- Speaker #0
Paré au départ, c'est le podcast de l'agence Visa Mundi. Sur plusieurs dizaines de destinations, Visa Mundi simplifie le parcours de tous les voyageurs en aidant à l'obtention du bon document au bon moment. Rendez-vous sur visamundi.co, bonne écoute !
- Speaker #1
Ok, alors, aujourd'hui, on met le cap sur le Cameroun. Oui, le formulaire de demande d'Ivisa, eh bien il a été mis à jour. C'est suite à une maintenance du portail consulaire le 8 juillet dernier, 2025. On se base sur un article qui justement détaille... bien ces nouvelles exigences.
- Speaker #0
Et c'est intéressant parce que cette mise à jour, elle introduit plus de précision, surtout sur le motif du voyage.
- Speaker #1
C'est ça.
- Speaker #0
Et ce n'est pas juste un détail, parce que ça, ça conditionne directement les papiers, les justificatifs qu'il faut fournir.
- Speaker #1
Exactement. La grosse nouveauté, c'est qu'il faut maintenant choisir un motif très, très précis dans une liste. Fini le flou.
- Speaker #0
Et c'est quoi cette liste alors ?
- Speaker #1
Alors, on a tourisme. Business ou affaires, volontariat, visite à des connaissances, famille ou amie, j'imagine, études ou encore religion. Il faut choisir une case.
- Speaker #0
D'accord. Et ce qui est frappant ici, c'est ce lien très direct que les autorités font. Le motif que tu déclares, hop, ça détermine la liste exacte des documents.
- Speaker #1
C'est ça.
- Speaker #0
On voit bien une volonté de lier l'intention du voyageur à des preuves très concrètes.
- Speaker #1
Alors, regardons-en plus près. Pour tout ce qui est tourisme, visite familiale... amigales vacances, a priori, pas de grand changement. Les documents habituels restent demandés. Passport valide 6 mois minimum, bien sûr.
- Speaker #0
Classique.
- Speaker #1
Billet d'avion aller-retour, preuve de vaccin fièvre jaune, justificatif d'hébergement, injustificatif de domicile récent et l'acte de naissance.
- Speaker #0
D'accord, ça c'est la base.
- Speaker #1
Voilà. Et pour les mineurs, il faut toujours l'autorisation de sortie de territoire. Ça, ça bouge pas. Mais là où ça devient vraiment intéressant... Ou disons plus exigeant, c'est pour les voyages business. À faire.
- Speaker #0
Ah, qu'est-ce qui change là ?
- Speaker #1
En plus des documents de base qu'on vient de citer, il faut maintenant ajouter une lettre d'invitation de l'organisme sur place au Cameroun.
- Speaker #0
Ok, logique, pour du business.
- Speaker #1
Oui, mais aussi une preuve claire de l'objet de la visite. Genre un ordre de mission, quelque chose de formel. Et c'est là le plus gros morceau, une preuve de moyens de subsistance suffisants. Ça, c'est nouveau et assez conséquent.
- Speaker #0
Preuve de moyens de subsistance. C'est-à-dire, qu'est-ce qu'ils demandent exactement ?
- Speaker #1
Eh bien, ça va assez loin. Une attestation d'emploi, les dernières fiches de paie.
- Speaker #0
Ah oui, carrément.
- Speaker #1
Et même les relevés bancaires récents sur les trois derniers mois. Waouh !
- Speaker #0
Ça, c'est nettement plus intrusif et contraignant, non ? Il faut tout sortir.
- Speaker #1
Clairement. Rassembler tout ça, les relevés bancaires par exemple. Ça demande de s'y prendre à l'avance, d'être organisé. C'est plus lourd.
- Speaker #0
On peut imaginer que ça vise à vérifier peut-être plus sérieusement la solidité financière du voyageur d'affaires et le but réel professionnel du séjour. S'assurer que ce n'est pas un prétexte.
- Speaker #1
C'est tout à fait ça, l'idée probable derrière. Alors, pour les autres motifs, là, volontariat, études ou religieux ? Oui. D'après notre source, la procédure reste la même qu'avant. Les documents sont un peu comme pour le tourisme, mais avec une lettre d'invitation spécifique au motif. Rien de bouleversant là.
- Speaker #0
D'accord. Si on prend un peu de recul, ces changements, surtout cette insistance sur le visa à faire avec toutes ces preuves financières, ça suggère quand même une volonté de contrôle qui s'est accrue. Il ne s'agit plus seulement de savoir qui entre, mais avec quelles ressources, pour faire quoi précisément. Et ça demande aux voyageurs d'affaires, y compris d'ailleurs potentiellement ceux qui sont d'origine camerounaise ou qui ont des liens forts là-bas, ça leur demande de monter un dossier bien plus solide qu'avant. C'est plus exigeant pour tout le monde dans ce cas-là.
- Speaker #1
Mais est-ce que ça ne risque pas de compliquer un peu trop les choses ? Pour des échanges commerciaux normaux, des missions légitimes, ça peut devenir un frein, non ?
- Speaker #0
C'est tout l'enjeu. Trouver le bon équilibre. Renforcer le contrôle, ça peut rassurer d'un côté. Mais si ça devient trop lourd, trop complexe, ça peut effectivement ralentir les échanges, décourager certaines initiatives. C'est une balance délicate à trouver.
- Speaker #1
Bon, malgré tout ça, il y a un point positif, ou du moins qui ne change pas. La procédure reste entièrement en ligne. Ah,
- Speaker #0
ça c'est bien.
- Speaker #1
Oui, c'est toujours un e-visa, pas besoin d'aller à l'ambassade, ça facilite quand même les choses. Il faut juste penser au délai de traitement. Ils annoncent environ 5 jours ouvrés. Donc il faut anticiper, surtout avec ces nouvelles pièces à rassembler pour certains motifs.
- Speaker #0
5 jours, ça reste raisonnable si on s'y prend à l'avance. Mais avec les relevés bancaires à fournir, mieux vaut ne pas attendre la dernière minute.
- Speaker #1
C'est clair. Donc si on résume, le message clé après cette mise à jour, c'est plus de rigueur, plus de spécificité dans la demande, et surtout pour les voyages d'affaires, une anticipation nécessaire pour un dossier plus costaud.
- Speaker #0
Oui, il faut être plus méticuleux, c'est ça. Et ça nous amène peut-être à une réflexion un peu plus large, cette tendance à demander toujours plus de justificatifs, parfois très détaillés, touchant même aux finances personnelles. Ce n'est pas propre au Cameroun, on voit ça dans d'autres pays aussi, et ça soulève une question importante, je trouve.
- Speaker #1
Laquelle ?
- Speaker #0
Où est la limite ? Quel est le juste équilibre entre ce besoin légitime de contrôle par les États et la nécessité de garder une certaine fluidité, une facilité pour les voyages internationaux, pour que les formalités ne deviennent pas un vrai parcours du combattant ?
- Speaker #1
C'est une excellente question.
- Speaker #0
Voilà. C'est une interrogation qui nous dépasse un peu, mais qui mérite d'être posée, je pense. Ça laisse à réfléchir.