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Virages - Des pistes pour avancer autrement !

#154 Vers une nouvelle formule : explorez la thérapie brève systémique et élargissez votre champ des possibles

#154 Vers une nouvelle formule : explorez la thérapie brève systémique et élargissez votre champ des possibles

11min |08/01/2025
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11min |08/01/2025
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Description

👋 Vous vous sentez bloqué face à vos problèmes et ne savez plus quoi essayer ? Découvrez la puissance de la thérapie brève systémique ! Dans cet épisode, Marina Blanchart, psychologue et fondatrice de Virage, explique comment modifier vos interactions et vos perceptions peut transformer vos expériences.
🎙 Avec des exemples concrets et des pistes d'action, apprenez à élargir votre champ des possibles pour surmonter vos défis, qu'ils soient personnels, professionnels ou relationnels.
👉 Explorez une approche à contre-courant qui privilégie l'expérimentation à la théorie.

Vous souhaitez aborder un sujet en particulier ? Envoyez vos questions via le lien : https://www.virages-consultations.com/contactez-nous.html.

Vous pouvez également nous suivre sur Instragram ou sur Facebook et nous contacter par messages privés.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, vous écoutez le podcast de Virage. On vous donne des pistes pour aller de l'avant, parfois à contre-courant. Si face à un problème, vous vous êtes déjà dit, j'ai tout essayé, je ne sais plus quoi faire, vous êtes au bon endroit. Je suis Marina Blanchard, psychologue, formatrice et fondatrice de Virage. Mon école s'inscrit dans la lignée de sel de Palo Alto, c'est-à-dire de la thérapie brève systémique. Bonjour, bonjour chers auditeurs. puisque je suis seule aujourd'hui. C'est vraiment à vous que je m'adresse. Et j'avais envie de vous présenter la nouvelle formule du podcast. Donc, on a, avec Peggy, fait 153 épisodes exactement, avec une formule qui était très sympa, puisqu'on dialoguait ensemble. Peggy est coach aussi. Enfin, aussi, je veux dire, moi, je suis thérapeute, Peggy est coach. Et donc, on était dans un échange entre professionnels et autour des situations que vous nous ameniez. ou de situations de nos patients, de nos coachés, qui nous paraissaient intéressantes à partager avec vous, ou parfois autour d'histoires, parce que Peggy avait le talent de trouver des petites histoires sympas sur lesquelles après on pouvait échanger et qui pouvaient faire bouger des choses dans notre tête. En tout cas, moi, je trouve que ces histoires, souvent ça me parlait, et j'y repensais, et puis même la semaine d'après, c'était des histoires que je pouvais reciter à d'autres personnes, etc. Donc voilà, c'était vraiment de chouettes moments. Et voilà, on tourne quand même la page et on va vers 2025 avec une nouvelle formule. Une formule où j'aurai des invités, mais des invités de longue durée, qui vont donc jouer un peu votre rôle, le rôle d'auditeur, tout en ayant la parole et tout en pouvant me challenger, me questionner, élargir le débat. Et donc vous allez voir qu'il y aura quelqu'un qui va plus parler de tout ce qui est problématique professionnelle, Quelqu'un qui sera plus sur la parentalité, on va essayer d'avoir un jeune qui va me donner l'écho des jeunes et vous donner du coup l'écho des jeunes et les réactions des jeunes par rapport à différents sujets. Donc il va falloir ne pas hésiter à nous proposer des sujets si vous êtes intéressé et vous pouvez même dire j'aimerais bien que ce soit abordé avec telle ou telle personne en plus de Marina. Donc voilà, c'est vraiment ça l'idée. Alors j'avais envie dans cet épisode... de représenter un peu la thérapie brève systémique, ce modèle de Palo Alto avec lequel je travaille et qui me sert pour l'ensemble des podcasts, puisque c'est vraiment mon fil conducteur dans mes interventions de manière quotidienne et évidemment du coup dans ma lecture de vos problématiques. Donc cette thérapie brève systémique, alors j'ai envie d'un peu décortiquer ce nom un peu pompeux, donc thérapie, alors thérapie c'est un peu bizarre, moi je dirais qu'on pourrait dire On peut dire thérapie, on peut dire coaching aussi d'ailleurs. On forme pas mal de coachs, de coachs de vie, comme était Peggy d'ailleurs. Et ce n'est pas tout à fait de la thérapie parce que pour nous, on ne soigne pas une personne. Pour nous, on n'a pas quelqu'un qui va mal. On a une personne dans un système, d'où le nom systémique sur lequel je reviendrai, une personne dans un système. Et on va essayer d'aider cette personne à aller mieux dans son système, ce qui évidemment aura comme conséquence qu'elle sera mieux à l'intérieur d'elle-même. Et parfois... Le système, c'est elle avec elle, et donc quelqu'un qui souffre d'insomnie, quelqu'un qui souffre de problèmes plus de peur, etc., il n'y a pas forcément des interactions, comme nous disons dans le jargon systémique, il n'y aura pas forcément des relations avec d'autres personnes, mais j'ai moi-même une relation avec moi-même, quand j'ai par exemple des insomnies, je suis en train de me dire, il faut que je dorme, etc., et donc il y a de quoi travailler sur la relation. que la personne a avec son système, même si elle est seule dans ce système. Donc c'est un peu bizarre de le dire comme ça, mais c'est quand même comme ça. Donc pour nous, on ne va pas soigner la personne, ce n'est pas la personne qui est malade, qui a un problème, c'est que juste elle n'a pas trouvé la meilleure manière de réagir à la problématique qu'elle vit et que la manière dont elle réagit en fait ne fonctionne pas. On va même dire nous qu'elle entretient le problème et donc on va chercher à l'aider à changer des choses. soit en changeant sa réaction pour souffrir moins, soit en changeant la manière de voir les choses en étant dans une autre relation avec ce qui lui arrive, pour souffrir moins également. Donc c'est parce que tout n'est pas modifiable, donc si je peux accepter, regarder autrement les choses, parfois passer par des émotions négatives, parfois même accepter les émotions négatives, tout ça pour souffrir moins de ce que je ne peux pas modifier. Donc il arrive régulièrement qu'on ait dans les patients, des personnes qui viennent consulter, parce que quelque chose ne va pas dans la réaction, dans ce que font les autres autour d'eux. Et en fait... On va du coup avoir trois directions. Soit je change mon comportement en espérant que l'autre réagisse du coup différemment, ce qui est tout à fait possible, mais qui n'est pas d'office le cas. Soit je décide d'accepter comment fonctionne l'autre, je décide d'accepter ses limites, d'accepter des réactions qui en fait ne me conviennent en fait pas. Soit je décide de rompre cette relation-là. Alors c'est parfois possible, ça l'est parfois beaucoup moins. Quand il s'agit de mes enfants par exemple, ça l'est beaucoup moins. Mais je peux m'aider à distance, je peux gérer autrement. Et donc, nous, on va vraiment essayer d'aider la personne à trouver la meilleure manière de faire, toujours dans l'optique de souffrir moins, de faire en sorte que la difficulté soit moins grande pour elle. Alors, on parle de thérapie, mais on parle de thérapie brève. Alors, brève, c'est un peu un vaste mot. Ce mot a été choisi en contraste avec la psychanalyse à l'époque, dans les années 1960. Donc, ça remonte quand même pas mal. où ce modèle a été construit, il a beaucoup évolué depuis, mais au moment où il a été construit, il l'a appelé thérapie brève, parce que l'idée c'était que ce n'était pas une thérapie longue comme les analyses. Mais aujourd'hui, on se rend compte que, ok, évidemment, ça reste beaucoup plus bref qu'une analyse, mais on a des thérapies brèves plus longues et moins longues. En fait, tout dépend de la demande du patient, de depuis quand les choses sont ancrées, de la manière dont la personne va faire ce qu'on propose de tester comme piste. Alors cette thérapie brève, elle peut être assez brève s'il s'agit d'un problème assez concret, comme une phobie des araignées, la phobie de l'avion, des choses comme ça. Mais c'est plus long quand il s'agit d'aller accompagner un burn-out ou accompagner un deuil, par exemple, puisque là, on n'est pas dans quelque chose qu'on va pouvoir changer, justement. On revient à cette idée qu'il y a des choses qui sont changeables et d'autres qui ne le sont pas. Et donc un deuil, ben voilà, j'ai perdu un être cher, on ne peut pas faire revenir cette personne-là. Mais on peut apprendre à la personne, accompagner la personne pour gérer ça d'une autre manière, de la manière la moins douloureuse pour elle, tout en sachant qu'on ne peut pas faire l'économie, évidemment, de la tristesse. Ce serait même malheureux, j'ai envie de dire, et un peu violent pour la personne disparue. La thérapie brève n'est donc pas toujours si brève, mais elle l'est le plus possible. Donc le praticien, qu'il soit coach, qu'il soit thérapeute, va essayer de mettre les choses en place et de... permettre à son coaché, à son patient, de tenter d'agir différemment. Et donc, en fait, c'est là qu'est un peu la force de la thérapie. Bref, là où d'autres approches vont surtout travailler sur ce qui se passe dans la tête, sur ce qui est cognitif, nous, notre approche va aussi passer dans l'expérience. On va essayer de faire vivre des expériences différentes aux gens, des expériences différentes dans la relation avec leurs problèmes, et ça, ça va permettre de changer aussi ce qu'il y a dans la tête. Parce que si... En réagissant autrement avec ma sœur, par exemple, je réalise que du coup, ça l'amène à réagir autrement avec moi. Je vais pouvoir commencer à voir autrement peut-être ma sœur ou à voir d'autres possibilités. Donc, on ne va pas donner des conseils, j'insiste bien là-dessus. On donne des expériences à vivre qui vont nous amener à changer notre manière de réagir, mais du coup, notre manière de voir, de percevoir les choses. Et donc, par là même, on va naturellement réagir autrement. Et donc, c'est vraiment important pour nous, cette action. Et ce qui est intéressant dans cette action aussi, c'est qu'évidemment, le patient, le coaché est responsabilisé. Ça veut dire que si vous venez consulter chez un de nos coachs, un de nos thérapeutes, vous allez avoir des conseils concrets, non pas de comment vous devez vivre, mais de comment vous pouvez aborder autrement votre problème là maintenant pour que ça change des choses. Donc, on n'est pas en train de faire de la consultance. Mais on est vraiment en train d'induire un changement en profondeur, puisqu'en expérimentant quelque chose, nous changeons en profondeur de manière de voir, de manière de percevoir. En fait, pour l'instant, notre manière de voir les choses, elle est basée sur toutes nos expériences passées. Et donc, en élargissant le champ de nos expériences, quelque part, le thérapeute, bref, le coach systémique, le coach stratégique, va vous permettre d'élargir votre champ des possibles. Alors, On parle de thérapie systémique aussi. Alors systémique, pourquoi ? Parce qu'effectivement, comme j'ai déjà un peu abordé, on voit l'individu dans un système. On le voit en interaction avec d'autres personnes et avec lui-même et on va travailler nous vraiment sur ces interactions. Ça n'est pas sur l'individu lui-même qu'on travaille, c'est sur les interactions et je fais le lien avec ce que je viens de dire avec l'action, c'est que du coup, en agissant autrement, on va amener la personne à changer l'interaction. Je réagis différemment. à mon angoisse, ça va générer autre chose. Je réagis différemment avec ma tristesse, je réagis différemment avec des pensées qui m'obsèdent, je réagis différemment face à mon insomnie, je réagis différemment face à mon père, ma mère, mes frères et mes sœurs, et à tous les coups, je vais... avoir un changement. Alors, le changement, normalement, on va évidemment essayer, nous, en thérapie, en coaching, qu'il aille dans le bon sens, que la personne soit plus confortable. Et puis, c'est l'expérience qui va nous dire. Et donc, au fil du temps, on va réajuster. Et l'idée, c'est vraiment d'élargir le panel de comportement pour élargir la carte du monde, la vision du monde, pour que nous ayons de plus en plus de potentiel. Et donc, ça, c'est vraiment notre idée, c'est de permettre, quelque part, à nos patients, à nos coachés, de trouver de nouvelles manières de s'adapter à certains contextes. J'espère que je vous ai un peu expliqué, que vous comprenez un peu mieux comment je travaille. Voilà, si ça vous intéresse, n'hésitez pas. Vous pouvez bien évidemment me donner des sujets que vous souhaitez qu'ils soient abordés. J'en serai super ravie. Au plaisir de vous retrouver très bientôt. Et là, je ne serai plus toute seule. Merci de votre écoute. Ça nous encourage de voir le nombre d'écoutes qui augmente de semaine en semaine. Donc, nous vous remercions du fond du cœur et nous espérons vous retrouver très bientôt.

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👋 Vous vous sentez bloqué face à vos problèmes et ne savez plus quoi essayer ? Découvrez la puissance de la thérapie brève systémique ! Dans cet épisode, Marina Blanchart, psychologue et fondatrice de Virage, explique comment modifier vos interactions et vos perceptions peut transformer vos expériences.
🎙 Avec des exemples concrets et des pistes d'action, apprenez à élargir votre champ des possibles pour surmonter vos défis, qu'ils soient personnels, professionnels ou relationnels.
👉 Explorez une approche à contre-courant qui privilégie l'expérimentation à la théorie.

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  • Speaker #0

    Bonjour, vous écoutez le podcast de Virage. On vous donne des pistes pour aller de l'avant, parfois à contre-courant. Si face à un problème, vous vous êtes déjà dit, j'ai tout essayé, je ne sais plus quoi faire, vous êtes au bon endroit. Je suis Marina Blanchard, psychologue, formatrice et fondatrice de Virage. Mon école s'inscrit dans la lignée de sel de Palo Alto, c'est-à-dire de la thérapie brève systémique. Bonjour, bonjour chers auditeurs. puisque je suis seule aujourd'hui. C'est vraiment à vous que je m'adresse. Et j'avais envie de vous présenter la nouvelle formule du podcast. Donc, on a, avec Peggy, fait 153 épisodes exactement, avec une formule qui était très sympa, puisqu'on dialoguait ensemble. Peggy est coach aussi. Enfin, aussi, je veux dire, moi, je suis thérapeute, Peggy est coach. Et donc, on était dans un échange entre professionnels et autour des situations que vous nous ameniez. ou de situations de nos patients, de nos coachés, qui nous paraissaient intéressantes à partager avec vous, ou parfois autour d'histoires, parce que Peggy avait le talent de trouver des petites histoires sympas sur lesquelles après on pouvait échanger et qui pouvaient faire bouger des choses dans notre tête. En tout cas, moi, je trouve que ces histoires, souvent ça me parlait, et j'y repensais, et puis même la semaine d'après, c'était des histoires que je pouvais reciter à d'autres personnes, etc. Donc voilà, c'était vraiment de chouettes moments. Et voilà, on tourne quand même la page et on va vers 2025 avec une nouvelle formule. Une formule où j'aurai des invités, mais des invités de longue durée, qui vont donc jouer un peu votre rôle, le rôle d'auditeur, tout en ayant la parole et tout en pouvant me challenger, me questionner, élargir le débat. Et donc vous allez voir qu'il y aura quelqu'un qui va plus parler de tout ce qui est problématique professionnelle, Quelqu'un qui sera plus sur la parentalité, on va essayer d'avoir un jeune qui va me donner l'écho des jeunes et vous donner du coup l'écho des jeunes et les réactions des jeunes par rapport à différents sujets. Donc il va falloir ne pas hésiter à nous proposer des sujets si vous êtes intéressé et vous pouvez même dire j'aimerais bien que ce soit abordé avec telle ou telle personne en plus de Marina. Donc voilà, c'est vraiment ça l'idée. Alors j'avais envie dans cet épisode... de représenter un peu la thérapie brève systémique, ce modèle de Palo Alto avec lequel je travaille et qui me sert pour l'ensemble des podcasts, puisque c'est vraiment mon fil conducteur dans mes interventions de manière quotidienne et évidemment du coup dans ma lecture de vos problématiques. Donc cette thérapie brève systémique, alors j'ai envie d'un peu décortiquer ce nom un peu pompeux, donc thérapie, alors thérapie c'est un peu bizarre, moi je dirais qu'on pourrait dire On peut dire thérapie, on peut dire coaching aussi d'ailleurs. On forme pas mal de coachs, de coachs de vie, comme était Peggy d'ailleurs. Et ce n'est pas tout à fait de la thérapie parce que pour nous, on ne soigne pas une personne. Pour nous, on n'a pas quelqu'un qui va mal. On a une personne dans un système, d'où le nom systémique sur lequel je reviendrai, une personne dans un système. Et on va essayer d'aider cette personne à aller mieux dans son système, ce qui évidemment aura comme conséquence qu'elle sera mieux à l'intérieur d'elle-même. Et parfois... Le système, c'est elle avec elle, et donc quelqu'un qui souffre d'insomnie, quelqu'un qui souffre de problèmes plus de peur, etc., il n'y a pas forcément des interactions, comme nous disons dans le jargon systémique, il n'y aura pas forcément des relations avec d'autres personnes, mais j'ai moi-même une relation avec moi-même, quand j'ai par exemple des insomnies, je suis en train de me dire, il faut que je dorme, etc., et donc il y a de quoi travailler sur la relation. que la personne a avec son système, même si elle est seule dans ce système. Donc c'est un peu bizarre de le dire comme ça, mais c'est quand même comme ça. Donc pour nous, on ne va pas soigner la personne, ce n'est pas la personne qui est malade, qui a un problème, c'est que juste elle n'a pas trouvé la meilleure manière de réagir à la problématique qu'elle vit et que la manière dont elle réagit en fait ne fonctionne pas. On va même dire nous qu'elle entretient le problème et donc on va chercher à l'aider à changer des choses. soit en changeant sa réaction pour souffrir moins, soit en changeant la manière de voir les choses en étant dans une autre relation avec ce qui lui arrive, pour souffrir moins également. Donc c'est parce que tout n'est pas modifiable, donc si je peux accepter, regarder autrement les choses, parfois passer par des émotions négatives, parfois même accepter les émotions négatives, tout ça pour souffrir moins de ce que je ne peux pas modifier. Donc il arrive régulièrement qu'on ait dans les patients, des personnes qui viennent consulter, parce que quelque chose ne va pas dans la réaction, dans ce que font les autres autour d'eux. Et en fait... On va du coup avoir trois directions. Soit je change mon comportement en espérant que l'autre réagisse du coup différemment, ce qui est tout à fait possible, mais qui n'est pas d'office le cas. Soit je décide d'accepter comment fonctionne l'autre, je décide d'accepter ses limites, d'accepter des réactions qui en fait ne me conviennent en fait pas. Soit je décide de rompre cette relation-là. Alors c'est parfois possible, ça l'est parfois beaucoup moins. Quand il s'agit de mes enfants par exemple, ça l'est beaucoup moins. Mais je peux m'aider à distance, je peux gérer autrement. Et donc, nous, on va vraiment essayer d'aider la personne à trouver la meilleure manière de faire, toujours dans l'optique de souffrir moins, de faire en sorte que la difficulté soit moins grande pour elle. Alors, on parle de thérapie, mais on parle de thérapie brève. Alors, brève, c'est un peu un vaste mot. Ce mot a été choisi en contraste avec la psychanalyse à l'époque, dans les années 1960. Donc, ça remonte quand même pas mal. où ce modèle a été construit, il a beaucoup évolué depuis, mais au moment où il a été construit, il l'a appelé thérapie brève, parce que l'idée c'était que ce n'était pas une thérapie longue comme les analyses. Mais aujourd'hui, on se rend compte que, ok, évidemment, ça reste beaucoup plus bref qu'une analyse, mais on a des thérapies brèves plus longues et moins longues. En fait, tout dépend de la demande du patient, de depuis quand les choses sont ancrées, de la manière dont la personne va faire ce qu'on propose de tester comme piste. Alors cette thérapie brève, elle peut être assez brève s'il s'agit d'un problème assez concret, comme une phobie des araignées, la phobie de l'avion, des choses comme ça. Mais c'est plus long quand il s'agit d'aller accompagner un burn-out ou accompagner un deuil, par exemple, puisque là, on n'est pas dans quelque chose qu'on va pouvoir changer, justement. On revient à cette idée qu'il y a des choses qui sont changeables et d'autres qui ne le sont pas. Et donc un deuil, ben voilà, j'ai perdu un être cher, on ne peut pas faire revenir cette personne-là. Mais on peut apprendre à la personne, accompagner la personne pour gérer ça d'une autre manière, de la manière la moins douloureuse pour elle, tout en sachant qu'on ne peut pas faire l'économie, évidemment, de la tristesse. Ce serait même malheureux, j'ai envie de dire, et un peu violent pour la personne disparue. La thérapie brève n'est donc pas toujours si brève, mais elle l'est le plus possible. Donc le praticien, qu'il soit coach, qu'il soit thérapeute, va essayer de mettre les choses en place et de... permettre à son coaché, à son patient, de tenter d'agir différemment. Et donc, en fait, c'est là qu'est un peu la force de la thérapie. Bref, là où d'autres approches vont surtout travailler sur ce qui se passe dans la tête, sur ce qui est cognitif, nous, notre approche va aussi passer dans l'expérience. On va essayer de faire vivre des expériences différentes aux gens, des expériences différentes dans la relation avec leurs problèmes, et ça, ça va permettre de changer aussi ce qu'il y a dans la tête. Parce que si... En réagissant autrement avec ma sœur, par exemple, je réalise que du coup, ça l'amène à réagir autrement avec moi. Je vais pouvoir commencer à voir autrement peut-être ma sœur ou à voir d'autres possibilités. Donc, on ne va pas donner des conseils, j'insiste bien là-dessus. On donne des expériences à vivre qui vont nous amener à changer notre manière de réagir, mais du coup, notre manière de voir, de percevoir les choses. Et donc, par là même, on va naturellement réagir autrement. Et donc, c'est vraiment important pour nous, cette action. Et ce qui est intéressant dans cette action aussi, c'est qu'évidemment, le patient, le coaché est responsabilisé. Ça veut dire que si vous venez consulter chez un de nos coachs, un de nos thérapeutes, vous allez avoir des conseils concrets, non pas de comment vous devez vivre, mais de comment vous pouvez aborder autrement votre problème là maintenant pour que ça change des choses. Donc, on n'est pas en train de faire de la consultance. Mais on est vraiment en train d'induire un changement en profondeur, puisqu'en expérimentant quelque chose, nous changeons en profondeur de manière de voir, de manière de percevoir. En fait, pour l'instant, notre manière de voir les choses, elle est basée sur toutes nos expériences passées. Et donc, en élargissant le champ de nos expériences, quelque part, le thérapeute, bref, le coach systémique, le coach stratégique, va vous permettre d'élargir votre champ des possibles. Alors, On parle de thérapie systémique aussi. Alors systémique, pourquoi ? Parce qu'effectivement, comme j'ai déjà un peu abordé, on voit l'individu dans un système. On le voit en interaction avec d'autres personnes et avec lui-même et on va travailler nous vraiment sur ces interactions. Ça n'est pas sur l'individu lui-même qu'on travaille, c'est sur les interactions et je fais le lien avec ce que je viens de dire avec l'action, c'est que du coup, en agissant autrement, on va amener la personne à changer l'interaction. Je réagis différemment. à mon angoisse, ça va générer autre chose. Je réagis différemment avec ma tristesse, je réagis différemment avec des pensées qui m'obsèdent, je réagis différemment face à mon insomnie, je réagis différemment face à mon père, ma mère, mes frères et mes sœurs, et à tous les coups, je vais... avoir un changement. Alors, le changement, normalement, on va évidemment essayer, nous, en thérapie, en coaching, qu'il aille dans le bon sens, que la personne soit plus confortable. Et puis, c'est l'expérience qui va nous dire. Et donc, au fil du temps, on va réajuster. Et l'idée, c'est vraiment d'élargir le panel de comportement pour élargir la carte du monde, la vision du monde, pour que nous ayons de plus en plus de potentiel. Et donc, ça, c'est vraiment notre idée, c'est de permettre, quelque part, à nos patients, à nos coachés, de trouver de nouvelles manières de s'adapter à certains contextes. J'espère que je vous ai un peu expliqué, que vous comprenez un peu mieux comment je travaille. Voilà, si ça vous intéresse, n'hésitez pas. Vous pouvez bien évidemment me donner des sujets que vous souhaitez qu'ils soient abordés. J'en serai super ravie. Au plaisir de vous retrouver très bientôt. Et là, je ne serai plus toute seule. Merci de votre écoute. Ça nous encourage de voir le nombre d'écoutes qui augmente de semaine en semaine. Donc, nous vous remercions du fond du cœur et nous espérons vous retrouver très bientôt.

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🎙 Avec des exemples concrets et des pistes d'action, apprenez à élargir votre champ des possibles pour surmonter vos défis, qu'ils soient personnels, professionnels ou relationnels.
👉 Explorez une approche à contre-courant qui privilégie l'expérimentation à la théorie.

Vous souhaitez aborder un sujet en particulier ? Envoyez vos questions via le lien : https://www.virages-consultations.com/contactez-nous.html.

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    Bonjour, vous écoutez le podcast de Virage. On vous donne des pistes pour aller de l'avant, parfois à contre-courant. Si face à un problème, vous vous êtes déjà dit, j'ai tout essayé, je ne sais plus quoi faire, vous êtes au bon endroit. Je suis Marina Blanchard, psychologue, formatrice et fondatrice de Virage. Mon école s'inscrit dans la lignée de sel de Palo Alto, c'est-à-dire de la thérapie brève systémique. Bonjour, bonjour chers auditeurs. puisque je suis seule aujourd'hui. C'est vraiment à vous que je m'adresse. Et j'avais envie de vous présenter la nouvelle formule du podcast. Donc, on a, avec Peggy, fait 153 épisodes exactement, avec une formule qui était très sympa, puisqu'on dialoguait ensemble. Peggy est coach aussi. Enfin, aussi, je veux dire, moi, je suis thérapeute, Peggy est coach. Et donc, on était dans un échange entre professionnels et autour des situations que vous nous ameniez. ou de situations de nos patients, de nos coachés, qui nous paraissaient intéressantes à partager avec vous, ou parfois autour d'histoires, parce que Peggy avait le talent de trouver des petites histoires sympas sur lesquelles après on pouvait échanger et qui pouvaient faire bouger des choses dans notre tête. En tout cas, moi, je trouve que ces histoires, souvent ça me parlait, et j'y repensais, et puis même la semaine d'après, c'était des histoires que je pouvais reciter à d'autres personnes, etc. Donc voilà, c'était vraiment de chouettes moments. Et voilà, on tourne quand même la page et on va vers 2025 avec une nouvelle formule. Une formule où j'aurai des invités, mais des invités de longue durée, qui vont donc jouer un peu votre rôle, le rôle d'auditeur, tout en ayant la parole et tout en pouvant me challenger, me questionner, élargir le débat. Et donc vous allez voir qu'il y aura quelqu'un qui va plus parler de tout ce qui est problématique professionnelle, Quelqu'un qui sera plus sur la parentalité, on va essayer d'avoir un jeune qui va me donner l'écho des jeunes et vous donner du coup l'écho des jeunes et les réactions des jeunes par rapport à différents sujets. Donc il va falloir ne pas hésiter à nous proposer des sujets si vous êtes intéressé et vous pouvez même dire j'aimerais bien que ce soit abordé avec telle ou telle personne en plus de Marina. Donc voilà, c'est vraiment ça l'idée. Alors j'avais envie dans cet épisode... de représenter un peu la thérapie brève systémique, ce modèle de Palo Alto avec lequel je travaille et qui me sert pour l'ensemble des podcasts, puisque c'est vraiment mon fil conducteur dans mes interventions de manière quotidienne et évidemment du coup dans ma lecture de vos problématiques. Donc cette thérapie brève systémique, alors j'ai envie d'un peu décortiquer ce nom un peu pompeux, donc thérapie, alors thérapie c'est un peu bizarre, moi je dirais qu'on pourrait dire On peut dire thérapie, on peut dire coaching aussi d'ailleurs. On forme pas mal de coachs, de coachs de vie, comme était Peggy d'ailleurs. Et ce n'est pas tout à fait de la thérapie parce que pour nous, on ne soigne pas une personne. Pour nous, on n'a pas quelqu'un qui va mal. On a une personne dans un système, d'où le nom systémique sur lequel je reviendrai, une personne dans un système. Et on va essayer d'aider cette personne à aller mieux dans son système, ce qui évidemment aura comme conséquence qu'elle sera mieux à l'intérieur d'elle-même. Et parfois... Le système, c'est elle avec elle, et donc quelqu'un qui souffre d'insomnie, quelqu'un qui souffre de problèmes plus de peur, etc., il n'y a pas forcément des interactions, comme nous disons dans le jargon systémique, il n'y aura pas forcément des relations avec d'autres personnes, mais j'ai moi-même une relation avec moi-même, quand j'ai par exemple des insomnies, je suis en train de me dire, il faut que je dorme, etc., et donc il y a de quoi travailler sur la relation. que la personne a avec son système, même si elle est seule dans ce système. Donc c'est un peu bizarre de le dire comme ça, mais c'est quand même comme ça. Donc pour nous, on ne va pas soigner la personne, ce n'est pas la personne qui est malade, qui a un problème, c'est que juste elle n'a pas trouvé la meilleure manière de réagir à la problématique qu'elle vit et que la manière dont elle réagit en fait ne fonctionne pas. On va même dire nous qu'elle entretient le problème et donc on va chercher à l'aider à changer des choses. soit en changeant sa réaction pour souffrir moins, soit en changeant la manière de voir les choses en étant dans une autre relation avec ce qui lui arrive, pour souffrir moins également. Donc c'est parce que tout n'est pas modifiable, donc si je peux accepter, regarder autrement les choses, parfois passer par des émotions négatives, parfois même accepter les émotions négatives, tout ça pour souffrir moins de ce que je ne peux pas modifier. Donc il arrive régulièrement qu'on ait dans les patients, des personnes qui viennent consulter, parce que quelque chose ne va pas dans la réaction, dans ce que font les autres autour d'eux. Et en fait... On va du coup avoir trois directions. Soit je change mon comportement en espérant que l'autre réagisse du coup différemment, ce qui est tout à fait possible, mais qui n'est pas d'office le cas. Soit je décide d'accepter comment fonctionne l'autre, je décide d'accepter ses limites, d'accepter des réactions qui en fait ne me conviennent en fait pas. Soit je décide de rompre cette relation-là. Alors c'est parfois possible, ça l'est parfois beaucoup moins. Quand il s'agit de mes enfants par exemple, ça l'est beaucoup moins. Mais je peux m'aider à distance, je peux gérer autrement. Et donc, nous, on va vraiment essayer d'aider la personne à trouver la meilleure manière de faire, toujours dans l'optique de souffrir moins, de faire en sorte que la difficulté soit moins grande pour elle. Alors, on parle de thérapie, mais on parle de thérapie brève. Alors, brève, c'est un peu un vaste mot. Ce mot a été choisi en contraste avec la psychanalyse à l'époque, dans les années 1960. Donc, ça remonte quand même pas mal. où ce modèle a été construit, il a beaucoup évolué depuis, mais au moment où il a été construit, il l'a appelé thérapie brève, parce que l'idée c'était que ce n'était pas une thérapie longue comme les analyses. Mais aujourd'hui, on se rend compte que, ok, évidemment, ça reste beaucoup plus bref qu'une analyse, mais on a des thérapies brèves plus longues et moins longues. En fait, tout dépend de la demande du patient, de depuis quand les choses sont ancrées, de la manière dont la personne va faire ce qu'on propose de tester comme piste. Alors cette thérapie brève, elle peut être assez brève s'il s'agit d'un problème assez concret, comme une phobie des araignées, la phobie de l'avion, des choses comme ça. Mais c'est plus long quand il s'agit d'aller accompagner un burn-out ou accompagner un deuil, par exemple, puisque là, on n'est pas dans quelque chose qu'on va pouvoir changer, justement. On revient à cette idée qu'il y a des choses qui sont changeables et d'autres qui ne le sont pas. Et donc un deuil, ben voilà, j'ai perdu un être cher, on ne peut pas faire revenir cette personne-là. Mais on peut apprendre à la personne, accompagner la personne pour gérer ça d'une autre manière, de la manière la moins douloureuse pour elle, tout en sachant qu'on ne peut pas faire l'économie, évidemment, de la tristesse. Ce serait même malheureux, j'ai envie de dire, et un peu violent pour la personne disparue. La thérapie brève n'est donc pas toujours si brève, mais elle l'est le plus possible. Donc le praticien, qu'il soit coach, qu'il soit thérapeute, va essayer de mettre les choses en place et de... permettre à son coaché, à son patient, de tenter d'agir différemment. Et donc, en fait, c'est là qu'est un peu la force de la thérapie. Bref, là où d'autres approches vont surtout travailler sur ce qui se passe dans la tête, sur ce qui est cognitif, nous, notre approche va aussi passer dans l'expérience. On va essayer de faire vivre des expériences différentes aux gens, des expériences différentes dans la relation avec leurs problèmes, et ça, ça va permettre de changer aussi ce qu'il y a dans la tête. Parce que si... En réagissant autrement avec ma sœur, par exemple, je réalise que du coup, ça l'amène à réagir autrement avec moi. Je vais pouvoir commencer à voir autrement peut-être ma sœur ou à voir d'autres possibilités. Donc, on ne va pas donner des conseils, j'insiste bien là-dessus. On donne des expériences à vivre qui vont nous amener à changer notre manière de réagir, mais du coup, notre manière de voir, de percevoir les choses. Et donc, par là même, on va naturellement réagir autrement. Et donc, c'est vraiment important pour nous, cette action. Et ce qui est intéressant dans cette action aussi, c'est qu'évidemment, le patient, le coaché est responsabilisé. Ça veut dire que si vous venez consulter chez un de nos coachs, un de nos thérapeutes, vous allez avoir des conseils concrets, non pas de comment vous devez vivre, mais de comment vous pouvez aborder autrement votre problème là maintenant pour que ça change des choses. Donc, on n'est pas en train de faire de la consultance. Mais on est vraiment en train d'induire un changement en profondeur, puisqu'en expérimentant quelque chose, nous changeons en profondeur de manière de voir, de manière de percevoir. En fait, pour l'instant, notre manière de voir les choses, elle est basée sur toutes nos expériences passées. Et donc, en élargissant le champ de nos expériences, quelque part, le thérapeute, bref, le coach systémique, le coach stratégique, va vous permettre d'élargir votre champ des possibles. Alors, On parle de thérapie systémique aussi. Alors systémique, pourquoi ? Parce qu'effectivement, comme j'ai déjà un peu abordé, on voit l'individu dans un système. On le voit en interaction avec d'autres personnes et avec lui-même et on va travailler nous vraiment sur ces interactions. Ça n'est pas sur l'individu lui-même qu'on travaille, c'est sur les interactions et je fais le lien avec ce que je viens de dire avec l'action, c'est que du coup, en agissant autrement, on va amener la personne à changer l'interaction. Je réagis différemment. à mon angoisse, ça va générer autre chose. Je réagis différemment avec ma tristesse, je réagis différemment avec des pensées qui m'obsèdent, je réagis différemment face à mon insomnie, je réagis différemment face à mon père, ma mère, mes frères et mes sœurs, et à tous les coups, je vais... avoir un changement. Alors, le changement, normalement, on va évidemment essayer, nous, en thérapie, en coaching, qu'il aille dans le bon sens, que la personne soit plus confortable. Et puis, c'est l'expérience qui va nous dire. Et donc, au fil du temps, on va réajuster. Et l'idée, c'est vraiment d'élargir le panel de comportement pour élargir la carte du monde, la vision du monde, pour que nous ayons de plus en plus de potentiel. Et donc, ça, c'est vraiment notre idée, c'est de permettre, quelque part, à nos patients, à nos coachés, de trouver de nouvelles manières de s'adapter à certains contextes. J'espère que je vous ai un peu expliqué, que vous comprenez un peu mieux comment je travaille. Voilà, si ça vous intéresse, n'hésitez pas. Vous pouvez bien évidemment me donner des sujets que vous souhaitez qu'ils soient abordés. J'en serai super ravie. Au plaisir de vous retrouver très bientôt. Et là, je ne serai plus toute seule. Merci de votre écoute. Ça nous encourage de voir le nombre d'écoutes qui augmente de semaine en semaine. Donc, nous vous remercions du fond du cœur et nous espérons vous retrouver très bientôt.

Description

👋 Vous vous sentez bloqué face à vos problèmes et ne savez plus quoi essayer ? Découvrez la puissance de la thérapie brève systémique ! Dans cet épisode, Marina Blanchart, psychologue et fondatrice de Virage, explique comment modifier vos interactions et vos perceptions peut transformer vos expériences.
🎙 Avec des exemples concrets et des pistes d'action, apprenez à élargir votre champ des possibles pour surmonter vos défis, qu'ils soient personnels, professionnels ou relationnels.
👉 Explorez une approche à contre-courant qui privilégie l'expérimentation à la théorie.

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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, vous écoutez le podcast de Virage. On vous donne des pistes pour aller de l'avant, parfois à contre-courant. Si face à un problème, vous vous êtes déjà dit, j'ai tout essayé, je ne sais plus quoi faire, vous êtes au bon endroit. Je suis Marina Blanchard, psychologue, formatrice et fondatrice de Virage. Mon école s'inscrit dans la lignée de sel de Palo Alto, c'est-à-dire de la thérapie brève systémique. Bonjour, bonjour chers auditeurs. puisque je suis seule aujourd'hui. C'est vraiment à vous que je m'adresse. Et j'avais envie de vous présenter la nouvelle formule du podcast. Donc, on a, avec Peggy, fait 153 épisodes exactement, avec une formule qui était très sympa, puisqu'on dialoguait ensemble. Peggy est coach aussi. Enfin, aussi, je veux dire, moi, je suis thérapeute, Peggy est coach. Et donc, on était dans un échange entre professionnels et autour des situations que vous nous ameniez. ou de situations de nos patients, de nos coachés, qui nous paraissaient intéressantes à partager avec vous, ou parfois autour d'histoires, parce que Peggy avait le talent de trouver des petites histoires sympas sur lesquelles après on pouvait échanger et qui pouvaient faire bouger des choses dans notre tête. En tout cas, moi, je trouve que ces histoires, souvent ça me parlait, et j'y repensais, et puis même la semaine d'après, c'était des histoires que je pouvais reciter à d'autres personnes, etc. Donc voilà, c'était vraiment de chouettes moments. Et voilà, on tourne quand même la page et on va vers 2025 avec une nouvelle formule. Une formule où j'aurai des invités, mais des invités de longue durée, qui vont donc jouer un peu votre rôle, le rôle d'auditeur, tout en ayant la parole et tout en pouvant me challenger, me questionner, élargir le débat. Et donc vous allez voir qu'il y aura quelqu'un qui va plus parler de tout ce qui est problématique professionnelle, Quelqu'un qui sera plus sur la parentalité, on va essayer d'avoir un jeune qui va me donner l'écho des jeunes et vous donner du coup l'écho des jeunes et les réactions des jeunes par rapport à différents sujets. Donc il va falloir ne pas hésiter à nous proposer des sujets si vous êtes intéressé et vous pouvez même dire j'aimerais bien que ce soit abordé avec telle ou telle personne en plus de Marina. Donc voilà, c'est vraiment ça l'idée. Alors j'avais envie dans cet épisode... de représenter un peu la thérapie brève systémique, ce modèle de Palo Alto avec lequel je travaille et qui me sert pour l'ensemble des podcasts, puisque c'est vraiment mon fil conducteur dans mes interventions de manière quotidienne et évidemment du coup dans ma lecture de vos problématiques. Donc cette thérapie brève systémique, alors j'ai envie d'un peu décortiquer ce nom un peu pompeux, donc thérapie, alors thérapie c'est un peu bizarre, moi je dirais qu'on pourrait dire On peut dire thérapie, on peut dire coaching aussi d'ailleurs. On forme pas mal de coachs, de coachs de vie, comme était Peggy d'ailleurs. Et ce n'est pas tout à fait de la thérapie parce que pour nous, on ne soigne pas une personne. Pour nous, on n'a pas quelqu'un qui va mal. On a une personne dans un système, d'où le nom systémique sur lequel je reviendrai, une personne dans un système. Et on va essayer d'aider cette personne à aller mieux dans son système, ce qui évidemment aura comme conséquence qu'elle sera mieux à l'intérieur d'elle-même. Et parfois... Le système, c'est elle avec elle, et donc quelqu'un qui souffre d'insomnie, quelqu'un qui souffre de problèmes plus de peur, etc., il n'y a pas forcément des interactions, comme nous disons dans le jargon systémique, il n'y aura pas forcément des relations avec d'autres personnes, mais j'ai moi-même une relation avec moi-même, quand j'ai par exemple des insomnies, je suis en train de me dire, il faut que je dorme, etc., et donc il y a de quoi travailler sur la relation. que la personne a avec son système, même si elle est seule dans ce système. Donc c'est un peu bizarre de le dire comme ça, mais c'est quand même comme ça. Donc pour nous, on ne va pas soigner la personne, ce n'est pas la personne qui est malade, qui a un problème, c'est que juste elle n'a pas trouvé la meilleure manière de réagir à la problématique qu'elle vit et que la manière dont elle réagit en fait ne fonctionne pas. On va même dire nous qu'elle entretient le problème et donc on va chercher à l'aider à changer des choses. soit en changeant sa réaction pour souffrir moins, soit en changeant la manière de voir les choses en étant dans une autre relation avec ce qui lui arrive, pour souffrir moins également. Donc c'est parce que tout n'est pas modifiable, donc si je peux accepter, regarder autrement les choses, parfois passer par des émotions négatives, parfois même accepter les émotions négatives, tout ça pour souffrir moins de ce que je ne peux pas modifier. Donc il arrive régulièrement qu'on ait dans les patients, des personnes qui viennent consulter, parce que quelque chose ne va pas dans la réaction, dans ce que font les autres autour d'eux. Et en fait... On va du coup avoir trois directions. Soit je change mon comportement en espérant que l'autre réagisse du coup différemment, ce qui est tout à fait possible, mais qui n'est pas d'office le cas. Soit je décide d'accepter comment fonctionne l'autre, je décide d'accepter ses limites, d'accepter des réactions qui en fait ne me conviennent en fait pas. Soit je décide de rompre cette relation-là. Alors c'est parfois possible, ça l'est parfois beaucoup moins. Quand il s'agit de mes enfants par exemple, ça l'est beaucoup moins. Mais je peux m'aider à distance, je peux gérer autrement. Et donc, nous, on va vraiment essayer d'aider la personne à trouver la meilleure manière de faire, toujours dans l'optique de souffrir moins, de faire en sorte que la difficulté soit moins grande pour elle. Alors, on parle de thérapie, mais on parle de thérapie brève. Alors, brève, c'est un peu un vaste mot. Ce mot a été choisi en contraste avec la psychanalyse à l'époque, dans les années 1960. Donc, ça remonte quand même pas mal. où ce modèle a été construit, il a beaucoup évolué depuis, mais au moment où il a été construit, il l'a appelé thérapie brève, parce que l'idée c'était que ce n'était pas une thérapie longue comme les analyses. Mais aujourd'hui, on se rend compte que, ok, évidemment, ça reste beaucoup plus bref qu'une analyse, mais on a des thérapies brèves plus longues et moins longues. En fait, tout dépend de la demande du patient, de depuis quand les choses sont ancrées, de la manière dont la personne va faire ce qu'on propose de tester comme piste. Alors cette thérapie brève, elle peut être assez brève s'il s'agit d'un problème assez concret, comme une phobie des araignées, la phobie de l'avion, des choses comme ça. Mais c'est plus long quand il s'agit d'aller accompagner un burn-out ou accompagner un deuil, par exemple, puisque là, on n'est pas dans quelque chose qu'on va pouvoir changer, justement. On revient à cette idée qu'il y a des choses qui sont changeables et d'autres qui ne le sont pas. Et donc un deuil, ben voilà, j'ai perdu un être cher, on ne peut pas faire revenir cette personne-là. Mais on peut apprendre à la personne, accompagner la personne pour gérer ça d'une autre manière, de la manière la moins douloureuse pour elle, tout en sachant qu'on ne peut pas faire l'économie, évidemment, de la tristesse. Ce serait même malheureux, j'ai envie de dire, et un peu violent pour la personne disparue. La thérapie brève n'est donc pas toujours si brève, mais elle l'est le plus possible. Donc le praticien, qu'il soit coach, qu'il soit thérapeute, va essayer de mettre les choses en place et de... permettre à son coaché, à son patient, de tenter d'agir différemment. Et donc, en fait, c'est là qu'est un peu la force de la thérapie. Bref, là où d'autres approches vont surtout travailler sur ce qui se passe dans la tête, sur ce qui est cognitif, nous, notre approche va aussi passer dans l'expérience. On va essayer de faire vivre des expériences différentes aux gens, des expériences différentes dans la relation avec leurs problèmes, et ça, ça va permettre de changer aussi ce qu'il y a dans la tête. Parce que si... En réagissant autrement avec ma sœur, par exemple, je réalise que du coup, ça l'amène à réagir autrement avec moi. Je vais pouvoir commencer à voir autrement peut-être ma sœur ou à voir d'autres possibilités. Donc, on ne va pas donner des conseils, j'insiste bien là-dessus. On donne des expériences à vivre qui vont nous amener à changer notre manière de réagir, mais du coup, notre manière de voir, de percevoir les choses. Et donc, par là même, on va naturellement réagir autrement. Et donc, c'est vraiment important pour nous, cette action. Et ce qui est intéressant dans cette action aussi, c'est qu'évidemment, le patient, le coaché est responsabilisé. Ça veut dire que si vous venez consulter chez un de nos coachs, un de nos thérapeutes, vous allez avoir des conseils concrets, non pas de comment vous devez vivre, mais de comment vous pouvez aborder autrement votre problème là maintenant pour que ça change des choses. Donc, on n'est pas en train de faire de la consultance. Mais on est vraiment en train d'induire un changement en profondeur, puisqu'en expérimentant quelque chose, nous changeons en profondeur de manière de voir, de manière de percevoir. En fait, pour l'instant, notre manière de voir les choses, elle est basée sur toutes nos expériences passées. Et donc, en élargissant le champ de nos expériences, quelque part, le thérapeute, bref, le coach systémique, le coach stratégique, va vous permettre d'élargir votre champ des possibles. Alors, On parle de thérapie systémique aussi. Alors systémique, pourquoi ? Parce qu'effectivement, comme j'ai déjà un peu abordé, on voit l'individu dans un système. On le voit en interaction avec d'autres personnes et avec lui-même et on va travailler nous vraiment sur ces interactions. Ça n'est pas sur l'individu lui-même qu'on travaille, c'est sur les interactions et je fais le lien avec ce que je viens de dire avec l'action, c'est que du coup, en agissant autrement, on va amener la personne à changer l'interaction. Je réagis différemment. à mon angoisse, ça va générer autre chose. Je réagis différemment avec ma tristesse, je réagis différemment avec des pensées qui m'obsèdent, je réagis différemment face à mon insomnie, je réagis différemment face à mon père, ma mère, mes frères et mes sœurs, et à tous les coups, je vais... avoir un changement. Alors, le changement, normalement, on va évidemment essayer, nous, en thérapie, en coaching, qu'il aille dans le bon sens, que la personne soit plus confortable. Et puis, c'est l'expérience qui va nous dire. Et donc, au fil du temps, on va réajuster. Et l'idée, c'est vraiment d'élargir le panel de comportement pour élargir la carte du monde, la vision du monde, pour que nous ayons de plus en plus de potentiel. Et donc, ça, c'est vraiment notre idée, c'est de permettre, quelque part, à nos patients, à nos coachés, de trouver de nouvelles manières de s'adapter à certains contextes. J'espère que je vous ai un peu expliqué, que vous comprenez un peu mieux comment je travaille. Voilà, si ça vous intéresse, n'hésitez pas. Vous pouvez bien évidemment me donner des sujets que vous souhaitez qu'ils soient abordés. J'en serai super ravie. Au plaisir de vous retrouver très bientôt. Et là, je ne serai plus toute seule. Merci de votre écoute. Ça nous encourage de voir le nombre d'écoutes qui augmente de semaine en semaine. Donc, nous vous remercions du fond du cœur et nous espérons vous retrouver très bientôt.

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