers mois, il faut pas dire mon dieu, c'est secret, il faut rien dire. Du coup, on s'enferme dans un truc qui peut vraiment nous isoler. Et moi, ce que je vous propose, c'est de vous autoriser à ralentir le rythme, que ce soit sur le plan professionnel et personnel. Si vous avez besoin d'un arrêt de travail, autorisez-vous. Franchement, votre corps, il est quand même en train de vous fabriquer un autre être humain que vous. Donc c'est quand même incroyable. Il y a un embryon, il y a un être humain qui est en train de se former à l'intérieur de vous. Ok, ça ne se voit pas, mais votre corps, il fait un effort. incroyable, et votre psyché aussi. Donc il faut s'autoriser à s'arrêter si on ressent le besoin. Mais si vous n'avez pas besoin, vous n'êtes pas obligé, évidemment. Vous n'êtes pas obligé de vous arrêter de vivre, vous pouvez continuer votre vie à peu près normalement. Il y a quelques petites choses à savoir, notamment sur le plan alimentaire. Si vous avez besoin de débriefer, la sage-femme est là pour ça, et si vous avez besoin d'un peu plus, je peux aussi vous renseigner. Concernant les nausées, il faudrait vraiment que je fasse un épisode à ce sujet. Je viens de taper dans ma barre de recherche d'épisodes Là, on est au 115e épisode, donc je ne sais même plus de quoi j'ai parlé. Mais je n'ai pas parlé des nausées. Donc, il faut vraiment que je fasse un épisode là-dessus. Mais globalement, si là, tout de suite, vous avez besoin de quelques tips, les nausées, c'est dû à ce ralentissement, ce jeu hormonal qui ralentit le corps. Donc, ce que je vous propose, c'est de manger le plus fractionné possible. Même si vous mangez huit fois dans la journée en petits bouts, ce n'est pas grave. Essayez d'avoir le moins possible le ventre vide parce que ça renforce les nausées. Quand vous vous levez... ayez une petite collation au réveil avant de poser le pied par terre du style des amandes, ça ça marche bien, ou des noisettes aussi, pour casser l'effet des nausées. Et évitez tout ce qui va être acidifiant, comme par exemple les produits laitiers, ça va favoriser les nausées. Mais cela dit, prenez ce qui passe, s'il n'y a que du kiwi qui passe, prenez du kiwi, ça dépend de vous et puis il faut tester des trucs. Puis parfois on a une appétence particulière pour un aliment et on a un dégoût de tout le reste, donc prenez ce qui passe. Le pain ça peut calmer aussi, voilà c'est pas grave si c'est pas très équilibré, si vraiment les nausées vous handicapent, ça viendra après, rétablir l'équilibre alimentaire, voilà faites déjà stratégie de survie pour commencer, prenez ce qui passe et mangez en petite quantité. Voilà pour ce nouvel épisode qui parle du début de grossesse, du premier trimestre, qui est une période vraiment particulière, ah non j'ai pas parlé de ce tabou, j'ai pas approfondi le sujet. Il y a vraiment un tabou persistant dans notre société qui veut que, qui voudrait qu'on ne parle pas de notre grossesse avant trois mois parce que risque de fausse couche plus accru. Donc c'est vrai que tant que l'embryogénèse n'est pas finie, c'est-à-dire la formation de l'embryon, et donc après on passe au stade fœtus et donc l'embryogénèse est finie, et donc il y a moins de rejet de cet embryon s'il y a un problème chromosomique ou génétique. Donc déjà, la plupart du temps... se trient, et je mets des gros guillemets parce que c'est pas très joli, mais pour bien comprendre de quoi on parle, cette sélection de la nature, elle se fait plutôt au premier trimestre, c'est vrai. Mais déjà, c'est la plupart du temps, parfois non, et on découvre les maladies plus tard, donc c'est pas une garantie de passer le premier trimestre, ça veut pas dire qu'il n'y aura jamais de problème. Et puis même quand on a accouché, en fait, toute la vie, il peut y avoir un problème dans la vie de notre enfant. Déjà, de se dire ça, je sais pas si ça rassure, mais en même temps, bah... qui donne la vie, donne potentiellement tout le reste, le pendant de la vie. Donc ce tabou des trois mois, il est très binaire, mais en fait, une grossesse, c'est pas aussi binaire que ça. Et en fait, ce tabou, il est un peu con aussi, parce que, pardon, je suis vulgaire, mais si vous avez des personnes autour de vous avec qui vous vous sentez en sécurité de le dire, et que vous vous dites, ok, si la grossesse s'arrête, c'est possible, c'est pas impossible pour personne, est-ce que j'ai envie de le partager avec quelqu'un ? Si c'est non, absolument non, à vous de voir si du coup vous en parlez ou pas. Mais la plupart d'entre nous, on a quand même envie d'être épaulé dans ces moments-là. Donc libre à vous de choisir des interlocuteurs qui sauront vous épauler cas échéant. Il y a plus de chances que la grossesse aille au bout qu'elle n'aille pas au bout. Mais si dans l'éventualité où elle ne va pas au bout, vous avez besoin de le partager, dans ce cas pourquoi attendre les trois mois ? Ça c'est vraiment une réflexion. qu'il faut entamer vous seul si vous êtes en solo mais si vous êtes en couple d'en discuter avec votre chéri voilà ça y est là j'ai vraiment fini de parler du premier trimestre de grossesse j'espère que ça vous donne des clés concrètes parce que je trouve qu'on manque de concret dans cette période là on sait pas trop à quel sein se vouer clairement donc voilà c'était un max d'informations que j'ai pu vous donner qui me sont venues si vous avez besoin d'aller plus loin je reste dispo, que ce soit en présentiel ou en visio, n'hésitez pas à me contacter, je me ferai un plaisir de fixer un rendez-vous une visio c'est une heure et quart, donc ça se trouve assez facilement dans mon agenda si vous voulez qu'on se voit, c'est tout aussi facile, si vous êtes dans le 56 ou aux alentours mais voilà, j'accompagne des personnes à travers le monde entier, grâce à cette technologie qu'est internet donc ne restez pas seul dans cette période là, n'hésitez pas à faire appel à moi ou une de mes collègues. Je vous souhaite sur ce une bonne continuation. Si vous êtes dans cette situation où vous venez découvrir votre grossesse ou que vous êtes au début de grossesse, je vous souhaite vraiment tout le meilleur et aussi de traverser ce chamboulement avec le plus de douceur possible. Et je vous souhaite une belle fin de journée, une belle suite de grossesse, évidemment. Et je vous dis à la semaine prochaine pour un nouvel épisode. Merci pour votre écoute et votre confiance. Si vous aimez mon podcast, je vous souhaite Vous pouvez m'aider à le rendre plus visible en me mettant une note et un avis sur votre appli de podcast. Vous pouvez aussi partager auprès de vos proches qui sont concernés. Et si vous souhaitez vous aussi être accompagné sur votre chemin du désir d'enfant et de la maternité, mes séances se font au cabinet à Vannes ou à distance par visio. Envoyez-moi un message privé sur Insta ou un mail à edvige-intempournaître.fr A bientôt !

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Le test affiche deux barres... et soudain, les questionnements et les émotions fusent !

Vous savez que votre vie va changer, et en même temps c'est si... irréel !

A qui le dire ? Qui consulter ? Dois-je me projeter ? Comment supporter les symptomes ?


J'avais déjà enregistré un épisode pour parler du premier trimestre, et c'est de loin l'épisode le plus écouté du podcast (épisode 28). Voici de nouvelles pistes de réflexion, je vous conseille d'écouter les deux ;)


🙋🏻 vous souhaitez être accompagné.e ? :

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🌿 Pour en savoir plus sur mon accompagnement : découvrir mon site


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    Vous écoutez Un Temps pour Naître, le podcast qui parle de la maternité vue de l'intérieur. Je suis Edwige Caloc, accompagnante en périnatalité à Vannes, en Bretagne et en visio. Ce podcast, c'est la continuité de mon métier. Je brise les taboules et je vous donne des informations et des ressources pour vous aider à vivre votre désir d'enfant et votre maternité avec plus de conscience et plus de puissance. Bon épisode ! Hello et bienvenue sur le podcast Un Temps pour Naître. Aujourd'hui, on va parler du premier trimestre de grossesse. J'ai déjà fait un épisode qui s'appelle, mystérieusement, le premier trimestre de grossesse, c'est l'épisode 28. Si vous ne l'avez pas encore écouté, je vous invite à aller aussi l'écouter, en plus de celui-là, bien sûr, si vous êtes concernés, ce qui est certainement le cas. En fait, l'épisode 28, c'est un énorme carton dans mon podcast, c'est de loin l'épisode le plus écouté. Donc, qu'est-ce que j'en déduis ? C'est que c'est une... période qui vous questionne, où il y a vraiment besoin de partage plus que jamais. Et donc je me suis dit que j'allais poursuivre aujourd'hui la réflexion, vous proposer une sorte de guide de survie dans ce premier trimestre. Ces épisodes, je ne les sors pas de ma botte secrète en fait, ils naissent de mes accompagnements. Et donc moi j'écoute les personnes que j'accompagne et je souligne et je soulève des questionnements. Donc aujourd'hui je vais essayer de vous apporter des clés pour que vous y voyez un petit peu plus clair. Si vous êtes... tout début de grossesse et que vous êtes un peu perdu, un peu paumé, vous manquez de partage, vous manquez d'infos, restez ici, installez-vous, l'épisode est fait pour vous. Alors déjà, j'aimerais commencer par vous partager une réflexion autour de la découverte de la grossesse. La plupart du temps, nous découvrons notre grossesse grâce à un test, un test urinaire. Donc c'est une petite bandelette qui va détecter un certain taux d'hormones de grossesse qui s'appelle la bêta HCG. Et donc il nous suffit de faire pipi sur un petit bâtonnet qui va nous donner tout de suite, instantanément, l'information de but en blanc si on est enceinte ou pas. Et ça, ça arrive assez précocement dans la grossesse. Mais quand on y réfléchit, c'est quand même très récent qu'on arrive à avoir l'information avant que notre corps nous l'envoie. C'est-à-dire que c'est un morceau de plastique qui va nous dire un truc hyper important qui va changer notre vie pour toujours. Sans qu'on ait l'information de notre corps. Et qu'est-ce que ça génère ? Ça génère une différence chronologique entre l'information rationnelle qu'on va avoir dans la tête et le message corporel qui va nous être envoyé. Bien qu'il y a beaucoup de femmes qui reçoivent des messages comme une tension dans les seins, des débuts de nausées, une fatigue, des tiraillements en bas du ventre, mais globalement, on n'est pas encore en capacité d'être sûre d'être enceinte. On peut avoir un retard de règles aussi, bien entendu. Mais nos grands-mères, jusqu'à l'époque de nos grands-mères, en fait, il n'y avait pas ces bandelettes urinaires. Et donc, il y avait un peu plus de temps pour pouvoir faire un jeu de piste, entre guillemets, sur la découverte de la grossesse. Qui plus est, aujourd'hui, on a quand même plus de choix. Donc, ça dépend où vous habitez, où vous en êtes. Et puis, c'est possible que ce soit une grossesse qui ne soit pas désirée et pas attendue. Donc, je nuance. Mais en 2023, on a... accès à la contraception. Donc, il y a aussi cet enjeu contraceptif autour du désir d'enfant ou alors de la volonté de procréer. Et donc, cette différence de chronologie entre l'information qu'on reçoit et la capacité du corps à nous envoyer le message peut générer un tas d'émotions qui ont un lien avec une notion d'incertitude, d'être perdu, voire d'être paniqué. C'est complètement différent. antinomique avec l'empowerment qui est je prends possession de mes propres ressources pour pouvoir aller de l'avant. Là c'est un élément extérieur qui vient nous donner l'information. Donc ça peut être très lourd à porter. Qui plus est, la plupart du temps, les femmes qui vont uriner sur ce test et recevoir l'information de la grossesse, qu'elle soit désirée ou pas, il y a cette charge, cette charge d'attente de savoir et la charge de l'annonce auprès du... conjoint ou de la conjointe si vous êtes en couple. Donc il y a quand même un poids qui repose dès ce moment-là sur nos épaules. Ajoutons à tous ces questionnements l'enjeu du désir ou non-désir de cette grossesse. Évidemment, ça ne va pas générer les mêmes émotions. Mais même quand c'est attendu, ça peut générer des émotions hyper ambivalentes et y compris... Quand c'est attendu depuis longtemps. Et puis parfois, la grossesse arrive au moment où on ne l'attendait pas forcément, même si c'était désiré. En fait, tout ça, ce sont des notions qui viennent se confronter, qui ne sont pas tout blanc ou tout noir la plupart du temps. Et donc, cette grande ambivalence, elle est assez commune pour beaucoup de femmes. Il y a peu de femmes qui vont juste se réjouir. Souvent, c'est beaucoup plus complexe que ça. Donc, c'est important qu'on en parle parce que, souvent, on se rajoute une couche de culpabilité. j'ai pas profité de la nouvelle, c'est souvent quelque chose qui revient. Bah oui, mais en fait, là tu te prends en pleine face, l'information que ta vie va changer, et tu sais pas trop comment réagir quoi. Donc oui, ok, ça peut être attendu et ça peut être de la joie, mais il peut y avoir toute une palette d'émotions. Et si c'était pas une grossesse attendue, ça peut aussi générer une émotion plaisante qu'on n'attendait pas. Donc tout ça, c'est normal. Sachez-le, c'est normal, faut pas se rajouter une couche de culpabilité. en plus. Ceci étant dit, souvent, on se demande, ok, qu'est-ce que je fais maintenant ? J'ai l'information sur mon test pipi que je suis enceinte, je fais quoi ? Et souvent, les femmes sont paumées, perdues. Donc moi, ce que je vous propose, c'est de contacter une sage-femme libérale. La sage-femme, c'est la professionnelle de la santé physiologique, sexuelle et obstétrique de la femme. Ça veut dire qu'en fait, elle s'occupe. du suivi de grossesse mais aussi du suivi gynécologique tant qu'il n'y a pas de pathologie. Elle s'occupe de toute la vie de la femme en fait qui est en bonne santé. Donc elle intervient dès les premières règles jusqu'à même après la ménopause. Et donc c'est l'interlocuteur qui me semble le plus privilégié parce que la sage-femme est une grande connaisseuse de cette période de vie et elle prend un peu plus de temps que les gynécologues parce qu'elle n'est pas spécialisée dans la pathologie. Là où le gynécologue va aller un peu plus vite, les consultations durent moins longtemps. parce que c'est un spécialiste de la pathologie. Donc lui, le gynécologue va prendre moins le temps d'expliquer, parce qu'il est plus en recherche d'un éventuel problème, et s'il n'y a pas de problème, il donne les prescriptions, mais en règle générale, le gynécologue a moins la propension à donner des explications. Donc je pense que la sage-femme est le meilleur allié, la meilleure alliée dans ce moment où on vient de découvrir notre grossesse, et on a besoin d'entamer un suivi médical. Donc la sage-femme, elle va... échanger avec vous, elle va vous poser des questions, elle est là aussi pour répondre à vos questions, elle va vous prescrire un bilan sanguin qui va vous permettre de doser l'hormone de grossesse, donc d'avoir une information plus précise que le test de grossesse, et elle va vous prescrire d'autres choses comme par exemple de l'acide folique, qui est une vitamine indispensable en début de grossesse pour éviter certaines malformations. Et puis elle va pourquoi pas vous proposer d'autres rendez-vous. Donc ça c'est déjà une première étape. prendre contact avec une sage-femme qui va un peu plus vous guider, au moins sur le plan médical. En plus de l'acide folique, moi ce que je vous propose, c'est de rajouter des oméga-3. Donc soit vous pouvez prendre des compléments alimentaires oméga-3, ce n'est pas remboursé, ou alors vous pouvez aller les chercher dans des huiles, tout simplement. Donc le mieux, c'est d'aller chercher des huiles en biocop, car elles sont bio et pressées à froid, et donc vous trouvez le mélange oméga-3. C'est un mélange de plusieurs huiles et vous pouvez consommer à peu près 3 cuillères par jour. Et pourquoi c'est important ? C'est qu'on manque beaucoup d'oméga 3. La plupart d'entre nous manquent d'oméga 3. Et donc c'est une graisse, mais c'est une bonne graisse. En fait c'est la graisse qui va permettre la souplesse et la bonne formation de la membrane des cellules. Donc bien sûr dans la division embryonnaire c'est super important. Donc je vous propose de rajouter des oméga 3, donc d'aller en biocop, rajouter ça. On peut rajouter d'autres choses, mais là je ne vais pas m'étaler sur le sujet, je pense que ça rentre dans le cadre d'un accompagnement, peut-être d'un autre épisode, pourquoi pas. La sage-femme va probablement vous parler d'une échographie de datation. L'échographie de datation, ça ne fait pas partie des trois échographies proposées systématiquement dans le suivi de grossesse, c'est une échographie qui vient en plus, qui permet de dater à plus ou moins trois jours la grossesse et de vérifier qu'il y a bien un embryon avec une activité cardiaque. Donc quand j'ai... En général, cette échographie est effectuée autour de 7-8 semaines d'aménorée. C'est en option, mais la plupart des femmes sont quand même contentes d'avoir cette information. Mais ce n'est pas obligatoire. Si ça ne vous parle pas, vous n'êtes pas obligés de la faire. Et je reviens sur le terme « semaine d'aménorée » versus « semaine de grossesse » . Les semaines de grossesse, c'est le nombre de semaines qu'il y a entre l'installation de la grossesse et là où vous en êtes, dans votre grossesse. Les semaines d'aménorée, c'est les semaines d'absence de règles. Donc, conventionnellement, c'est les semaines de grossesse et on rajoute deux semaines avant. Parce qu'entre l'absence de règles et la fécondation, sur un cycle qu'on apprend dans les cours de SVT, il y a 28 jours, donc ça fait la moitié, 14 jours. Cela dit... Ça ne concerne que 13% des femmes. Donc, si on détecte par exemple 3 semaines de grossesse, on compte 5 semaines d'aménorée, mais ça ne veut pas dire que vous avez une absence de règles depuis 5 semaines, ça peut faire plus. Mais conventionnellement, on rajoute 2 semaines. Je ne sais pas si c'est clair, si vous avez besoin d'éclairage. On peut en discuter. Mais globalement, il y a 2 semaines d'écart. Semaine d'aménorée, il y a 2 semaines de plus que semaine de grossesse. Maintenant, si vous ressentez le besoin d'avoir plus de suivi, notamment la plupart du temps, c'est pour savoir s'il y a toujours une évolution de l'hormone de grossesse, si l'embryon est bien accroché et qu'il y a une évolution. Au début de la grossesse, vous pouvez faire plusieurs dosages de bêta HCG. Ça ne sert à rien de la faire tous les jours. Ce n'est pas du tout intéressant parce que ce n'est pas une hormone qui évolue de façon totalement linéaire. En fait, moi je ne trouve pas ça intéressant d'aller checker tous les jours en mode obsessionnel. Je sais que ça peut être... obsessionnel, surtout quand on a vécu un événement comme une perte de grossesse ou un parcours PM. C'est plus fréquent mais ça peut arriver même si on n'a pas vécu tout ça, d'avoir vraiment peur que la grossesse s'arrête. Donc pour moi c'est un juste équilibre entre contrôler peut-être un peu plus et ne pas rester avec un questionnement qui nous empêche de dormir et qui nous angoisse, évidemment. Mais si là on tombe dans l'obsession, c'est aussi d'apprendre à conjuguer avec une certaine patience entre ces rendez-vous et dans ce cas faites-vous accompagner par qui ? Par moi, par une accompagnante périnatale, moi ou une collègue parce que on est aussi là pour accueillir vos émotions, vos questionnements, tout ce chamboulement qu'il y a à l'intérieur. Je précise dans cette volonté de vouloir contrôler un petit peu plus, vous pouvez pas forcément faire d'écho avant 7-8 semaines d'aménorrhée, en fait ça va pas être hyper intéressant parce qu'on va quasi rien voir, il n'y aura pas de battements cardiaques, c'est trop petit. Et après ça, vous pouvez faire peut-être plus d'échographie, il faut trouver un praticien qui a le matériel. Et il y a aussi ce qu'on appelle le Doppler. Donc les sages-femmes sont équipées d'un petit appareil qui permet d'entendre le rythme cardiaque. Ça se vend en vente libre sur internet, moi je vous déconseille fortement d'aller vous en procurer un, parce que c'est le meilleur moyen pour se faire des coups de flip et de rentrer dans un truc obsessionnel vraiment malsain. Donc vaut mieux aller consulter et trouver. un professionnel de santé de confiance, voire plusieurs. Si vous avez une sage-femme qui n'a pas d'appareil à échographie, elle aura un Doppler à coup sûr, mais un appareil à échographie, ce n'est pas du tout indispensable pour être sage-femme. Donc ça se peut que ça soit conjugué avec un échographiste, soit en maternité, soit en libéral. Voilà pour le plan médical. Et donc j'ai un petit peu introduit le sujet. Pour tout le reste, si vous avez des questionnements un peu plus précis, un peu moins médicaux, Si vous avez besoin d'être accueilli dans ce chamboulement émotionnel, psychologique, vous avez besoin de déposer vos émotions, vous avez besoin d'y voir plus clair, pensez à l'accompagnement périnatal. Oui, c'est mon rôle. Je vois beaucoup de femmes et de couples en tout début de grossesse, et j'ai même des personnes qui viennent me voir en désir d'enfant, et qui savent d'emblée que le jour où le test sera positif, elles auront d'autant plus besoin de cet accompagnement pour éponger ce côté émotionnel. qui va être explosif. Et ce, pour plein de raisons, notamment celles qu'on a évoquées, mais aussi parce qu'on vient toucher à une nouvelle dimension de soi. Que ce soit le premier enfant ou pas, on ouvre un processus de vie qui va, oui, changer notre vie. Et on change de statut. Qui plus est, quand c'est le premier enfant, potentiellement, on sait que notre vie va littéralement changer, mais pour l'instant, il ne se passe pas grand-chose à part des symptômes comme de la fatigue ou des nausées, le plus conventionnellement. parlant. Donc ça peut être très difficile d'avancer avec sérénité. Donc moi je suis là pour vous apporter une oreille attentive dans cette phase délicate, vous apporter un max d'informations, répondre le plus précisément à vos questionnements et de la façon la plus exhaustive possible. Je suis là aussi pour prendre soin de vous, vous relaxer. En début de grossesse, certes, on peut pas masser comme on veut, mais je pratique la cupression qui permet déjà une bonne accroche embryonnaire, ça favorise Et ça permet de se relaxer, de pouvoir se relâcher, lâcher le mental et lâcher un peu plus prise. Dans les rendez-vous d'accompagnement, on a plus de temps que dans les rendez-vous médicaux. Il y a plus de disponibilité de la part de l'accompagnante. En fait, il y a le suivi médical et puis il y a le suivi de l'accompagnante qui est différent et qui ne relève pas de la même compétence. Ça c'est dit. Je reparle un peu des symptômes de fatigue et de nausée. En fait, ce qu'il faut bien comprendre, c'est que, oui, les symptômes de début de grossesse, pour beaucoup de femmes, ils sont vraiment pas cools. En fait, le corps de la femme est en train de ralentir pour pouvoir accepter cette greffe. La moitié du patrimoine génétique de cet embryon, si ce n'est la totalité dans les cas de don de gamètes, ça peut arriver, mais la plupart du temps, c'est le gamète de cette femme qui porte l'enfant avec le gamète de son conjoint. La plupart du temps, je précise, il y a de toute façon... une greffe d'un patrimoine génétique qui n'est pas le nôtre. Et donc pour ça, pour pas faire de rejet de cet embryon, le corps a tout prévu. Mais du coup, il se met en mode slow. Donc il y a de la fatigue, difficulté digestive, nausée, tout ça, ça fait partie du package pour beaucoup de femmes. Et donc c'est pas évident, surtout quand on travaille. Il n'y a pas d'arrêt systématique en début de grossesse. On n'est pas tout égal là-dessus. Mais quand on rajoute cette question du tabou qui persiste autour des trois premiers mois, il faut pas dire mon dieu, c'est secret, il faut rien dire. Du coup, on s'enferme dans un truc qui peut vraiment nous isoler. Et moi, ce que je vous propose, c'est de vous autoriser à ralentir le rythme, que ce soit sur le plan professionnel et personnel. Si vous avez besoin d'un arrêt de travail, autorisez-vous. Franchement, votre corps, il est quand même en train de vous fabriquer un autre être humain que vous. Donc c'est quand même incroyable. Il y a un embryon, il y a un être humain qui est en train de se former à l'intérieur de vous. Ok, ça ne se voit pas, mais votre corps, il fait un effort. incroyable, et votre psyché aussi. Donc il faut s'autoriser à s'arrêter si on ressent le besoin. Mais si vous n'avez pas besoin, vous n'êtes pas obligé, évidemment. Vous n'êtes pas obligé de vous arrêter de vivre, vous pouvez continuer votre vie à peu près normalement. Il y a quelques petites choses à savoir, notamment sur le plan alimentaire. Si vous avez besoin de débriefer, la sage-femme est là pour ça, et si vous avez besoin d'un peu plus, je peux aussi vous renseigner. Concernant les nausées, il faudrait vraiment que je fasse un épisode à ce sujet. Je viens de taper dans ma barre de recherche d'épisodes Là, on est au 115e épisode, donc je ne sais même plus de quoi j'ai parlé. Mais je n'ai pas parlé des nausées. Donc, il faut vraiment que je fasse un épisode là-dessus. Mais globalement, si là, tout de suite, vous avez besoin de quelques tips, les nausées, c'est dû à ce ralentissement, ce jeu hormonal qui ralentit le corps. Donc, ce que je vous propose, c'est de manger le plus fractionné possible. Même si vous mangez huit fois dans la journée en petits bouts, ce n'est pas grave. Essayez d'avoir le moins possible le ventre vide parce que ça renforce les nausées. Quand vous vous levez... ayez une petite collation au réveil avant de poser le pied par terre du style des amandes, ça ça marche bien, ou des noisettes aussi, pour casser l'effet des nausées. Et évitez tout ce qui va être acidifiant, comme par exemple les produits laitiers, ça va favoriser les nausées. Mais cela dit, prenez ce qui passe, s'il n'y a que du kiwi qui passe, prenez du kiwi, ça dépend de vous et puis il faut tester des trucs. Puis parfois on a une appétence particulière pour un aliment et on a un dégoût de tout le reste, donc prenez ce qui passe. Le pain ça peut calmer aussi, voilà c'est pas grave si c'est pas très équilibré, si vraiment les nausées vous handicapent, ça viendra après, rétablir l'équilibre alimentaire, voilà faites déjà stratégie de survie pour commencer, prenez ce qui passe et mangez en petite quantité. Voilà pour ce nouvel épisode qui parle du début de grossesse, du premier trimestre, qui est une période vraiment particulière, ah non j'ai pas parlé de ce tabou, j'ai pas approfondi le sujet. Il y a vraiment un tabou persistant dans notre société qui veut que, qui voudrait qu'on ne parle pas de notre grossesse avant trois mois parce que risque de fausse couche plus accru. Donc c'est vrai que tant que l'embryogénèse n'est pas finie, c'est-à-dire la formation de l'embryon, et donc après on passe au stade fœtus et donc l'embryogénèse est finie, et donc il y a moins de rejet de cet embryon s'il y a un problème chromosomique ou génétique. Donc déjà, la plupart du temps... se trient, et je mets des gros guillemets parce que c'est pas très joli, mais pour bien comprendre de quoi on parle, cette sélection de la nature, elle se fait plutôt au premier trimestre, c'est vrai. Mais déjà, c'est la plupart du temps, parfois non, et on découvre les maladies plus tard, donc c'est pas une garantie de passer le premier trimestre, ça veut pas dire qu'il n'y aura jamais de problème. Et puis même quand on a accouché, en fait, toute la vie, il peut y avoir un problème dans la vie de notre enfant. Déjà, de se dire ça, je sais pas si ça rassure, mais en même temps, bah... qui donne la vie, donne potentiellement tout le reste, le pendant de la vie. Donc ce tabou des trois mois, il est très binaire, mais en fait, une grossesse, c'est pas aussi binaire que ça. Et en fait, ce tabou, il est un peu con aussi, parce que, pardon, je suis vulgaire, mais si vous avez des personnes autour de vous avec qui vous vous sentez en sécurité de le dire, et que vous vous dites, ok, si la grossesse s'arrête, c'est possible, c'est pas impossible pour personne, est-ce que j'ai envie de le partager avec quelqu'un ? Si c'est non, absolument non, à vous de voir si du coup vous en parlez ou pas. Mais la plupart d'entre nous, on a quand même envie d'être épaulé dans ces moments-là. Donc libre à vous de choisir des interlocuteurs qui sauront vous épauler cas échéant. Il y a plus de chances que la grossesse aille au bout qu'elle n'aille pas au bout. Mais si dans l'éventualité où elle ne va pas au bout, vous avez besoin de le partager, dans ce cas pourquoi attendre les trois mois ? Ça c'est vraiment une réflexion. qu'il faut entamer vous seul si vous êtes en solo mais si vous êtes en couple d'en discuter avec votre chéri voilà ça y est là j'ai vraiment fini de parler du premier trimestre de grossesse j'espère que ça vous donne des clés concrètes parce que je trouve qu'on manque de concret dans cette période là on sait pas trop à quel sein se vouer clairement donc voilà c'était un max d'informations que j'ai pu vous donner qui me sont venues si vous avez besoin d'aller plus loin je reste dispo, que ce soit en présentiel ou en visio, n'hésitez pas à me contacter, je me ferai un plaisir de fixer un rendez-vous une visio c'est une heure et quart, donc ça se trouve assez facilement dans mon agenda si vous voulez qu'on se voit, c'est tout aussi facile, si vous êtes dans le 56 ou aux alentours mais voilà, j'accompagne des personnes à travers le monde entier, grâce à cette technologie qu'est internet donc ne restez pas seul dans cette période là, n'hésitez pas à faire appel à moi ou une de mes collègues. Je vous souhaite sur ce une bonne continuation. Si vous êtes dans cette situation où vous venez découvrir votre grossesse ou que vous êtes au début de grossesse, je vous souhaite vraiment tout le meilleur et aussi de traverser ce chamboulement avec le plus de douceur possible. Et je vous souhaite une belle fin de journée, une belle suite de grossesse, évidemment. Et je vous dis à la semaine prochaine pour un nouvel épisode. Merci pour votre écoute et votre confiance. Si vous aimez mon podcast, je vous souhaite Vous pouvez m'aider à le rendre plus visible en me mettant une note et un avis sur votre appli de podcast. Vous pouvez aussi partager auprès de vos proches qui sont concernés. Et si vous souhaitez vous aussi être accompagné sur votre chemin du désir d'enfant et de la maternité, mes séances se font au cabinet à Vannes ou à distance par visio. Envoyez-moi un message privé sur Insta ou un mail à edvige-intempournaître.fr A bientôt !

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Le test affiche deux barres... et soudain, les questionnements et les émotions fusent !

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J'avais déjà enregistré un épisode pour parler du premier trimestre, et c'est de loin l'épisode le plus écouté du podcast (épisode 28). Voici de nouvelles pistes de réflexion, je vous conseille d'écouter les deux ;)


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Transcription

  • Speaker #0

    Vous écoutez Un Temps pour Naître, le podcast qui parle de la maternité vue de l'intérieur. Je suis Edwige Caloc, accompagnante en périnatalité à Vannes, en Bretagne et en visio. Ce podcast, c'est la continuité de mon métier. Je brise les taboules et je vous donne des informations et des ressources pour vous aider à vivre votre désir d'enfant et votre maternité avec plus de conscience et plus de puissance. Bon épisode ! Hello et bienvenue sur le podcast Un Temps pour Naître. Aujourd'hui, on va parler du premier trimestre de grossesse. J'ai déjà fait un épisode qui s'appelle, mystérieusement, le premier trimestre de grossesse, c'est l'épisode 28. Si vous ne l'avez pas encore écouté, je vous invite à aller aussi l'écouter, en plus de celui-là, bien sûr, si vous êtes concernés, ce qui est certainement le cas. En fait, l'épisode 28, c'est un énorme carton dans mon podcast, c'est de loin l'épisode le plus écouté. Donc, qu'est-ce que j'en déduis ? C'est que c'est une... période qui vous questionne, où il y a vraiment besoin de partage plus que jamais. Et donc je me suis dit que j'allais poursuivre aujourd'hui la réflexion, vous proposer une sorte de guide de survie dans ce premier trimestre. Ces épisodes, je ne les sors pas de ma botte secrète en fait, ils naissent de mes accompagnements. Et donc moi j'écoute les personnes que j'accompagne et je souligne et je soulève des questionnements. Donc aujourd'hui je vais essayer de vous apporter des clés pour que vous y voyez un petit peu plus clair. Si vous êtes... tout début de grossesse et que vous êtes un peu perdu, un peu paumé, vous manquez de partage, vous manquez d'infos, restez ici, installez-vous, l'épisode est fait pour vous. Alors déjà, j'aimerais commencer par vous partager une réflexion autour de la découverte de la grossesse. La plupart du temps, nous découvrons notre grossesse grâce à un test, un test urinaire. Donc c'est une petite bandelette qui va détecter un certain taux d'hormones de grossesse qui s'appelle la bêta HCG. Et donc il nous suffit de faire pipi sur un petit bâtonnet qui va nous donner tout de suite, instantanément, l'information de but en blanc si on est enceinte ou pas. Et ça, ça arrive assez précocement dans la grossesse. Mais quand on y réfléchit, c'est quand même très récent qu'on arrive à avoir l'information avant que notre corps nous l'envoie. C'est-à-dire que c'est un morceau de plastique qui va nous dire un truc hyper important qui va changer notre vie pour toujours. Sans qu'on ait l'information de notre corps. Et qu'est-ce que ça génère ? Ça génère une différence chronologique entre l'information rationnelle qu'on va avoir dans la tête et le message corporel qui va nous être envoyé. Bien qu'il y a beaucoup de femmes qui reçoivent des messages comme une tension dans les seins, des débuts de nausées, une fatigue, des tiraillements en bas du ventre, mais globalement, on n'est pas encore en capacité d'être sûre d'être enceinte. On peut avoir un retard de règles aussi, bien entendu. Mais nos grands-mères, jusqu'à l'époque de nos grands-mères, en fait, il n'y avait pas ces bandelettes urinaires. Et donc, il y avait un peu plus de temps pour pouvoir faire un jeu de piste, entre guillemets, sur la découverte de la grossesse. Qui plus est, aujourd'hui, on a quand même plus de choix. Donc, ça dépend où vous habitez, où vous en êtes. Et puis, c'est possible que ce soit une grossesse qui ne soit pas désirée et pas attendue. Donc, je nuance. Mais en 2023, on a... accès à la contraception. Donc, il y a aussi cet enjeu contraceptif autour du désir d'enfant ou alors de la volonté de procréer. Et donc, cette différence de chronologie entre l'information qu'on reçoit et la capacité du corps à nous envoyer le message peut générer un tas d'émotions qui ont un lien avec une notion d'incertitude, d'être perdu, voire d'être paniqué. C'est complètement différent. antinomique avec l'empowerment qui est je prends possession de mes propres ressources pour pouvoir aller de l'avant. Là c'est un élément extérieur qui vient nous donner l'information. Donc ça peut être très lourd à porter. Qui plus est, la plupart du temps, les femmes qui vont uriner sur ce test et recevoir l'information de la grossesse, qu'elle soit désirée ou pas, il y a cette charge, cette charge d'attente de savoir et la charge de l'annonce auprès du... conjoint ou de la conjointe si vous êtes en couple. Donc il y a quand même un poids qui repose dès ce moment-là sur nos épaules. Ajoutons à tous ces questionnements l'enjeu du désir ou non-désir de cette grossesse. Évidemment, ça ne va pas générer les mêmes émotions. Mais même quand c'est attendu, ça peut générer des émotions hyper ambivalentes et y compris... Quand c'est attendu depuis longtemps. Et puis parfois, la grossesse arrive au moment où on ne l'attendait pas forcément, même si c'était désiré. En fait, tout ça, ce sont des notions qui viennent se confronter, qui ne sont pas tout blanc ou tout noir la plupart du temps. Et donc, cette grande ambivalence, elle est assez commune pour beaucoup de femmes. Il y a peu de femmes qui vont juste se réjouir. Souvent, c'est beaucoup plus complexe que ça. Donc, c'est important qu'on en parle parce que, souvent, on se rajoute une couche de culpabilité. j'ai pas profité de la nouvelle, c'est souvent quelque chose qui revient. Bah oui, mais en fait, là tu te prends en pleine face, l'information que ta vie va changer, et tu sais pas trop comment réagir quoi. Donc oui, ok, ça peut être attendu et ça peut être de la joie, mais il peut y avoir toute une palette d'émotions. Et si c'était pas une grossesse attendue, ça peut aussi générer une émotion plaisante qu'on n'attendait pas. Donc tout ça, c'est normal. Sachez-le, c'est normal, faut pas se rajouter une couche de culpabilité. en plus. Ceci étant dit, souvent, on se demande, ok, qu'est-ce que je fais maintenant ? J'ai l'information sur mon test pipi que je suis enceinte, je fais quoi ? Et souvent, les femmes sont paumées, perdues. Donc moi, ce que je vous propose, c'est de contacter une sage-femme libérale. La sage-femme, c'est la professionnelle de la santé physiologique, sexuelle et obstétrique de la femme. Ça veut dire qu'en fait, elle s'occupe. du suivi de grossesse mais aussi du suivi gynécologique tant qu'il n'y a pas de pathologie. Elle s'occupe de toute la vie de la femme en fait qui est en bonne santé. Donc elle intervient dès les premières règles jusqu'à même après la ménopause. Et donc c'est l'interlocuteur qui me semble le plus privilégié parce que la sage-femme est une grande connaisseuse de cette période de vie et elle prend un peu plus de temps que les gynécologues parce qu'elle n'est pas spécialisée dans la pathologie. Là où le gynécologue va aller un peu plus vite, les consultations durent moins longtemps. parce que c'est un spécialiste de la pathologie. Donc lui, le gynécologue va prendre moins le temps d'expliquer, parce qu'il est plus en recherche d'un éventuel problème, et s'il n'y a pas de problème, il donne les prescriptions, mais en règle générale, le gynécologue a moins la propension à donner des explications. Donc je pense que la sage-femme est le meilleur allié, la meilleure alliée dans ce moment où on vient de découvrir notre grossesse, et on a besoin d'entamer un suivi médical. Donc la sage-femme, elle va... échanger avec vous, elle va vous poser des questions, elle est là aussi pour répondre à vos questions, elle va vous prescrire un bilan sanguin qui va vous permettre de doser l'hormone de grossesse, donc d'avoir une information plus précise que le test de grossesse, et elle va vous prescrire d'autres choses comme par exemple de l'acide folique, qui est une vitamine indispensable en début de grossesse pour éviter certaines malformations. Et puis elle va pourquoi pas vous proposer d'autres rendez-vous. Donc ça c'est déjà une première étape. prendre contact avec une sage-femme qui va un peu plus vous guider, au moins sur le plan médical. En plus de l'acide folique, moi ce que je vous propose, c'est de rajouter des oméga-3. Donc soit vous pouvez prendre des compléments alimentaires oméga-3, ce n'est pas remboursé, ou alors vous pouvez aller les chercher dans des huiles, tout simplement. Donc le mieux, c'est d'aller chercher des huiles en biocop, car elles sont bio et pressées à froid, et donc vous trouvez le mélange oméga-3. C'est un mélange de plusieurs huiles et vous pouvez consommer à peu près 3 cuillères par jour. Et pourquoi c'est important ? C'est qu'on manque beaucoup d'oméga 3. La plupart d'entre nous manquent d'oméga 3. Et donc c'est une graisse, mais c'est une bonne graisse. En fait c'est la graisse qui va permettre la souplesse et la bonne formation de la membrane des cellules. Donc bien sûr dans la division embryonnaire c'est super important. Donc je vous propose de rajouter des oméga 3, donc d'aller en biocop, rajouter ça. On peut rajouter d'autres choses, mais là je ne vais pas m'étaler sur le sujet, je pense que ça rentre dans le cadre d'un accompagnement, peut-être d'un autre épisode, pourquoi pas. La sage-femme va probablement vous parler d'une échographie de datation. L'échographie de datation, ça ne fait pas partie des trois échographies proposées systématiquement dans le suivi de grossesse, c'est une échographie qui vient en plus, qui permet de dater à plus ou moins trois jours la grossesse et de vérifier qu'il y a bien un embryon avec une activité cardiaque. Donc quand j'ai... En général, cette échographie est effectuée autour de 7-8 semaines d'aménorée. C'est en option, mais la plupart des femmes sont quand même contentes d'avoir cette information. Mais ce n'est pas obligatoire. Si ça ne vous parle pas, vous n'êtes pas obligés de la faire. Et je reviens sur le terme « semaine d'aménorée » versus « semaine de grossesse » . Les semaines de grossesse, c'est le nombre de semaines qu'il y a entre l'installation de la grossesse et là où vous en êtes, dans votre grossesse. Les semaines d'aménorée, c'est les semaines d'absence de règles. Donc, conventionnellement, c'est les semaines de grossesse et on rajoute deux semaines avant. Parce qu'entre l'absence de règles et la fécondation, sur un cycle qu'on apprend dans les cours de SVT, il y a 28 jours, donc ça fait la moitié, 14 jours. Cela dit... Ça ne concerne que 13% des femmes. Donc, si on détecte par exemple 3 semaines de grossesse, on compte 5 semaines d'aménorée, mais ça ne veut pas dire que vous avez une absence de règles depuis 5 semaines, ça peut faire plus. Mais conventionnellement, on rajoute 2 semaines. Je ne sais pas si c'est clair, si vous avez besoin d'éclairage. On peut en discuter. Mais globalement, il y a 2 semaines d'écart. Semaine d'aménorée, il y a 2 semaines de plus que semaine de grossesse. Maintenant, si vous ressentez le besoin d'avoir plus de suivi, notamment la plupart du temps, c'est pour savoir s'il y a toujours une évolution de l'hormone de grossesse, si l'embryon est bien accroché et qu'il y a une évolution. Au début de la grossesse, vous pouvez faire plusieurs dosages de bêta HCG. Ça ne sert à rien de la faire tous les jours. Ce n'est pas du tout intéressant parce que ce n'est pas une hormone qui évolue de façon totalement linéaire. En fait, moi je ne trouve pas ça intéressant d'aller checker tous les jours en mode obsessionnel. Je sais que ça peut être... obsessionnel, surtout quand on a vécu un événement comme une perte de grossesse ou un parcours PM. C'est plus fréquent mais ça peut arriver même si on n'a pas vécu tout ça, d'avoir vraiment peur que la grossesse s'arrête. Donc pour moi c'est un juste équilibre entre contrôler peut-être un peu plus et ne pas rester avec un questionnement qui nous empêche de dormir et qui nous angoisse, évidemment. Mais si là on tombe dans l'obsession, c'est aussi d'apprendre à conjuguer avec une certaine patience entre ces rendez-vous et dans ce cas faites-vous accompagner par qui ? Par moi, par une accompagnante périnatale, moi ou une collègue parce que on est aussi là pour accueillir vos émotions, vos questionnements, tout ce chamboulement qu'il y a à l'intérieur. Je précise dans cette volonté de vouloir contrôler un petit peu plus, vous pouvez pas forcément faire d'écho avant 7-8 semaines d'aménorrhée, en fait ça va pas être hyper intéressant parce qu'on va quasi rien voir, il n'y aura pas de battements cardiaques, c'est trop petit. Et après ça, vous pouvez faire peut-être plus d'échographie, il faut trouver un praticien qui a le matériel. Et il y a aussi ce qu'on appelle le Doppler. Donc les sages-femmes sont équipées d'un petit appareil qui permet d'entendre le rythme cardiaque. Ça se vend en vente libre sur internet, moi je vous déconseille fortement d'aller vous en procurer un, parce que c'est le meilleur moyen pour se faire des coups de flip et de rentrer dans un truc obsessionnel vraiment malsain. Donc vaut mieux aller consulter et trouver. un professionnel de santé de confiance, voire plusieurs. Si vous avez une sage-femme qui n'a pas d'appareil à échographie, elle aura un Doppler à coup sûr, mais un appareil à échographie, ce n'est pas du tout indispensable pour être sage-femme. Donc ça se peut que ça soit conjugué avec un échographiste, soit en maternité, soit en libéral. Voilà pour le plan médical. Et donc j'ai un petit peu introduit le sujet. Pour tout le reste, si vous avez des questionnements un peu plus précis, un peu moins médicaux, Si vous avez besoin d'être accueilli dans ce chamboulement émotionnel, psychologique, vous avez besoin de déposer vos émotions, vous avez besoin d'y voir plus clair, pensez à l'accompagnement périnatal. Oui, c'est mon rôle. Je vois beaucoup de femmes et de couples en tout début de grossesse, et j'ai même des personnes qui viennent me voir en désir d'enfant, et qui savent d'emblée que le jour où le test sera positif, elles auront d'autant plus besoin de cet accompagnement pour éponger ce côté émotionnel. qui va être explosif. Et ce, pour plein de raisons, notamment celles qu'on a évoquées, mais aussi parce qu'on vient toucher à une nouvelle dimension de soi. Que ce soit le premier enfant ou pas, on ouvre un processus de vie qui va, oui, changer notre vie. Et on change de statut. Qui plus est, quand c'est le premier enfant, potentiellement, on sait que notre vie va littéralement changer, mais pour l'instant, il ne se passe pas grand-chose à part des symptômes comme de la fatigue ou des nausées, le plus conventionnellement. parlant. Donc ça peut être très difficile d'avancer avec sérénité. Donc moi je suis là pour vous apporter une oreille attentive dans cette phase délicate, vous apporter un max d'informations, répondre le plus précisément à vos questionnements et de la façon la plus exhaustive possible. Je suis là aussi pour prendre soin de vous, vous relaxer. En début de grossesse, certes, on peut pas masser comme on veut, mais je pratique la cupression qui permet déjà une bonne accroche embryonnaire, ça favorise Et ça permet de se relaxer, de pouvoir se relâcher, lâcher le mental et lâcher un peu plus prise. Dans les rendez-vous d'accompagnement, on a plus de temps que dans les rendez-vous médicaux. Il y a plus de disponibilité de la part de l'accompagnante. En fait, il y a le suivi médical et puis il y a le suivi de l'accompagnante qui est différent et qui ne relève pas de la même compétence. Ça c'est dit. Je reparle un peu des symptômes de fatigue et de nausée. En fait, ce qu'il faut bien comprendre, c'est que, oui, les symptômes de début de grossesse, pour beaucoup de femmes, ils sont vraiment pas cools. En fait, le corps de la femme est en train de ralentir pour pouvoir accepter cette greffe. La moitié du patrimoine génétique de cet embryon, si ce n'est la totalité dans les cas de don de gamètes, ça peut arriver, mais la plupart du temps, c'est le gamète de cette femme qui porte l'enfant avec le gamète de son conjoint. La plupart du temps, je précise, il y a de toute façon... une greffe d'un patrimoine génétique qui n'est pas le nôtre. Et donc pour ça, pour pas faire de rejet de cet embryon, le corps a tout prévu. Mais du coup, il se met en mode slow. Donc il y a de la fatigue, difficulté digestive, nausée, tout ça, ça fait partie du package pour beaucoup de femmes. Et donc c'est pas évident, surtout quand on travaille. Il n'y a pas d'arrêt systématique en début de grossesse. On n'est pas tout égal là-dessus. Mais quand on rajoute cette question du tabou qui persiste autour des trois premiers mois, il faut pas dire mon dieu, c'est secret, il faut rien dire. Du coup, on s'enferme dans un truc qui peut vraiment nous isoler. Et moi, ce que je vous propose, c'est de vous autoriser à ralentir le rythme, que ce soit sur le plan professionnel et personnel. Si vous avez besoin d'un arrêt de travail, autorisez-vous. Franchement, votre corps, il est quand même en train de vous fabriquer un autre être humain que vous. Donc c'est quand même incroyable. Il y a un embryon, il y a un être humain qui est en train de se former à l'intérieur de vous. Ok, ça ne se voit pas, mais votre corps, il fait un effort. incroyable, et votre psyché aussi. Donc il faut s'autoriser à s'arrêter si on ressent le besoin. Mais si vous n'avez pas besoin, vous n'êtes pas obligé, évidemment. Vous n'êtes pas obligé de vous arrêter de vivre, vous pouvez continuer votre vie à peu près normalement. Il y a quelques petites choses à savoir, notamment sur le plan alimentaire. Si vous avez besoin de débriefer, la sage-femme est là pour ça, et si vous avez besoin d'un peu plus, je peux aussi vous renseigner. Concernant les nausées, il faudrait vraiment que je fasse un épisode à ce sujet. Je viens de taper dans ma barre de recherche d'épisodes Là, on est au 115e épisode, donc je ne sais même plus de quoi j'ai parlé. Mais je n'ai pas parlé des nausées. Donc, il faut vraiment que je fasse un épisode là-dessus. Mais globalement, si là, tout de suite, vous avez besoin de quelques tips, les nausées, c'est dû à ce ralentissement, ce jeu hormonal qui ralentit le corps. Donc, ce que je vous propose, c'est de manger le plus fractionné possible. Même si vous mangez huit fois dans la journée en petits bouts, ce n'est pas grave. Essayez d'avoir le moins possible le ventre vide parce que ça renforce les nausées. Quand vous vous levez... ayez une petite collation au réveil avant de poser le pied par terre du style des amandes, ça ça marche bien, ou des noisettes aussi, pour casser l'effet des nausées. Et évitez tout ce qui va être acidifiant, comme par exemple les produits laitiers, ça va favoriser les nausées. Mais cela dit, prenez ce qui passe, s'il n'y a que du kiwi qui passe, prenez du kiwi, ça dépend de vous et puis il faut tester des trucs. Puis parfois on a une appétence particulière pour un aliment et on a un dégoût de tout le reste, donc prenez ce qui passe. Le pain ça peut calmer aussi, voilà c'est pas grave si c'est pas très équilibré, si vraiment les nausées vous handicapent, ça viendra après, rétablir l'équilibre alimentaire, voilà faites déjà stratégie de survie pour commencer, prenez ce qui passe et mangez en petite quantité. Voilà pour ce nouvel épisode qui parle du début de grossesse, du premier trimestre, qui est une période vraiment particulière, ah non j'ai pas parlé de ce tabou, j'ai pas approfondi le sujet. Il y a vraiment un tabou persistant dans notre société qui veut que, qui voudrait qu'on ne parle pas de notre grossesse avant trois mois parce que risque de fausse couche plus accru. Donc c'est vrai que tant que l'embryogénèse n'est pas finie, c'est-à-dire la formation de l'embryon, et donc après on passe au stade fœtus et donc l'embryogénèse est finie, et donc il y a moins de rejet de cet embryon s'il y a un problème chromosomique ou génétique. Donc déjà, la plupart du temps... se trient, et je mets des gros guillemets parce que c'est pas très joli, mais pour bien comprendre de quoi on parle, cette sélection de la nature, elle se fait plutôt au premier trimestre, c'est vrai. Mais déjà, c'est la plupart du temps, parfois non, et on découvre les maladies plus tard, donc c'est pas une garantie de passer le premier trimestre, ça veut pas dire qu'il n'y aura jamais de problème. Et puis même quand on a accouché, en fait, toute la vie, il peut y avoir un problème dans la vie de notre enfant. Déjà, de se dire ça, je sais pas si ça rassure, mais en même temps, bah... qui donne la vie, donne potentiellement tout le reste, le pendant de la vie. Donc ce tabou des trois mois, il est très binaire, mais en fait, une grossesse, c'est pas aussi binaire que ça. Et en fait, ce tabou, il est un peu con aussi, parce que, pardon, je suis vulgaire, mais si vous avez des personnes autour de vous avec qui vous vous sentez en sécurité de le dire, et que vous vous dites, ok, si la grossesse s'arrête, c'est possible, c'est pas impossible pour personne, est-ce que j'ai envie de le partager avec quelqu'un ? Si c'est non, absolument non, à vous de voir si du coup vous en parlez ou pas. Mais la plupart d'entre nous, on a quand même envie d'être épaulé dans ces moments-là. Donc libre à vous de choisir des interlocuteurs qui sauront vous épauler cas échéant. Il y a plus de chances que la grossesse aille au bout qu'elle n'aille pas au bout. Mais si dans l'éventualité où elle ne va pas au bout, vous avez besoin de le partager, dans ce cas pourquoi attendre les trois mois ? Ça c'est vraiment une réflexion. qu'il faut entamer vous seul si vous êtes en solo mais si vous êtes en couple d'en discuter avec votre chéri voilà ça y est là j'ai vraiment fini de parler du premier trimestre de grossesse j'espère que ça vous donne des clés concrètes parce que je trouve qu'on manque de concret dans cette période là on sait pas trop à quel sein se vouer clairement donc voilà c'était un max d'informations que j'ai pu vous donner qui me sont venues si vous avez besoin d'aller plus loin je reste dispo, que ce soit en présentiel ou en visio, n'hésitez pas à me contacter, je me ferai un plaisir de fixer un rendez-vous une visio c'est une heure et quart, donc ça se trouve assez facilement dans mon agenda si vous voulez qu'on se voit, c'est tout aussi facile, si vous êtes dans le 56 ou aux alentours mais voilà, j'accompagne des personnes à travers le monde entier, grâce à cette technologie qu'est internet donc ne restez pas seul dans cette période là, n'hésitez pas à faire appel à moi ou une de mes collègues. Je vous souhaite sur ce une bonne continuation. Si vous êtes dans cette situation où vous venez découvrir votre grossesse ou que vous êtes au début de grossesse, je vous souhaite vraiment tout le meilleur et aussi de traverser ce chamboulement avec le plus de douceur possible. Et je vous souhaite une belle fin de journée, une belle suite de grossesse, évidemment. Et je vous dis à la semaine prochaine pour un nouvel épisode. Merci pour votre écoute et votre confiance. Si vous aimez mon podcast, je vous souhaite Vous pouvez m'aider à le rendre plus visible en me mettant une note et un avis sur votre appli de podcast. Vous pouvez aussi partager auprès de vos proches qui sont concernés. Et si vous souhaitez vous aussi être accompagné sur votre chemin du désir d'enfant et de la maternité, mes séances se font au cabinet à Vannes ou à distance par visio. Envoyez-moi un message privé sur Insta ou un mail à edvige-intempournaître.fr A bientôt !

Description

Le test affiche deux barres... et soudain, les questionnements et les émotions fusent !

Vous savez que votre vie va changer, et en même temps c'est si... irréel !

A qui le dire ? Qui consulter ? Dois-je me projeter ? Comment supporter les symptomes ?


J'avais déjà enregistré un épisode pour parler du premier trimestre, et c'est de loin l'épisode le plus écouté du podcast (épisode 28). Voici de nouvelles pistes de réflexion, je vous conseille d'écouter les deux ;)


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Transcription

  • Speaker #0

    Vous écoutez Un Temps pour Naître, le podcast qui parle de la maternité vue de l'intérieur. Je suis Edwige Caloc, accompagnante en périnatalité à Vannes, en Bretagne et en visio. Ce podcast, c'est la continuité de mon métier. Je brise les taboules et je vous donne des informations et des ressources pour vous aider à vivre votre désir d'enfant et votre maternité avec plus de conscience et plus de puissance. Bon épisode ! Hello et bienvenue sur le podcast Un Temps pour Naître. Aujourd'hui, on va parler du premier trimestre de grossesse. J'ai déjà fait un épisode qui s'appelle, mystérieusement, le premier trimestre de grossesse, c'est l'épisode 28. Si vous ne l'avez pas encore écouté, je vous invite à aller aussi l'écouter, en plus de celui-là, bien sûr, si vous êtes concernés, ce qui est certainement le cas. En fait, l'épisode 28, c'est un énorme carton dans mon podcast, c'est de loin l'épisode le plus écouté. Donc, qu'est-ce que j'en déduis ? C'est que c'est une... période qui vous questionne, où il y a vraiment besoin de partage plus que jamais. Et donc je me suis dit que j'allais poursuivre aujourd'hui la réflexion, vous proposer une sorte de guide de survie dans ce premier trimestre. Ces épisodes, je ne les sors pas de ma botte secrète en fait, ils naissent de mes accompagnements. Et donc moi j'écoute les personnes que j'accompagne et je souligne et je soulève des questionnements. Donc aujourd'hui je vais essayer de vous apporter des clés pour que vous y voyez un petit peu plus clair. Si vous êtes... tout début de grossesse et que vous êtes un peu perdu, un peu paumé, vous manquez de partage, vous manquez d'infos, restez ici, installez-vous, l'épisode est fait pour vous. Alors déjà, j'aimerais commencer par vous partager une réflexion autour de la découverte de la grossesse. La plupart du temps, nous découvrons notre grossesse grâce à un test, un test urinaire. Donc c'est une petite bandelette qui va détecter un certain taux d'hormones de grossesse qui s'appelle la bêta HCG. Et donc il nous suffit de faire pipi sur un petit bâtonnet qui va nous donner tout de suite, instantanément, l'information de but en blanc si on est enceinte ou pas. Et ça, ça arrive assez précocement dans la grossesse. Mais quand on y réfléchit, c'est quand même très récent qu'on arrive à avoir l'information avant que notre corps nous l'envoie. C'est-à-dire que c'est un morceau de plastique qui va nous dire un truc hyper important qui va changer notre vie pour toujours. Sans qu'on ait l'information de notre corps. Et qu'est-ce que ça génère ? Ça génère une différence chronologique entre l'information rationnelle qu'on va avoir dans la tête et le message corporel qui va nous être envoyé. Bien qu'il y a beaucoup de femmes qui reçoivent des messages comme une tension dans les seins, des débuts de nausées, une fatigue, des tiraillements en bas du ventre, mais globalement, on n'est pas encore en capacité d'être sûre d'être enceinte. On peut avoir un retard de règles aussi, bien entendu. Mais nos grands-mères, jusqu'à l'époque de nos grands-mères, en fait, il n'y avait pas ces bandelettes urinaires. Et donc, il y avait un peu plus de temps pour pouvoir faire un jeu de piste, entre guillemets, sur la découverte de la grossesse. Qui plus est, aujourd'hui, on a quand même plus de choix. Donc, ça dépend où vous habitez, où vous en êtes. Et puis, c'est possible que ce soit une grossesse qui ne soit pas désirée et pas attendue. Donc, je nuance. Mais en 2023, on a... accès à la contraception. Donc, il y a aussi cet enjeu contraceptif autour du désir d'enfant ou alors de la volonté de procréer. Et donc, cette différence de chronologie entre l'information qu'on reçoit et la capacité du corps à nous envoyer le message peut générer un tas d'émotions qui ont un lien avec une notion d'incertitude, d'être perdu, voire d'être paniqué. C'est complètement différent. antinomique avec l'empowerment qui est je prends possession de mes propres ressources pour pouvoir aller de l'avant. Là c'est un élément extérieur qui vient nous donner l'information. Donc ça peut être très lourd à porter. Qui plus est, la plupart du temps, les femmes qui vont uriner sur ce test et recevoir l'information de la grossesse, qu'elle soit désirée ou pas, il y a cette charge, cette charge d'attente de savoir et la charge de l'annonce auprès du... conjoint ou de la conjointe si vous êtes en couple. Donc il y a quand même un poids qui repose dès ce moment-là sur nos épaules. Ajoutons à tous ces questionnements l'enjeu du désir ou non-désir de cette grossesse. Évidemment, ça ne va pas générer les mêmes émotions. Mais même quand c'est attendu, ça peut générer des émotions hyper ambivalentes et y compris... Quand c'est attendu depuis longtemps. Et puis parfois, la grossesse arrive au moment où on ne l'attendait pas forcément, même si c'était désiré. En fait, tout ça, ce sont des notions qui viennent se confronter, qui ne sont pas tout blanc ou tout noir la plupart du temps. Et donc, cette grande ambivalence, elle est assez commune pour beaucoup de femmes. Il y a peu de femmes qui vont juste se réjouir. Souvent, c'est beaucoup plus complexe que ça. Donc, c'est important qu'on en parle parce que, souvent, on se rajoute une couche de culpabilité. j'ai pas profité de la nouvelle, c'est souvent quelque chose qui revient. Bah oui, mais en fait, là tu te prends en pleine face, l'information que ta vie va changer, et tu sais pas trop comment réagir quoi. Donc oui, ok, ça peut être attendu et ça peut être de la joie, mais il peut y avoir toute une palette d'émotions. Et si c'était pas une grossesse attendue, ça peut aussi générer une émotion plaisante qu'on n'attendait pas. Donc tout ça, c'est normal. Sachez-le, c'est normal, faut pas se rajouter une couche de culpabilité. en plus. Ceci étant dit, souvent, on se demande, ok, qu'est-ce que je fais maintenant ? J'ai l'information sur mon test pipi que je suis enceinte, je fais quoi ? Et souvent, les femmes sont paumées, perdues. Donc moi, ce que je vous propose, c'est de contacter une sage-femme libérale. La sage-femme, c'est la professionnelle de la santé physiologique, sexuelle et obstétrique de la femme. Ça veut dire qu'en fait, elle s'occupe. du suivi de grossesse mais aussi du suivi gynécologique tant qu'il n'y a pas de pathologie. Elle s'occupe de toute la vie de la femme en fait qui est en bonne santé. Donc elle intervient dès les premières règles jusqu'à même après la ménopause. Et donc c'est l'interlocuteur qui me semble le plus privilégié parce que la sage-femme est une grande connaisseuse de cette période de vie et elle prend un peu plus de temps que les gynécologues parce qu'elle n'est pas spécialisée dans la pathologie. Là où le gynécologue va aller un peu plus vite, les consultations durent moins longtemps. parce que c'est un spécialiste de la pathologie. Donc lui, le gynécologue va prendre moins le temps d'expliquer, parce qu'il est plus en recherche d'un éventuel problème, et s'il n'y a pas de problème, il donne les prescriptions, mais en règle générale, le gynécologue a moins la propension à donner des explications. Donc je pense que la sage-femme est le meilleur allié, la meilleure alliée dans ce moment où on vient de découvrir notre grossesse, et on a besoin d'entamer un suivi médical. Donc la sage-femme, elle va... échanger avec vous, elle va vous poser des questions, elle est là aussi pour répondre à vos questions, elle va vous prescrire un bilan sanguin qui va vous permettre de doser l'hormone de grossesse, donc d'avoir une information plus précise que le test de grossesse, et elle va vous prescrire d'autres choses comme par exemple de l'acide folique, qui est une vitamine indispensable en début de grossesse pour éviter certaines malformations. Et puis elle va pourquoi pas vous proposer d'autres rendez-vous. Donc ça c'est déjà une première étape. prendre contact avec une sage-femme qui va un peu plus vous guider, au moins sur le plan médical. En plus de l'acide folique, moi ce que je vous propose, c'est de rajouter des oméga-3. Donc soit vous pouvez prendre des compléments alimentaires oméga-3, ce n'est pas remboursé, ou alors vous pouvez aller les chercher dans des huiles, tout simplement. Donc le mieux, c'est d'aller chercher des huiles en biocop, car elles sont bio et pressées à froid, et donc vous trouvez le mélange oméga-3. C'est un mélange de plusieurs huiles et vous pouvez consommer à peu près 3 cuillères par jour. Et pourquoi c'est important ? C'est qu'on manque beaucoup d'oméga 3. La plupart d'entre nous manquent d'oméga 3. Et donc c'est une graisse, mais c'est une bonne graisse. En fait c'est la graisse qui va permettre la souplesse et la bonne formation de la membrane des cellules. Donc bien sûr dans la division embryonnaire c'est super important. Donc je vous propose de rajouter des oméga 3, donc d'aller en biocop, rajouter ça. On peut rajouter d'autres choses, mais là je ne vais pas m'étaler sur le sujet, je pense que ça rentre dans le cadre d'un accompagnement, peut-être d'un autre épisode, pourquoi pas. La sage-femme va probablement vous parler d'une échographie de datation. L'échographie de datation, ça ne fait pas partie des trois échographies proposées systématiquement dans le suivi de grossesse, c'est une échographie qui vient en plus, qui permet de dater à plus ou moins trois jours la grossesse et de vérifier qu'il y a bien un embryon avec une activité cardiaque. Donc quand j'ai... En général, cette échographie est effectuée autour de 7-8 semaines d'aménorée. C'est en option, mais la plupart des femmes sont quand même contentes d'avoir cette information. Mais ce n'est pas obligatoire. Si ça ne vous parle pas, vous n'êtes pas obligés de la faire. Et je reviens sur le terme « semaine d'aménorée » versus « semaine de grossesse » . Les semaines de grossesse, c'est le nombre de semaines qu'il y a entre l'installation de la grossesse et là où vous en êtes, dans votre grossesse. Les semaines d'aménorée, c'est les semaines d'absence de règles. Donc, conventionnellement, c'est les semaines de grossesse et on rajoute deux semaines avant. Parce qu'entre l'absence de règles et la fécondation, sur un cycle qu'on apprend dans les cours de SVT, il y a 28 jours, donc ça fait la moitié, 14 jours. Cela dit... Ça ne concerne que 13% des femmes. Donc, si on détecte par exemple 3 semaines de grossesse, on compte 5 semaines d'aménorée, mais ça ne veut pas dire que vous avez une absence de règles depuis 5 semaines, ça peut faire plus. Mais conventionnellement, on rajoute 2 semaines. Je ne sais pas si c'est clair, si vous avez besoin d'éclairage. On peut en discuter. Mais globalement, il y a 2 semaines d'écart. Semaine d'aménorée, il y a 2 semaines de plus que semaine de grossesse. Maintenant, si vous ressentez le besoin d'avoir plus de suivi, notamment la plupart du temps, c'est pour savoir s'il y a toujours une évolution de l'hormone de grossesse, si l'embryon est bien accroché et qu'il y a une évolution. Au début de la grossesse, vous pouvez faire plusieurs dosages de bêta HCG. Ça ne sert à rien de la faire tous les jours. Ce n'est pas du tout intéressant parce que ce n'est pas une hormone qui évolue de façon totalement linéaire. En fait, moi je ne trouve pas ça intéressant d'aller checker tous les jours en mode obsessionnel. Je sais que ça peut être... obsessionnel, surtout quand on a vécu un événement comme une perte de grossesse ou un parcours PM. C'est plus fréquent mais ça peut arriver même si on n'a pas vécu tout ça, d'avoir vraiment peur que la grossesse s'arrête. Donc pour moi c'est un juste équilibre entre contrôler peut-être un peu plus et ne pas rester avec un questionnement qui nous empêche de dormir et qui nous angoisse, évidemment. Mais si là on tombe dans l'obsession, c'est aussi d'apprendre à conjuguer avec une certaine patience entre ces rendez-vous et dans ce cas faites-vous accompagner par qui ? Par moi, par une accompagnante périnatale, moi ou une collègue parce que on est aussi là pour accueillir vos émotions, vos questionnements, tout ce chamboulement qu'il y a à l'intérieur. Je précise dans cette volonté de vouloir contrôler un petit peu plus, vous pouvez pas forcément faire d'écho avant 7-8 semaines d'aménorrhée, en fait ça va pas être hyper intéressant parce qu'on va quasi rien voir, il n'y aura pas de battements cardiaques, c'est trop petit. Et après ça, vous pouvez faire peut-être plus d'échographie, il faut trouver un praticien qui a le matériel. Et il y a aussi ce qu'on appelle le Doppler. Donc les sages-femmes sont équipées d'un petit appareil qui permet d'entendre le rythme cardiaque. Ça se vend en vente libre sur internet, moi je vous déconseille fortement d'aller vous en procurer un, parce que c'est le meilleur moyen pour se faire des coups de flip et de rentrer dans un truc obsessionnel vraiment malsain. Donc vaut mieux aller consulter et trouver. un professionnel de santé de confiance, voire plusieurs. Si vous avez une sage-femme qui n'a pas d'appareil à échographie, elle aura un Doppler à coup sûr, mais un appareil à échographie, ce n'est pas du tout indispensable pour être sage-femme. Donc ça se peut que ça soit conjugué avec un échographiste, soit en maternité, soit en libéral. Voilà pour le plan médical. Et donc j'ai un petit peu introduit le sujet. Pour tout le reste, si vous avez des questionnements un peu plus précis, un peu moins médicaux, Si vous avez besoin d'être accueilli dans ce chamboulement émotionnel, psychologique, vous avez besoin de déposer vos émotions, vous avez besoin d'y voir plus clair, pensez à l'accompagnement périnatal. Oui, c'est mon rôle. Je vois beaucoup de femmes et de couples en tout début de grossesse, et j'ai même des personnes qui viennent me voir en désir d'enfant, et qui savent d'emblée que le jour où le test sera positif, elles auront d'autant plus besoin de cet accompagnement pour éponger ce côté émotionnel. qui va être explosif. Et ce, pour plein de raisons, notamment celles qu'on a évoquées, mais aussi parce qu'on vient toucher à une nouvelle dimension de soi. Que ce soit le premier enfant ou pas, on ouvre un processus de vie qui va, oui, changer notre vie. Et on change de statut. Qui plus est, quand c'est le premier enfant, potentiellement, on sait que notre vie va littéralement changer, mais pour l'instant, il ne se passe pas grand-chose à part des symptômes comme de la fatigue ou des nausées, le plus conventionnellement. parlant. Donc ça peut être très difficile d'avancer avec sérénité. Donc moi je suis là pour vous apporter une oreille attentive dans cette phase délicate, vous apporter un max d'informations, répondre le plus précisément à vos questionnements et de la façon la plus exhaustive possible. Je suis là aussi pour prendre soin de vous, vous relaxer. En début de grossesse, certes, on peut pas masser comme on veut, mais je pratique la cupression qui permet déjà une bonne accroche embryonnaire, ça favorise Et ça permet de se relaxer, de pouvoir se relâcher, lâcher le mental et lâcher un peu plus prise. Dans les rendez-vous d'accompagnement, on a plus de temps que dans les rendez-vous médicaux. Il y a plus de disponibilité de la part de l'accompagnante. En fait, il y a le suivi médical et puis il y a le suivi de l'accompagnante qui est différent et qui ne relève pas de la même compétence. Ça c'est dit. Je reparle un peu des symptômes de fatigue et de nausée. En fait, ce qu'il faut bien comprendre, c'est que, oui, les symptômes de début de grossesse, pour beaucoup de femmes, ils sont vraiment pas cools. En fait, le corps de la femme est en train de ralentir pour pouvoir accepter cette greffe. La moitié du patrimoine génétique de cet embryon, si ce n'est la totalité dans les cas de don de gamètes, ça peut arriver, mais la plupart du temps, c'est le gamète de cette femme qui porte l'enfant avec le gamète de son conjoint. La plupart du temps, je précise, il y a de toute façon... une greffe d'un patrimoine génétique qui n'est pas le nôtre. Et donc pour ça, pour pas faire de rejet de cet embryon, le corps a tout prévu. Mais du coup, il se met en mode slow. Donc il y a de la fatigue, difficulté digestive, nausée, tout ça, ça fait partie du package pour beaucoup de femmes. Et donc c'est pas évident, surtout quand on travaille. Il n'y a pas d'arrêt systématique en début de grossesse. On n'est pas tout égal là-dessus. Mais quand on rajoute cette question du tabou qui persiste autour des trois premiers mois, il faut pas dire mon dieu, c'est secret, il faut rien dire. Du coup, on s'enferme dans un truc qui peut vraiment nous isoler. Et moi, ce que je vous propose, c'est de vous autoriser à ralentir le rythme, que ce soit sur le plan professionnel et personnel. Si vous avez besoin d'un arrêt de travail, autorisez-vous. Franchement, votre corps, il est quand même en train de vous fabriquer un autre être humain que vous. Donc c'est quand même incroyable. Il y a un embryon, il y a un être humain qui est en train de se former à l'intérieur de vous. Ok, ça ne se voit pas, mais votre corps, il fait un effort. incroyable, et votre psyché aussi. Donc il faut s'autoriser à s'arrêter si on ressent le besoin. Mais si vous n'avez pas besoin, vous n'êtes pas obligé, évidemment. Vous n'êtes pas obligé de vous arrêter de vivre, vous pouvez continuer votre vie à peu près normalement. Il y a quelques petites choses à savoir, notamment sur le plan alimentaire. Si vous avez besoin de débriefer, la sage-femme est là pour ça, et si vous avez besoin d'un peu plus, je peux aussi vous renseigner. Concernant les nausées, il faudrait vraiment que je fasse un épisode à ce sujet. Je viens de taper dans ma barre de recherche d'épisodes Là, on est au 115e épisode, donc je ne sais même plus de quoi j'ai parlé. Mais je n'ai pas parlé des nausées. Donc, il faut vraiment que je fasse un épisode là-dessus. Mais globalement, si là, tout de suite, vous avez besoin de quelques tips, les nausées, c'est dû à ce ralentissement, ce jeu hormonal qui ralentit le corps. Donc, ce que je vous propose, c'est de manger le plus fractionné possible. Même si vous mangez huit fois dans la journée en petits bouts, ce n'est pas grave. Essayez d'avoir le moins possible le ventre vide parce que ça renforce les nausées. Quand vous vous levez... ayez une petite collation au réveil avant de poser le pied par terre du style des amandes, ça ça marche bien, ou des noisettes aussi, pour casser l'effet des nausées. Et évitez tout ce qui va être acidifiant, comme par exemple les produits laitiers, ça va favoriser les nausées. Mais cela dit, prenez ce qui passe, s'il n'y a que du kiwi qui passe, prenez du kiwi, ça dépend de vous et puis il faut tester des trucs. Puis parfois on a une appétence particulière pour un aliment et on a un dégoût de tout le reste, donc prenez ce qui passe. Le pain ça peut calmer aussi, voilà c'est pas grave si c'est pas très équilibré, si vraiment les nausées vous handicapent, ça viendra après, rétablir l'équilibre alimentaire, voilà faites déjà stratégie de survie pour commencer, prenez ce qui passe et mangez en petite quantité. Voilà pour ce nouvel épisode qui parle du début de grossesse, du premier trimestre, qui est une période vraiment particulière, ah non j'ai pas parlé de ce tabou, j'ai pas approfondi le sujet. Il y a vraiment un tabou persistant dans notre société qui veut que, qui voudrait qu'on ne parle pas de notre grossesse avant trois mois parce que risque de fausse couche plus accru. Donc c'est vrai que tant que l'embryogénèse n'est pas finie, c'est-à-dire la formation de l'embryon, et donc après on passe au stade fœtus et donc l'embryogénèse est finie, et donc il y a moins de rejet de cet embryon s'il y a un problème chromosomique ou génétique. Donc déjà, la plupart du temps... se trient, et je mets des gros guillemets parce que c'est pas très joli, mais pour bien comprendre de quoi on parle, cette sélection de la nature, elle se fait plutôt au premier trimestre, c'est vrai. Mais déjà, c'est la plupart du temps, parfois non, et on découvre les maladies plus tard, donc c'est pas une garantie de passer le premier trimestre, ça veut pas dire qu'il n'y aura jamais de problème. Et puis même quand on a accouché, en fait, toute la vie, il peut y avoir un problème dans la vie de notre enfant. Déjà, de se dire ça, je sais pas si ça rassure, mais en même temps, bah... qui donne la vie, donne potentiellement tout le reste, le pendant de la vie. Donc ce tabou des trois mois, il est très binaire, mais en fait, une grossesse, c'est pas aussi binaire que ça. Et en fait, ce tabou, il est un peu con aussi, parce que, pardon, je suis vulgaire, mais si vous avez des personnes autour de vous avec qui vous vous sentez en sécurité de le dire, et que vous vous dites, ok, si la grossesse s'arrête, c'est possible, c'est pas impossible pour personne, est-ce que j'ai envie de le partager avec quelqu'un ? Si c'est non, absolument non, à vous de voir si du coup vous en parlez ou pas. Mais la plupart d'entre nous, on a quand même envie d'être épaulé dans ces moments-là. Donc libre à vous de choisir des interlocuteurs qui sauront vous épauler cas échéant. Il y a plus de chances que la grossesse aille au bout qu'elle n'aille pas au bout. Mais si dans l'éventualité où elle ne va pas au bout, vous avez besoin de le partager, dans ce cas pourquoi attendre les trois mois ? Ça c'est vraiment une réflexion. qu'il faut entamer vous seul si vous êtes en solo mais si vous êtes en couple d'en discuter avec votre chéri voilà ça y est là j'ai vraiment fini de parler du premier trimestre de grossesse j'espère que ça vous donne des clés concrètes parce que je trouve qu'on manque de concret dans cette période là on sait pas trop à quel sein se vouer clairement donc voilà c'était un max d'informations que j'ai pu vous donner qui me sont venues si vous avez besoin d'aller plus loin je reste dispo, que ce soit en présentiel ou en visio, n'hésitez pas à me contacter, je me ferai un plaisir de fixer un rendez-vous une visio c'est une heure et quart, donc ça se trouve assez facilement dans mon agenda si vous voulez qu'on se voit, c'est tout aussi facile, si vous êtes dans le 56 ou aux alentours mais voilà, j'accompagne des personnes à travers le monde entier, grâce à cette technologie qu'est internet donc ne restez pas seul dans cette période là, n'hésitez pas à faire appel à moi ou une de mes collègues. Je vous souhaite sur ce une bonne continuation. Si vous êtes dans cette situation où vous venez découvrir votre grossesse ou que vous êtes au début de grossesse, je vous souhaite vraiment tout le meilleur et aussi de traverser ce chamboulement avec le plus de douceur possible. Et je vous souhaite une belle fin de journée, une belle suite de grossesse, évidemment. Et je vous dis à la semaine prochaine pour un nouvel épisode. Merci pour votre écoute et votre confiance. Si vous aimez mon podcast, je vous souhaite Vous pouvez m'aider à le rendre plus visible en me mettant une note et un avis sur votre appli de podcast. Vous pouvez aussi partager auprès de vos proches qui sont concernés. Et si vous souhaitez vous aussi être accompagné sur votre chemin du désir d'enfant et de la maternité, mes séances se font au cabinet à Vannes ou à distance par visio. Envoyez-moi un message privé sur Insta ou un mail à edvige-intempournaître.fr A bientôt !

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