Le grand bal masqué du symptôme ( Podcast n° 54) cover
Le grand bal masqué du symptôme ( Podcast n° 54) cover
Une psychanalyse à fleur d'inconscient

Le grand bal masqué du symptôme ( Podcast n° 54)

Le grand bal masqué du symptôme ( Podcast n° 54)

10min |17/05/2025|

130

Play
Le grand bal masqué du symptôme ( Podcast n° 54) cover
Le grand bal masqué du symptôme ( Podcast n° 54) cover
Une psychanalyse à fleur d'inconscient

Le grand bal masqué du symptôme ( Podcast n° 54)

Le grand bal masqué du symptôme ( Podcast n° 54)

10min |17/05/2025|

130

Play

Description


Aujourd’hui, avec ce nouveau podcast, je vous invite au grand bal masqué du symptôme et je partirai du fait que dès le début de l'invention freudienne nous voyons toujours avec émerveillement à quel point le fil du signifiant nous est utile et efficace pour lire toutes les histoires cliniques que Freud nous raconte, mais aussi comment, lui, sans rien savoir encore de cette approche possible à partir de la linguistique, en avait repéré l'essentiel avec ce qu'il appelait "la symbolique".

Autrement dit, comme monsieur Jourdain faisait de la prose sans le savoir, Freud faisait usage des équivoques signifiantes pour déchiffrer le sens du symptôme sous ses masques.

Il arrive très souvent que Lacan nous invite à relire Freud et à nous transporter à nouveau aux temps des Etudes sur l’hystérie, en y retrouvant par exemple l’histoire d’Elisabeth Von R.

Il va en effet l’évoquer dans l’une des séances du séminaire des Formations de l’inconscient pour décrire le symptôme comme étant « le masque du désir ».

Le choix de ce terme « le masque du désir » n’est pas anodin. Quand femmes et hommes, invités à un bal masqué, se mettent des loups de velours noir sur le visage, c’est avant tout pour ne pas y être reconnus. C’est un déguisement. Mais pourtant tout le jeu de séduction entre les personnages consiste à essayer de se reconnaître grâce à de légers indices. Cela ne peut que provoquer des quiproquos. Je pense au bal masqué de Verdi où sous les masques l’intrigue dramatique se déploie entre les personnages. Mais Freud lui-même, à propos des symptômes d'Elisabeth, écrivait, en se référant aux paroles du poète, dans Faust “ ce petit masque-là fait augurer un sens caché”.



J'ai créé, il y a maintenant longtemps, dans les années 2000, un

des premiers sites de psychanalyse.  Je l'ai appelé " Le goût de la

psychanalyse".

(  https://www.le-gout-de-la-psychanalyse.fr/



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description


Aujourd’hui, avec ce nouveau podcast, je vous invite au grand bal masqué du symptôme et je partirai du fait que dès le début de l'invention freudienne nous voyons toujours avec émerveillement à quel point le fil du signifiant nous est utile et efficace pour lire toutes les histoires cliniques que Freud nous raconte, mais aussi comment, lui, sans rien savoir encore de cette approche possible à partir de la linguistique, en avait repéré l'essentiel avec ce qu'il appelait "la symbolique".

Autrement dit, comme monsieur Jourdain faisait de la prose sans le savoir, Freud faisait usage des équivoques signifiantes pour déchiffrer le sens du symptôme sous ses masques.

Il arrive très souvent que Lacan nous invite à relire Freud et à nous transporter à nouveau aux temps des Etudes sur l’hystérie, en y retrouvant par exemple l’histoire d’Elisabeth Von R.

Il va en effet l’évoquer dans l’une des séances du séminaire des Formations de l’inconscient pour décrire le symptôme comme étant « le masque du désir ».

Le choix de ce terme « le masque du désir » n’est pas anodin. Quand femmes et hommes, invités à un bal masqué, se mettent des loups de velours noir sur le visage, c’est avant tout pour ne pas y être reconnus. C’est un déguisement. Mais pourtant tout le jeu de séduction entre les personnages consiste à essayer de se reconnaître grâce à de légers indices. Cela ne peut que provoquer des quiproquos. Je pense au bal masqué de Verdi où sous les masques l’intrigue dramatique se déploie entre les personnages. Mais Freud lui-même, à propos des symptômes d'Elisabeth, écrivait, en se référant aux paroles du poète, dans Faust “ ce petit masque-là fait augurer un sens caché”.



J'ai créé, il y a maintenant longtemps, dans les années 2000, un

des premiers sites de psychanalyse.  Je l'ai appelé " Le goût de la

psychanalyse".

(  https://www.le-gout-de-la-psychanalyse.fr/



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Share

Embed

You may also like

Description


Aujourd’hui, avec ce nouveau podcast, je vous invite au grand bal masqué du symptôme et je partirai du fait que dès le début de l'invention freudienne nous voyons toujours avec émerveillement à quel point le fil du signifiant nous est utile et efficace pour lire toutes les histoires cliniques que Freud nous raconte, mais aussi comment, lui, sans rien savoir encore de cette approche possible à partir de la linguistique, en avait repéré l'essentiel avec ce qu'il appelait "la symbolique".

Autrement dit, comme monsieur Jourdain faisait de la prose sans le savoir, Freud faisait usage des équivoques signifiantes pour déchiffrer le sens du symptôme sous ses masques.

Il arrive très souvent que Lacan nous invite à relire Freud et à nous transporter à nouveau aux temps des Etudes sur l’hystérie, en y retrouvant par exemple l’histoire d’Elisabeth Von R.

Il va en effet l’évoquer dans l’une des séances du séminaire des Formations de l’inconscient pour décrire le symptôme comme étant « le masque du désir ».

Le choix de ce terme « le masque du désir » n’est pas anodin. Quand femmes et hommes, invités à un bal masqué, se mettent des loups de velours noir sur le visage, c’est avant tout pour ne pas y être reconnus. C’est un déguisement. Mais pourtant tout le jeu de séduction entre les personnages consiste à essayer de se reconnaître grâce à de légers indices. Cela ne peut que provoquer des quiproquos. Je pense au bal masqué de Verdi où sous les masques l’intrigue dramatique se déploie entre les personnages. Mais Freud lui-même, à propos des symptômes d'Elisabeth, écrivait, en se référant aux paroles du poète, dans Faust “ ce petit masque-là fait augurer un sens caché”.



J'ai créé, il y a maintenant longtemps, dans les années 2000, un

des premiers sites de psychanalyse.  Je l'ai appelé " Le goût de la

psychanalyse".

(  https://www.le-gout-de-la-psychanalyse.fr/



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description


Aujourd’hui, avec ce nouveau podcast, je vous invite au grand bal masqué du symptôme et je partirai du fait que dès le début de l'invention freudienne nous voyons toujours avec émerveillement à quel point le fil du signifiant nous est utile et efficace pour lire toutes les histoires cliniques que Freud nous raconte, mais aussi comment, lui, sans rien savoir encore de cette approche possible à partir de la linguistique, en avait repéré l'essentiel avec ce qu'il appelait "la symbolique".

Autrement dit, comme monsieur Jourdain faisait de la prose sans le savoir, Freud faisait usage des équivoques signifiantes pour déchiffrer le sens du symptôme sous ses masques.

Il arrive très souvent que Lacan nous invite à relire Freud et à nous transporter à nouveau aux temps des Etudes sur l’hystérie, en y retrouvant par exemple l’histoire d’Elisabeth Von R.

Il va en effet l’évoquer dans l’une des séances du séminaire des Formations de l’inconscient pour décrire le symptôme comme étant « le masque du désir ».

Le choix de ce terme « le masque du désir » n’est pas anodin. Quand femmes et hommes, invités à un bal masqué, se mettent des loups de velours noir sur le visage, c’est avant tout pour ne pas y être reconnus. C’est un déguisement. Mais pourtant tout le jeu de séduction entre les personnages consiste à essayer de se reconnaître grâce à de légers indices. Cela ne peut que provoquer des quiproquos. Je pense au bal masqué de Verdi où sous les masques l’intrigue dramatique se déploie entre les personnages. Mais Freud lui-même, à propos des symptômes d'Elisabeth, écrivait, en se référant aux paroles du poète, dans Faust “ ce petit masque-là fait augurer un sens caché”.



J'ai créé, il y a maintenant longtemps, dans les années 2000, un

des premiers sites de psychanalyse.  Je l'ai appelé " Le goût de la

psychanalyse".

(  https://www.le-gout-de-la-psychanalyse.fr/



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Share

Embed

You may also like