Speaker #0Coucou baby, j'espère que tu vas bien parce que moi je suis plus qu'heureuse de t'accueillir dans ce nouvel épisode de Vibe with Jasmine Le podcast où on parle vrai, sans filtre et avec le coeur Voici un peu comme un long vocal qu'une copine t'envoie On laisse tomber les faux semblants, on se parle avec bienveillance, humour et surtout avec beaucoup, beaucoup, beaucoup d'amour Donc si tu es là, c'est que tu avais besoin de ce temps pour toi. Et si tu débarques ou que tu t'es retrouvée ici totalement par hasard, eh bien je te souhaite la bienvenue. Tu sais, pendant longtemps, on m'a fait croire que j'étais trop. Trop intense, trop émotive, trop sensible, trop présente, trop dans l'amour, trop dans l'attente, trop tout en fait. Comme si ma manière d'exister et d'être devait être corrigée. canalisé, amoindri pour rentrer dans un moule qui ne m'a jamais convenu. Donc, que ce soit avec certains membres de ma famille, parfois avec des amis, ou même dans des relations amoureuses, on m'a déjà reproché que je ressentais trop fort, que je parlais trop, trop fort, que j'en voulais trop, que je vibrais trop vite, et encore une fois, trop fort, trop haut. Et pendant un moment, je me remettais en question, tu sais, je me suis dit, mais mince, je suis trop en fait. J'ai cru que c'était vrai, j'ai cru que c'était à moi de me taire, de me contenir, de me rabaisser pour être aimée, pour être acceptée, pour être gardée. Mais aujourd'hui, j'ai plein envie de faire semblant, hein ! Aujourd'hui j'ai envie de dire les choses comme elles sont. Je ne suis pas trop, je suis juste moi. Et cet épisode, c'est un peu un cri du cœur. Mon podcast, il me permet de m'exprimer, et je suis tellement reconnaissante de pouvoir le faire. D'avoir juste eu le courage de me lancer, tu sais. Donc encore une fois, je me retrouve ici, avec toi, à cœur ouvert. Ça m'a longtemps bouffée sans que je m'en rende compte. Ce message, c'est pour toutes celles et ceux qui ont déjà été réduits, rabaissés, étouffés, juste parce qu'ils vibraient un peu plus fort que les autres. C'est un moment de vérité, un retour à soi, à notre lumière, à notre intensité. Donc installe-toi confortablement, on va parler d'amour de soi. de limites, de masques, de blessures et surtout de reconnaissance. Parce que tu n'as jamais été trop, tu as juste été entouré de gens qui n'étaient pas prêts et qui ne savaient justement pas contenir ta lumière. Et de toi à moi, pour être totalement honnête, il m'a vraiment fallu du temps. Mais aujourd'hui je le sais du profond de mon petit cœur, que je ne suis pas trop, je suis juste moi. Et si tu écoutes cet épisode... C'est que toi aussi peut-être, t'as ressenti ce poids d'être perçu comme trop dans un monde qui valorise le tiède, l'équilibré, le contrôle. Qui surtout ne te valorise pas à ta juste valeur. Sauf que moi je veux vivre intensément, crier à plein poumon si je le veux, aimer fort, rire bruyamment, danser sous la pluie, pleurer quand mon cœur déborde. Et je sais que je ne suis pas seule. Je veux être le personnage principal de ma vie purée. Pendant longtemps, on m'a fait croire que j'étais trop, trop émotive, trop intense, trop présente. Quand je prenais la peine d'écrire de longs pavés à mes copains de l'époque, en me montrant vulnérable et en leur partageant mon ressenti et la manière dont je souhaitais qu'on me traite, je passais par la copine trop émotive, qui prenait les choses beaucoup trop à cœur et trop chiante. J'avais envie de partager vraiment, que l'autre personne en face de moi ressente ce que je ressens. Et cela n'aboutissait pas forcément de la manière dont je l'espérais. Quand je disais par exemple que j'avais pas forcément envie d'accueillir un mec random avec qui je venais de discuter depuis 5 minutes chez moi, mais que je voulais respecter mes standards et mes critères, lorsque je répondais que je préférais prendre d'abord un verre à l'extérieur ou aller dîner ensemble, avec des vraies attentions derrière, on me disait que j'étais trop prise de tête. Je proposais des sorties. Je voulais organiser des vrais moments de qualité, mais on me répondait que j'étais trop intense. Comme si c'était un défaut. Alors que tout ce que je voulais c'était une connexion sincère, rien de plus, rien de moins. Quand je décidais de m'affirmer, de dire ce que je pense, de créer tout haut, que telle ou telle chose ne me convenait pas, donner mon opinion, mon avis, on disait que j'étais trop aigrie et que j'avais trop de caractère. Quand je parlais avec enthousiasme d'un projet et qu'on m'a dit de redescendre parce que je m'emballais trop, quand j'ai voulu qu'on dorme ensemble après une soirée et qu'on m'a traité de trop dépendante, trop collante, puis je réfléchis et je me dis qu'à ce moment-là, bien sûr que j'étais blessée et que j'ai eu mal. Maintenant avec du recul, je réfléchis et je me dis, qu'est-ce que cette version de moi aurait eu besoin d'entendre à ce moment-là ? Et quand quelque chose me blessait, j'avais ce réflexe de me braquer. de devenir silencieuse. Ce silence, c'était pas de la manipulation, c'était ma façon à moi de gérer l'émotion. Parce que parler quand j'ai mal, ça me coûte. La vérité, ce n'était pas trop. C'était de la générosité émotionnelle, du désir de connexion vraie. Un cœur qui avait juste envie de vibrer avec quelqu'un. Évidemment qu'il y a eu des masques que j'ai portés pour rentrer dans le moule. Lorsqu'on me disait par exemple que j'étais trop ci, trop ça, j'ai souvent joué à la meuf chill. Celle qui dit t'inquiète, tout va bien, alors qu'intérieurement, mon cœur, il brûlait. Une fois, lorsque je discutais avec des copines du lycée, qui, elles, parlaient make-up et de leur tenue de soirée pour vendre l'histoire, alors je vais te remettre les choses dans leur contexte, moi, je faisais 15 kilos de plus avant. J'avais pas forcément confiance en moi, période lycée. Bon, voilà. Et elles m'ont demandé ce qu'était ma passion. J'ai répondu que j'aimais bien les mangas et les animés. Je leur ai même raconté que j'étais à fond dans Naruto à ce moment-là. Et bien dans cette conversation, je me suis sentie trop décalée par rapport à elle. Comme s'il y avait un fossé entre nous. Visualise par exemple une super paire de chaussures que tu vois en vitrine. Un véritable coup de cœur pour toi. Ça peut être une paire de talons, comme la dernière paire d'Azix. Tu fais du 39, mais malheureusement il ne reste plus qu'une paire en 38. Tu te dis bon, pourquoi pas, why not, tu vas quand même l'acheter. Cette paire te va, mais tu ressens de l'inconfort au bout d'un moment, ton pied te serre. Et bien quand quelqu'un te dit que tu es trop, ton cœur aussi te serre. Donc oui, bien sûr que tout cela m'a coûté. Me censurer m'a coûté, m'auto-censurer en permanence. Ne pas dire quand j'étais triste, ne pas pleurer devant l'autre, pour ne pas passer pour la copine trop fragile, encore une fois trop émotive. Accepter les miettes. Rester dans des relations où je devais me gérer moi-même émotionnellement pendant que l'autre me donnait le strict minimum. M'étouffer à force de vouloir rentrer dans un moule trop petit pour moi parce que je me disais que si je brillais trop, je ferais fuir la personne en face. Et j'ai souvent douté de ma valeur, me demander si c'était moi le problème, si c'était moi qui aimais mal, qui faisais mal les choses pour être trop ci, trop ça, alors que c'était eux qui ne savaient pas aimer quelqu'un comme moi. Mais tu sais quoi ? Jouer à être moins ne m'a jamais fait me sentir aimer plus. Tu comprends ? Jouer à être moins ne m'a jamais fait me sentir aimer plus. Mais du coup, quand est-ce qu'on se rend enfin compte qu'on n'est pas trop et qu'on a conscience de sa valeur ? Baby, cette prise de conscience, elle n'arrive pas d'un coup, tu sais comme à la salle de sport. Tu vas faire un squat et tu vas regarder ton boule devant le miroir, voir s'il a gonflé. C'est pas une lumière qui s'allume un matin et qui dit voilà maintenant tu sais que tu n'es pas trop. Non, c'est un chemin, un retour à toi. Et souvent ça commence par une accumulation de douleurs silencieuses que t'as trop longtemps encaissées. On se rend compte qu'on n'est pas trop quand on est fatigué de faire semblant d'aller bien juste pour ne pas déranger. Combien de fois tu as répondu oui ça va ? Lorsqu'on te demande si tu vas bien juste parce que tu étais trop fatigué, t'expliquer pourquoi ça ne va pas. C'est s'auto-censurer, tu sais. Quand on commence à se demander, et si ce n'était pas moi le problème ? Et si c'était juste eux qui n'étaient pas capables ? Ou alors, quand on vit une énième déception. Mais qu'au lieu de pleurer en se disant, je ne suis pas assez bien, on pleure en se disant, je mérite tellement mieux. On pourrait se dire, pourquoi cela m'arrive à moi ? Mais on va plutôt se dire à la place, qu'est-ce que cela m'apprend ? Quand on commence à se regarder en face et qu'on se dit, j'ai toujours aimé avec le cœur, Toujours donner avec sincérité. Alors pourquoi j'ai honte de ça ? Pourquoi je devrais m'en excuser ? Quand tu réalises que ce que tu croyais être trop, c'était juste ton essence pure, ta lumière. Et que ceux qui te faisaient douter, ils avaient juste peur au final. Peur de ne pas pouvoir contenir cette lumière parce que t'es beaucoup trop éblouissante. Quand tu arrêtes de courir après ceux qui te veulent à moitié. Quand tu préfères la paix. de ta propre compagnie à l'agitation d'une relation bancale, quand tu choisis de t'aimer en version brute, même si ça fait peur à certains. Et tu sais quoi ? Tu es déjà en train de t'en rendre compte. Chaque fois que tu choisis ta paix intérieure au lieu du chaos, chaque fois que tu dis non à ce qui ne t'élève pas, chaque fois que tu oses rêver plus grand, chaque fois que tu te dis « je mérite mieux » , tu récupères un morceau de ta valeur. Et bien toi ma belle, tu ne douteras plus, même les jours où tu flanches. Bien sûr qu'il y a forcément des choses que j'aurais aimé entendre avant, lorsque mon petit cœur se resserrait, quand on m'accusait injustement d'être trop. Des choses comme, tu n'es pas trop, tu es juste face à des gens pas prêts pour contenir autant de beauté, Eurut. Ton intensité, ta capacité à ressentir, à aimer vite, de manière passionnée, à vouloir le meilleur, à donner sans filtre et sans retenue, baby, c'est une force. C'est carrément un don, c'est ton super pouvoir. Tu te rends compte à quel point tu brilles là ? T'as un cœur qui aime fort, une âme qui ressent tout, une voix qui a besoin d'être entendue. C'est pas à toi de baisser le volume, c'est aux autres d'apprendre à marcher à côté de toi. Et ton feu intérieur, ce n'est pas à toi de l'éteindre, c'est aux autres de comprendre que s'ils ne veulent pas se brûler les doigts, ils n'ont qu'à s'écarter. Rappelle-toi que quoi que tu fasses de toute façon dans ta vie, les gens auront toujours quelque chose à redire. Que ce soit sur ta vie, tes actions, tes paroles, ta manière de t'habiller, absolument tout. Au bout du compte, est-ce que tu vas laisser ça t'empêcher de vivre ? T'as clairement pas intérêt. Et puis un jour, je me suis rendu compte d'une chose. T'en demandes toujours trop ou simplement à la mauvaise personne ? Est-ce que tu en demandes trop ou... tout simplement à la mauvaise personne. Tu n'en demandes jamais trop. Tu vas simplement souvent demander à des gens qui ne savaient pas donner. Des gens qui confondent intensité avec exigence, profondeur avec lourdeur, amour avec dépendance. Des gens qui n'ont pas appris à accueillir une femme comme toi. Une femme complète, sensible, intuitive, passionnée, qui ose se montrer vulnérable, qui sait ce qu'elle veut. La vérité c'est que tes besoins ne sont pas trop grands, c'est leur capacité à aimer qui est trop petite. Tu n'as pas à t'excuser de vouloir qu'on te regarde avec douceur, qu'on te parle avec clarté, qu'on te choisisse, mais pas à moitié, qu'on te soutienne, pas qu'on te tolère, qu'on t'aime comme tu aimes, forte, vraie, entière. Quand tu demandes à être respecté, écouté, soutenu, vu, honoré, choisi, ce n'est pas trop. C'est le minimum quand on s'est aimé. J'ai regardé The Life List sur Netflix aujourd'hui. Et il y a un passage qui me revient en tête, qui m'a un peu marquée, tu vois. Et qui dit, tu parles comme si quelque chose n'allait pas chez toi. T'es une femme brillante, t'es magnifique et pleine de vie. Et à chaque fois que je te vois, tu m'éblouis. Et si les autres ne peuvent pas le voir, ce sont eux les perdants. Et tu sais quoi, baby ? C'est peut-être cliché à dire, mais la bonne personne... ne te fera jamais te sentir trop. Alors non, tu ne demandes pas trop, tu demandes juste enfin à la bonne personne de t'aimer comme tu le mérites. Et cette personne, elle arrive parce que tu es prête à te choisir. Et en attendant ce moment, cette personne, c'est toi. Rappelle-toi d'une chose, tu es un trésor et ceux qui ne savent pas le reconnaître ne sont pas perdus. Ils ne sont juste pas à la hauteur. D'accord ? Donc on va prendre un moment, on va prendre une minute pour faire un petit exercice qui a pour objectif pratiquer l'affirmation de soi sans culpabilité. Tu notes chaque situation où tu as dit oui alors que tu voulais dire non. Puis tu réécris ce que tu aurais pu dire à la place avec bienveillance. Je vais te donner un petit exemple. Tu te conditionnes dans ta tête à avoir une personne que tu apprécies. Tu choisis ta petite tenue, tu te maquilles, tu te fais belle, tu te... parfume, tu fais un effort, tu dis ouais je vais voir cette personne ce soir j'ai trop hâte, je suis trop pressée la personne en question t'envoie un message pour te dire qu'elle annule ou reporte ou peu importe. Ce que tu as répondu à ce moment là c'est ok, pas grave si on se voit pas. Mais ce que tu aurais aimé répondre c'est je comprends mais j'avais vraiment envie de ce moment avec toi. Donc essaie de faire ce petit exercice aujourd'hui d'accord et si tu y arrives je t'invite à recommencer demain et pendant 3 jours. Et tu verras, je pense que ça te fera du bien. Parce que moi, ça me fait du bien. Maintenant que t'as pris le temps de t'écouter, voilà ce qu'on va se promettre maintenant, toi et moi. Je ne vais plus jamais me faire petite pour apaiser ou rassurer quelqu'un d'autre. Je vais aimer avec conscience, mais jamais avec restriction. Je vais accueillir ma puissance, ma vibe, ma lumière. Je vais parler, créer, ressentir. vivre et être 100% moi, je vais pleurer, créer, Rire, aimer, crier s'il le faut, briller, m'effondrer, parce que rappelle-toi qu'on est tous humains. Je vais vibrer sans te demander pardon. T'es capable de le faire, t'es capable de briller, t'es capable d'être toi à 100%, ne te restreins pas ma belle s'il te plaît. Donc on va affirmer ensemble, je ne suis pas trop, je suis juste moi et je m'aime comme ça, je m'accueille comme ça et je me choisis chaque jour. Comme ça, message à celles et ceux qui s'oublient pour être aimés, tu n'as pas à te brider, pas à te cacher, pas à faire semblant. Ta lumière est beaucoup, beaucoup, beaucoup trop belle pour être mise sous cloche. Je ne sais pas, est-ce que tu te rends compte à quel point tu brilles ? Tu brilles tellement ! Et cette lumière, pour ne pas déborder, pour ne pas éblouir les autres, tu n'as pas à la cacher. Aime-toi assez. T'autoriser à exister sans permission. Aime-toi assez pour t'autoriser à exister sans permission. Et la conclusion dans tout ça, c'est que tu n'es pas trop, tu es juste toi. N'hésite pas à le répéter, même plusieurs fois par jour, devant ton miroir, ou même dans ta tête pendant que t'es en train de marcher, à la salle de sport, au travail, même quand t'es sur les toilettes. Et si t'écoutes cet épisode... que t'as déjà ravalé tes larmes ou tes rires, parce qu'on te disait que t'étais trop. Sache que t'es pas seule, t'es pas cassée, t'es juste vivante. Et cette vie que t'as en toi, elle est précieuse. Protège-la, célèbre-la, honore-la. Parce que le monde a besoin de toi. Le monde a besoin de toi, de ta voix, de ton feu, de ton amour, et surtout de ta lumière. Tu n'es pas trop, d'accord ? Tu n'es pas trop. Tu es la bonne dose, au bon endroit, au bon moment Et ce monde a besoin de toi tel que tu es D'accord ? Ce monde a besoin de toi tel que tu es Alors vas-y, laisse les trop à ceux qui n'osent pas Et toi, deviens la version la plus authentique La plus lumineuse et la plus audacieuse de toi-même T'es prête à ne plus t'excuser d'être vivante ? Répète après moi Je ne suis pas trop, je suis juste moi Et tu sais quoi ? Je suis fière de toi. Rappelle-toi d'une dernière chose. Ta lumière ne te dérange pas. Elle révèle ceux qui préfèrent rester dans l'ombre. Si tu as kiffé cet épisode et qu'il t'a parlé, n'hésite pas à le partager avec une copine qui a besoin d'entendre ça. Merci d'avoir partagé ce moment avec moi. On se retrouve très bientôt dans un nouvel épisode. En attendant, prends soin de toi, choisis-toi et surtout... Aime-toi comme t'aimerais qu'on t'aime. Love you baby !