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VIBE WITH JASMINE

Pourquoi je pense toujours au pire ?

Pourquoi je pense toujours au pire ?

23min |16/05/2025
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23min |16/05/2025
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Description

Épisode 5 – Pourquoi je pense toujours au pire ?


Dans cet épisode vulnérable et sincère, je t’emmène au cœur d’un mécanisme que beaucoup d’entre nous vivent sans le comprendre : cette tendance à toujours anticiper le pire.
Et si ce n’était pas de la négativité, mais un réflexe de survie ?
Je t’explique d’où ça vient, pourquoi ton cerveau agit ainsi, et comment tu peux doucement apprendre à te faire confiance à nouveau.
Parce que tu n’as plus besoin de prévoir la tempête pour avoir le droit d’être heureuse.


IG et TIKTOK : mllejasmineee


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Coucou baby, j'espère que tu vas bien parce que moi je suis plus qu'heureuse de t'accueillir dans ce nouvel épisode de Vibe with Jasmine Le podcast où on parle vrai, sans filtre et avec le coeur Voici un peu comme un long vocal qu'une copine t'envoie On laisse tomber les faux semblants, on se parle avec bienveillance, humour et avec beaucoup, beaucoup, beaucoup d'amour Donc si tu es là, c'est que tu avais besoin de ce temps pour toi. Et si tu débarques ou que tu t'es retrouvé ici totalement par hasard, eh bien je te souhaite la bienvenue. Avant qu'on aborde le sujet du jour, si personne ne te l'a dit aujourd'hui, eh bien je veux juste que tu saches que je suis fière de toi, d'accord ? Je suis extrêmement fière de toi, ok ? Aujourd'hui, j'ai envie d'aborder une question que je me suis posée des dizaines, des centaines, Fuck carrément des milliers, des millions de fois en fait. Pourquoi je pense toujours au pire ? Pourquoi je pense toujours au pire ? Pourquoi quand tout va bien dans ma vie, j'ai l'impression qu'un drame va me tomber dessus ? Pourquoi je m'imagine toujours des scénarios catastrophiques dans ma tête ? Que ce soit en amour, dans ma famille, Merci. Dans mes projets, tu vois j'ai cette petite voix dans ma tête qui me dit Ouh, Jasmine attention ! Ça pue du boudin là. Tout va trop bien dans ta vie. Une douille va t'arriver. Et ça en fait, je te disais que c'est pas parce que t'es une personne négative, ni parce que t'es compliqué, mais parce que ton corps, ton cerveau et ton cœur ont été conditionnés à se protéger. Parce que oui baby, t'as le droit au bonheur, t'as le droit d'être aimé pleinement, t'as le droit de vivre ta vie, t'as le droit de profiter, du moment présent, sans que cette petite voix dans ta tête te dise « purée, il y a une merde qui va m'arriver » . Cette voix qui va te dire, c'est trop calme. J'aime pas trop beaucoup ça. Je préfère quand c'est un peu trop plus moins calme. Voilà. Dans cet épisode, on va plonger dans cette tendance à dramatiser. On va comprendre d'où ça vient. Ok ? Et surtout, comment s'en libérer sans se juger. Parler de cette tendance à toujours imaginer le pire, c'est mettre des mots sur une angoisse silencieuse que tant de gens vivent ? Pourquoi je pense toujours au pire ? Pourquoi quand tout va bien, j'attends le moment où tout va s'écrouler ? Pourquoi même dans l'amour, dans le travail, dans l'amitié, j'imagine des scénarios où je perds tout ? Est-ce que c'est parce que je suis trop anxieuse ? Est-ce que je suis trop brisée ? Ou est-ce que mon cerveau essaie de me protéger ? Ensemble, on va parler de tout ça sans jugement, ok ? Je vais vous raconter d'où ça vient, comment ça se manifeste et surtout, comment on peut apprendre à vivre sans être toujours en alerte. Tu imagines un peu ? Si tu penses toujours au pire, ce n'est pas un défaut, d'accord ? Ce n'est pas parce que tu es faible, ni que tu vois toujours le verre à moitié vide, pas du tout. C'est surtout que tu viens d'un environnement où ton cerveau a été programmé pour survivre. Ok, pas pour se détendre. Ton cerveau a été programmé pour survivre. Quand tu as grandi dans un cadre instable, que ce soit financièrement, émotionnellement, relationnellement, ton système nerveux s'est mis en mode hyper-vigilance. Et c'est alors complètement normal que tu réagisses comme tu réagis aujourd'hui. Tu ne pouvais pas te permettre d'être insouciante. Tu devais deviner les sautes d'humeur, prévoir les tempêtes, faire attention à tout. Parce que c'était une question de sécurité. Par exemple, regarde. Si un de tes parents avait des réactions imprévisibles, tu t'es peut-être mise à scruter le moindre petit détail. Sa voix, son visage, la façon dont il a claqué la porte, ce regard noir qu'on te lance, cette... tension dans l'air que personne ne remarque, sauf toi. Et ce réflexe, tu l'as gardé. Moi, je me rappelle d'un moment précis quand j'étais un peu plus jeune. J'étais petite, je devais avoir 6-7 ans. Mon père travaillait à l'aéroport comme agent de sûreté. Il partait super tôt le matin, vers 4-5h du matin. Il rentrait dans l'après-midi sur les coups de 14-15h. À ce moment-là, il faisait toujours la sieste. dans sa chambre, la porte grande ouverte. Et notre chambre, à mon petit frère et moi, était juste à côté, collée à la sienne. Et pour pouvoir accéder à notre chambre, il fallait qu'on traverse le couloir et passer devant la porte de la chambre de mon père, qui dormait. Et si on avait le malheur, ne serait-ce que de respirer trop fort. Oh, mon Dieu ! Il pouvait exploser, littéralement. Une colère noire, soudaine, imprévisible. C'est comme ça que mon corps a appris à être en alerte constante. A tout scruter, à tout anticiper. A me dire, fais pas de bruit, fais pas de vagues. Et tu vois ce réflexe, moi je l'ai gardé malgré moi. J'ai rien demandé, mais je l'ai gardé au jour d'aujourd'hui. Quand ton cerveau a été habitué à vivre dans l'insécurité, il n'arrête pas de chercher les signes du danger partout même quand tout va bien c'est pas toi qui invente c'est ta mémoire émotionnelle qui tourne en boucle si tu as connu par exemple des difficultés financières tu peux avoir cette peur constante du manque. Même aujourd'hui, quand tu gagnes ta vie, tu penses qu'un jour, tout peut s'écrouler. Et ton cerveau fait tourner le film du pire. Tu vois, encore et encore. Au cas où. Attention, rappelle-toi la dernière fois que t'as baissé ta garde, t'as pris une claque. Ça, c'est ton cerveau qui le dit. Et pendant ce temps-là, ton corps, lui, Merci. ne sait pas encore que la guerre est finie. Il reste bloqué en mode danger imminent. Il continue d'anticiper, à liser, d'imaginer les pires scénarios. Encore et encore et encore et encore. Et tu sais quoi en fait ? C'est épuisant. Tu te rends compte ou pas à quel point c'est épuisant ? Mais aujourd'hui, toi, tu es en train de lui apprendre que la paix existe aussi. Tu lui dis, on n'est plus obligé d'avoir peur tout le temps. On peut respirer maintenant, on peut vivre. vivre, on est plus en danger. Et ça, c'est pas rien, c'est pas un détail, c'est un processus profond, courageux, lent parfois, mais tu peux le faire. Ce qui se passe en toi, quand tu penses au pire, tu ne choisis pas vraiment cette pensée elle s'impose à toi c'est une réaction automatique de ton cerveau liée au stress et à l'anxiété regarde tu veux envoyer un message à quelqu'un que t'aimes pas de réponse immédiate tu penses quoi ? tu penses qu'il t'ignore ? ou qu'il s'éloigne ? ton boss par exemple t'envoie un message t'envoie un mail il te dit faut qu'on parle demain matin qu'est-ce que tu t'imagines dans ta tête ? tu te dis Et voilà. Tu fais sûrement quelque chose. Il va me virer. Il va me mettre à pied. Tu te vois déjà humilié. Une belle journée s'annonce. Tu penses que quelque chose va la cacher. Ton esprit se projette dans la perte, le rejet, l'échec. Comme s'il fallait se préparer à souffrir avant que ça n'arrive. Et parfois, tu crées ton propre inconfort. Tu te sabotes toi-même. Juste parce que l'inconnu te terrifie. Ok ? Tu te sabotes toi-même. Parce que l'inconnu te terrifie. Et ta réaction est humaine. Tu préfères une douleur que tu connais à un bonheur qui pourrait disparaître. Je vais te le répéter une nouvelle fois pour que tu le comprennes bien. Tu préfères une douleur que tu connais à un bonheur qui pourrait disparaître. Mais souviens-toi, penser au pire ne t'en protège pas. Ça t'enferme dans une boucle où tu ne profites même pas du présent. Et puis, soyons honnêtes deux secondes. Il y a aussi des moments où ce n'est même plus la vie qui me surprend, mais moi, qui crée les problèmes avant même qu'ils existent. Je vais vous dire la vérité. Parfois, je m'auto-sabote. C'est humain. Je m'auto-sabote. Et surtout en amour. Pas parce que je suis folle. Enfin, tout est relatif évidemment. Mais parce que je... veut faire mal, mais pas parce qu'il y a une voix en moi. Tu sais cette fameuse petite voix qui me dit tu ne mérites pas ce bonheur-là, il va partir, prépare-toi. Juste parce que je m'auto-sabote, parce que je veux faire mal. J'ai tellement deux fois pensé au pire que j'en ai gâché des moments précieux. Oui, parce que parfois lorsque tu penses au pire... Cela peut te gâcher des moments précieux. La vie est courte, tu le sais. Alors imagine tous ces moments précieux que l'on gâche à cause de cette petite voix dans ta tête qui te dit qu'on n'a pas le droit d'être heureux et qui inconsciemment te fait penser au pire dans n'importe quelle situation. Donc pourquoi tu te sabotes en couple ? Quand tu as grandi dans un environnement où l'amour était instable, absent ou conditionnel, tu as associé l'amour au stress. au contrôle, à la peur d'être abandonné. Du coup, même quand tu es face à quelqu'un de bien, de doux, de respectueux, de présent, ton système émotionnel ne reconnaît pas la sécurité. Il se dit, purée, c'est quoi ça ? Je ne connais pas. Il s'en méfie. Et comme toi, tu t'attends au pire, ton inconscient va du coup parfois provoquer ce pire. Est-ce que tu as entendu ? Et comme tu t'attends au pire, ton inconscient va parfois provoquer ce pire. Combien de fois je l'ai fait moi ? Tu vas lancer une pique pour voir s'il va rester. Tu testes ses limites. Tu fais des drames pour vérifier qu'il t'aime. Tu cherches une preuve que tu ne comptes pas tant que ça. Tu cherches la petite bête. Tu cherches tout et n'importe quoi. Tu le provoques. Sur des sujets incohérents, tu l'embourrues. Mais pourquoi tu fais ça ? Pourquoi tu fais ça ? Parce que quelque part en toi, tu penses encore que le bonheur n'est pas fait pour toi. Tu te dis, il va partir, c'est sûr, il va se lasser, il va voir que je suis trop. Et comme tu ne veux pas être prise au dépourvu, tu préfères saboter toi-même pour avoir l'illusion du contrôle. Mais en vérité, ce n'est pas du contrôle. C'est de la peur qui prend toute la place. Ce que tu cherches à travers le sabotage, tu ne cherches pas à blesser l'autre. Évidemment, tu n'es pas censé être sadomaso. J'espère pour toi. Tu ne cherches pas à blesser l'autre. Tu cherches une réponse à la question que tu n'oses pas formuler. Est-ce que tu vas rester, si je ne sais pas, parfaite ? Alors, je vais te dire un truc. Ça se saurait si on était tous parfaits Crois-moi Qu'un homme ou une femme qui t'aime T'aimera dans ton entièreté Même avec tes défauts Même lorsque tu n'es pas parfaite Tu es humaine Et c'est comme ça qu'on t'aime Et puis parfois Tu crées un conflit Tu déclenches une tempête Encore une fois Pas pour manipuler Pas pour faire du mal Mais parce qu'il y a une partie en toi qui a besoin de savoir. Est-ce qu'il m'aime ? Même quand je ne suis pas douce, est-ce qu'il va rester ? Même quand je suis en colère, même quand je suis triste, même quand je tape des crises de nerfs, même quand je suis incohérente, même quand je suis brisée et bancale, je ne le fais pas consciemment. C'est un besoin primal de test émotionnel. Parce que quelque part, tu n'as jamais connu un amour qui reste quand tu craques, continue t'octroie d'être vulnérable en face de la personne. Tu vois, un amour qui voit tes fissures, qui voit sous toutes les couches que tu as créées pour te protéger. Cette carapace, tu vois. Cette putain de carapace. Un amour qui voit tes fissures et qui n'en fait pas une raison de fuir. Alors tu pousses l'autre un peu, une fois. Tu l'éloignes Tu cries Tu te tais Tu le piques. Tu cherches la preuve. Encore une fois, tu cherches la petite bête. La preuve que ton existence ne dépend pas de ta perfection. La preuve que tu peux être trop en vrac, mal foutu émotionnellement, et qu'on t'aime quand même. Tu veux juste qu'une fois, quelqu'un te regarde droit dans les yeux et te dise, c'est ok bébé, je reste. Même là, je reste. Mais souvent, Le drame prend trop de place. Et l'autre, s'il ne comprend pas le fond, ne voit pas la forme. Il croit que tu veux du conflit. Il croit que tu l'embrouilles pour rien. Alors que tu veux juste de la sécurité. Il croit que tu es compliqué. Alors que tu as juste besoin d'être rassuré. Ce que tu demandes, au fond, ce n'est pas un miracle. C'est d'être aimé, même quand il est difficile à aimer. C'est d'être aimé. Même quand c'est difficile à aimer. Parce que c'est ce que l'enfant en toi a toujours rêvé d'entendre. Moi je sais que ces tempêtes, je les ai provoquées maintes et maintes fois. Dans mes couples. Quand j'étais en couple avec certains garçons, ces tempêtes je les ai provoquées. Je pouvais réagir de manière excessive. Je criais, je hurlais. Je hurlais parfois qu'ils n'avaient qu'à trouver mieux. Même lorsqu'il me répondait « Mais bébé, c'est toi et la personne que tu es que j'aime. » Et franchement, je t'avoue que je n'y croyais pas une seule seconde. Même que parfois, folle comme je suis, je l'incitais à aller voir ailleurs. Et je t'avoue que mes réactions me faisaient peur. Je détestais la personne que je devenais parce que j'étais terrifiée à l'idée que cette petite voix dans ma tête qui me dit Il va partir, tu verras. Et finalement raison en fait. Sauf qu'inconsciemment tu reproduis les mêmes schémas. Ce qu'il faut que tu te rappelles, parce que moi j'aurais aimé qu'on me le dise et qu'on me le rappelle, c'est que tu as le droit d'être heureuse. Tu as le droit d'être aimée sans avoir à tester ou mériter. Tu n'as pas besoin de saboter ce qui est bon pour toi par peur que ça disparaisse. Et surtout, tu n'es pas trop. Je suis en train de désapprendre la survie et d'apprendre la sécurité. Et tu vois, ce genre de schéma, je l'ai vu, je l'ai compris. Et maintenant, j'essaie d'en sortir. J'ai fait un grand travail sur moi-même. Je ne te cache pas que c'est vraiment difficile. Pas pour devenir parfaite, hein. Parce qu'encore une fois, on est tous humains. Et parfois, même nos pires défauts sont acceptés par les autres. Lorsqu'on t'aime sincèrement. Mais... Pour me rappeler que je mérite d'être aimée, même quand je suis juste moi, imparfaite. Et même quand tout allait bien, je pouvais entendre cette petite voix en moi me dire « Jasmine, t'emballes pas là, prépare-toi au pire » . Mais aujourd'hui, cette voix, même si je l'entends encore, je la laisse plus diriger ma vie. Je vais l'entendre, mais j'ai décidé de la mettre dans un coin de ma tête. Je la mets dans une petite boîte, elle est toujours présente, cette voix. Mais je la mets dans une petite boîte que j'ai décidé de refermer. Parce que je ne veux plus qu'elle dirige ma vie. Ok Jasmine, t'es bien mignonne, mais je fais quoi avec ça ? Je coupe le mental ? J'arrête d'y penser ? Je fais quoi ? Parce que c'est vrai que c'est plus facile à dire qu'à faire. Non mon coeur. T'as pas besoin de tout couper, ok ? On ne combat pas une pensée. On l'écoute, puis on choisit autrement. Donc voilà ce que tu peux faire. Ok, je vais te donner quelques exemples concrets. Déjà, tu peux observer la pensée. Quand par exemple le pire scénario arrive, respire. Tout simplement, respire. Et dis-toi, ok, j'entends cette pensée, je sais qu'elle vient de mes peurs, pas de la réalité. Donc quand dans ta tête, tu as ce pire scénario qui arrive, tu respires. Juste comme ça. Ok ? Tu observes la pensée et tu te dis, ok, j'entends cette pensée, je sais qu'elle vient de mes peurs, pas de la réalité. Et là, tu te rassures comme une maman douce. Tu parles à ton système nerveux comme si tu parlais à une petite fille. Tu lui dis, c'est ok d'avoir peur, mais on est en sécurité maintenant. Regarde autour de toi. Tout va bien. Comme si tu te faisais un câlin à toi-même, à cette petite fille qui a peur et qui a juste besoin d'être rassurée. Ce que tu peux faire ensuite, c'est t'ancrer dans le présent. Tu vois quand tu pars trop loin dans le futur, quand tu penses à des scénarios catastrophiques, quand tu te fais des plans sur la comète là, et ben tu vas boire un verre d'eau tout simplement. Tu marches dehors, tu remplis tes poumons d'air frais, tu notes trois choses que tu ressens ici et maintenant. Tu ramènes ton esprit dans ton corps, dans le réel, et tu te dis encore une fois que ces peurs ne sont pas... Pas réel. Ok ? C'est pas la réalité. Donc ok, j'entends cette pensée. Mais ça vient de mes peurs. D'accord mon amour ? Puis là tu peux te dire, tu peux te répéter doucement. Tu peux te dire tout n'est pas parfait. Mais je suis capable de traverser ce qui vient. Je n'ai pas à prévoir l'échec pour mériter le bonheur. D'accord ? Je n'ai pas à prévoir l'échec pour mériter... le bonheur. Pensez toujours au pire, ce n'est pas être fragile, ce n'est pas être négative et ce n'est certainement pas être folle. C'est souvent le signe que ton cœur a été mis trop longtemps en alerte, que tu as vécu dans un environnement où il fallait prévoir les tempêtes avant qu'elles arrivent, où tu ne pouvais pas te permettre de baisser ta garde ou on t'a appris que le bonheur ne dure pas, alors autant s'en méfier. Donc dans cet épisode, on a vu ensemble que cette peur ne vient pas de nulle part. Elle vient de ton histoire, de tes réflexes de survie, de ce que ton corps a enregistré pour te protéger. On a parlé de cette tendance à créer les pires scénarios dans ta tête, de ce moment où ton cerveau imagine l'échec, le rejet, la chute. Non pas pour t'embêter, mais pour essayer de te préparer à souffrir moins. Mais ce qu'on a compris ensemble. c'est que prévoir la douleur ne t'en protège pas, ok ? Prévoir la douleur ne t'en protège pas. Au contraire, ça t'épuise. Ça t'épuise. Ça te coupe de la joie. Ça te fait passer à côté du moment présent. On a aussi parlé de l'autosabotage, surtout en amour. Quand tu penses tellement au pire que tu crées toi-même la chute, tu vois ce moment où t'es en train de rêver, Parce que moi, ça m'est déjà arrivé de faire ce rêve. Tu tombes dans un immeuble. Et là, pam, la chute. Juste pour ne pas être surprise. Juste pour contrôler quelque chose que tu crois inévitable. Et surtout, on a vu ensemble que tu peux désapprendre tout ça, mon amour. Tu peux apprendre à respirer dans l'instant. Tu te rappelles ? à respirer, à rassurer ta peur au lieu de la fuir, à te rappeler que le bonheur ne se mérite pas, il se reçoit. Alors moi aujourd'hui, j'ai envie de te dire ça. Écoute-moi bien, baby. Tu n'as plus besoin de prévoir la catastrophe pour avoir le droit d'être vivante. Tu n'as plus besoin de mériter la paix, l'amour ou la douceur. Tu peux vivre, tu peux aimer, tu peux créer. Même si la vie est faite d'imprévus, tu n'as plus à vivre dans l'anticipation constante de la douleur. Aujourd'hui, je choisis autre chose. Je choisis de laisser la joie exister sans avoir à la protéger. Je choisis d'arrêter de prévoir la fin et de commencer à savourer le début. Je choisis de me faire confiance et si demain il y a une tempête, je saurai que je suis assez solide. pour la traverser. Je n'ai pas besoin de penser au pire constamment. Ok ? Parce que si tu penses au pire constamment, tout le temps, c'est fatigant, c'est épuisant. Rappelle-toi qu'il faut que tu restes ancré dans le moment présent. D'accord mon baby ? Si tu as kiffé cet épisode et qu'il t'a parlé, n'hésite pas à le partager avec une copine. Qui a besoin d'entendre ça. Ou n'importe qui. Que ce soit ta famille. Tes amis. Ton copain. Merci d'avoir partagé ce moment avec moi. On se retrouve très bientôt. Pour un nouvel épisode. En attendant prends soin de toi. Choisis toi. Et surtout. Et vraiment surtout. Aime toi. Comme t'aimerais qu'on t'aime. Love you baby.

Description

Épisode 5 – Pourquoi je pense toujours au pire ?


Dans cet épisode vulnérable et sincère, je t’emmène au cœur d’un mécanisme que beaucoup d’entre nous vivent sans le comprendre : cette tendance à toujours anticiper le pire.
Et si ce n’était pas de la négativité, mais un réflexe de survie ?
Je t’explique d’où ça vient, pourquoi ton cerveau agit ainsi, et comment tu peux doucement apprendre à te faire confiance à nouveau.
Parce que tu n’as plus besoin de prévoir la tempête pour avoir le droit d’être heureuse.


IG et TIKTOK : mllejasmineee


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Coucou baby, j'espère que tu vas bien parce que moi je suis plus qu'heureuse de t'accueillir dans ce nouvel épisode de Vibe with Jasmine Le podcast où on parle vrai, sans filtre et avec le coeur Voici un peu comme un long vocal qu'une copine t'envoie On laisse tomber les faux semblants, on se parle avec bienveillance, humour et avec beaucoup, beaucoup, beaucoup d'amour Donc si tu es là, c'est que tu avais besoin de ce temps pour toi. Et si tu débarques ou que tu t'es retrouvé ici totalement par hasard, eh bien je te souhaite la bienvenue. Avant qu'on aborde le sujet du jour, si personne ne te l'a dit aujourd'hui, eh bien je veux juste que tu saches que je suis fière de toi, d'accord ? Je suis extrêmement fière de toi, ok ? Aujourd'hui, j'ai envie d'aborder une question que je me suis posée des dizaines, des centaines, Fuck carrément des milliers, des millions de fois en fait. Pourquoi je pense toujours au pire ? Pourquoi je pense toujours au pire ? Pourquoi quand tout va bien dans ma vie, j'ai l'impression qu'un drame va me tomber dessus ? Pourquoi je m'imagine toujours des scénarios catastrophiques dans ma tête ? Que ce soit en amour, dans ma famille, Merci. Dans mes projets, tu vois j'ai cette petite voix dans ma tête qui me dit Ouh, Jasmine attention ! Ça pue du boudin là. Tout va trop bien dans ta vie. Une douille va t'arriver. Et ça en fait, je te disais que c'est pas parce que t'es une personne négative, ni parce que t'es compliqué, mais parce que ton corps, ton cerveau et ton cœur ont été conditionnés à se protéger. Parce que oui baby, t'as le droit au bonheur, t'as le droit d'être aimé pleinement, t'as le droit de vivre ta vie, t'as le droit de profiter, du moment présent, sans que cette petite voix dans ta tête te dise « purée, il y a une merde qui va m'arriver » . Cette voix qui va te dire, c'est trop calme. J'aime pas trop beaucoup ça. Je préfère quand c'est un peu trop plus moins calme. Voilà. Dans cet épisode, on va plonger dans cette tendance à dramatiser. On va comprendre d'où ça vient. Ok ? Et surtout, comment s'en libérer sans se juger. Parler de cette tendance à toujours imaginer le pire, c'est mettre des mots sur une angoisse silencieuse que tant de gens vivent ? Pourquoi je pense toujours au pire ? Pourquoi quand tout va bien, j'attends le moment où tout va s'écrouler ? Pourquoi même dans l'amour, dans le travail, dans l'amitié, j'imagine des scénarios où je perds tout ? Est-ce que c'est parce que je suis trop anxieuse ? Est-ce que je suis trop brisée ? Ou est-ce que mon cerveau essaie de me protéger ? Ensemble, on va parler de tout ça sans jugement, ok ? Je vais vous raconter d'où ça vient, comment ça se manifeste et surtout, comment on peut apprendre à vivre sans être toujours en alerte. Tu imagines un peu ? Si tu penses toujours au pire, ce n'est pas un défaut, d'accord ? Ce n'est pas parce que tu es faible, ni que tu vois toujours le verre à moitié vide, pas du tout. C'est surtout que tu viens d'un environnement où ton cerveau a été programmé pour survivre. Ok, pas pour se détendre. Ton cerveau a été programmé pour survivre. Quand tu as grandi dans un cadre instable, que ce soit financièrement, émotionnellement, relationnellement, ton système nerveux s'est mis en mode hyper-vigilance. Et c'est alors complètement normal que tu réagisses comme tu réagis aujourd'hui. Tu ne pouvais pas te permettre d'être insouciante. Tu devais deviner les sautes d'humeur, prévoir les tempêtes, faire attention à tout. Parce que c'était une question de sécurité. Par exemple, regarde. Si un de tes parents avait des réactions imprévisibles, tu t'es peut-être mise à scruter le moindre petit détail. Sa voix, son visage, la façon dont il a claqué la porte, ce regard noir qu'on te lance, cette... tension dans l'air que personne ne remarque, sauf toi. Et ce réflexe, tu l'as gardé. Moi, je me rappelle d'un moment précis quand j'étais un peu plus jeune. J'étais petite, je devais avoir 6-7 ans. Mon père travaillait à l'aéroport comme agent de sûreté. Il partait super tôt le matin, vers 4-5h du matin. Il rentrait dans l'après-midi sur les coups de 14-15h. À ce moment-là, il faisait toujours la sieste. dans sa chambre, la porte grande ouverte. Et notre chambre, à mon petit frère et moi, était juste à côté, collée à la sienne. Et pour pouvoir accéder à notre chambre, il fallait qu'on traverse le couloir et passer devant la porte de la chambre de mon père, qui dormait. Et si on avait le malheur, ne serait-ce que de respirer trop fort. Oh, mon Dieu ! Il pouvait exploser, littéralement. Une colère noire, soudaine, imprévisible. C'est comme ça que mon corps a appris à être en alerte constante. A tout scruter, à tout anticiper. A me dire, fais pas de bruit, fais pas de vagues. Et tu vois ce réflexe, moi je l'ai gardé malgré moi. J'ai rien demandé, mais je l'ai gardé au jour d'aujourd'hui. Quand ton cerveau a été habitué à vivre dans l'insécurité, il n'arrête pas de chercher les signes du danger partout même quand tout va bien c'est pas toi qui invente c'est ta mémoire émotionnelle qui tourne en boucle si tu as connu par exemple des difficultés financières tu peux avoir cette peur constante du manque. Même aujourd'hui, quand tu gagnes ta vie, tu penses qu'un jour, tout peut s'écrouler. Et ton cerveau fait tourner le film du pire. Tu vois, encore et encore. Au cas où. Attention, rappelle-toi la dernière fois que t'as baissé ta garde, t'as pris une claque. Ça, c'est ton cerveau qui le dit. Et pendant ce temps-là, ton corps, lui, Merci. ne sait pas encore que la guerre est finie. Il reste bloqué en mode danger imminent. Il continue d'anticiper, à liser, d'imaginer les pires scénarios. Encore et encore et encore et encore. Et tu sais quoi en fait ? C'est épuisant. Tu te rends compte ou pas à quel point c'est épuisant ? Mais aujourd'hui, toi, tu es en train de lui apprendre que la paix existe aussi. Tu lui dis, on n'est plus obligé d'avoir peur tout le temps. On peut respirer maintenant, on peut vivre. vivre, on est plus en danger. Et ça, c'est pas rien, c'est pas un détail, c'est un processus profond, courageux, lent parfois, mais tu peux le faire. Ce qui se passe en toi, quand tu penses au pire, tu ne choisis pas vraiment cette pensée elle s'impose à toi c'est une réaction automatique de ton cerveau liée au stress et à l'anxiété regarde tu veux envoyer un message à quelqu'un que t'aimes pas de réponse immédiate tu penses quoi ? tu penses qu'il t'ignore ? ou qu'il s'éloigne ? ton boss par exemple t'envoie un message t'envoie un mail il te dit faut qu'on parle demain matin qu'est-ce que tu t'imagines dans ta tête ? tu te dis Et voilà. Tu fais sûrement quelque chose. Il va me virer. Il va me mettre à pied. Tu te vois déjà humilié. Une belle journée s'annonce. Tu penses que quelque chose va la cacher. Ton esprit se projette dans la perte, le rejet, l'échec. Comme s'il fallait se préparer à souffrir avant que ça n'arrive. Et parfois, tu crées ton propre inconfort. Tu te sabotes toi-même. Juste parce que l'inconnu te terrifie. Ok ? Tu te sabotes toi-même. Parce que l'inconnu te terrifie. Et ta réaction est humaine. Tu préfères une douleur que tu connais à un bonheur qui pourrait disparaître. Je vais te le répéter une nouvelle fois pour que tu le comprennes bien. Tu préfères une douleur que tu connais à un bonheur qui pourrait disparaître. Mais souviens-toi, penser au pire ne t'en protège pas. Ça t'enferme dans une boucle où tu ne profites même pas du présent. Et puis, soyons honnêtes deux secondes. Il y a aussi des moments où ce n'est même plus la vie qui me surprend, mais moi, qui crée les problèmes avant même qu'ils existent. Je vais vous dire la vérité. Parfois, je m'auto-sabote. C'est humain. Je m'auto-sabote. Et surtout en amour. Pas parce que je suis folle. Enfin, tout est relatif évidemment. Mais parce que je... veut faire mal, mais pas parce qu'il y a une voix en moi. Tu sais cette fameuse petite voix qui me dit tu ne mérites pas ce bonheur-là, il va partir, prépare-toi. Juste parce que je m'auto-sabote, parce que je veux faire mal. J'ai tellement deux fois pensé au pire que j'en ai gâché des moments précieux. Oui, parce que parfois lorsque tu penses au pire... Cela peut te gâcher des moments précieux. La vie est courte, tu le sais. Alors imagine tous ces moments précieux que l'on gâche à cause de cette petite voix dans ta tête qui te dit qu'on n'a pas le droit d'être heureux et qui inconsciemment te fait penser au pire dans n'importe quelle situation. Donc pourquoi tu te sabotes en couple ? Quand tu as grandi dans un environnement où l'amour était instable, absent ou conditionnel, tu as associé l'amour au stress. au contrôle, à la peur d'être abandonné. Du coup, même quand tu es face à quelqu'un de bien, de doux, de respectueux, de présent, ton système émotionnel ne reconnaît pas la sécurité. Il se dit, purée, c'est quoi ça ? Je ne connais pas. Il s'en méfie. Et comme toi, tu t'attends au pire, ton inconscient va du coup parfois provoquer ce pire. Est-ce que tu as entendu ? Et comme tu t'attends au pire, ton inconscient va parfois provoquer ce pire. Combien de fois je l'ai fait moi ? Tu vas lancer une pique pour voir s'il va rester. Tu testes ses limites. Tu fais des drames pour vérifier qu'il t'aime. Tu cherches une preuve que tu ne comptes pas tant que ça. Tu cherches la petite bête. Tu cherches tout et n'importe quoi. Tu le provoques. Sur des sujets incohérents, tu l'embourrues. Mais pourquoi tu fais ça ? Pourquoi tu fais ça ? Parce que quelque part en toi, tu penses encore que le bonheur n'est pas fait pour toi. Tu te dis, il va partir, c'est sûr, il va se lasser, il va voir que je suis trop. Et comme tu ne veux pas être prise au dépourvu, tu préfères saboter toi-même pour avoir l'illusion du contrôle. Mais en vérité, ce n'est pas du contrôle. C'est de la peur qui prend toute la place. Ce que tu cherches à travers le sabotage, tu ne cherches pas à blesser l'autre. Évidemment, tu n'es pas censé être sadomaso. J'espère pour toi. Tu ne cherches pas à blesser l'autre. Tu cherches une réponse à la question que tu n'oses pas formuler. Est-ce que tu vas rester, si je ne sais pas, parfaite ? Alors, je vais te dire un truc. Ça se saurait si on était tous parfaits Crois-moi Qu'un homme ou une femme qui t'aime T'aimera dans ton entièreté Même avec tes défauts Même lorsque tu n'es pas parfaite Tu es humaine Et c'est comme ça qu'on t'aime Et puis parfois Tu crées un conflit Tu déclenches une tempête Encore une fois Pas pour manipuler Pas pour faire du mal Mais parce qu'il y a une partie en toi qui a besoin de savoir. Est-ce qu'il m'aime ? Même quand je ne suis pas douce, est-ce qu'il va rester ? Même quand je suis en colère, même quand je suis triste, même quand je tape des crises de nerfs, même quand je suis incohérente, même quand je suis brisée et bancale, je ne le fais pas consciemment. C'est un besoin primal de test émotionnel. Parce que quelque part, tu n'as jamais connu un amour qui reste quand tu craques, continue t'octroie d'être vulnérable en face de la personne. Tu vois, un amour qui voit tes fissures, qui voit sous toutes les couches que tu as créées pour te protéger. Cette carapace, tu vois. Cette putain de carapace. Un amour qui voit tes fissures et qui n'en fait pas une raison de fuir. Alors tu pousses l'autre un peu, une fois. Tu l'éloignes Tu cries Tu te tais Tu le piques. Tu cherches la preuve. Encore une fois, tu cherches la petite bête. La preuve que ton existence ne dépend pas de ta perfection. La preuve que tu peux être trop en vrac, mal foutu émotionnellement, et qu'on t'aime quand même. Tu veux juste qu'une fois, quelqu'un te regarde droit dans les yeux et te dise, c'est ok bébé, je reste. Même là, je reste. Mais souvent, Le drame prend trop de place. Et l'autre, s'il ne comprend pas le fond, ne voit pas la forme. Il croit que tu veux du conflit. Il croit que tu l'embrouilles pour rien. Alors que tu veux juste de la sécurité. Il croit que tu es compliqué. Alors que tu as juste besoin d'être rassuré. Ce que tu demandes, au fond, ce n'est pas un miracle. C'est d'être aimé, même quand il est difficile à aimer. C'est d'être aimé. Même quand c'est difficile à aimer. Parce que c'est ce que l'enfant en toi a toujours rêvé d'entendre. Moi je sais que ces tempêtes, je les ai provoquées maintes et maintes fois. Dans mes couples. Quand j'étais en couple avec certains garçons, ces tempêtes je les ai provoquées. Je pouvais réagir de manière excessive. Je criais, je hurlais. Je hurlais parfois qu'ils n'avaient qu'à trouver mieux. Même lorsqu'il me répondait « Mais bébé, c'est toi et la personne que tu es que j'aime. » Et franchement, je t'avoue que je n'y croyais pas une seule seconde. Même que parfois, folle comme je suis, je l'incitais à aller voir ailleurs. Et je t'avoue que mes réactions me faisaient peur. Je détestais la personne que je devenais parce que j'étais terrifiée à l'idée que cette petite voix dans ma tête qui me dit Il va partir, tu verras. Et finalement raison en fait. Sauf qu'inconsciemment tu reproduis les mêmes schémas. Ce qu'il faut que tu te rappelles, parce que moi j'aurais aimé qu'on me le dise et qu'on me le rappelle, c'est que tu as le droit d'être heureuse. Tu as le droit d'être aimée sans avoir à tester ou mériter. Tu n'as pas besoin de saboter ce qui est bon pour toi par peur que ça disparaisse. Et surtout, tu n'es pas trop. Je suis en train de désapprendre la survie et d'apprendre la sécurité. Et tu vois, ce genre de schéma, je l'ai vu, je l'ai compris. Et maintenant, j'essaie d'en sortir. J'ai fait un grand travail sur moi-même. Je ne te cache pas que c'est vraiment difficile. Pas pour devenir parfaite, hein. Parce qu'encore une fois, on est tous humains. Et parfois, même nos pires défauts sont acceptés par les autres. Lorsqu'on t'aime sincèrement. Mais... Pour me rappeler que je mérite d'être aimée, même quand je suis juste moi, imparfaite. Et même quand tout allait bien, je pouvais entendre cette petite voix en moi me dire « Jasmine, t'emballes pas là, prépare-toi au pire » . Mais aujourd'hui, cette voix, même si je l'entends encore, je la laisse plus diriger ma vie. Je vais l'entendre, mais j'ai décidé de la mettre dans un coin de ma tête. Je la mets dans une petite boîte, elle est toujours présente, cette voix. Mais je la mets dans une petite boîte que j'ai décidé de refermer. Parce que je ne veux plus qu'elle dirige ma vie. Ok Jasmine, t'es bien mignonne, mais je fais quoi avec ça ? Je coupe le mental ? J'arrête d'y penser ? Je fais quoi ? Parce que c'est vrai que c'est plus facile à dire qu'à faire. Non mon coeur. T'as pas besoin de tout couper, ok ? On ne combat pas une pensée. On l'écoute, puis on choisit autrement. Donc voilà ce que tu peux faire. Ok, je vais te donner quelques exemples concrets. Déjà, tu peux observer la pensée. Quand par exemple le pire scénario arrive, respire. Tout simplement, respire. Et dis-toi, ok, j'entends cette pensée, je sais qu'elle vient de mes peurs, pas de la réalité. Donc quand dans ta tête, tu as ce pire scénario qui arrive, tu respires. Juste comme ça. Ok ? Tu observes la pensée et tu te dis, ok, j'entends cette pensée, je sais qu'elle vient de mes peurs, pas de la réalité. Et là, tu te rassures comme une maman douce. Tu parles à ton système nerveux comme si tu parlais à une petite fille. Tu lui dis, c'est ok d'avoir peur, mais on est en sécurité maintenant. Regarde autour de toi. Tout va bien. Comme si tu te faisais un câlin à toi-même, à cette petite fille qui a peur et qui a juste besoin d'être rassurée. Ce que tu peux faire ensuite, c'est t'ancrer dans le présent. Tu vois quand tu pars trop loin dans le futur, quand tu penses à des scénarios catastrophiques, quand tu te fais des plans sur la comète là, et ben tu vas boire un verre d'eau tout simplement. Tu marches dehors, tu remplis tes poumons d'air frais, tu notes trois choses que tu ressens ici et maintenant. Tu ramènes ton esprit dans ton corps, dans le réel, et tu te dis encore une fois que ces peurs ne sont pas... Pas réel. Ok ? C'est pas la réalité. Donc ok, j'entends cette pensée. Mais ça vient de mes peurs. D'accord mon amour ? Puis là tu peux te dire, tu peux te répéter doucement. Tu peux te dire tout n'est pas parfait. Mais je suis capable de traverser ce qui vient. Je n'ai pas à prévoir l'échec pour mériter le bonheur. D'accord ? Je n'ai pas à prévoir l'échec pour mériter... le bonheur. Pensez toujours au pire, ce n'est pas être fragile, ce n'est pas être négative et ce n'est certainement pas être folle. C'est souvent le signe que ton cœur a été mis trop longtemps en alerte, que tu as vécu dans un environnement où il fallait prévoir les tempêtes avant qu'elles arrivent, où tu ne pouvais pas te permettre de baisser ta garde ou on t'a appris que le bonheur ne dure pas, alors autant s'en méfier. Donc dans cet épisode, on a vu ensemble que cette peur ne vient pas de nulle part. Elle vient de ton histoire, de tes réflexes de survie, de ce que ton corps a enregistré pour te protéger. On a parlé de cette tendance à créer les pires scénarios dans ta tête, de ce moment où ton cerveau imagine l'échec, le rejet, la chute. Non pas pour t'embêter, mais pour essayer de te préparer à souffrir moins. Mais ce qu'on a compris ensemble. c'est que prévoir la douleur ne t'en protège pas, ok ? Prévoir la douleur ne t'en protège pas. Au contraire, ça t'épuise. Ça t'épuise. Ça te coupe de la joie. Ça te fait passer à côté du moment présent. On a aussi parlé de l'autosabotage, surtout en amour. Quand tu penses tellement au pire que tu crées toi-même la chute, tu vois ce moment où t'es en train de rêver, Parce que moi, ça m'est déjà arrivé de faire ce rêve. Tu tombes dans un immeuble. Et là, pam, la chute. Juste pour ne pas être surprise. Juste pour contrôler quelque chose que tu crois inévitable. Et surtout, on a vu ensemble que tu peux désapprendre tout ça, mon amour. Tu peux apprendre à respirer dans l'instant. Tu te rappelles ? à respirer, à rassurer ta peur au lieu de la fuir, à te rappeler que le bonheur ne se mérite pas, il se reçoit. Alors moi aujourd'hui, j'ai envie de te dire ça. Écoute-moi bien, baby. Tu n'as plus besoin de prévoir la catastrophe pour avoir le droit d'être vivante. Tu n'as plus besoin de mériter la paix, l'amour ou la douceur. Tu peux vivre, tu peux aimer, tu peux créer. Même si la vie est faite d'imprévus, tu n'as plus à vivre dans l'anticipation constante de la douleur. Aujourd'hui, je choisis autre chose. Je choisis de laisser la joie exister sans avoir à la protéger. Je choisis d'arrêter de prévoir la fin et de commencer à savourer le début. Je choisis de me faire confiance et si demain il y a une tempête, je saurai que je suis assez solide. pour la traverser. Je n'ai pas besoin de penser au pire constamment. Ok ? Parce que si tu penses au pire constamment, tout le temps, c'est fatigant, c'est épuisant. Rappelle-toi qu'il faut que tu restes ancré dans le moment présent. D'accord mon baby ? Si tu as kiffé cet épisode et qu'il t'a parlé, n'hésite pas à le partager avec une copine. Qui a besoin d'entendre ça. Ou n'importe qui. Que ce soit ta famille. Tes amis. Ton copain. Merci d'avoir partagé ce moment avec moi. On se retrouve très bientôt. Pour un nouvel épisode. En attendant prends soin de toi. Choisis toi. Et surtout. Et vraiment surtout. Aime toi. Comme t'aimerais qu'on t'aime. Love you baby.

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Épisode 5 – Pourquoi je pense toujours au pire ?


Dans cet épisode vulnérable et sincère, je t’emmène au cœur d’un mécanisme que beaucoup d’entre nous vivent sans le comprendre : cette tendance à toujours anticiper le pire.
Et si ce n’était pas de la négativité, mais un réflexe de survie ?
Je t’explique d’où ça vient, pourquoi ton cerveau agit ainsi, et comment tu peux doucement apprendre à te faire confiance à nouveau.
Parce que tu n’as plus besoin de prévoir la tempête pour avoir le droit d’être heureuse.


IG et TIKTOK : mllejasmineee


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Coucou baby, j'espère que tu vas bien parce que moi je suis plus qu'heureuse de t'accueillir dans ce nouvel épisode de Vibe with Jasmine Le podcast où on parle vrai, sans filtre et avec le coeur Voici un peu comme un long vocal qu'une copine t'envoie On laisse tomber les faux semblants, on se parle avec bienveillance, humour et avec beaucoup, beaucoup, beaucoup d'amour Donc si tu es là, c'est que tu avais besoin de ce temps pour toi. Et si tu débarques ou que tu t'es retrouvé ici totalement par hasard, eh bien je te souhaite la bienvenue. Avant qu'on aborde le sujet du jour, si personne ne te l'a dit aujourd'hui, eh bien je veux juste que tu saches que je suis fière de toi, d'accord ? Je suis extrêmement fière de toi, ok ? Aujourd'hui, j'ai envie d'aborder une question que je me suis posée des dizaines, des centaines, Fuck carrément des milliers, des millions de fois en fait. Pourquoi je pense toujours au pire ? Pourquoi je pense toujours au pire ? Pourquoi quand tout va bien dans ma vie, j'ai l'impression qu'un drame va me tomber dessus ? Pourquoi je m'imagine toujours des scénarios catastrophiques dans ma tête ? Que ce soit en amour, dans ma famille, Merci. Dans mes projets, tu vois j'ai cette petite voix dans ma tête qui me dit Ouh, Jasmine attention ! Ça pue du boudin là. Tout va trop bien dans ta vie. Une douille va t'arriver. Et ça en fait, je te disais que c'est pas parce que t'es une personne négative, ni parce que t'es compliqué, mais parce que ton corps, ton cerveau et ton cœur ont été conditionnés à se protéger. Parce que oui baby, t'as le droit au bonheur, t'as le droit d'être aimé pleinement, t'as le droit de vivre ta vie, t'as le droit de profiter, du moment présent, sans que cette petite voix dans ta tête te dise « purée, il y a une merde qui va m'arriver » . Cette voix qui va te dire, c'est trop calme. J'aime pas trop beaucoup ça. Je préfère quand c'est un peu trop plus moins calme. Voilà. Dans cet épisode, on va plonger dans cette tendance à dramatiser. On va comprendre d'où ça vient. Ok ? Et surtout, comment s'en libérer sans se juger. Parler de cette tendance à toujours imaginer le pire, c'est mettre des mots sur une angoisse silencieuse que tant de gens vivent ? Pourquoi je pense toujours au pire ? Pourquoi quand tout va bien, j'attends le moment où tout va s'écrouler ? Pourquoi même dans l'amour, dans le travail, dans l'amitié, j'imagine des scénarios où je perds tout ? Est-ce que c'est parce que je suis trop anxieuse ? Est-ce que je suis trop brisée ? Ou est-ce que mon cerveau essaie de me protéger ? Ensemble, on va parler de tout ça sans jugement, ok ? Je vais vous raconter d'où ça vient, comment ça se manifeste et surtout, comment on peut apprendre à vivre sans être toujours en alerte. Tu imagines un peu ? Si tu penses toujours au pire, ce n'est pas un défaut, d'accord ? Ce n'est pas parce que tu es faible, ni que tu vois toujours le verre à moitié vide, pas du tout. C'est surtout que tu viens d'un environnement où ton cerveau a été programmé pour survivre. Ok, pas pour se détendre. Ton cerveau a été programmé pour survivre. Quand tu as grandi dans un cadre instable, que ce soit financièrement, émotionnellement, relationnellement, ton système nerveux s'est mis en mode hyper-vigilance. Et c'est alors complètement normal que tu réagisses comme tu réagis aujourd'hui. Tu ne pouvais pas te permettre d'être insouciante. Tu devais deviner les sautes d'humeur, prévoir les tempêtes, faire attention à tout. Parce que c'était une question de sécurité. Par exemple, regarde. Si un de tes parents avait des réactions imprévisibles, tu t'es peut-être mise à scruter le moindre petit détail. Sa voix, son visage, la façon dont il a claqué la porte, ce regard noir qu'on te lance, cette... tension dans l'air que personne ne remarque, sauf toi. Et ce réflexe, tu l'as gardé. Moi, je me rappelle d'un moment précis quand j'étais un peu plus jeune. J'étais petite, je devais avoir 6-7 ans. Mon père travaillait à l'aéroport comme agent de sûreté. Il partait super tôt le matin, vers 4-5h du matin. Il rentrait dans l'après-midi sur les coups de 14-15h. À ce moment-là, il faisait toujours la sieste. dans sa chambre, la porte grande ouverte. Et notre chambre, à mon petit frère et moi, était juste à côté, collée à la sienne. Et pour pouvoir accéder à notre chambre, il fallait qu'on traverse le couloir et passer devant la porte de la chambre de mon père, qui dormait. Et si on avait le malheur, ne serait-ce que de respirer trop fort. Oh, mon Dieu ! Il pouvait exploser, littéralement. Une colère noire, soudaine, imprévisible. C'est comme ça que mon corps a appris à être en alerte constante. A tout scruter, à tout anticiper. A me dire, fais pas de bruit, fais pas de vagues. Et tu vois ce réflexe, moi je l'ai gardé malgré moi. J'ai rien demandé, mais je l'ai gardé au jour d'aujourd'hui. Quand ton cerveau a été habitué à vivre dans l'insécurité, il n'arrête pas de chercher les signes du danger partout même quand tout va bien c'est pas toi qui invente c'est ta mémoire émotionnelle qui tourne en boucle si tu as connu par exemple des difficultés financières tu peux avoir cette peur constante du manque. Même aujourd'hui, quand tu gagnes ta vie, tu penses qu'un jour, tout peut s'écrouler. Et ton cerveau fait tourner le film du pire. Tu vois, encore et encore. Au cas où. Attention, rappelle-toi la dernière fois que t'as baissé ta garde, t'as pris une claque. Ça, c'est ton cerveau qui le dit. Et pendant ce temps-là, ton corps, lui, Merci. ne sait pas encore que la guerre est finie. Il reste bloqué en mode danger imminent. Il continue d'anticiper, à liser, d'imaginer les pires scénarios. Encore et encore et encore et encore. Et tu sais quoi en fait ? C'est épuisant. Tu te rends compte ou pas à quel point c'est épuisant ? Mais aujourd'hui, toi, tu es en train de lui apprendre que la paix existe aussi. Tu lui dis, on n'est plus obligé d'avoir peur tout le temps. On peut respirer maintenant, on peut vivre. vivre, on est plus en danger. Et ça, c'est pas rien, c'est pas un détail, c'est un processus profond, courageux, lent parfois, mais tu peux le faire. Ce qui se passe en toi, quand tu penses au pire, tu ne choisis pas vraiment cette pensée elle s'impose à toi c'est une réaction automatique de ton cerveau liée au stress et à l'anxiété regarde tu veux envoyer un message à quelqu'un que t'aimes pas de réponse immédiate tu penses quoi ? tu penses qu'il t'ignore ? ou qu'il s'éloigne ? ton boss par exemple t'envoie un message t'envoie un mail il te dit faut qu'on parle demain matin qu'est-ce que tu t'imagines dans ta tête ? tu te dis Et voilà. Tu fais sûrement quelque chose. Il va me virer. Il va me mettre à pied. Tu te vois déjà humilié. Une belle journée s'annonce. Tu penses que quelque chose va la cacher. Ton esprit se projette dans la perte, le rejet, l'échec. Comme s'il fallait se préparer à souffrir avant que ça n'arrive. Et parfois, tu crées ton propre inconfort. Tu te sabotes toi-même. Juste parce que l'inconnu te terrifie. Ok ? Tu te sabotes toi-même. Parce que l'inconnu te terrifie. Et ta réaction est humaine. Tu préfères une douleur que tu connais à un bonheur qui pourrait disparaître. Je vais te le répéter une nouvelle fois pour que tu le comprennes bien. Tu préfères une douleur que tu connais à un bonheur qui pourrait disparaître. Mais souviens-toi, penser au pire ne t'en protège pas. Ça t'enferme dans une boucle où tu ne profites même pas du présent. Et puis, soyons honnêtes deux secondes. Il y a aussi des moments où ce n'est même plus la vie qui me surprend, mais moi, qui crée les problèmes avant même qu'ils existent. Je vais vous dire la vérité. Parfois, je m'auto-sabote. C'est humain. Je m'auto-sabote. Et surtout en amour. Pas parce que je suis folle. Enfin, tout est relatif évidemment. Mais parce que je... veut faire mal, mais pas parce qu'il y a une voix en moi. Tu sais cette fameuse petite voix qui me dit tu ne mérites pas ce bonheur-là, il va partir, prépare-toi. Juste parce que je m'auto-sabote, parce que je veux faire mal. J'ai tellement deux fois pensé au pire que j'en ai gâché des moments précieux. Oui, parce que parfois lorsque tu penses au pire... Cela peut te gâcher des moments précieux. La vie est courte, tu le sais. Alors imagine tous ces moments précieux que l'on gâche à cause de cette petite voix dans ta tête qui te dit qu'on n'a pas le droit d'être heureux et qui inconsciemment te fait penser au pire dans n'importe quelle situation. Donc pourquoi tu te sabotes en couple ? Quand tu as grandi dans un environnement où l'amour était instable, absent ou conditionnel, tu as associé l'amour au stress. au contrôle, à la peur d'être abandonné. Du coup, même quand tu es face à quelqu'un de bien, de doux, de respectueux, de présent, ton système émotionnel ne reconnaît pas la sécurité. Il se dit, purée, c'est quoi ça ? Je ne connais pas. Il s'en méfie. Et comme toi, tu t'attends au pire, ton inconscient va du coup parfois provoquer ce pire. Est-ce que tu as entendu ? Et comme tu t'attends au pire, ton inconscient va parfois provoquer ce pire. Combien de fois je l'ai fait moi ? Tu vas lancer une pique pour voir s'il va rester. Tu testes ses limites. Tu fais des drames pour vérifier qu'il t'aime. Tu cherches une preuve que tu ne comptes pas tant que ça. Tu cherches la petite bête. Tu cherches tout et n'importe quoi. Tu le provoques. Sur des sujets incohérents, tu l'embourrues. Mais pourquoi tu fais ça ? Pourquoi tu fais ça ? Parce que quelque part en toi, tu penses encore que le bonheur n'est pas fait pour toi. Tu te dis, il va partir, c'est sûr, il va se lasser, il va voir que je suis trop. Et comme tu ne veux pas être prise au dépourvu, tu préfères saboter toi-même pour avoir l'illusion du contrôle. Mais en vérité, ce n'est pas du contrôle. C'est de la peur qui prend toute la place. Ce que tu cherches à travers le sabotage, tu ne cherches pas à blesser l'autre. Évidemment, tu n'es pas censé être sadomaso. J'espère pour toi. Tu ne cherches pas à blesser l'autre. Tu cherches une réponse à la question que tu n'oses pas formuler. Est-ce que tu vas rester, si je ne sais pas, parfaite ? Alors, je vais te dire un truc. Ça se saurait si on était tous parfaits Crois-moi Qu'un homme ou une femme qui t'aime T'aimera dans ton entièreté Même avec tes défauts Même lorsque tu n'es pas parfaite Tu es humaine Et c'est comme ça qu'on t'aime Et puis parfois Tu crées un conflit Tu déclenches une tempête Encore une fois Pas pour manipuler Pas pour faire du mal Mais parce qu'il y a une partie en toi qui a besoin de savoir. Est-ce qu'il m'aime ? Même quand je ne suis pas douce, est-ce qu'il va rester ? Même quand je suis en colère, même quand je suis triste, même quand je tape des crises de nerfs, même quand je suis incohérente, même quand je suis brisée et bancale, je ne le fais pas consciemment. C'est un besoin primal de test émotionnel. Parce que quelque part, tu n'as jamais connu un amour qui reste quand tu craques, continue t'octroie d'être vulnérable en face de la personne. Tu vois, un amour qui voit tes fissures, qui voit sous toutes les couches que tu as créées pour te protéger. Cette carapace, tu vois. Cette putain de carapace. Un amour qui voit tes fissures et qui n'en fait pas une raison de fuir. Alors tu pousses l'autre un peu, une fois. Tu l'éloignes Tu cries Tu te tais Tu le piques. Tu cherches la preuve. Encore une fois, tu cherches la petite bête. La preuve que ton existence ne dépend pas de ta perfection. La preuve que tu peux être trop en vrac, mal foutu émotionnellement, et qu'on t'aime quand même. Tu veux juste qu'une fois, quelqu'un te regarde droit dans les yeux et te dise, c'est ok bébé, je reste. Même là, je reste. Mais souvent, Le drame prend trop de place. Et l'autre, s'il ne comprend pas le fond, ne voit pas la forme. Il croit que tu veux du conflit. Il croit que tu l'embrouilles pour rien. Alors que tu veux juste de la sécurité. Il croit que tu es compliqué. Alors que tu as juste besoin d'être rassuré. Ce que tu demandes, au fond, ce n'est pas un miracle. C'est d'être aimé, même quand il est difficile à aimer. C'est d'être aimé. Même quand c'est difficile à aimer. Parce que c'est ce que l'enfant en toi a toujours rêvé d'entendre. Moi je sais que ces tempêtes, je les ai provoquées maintes et maintes fois. Dans mes couples. Quand j'étais en couple avec certains garçons, ces tempêtes je les ai provoquées. Je pouvais réagir de manière excessive. Je criais, je hurlais. Je hurlais parfois qu'ils n'avaient qu'à trouver mieux. Même lorsqu'il me répondait « Mais bébé, c'est toi et la personne que tu es que j'aime. » Et franchement, je t'avoue que je n'y croyais pas une seule seconde. Même que parfois, folle comme je suis, je l'incitais à aller voir ailleurs. Et je t'avoue que mes réactions me faisaient peur. Je détestais la personne que je devenais parce que j'étais terrifiée à l'idée que cette petite voix dans ma tête qui me dit Il va partir, tu verras. Et finalement raison en fait. Sauf qu'inconsciemment tu reproduis les mêmes schémas. Ce qu'il faut que tu te rappelles, parce que moi j'aurais aimé qu'on me le dise et qu'on me le rappelle, c'est que tu as le droit d'être heureuse. Tu as le droit d'être aimée sans avoir à tester ou mériter. Tu n'as pas besoin de saboter ce qui est bon pour toi par peur que ça disparaisse. Et surtout, tu n'es pas trop. Je suis en train de désapprendre la survie et d'apprendre la sécurité. Et tu vois, ce genre de schéma, je l'ai vu, je l'ai compris. Et maintenant, j'essaie d'en sortir. J'ai fait un grand travail sur moi-même. Je ne te cache pas que c'est vraiment difficile. Pas pour devenir parfaite, hein. Parce qu'encore une fois, on est tous humains. Et parfois, même nos pires défauts sont acceptés par les autres. Lorsqu'on t'aime sincèrement. Mais... Pour me rappeler que je mérite d'être aimée, même quand je suis juste moi, imparfaite. Et même quand tout allait bien, je pouvais entendre cette petite voix en moi me dire « Jasmine, t'emballes pas là, prépare-toi au pire » . Mais aujourd'hui, cette voix, même si je l'entends encore, je la laisse plus diriger ma vie. Je vais l'entendre, mais j'ai décidé de la mettre dans un coin de ma tête. Je la mets dans une petite boîte, elle est toujours présente, cette voix. Mais je la mets dans une petite boîte que j'ai décidé de refermer. Parce que je ne veux plus qu'elle dirige ma vie. Ok Jasmine, t'es bien mignonne, mais je fais quoi avec ça ? Je coupe le mental ? J'arrête d'y penser ? Je fais quoi ? Parce que c'est vrai que c'est plus facile à dire qu'à faire. Non mon coeur. T'as pas besoin de tout couper, ok ? On ne combat pas une pensée. On l'écoute, puis on choisit autrement. Donc voilà ce que tu peux faire. Ok, je vais te donner quelques exemples concrets. Déjà, tu peux observer la pensée. Quand par exemple le pire scénario arrive, respire. Tout simplement, respire. Et dis-toi, ok, j'entends cette pensée, je sais qu'elle vient de mes peurs, pas de la réalité. Donc quand dans ta tête, tu as ce pire scénario qui arrive, tu respires. Juste comme ça. Ok ? Tu observes la pensée et tu te dis, ok, j'entends cette pensée, je sais qu'elle vient de mes peurs, pas de la réalité. Et là, tu te rassures comme une maman douce. Tu parles à ton système nerveux comme si tu parlais à une petite fille. Tu lui dis, c'est ok d'avoir peur, mais on est en sécurité maintenant. Regarde autour de toi. Tout va bien. Comme si tu te faisais un câlin à toi-même, à cette petite fille qui a peur et qui a juste besoin d'être rassurée. Ce que tu peux faire ensuite, c'est t'ancrer dans le présent. Tu vois quand tu pars trop loin dans le futur, quand tu penses à des scénarios catastrophiques, quand tu te fais des plans sur la comète là, et ben tu vas boire un verre d'eau tout simplement. Tu marches dehors, tu remplis tes poumons d'air frais, tu notes trois choses que tu ressens ici et maintenant. Tu ramènes ton esprit dans ton corps, dans le réel, et tu te dis encore une fois que ces peurs ne sont pas... Pas réel. Ok ? C'est pas la réalité. Donc ok, j'entends cette pensée. Mais ça vient de mes peurs. D'accord mon amour ? Puis là tu peux te dire, tu peux te répéter doucement. Tu peux te dire tout n'est pas parfait. Mais je suis capable de traverser ce qui vient. Je n'ai pas à prévoir l'échec pour mériter le bonheur. D'accord ? Je n'ai pas à prévoir l'échec pour mériter... le bonheur. Pensez toujours au pire, ce n'est pas être fragile, ce n'est pas être négative et ce n'est certainement pas être folle. C'est souvent le signe que ton cœur a été mis trop longtemps en alerte, que tu as vécu dans un environnement où il fallait prévoir les tempêtes avant qu'elles arrivent, où tu ne pouvais pas te permettre de baisser ta garde ou on t'a appris que le bonheur ne dure pas, alors autant s'en méfier. Donc dans cet épisode, on a vu ensemble que cette peur ne vient pas de nulle part. Elle vient de ton histoire, de tes réflexes de survie, de ce que ton corps a enregistré pour te protéger. On a parlé de cette tendance à créer les pires scénarios dans ta tête, de ce moment où ton cerveau imagine l'échec, le rejet, la chute. Non pas pour t'embêter, mais pour essayer de te préparer à souffrir moins. Mais ce qu'on a compris ensemble. c'est que prévoir la douleur ne t'en protège pas, ok ? Prévoir la douleur ne t'en protège pas. Au contraire, ça t'épuise. Ça t'épuise. Ça te coupe de la joie. Ça te fait passer à côté du moment présent. On a aussi parlé de l'autosabotage, surtout en amour. Quand tu penses tellement au pire que tu crées toi-même la chute, tu vois ce moment où t'es en train de rêver, Parce que moi, ça m'est déjà arrivé de faire ce rêve. Tu tombes dans un immeuble. Et là, pam, la chute. Juste pour ne pas être surprise. Juste pour contrôler quelque chose que tu crois inévitable. Et surtout, on a vu ensemble que tu peux désapprendre tout ça, mon amour. Tu peux apprendre à respirer dans l'instant. Tu te rappelles ? à respirer, à rassurer ta peur au lieu de la fuir, à te rappeler que le bonheur ne se mérite pas, il se reçoit. Alors moi aujourd'hui, j'ai envie de te dire ça. Écoute-moi bien, baby. Tu n'as plus besoin de prévoir la catastrophe pour avoir le droit d'être vivante. Tu n'as plus besoin de mériter la paix, l'amour ou la douceur. Tu peux vivre, tu peux aimer, tu peux créer. Même si la vie est faite d'imprévus, tu n'as plus à vivre dans l'anticipation constante de la douleur. Aujourd'hui, je choisis autre chose. Je choisis de laisser la joie exister sans avoir à la protéger. Je choisis d'arrêter de prévoir la fin et de commencer à savourer le début. Je choisis de me faire confiance et si demain il y a une tempête, je saurai que je suis assez solide. pour la traverser. Je n'ai pas besoin de penser au pire constamment. Ok ? Parce que si tu penses au pire constamment, tout le temps, c'est fatigant, c'est épuisant. Rappelle-toi qu'il faut que tu restes ancré dans le moment présent. D'accord mon baby ? Si tu as kiffé cet épisode et qu'il t'a parlé, n'hésite pas à le partager avec une copine. Qui a besoin d'entendre ça. Ou n'importe qui. Que ce soit ta famille. Tes amis. Ton copain. Merci d'avoir partagé ce moment avec moi. On se retrouve très bientôt. Pour un nouvel épisode. En attendant prends soin de toi. Choisis toi. Et surtout. Et vraiment surtout. Aime toi. Comme t'aimerais qu'on t'aime. Love you baby.

Description

Épisode 5 – Pourquoi je pense toujours au pire ?


Dans cet épisode vulnérable et sincère, je t’emmène au cœur d’un mécanisme que beaucoup d’entre nous vivent sans le comprendre : cette tendance à toujours anticiper le pire.
Et si ce n’était pas de la négativité, mais un réflexe de survie ?
Je t’explique d’où ça vient, pourquoi ton cerveau agit ainsi, et comment tu peux doucement apprendre à te faire confiance à nouveau.
Parce que tu n’as plus besoin de prévoir la tempête pour avoir le droit d’être heureuse.


IG et TIKTOK : mllejasmineee


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Transcription

  • Speaker #0

    Coucou baby, j'espère que tu vas bien parce que moi je suis plus qu'heureuse de t'accueillir dans ce nouvel épisode de Vibe with Jasmine Le podcast où on parle vrai, sans filtre et avec le coeur Voici un peu comme un long vocal qu'une copine t'envoie On laisse tomber les faux semblants, on se parle avec bienveillance, humour et avec beaucoup, beaucoup, beaucoup d'amour Donc si tu es là, c'est que tu avais besoin de ce temps pour toi. Et si tu débarques ou que tu t'es retrouvé ici totalement par hasard, eh bien je te souhaite la bienvenue. Avant qu'on aborde le sujet du jour, si personne ne te l'a dit aujourd'hui, eh bien je veux juste que tu saches que je suis fière de toi, d'accord ? Je suis extrêmement fière de toi, ok ? Aujourd'hui, j'ai envie d'aborder une question que je me suis posée des dizaines, des centaines, Fuck carrément des milliers, des millions de fois en fait. Pourquoi je pense toujours au pire ? Pourquoi je pense toujours au pire ? Pourquoi quand tout va bien dans ma vie, j'ai l'impression qu'un drame va me tomber dessus ? Pourquoi je m'imagine toujours des scénarios catastrophiques dans ma tête ? Que ce soit en amour, dans ma famille, Merci. Dans mes projets, tu vois j'ai cette petite voix dans ma tête qui me dit Ouh, Jasmine attention ! Ça pue du boudin là. Tout va trop bien dans ta vie. Une douille va t'arriver. Et ça en fait, je te disais que c'est pas parce que t'es une personne négative, ni parce que t'es compliqué, mais parce que ton corps, ton cerveau et ton cœur ont été conditionnés à se protéger. Parce que oui baby, t'as le droit au bonheur, t'as le droit d'être aimé pleinement, t'as le droit de vivre ta vie, t'as le droit de profiter, du moment présent, sans que cette petite voix dans ta tête te dise « purée, il y a une merde qui va m'arriver » . Cette voix qui va te dire, c'est trop calme. J'aime pas trop beaucoup ça. Je préfère quand c'est un peu trop plus moins calme. Voilà. Dans cet épisode, on va plonger dans cette tendance à dramatiser. On va comprendre d'où ça vient. Ok ? Et surtout, comment s'en libérer sans se juger. Parler de cette tendance à toujours imaginer le pire, c'est mettre des mots sur une angoisse silencieuse que tant de gens vivent ? Pourquoi je pense toujours au pire ? Pourquoi quand tout va bien, j'attends le moment où tout va s'écrouler ? Pourquoi même dans l'amour, dans le travail, dans l'amitié, j'imagine des scénarios où je perds tout ? Est-ce que c'est parce que je suis trop anxieuse ? Est-ce que je suis trop brisée ? Ou est-ce que mon cerveau essaie de me protéger ? Ensemble, on va parler de tout ça sans jugement, ok ? Je vais vous raconter d'où ça vient, comment ça se manifeste et surtout, comment on peut apprendre à vivre sans être toujours en alerte. Tu imagines un peu ? Si tu penses toujours au pire, ce n'est pas un défaut, d'accord ? Ce n'est pas parce que tu es faible, ni que tu vois toujours le verre à moitié vide, pas du tout. C'est surtout que tu viens d'un environnement où ton cerveau a été programmé pour survivre. Ok, pas pour se détendre. Ton cerveau a été programmé pour survivre. Quand tu as grandi dans un cadre instable, que ce soit financièrement, émotionnellement, relationnellement, ton système nerveux s'est mis en mode hyper-vigilance. Et c'est alors complètement normal que tu réagisses comme tu réagis aujourd'hui. Tu ne pouvais pas te permettre d'être insouciante. Tu devais deviner les sautes d'humeur, prévoir les tempêtes, faire attention à tout. Parce que c'était une question de sécurité. Par exemple, regarde. Si un de tes parents avait des réactions imprévisibles, tu t'es peut-être mise à scruter le moindre petit détail. Sa voix, son visage, la façon dont il a claqué la porte, ce regard noir qu'on te lance, cette... tension dans l'air que personne ne remarque, sauf toi. Et ce réflexe, tu l'as gardé. Moi, je me rappelle d'un moment précis quand j'étais un peu plus jeune. J'étais petite, je devais avoir 6-7 ans. Mon père travaillait à l'aéroport comme agent de sûreté. Il partait super tôt le matin, vers 4-5h du matin. Il rentrait dans l'après-midi sur les coups de 14-15h. À ce moment-là, il faisait toujours la sieste. dans sa chambre, la porte grande ouverte. Et notre chambre, à mon petit frère et moi, était juste à côté, collée à la sienne. Et pour pouvoir accéder à notre chambre, il fallait qu'on traverse le couloir et passer devant la porte de la chambre de mon père, qui dormait. Et si on avait le malheur, ne serait-ce que de respirer trop fort. Oh, mon Dieu ! Il pouvait exploser, littéralement. Une colère noire, soudaine, imprévisible. C'est comme ça que mon corps a appris à être en alerte constante. A tout scruter, à tout anticiper. A me dire, fais pas de bruit, fais pas de vagues. Et tu vois ce réflexe, moi je l'ai gardé malgré moi. J'ai rien demandé, mais je l'ai gardé au jour d'aujourd'hui. Quand ton cerveau a été habitué à vivre dans l'insécurité, il n'arrête pas de chercher les signes du danger partout même quand tout va bien c'est pas toi qui invente c'est ta mémoire émotionnelle qui tourne en boucle si tu as connu par exemple des difficultés financières tu peux avoir cette peur constante du manque. Même aujourd'hui, quand tu gagnes ta vie, tu penses qu'un jour, tout peut s'écrouler. Et ton cerveau fait tourner le film du pire. Tu vois, encore et encore. Au cas où. Attention, rappelle-toi la dernière fois que t'as baissé ta garde, t'as pris une claque. Ça, c'est ton cerveau qui le dit. Et pendant ce temps-là, ton corps, lui, Merci. ne sait pas encore que la guerre est finie. Il reste bloqué en mode danger imminent. Il continue d'anticiper, à liser, d'imaginer les pires scénarios. Encore et encore et encore et encore. Et tu sais quoi en fait ? C'est épuisant. Tu te rends compte ou pas à quel point c'est épuisant ? Mais aujourd'hui, toi, tu es en train de lui apprendre que la paix existe aussi. Tu lui dis, on n'est plus obligé d'avoir peur tout le temps. On peut respirer maintenant, on peut vivre. vivre, on est plus en danger. Et ça, c'est pas rien, c'est pas un détail, c'est un processus profond, courageux, lent parfois, mais tu peux le faire. Ce qui se passe en toi, quand tu penses au pire, tu ne choisis pas vraiment cette pensée elle s'impose à toi c'est une réaction automatique de ton cerveau liée au stress et à l'anxiété regarde tu veux envoyer un message à quelqu'un que t'aimes pas de réponse immédiate tu penses quoi ? tu penses qu'il t'ignore ? ou qu'il s'éloigne ? ton boss par exemple t'envoie un message t'envoie un mail il te dit faut qu'on parle demain matin qu'est-ce que tu t'imagines dans ta tête ? tu te dis Et voilà. Tu fais sûrement quelque chose. Il va me virer. Il va me mettre à pied. Tu te vois déjà humilié. Une belle journée s'annonce. Tu penses que quelque chose va la cacher. Ton esprit se projette dans la perte, le rejet, l'échec. Comme s'il fallait se préparer à souffrir avant que ça n'arrive. Et parfois, tu crées ton propre inconfort. Tu te sabotes toi-même. Juste parce que l'inconnu te terrifie. Ok ? Tu te sabotes toi-même. Parce que l'inconnu te terrifie. Et ta réaction est humaine. Tu préfères une douleur que tu connais à un bonheur qui pourrait disparaître. Je vais te le répéter une nouvelle fois pour que tu le comprennes bien. Tu préfères une douleur que tu connais à un bonheur qui pourrait disparaître. Mais souviens-toi, penser au pire ne t'en protège pas. Ça t'enferme dans une boucle où tu ne profites même pas du présent. Et puis, soyons honnêtes deux secondes. Il y a aussi des moments où ce n'est même plus la vie qui me surprend, mais moi, qui crée les problèmes avant même qu'ils existent. Je vais vous dire la vérité. Parfois, je m'auto-sabote. C'est humain. Je m'auto-sabote. Et surtout en amour. Pas parce que je suis folle. Enfin, tout est relatif évidemment. Mais parce que je... veut faire mal, mais pas parce qu'il y a une voix en moi. Tu sais cette fameuse petite voix qui me dit tu ne mérites pas ce bonheur-là, il va partir, prépare-toi. Juste parce que je m'auto-sabote, parce que je veux faire mal. J'ai tellement deux fois pensé au pire que j'en ai gâché des moments précieux. Oui, parce que parfois lorsque tu penses au pire... Cela peut te gâcher des moments précieux. La vie est courte, tu le sais. Alors imagine tous ces moments précieux que l'on gâche à cause de cette petite voix dans ta tête qui te dit qu'on n'a pas le droit d'être heureux et qui inconsciemment te fait penser au pire dans n'importe quelle situation. Donc pourquoi tu te sabotes en couple ? Quand tu as grandi dans un environnement où l'amour était instable, absent ou conditionnel, tu as associé l'amour au stress. au contrôle, à la peur d'être abandonné. Du coup, même quand tu es face à quelqu'un de bien, de doux, de respectueux, de présent, ton système émotionnel ne reconnaît pas la sécurité. Il se dit, purée, c'est quoi ça ? Je ne connais pas. Il s'en méfie. Et comme toi, tu t'attends au pire, ton inconscient va du coup parfois provoquer ce pire. Est-ce que tu as entendu ? Et comme tu t'attends au pire, ton inconscient va parfois provoquer ce pire. Combien de fois je l'ai fait moi ? Tu vas lancer une pique pour voir s'il va rester. Tu testes ses limites. Tu fais des drames pour vérifier qu'il t'aime. Tu cherches une preuve que tu ne comptes pas tant que ça. Tu cherches la petite bête. Tu cherches tout et n'importe quoi. Tu le provoques. Sur des sujets incohérents, tu l'embourrues. Mais pourquoi tu fais ça ? Pourquoi tu fais ça ? Parce que quelque part en toi, tu penses encore que le bonheur n'est pas fait pour toi. Tu te dis, il va partir, c'est sûr, il va se lasser, il va voir que je suis trop. Et comme tu ne veux pas être prise au dépourvu, tu préfères saboter toi-même pour avoir l'illusion du contrôle. Mais en vérité, ce n'est pas du contrôle. C'est de la peur qui prend toute la place. Ce que tu cherches à travers le sabotage, tu ne cherches pas à blesser l'autre. Évidemment, tu n'es pas censé être sadomaso. J'espère pour toi. Tu ne cherches pas à blesser l'autre. Tu cherches une réponse à la question que tu n'oses pas formuler. Est-ce que tu vas rester, si je ne sais pas, parfaite ? Alors, je vais te dire un truc. Ça se saurait si on était tous parfaits Crois-moi Qu'un homme ou une femme qui t'aime T'aimera dans ton entièreté Même avec tes défauts Même lorsque tu n'es pas parfaite Tu es humaine Et c'est comme ça qu'on t'aime Et puis parfois Tu crées un conflit Tu déclenches une tempête Encore une fois Pas pour manipuler Pas pour faire du mal Mais parce qu'il y a une partie en toi qui a besoin de savoir. Est-ce qu'il m'aime ? Même quand je ne suis pas douce, est-ce qu'il va rester ? Même quand je suis en colère, même quand je suis triste, même quand je tape des crises de nerfs, même quand je suis incohérente, même quand je suis brisée et bancale, je ne le fais pas consciemment. C'est un besoin primal de test émotionnel. Parce que quelque part, tu n'as jamais connu un amour qui reste quand tu craques, continue t'octroie d'être vulnérable en face de la personne. Tu vois, un amour qui voit tes fissures, qui voit sous toutes les couches que tu as créées pour te protéger. Cette carapace, tu vois. Cette putain de carapace. Un amour qui voit tes fissures et qui n'en fait pas une raison de fuir. Alors tu pousses l'autre un peu, une fois. Tu l'éloignes Tu cries Tu te tais Tu le piques. Tu cherches la preuve. Encore une fois, tu cherches la petite bête. La preuve que ton existence ne dépend pas de ta perfection. La preuve que tu peux être trop en vrac, mal foutu émotionnellement, et qu'on t'aime quand même. Tu veux juste qu'une fois, quelqu'un te regarde droit dans les yeux et te dise, c'est ok bébé, je reste. Même là, je reste. Mais souvent, Le drame prend trop de place. Et l'autre, s'il ne comprend pas le fond, ne voit pas la forme. Il croit que tu veux du conflit. Il croit que tu l'embrouilles pour rien. Alors que tu veux juste de la sécurité. Il croit que tu es compliqué. Alors que tu as juste besoin d'être rassuré. Ce que tu demandes, au fond, ce n'est pas un miracle. C'est d'être aimé, même quand il est difficile à aimer. C'est d'être aimé. Même quand c'est difficile à aimer. Parce que c'est ce que l'enfant en toi a toujours rêvé d'entendre. Moi je sais que ces tempêtes, je les ai provoquées maintes et maintes fois. Dans mes couples. Quand j'étais en couple avec certains garçons, ces tempêtes je les ai provoquées. Je pouvais réagir de manière excessive. Je criais, je hurlais. Je hurlais parfois qu'ils n'avaient qu'à trouver mieux. Même lorsqu'il me répondait « Mais bébé, c'est toi et la personne que tu es que j'aime. » Et franchement, je t'avoue que je n'y croyais pas une seule seconde. Même que parfois, folle comme je suis, je l'incitais à aller voir ailleurs. Et je t'avoue que mes réactions me faisaient peur. Je détestais la personne que je devenais parce que j'étais terrifiée à l'idée que cette petite voix dans ma tête qui me dit Il va partir, tu verras. Et finalement raison en fait. Sauf qu'inconsciemment tu reproduis les mêmes schémas. Ce qu'il faut que tu te rappelles, parce que moi j'aurais aimé qu'on me le dise et qu'on me le rappelle, c'est que tu as le droit d'être heureuse. Tu as le droit d'être aimée sans avoir à tester ou mériter. Tu n'as pas besoin de saboter ce qui est bon pour toi par peur que ça disparaisse. Et surtout, tu n'es pas trop. Je suis en train de désapprendre la survie et d'apprendre la sécurité. Et tu vois, ce genre de schéma, je l'ai vu, je l'ai compris. Et maintenant, j'essaie d'en sortir. J'ai fait un grand travail sur moi-même. Je ne te cache pas que c'est vraiment difficile. Pas pour devenir parfaite, hein. Parce qu'encore une fois, on est tous humains. Et parfois, même nos pires défauts sont acceptés par les autres. Lorsqu'on t'aime sincèrement. Mais... Pour me rappeler que je mérite d'être aimée, même quand je suis juste moi, imparfaite. Et même quand tout allait bien, je pouvais entendre cette petite voix en moi me dire « Jasmine, t'emballes pas là, prépare-toi au pire » . Mais aujourd'hui, cette voix, même si je l'entends encore, je la laisse plus diriger ma vie. Je vais l'entendre, mais j'ai décidé de la mettre dans un coin de ma tête. Je la mets dans une petite boîte, elle est toujours présente, cette voix. Mais je la mets dans une petite boîte que j'ai décidé de refermer. Parce que je ne veux plus qu'elle dirige ma vie. Ok Jasmine, t'es bien mignonne, mais je fais quoi avec ça ? Je coupe le mental ? J'arrête d'y penser ? Je fais quoi ? Parce que c'est vrai que c'est plus facile à dire qu'à faire. Non mon coeur. T'as pas besoin de tout couper, ok ? On ne combat pas une pensée. On l'écoute, puis on choisit autrement. Donc voilà ce que tu peux faire. Ok, je vais te donner quelques exemples concrets. Déjà, tu peux observer la pensée. Quand par exemple le pire scénario arrive, respire. Tout simplement, respire. Et dis-toi, ok, j'entends cette pensée, je sais qu'elle vient de mes peurs, pas de la réalité. Donc quand dans ta tête, tu as ce pire scénario qui arrive, tu respires. Juste comme ça. Ok ? Tu observes la pensée et tu te dis, ok, j'entends cette pensée, je sais qu'elle vient de mes peurs, pas de la réalité. Et là, tu te rassures comme une maman douce. Tu parles à ton système nerveux comme si tu parlais à une petite fille. Tu lui dis, c'est ok d'avoir peur, mais on est en sécurité maintenant. Regarde autour de toi. Tout va bien. Comme si tu te faisais un câlin à toi-même, à cette petite fille qui a peur et qui a juste besoin d'être rassurée. Ce que tu peux faire ensuite, c'est t'ancrer dans le présent. Tu vois quand tu pars trop loin dans le futur, quand tu penses à des scénarios catastrophiques, quand tu te fais des plans sur la comète là, et ben tu vas boire un verre d'eau tout simplement. Tu marches dehors, tu remplis tes poumons d'air frais, tu notes trois choses que tu ressens ici et maintenant. Tu ramènes ton esprit dans ton corps, dans le réel, et tu te dis encore une fois que ces peurs ne sont pas... Pas réel. Ok ? C'est pas la réalité. Donc ok, j'entends cette pensée. Mais ça vient de mes peurs. D'accord mon amour ? Puis là tu peux te dire, tu peux te répéter doucement. Tu peux te dire tout n'est pas parfait. Mais je suis capable de traverser ce qui vient. Je n'ai pas à prévoir l'échec pour mériter le bonheur. D'accord ? Je n'ai pas à prévoir l'échec pour mériter... le bonheur. Pensez toujours au pire, ce n'est pas être fragile, ce n'est pas être négative et ce n'est certainement pas être folle. C'est souvent le signe que ton cœur a été mis trop longtemps en alerte, que tu as vécu dans un environnement où il fallait prévoir les tempêtes avant qu'elles arrivent, où tu ne pouvais pas te permettre de baisser ta garde ou on t'a appris que le bonheur ne dure pas, alors autant s'en méfier. Donc dans cet épisode, on a vu ensemble que cette peur ne vient pas de nulle part. Elle vient de ton histoire, de tes réflexes de survie, de ce que ton corps a enregistré pour te protéger. On a parlé de cette tendance à créer les pires scénarios dans ta tête, de ce moment où ton cerveau imagine l'échec, le rejet, la chute. Non pas pour t'embêter, mais pour essayer de te préparer à souffrir moins. Mais ce qu'on a compris ensemble. c'est que prévoir la douleur ne t'en protège pas, ok ? Prévoir la douleur ne t'en protège pas. Au contraire, ça t'épuise. Ça t'épuise. Ça te coupe de la joie. Ça te fait passer à côté du moment présent. On a aussi parlé de l'autosabotage, surtout en amour. Quand tu penses tellement au pire que tu crées toi-même la chute, tu vois ce moment où t'es en train de rêver, Parce que moi, ça m'est déjà arrivé de faire ce rêve. Tu tombes dans un immeuble. Et là, pam, la chute. Juste pour ne pas être surprise. Juste pour contrôler quelque chose que tu crois inévitable. Et surtout, on a vu ensemble que tu peux désapprendre tout ça, mon amour. Tu peux apprendre à respirer dans l'instant. Tu te rappelles ? à respirer, à rassurer ta peur au lieu de la fuir, à te rappeler que le bonheur ne se mérite pas, il se reçoit. Alors moi aujourd'hui, j'ai envie de te dire ça. Écoute-moi bien, baby. Tu n'as plus besoin de prévoir la catastrophe pour avoir le droit d'être vivante. Tu n'as plus besoin de mériter la paix, l'amour ou la douceur. Tu peux vivre, tu peux aimer, tu peux créer. Même si la vie est faite d'imprévus, tu n'as plus à vivre dans l'anticipation constante de la douleur. Aujourd'hui, je choisis autre chose. Je choisis de laisser la joie exister sans avoir à la protéger. Je choisis d'arrêter de prévoir la fin et de commencer à savourer le début. Je choisis de me faire confiance et si demain il y a une tempête, je saurai que je suis assez solide. pour la traverser. Je n'ai pas besoin de penser au pire constamment. Ok ? Parce que si tu penses au pire constamment, tout le temps, c'est fatigant, c'est épuisant. Rappelle-toi qu'il faut que tu restes ancré dans le moment présent. D'accord mon baby ? Si tu as kiffé cet épisode et qu'il t'a parlé, n'hésite pas à le partager avec une copine. Qui a besoin d'entendre ça. Ou n'importe qui. Que ce soit ta famille. Tes amis. Ton copain. Merci d'avoir partagé ce moment avec moi. On se retrouve très bientôt. Pour un nouvel épisode. En attendant prends soin de toi. Choisis toi. Et surtout. Et vraiment surtout. Aime toi. Comme t'aimerais qu'on t'aime. Love you baby.

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