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1h13 |19/03/2024
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Description

Interview de deux femmes exceptionnelles Cloé et Elsa co-fondatrices de l’association “Les Déesses sucrées”, pour toutes les femmes guerrières diabétiques de type 1.

“Pour que plus jamais aucune femme ne souffre seule de la maladie !”


Cette maladie chronique qu'est le diabète de type 1.

  1. Cloé et Elsa pouvez-vous nous parler de votre diabète ?

  2. Comment vous êtes-vous connues ?

  3. Pourquoi les "Déesses Sucrées" ? Y a-t-il un âge limite pour les femmes ?

  4. Qu’est ce que les Déesses Sucrées ? Quelles sont les missions et les actions ? 

  5. Comment devient-on ambassadrice ?

  6. Comment adhérer à l’association ?

  7. De quoi avez-vous besoin ? Que ce soit en moyen humain ou financier.

  8. Les déesses sucrées comme vous-même êtes sur Instagram, pouvez-vous parler de votre présence sur les réseaux sociaux et qu’est ce qu'ils apportent ? 

Un merveilleux moment de partage et de sororité.


Coordonnées des invitées : 

Tous les liens des Déesses Sucrées :  https://taplink.cc/deesses.sucrees

Instagram Cloé : @1.12gl

Instagram Elsa : @ce.type.de.nana

Le livre de Cloé : 1.12 g/l - ma vie avec le diabète


Je t’invite à me contacter par email si tu souhaites partager ton expérience, je serai ravie de partager ton récit dans l'un de mes futurs épisodes, si tu m’y autorises.


Si tu souhaites soutenir le podcast, je t'invite à laisser 5 étoiles et un avis sur Apple Podcast, Spotify ou sur ta plateforme d'écoute préférée !

Cela aide le podcast à parvenir à d'autres personnes concernées par le sujet et à me motiver à produire toujours plus de nouveaux épisodes. Merci ! 😊


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🔵 Me contacter par email : nathalie.vivrelediabete@gmail.com

🔵 S’abonner à ma newsletter sur : https://podcast.ausha.co/vivre-le-diabete 

🔵 Me rejoindre sur Instagram : Nathalie Paoletti et Vivre le diabète 

🔵 Site internet : www.vivrelediabete.fr

_______________________

Crédit musique : Xavier Renucci


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur le podcast Vibre le diabète à la recherche de l'équilibre. Je suis Nathalie, diabétique de type 1 depuis février 2010. Je suis également patient expert et RU, représentante des usagers. Après dix ans de service dévoué dans une association en lien avec le diabète, j'ai décidé de partir vers de nouvelles aventures. En créant ce podcast, je veux continuer à accompagner les patients diabétiques et à partager mon expérience. En outre, en utilisant mon expertise, je veux t'aider à comprendre que plus tu apprends sur le diabète, mieux tu arrives à le gérer efficacement et à améliorer ta qualité de vie avec cette maladie chronique. Je m'adresse à toi qui viens de déclarer un diabète, à toi qui es diabétique de type 1 ou de type 2, ou à toi qui es en pré-diabète. mais aussi à toi qui soutiens et aides, que tu sois parent ou conjoint, etc. Je m'adresse également à toute personne désireuse de savoir ce qu'est le diabète vu par une patiente diabétique. Je te laisse maintenant avec l'épisode du jour. Je suis heureuse d'accueillir Chloé Elsa, cofondatrice des DS Sucré, association pour guerrières diabétiques de type 1. Bonjour Chloé, bonjour Elsa.

  • Speaker #1

    Bonjour.

  • Speaker #2

    Hello, merci de nous accueillir.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Alors, pouvez-vous vous présenter ? Chloé, Elsa.

  • Speaker #2

    Je m'appelle Chloé, j'ai 31 ans, j'habite à Rouen, Normandie, et je vis avec un diabète de type 1 depuis mes 14 ans.

  • Speaker #1

    Et moi je m'appelle Elsa, je suis franco-venusuelienne, originaire de Lyon plus précisément, actuellement installée en Guadeloupe. J'ai 32 ans et j'ai un diabète de type 1 depuis mes 17 ans.

  • Speaker #0

    Alors ce diabète de type 1, comment l'avez-vous vécu ?

  • Speaker #2

    Alors, vaste sujet, grande question. Disons que pour moi, il est arrivé à une époque très charnière de ma vie, puisque l'adolescence, on sait tous que c'est vraiment un âge sujet à beaucoup de remises en question, de souffrances diverses et variées, puisque on déconstruit pour reconstruire. Donc, apprendre qu'on a une maladie à ce moment-là de sa vie, c'est encore plus compliqué, je pense, qu'à un autre âge. Je pense, pour ma part, avoir vécu avec beaucoup de légèreté et d'insouciance sur les premières années. Et puis, tout s'est un petit peu cassé la figure à mon entrée dans l'âge adulte, à l'époque où j'étais à la fac, puisque j'ai notamment souffert de troubles, des conduites alimentaires assez graves, d'anorexie mentale. Donc, à une époque où ma seule réponse et le seul comportement que j'ai su... adopté était l'hyper-contrôle, vraiment dans cette vision d'atteindre la perfection à tout prix. Donc, une période de ma vie qui m'a beaucoup coûté, mais aussi beaucoup appris, puisqu'on en parlera tout à l'heure, mais de cette période-là, je n'ai plus rebondi et ça m'a donné envie de créer et de prendre une revanche. Donc, voilà. Ensuite, j'ai pu cheminer vers plus de tranquillité, d'apaisement d'esprit, grâce à plein de petites choses dont j'aurai l'occasion de vous parler un petit peu plus tard. Mais voilà, une relation assez fluctuante, assez cyclique dans le vécu avec la maladie. Mais grosso modo, ça se découpe un peu comme ça. Voilà, pour ma part.

  • Speaker #1

    Et du coup,

  • Speaker #2

    pour moi,

  • Speaker #1

    on a un peu des histoires à la fois similaires et opposées avec Loé. C'est dans cette complémentarité et ce presque même vécu où on s'est beaucoup retrouvés, ce qui nous a permis de créer le projet des diastucrés. J'ai développé aussi le diabète à l'adolescence, donc à 17 ans. Ça a été un grand coup de massue, comme toute personne que l'on diagnostique d'une maladie chronique. Mais pour autant, j'ai un parcours assez particulier parce que, très peu de temps après l'annonce de mon diabète, on a diagnostiqué à mon papa une maladie très grave, de laquelle il est décédé seulement trois ans après. Du coup, mon parcours avec la maladie a été un peu stoppé, mis en stand-by à ce moment-là, puisque venant d'être diagnostiquée, j'ai à peine eu le temps d'apprendre les bases et de comprendre ce qui m'arrivait, que mon papa tombait malade à son tour, et lui, c'était bien plus grave malheureusement, parce que toute la famille a dû se... se porter vers lui et il est devenu évidemment le centre de l'attention et mon diabète est passé complètement à côté. Donc au départ, je m'étais dit, je le vis bien, j'ai de la chance, c'est une maladie qui me permet de vivre, contrairement à un autre exemple que j'avais face à moi qui était beaucoup plus tragique. Et j'ai vécu un peu dans le déni total de mon diabète et en parallèle, j'ai développé des gros problèmes de comportement alimentaire. à l'inverse de Chloé j'étais pas dans l'hyper contrôle mais j'étais dans l'hyper lâcher prise et du coup j'ai ensuite traîné pendant des années et des années des grosses crises d'hyperphagie qui ont eu évidemment des impacts très importants sur mon diabète et sur ma psyché et puis les dix premières années du diabète entre déni et rébellion puisque le recours à la nourriture était une forme de rébellion aussi contre la maladie. Et pareil, tout comme Chloé, j'ai trouvé une forme d'apaisement et de sérénité après un long chemin et un long parcours. Et on vous expliquera bien évidemment par la suite quelles ont été un peu les clés qui nous ont permis d'en être là aujourd'hui avec une relation qui est beaucoup plus saine et apaisée.

  • Speaker #0

    Alors, pouvez-vous nous dire comment vous vous êtes connus ? Chloé, par exemple ?

  • Speaker #2

    Alors, en fait, il me semble que c'était courant mars, courant 2021, pardon. En début d'année, vers février-mars, c'est là où je voulais en venir. Je pense qu'on se suivait mutuellement depuis un petit temps. En fait, moi, je me souviens que Elsa voyait un petit peu ce qu'elle postait sur Instagram, notamment des vidéos hyper belles, hyper bien élaborées, ce qui est toujours du contenu très positif, très, justement, girl power, vachement motivant, très... très solaire en fait. Et puis, j'avais perçu déjà l'énergie qui émanait du personnage et je me suis toujours dit que ça matchait bien avec ma propre énergie. Donc, je sentais déjà beaucoup de similarités dans nos profils. Et puis, je me souviens qu'à l'époque où elle était hospitalisée, en fait, sur un départage qu'elle avait fait, elle évoquait déjà l'idée de créer une retraite pour femmes. Et en voyant ce commentaire, cette petite note, je m'étais dit que ça se concrétise vraiment. Je pense qu'on a des choses à se dire, Elsa et moi. Et puis, le temps faisant son œuvre, on a commencé à se parler un peu plus régulièrement. Et comme il se trouve qu'on était à ce moment-là toutes les deux sur Paris, On a décidé de se rencontrer en début d'année 2021. Et puis, finalement, ça a été un coup de foudre, je pense, amical. Et au-delà de ça, je pense que vraiment, on a dû se connaître dans une vie ou plusieurs vies antérieures. Il y a vraiment quelque chose de l'ordre un peu cosmique, spirituel qui s'est enclenché. Donc voilà, un vrai coup de cœur, beaucoup de visions, d'ambitions en commun. autour d'une mission de vie, j'ai envie de dire, commune. Et puis, sans vraiment conscientiser, je pense qu'on a commencé à construire un socle. un socle, et ce socle-là, c'était celui d'un grand projet en commun, celui de l'association, sauf qu'à l'époque, c'est vrai qu'on n'avait pas trop ça dans notre viseur. Mais en tout cas, on a compris qu'on voulait rebondir sur nos expériences mutuelles pour justement les mettre à profit, enfin mettre plutôt à profit tous les enseignements qu'on aurait pu tirer pour les femmes, pour éviter que d'autres ne tombent dans les mêmes trous. si tu vois ce que je veux dire. Donc voilà, il y avait ce désir commun de s'inscrire dans un projet hyper... en pouvoirant, en train de sororité et d'amour. Donc la base de l'histoire, c'est un peu ça. Je pense qu'on a toujours été partenaires, sans se le dire, alors qu'on a commencé par être famille. Mais voilà, c'est une amitié qui va au-delà de ça, puisqu'elle nous a réunis pour qu'on puisse planter les petites graines d'un jardin, un vrai jardin. productif et serviable. Donc, voilà un peu l'histoire de la rencontre.

  • Speaker #0

    OK. Du coup, comment est née l'association Elsa ou Chloé ?

  • Speaker #2

    Je vais continuer. Du coup, en fait, à la base, c'est moi, en fait, qui ai eu l'idée de monter un collectif. Voilà, quelque chose de très informel, sans cadre particulier, tu vois. J'ai eu l'idée de fonder quelque chose, un groupe en fait, qui puisse réunir et rassembler des femmes qui me ressemblent. et qui ont la capacité vraiment de me comprendre autour d'un verre, autour d'un café, de manière vraiment décontractée et non contractuelle, vraiment, tu vois, gratuitement. Et puis je me suis dit, au pire, ça réunira une dizaine de femmes et ce sera déjà ça, ce sera mieux que rien. Et puis, en fait, quand j'ai posé les premières pierres de cet édifice, je me suis rendu compte que le manque de soutien sur l'affaire psycho-émotionnelle, le manque de connexion, il était immense. Et que du coup, quand j'ai pris conscience de tout ça et que j'ai réalisé à quel point ce projet-là était pertinent, tout de suite, il y a eu des discussions avec Elsa puisque... Même sans définir notre collaboration, Elsa était déjà un grand appui pour moi dans ce projet. Elle a toujours été là en fait. elle a décidé de me rejoindre officiellement en tant que bras droit sur le truc. Ça s'est fait vraiment très naturellement, c'était évident. Et puis, on a voulu aller plus loin, voir plus grand, viser plus fort et faire des choses vraiment très concrètes qui fait qu'on s'est constitué en association, loi 1901, à peu près un an après, tout simplement pour être plus légitime et pour, justement, comme je viens de le dire, pousser les actions, pousser la démarche, faire d'autres choses plus grandes, plus concrètes, plus belles et plus crédibles aux yeux de tous.

  • Speaker #1

    c'est magnifique quand tu racontes ça me rend droit à 3 ans en arrière quand on s'est rencontré et quand on a créé tout ça et je me dis wow en 3 ans on a fait du chemin et comme tu le dis si bien en fait c'est cette rencontre et cette collaboration elle va au delà de l'amitié c'est comme si c'était plus fort que nous il fallait absolument créer ce quelque chose et quand tu demandes Nathalie comment sont nées les déesses sucrées en fait j'ai envie de vous raconter que c'est une magnifique histoire d'amitié qui en fait s'est transformée en quelque chose de connectif et pour le bien-être général. En fait à la base Chloé et moi on se rend compte qu'on devient très vite amies et on se rend surtout compte que malgré nos différences d'éducation, de vie en général, de culture, de situation familiale, malgré tout ça, le fait d'avoir développé un diabète de type 1 à un âge charnière de nos vies qui était l'adolescence, ça nous a plus ou moins fait vivre le même parcours. Et en fait, on en était bouche bée quand on se racontait nos difficultés avec le diabète parce que malgré toutes nos différences, on sentait que le diabète, c'était un socle commun et on avait vécu à des moments différents exactement les mêmes souffrances, les mêmes détails, les mêmes questionnements. Et à s'en raconter ça et à trouver une personne qui comprend profondément ce qu'on a vécu, on s'est dit, mais c'est fort, c'est puissant. C'est très beau de raconter à quelqu'un ses souffrances et de sentir que ça résonne en l'autre. quasiment instinctivement parce qu'en fait cette même personne a vécu cette même souffrance et le fait de échanger ça ça nous a en quelque sorte guéri c'est presque magique mais le fait de le partager de le verbaliser, de se sentir comprise parce que c'est différent quand on partage ses souffrances à quelqu'un qui n'a pas de diabète même si c'était un projet de la famille, un ami qui nous aime beaucoup Et ça résonnera toujours différemment quand on le raconte à quelqu'un qui l'a vécu dans sa propre chair et qui peut te dire je te comprends Et quand on a vécu ça avec Chloé, on l'a vécu avec d'autres amis aussi. Il faut dire que le collectif s'est formé aussi grâce à d'autres grandes amies diabétiques que nous avons, qui sont aussi connues dans la sphère du diabète. Il y a Célia, Accroche ta charrue à une étoile, Aliriane, Réfectionnali. Virginie du Jardin d'Aubépine, Coco de Coco Paudine, Sophia de Chronique Chronique. Et en fait, à nous sept, quand on a créé ces amitiés très fortes et que ça a déclenché en nous quelque chose de très puissant parce que ça nous a donné la force de guérir certaines blessures qui étaient entrées avec le diabète, on s'est dit mais... On ne peut pas garder cette magie que pour nous. Il faut absolument que d'autres femmes puissent rencontrer d'autres femmes diabétiques et qu'elles vivent ces connexions et qu'elles aussi puissent se guérir à travers ce soutien. qui est en fait innée et magnifique. Et du coup, les déesses sucrées, c'est né de ça, de cette magnifique histoire d'amitié entre plusieurs femmes diabétiques qui avaient cette envie d'aider leurs sœurs.

  • Speaker #2

    et si je peux me permettre je pense que ces amitiés qu'on a eu la chance de construire et de trouver sur notre route nous ont donné accès nous ont été une véritable clé d'entrée vers un monde inconnu jusqu'alors pour nous qui est le monde de la normalité puisque en vivant de manière isolée chacune de nos coins la maladie en fait on a perdu toute notion de ce que c'est d'être normal puisqu'on est toujours un peu la bête noire en communauté à moins de connaître d'autres personnes qui vivent exactement la même chose et lorsque finalement on trouve son plan on se reconnecte à une forme de normalité qu'on a totalement oubliée. Et en fait, cette normalité est complètement salvatrice. Et je pense que c'est le cadeau de la normalité qu'on a envie d'offrir aux autres. Aux autres aussi, en fait. Parce qu'en l'ayant reçu et en l'offrant nous-mêmes, ça nous fait prendre conscience de la préciosité de ce cadeau que c'est d'offrir et de recevoir la normalité. Puisque ça fait si longtemps et... Et que ça fait si mal d'être déconnectée de cette normalité-là. Donc moi, je rejoins à 100% Elsa. Quand elle parle de beauté, c'est le mot qui représente vraiment toute l'initiative des délices sucrées. C'est vraiment beau.

  • Speaker #0

    Oui, je comprends tout à fait.

  • Speaker #2

    Et pourquoi vous avez choisi les mots délices sucrées ? Alors, en fait, j'ai envie de te répondre très instinctivement que le mot les délices sucrées, C'est un véritable pied de nez, en fait. C'est un pied de nez à tous les préjugés qu'on peut entendre sur le diabète. Le fait d'avoir surconsommé du sucre, le fait de ne pas pouvoir en manger d'ailleurs aussi. En fait, je pense qu'on se l'est tellement pris sur le coin du crâne au fil des années qu'on a décidé de l'utiliser, mais cette fois à bon escient. Puisqu'on se moque tellement de nous, puisqu'on est vraiment identifiés comme tels, des bouffeurs de sucre,

  • Speaker #1

    pourquoi pas ?

  • Speaker #2

    utiliser ça, faire un petit un petit clin d'œil à tous ceux qui nous traitent justement de gros consommateurs de sucre et puisque c'est ainsi qu'on nous le nomme et bien pourquoi pas en être fier finalement sauf qu'on va le twister un petit peu et puis on va rajouter un petit peu de divin là-dedans donc d'où le mot déesse puisque nous on se considère vraiment comme tel on est des guerrières on aime bien se définir également sous ce terme là parce que on est tout le temps dans la lutte jour après jour mais il y a plus que ça, on n'est pas que des guerrières on est aussi peut-être parfois connecté à une forme de divin tu vois on n'est pas n'importe quelle meuf on est vraiment des meufs puissantes, surpuissantes voire célestes ça dépend des croyances de chacun mais nous c'est vrai qu'on est quand même un peu que ce soit moi, Elsa ou pas mal de nos amis, on est quand même très connectés à la spiritualité, bien que chacun entende ce qu'il veut par là. Mais voilà, ça nous parlait beaucoup de réunir ces deux termes. On trouvait que c'était plutôt badass, que ça avait de la gueule et que ça nous représentait bien, que c'était vraiment évocateur de notre positionnement et de notre ADN, c'est-à-dire qu'on est des nanas dynamiques, modernes. qu'on en a sous le pied et qu'on ne va certainement pas se laisser écraser justement par une maladie qui, dans sa terminologie, ne nous représente pas du tout. On trouvait que DSU Cré, c'était un petit clin d'œil, c'était punchy, c'était marrant, c'était léger. Et je pense, d'après mes souvenirs, on n'a pas mis très très longtemps à se mettre d'accord sur ça. On trouvait que c'était rigolo que les majuscules D et S forment d'elles-mêmes le mot DS aussi. qui rend pratiques les raccourcis, puisqu'en écrivant DS, ça donne le mot DS aussi. Voilà, il y avait eu d'autres petites idées dans ce genre-là. Finalement, je pense qu'instinctivement, c'est celle qu'on a préférée. Donc, il n'y a pas eu trop de débats autour de ça. Et finalement, aujourd'hui, je pense qu'on est très contentes d'avoir fait ce choix-là. Il suscite toujours beaucoup d'étonnement et d'amusement, ce mot. Mais finalement, c'est ce qu'on a aussi envie d'apporter parce que le diabète est un sujet vachement lourd de base. pas très drôle voilà donc autant souffler un petit peu de positif et d'humour dans tout ça quoi

  • Speaker #1

    Oui, et puis c'était aussi une forme d'hommage à la femme diabétique de type 1 ou femme diabétique vivant sous enculine. C'était une manière de lui donner notre respect, notre admiration, puisque être une femme de nos jours, c'est déjà tout un lot de challenges. Mais être une femme diabétique, c'est encore plus difficile. à gérer au quotidien et ce mot déesse c'était vraiment notre manière de mettre la femme diabétique sur un piédestal et de l'aimer à sa juste valeur et de lui dire si tu viens dans notre clan sache que tu vas être sur un piédestal tu vas être honoré comme on honore une divinité, une déesse et quel que soit ton ton là où tu en es dans le parcours avec la maladie, nous, on va te donner de la force, de la puissance, de l'amour pour que tu deviennes cette déesse qui est déjà en toi.

  • Speaker #2

    C'est vrai qu'on a régulièrement des petits mots, des petits messages de la part d'hommes qui s'étonnent de cette distinction de sexe, de genre, qui ne comprennent pas forcément pourquoi ce parti prie de ne s'adresser qu'aux femmes. Et c'est exactement ça qu'on fait. Moi, je leur explique qu'on a cher des problématiques qui sont communes. mais il y a surtout des problématiques annexes et connexes qui sont beaucoup plus délicates à gérer pour la femme, comme l'a très bien expliqué Elsa. Et puis, l'objectif, ce n'est pas du tout de les desservir, c'est plus de nous servir nous. Donc, c'est un positionnement qui est certes ferme et tranché, mais il y a beaucoup de travail à faire sur la santé mentale de la femme diabétique de type 1, qui doit vraiment... combattre et lutter contre des sujets que les hommes n'ont pas forcément à appréhender, eux, dans leur quotidien. Donc, il ne faut pas... Je profite de l'occasion pour dire aux garçons qui nous écouteraient que ce n'est pas qu'on ne vous aime pas, les mecs. Ce n'est pas du tout ça, bien sûr que non. Bien sûr que non. C'est juste qu'il était important aussi de créer un safe space pour les femmes, pour qu'elles puissent avoir tout l'espace et le temps. dont elles ont besoin pour déposer sur la table des sujets qui sont très intimes et qui sont vraiment inhérents à leur sexe, à leur genre, en fait. Donc voilà, parfois, il faut faire des choix. C'est certain que notre asso n'est pas inclusive dans le sens où elle s'adresse à une typologie de personne, mais c'est pour le bien, justement, de ces personnes-là en question.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a un âge limite ? Est-ce que vous avez mis un âge limite aux personnes, aux femmes qui viennent dans votre association ?

  • Speaker #2

    Alors, pour des raisons légales, déjà, j'ai envie de commencer par te dire qu'on ne peut pas, pour l'instant, accueillir des personnes qui ne sont pas majeures. En revanche, il n'y a pas forcément de limite d'âge, puisque nous, on est ouverte à tout type de partage d'expérience. Et on considère que, justement, les femmes qui vont peut-être être un petit peu plus âgées que nous ont forcément beaucoup de choses très intéressantes à nous partager, puisque ce sont des femmes qui, peut-être, auront eu déjà... plusieurs enfants qui ont traversé plusieurs retraites, qui peut-être ont vécu des ménopause, ou d'autres événements que nous, on est moins susceptibles d'avoir vécu, parce que peu d'expérience dans la vie. Donc en fait, non, il n'y a pas vraiment de limite d'âge, j'ai envie de dire que chacun... chacun fixe sa limite et s'il n'y a pas de feeling ou s'il y a un sentiment de non-adhérence à ce qu'on véhicule nous dans l'assaut c'est ok en fait c'est à chacune de décider si oui ou non elle se retrouve dans ce qu'on propose mais nous en tout cas on accueille vraiment toutes les femmes, peu importe leur âge tant qu'elles ont envie de partager

  • Speaker #1

    Oui, alors je comprends tout à fait ton questionnement, parce que c'est vrai qu'on a une communication qui est assez jeune, on voit sur les coteaux et les vidéos plutôt des jeunes femmes. Comme disait Chloé, on accueille toute femme à partir de 18 ans qui se sent alignée avec ce qu'on propose. Et à ce moment-là, je ne compte plus. L'important, c'est est-ce qu'on partage les mêmes valeurs ? Est-ce qu'on se sent alignée et on raisonne quand on partage quelque chose ? Et là, je ne compte plus. Et sur la troisième, c'est exactement pareil. c'est à dire que là sur cette croisière finalement au final on s'est retrouvé avec un groupe qui a à peu près le même âge on est entre 25 et 35 ans pour les 8 participantes mais ça m'étonnerait pas que sur les prochaines éditions il y ait des femmes plus âgées et que ça marche très bien parce que tout est une question de savoir-être de savoir vivre et l'âge ne compte plus à ce moment là c'est ce que tu partages c'est ce que tu es et voilà

  • Speaker #0

    Alors pouvez-vous nous dire qu'est-ce que les DS sucrés ?

  • Speaker #1

    Alors les DS sucrés, c'est officiellement depuis le 12 août 2022 une association loi 1901 d'intérêt général. Sa mission, c'est de rassembler les femmes diabétiques de type 1 ou diabétiques sous-insulines de France, les connecter, les mettre en lien à travers des événements variés qui sont soit en présentiel, soit en virtuel. Et notre combat se résume en une seule phrase, c'est pour que plus aucune femme ne souffre seule de sa maladie. Notre asso se veut être le pont entre les patientes et les médecins ou thérapeutes qui sont avisés et formés pour pouvoir les prendre en charge. C'est une association dont les missions et la vision sont un peu novatrices, car nous, on va vraiment se capter à la prise en charge psycho-émotionnelle des patients, à l'impact qu'a la gestion de la maladie sur notre charge mentale quotidienne et sur notre psyché. Notre façon, elle prône une prise en charge holistique de la maladie, c'est-à-dire que, comme tu le sais si bien Nathalie, le diabète de type 1, ce ne sont pas que des infections d'influine, des calculs de glucides, la régulation de la glycémie au quotidien. On le sait tous, tous ceux qui vivent avec, on sait que c'est surtout une maladie qui a un énorme impact émotionnel sur soi et qui a forcément des conséquences sur notre vie personnelle, intime, sociale et professionnelle. Et cette maladie qui est... Pour la plupart du temps invisible, si on ne montre pas nos appareils, elle va prendre une place énorme dans la vie du patient. Parfois, la gestion de cette glycémie peut devenir obsessionnelle et malheureusement développer chez beaucoup de personnes des troubles addictifs. D'ailleurs, c'est aussi une des raisons pour lesquelles c'est une asso qui s'adresse aux femmes, parce que dans les études, les études démontrent que les femmes sont plus à même de développer ces troubles-là. Par troubles, j'entends tout ce qui est troubles du comportement alimentaire, troubles obsessionnels, burn-out, diabétiques. Tous ces sujets sont des sujets cruciaux dans notre vie en tant que diabétiques, mais ils sont aussi très tabous. On a souvent du mal à en parler autour de soi parce qu'on a peut-être une forme de honte ou de culpabilité à avoir développé ces troubles-là. Et aussi, voir son endocrino qu'une ou deux fois par an, ce n'est pas suffisant pour être prise en charge sur ces sujets. Donc une des missions de l'ASSO, c'est aussi de lancer l'alerte sur les sujets que je viens d'évoquer. Et de ce fait, on crée du contenu autour de ça, par exemple sur les réseaux sociaux, et on participe à des événements où on va vraiment dire aux professionnels de santé ou au grand public, libérer cette parole, légitimer la souffrance de ceux qui la vivent, et alerter les professionnels de santé sur une prise en charge nécessaire et adaptée, parce que... Par exemple, une personne qui souffre d'un trouble du comportement alimentaire et qui n'a pas d'autres pathologies associées, lorsqu'elle est prise en farde, il va y avoir un protocole qui va lui permettre de guérir de ce trouble. Mais souvent, ces protocoles, je parle des TTA, mais ça peut être aussi sur d'autres troubles, ils ne sont pas du tout adaptés à une personne vivant avec un diabète de type 1, puisque la maladie nécessite un certain contrôle. et la plupart des protocoles qui sont existants déjà pour les personnes qui ont des troubles obsessionnels sont des protocoles qui invitent beaucoup à la séprise, c'est quelque chose qui est très compliqué avec un diabète de type 1 donc nous notre but c'est d'être là où malheureusement à l'heure actuelle il n'y a pas encore assez de choses qui sont mises en place il n'y a pas encore assez de professionnels de santé et de thérapeutes qui sont formés à ça, donc déjà dans un premier temps il faut qu'on les prévienne Allô, attention, il y a vraiment du besoin dans ce champ-là. Et donc créer le lien entre les patientes et les professionnels de santé, mais aussi...

  • Speaker #0

    simplement créer le lien entre les patientes elles-mêmes, entre les femmes elles-mêmes, puisque, comme on le racontait il y a quelques instants, le simple fait de se sentir entourée, écoutée par des personnes qui nous comprennent, c'est déjà guérisseur et c'est déjà très puissant.

  • Speaker #1

    En fait, pour résumer ce que vient d'expliquer brillamment Elsa, effectivement, nous, on veut que les gens sachent que l'ASSO a été créé pour la jeunesse féminine, la communauté féminine atteinte de diabète de type 1, et que l'ASSO œuvre pour réunir ces mêmes femmes, pour trouver un réseau de soutien psychologique solide et surtout accessible à toutes. Et parmi nos missions, si on veut synthétiser tout ça, Vous pourrez dire que nous on est là pour connecter, empouvoirer, fédérer, soutenir et inspirer.

  • Speaker #2

    Et du coup, quelles sont vos actions ?

  • Speaker #0

    Nos actions, c'est principalement créer des projets événementiels. Donc, on fait à la fois des événements en présentiel et des événements en virtuel, puisque l'idée va être donc de réunir et mettre en lien les femmes diabétiques entre elles, puis les patients et les patients de santé. Donc, en gros, nos actions, c'est vraiment de créer ces espaces, créer ces safe spaces, comme on aime bien le dire, pour rassembler cette communauté. Donc, on a plusieurs types d'événements qui sont distillés un peu partout dans l'année et un peu partout en France. On fait beaucoup de meet-ups. Les meet-ups, c'est des événements informels, la plupart du temps qui sont gratuits, où on réserve un lieu sympa dans une ville. Ça peut être un café, un bar, un resto. Et on appelle les femmes de l'association, les femmes de la communauté diabétique, à nous rejoindre. pour un café, pour un verre. Et l'idée, c'est juste de discuter entre nous et de créer ce lien, de se trouver des amis diabétiques, de partager nos expériences. Généralement, on fait un gros meet-up annuel à Paris et à Lyon, qui sont nos villes de cœur à Chloé et moi. Et après, depuis 2023, on a tissé un réseau d'ambassadrices partout en France. Et du coup, elles-mêmes sont à l'initiative de réaliser un ou plusieurs meet-ups dans leur ville pour justement créer les communautés en local. On a aussi par exemple une superbe action avec un prestataire de santé qui nous soutient depuis un bout de temps, c'est Aspen Santé, qui est basée à Toulouse. Et donc par exemple à Toulouse, on organise tous les dimanches des ateliers de bien-être, des cours gratuits de yoga, sophrologie et méditation. et c'est une initiative qui va bientôt faire presque un an et voilà, tous les dimanches, des femmes diabétiques se retrouvent, un dimanche par mois excusez-moi de me tromper un dimanche par mois, on peut avoir un cours de yoga gratuit à Toulouse avec une professeure elle-même diabétique de Titein nous on adore s'entourer des femmes qui vivent la même maladie que nous et qui ont des compétences et qui elles-mêmes aussi ont cette vision de soutenir et d'aider d'autres femmes comme elles. Très souvent, vous allez voir dans nos événements, on va mettre en lumière et mettre en valeur des femmes qui sont elles-mêmes diabétiques de type 1 et qui ont un projet pour la communauté. Et ce sera toujours en lien avec le bien-être et cette prise en charge holistique du diabète, c'est-à-dire tout ce qui va être à l'envers. liées à la sphère psychologique, mais aussi au bien-être physique, on va dire en parallèle de la médecine traditionnelle. On a aussi deux projets PAP qu'on développe depuis 2023 et c'est vrai que ça on en est quand même fiers parce qu'ils viennent un peu synthétiser tout ce que l'on souhaite apporter à nos sœurs, à nos sœurs sucrées. Le premier c'est les Cafés Coating. Les Cafés Coating c'est une initiative qu'on a inventée de toute caisse. Chloé, Laura et moi. Laura, c'est une coach facilitatrice qui a le même diabétique de type 1. Et on a créé, en fait, tous les trois, un atelier qui dure 4h, 4h30. Ça se fait souvent le samedi après-midi. Et cet atelier qui est réservé uniquement à une quinzaine de femmes. On ne va pas au-delà de 15, donc ça reste très qualitatif. On va faire un voyage émotionnel dans lequel à la fois on va permettre de créer du lien entre les femmes qui s'y retrouvent, qui est notre mission première. Donner cette safe space pour qu'elles puissent partager et libérer leurs paroles en toute sécurité. Et en même temps, Laura va leur apporter des outils pour mieux gérer leur variation émotionnelle avec le diabète. Et en fait, c'est comme un accompagnement, j'ai envie de dire semi-privé, semi-collectif, puisque pendant 4 heures on va travailler vraiment sur sa relation au diabète sur ses émotions en rapport au diabète sa relation à soi, son corps sa maladie et à la fin des 4 heures à travers tout un tas de petits ateliers ludiques on va jouer, on va rigoler on va parfois même pleurer on va partager avec 15 autres femmes ce que c'est d'avoir un diabète et ressortir de là avec des clés pour mieux vivre avec la maladie, on l'espère, donner à toutes ces femmes plus de sérénité et de paix dans la gestion de la maladie. Donc ça, c'est un événement, un type d'événement qu'on a... Les projets pilotes ont été faits en 2022 et en 2023, on a lancé la journée des cafés-coatings où on est allé dans plusieurs villes de France, des villes où sont déjà des ambassadrices, pour réaliser ces cafés-coatings. C'était très bon, on a réalisé des cafés-coatings à Paris, à Lyon, à Toulouse, à Besançon, à Bordeaux. et à chaque fois on a du coup grâce aux ambassadrices créé des petites communautés en local de femmes qui même après le café coaching continuent de se voir et continuent de s'apporter ce soutien qui est inné en fait entre femmes diabétiques et cette année on continue la tournée et on va aller dans de nouvelles villes parce que le réseau des ambassadrices fait la vie et du coup on est en train de préparer le calendrier de l'année 2024 on a déjà, Laura et Chloé sont allées à Paris faire un très très bel événement en février et puis on s'apprête bientôt à aller à Lille en avril et d'autres villes vont très vite se distinguer on vous donnera bientôt le calendrier des Cafés Coaching Il faut savoir que c'est un calendrier qui est extensible à l'infini, puisque si par exemple une femme diabétique nous écoute et elle veut devenir ambassadrice de l'assaut, et elle veut qu'il y ait un café coaching chez elle, elle peut nous contacter et on peut s'organiser pour vraiment appeler toutes les compétences et tout le savoir-faire de Chloé et Laura sur place. pour animer un café coaching dans la ville de la personne qui souhaite s'investir là-dedans. Donc voilà, c'est vraiment un projet collaboratif avec nos ambassadrices, nos adhérentes. Et on est très très fiers de ce projet parce qu'on distille un peu partout en France nos bonnes ondes. Et voilà, tous ces petits conseils, tous ces petits outils qui vont permettre à ces femmes de mieux vivre avec la maladie. Et le deuxième projet phare qu'on a lancé en 2023, c'est la Croisière d'Aisne. Pareil, c'est la quintessence de tout ce que l'on souhaite proposer aux femmes diabétiques de type 1. C'est vraiment un séjour totalement hors normes, sur mesure, créé par des femmes diabétiques, pour des femmes diabétiques, c'est toujours ça notre credo. Et l'idée de la Croisière Zéhaine, c'est partir une semaine sur un bateau en Croatie, avec huit femmes diabétiques, encadrées par deux professeurs de yoga. Et pendant une semaine, ça va être un séjour merveilleux dans lequel on va alterner. entre des pratiques de yoga quotidiennes, de la méditation, de la navigation, puisque le but c'est aussi de découvrir les magnifiques îles de la Croatie. Il y a du tourisme, des balades, de la rando. Et toutes ces pratiques, on va dire physiques et sportives, vont s'alterner avec des moments de travail sur soi. où les professeurs vont inviter les femmes présentes sur le bateau à travailler sur leur rapport au diabète, leur rapport à leur corps. Et tout un tas de sujets que l'on aime aborder avec les DSU Cree pour travailler sur soi et justement améliorer ce rapport à la maladie, améliorer ce rapport à notre corps. Et c'est une semaine... On a réalisé la troisième pilote l'année dernière. et ça a été une semaine absolument magnifique et à la fin de cette de cette croisière on s'est dit bon bah voilà on est obligé de faire plein d'éditions et de partager ça avec d'autres femmes Donc la croisière cette année de 2024 aura lieu du 8 au 15 juin et elle est déjà complète. Donc on est super contentes que le bateau soit rempli. Il y a huit femmes géniales, on a un petit clan génial qui va partir en Trois-Six sur ce bateau et on a hâte de voir leurs aventures. Et ça va être une initiative qu'on va réitérer tous les ans. Et si on voit que l'engouement continue, on espère en faire plusieurs par an. Voilà, c'est un petit peu le rêve. Et ensuite, pour finir sur les actions, on a lancé cette nouvelle initiative qui est de créer des événements virtuels à travers une plateforme qui s'appelle Discord. Donc en fait, on a créé, on a utilisé Discord pour créer un forum sur Internet pour que les femmes puissent se rencontrer et échanger tout au long de l'année, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, quand elles ont besoin de partager une info ou de poser une question. Et donc sur Discord, on retrouve une centaine, je pense qu'on est à plus de... plus de 100, je ne sais pas si tu pourras me le valider, mais plus de 100, voire 150 femmes sur Discord à l'heure actuelle. Et on peut se retrouver pour discuter entre femmes dans des salons de discussion qui sont préétablis sur des thèmes qui sont inhérents à nos besoins et nos questionnements quotidiens. Et on se retrouve aussi une fois par mois pour un événement avec Chloé et moi pour parler autour d'un thème qui aura été voté au préalable. et qui permet de faire des rencontres un peu plus soutenues que l'attente de l'événement présentiel. On peut se prouver tous les mois pour se soutenir et s'apporter des conseils. Et puis voilà, dans le reste des actions, nous on… en background, comment dire, en backstage, on continue de créer des liens avec les professionnels de santé, avec les hôpitaux, avec tous les acteurs de la sphère diabète qui ont un impact et une forte influence pour parler des sujets sur lesquels on aime lancer l'alerte et pour continuer de titrer ce réseau de soutien psychologique. et on crée du contenu autour de ça, et on crée les événements pour parler de ça, mais on participe aussi aux événements qui sont créés par d'autres assos pour sensibiliser et informer le public. sur tous ces sujets liés à la charge mentale. On crée du contenu autour de ces sujets pour libérer la parole, inspirer, empouvoir les femmes. Et on participe à des événements, soit que l'on crée nous-mêmes, soit qui sont créés par d'autres associations, pour sensibiliser et informer sur tous ces sujets tabous et cruciaux qui sont liés à la charge mentale et le vécu psycho-émotionnel avec la maladie.

  • Speaker #2

    Pour revenir juste sur les ambassadrices, comment devient-on ambassadrice ?

  • Speaker #1

    Alors comment ? C'est super simple. Juste en prenant contact avec nous, quel que soit le biais de contact, que ce soit sur Insta, par mail ou même sur Discord, le principal, c'est de prendre attache avec nous pour justement nous faire part de sa motivation et vraiment de... de sa conviction en notre projet. Parce que moi, j'ai envie de dire qu'il y a un prérequis qui est justement d'être tellement convaincu par le projet des délais sucrés qu'il faut nous montrer qu'on est capable d'être force de proposition à l'intérieur de cette initiative-là, qu'on a des idées, qu'on a des envies, qu'on a des ambitions. de faire vivre le concept en local et de faire grandir et exister l'assaut en région, si tu veux. Donc voilà, en premier lieu, c'est vraiment une prise de contact. En général, nous, on étudie un petit peu déjà ce qui a été fait ou non en région, sur la région concernée par la demande, sur les potentialités aussi, les opportunités que ça pourrait représenter pour nous. de s'implanter sur la dite région. Et puis après, on va prendre le temps aussi de faire connaissance avec la culture potentielle ambassadrice. pour cerner vraiment son histoire, son profit, ses envies, ce qu'elle peut apporter de plus à l'assaut. Voilà, comme un petit entretien, qu'on n'a pas envie de faire sonner trop formel, mais en tout cas, c'est important aussi pour nous de savoir un petit peu à qui on a affaire. dans l'objectif de créer des liens suffisamment solides et forts. Mais je dirais que comme on est sur un projet qui se co-construit et qui s'alimente en fait, et qui monte en puissance un petit peu grâce aux personnalités et aux compétences de chacune, c'est important que nous, on soit sûrs que toutes les filles qui veulent s'investir à nos côtés ont vraiment le temps, l'envie, les moyens et le peps nécessaire pour le faire, si tu veux. Je pense que tu auras envie de savoir ce que c'est vraiment qu'une ambassadrice, même si Elsa en a un petit peu parlé. En fait, le rôle d'ambassadrice, c'est vraiment celui de porte-parole de l'assaut. C'est vraiment quelqu'un qui va devenir en local représentante de l'assaut. Et du coup, ce titre, il va lui permettre plusieurs choses. Bon, déjà, en toute logique, de faire partie d'un groupe de nanas infaillables. qui y ressemblent et qui seront très vite son réseau numéro un de soutien dans la vie au quotidien avec le diabète. donc ça lui permettra de créer facilement des liens, de partager ses expériences, de faire naître des amitiés, et puis de s'entraider, s'inspirer, inspirer en retour, et puis vraiment se donner du pouvoir et de l'assurance, dans le but qu'elle-même puisse bénéficier de cette facilité à faire évoluer son rapport à la maladie ensemble. Grâce à ce mood très bienveillant et... et cette dimension sororité que nous, on veut vraiment mettre en avant. Ensuite, le rôle d'ambassadrice, ça donne accès à des événements organisés par l'ASSO, à des tarifs qui sont très préférentiels, voire gratuits. Ça lui permet d'avoir accès et de rencontrer des thérapeutes, des professionnels de santé divers et variés. qui pourront l'aider de manière, comme le disait Elsa, tout à fait holistique. C'est-à-dire qu'on va pouvoir s'intéresser à ce qu'elle vit émotionnellement, mais aussi corporellement, puisque nous, on ne dissocie pas du tout, dans notre vision, le corps de l'esprit. Dans notre vision de la santé mentale, c'est intrinsèquement connecté. Et du coup, elle va pouvoir se mettre en relation avec des gens qui potentiellement pourront l'aider. dans la prise en charge de son diabète. Ensuite, devenir ambassadrice, ça permet de soutenir au effort les valeurs de l'association, de les représenter et puis d'être là aussi à certains niveaux pour assister à son développement et y participer. Donc le développement de l'asso, ça peut permettre de justement prendre part à l'élaboration des nombreux projets qu'on imagine ensemble. pour créer ce fameux réseau de soutien psy dont on parle depuis tout à l'heure. Et puis optionnellement, nous on propose aux filles de vraiment s'impliquer de façon ponctuelle ou pérenne dans l'activité de l'assaut en étant justement force de proposition, en ayant des idées novatrices. Nous on est très très très fiant de tout ça. On part du principe qu'on a toutes des choses à apporter. Et donc du coup, le plus les filles seront... investies et auront envie de mettre un petit peu d'elles-mêmes dans les projets de l'assaut, le mieux, puisqu'on pourra avancer plus vite et qu'on pourra aller plus loin en diversifiant vraiment nos actions, si tu veux. Donc voilà à peu près le rôle d'ambassadrice et puis les différentes façons de le devenir. Ce qu'on attend là dans l'immédiat de l'ambassadrice, puisque comme l'a expliqué Elsa, on est vraiment très focus sur notre projet des cafés coaching, c'est de prime abord de constituer une véritable communauté, un petit crew, un gang, qu'elle va inviter d'abord à se rassembler, se réunir dans les conditions qu'elle aura choisies. juste pour fédérer, pour solidifier l'alliance entre les différentes filles. Et puis, quand le noyau est bien constitué et qu'en parallèle, elle a fait aussi tout un travail de prospection, d'éventuels sponsors et de partenaires divers et variés sur la communauté et le concept, nous, une fois qu'on est sécurisé sur l'existence de cette petite communauté et de tout ce qu'il y a autour en termes de soutien, en fait, on va pouvoir envisager d'organiser le fameux café coaching en région. Donc là, devront se préciser plusieurs autres points comme des détails très logiques, le lieu où ça pourra avoir lieu et puis éventuellement le resto ou le bar où on pourra se retrouver après pour justement débriefer et avoir un temps d'échange plus cool et léger. Mais voilà, dans cette optique d'aller jusqu'au bout de notre projet des Cafés Coaching, dans cette tournée qu'on a initiée l'année précédente, on a vraiment besoin que l'ambassadrice se concentre sur le fait de donner naissance à un mouvement. Ça va être le point de départ et la base de toutes les initiatives qui vont pouvoir voir le jour chez elle.

  • Speaker #2

    Justement, puisqu'on parle de partenaires et de sponsors, comment adhérer à l'association et de quoi avez-vous besoin, soit en moyens humains, soit en moyens financiers, ou éventuellement comment vous arrivez à financer l'association ?

  • Speaker #0

    Pour adhérer à l'association, c'est tout simple. Il faut se rendre sur notre site Hello Asso. Soit vous tapez Hello Asso, l'EDS tu crées sur Google, soit vous allez sur notre site Internet ou notre page Instagram et le lien est disponible pour cliquer dessus. Et donc là, pour adhérer, il suffit simplement de payer une cotisation de 10 euros par an. L'adhésion qui serait prise aujourd'hui sera valable jusqu'en novembre 2024 et chaque année en novembre, on renouvelle la cotisation pour rester adhérente. L'adhésion, elle permet de soutenir l'assaut dans ses projets, lui donner plus de poids et de légitimité. Il y a non seulement, évidemment, l'apport financier par la cotisation de 10 euros, mais aussi, plus on a d'adhérentes, plus nous, on peut grandir, on a plus de poids et on a plus de légitimité dans la sphère professionnelle de la santé. Donc, c'est très important pour nous que les filles qui nous... qui nous soutiennent, qui aiment ce qu'on fait, dont les valeurs résonnent avec les nôtres, qu'elles puissent adhérer pour ces deux facteurs-là qui nous permettront d'évoluer. Et aussi, l'adhésion permet tout simplement de participer à tous nos événements, les gratuits, ceux qui sont payants d'avoir des tarifs préférentiels. Et depuis cette année, le fait d'être adhérents permet aussi de... d'avoir accès à notre communauté Discord, qui est la plateforme dont je vous parlais tout à l'heure, qui est un forum privé pour les femmes diabétiques, et dans lequel tous les mois, on organise des rendez-vous mensuels qui sont gratuits et qui sont dédiés uniquement à nos adhérents.

  • Speaker #2

    Est-ce que vous avez besoin de sponsors, de partenaires ? Comment on peut vous aider ?

  • Speaker #1

    Alors, la réponse est oui, mais alors oui en capital, en lettres majuscules, en gras, en surligné, en souligné, en tout ce que tu veux. On a un immense besoin d'être vu, d'être entendu et d'être soutenu en fait par tous les moyens et surtout par tous les maillons de la chaîne. Que ce soit le diabéto, le pharmacien, l'infirmier, le médecin, le thérapeute, les labos, les prestats, les marques diverses et variées. mais aussi les proches, les amis, la famille, les amours, tous ont la capacité d'apporter un petit peu, que ce soit de visibilité, de soutien sous forme de partenariat, de soutien financier ou même de soutien en communication. Nous, on a vraiment besoin d'être soutenus par... plein d'acteurs différents de la sphère. Il faut qu'on soit visible depuis en plus par les médias et par les différents leviers de communication. On a besoin d'être sponsorisés. Donc, par sponsoring, je l'entends surtout, effectivement, le fait d'avoir un peu d'argent pour pouvoir concrétiser vraiment nos projets, les mettre en œuvre. On a besoin de partenaires pour donner du poids et du corps à nos initiatives et pouvoir faire en sorte que notre image de marque soit associée à des acteurs qui sachent nos valeurs et qui sont importants pour nous dans le segment sur lequel on agit. et puis voilà on est vraiment ouverte et encline à considérer tout type de collaboration pour justement nous permettre de grandir et pouvoir concrétiser nos rêves en fait on a la chance d'avoir déjà bénéficié de quelques dons de certains acteurs de santé dans le diabète, ce qui nous permet justement de ne pas rester statique, puisque tout ce qu'on imagine, effectivement, ça a un coût. Le café coaching, ça a un coût pour l'association. En sachant que, puisqu'on est tellement passionnés par ce qu'on fait, jusqu'alors, on a plutôt été dans la sous-estimation de tout ça. pour que ce soit accessible à toutes. Mais en réalité, c'est du temps, c'est de l'investissement, c'est beaucoup de dépenses énergétiques pour nous. et donc l'argent c'est un peu le nerf de la guerre et c'est vrai qu'on ne le refusera jamais ça nous permettra vraiment de rêver concrètement et de pouvoir faire plus de choses donc voilà, que vous soyez ami d'une personne diabétique de type 1 ou que vous fassiez partie de ses proches ou que vous soyez acteur dans le diabète peu importe votre rôle et votre statut on a vraiment besoin de vous sur notre page des loisirs on a une... vraiment une rubrique dédiée aux dons. Donc, il est très simple de nous faire un don. Voilà, même le tout petit don, le plus petit est le bienvenu. Et puis, si vous avez des idées pour nous mettre en avant, nous mettre en valeur, notamment à travers les médias, c'est avec grand plaisir qu'on considérera votre proposition.

  • Speaker #0

    Oui, du coup, tout ce que Chloé dit est très juste. Et si je peux rajouter quelque chose, c'est que jusqu'alors, ça va bientôt faire deux ans que l'association existe. Elle n'existe que par l'investissement purement bénévole de Chloé, moi et des autres personnes, des ambassadrices et des autres partenaires qui nous suivent. sur nos événements et nos projets. Nous, on a plein d'idées, on a plein de projets, on a plein d'envie et surtout des compétences pour réaliser ces projets et toujours apporter plus à la communauté des fans diabétiques. Mais c'est vrai que sans argent, on arrive un peu à la limite de ce que l'on peut donner, nous, en termes d'énergie, de compétences, de temps. et c'est vrai que si on trouve un ou plusieurs partenaires financés qui croient en nous, ce qui serait pour nous le rêve, c'est d'avoir des dons ou des partenariats suffisamment conséquents pour que l'une de nous deux, Chloé ou moi, puissions se salarier de l'assaut et vraiment aller beaucoup plus loin dans tout ce que l'on propose, créer beaucoup plus d'événements, créer plus de retraits. créer toujours plus de liens avec les professionnels de santé et les patientes en souffrance. Voilà, on a des tas d'idées, mais c'est vrai que sans l'argent, c'est compliqué d'aller plus loin. Donc, tous les soutiens sont les bienvenus et surtout, toutes les personnes qui croient en nous et qui ont pu voir ces deux dernières années ce que l'on a créé et qui se disent Ah ! Tiens, ces deux nanas-là, elles en ont tout le pied. C'est très bien qu'on les aide à aller plus loin. Nous, on n'attend que ça, en fait. On n'attend que ça, de pouvoir se donner à 1000% dans l'assaut et que ça puisse vraiment se développer en grand.

  • Speaker #2

    Les déesses sucrées comme vous-même êtes sur Instagram. Pouvez-vous parler de votre présence sur les réseaux sociaux et qu'est-ce qu'ils apportent ?

  • Speaker #1

    On va dire que notre principal réseau social, c'est Instagram, puisque le gros de notre communauté s'y retrouve. Donc c'est le plus pratique pour fédérer effectivement et pour aller chercher les déesses là où elles sont. Donc c'est vraiment notre point de ralliement. Sur Insta, on partage... tout ce qui va être relatif à notre actualité, donc nos projets, nos événements à venir, etc. On fait des récaps des événements qu'on vient d'organiser et de vivre. On peut partager parfois des petites citations inspirationnelles parce qu'on est aussi là pour motiver et inspirer. Donc voilà, c'est principalement ce qu'on fait nous à travers Insta. On y avait aussi fait les portraits des membres du conseil d'administration.

  • Speaker #0

    au tout début. Donc, grosso modo, c'est vraiment cette plateforme-là qu'on utilise le plus pour communiquer sur tout ce qui est relatif à notre activité. Ensuite, on a un site Internet sur Mailchimp. Donc, on a plusieurs rubriques dessus qui expliquent un peu plus en détail chaque initiative entreprise depuis le début. Vraiment les gros trucs. On envoie aussi de temps en temps des newsletters. pour tenir au courant de ce qui passe et de ce qui est attendu aussi des uns et des autres pour nous soutenir. On a aussi évidemment une présence sur Eloasso. Globalement, Eloasso nous permet de mettre en ligne des billetteries à chaque fois qu'on organise un événement, qu'il soit payant ou gratuit. Et puis, Hello Asso nous permet aussi d'héberger, comme je le disais, la rubrique qui permet de recevoir les dons, les dons qui nous permettent effectivement de faire vivre un petit peu le quotidien de l'asso. Donc voilà, Hello Asso, Instagram, Mailchimp, évidemment Discord Nouveauté 2024, où on se retrouve pour blablater au quotidien et une fois par mois en live pour les connexions. qui sont à chaque fois à thème. Et puis, on a regroupé un petit peu tout ça sur notre tap link, qui nous permet de répertorier un peu toutes nos présences. On a également une chaîne YouTube, j'ai failli oublier, mais sur cette chaîne YouTube, on trouve pas mal de nos réels, réels qu'on poste sur Insta. Je pense que j'ai tout dit. Est-ce que j'ai oublié quelque chose, Elsa ? C'est très bien répertorié.

  • Speaker #1

    Aussi sur la chaîne YouTube, il y a une initiative qu'on avait lancée et qu'on continuera à chaque fois qu'on aura des petits temps libres à lui dédier. C'était les DS Talks. On a trois épisodes de DS Talks actuellement en ligne et souvent des petites émissions à thème sur lesquelles Flo et moi... apportons notre expérience et du coup, ça permet aux autres femmes qui ont vécu ces choses-là de se retrouver et de se sentir moins seules par rapport à leurs problématiques. Les DS Talk, c'est quelque chose que, par exemple, on adorerait continuer de développer, mais voilà, ça demande beaucoup de temps.

  • Speaker #2

    Ok, là, nous avons... Donc, vous nous avez parlé de l'insta des DS sucrés. et personnellement vous êtes aussi sur les réseaux sociaux si vous voulez nous en dire un mot

  • Speaker #0

    Chloé ? Alors effectivement, moi j'ai plusieurs casquettes. J'ai commencé avec celle d'autrice, puisque j'ai écrit et fait publier mon témoignage 1,12 g par litre, Ma vie avec le diabète Donc c'est un petit peu comme ça que j'ai fait mes débuts au sein de la communauté. Ensuite, effectivement, cette casquette de présidente d'association. Et puis là, dans mes projets imminents, je suis donc actuellement... en phase de reconversion professionnelle et à deux doigts d'obtenir mon diplôme pour devenir officiellement psychopraticienne en thérapie brève, donc une branche de la psychologie qui s'intéresse à toutes les thérapies qui sont portées sur le corps et sur vraiment des approches un peu novatrices et un petit peu éloignées des visions classiques freudiennes et jungiennes. Et mon projet est très spécifique puisque... je souhaite me spécialiser justement dans l'accompagnement et l'aide des personnes diabétiques de type 1 à surmonter justement toutes les difficultés, les troubles obsessionnels, anxieux, les troubles des conduites alimentaires qu'ils pourraient rencontrer sur leur parcours avec la maladie en ayant moi-même tellement souffert. J'aimerais prendre cette place qui est relativement vide puisque... Très peu de psychologues aujourd'hui ont une connaissance aussi accrue que... que nous, les patients, sur la maladie. Très peu de personnes ont à la fois la connaissance de la pathologie et du trouble, notamment du trouble de la conduite alimentaire. J'ai la chance de connaître les... puisque je les ai vécues quand je les vis, même. Moins les troubles du comportement alimentaire aujourd'hui, mais je vis toujours avec le diabète, sauf preuve du conquêt. Donc, voilà, j'ai cette ambition-là de... de tendre cette main que moi j'aurais adoré pouvoir saisir à l'époque. Je pense que j'ai une carte à jouer et ce sont des thématiques qui me tiennent énormément à cœur. Donc voilà, je voudrais... aller plus loin aujourd'hui dans l'aide que je peux apporter à mes pairs et devenir psychopraticienne, c'est pour moi vraiment la bonne réponse et le chemin le plus évident que je puisse en teinter. Donc, je vais réunifier un petit peu toutes ces casquettes-là et consolider mon personnage. En tout cas, voilà, c'est mon ambition imminente. J'ai aussi, dans les nouveautés récupérées, les droits d'auteur. de mon livre qui était jusqu'alors dispo et publié sous l'égide de mon éditeur Elébor, qui a malheureusement subi une liquidation judiciaire. Donc voilà, je le suis auto-édité maintenant. Donc mon livre est en vente sur Big Cartel. Vous pouvez retrouver le lien sur mon compte Instagram 1.12.gl. Voilà, c'est le seul et unique canal de commercialisation de mon livre aujourd'hui. et puis j'espère bien pouvoir avoir l'occasion d'en écrire un deuxième peut-être bientôt ou peut-être dans un futur moyen ou lointain cette fois avec plutôt la casquette de thérapeute pour pouvoir apporter des véritables solutions et des axes thérapeutiques qui tiennent la route sur les manières d'accompagner un trouble notamment alimentaire avec cette juxtaposition Merci de la maladie qui complexifie énormément le public. Voilà pour moi. Je laisse le micro.

  • Speaker #1

    Oui, et du coup, c'est vrai que quand tu parles de ton Insta 1,12, ça me rappelle quand on s'est rencontrés il y a trois ans. Ça fait un petit peu la boucle avec le début du podcast. Puisqu'en fait, c'est grâce au réseau social qu'on s'est rencontrés. Et c'est vrai que moi, à l'époque, je voyais cette nana qui avait créé son Instagram 12, qui avait écrit un livre, dont j'avais lu le livre. Et je me suis dit, waouh, cette nana est incroyable. Ce qu'elle véhicule, c'est exactement ce que je cherche à véhiculer aussi. Et c'est magnifique parce que... peut-être que la genèse de tout ce qu'on a créé c'est grâce à Instagram au final merci Instagram moi aussi je suis présente sur les réseaux sous le nom de That Woman Type ce type de femme en anglais. J'ai créé ce compte en 2021, tout début 2021. En fait, ce compte est né d'un vide. Le vide, c'était que j'étais une femme, j'étais une femme dialectique et je manquais de soutien. J'avais envie de rencontrer des femmes comme moi, en fait. Et donc, j'ai créé That Woman Type en me disant... C'est un outil de créer un compte Insta qui parlerait aux femmes, qui me permettrait de rencontrer des femmes diabétiques et surtout un compte qui permettrait de véhiculer une image positive de la femme diabétique, une image dynamique, moderne, souriante, solaire. J'avais envie de rencontrer des femmes comme moi. J'avais besoin aussi d'inspiration. Et donc je me suis dit tiens si sur les réseaux tu te créais ce personnage que tu aimerais rencontrer, ça donnerait quoi ? Et bien ça a donné Datum Type. Et Datum Type a donné naissance à plein d'amitiés magnifiques avec d'autres femmes qui ont fini par donner naissance au DSP3. et finalement ce compte aujourd'hui c'est un outil pour moi immense pour améliorer mon rapport à la maladie et au diabète parce que je partage beaucoup de textes que j'écris qui me permettent un peu de purger mes émotions je partage ce que c'est qu'être une femme diabétique la vie d'une femme diabétique Merci Et donc, j'aime beaucoup parler des sujets qui m'ont tant souffrir par le passé, comme les troubles du comportement alimentaire, comme la charge mentale, le burn-out diabétique que j'ai vécu aussi. Donc, c'est un conte qui, encore aujourd'hui, libère la parole sur ces sujets. Ça crée bien évidemment le pont avec le conte des déesses sucrées parce qu'on véhicule ces mêmes valeurs et on parle des mêmes sujets cruciaux. Et puis aujourd'hui, c'est vrai que comme j'ai déménagé très récemment, je me suis installée en Guadeloupe, j'essaye de donner à ce compte une nouvelle dynamique où j'ai envie de montrer aux femmes diabétiques, mais aussi à tous les diabétiques, sans distinction de genre, que même avec un diabète, on peut réaliser ses rêves. on peut vivre la vie dont on a toujours rêvé, se donner des challenges, sortir de la routine, essayer des choses nouvelles et se tautoriser à être heureux, même avec une maladie chronique.

  • Speaker #2

    Les liens de vos réseaux sociaux, tous vos liens seront dans les notes de l'épisode. Est-ce que vous avez un dernier mot à dire ?

  • Speaker #0

    Juste te remercier pour cet espace de paroles que tu nous as offert, Nathalie. C'est super sympa. Et puis, on espère voir grandir l'assaut de plus en plus, notamment grâce à des petits comme toi. Merci pour ton soutien vraiment inconditionnel. Et puis, aux autres qui nous écoutent, venez, on vous attend. Vous verrez comme on est bien. Venez, venez, venez. Vraiment, on a... On a plein de choses à faire ensemble et je pense que c'est que quand on goûte vraiment aux saveurs de tout ce qu'on fait ensemble, qu'on se rend compte d'à quel point ça fait du bien. Au départ, c'est vrai que beaucoup témoignent du fait que ce soit difficile de sauter comme ça dans le vide et de faire ce genre de rencontres parce que souvent, on a vécu seul, isolé et dans la solitude extrême. vraiment plongé dans la maladie et puis on ne se rend pas trop compte de ce que ça peut représenter de rencontrer des soeurs sucrées comme ça et puis une fois qu'on le fait on se dit mince mais comment j'ai fait pour m'en passer quoi donc voilà écoutez on est là pour vous n'hésitez pas on vous attend je

  • Speaker #1

    ne sais que rajouter à cette magnifique phrase Je vous attends, comme l'a si bien dit Chloé. Et puis, j'ai envie de rajouter, c'est que le début de l'aventure. C'est que le début de l'aventure. Nous, on a encore tellement de choses que l'on souhaite. développer et mettre à procès des femmes qui nous ressemblent. On a créé l'assaut il y a deux ans. Pour nous, c'est un projet de vie. C'est vraiment une mission de vie. On espère qu'il va nous accompagner pendant de nombreuses années. On espère, dans 10 ans, 15 ans, 20 ans, voir le chemin parcouru et avoir vraiment créé des choses. qui auront fait des déclics chez les femmes diabétiques qui auront changé la donne qui auront peut-être aidé à ce que le système de santé soit encore plus inclusif pour toutes les questions liées à la charge mentale et au vécu psycho-émotionnel de la maladie et voilà, rejoignez-nous parce que c'est que le début et on a encore plein plein de choses à vous faire vivre qui seront très belles la maladie, le diabète de type 1, c'est vraiment une maladie dure à vivre. Donc, ne la vivez pas seule. Vivons-la ensemble, transcendons-la et faisons quelque chose de positif.

  • Speaker #2

    Chloé et Elsa, je vous remercie sincèrement pour ce moment de partage et de sororité et longue vie aux déesses sucrées. Au revoir à toutes et à tous et prenez bien soin de vous.

  • Speaker #0

    Salut à tous, à bientôt.

  • Speaker #1

    Merci pour votre écoute, à très vite.

  • Speaker #2

    Je te remercie pour ton écoute. Si cet épisode t'a plu, que tu souhaites soutenir le podcast, je t'invite à le partager autour de toi, à t'abonner pour être averti du prochain épisode, à laisser 5 étoiles et un avis sur ta plateforme d'écoute. Tu as la possibilité aussi de me contacter, soit sur mon compte Instagram, soit par e-mail que tu trouveras dans les notes du podcast. Je te dis à très vite pour un nouvel épisode de Vivre le diabète à la recherche de l'équilibre. Prends bien soin de toi.

Description

Interview de deux femmes exceptionnelles Cloé et Elsa co-fondatrices de l’association “Les Déesses sucrées”, pour toutes les femmes guerrières diabétiques de type 1.

“Pour que plus jamais aucune femme ne souffre seule de la maladie !”


Cette maladie chronique qu'est le diabète de type 1.

  1. Cloé et Elsa pouvez-vous nous parler de votre diabète ?

  2. Comment vous êtes-vous connues ?

  3. Pourquoi les "Déesses Sucrées" ? Y a-t-il un âge limite pour les femmes ?

  4. Qu’est ce que les Déesses Sucrées ? Quelles sont les missions et les actions ? 

  5. Comment devient-on ambassadrice ?

  6. Comment adhérer à l’association ?

  7. De quoi avez-vous besoin ? Que ce soit en moyen humain ou financier.

  8. Les déesses sucrées comme vous-même êtes sur Instagram, pouvez-vous parler de votre présence sur les réseaux sociaux et qu’est ce qu'ils apportent ? 

Un merveilleux moment de partage et de sororité.


Coordonnées des invitées : 

Tous les liens des Déesses Sucrées :  https://taplink.cc/deesses.sucrees

Instagram Cloé : @1.12gl

Instagram Elsa : @ce.type.de.nana

Le livre de Cloé : 1.12 g/l - ma vie avec le diabète


Je t’invite à me contacter par email si tu souhaites partager ton expérience, je serai ravie de partager ton récit dans l'un de mes futurs épisodes, si tu m’y autorises.


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🔵 Site internet : www.vivrelediabete.fr

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Crédit musique : Xavier Renucci


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur le podcast Vibre le diabète à la recherche de l'équilibre. Je suis Nathalie, diabétique de type 1 depuis février 2010. Je suis également patient expert et RU, représentante des usagers. Après dix ans de service dévoué dans une association en lien avec le diabète, j'ai décidé de partir vers de nouvelles aventures. En créant ce podcast, je veux continuer à accompagner les patients diabétiques et à partager mon expérience. En outre, en utilisant mon expertise, je veux t'aider à comprendre que plus tu apprends sur le diabète, mieux tu arrives à le gérer efficacement et à améliorer ta qualité de vie avec cette maladie chronique. Je m'adresse à toi qui viens de déclarer un diabète, à toi qui es diabétique de type 1 ou de type 2, ou à toi qui es en pré-diabète. mais aussi à toi qui soutiens et aides, que tu sois parent ou conjoint, etc. Je m'adresse également à toute personne désireuse de savoir ce qu'est le diabète vu par une patiente diabétique. Je te laisse maintenant avec l'épisode du jour. Je suis heureuse d'accueillir Chloé Elsa, cofondatrice des DS Sucré, association pour guerrières diabétiques de type 1. Bonjour Chloé, bonjour Elsa.

  • Speaker #1

    Bonjour.

  • Speaker #2

    Hello, merci de nous accueillir.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Alors, pouvez-vous vous présenter ? Chloé, Elsa.

  • Speaker #2

    Je m'appelle Chloé, j'ai 31 ans, j'habite à Rouen, Normandie, et je vis avec un diabète de type 1 depuis mes 14 ans.

  • Speaker #1

    Et moi je m'appelle Elsa, je suis franco-venusuelienne, originaire de Lyon plus précisément, actuellement installée en Guadeloupe. J'ai 32 ans et j'ai un diabète de type 1 depuis mes 17 ans.

  • Speaker #0

    Alors ce diabète de type 1, comment l'avez-vous vécu ?

  • Speaker #2

    Alors, vaste sujet, grande question. Disons que pour moi, il est arrivé à une époque très charnière de ma vie, puisque l'adolescence, on sait tous que c'est vraiment un âge sujet à beaucoup de remises en question, de souffrances diverses et variées, puisque on déconstruit pour reconstruire. Donc, apprendre qu'on a une maladie à ce moment-là de sa vie, c'est encore plus compliqué, je pense, qu'à un autre âge. Je pense, pour ma part, avoir vécu avec beaucoup de légèreté et d'insouciance sur les premières années. Et puis, tout s'est un petit peu cassé la figure à mon entrée dans l'âge adulte, à l'époque où j'étais à la fac, puisque j'ai notamment souffert de troubles, des conduites alimentaires assez graves, d'anorexie mentale. Donc, à une époque où ma seule réponse et le seul comportement que j'ai su... adopté était l'hyper-contrôle, vraiment dans cette vision d'atteindre la perfection à tout prix. Donc, une période de ma vie qui m'a beaucoup coûté, mais aussi beaucoup appris, puisqu'on en parlera tout à l'heure, mais de cette période-là, je n'ai plus rebondi et ça m'a donné envie de créer et de prendre une revanche. Donc, voilà. Ensuite, j'ai pu cheminer vers plus de tranquillité, d'apaisement d'esprit, grâce à plein de petites choses dont j'aurai l'occasion de vous parler un petit peu plus tard. Mais voilà, une relation assez fluctuante, assez cyclique dans le vécu avec la maladie. Mais grosso modo, ça se découpe un peu comme ça. Voilà, pour ma part.

  • Speaker #1

    Et du coup,

  • Speaker #2

    pour moi,

  • Speaker #1

    on a un peu des histoires à la fois similaires et opposées avec Loé. C'est dans cette complémentarité et ce presque même vécu où on s'est beaucoup retrouvés, ce qui nous a permis de créer le projet des diastucrés. J'ai développé aussi le diabète à l'adolescence, donc à 17 ans. Ça a été un grand coup de massue, comme toute personne que l'on diagnostique d'une maladie chronique. Mais pour autant, j'ai un parcours assez particulier parce que, très peu de temps après l'annonce de mon diabète, on a diagnostiqué à mon papa une maladie très grave, de laquelle il est décédé seulement trois ans après. Du coup, mon parcours avec la maladie a été un peu stoppé, mis en stand-by à ce moment-là, puisque venant d'être diagnostiquée, j'ai à peine eu le temps d'apprendre les bases et de comprendre ce qui m'arrivait, que mon papa tombait malade à son tour, et lui, c'était bien plus grave malheureusement, parce que toute la famille a dû se... se porter vers lui et il est devenu évidemment le centre de l'attention et mon diabète est passé complètement à côté. Donc au départ, je m'étais dit, je le vis bien, j'ai de la chance, c'est une maladie qui me permet de vivre, contrairement à un autre exemple que j'avais face à moi qui était beaucoup plus tragique. Et j'ai vécu un peu dans le déni total de mon diabète et en parallèle, j'ai développé des gros problèmes de comportement alimentaire. à l'inverse de Chloé j'étais pas dans l'hyper contrôle mais j'étais dans l'hyper lâcher prise et du coup j'ai ensuite traîné pendant des années et des années des grosses crises d'hyperphagie qui ont eu évidemment des impacts très importants sur mon diabète et sur ma psyché et puis les dix premières années du diabète entre déni et rébellion puisque le recours à la nourriture était une forme de rébellion aussi contre la maladie. Et pareil, tout comme Chloé, j'ai trouvé une forme d'apaisement et de sérénité après un long chemin et un long parcours. Et on vous expliquera bien évidemment par la suite quelles ont été un peu les clés qui nous ont permis d'en être là aujourd'hui avec une relation qui est beaucoup plus saine et apaisée.

  • Speaker #0

    Alors, pouvez-vous nous dire comment vous vous êtes connus ? Chloé, par exemple ?

  • Speaker #2

    Alors, en fait, il me semble que c'était courant mars, courant 2021, pardon. En début d'année, vers février-mars, c'est là où je voulais en venir. Je pense qu'on se suivait mutuellement depuis un petit temps. En fait, moi, je me souviens que Elsa voyait un petit peu ce qu'elle postait sur Instagram, notamment des vidéos hyper belles, hyper bien élaborées, ce qui est toujours du contenu très positif, très, justement, girl power, vachement motivant, très... très solaire en fait. Et puis, j'avais perçu déjà l'énergie qui émanait du personnage et je me suis toujours dit que ça matchait bien avec ma propre énergie. Donc, je sentais déjà beaucoup de similarités dans nos profils. Et puis, je me souviens qu'à l'époque où elle était hospitalisée, en fait, sur un départage qu'elle avait fait, elle évoquait déjà l'idée de créer une retraite pour femmes. Et en voyant ce commentaire, cette petite note, je m'étais dit que ça se concrétise vraiment. Je pense qu'on a des choses à se dire, Elsa et moi. Et puis, le temps faisant son œuvre, on a commencé à se parler un peu plus régulièrement. Et comme il se trouve qu'on était à ce moment-là toutes les deux sur Paris, On a décidé de se rencontrer en début d'année 2021. Et puis, finalement, ça a été un coup de foudre, je pense, amical. Et au-delà de ça, je pense que vraiment, on a dû se connaître dans une vie ou plusieurs vies antérieures. Il y a vraiment quelque chose de l'ordre un peu cosmique, spirituel qui s'est enclenché. Donc voilà, un vrai coup de cœur, beaucoup de visions, d'ambitions en commun. autour d'une mission de vie, j'ai envie de dire, commune. Et puis, sans vraiment conscientiser, je pense qu'on a commencé à construire un socle. un socle, et ce socle-là, c'était celui d'un grand projet en commun, celui de l'association, sauf qu'à l'époque, c'est vrai qu'on n'avait pas trop ça dans notre viseur. Mais en tout cas, on a compris qu'on voulait rebondir sur nos expériences mutuelles pour justement les mettre à profit, enfin mettre plutôt à profit tous les enseignements qu'on aurait pu tirer pour les femmes, pour éviter que d'autres ne tombent dans les mêmes trous. si tu vois ce que je veux dire. Donc voilà, il y avait ce désir commun de s'inscrire dans un projet hyper... en pouvoirant, en train de sororité et d'amour. Donc la base de l'histoire, c'est un peu ça. Je pense qu'on a toujours été partenaires, sans se le dire, alors qu'on a commencé par être famille. Mais voilà, c'est une amitié qui va au-delà de ça, puisqu'elle nous a réunis pour qu'on puisse planter les petites graines d'un jardin, un vrai jardin. productif et serviable. Donc, voilà un peu l'histoire de la rencontre.

  • Speaker #0

    OK. Du coup, comment est née l'association Elsa ou Chloé ?

  • Speaker #2

    Je vais continuer. Du coup, en fait, à la base, c'est moi, en fait, qui ai eu l'idée de monter un collectif. Voilà, quelque chose de très informel, sans cadre particulier, tu vois. J'ai eu l'idée de fonder quelque chose, un groupe en fait, qui puisse réunir et rassembler des femmes qui me ressemblent. et qui ont la capacité vraiment de me comprendre autour d'un verre, autour d'un café, de manière vraiment décontractée et non contractuelle, vraiment, tu vois, gratuitement. Et puis je me suis dit, au pire, ça réunira une dizaine de femmes et ce sera déjà ça, ce sera mieux que rien. Et puis, en fait, quand j'ai posé les premières pierres de cet édifice, je me suis rendu compte que le manque de soutien sur l'affaire psycho-émotionnelle, le manque de connexion, il était immense. Et que du coup, quand j'ai pris conscience de tout ça et que j'ai réalisé à quel point ce projet-là était pertinent, tout de suite, il y a eu des discussions avec Elsa puisque... Même sans définir notre collaboration, Elsa était déjà un grand appui pour moi dans ce projet. Elle a toujours été là en fait. elle a décidé de me rejoindre officiellement en tant que bras droit sur le truc. Ça s'est fait vraiment très naturellement, c'était évident. Et puis, on a voulu aller plus loin, voir plus grand, viser plus fort et faire des choses vraiment très concrètes qui fait qu'on s'est constitué en association, loi 1901, à peu près un an après, tout simplement pour être plus légitime et pour, justement, comme je viens de le dire, pousser les actions, pousser la démarche, faire d'autres choses plus grandes, plus concrètes, plus belles et plus crédibles aux yeux de tous.

  • Speaker #1

    c'est magnifique quand tu racontes ça me rend droit à 3 ans en arrière quand on s'est rencontré et quand on a créé tout ça et je me dis wow en 3 ans on a fait du chemin et comme tu le dis si bien en fait c'est cette rencontre et cette collaboration elle va au delà de l'amitié c'est comme si c'était plus fort que nous il fallait absolument créer ce quelque chose et quand tu demandes Nathalie comment sont nées les déesses sucrées en fait j'ai envie de vous raconter que c'est une magnifique histoire d'amitié qui en fait s'est transformée en quelque chose de connectif et pour le bien-être général. En fait à la base Chloé et moi on se rend compte qu'on devient très vite amies et on se rend surtout compte que malgré nos différences d'éducation, de vie en général, de culture, de situation familiale, malgré tout ça, le fait d'avoir développé un diabète de type 1 à un âge charnière de nos vies qui était l'adolescence, ça nous a plus ou moins fait vivre le même parcours. Et en fait, on en était bouche bée quand on se racontait nos difficultés avec le diabète parce que malgré toutes nos différences, on sentait que le diabète, c'était un socle commun et on avait vécu à des moments différents exactement les mêmes souffrances, les mêmes détails, les mêmes questionnements. Et à s'en raconter ça et à trouver une personne qui comprend profondément ce qu'on a vécu, on s'est dit, mais c'est fort, c'est puissant. C'est très beau de raconter à quelqu'un ses souffrances et de sentir que ça résonne en l'autre. quasiment instinctivement parce qu'en fait cette même personne a vécu cette même souffrance et le fait de échanger ça ça nous a en quelque sorte guéri c'est presque magique mais le fait de le partager de le verbaliser, de se sentir comprise parce que c'est différent quand on partage ses souffrances à quelqu'un qui n'a pas de diabète même si c'était un projet de la famille, un ami qui nous aime beaucoup Et ça résonnera toujours différemment quand on le raconte à quelqu'un qui l'a vécu dans sa propre chair et qui peut te dire je te comprends Et quand on a vécu ça avec Chloé, on l'a vécu avec d'autres amis aussi. Il faut dire que le collectif s'est formé aussi grâce à d'autres grandes amies diabétiques que nous avons, qui sont aussi connues dans la sphère du diabète. Il y a Célia, Accroche ta charrue à une étoile, Aliriane, Réfectionnali. Virginie du Jardin d'Aubépine, Coco de Coco Paudine, Sophia de Chronique Chronique. Et en fait, à nous sept, quand on a créé ces amitiés très fortes et que ça a déclenché en nous quelque chose de très puissant parce que ça nous a donné la force de guérir certaines blessures qui étaient entrées avec le diabète, on s'est dit mais... On ne peut pas garder cette magie que pour nous. Il faut absolument que d'autres femmes puissent rencontrer d'autres femmes diabétiques et qu'elles vivent ces connexions et qu'elles aussi puissent se guérir à travers ce soutien. qui est en fait innée et magnifique. Et du coup, les déesses sucrées, c'est né de ça, de cette magnifique histoire d'amitié entre plusieurs femmes diabétiques qui avaient cette envie d'aider leurs sœurs.

  • Speaker #2

    et si je peux me permettre je pense que ces amitiés qu'on a eu la chance de construire et de trouver sur notre route nous ont donné accès nous ont été une véritable clé d'entrée vers un monde inconnu jusqu'alors pour nous qui est le monde de la normalité puisque en vivant de manière isolée chacune de nos coins la maladie en fait on a perdu toute notion de ce que c'est d'être normal puisqu'on est toujours un peu la bête noire en communauté à moins de connaître d'autres personnes qui vivent exactement la même chose et lorsque finalement on trouve son plan on se reconnecte à une forme de normalité qu'on a totalement oubliée. Et en fait, cette normalité est complètement salvatrice. Et je pense que c'est le cadeau de la normalité qu'on a envie d'offrir aux autres. Aux autres aussi, en fait. Parce qu'en l'ayant reçu et en l'offrant nous-mêmes, ça nous fait prendre conscience de la préciosité de ce cadeau que c'est d'offrir et de recevoir la normalité. Puisque ça fait si longtemps et... Et que ça fait si mal d'être déconnectée de cette normalité-là. Donc moi, je rejoins à 100% Elsa. Quand elle parle de beauté, c'est le mot qui représente vraiment toute l'initiative des délices sucrées. C'est vraiment beau.

  • Speaker #0

    Oui, je comprends tout à fait.

  • Speaker #2

    Et pourquoi vous avez choisi les mots délices sucrées ? Alors, en fait, j'ai envie de te répondre très instinctivement que le mot les délices sucrées, C'est un véritable pied de nez, en fait. C'est un pied de nez à tous les préjugés qu'on peut entendre sur le diabète. Le fait d'avoir surconsommé du sucre, le fait de ne pas pouvoir en manger d'ailleurs aussi. En fait, je pense qu'on se l'est tellement pris sur le coin du crâne au fil des années qu'on a décidé de l'utiliser, mais cette fois à bon escient. Puisqu'on se moque tellement de nous, puisqu'on est vraiment identifiés comme tels, des bouffeurs de sucre,

  • Speaker #1

    pourquoi pas ?

  • Speaker #2

    utiliser ça, faire un petit un petit clin d'œil à tous ceux qui nous traitent justement de gros consommateurs de sucre et puisque c'est ainsi qu'on nous le nomme et bien pourquoi pas en être fier finalement sauf qu'on va le twister un petit peu et puis on va rajouter un petit peu de divin là-dedans donc d'où le mot déesse puisque nous on se considère vraiment comme tel on est des guerrières on aime bien se définir également sous ce terme là parce que on est tout le temps dans la lutte jour après jour mais il y a plus que ça, on n'est pas que des guerrières on est aussi peut-être parfois connecté à une forme de divin tu vois on n'est pas n'importe quelle meuf on est vraiment des meufs puissantes, surpuissantes voire célestes ça dépend des croyances de chacun mais nous c'est vrai qu'on est quand même un peu que ce soit moi, Elsa ou pas mal de nos amis, on est quand même très connectés à la spiritualité, bien que chacun entende ce qu'il veut par là. Mais voilà, ça nous parlait beaucoup de réunir ces deux termes. On trouvait que c'était plutôt badass, que ça avait de la gueule et que ça nous représentait bien, que c'était vraiment évocateur de notre positionnement et de notre ADN, c'est-à-dire qu'on est des nanas dynamiques, modernes. qu'on en a sous le pied et qu'on ne va certainement pas se laisser écraser justement par une maladie qui, dans sa terminologie, ne nous représente pas du tout. On trouvait que DSU Cré, c'était un petit clin d'œil, c'était punchy, c'était marrant, c'était léger. Et je pense, d'après mes souvenirs, on n'a pas mis très très longtemps à se mettre d'accord sur ça. On trouvait que c'était rigolo que les majuscules D et S forment d'elles-mêmes le mot DS aussi. qui rend pratiques les raccourcis, puisqu'en écrivant DS, ça donne le mot DS aussi. Voilà, il y avait eu d'autres petites idées dans ce genre-là. Finalement, je pense qu'instinctivement, c'est celle qu'on a préférée. Donc, il n'y a pas eu trop de débats autour de ça. Et finalement, aujourd'hui, je pense qu'on est très contentes d'avoir fait ce choix-là. Il suscite toujours beaucoup d'étonnement et d'amusement, ce mot. Mais finalement, c'est ce qu'on a aussi envie d'apporter parce que le diabète est un sujet vachement lourd de base. pas très drôle voilà donc autant souffler un petit peu de positif et d'humour dans tout ça quoi

  • Speaker #1

    Oui, et puis c'était aussi une forme d'hommage à la femme diabétique de type 1 ou femme diabétique vivant sous enculine. C'était une manière de lui donner notre respect, notre admiration, puisque être une femme de nos jours, c'est déjà tout un lot de challenges. Mais être une femme diabétique, c'est encore plus difficile. à gérer au quotidien et ce mot déesse c'était vraiment notre manière de mettre la femme diabétique sur un piédestal et de l'aimer à sa juste valeur et de lui dire si tu viens dans notre clan sache que tu vas être sur un piédestal tu vas être honoré comme on honore une divinité, une déesse et quel que soit ton ton là où tu en es dans le parcours avec la maladie, nous, on va te donner de la force, de la puissance, de l'amour pour que tu deviennes cette déesse qui est déjà en toi.

  • Speaker #2

    C'est vrai qu'on a régulièrement des petits mots, des petits messages de la part d'hommes qui s'étonnent de cette distinction de sexe, de genre, qui ne comprennent pas forcément pourquoi ce parti prie de ne s'adresser qu'aux femmes. Et c'est exactement ça qu'on fait. Moi, je leur explique qu'on a cher des problématiques qui sont communes. mais il y a surtout des problématiques annexes et connexes qui sont beaucoup plus délicates à gérer pour la femme, comme l'a très bien expliqué Elsa. Et puis, l'objectif, ce n'est pas du tout de les desservir, c'est plus de nous servir nous. Donc, c'est un positionnement qui est certes ferme et tranché, mais il y a beaucoup de travail à faire sur la santé mentale de la femme diabétique de type 1, qui doit vraiment... combattre et lutter contre des sujets que les hommes n'ont pas forcément à appréhender, eux, dans leur quotidien. Donc, il ne faut pas... Je profite de l'occasion pour dire aux garçons qui nous écouteraient que ce n'est pas qu'on ne vous aime pas, les mecs. Ce n'est pas du tout ça, bien sûr que non. Bien sûr que non. C'est juste qu'il était important aussi de créer un safe space pour les femmes, pour qu'elles puissent avoir tout l'espace et le temps. dont elles ont besoin pour déposer sur la table des sujets qui sont très intimes et qui sont vraiment inhérents à leur sexe, à leur genre, en fait. Donc voilà, parfois, il faut faire des choix. C'est certain que notre asso n'est pas inclusive dans le sens où elle s'adresse à une typologie de personne, mais c'est pour le bien, justement, de ces personnes-là en question.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a un âge limite ? Est-ce que vous avez mis un âge limite aux personnes, aux femmes qui viennent dans votre association ?

  • Speaker #2

    Alors, pour des raisons légales, déjà, j'ai envie de commencer par te dire qu'on ne peut pas, pour l'instant, accueillir des personnes qui ne sont pas majeures. En revanche, il n'y a pas forcément de limite d'âge, puisque nous, on est ouverte à tout type de partage d'expérience. Et on considère que, justement, les femmes qui vont peut-être être un petit peu plus âgées que nous ont forcément beaucoup de choses très intéressantes à nous partager, puisque ce sont des femmes qui, peut-être, auront eu déjà... plusieurs enfants qui ont traversé plusieurs retraites, qui peut-être ont vécu des ménopause, ou d'autres événements que nous, on est moins susceptibles d'avoir vécu, parce que peu d'expérience dans la vie. Donc en fait, non, il n'y a pas vraiment de limite d'âge, j'ai envie de dire que chacun... chacun fixe sa limite et s'il n'y a pas de feeling ou s'il y a un sentiment de non-adhérence à ce qu'on véhicule nous dans l'assaut c'est ok en fait c'est à chacune de décider si oui ou non elle se retrouve dans ce qu'on propose mais nous en tout cas on accueille vraiment toutes les femmes, peu importe leur âge tant qu'elles ont envie de partager

  • Speaker #1

    Oui, alors je comprends tout à fait ton questionnement, parce que c'est vrai qu'on a une communication qui est assez jeune, on voit sur les coteaux et les vidéos plutôt des jeunes femmes. Comme disait Chloé, on accueille toute femme à partir de 18 ans qui se sent alignée avec ce qu'on propose. Et à ce moment-là, je ne compte plus. L'important, c'est est-ce qu'on partage les mêmes valeurs ? Est-ce qu'on se sent alignée et on raisonne quand on partage quelque chose ? Et là, je ne compte plus. Et sur la troisième, c'est exactement pareil. c'est à dire que là sur cette croisière finalement au final on s'est retrouvé avec un groupe qui a à peu près le même âge on est entre 25 et 35 ans pour les 8 participantes mais ça m'étonnerait pas que sur les prochaines éditions il y ait des femmes plus âgées et que ça marche très bien parce que tout est une question de savoir-être de savoir vivre et l'âge ne compte plus à ce moment là c'est ce que tu partages c'est ce que tu es et voilà

  • Speaker #0

    Alors pouvez-vous nous dire qu'est-ce que les DS sucrés ?

  • Speaker #1

    Alors les DS sucrés, c'est officiellement depuis le 12 août 2022 une association loi 1901 d'intérêt général. Sa mission, c'est de rassembler les femmes diabétiques de type 1 ou diabétiques sous-insulines de France, les connecter, les mettre en lien à travers des événements variés qui sont soit en présentiel, soit en virtuel. Et notre combat se résume en une seule phrase, c'est pour que plus aucune femme ne souffre seule de sa maladie. Notre asso se veut être le pont entre les patientes et les médecins ou thérapeutes qui sont avisés et formés pour pouvoir les prendre en charge. C'est une association dont les missions et la vision sont un peu novatrices, car nous, on va vraiment se capter à la prise en charge psycho-émotionnelle des patients, à l'impact qu'a la gestion de la maladie sur notre charge mentale quotidienne et sur notre psyché. Notre façon, elle prône une prise en charge holistique de la maladie, c'est-à-dire que, comme tu le sais si bien Nathalie, le diabète de type 1, ce ne sont pas que des infections d'influine, des calculs de glucides, la régulation de la glycémie au quotidien. On le sait tous, tous ceux qui vivent avec, on sait que c'est surtout une maladie qui a un énorme impact émotionnel sur soi et qui a forcément des conséquences sur notre vie personnelle, intime, sociale et professionnelle. Et cette maladie qui est... Pour la plupart du temps invisible, si on ne montre pas nos appareils, elle va prendre une place énorme dans la vie du patient. Parfois, la gestion de cette glycémie peut devenir obsessionnelle et malheureusement développer chez beaucoup de personnes des troubles addictifs. D'ailleurs, c'est aussi une des raisons pour lesquelles c'est une asso qui s'adresse aux femmes, parce que dans les études, les études démontrent que les femmes sont plus à même de développer ces troubles-là. Par troubles, j'entends tout ce qui est troubles du comportement alimentaire, troubles obsessionnels, burn-out, diabétiques. Tous ces sujets sont des sujets cruciaux dans notre vie en tant que diabétiques, mais ils sont aussi très tabous. On a souvent du mal à en parler autour de soi parce qu'on a peut-être une forme de honte ou de culpabilité à avoir développé ces troubles-là. Et aussi, voir son endocrino qu'une ou deux fois par an, ce n'est pas suffisant pour être prise en charge sur ces sujets. Donc une des missions de l'ASSO, c'est aussi de lancer l'alerte sur les sujets que je viens d'évoquer. Et de ce fait, on crée du contenu autour de ça, par exemple sur les réseaux sociaux, et on participe à des événements où on va vraiment dire aux professionnels de santé ou au grand public, libérer cette parole, légitimer la souffrance de ceux qui la vivent, et alerter les professionnels de santé sur une prise en charge nécessaire et adaptée, parce que... Par exemple, une personne qui souffre d'un trouble du comportement alimentaire et qui n'a pas d'autres pathologies associées, lorsqu'elle est prise en farde, il va y avoir un protocole qui va lui permettre de guérir de ce trouble. Mais souvent, ces protocoles, je parle des TTA, mais ça peut être aussi sur d'autres troubles, ils ne sont pas du tout adaptés à une personne vivant avec un diabète de type 1, puisque la maladie nécessite un certain contrôle. et la plupart des protocoles qui sont existants déjà pour les personnes qui ont des troubles obsessionnels sont des protocoles qui invitent beaucoup à la séprise, c'est quelque chose qui est très compliqué avec un diabète de type 1 donc nous notre but c'est d'être là où malheureusement à l'heure actuelle il n'y a pas encore assez de choses qui sont mises en place il n'y a pas encore assez de professionnels de santé et de thérapeutes qui sont formés à ça, donc déjà dans un premier temps il faut qu'on les prévienne Allô, attention, il y a vraiment du besoin dans ce champ-là. Et donc créer le lien entre les patientes et les professionnels de santé, mais aussi...

  • Speaker #0

    simplement créer le lien entre les patientes elles-mêmes, entre les femmes elles-mêmes, puisque, comme on le racontait il y a quelques instants, le simple fait de se sentir entourée, écoutée par des personnes qui nous comprennent, c'est déjà guérisseur et c'est déjà très puissant.

  • Speaker #1

    En fait, pour résumer ce que vient d'expliquer brillamment Elsa, effectivement, nous, on veut que les gens sachent que l'ASSO a été créé pour la jeunesse féminine, la communauté féminine atteinte de diabète de type 1, et que l'ASSO œuvre pour réunir ces mêmes femmes, pour trouver un réseau de soutien psychologique solide et surtout accessible à toutes. Et parmi nos missions, si on veut synthétiser tout ça, Vous pourrez dire que nous on est là pour connecter, empouvoirer, fédérer, soutenir et inspirer.

  • Speaker #2

    Et du coup, quelles sont vos actions ?

  • Speaker #0

    Nos actions, c'est principalement créer des projets événementiels. Donc, on fait à la fois des événements en présentiel et des événements en virtuel, puisque l'idée va être donc de réunir et mettre en lien les femmes diabétiques entre elles, puis les patients et les patients de santé. Donc, en gros, nos actions, c'est vraiment de créer ces espaces, créer ces safe spaces, comme on aime bien le dire, pour rassembler cette communauté. Donc, on a plusieurs types d'événements qui sont distillés un peu partout dans l'année et un peu partout en France. On fait beaucoup de meet-ups. Les meet-ups, c'est des événements informels, la plupart du temps qui sont gratuits, où on réserve un lieu sympa dans une ville. Ça peut être un café, un bar, un resto. Et on appelle les femmes de l'association, les femmes de la communauté diabétique, à nous rejoindre. pour un café, pour un verre. Et l'idée, c'est juste de discuter entre nous et de créer ce lien, de se trouver des amis diabétiques, de partager nos expériences. Généralement, on fait un gros meet-up annuel à Paris et à Lyon, qui sont nos villes de cœur à Chloé et moi. Et après, depuis 2023, on a tissé un réseau d'ambassadrices partout en France. Et du coup, elles-mêmes sont à l'initiative de réaliser un ou plusieurs meet-ups dans leur ville pour justement créer les communautés en local. On a aussi par exemple une superbe action avec un prestataire de santé qui nous soutient depuis un bout de temps, c'est Aspen Santé, qui est basée à Toulouse. Et donc par exemple à Toulouse, on organise tous les dimanches des ateliers de bien-être, des cours gratuits de yoga, sophrologie et méditation. et c'est une initiative qui va bientôt faire presque un an et voilà, tous les dimanches, des femmes diabétiques se retrouvent, un dimanche par mois excusez-moi de me tromper un dimanche par mois, on peut avoir un cours de yoga gratuit à Toulouse avec une professeure elle-même diabétique de Titein nous on adore s'entourer des femmes qui vivent la même maladie que nous et qui ont des compétences et qui elles-mêmes aussi ont cette vision de soutenir et d'aider d'autres femmes comme elles. Très souvent, vous allez voir dans nos événements, on va mettre en lumière et mettre en valeur des femmes qui sont elles-mêmes diabétiques de type 1 et qui ont un projet pour la communauté. Et ce sera toujours en lien avec le bien-être et cette prise en charge holistique du diabète, c'est-à-dire tout ce qui va être à l'envers. liées à la sphère psychologique, mais aussi au bien-être physique, on va dire en parallèle de la médecine traditionnelle. On a aussi deux projets PAP qu'on développe depuis 2023 et c'est vrai que ça on en est quand même fiers parce qu'ils viennent un peu synthétiser tout ce que l'on souhaite apporter à nos sœurs, à nos sœurs sucrées. Le premier c'est les Cafés Coating. Les Cafés Coating c'est une initiative qu'on a inventée de toute caisse. Chloé, Laura et moi. Laura, c'est une coach facilitatrice qui a le même diabétique de type 1. Et on a créé, en fait, tous les trois, un atelier qui dure 4h, 4h30. Ça se fait souvent le samedi après-midi. Et cet atelier qui est réservé uniquement à une quinzaine de femmes. On ne va pas au-delà de 15, donc ça reste très qualitatif. On va faire un voyage émotionnel dans lequel à la fois on va permettre de créer du lien entre les femmes qui s'y retrouvent, qui est notre mission première. Donner cette safe space pour qu'elles puissent partager et libérer leurs paroles en toute sécurité. Et en même temps, Laura va leur apporter des outils pour mieux gérer leur variation émotionnelle avec le diabète. Et en fait, c'est comme un accompagnement, j'ai envie de dire semi-privé, semi-collectif, puisque pendant 4 heures on va travailler vraiment sur sa relation au diabète sur ses émotions en rapport au diabète sa relation à soi, son corps sa maladie et à la fin des 4 heures à travers tout un tas de petits ateliers ludiques on va jouer, on va rigoler on va parfois même pleurer on va partager avec 15 autres femmes ce que c'est d'avoir un diabète et ressortir de là avec des clés pour mieux vivre avec la maladie, on l'espère, donner à toutes ces femmes plus de sérénité et de paix dans la gestion de la maladie. Donc ça, c'est un événement, un type d'événement qu'on a... Les projets pilotes ont été faits en 2022 et en 2023, on a lancé la journée des cafés-coatings où on est allé dans plusieurs villes de France, des villes où sont déjà des ambassadrices, pour réaliser ces cafés-coatings. C'était très bon, on a réalisé des cafés-coatings à Paris, à Lyon, à Toulouse, à Besançon, à Bordeaux. et à chaque fois on a du coup grâce aux ambassadrices créé des petites communautés en local de femmes qui même après le café coaching continuent de se voir et continuent de s'apporter ce soutien qui est inné en fait entre femmes diabétiques et cette année on continue la tournée et on va aller dans de nouvelles villes parce que le réseau des ambassadrices fait la vie et du coup on est en train de préparer le calendrier de l'année 2024 on a déjà, Laura et Chloé sont allées à Paris faire un très très bel événement en février et puis on s'apprête bientôt à aller à Lille en avril et d'autres villes vont très vite se distinguer on vous donnera bientôt le calendrier des Cafés Coaching Il faut savoir que c'est un calendrier qui est extensible à l'infini, puisque si par exemple une femme diabétique nous écoute et elle veut devenir ambassadrice de l'assaut, et elle veut qu'il y ait un café coaching chez elle, elle peut nous contacter et on peut s'organiser pour vraiment appeler toutes les compétences et tout le savoir-faire de Chloé et Laura sur place. pour animer un café coaching dans la ville de la personne qui souhaite s'investir là-dedans. Donc voilà, c'est vraiment un projet collaboratif avec nos ambassadrices, nos adhérentes. Et on est très très fiers de ce projet parce qu'on distille un peu partout en France nos bonnes ondes. Et voilà, tous ces petits conseils, tous ces petits outils qui vont permettre à ces femmes de mieux vivre avec la maladie. Et le deuxième projet phare qu'on a lancé en 2023, c'est la Croisière d'Aisne. Pareil, c'est la quintessence de tout ce que l'on souhaite proposer aux femmes diabétiques de type 1. C'est vraiment un séjour totalement hors normes, sur mesure, créé par des femmes diabétiques, pour des femmes diabétiques, c'est toujours ça notre credo. Et l'idée de la Croisière Zéhaine, c'est partir une semaine sur un bateau en Croatie, avec huit femmes diabétiques, encadrées par deux professeurs de yoga. Et pendant une semaine, ça va être un séjour merveilleux dans lequel on va alterner. entre des pratiques de yoga quotidiennes, de la méditation, de la navigation, puisque le but c'est aussi de découvrir les magnifiques îles de la Croatie. Il y a du tourisme, des balades, de la rando. Et toutes ces pratiques, on va dire physiques et sportives, vont s'alterner avec des moments de travail sur soi. où les professeurs vont inviter les femmes présentes sur le bateau à travailler sur leur rapport au diabète, leur rapport à leur corps. Et tout un tas de sujets que l'on aime aborder avec les DSU Cree pour travailler sur soi et justement améliorer ce rapport à la maladie, améliorer ce rapport à notre corps. Et c'est une semaine... On a réalisé la troisième pilote l'année dernière. et ça a été une semaine absolument magnifique et à la fin de cette de cette croisière on s'est dit bon bah voilà on est obligé de faire plein d'éditions et de partager ça avec d'autres femmes Donc la croisière cette année de 2024 aura lieu du 8 au 15 juin et elle est déjà complète. Donc on est super contentes que le bateau soit rempli. Il y a huit femmes géniales, on a un petit clan génial qui va partir en Trois-Six sur ce bateau et on a hâte de voir leurs aventures. Et ça va être une initiative qu'on va réitérer tous les ans. Et si on voit que l'engouement continue, on espère en faire plusieurs par an. Voilà, c'est un petit peu le rêve. Et ensuite, pour finir sur les actions, on a lancé cette nouvelle initiative qui est de créer des événements virtuels à travers une plateforme qui s'appelle Discord. Donc en fait, on a créé, on a utilisé Discord pour créer un forum sur Internet pour que les femmes puissent se rencontrer et échanger tout au long de l'année, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, quand elles ont besoin de partager une info ou de poser une question. Et donc sur Discord, on retrouve une centaine, je pense qu'on est à plus de... plus de 100, je ne sais pas si tu pourras me le valider, mais plus de 100, voire 150 femmes sur Discord à l'heure actuelle. Et on peut se retrouver pour discuter entre femmes dans des salons de discussion qui sont préétablis sur des thèmes qui sont inhérents à nos besoins et nos questionnements quotidiens. Et on se retrouve aussi une fois par mois pour un événement avec Chloé et moi pour parler autour d'un thème qui aura été voté au préalable. et qui permet de faire des rencontres un peu plus soutenues que l'attente de l'événement présentiel. On peut se prouver tous les mois pour se soutenir et s'apporter des conseils. Et puis voilà, dans le reste des actions, nous on… en background, comment dire, en backstage, on continue de créer des liens avec les professionnels de santé, avec les hôpitaux, avec tous les acteurs de la sphère diabète qui ont un impact et une forte influence pour parler des sujets sur lesquels on aime lancer l'alerte et pour continuer de titrer ce réseau de soutien psychologique. et on crée du contenu autour de ça, et on crée les événements pour parler de ça, mais on participe aussi aux événements qui sont créés par d'autres assos pour sensibiliser et informer le public. sur tous ces sujets liés à la charge mentale. On crée du contenu autour de ces sujets pour libérer la parole, inspirer, empouvoir les femmes. Et on participe à des événements, soit que l'on crée nous-mêmes, soit qui sont créés par d'autres associations, pour sensibiliser et informer sur tous ces sujets tabous et cruciaux qui sont liés à la charge mentale et le vécu psycho-émotionnel avec la maladie.

  • Speaker #2

    Pour revenir juste sur les ambassadrices, comment devient-on ambassadrice ?

  • Speaker #1

    Alors comment ? C'est super simple. Juste en prenant contact avec nous, quel que soit le biais de contact, que ce soit sur Insta, par mail ou même sur Discord, le principal, c'est de prendre attache avec nous pour justement nous faire part de sa motivation et vraiment de... de sa conviction en notre projet. Parce que moi, j'ai envie de dire qu'il y a un prérequis qui est justement d'être tellement convaincu par le projet des délais sucrés qu'il faut nous montrer qu'on est capable d'être force de proposition à l'intérieur de cette initiative-là, qu'on a des idées, qu'on a des envies, qu'on a des ambitions. de faire vivre le concept en local et de faire grandir et exister l'assaut en région, si tu veux. Donc voilà, en premier lieu, c'est vraiment une prise de contact. En général, nous, on étudie un petit peu déjà ce qui a été fait ou non en région, sur la région concernée par la demande, sur les potentialités aussi, les opportunités que ça pourrait représenter pour nous. de s'implanter sur la dite région. Et puis après, on va prendre le temps aussi de faire connaissance avec la culture potentielle ambassadrice. pour cerner vraiment son histoire, son profit, ses envies, ce qu'elle peut apporter de plus à l'assaut. Voilà, comme un petit entretien, qu'on n'a pas envie de faire sonner trop formel, mais en tout cas, c'est important aussi pour nous de savoir un petit peu à qui on a affaire. dans l'objectif de créer des liens suffisamment solides et forts. Mais je dirais que comme on est sur un projet qui se co-construit et qui s'alimente en fait, et qui monte en puissance un petit peu grâce aux personnalités et aux compétences de chacune, c'est important que nous, on soit sûrs que toutes les filles qui veulent s'investir à nos côtés ont vraiment le temps, l'envie, les moyens et le peps nécessaire pour le faire, si tu veux. Je pense que tu auras envie de savoir ce que c'est vraiment qu'une ambassadrice, même si Elsa en a un petit peu parlé. En fait, le rôle d'ambassadrice, c'est vraiment celui de porte-parole de l'assaut. C'est vraiment quelqu'un qui va devenir en local représentante de l'assaut. Et du coup, ce titre, il va lui permettre plusieurs choses. Bon, déjà, en toute logique, de faire partie d'un groupe de nanas infaillables. qui y ressemblent et qui seront très vite son réseau numéro un de soutien dans la vie au quotidien avec le diabète. donc ça lui permettra de créer facilement des liens, de partager ses expériences, de faire naître des amitiés, et puis de s'entraider, s'inspirer, inspirer en retour, et puis vraiment se donner du pouvoir et de l'assurance, dans le but qu'elle-même puisse bénéficier de cette facilité à faire évoluer son rapport à la maladie ensemble. Grâce à ce mood très bienveillant et... et cette dimension sororité que nous, on veut vraiment mettre en avant. Ensuite, le rôle d'ambassadrice, ça donne accès à des événements organisés par l'ASSO, à des tarifs qui sont très préférentiels, voire gratuits. Ça lui permet d'avoir accès et de rencontrer des thérapeutes, des professionnels de santé divers et variés. qui pourront l'aider de manière, comme le disait Elsa, tout à fait holistique. C'est-à-dire qu'on va pouvoir s'intéresser à ce qu'elle vit émotionnellement, mais aussi corporellement, puisque nous, on ne dissocie pas du tout, dans notre vision, le corps de l'esprit. Dans notre vision de la santé mentale, c'est intrinsèquement connecté. Et du coup, elle va pouvoir se mettre en relation avec des gens qui potentiellement pourront l'aider. dans la prise en charge de son diabète. Ensuite, devenir ambassadrice, ça permet de soutenir au effort les valeurs de l'association, de les représenter et puis d'être là aussi à certains niveaux pour assister à son développement et y participer. Donc le développement de l'asso, ça peut permettre de justement prendre part à l'élaboration des nombreux projets qu'on imagine ensemble. pour créer ce fameux réseau de soutien psy dont on parle depuis tout à l'heure. Et puis optionnellement, nous on propose aux filles de vraiment s'impliquer de façon ponctuelle ou pérenne dans l'activité de l'assaut en étant justement force de proposition, en ayant des idées novatrices. Nous on est très très très fiant de tout ça. On part du principe qu'on a toutes des choses à apporter. Et donc du coup, le plus les filles seront... investies et auront envie de mettre un petit peu d'elles-mêmes dans les projets de l'assaut, le mieux, puisqu'on pourra avancer plus vite et qu'on pourra aller plus loin en diversifiant vraiment nos actions, si tu veux. Donc voilà à peu près le rôle d'ambassadrice et puis les différentes façons de le devenir. Ce qu'on attend là dans l'immédiat de l'ambassadrice, puisque comme l'a expliqué Elsa, on est vraiment très focus sur notre projet des cafés coaching, c'est de prime abord de constituer une véritable communauté, un petit crew, un gang, qu'elle va inviter d'abord à se rassembler, se réunir dans les conditions qu'elle aura choisies. juste pour fédérer, pour solidifier l'alliance entre les différentes filles. Et puis, quand le noyau est bien constitué et qu'en parallèle, elle a fait aussi tout un travail de prospection, d'éventuels sponsors et de partenaires divers et variés sur la communauté et le concept, nous, une fois qu'on est sécurisé sur l'existence de cette petite communauté et de tout ce qu'il y a autour en termes de soutien, en fait, on va pouvoir envisager d'organiser le fameux café coaching en région. Donc là, devront se préciser plusieurs autres points comme des détails très logiques, le lieu où ça pourra avoir lieu et puis éventuellement le resto ou le bar où on pourra se retrouver après pour justement débriefer et avoir un temps d'échange plus cool et léger. Mais voilà, dans cette optique d'aller jusqu'au bout de notre projet des Cafés Coaching, dans cette tournée qu'on a initiée l'année précédente, on a vraiment besoin que l'ambassadrice se concentre sur le fait de donner naissance à un mouvement. Ça va être le point de départ et la base de toutes les initiatives qui vont pouvoir voir le jour chez elle.

  • Speaker #2

    Justement, puisqu'on parle de partenaires et de sponsors, comment adhérer à l'association et de quoi avez-vous besoin, soit en moyens humains, soit en moyens financiers, ou éventuellement comment vous arrivez à financer l'association ?

  • Speaker #0

    Pour adhérer à l'association, c'est tout simple. Il faut se rendre sur notre site Hello Asso. Soit vous tapez Hello Asso, l'EDS tu crées sur Google, soit vous allez sur notre site Internet ou notre page Instagram et le lien est disponible pour cliquer dessus. Et donc là, pour adhérer, il suffit simplement de payer une cotisation de 10 euros par an. L'adhésion qui serait prise aujourd'hui sera valable jusqu'en novembre 2024 et chaque année en novembre, on renouvelle la cotisation pour rester adhérente. L'adhésion, elle permet de soutenir l'assaut dans ses projets, lui donner plus de poids et de légitimité. Il y a non seulement, évidemment, l'apport financier par la cotisation de 10 euros, mais aussi, plus on a d'adhérentes, plus nous, on peut grandir, on a plus de poids et on a plus de légitimité dans la sphère professionnelle de la santé. Donc, c'est très important pour nous que les filles qui nous... qui nous soutiennent, qui aiment ce qu'on fait, dont les valeurs résonnent avec les nôtres, qu'elles puissent adhérer pour ces deux facteurs-là qui nous permettront d'évoluer. Et aussi, l'adhésion permet tout simplement de participer à tous nos événements, les gratuits, ceux qui sont payants d'avoir des tarifs préférentiels. Et depuis cette année, le fait d'être adhérents permet aussi de... d'avoir accès à notre communauté Discord, qui est la plateforme dont je vous parlais tout à l'heure, qui est un forum privé pour les femmes diabétiques, et dans lequel tous les mois, on organise des rendez-vous mensuels qui sont gratuits et qui sont dédiés uniquement à nos adhérents.

  • Speaker #2

    Est-ce que vous avez besoin de sponsors, de partenaires ? Comment on peut vous aider ?

  • Speaker #1

    Alors, la réponse est oui, mais alors oui en capital, en lettres majuscules, en gras, en surligné, en souligné, en tout ce que tu veux. On a un immense besoin d'être vu, d'être entendu et d'être soutenu en fait par tous les moyens et surtout par tous les maillons de la chaîne. Que ce soit le diabéto, le pharmacien, l'infirmier, le médecin, le thérapeute, les labos, les prestats, les marques diverses et variées. mais aussi les proches, les amis, la famille, les amours, tous ont la capacité d'apporter un petit peu, que ce soit de visibilité, de soutien sous forme de partenariat, de soutien financier ou même de soutien en communication. Nous, on a vraiment besoin d'être soutenus par... plein d'acteurs différents de la sphère. Il faut qu'on soit visible depuis en plus par les médias et par les différents leviers de communication. On a besoin d'être sponsorisés. Donc, par sponsoring, je l'entends surtout, effectivement, le fait d'avoir un peu d'argent pour pouvoir concrétiser vraiment nos projets, les mettre en œuvre. On a besoin de partenaires pour donner du poids et du corps à nos initiatives et pouvoir faire en sorte que notre image de marque soit associée à des acteurs qui sachent nos valeurs et qui sont importants pour nous dans le segment sur lequel on agit. et puis voilà on est vraiment ouverte et encline à considérer tout type de collaboration pour justement nous permettre de grandir et pouvoir concrétiser nos rêves en fait on a la chance d'avoir déjà bénéficié de quelques dons de certains acteurs de santé dans le diabète, ce qui nous permet justement de ne pas rester statique, puisque tout ce qu'on imagine, effectivement, ça a un coût. Le café coaching, ça a un coût pour l'association. En sachant que, puisqu'on est tellement passionnés par ce qu'on fait, jusqu'alors, on a plutôt été dans la sous-estimation de tout ça. pour que ce soit accessible à toutes. Mais en réalité, c'est du temps, c'est de l'investissement, c'est beaucoup de dépenses énergétiques pour nous. et donc l'argent c'est un peu le nerf de la guerre et c'est vrai qu'on ne le refusera jamais ça nous permettra vraiment de rêver concrètement et de pouvoir faire plus de choses donc voilà, que vous soyez ami d'une personne diabétique de type 1 ou que vous fassiez partie de ses proches ou que vous soyez acteur dans le diabète peu importe votre rôle et votre statut on a vraiment besoin de vous sur notre page des loisirs on a une... vraiment une rubrique dédiée aux dons. Donc, il est très simple de nous faire un don. Voilà, même le tout petit don, le plus petit est le bienvenu. Et puis, si vous avez des idées pour nous mettre en avant, nous mettre en valeur, notamment à travers les médias, c'est avec grand plaisir qu'on considérera votre proposition.

  • Speaker #0

    Oui, du coup, tout ce que Chloé dit est très juste. Et si je peux rajouter quelque chose, c'est que jusqu'alors, ça va bientôt faire deux ans que l'association existe. Elle n'existe que par l'investissement purement bénévole de Chloé, moi et des autres personnes, des ambassadrices et des autres partenaires qui nous suivent. sur nos événements et nos projets. Nous, on a plein d'idées, on a plein de projets, on a plein d'envie et surtout des compétences pour réaliser ces projets et toujours apporter plus à la communauté des fans diabétiques. Mais c'est vrai que sans argent, on arrive un peu à la limite de ce que l'on peut donner, nous, en termes d'énergie, de compétences, de temps. et c'est vrai que si on trouve un ou plusieurs partenaires financés qui croient en nous, ce qui serait pour nous le rêve, c'est d'avoir des dons ou des partenariats suffisamment conséquents pour que l'une de nous deux, Chloé ou moi, puissions se salarier de l'assaut et vraiment aller beaucoup plus loin dans tout ce que l'on propose, créer beaucoup plus d'événements, créer plus de retraits. créer toujours plus de liens avec les professionnels de santé et les patientes en souffrance. Voilà, on a des tas d'idées, mais c'est vrai que sans l'argent, c'est compliqué d'aller plus loin. Donc, tous les soutiens sont les bienvenus et surtout, toutes les personnes qui croient en nous et qui ont pu voir ces deux dernières années ce que l'on a créé et qui se disent Ah ! Tiens, ces deux nanas-là, elles en ont tout le pied. C'est très bien qu'on les aide à aller plus loin. Nous, on n'attend que ça, en fait. On n'attend que ça, de pouvoir se donner à 1000% dans l'assaut et que ça puisse vraiment se développer en grand.

  • Speaker #2

    Les déesses sucrées comme vous-même êtes sur Instagram. Pouvez-vous parler de votre présence sur les réseaux sociaux et qu'est-ce qu'ils apportent ?

  • Speaker #1

    On va dire que notre principal réseau social, c'est Instagram, puisque le gros de notre communauté s'y retrouve. Donc c'est le plus pratique pour fédérer effectivement et pour aller chercher les déesses là où elles sont. Donc c'est vraiment notre point de ralliement. Sur Insta, on partage... tout ce qui va être relatif à notre actualité, donc nos projets, nos événements à venir, etc. On fait des récaps des événements qu'on vient d'organiser et de vivre. On peut partager parfois des petites citations inspirationnelles parce qu'on est aussi là pour motiver et inspirer. Donc voilà, c'est principalement ce qu'on fait nous à travers Insta. On y avait aussi fait les portraits des membres du conseil d'administration.

  • Speaker #0

    au tout début. Donc, grosso modo, c'est vraiment cette plateforme-là qu'on utilise le plus pour communiquer sur tout ce qui est relatif à notre activité. Ensuite, on a un site Internet sur Mailchimp. Donc, on a plusieurs rubriques dessus qui expliquent un peu plus en détail chaque initiative entreprise depuis le début. Vraiment les gros trucs. On envoie aussi de temps en temps des newsletters. pour tenir au courant de ce qui passe et de ce qui est attendu aussi des uns et des autres pour nous soutenir. On a aussi évidemment une présence sur Eloasso. Globalement, Eloasso nous permet de mettre en ligne des billetteries à chaque fois qu'on organise un événement, qu'il soit payant ou gratuit. Et puis, Hello Asso nous permet aussi d'héberger, comme je le disais, la rubrique qui permet de recevoir les dons, les dons qui nous permettent effectivement de faire vivre un petit peu le quotidien de l'asso. Donc voilà, Hello Asso, Instagram, Mailchimp, évidemment Discord Nouveauté 2024, où on se retrouve pour blablater au quotidien et une fois par mois en live pour les connexions. qui sont à chaque fois à thème. Et puis, on a regroupé un petit peu tout ça sur notre tap link, qui nous permet de répertorier un peu toutes nos présences. On a également une chaîne YouTube, j'ai failli oublier, mais sur cette chaîne YouTube, on trouve pas mal de nos réels, réels qu'on poste sur Insta. Je pense que j'ai tout dit. Est-ce que j'ai oublié quelque chose, Elsa ? C'est très bien répertorié.

  • Speaker #1

    Aussi sur la chaîne YouTube, il y a une initiative qu'on avait lancée et qu'on continuera à chaque fois qu'on aura des petits temps libres à lui dédier. C'était les DS Talks. On a trois épisodes de DS Talks actuellement en ligne et souvent des petites émissions à thème sur lesquelles Flo et moi... apportons notre expérience et du coup, ça permet aux autres femmes qui ont vécu ces choses-là de se retrouver et de se sentir moins seules par rapport à leurs problématiques. Les DS Talk, c'est quelque chose que, par exemple, on adorerait continuer de développer, mais voilà, ça demande beaucoup de temps.

  • Speaker #2

    Ok, là, nous avons... Donc, vous nous avez parlé de l'insta des DS sucrés. et personnellement vous êtes aussi sur les réseaux sociaux si vous voulez nous en dire un mot

  • Speaker #0

    Chloé ? Alors effectivement, moi j'ai plusieurs casquettes. J'ai commencé avec celle d'autrice, puisque j'ai écrit et fait publier mon témoignage 1,12 g par litre, Ma vie avec le diabète Donc c'est un petit peu comme ça que j'ai fait mes débuts au sein de la communauté. Ensuite, effectivement, cette casquette de présidente d'association. Et puis là, dans mes projets imminents, je suis donc actuellement... en phase de reconversion professionnelle et à deux doigts d'obtenir mon diplôme pour devenir officiellement psychopraticienne en thérapie brève, donc une branche de la psychologie qui s'intéresse à toutes les thérapies qui sont portées sur le corps et sur vraiment des approches un peu novatrices et un petit peu éloignées des visions classiques freudiennes et jungiennes. Et mon projet est très spécifique puisque... je souhaite me spécialiser justement dans l'accompagnement et l'aide des personnes diabétiques de type 1 à surmonter justement toutes les difficultés, les troubles obsessionnels, anxieux, les troubles des conduites alimentaires qu'ils pourraient rencontrer sur leur parcours avec la maladie en ayant moi-même tellement souffert. J'aimerais prendre cette place qui est relativement vide puisque... Très peu de psychologues aujourd'hui ont une connaissance aussi accrue que... que nous, les patients, sur la maladie. Très peu de personnes ont à la fois la connaissance de la pathologie et du trouble, notamment du trouble de la conduite alimentaire. J'ai la chance de connaître les... puisque je les ai vécues quand je les vis, même. Moins les troubles du comportement alimentaire aujourd'hui, mais je vis toujours avec le diabète, sauf preuve du conquêt. Donc, voilà, j'ai cette ambition-là de... de tendre cette main que moi j'aurais adoré pouvoir saisir à l'époque. Je pense que j'ai une carte à jouer et ce sont des thématiques qui me tiennent énormément à cœur. Donc voilà, je voudrais... aller plus loin aujourd'hui dans l'aide que je peux apporter à mes pairs et devenir psychopraticienne, c'est pour moi vraiment la bonne réponse et le chemin le plus évident que je puisse en teinter. Donc, je vais réunifier un petit peu toutes ces casquettes-là et consolider mon personnage. En tout cas, voilà, c'est mon ambition imminente. J'ai aussi, dans les nouveautés récupérées, les droits d'auteur. de mon livre qui était jusqu'alors dispo et publié sous l'égide de mon éditeur Elébor, qui a malheureusement subi une liquidation judiciaire. Donc voilà, je le suis auto-édité maintenant. Donc mon livre est en vente sur Big Cartel. Vous pouvez retrouver le lien sur mon compte Instagram 1.12.gl. Voilà, c'est le seul et unique canal de commercialisation de mon livre aujourd'hui. et puis j'espère bien pouvoir avoir l'occasion d'en écrire un deuxième peut-être bientôt ou peut-être dans un futur moyen ou lointain cette fois avec plutôt la casquette de thérapeute pour pouvoir apporter des véritables solutions et des axes thérapeutiques qui tiennent la route sur les manières d'accompagner un trouble notamment alimentaire avec cette juxtaposition Merci de la maladie qui complexifie énormément le public. Voilà pour moi. Je laisse le micro.

  • Speaker #1

    Oui, et du coup, c'est vrai que quand tu parles de ton Insta 1,12, ça me rappelle quand on s'est rencontrés il y a trois ans. Ça fait un petit peu la boucle avec le début du podcast. Puisqu'en fait, c'est grâce au réseau social qu'on s'est rencontrés. Et c'est vrai que moi, à l'époque, je voyais cette nana qui avait créé son Instagram 12, qui avait écrit un livre, dont j'avais lu le livre. Et je me suis dit, waouh, cette nana est incroyable. Ce qu'elle véhicule, c'est exactement ce que je cherche à véhiculer aussi. Et c'est magnifique parce que... peut-être que la genèse de tout ce qu'on a créé c'est grâce à Instagram au final merci Instagram moi aussi je suis présente sur les réseaux sous le nom de That Woman Type ce type de femme en anglais. J'ai créé ce compte en 2021, tout début 2021. En fait, ce compte est né d'un vide. Le vide, c'était que j'étais une femme, j'étais une femme dialectique et je manquais de soutien. J'avais envie de rencontrer des femmes comme moi, en fait. Et donc, j'ai créé That Woman Type en me disant... C'est un outil de créer un compte Insta qui parlerait aux femmes, qui me permettrait de rencontrer des femmes diabétiques et surtout un compte qui permettrait de véhiculer une image positive de la femme diabétique, une image dynamique, moderne, souriante, solaire. J'avais envie de rencontrer des femmes comme moi. J'avais besoin aussi d'inspiration. Et donc je me suis dit tiens si sur les réseaux tu te créais ce personnage que tu aimerais rencontrer, ça donnerait quoi ? Et bien ça a donné Datum Type. Et Datum Type a donné naissance à plein d'amitiés magnifiques avec d'autres femmes qui ont fini par donner naissance au DSP3. et finalement ce compte aujourd'hui c'est un outil pour moi immense pour améliorer mon rapport à la maladie et au diabète parce que je partage beaucoup de textes que j'écris qui me permettent un peu de purger mes émotions je partage ce que c'est qu'être une femme diabétique la vie d'une femme diabétique Merci Et donc, j'aime beaucoup parler des sujets qui m'ont tant souffrir par le passé, comme les troubles du comportement alimentaire, comme la charge mentale, le burn-out diabétique que j'ai vécu aussi. Donc, c'est un conte qui, encore aujourd'hui, libère la parole sur ces sujets. Ça crée bien évidemment le pont avec le conte des déesses sucrées parce qu'on véhicule ces mêmes valeurs et on parle des mêmes sujets cruciaux. Et puis aujourd'hui, c'est vrai que comme j'ai déménagé très récemment, je me suis installée en Guadeloupe, j'essaye de donner à ce compte une nouvelle dynamique où j'ai envie de montrer aux femmes diabétiques, mais aussi à tous les diabétiques, sans distinction de genre, que même avec un diabète, on peut réaliser ses rêves. on peut vivre la vie dont on a toujours rêvé, se donner des challenges, sortir de la routine, essayer des choses nouvelles et se tautoriser à être heureux, même avec une maladie chronique.

  • Speaker #2

    Les liens de vos réseaux sociaux, tous vos liens seront dans les notes de l'épisode. Est-ce que vous avez un dernier mot à dire ?

  • Speaker #0

    Juste te remercier pour cet espace de paroles que tu nous as offert, Nathalie. C'est super sympa. Et puis, on espère voir grandir l'assaut de plus en plus, notamment grâce à des petits comme toi. Merci pour ton soutien vraiment inconditionnel. Et puis, aux autres qui nous écoutent, venez, on vous attend. Vous verrez comme on est bien. Venez, venez, venez. Vraiment, on a... On a plein de choses à faire ensemble et je pense que c'est que quand on goûte vraiment aux saveurs de tout ce qu'on fait ensemble, qu'on se rend compte d'à quel point ça fait du bien. Au départ, c'est vrai que beaucoup témoignent du fait que ce soit difficile de sauter comme ça dans le vide et de faire ce genre de rencontres parce que souvent, on a vécu seul, isolé et dans la solitude extrême. vraiment plongé dans la maladie et puis on ne se rend pas trop compte de ce que ça peut représenter de rencontrer des soeurs sucrées comme ça et puis une fois qu'on le fait on se dit mince mais comment j'ai fait pour m'en passer quoi donc voilà écoutez on est là pour vous n'hésitez pas on vous attend je

  • Speaker #1

    ne sais que rajouter à cette magnifique phrase Je vous attends, comme l'a si bien dit Chloé. Et puis, j'ai envie de rajouter, c'est que le début de l'aventure. C'est que le début de l'aventure. Nous, on a encore tellement de choses que l'on souhaite. développer et mettre à procès des femmes qui nous ressemblent. On a créé l'assaut il y a deux ans. Pour nous, c'est un projet de vie. C'est vraiment une mission de vie. On espère qu'il va nous accompagner pendant de nombreuses années. On espère, dans 10 ans, 15 ans, 20 ans, voir le chemin parcouru et avoir vraiment créé des choses. qui auront fait des déclics chez les femmes diabétiques qui auront changé la donne qui auront peut-être aidé à ce que le système de santé soit encore plus inclusif pour toutes les questions liées à la charge mentale et au vécu psycho-émotionnel de la maladie et voilà, rejoignez-nous parce que c'est que le début et on a encore plein plein de choses à vous faire vivre qui seront très belles la maladie, le diabète de type 1, c'est vraiment une maladie dure à vivre. Donc, ne la vivez pas seule. Vivons-la ensemble, transcendons-la et faisons quelque chose de positif.

  • Speaker #2

    Chloé et Elsa, je vous remercie sincèrement pour ce moment de partage et de sororité et longue vie aux déesses sucrées. Au revoir à toutes et à tous et prenez bien soin de vous.

  • Speaker #0

    Salut à tous, à bientôt.

  • Speaker #1

    Merci pour votre écoute, à très vite.

  • Speaker #2

    Je te remercie pour ton écoute. Si cet épisode t'a plu, que tu souhaites soutenir le podcast, je t'invite à le partager autour de toi, à t'abonner pour être averti du prochain épisode, à laisser 5 étoiles et un avis sur ta plateforme d'écoute. Tu as la possibilité aussi de me contacter, soit sur mon compte Instagram, soit par e-mail que tu trouveras dans les notes du podcast. Je te dis à très vite pour un nouvel épisode de Vivre le diabète à la recherche de l'équilibre. Prends bien soin de toi.

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Description

Interview de deux femmes exceptionnelles Cloé et Elsa co-fondatrices de l’association “Les Déesses sucrées”, pour toutes les femmes guerrières diabétiques de type 1.

“Pour que plus jamais aucune femme ne souffre seule de la maladie !”


Cette maladie chronique qu'est le diabète de type 1.

  1. Cloé et Elsa pouvez-vous nous parler de votre diabète ?

  2. Comment vous êtes-vous connues ?

  3. Pourquoi les "Déesses Sucrées" ? Y a-t-il un âge limite pour les femmes ?

  4. Qu’est ce que les Déesses Sucrées ? Quelles sont les missions et les actions ? 

  5. Comment devient-on ambassadrice ?

  6. Comment adhérer à l’association ?

  7. De quoi avez-vous besoin ? Que ce soit en moyen humain ou financier.

  8. Les déesses sucrées comme vous-même êtes sur Instagram, pouvez-vous parler de votre présence sur les réseaux sociaux et qu’est ce qu'ils apportent ? 

Un merveilleux moment de partage et de sororité.


Coordonnées des invitées : 

Tous les liens des Déesses Sucrées :  https://taplink.cc/deesses.sucrees

Instagram Cloé : @1.12gl

Instagram Elsa : @ce.type.de.nana

Le livre de Cloé : 1.12 g/l - ma vie avec le diabète


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_______________________

Crédit musique : Xavier Renucci


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur le podcast Vibre le diabète à la recherche de l'équilibre. Je suis Nathalie, diabétique de type 1 depuis février 2010. Je suis également patient expert et RU, représentante des usagers. Après dix ans de service dévoué dans une association en lien avec le diabète, j'ai décidé de partir vers de nouvelles aventures. En créant ce podcast, je veux continuer à accompagner les patients diabétiques et à partager mon expérience. En outre, en utilisant mon expertise, je veux t'aider à comprendre que plus tu apprends sur le diabète, mieux tu arrives à le gérer efficacement et à améliorer ta qualité de vie avec cette maladie chronique. Je m'adresse à toi qui viens de déclarer un diabète, à toi qui es diabétique de type 1 ou de type 2, ou à toi qui es en pré-diabète. mais aussi à toi qui soutiens et aides, que tu sois parent ou conjoint, etc. Je m'adresse également à toute personne désireuse de savoir ce qu'est le diabète vu par une patiente diabétique. Je te laisse maintenant avec l'épisode du jour. Je suis heureuse d'accueillir Chloé Elsa, cofondatrice des DS Sucré, association pour guerrières diabétiques de type 1. Bonjour Chloé, bonjour Elsa.

  • Speaker #1

    Bonjour.

  • Speaker #2

    Hello, merci de nous accueillir.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Alors, pouvez-vous vous présenter ? Chloé, Elsa.

  • Speaker #2

    Je m'appelle Chloé, j'ai 31 ans, j'habite à Rouen, Normandie, et je vis avec un diabète de type 1 depuis mes 14 ans.

  • Speaker #1

    Et moi je m'appelle Elsa, je suis franco-venusuelienne, originaire de Lyon plus précisément, actuellement installée en Guadeloupe. J'ai 32 ans et j'ai un diabète de type 1 depuis mes 17 ans.

  • Speaker #0

    Alors ce diabète de type 1, comment l'avez-vous vécu ?

  • Speaker #2

    Alors, vaste sujet, grande question. Disons que pour moi, il est arrivé à une époque très charnière de ma vie, puisque l'adolescence, on sait tous que c'est vraiment un âge sujet à beaucoup de remises en question, de souffrances diverses et variées, puisque on déconstruit pour reconstruire. Donc, apprendre qu'on a une maladie à ce moment-là de sa vie, c'est encore plus compliqué, je pense, qu'à un autre âge. Je pense, pour ma part, avoir vécu avec beaucoup de légèreté et d'insouciance sur les premières années. Et puis, tout s'est un petit peu cassé la figure à mon entrée dans l'âge adulte, à l'époque où j'étais à la fac, puisque j'ai notamment souffert de troubles, des conduites alimentaires assez graves, d'anorexie mentale. Donc, à une époque où ma seule réponse et le seul comportement que j'ai su... adopté était l'hyper-contrôle, vraiment dans cette vision d'atteindre la perfection à tout prix. Donc, une période de ma vie qui m'a beaucoup coûté, mais aussi beaucoup appris, puisqu'on en parlera tout à l'heure, mais de cette période-là, je n'ai plus rebondi et ça m'a donné envie de créer et de prendre une revanche. Donc, voilà. Ensuite, j'ai pu cheminer vers plus de tranquillité, d'apaisement d'esprit, grâce à plein de petites choses dont j'aurai l'occasion de vous parler un petit peu plus tard. Mais voilà, une relation assez fluctuante, assez cyclique dans le vécu avec la maladie. Mais grosso modo, ça se découpe un peu comme ça. Voilà, pour ma part.

  • Speaker #1

    Et du coup,

  • Speaker #2

    pour moi,

  • Speaker #1

    on a un peu des histoires à la fois similaires et opposées avec Loé. C'est dans cette complémentarité et ce presque même vécu où on s'est beaucoup retrouvés, ce qui nous a permis de créer le projet des diastucrés. J'ai développé aussi le diabète à l'adolescence, donc à 17 ans. Ça a été un grand coup de massue, comme toute personne que l'on diagnostique d'une maladie chronique. Mais pour autant, j'ai un parcours assez particulier parce que, très peu de temps après l'annonce de mon diabète, on a diagnostiqué à mon papa une maladie très grave, de laquelle il est décédé seulement trois ans après. Du coup, mon parcours avec la maladie a été un peu stoppé, mis en stand-by à ce moment-là, puisque venant d'être diagnostiquée, j'ai à peine eu le temps d'apprendre les bases et de comprendre ce qui m'arrivait, que mon papa tombait malade à son tour, et lui, c'était bien plus grave malheureusement, parce que toute la famille a dû se... se porter vers lui et il est devenu évidemment le centre de l'attention et mon diabète est passé complètement à côté. Donc au départ, je m'étais dit, je le vis bien, j'ai de la chance, c'est une maladie qui me permet de vivre, contrairement à un autre exemple que j'avais face à moi qui était beaucoup plus tragique. Et j'ai vécu un peu dans le déni total de mon diabète et en parallèle, j'ai développé des gros problèmes de comportement alimentaire. à l'inverse de Chloé j'étais pas dans l'hyper contrôle mais j'étais dans l'hyper lâcher prise et du coup j'ai ensuite traîné pendant des années et des années des grosses crises d'hyperphagie qui ont eu évidemment des impacts très importants sur mon diabète et sur ma psyché et puis les dix premières années du diabète entre déni et rébellion puisque le recours à la nourriture était une forme de rébellion aussi contre la maladie. Et pareil, tout comme Chloé, j'ai trouvé une forme d'apaisement et de sérénité après un long chemin et un long parcours. Et on vous expliquera bien évidemment par la suite quelles ont été un peu les clés qui nous ont permis d'en être là aujourd'hui avec une relation qui est beaucoup plus saine et apaisée.

  • Speaker #0

    Alors, pouvez-vous nous dire comment vous vous êtes connus ? Chloé, par exemple ?

  • Speaker #2

    Alors, en fait, il me semble que c'était courant mars, courant 2021, pardon. En début d'année, vers février-mars, c'est là où je voulais en venir. Je pense qu'on se suivait mutuellement depuis un petit temps. En fait, moi, je me souviens que Elsa voyait un petit peu ce qu'elle postait sur Instagram, notamment des vidéos hyper belles, hyper bien élaborées, ce qui est toujours du contenu très positif, très, justement, girl power, vachement motivant, très... très solaire en fait. Et puis, j'avais perçu déjà l'énergie qui émanait du personnage et je me suis toujours dit que ça matchait bien avec ma propre énergie. Donc, je sentais déjà beaucoup de similarités dans nos profils. Et puis, je me souviens qu'à l'époque où elle était hospitalisée, en fait, sur un départage qu'elle avait fait, elle évoquait déjà l'idée de créer une retraite pour femmes. Et en voyant ce commentaire, cette petite note, je m'étais dit que ça se concrétise vraiment. Je pense qu'on a des choses à se dire, Elsa et moi. Et puis, le temps faisant son œuvre, on a commencé à se parler un peu plus régulièrement. Et comme il se trouve qu'on était à ce moment-là toutes les deux sur Paris, On a décidé de se rencontrer en début d'année 2021. Et puis, finalement, ça a été un coup de foudre, je pense, amical. Et au-delà de ça, je pense que vraiment, on a dû se connaître dans une vie ou plusieurs vies antérieures. Il y a vraiment quelque chose de l'ordre un peu cosmique, spirituel qui s'est enclenché. Donc voilà, un vrai coup de cœur, beaucoup de visions, d'ambitions en commun. autour d'une mission de vie, j'ai envie de dire, commune. Et puis, sans vraiment conscientiser, je pense qu'on a commencé à construire un socle. un socle, et ce socle-là, c'était celui d'un grand projet en commun, celui de l'association, sauf qu'à l'époque, c'est vrai qu'on n'avait pas trop ça dans notre viseur. Mais en tout cas, on a compris qu'on voulait rebondir sur nos expériences mutuelles pour justement les mettre à profit, enfin mettre plutôt à profit tous les enseignements qu'on aurait pu tirer pour les femmes, pour éviter que d'autres ne tombent dans les mêmes trous. si tu vois ce que je veux dire. Donc voilà, il y avait ce désir commun de s'inscrire dans un projet hyper... en pouvoirant, en train de sororité et d'amour. Donc la base de l'histoire, c'est un peu ça. Je pense qu'on a toujours été partenaires, sans se le dire, alors qu'on a commencé par être famille. Mais voilà, c'est une amitié qui va au-delà de ça, puisqu'elle nous a réunis pour qu'on puisse planter les petites graines d'un jardin, un vrai jardin. productif et serviable. Donc, voilà un peu l'histoire de la rencontre.

  • Speaker #0

    OK. Du coup, comment est née l'association Elsa ou Chloé ?

  • Speaker #2

    Je vais continuer. Du coup, en fait, à la base, c'est moi, en fait, qui ai eu l'idée de monter un collectif. Voilà, quelque chose de très informel, sans cadre particulier, tu vois. J'ai eu l'idée de fonder quelque chose, un groupe en fait, qui puisse réunir et rassembler des femmes qui me ressemblent. et qui ont la capacité vraiment de me comprendre autour d'un verre, autour d'un café, de manière vraiment décontractée et non contractuelle, vraiment, tu vois, gratuitement. Et puis je me suis dit, au pire, ça réunira une dizaine de femmes et ce sera déjà ça, ce sera mieux que rien. Et puis, en fait, quand j'ai posé les premières pierres de cet édifice, je me suis rendu compte que le manque de soutien sur l'affaire psycho-émotionnelle, le manque de connexion, il était immense. Et que du coup, quand j'ai pris conscience de tout ça et que j'ai réalisé à quel point ce projet-là était pertinent, tout de suite, il y a eu des discussions avec Elsa puisque... Même sans définir notre collaboration, Elsa était déjà un grand appui pour moi dans ce projet. Elle a toujours été là en fait. elle a décidé de me rejoindre officiellement en tant que bras droit sur le truc. Ça s'est fait vraiment très naturellement, c'était évident. Et puis, on a voulu aller plus loin, voir plus grand, viser plus fort et faire des choses vraiment très concrètes qui fait qu'on s'est constitué en association, loi 1901, à peu près un an après, tout simplement pour être plus légitime et pour, justement, comme je viens de le dire, pousser les actions, pousser la démarche, faire d'autres choses plus grandes, plus concrètes, plus belles et plus crédibles aux yeux de tous.

  • Speaker #1

    c'est magnifique quand tu racontes ça me rend droit à 3 ans en arrière quand on s'est rencontré et quand on a créé tout ça et je me dis wow en 3 ans on a fait du chemin et comme tu le dis si bien en fait c'est cette rencontre et cette collaboration elle va au delà de l'amitié c'est comme si c'était plus fort que nous il fallait absolument créer ce quelque chose et quand tu demandes Nathalie comment sont nées les déesses sucrées en fait j'ai envie de vous raconter que c'est une magnifique histoire d'amitié qui en fait s'est transformée en quelque chose de connectif et pour le bien-être général. En fait à la base Chloé et moi on se rend compte qu'on devient très vite amies et on se rend surtout compte que malgré nos différences d'éducation, de vie en général, de culture, de situation familiale, malgré tout ça, le fait d'avoir développé un diabète de type 1 à un âge charnière de nos vies qui était l'adolescence, ça nous a plus ou moins fait vivre le même parcours. Et en fait, on en était bouche bée quand on se racontait nos difficultés avec le diabète parce que malgré toutes nos différences, on sentait que le diabète, c'était un socle commun et on avait vécu à des moments différents exactement les mêmes souffrances, les mêmes détails, les mêmes questionnements. Et à s'en raconter ça et à trouver une personne qui comprend profondément ce qu'on a vécu, on s'est dit, mais c'est fort, c'est puissant. C'est très beau de raconter à quelqu'un ses souffrances et de sentir que ça résonne en l'autre. quasiment instinctivement parce qu'en fait cette même personne a vécu cette même souffrance et le fait de échanger ça ça nous a en quelque sorte guéri c'est presque magique mais le fait de le partager de le verbaliser, de se sentir comprise parce que c'est différent quand on partage ses souffrances à quelqu'un qui n'a pas de diabète même si c'était un projet de la famille, un ami qui nous aime beaucoup Et ça résonnera toujours différemment quand on le raconte à quelqu'un qui l'a vécu dans sa propre chair et qui peut te dire je te comprends Et quand on a vécu ça avec Chloé, on l'a vécu avec d'autres amis aussi. Il faut dire que le collectif s'est formé aussi grâce à d'autres grandes amies diabétiques que nous avons, qui sont aussi connues dans la sphère du diabète. Il y a Célia, Accroche ta charrue à une étoile, Aliriane, Réfectionnali. Virginie du Jardin d'Aubépine, Coco de Coco Paudine, Sophia de Chronique Chronique. Et en fait, à nous sept, quand on a créé ces amitiés très fortes et que ça a déclenché en nous quelque chose de très puissant parce que ça nous a donné la force de guérir certaines blessures qui étaient entrées avec le diabète, on s'est dit mais... On ne peut pas garder cette magie que pour nous. Il faut absolument que d'autres femmes puissent rencontrer d'autres femmes diabétiques et qu'elles vivent ces connexions et qu'elles aussi puissent se guérir à travers ce soutien. qui est en fait innée et magnifique. Et du coup, les déesses sucrées, c'est né de ça, de cette magnifique histoire d'amitié entre plusieurs femmes diabétiques qui avaient cette envie d'aider leurs sœurs.

  • Speaker #2

    et si je peux me permettre je pense que ces amitiés qu'on a eu la chance de construire et de trouver sur notre route nous ont donné accès nous ont été une véritable clé d'entrée vers un monde inconnu jusqu'alors pour nous qui est le monde de la normalité puisque en vivant de manière isolée chacune de nos coins la maladie en fait on a perdu toute notion de ce que c'est d'être normal puisqu'on est toujours un peu la bête noire en communauté à moins de connaître d'autres personnes qui vivent exactement la même chose et lorsque finalement on trouve son plan on se reconnecte à une forme de normalité qu'on a totalement oubliée. Et en fait, cette normalité est complètement salvatrice. Et je pense que c'est le cadeau de la normalité qu'on a envie d'offrir aux autres. Aux autres aussi, en fait. Parce qu'en l'ayant reçu et en l'offrant nous-mêmes, ça nous fait prendre conscience de la préciosité de ce cadeau que c'est d'offrir et de recevoir la normalité. Puisque ça fait si longtemps et... Et que ça fait si mal d'être déconnectée de cette normalité-là. Donc moi, je rejoins à 100% Elsa. Quand elle parle de beauté, c'est le mot qui représente vraiment toute l'initiative des délices sucrées. C'est vraiment beau.

  • Speaker #0

    Oui, je comprends tout à fait.

  • Speaker #2

    Et pourquoi vous avez choisi les mots délices sucrées ? Alors, en fait, j'ai envie de te répondre très instinctivement que le mot les délices sucrées, C'est un véritable pied de nez, en fait. C'est un pied de nez à tous les préjugés qu'on peut entendre sur le diabète. Le fait d'avoir surconsommé du sucre, le fait de ne pas pouvoir en manger d'ailleurs aussi. En fait, je pense qu'on se l'est tellement pris sur le coin du crâne au fil des années qu'on a décidé de l'utiliser, mais cette fois à bon escient. Puisqu'on se moque tellement de nous, puisqu'on est vraiment identifiés comme tels, des bouffeurs de sucre,

  • Speaker #1

    pourquoi pas ?

  • Speaker #2

    utiliser ça, faire un petit un petit clin d'œil à tous ceux qui nous traitent justement de gros consommateurs de sucre et puisque c'est ainsi qu'on nous le nomme et bien pourquoi pas en être fier finalement sauf qu'on va le twister un petit peu et puis on va rajouter un petit peu de divin là-dedans donc d'où le mot déesse puisque nous on se considère vraiment comme tel on est des guerrières on aime bien se définir également sous ce terme là parce que on est tout le temps dans la lutte jour après jour mais il y a plus que ça, on n'est pas que des guerrières on est aussi peut-être parfois connecté à une forme de divin tu vois on n'est pas n'importe quelle meuf on est vraiment des meufs puissantes, surpuissantes voire célestes ça dépend des croyances de chacun mais nous c'est vrai qu'on est quand même un peu que ce soit moi, Elsa ou pas mal de nos amis, on est quand même très connectés à la spiritualité, bien que chacun entende ce qu'il veut par là. Mais voilà, ça nous parlait beaucoup de réunir ces deux termes. On trouvait que c'était plutôt badass, que ça avait de la gueule et que ça nous représentait bien, que c'était vraiment évocateur de notre positionnement et de notre ADN, c'est-à-dire qu'on est des nanas dynamiques, modernes. qu'on en a sous le pied et qu'on ne va certainement pas se laisser écraser justement par une maladie qui, dans sa terminologie, ne nous représente pas du tout. On trouvait que DSU Cré, c'était un petit clin d'œil, c'était punchy, c'était marrant, c'était léger. Et je pense, d'après mes souvenirs, on n'a pas mis très très longtemps à se mettre d'accord sur ça. On trouvait que c'était rigolo que les majuscules D et S forment d'elles-mêmes le mot DS aussi. qui rend pratiques les raccourcis, puisqu'en écrivant DS, ça donne le mot DS aussi. Voilà, il y avait eu d'autres petites idées dans ce genre-là. Finalement, je pense qu'instinctivement, c'est celle qu'on a préférée. Donc, il n'y a pas eu trop de débats autour de ça. Et finalement, aujourd'hui, je pense qu'on est très contentes d'avoir fait ce choix-là. Il suscite toujours beaucoup d'étonnement et d'amusement, ce mot. Mais finalement, c'est ce qu'on a aussi envie d'apporter parce que le diabète est un sujet vachement lourd de base. pas très drôle voilà donc autant souffler un petit peu de positif et d'humour dans tout ça quoi

  • Speaker #1

    Oui, et puis c'était aussi une forme d'hommage à la femme diabétique de type 1 ou femme diabétique vivant sous enculine. C'était une manière de lui donner notre respect, notre admiration, puisque être une femme de nos jours, c'est déjà tout un lot de challenges. Mais être une femme diabétique, c'est encore plus difficile. à gérer au quotidien et ce mot déesse c'était vraiment notre manière de mettre la femme diabétique sur un piédestal et de l'aimer à sa juste valeur et de lui dire si tu viens dans notre clan sache que tu vas être sur un piédestal tu vas être honoré comme on honore une divinité, une déesse et quel que soit ton ton là où tu en es dans le parcours avec la maladie, nous, on va te donner de la force, de la puissance, de l'amour pour que tu deviennes cette déesse qui est déjà en toi.

  • Speaker #2

    C'est vrai qu'on a régulièrement des petits mots, des petits messages de la part d'hommes qui s'étonnent de cette distinction de sexe, de genre, qui ne comprennent pas forcément pourquoi ce parti prie de ne s'adresser qu'aux femmes. Et c'est exactement ça qu'on fait. Moi, je leur explique qu'on a cher des problématiques qui sont communes. mais il y a surtout des problématiques annexes et connexes qui sont beaucoup plus délicates à gérer pour la femme, comme l'a très bien expliqué Elsa. Et puis, l'objectif, ce n'est pas du tout de les desservir, c'est plus de nous servir nous. Donc, c'est un positionnement qui est certes ferme et tranché, mais il y a beaucoup de travail à faire sur la santé mentale de la femme diabétique de type 1, qui doit vraiment... combattre et lutter contre des sujets que les hommes n'ont pas forcément à appréhender, eux, dans leur quotidien. Donc, il ne faut pas... Je profite de l'occasion pour dire aux garçons qui nous écouteraient que ce n'est pas qu'on ne vous aime pas, les mecs. Ce n'est pas du tout ça, bien sûr que non. Bien sûr que non. C'est juste qu'il était important aussi de créer un safe space pour les femmes, pour qu'elles puissent avoir tout l'espace et le temps. dont elles ont besoin pour déposer sur la table des sujets qui sont très intimes et qui sont vraiment inhérents à leur sexe, à leur genre, en fait. Donc voilà, parfois, il faut faire des choix. C'est certain que notre asso n'est pas inclusive dans le sens où elle s'adresse à une typologie de personne, mais c'est pour le bien, justement, de ces personnes-là en question.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a un âge limite ? Est-ce que vous avez mis un âge limite aux personnes, aux femmes qui viennent dans votre association ?

  • Speaker #2

    Alors, pour des raisons légales, déjà, j'ai envie de commencer par te dire qu'on ne peut pas, pour l'instant, accueillir des personnes qui ne sont pas majeures. En revanche, il n'y a pas forcément de limite d'âge, puisque nous, on est ouverte à tout type de partage d'expérience. Et on considère que, justement, les femmes qui vont peut-être être un petit peu plus âgées que nous ont forcément beaucoup de choses très intéressantes à nous partager, puisque ce sont des femmes qui, peut-être, auront eu déjà... plusieurs enfants qui ont traversé plusieurs retraites, qui peut-être ont vécu des ménopause, ou d'autres événements que nous, on est moins susceptibles d'avoir vécu, parce que peu d'expérience dans la vie. Donc en fait, non, il n'y a pas vraiment de limite d'âge, j'ai envie de dire que chacun... chacun fixe sa limite et s'il n'y a pas de feeling ou s'il y a un sentiment de non-adhérence à ce qu'on véhicule nous dans l'assaut c'est ok en fait c'est à chacune de décider si oui ou non elle se retrouve dans ce qu'on propose mais nous en tout cas on accueille vraiment toutes les femmes, peu importe leur âge tant qu'elles ont envie de partager

  • Speaker #1

    Oui, alors je comprends tout à fait ton questionnement, parce que c'est vrai qu'on a une communication qui est assez jeune, on voit sur les coteaux et les vidéos plutôt des jeunes femmes. Comme disait Chloé, on accueille toute femme à partir de 18 ans qui se sent alignée avec ce qu'on propose. Et à ce moment-là, je ne compte plus. L'important, c'est est-ce qu'on partage les mêmes valeurs ? Est-ce qu'on se sent alignée et on raisonne quand on partage quelque chose ? Et là, je ne compte plus. Et sur la troisième, c'est exactement pareil. c'est à dire que là sur cette croisière finalement au final on s'est retrouvé avec un groupe qui a à peu près le même âge on est entre 25 et 35 ans pour les 8 participantes mais ça m'étonnerait pas que sur les prochaines éditions il y ait des femmes plus âgées et que ça marche très bien parce que tout est une question de savoir-être de savoir vivre et l'âge ne compte plus à ce moment là c'est ce que tu partages c'est ce que tu es et voilà

  • Speaker #0

    Alors pouvez-vous nous dire qu'est-ce que les DS sucrés ?

  • Speaker #1

    Alors les DS sucrés, c'est officiellement depuis le 12 août 2022 une association loi 1901 d'intérêt général. Sa mission, c'est de rassembler les femmes diabétiques de type 1 ou diabétiques sous-insulines de France, les connecter, les mettre en lien à travers des événements variés qui sont soit en présentiel, soit en virtuel. Et notre combat se résume en une seule phrase, c'est pour que plus aucune femme ne souffre seule de sa maladie. Notre asso se veut être le pont entre les patientes et les médecins ou thérapeutes qui sont avisés et formés pour pouvoir les prendre en charge. C'est une association dont les missions et la vision sont un peu novatrices, car nous, on va vraiment se capter à la prise en charge psycho-émotionnelle des patients, à l'impact qu'a la gestion de la maladie sur notre charge mentale quotidienne et sur notre psyché. Notre façon, elle prône une prise en charge holistique de la maladie, c'est-à-dire que, comme tu le sais si bien Nathalie, le diabète de type 1, ce ne sont pas que des infections d'influine, des calculs de glucides, la régulation de la glycémie au quotidien. On le sait tous, tous ceux qui vivent avec, on sait que c'est surtout une maladie qui a un énorme impact émotionnel sur soi et qui a forcément des conséquences sur notre vie personnelle, intime, sociale et professionnelle. Et cette maladie qui est... Pour la plupart du temps invisible, si on ne montre pas nos appareils, elle va prendre une place énorme dans la vie du patient. Parfois, la gestion de cette glycémie peut devenir obsessionnelle et malheureusement développer chez beaucoup de personnes des troubles addictifs. D'ailleurs, c'est aussi une des raisons pour lesquelles c'est une asso qui s'adresse aux femmes, parce que dans les études, les études démontrent que les femmes sont plus à même de développer ces troubles-là. Par troubles, j'entends tout ce qui est troubles du comportement alimentaire, troubles obsessionnels, burn-out, diabétiques. Tous ces sujets sont des sujets cruciaux dans notre vie en tant que diabétiques, mais ils sont aussi très tabous. On a souvent du mal à en parler autour de soi parce qu'on a peut-être une forme de honte ou de culpabilité à avoir développé ces troubles-là. Et aussi, voir son endocrino qu'une ou deux fois par an, ce n'est pas suffisant pour être prise en charge sur ces sujets. Donc une des missions de l'ASSO, c'est aussi de lancer l'alerte sur les sujets que je viens d'évoquer. Et de ce fait, on crée du contenu autour de ça, par exemple sur les réseaux sociaux, et on participe à des événements où on va vraiment dire aux professionnels de santé ou au grand public, libérer cette parole, légitimer la souffrance de ceux qui la vivent, et alerter les professionnels de santé sur une prise en charge nécessaire et adaptée, parce que... Par exemple, une personne qui souffre d'un trouble du comportement alimentaire et qui n'a pas d'autres pathologies associées, lorsqu'elle est prise en farde, il va y avoir un protocole qui va lui permettre de guérir de ce trouble. Mais souvent, ces protocoles, je parle des TTA, mais ça peut être aussi sur d'autres troubles, ils ne sont pas du tout adaptés à une personne vivant avec un diabète de type 1, puisque la maladie nécessite un certain contrôle. et la plupart des protocoles qui sont existants déjà pour les personnes qui ont des troubles obsessionnels sont des protocoles qui invitent beaucoup à la séprise, c'est quelque chose qui est très compliqué avec un diabète de type 1 donc nous notre but c'est d'être là où malheureusement à l'heure actuelle il n'y a pas encore assez de choses qui sont mises en place il n'y a pas encore assez de professionnels de santé et de thérapeutes qui sont formés à ça, donc déjà dans un premier temps il faut qu'on les prévienne Allô, attention, il y a vraiment du besoin dans ce champ-là. Et donc créer le lien entre les patientes et les professionnels de santé, mais aussi...

  • Speaker #0

    simplement créer le lien entre les patientes elles-mêmes, entre les femmes elles-mêmes, puisque, comme on le racontait il y a quelques instants, le simple fait de se sentir entourée, écoutée par des personnes qui nous comprennent, c'est déjà guérisseur et c'est déjà très puissant.

  • Speaker #1

    En fait, pour résumer ce que vient d'expliquer brillamment Elsa, effectivement, nous, on veut que les gens sachent que l'ASSO a été créé pour la jeunesse féminine, la communauté féminine atteinte de diabète de type 1, et que l'ASSO œuvre pour réunir ces mêmes femmes, pour trouver un réseau de soutien psychologique solide et surtout accessible à toutes. Et parmi nos missions, si on veut synthétiser tout ça, Vous pourrez dire que nous on est là pour connecter, empouvoirer, fédérer, soutenir et inspirer.

  • Speaker #2

    Et du coup, quelles sont vos actions ?

  • Speaker #0

    Nos actions, c'est principalement créer des projets événementiels. Donc, on fait à la fois des événements en présentiel et des événements en virtuel, puisque l'idée va être donc de réunir et mettre en lien les femmes diabétiques entre elles, puis les patients et les patients de santé. Donc, en gros, nos actions, c'est vraiment de créer ces espaces, créer ces safe spaces, comme on aime bien le dire, pour rassembler cette communauté. Donc, on a plusieurs types d'événements qui sont distillés un peu partout dans l'année et un peu partout en France. On fait beaucoup de meet-ups. Les meet-ups, c'est des événements informels, la plupart du temps qui sont gratuits, où on réserve un lieu sympa dans une ville. Ça peut être un café, un bar, un resto. Et on appelle les femmes de l'association, les femmes de la communauté diabétique, à nous rejoindre. pour un café, pour un verre. Et l'idée, c'est juste de discuter entre nous et de créer ce lien, de se trouver des amis diabétiques, de partager nos expériences. Généralement, on fait un gros meet-up annuel à Paris et à Lyon, qui sont nos villes de cœur à Chloé et moi. Et après, depuis 2023, on a tissé un réseau d'ambassadrices partout en France. Et du coup, elles-mêmes sont à l'initiative de réaliser un ou plusieurs meet-ups dans leur ville pour justement créer les communautés en local. On a aussi par exemple une superbe action avec un prestataire de santé qui nous soutient depuis un bout de temps, c'est Aspen Santé, qui est basée à Toulouse. Et donc par exemple à Toulouse, on organise tous les dimanches des ateliers de bien-être, des cours gratuits de yoga, sophrologie et méditation. et c'est une initiative qui va bientôt faire presque un an et voilà, tous les dimanches, des femmes diabétiques se retrouvent, un dimanche par mois excusez-moi de me tromper un dimanche par mois, on peut avoir un cours de yoga gratuit à Toulouse avec une professeure elle-même diabétique de Titein nous on adore s'entourer des femmes qui vivent la même maladie que nous et qui ont des compétences et qui elles-mêmes aussi ont cette vision de soutenir et d'aider d'autres femmes comme elles. Très souvent, vous allez voir dans nos événements, on va mettre en lumière et mettre en valeur des femmes qui sont elles-mêmes diabétiques de type 1 et qui ont un projet pour la communauté. Et ce sera toujours en lien avec le bien-être et cette prise en charge holistique du diabète, c'est-à-dire tout ce qui va être à l'envers. liées à la sphère psychologique, mais aussi au bien-être physique, on va dire en parallèle de la médecine traditionnelle. On a aussi deux projets PAP qu'on développe depuis 2023 et c'est vrai que ça on en est quand même fiers parce qu'ils viennent un peu synthétiser tout ce que l'on souhaite apporter à nos sœurs, à nos sœurs sucrées. Le premier c'est les Cafés Coating. Les Cafés Coating c'est une initiative qu'on a inventée de toute caisse. Chloé, Laura et moi. Laura, c'est une coach facilitatrice qui a le même diabétique de type 1. Et on a créé, en fait, tous les trois, un atelier qui dure 4h, 4h30. Ça se fait souvent le samedi après-midi. Et cet atelier qui est réservé uniquement à une quinzaine de femmes. On ne va pas au-delà de 15, donc ça reste très qualitatif. On va faire un voyage émotionnel dans lequel à la fois on va permettre de créer du lien entre les femmes qui s'y retrouvent, qui est notre mission première. Donner cette safe space pour qu'elles puissent partager et libérer leurs paroles en toute sécurité. Et en même temps, Laura va leur apporter des outils pour mieux gérer leur variation émotionnelle avec le diabète. Et en fait, c'est comme un accompagnement, j'ai envie de dire semi-privé, semi-collectif, puisque pendant 4 heures on va travailler vraiment sur sa relation au diabète sur ses émotions en rapport au diabète sa relation à soi, son corps sa maladie et à la fin des 4 heures à travers tout un tas de petits ateliers ludiques on va jouer, on va rigoler on va parfois même pleurer on va partager avec 15 autres femmes ce que c'est d'avoir un diabète et ressortir de là avec des clés pour mieux vivre avec la maladie, on l'espère, donner à toutes ces femmes plus de sérénité et de paix dans la gestion de la maladie. Donc ça, c'est un événement, un type d'événement qu'on a... Les projets pilotes ont été faits en 2022 et en 2023, on a lancé la journée des cafés-coatings où on est allé dans plusieurs villes de France, des villes où sont déjà des ambassadrices, pour réaliser ces cafés-coatings. C'était très bon, on a réalisé des cafés-coatings à Paris, à Lyon, à Toulouse, à Besançon, à Bordeaux. et à chaque fois on a du coup grâce aux ambassadrices créé des petites communautés en local de femmes qui même après le café coaching continuent de se voir et continuent de s'apporter ce soutien qui est inné en fait entre femmes diabétiques et cette année on continue la tournée et on va aller dans de nouvelles villes parce que le réseau des ambassadrices fait la vie et du coup on est en train de préparer le calendrier de l'année 2024 on a déjà, Laura et Chloé sont allées à Paris faire un très très bel événement en février et puis on s'apprête bientôt à aller à Lille en avril et d'autres villes vont très vite se distinguer on vous donnera bientôt le calendrier des Cafés Coaching Il faut savoir que c'est un calendrier qui est extensible à l'infini, puisque si par exemple une femme diabétique nous écoute et elle veut devenir ambassadrice de l'assaut, et elle veut qu'il y ait un café coaching chez elle, elle peut nous contacter et on peut s'organiser pour vraiment appeler toutes les compétences et tout le savoir-faire de Chloé et Laura sur place. pour animer un café coaching dans la ville de la personne qui souhaite s'investir là-dedans. Donc voilà, c'est vraiment un projet collaboratif avec nos ambassadrices, nos adhérentes. Et on est très très fiers de ce projet parce qu'on distille un peu partout en France nos bonnes ondes. Et voilà, tous ces petits conseils, tous ces petits outils qui vont permettre à ces femmes de mieux vivre avec la maladie. Et le deuxième projet phare qu'on a lancé en 2023, c'est la Croisière d'Aisne. Pareil, c'est la quintessence de tout ce que l'on souhaite proposer aux femmes diabétiques de type 1. C'est vraiment un séjour totalement hors normes, sur mesure, créé par des femmes diabétiques, pour des femmes diabétiques, c'est toujours ça notre credo. Et l'idée de la Croisière Zéhaine, c'est partir une semaine sur un bateau en Croatie, avec huit femmes diabétiques, encadrées par deux professeurs de yoga. Et pendant une semaine, ça va être un séjour merveilleux dans lequel on va alterner. entre des pratiques de yoga quotidiennes, de la méditation, de la navigation, puisque le but c'est aussi de découvrir les magnifiques îles de la Croatie. Il y a du tourisme, des balades, de la rando. Et toutes ces pratiques, on va dire physiques et sportives, vont s'alterner avec des moments de travail sur soi. où les professeurs vont inviter les femmes présentes sur le bateau à travailler sur leur rapport au diabète, leur rapport à leur corps. Et tout un tas de sujets que l'on aime aborder avec les DSU Cree pour travailler sur soi et justement améliorer ce rapport à la maladie, améliorer ce rapport à notre corps. Et c'est une semaine... On a réalisé la troisième pilote l'année dernière. et ça a été une semaine absolument magnifique et à la fin de cette de cette croisière on s'est dit bon bah voilà on est obligé de faire plein d'éditions et de partager ça avec d'autres femmes Donc la croisière cette année de 2024 aura lieu du 8 au 15 juin et elle est déjà complète. Donc on est super contentes que le bateau soit rempli. Il y a huit femmes géniales, on a un petit clan génial qui va partir en Trois-Six sur ce bateau et on a hâte de voir leurs aventures. Et ça va être une initiative qu'on va réitérer tous les ans. Et si on voit que l'engouement continue, on espère en faire plusieurs par an. Voilà, c'est un petit peu le rêve. Et ensuite, pour finir sur les actions, on a lancé cette nouvelle initiative qui est de créer des événements virtuels à travers une plateforme qui s'appelle Discord. Donc en fait, on a créé, on a utilisé Discord pour créer un forum sur Internet pour que les femmes puissent se rencontrer et échanger tout au long de l'année, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, quand elles ont besoin de partager une info ou de poser une question. Et donc sur Discord, on retrouve une centaine, je pense qu'on est à plus de... plus de 100, je ne sais pas si tu pourras me le valider, mais plus de 100, voire 150 femmes sur Discord à l'heure actuelle. Et on peut se retrouver pour discuter entre femmes dans des salons de discussion qui sont préétablis sur des thèmes qui sont inhérents à nos besoins et nos questionnements quotidiens. Et on se retrouve aussi une fois par mois pour un événement avec Chloé et moi pour parler autour d'un thème qui aura été voté au préalable. et qui permet de faire des rencontres un peu plus soutenues que l'attente de l'événement présentiel. On peut se prouver tous les mois pour se soutenir et s'apporter des conseils. Et puis voilà, dans le reste des actions, nous on… en background, comment dire, en backstage, on continue de créer des liens avec les professionnels de santé, avec les hôpitaux, avec tous les acteurs de la sphère diabète qui ont un impact et une forte influence pour parler des sujets sur lesquels on aime lancer l'alerte et pour continuer de titrer ce réseau de soutien psychologique. et on crée du contenu autour de ça, et on crée les événements pour parler de ça, mais on participe aussi aux événements qui sont créés par d'autres assos pour sensibiliser et informer le public. sur tous ces sujets liés à la charge mentale. On crée du contenu autour de ces sujets pour libérer la parole, inspirer, empouvoir les femmes. Et on participe à des événements, soit que l'on crée nous-mêmes, soit qui sont créés par d'autres associations, pour sensibiliser et informer sur tous ces sujets tabous et cruciaux qui sont liés à la charge mentale et le vécu psycho-émotionnel avec la maladie.

  • Speaker #2

    Pour revenir juste sur les ambassadrices, comment devient-on ambassadrice ?

  • Speaker #1

    Alors comment ? C'est super simple. Juste en prenant contact avec nous, quel que soit le biais de contact, que ce soit sur Insta, par mail ou même sur Discord, le principal, c'est de prendre attache avec nous pour justement nous faire part de sa motivation et vraiment de... de sa conviction en notre projet. Parce que moi, j'ai envie de dire qu'il y a un prérequis qui est justement d'être tellement convaincu par le projet des délais sucrés qu'il faut nous montrer qu'on est capable d'être force de proposition à l'intérieur de cette initiative-là, qu'on a des idées, qu'on a des envies, qu'on a des ambitions. de faire vivre le concept en local et de faire grandir et exister l'assaut en région, si tu veux. Donc voilà, en premier lieu, c'est vraiment une prise de contact. En général, nous, on étudie un petit peu déjà ce qui a été fait ou non en région, sur la région concernée par la demande, sur les potentialités aussi, les opportunités que ça pourrait représenter pour nous. de s'implanter sur la dite région. Et puis après, on va prendre le temps aussi de faire connaissance avec la culture potentielle ambassadrice. pour cerner vraiment son histoire, son profit, ses envies, ce qu'elle peut apporter de plus à l'assaut. Voilà, comme un petit entretien, qu'on n'a pas envie de faire sonner trop formel, mais en tout cas, c'est important aussi pour nous de savoir un petit peu à qui on a affaire. dans l'objectif de créer des liens suffisamment solides et forts. Mais je dirais que comme on est sur un projet qui se co-construit et qui s'alimente en fait, et qui monte en puissance un petit peu grâce aux personnalités et aux compétences de chacune, c'est important que nous, on soit sûrs que toutes les filles qui veulent s'investir à nos côtés ont vraiment le temps, l'envie, les moyens et le peps nécessaire pour le faire, si tu veux. Je pense que tu auras envie de savoir ce que c'est vraiment qu'une ambassadrice, même si Elsa en a un petit peu parlé. En fait, le rôle d'ambassadrice, c'est vraiment celui de porte-parole de l'assaut. C'est vraiment quelqu'un qui va devenir en local représentante de l'assaut. Et du coup, ce titre, il va lui permettre plusieurs choses. Bon, déjà, en toute logique, de faire partie d'un groupe de nanas infaillables. qui y ressemblent et qui seront très vite son réseau numéro un de soutien dans la vie au quotidien avec le diabète. donc ça lui permettra de créer facilement des liens, de partager ses expériences, de faire naître des amitiés, et puis de s'entraider, s'inspirer, inspirer en retour, et puis vraiment se donner du pouvoir et de l'assurance, dans le but qu'elle-même puisse bénéficier de cette facilité à faire évoluer son rapport à la maladie ensemble. Grâce à ce mood très bienveillant et... et cette dimension sororité que nous, on veut vraiment mettre en avant. Ensuite, le rôle d'ambassadrice, ça donne accès à des événements organisés par l'ASSO, à des tarifs qui sont très préférentiels, voire gratuits. Ça lui permet d'avoir accès et de rencontrer des thérapeutes, des professionnels de santé divers et variés. qui pourront l'aider de manière, comme le disait Elsa, tout à fait holistique. C'est-à-dire qu'on va pouvoir s'intéresser à ce qu'elle vit émotionnellement, mais aussi corporellement, puisque nous, on ne dissocie pas du tout, dans notre vision, le corps de l'esprit. Dans notre vision de la santé mentale, c'est intrinsèquement connecté. Et du coup, elle va pouvoir se mettre en relation avec des gens qui potentiellement pourront l'aider. dans la prise en charge de son diabète. Ensuite, devenir ambassadrice, ça permet de soutenir au effort les valeurs de l'association, de les représenter et puis d'être là aussi à certains niveaux pour assister à son développement et y participer. Donc le développement de l'asso, ça peut permettre de justement prendre part à l'élaboration des nombreux projets qu'on imagine ensemble. pour créer ce fameux réseau de soutien psy dont on parle depuis tout à l'heure. Et puis optionnellement, nous on propose aux filles de vraiment s'impliquer de façon ponctuelle ou pérenne dans l'activité de l'assaut en étant justement force de proposition, en ayant des idées novatrices. Nous on est très très très fiant de tout ça. On part du principe qu'on a toutes des choses à apporter. Et donc du coup, le plus les filles seront... investies et auront envie de mettre un petit peu d'elles-mêmes dans les projets de l'assaut, le mieux, puisqu'on pourra avancer plus vite et qu'on pourra aller plus loin en diversifiant vraiment nos actions, si tu veux. Donc voilà à peu près le rôle d'ambassadrice et puis les différentes façons de le devenir. Ce qu'on attend là dans l'immédiat de l'ambassadrice, puisque comme l'a expliqué Elsa, on est vraiment très focus sur notre projet des cafés coaching, c'est de prime abord de constituer une véritable communauté, un petit crew, un gang, qu'elle va inviter d'abord à se rassembler, se réunir dans les conditions qu'elle aura choisies. juste pour fédérer, pour solidifier l'alliance entre les différentes filles. Et puis, quand le noyau est bien constitué et qu'en parallèle, elle a fait aussi tout un travail de prospection, d'éventuels sponsors et de partenaires divers et variés sur la communauté et le concept, nous, une fois qu'on est sécurisé sur l'existence de cette petite communauté et de tout ce qu'il y a autour en termes de soutien, en fait, on va pouvoir envisager d'organiser le fameux café coaching en région. Donc là, devront se préciser plusieurs autres points comme des détails très logiques, le lieu où ça pourra avoir lieu et puis éventuellement le resto ou le bar où on pourra se retrouver après pour justement débriefer et avoir un temps d'échange plus cool et léger. Mais voilà, dans cette optique d'aller jusqu'au bout de notre projet des Cafés Coaching, dans cette tournée qu'on a initiée l'année précédente, on a vraiment besoin que l'ambassadrice se concentre sur le fait de donner naissance à un mouvement. Ça va être le point de départ et la base de toutes les initiatives qui vont pouvoir voir le jour chez elle.

  • Speaker #2

    Justement, puisqu'on parle de partenaires et de sponsors, comment adhérer à l'association et de quoi avez-vous besoin, soit en moyens humains, soit en moyens financiers, ou éventuellement comment vous arrivez à financer l'association ?

  • Speaker #0

    Pour adhérer à l'association, c'est tout simple. Il faut se rendre sur notre site Hello Asso. Soit vous tapez Hello Asso, l'EDS tu crées sur Google, soit vous allez sur notre site Internet ou notre page Instagram et le lien est disponible pour cliquer dessus. Et donc là, pour adhérer, il suffit simplement de payer une cotisation de 10 euros par an. L'adhésion qui serait prise aujourd'hui sera valable jusqu'en novembre 2024 et chaque année en novembre, on renouvelle la cotisation pour rester adhérente. L'adhésion, elle permet de soutenir l'assaut dans ses projets, lui donner plus de poids et de légitimité. Il y a non seulement, évidemment, l'apport financier par la cotisation de 10 euros, mais aussi, plus on a d'adhérentes, plus nous, on peut grandir, on a plus de poids et on a plus de légitimité dans la sphère professionnelle de la santé. Donc, c'est très important pour nous que les filles qui nous... qui nous soutiennent, qui aiment ce qu'on fait, dont les valeurs résonnent avec les nôtres, qu'elles puissent adhérer pour ces deux facteurs-là qui nous permettront d'évoluer. Et aussi, l'adhésion permet tout simplement de participer à tous nos événements, les gratuits, ceux qui sont payants d'avoir des tarifs préférentiels. Et depuis cette année, le fait d'être adhérents permet aussi de... d'avoir accès à notre communauté Discord, qui est la plateforme dont je vous parlais tout à l'heure, qui est un forum privé pour les femmes diabétiques, et dans lequel tous les mois, on organise des rendez-vous mensuels qui sont gratuits et qui sont dédiés uniquement à nos adhérents.

  • Speaker #2

    Est-ce que vous avez besoin de sponsors, de partenaires ? Comment on peut vous aider ?

  • Speaker #1

    Alors, la réponse est oui, mais alors oui en capital, en lettres majuscules, en gras, en surligné, en souligné, en tout ce que tu veux. On a un immense besoin d'être vu, d'être entendu et d'être soutenu en fait par tous les moyens et surtout par tous les maillons de la chaîne. Que ce soit le diabéto, le pharmacien, l'infirmier, le médecin, le thérapeute, les labos, les prestats, les marques diverses et variées. mais aussi les proches, les amis, la famille, les amours, tous ont la capacité d'apporter un petit peu, que ce soit de visibilité, de soutien sous forme de partenariat, de soutien financier ou même de soutien en communication. Nous, on a vraiment besoin d'être soutenus par... plein d'acteurs différents de la sphère. Il faut qu'on soit visible depuis en plus par les médias et par les différents leviers de communication. On a besoin d'être sponsorisés. Donc, par sponsoring, je l'entends surtout, effectivement, le fait d'avoir un peu d'argent pour pouvoir concrétiser vraiment nos projets, les mettre en œuvre. On a besoin de partenaires pour donner du poids et du corps à nos initiatives et pouvoir faire en sorte que notre image de marque soit associée à des acteurs qui sachent nos valeurs et qui sont importants pour nous dans le segment sur lequel on agit. et puis voilà on est vraiment ouverte et encline à considérer tout type de collaboration pour justement nous permettre de grandir et pouvoir concrétiser nos rêves en fait on a la chance d'avoir déjà bénéficié de quelques dons de certains acteurs de santé dans le diabète, ce qui nous permet justement de ne pas rester statique, puisque tout ce qu'on imagine, effectivement, ça a un coût. Le café coaching, ça a un coût pour l'association. En sachant que, puisqu'on est tellement passionnés par ce qu'on fait, jusqu'alors, on a plutôt été dans la sous-estimation de tout ça. pour que ce soit accessible à toutes. Mais en réalité, c'est du temps, c'est de l'investissement, c'est beaucoup de dépenses énergétiques pour nous. et donc l'argent c'est un peu le nerf de la guerre et c'est vrai qu'on ne le refusera jamais ça nous permettra vraiment de rêver concrètement et de pouvoir faire plus de choses donc voilà, que vous soyez ami d'une personne diabétique de type 1 ou que vous fassiez partie de ses proches ou que vous soyez acteur dans le diabète peu importe votre rôle et votre statut on a vraiment besoin de vous sur notre page des loisirs on a une... vraiment une rubrique dédiée aux dons. Donc, il est très simple de nous faire un don. Voilà, même le tout petit don, le plus petit est le bienvenu. Et puis, si vous avez des idées pour nous mettre en avant, nous mettre en valeur, notamment à travers les médias, c'est avec grand plaisir qu'on considérera votre proposition.

  • Speaker #0

    Oui, du coup, tout ce que Chloé dit est très juste. Et si je peux rajouter quelque chose, c'est que jusqu'alors, ça va bientôt faire deux ans que l'association existe. Elle n'existe que par l'investissement purement bénévole de Chloé, moi et des autres personnes, des ambassadrices et des autres partenaires qui nous suivent. sur nos événements et nos projets. Nous, on a plein d'idées, on a plein de projets, on a plein d'envie et surtout des compétences pour réaliser ces projets et toujours apporter plus à la communauté des fans diabétiques. Mais c'est vrai que sans argent, on arrive un peu à la limite de ce que l'on peut donner, nous, en termes d'énergie, de compétences, de temps. et c'est vrai que si on trouve un ou plusieurs partenaires financés qui croient en nous, ce qui serait pour nous le rêve, c'est d'avoir des dons ou des partenariats suffisamment conséquents pour que l'une de nous deux, Chloé ou moi, puissions se salarier de l'assaut et vraiment aller beaucoup plus loin dans tout ce que l'on propose, créer beaucoup plus d'événements, créer plus de retraits. créer toujours plus de liens avec les professionnels de santé et les patientes en souffrance. Voilà, on a des tas d'idées, mais c'est vrai que sans l'argent, c'est compliqué d'aller plus loin. Donc, tous les soutiens sont les bienvenus et surtout, toutes les personnes qui croient en nous et qui ont pu voir ces deux dernières années ce que l'on a créé et qui se disent Ah ! Tiens, ces deux nanas-là, elles en ont tout le pied. C'est très bien qu'on les aide à aller plus loin. Nous, on n'attend que ça, en fait. On n'attend que ça, de pouvoir se donner à 1000% dans l'assaut et que ça puisse vraiment se développer en grand.

  • Speaker #2

    Les déesses sucrées comme vous-même êtes sur Instagram. Pouvez-vous parler de votre présence sur les réseaux sociaux et qu'est-ce qu'ils apportent ?

  • Speaker #1

    On va dire que notre principal réseau social, c'est Instagram, puisque le gros de notre communauté s'y retrouve. Donc c'est le plus pratique pour fédérer effectivement et pour aller chercher les déesses là où elles sont. Donc c'est vraiment notre point de ralliement. Sur Insta, on partage... tout ce qui va être relatif à notre actualité, donc nos projets, nos événements à venir, etc. On fait des récaps des événements qu'on vient d'organiser et de vivre. On peut partager parfois des petites citations inspirationnelles parce qu'on est aussi là pour motiver et inspirer. Donc voilà, c'est principalement ce qu'on fait nous à travers Insta. On y avait aussi fait les portraits des membres du conseil d'administration.

  • Speaker #0

    au tout début. Donc, grosso modo, c'est vraiment cette plateforme-là qu'on utilise le plus pour communiquer sur tout ce qui est relatif à notre activité. Ensuite, on a un site Internet sur Mailchimp. Donc, on a plusieurs rubriques dessus qui expliquent un peu plus en détail chaque initiative entreprise depuis le début. Vraiment les gros trucs. On envoie aussi de temps en temps des newsletters. pour tenir au courant de ce qui passe et de ce qui est attendu aussi des uns et des autres pour nous soutenir. On a aussi évidemment une présence sur Eloasso. Globalement, Eloasso nous permet de mettre en ligne des billetteries à chaque fois qu'on organise un événement, qu'il soit payant ou gratuit. Et puis, Hello Asso nous permet aussi d'héberger, comme je le disais, la rubrique qui permet de recevoir les dons, les dons qui nous permettent effectivement de faire vivre un petit peu le quotidien de l'asso. Donc voilà, Hello Asso, Instagram, Mailchimp, évidemment Discord Nouveauté 2024, où on se retrouve pour blablater au quotidien et une fois par mois en live pour les connexions. qui sont à chaque fois à thème. Et puis, on a regroupé un petit peu tout ça sur notre tap link, qui nous permet de répertorier un peu toutes nos présences. On a également une chaîne YouTube, j'ai failli oublier, mais sur cette chaîne YouTube, on trouve pas mal de nos réels, réels qu'on poste sur Insta. Je pense que j'ai tout dit. Est-ce que j'ai oublié quelque chose, Elsa ? C'est très bien répertorié.

  • Speaker #1

    Aussi sur la chaîne YouTube, il y a une initiative qu'on avait lancée et qu'on continuera à chaque fois qu'on aura des petits temps libres à lui dédier. C'était les DS Talks. On a trois épisodes de DS Talks actuellement en ligne et souvent des petites émissions à thème sur lesquelles Flo et moi... apportons notre expérience et du coup, ça permet aux autres femmes qui ont vécu ces choses-là de se retrouver et de se sentir moins seules par rapport à leurs problématiques. Les DS Talk, c'est quelque chose que, par exemple, on adorerait continuer de développer, mais voilà, ça demande beaucoup de temps.

  • Speaker #2

    Ok, là, nous avons... Donc, vous nous avez parlé de l'insta des DS sucrés. et personnellement vous êtes aussi sur les réseaux sociaux si vous voulez nous en dire un mot

  • Speaker #0

    Chloé ? Alors effectivement, moi j'ai plusieurs casquettes. J'ai commencé avec celle d'autrice, puisque j'ai écrit et fait publier mon témoignage 1,12 g par litre, Ma vie avec le diabète Donc c'est un petit peu comme ça que j'ai fait mes débuts au sein de la communauté. Ensuite, effectivement, cette casquette de présidente d'association. Et puis là, dans mes projets imminents, je suis donc actuellement... en phase de reconversion professionnelle et à deux doigts d'obtenir mon diplôme pour devenir officiellement psychopraticienne en thérapie brève, donc une branche de la psychologie qui s'intéresse à toutes les thérapies qui sont portées sur le corps et sur vraiment des approches un peu novatrices et un petit peu éloignées des visions classiques freudiennes et jungiennes. Et mon projet est très spécifique puisque... je souhaite me spécialiser justement dans l'accompagnement et l'aide des personnes diabétiques de type 1 à surmonter justement toutes les difficultés, les troubles obsessionnels, anxieux, les troubles des conduites alimentaires qu'ils pourraient rencontrer sur leur parcours avec la maladie en ayant moi-même tellement souffert. J'aimerais prendre cette place qui est relativement vide puisque... Très peu de psychologues aujourd'hui ont une connaissance aussi accrue que... que nous, les patients, sur la maladie. Très peu de personnes ont à la fois la connaissance de la pathologie et du trouble, notamment du trouble de la conduite alimentaire. J'ai la chance de connaître les... puisque je les ai vécues quand je les vis, même. Moins les troubles du comportement alimentaire aujourd'hui, mais je vis toujours avec le diabète, sauf preuve du conquêt. Donc, voilà, j'ai cette ambition-là de... de tendre cette main que moi j'aurais adoré pouvoir saisir à l'époque. Je pense que j'ai une carte à jouer et ce sont des thématiques qui me tiennent énormément à cœur. Donc voilà, je voudrais... aller plus loin aujourd'hui dans l'aide que je peux apporter à mes pairs et devenir psychopraticienne, c'est pour moi vraiment la bonne réponse et le chemin le plus évident que je puisse en teinter. Donc, je vais réunifier un petit peu toutes ces casquettes-là et consolider mon personnage. En tout cas, voilà, c'est mon ambition imminente. J'ai aussi, dans les nouveautés récupérées, les droits d'auteur. de mon livre qui était jusqu'alors dispo et publié sous l'égide de mon éditeur Elébor, qui a malheureusement subi une liquidation judiciaire. Donc voilà, je le suis auto-édité maintenant. Donc mon livre est en vente sur Big Cartel. Vous pouvez retrouver le lien sur mon compte Instagram 1.12.gl. Voilà, c'est le seul et unique canal de commercialisation de mon livre aujourd'hui. et puis j'espère bien pouvoir avoir l'occasion d'en écrire un deuxième peut-être bientôt ou peut-être dans un futur moyen ou lointain cette fois avec plutôt la casquette de thérapeute pour pouvoir apporter des véritables solutions et des axes thérapeutiques qui tiennent la route sur les manières d'accompagner un trouble notamment alimentaire avec cette juxtaposition Merci de la maladie qui complexifie énormément le public. Voilà pour moi. Je laisse le micro.

  • Speaker #1

    Oui, et du coup, c'est vrai que quand tu parles de ton Insta 1,12, ça me rappelle quand on s'est rencontrés il y a trois ans. Ça fait un petit peu la boucle avec le début du podcast. Puisqu'en fait, c'est grâce au réseau social qu'on s'est rencontrés. Et c'est vrai que moi, à l'époque, je voyais cette nana qui avait créé son Instagram 12, qui avait écrit un livre, dont j'avais lu le livre. Et je me suis dit, waouh, cette nana est incroyable. Ce qu'elle véhicule, c'est exactement ce que je cherche à véhiculer aussi. Et c'est magnifique parce que... peut-être que la genèse de tout ce qu'on a créé c'est grâce à Instagram au final merci Instagram moi aussi je suis présente sur les réseaux sous le nom de That Woman Type ce type de femme en anglais. J'ai créé ce compte en 2021, tout début 2021. En fait, ce compte est né d'un vide. Le vide, c'était que j'étais une femme, j'étais une femme dialectique et je manquais de soutien. J'avais envie de rencontrer des femmes comme moi, en fait. Et donc, j'ai créé That Woman Type en me disant... C'est un outil de créer un compte Insta qui parlerait aux femmes, qui me permettrait de rencontrer des femmes diabétiques et surtout un compte qui permettrait de véhiculer une image positive de la femme diabétique, une image dynamique, moderne, souriante, solaire. J'avais envie de rencontrer des femmes comme moi. J'avais besoin aussi d'inspiration. Et donc je me suis dit tiens si sur les réseaux tu te créais ce personnage que tu aimerais rencontrer, ça donnerait quoi ? Et bien ça a donné Datum Type. Et Datum Type a donné naissance à plein d'amitiés magnifiques avec d'autres femmes qui ont fini par donner naissance au DSP3. et finalement ce compte aujourd'hui c'est un outil pour moi immense pour améliorer mon rapport à la maladie et au diabète parce que je partage beaucoup de textes que j'écris qui me permettent un peu de purger mes émotions je partage ce que c'est qu'être une femme diabétique la vie d'une femme diabétique Merci Et donc, j'aime beaucoup parler des sujets qui m'ont tant souffrir par le passé, comme les troubles du comportement alimentaire, comme la charge mentale, le burn-out diabétique que j'ai vécu aussi. Donc, c'est un conte qui, encore aujourd'hui, libère la parole sur ces sujets. Ça crée bien évidemment le pont avec le conte des déesses sucrées parce qu'on véhicule ces mêmes valeurs et on parle des mêmes sujets cruciaux. Et puis aujourd'hui, c'est vrai que comme j'ai déménagé très récemment, je me suis installée en Guadeloupe, j'essaye de donner à ce compte une nouvelle dynamique où j'ai envie de montrer aux femmes diabétiques, mais aussi à tous les diabétiques, sans distinction de genre, que même avec un diabète, on peut réaliser ses rêves. on peut vivre la vie dont on a toujours rêvé, se donner des challenges, sortir de la routine, essayer des choses nouvelles et se tautoriser à être heureux, même avec une maladie chronique.

  • Speaker #2

    Les liens de vos réseaux sociaux, tous vos liens seront dans les notes de l'épisode. Est-ce que vous avez un dernier mot à dire ?

  • Speaker #0

    Juste te remercier pour cet espace de paroles que tu nous as offert, Nathalie. C'est super sympa. Et puis, on espère voir grandir l'assaut de plus en plus, notamment grâce à des petits comme toi. Merci pour ton soutien vraiment inconditionnel. Et puis, aux autres qui nous écoutent, venez, on vous attend. Vous verrez comme on est bien. Venez, venez, venez. Vraiment, on a... On a plein de choses à faire ensemble et je pense que c'est que quand on goûte vraiment aux saveurs de tout ce qu'on fait ensemble, qu'on se rend compte d'à quel point ça fait du bien. Au départ, c'est vrai que beaucoup témoignent du fait que ce soit difficile de sauter comme ça dans le vide et de faire ce genre de rencontres parce que souvent, on a vécu seul, isolé et dans la solitude extrême. vraiment plongé dans la maladie et puis on ne se rend pas trop compte de ce que ça peut représenter de rencontrer des soeurs sucrées comme ça et puis une fois qu'on le fait on se dit mince mais comment j'ai fait pour m'en passer quoi donc voilà écoutez on est là pour vous n'hésitez pas on vous attend je

  • Speaker #1

    ne sais que rajouter à cette magnifique phrase Je vous attends, comme l'a si bien dit Chloé. Et puis, j'ai envie de rajouter, c'est que le début de l'aventure. C'est que le début de l'aventure. Nous, on a encore tellement de choses que l'on souhaite. développer et mettre à procès des femmes qui nous ressemblent. On a créé l'assaut il y a deux ans. Pour nous, c'est un projet de vie. C'est vraiment une mission de vie. On espère qu'il va nous accompagner pendant de nombreuses années. On espère, dans 10 ans, 15 ans, 20 ans, voir le chemin parcouru et avoir vraiment créé des choses. qui auront fait des déclics chez les femmes diabétiques qui auront changé la donne qui auront peut-être aidé à ce que le système de santé soit encore plus inclusif pour toutes les questions liées à la charge mentale et au vécu psycho-émotionnel de la maladie et voilà, rejoignez-nous parce que c'est que le début et on a encore plein plein de choses à vous faire vivre qui seront très belles la maladie, le diabète de type 1, c'est vraiment une maladie dure à vivre. Donc, ne la vivez pas seule. Vivons-la ensemble, transcendons-la et faisons quelque chose de positif.

  • Speaker #2

    Chloé et Elsa, je vous remercie sincèrement pour ce moment de partage et de sororité et longue vie aux déesses sucrées. Au revoir à toutes et à tous et prenez bien soin de vous.

  • Speaker #0

    Salut à tous, à bientôt.

  • Speaker #1

    Merci pour votre écoute, à très vite.

  • Speaker #2

    Je te remercie pour ton écoute. Si cet épisode t'a plu, que tu souhaites soutenir le podcast, je t'invite à le partager autour de toi, à t'abonner pour être averti du prochain épisode, à laisser 5 étoiles et un avis sur ta plateforme d'écoute. Tu as la possibilité aussi de me contacter, soit sur mon compte Instagram, soit par e-mail que tu trouveras dans les notes du podcast. Je te dis à très vite pour un nouvel épisode de Vivre le diabète à la recherche de l'équilibre. Prends bien soin de toi.

Description

Interview de deux femmes exceptionnelles Cloé et Elsa co-fondatrices de l’association “Les Déesses sucrées”, pour toutes les femmes guerrières diabétiques de type 1.

“Pour que plus jamais aucune femme ne souffre seule de la maladie !”


Cette maladie chronique qu'est le diabète de type 1.

  1. Cloé et Elsa pouvez-vous nous parler de votre diabète ?

  2. Comment vous êtes-vous connues ?

  3. Pourquoi les "Déesses Sucrées" ? Y a-t-il un âge limite pour les femmes ?

  4. Qu’est ce que les Déesses Sucrées ? Quelles sont les missions et les actions ? 

  5. Comment devient-on ambassadrice ?

  6. Comment adhérer à l’association ?

  7. De quoi avez-vous besoin ? Que ce soit en moyen humain ou financier.

  8. Les déesses sucrées comme vous-même êtes sur Instagram, pouvez-vous parler de votre présence sur les réseaux sociaux et qu’est ce qu'ils apportent ? 

Un merveilleux moment de partage et de sororité.


Coordonnées des invitées : 

Tous les liens des Déesses Sucrées :  https://taplink.cc/deesses.sucrees

Instagram Cloé : @1.12gl

Instagram Elsa : @ce.type.de.nana

Le livre de Cloé : 1.12 g/l - ma vie avec le diabète


Je t’invite à me contacter par email si tu souhaites partager ton expérience, je serai ravie de partager ton récit dans l'un de mes futurs épisodes, si tu m’y autorises.


Si tu souhaites soutenir le podcast, je t'invite à laisser 5 étoiles et un avis sur Apple Podcast, Spotify ou sur ta plateforme d'écoute préférée !

Cela aide le podcast à parvenir à d'autres personnes concernées par le sujet et à me motiver à produire toujours plus de nouveaux épisodes. Merci ! 😊


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🔵 Me contacter par email : nathalie.vivrelediabete@gmail.com

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🔵 Site internet : www.vivrelediabete.fr

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Crédit musique : Xavier Renucci


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur le podcast Vibre le diabète à la recherche de l'équilibre. Je suis Nathalie, diabétique de type 1 depuis février 2010. Je suis également patient expert et RU, représentante des usagers. Après dix ans de service dévoué dans une association en lien avec le diabète, j'ai décidé de partir vers de nouvelles aventures. En créant ce podcast, je veux continuer à accompagner les patients diabétiques et à partager mon expérience. En outre, en utilisant mon expertise, je veux t'aider à comprendre que plus tu apprends sur le diabète, mieux tu arrives à le gérer efficacement et à améliorer ta qualité de vie avec cette maladie chronique. Je m'adresse à toi qui viens de déclarer un diabète, à toi qui es diabétique de type 1 ou de type 2, ou à toi qui es en pré-diabète. mais aussi à toi qui soutiens et aides, que tu sois parent ou conjoint, etc. Je m'adresse également à toute personne désireuse de savoir ce qu'est le diabète vu par une patiente diabétique. Je te laisse maintenant avec l'épisode du jour. Je suis heureuse d'accueillir Chloé Elsa, cofondatrice des DS Sucré, association pour guerrières diabétiques de type 1. Bonjour Chloé, bonjour Elsa.

  • Speaker #1

    Bonjour.

  • Speaker #2

    Hello, merci de nous accueillir.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Alors, pouvez-vous vous présenter ? Chloé, Elsa.

  • Speaker #2

    Je m'appelle Chloé, j'ai 31 ans, j'habite à Rouen, Normandie, et je vis avec un diabète de type 1 depuis mes 14 ans.

  • Speaker #1

    Et moi je m'appelle Elsa, je suis franco-venusuelienne, originaire de Lyon plus précisément, actuellement installée en Guadeloupe. J'ai 32 ans et j'ai un diabète de type 1 depuis mes 17 ans.

  • Speaker #0

    Alors ce diabète de type 1, comment l'avez-vous vécu ?

  • Speaker #2

    Alors, vaste sujet, grande question. Disons que pour moi, il est arrivé à une époque très charnière de ma vie, puisque l'adolescence, on sait tous que c'est vraiment un âge sujet à beaucoup de remises en question, de souffrances diverses et variées, puisque on déconstruit pour reconstruire. Donc, apprendre qu'on a une maladie à ce moment-là de sa vie, c'est encore plus compliqué, je pense, qu'à un autre âge. Je pense, pour ma part, avoir vécu avec beaucoup de légèreté et d'insouciance sur les premières années. Et puis, tout s'est un petit peu cassé la figure à mon entrée dans l'âge adulte, à l'époque où j'étais à la fac, puisque j'ai notamment souffert de troubles, des conduites alimentaires assez graves, d'anorexie mentale. Donc, à une époque où ma seule réponse et le seul comportement que j'ai su... adopté était l'hyper-contrôle, vraiment dans cette vision d'atteindre la perfection à tout prix. Donc, une période de ma vie qui m'a beaucoup coûté, mais aussi beaucoup appris, puisqu'on en parlera tout à l'heure, mais de cette période-là, je n'ai plus rebondi et ça m'a donné envie de créer et de prendre une revanche. Donc, voilà. Ensuite, j'ai pu cheminer vers plus de tranquillité, d'apaisement d'esprit, grâce à plein de petites choses dont j'aurai l'occasion de vous parler un petit peu plus tard. Mais voilà, une relation assez fluctuante, assez cyclique dans le vécu avec la maladie. Mais grosso modo, ça se découpe un peu comme ça. Voilà, pour ma part.

  • Speaker #1

    Et du coup,

  • Speaker #2

    pour moi,

  • Speaker #1

    on a un peu des histoires à la fois similaires et opposées avec Loé. C'est dans cette complémentarité et ce presque même vécu où on s'est beaucoup retrouvés, ce qui nous a permis de créer le projet des diastucrés. J'ai développé aussi le diabète à l'adolescence, donc à 17 ans. Ça a été un grand coup de massue, comme toute personne que l'on diagnostique d'une maladie chronique. Mais pour autant, j'ai un parcours assez particulier parce que, très peu de temps après l'annonce de mon diabète, on a diagnostiqué à mon papa une maladie très grave, de laquelle il est décédé seulement trois ans après. Du coup, mon parcours avec la maladie a été un peu stoppé, mis en stand-by à ce moment-là, puisque venant d'être diagnostiquée, j'ai à peine eu le temps d'apprendre les bases et de comprendre ce qui m'arrivait, que mon papa tombait malade à son tour, et lui, c'était bien plus grave malheureusement, parce que toute la famille a dû se... se porter vers lui et il est devenu évidemment le centre de l'attention et mon diabète est passé complètement à côté. Donc au départ, je m'étais dit, je le vis bien, j'ai de la chance, c'est une maladie qui me permet de vivre, contrairement à un autre exemple que j'avais face à moi qui était beaucoup plus tragique. Et j'ai vécu un peu dans le déni total de mon diabète et en parallèle, j'ai développé des gros problèmes de comportement alimentaire. à l'inverse de Chloé j'étais pas dans l'hyper contrôle mais j'étais dans l'hyper lâcher prise et du coup j'ai ensuite traîné pendant des années et des années des grosses crises d'hyperphagie qui ont eu évidemment des impacts très importants sur mon diabète et sur ma psyché et puis les dix premières années du diabète entre déni et rébellion puisque le recours à la nourriture était une forme de rébellion aussi contre la maladie. Et pareil, tout comme Chloé, j'ai trouvé une forme d'apaisement et de sérénité après un long chemin et un long parcours. Et on vous expliquera bien évidemment par la suite quelles ont été un peu les clés qui nous ont permis d'en être là aujourd'hui avec une relation qui est beaucoup plus saine et apaisée.

  • Speaker #0

    Alors, pouvez-vous nous dire comment vous vous êtes connus ? Chloé, par exemple ?

  • Speaker #2

    Alors, en fait, il me semble que c'était courant mars, courant 2021, pardon. En début d'année, vers février-mars, c'est là où je voulais en venir. Je pense qu'on se suivait mutuellement depuis un petit temps. En fait, moi, je me souviens que Elsa voyait un petit peu ce qu'elle postait sur Instagram, notamment des vidéos hyper belles, hyper bien élaborées, ce qui est toujours du contenu très positif, très, justement, girl power, vachement motivant, très... très solaire en fait. Et puis, j'avais perçu déjà l'énergie qui émanait du personnage et je me suis toujours dit que ça matchait bien avec ma propre énergie. Donc, je sentais déjà beaucoup de similarités dans nos profils. Et puis, je me souviens qu'à l'époque où elle était hospitalisée, en fait, sur un départage qu'elle avait fait, elle évoquait déjà l'idée de créer une retraite pour femmes. Et en voyant ce commentaire, cette petite note, je m'étais dit que ça se concrétise vraiment. Je pense qu'on a des choses à se dire, Elsa et moi. Et puis, le temps faisant son œuvre, on a commencé à se parler un peu plus régulièrement. Et comme il se trouve qu'on était à ce moment-là toutes les deux sur Paris, On a décidé de se rencontrer en début d'année 2021. Et puis, finalement, ça a été un coup de foudre, je pense, amical. Et au-delà de ça, je pense que vraiment, on a dû se connaître dans une vie ou plusieurs vies antérieures. Il y a vraiment quelque chose de l'ordre un peu cosmique, spirituel qui s'est enclenché. Donc voilà, un vrai coup de cœur, beaucoup de visions, d'ambitions en commun. autour d'une mission de vie, j'ai envie de dire, commune. Et puis, sans vraiment conscientiser, je pense qu'on a commencé à construire un socle. un socle, et ce socle-là, c'était celui d'un grand projet en commun, celui de l'association, sauf qu'à l'époque, c'est vrai qu'on n'avait pas trop ça dans notre viseur. Mais en tout cas, on a compris qu'on voulait rebondir sur nos expériences mutuelles pour justement les mettre à profit, enfin mettre plutôt à profit tous les enseignements qu'on aurait pu tirer pour les femmes, pour éviter que d'autres ne tombent dans les mêmes trous. si tu vois ce que je veux dire. Donc voilà, il y avait ce désir commun de s'inscrire dans un projet hyper... en pouvoirant, en train de sororité et d'amour. Donc la base de l'histoire, c'est un peu ça. Je pense qu'on a toujours été partenaires, sans se le dire, alors qu'on a commencé par être famille. Mais voilà, c'est une amitié qui va au-delà de ça, puisqu'elle nous a réunis pour qu'on puisse planter les petites graines d'un jardin, un vrai jardin. productif et serviable. Donc, voilà un peu l'histoire de la rencontre.

  • Speaker #0

    OK. Du coup, comment est née l'association Elsa ou Chloé ?

  • Speaker #2

    Je vais continuer. Du coup, en fait, à la base, c'est moi, en fait, qui ai eu l'idée de monter un collectif. Voilà, quelque chose de très informel, sans cadre particulier, tu vois. J'ai eu l'idée de fonder quelque chose, un groupe en fait, qui puisse réunir et rassembler des femmes qui me ressemblent. et qui ont la capacité vraiment de me comprendre autour d'un verre, autour d'un café, de manière vraiment décontractée et non contractuelle, vraiment, tu vois, gratuitement. Et puis je me suis dit, au pire, ça réunira une dizaine de femmes et ce sera déjà ça, ce sera mieux que rien. Et puis, en fait, quand j'ai posé les premières pierres de cet édifice, je me suis rendu compte que le manque de soutien sur l'affaire psycho-émotionnelle, le manque de connexion, il était immense. Et que du coup, quand j'ai pris conscience de tout ça et que j'ai réalisé à quel point ce projet-là était pertinent, tout de suite, il y a eu des discussions avec Elsa puisque... Même sans définir notre collaboration, Elsa était déjà un grand appui pour moi dans ce projet. Elle a toujours été là en fait. elle a décidé de me rejoindre officiellement en tant que bras droit sur le truc. Ça s'est fait vraiment très naturellement, c'était évident. Et puis, on a voulu aller plus loin, voir plus grand, viser plus fort et faire des choses vraiment très concrètes qui fait qu'on s'est constitué en association, loi 1901, à peu près un an après, tout simplement pour être plus légitime et pour, justement, comme je viens de le dire, pousser les actions, pousser la démarche, faire d'autres choses plus grandes, plus concrètes, plus belles et plus crédibles aux yeux de tous.

  • Speaker #1

    c'est magnifique quand tu racontes ça me rend droit à 3 ans en arrière quand on s'est rencontré et quand on a créé tout ça et je me dis wow en 3 ans on a fait du chemin et comme tu le dis si bien en fait c'est cette rencontre et cette collaboration elle va au delà de l'amitié c'est comme si c'était plus fort que nous il fallait absolument créer ce quelque chose et quand tu demandes Nathalie comment sont nées les déesses sucrées en fait j'ai envie de vous raconter que c'est une magnifique histoire d'amitié qui en fait s'est transformée en quelque chose de connectif et pour le bien-être général. En fait à la base Chloé et moi on se rend compte qu'on devient très vite amies et on se rend surtout compte que malgré nos différences d'éducation, de vie en général, de culture, de situation familiale, malgré tout ça, le fait d'avoir développé un diabète de type 1 à un âge charnière de nos vies qui était l'adolescence, ça nous a plus ou moins fait vivre le même parcours. Et en fait, on en était bouche bée quand on se racontait nos difficultés avec le diabète parce que malgré toutes nos différences, on sentait que le diabète, c'était un socle commun et on avait vécu à des moments différents exactement les mêmes souffrances, les mêmes détails, les mêmes questionnements. Et à s'en raconter ça et à trouver une personne qui comprend profondément ce qu'on a vécu, on s'est dit, mais c'est fort, c'est puissant. C'est très beau de raconter à quelqu'un ses souffrances et de sentir que ça résonne en l'autre. quasiment instinctivement parce qu'en fait cette même personne a vécu cette même souffrance et le fait de échanger ça ça nous a en quelque sorte guéri c'est presque magique mais le fait de le partager de le verbaliser, de se sentir comprise parce que c'est différent quand on partage ses souffrances à quelqu'un qui n'a pas de diabète même si c'était un projet de la famille, un ami qui nous aime beaucoup Et ça résonnera toujours différemment quand on le raconte à quelqu'un qui l'a vécu dans sa propre chair et qui peut te dire je te comprends Et quand on a vécu ça avec Chloé, on l'a vécu avec d'autres amis aussi. Il faut dire que le collectif s'est formé aussi grâce à d'autres grandes amies diabétiques que nous avons, qui sont aussi connues dans la sphère du diabète. Il y a Célia, Accroche ta charrue à une étoile, Aliriane, Réfectionnali. Virginie du Jardin d'Aubépine, Coco de Coco Paudine, Sophia de Chronique Chronique. Et en fait, à nous sept, quand on a créé ces amitiés très fortes et que ça a déclenché en nous quelque chose de très puissant parce que ça nous a donné la force de guérir certaines blessures qui étaient entrées avec le diabète, on s'est dit mais... On ne peut pas garder cette magie que pour nous. Il faut absolument que d'autres femmes puissent rencontrer d'autres femmes diabétiques et qu'elles vivent ces connexions et qu'elles aussi puissent se guérir à travers ce soutien. qui est en fait innée et magnifique. Et du coup, les déesses sucrées, c'est né de ça, de cette magnifique histoire d'amitié entre plusieurs femmes diabétiques qui avaient cette envie d'aider leurs sœurs.

  • Speaker #2

    et si je peux me permettre je pense que ces amitiés qu'on a eu la chance de construire et de trouver sur notre route nous ont donné accès nous ont été une véritable clé d'entrée vers un monde inconnu jusqu'alors pour nous qui est le monde de la normalité puisque en vivant de manière isolée chacune de nos coins la maladie en fait on a perdu toute notion de ce que c'est d'être normal puisqu'on est toujours un peu la bête noire en communauté à moins de connaître d'autres personnes qui vivent exactement la même chose et lorsque finalement on trouve son plan on se reconnecte à une forme de normalité qu'on a totalement oubliée. Et en fait, cette normalité est complètement salvatrice. Et je pense que c'est le cadeau de la normalité qu'on a envie d'offrir aux autres. Aux autres aussi, en fait. Parce qu'en l'ayant reçu et en l'offrant nous-mêmes, ça nous fait prendre conscience de la préciosité de ce cadeau que c'est d'offrir et de recevoir la normalité. Puisque ça fait si longtemps et... Et que ça fait si mal d'être déconnectée de cette normalité-là. Donc moi, je rejoins à 100% Elsa. Quand elle parle de beauté, c'est le mot qui représente vraiment toute l'initiative des délices sucrées. C'est vraiment beau.

  • Speaker #0

    Oui, je comprends tout à fait.

  • Speaker #2

    Et pourquoi vous avez choisi les mots délices sucrées ? Alors, en fait, j'ai envie de te répondre très instinctivement que le mot les délices sucrées, C'est un véritable pied de nez, en fait. C'est un pied de nez à tous les préjugés qu'on peut entendre sur le diabète. Le fait d'avoir surconsommé du sucre, le fait de ne pas pouvoir en manger d'ailleurs aussi. En fait, je pense qu'on se l'est tellement pris sur le coin du crâne au fil des années qu'on a décidé de l'utiliser, mais cette fois à bon escient. Puisqu'on se moque tellement de nous, puisqu'on est vraiment identifiés comme tels, des bouffeurs de sucre,

  • Speaker #1

    pourquoi pas ?

  • Speaker #2

    utiliser ça, faire un petit un petit clin d'œil à tous ceux qui nous traitent justement de gros consommateurs de sucre et puisque c'est ainsi qu'on nous le nomme et bien pourquoi pas en être fier finalement sauf qu'on va le twister un petit peu et puis on va rajouter un petit peu de divin là-dedans donc d'où le mot déesse puisque nous on se considère vraiment comme tel on est des guerrières on aime bien se définir également sous ce terme là parce que on est tout le temps dans la lutte jour après jour mais il y a plus que ça, on n'est pas que des guerrières on est aussi peut-être parfois connecté à une forme de divin tu vois on n'est pas n'importe quelle meuf on est vraiment des meufs puissantes, surpuissantes voire célestes ça dépend des croyances de chacun mais nous c'est vrai qu'on est quand même un peu que ce soit moi, Elsa ou pas mal de nos amis, on est quand même très connectés à la spiritualité, bien que chacun entende ce qu'il veut par là. Mais voilà, ça nous parlait beaucoup de réunir ces deux termes. On trouvait que c'était plutôt badass, que ça avait de la gueule et que ça nous représentait bien, que c'était vraiment évocateur de notre positionnement et de notre ADN, c'est-à-dire qu'on est des nanas dynamiques, modernes. qu'on en a sous le pied et qu'on ne va certainement pas se laisser écraser justement par une maladie qui, dans sa terminologie, ne nous représente pas du tout. On trouvait que DSU Cré, c'était un petit clin d'œil, c'était punchy, c'était marrant, c'était léger. Et je pense, d'après mes souvenirs, on n'a pas mis très très longtemps à se mettre d'accord sur ça. On trouvait que c'était rigolo que les majuscules D et S forment d'elles-mêmes le mot DS aussi. qui rend pratiques les raccourcis, puisqu'en écrivant DS, ça donne le mot DS aussi. Voilà, il y avait eu d'autres petites idées dans ce genre-là. Finalement, je pense qu'instinctivement, c'est celle qu'on a préférée. Donc, il n'y a pas eu trop de débats autour de ça. Et finalement, aujourd'hui, je pense qu'on est très contentes d'avoir fait ce choix-là. Il suscite toujours beaucoup d'étonnement et d'amusement, ce mot. Mais finalement, c'est ce qu'on a aussi envie d'apporter parce que le diabète est un sujet vachement lourd de base. pas très drôle voilà donc autant souffler un petit peu de positif et d'humour dans tout ça quoi

  • Speaker #1

    Oui, et puis c'était aussi une forme d'hommage à la femme diabétique de type 1 ou femme diabétique vivant sous enculine. C'était une manière de lui donner notre respect, notre admiration, puisque être une femme de nos jours, c'est déjà tout un lot de challenges. Mais être une femme diabétique, c'est encore plus difficile. à gérer au quotidien et ce mot déesse c'était vraiment notre manière de mettre la femme diabétique sur un piédestal et de l'aimer à sa juste valeur et de lui dire si tu viens dans notre clan sache que tu vas être sur un piédestal tu vas être honoré comme on honore une divinité, une déesse et quel que soit ton ton là où tu en es dans le parcours avec la maladie, nous, on va te donner de la force, de la puissance, de l'amour pour que tu deviennes cette déesse qui est déjà en toi.

  • Speaker #2

    C'est vrai qu'on a régulièrement des petits mots, des petits messages de la part d'hommes qui s'étonnent de cette distinction de sexe, de genre, qui ne comprennent pas forcément pourquoi ce parti prie de ne s'adresser qu'aux femmes. Et c'est exactement ça qu'on fait. Moi, je leur explique qu'on a cher des problématiques qui sont communes. mais il y a surtout des problématiques annexes et connexes qui sont beaucoup plus délicates à gérer pour la femme, comme l'a très bien expliqué Elsa. Et puis, l'objectif, ce n'est pas du tout de les desservir, c'est plus de nous servir nous. Donc, c'est un positionnement qui est certes ferme et tranché, mais il y a beaucoup de travail à faire sur la santé mentale de la femme diabétique de type 1, qui doit vraiment... combattre et lutter contre des sujets que les hommes n'ont pas forcément à appréhender, eux, dans leur quotidien. Donc, il ne faut pas... Je profite de l'occasion pour dire aux garçons qui nous écouteraient que ce n'est pas qu'on ne vous aime pas, les mecs. Ce n'est pas du tout ça, bien sûr que non. Bien sûr que non. C'est juste qu'il était important aussi de créer un safe space pour les femmes, pour qu'elles puissent avoir tout l'espace et le temps. dont elles ont besoin pour déposer sur la table des sujets qui sont très intimes et qui sont vraiment inhérents à leur sexe, à leur genre, en fait. Donc voilà, parfois, il faut faire des choix. C'est certain que notre asso n'est pas inclusive dans le sens où elle s'adresse à une typologie de personne, mais c'est pour le bien, justement, de ces personnes-là en question.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a un âge limite ? Est-ce que vous avez mis un âge limite aux personnes, aux femmes qui viennent dans votre association ?

  • Speaker #2

    Alors, pour des raisons légales, déjà, j'ai envie de commencer par te dire qu'on ne peut pas, pour l'instant, accueillir des personnes qui ne sont pas majeures. En revanche, il n'y a pas forcément de limite d'âge, puisque nous, on est ouverte à tout type de partage d'expérience. Et on considère que, justement, les femmes qui vont peut-être être un petit peu plus âgées que nous ont forcément beaucoup de choses très intéressantes à nous partager, puisque ce sont des femmes qui, peut-être, auront eu déjà... plusieurs enfants qui ont traversé plusieurs retraites, qui peut-être ont vécu des ménopause, ou d'autres événements que nous, on est moins susceptibles d'avoir vécu, parce que peu d'expérience dans la vie. Donc en fait, non, il n'y a pas vraiment de limite d'âge, j'ai envie de dire que chacun... chacun fixe sa limite et s'il n'y a pas de feeling ou s'il y a un sentiment de non-adhérence à ce qu'on véhicule nous dans l'assaut c'est ok en fait c'est à chacune de décider si oui ou non elle se retrouve dans ce qu'on propose mais nous en tout cas on accueille vraiment toutes les femmes, peu importe leur âge tant qu'elles ont envie de partager

  • Speaker #1

    Oui, alors je comprends tout à fait ton questionnement, parce que c'est vrai qu'on a une communication qui est assez jeune, on voit sur les coteaux et les vidéos plutôt des jeunes femmes. Comme disait Chloé, on accueille toute femme à partir de 18 ans qui se sent alignée avec ce qu'on propose. Et à ce moment-là, je ne compte plus. L'important, c'est est-ce qu'on partage les mêmes valeurs ? Est-ce qu'on se sent alignée et on raisonne quand on partage quelque chose ? Et là, je ne compte plus. Et sur la troisième, c'est exactement pareil. c'est à dire que là sur cette croisière finalement au final on s'est retrouvé avec un groupe qui a à peu près le même âge on est entre 25 et 35 ans pour les 8 participantes mais ça m'étonnerait pas que sur les prochaines éditions il y ait des femmes plus âgées et que ça marche très bien parce que tout est une question de savoir-être de savoir vivre et l'âge ne compte plus à ce moment là c'est ce que tu partages c'est ce que tu es et voilà

  • Speaker #0

    Alors pouvez-vous nous dire qu'est-ce que les DS sucrés ?

  • Speaker #1

    Alors les DS sucrés, c'est officiellement depuis le 12 août 2022 une association loi 1901 d'intérêt général. Sa mission, c'est de rassembler les femmes diabétiques de type 1 ou diabétiques sous-insulines de France, les connecter, les mettre en lien à travers des événements variés qui sont soit en présentiel, soit en virtuel. Et notre combat se résume en une seule phrase, c'est pour que plus aucune femme ne souffre seule de sa maladie. Notre asso se veut être le pont entre les patientes et les médecins ou thérapeutes qui sont avisés et formés pour pouvoir les prendre en charge. C'est une association dont les missions et la vision sont un peu novatrices, car nous, on va vraiment se capter à la prise en charge psycho-émotionnelle des patients, à l'impact qu'a la gestion de la maladie sur notre charge mentale quotidienne et sur notre psyché. Notre façon, elle prône une prise en charge holistique de la maladie, c'est-à-dire que, comme tu le sais si bien Nathalie, le diabète de type 1, ce ne sont pas que des infections d'influine, des calculs de glucides, la régulation de la glycémie au quotidien. On le sait tous, tous ceux qui vivent avec, on sait que c'est surtout une maladie qui a un énorme impact émotionnel sur soi et qui a forcément des conséquences sur notre vie personnelle, intime, sociale et professionnelle. Et cette maladie qui est... Pour la plupart du temps invisible, si on ne montre pas nos appareils, elle va prendre une place énorme dans la vie du patient. Parfois, la gestion de cette glycémie peut devenir obsessionnelle et malheureusement développer chez beaucoup de personnes des troubles addictifs. D'ailleurs, c'est aussi une des raisons pour lesquelles c'est une asso qui s'adresse aux femmes, parce que dans les études, les études démontrent que les femmes sont plus à même de développer ces troubles-là. Par troubles, j'entends tout ce qui est troubles du comportement alimentaire, troubles obsessionnels, burn-out, diabétiques. Tous ces sujets sont des sujets cruciaux dans notre vie en tant que diabétiques, mais ils sont aussi très tabous. On a souvent du mal à en parler autour de soi parce qu'on a peut-être une forme de honte ou de culpabilité à avoir développé ces troubles-là. Et aussi, voir son endocrino qu'une ou deux fois par an, ce n'est pas suffisant pour être prise en charge sur ces sujets. Donc une des missions de l'ASSO, c'est aussi de lancer l'alerte sur les sujets que je viens d'évoquer. Et de ce fait, on crée du contenu autour de ça, par exemple sur les réseaux sociaux, et on participe à des événements où on va vraiment dire aux professionnels de santé ou au grand public, libérer cette parole, légitimer la souffrance de ceux qui la vivent, et alerter les professionnels de santé sur une prise en charge nécessaire et adaptée, parce que... Par exemple, une personne qui souffre d'un trouble du comportement alimentaire et qui n'a pas d'autres pathologies associées, lorsqu'elle est prise en farde, il va y avoir un protocole qui va lui permettre de guérir de ce trouble. Mais souvent, ces protocoles, je parle des TTA, mais ça peut être aussi sur d'autres troubles, ils ne sont pas du tout adaptés à une personne vivant avec un diabète de type 1, puisque la maladie nécessite un certain contrôle. et la plupart des protocoles qui sont existants déjà pour les personnes qui ont des troubles obsessionnels sont des protocoles qui invitent beaucoup à la séprise, c'est quelque chose qui est très compliqué avec un diabète de type 1 donc nous notre but c'est d'être là où malheureusement à l'heure actuelle il n'y a pas encore assez de choses qui sont mises en place il n'y a pas encore assez de professionnels de santé et de thérapeutes qui sont formés à ça, donc déjà dans un premier temps il faut qu'on les prévienne Allô, attention, il y a vraiment du besoin dans ce champ-là. Et donc créer le lien entre les patientes et les professionnels de santé, mais aussi...

  • Speaker #0

    simplement créer le lien entre les patientes elles-mêmes, entre les femmes elles-mêmes, puisque, comme on le racontait il y a quelques instants, le simple fait de se sentir entourée, écoutée par des personnes qui nous comprennent, c'est déjà guérisseur et c'est déjà très puissant.

  • Speaker #1

    En fait, pour résumer ce que vient d'expliquer brillamment Elsa, effectivement, nous, on veut que les gens sachent que l'ASSO a été créé pour la jeunesse féminine, la communauté féminine atteinte de diabète de type 1, et que l'ASSO œuvre pour réunir ces mêmes femmes, pour trouver un réseau de soutien psychologique solide et surtout accessible à toutes. Et parmi nos missions, si on veut synthétiser tout ça, Vous pourrez dire que nous on est là pour connecter, empouvoirer, fédérer, soutenir et inspirer.

  • Speaker #2

    Et du coup, quelles sont vos actions ?

  • Speaker #0

    Nos actions, c'est principalement créer des projets événementiels. Donc, on fait à la fois des événements en présentiel et des événements en virtuel, puisque l'idée va être donc de réunir et mettre en lien les femmes diabétiques entre elles, puis les patients et les patients de santé. Donc, en gros, nos actions, c'est vraiment de créer ces espaces, créer ces safe spaces, comme on aime bien le dire, pour rassembler cette communauté. Donc, on a plusieurs types d'événements qui sont distillés un peu partout dans l'année et un peu partout en France. On fait beaucoup de meet-ups. Les meet-ups, c'est des événements informels, la plupart du temps qui sont gratuits, où on réserve un lieu sympa dans une ville. Ça peut être un café, un bar, un resto. Et on appelle les femmes de l'association, les femmes de la communauté diabétique, à nous rejoindre. pour un café, pour un verre. Et l'idée, c'est juste de discuter entre nous et de créer ce lien, de se trouver des amis diabétiques, de partager nos expériences. Généralement, on fait un gros meet-up annuel à Paris et à Lyon, qui sont nos villes de cœur à Chloé et moi. Et après, depuis 2023, on a tissé un réseau d'ambassadrices partout en France. Et du coup, elles-mêmes sont à l'initiative de réaliser un ou plusieurs meet-ups dans leur ville pour justement créer les communautés en local. On a aussi par exemple une superbe action avec un prestataire de santé qui nous soutient depuis un bout de temps, c'est Aspen Santé, qui est basée à Toulouse. Et donc par exemple à Toulouse, on organise tous les dimanches des ateliers de bien-être, des cours gratuits de yoga, sophrologie et méditation. et c'est une initiative qui va bientôt faire presque un an et voilà, tous les dimanches, des femmes diabétiques se retrouvent, un dimanche par mois excusez-moi de me tromper un dimanche par mois, on peut avoir un cours de yoga gratuit à Toulouse avec une professeure elle-même diabétique de Titein nous on adore s'entourer des femmes qui vivent la même maladie que nous et qui ont des compétences et qui elles-mêmes aussi ont cette vision de soutenir et d'aider d'autres femmes comme elles. Très souvent, vous allez voir dans nos événements, on va mettre en lumière et mettre en valeur des femmes qui sont elles-mêmes diabétiques de type 1 et qui ont un projet pour la communauté. Et ce sera toujours en lien avec le bien-être et cette prise en charge holistique du diabète, c'est-à-dire tout ce qui va être à l'envers. liées à la sphère psychologique, mais aussi au bien-être physique, on va dire en parallèle de la médecine traditionnelle. On a aussi deux projets PAP qu'on développe depuis 2023 et c'est vrai que ça on en est quand même fiers parce qu'ils viennent un peu synthétiser tout ce que l'on souhaite apporter à nos sœurs, à nos sœurs sucrées. Le premier c'est les Cafés Coating. Les Cafés Coating c'est une initiative qu'on a inventée de toute caisse. Chloé, Laura et moi. Laura, c'est une coach facilitatrice qui a le même diabétique de type 1. Et on a créé, en fait, tous les trois, un atelier qui dure 4h, 4h30. Ça se fait souvent le samedi après-midi. Et cet atelier qui est réservé uniquement à une quinzaine de femmes. On ne va pas au-delà de 15, donc ça reste très qualitatif. On va faire un voyage émotionnel dans lequel à la fois on va permettre de créer du lien entre les femmes qui s'y retrouvent, qui est notre mission première. Donner cette safe space pour qu'elles puissent partager et libérer leurs paroles en toute sécurité. Et en même temps, Laura va leur apporter des outils pour mieux gérer leur variation émotionnelle avec le diabète. Et en fait, c'est comme un accompagnement, j'ai envie de dire semi-privé, semi-collectif, puisque pendant 4 heures on va travailler vraiment sur sa relation au diabète sur ses émotions en rapport au diabète sa relation à soi, son corps sa maladie et à la fin des 4 heures à travers tout un tas de petits ateliers ludiques on va jouer, on va rigoler on va parfois même pleurer on va partager avec 15 autres femmes ce que c'est d'avoir un diabète et ressortir de là avec des clés pour mieux vivre avec la maladie, on l'espère, donner à toutes ces femmes plus de sérénité et de paix dans la gestion de la maladie. Donc ça, c'est un événement, un type d'événement qu'on a... Les projets pilotes ont été faits en 2022 et en 2023, on a lancé la journée des cafés-coatings où on est allé dans plusieurs villes de France, des villes où sont déjà des ambassadrices, pour réaliser ces cafés-coatings. C'était très bon, on a réalisé des cafés-coatings à Paris, à Lyon, à Toulouse, à Besançon, à Bordeaux. et à chaque fois on a du coup grâce aux ambassadrices créé des petites communautés en local de femmes qui même après le café coaching continuent de se voir et continuent de s'apporter ce soutien qui est inné en fait entre femmes diabétiques et cette année on continue la tournée et on va aller dans de nouvelles villes parce que le réseau des ambassadrices fait la vie et du coup on est en train de préparer le calendrier de l'année 2024 on a déjà, Laura et Chloé sont allées à Paris faire un très très bel événement en février et puis on s'apprête bientôt à aller à Lille en avril et d'autres villes vont très vite se distinguer on vous donnera bientôt le calendrier des Cafés Coaching Il faut savoir que c'est un calendrier qui est extensible à l'infini, puisque si par exemple une femme diabétique nous écoute et elle veut devenir ambassadrice de l'assaut, et elle veut qu'il y ait un café coaching chez elle, elle peut nous contacter et on peut s'organiser pour vraiment appeler toutes les compétences et tout le savoir-faire de Chloé et Laura sur place. pour animer un café coaching dans la ville de la personne qui souhaite s'investir là-dedans. Donc voilà, c'est vraiment un projet collaboratif avec nos ambassadrices, nos adhérentes. Et on est très très fiers de ce projet parce qu'on distille un peu partout en France nos bonnes ondes. Et voilà, tous ces petits conseils, tous ces petits outils qui vont permettre à ces femmes de mieux vivre avec la maladie. Et le deuxième projet phare qu'on a lancé en 2023, c'est la Croisière d'Aisne. Pareil, c'est la quintessence de tout ce que l'on souhaite proposer aux femmes diabétiques de type 1. C'est vraiment un séjour totalement hors normes, sur mesure, créé par des femmes diabétiques, pour des femmes diabétiques, c'est toujours ça notre credo. Et l'idée de la Croisière Zéhaine, c'est partir une semaine sur un bateau en Croatie, avec huit femmes diabétiques, encadrées par deux professeurs de yoga. Et pendant une semaine, ça va être un séjour merveilleux dans lequel on va alterner. entre des pratiques de yoga quotidiennes, de la méditation, de la navigation, puisque le but c'est aussi de découvrir les magnifiques îles de la Croatie. Il y a du tourisme, des balades, de la rando. Et toutes ces pratiques, on va dire physiques et sportives, vont s'alterner avec des moments de travail sur soi. où les professeurs vont inviter les femmes présentes sur le bateau à travailler sur leur rapport au diabète, leur rapport à leur corps. Et tout un tas de sujets que l'on aime aborder avec les DSU Cree pour travailler sur soi et justement améliorer ce rapport à la maladie, améliorer ce rapport à notre corps. Et c'est une semaine... On a réalisé la troisième pilote l'année dernière. et ça a été une semaine absolument magnifique et à la fin de cette de cette croisière on s'est dit bon bah voilà on est obligé de faire plein d'éditions et de partager ça avec d'autres femmes Donc la croisière cette année de 2024 aura lieu du 8 au 15 juin et elle est déjà complète. Donc on est super contentes que le bateau soit rempli. Il y a huit femmes géniales, on a un petit clan génial qui va partir en Trois-Six sur ce bateau et on a hâte de voir leurs aventures. Et ça va être une initiative qu'on va réitérer tous les ans. Et si on voit que l'engouement continue, on espère en faire plusieurs par an. Voilà, c'est un petit peu le rêve. Et ensuite, pour finir sur les actions, on a lancé cette nouvelle initiative qui est de créer des événements virtuels à travers une plateforme qui s'appelle Discord. Donc en fait, on a créé, on a utilisé Discord pour créer un forum sur Internet pour que les femmes puissent se rencontrer et échanger tout au long de l'année, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, quand elles ont besoin de partager une info ou de poser une question. Et donc sur Discord, on retrouve une centaine, je pense qu'on est à plus de... plus de 100, je ne sais pas si tu pourras me le valider, mais plus de 100, voire 150 femmes sur Discord à l'heure actuelle. Et on peut se retrouver pour discuter entre femmes dans des salons de discussion qui sont préétablis sur des thèmes qui sont inhérents à nos besoins et nos questionnements quotidiens. Et on se retrouve aussi une fois par mois pour un événement avec Chloé et moi pour parler autour d'un thème qui aura été voté au préalable. et qui permet de faire des rencontres un peu plus soutenues que l'attente de l'événement présentiel. On peut se prouver tous les mois pour se soutenir et s'apporter des conseils. Et puis voilà, dans le reste des actions, nous on… en background, comment dire, en backstage, on continue de créer des liens avec les professionnels de santé, avec les hôpitaux, avec tous les acteurs de la sphère diabète qui ont un impact et une forte influence pour parler des sujets sur lesquels on aime lancer l'alerte et pour continuer de titrer ce réseau de soutien psychologique. et on crée du contenu autour de ça, et on crée les événements pour parler de ça, mais on participe aussi aux événements qui sont créés par d'autres assos pour sensibiliser et informer le public. sur tous ces sujets liés à la charge mentale. On crée du contenu autour de ces sujets pour libérer la parole, inspirer, empouvoir les femmes. Et on participe à des événements, soit que l'on crée nous-mêmes, soit qui sont créés par d'autres associations, pour sensibiliser et informer sur tous ces sujets tabous et cruciaux qui sont liés à la charge mentale et le vécu psycho-émotionnel avec la maladie.

  • Speaker #2

    Pour revenir juste sur les ambassadrices, comment devient-on ambassadrice ?

  • Speaker #1

    Alors comment ? C'est super simple. Juste en prenant contact avec nous, quel que soit le biais de contact, que ce soit sur Insta, par mail ou même sur Discord, le principal, c'est de prendre attache avec nous pour justement nous faire part de sa motivation et vraiment de... de sa conviction en notre projet. Parce que moi, j'ai envie de dire qu'il y a un prérequis qui est justement d'être tellement convaincu par le projet des délais sucrés qu'il faut nous montrer qu'on est capable d'être force de proposition à l'intérieur de cette initiative-là, qu'on a des idées, qu'on a des envies, qu'on a des ambitions. de faire vivre le concept en local et de faire grandir et exister l'assaut en région, si tu veux. Donc voilà, en premier lieu, c'est vraiment une prise de contact. En général, nous, on étudie un petit peu déjà ce qui a été fait ou non en région, sur la région concernée par la demande, sur les potentialités aussi, les opportunités que ça pourrait représenter pour nous. de s'implanter sur la dite région. Et puis après, on va prendre le temps aussi de faire connaissance avec la culture potentielle ambassadrice. pour cerner vraiment son histoire, son profit, ses envies, ce qu'elle peut apporter de plus à l'assaut. Voilà, comme un petit entretien, qu'on n'a pas envie de faire sonner trop formel, mais en tout cas, c'est important aussi pour nous de savoir un petit peu à qui on a affaire. dans l'objectif de créer des liens suffisamment solides et forts. Mais je dirais que comme on est sur un projet qui se co-construit et qui s'alimente en fait, et qui monte en puissance un petit peu grâce aux personnalités et aux compétences de chacune, c'est important que nous, on soit sûrs que toutes les filles qui veulent s'investir à nos côtés ont vraiment le temps, l'envie, les moyens et le peps nécessaire pour le faire, si tu veux. Je pense que tu auras envie de savoir ce que c'est vraiment qu'une ambassadrice, même si Elsa en a un petit peu parlé. En fait, le rôle d'ambassadrice, c'est vraiment celui de porte-parole de l'assaut. C'est vraiment quelqu'un qui va devenir en local représentante de l'assaut. Et du coup, ce titre, il va lui permettre plusieurs choses. Bon, déjà, en toute logique, de faire partie d'un groupe de nanas infaillables. qui y ressemblent et qui seront très vite son réseau numéro un de soutien dans la vie au quotidien avec le diabète. donc ça lui permettra de créer facilement des liens, de partager ses expériences, de faire naître des amitiés, et puis de s'entraider, s'inspirer, inspirer en retour, et puis vraiment se donner du pouvoir et de l'assurance, dans le but qu'elle-même puisse bénéficier de cette facilité à faire évoluer son rapport à la maladie ensemble. Grâce à ce mood très bienveillant et... et cette dimension sororité que nous, on veut vraiment mettre en avant. Ensuite, le rôle d'ambassadrice, ça donne accès à des événements organisés par l'ASSO, à des tarifs qui sont très préférentiels, voire gratuits. Ça lui permet d'avoir accès et de rencontrer des thérapeutes, des professionnels de santé divers et variés. qui pourront l'aider de manière, comme le disait Elsa, tout à fait holistique. C'est-à-dire qu'on va pouvoir s'intéresser à ce qu'elle vit émotionnellement, mais aussi corporellement, puisque nous, on ne dissocie pas du tout, dans notre vision, le corps de l'esprit. Dans notre vision de la santé mentale, c'est intrinsèquement connecté. Et du coup, elle va pouvoir se mettre en relation avec des gens qui potentiellement pourront l'aider. dans la prise en charge de son diabète. Ensuite, devenir ambassadrice, ça permet de soutenir au effort les valeurs de l'association, de les représenter et puis d'être là aussi à certains niveaux pour assister à son développement et y participer. Donc le développement de l'asso, ça peut permettre de justement prendre part à l'élaboration des nombreux projets qu'on imagine ensemble. pour créer ce fameux réseau de soutien psy dont on parle depuis tout à l'heure. Et puis optionnellement, nous on propose aux filles de vraiment s'impliquer de façon ponctuelle ou pérenne dans l'activité de l'assaut en étant justement force de proposition, en ayant des idées novatrices. Nous on est très très très fiant de tout ça. On part du principe qu'on a toutes des choses à apporter. Et donc du coup, le plus les filles seront... investies et auront envie de mettre un petit peu d'elles-mêmes dans les projets de l'assaut, le mieux, puisqu'on pourra avancer plus vite et qu'on pourra aller plus loin en diversifiant vraiment nos actions, si tu veux. Donc voilà à peu près le rôle d'ambassadrice et puis les différentes façons de le devenir. Ce qu'on attend là dans l'immédiat de l'ambassadrice, puisque comme l'a expliqué Elsa, on est vraiment très focus sur notre projet des cafés coaching, c'est de prime abord de constituer une véritable communauté, un petit crew, un gang, qu'elle va inviter d'abord à se rassembler, se réunir dans les conditions qu'elle aura choisies. juste pour fédérer, pour solidifier l'alliance entre les différentes filles. Et puis, quand le noyau est bien constitué et qu'en parallèle, elle a fait aussi tout un travail de prospection, d'éventuels sponsors et de partenaires divers et variés sur la communauté et le concept, nous, une fois qu'on est sécurisé sur l'existence de cette petite communauté et de tout ce qu'il y a autour en termes de soutien, en fait, on va pouvoir envisager d'organiser le fameux café coaching en région. Donc là, devront se préciser plusieurs autres points comme des détails très logiques, le lieu où ça pourra avoir lieu et puis éventuellement le resto ou le bar où on pourra se retrouver après pour justement débriefer et avoir un temps d'échange plus cool et léger. Mais voilà, dans cette optique d'aller jusqu'au bout de notre projet des Cafés Coaching, dans cette tournée qu'on a initiée l'année précédente, on a vraiment besoin que l'ambassadrice se concentre sur le fait de donner naissance à un mouvement. Ça va être le point de départ et la base de toutes les initiatives qui vont pouvoir voir le jour chez elle.

  • Speaker #2

    Justement, puisqu'on parle de partenaires et de sponsors, comment adhérer à l'association et de quoi avez-vous besoin, soit en moyens humains, soit en moyens financiers, ou éventuellement comment vous arrivez à financer l'association ?

  • Speaker #0

    Pour adhérer à l'association, c'est tout simple. Il faut se rendre sur notre site Hello Asso. Soit vous tapez Hello Asso, l'EDS tu crées sur Google, soit vous allez sur notre site Internet ou notre page Instagram et le lien est disponible pour cliquer dessus. Et donc là, pour adhérer, il suffit simplement de payer une cotisation de 10 euros par an. L'adhésion qui serait prise aujourd'hui sera valable jusqu'en novembre 2024 et chaque année en novembre, on renouvelle la cotisation pour rester adhérente. L'adhésion, elle permet de soutenir l'assaut dans ses projets, lui donner plus de poids et de légitimité. Il y a non seulement, évidemment, l'apport financier par la cotisation de 10 euros, mais aussi, plus on a d'adhérentes, plus nous, on peut grandir, on a plus de poids et on a plus de légitimité dans la sphère professionnelle de la santé. Donc, c'est très important pour nous que les filles qui nous... qui nous soutiennent, qui aiment ce qu'on fait, dont les valeurs résonnent avec les nôtres, qu'elles puissent adhérer pour ces deux facteurs-là qui nous permettront d'évoluer. Et aussi, l'adhésion permet tout simplement de participer à tous nos événements, les gratuits, ceux qui sont payants d'avoir des tarifs préférentiels. Et depuis cette année, le fait d'être adhérents permet aussi de... d'avoir accès à notre communauté Discord, qui est la plateforme dont je vous parlais tout à l'heure, qui est un forum privé pour les femmes diabétiques, et dans lequel tous les mois, on organise des rendez-vous mensuels qui sont gratuits et qui sont dédiés uniquement à nos adhérents.

  • Speaker #2

    Est-ce que vous avez besoin de sponsors, de partenaires ? Comment on peut vous aider ?

  • Speaker #1

    Alors, la réponse est oui, mais alors oui en capital, en lettres majuscules, en gras, en surligné, en souligné, en tout ce que tu veux. On a un immense besoin d'être vu, d'être entendu et d'être soutenu en fait par tous les moyens et surtout par tous les maillons de la chaîne. Que ce soit le diabéto, le pharmacien, l'infirmier, le médecin, le thérapeute, les labos, les prestats, les marques diverses et variées. mais aussi les proches, les amis, la famille, les amours, tous ont la capacité d'apporter un petit peu, que ce soit de visibilité, de soutien sous forme de partenariat, de soutien financier ou même de soutien en communication. Nous, on a vraiment besoin d'être soutenus par... plein d'acteurs différents de la sphère. Il faut qu'on soit visible depuis en plus par les médias et par les différents leviers de communication. On a besoin d'être sponsorisés. Donc, par sponsoring, je l'entends surtout, effectivement, le fait d'avoir un peu d'argent pour pouvoir concrétiser vraiment nos projets, les mettre en œuvre. On a besoin de partenaires pour donner du poids et du corps à nos initiatives et pouvoir faire en sorte que notre image de marque soit associée à des acteurs qui sachent nos valeurs et qui sont importants pour nous dans le segment sur lequel on agit. et puis voilà on est vraiment ouverte et encline à considérer tout type de collaboration pour justement nous permettre de grandir et pouvoir concrétiser nos rêves en fait on a la chance d'avoir déjà bénéficié de quelques dons de certains acteurs de santé dans le diabète, ce qui nous permet justement de ne pas rester statique, puisque tout ce qu'on imagine, effectivement, ça a un coût. Le café coaching, ça a un coût pour l'association. En sachant que, puisqu'on est tellement passionnés par ce qu'on fait, jusqu'alors, on a plutôt été dans la sous-estimation de tout ça. pour que ce soit accessible à toutes. Mais en réalité, c'est du temps, c'est de l'investissement, c'est beaucoup de dépenses énergétiques pour nous. et donc l'argent c'est un peu le nerf de la guerre et c'est vrai qu'on ne le refusera jamais ça nous permettra vraiment de rêver concrètement et de pouvoir faire plus de choses donc voilà, que vous soyez ami d'une personne diabétique de type 1 ou que vous fassiez partie de ses proches ou que vous soyez acteur dans le diabète peu importe votre rôle et votre statut on a vraiment besoin de vous sur notre page des loisirs on a une... vraiment une rubrique dédiée aux dons. Donc, il est très simple de nous faire un don. Voilà, même le tout petit don, le plus petit est le bienvenu. Et puis, si vous avez des idées pour nous mettre en avant, nous mettre en valeur, notamment à travers les médias, c'est avec grand plaisir qu'on considérera votre proposition.

  • Speaker #0

    Oui, du coup, tout ce que Chloé dit est très juste. Et si je peux rajouter quelque chose, c'est que jusqu'alors, ça va bientôt faire deux ans que l'association existe. Elle n'existe que par l'investissement purement bénévole de Chloé, moi et des autres personnes, des ambassadrices et des autres partenaires qui nous suivent. sur nos événements et nos projets. Nous, on a plein d'idées, on a plein de projets, on a plein d'envie et surtout des compétences pour réaliser ces projets et toujours apporter plus à la communauté des fans diabétiques. Mais c'est vrai que sans argent, on arrive un peu à la limite de ce que l'on peut donner, nous, en termes d'énergie, de compétences, de temps. et c'est vrai que si on trouve un ou plusieurs partenaires financés qui croient en nous, ce qui serait pour nous le rêve, c'est d'avoir des dons ou des partenariats suffisamment conséquents pour que l'une de nous deux, Chloé ou moi, puissions se salarier de l'assaut et vraiment aller beaucoup plus loin dans tout ce que l'on propose, créer beaucoup plus d'événements, créer plus de retraits. créer toujours plus de liens avec les professionnels de santé et les patientes en souffrance. Voilà, on a des tas d'idées, mais c'est vrai que sans l'argent, c'est compliqué d'aller plus loin. Donc, tous les soutiens sont les bienvenus et surtout, toutes les personnes qui croient en nous et qui ont pu voir ces deux dernières années ce que l'on a créé et qui se disent Ah ! Tiens, ces deux nanas-là, elles en ont tout le pied. C'est très bien qu'on les aide à aller plus loin. Nous, on n'attend que ça, en fait. On n'attend que ça, de pouvoir se donner à 1000% dans l'assaut et que ça puisse vraiment se développer en grand.

  • Speaker #2

    Les déesses sucrées comme vous-même êtes sur Instagram. Pouvez-vous parler de votre présence sur les réseaux sociaux et qu'est-ce qu'ils apportent ?

  • Speaker #1

    On va dire que notre principal réseau social, c'est Instagram, puisque le gros de notre communauté s'y retrouve. Donc c'est le plus pratique pour fédérer effectivement et pour aller chercher les déesses là où elles sont. Donc c'est vraiment notre point de ralliement. Sur Insta, on partage... tout ce qui va être relatif à notre actualité, donc nos projets, nos événements à venir, etc. On fait des récaps des événements qu'on vient d'organiser et de vivre. On peut partager parfois des petites citations inspirationnelles parce qu'on est aussi là pour motiver et inspirer. Donc voilà, c'est principalement ce qu'on fait nous à travers Insta. On y avait aussi fait les portraits des membres du conseil d'administration.

  • Speaker #0

    au tout début. Donc, grosso modo, c'est vraiment cette plateforme-là qu'on utilise le plus pour communiquer sur tout ce qui est relatif à notre activité. Ensuite, on a un site Internet sur Mailchimp. Donc, on a plusieurs rubriques dessus qui expliquent un peu plus en détail chaque initiative entreprise depuis le début. Vraiment les gros trucs. On envoie aussi de temps en temps des newsletters. pour tenir au courant de ce qui passe et de ce qui est attendu aussi des uns et des autres pour nous soutenir. On a aussi évidemment une présence sur Eloasso. Globalement, Eloasso nous permet de mettre en ligne des billetteries à chaque fois qu'on organise un événement, qu'il soit payant ou gratuit. Et puis, Hello Asso nous permet aussi d'héberger, comme je le disais, la rubrique qui permet de recevoir les dons, les dons qui nous permettent effectivement de faire vivre un petit peu le quotidien de l'asso. Donc voilà, Hello Asso, Instagram, Mailchimp, évidemment Discord Nouveauté 2024, où on se retrouve pour blablater au quotidien et une fois par mois en live pour les connexions. qui sont à chaque fois à thème. Et puis, on a regroupé un petit peu tout ça sur notre tap link, qui nous permet de répertorier un peu toutes nos présences. On a également une chaîne YouTube, j'ai failli oublier, mais sur cette chaîne YouTube, on trouve pas mal de nos réels, réels qu'on poste sur Insta. Je pense que j'ai tout dit. Est-ce que j'ai oublié quelque chose, Elsa ? C'est très bien répertorié.

  • Speaker #1

    Aussi sur la chaîne YouTube, il y a une initiative qu'on avait lancée et qu'on continuera à chaque fois qu'on aura des petits temps libres à lui dédier. C'était les DS Talks. On a trois épisodes de DS Talks actuellement en ligne et souvent des petites émissions à thème sur lesquelles Flo et moi... apportons notre expérience et du coup, ça permet aux autres femmes qui ont vécu ces choses-là de se retrouver et de se sentir moins seules par rapport à leurs problématiques. Les DS Talk, c'est quelque chose que, par exemple, on adorerait continuer de développer, mais voilà, ça demande beaucoup de temps.

  • Speaker #2

    Ok, là, nous avons... Donc, vous nous avez parlé de l'insta des DS sucrés. et personnellement vous êtes aussi sur les réseaux sociaux si vous voulez nous en dire un mot

  • Speaker #0

    Chloé ? Alors effectivement, moi j'ai plusieurs casquettes. J'ai commencé avec celle d'autrice, puisque j'ai écrit et fait publier mon témoignage 1,12 g par litre, Ma vie avec le diabète Donc c'est un petit peu comme ça que j'ai fait mes débuts au sein de la communauté. Ensuite, effectivement, cette casquette de présidente d'association. Et puis là, dans mes projets imminents, je suis donc actuellement... en phase de reconversion professionnelle et à deux doigts d'obtenir mon diplôme pour devenir officiellement psychopraticienne en thérapie brève, donc une branche de la psychologie qui s'intéresse à toutes les thérapies qui sont portées sur le corps et sur vraiment des approches un peu novatrices et un petit peu éloignées des visions classiques freudiennes et jungiennes. Et mon projet est très spécifique puisque... je souhaite me spécialiser justement dans l'accompagnement et l'aide des personnes diabétiques de type 1 à surmonter justement toutes les difficultés, les troubles obsessionnels, anxieux, les troubles des conduites alimentaires qu'ils pourraient rencontrer sur leur parcours avec la maladie en ayant moi-même tellement souffert. J'aimerais prendre cette place qui est relativement vide puisque... Très peu de psychologues aujourd'hui ont une connaissance aussi accrue que... que nous, les patients, sur la maladie. Très peu de personnes ont à la fois la connaissance de la pathologie et du trouble, notamment du trouble de la conduite alimentaire. J'ai la chance de connaître les... puisque je les ai vécues quand je les vis, même. Moins les troubles du comportement alimentaire aujourd'hui, mais je vis toujours avec le diabète, sauf preuve du conquêt. Donc, voilà, j'ai cette ambition-là de... de tendre cette main que moi j'aurais adoré pouvoir saisir à l'époque. Je pense que j'ai une carte à jouer et ce sont des thématiques qui me tiennent énormément à cœur. Donc voilà, je voudrais... aller plus loin aujourd'hui dans l'aide que je peux apporter à mes pairs et devenir psychopraticienne, c'est pour moi vraiment la bonne réponse et le chemin le plus évident que je puisse en teinter. Donc, je vais réunifier un petit peu toutes ces casquettes-là et consolider mon personnage. En tout cas, voilà, c'est mon ambition imminente. J'ai aussi, dans les nouveautés récupérées, les droits d'auteur. de mon livre qui était jusqu'alors dispo et publié sous l'égide de mon éditeur Elébor, qui a malheureusement subi une liquidation judiciaire. Donc voilà, je le suis auto-édité maintenant. Donc mon livre est en vente sur Big Cartel. Vous pouvez retrouver le lien sur mon compte Instagram 1.12.gl. Voilà, c'est le seul et unique canal de commercialisation de mon livre aujourd'hui. et puis j'espère bien pouvoir avoir l'occasion d'en écrire un deuxième peut-être bientôt ou peut-être dans un futur moyen ou lointain cette fois avec plutôt la casquette de thérapeute pour pouvoir apporter des véritables solutions et des axes thérapeutiques qui tiennent la route sur les manières d'accompagner un trouble notamment alimentaire avec cette juxtaposition Merci de la maladie qui complexifie énormément le public. Voilà pour moi. Je laisse le micro.

  • Speaker #1

    Oui, et du coup, c'est vrai que quand tu parles de ton Insta 1,12, ça me rappelle quand on s'est rencontrés il y a trois ans. Ça fait un petit peu la boucle avec le début du podcast. Puisqu'en fait, c'est grâce au réseau social qu'on s'est rencontrés. Et c'est vrai que moi, à l'époque, je voyais cette nana qui avait créé son Instagram 12, qui avait écrit un livre, dont j'avais lu le livre. Et je me suis dit, waouh, cette nana est incroyable. Ce qu'elle véhicule, c'est exactement ce que je cherche à véhiculer aussi. Et c'est magnifique parce que... peut-être que la genèse de tout ce qu'on a créé c'est grâce à Instagram au final merci Instagram moi aussi je suis présente sur les réseaux sous le nom de That Woman Type ce type de femme en anglais. J'ai créé ce compte en 2021, tout début 2021. En fait, ce compte est né d'un vide. Le vide, c'était que j'étais une femme, j'étais une femme dialectique et je manquais de soutien. J'avais envie de rencontrer des femmes comme moi, en fait. Et donc, j'ai créé That Woman Type en me disant... C'est un outil de créer un compte Insta qui parlerait aux femmes, qui me permettrait de rencontrer des femmes diabétiques et surtout un compte qui permettrait de véhiculer une image positive de la femme diabétique, une image dynamique, moderne, souriante, solaire. J'avais envie de rencontrer des femmes comme moi. J'avais besoin aussi d'inspiration. Et donc je me suis dit tiens si sur les réseaux tu te créais ce personnage que tu aimerais rencontrer, ça donnerait quoi ? Et bien ça a donné Datum Type. Et Datum Type a donné naissance à plein d'amitiés magnifiques avec d'autres femmes qui ont fini par donner naissance au DSP3. et finalement ce compte aujourd'hui c'est un outil pour moi immense pour améliorer mon rapport à la maladie et au diabète parce que je partage beaucoup de textes que j'écris qui me permettent un peu de purger mes émotions je partage ce que c'est qu'être une femme diabétique la vie d'une femme diabétique Merci Et donc, j'aime beaucoup parler des sujets qui m'ont tant souffrir par le passé, comme les troubles du comportement alimentaire, comme la charge mentale, le burn-out diabétique que j'ai vécu aussi. Donc, c'est un conte qui, encore aujourd'hui, libère la parole sur ces sujets. Ça crée bien évidemment le pont avec le conte des déesses sucrées parce qu'on véhicule ces mêmes valeurs et on parle des mêmes sujets cruciaux. Et puis aujourd'hui, c'est vrai que comme j'ai déménagé très récemment, je me suis installée en Guadeloupe, j'essaye de donner à ce compte une nouvelle dynamique où j'ai envie de montrer aux femmes diabétiques, mais aussi à tous les diabétiques, sans distinction de genre, que même avec un diabète, on peut réaliser ses rêves. on peut vivre la vie dont on a toujours rêvé, se donner des challenges, sortir de la routine, essayer des choses nouvelles et se tautoriser à être heureux, même avec une maladie chronique.

  • Speaker #2

    Les liens de vos réseaux sociaux, tous vos liens seront dans les notes de l'épisode. Est-ce que vous avez un dernier mot à dire ?

  • Speaker #0

    Juste te remercier pour cet espace de paroles que tu nous as offert, Nathalie. C'est super sympa. Et puis, on espère voir grandir l'assaut de plus en plus, notamment grâce à des petits comme toi. Merci pour ton soutien vraiment inconditionnel. Et puis, aux autres qui nous écoutent, venez, on vous attend. Vous verrez comme on est bien. Venez, venez, venez. Vraiment, on a... On a plein de choses à faire ensemble et je pense que c'est que quand on goûte vraiment aux saveurs de tout ce qu'on fait ensemble, qu'on se rend compte d'à quel point ça fait du bien. Au départ, c'est vrai que beaucoup témoignent du fait que ce soit difficile de sauter comme ça dans le vide et de faire ce genre de rencontres parce que souvent, on a vécu seul, isolé et dans la solitude extrême. vraiment plongé dans la maladie et puis on ne se rend pas trop compte de ce que ça peut représenter de rencontrer des soeurs sucrées comme ça et puis une fois qu'on le fait on se dit mince mais comment j'ai fait pour m'en passer quoi donc voilà écoutez on est là pour vous n'hésitez pas on vous attend je

  • Speaker #1

    ne sais que rajouter à cette magnifique phrase Je vous attends, comme l'a si bien dit Chloé. Et puis, j'ai envie de rajouter, c'est que le début de l'aventure. C'est que le début de l'aventure. Nous, on a encore tellement de choses que l'on souhaite. développer et mettre à procès des femmes qui nous ressemblent. On a créé l'assaut il y a deux ans. Pour nous, c'est un projet de vie. C'est vraiment une mission de vie. On espère qu'il va nous accompagner pendant de nombreuses années. On espère, dans 10 ans, 15 ans, 20 ans, voir le chemin parcouru et avoir vraiment créé des choses. qui auront fait des déclics chez les femmes diabétiques qui auront changé la donne qui auront peut-être aidé à ce que le système de santé soit encore plus inclusif pour toutes les questions liées à la charge mentale et au vécu psycho-émotionnel de la maladie et voilà, rejoignez-nous parce que c'est que le début et on a encore plein plein de choses à vous faire vivre qui seront très belles la maladie, le diabète de type 1, c'est vraiment une maladie dure à vivre. Donc, ne la vivez pas seule. Vivons-la ensemble, transcendons-la et faisons quelque chose de positif.

  • Speaker #2

    Chloé et Elsa, je vous remercie sincèrement pour ce moment de partage et de sororité et longue vie aux déesses sucrées. Au revoir à toutes et à tous et prenez bien soin de vous.

  • Speaker #0

    Salut à tous, à bientôt.

  • Speaker #1

    Merci pour votre écoute, à très vite.

  • Speaker #2

    Je te remercie pour ton écoute. Si cet épisode t'a plu, que tu souhaites soutenir le podcast, je t'invite à le partager autour de toi, à t'abonner pour être averti du prochain épisode, à laisser 5 étoiles et un avis sur ta plateforme d'écoute. Tu as la possibilité aussi de me contacter, soit sur mon compte Instagram, soit par e-mail que tu trouveras dans les notes du podcast. Je te dis à très vite pour un nouvel épisode de Vivre le diabète à la recherche de l'équilibre. Prends bien soin de toi.

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