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Vivre le diabète

43. Entreprendre pour la santé : Clotilde et Allyriane, fondatrices de Diabète Alternatives | Vivre le diabète

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34min |25/02/2025
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34min |25/02/2025
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Description

Dans cet épisode de Vivre le diabète, je reçois Clotilde Zaggia et Allyriane Mazars, fondatrices de Diabète Alternatives, un programme d’éducation et d’accompagnement destiné aux diabétiques de type 1.


Comment entreprendre dans le domaine de la santé ? Quels défis faut-il relever pour proposer une approche différente et accompagner les patients autrement ? Clotilde et Allyriane partagent avec nous leur parcours, leur vision et les coulisses de la création de Diabète Alternatives.


👉 Au programme :

✔ Leur histoire et ce qui les a motivées à créer ce programme

✔ L’accompagnement proposé aux patients diabétiques

✔ Les défis de l’entrepreneuriat dans la santé

✔ Leur vision de l’avenir pour Diabète Alternatives


💡 Un épisode inspirant pour toutes celles et ceux qui vivent avec le diabète et explorer de nouvelles approches pour mieux gérer la maladie !


🎙 Si cet épisode vous plaît, pensez à le partager [au moins à une personne], à laisser 5 ⭐, un avis et à vous abonner pour ne rien manquer des prochains épisodes !


🔗 Pour en savoir plus sur Diabète Alternatives, retrouvez-les ici :

Bonne écoute ! 🎧

Prenez bien soin de vous !

“Et n’oubliez pas, plus vous apprenez sur votre maladie, mieux vous la gérez !”


Je t’invite à me contacter par email si tu souhaites partager ton expérience, je serai ravie de partager ton récit dans l'un de mes futurs épisodes.


Tu peux soutenir financièrement mon travail grâce à la plateforme Tipee ICI

https://fr.tipeee.com/vivre-le-diabete

Ou bien tu peux toujours être un relais en partageant mes contenus !  

Je te remercie sincèrement !

_______________________

🔵 Me contacter par email : nathalie.vivrelediabete@gmail.com

🔵 S’abonner à ma newsletter sur : https://podcast.ausha.co/vivre-le-diabete 

🔵 Me rejoindre sur Instagram : Nathalie Paoletti et Vivre le diabète 

🔵 Ma chaîne YouTube : Vivre le diabète

🔵 Site internet : www.vivrelediabete.fr

_______________________

Crédit musique : Xavier Renucci 


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Nathalie

    Bienvenue dans Vivre le diabète à la recherche de l'équilibre, le podcast qui vous accompagne au quotidien avec des conseils, des témoignages et des rencontres inspirantes autour du diabète. Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'accueillir Clotilde Zaggia et Allyriane Mazars, fondatrices de Diabète Alternatives, un programme innovant dédié aux diabétiques de type 1. Elles nous racontent leur parcours, leurs missions et les défis qu'elles ont relevés pour créer ce programme d'éducation et d'accompagnement. Que vous soyez diabétique, proche d'un patient, ou simplement curieux de découvrir comment on peut entreprendre pour la santé, cet épisode est fait pour vous. Je suis Nathalie, diabétique de type 1 depuis février 2010. Je m'adresse à toi qui viens de déclarer un diabète, à toi qui es diabétique de type 1 ou de type 2, ou à toi qui es en pré-diabète, mais aussi à toi qui soutiens et aides, que tu sois parent ou conjoint, etc. Je m'adresse également à toute personne désireuse de savoir ce qu'est le diabète vu par une patiente diabétique. Désormais, tu peux soutenir financièrement mon travail grâce à la plateforme Tipeee dont tu trouveras le lien dans les notes de l'épisode. Ou bien, tu peux toujours être un relais en partageant mes contenus. Je te remercie sincèrement. Et avant de commencer, si cet épisode vous plaît, pensez à le partager autour de vous et à laisser une note ou un commentaire sur votre plateforme d'écoute préférée. Ça m'aide énormément à faire grandir ce podcast et à toucher encore plus de monde. Alors, installez-vous confortablement et plongeons ensemble dans cette conversation inspirante avec Clotilde et Allyriane. Je vous laisse maintenant avec l'épisode du jour. Bonjour Clotilde, bonjour Allyriane.

  • Allyriane et Clotilde

    Bonjour ! Bonjour Nathalie !

  • Nathalie

    Alors, pouvez-vous vous présenter ?

  • Allyriane et Clotilde

    Oui, bien sûr. Du coup, je commence. Alors, moi, c'est Allyriane. J'ai 30 ans et je suis diabétique de type 1 depuis que j'ai 12 ans. Et je suis pas mal investie pour la cause des diabétiques, notamment avec Clotilde, à travers Diabète Alternatives, mais ça, on va en parler. Et j'ai une formation en naturopathie et je me forme actuellement en BTS diététique, pour proposer encore plus d'accompagnement. Et moi, c'est Clotilde. J'ai bientôt 30 ans aussi, là, en avril. Et j'ai quasi 17 ans de diabète derrière moi. Pareil, je me forme aussi au BTS diététique pour devenir pro de santé. Je suis formée à la micronutrition. Et puis, de base, je suis coach santé et professeure de yoga aussi. Et puis, j'accompagne les diabétiques depuis quasi... On voit sur la troisième année, je crois, comme toi, Allyriane et cofondatrice de Diabète Alternatives. On va en parler aujourd'hui.

  • Nathalie

    Justement, en parlant de Diabète Alternatives, pouvez-vous raconter votre parcours et ce qui vous a amené à créer Diabète Alternatives ?

  • Allyriane et Clotilde

    Oui, Clotilde et moi on s'est rencontrées sur les réseaux sociaux il y a 4 ans, 5 ans, plus. Juste, ouais, peut-être. En fait, on a eu beaucoup de discussions à l'époque. On s'intéressait beaucoup à la santé. Je pense qu'on était toutes les deux dans une phase où on avait envie de renouer avec notre diabète et avec tout ce qu'il y avait autour. Parce que le diabète, il y a le traitement, etc. Mais il y a aussi la vie autour. On a eu beaucoup de sujets d'échange sur la gestion du diabète, la santé, l'hygiène de vie. Et c'est ce qui nous a poussés déjà à l'époque à nous dire que ce serait génial de proposer quelque chose un peu différent de ce qu'on a l'habitude de voir dans le suivi du diabète. À l'époque, ça nous paraissait un projet lointain parce qu'on se formait tranquillement, on avait d'autres métiers à l'époque. Mais c'était ce projet qui a pris naissance dans nos esprits et qu'on a concrétisé quelques années plus tard. On a toutes les deux un petit peu galéré à titre personnel aussi avec nos pathologies. Pour nous, le suivi médical hospitalier, Il n'était pas suffisant. Et du coup, on a toujours été, je pense, de nature très curieuse, à toujours fouiller, à toujours se renseigner, se former. Et on s'est dit, pourquoi pas ? On a trouvé nous-mêmes cet équilibre. On s'est dit, pourquoi pas le partager, en faire quelque chose pour aider le plus possible de DT1 et puis rendre aussi accessibles ces ressources. Je pense qu'en fait, on ne trouvait pas forcément de réponse à certaines de nos questions par rapport aux approches un peu alternatives, complémentaires de la santé et dans la gestion du diabète. Et nous, on avait vraiment envie de se former pour comprendre davantage et proposer des solutions qui changent un peu, encore une fois, de ce qu'on avait l'habitude de voir.

  • Nathalie

    Et du coup, il vous est venu l'idée de faire une entreprise, en fait ?

  • Allyriane et Clotilde

    C'est ça, mais à l'époque, on a commencé par un podcast. Notre premier projet, c'était un podcast qui est sorti en 2021. Et en fait, on recevait des personnes qui étaient formées justement à des pratiques un peu alternatives et qui avaient une connaissance du diabète, ou alors des personnes qui témoignaient d'expériences qu'elles avaient eues pour accompagner leur pathologie sur leur hygiène de vie. Et l'idée, c'était de commencer à parler un petit peu de ces sujets-là, de différentes approches à travers ce podcast. Et après, on a créé Diabète Alternatives. Et on a commencé à faire... Bon, on va expliquer ce que c'est Diabète Alternatives. On a commencé à faire un accompagnement de groupe en live. Donc, on faisait vraiment des sessions, pas en présentiel, mais du coup en direct. Et puis après, on en a fait un programme, mais on va en parler, expliquer un petit peu ce que c'est.

  • Nathalie

    Du coup, votre expérience personnelle et votre expérience professionnelle, ça vous a influencé pour votre vision par rapport au diabète et par rapport à son éducation ?

  • Allyriane et Clotilde

    Oui, je pense que dans nos deux cas, on a eu ces phases dans nos vies où le diabète, ça a été compliqué. On ne va pas se mentir, on reste des êtres humains. Et le diabète, ça a été compliqué. Et moi, je sais que j'ai eu personnellement ces phases, peut-être dans ma vie personnelle ou professionnelle où j'avais du mal et je me rendais compte que c'était important de recevoir l'éducation thérapeutique et le soutien dont j'avais besoin par rapport à ma maladie, mais même aussi, moi, j'avais besoin de m'investir pour ma santé et mon diabète et qu'en fait, à un certain stade, ce n'est pas possible de le traîner comme un boulet. Et c'est important de le dire et de le revendiquer aussi. Il y a des choses à faire pour bien vivre sa maladie et c'est important de le prendre en considération et de le faire passer, premier plan aussi dans sa vie ? Oui, tout à fait. Comme on te disait, en fait, oui, c'est notre expérience pour tout d'abord personnel avec les galères, l'éducation qui n'a pas été... En plus, c'était à une époque, on parle d'il y a pratiquement 20 ans en arrière où il n'y avait pas les réseaux, les médecins. Et puis l'éducation thérapeutique en hôpitaux, c'est quand même assez arriéré, des régimes très restrictifs où on était perdu, en fait, on n'avait pas de ressources, on était perdu, livré à nous-mêmes. C'est pour ça qu'on s'est mis à fouiller dans des bouquins, des formations, se rapprocher de certaines personnes. Et je pense que c'est comme ça qu'un peu le projet a grandi et a été créé. Et puis professionnelle, oui, c'est vrai que moi, j'ai commencé à me former, ma toute première formation, c'était professeur de yoga. Où je ne suis plus aujourd'hui avec du recul, je ne suis pas non plus pour tout ce qui a été enseigné, parce qu'il y avait beaucoup de choses pas très fondées, en fait. Et puis aujourd'hui, moi, je suis... très rationnelle et je me base vraiment sur que des faits qui ont été prouvés scientifiques, surtout quand on parle de santé physique ou mentale. Et puis dans ma formation, il y avait quand même cet aspect bien-être, des postures, relaxation, détente du système nerveux. Ça, je le crois fermement. Mais après, il y a plein d'autres choses un peu ésotériques ou un peu perchées où on te dit que tu peux t'auto-guérir. Donc ça, je le laisse un peu de côté. Et puis après, je suis allée vers la micronutrition. Et ça, c'est vraiment... Tout est très prouvé scientifiquement. Donc les micronutriments, c'est vraiment ce qui ne se voit pas dans l'assiette. Les vitamines, les minéraux, les oligo-éléments. Et puis comment on peut réguler des carences, des déficits. Comment on peut améliorer, par exemple, la sensibilité à l'insuline. Donc tout ça, je l'ai fait initialement vraiment pour... moi, mes propres connaissances. Et puis après, j'ai fait plein de liens et de ponts avec le diabète, comme toi, j'imagine, aussi Allyriane avec tes formations. Après, on se dit, en fait, on apprend plein de choses, même sur la physiologie, en biochimie, où tu peux faire des liens et tu te dis, mais ça va aider plein de diabétiques. Puis on a essayé sur nous aussi. Après, voilà, le fait d'essayer aussi sur nous, c'est pas non plus... Ça ne veut pas dire que ça va forcément marché sur les autres personnes. Ce n'est pas un gage de confiance absolue non plus. On a testé des choses qui ont marché sur nous, notre diabète. Mais nous ce qu'on va prôner aussi dans les conseils, c'est des choses assez générales aussi et individualisées parfois.

  • Nathalie

    Et du coup, voilà, on y arrive. Alors, en quoi consiste précisément diabète alternatives ?

  • Allyriane et Clotilde

    Diabète alternatives, c'est un ensemble de ressources qui permettent de proposer des outils pour aider les personnes qui vivent avec un diabète à mieux gérer leur diabète. En fait, c'est des ressources qui touchent à l'hygiène de vie. Donc, on a appelé 360 parce que c'est vraiment un tour complet des piliers principaux de l'hygiène de vie. Ils sont importants pour toute personne, même pour les personnes bien portantes qui n'ont pas forcément de pathologie. Mais on se rend compte qu'ils sont vraiment... pour les personnes qui ont une maladie chronique comme le diabète. Ces piliers sont l'alimentation, l'exercice physique, la gestion du stress et des émotions, et le sommeil. On a souhaité, au travers de ces quatre piliers, proposer des outils et surtout des connaissances, apporter de la connaissance et de la compréhension du corps, du fonctionnement de l'organisme, de la physiologie, etc. pour aider les personnes à se reprendre en main sur ces quatre piliers de l'hygiène de vie. On a créé un programme, comme le disait Clotilde tout à l'heure, qui d'abord était en live. On avait des sessions sur un temps défini où on rencontrait les personnes en vidéoconférence, en échange avec elles. Aujourd'hui, c'est un programme qui est 100% en ligne et en replay. Les personnes peuvent s'inscrire et le réaliser à leur rythme. On va proposer à la fois des conférences théoriques, mais aussi des pratiques de sport, de yoga avec Clotilde, de relaxation. On fait intervenir aussi, bien entendu, des professionnels de santé. Ce n'est pas que nous. On fait intervenir diabétologues, diététiciens, coach sportif spécialisé dans l'éducation sport santé diabète. L'idée, c'est de proposer plein de ressources sur tous ces piliers et plein d'éléments de compréhension pour mieux gérer au quotidien ce diabète et s'y recouvrer surtout dans la gestion globale, retrouver un petit peu où est-ce qu'on se situe et sur quels aspects on a besoin d'aide. C'est ça, c'est vraiment une approche pluridisciplinaire, ce qu'on aurait aimé avoir à la sortie de l'hôpital. On ne nous apprend qu'à gérer notre insuline, compter les glucides. Ok, super. Mais en fait, il y a aussi toute l'hygiène de vie, l'hygiène mentale, physique, qui a un impact considérable sur les glycémies. Donc, on a condensé tout ça dans un programme et on a voulu vraiment le rendre le plus accessible possible. Et ce que tu n'as pas dit aussi, c'est que chaque mois, on rajoute aussi des masterclass. Alors, une, deux, trois, ça dépend aussi du rythme. comment on s'organise, mais des masterclass sur des sujets en live, hyper spécifiques et qui, au fur et à mesure, se rajoutent au programme. Donc, il y a la base avec les quatre piliers, les quatre modules. Et ensuite, toutes les masterclass sont rajoutées. Ces masterclass, c'est soit des personnes qui sont hors du programme, qui veulent venir nous rejoindre juste pour la masterclass. Parfois, elles sont gratuites, parfois, elles sont payantes. Ou alors, des personnes qui sont déjà dans le programme et qui ont accès à ces masterclass. Et dans les masterclass, on parle de... DT1 et SOPK, DT1 et grossesse, DT1 et nutrition du sportif. On va dans des sujets hyper spécifiques, toujours très ciblés, DT1 avec des experts ou des expertes.

  • Nathalie

    Donc on est bien d'accord, les patients qui sont ciblés, ce sont des patients diabétiques de type 1 ?

  • Allyriane et Clotilde

    De type 1 ou insulino-dépendants éventuellement. Après, de toute façon, il n'y a pas vraiment de conseils médicaux à proprement parler qui sont délivrés à travers ce programme, parce que ce n'est pas le but et on n'est pas médecin. Même si on a des diabétos qui interviennent, ce n'est pas du personnalisé, ce n'est pas du thérapeutique personnalisé. Mais par contre, les conseils généraux qu'on donne, c'est plus adapté aux personnes qui vivent avec un diabète en insulino-indépendant effectivement. Les personnes qui ont des traitements médicamentaux, qui sont en pré-diabète, DT2. encore sous insuline, c'est vrai que c'est pas très adapté. Il y aura des choses qui peuvent les aider, notamment sur la nutrition, l'activité physique, mais nous, notre but, c'est aussi de créer un peu quelque chose où tout le monde est plus ou moins pareil, a vraiment les mêmes spécificités, puis de créer aussi un peu une communauté. Alors on dit pas qu'on peut pas former une communauté avec les DT2 ou des personnes qui sont sous traitement médicamenteux, mais il y a quand même des subtilités qui font une... que ce n'est quand même pas la même pathologie, c'est quand même pas les mêmes traitements.

  • Nathalie

    Si je prends par exemple un DT1 qui va s'inscrire à votre programme, comment ça se passe ? Qu'est-ce qu'il doit faire ? Est-ce qu'il y a un déroulé bien défini ? Est-ce qu'il faut qu'il commence par la partie 1, par la partie 2 ? Comment ça marche votre programme ?

  • Allyriane et Clotilde

    Alors déjà, il faut qu'ils se rendent sur le site, donc diabète-alternatives.com. Et donc le programme, il est à 99 euros. Ça, c'est une de nos valeurs aussi, qu'on veut vraiment rendre la santé accessible. Aujourd'hui, sur le marché, il y a plein de programmes, il y a plein de choses, des trucs de coaching, de machins. Il y a vraiment, c'est très, c'est un marché très florissant où il y a des choses vraiment hors de prix, où la santé, au final, n'est plus vraiment accessible. Et nous, ce n'est pas du tout nos valeurs, notre philosophie. Donc on veut vraiment le rendre accessible. Donc 99 euros pour pratiquement plus de 15 heures de formation, plus toutes les masterclass qui s'ajoutent en fait tous les mois. Donc ils ou elles seront sur le site et puis donc achètent ce programme. Et en fait au sein de cette plateforme... Il y a tous les modules avec des PDF, tous les PDF des conférences. On met aussi à disposition des livrets recettes, des petits carnets. Il y a plein de petits outils aussi. Et puis, il n'y a pas vraiment de déroulé. C'est vraiment selon son besoin. S'il sant son point est un peu faible, ça va être l'alimentation, il va cliquer sur le module alimentation. Et puis, au sein de ce module, il va y avoir plein de conférences, de pratiques, de choses, des outils. Donc, c'est vraiment... comme il ou elle le désire. Je ne sais pas ce que tu en penses, Allyriane. Oui, c'est ça. C'est qu'en fait, via un accès où la personne a son espace et est libre de vraiment dérouler le programme déjà à son rythme parce que l'accès, il n'est pas défini dans le temps. Et c'est vraiment, comme on disait tout à l'heure, on essaye d'enrichir le contenu et l'idée, c'est qu'il y ait tout au même endroit et que tout ce qu'on délivre se soit amélioré au fur et à mesure. Donc voilà, il faut s'inscrire. Effectivement, c'est payant. Alors, Clotilde a dit on a choisi un prix qui est accessible. Peut-être qu'il y a des personnes qui ne sauront pas de cet avis. Après, c'est vrai que c'est important pour nous aussi de valoriser notre travail parce que c'est notre travail. Malheureusement, on ne peut pas le faire gratuitement. Aujourd'hui, on n'a pas de prise en charge pour ce type de programme. Peut-être que ça viendra. On aimerait bien, mais d'un côté, on est aussi partisane du côté des personnes qui décident d'investir pour leur santé. C'est un choix. Et ça fait aussi la différence avec les personnes qui ne souhaitent pas le faire. Il n'y a aucun problème avec ça. Le fait qu'on trouve les personnes qui s'investissent au sein du programme, c'est un investissement financier, mais aussi personnel. Et pour nous, c'est important aussi que ces personnes soient OK avec le fait de se dire, voilà, j'investis pour ma santé. Parce qu'en fait, au bout d'un moment, quand tout est gratuit, on ne valorise même plus toutes les ressources qu'on met à disposition. Et ça reste un choix aussi pour nous, que ce soit... payant, puis aussi c'est notre travail. Donc, il faut aussi qu'on se rémunére, mais juste pour revenir sur ce point-là. Et c'est vrai qu'il y a ce truc, si tu payes... aujourd'hui, surtout en France, on a l'habitude que pour la santé, tout soit gratuit. Et il y a des personnes, alors ça va vraiment dépendre des caractères et des volontés aussi de la personne, mais souvent, quand c'est gratuit, on va se dire, on va être moins impliqué. Alors, on ne dit pas que la santé, c'est forcément payant et on est dans un système qui est formidable et on ne remet pas du tout ça en question. Mais c'est vrai que si tu ne payes pas, du coup, tu t'investis. On voit que les personnes peuvent moins s'investir. C'est comme quand on fait des masterclass gratuites. Tu vois que si la personne, elle met 5 ou 10 euros, tu es sûr qu'elle va se pointer. Alors que si elle ne met pas d'argent, il y a souvent beaucoup de personnes qui ne se pointent pas forcément parce que c'est gratuit. Après, si un jour, on a un partenariat, un sponso qui nous dit « Voilà, on sponso votre programme et toutes les personnes y ont accès gratuitement. » ou que les assurances le remboursent. Bien évidemment qu'on sera pour et on aimerait, on adorerait. Mais voilà, on a quand même voulu mettre un prix quand même assez accessible. Pour certaines personnes, ça ne l'est pas forcément. Mais sur nos comptes respectifs, on délivre aussi beaucoup de contenu gratuit. Donc on fait aussi beaucoup de choses à côté. On a fait beaucoup d'événements aussi en présentiel avec Diabète Santé, qui est un prestataire à Paris, des événements qui étaient gratuits. On délivrait aussi beaucoup d'outils. On essaie que tout le monde... puissent quand même s'y retrouver un minimum.

  • Nathalie

    Quels sont les défis les plus fréquents que rencontrent les patients et comment les aidez-vous à les surmonter ?

  • Allyriane et Clotilde

    Je pense que ce qui fait la force aussi de ce qu'on a créé, c'est qu'il y a beaucoup de patients qui ne se sentent pas compris au quotidien. Ils vivent seuls leur diabète et qu'ils ne le vivent pas forcément bien. Il y a un gap entre la théorie, ce qu'on nous enseigne, ce qu'on nous apprend à l'hôpital, comment on nous éduque, comment on nous transmet tous les outils, et la pratique à la maison. Et nous, on a vraiment voulu être cette béquille du quotidien sur toute la partie qui se gère à la maison. Et souvent, les défis, ça va être que les personnes ne savent pas trop où elles se situent dans la gestion de leur diabète, elles sentent que ça ne va pas, les résultats montrent que ça ne va pas, mais elles ne savent pas par quel bout prendre les choses pour faire en sorte que ça aille mieux. Et nous, on est là pour les aider un petit peu à structurer au quotidien. Voilà, se dire, aujourd'hui, t'en es là, tu veux aller là, voilà quelques outils, prends ce que t'as à prendre, on y va progressivement, on y va ensemble, mais on y va. Et en fait, je pense que c'est ça, c'est que les personnes, elles ont besoin de se sentir écoutées, comprises, de se sentir appartenir à une communauté et d'avoir des outils vraiment adaptables dans le quotidien. Pas juste la théorie qu'on a à l'hôpital, non, on est dans le côté pratique du quotidien. Et en plus, on enseigne aussi de la théorie, mais aussi beaucoup de pratique. Pour nous, c'est ce qui fait un petit peu la force par rapport au défi du quotidien. Et ce qu'on aime bien faire aussi, c'est de vulgariser des choses qui sont parfois compliquées, que ce soit au niveau physiologique, au niveau de la compréhension par exemple sur l'impact de tel ou tel aliment, de l'impact du cortisol sur les glycémies, tout ça. Des notions qu'on n'apprend pas forcément à l'hôpital, qu'on ne nous enseigne pas ou qu'on n'en parle pas du tout, et on apprend ça des années plus tard. Et nous, on est un peu là aussi pour vous dire, voilà, ton corps, il fonctionne comme ça, tu as cette pathologie tel aliment va avoir tel impact, telle activité physique va avoir tel impact, voilà quelques solutions que tu peux mettre en place. Donc des fois c'est très pratique, mais avec beaucoup d'explications théoriques et de vulgarisation. On veut vraiment aussi rendre accessible le fonctionnement de cette pathologie qui est quand même complexe et qui impacte en fait tous nos fonctionnements, tous nos métabolismes. Et ça, à part penser que l'insuline sert seulement à... réguler la glycémie, les personnes diabétiques de type 1, c'est un peu la réalité, ne savent pas vraiment les autres rôles ou en tout cas tout ce qu'on peut faire à côté. Parce qu'il y a plein de choses qu'on peut faire à côté où on peut vraiment avoir cette posture dont on aime bien parler de proactivité, d'être vraiment responsable, acteur, actrice de sa santé, plutôt qu'être hyper passif, passif et d'écouter ce que va nous dire le ou la diabétologue. Ce qu'il faut, il faut aussi écouter ce que nous disent les pros de santé, bien évidemment. Mais il y a plein de choses qu'on peut mettre en place pour aller bien et ne pas subir aussi la pathologie.

  • Nathalie

    Quelles ont été les plus grandes difficultés, s'il y en a eu, des difficultés que vous avez rencontrées en lançant votre projet ?

  • Allyriane et Clotilde

    Alors, il y en a eu deux principalement. La première, c'est les personnes qui nous ont un petit peu attaquées quand on a sorti ce programme. On ne va citer personne et ce n'est pas du tout le but. Et puis aujourd'hui, nous, on travaille bien dans nos baskets, dans ce qu'on fait. On ne veut pas créer plus de drama. Mais il y a des personnes qui sont actrices, notamment dans la sphère DT1, et qui ont pu un peu nous attaquer pour qu'elles se prennent, elles, à sortir un programme payant. Elles ont la science infuse à diffuser un peu leurs savoirs, à se prendre pour des expertes du diabète. On a pu nous reprocher un petit peu ça et au début nous ça nous faisait quand même un peu de mal parce que c'est quand même un projet où on y met tout notre coeur, toutes nos formations notre temps, beaucoup d'énergie c'est un projet d'une vie et quand c'est reçu par des personnes notamment des femmes en plus et qui sont aussi DT1 et qui reçoivent un petit peu le truc comme ça, ça nous a fait un petit peu de mal quand même pas nous remettre en question parce qu'on sait ce qu'on fait on sait ce qu'on veut mais ça a pu nous heurter, c'est ça le mot. Donc voilà, et puis aujourd'hui, on en est arrivé un petit peu à la conclusion. En fait, on sait ce qu'on fait, on sait comment on aide les personnes, il y a des résultats, on voit le bien qu'on fait. Ça va correspondre à certaines personnes, ça ne va pas correspondre à certaines personnes. Et puis voilà, il en faut pour tout. Mais on reste en tout cas très focus sur notre but ultime, c'est d'aider les personnes DT1 à aller mieux, tout simplement. Donc ça, première difficulté. Et puis, deuxième difficulté, c'est qu'au début, c'était beaucoup de temps, beaucoup d'énergie, beaucoup d'organisation pour, au final, ne pas vraiment se rémunérer. Donc, c'est quand même aussi un challenge parce qu'on a des loyers où il faut qu'on se nourrisse. Donc, au début, c'est vrai que, mais comme dans tout projet, quand tu te lances au début, tu galères un peu. Donc, c'est vrai que, puis c'est fluctuant parce que du coup, ça va dépendre aussi des personnes qui vont rejoindre le programme. Mais c'est comme la vie d'auto-entrepreneuse/entrepreneurs, c'est ça aussi, c'est le défi. Ce n'est pas le salariat où tu es bien tranquille dans ton truc. Donc ça, c'est le défi, mais je pense, de n'importe quelle entreprise au final quand tu te lances. Et puis voilà, mais ça reste quand même un projet passion, de cœur, de vie, comme on a dit tout à l'heure. Donc on reste hyper motivés et hyper focus sur ce qu'on fait et nos buts. Je ne sais pas si tu veux rajouter quelque chose, Allyriane. Oui, et puis je pense que les personnes se rendent... pas compte de tout l'investissement que c'est, de temps, d'argent aussi. Enfin voilà, ce projet, quand tu lances un projet de cette ampleur, t'as des frais réels aussi. C'est beaucoup de temps, c'est de l'argent. Et à côté, on délivre aussi beaucoup de choses qui ne sont pas payantes. Et c'est vrai que quand on peut recevoir des attaques ou quoi, en fait, on se dit on s'investit corps et âme dans ce projet et les personnes ne se rendent pas forcément compte de ce que ça représente. pour nous, c'est notre quotidien et on ne fait pas que ça à côté. C'est vrai que voilà. Mais après, nous, comme disait Clotilde, je pense qu'on est hyper à notre place. On est hyper heureuse de ce qu'on fait. Ça fait totalement sens et on avance et on est tellement heureuse des retours qu'on a qu'en fait, c'est le principal pour nous.

  • Nathalie

    Du coup, quelle a été votre plus grande satisfaction depuis le lancement de Diabète Alternatives ?

  • Allyriane et Clotilde

    Clairement, c'est les retours qu'on a eus. Savoir qu'on a eu un impact positif dans la vie de certaines personnes qui vivent avec un diabète. Quand des personnes qui ont participé au programme nous partagent leurs courbes, qui se sont améliorées, leurs ressentis, leurs petites victoires du quotidien. Parfois, on a des personnes qui nous... nous livre des vrais témoignages de situations du quotidien qui ont pu changer pour elle grâce à nos conseils. Ça, franchement, ça n'a pas de prix. C'est vraiment le genre d'élément qui nous fait nous dire qu'on est à notre place et qu'on aime vraiment ce qu'on fait, qu'on est vraiment heureuse de le faire. Je pense que Clotilde et moi, on a plein d'exemples que ce soit des personnes qui ont des glycémies, des pourcentages dans la cible qui ont doublé, voire triplé sur plusieurs mois grâce au changement d'hygiène de vie, des personnes qu'on a rencontrées pendant des événements et qui nous ont remercié chaleureusement, les larmes aux yeux. On a des beaux exemples, je pense, de l'impact qu'on a. Quand on est un peu la tête dans le guidon du quotidien, on travaille, on essaye de suivre la cadence entre les réseaux sociaux, le programme qu'il faut améliorer, etc. On prend le temps d'apprécier les retours qu'on a et on se dit, ah ouais, ça vaut vraiment le coup. Ça, c'est la plus grande satisfaction et ça restera, je pense, la plus grande satisfaction de ce projet. C'est clair, c'est pour ça qu'on le fait. C'est vraiment l'impact qu'on va délivrer, que ce soit nous ou vraiment des experts issus du programme, des conseils lorsqu'ils vont les mettre en place que tu as vraiment un impact sur la vie des personnes, comment elles se sentent. Et ce n'est pas que des pourcentages dans la cible, c'est aussi comment elles se sentent mentalement, dans leur corps, dans leur confiance en elles, comment elles avancent, comment la vie est plus douce avec le diabète, qui est une maladie tellement complexe et qui peut générer tellement de souffrance. Et de te dire, en fait, tu peux vivre avec ton diabète plutôt tranquillement, même s'il y a des jours de merde, on ne va pas se mentir. Globalement, tu peux quand même trouver cet équilibre, faire tout ce que tu veux, en mettant des choses simples et rien de farfelu, comme on peut voir plein de méthodes, de trucs à la con. Il y a tellement de choses aujourd'hui sur les réseaux. Nous, on reste quand même dans des choses assez simples, scientifiquement fondées et très accessibles. Et en fait, ça a un impact considérable sur la vie des personnes. Et ça, c'est trop beau.

  • Nathalie

    Et du coup, comment voyez-vous l'évolution de Diabète Alternatives dans les prochaines années ?

  • Allyriane et Clotilde

    Alors, il y a des projets qu'on ne peut pas trop dévoiler pour l'instant aujourd'hui, notamment une grosse collaboration. On dévoilera, c'est cette année que ça va se passer, donc une grosse collaboration où on va potentiellement matérialiser quelque chose. Donc voilà, on verra bien ce que ça va donner, mais là, on va travailler dans les contrats. Voilà, ça va arriver. Et puis, on aimerait bien aussi, à terme, faire des... comme des séjours en fait vraiment en présentiel sur 3-4 jours et pourquoi pas prendre une journée, un module où on va donner des conférences, des pratiques. En fait, comme une mini-formation où on va passer 2-3-4 jours ensemble selon ce qui est possible dans un endroit. Et puis voilà, manger ensemble, se marrer aussi. On n'est pas que là pour apprendre des choses, mais aussi pour créer du lien. Et de faire des espèces de mini-formations pour des personnes qui veulent en savoir plus sur leur propre gestion du diabète. Et à terme, alors ça, ça sera plus tard, et c'est pour ça aussi qu'on se forme pour devenir professionnel de santé, pourquoi pas former aussi des pros de santé ou des personnes qui aimeraient accompagner d'autres DT1 aussi, pour rendre en fait plus accessible cette maladie qui est très complexe, très spécifique à des personnes qui aiment, elles-mêmes aimeraient accompagner. Donc, ça peut être des médecins, des infirmiers, donner des clés qui pourraient justement les aider, faire une mini-formation pour aider les pros et les aider à accompagner mieux les DT1 parce que c'est là aussi que tout passe, l'éducation thérapeutique. Mais ça, ça sera dans, je pense, plusieurs années. Mais on y pense, on y pense beaucoup. Mais dans l'idée, c'est ce programme qu'on a, on veut vraiment que ce soit une référence. C'est vraiment notre objectif, une vraie référence. Où dedans, c'est une boîte à outils qui est accessible à tous les diabétiques, insulino-indépendants, qui cherchent des alternatives pour les aider au quotidien. L'idée, c'est qu'on a créé cette boîte et au fil des années, on l'a remplie, on l'a remplie, on l'a remplie, on l'a remplie. Et on la distribue, on la distribue, on la distribue pour que tous les diabétiques puissent mieux vivre leur diabète. C'est notre objectif depuis le jour 1, depuis qu'on se connaît, et ça changera pas.

  • Nathalie

    Où et comment peut-on accéder à votre programme ? Très précisément. Alors très précisément, soit sur notre site internet directement, donc c'est diabète-alternatives.com. Donc là, vous avez notre site internet où vous avez toutes les infos et toutes les actualités aussi. C'est-à-dire que comme on l'a dit, tous les mois, on a des lives, des masterclass. Donc il y a une rubrique spécifique où les gens peuvent s'inscrire. Ils ont l'information sur toute l'actualité. Mais il y a aussi toute l'information sur le programme. C'est ici qu'on s'inscrit et qu'on accède à son espace de formation. Autrement sur les réseaux sociaux nous on est sur Instagram donc on a notre compte diabetes.alternatives où là on essaye de délivrer du contenu assez régulièrement et aussi avec nos comptes à toutes les deux donc Clotilde c'est mercimoncorps et moi c'est affectionally toujours sur Instagram et on essaye d'enrichir quotidiennement d'informations tous ces comptes là on essaye de les faire vivre aussi c'est la partie gratuite aussi de tout notre contenu et... et une partie aussi qui permet d'entretenir un peu cette communauté qu'on a créée depuis toutes ces années. On est pas mal hyperactifs sur les réseaux, donc n'hésitez pas, juste si vous ne voulez pas forcément participer au programme, d'aller sur ces réseaux, et ça donne un aperçu de ce qu'on prône aussi dans le programme. Vous êtes très actives sur les réseaux sociaux, et c'est vrai que c'est comme ça que je vous ai connues. Et que j'ai appris plein de choses aussi. C'est vrai que c'est très, très, très intéressant. Puis la communauté, c'est quand même quelque chose de fort et qui aide toutes les personnes,

  • Clotilde

    Franchement. On reste aussi ferme, on ne se prend pas pour... Je ne sais pas qui, on reste très accessible. Si les personnes aussi veulent nous envoyer des messages, si elles veulent des petits conseils. Après, on n'a pas de réponse à tout. On n'a pas la science infuse non plus. Quand on ne sait pas, on dit clairement qu'on ne sait pas. On redirige. mais si on peut en tout cas donner des astuces des conseils si la personne ne nous demande pas non plus une consultation d'une heure par message sur Instagram, on répond quand même très volontiers ou juste parfois c'est des toutes petites questions et puis il n'y a vraiment pas de questions bêtes, c'est vrai que parfois les personnes n'osent pas ou nous envoient des petits messages hyper timides je ne sais pas t'envoyer ce message mais est-ce que tu sais, je ne sais pas, peu importe la question mais on répond très volontiers même si elles veulent nous envoyer des mails on reste quand même ... on est comme tout le monde et on répond hyper volontiers avec plaisir

  • Nathalie

    Est-ce que Allyriane tu veux aussi dire un petit mot en conclusion ?

  • Allyriane et Clotilde

    En conclusion si, en conclusion merci de nous avoir donné la parole pour présenter ce projet parce que c'est vraiment notre projet de coeur et on y croit à fond et on est très très heureuse de... des résultats qu'on a et de pouvoir proposer ça aujourd'hui. Et vraiment, on espère pouvoir le faire grandir encore et encore. Voilà, merci à toutes les personnes qui nous soutiennent aussi, d'ailleurs. Ça fait vraiment plaisir et c'est vraiment important pour nous. C'est clair. Et merci, Nathalie, de nous avoir reçus. Et bravo pour toi aussi, ce que tu fais, tout ton travail. On sait, l'investissement, d'avoir un podcast, d'interviewer les gens, de faire des posts, tout ça. C'est aussi beaucoup de boulot, donc merci beaucoup. Ouais.

  • Nathalie

    Et voilà, c'est la fin de cet échange passionnant avec Clotilde et Allyriane. J'espère que leur parcours et leur engagement avec Diabète Alternatives vous auront inspiré et peut-être même donné envie d'explorer de nouvelles approches pour mieux vivre avec le diabète. Si vous souhaitez en savoir plus sur leur programme et leur travail, je vous invite à les suivre et à découvrir Diabète Alternatives. Vous trouverez toutes les coordonnées dans les notes de l'épisode. Au revoir à toutes et à tous et prenez bien soin de vous !

  • Allyriane et Clotilde

    Merci Nathalie, au revoir. Merci beaucoup, merci Nathalie.

  • Nathalie

    Je te remercie pour ton écoute. Si cet épisode t'a plu, que tu souhaites soutenir le podcast, je t'invite à le partager autour de toi, à t'abonner pour être averti du prochain épisode, à laisser 5 étoiles et un avis sur ta plateforme d'écoute. Tu as la possibilité aussi de me contacter, soit sur mon compte Instagram, soit par e-mail que tu trouveras dans les notes du podcast. Je te dis à très vite pour un nouvel épisode de Vivre le diabète à la recherche de l'équilibre. Prends bien soin de toi.

Chapters

  • Présentation

    01:55

  • Création de Diabète Alternatives

    03:00

  • Leur vision du diabète et de son éducation

    05:55

  • En quoi consiste Diabète Alternatives ?

    09:26

  • Quels sont les patients ciblés ?

    12:31

  • Comment fonctionne le programme ?

    13:43

  • Quels sont les défis que rencontrent les patients ?

    18:14

  • Quelles ont été les plus grandes difficultés ?

    21:13

  • Quelles ont été les plus grandes satisfactions ?

    24:45

  • Evolution de Diabète Alternatives

    27:27

  • Comment accéder au programme ?

    29:54

  • Conclusion

    31:04

Description

Dans cet épisode de Vivre le diabète, je reçois Clotilde Zaggia et Allyriane Mazars, fondatrices de Diabète Alternatives, un programme d’éducation et d’accompagnement destiné aux diabétiques de type 1.


Comment entreprendre dans le domaine de la santé ? Quels défis faut-il relever pour proposer une approche différente et accompagner les patients autrement ? Clotilde et Allyriane partagent avec nous leur parcours, leur vision et les coulisses de la création de Diabète Alternatives.


👉 Au programme :

✔ Leur histoire et ce qui les a motivées à créer ce programme

✔ L’accompagnement proposé aux patients diabétiques

✔ Les défis de l’entrepreneuriat dans la santé

✔ Leur vision de l’avenir pour Diabète Alternatives


💡 Un épisode inspirant pour toutes celles et ceux qui vivent avec le diabète et explorer de nouvelles approches pour mieux gérer la maladie !


🎙 Si cet épisode vous plaît, pensez à le partager [au moins à une personne], à laisser 5 ⭐, un avis et à vous abonner pour ne rien manquer des prochains épisodes !


🔗 Pour en savoir plus sur Diabète Alternatives, retrouvez-les ici :

Bonne écoute ! 🎧

Prenez bien soin de vous !

“Et n’oubliez pas, plus vous apprenez sur votre maladie, mieux vous la gérez !”


Je t’invite à me contacter par email si tu souhaites partager ton expérience, je serai ravie de partager ton récit dans l'un de mes futurs épisodes.


Tu peux soutenir financièrement mon travail grâce à la plateforme Tipee ICI

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Ou bien tu peux toujours être un relais en partageant mes contenus !  

Je te remercie sincèrement !

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🔵 Me contacter par email : nathalie.vivrelediabete@gmail.com

🔵 S’abonner à ma newsletter sur : https://podcast.ausha.co/vivre-le-diabete 

🔵 Me rejoindre sur Instagram : Nathalie Paoletti et Vivre le diabète 

🔵 Ma chaîne YouTube : Vivre le diabète

🔵 Site internet : www.vivrelediabete.fr

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Crédit musique : Xavier Renucci 


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Nathalie

    Bienvenue dans Vivre le diabète à la recherche de l'équilibre, le podcast qui vous accompagne au quotidien avec des conseils, des témoignages et des rencontres inspirantes autour du diabète. Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'accueillir Clotilde Zaggia et Allyriane Mazars, fondatrices de Diabète Alternatives, un programme innovant dédié aux diabétiques de type 1. Elles nous racontent leur parcours, leurs missions et les défis qu'elles ont relevés pour créer ce programme d'éducation et d'accompagnement. Que vous soyez diabétique, proche d'un patient, ou simplement curieux de découvrir comment on peut entreprendre pour la santé, cet épisode est fait pour vous. Je suis Nathalie, diabétique de type 1 depuis février 2010. Je m'adresse à toi qui viens de déclarer un diabète, à toi qui es diabétique de type 1 ou de type 2, ou à toi qui es en pré-diabète, mais aussi à toi qui soutiens et aides, que tu sois parent ou conjoint, etc. Je m'adresse également à toute personne désireuse de savoir ce qu'est le diabète vu par une patiente diabétique. Désormais, tu peux soutenir financièrement mon travail grâce à la plateforme Tipeee dont tu trouveras le lien dans les notes de l'épisode. Ou bien, tu peux toujours être un relais en partageant mes contenus. Je te remercie sincèrement. Et avant de commencer, si cet épisode vous plaît, pensez à le partager autour de vous et à laisser une note ou un commentaire sur votre plateforme d'écoute préférée. Ça m'aide énormément à faire grandir ce podcast et à toucher encore plus de monde. Alors, installez-vous confortablement et plongeons ensemble dans cette conversation inspirante avec Clotilde et Allyriane. Je vous laisse maintenant avec l'épisode du jour. Bonjour Clotilde, bonjour Allyriane.

  • Allyriane et Clotilde

    Bonjour ! Bonjour Nathalie !

  • Nathalie

    Alors, pouvez-vous vous présenter ?

  • Allyriane et Clotilde

    Oui, bien sûr. Du coup, je commence. Alors, moi, c'est Allyriane. J'ai 30 ans et je suis diabétique de type 1 depuis que j'ai 12 ans. Et je suis pas mal investie pour la cause des diabétiques, notamment avec Clotilde, à travers Diabète Alternatives, mais ça, on va en parler. Et j'ai une formation en naturopathie et je me forme actuellement en BTS diététique, pour proposer encore plus d'accompagnement. Et moi, c'est Clotilde. J'ai bientôt 30 ans aussi, là, en avril. Et j'ai quasi 17 ans de diabète derrière moi. Pareil, je me forme aussi au BTS diététique pour devenir pro de santé. Je suis formée à la micronutrition. Et puis, de base, je suis coach santé et professeure de yoga aussi. Et puis, j'accompagne les diabétiques depuis quasi... On voit sur la troisième année, je crois, comme toi, Allyriane et cofondatrice de Diabète Alternatives. On va en parler aujourd'hui.

  • Nathalie

    Justement, en parlant de Diabète Alternatives, pouvez-vous raconter votre parcours et ce qui vous a amené à créer Diabète Alternatives ?

  • Allyriane et Clotilde

    Oui, Clotilde et moi on s'est rencontrées sur les réseaux sociaux il y a 4 ans, 5 ans, plus. Juste, ouais, peut-être. En fait, on a eu beaucoup de discussions à l'époque. On s'intéressait beaucoup à la santé. Je pense qu'on était toutes les deux dans une phase où on avait envie de renouer avec notre diabète et avec tout ce qu'il y avait autour. Parce que le diabète, il y a le traitement, etc. Mais il y a aussi la vie autour. On a eu beaucoup de sujets d'échange sur la gestion du diabète, la santé, l'hygiène de vie. Et c'est ce qui nous a poussés déjà à l'époque à nous dire que ce serait génial de proposer quelque chose un peu différent de ce qu'on a l'habitude de voir dans le suivi du diabète. À l'époque, ça nous paraissait un projet lointain parce qu'on se formait tranquillement, on avait d'autres métiers à l'époque. Mais c'était ce projet qui a pris naissance dans nos esprits et qu'on a concrétisé quelques années plus tard. On a toutes les deux un petit peu galéré à titre personnel aussi avec nos pathologies. Pour nous, le suivi médical hospitalier, Il n'était pas suffisant. Et du coup, on a toujours été, je pense, de nature très curieuse, à toujours fouiller, à toujours se renseigner, se former. Et on s'est dit, pourquoi pas ? On a trouvé nous-mêmes cet équilibre. On s'est dit, pourquoi pas le partager, en faire quelque chose pour aider le plus possible de DT1 et puis rendre aussi accessibles ces ressources. Je pense qu'en fait, on ne trouvait pas forcément de réponse à certaines de nos questions par rapport aux approches un peu alternatives, complémentaires de la santé et dans la gestion du diabète. Et nous, on avait vraiment envie de se former pour comprendre davantage et proposer des solutions qui changent un peu, encore une fois, de ce qu'on avait l'habitude de voir.

  • Nathalie

    Et du coup, il vous est venu l'idée de faire une entreprise, en fait ?

  • Allyriane et Clotilde

    C'est ça, mais à l'époque, on a commencé par un podcast. Notre premier projet, c'était un podcast qui est sorti en 2021. Et en fait, on recevait des personnes qui étaient formées justement à des pratiques un peu alternatives et qui avaient une connaissance du diabète, ou alors des personnes qui témoignaient d'expériences qu'elles avaient eues pour accompagner leur pathologie sur leur hygiène de vie. Et l'idée, c'était de commencer à parler un petit peu de ces sujets-là, de différentes approches à travers ce podcast. Et après, on a créé Diabète Alternatives. Et on a commencé à faire... Bon, on va expliquer ce que c'est Diabète Alternatives. On a commencé à faire un accompagnement de groupe en live. Donc, on faisait vraiment des sessions, pas en présentiel, mais du coup en direct. Et puis après, on en a fait un programme, mais on va en parler, expliquer un petit peu ce que c'est.

  • Nathalie

    Du coup, votre expérience personnelle et votre expérience professionnelle, ça vous a influencé pour votre vision par rapport au diabète et par rapport à son éducation ?

  • Allyriane et Clotilde

    Oui, je pense que dans nos deux cas, on a eu ces phases dans nos vies où le diabète, ça a été compliqué. On ne va pas se mentir, on reste des êtres humains. Et le diabète, ça a été compliqué. Et moi, je sais que j'ai eu personnellement ces phases, peut-être dans ma vie personnelle ou professionnelle où j'avais du mal et je me rendais compte que c'était important de recevoir l'éducation thérapeutique et le soutien dont j'avais besoin par rapport à ma maladie, mais même aussi, moi, j'avais besoin de m'investir pour ma santé et mon diabète et qu'en fait, à un certain stade, ce n'est pas possible de le traîner comme un boulet. Et c'est important de le dire et de le revendiquer aussi. Il y a des choses à faire pour bien vivre sa maladie et c'est important de le prendre en considération et de le faire passer, premier plan aussi dans sa vie ? Oui, tout à fait. Comme on te disait, en fait, oui, c'est notre expérience pour tout d'abord personnel avec les galères, l'éducation qui n'a pas été... En plus, c'était à une époque, on parle d'il y a pratiquement 20 ans en arrière où il n'y avait pas les réseaux, les médecins. Et puis l'éducation thérapeutique en hôpitaux, c'est quand même assez arriéré, des régimes très restrictifs où on était perdu, en fait, on n'avait pas de ressources, on était perdu, livré à nous-mêmes. C'est pour ça qu'on s'est mis à fouiller dans des bouquins, des formations, se rapprocher de certaines personnes. Et je pense que c'est comme ça qu'un peu le projet a grandi et a été créé. Et puis professionnelle, oui, c'est vrai que moi, j'ai commencé à me former, ma toute première formation, c'était professeur de yoga. Où je ne suis plus aujourd'hui avec du recul, je ne suis pas non plus pour tout ce qui a été enseigné, parce qu'il y avait beaucoup de choses pas très fondées, en fait. Et puis aujourd'hui, moi, je suis... très rationnelle et je me base vraiment sur que des faits qui ont été prouvés scientifiques, surtout quand on parle de santé physique ou mentale. Et puis dans ma formation, il y avait quand même cet aspect bien-être, des postures, relaxation, détente du système nerveux. Ça, je le crois fermement. Mais après, il y a plein d'autres choses un peu ésotériques ou un peu perchées où on te dit que tu peux t'auto-guérir. Donc ça, je le laisse un peu de côté. Et puis après, je suis allée vers la micronutrition. Et ça, c'est vraiment... Tout est très prouvé scientifiquement. Donc les micronutriments, c'est vraiment ce qui ne se voit pas dans l'assiette. Les vitamines, les minéraux, les oligo-éléments. Et puis comment on peut réguler des carences, des déficits. Comment on peut améliorer, par exemple, la sensibilité à l'insuline. Donc tout ça, je l'ai fait initialement vraiment pour... moi, mes propres connaissances. Et puis après, j'ai fait plein de liens et de ponts avec le diabète, comme toi, j'imagine, aussi Allyriane avec tes formations. Après, on se dit, en fait, on apprend plein de choses, même sur la physiologie, en biochimie, où tu peux faire des liens et tu te dis, mais ça va aider plein de diabétiques. Puis on a essayé sur nous aussi. Après, voilà, le fait d'essayer aussi sur nous, c'est pas non plus... Ça ne veut pas dire que ça va forcément marché sur les autres personnes. Ce n'est pas un gage de confiance absolue non plus. On a testé des choses qui ont marché sur nous, notre diabète. Mais nous ce qu'on va prôner aussi dans les conseils, c'est des choses assez générales aussi et individualisées parfois.

  • Nathalie

    Et du coup, voilà, on y arrive. Alors, en quoi consiste précisément diabète alternatives ?

  • Allyriane et Clotilde

    Diabète alternatives, c'est un ensemble de ressources qui permettent de proposer des outils pour aider les personnes qui vivent avec un diabète à mieux gérer leur diabète. En fait, c'est des ressources qui touchent à l'hygiène de vie. Donc, on a appelé 360 parce que c'est vraiment un tour complet des piliers principaux de l'hygiène de vie. Ils sont importants pour toute personne, même pour les personnes bien portantes qui n'ont pas forcément de pathologie. Mais on se rend compte qu'ils sont vraiment... pour les personnes qui ont une maladie chronique comme le diabète. Ces piliers sont l'alimentation, l'exercice physique, la gestion du stress et des émotions, et le sommeil. On a souhaité, au travers de ces quatre piliers, proposer des outils et surtout des connaissances, apporter de la connaissance et de la compréhension du corps, du fonctionnement de l'organisme, de la physiologie, etc. pour aider les personnes à se reprendre en main sur ces quatre piliers de l'hygiène de vie. On a créé un programme, comme le disait Clotilde tout à l'heure, qui d'abord était en live. On avait des sessions sur un temps défini où on rencontrait les personnes en vidéoconférence, en échange avec elles. Aujourd'hui, c'est un programme qui est 100% en ligne et en replay. Les personnes peuvent s'inscrire et le réaliser à leur rythme. On va proposer à la fois des conférences théoriques, mais aussi des pratiques de sport, de yoga avec Clotilde, de relaxation. On fait intervenir aussi, bien entendu, des professionnels de santé. Ce n'est pas que nous. On fait intervenir diabétologues, diététiciens, coach sportif spécialisé dans l'éducation sport santé diabète. L'idée, c'est de proposer plein de ressources sur tous ces piliers et plein d'éléments de compréhension pour mieux gérer au quotidien ce diabète et s'y recouvrer surtout dans la gestion globale, retrouver un petit peu où est-ce qu'on se situe et sur quels aspects on a besoin d'aide. C'est ça, c'est vraiment une approche pluridisciplinaire, ce qu'on aurait aimé avoir à la sortie de l'hôpital. On ne nous apprend qu'à gérer notre insuline, compter les glucides. Ok, super. Mais en fait, il y a aussi toute l'hygiène de vie, l'hygiène mentale, physique, qui a un impact considérable sur les glycémies. Donc, on a condensé tout ça dans un programme et on a voulu vraiment le rendre le plus accessible possible. Et ce que tu n'as pas dit aussi, c'est que chaque mois, on rajoute aussi des masterclass. Alors, une, deux, trois, ça dépend aussi du rythme. comment on s'organise, mais des masterclass sur des sujets en live, hyper spécifiques et qui, au fur et à mesure, se rajoutent au programme. Donc, il y a la base avec les quatre piliers, les quatre modules. Et ensuite, toutes les masterclass sont rajoutées. Ces masterclass, c'est soit des personnes qui sont hors du programme, qui veulent venir nous rejoindre juste pour la masterclass. Parfois, elles sont gratuites, parfois, elles sont payantes. Ou alors, des personnes qui sont déjà dans le programme et qui ont accès à ces masterclass. Et dans les masterclass, on parle de... DT1 et SOPK, DT1 et grossesse, DT1 et nutrition du sportif. On va dans des sujets hyper spécifiques, toujours très ciblés, DT1 avec des experts ou des expertes.

  • Nathalie

    Donc on est bien d'accord, les patients qui sont ciblés, ce sont des patients diabétiques de type 1 ?

  • Allyriane et Clotilde

    De type 1 ou insulino-dépendants éventuellement. Après, de toute façon, il n'y a pas vraiment de conseils médicaux à proprement parler qui sont délivrés à travers ce programme, parce que ce n'est pas le but et on n'est pas médecin. Même si on a des diabétos qui interviennent, ce n'est pas du personnalisé, ce n'est pas du thérapeutique personnalisé. Mais par contre, les conseils généraux qu'on donne, c'est plus adapté aux personnes qui vivent avec un diabète en insulino-indépendant effectivement. Les personnes qui ont des traitements médicamentaux, qui sont en pré-diabète, DT2. encore sous insuline, c'est vrai que c'est pas très adapté. Il y aura des choses qui peuvent les aider, notamment sur la nutrition, l'activité physique, mais nous, notre but, c'est aussi de créer un peu quelque chose où tout le monde est plus ou moins pareil, a vraiment les mêmes spécificités, puis de créer aussi un peu une communauté. Alors on dit pas qu'on peut pas former une communauté avec les DT2 ou des personnes qui sont sous traitement médicamenteux, mais il y a quand même des subtilités qui font une... que ce n'est quand même pas la même pathologie, c'est quand même pas les mêmes traitements.

  • Nathalie

    Si je prends par exemple un DT1 qui va s'inscrire à votre programme, comment ça se passe ? Qu'est-ce qu'il doit faire ? Est-ce qu'il y a un déroulé bien défini ? Est-ce qu'il faut qu'il commence par la partie 1, par la partie 2 ? Comment ça marche votre programme ?

  • Allyriane et Clotilde

    Alors déjà, il faut qu'ils se rendent sur le site, donc diabète-alternatives.com. Et donc le programme, il est à 99 euros. Ça, c'est une de nos valeurs aussi, qu'on veut vraiment rendre la santé accessible. Aujourd'hui, sur le marché, il y a plein de programmes, il y a plein de choses, des trucs de coaching, de machins. Il y a vraiment, c'est très, c'est un marché très florissant où il y a des choses vraiment hors de prix, où la santé, au final, n'est plus vraiment accessible. Et nous, ce n'est pas du tout nos valeurs, notre philosophie. Donc on veut vraiment le rendre accessible. Donc 99 euros pour pratiquement plus de 15 heures de formation, plus toutes les masterclass qui s'ajoutent en fait tous les mois. Donc ils ou elles seront sur le site et puis donc achètent ce programme. Et en fait au sein de cette plateforme... Il y a tous les modules avec des PDF, tous les PDF des conférences. On met aussi à disposition des livrets recettes, des petits carnets. Il y a plein de petits outils aussi. Et puis, il n'y a pas vraiment de déroulé. C'est vraiment selon son besoin. S'il sant son point est un peu faible, ça va être l'alimentation, il va cliquer sur le module alimentation. Et puis, au sein de ce module, il va y avoir plein de conférences, de pratiques, de choses, des outils. Donc, c'est vraiment... comme il ou elle le désire. Je ne sais pas ce que tu en penses, Allyriane. Oui, c'est ça. C'est qu'en fait, via un accès où la personne a son espace et est libre de vraiment dérouler le programme déjà à son rythme parce que l'accès, il n'est pas défini dans le temps. Et c'est vraiment, comme on disait tout à l'heure, on essaye d'enrichir le contenu et l'idée, c'est qu'il y ait tout au même endroit et que tout ce qu'on délivre se soit amélioré au fur et à mesure. Donc voilà, il faut s'inscrire. Effectivement, c'est payant. Alors, Clotilde a dit on a choisi un prix qui est accessible. Peut-être qu'il y a des personnes qui ne sauront pas de cet avis. Après, c'est vrai que c'est important pour nous aussi de valoriser notre travail parce que c'est notre travail. Malheureusement, on ne peut pas le faire gratuitement. Aujourd'hui, on n'a pas de prise en charge pour ce type de programme. Peut-être que ça viendra. On aimerait bien, mais d'un côté, on est aussi partisane du côté des personnes qui décident d'investir pour leur santé. C'est un choix. Et ça fait aussi la différence avec les personnes qui ne souhaitent pas le faire. Il n'y a aucun problème avec ça. Le fait qu'on trouve les personnes qui s'investissent au sein du programme, c'est un investissement financier, mais aussi personnel. Et pour nous, c'est important aussi que ces personnes soient OK avec le fait de se dire, voilà, j'investis pour ma santé. Parce qu'en fait, au bout d'un moment, quand tout est gratuit, on ne valorise même plus toutes les ressources qu'on met à disposition. Et ça reste un choix aussi pour nous, que ce soit... payant, puis aussi c'est notre travail. Donc, il faut aussi qu'on se rémunére, mais juste pour revenir sur ce point-là. Et c'est vrai qu'il y a ce truc, si tu payes... aujourd'hui, surtout en France, on a l'habitude que pour la santé, tout soit gratuit. Et il y a des personnes, alors ça va vraiment dépendre des caractères et des volontés aussi de la personne, mais souvent, quand c'est gratuit, on va se dire, on va être moins impliqué. Alors, on ne dit pas que la santé, c'est forcément payant et on est dans un système qui est formidable et on ne remet pas du tout ça en question. Mais c'est vrai que si tu ne payes pas, du coup, tu t'investis. On voit que les personnes peuvent moins s'investir. C'est comme quand on fait des masterclass gratuites. Tu vois que si la personne, elle met 5 ou 10 euros, tu es sûr qu'elle va se pointer. Alors que si elle ne met pas d'argent, il y a souvent beaucoup de personnes qui ne se pointent pas forcément parce que c'est gratuit. Après, si un jour, on a un partenariat, un sponso qui nous dit « Voilà, on sponso votre programme et toutes les personnes y ont accès gratuitement. » ou que les assurances le remboursent. Bien évidemment qu'on sera pour et on aimerait, on adorerait. Mais voilà, on a quand même voulu mettre un prix quand même assez accessible. Pour certaines personnes, ça ne l'est pas forcément. Mais sur nos comptes respectifs, on délivre aussi beaucoup de contenu gratuit. Donc on fait aussi beaucoup de choses à côté. On a fait beaucoup d'événements aussi en présentiel avec Diabète Santé, qui est un prestataire à Paris, des événements qui étaient gratuits. On délivrait aussi beaucoup d'outils. On essaie que tout le monde... puissent quand même s'y retrouver un minimum.

  • Nathalie

    Quels sont les défis les plus fréquents que rencontrent les patients et comment les aidez-vous à les surmonter ?

  • Allyriane et Clotilde

    Je pense que ce qui fait la force aussi de ce qu'on a créé, c'est qu'il y a beaucoup de patients qui ne se sentent pas compris au quotidien. Ils vivent seuls leur diabète et qu'ils ne le vivent pas forcément bien. Il y a un gap entre la théorie, ce qu'on nous enseigne, ce qu'on nous apprend à l'hôpital, comment on nous éduque, comment on nous transmet tous les outils, et la pratique à la maison. Et nous, on a vraiment voulu être cette béquille du quotidien sur toute la partie qui se gère à la maison. Et souvent, les défis, ça va être que les personnes ne savent pas trop où elles se situent dans la gestion de leur diabète, elles sentent que ça ne va pas, les résultats montrent que ça ne va pas, mais elles ne savent pas par quel bout prendre les choses pour faire en sorte que ça aille mieux. Et nous, on est là pour les aider un petit peu à structurer au quotidien. Voilà, se dire, aujourd'hui, t'en es là, tu veux aller là, voilà quelques outils, prends ce que t'as à prendre, on y va progressivement, on y va ensemble, mais on y va. Et en fait, je pense que c'est ça, c'est que les personnes, elles ont besoin de se sentir écoutées, comprises, de se sentir appartenir à une communauté et d'avoir des outils vraiment adaptables dans le quotidien. Pas juste la théorie qu'on a à l'hôpital, non, on est dans le côté pratique du quotidien. Et en plus, on enseigne aussi de la théorie, mais aussi beaucoup de pratique. Pour nous, c'est ce qui fait un petit peu la force par rapport au défi du quotidien. Et ce qu'on aime bien faire aussi, c'est de vulgariser des choses qui sont parfois compliquées, que ce soit au niveau physiologique, au niveau de la compréhension par exemple sur l'impact de tel ou tel aliment, de l'impact du cortisol sur les glycémies, tout ça. Des notions qu'on n'apprend pas forcément à l'hôpital, qu'on ne nous enseigne pas ou qu'on n'en parle pas du tout, et on apprend ça des années plus tard. Et nous, on est un peu là aussi pour vous dire, voilà, ton corps, il fonctionne comme ça, tu as cette pathologie tel aliment va avoir tel impact, telle activité physique va avoir tel impact, voilà quelques solutions que tu peux mettre en place. Donc des fois c'est très pratique, mais avec beaucoup d'explications théoriques et de vulgarisation. On veut vraiment aussi rendre accessible le fonctionnement de cette pathologie qui est quand même complexe et qui impacte en fait tous nos fonctionnements, tous nos métabolismes. Et ça, à part penser que l'insuline sert seulement à... réguler la glycémie, les personnes diabétiques de type 1, c'est un peu la réalité, ne savent pas vraiment les autres rôles ou en tout cas tout ce qu'on peut faire à côté. Parce qu'il y a plein de choses qu'on peut faire à côté où on peut vraiment avoir cette posture dont on aime bien parler de proactivité, d'être vraiment responsable, acteur, actrice de sa santé, plutôt qu'être hyper passif, passif et d'écouter ce que va nous dire le ou la diabétologue. Ce qu'il faut, il faut aussi écouter ce que nous disent les pros de santé, bien évidemment. Mais il y a plein de choses qu'on peut mettre en place pour aller bien et ne pas subir aussi la pathologie.

  • Nathalie

    Quelles ont été les plus grandes difficultés, s'il y en a eu, des difficultés que vous avez rencontrées en lançant votre projet ?

  • Allyriane et Clotilde

    Alors, il y en a eu deux principalement. La première, c'est les personnes qui nous ont un petit peu attaquées quand on a sorti ce programme. On ne va citer personne et ce n'est pas du tout le but. Et puis aujourd'hui, nous, on travaille bien dans nos baskets, dans ce qu'on fait. On ne veut pas créer plus de drama. Mais il y a des personnes qui sont actrices, notamment dans la sphère DT1, et qui ont pu un peu nous attaquer pour qu'elles se prennent, elles, à sortir un programme payant. Elles ont la science infuse à diffuser un peu leurs savoirs, à se prendre pour des expertes du diabète. On a pu nous reprocher un petit peu ça et au début nous ça nous faisait quand même un peu de mal parce que c'est quand même un projet où on y met tout notre coeur, toutes nos formations notre temps, beaucoup d'énergie c'est un projet d'une vie et quand c'est reçu par des personnes notamment des femmes en plus et qui sont aussi DT1 et qui reçoivent un petit peu le truc comme ça, ça nous a fait un petit peu de mal quand même pas nous remettre en question parce qu'on sait ce qu'on fait on sait ce qu'on veut mais ça a pu nous heurter, c'est ça le mot. Donc voilà, et puis aujourd'hui, on en est arrivé un petit peu à la conclusion. En fait, on sait ce qu'on fait, on sait comment on aide les personnes, il y a des résultats, on voit le bien qu'on fait. Ça va correspondre à certaines personnes, ça ne va pas correspondre à certaines personnes. Et puis voilà, il en faut pour tout. Mais on reste en tout cas très focus sur notre but ultime, c'est d'aider les personnes DT1 à aller mieux, tout simplement. Donc ça, première difficulté. Et puis, deuxième difficulté, c'est qu'au début, c'était beaucoup de temps, beaucoup d'énergie, beaucoup d'organisation pour, au final, ne pas vraiment se rémunérer. Donc, c'est quand même aussi un challenge parce qu'on a des loyers où il faut qu'on se nourrisse. Donc, au début, c'est vrai que, mais comme dans tout projet, quand tu te lances au début, tu galères un peu. Donc, c'est vrai que, puis c'est fluctuant parce que du coup, ça va dépendre aussi des personnes qui vont rejoindre le programme. Mais c'est comme la vie d'auto-entrepreneuse/entrepreneurs, c'est ça aussi, c'est le défi. Ce n'est pas le salariat où tu es bien tranquille dans ton truc. Donc ça, c'est le défi, mais je pense, de n'importe quelle entreprise au final quand tu te lances. Et puis voilà, mais ça reste quand même un projet passion, de cœur, de vie, comme on a dit tout à l'heure. Donc on reste hyper motivés et hyper focus sur ce qu'on fait et nos buts. Je ne sais pas si tu veux rajouter quelque chose, Allyriane. Oui, et puis je pense que les personnes se rendent... pas compte de tout l'investissement que c'est, de temps, d'argent aussi. Enfin voilà, ce projet, quand tu lances un projet de cette ampleur, t'as des frais réels aussi. C'est beaucoup de temps, c'est de l'argent. Et à côté, on délivre aussi beaucoup de choses qui ne sont pas payantes. Et c'est vrai que quand on peut recevoir des attaques ou quoi, en fait, on se dit on s'investit corps et âme dans ce projet et les personnes ne se rendent pas forcément compte de ce que ça représente. pour nous, c'est notre quotidien et on ne fait pas que ça à côté. C'est vrai que voilà. Mais après, nous, comme disait Clotilde, je pense qu'on est hyper à notre place. On est hyper heureuse de ce qu'on fait. Ça fait totalement sens et on avance et on est tellement heureuse des retours qu'on a qu'en fait, c'est le principal pour nous.

  • Nathalie

    Du coup, quelle a été votre plus grande satisfaction depuis le lancement de Diabète Alternatives ?

  • Allyriane et Clotilde

    Clairement, c'est les retours qu'on a eus. Savoir qu'on a eu un impact positif dans la vie de certaines personnes qui vivent avec un diabète. Quand des personnes qui ont participé au programme nous partagent leurs courbes, qui se sont améliorées, leurs ressentis, leurs petites victoires du quotidien. Parfois, on a des personnes qui nous... nous livre des vrais témoignages de situations du quotidien qui ont pu changer pour elle grâce à nos conseils. Ça, franchement, ça n'a pas de prix. C'est vraiment le genre d'élément qui nous fait nous dire qu'on est à notre place et qu'on aime vraiment ce qu'on fait, qu'on est vraiment heureuse de le faire. Je pense que Clotilde et moi, on a plein d'exemples que ce soit des personnes qui ont des glycémies, des pourcentages dans la cible qui ont doublé, voire triplé sur plusieurs mois grâce au changement d'hygiène de vie, des personnes qu'on a rencontrées pendant des événements et qui nous ont remercié chaleureusement, les larmes aux yeux. On a des beaux exemples, je pense, de l'impact qu'on a. Quand on est un peu la tête dans le guidon du quotidien, on travaille, on essaye de suivre la cadence entre les réseaux sociaux, le programme qu'il faut améliorer, etc. On prend le temps d'apprécier les retours qu'on a et on se dit, ah ouais, ça vaut vraiment le coup. Ça, c'est la plus grande satisfaction et ça restera, je pense, la plus grande satisfaction de ce projet. C'est clair, c'est pour ça qu'on le fait. C'est vraiment l'impact qu'on va délivrer, que ce soit nous ou vraiment des experts issus du programme, des conseils lorsqu'ils vont les mettre en place que tu as vraiment un impact sur la vie des personnes, comment elles se sentent. Et ce n'est pas que des pourcentages dans la cible, c'est aussi comment elles se sentent mentalement, dans leur corps, dans leur confiance en elles, comment elles avancent, comment la vie est plus douce avec le diabète, qui est une maladie tellement complexe et qui peut générer tellement de souffrance. Et de te dire, en fait, tu peux vivre avec ton diabète plutôt tranquillement, même s'il y a des jours de merde, on ne va pas se mentir. Globalement, tu peux quand même trouver cet équilibre, faire tout ce que tu veux, en mettant des choses simples et rien de farfelu, comme on peut voir plein de méthodes, de trucs à la con. Il y a tellement de choses aujourd'hui sur les réseaux. Nous, on reste quand même dans des choses assez simples, scientifiquement fondées et très accessibles. Et en fait, ça a un impact considérable sur la vie des personnes. Et ça, c'est trop beau.

  • Nathalie

    Et du coup, comment voyez-vous l'évolution de Diabète Alternatives dans les prochaines années ?

  • Allyriane et Clotilde

    Alors, il y a des projets qu'on ne peut pas trop dévoiler pour l'instant aujourd'hui, notamment une grosse collaboration. On dévoilera, c'est cette année que ça va se passer, donc une grosse collaboration où on va potentiellement matérialiser quelque chose. Donc voilà, on verra bien ce que ça va donner, mais là, on va travailler dans les contrats. Voilà, ça va arriver. Et puis, on aimerait bien aussi, à terme, faire des... comme des séjours en fait vraiment en présentiel sur 3-4 jours et pourquoi pas prendre une journée, un module où on va donner des conférences, des pratiques. En fait, comme une mini-formation où on va passer 2-3-4 jours ensemble selon ce qui est possible dans un endroit. Et puis voilà, manger ensemble, se marrer aussi. On n'est pas que là pour apprendre des choses, mais aussi pour créer du lien. Et de faire des espèces de mini-formations pour des personnes qui veulent en savoir plus sur leur propre gestion du diabète. Et à terme, alors ça, ça sera plus tard, et c'est pour ça aussi qu'on se forme pour devenir professionnel de santé, pourquoi pas former aussi des pros de santé ou des personnes qui aimeraient accompagner d'autres DT1 aussi, pour rendre en fait plus accessible cette maladie qui est très complexe, très spécifique à des personnes qui aiment, elles-mêmes aimeraient accompagner. Donc, ça peut être des médecins, des infirmiers, donner des clés qui pourraient justement les aider, faire une mini-formation pour aider les pros et les aider à accompagner mieux les DT1 parce que c'est là aussi que tout passe, l'éducation thérapeutique. Mais ça, ça sera dans, je pense, plusieurs années. Mais on y pense, on y pense beaucoup. Mais dans l'idée, c'est ce programme qu'on a, on veut vraiment que ce soit une référence. C'est vraiment notre objectif, une vraie référence. Où dedans, c'est une boîte à outils qui est accessible à tous les diabétiques, insulino-indépendants, qui cherchent des alternatives pour les aider au quotidien. L'idée, c'est qu'on a créé cette boîte et au fil des années, on l'a remplie, on l'a remplie, on l'a remplie, on l'a remplie. Et on la distribue, on la distribue, on la distribue pour que tous les diabétiques puissent mieux vivre leur diabète. C'est notre objectif depuis le jour 1, depuis qu'on se connaît, et ça changera pas.

  • Nathalie

    Où et comment peut-on accéder à votre programme ? Très précisément. Alors très précisément, soit sur notre site internet directement, donc c'est diabète-alternatives.com. Donc là, vous avez notre site internet où vous avez toutes les infos et toutes les actualités aussi. C'est-à-dire que comme on l'a dit, tous les mois, on a des lives, des masterclass. Donc il y a une rubrique spécifique où les gens peuvent s'inscrire. Ils ont l'information sur toute l'actualité. Mais il y a aussi toute l'information sur le programme. C'est ici qu'on s'inscrit et qu'on accède à son espace de formation. Autrement sur les réseaux sociaux nous on est sur Instagram donc on a notre compte diabetes.alternatives où là on essaye de délivrer du contenu assez régulièrement et aussi avec nos comptes à toutes les deux donc Clotilde c'est mercimoncorps et moi c'est affectionally toujours sur Instagram et on essaye d'enrichir quotidiennement d'informations tous ces comptes là on essaye de les faire vivre aussi c'est la partie gratuite aussi de tout notre contenu et... et une partie aussi qui permet d'entretenir un peu cette communauté qu'on a créée depuis toutes ces années. On est pas mal hyperactifs sur les réseaux, donc n'hésitez pas, juste si vous ne voulez pas forcément participer au programme, d'aller sur ces réseaux, et ça donne un aperçu de ce qu'on prône aussi dans le programme. Vous êtes très actives sur les réseaux sociaux, et c'est vrai que c'est comme ça que je vous ai connues. Et que j'ai appris plein de choses aussi. C'est vrai que c'est très, très, très intéressant. Puis la communauté, c'est quand même quelque chose de fort et qui aide toutes les personnes,

  • Clotilde

    Franchement. On reste aussi ferme, on ne se prend pas pour... Je ne sais pas qui, on reste très accessible. Si les personnes aussi veulent nous envoyer des messages, si elles veulent des petits conseils. Après, on n'a pas de réponse à tout. On n'a pas la science infuse non plus. Quand on ne sait pas, on dit clairement qu'on ne sait pas. On redirige. mais si on peut en tout cas donner des astuces des conseils si la personne ne nous demande pas non plus une consultation d'une heure par message sur Instagram, on répond quand même très volontiers ou juste parfois c'est des toutes petites questions et puis il n'y a vraiment pas de questions bêtes, c'est vrai que parfois les personnes n'osent pas ou nous envoient des petits messages hyper timides je ne sais pas t'envoyer ce message mais est-ce que tu sais, je ne sais pas, peu importe la question mais on répond très volontiers même si elles veulent nous envoyer des mails on reste quand même ... on est comme tout le monde et on répond hyper volontiers avec plaisir

  • Nathalie

    Est-ce que Allyriane tu veux aussi dire un petit mot en conclusion ?

  • Allyriane et Clotilde

    En conclusion si, en conclusion merci de nous avoir donné la parole pour présenter ce projet parce que c'est vraiment notre projet de coeur et on y croit à fond et on est très très heureuse de... des résultats qu'on a et de pouvoir proposer ça aujourd'hui. Et vraiment, on espère pouvoir le faire grandir encore et encore. Voilà, merci à toutes les personnes qui nous soutiennent aussi, d'ailleurs. Ça fait vraiment plaisir et c'est vraiment important pour nous. C'est clair. Et merci, Nathalie, de nous avoir reçus. Et bravo pour toi aussi, ce que tu fais, tout ton travail. On sait, l'investissement, d'avoir un podcast, d'interviewer les gens, de faire des posts, tout ça. C'est aussi beaucoup de boulot, donc merci beaucoup. Ouais.

  • Nathalie

    Et voilà, c'est la fin de cet échange passionnant avec Clotilde et Allyriane. J'espère que leur parcours et leur engagement avec Diabète Alternatives vous auront inspiré et peut-être même donné envie d'explorer de nouvelles approches pour mieux vivre avec le diabète. Si vous souhaitez en savoir plus sur leur programme et leur travail, je vous invite à les suivre et à découvrir Diabète Alternatives. Vous trouverez toutes les coordonnées dans les notes de l'épisode. Au revoir à toutes et à tous et prenez bien soin de vous !

  • Allyriane et Clotilde

    Merci Nathalie, au revoir. Merci beaucoup, merci Nathalie.

  • Nathalie

    Je te remercie pour ton écoute. Si cet épisode t'a plu, que tu souhaites soutenir le podcast, je t'invite à le partager autour de toi, à t'abonner pour être averti du prochain épisode, à laisser 5 étoiles et un avis sur ta plateforme d'écoute. Tu as la possibilité aussi de me contacter, soit sur mon compte Instagram, soit par e-mail que tu trouveras dans les notes du podcast. Je te dis à très vite pour un nouvel épisode de Vivre le diabète à la recherche de l'équilibre. Prends bien soin de toi.

Chapters

  • Présentation

    01:55

  • Création de Diabète Alternatives

    03:00

  • Leur vision du diabète et de son éducation

    05:55

  • En quoi consiste Diabète Alternatives ?

    09:26

  • Quels sont les patients ciblés ?

    12:31

  • Comment fonctionne le programme ?

    13:43

  • Quels sont les défis que rencontrent les patients ?

    18:14

  • Quelles ont été les plus grandes difficultés ?

    21:13

  • Quelles ont été les plus grandes satisfactions ?

    24:45

  • Evolution de Diabète Alternatives

    27:27

  • Comment accéder au programme ?

    29:54

  • Conclusion

    31:04

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Description

Dans cet épisode de Vivre le diabète, je reçois Clotilde Zaggia et Allyriane Mazars, fondatrices de Diabète Alternatives, un programme d’éducation et d’accompagnement destiné aux diabétiques de type 1.


Comment entreprendre dans le domaine de la santé ? Quels défis faut-il relever pour proposer une approche différente et accompagner les patients autrement ? Clotilde et Allyriane partagent avec nous leur parcours, leur vision et les coulisses de la création de Diabète Alternatives.


👉 Au programme :

✔ Leur histoire et ce qui les a motivées à créer ce programme

✔ L’accompagnement proposé aux patients diabétiques

✔ Les défis de l’entrepreneuriat dans la santé

✔ Leur vision de l’avenir pour Diabète Alternatives


💡 Un épisode inspirant pour toutes celles et ceux qui vivent avec le diabète et explorer de nouvelles approches pour mieux gérer la maladie !


🎙 Si cet épisode vous plaît, pensez à le partager [au moins à une personne], à laisser 5 ⭐, un avis et à vous abonner pour ne rien manquer des prochains épisodes !


🔗 Pour en savoir plus sur Diabète Alternatives, retrouvez-les ici :

Bonne écoute ! 🎧

Prenez bien soin de vous !

“Et n’oubliez pas, plus vous apprenez sur votre maladie, mieux vous la gérez !”


Je t’invite à me contacter par email si tu souhaites partager ton expérience, je serai ravie de partager ton récit dans l'un de mes futurs épisodes.


Tu peux soutenir financièrement mon travail grâce à la plateforme Tipee ICI

https://fr.tipeee.com/vivre-le-diabete

Ou bien tu peux toujours être un relais en partageant mes contenus !  

Je te remercie sincèrement !

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🔵 Me contacter par email : nathalie.vivrelediabete@gmail.com

🔵 S’abonner à ma newsletter sur : https://podcast.ausha.co/vivre-le-diabete 

🔵 Me rejoindre sur Instagram : Nathalie Paoletti et Vivre le diabète 

🔵 Ma chaîne YouTube : Vivre le diabète

🔵 Site internet : www.vivrelediabete.fr

_______________________

Crédit musique : Xavier Renucci 


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Nathalie

    Bienvenue dans Vivre le diabète à la recherche de l'équilibre, le podcast qui vous accompagne au quotidien avec des conseils, des témoignages et des rencontres inspirantes autour du diabète. Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'accueillir Clotilde Zaggia et Allyriane Mazars, fondatrices de Diabète Alternatives, un programme innovant dédié aux diabétiques de type 1. Elles nous racontent leur parcours, leurs missions et les défis qu'elles ont relevés pour créer ce programme d'éducation et d'accompagnement. Que vous soyez diabétique, proche d'un patient, ou simplement curieux de découvrir comment on peut entreprendre pour la santé, cet épisode est fait pour vous. Je suis Nathalie, diabétique de type 1 depuis février 2010. Je m'adresse à toi qui viens de déclarer un diabète, à toi qui es diabétique de type 1 ou de type 2, ou à toi qui es en pré-diabète, mais aussi à toi qui soutiens et aides, que tu sois parent ou conjoint, etc. Je m'adresse également à toute personne désireuse de savoir ce qu'est le diabète vu par une patiente diabétique. Désormais, tu peux soutenir financièrement mon travail grâce à la plateforme Tipeee dont tu trouveras le lien dans les notes de l'épisode. Ou bien, tu peux toujours être un relais en partageant mes contenus. Je te remercie sincèrement. Et avant de commencer, si cet épisode vous plaît, pensez à le partager autour de vous et à laisser une note ou un commentaire sur votre plateforme d'écoute préférée. Ça m'aide énormément à faire grandir ce podcast et à toucher encore plus de monde. Alors, installez-vous confortablement et plongeons ensemble dans cette conversation inspirante avec Clotilde et Allyriane. Je vous laisse maintenant avec l'épisode du jour. Bonjour Clotilde, bonjour Allyriane.

  • Allyriane et Clotilde

    Bonjour ! Bonjour Nathalie !

  • Nathalie

    Alors, pouvez-vous vous présenter ?

  • Allyriane et Clotilde

    Oui, bien sûr. Du coup, je commence. Alors, moi, c'est Allyriane. J'ai 30 ans et je suis diabétique de type 1 depuis que j'ai 12 ans. Et je suis pas mal investie pour la cause des diabétiques, notamment avec Clotilde, à travers Diabète Alternatives, mais ça, on va en parler. Et j'ai une formation en naturopathie et je me forme actuellement en BTS diététique, pour proposer encore plus d'accompagnement. Et moi, c'est Clotilde. J'ai bientôt 30 ans aussi, là, en avril. Et j'ai quasi 17 ans de diabète derrière moi. Pareil, je me forme aussi au BTS diététique pour devenir pro de santé. Je suis formée à la micronutrition. Et puis, de base, je suis coach santé et professeure de yoga aussi. Et puis, j'accompagne les diabétiques depuis quasi... On voit sur la troisième année, je crois, comme toi, Allyriane et cofondatrice de Diabète Alternatives. On va en parler aujourd'hui.

  • Nathalie

    Justement, en parlant de Diabète Alternatives, pouvez-vous raconter votre parcours et ce qui vous a amené à créer Diabète Alternatives ?

  • Allyriane et Clotilde

    Oui, Clotilde et moi on s'est rencontrées sur les réseaux sociaux il y a 4 ans, 5 ans, plus. Juste, ouais, peut-être. En fait, on a eu beaucoup de discussions à l'époque. On s'intéressait beaucoup à la santé. Je pense qu'on était toutes les deux dans une phase où on avait envie de renouer avec notre diabète et avec tout ce qu'il y avait autour. Parce que le diabète, il y a le traitement, etc. Mais il y a aussi la vie autour. On a eu beaucoup de sujets d'échange sur la gestion du diabète, la santé, l'hygiène de vie. Et c'est ce qui nous a poussés déjà à l'époque à nous dire que ce serait génial de proposer quelque chose un peu différent de ce qu'on a l'habitude de voir dans le suivi du diabète. À l'époque, ça nous paraissait un projet lointain parce qu'on se formait tranquillement, on avait d'autres métiers à l'époque. Mais c'était ce projet qui a pris naissance dans nos esprits et qu'on a concrétisé quelques années plus tard. On a toutes les deux un petit peu galéré à titre personnel aussi avec nos pathologies. Pour nous, le suivi médical hospitalier, Il n'était pas suffisant. Et du coup, on a toujours été, je pense, de nature très curieuse, à toujours fouiller, à toujours se renseigner, se former. Et on s'est dit, pourquoi pas ? On a trouvé nous-mêmes cet équilibre. On s'est dit, pourquoi pas le partager, en faire quelque chose pour aider le plus possible de DT1 et puis rendre aussi accessibles ces ressources. Je pense qu'en fait, on ne trouvait pas forcément de réponse à certaines de nos questions par rapport aux approches un peu alternatives, complémentaires de la santé et dans la gestion du diabète. Et nous, on avait vraiment envie de se former pour comprendre davantage et proposer des solutions qui changent un peu, encore une fois, de ce qu'on avait l'habitude de voir.

  • Nathalie

    Et du coup, il vous est venu l'idée de faire une entreprise, en fait ?

  • Allyriane et Clotilde

    C'est ça, mais à l'époque, on a commencé par un podcast. Notre premier projet, c'était un podcast qui est sorti en 2021. Et en fait, on recevait des personnes qui étaient formées justement à des pratiques un peu alternatives et qui avaient une connaissance du diabète, ou alors des personnes qui témoignaient d'expériences qu'elles avaient eues pour accompagner leur pathologie sur leur hygiène de vie. Et l'idée, c'était de commencer à parler un petit peu de ces sujets-là, de différentes approches à travers ce podcast. Et après, on a créé Diabète Alternatives. Et on a commencé à faire... Bon, on va expliquer ce que c'est Diabète Alternatives. On a commencé à faire un accompagnement de groupe en live. Donc, on faisait vraiment des sessions, pas en présentiel, mais du coup en direct. Et puis après, on en a fait un programme, mais on va en parler, expliquer un petit peu ce que c'est.

  • Nathalie

    Du coup, votre expérience personnelle et votre expérience professionnelle, ça vous a influencé pour votre vision par rapport au diabète et par rapport à son éducation ?

  • Allyriane et Clotilde

    Oui, je pense que dans nos deux cas, on a eu ces phases dans nos vies où le diabète, ça a été compliqué. On ne va pas se mentir, on reste des êtres humains. Et le diabète, ça a été compliqué. Et moi, je sais que j'ai eu personnellement ces phases, peut-être dans ma vie personnelle ou professionnelle où j'avais du mal et je me rendais compte que c'était important de recevoir l'éducation thérapeutique et le soutien dont j'avais besoin par rapport à ma maladie, mais même aussi, moi, j'avais besoin de m'investir pour ma santé et mon diabète et qu'en fait, à un certain stade, ce n'est pas possible de le traîner comme un boulet. Et c'est important de le dire et de le revendiquer aussi. Il y a des choses à faire pour bien vivre sa maladie et c'est important de le prendre en considération et de le faire passer, premier plan aussi dans sa vie ? Oui, tout à fait. Comme on te disait, en fait, oui, c'est notre expérience pour tout d'abord personnel avec les galères, l'éducation qui n'a pas été... En plus, c'était à une époque, on parle d'il y a pratiquement 20 ans en arrière où il n'y avait pas les réseaux, les médecins. Et puis l'éducation thérapeutique en hôpitaux, c'est quand même assez arriéré, des régimes très restrictifs où on était perdu, en fait, on n'avait pas de ressources, on était perdu, livré à nous-mêmes. C'est pour ça qu'on s'est mis à fouiller dans des bouquins, des formations, se rapprocher de certaines personnes. Et je pense que c'est comme ça qu'un peu le projet a grandi et a été créé. Et puis professionnelle, oui, c'est vrai que moi, j'ai commencé à me former, ma toute première formation, c'était professeur de yoga. Où je ne suis plus aujourd'hui avec du recul, je ne suis pas non plus pour tout ce qui a été enseigné, parce qu'il y avait beaucoup de choses pas très fondées, en fait. Et puis aujourd'hui, moi, je suis... très rationnelle et je me base vraiment sur que des faits qui ont été prouvés scientifiques, surtout quand on parle de santé physique ou mentale. Et puis dans ma formation, il y avait quand même cet aspect bien-être, des postures, relaxation, détente du système nerveux. Ça, je le crois fermement. Mais après, il y a plein d'autres choses un peu ésotériques ou un peu perchées où on te dit que tu peux t'auto-guérir. Donc ça, je le laisse un peu de côté. Et puis après, je suis allée vers la micronutrition. Et ça, c'est vraiment... Tout est très prouvé scientifiquement. Donc les micronutriments, c'est vraiment ce qui ne se voit pas dans l'assiette. Les vitamines, les minéraux, les oligo-éléments. Et puis comment on peut réguler des carences, des déficits. Comment on peut améliorer, par exemple, la sensibilité à l'insuline. Donc tout ça, je l'ai fait initialement vraiment pour... moi, mes propres connaissances. Et puis après, j'ai fait plein de liens et de ponts avec le diabète, comme toi, j'imagine, aussi Allyriane avec tes formations. Après, on se dit, en fait, on apprend plein de choses, même sur la physiologie, en biochimie, où tu peux faire des liens et tu te dis, mais ça va aider plein de diabétiques. Puis on a essayé sur nous aussi. Après, voilà, le fait d'essayer aussi sur nous, c'est pas non plus... Ça ne veut pas dire que ça va forcément marché sur les autres personnes. Ce n'est pas un gage de confiance absolue non plus. On a testé des choses qui ont marché sur nous, notre diabète. Mais nous ce qu'on va prôner aussi dans les conseils, c'est des choses assez générales aussi et individualisées parfois.

  • Nathalie

    Et du coup, voilà, on y arrive. Alors, en quoi consiste précisément diabète alternatives ?

  • Allyriane et Clotilde

    Diabète alternatives, c'est un ensemble de ressources qui permettent de proposer des outils pour aider les personnes qui vivent avec un diabète à mieux gérer leur diabète. En fait, c'est des ressources qui touchent à l'hygiène de vie. Donc, on a appelé 360 parce que c'est vraiment un tour complet des piliers principaux de l'hygiène de vie. Ils sont importants pour toute personne, même pour les personnes bien portantes qui n'ont pas forcément de pathologie. Mais on se rend compte qu'ils sont vraiment... pour les personnes qui ont une maladie chronique comme le diabète. Ces piliers sont l'alimentation, l'exercice physique, la gestion du stress et des émotions, et le sommeil. On a souhaité, au travers de ces quatre piliers, proposer des outils et surtout des connaissances, apporter de la connaissance et de la compréhension du corps, du fonctionnement de l'organisme, de la physiologie, etc. pour aider les personnes à se reprendre en main sur ces quatre piliers de l'hygiène de vie. On a créé un programme, comme le disait Clotilde tout à l'heure, qui d'abord était en live. On avait des sessions sur un temps défini où on rencontrait les personnes en vidéoconférence, en échange avec elles. Aujourd'hui, c'est un programme qui est 100% en ligne et en replay. Les personnes peuvent s'inscrire et le réaliser à leur rythme. On va proposer à la fois des conférences théoriques, mais aussi des pratiques de sport, de yoga avec Clotilde, de relaxation. On fait intervenir aussi, bien entendu, des professionnels de santé. Ce n'est pas que nous. On fait intervenir diabétologues, diététiciens, coach sportif spécialisé dans l'éducation sport santé diabète. L'idée, c'est de proposer plein de ressources sur tous ces piliers et plein d'éléments de compréhension pour mieux gérer au quotidien ce diabète et s'y recouvrer surtout dans la gestion globale, retrouver un petit peu où est-ce qu'on se situe et sur quels aspects on a besoin d'aide. C'est ça, c'est vraiment une approche pluridisciplinaire, ce qu'on aurait aimé avoir à la sortie de l'hôpital. On ne nous apprend qu'à gérer notre insuline, compter les glucides. Ok, super. Mais en fait, il y a aussi toute l'hygiène de vie, l'hygiène mentale, physique, qui a un impact considérable sur les glycémies. Donc, on a condensé tout ça dans un programme et on a voulu vraiment le rendre le plus accessible possible. Et ce que tu n'as pas dit aussi, c'est que chaque mois, on rajoute aussi des masterclass. Alors, une, deux, trois, ça dépend aussi du rythme. comment on s'organise, mais des masterclass sur des sujets en live, hyper spécifiques et qui, au fur et à mesure, se rajoutent au programme. Donc, il y a la base avec les quatre piliers, les quatre modules. Et ensuite, toutes les masterclass sont rajoutées. Ces masterclass, c'est soit des personnes qui sont hors du programme, qui veulent venir nous rejoindre juste pour la masterclass. Parfois, elles sont gratuites, parfois, elles sont payantes. Ou alors, des personnes qui sont déjà dans le programme et qui ont accès à ces masterclass. Et dans les masterclass, on parle de... DT1 et SOPK, DT1 et grossesse, DT1 et nutrition du sportif. On va dans des sujets hyper spécifiques, toujours très ciblés, DT1 avec des experts ou des expertes.

  • Nathalie

    Donc on est bien d'accord, les patients qui sont ciblés, ce sont des patients diabétiques de type 1 ?

  • Allyriane et Clotilde

    De type 1 ou insulino-dépendants éventuellement. Après, de toute façon, il n'y a pas vraiment de conseils médicaux à proprement parler qui sont délivrés à travers ce programme, parce que ce n'est pas le but et on n'est pas médecin. Même si on a des diabétos qui interviennent, ce n'est pas du personnalisé, ce n'est pas du thérapeutique personnalisé. Mais par contre, les conseils généraux qu'on donne, c'est plus adapté aux personnes qui vivent avec un diabète en insulino-indépendant effectivement. Les personnes qui ont des traitements médicamentaux, qui sont en pré-diabète, DT2. encore sous insuline, c'est vrai que c'est pas très adapté. Il y aura des choses qui peuvent les aider, notamment sur la nutrition, l'activité physique, mais nous, notre but, c'est aussi de créer un peu quelque chose où tout le monde est plus ou moins pareil, a vraiment les mêmes spécificités, puis de créer aussi un peu une communauté. Alors on dit pas qu'on peut pas former une communauté avec les DT2 ou des personnes qui sont sous traitement médicamenteux, mais il y a quand même des subtilités qui font une... que ce n'est quand même pas la même pathologie, c'est quand même pas les mêmes traitements.

  • Nathalie

    Si je prends par exemple un DT1 qui va s'inscrire à votre programme, comment ça se passe ? Qu'est-ce qu'il doit faire ? Est-ce qu'il y a un déroulé bien défini ? Est-ce qu'il faut qu'il commence par la partie 1, par la partie 2 ? Comment ça marche votre programme ?

  • Allyriane et Clotilde

    Alors déjà, il faut qu'ils se rendent sur le site, donc diabète-alternatives.com. Et donc le programme, il est à 99 euros. Ça, c'est une de nos valeurs aussi, qu'on veut vraiment rendre la santé accessible. Aujourd'hui, sur le marché, il y a plein de programmes, il y a plein de choses, des trucs de coaching, de machins. Il y a vraiment, c'est très, c'est un marché très florissant où il y a des choses vraiment hors de prix, où la santé, au final, n'est plus vraiment accessible. Et nous, ce n'est pas du tout nos valeurs, notre philosophie. Donc on veut vraiment le rendre accessible. Donc 99 euros pour pratiquement plus de 15 heures de formation, plus toutes les masterclass qui s'ajoutent en fait tous les mois. Donc ils ou elles seront sur le site et puis donc achètent ce programme. Et en fait au sein de cette plateforme... Il y a tous les modules avec des PDF, tous les PDF des conférences. On met aussi à disposition des livrets recettes, des petits carnets. Il y a plein de petits outils aussi. Et puis, il n'y a pas vraiment de déroulé. C'est vraiment selon son besoin. S'il sant son point est un peu faible, ça va être l'alimentation, il va cliquer sur le module alimentation. Et puis, au sein de ce module, il va y avoir plein de conférences, de pratiques, de choses, des outils. Donc, c'est vraiment... comme il ou elle le désire. Je ne sais pas ce que tu en penses, Allyriane. Oui, c'est ça. C'est qu'en fait, via un accès où la personne a son espace et est libre de vraiment dérouler le programme déjà à son rythme parce que l'accès, il n'est pas défini dans le temps. Et c'est vraiment, comme on disait tout à l'heure, on essaye d'enrichir le contenu et l'idée, c'est qu'il y ait tout au même endroit et que tout ce qu'on délivre se soit amélioré au fur et à mesure. Donc voilà, il faut s'inscrire. Effectivement, c'est payant. Alors, Clotilde a dit on a choisi un prix qui est accessible. Peut-être qu'il y a des personnes qui ne sauront pas de cet avis. Après, c'est vrai que c'est important pour nous aussi de valoriser notre travail parce que c'est notre travail. Malheureusement, on ne peut pas le faire gratuitement. Aujourd'hui, on n'a pas de prise en charge pour ce type de programme. Peut-être que ça viendra. On aimerait bien, mais d'un côté, on est aussi partisane du côté des personnes qui décident d'investir pour leur santé. C'est un choix. Et ça fait aussi la différence avec les personnes qui ne souhaitent pas le faire. Il n'y a aucun problème avec ça. Le fait qu'on trouve les personnes qui s'investissent au sein du programme, c'est un investissement financier, mais aussi personnel. Et pour nous, c'est important aussi que ces personnes soient OK avec le fait de se dire, voilà, j'investis pour ma santé. Parce qu'en fait, au bout d'un moment, quand tout est gratuit, on ne valorise même plus toutes les ressources qu'on met à disposition. Et ça reste un choix aussi pour nous, que ce soit... payant, puis aussi c'est notre travail. Donc, il faut aussi qu'on se rémunére, mais juste pour revenir sur ce point-là. Et c'est vrai qu'il y a ce truc, si tu payes... aujourd'hui, surtout en France, on a l'habitude que pour la santé, tout soit gratuit. Et il y a des personnes, alors ça va vraiment dépendre des caractères et des volontés aussi de la personne, mais souvent, quand c'est gratuit, on va se dire, on va être moins impliqué. Alors, on ne dit pas que la santé, c'est forcément payant et on est dans un système qui est formidable et on ne remet pas du tout ça en question. Mais c'est vrai que si tu ne payes pas, du coup, tu t'investis. On voit que les personnes peuvent moins s'investir. C'est comme quand on fait des masterclass gratuites. Tu vois que si la personne, elle met 5 ou 10 euros, tu es sûr qu'elle va se pointer. Alors que si elle ne met pas d'argent, il y a souvent beaucoup de personnes qui ne se pointent pas forcément parce que c'est gratuit. Après, si un jour, on a un partenariat, un sponso qui nous dit « Voilà, on sponso votre programme et toutes les personnes y ont accès gratuitement. » ou que les assurances le remboursent. Bien évidemment qu'on sera pour et on aimerait, on adorerait. Mais voilà, on a quand même voulu mettre un prix quand même assez accessible. Pour certaines personnes, ça ne l'est pas forcément. Mais sur nos comptes respectifs, on délivre aussi beaucoup de contenu gratuit. Donc on fait aussi beaucoup de choses à côté. On a fait beaucoup d'événements aussi en présentiel avec Diabète Santé, qui est un prestataire à Paris, des événements qui étaient gratuits. On délivrait aussi beaucoup d'outils. On essaie que tout le monde... puissent quand même s'y retrouver un minimum.

  • Nathalie

    Quels sont les défis les plus fréquents que rencontrent les patients et comment les aidez-vous à les surmonter ?

  • Allyriane et Clotilde

    Je pense que ce qui fait la force aussi de ce qu'on a créé, c'est qu'il y a beaucoup de patients qui ne se sentent pas compris au quotidien. Ils vivent seuls leur diabète et qu'ils ne le vivent pas forcément bien. Il y a un gap entre la théorie, ce qu'on nous enseigne, ce qu'on nous apprend à l'hôpital, comment on nous éduque, comment on nous transmet tous les outils, et la pratique à la maison. Et nous, on a vraiment voulu être cette béquille du quotidien sur toute la partie qui se gère à la maison. Et souvent, les défis, ça va être que les personnes ne savent pas trop où elles se situent dans la gestion de leur diabète, elles sentent que ça ne va pas, les résultats montrent que ça ne va pas, mais elles ne savent pas par quel bout prendre les choses pour faire en sorte que ça aille mieux. Et nous, on est là pour les aider un petit peu à structurer au quotidien. Voilà, se dire, aujourd'hui, t'en es là, tu veux aller là, voilà quelques outils, prends ce que t'as à prendre, on y va progressivement, on y va ensemble, mais on y va. Et en fait, je pense que c'est ça, c'est que les personnes, elles ont besoin de se sentir écoutées, comprises, de se sentir appartenir à une communauté et d'avoir des outils vraiment adaptables dans le quotidien. Pas juste la théorie qu'on a à l'hôpital, non, on est dans le côté pratique du quotidien. Et en plus, on enseigne aussi de la théorie, mais aussi beaucoup de pratique. Pour nous, c'est ce qui fait un petit peu la force par rapport au défi du quotidien. Et ce qu'on aime bien faire aussi, c'est de vulgariser des choses qui sont parfois compliquées, que ce soit au niveau physiologique, au niveau de la compréhension par exemple sur l'impact de tel ou tel aliment, de l'impact du cortisol sur les glycémies, tout ça. Des notions qu'on n'apprend pas forcément à l'hôpital, qu'on ne nous enseigne pas ou qu'on n'en parle pas du tout, et on apprend ça des années plus tard. Et nous, on est un peu là aussi pour vous dire, voilà, ton corps, il fonctionne comme ça, tu as cette pathologie tel aliment va avoir tel impact, telle activité physique va avoir tel impact, voilà quelques solutions que tu peux mettre en place. Donc des fois c'est très pratique, mais avec beaucoup d'explications théoriques et de vulgarisation. On veut vraiment aussi rendre accessible le fonctionnement de cette pathologie qui est quand même complexe et qui impacte en fait tous nos fonctionnements, tous nos métabolismes. Et ça, à part penser que l'insuline sert seulement à... réguler la glycémie, les personnes diabétiques de type 1, c'est un peu la réalité, ne savent pas vraiment les autres rôles ou en tout cas tout ce qu'on peut faire à côté. Parce qu'il y a plein de choses qu'on peut faire à côté où on peut vraiment avoir cette posture dont on aime bien parler de proactivité, d'être vraiment responsable, acteur, actrice de sa santé, plutôt qu'être hyper passif, passif et d'écouter ce que va nous dire le ou la diabétologue. Ce qu'il faut, il faut aussi écouter ce que nous disent les pros de santé, bien évidemment. Mais il y a plein de choses qu'on peut mettre en place pour aller bien et ne pas subir aussi la pathologie.

  • Nathalie

    Quelles ont été les plus grandes difficultés, s'il y en a eu, des difficultés que vous avez rencontrées en lançant votre projet ?

  • Allyriane et Clotilde

    Alors, il y en a eu deux principalement. La première, c'est les personnes qui nous ont un petit peu attaquées quand on a sorti ce programme. On ne va citer personne et ce n'est pas du tout le but. Et puis aujourd'hui, nous, on travaille bien dans nos baskets, dans ce qu'on fait. On ne veut pas créer plus de drama. Mais il y a des personnes qui sont actrices, notamment dans la sphère DT1, et qui ont pu un peu nous attaquer pour qu'elles se prennent, elles, à sortir un programme payant. Elles ont la science infuse à diffuser un peu leurs savoirs, à se prendre pour des expertes du diabète. On a pu nous reprocher un petit peu ça et au début nous ça nous faisait quand même un peu de mal parce que c'est quand même un projet où on y met tout notre coeur, toutes nos formations notre temps, beaucoup d'énergie c'est un projet d'une vie et quand c'est reçu par des personnes notamment des femmes en plus et qui sont aussi DT1 et qui reçoivent un petit peu le truc comme ça, ça nous a fait un petit peu de mal quand même pas nous remettre en question parce qu'on sait ce qu'on fait on sait ce qu'on veut mais ça a pu nous heurter, c'est ça le mot. Donc voilà, et puis aujourd'hui, on en est arrivé un petit peu à la conclusion. En fait, on sait ce qu'on fait, on sait comment on aide les personnes, il y a des résultats, on voit le bien qu'on fait. Ça va correspondre à certaines personnes, ça ne va pas correspondre à certaines personnes. Et puis voilà, il en faut pour tout. Mais on reste en tout cas très focus sur notre but ultime, c'est d'aider les personnes DT1 à aller mieux, tout simplement. Donc ça, première difficulté. Et puis, deuxième difficulté, c'est qu'au début, c'était beaucoup de temps, beaucoup d'énergie, beaucoup d'organisation pour, au final, ne pas vraiment se rémunérer. Donc, c'est quand même aussi un challenge parce qu'on a des loyers où il faut qu'on se nourrisse. Donc, au début, c'est vrai que, mais comme dans tout projet, quand tu te lances au début, tu galères un peu. Donc, c'est vrai que, puis c'est fluctuant parce que du coup, ça va dépendre aussi des personnes qui vont rejoindre le programme. Mais c'est comme la vie d'auto-entrepreneuse/entrepreneurs, c'est ça aussi, c'est le défi. Ce n'est pas le salariat où tu es bien tranquille dans ton truc. Donc ça, c'est le défi, mais je pense, de n'importe quelle entreprise au final quand tu te lances. Et puis voilà, mais ça reste quand même un projet passion, de cœur, de vie, comme on a dit tout à l'heure. Donc on reste hyper motivés et hyper focus sur ce qu'on fait et nos buts. Je ne sais pas si tu veux rajouter quelque chose, Allyriane. Oui, et puis je pense que les personnes se rendent... pas compte de tout l'investissement que c'est, de temps, d'argent aussi. Enfin voilà, ce projet, quand tu lances un projet de cette ampleur, t'as des frais réels aussi. C'est beaucoup de temps, c'est de l'argent. Et à côté, on délivre aussi beaucoup de choses qui ne sont pas payantes. Et c'est vrai que quand on peut recevoir des attaques ou quoi, en fait, on se dit on s'investit corps et âme dans ce projet et les personnes ne se rendent pas forcément compte de ce que ça représente. pour nous, c'est notre quotidien et on ne fait pas que ça à côté. C'est vrai que voilà. Mais après, nous, comme disait Clotilde, je pense qu'on est hyper à notre place. On est hyper heureuse de ce qu'on fait. Ça fait totalement sens et on avance et on est tellement heureuse des retours qu'on a qu'en fait, c'est le principal pour nous.

  • Nathalie

    Du coup, quelle a été votre plus grande satisfaction depuis le lancement de Diabète Alternatives ?

  • Allyriane et Clotilde

    Clairement, c'est les retours qu'on a eus. Savoir qu'on a eu un impact positif dans la vie de certaines personnes qui vivent avec un diabète. Quand des personnes qui ont participé au programme nous partagent leurs courbes, qui se sont améliorées, leurs ressentis, leurs petites victoires du quotidien. Parfois, on a des personnes qui nous... nous livre des vrais témoignages de situations du quotidien qui ont pu changer pour elle grâce à nos conseils. Ça, franchement, ça n'a pas de prix. C'est vraiment le genre d'élément qui nous fait nous dire qu'on est à notre place et qu'on aime vraiment ce qu'on fait, qu'on est vraiment heureuse de le faire. Je pense que Clotilde et moi, on a plein d'exemples que ce soit des personnes qui ont des glycémies, des pourcentages dans la cible qui ont doublé, voire triplé sur plusieurs mois grâce au changement d'hygiène de vie, des personnes qu'on a rencontrées pendant des événements et qui nous ont remercié chaleureusement, les larmes aux yeux. On a des beaux exemples, je pense, de l'impact qu'on a. Quand on est un peu la tête dans le guidon du quotidien, on travaille, on essaye de suivre la cadence entre les réseaux sociaux, le programme qu'il faut améliorer, etc. On prend le temps d'apprécier les retours qu'on a et on se dit, ah ouais, ça vaut vraiment le coup. Ça, c'est la plus grande satisfaction et ça restera, je pense, la plus grande satisfaction de ce projet. C'est clair, c'est pour ça qu'on le fait. C'est vraiment l'impact qu'on va délivrer, que ce soit nous ou vraiment des experts issus du programme, des conseils lorsqu'ils vont les mettre en place que tu as vraiment un impact sur la vie des personnes, comment elles se sentent. Et ce n'est pas que des pourcentages dans la cible, c'est aussi comment elles se sentent mentalement, dans leur corps, dans leur confiance en elles, comment elles avancent, comment la vie est plus douce avec le diabète, qui est une maladie tellement complexe et qui peut générer tellement de souffrance. Et de te dire, en fait, tu peux vivre avec ton diabète plutôt tranquillement, même s'il y a des jours de merde, on ne va pas se mentir. Globalement, tu peux quand même trouver cet équilibre, faire tout ce que tu veux, en mettant des choses simples et rien de farfelu, comme on peut voir plein de méthodes, de trucs à la con. Il y a tellement de choses aujourd'hui sur les réseaux. Nous, on reste quand même dans des choses assez simples, scientifiquement fondées et très accessibles. Et en fait, ça a un impact considérable sur la vie des personnes. Et ça, c'est trop beau.

  • Nathalie

    Et du coup, comment voyez-vous l'évolution de Diabète Alternatives dans les prochaines années ?

  • Allyriane et Clotilde

    Alors, il y a des projets qu'on ne peut pas trop dévoiler pour l'instant aujourd'hui, notamment une grosse collaboration. On dévoilera, c'est cette année que ça va se passer, donc une grosse collaboration où on va potentiellement matérialiser quelque chose. Donc voilà, on verra bien ce que ça va donner, mais là, on va travailler dans les contrats. Voilà, ça va arriver. Et puis, on aimerait bien aussi, à terme, faire des... comme des séjours en fait vraiment en présentiel sur 3-4 jours et pourquoi pas prendre une journée, un module où on va donner des conférences, des pratiques. En fait, comme une mini-formation où on va passer 2-3-4 jours ensemble selon ce qui est possible dans un endroit. Et puis voilà, manger ensemble, se marrer aussi. On n'est pas que là pour apprendre des choses, mais aussi pour créer du lien. Et de faire des espèces de mini-formations pour des personnes qui veulent en savoir plus sur leur propre gestion du diabète. Et à terme, alors ça, ça sera plus tard, et c'est pour ça aussi qu'on se forme pour devenir professionnel de santé, pourquoi pas former aussi des pros de santé ou des personnes qui aimeraient accompagner d'autres DT1 aussi, pour rendre en fait plus accessible cette maladie qui est très complexe, très spécifique à des personnes qui aiment, elles-mêmes aimeraient accompagner. Donc, ça peut être des médecins, des infirmiers, donner des clés qui pourraient justement les aider, faire une mini-formation pour aider les pros et les aider à accompagner mieux les DT1 parce que c'est là aussi que tout passe, l'éducation thérapeutique. Mais ça, ça sera dans, je pense, plusieurs années. Mais on y pense, on y pense beaucoup. Mais dans l'idée, c'est ce programme qu'on a, on veut vraiment que ce soit une référence. C'est vraiment notre objectif, une vraie référence. Où dedans, c'est une boîte à outils qui est accessible à tous les diabétiques, insulino-indépendants, qui cherchent des alternatives pour les aider au quotidien. L'idée, c'est qu'on a créé cette boîte et au fil des années, on l'a remplie, on l'a remplie, on l'a remplie, on l'a remplie. Et on la distribue, on la distribue, on la distribue pour que tous les diabétiques puissent mieux vivre leur diabète. C'est notre objectif depuis le jour 1, depuis qu'on se connaît, et ça changera pas.

  • Nathalie

    Où et comment peut-on accéder à votre programme ? Très précisément. Alors très précisément, soit sur notre site internet directement, donc c'est diabète-alternatives.com. Donc là, vous avez notre site internet où vous avez toutes les infos et toutes les actualités aussi. C'est-à-dire que comme on l'a dit, tous les mois, on a des lives, des masterclass. Donc il y a une rubrique spécifique où les gens peuvent s'inscrire. Ils ont l'information sur toute l'actualité. Mais il y a aussi toute l'information sur le programme. C'est ici qu'on s'inscrit et qu'on accède à son espace de formation. Autrement sur les réseaux sociaux nous on est sur Instagram donc on a notre compte diabetes.alternatives où là on essaye de délivrer du contenu assez régulièrement et aussi avec nos comptes à toutes les deux donc Clotilde c'est mercimoncorps et moi c'est affectionally toujours sur Instagram et on essaye d'enrichir quotidiennement d'informations tous ces comptes là on essaye de les faire vivre aussi c'est la partie gratuite aussi de tout notre contenu et... et une partie aussi qui permet d'entretenir un peu cette communauté qu'on a créée depuis toutes ces années. On est pas mal hyperactifs sur les réseaux, donc n'hésitez pas, juste si vous ne voulez pas forcément participer au programme, d'aller sur ces réseaux, et ça donne un aperçu de ce qu'on prône aussi dans le programme. Vous êtes très actives sur les réseaux sociaux, et c'est vrai que c'est comme ça que je vous ai connues. Et que j'ai appris plein de choses aussi. C'est vrai que c'est très, très, très intéressant. Puis la communauté, c'est quand même quelque chose de fort et qui aide toutes les personnes,

  • Clotilde

    Franchement. On reste aussi ferme, on ne se prend pas pour... Je ne sais pas qui, on reste très accessible. Si les personnes aussi veulent nous envoyer des messages, si elles veulent des petits conseils. Après, on n'a pas de réponse à tout. On n'a pas la science infuse non plus. Quand on ne sait pas, on dit clairement qu'on ne sait pas. On redirige. mais si on peut en tout cas donner des astuces des conseils si la personne ne nous demande pas non plus une consultation d'une heure par message sur Instagram, on répond quand même très volontiers ou juste parfois c'est des toutes petites questions et puis il n'y a vraiment pas de questions bêtes, c'est vrai que parfois les personnes n'osent pas ou nous envoient des petits messages hyper timides je ne sais pas t'envoyer ce message mais est-ce que tu sais, je ne sais pas, peu importe la question mais on répond très volontiers même si elles veulent nous envoyer des mails on reste quand même ... on est comme tout le monde et on répond hyper volontiers avec plaisir

  • Nathalie

    Est-ce que Allyriane tu veux aussi dire un petit mot en conclusion ?

  • Allyriane et Clotilde

    En conclusion si, en conclusion merci de nous avoir donné la parole pour présenter ce projet parce que c'est vraiment notre projet de coeur et on y croit à fond et on est très très heureuse de... des résultats qu'on a et de pouvoir proposer ça aujourd'hui. Et vraiment, on espère pouvoir le faire grandir encore et encore. Voilà, merci à toutes les personnes qui nous soutiennent aussi, d'ailleurs. Ça fait vraiment plaisir et c'est vraiment important pour nous. C'est clair. Et merci, Nathalie, de nous avoir reçus. Et bravo pour toi aussi, ce que tu fais, tout ton travail. On sait, l'investissement, d'avoir un podcast, d'interviewer les gens, de faire des posts, tout ça. C'est aussi beaucoup de boulot, donc merci beaucoup. Ouais.

  • Nathalie

    Et voilà, c'est la fin de cet échange passionnant avec Clotilde et Allyriane. J'espère que leur parcours et leur engagement avec Diabète Alternatives vous auront inspiré et peut-être même donné envie d'explorer de nouvelles approches pour mieux vivre avec le diabète. Si vous souhaitez en savoir plus sur leur programme et leur travail, je vous invite à les suivre et à découvrir Diabète Alternatives. Vous trouverez toutes les coordonnées dans les notes de l'épisode. Au revoir à toutes et à tous et prenez bien soin de vous !

  • Allyriane et Clotilde

    Merci Nathalie, au revoir. Merci beaucoup, merci Nathalie.

  • Nathalie

    Je te remercie pour ton écoute. Si cet épisode t'a plu, que tu souhaites soutenir le podcast, je t'invite à le partager autour de toi, à t'abonner pour être averti du prochain épisode, à laisser 5 étoiles et un avis sur ta plateforme d'écoute. Tu as la possibilité aussi de me contacter, soit sur mon compte Instagram, soit par e-mail que tu trouveras dans les notes du podcast. Je te dis à très vite pour un nouvel épisode de Vivre le diabète à la recherche de l'équilibre. Prends bien soin de toi.

Chapters

  • Présentation

    01:55

  • Création de Diabète Alternatives

    03:00

  • Leur vision du diabète et de son éducation

    05:55

  • En quoi consiste Diabète Alternatives ?

    09:26

  • Quels sont les patients ciblés ?

    12:31

  • Comment fonctionne le programme ?

    13:43

  • Quels sont les défis que rencontrent les patients ?

    18:14

  • Quelles ont été les plus grandes difficultés ?

    21:13

  • Quelles ont été les plus grandes satisfactions ?

    24:45

  • Evolution de Diabète Alternatives

    27:27

  • Comment accéder au programme ?

    29:54

  • Conclusion

    31:04

Description

Dans cet épisode de Vivre le diabète, je reçois Clotilde Zaggia et Allyriane Mazars, fondatrices de Diabète Alternatives, un programme d’éducation et d’accompagnement destiné aux diabétiques de type 1.


Comment entreprendre dans le domaine de la santé ? Quels défis faut-il relever pour proposer une approche différente et accompagner les patients autrement ? Clotilde et Allyriane partagent avec nous leur parcours, leur vision et les coulisses de la création de Diabète Alternatives.


👉 Au programme :

✔ Leur histoire et ce qui les a motivées à créer ce programme

✔ L’accompagnement proposé aux patients diabétiques

✔ Les défis de l’entrepreneuriat dans la santé

✔ Leur vision de l’avenir pour Diabète Alternatives


💡 Un épisode inspirant pour toutes celles et ceux qui vivent avec le diabète et explorer de nouvelles approches pour mieux gérer la maladie !


🎙 Si cet épisode vous plaît, pensez à le partager [au moins à une personne], à laisser 5 ⭐, un avis et à vous abonner pour ne rien manquer des prochains épisodes !


🔗 Pour en savoir plus sur Diabète Alternatives, retrouvez-les ici :

Bonne écoute ! 🎧

Prenez bien soin de vous !

“Et n’oubliez pas, plus vous apprenez sur votre maladie, mieux vous la gérez !”


Je t’invite à me contacter par email si tu souhaites partager ton expérience, je serai ravie de partager ton récit dans l'un de mes futurs épisodes.


Tu peux soutenir financièrement mon travail grâce à la plateforme Tipee ICI

https://fr.tipeee.com/vivre-le-diabete

Ou bien tu peux toujours être un relais en partageant mes contenus !  

Je te remercie sincèrement !

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🔵 Me contacter par email : nathalie.vivrelediabete@gmail.com

🔵 S’abonner à ma newsletter sur : https://podcast.ausha.co/vivre-le-diabete 

🔵 Me rejoindre sur Instagram : Nathalie Paoletti et Vivre le diabète 

🔵 Ma chaîne YouTube : Vivre le diabète

🔵 Site internet : www.vivrelediabete.fr

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Crédit musique : Xavier Renucci 


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Nathalie

    Bienvenue dans Vivre le diabète à la recherche de l'équilibre, le podcast qui vous accompagne au quotidien avec des conseils, des témoignages et des rencontres inspirantes autour du diabète. Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'accueillir Clotilde Zaggia et Allyriane Mazars, fondatrices de Diabète Alternatives, un programme innovant dédié aux diabétiques de type 1. Elles nous racontent leur parcours, leurs missions et les défis qu'elles ont relevés pour créer ce programme d'éducation et d'accompagnement. Que vous soyez diabétique, proche d'un patient, ou simplement curieux de découvrir comment on peut entreprendre pour la santé, cet épisode est fait pour vous. Je suis Nathalie, diabétique de type 1 depuis février 2010. Je m'adresse à toi qui viens de déclarer un diabète, à toi qui es diabétique de type 1 ou de type 2, ou à toi qui es en pré-diabète, mais aussi à toi qui soutiens et aides, que tu sois parent ou conjoint, etc. Je m'adresse également à toute personne désireuse de savoir ce qu'est le diabète vu par une patiente diabétique. Désormais, tu peux soutenir financièrement mon travail grâce à la plateforme Tipeee dont tu trouveras le lien dans les notes de l'épisode. Ou bien, tu peux toujours être un relais en partageant mes contenus. Je te remercie sincèrement. Et avant de commencer, si cet épisode vous plaît, pensez à le partager autour de vous et à laisser une note ou un commentaire sur votre plateforme d'écoute préférée. Ça m'aide énormément à faire grandir ce podcast et à toucher encore plus de monde. Alors, installez-vous confortablement et plongeons ensemble dans cette conversation inspirante avec Clotilde et Allyriane. Je vous laisse maintenant avec l'épisode du jour. Bonjour Clotilde, bonjour Allyriane.

  • Allyriane et Clotilde

    Bonjour ! Bonjour Nathalie !

  • Nathalie

    Alors, pouvez-vous vous présenter ?

  • Allyriane et Clotilde

    Oui, bien sûr. Du coup, je commence. Alors, moi, c'est Allyriane. J'ai 30 ans et je suis diabétique de type 1 depuis que j'ai 12 ans. Et je suis pas mal investie pour la cause des diabétiques, notamment avec Clotilde, à travers Diabète Alternatives, mais ça, on va en parler. Et j'ai une formation en naturopathie et je me forme actuellement en BTS diététique, pour proposer encore plus d'accompagnement. Et moi, c'est Clotilde. J'ai bientôt 30 ans aussi, là, en avril. Et j'ai quasi 17 ans de diabète derrière moi. Pareil, je me forme aussi au BTS diététique pour devenir pro de santé. Je suis formée à la micronutrition. Et puis, de base, je suis coach santé et professeure de yoga aussi. Et puis, j'accompagne les diabétiques depuis quasi... On voit sur la troisième année, je crois, comme toi, Allyriane et cofondatrice de Diabète Alternatives. On va en parler aujourd'hui.

  • Nathalie

    Justement, en parlant de Diabète Alternatives, pouvez-vous raconter votre parcours et ce qui vous a amené à créer Diabète Alternatives ?

  • Allyriane et Clotilde

    Oui, Clotilde et moi on s'est rencontrées sur les réseaux sociaux il y a 4 ans, 5 ans, plus. Juste, ouais, peut-être. En fait, on a eu beaucoup de discussions à l'époque. On s'intéressait beaucoup à la santé. Je pense qu'on était toutes les deux dans une phase où on avait envie de renouer avec notre diabète et avec tout ce qu'il y avait autour. Parce que le diabète, il y a le traitement, etc. Mais il y a aussi la vie autour. On a eu beaucoup de sujets d'échange sur la gestion du diabète, la santé, l'hygiène de vie. Et c'est ce qui nous a poussés déjà à l'époque à nous dire que ce serait génial de proposer quelque chose un peu différent de ce qu'on a l'habitude de voir dans le suivi du diabète. À l'époque, ça nous paraissait un projet lointain parce qu'on se formait tranquillement, on avait d'autres métiers à l'époque. Mais c'était ce projet qui a pris naissance dans nos esprits et qu'on a concrétisé quelques années plus tard. On a toutes les deux un petit peu galéré à titre personnel aussi avec nos pathologies. Pour nous, le suivi médical hospitalier, Il n'était pas suffisant. Et du coup, on a toujours été, je pense, de nature très curieuse, à toujours fouiller, à toujours se renseigner, se former. Et on s'est dit, pourquoi pas ? On a trouvé nous-mêmes cet équilibre. On s'est dit, pourquoi pas le partager, en faire quelque chose pour aider le plus possible de DT1 et puis rendre aussi accessibles ces ressources. Je pense qu'en fait, on ne trouvait pas forcément de réponse à certaines de nos questions par rapport aux approches un peu alternatives, complémentaires de la santé et dans la gestion du diabète. Et nous, on avait vraiment envie de se former pour comprendre davantage et proposer des solutions qui changent un peu, encore une fois, de ce qu'on avait l'habitude de voir.

  • Nathalie

    Et du coup, il vous est venu l'idée de faire une entreprise, en fait ?

  • Allyriane et Clotilde

    C'est ça, mais à l'époque, on a commencé par un podcast. Notre premier projet, c'était un podcast qui est sorti en 2021. Et en fait, on recevait des personnes qui étaient formées justement à des pratiques un peu alternatives et qui avaient une connaissance du diabète, ou alors des personnes qui témoignaient d'expériences qu'elles avaient eues pour accompagner leur pathologie sur leur hygiène de vie. Et l'idée, c'était de commencer à parler un petit peu de ces sujets-là, de différentes approches à travers ce podcast. Et après, on a créé Diabète Alternatives. Et on a commencé à faire... Bon, on va expliquer ce que c'est Diabète Alternatives. On a commencé à faire un accompagnement de groupe en live. Donc, on faisait vraiment des sessions, pas en présentiel, mais du coup en direct. Et puis après, on en a fait un programme, mais on va en parler, expliquer un petit peu ce que c'est.

  • Nathalie

    Du coup, votre expérience personnelle et votre expérience professionnelle, ça vous a influencé pour votre vision par rapport au diabète et par rapport à son éducation ?

  • Allyriane et Clotilde

    Oui, je pense que dans nos deux cas, on a eu ces phases dans nos vies où le diabète, ça a été compliqué. On ne va pas se mentir, on reste des êtres humains. Et le diabète, ça a été compliqué. Et moi, je sais que j'ai eu personnellement ces phases, peut-être dans ma vie personnelle ou professionnelle où j'avais du mal et je me rendais compte que c'était important de recevoir l'éducation thérapeutique et le soutien dont j'avais besoin par rapport à ma maladie, mais même aussi, moi, j'avais besoin de m'investir pour ma santé et mon diabète et qu'en fait, à un certain stade, ce n'est pas possible de le traîner comme un boulet. Et c'est important de le dire et de le revendiquer aussi. Il y a des choses à faire pour bien vivre sa maladie et c'est important de le prendre en considération et de le faire passer, premier plan aussi dans sa vie ? Oui, tout à fait. Comme on te disait, en fait, oui, c'est notre expérience pour tout d'abord personnel avec les galères, l'éducation qui n'a pas été... En plus, c'était à une époque, on parle d'il y a pratiquement 20 ans en arrière où il n'y avait pas les réseaux, les médecins. Et puis l'éducation thérapeutique en hôpitaux, c'est quand même assez arriéré, des régimes très restrictifs où on était perdu, en fait, on n'avait pas de ressources, on était perdu, livré à nous-mêmes. C'est pour ça qu'on s'est mis à fouiller dans des bouquins, des formations, se rapprocher de certaines personnes. Et je pense que c'est comme ça qu'un peu le projet a grandi et a été créé. Et puis professionnelle, oui, c'est vrai que moi, j'ai commencé à me former, ma toute première formation, c'était professeur de yoga. Où je ne suis plus aujourd'hui avec du recul, je ne suis pas non plus pour tout ce qui a été enseigné, parce qu'il y avait beaucoup de choses pas très fondées, en fait. Et puis aujourd'hui, moi, je suis... très rationnelle et je me base vraiment sur que des faits qui ont été prouvés scientifiques, surtout quand on parle de santé physique ou mentale. Et puis dans ma formation, il y avait quand même cet aspect bien-être, des postures, relaxation, détente du système nerveux. Ça, je le crois fermement. Mais après, il y a plein d'autres choses un peu ésotériques ou un peu perchées où on te dit que tu peux t'auto-guérir. Donc ça, je le laisse un peu de côté. Et puis après, je suis allée vers la micronutrition. Et ça, c'est vraiment... Tout est très prouvé scientifiquement. Donc les micronutriments, c'est vraiment ce qui ne se voit pas dans l'assiette. Les vitamines, les minéraux, les oligo-éléments. Et puis comment on peut réguler des carences, des déficits. Comment on peut améliorer, par exemple, la sensibilité à l'insuline. Donc tout ça, je l'ai fait initialement vraiment pour... moi, mes propres connaissances. Et puis après, j'ai fait plein de liens et de ponts avec le diabète, comme toi, j'imagine, aussi Allyriane avec tes formations. Après, on se dit, en fait, on apprend plein de choses, même sur la physiologie, en biochimie, où tu peux faire des liens et tu te dis, mais ça va aider plein de diabétiques. Puis on a essayé sur nous aussi. Après, voilà, le fait d'essayer aussi sur nous, c'est pas non plus... Ça ne veut pas dire que ça va forcément marché sur les autres personnes. Ce n'est pas un gage de confiance absolue non plus. On a testé des choses qui ont marché sur nous, notre diabète. Mais nous ce qu'on va prôner aussi dans les conseils, c'est des choses assez générales aussi et individualisées parfois.

  • Nathalie

    Et du coup, voilà, on y arrive. Alors, en quoi consiste précisément diabète alternatives ?

  • Allyriane et Clotilde

    Diabète alternatives, c'est un ensemble de ressources qui permettent de proposer des outils pour aider les personnes qui vivent avec un diabète à mieux gérer leur diabète. En fait, c'est des ressources qui touchent à l'hygiène de vie. Donc, on a appelé 360 parce que c'est vraiment un tour complet des piliers principaux de l'hygiène de vie. Ils sont importants pour toute personne, même pour les personnes bien portantes qui n'ont pas forcément de pathologie. Mais on se rend compte qu'ils sont vraiment... pour les personnes qui ont une maladie chronique comme le diabète. Ces piliers sont l'alimentation, l'exercice physique, la gestion du stress et des émotions, et le sommeil. On a souhaité, au travers de ces quatre piliers, proposer des outils et surtout des connaissances, apporter de la connaissance et de la compréhension du corps, du fonctionnement de l'organisme, de la physiologie, etc. pour aider les personnes à se reprendre en main sur ces quatre piliers de l'hygiène de vie. On a créé un programme, comme le disait Clotilde tout à l'heure, qui d'abord était en live. On avait des sessions sur un temps défini où on rencontrait les personnes en vidéoconférence, en échange avec elles. Aujourd'hui, c'est un programme qui est 100% en ligne et en replay. Les personnes peuvent s'inscrire et le réaliser à leur rythme. On va proposer à la fois des conférences théoriques, mais aussi des pratiques de sport, de yoga avec Clotilde, de relaxation. On fait intervenir aussi, bien entendu, des professionnels de santé. Ce n'est pas que nous. On fait intervenir diabétologues, diététiciens, coach sportif spécialisé dans l'éducation sport santé diabète. L'idée, c'est de proposer plein de ressources sur tous ces piliers et plein d'éléments de compréhension pour mieux gérer au quotidien ce diabète et s'y recouvrer surtout dans la gestion globale, retrouver un petit peu où est-ce qu'on se situe et sur quels aspects on a besoin d'aide. C'est ça, c'est vraiment une approche pluridisciplinaire, ce qu'on aurait aimé avoir à la sortie de l'hôpital. On ne nous apprend qu'à gérer notre insuline, compter les glucides. Ok, super. Mais en fait, il y a aussi toute l'hygiène de vie, l'hygiène mentale, physique, qui a un impact considérable sur les glycémies. Donc, on a condensé tout ça dans un programme et on a voulu vraiment le rendre le plus accessible possible. Et ce que tu n'as pas dit aussi, c'est que chaque mois, on rajoute aussi des masterclass. Alors, une, deux, trois, ça dépend aussi du rythme. comment on s'organise, mais des masterclass sur des sujets en live, hyper spécifiques et qui, au fur et à mesure, se rajoutent au programme. Donc, il y a la base avec les quatre piliers, les quatre modules. Et ensuite, toutes les masterclass sont rajoutées. Ces masterclass, c'est soit des personnes qui sont hors du programme, qui veulent venir nous rejoindre juste pour la masterclass. Parfois, elles sont gratuites, parfois, elles sont payantes. Ou alors, des personnes qui sont déjà dans le programme et qui ont accès à ces masterclass. Et dans les masterclass, on parle de... DT1 et SOPK, DT1 et grossesse, DT1 et nutrition du sportif. On va dans des sujets hyper spécifiques, toujours très ciblés, DT1 avec des experts ou des expertes.

  • Nathalie

    Donc on est bien d'accord, les patients qui sont ciblés, ce sont des patients diabétiques de type 1 ?

  • Allyriane et Clotilde

    De type 1 ou insulino-dépendants éventuellement. Après, de toute façon, il n'y a pas vraiment de conseils médicaux à proprement parler qui sont délivrés à travers ce programme, parce que ce n'est pas le but et on n'est pas médecin. Même si on a des diabétos qui interviennent, ce n'est pas du personnalisé, ce n'est pas du thérapeutique personnalisé. Mais par contre, les conseils généraux qu'on donne, c'est plus adapté aux personnes qui vivent avec un diabète en insulino-indépendant effectivement. Les personnes qui ont des traitements médicamentaux, qui sont en pré-diabète, DT2. encore sous insuline, c'est vrai que c'est pas très adapté. Il y aura des choses qui peuvent les aider, notamment sur la nutrition, l'activité physique, mais nous, notre but, c'est aussi de créer un peu quelque chose où tout le monde est plus ou moins pareil, a vraiment les mêmes spécificités, puis de créer aussi un peu une communauté. Alors on dit pas qu'on peut pas former une communauté avec les DT2 ou des personnes qui sont sous traitement médicamenteux, mais il y a quand même des subtilités qui font une... que ce n'est quand même pas la même pathologie, c'est quand même pas les mêmes traitements.

  • Nathalie

    Si je prends par exemple un DT1 qui va s'inscrire à votre programme, comment ça se passe ? Qu'est-ce qu'il doit faire ? Est-ce qu'il y a un déroulé bien défini ? Est-ce qu'il faut qu'il commence par la partie 1, par la partie 2 ? Comment ça marche votre programme ?

  • Allyriane et Clotilde

    Alors déjà, il faut qu'ils se rendent sur le site, donc diabète-alternatives.com. Et donc le programme, il est à 99 euros. Ça, c'est une de nos valeurs aussi, qu'on veut vraiment rendre la santé accessible. Aujourd'hui, sur le marché, il y a plein de programmes, il y a plein de choses, des trucs de coaching, de machins. Il y a vraiment, c'est très, c'est un marché très florissant où il y a des choses vraiment hors de prix, où la santé, au final, n'est plus vraiment accessible. Et nous, ce n'est pas du tout nos valeurs, notre philosophie. Donc on veut vraiment le rendre accessible. Donc 99 euros pour pratiquement plus de 15 heures de formation, plus toutes les masterclass qui s'ajoutent en fait tous les mois. Donc ils ou elles seront sur le site et puis donc achètent ce programme. Et en fait au sein de cette plateforme... Il y a tous les modules avec des PDF, tous les PDF des conférences. On met aussi à disposition des livrets recettes, des petits carnets. Il y a plein de petits outils aussi. Et puis, il n'y a pas vraiment de déroulé. C'est vraiment selon son besoin. S'il sant son point est un peu faible, ça va être l'alimentation, il va cliquer sur le module alimentation. Et puis, au sein de ce module, il va y avoir plein de conférences, de pratiques, de choses, des outils. Donc, c'est vraiment... comme il ou elle le désire. Je ne sais pas ce que tu en penses, Allyriane. Oui, c'est ça. C'est qu'en fait, via un accès où la personne a son espace et est libre de vraiment dérouler le programme déjà à son rythme parce que l'accès, il n'est pas défini dans le temps. Et c'est vraiment, comme on disait tout à l'heure, on essaye d'enrichir le contenu et l'idée, c'est qu'il y ait tout au même endroit et que tout ce qu'on délivre se soit amélioré au fur et à mesure. Donc voilà, il faut s'inscrire. Effectivement, c'est payant. Alors, Clotilde a dit on a choisi un prix qui est accessible. Peut-être qu'il y a des personnes qui ne sauront pas de cet avis. Après, c'est vrai que c'est important pour nous aussi de valoriser notre travail parce que c'est notre travail. Malheureusement, on ne peut pas le faire gratuitement. Aujourd'hui, on n'a pas de prise en charge pour ce type de programme. Peut-être que ça viendra. On aimerait bien, mais d'un côté, on est aussi partisane du côté des personnes qui décident d'investir pour leur santé. C'est un choix. Et ça fait aussi la différence avec les personnes qui ne souhaitent pas le faire. Il n'y a aucun problème avec ça. Le fait qu'on trouve les personnes qui s'investissent au sein du programme, c'est un investissement financier, mais aussi personnel. Et pour nous, c'est important aussi que ces personnes soient OK avec le fait de se dire, voilà, j'investis pour ma santé. Parce qu'en fait, au bout d'un moment, quand tout est gratuit, on ne valorise même plus toutes les ressources qu'on met à disposition. Et ça reste un choix aussi pour nous, que ce soit... payant, puis aussi c'est notre travail. Donc, il faut aussi qu'on se rémunére, mais juste pour revenir sur ce point-là. Et c'est vrai qu'il y a ce truc, si tu payes... aujourd'hui, surtout en France, on a l'habitude que pour la santé, tout soit gratuit. Et il y a des personnes, alors ça va vraiment dépendre des caractères et des volontés aussi de la personne, mais souvent, quand c'est gratuit, on va se dire, on va être moins impliqué. Alors, on ne dit pas que la santé, c'est forcément payant et on est dans un système qui est formidable et on ne remet pas du tout ça en question. Mais c'est vrai que si tu ne payes pas, du coup, tu t'investis. On voit que les personnes peuvent moins s'investir. C'est comme quand on fait des masterclass gratuites. Tu vois que si la personne, elle met 5 ou 10 euros, tu es sûr qu'elle va se pointer. Alors que si elle ne met pas d'argent, il y a souvent beaucoup de personnes qui ne se pointent pas forcément parce que c'est gratuit. Après, si un jour, on a un partenariat, un sponso qui nous dit « Voilà, on sponso votre programme et toutes les personnes y ont accès gratuitement. » ou que les assurances le remboursent. Bien évidemment qu'on sera pour et on aimerait, on adorerait. Mais voilà, on a quand même voulu mettre un prix quand même assez accessible. Pour certaines personnes, ça ne l'est pas forcément. Mais sur nos comptes respectifs, on délivre aussi beaucoup de contenu gratuit. Donc on fait aussi beaucoup de choses à côté. On a fait beaucoup d'événements aussi en présentiel avec Diabète Santé, qui est un prestataire à Paris, des événements qui étaient gratuits. On délivrait aussi beaucoup d'outils. On essaie que tout le monde... puissent quand même s'y retrouver un minimum.

  • Nathalie

    Quels sont les défis les plus fréquents que rencontrent les patients et comment les aidez-vous à les surmonter ?

  • Allyriane et Clotilde

    Je pense que ce qui fait la force aussi de ce qu'on a créé, c'est qu'il y a beaucoup de patients qui ne se sentent pas compris au quotidien. Ils vivent seuls leur diabète et qu'ils ne le vivent pas forcément bien. Il y a un gap entre la théorie, ce qu'on nous enseigne, ce qu'on nous apprend à l'hôpital, comment on nous éduque, comment on nous transmet tous les outils, et la pratique à la maison. Et nous, on a vraiment voulu être cette béquille du quotidien sur toute la partie qui se gère à la maison. Et souvent, les défis, ça va être que les personnes ne savent pas trop où elles se situent dans la gestion de leur diabète, elles sentent que ça ne va pas, les résultats montrent que ça ne va pas, mais elles ne savent pas par quel bout prendre les choses pour faire en sorte que ça aille mieux. Et nous, on est là pour les aider un petit peu à structurer au quotidien. Voilà, se dire, aujourd'hui, t'en es là, tu veux aller là, voilà quelques outils, prends ce que t'as à prendre, on y va progressivement, on y va ensemble, mais on y va. Et en fait, je pense que c'est ça, c'est que les personnes, elles ont besoin de se sentir écoutées, comprises, de se sentir appartenir à une communauté et d'avoir des outils vraiment adaptables dans le quotidien. Pas juste la théorie qu'on a à l'hôpital, non, on est dans le côté pratique du quotidien. Et en plus, on enseigne aussi de la théorie, mais aussi beaucoup de pratique. Pour nous, c'est ce qui fait un petit peu la force par rapport au défi du quotidien. Et ce qu'on aime bien faire aussi, c'est de vulgariser des choses qui sont parfois compliquées, que ce soit au niveau physiologique, au niveau de la compréhension par exemple sur l'impact de tel ou tel aliment, de l'impact du cortisol sur les glycémies, tout ça. Des notions qu'on n'apprend pas forcément à l'hôpital, qu'on ne nous enseigne pas ou qu'on n'en parle pas du tout, et on apprend ça des années plus tard. Et nous, on est un peu là aussi pour vous dire, voilà, ton corps, il fonctionne comme ça, tu as cette pathologie tel aliment va avoir tel impact, telle activité physique va avoir tel impact, voilà quelques solutions que tu peux mettre en place. Donc des fois c'est très pratique, mais avec beaucoup d'explications théoriques et de vulgarisation. On veut vraiment aussi rendre accessible le fonctionnement de cette pathologie qui est quand même complexe et qui impacte en fait tous nos fonctionnements, tous nos métabolismes. Et ça, à part penser que l'insuline sert seulement à... réguler la glycémie, les personnes diabétiques de type 1, c'est un peu la réalité, ne savent pas vraiment les autres rôles ou en tout cas tout ce qu'on peut faire à côté. Parce qu'il y a plein de choses qu'on peut faire à côté où on peut vraiment avoir cette posture dont on aime bien parler de proactivité, d'être vraiment responsable, acteur, actrice de sa santé, plutôt qu'être hyper passif, passif et d'écouter ce que va nous dire le ou la diabétologue. Ce qu'il faut, il faut aussi écouter ce que nous disent les pros de santé, bien évidemment. Mais il y a plein de choses qu'on peut mettre en place pour aller bien et ne pas subir aussi la pathologie.

  • Nathalie

    Quelles ont été les plus grandes difficultés, s'il y en a eu, des difficultés que vous avez rencontrées en lançant votre projet ?

  • Allyriane et Clotilde

    Alors, il y en a eu deux principalement. La première, c'est les personnes qui nous ont un petit peu attaquées quand on a sorti ce programme. On ne va citer personne et ce n'est pas du tout le but. Et puis aujourd'hui, nous, on travaille bien dans nos baskets, dans ce qu'on fait. On ne veut pas créer plus de drama. Mais il y a des personnes qui sont actrices, notamment dans la sphère DT1, et qui ont pu un peu nous attaquer pour qu'elles se prennent, elles, à sortir un programme payant. Elles ont la science infuse à diffuser un peu leurs savoirs, à se prendre pour des expertes du diabète. On a pu nous reprocher un petit peu ça et au début nous ça nous faisait quand même un peu de mal parce que c'est quand même un projet où on y met tout notre coeur, toutes nos formations notre temps, beaucoup d'énergie c'est un projet d'une vie et quand c'est reçu par des personnes notamment des femmes en plus et qui sont aussi DT1 et qui reçoivent un petit peu le truc comme ça, ça nous a fait un petit peu de mal quand même pas nous remettre en question parce qu'on sait ce qu'on fait on sait ce qu'on veut mais ça a pu nous heurter, c'est ça le mot. Donc voilà, et puis aujourd'hui, on en est arrivé un petit peu à la conclusion. En fait, on sait ce qu'on fait, on sait comment on aide les personnes, il y a des résultats, on voit le bien qu'on fait. Ça va correspondre à certaines personnes, ça ne va pas correspondre à certaines personnes. Et puis voilà, il en faut pour tout. Mais on reste en tout cas très focus sur notre but ultime, c'est d'aider les personnes DT1 à aller mieux, tout simplement. Donc ça, première difficulté. Et puis, deuxième difficulté, c'est qu'au début, c'était beaucoup de temps, beaucoup d'énergie, beaucoup d'organisation pour, au final, ne pas vraiment se rémunérer. Donc, c'est quand même aussi un challenge parce qu'on a des loyers où il faut qu'on se nourrisse. Donc, au début, c'est vrai que, mais comme dans tout projet, quand tu te lances au début, tu galères un peu. Donc, c'est vrai que, puis c'est fluctuant parce que du coup, ça va dépendre aussi des personnes qui vont rejoindre le programme. Mais c'est comme la vie d'auto-entrepreneuse/entrepreneurs, c'est ça aussi, c'est le défi. Ce n'est pas le salariat où tu es bien tranquille dans ton truc. Donc ça, c'est le défi, mais je pense, de n'importe quelle entreprise au final quand tu te lances. Et puis voilà, mais ça reste quand même un projet passion, de cœur, de vie, comme on a dit tout à l'heure. Donc on reste hyper motivés et hyper focus sur ce qu'on fait et nos buts. Je ne sais pas si tu veux rajouter quelque chose, Allyriane. Oui, et puis je pense que les personnes se rendent... pas compte de tout l'investissement que c'est, de temps, d'argent aussi. Enfin voilà, ce projet, quand tu lances un projet de cette ampleur, t'as des frais réels aussi. C'est beaucoup de temps, c'est de l'argent. Et à côté, on délivre aussi beaucoup de choses qui ne sont pas payantes. Et c'est vrai que quand on peut recevoir des attaques ou quoi, en fait, on se dit on s'investit corps et âme dans ce projet et les personnes ne se rendent pas forcément compte de ce que ça représente. pour nous, c'est notre quotidien et on ne fait pas que ça à côté. C'est vrai que voilà. Mais après, nous, comme disait Clotilde, je pense qu'on est hyper à notre place. On est hyper heureuse de ce qu'on fait. Ça fait totalement sens et on avance et on est tellement heureuse des retours qu'on a qu'en fait, c'est le principal pour nous.

  • Nathalie

    Du coup, quelle a été votre plus grande satisfaction depuis le lancement de Diabète Alternatives ?

  • Allyriane et Clotilde

    Clairement, c'est les retours qu'on a eus. Savoir qu'on a eu un impact positif dans la vie de certaines personnes qui vivent avec un diabète. Quand des personnes qui ont participé au programme nous partagent leurs courbes, qui se sont améliorées, leurs ressentis, leurs petites victoires du quotidien. Parfois, on a des personnes qui nous... nous livre des vrais témoignages de situations du quotidien qui ont pu changer pour elle grâce à nos conseils. Ça, franchement, ça n'a pas de prix. C'est vraiment le genre d'élément qui nous fait nous dire qu'on est à notre place et qu'on aime vraiment ce qu'on fait, qu'on est vraiment heureuse de le faire. Je pense que Clotilde et moi, on a plein d'exemples que ce soit des personnes qui ont des glycémies, des pourcentages dans la cible qui ont doublé, voire triplé sur plusieurs mois grâce au changement d'hygiène de vie, des personnes qu'on a rencontrées pendant des événements et qui nous ont remercié chaleureusement, les larmes aux yeux. On a des beaux exemples, je pense, de l'impact qu'on a. Quand on est un peu la tête dans le guidon du quotidien, on travaille, on essaye de suivre la cadence entre les réseaux sociaux, le programme qu'il faut améliorer, etc. On prend le temps d'apprécier les retours qu'on a et on se dit, ah ouais, ça vaut vraiment le coup. Ça, c'est la plus grande satisfaction et ça restera, je pense, la plus grande satisfaction de ce projet. C'est clair, c'est pour ça qu'on le fait. C'est vraiment l'impact qu'on va délivrer, que ce soit nous ou vraiment des experts issus du programme, des conseils lorsqu'ils vont les mettre en place que tu as vraiment un impact sur la vie des personnes, comment elles se sentent. Et ce n'est pas que des pourcentages dans la cible, c'est aussi comment elles se sentent mentalement, dans leur corps, dans leur confiance en elles, comment elles avancent, comment la vie est plus douce avec le diabète, qui est une maladie tellement complexe et qui peut générer tellement de souffrance. Et de te dire, en fait, tu peux vivre avec ton diabète plutôt tranquillement, même s'il y a des jours de merde, on ne va pas se mentir. Globalement, tu peux quand même trouver cet équilibre, faire tout ce que tu veux, en mettant des choses simples et rien de farfelu, comme on peut voir plein de méthodes, de trucs à la con. Il y a tellement de choses aujourd'hui sur les réseaux. Nous, on reste quand même dans des choses assez simples, scientifiquement fondées et très accessibles. Et en fait, ça a un impact considérable sur la vie des personnes. Et ça, c'est trop beau.

  • Nathalie

    Et du coup, comment voyez-vous l'évolution de Diabète Alternatives dans les prochaines années ?

  • Allyriane et Clotilde

    Alors, il y a des projets qu'on ne peut pas trop dévoiler pour l'instant aujourd'hui, notamment une grosse collaboration. On dévoilera, c'est cette année que ça va se passer, donc une grosse collaboration où on va potentiellement matérialiser quelque chose. Donc voilà, on verra bien ce que ça va donner, mais là, on va travailler dans les contrats. Voilà, ça va arriver. Et puis, on aimerait bien aussi, à terme, faire des... comme des séjours en fait vraiment en présentiel sur 3-4 jours et pourquoi pas prendre une journée, un module où on va donner des conférences, des pratiques. En fait, comme une mini-formation où on va passer 2-3-4 jours ensemble selon ce qui est possible dans un endroit. Et puis voilà, manger ensemble, se marrer aussi. On n'est pas que là pour apprendre des choses, mais aussi pour créer du lien. Et de faire des espèces de mini-formations pour des personnes qui veulent en savoir plus sur leur propre gestion du diabète. Et à terme, alors ça, ça sera plus tard, et c'est pour ça aussi qu'on se forme pour devenir professionnel de santé, pourquoi pas former aussi des pros de santé ou des personnes qui aimeraient accompagner d'autres DT1 aussi, pour rendre en fait plus accessible cette maladie qui est très complexe, très spécifique à des personnes qui aiment, elles-mêmes aimeraient accompagner. Donc, ça peut être des médecins, des infirmiers, donner des clés qui pourraient justement les aider, faire une mini-formation pour aider les pros et les aider à accompagner mieux les DT1 parce que c'est là aussi que tout passe, l'éducation thérapeutique. Mais ça, ça sera dans, je pense, plusieurs années. Mais on y pense, on y pense beaucoup. Mais dans l'idée, c'est ce programme qu'on a, on veut vraiment que ce soit une référence. C'est vraiment notre objectif, une vraie référence. Où dedans, c'est une boîte à outils qui est accessible à tous les diabétiques, insulino-indépendants, qui cherchent des alternatives pour les aider au quotidien. L'idée, c'est qu'on a créé cette boîte et au fil des années, on l'a remplie, on l'a remplie, on l'a remplie, on l'a remplie. Et on la distribue, on la distribue, on la distribue pour que tous les diabétiques puissent mieux vivre leur diabète. C'est notre objectif depuis le jour 1, depuis qu'on se connaît, et ça changera pas.

  • Nathalie

    Où et comment peut-on accéder à votre programme ? Très précisément. Alors très précisément, soit sur notre site internet directement, donc c'est diabète-alternatives.com. Donc là, vous avez notre site internet où vous avez toutes les infos et toutes les actualités aussi. C'est-à-dire que comme on l'a dit, tous les mois, on a des lives, des masterclass. Donc il y a une rubrique spécifique où les gens peuvent s'inscrire. Ils ont l'information sur toute l'actualité. Mais il y a aussi toute l'information sur le programme. C'est ici qu'on s'inscrit et qu'on accède à son espace de formation. Autrement sur les réseaux sociaux nous on est sur Instagram donc on a notre compte diabetes.alternatives où là on essaye de délivrer du contenu assez régulièrement et aussi avec nos comptes à toutes les deux donc Clotilde c'est mercimoncorps et moi c'est affectionally toujours sur Instagram et on essaye d'enrichir quotidiennement d'informations tous ces comptes là on essaye de les faire vivre aussi c'est la partie gratuite aussi de tout notre contenu et... et une partie aussi qui permet d'entretenir un peu cette communauté qu'on a créée depuis toutes ces années. On est pas mal hyperactifs sur les réseaux, donc n'hésitez pas, juste si vous ne voulez pas forcément participer au programme, d'aller sur ces réseaux, et ça donne un aperçu de ce qu'on prône aussi dans le programme. Vous êtes très actives sur les réseaux sociaux, et c'est vrai que c'est comme ça que je vous ai connues. Et que j'ai appris plein de choses aussi. C'est vrai que c'est très, très, très intéressant. Puis la communauté, c'est quand même quelque chose de fort et qui aide toutes les personnes,

  • Clotilde

    Franchement. On reste aussi ferme, on ne se prend pas pour... Je ne sais pas qui, on reste très accessible. Si les personnes aussi veulent nous envoyer des messages, si elles veulent des petits conseils. Après, on n'a pas de réponse à tout. On n'a pas la science infuse non plus. Quand on ne sait pas, on dit clairement qu'on ne sait pas. On redirige. mais si on peut en tout cas donner des astuces des conseils si la personne ne nous demande pas non plus une consultation d'une heure par message sur Instagram, on répond quand même très volontiers ou juste parfois c'est des toutes petites questions et puis il n'y a vraiment pas de questions bêtes, c'est vrai que parfois les personnes n'osent pas ou nous envoient des petits messages hyper timides je ne sais pas t'envoyer ce message mais est-ce que tu sais, je ne sais pas, peu importe la question mais on répond très volontiers même si elles veulent nous envoyer des mails on reste quand même ... on est comme tout le monde et on répond hyper volontiers avec plaisir

  • Nathalie

    Est-ce que Allyriane tu veux aussi dire un petit mot en conclusion ?

  • Allyriane et Clotilde

    En conclusion si, en conclusion merci de nous avoir donné la parole pour présenter ce projet parce que c'est vraiment notre projet de coeur et on y croit à fond et on est très très heureuse de... des résultats qu'on a et de pouvoir proposer ça aujourd'hui. Et vraiment, on espère pouvoir le faire grandir encore et encore. Voilà, merci à toutes les personnes qui nous soutiennent aussi, d'ailleurs. Ça fait vraiment plaisir et c'est vraiment important pour nous. C'est clair. Et merci, Nathalie, de nous avoir reçus. Et bravo pour toi aussi, ce que tu fais, tout ton travail. On sait, l'investissement, d'avoir un podcast, d'interviewer les gens, de faire des posts, tout ça. C'est aussi beaucoup de boulot, donc merci beaucoup. Ouais.

  • Nathalie

    Et voilà, c'est la fin de cet échange passionnant avec Clotilde et Allyriane. J'espère que leur parcours et leur engagement avec Diabète Alternatives vous auront inspiré et peut-être même donné envie d'explorer de nouvelles approches pour mieux vivre avec le diabète. Si vous souhaitez en savoir plus sur leur programme et leur travail, je vous invite à les suivre et à découvrir Diabète Alternatives. Vous trouverez toutes les coordonnées dans les notes de l'épisode. Au revoir à toutes et à tous et prenez bien soin de vous !

  • Allyriane et Clotilde

    Merci Nathalie, au revoir. Merci beaucoup, merci Nathalie.

  • Nathalie

    Je te remercie pour ton écoute. Si cet épisode t'a plu, que tu souhaites soutenir le podcast, je t'invite à le partager autour de toi, à t'abonner pour être averti du prochain épisode, à laisser 5 étoiles et un avis sur ta plateforme d'écoute. Tu as la possibilité aussi de me contacter, soit sur mon compte Instagram, soit par e-mail que tu trouveras dans les notes du podcast. Je te dis à très vite pour un nouvel épisode de Vivre le diabète à la recherche de l'équilibre. Prends bien soin de toi.

Chapters

  • Présentation

    01:55

  • Création de Diabète Alternatives

    03:00

  • Leur vision du diabète et de son éducation

    05:55

  • En quoi consiste Diabète Alternatives ?

    09:26

  • Quels sont les patients ciblés ?

    12:31

  • Comment fonctionne le programme ?

    13:43

  • Quels sont les défis que rencontrent les patients ?

    18:14

  • Quelles ont été les plus grandes difficultés ?

    21:13

  • Quelles ont été les plus grandes satisfactions ?

    24:45

  • Evolution de Diabète Alternatives

    27:27

  • Comment accéder au programme ?

    29:54

  • Conclusion

    31:04

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