La Chine affine son soft-power via sa politique d'exemption de visas cover
La Chine affine son soft-power via sa politique d'exemption de visas cover
Parés au départ : voyage & formalités

La Chine affine son soft-power via sa politique d'exemption de visas

La Chine affine son soft-power via sa politique d'exemption de visas

05min |29/05/2025
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Description

Dans cet épisode, nous plongeons au cœur de la récente politique d'exemption de visa de la Chine et explorons comment cette mesure s'inscrit dans une stratégie plus large de "soft power" et de diplomatie. La Chine a récemment annoncé une extension majeure de sa politique d’exemption de visa, rendant l'accès à son territoire plus simple pour un nombre croissant de visiteurs.

Désormais, les ressortissants de nombreux pays peuvent entrer en Chine sans visa pour des séjours pouvant aller jusqu'à 30 jours, une durée qui était auparavant limitée à 15 jours pour certains. Cette exemption s'applique à diverses fins de voyage, notamment le tourisme, les affaires, les visites familiales ou amicales, les échanges culturels et le transit.


Comment cette politique d'ouverture influence-t-elle la perception de la Chine à l'étranger ? Quel est l'impact réel sur les échanges culturels et économiques ? Et comment cette stratégie de facilitation des voyages s'inscrit-elle dans les objectifs géopolitiques plus larges de Pékin ?


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    « Paré au départ » , c'est le podcast de l'agence Visa Mundi. Sur plusieurs dizaines de destinations, Visa Mundi simplifie le parcours de tous les voyageurs en aidant à l'obtention du bon document au bon moment. Rendez-vous sur visamundi.co, bonne écoute ! »

  • Speaker #1

    Bon, alors, voyager en Chine, ça devient nettement plus simple, pour pas mal de nationalités, on entend dire, sans avoir besoin de visa.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Et c'est une tendance qui s'accélère assez vite, en fait.

  • Speaker #1

    D'accord. Alors aujourd'hui, on va explorer un peu cette expansion de la politique chinoise d'exemption de visa. Qui en bénéficie ? Quelles sont les conditions ? Et puis surtout, qu'est-ce que ça implique ? Au-delà du tourisme ou des affaires, est-ce que ça facilite vraiment une expérience, disons, directe du pays ?

  • Speaker #0

    C'est tout l'enjeu, oui.

  • Speaker #1

    Ok. Alors, déballons ça. Ce qui frappe d'abord, je trouve, c'est vraiment l'échelle. Ah oui. La durée autorisée, elle passe souvent de 15 à 30 jours. Et la liste des pays, elle s'allonge. On parle de... plus de 40 nationalités pour l'accès de 30 jours. C'est quand même une ouverture assez large.

  • Speaker #0

    Absolument large. Et ce n'est pas juste le nombre de pays ou la durée d'ailleurs. Si on regarde les ajouts récents, quatre pays du Golfe, Arabie Saoudite, Bahreïn, Kouéit, Oman, ils rejoignent les Émirats et le Qatar. Ça montre bien une volonté d'inclure des partenaires, disons, stratégiques. Et même le discours officiel parle de Voyage impromptu, ça souligne cette nouvelle facilité.

  • Speaker #1

    Impromptu, oui, c'est intéressant comme terme. Et ça ne s'arrête pas là, si je comprends bien.

  • Speaker #0

    Non, non. On a aussi cinq grands pays d'Amérique latine, Brésil, Argentine, Chili, qui rejoignent la liste pour 30 jours. Ça vient après d'autres vagues qui incluaient des pays européens, asiatiques, Bulgarie, Japon. Et même plus récemment, l'Australie, la Nouvelle-Zélande, pour 15 jours.

  • Speaker #1

    D'accord. Donc une liste vraiment impressionnante. Mais au-delà de ça, concrètement, qu'est-ce que ça permet ? À part le tourisme classique ou le voyage d'affaires ?

  • Speaker #0

    Justement, c'est là que ça devient plus nuancé. Les motifs acceptés sont assez variés. Oui, tourisme, affaires, bien sûr, mais aussi les visites familiales, les échanges culturels. Et même le transit, il ne faut pas l'oublier.

  • Speaker #1

    Le transit ?

  • Speaker #0

    Oui, la Chine a étendu sa politique de transit sans visa. Parfois jusqu'à 5h-44h dans certains aéroports ou ports-clés, comme Zhengzhou ou Lijiang. Et ça, pour les ressortissants de 54 pays. Et si on ajoute les facilités pour les groupes qui arrivent en croisière, ça dessine une stratégie d'ouverture assez complète, assez réfléchie. Ça va bien au-delà du simple séjour touristique de base.

  • Speaker #1

    Complète et réfléchie. Et c'est là, je crois, que ça devient vraiment intéressant. Parce que certains observateurs... Il suggère que l'un des buts, ce serait peut-être de favoriser le contact direct, le fameux peuple à peuple. L'idée, ce serait qu'en permettant aux gens de venir voir par eux-mêmes, sans la barrière du visa, ils peuvent se forger leur propre opinion. Une opinion qui pourrait être différente potentiellement de ce qu'on lit ou entend dans les médias.

  • Speaker #0

    C'est une lecture plausible. Cet accent mis sur l'expérience de première main est assez notable. On entend parfois des échos, par exemple, de visiteurs qui, après être allés dans des régions comme le Xinjiang, rapportent une perspective un peu différente de celle qui est souvent présentée à l'extérieur. D'accord. Alors, attention, ce sont des témoignages rapportés, mais cette idée de voir par soi-même comme un contrepoids possible au récit extérieur, c'est une dimension à considérer, oui.

  • Speaker #1

    Ça touche à ce qu'on appelle parfois le soft power, c'est ça ? L'influence par l'attraction, par l'expérience directe.

  • Speaker #0

    Exactement, plutôt que par la contrainte. C'est une forme d'influence plus subtile, disons.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'on peut lier ça à des objectifs, disons, plus larges ? Économiques, diplomatiques ?

  • Speaker #0

    Oui, oui, tout à fait. Si on met ça dans une perspective un peu plus globale, cette politique, elle s'inscrit clairement dans plusieurs dynamiques. D'abord, la relance économique post-pandémie. C'est évident, les chiffres sont là d'ailleurs. On parle de presque 5 millions d'entrées sans visa juste au troisième trimestre 2024.

  • Speaker #1

    Ah oui, quand même.

  • Speaker #0

    Oui, c'est un indicateur assez fort de l'impact sur le tourisme. Les voyages d'affaires. Ensuite, c'est aussi un outil diplomatique. Ça permet de tisser des liens avec des régions très différentes. Le Golfe, l'Amérique latine, l'Europe, l'Asie-Pacifique. Et le langage utilisé est souvent très accueillant. C'est vraiment une approche d'engagement international basée sur l'accessibilité.

  • Speaker #1

    Faciliter l'accès pour faciliter. Potentiellement une forme d'influence douce, donc.

  • Speaker #0

    C'est une des interprétations possibles, oui.

  • Speaker #1

    Bon, alors si on résume tout ça, qu'est-ce que ça signifie au final ? La Chine... ouvre grand ses portes d'une certaine manière avec ses exemptions de visa. Ça simplifie énormément les voyages courts, pour plein de raisons différentes, et pour de plus en plus de monde. Le bénéfice direct, c'est la facilité de déplacement. Et peut-être une voie vers une compréhension plus directe du pays.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et pour ouvrir un peu la réflexion, peut-être, au-delà des retombées économiques ou diplomatiques immédiates, quel impact à long terme aurait, quel impact cette multiplication des expériences directes, moins filtrées par des citoyens du monde entier, quel impact ça pourrait avoir sur la perception internationale de la Chine, surtout dans un contexte où les récits sur le pays sont souvent très... polarisés, concurrents ?

  • Speaker #1

    Une question intéressante.

  • Speaker #0

    Oui, c'est une question sur l'influence subtile que peut avoir la simple facilité d'accès, en fait. Ça mérite réflexion.

Description

Dans cet épisode, nous plongeons au cœur de la récente politique d'exemption de visa de la Chine et explorons comment cette mesure s'inscrit dans une stratégie plus large de "soft power" et de diplomatie. La Chine a récemment annoncé une extension majeure de sa politique d’exemption de visa, rendant l'accès à son territoire plus simple pour un nombre croissant de visiteurs.

Désormais, les ressortissants de nombreux pays peuvent entrer en Chine sans visa pour des séjours pouvant aller jusqu'à 30 jours, une durée qui était auparavant limitée à 15 jours pour certains. Cette exemption s'applique à diverses fins de voyage, notamment le tourisme, les affaires, les visites familiales ou amicales, les échanges culturels et le transit.


Comment cette politique d'ouverture influence-t-elle la perception de la Chine à l'étranger ? Quel est l'impact réel sur les échanges culturels et économiques ? Et comment cette stratégie de facilitation des voyages s'inscrit-elle dans les objectifs géopolitiques plus larges de Pékin ?


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    « Paré au départ » , c'est le podcast de l'agence Visa Mundi. Sur plusieurs dizaines de destinations, Visa Mundi simplifie le parcours de tous les voyageurs en aidant à l'obtention du bon document au bon moment. Rendez-vous sur visamundi.co, bonne écoute ! »

  • Speaker #1

    Bon, alors, voyager en Chine, ça devient nettement plus simple, pour pas mal de nationalités, on entend dire, sans avoir besoin de visa.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Et c'est une tendance qui s'accélère assez vite, en fait.

  • Speaker #1

    D'accord. Alors aujourd'hui, on va explorer un peu cette expansion de la politique chinoise d'exemption de visa. Qui en bénéficie ? Quelles sont les conditions ? Et puis surtout, qu'est-ce que ça implique ? Au-delà du tourisme ou des affaires, est-ce que ça facilite vraiment une expérience, disons, directe du pays ?

  • Speaker #0

    C'est tout l'enjeu, oui.

  • Speaker #1

    Ok. Alors, déballons ça. Ce qui frappe d'abord, je trouve, c'est vraiment l'échelle. Ah oui. La durée autorisée, elle passe souvent de 15 à 30 jours. Et la liste des pays, elle s'allonge. On parle de... plus de 40 nationalités pour l'accès de 30 jours. C'est quand même une ouverture assez large.

  • Speaker #0

    Absolument large. Et ce n'est pas juste le nombre de pays ou la durée d'ailleurs. Si on regarde les ajouts récents, quatre pays du Golfe, Arabie Saoudite, Bahreïn, Kouéit, Oman, ils rejoignent les Émirats et le Qatar. Ça montre bien une volonté d'inclure des partenaires, disons, stratégiques. Et même le discours officiel parle de Voyage impromptu, ça souligne cette nouvelle facilité.

  • Speaker #1

    Impromptu, oui, c'est intéressant comme terme. Et ça ne s'arrête pas là, si je comprends bien.

  • Speaker #0

    Non, non. On a aussi cinq grands pays d'Amérique latine, Brésil, Argentine, Chili, qui rejoignent la liste pour 30 jours. Ça vient après d'autres vagues qui incluaient des pays européens, asiatiques, Bulgarie, Japon. Et même plus récemment, l'Australie, la Nouvelle-Zélande, pour 15 jours.

  • Speaker #1

    D'accord. Donc une liste vraiment impressionnante. Mais au-delà de ça, concrètement, qu'est-ce que ça permet ? À part le tourisme classique ou le voyage d'affaires ?

  • Speaker #0

    Justement, c'est là que ça devient plus nuancé. Les motifs acceptés sont assez variés. Oui, tourisme, affaires, bien sûr, mais aussi les visites familiales, les échanges culturels. Et même le transit, il ne faut pas l'oublier.

  • Speaker #1

    Le transit ?

  • Speaker #0

    Oui, la Chine a étendu sa politique de transit sans visa. Parfois jusqu'à 5h-44h dans certains aéroports ou ports-clés, comme Zhengzhou ou Lijiang. Et ça, pour les ressortissants de 54 pays. Et si on ajoute les facilités pour les groupes qui arrivent en croisière, ça dessine une stratégie d'ouverture assez complète, assez réfléchie. Ça va bien au-delà du simple séjour touristique de base.

  • Speaker #1

    Complète et réfléchie. Et c'est là, je crois, que ça devient vraiment intéressant. Parce que certains observateurs... Il suggère que l'un des buts, ce serait peut-être de favoriser le contact direct, le fameux peuple à peuple. L'idée, ce serait qu'en permettant aux gens de venir voir par eux-mêmes, sans la barrière du visa, ils peuvent se forger leur propre opinion. Une opinion qui pourrait être différente potentiellement de ce qu'on lit ou entend dans les médias.

  • Speaker #0

    C'est une lecture plausible. Cet accent mis sur l'expérience de première main est assez notable. On entend parfois des échos, par exemple, de visiteurs qui, après être allés dans des régions comme le Xinjiang, rapportent une perspective un peu différente de celle qui est souvent présentée à l'extérieur. D'accord. Alors, attention, ce sont des témoignages rapportés, mais cette idée de voir par soi-même comme un contrepoids possible au récit extérieur, c'est une dimension à considérer, oui.

  • Speaker #1

    Ça touche à ce qu'on appelle parfois le soft power, c'est ça ? L'influence par l'attraction, par l'expérience directe.

  • Speaker #0

    Exactement, plutôt que par la contrainte. C'est une forme d'influence plus subtile, disons.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'on peut lier ça à des objectifs, disons, plus larges ? Économiques, diplomatiques ?

  • Speaker #0

    Oui, oui, tout à fait. Si on met ça dans une perspective un peu plus globale, cette politique, elle s'inscrit clairement dans plusieurs dynamiques. D'abord, la relance économique post-pandémie. C'est évident, les chiffres sont là d'ailleurs. On parle de presque 5 millions d'entrées sans visa juste au troisième trimestre 2024.

  • Speaker #1

    Ah oui, quand même.

  • Speaker #0

    Oui, c'est un indicateur assez fort de l'impact sur le tourisme. Les voyages d'affaires. Ensuite, c'est aussi un outil diplomatique. Ça permet de tisser des liens avec des régions très différentes. Le Golfe, l'Amérique latine, l'Europe, l'Asie-Pacifique. Et le langage utilisé est souvent très accueillant. C'est vraiment une approche d'engagement international basée sur l'accessibilité.

  • Speaker #1

    Faciliter l'accès pour faciliter. Potentiellement une forme d'influence douce, donc.

  • Speaker #0

    C'est une des interprétations possibles, oui.

  • Speaker #1

    Bon, alors si on résume tout ça, qu'est-ce que ça signifie au final ? La Chine... ouvre grand ses portes d'une certaine manière avec ses exemptions de visa. Ça simplifie énormément les voyages courts, pour plein de raisons différentes, et pour de plus en plus de monde. Le bénéfice direct, c'est la facilité de déplacement. Et peut-être une voie vers une compréhension plus directe du pays.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et pour ouvrir un peu la réflexion, peut-être, au-delà des retombées économiques ou diplomatiques immédiates, quel impact à long terme aurait, quel impact cette multiplication des expériences directes, moins filtrées par des citoyens du monde entier, quel impact ça pourrait avoir sur la perception internationale de la Chine, surtout dans un contexte où les récits sur le pays sont souvent très... polarisés, concurrents ?

  • Speaker #1

    Une question intéressante.

  • Speaker #0

    Oui, c'est une question sur l'influence subtile que peut avoir la simple facilité d'accès, en fait. Ça mérite réflexion.

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Dans cet épisode, nous plongeons au cœur de la récente politique d'exemption de visa de la Chine et explorons comment cette mesure s'inscrit dans une stratégie plus large de "soft power" et de diplomatie. La Chine a récemment annoncé une extension majeure de sa politique d’exemption de visa, rendant l'accès à son territoire plus simple pour un nombre croissant de visiteurs.

Désormais, les ressortissants de nombreux pays peuvent entrer en Chine sans visa pour des séjours pouvant aller jusqu'à 30 jours, une durée qui était auparavant limitée à 15 jours pour certains. Cette exemption s'applique à diverses fins de voyage, notamment le tourisme, les affaires, les visites familiales ou amicales, les échanges culturels et le transit.


Comment cette politique d'ouverture influence-t-elle la perception de la Chine à l'étranger ? Quel est l'impact réel sur les échanges culturels et économiques ? Et comment cette stratégie de facilitation des voyages s'inscrit-elle dans les objectifs géopolitiques plus larges de Pékin ?


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  • Speaker #0

    « Paré au départ » , c'est le podcast de l'agence Visa Mundi. Sur plusieurs dizaines de destinations, Visa Mundi simplifie le parcours de tous les voyageurs en aidant à l'obtention du bon document au bon moment. Rendez-vous sur visamundi.co, bonne écoute ! »

  • Speaker #1

    Bon, alors, voyager en Chine, ça devient nettement plus simple, pour pas mal de nationalités, on entend dire, sans avoir besoin de visa.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Et c'est une tendance qui s'accélère assez vite, en fait.

  • Speaker #1

    D'accord. Alors aujourd'hui, on va explorer un peu cette expansion de la politique chinoise d'exemption de visa. Qui en bénéficie ? Quelles sont les conditions ? Et puis surtout, qu'est-ce que ça implique ? Au-delà du tourisme ou des affaires, est-ce que ça facilite vraiment une expérience, disons, directe du pays ?

  • Speaker #0

    C'est tout l'enjeu, oui.

  • Speaker #1

    Ok. Alors, déballons ça. Ce qui frappe d'abord, je trouve, c'est vraiment l'échelle. Ah oui. La durée autorisée, elle passe souvent de 15 à 30 jours. Et la liste des pays, elle s'allonge. On parle de... plus de 40 nationalités pour l'accès de 30 jours. C'est quand même une ouverture assez large.

  • Speaker #0

    Absolument large. Et ce n'est pas juste le nombre de pays ou la durée d'ailleurs. Si on regarde les ajouts récents, quatre pays du Golfe, Arabie Saoudite, Bahreïn, Kouéit, Oman, ils rejoignent les Émirats et le Qatar. Ça montre bien une volonté d'inclure des partenaires, disons, stratégiques. Et même le discours officiel parle de Voyage impromptu, ça souligne cette nouvelle facilité.

  • Speaker #1

    Impromptu, oui, c'est intéressant comme terme. Et ça ne s'arrête pas là, si je comprends bien.

  • Speaker #0

    Non, non. On a aussi cinq grands pays d'Amérique latine, Brésil, Argentine, Chili, qui rejoignent la liste pour 30 jours. Ça vient après d'autres vagues qui incluaient des pays européens, asiatiques, Bulgarie, Japon. Et même plus récemment, l'Australie, la Nouvelle-Zélande, pour 15 jours.

  • Speaker #1

    D'accord. Donc une liste vraiment impressionnante. Mais au-delà de ça, concrètement, qu'est-ce que ça permet ? À part le tourisme classique ou le voyage d'affaires ?

  • Speaker #0

    Justement, c'est là que ça devient plus nuancé. Les motifs acceptés sont assez variés. Oui, tourisme, affaires, bien sûr, mais aussi les visites familiales, les échanges culturels. Et même le transit, il ne faut pas l'oublier.

  • Speaker #1

    Le transit ?

  • Speaker #0

    Oui, la Chine a étendu sa politique de transit sans visa. Parfois jusqu'à 5h-44h dans certains aéroports ou ports-clés, comme Zhengzhou ou Lijiang. Et ça, pour les ressortissants de 54 pays. Et si on ajoute les facilités pour les groupes qui arrivent en croisière, ça dessine une stratégie d'ouverture assez complète, assez réfléchie. Ça va bien au-delà du simple séjour touristique de base.

  • Speaker #1

    Complète et réfléchie. Et c'est là, je crois, que ça devient vraiment intéressant. Parce que certains observateurs... Il suggère que l'un des buts, ce serait peut-être de favoriser le contact direct, le fameux peuple à peuple. L'idée, ce serait qu'en permettant aux gens de venir voir par eux-mêmes, sans la barrière du visa, ils peuvent se forger leur propre opinion. Une opinion qui pourrait être différente potentiellement de ce qu'on lit ou entend dans les médias.

  • Speaker #0

    C'est une lecture plausible. Cet accent mis sur l'expérience de première main est assez notable. On entend parfois des échos, par exemple, de visiteurs qui, après être allés dans des régions comme le Xinjiang, rapportent une perspective un peu différente de celle qui est souvent présentée à l'extérieur. D'accord. Alors, attention, ce sont des témoignages rapportés, mais cette idée de voir par soi-même comme un contrepoids possible au récit extérieur, c'est une dimension à considérer, oui.

  • Speaker #1

    Ça touche à ce qu'on appelle parfois le soft power, c'est ça ? L'influence par l'attraction, par l'expérience directe.

  • Speaker #0

    Exactement, plutôt que par la contrainte. C'est une forme d'influence plus subtile, disons.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'on peut lier ça à des objectifs, disons, plus larges ? Économiques, diplomatiques ?

  • Speaker #0

    Oui, oui, tout à fait. Si on met ça dans une perspective un peu plus globale, cette politique, elle s'inscrit clairement dans plusieurs dynamiques. D'abord, la relance économique post-pandémie. C'est évident, les chiffres sont là d'ailleurs. On parle de presque 5 millions d'entrées sans visa juste au troisième trimestre 2024.

  • Speaker #1

    Ah oui, quand même.

  • Speaker #0

    Oui, c'est un indicateur assez fort de l'impact sur le tourisme. Les voyages d'affaires. Ensuite, c'est aussi un outil diplomatique. Ça permet de tisser des liens avec des régions très différentes. Le Golfe, l'Amérique latine, l'Europe, l'Asie-Pacifique. Et le langage utilisé est souvent très accueillant. C'est vraiment une approche d'engagement international basée sur l'accessibilité.

  • Speaker #1

    Faciliter l'accès pour faciliter. Potentiellement une forme d'influence douce, donc.

  • Speaker #0

    C'est une des interprétations possibles, oui.

  • Speaker #1

    Bon, alors si on résume tout ça, qu'est-ce que ça signifie au final ? La Chine... ouvre grand ses portes d'une certaine manière avec ses exemptions de visa. Ça simplifie énormément les voyages courts, pour plein de raisons différentes, et pour de plus en plus de monde. Le bénéfice direct, c'est la facilité de déplacement. Et peut-être une voie vers une compréhension plus directe du pays.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et pour ouvrir un peu la réflexion, peut-être, au-delà des retombées économiques ou diplomatiques immédiates, quel impact à long terme aurait, quel impact cette multiplication des expériences directes, moins filtrées par des citoyens du monde entier, quel impact ça pourrait avoir sur la perception internationale de la Chine, surtout dans un contexte où les récits sur le pays sont souvent très... polarisés, concurrents ?

  • Speaker #1

    Une question intéressante.

  • Speaker #0

    Oui, c'est une question sur l'influence subtile que peut avoir la simple facilité d'accès, en fait. Ça mérite réflexion.

Description

Dans cet épisode, nous plongeons au cœur de la récente politique d'exemption de visa de la Chine et explorons comment cette mesure s'inscrit dans une stratégie plus large de "soft power" et de diplomatie. La Chine a récemment annoncé une extension majeure de sa politique d’exemption de visa, rendant l'accès à son territoire plus simple pour un nombre croissant de visiteurs.

Désormais, les ressortissants de nombreux pays peuvent entrer en Chine sans visa pour des séjours pouvant aller jusqu'à 30 jours, une durée qui était auparavant limitée à 15 jours pour certains. Cette exemption s'applique à diverses fins de voyage, notamment le tourisme, les affaires, les visites familiales ou amicales, les échanges culturels et le transit.


Comment cette politique d'ouverture influence-t-elle la perception de la Chine à l'étranger ? Quel est l'impact réel sur les échanges culturels et économiques ? Et comment cette stratégie de facilitation des voyages s'inscrit-elle dans les objectifs géopolitiques plus larges de Pékin ?


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    « Paré au départ » , c'est le podcast de l'agence Visa Mundi. Sur plusieurs dizaines de destinations, Visa Mundi simplifie le parcours de tous les voyageurs en aidant à l'obtention du bon document au bon moment. Rendez-vous sur visamundi.co, bonne écoute ! »

  • Speaker #1

    Bon, alors, voyager en Chine, ça devient nettement plus simple, pour pas mal de nationalités, on entend dire, sans avoir besoin de visa.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Et c'est une tendance qui s'accélère assez vite, en fait.

  • Speaker #1

    D'accord. Alors aujourd'hui, on va explorer un peu cette expansion de la politique chinoise d'exemption de visa. Qui en bénéficie ? Quelles sont les conditions ? Et puis surtout, qu'est-ce que ça implique ? Au-delà du tourisme ou des affaires, est-ce que ça facilite vraiment une expérience, disons, directe du pays ?

  • Speaker #0

    C'est tout l'enjeu, oui.

  • Speaker #1

    Ok. Alors, déballons ça. Ce qui frappe d'abord, je trouve, c'est vraiment l'échelle. Ah oui. La durée autorisée, elle passe souvent de 15 à 30 jours. Et la liste des pays, elle s'allonge. On parle de... plus de 40 nationalités pour l'accès de 30 jours. C'est quand même une ouverture assez large.

  • Speaker #0

    Absolument large. Et ce n'est pas juste le nombre de pays ou la durée d'ailleurs. Si on regarde les ajouts récents, quatre pays du Golfe, Arabie Saoudite, Bahreïn, Kouéit, Oman, ils rejoignent les Émirats et le Qatar. Ça montre bien une volonté d'inclure des partenaires, disons, stratégiques. Et même le discours officiel parle de Voyage impromptu, ça souligne cette nouvelle facilité.

  • Speaker #1

    Impromptu, oui, c'est intéressant comme terme. Et ça ne s'arrête pas là, si je comprends bien.

  • Speaker #0

    Non, non. On a aussi cinq grands pays d'Amérique latine, Brésil, Argentine, Chili, qui rejoignent la liste pour 30 jours. Ça vient après d'autres vagues qui incluaient des pays européens, asiatiques, Bulgarie, Japon. Et même plus récemment, l'Australie, la Nouvelle-Zélande, pour 15 jours.

  • Speaker #1

    D'accord. Donc une liste vraiment impressionnante. Mais au-delà de ça, concrètement, qu'est-ce que ça permet ? À part le tourisme classique ou le voyage d'affaires ?

  • Speaker #0

    Justement, c'est là que ça devient plus nuancé. Les motifs acceptés sont assez variés. Oui, tourisme, affaires, bien sûr, mais aussi les visites familiales, les échanges culturels. Et même le transit, il ne faut pas l'oublier.

  • Speaker #1

    Le transit ?

  • Speaker #0

    Oui, la Chine a étendu sa politique de transit sans visa. Parfois jusqu'à 5h-44h dans certains aéroports ou ports-clés, comme Zhengzhou ou Lijiang. Et ça, pour les ressortissants de 54 pays. Et si on ajoute les facilités pour les groupes qui arrivent en croisière, ça dessine une stratégie d'ouverture assez complète, assez réfléchie. Ça va bien au-delà du simple séjour touristique de base.

  • Speaker #1

    Complète et réfléchie. Et c'est là, je crois, que ça devient vraiment intéressant. Parce que certains observateurs... Il suggère que l'un des buts, ce serait peut-être de favoriser le contact direct, le fameux peuple à peuple. L'idée, ce serait qu'en permettant aux gens de venir voir par eux-mêmes, sans la barrière du visa, ils peuvent se forger leur propre opinion. Une opinion qui pourrait être différente potentiellement de ce qu'on lit ou entend dans les médias.

  • Speaker #0

    C'est une lecture plausible. Cet accent mis sur l'expérience de première main est assez notable. On entend parfois des échos, par exemple, de visiteurs qui, après être allés dans des régions comme le Xinjiang, rapportent une perspective un peu différente de celle qui est souvent présentée à l'extérieur. D'accord. Alors, attention, ce sont des témoignages rapportés, mais cette idée de voir par soi-même comme un contrepoids possible au récit extérieur, c'est une dimension à considérer, oui.

  • Speaker #1

    Ça touche à ce qu'on appelle parfois le soft power, c'est ça ? L'influence par l'attraction, par l'expérience directe.

  • Speaker #0

    Exactement, plutôt que par la contrainte. C'est une forme d'influence plus subtile, disons.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'on peut lier ça à des objectifs, disons, plus larges ? Économiques, diplomatiques ?

  • Speaker #0

    Oui, oui, tout à fait. Si on met ça dans une perspective un peu plus globale, cette politique, elle s'inscrit clairement dans plusieurs dynamiques. D'abord, la relance économique post-pandémie. C'est évident, les chiffres sont là d'ailleurs. On parle de presque 5 millions d'entrées sans visa juste au troisième trimestre 2024.

  • Speaker #1

    Ah oui, quand même.

  • Speaker #0

    Oui, c'est un indicateur assez fort de l'impact sur le tourisme. Les voyages d'affaires. Ensuite, c'est aussi un outil diplomatique. Ça permet de tisser des liens avec des régions très différentes. Le Golfe, l'Amérique latine, l'Europe, l'Asie-Pacifique. Et le langage utilisé est souvent très accueillant. C'est vraiment une approche d'engagement international basée sur l'accessibilité.

  • Speaker #1

    Faciliter l'accès pour faciliter. Potentiellement une forme d'influence douce, donc.

  • Speaker #0

    C'est une des interprétations possibles, oui.

  • Speaker #1

    Bon, alors si on résume tout ça, qu'est-ce que ça signifie au final ? La Chine... ouvre grand ses portes d'une certaine manière avec ses exemptions de visa. Ça simplifie énormément les voyages courts, pour plein de raisons différentes, et pour de plus en plus de monde. Le bénéfice direct, c'est la facilité de déplacement. Et peut-être une voie vers une compréhension plus directe du pays.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et pour ouvrir un peu la réflexion, peut-être, au-delà des retombées économiques ou diplomatiques immédiates, quel impact à long terme aurait, quel impact cette multiplication des expériences directes, moins filtrées par des citoyens du monde entier, quel impact ça pourrait avoir sur la perception internationale de la Chine, surtout dans un contexte où les récits sur le pays sont souvent très... polarisés, concurrents ?

  • Speaker #1

    Une question intéressante.

  • Speaker #0

    Oui, c'est une question sur l'influence subtile que peut avoir la simple facilité d'accès, en fait. Ça mérite réflexion.

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