- Speaker #0
Quand on a commencé, on était relativement jeunes et donc on a fait beaucoup de tout. On faisait pas mal de choses différentes, donc on faisait du sac, on faisait de la ceinture, on faisait du bijou. On a travaillé aussi pour des boutiques de design, donc on a fait aussi du meuble, on a travaillé pour des architectes d'intérieur et donc on faisait beaucoup. Et à un moment, le fait de partir avec et de choisir de faire des sacs et d'avancer avec les sacs, déjà à ce moment-là, c'était ce dans quoi on prenait le plus de plaisir.
- Speaker #1
une entreprise de mode et avancer même dans les moments difficiles. Moi, c'est Astrid, experte en développement commercial, coach. J'accompagne les femmes entrepreneurs à propulser leur business avec une vision claire et une stratégie alignée. Avec ce podcast accompagné de ma partenaire in crime, Lynn. Hello,
- Speaker #0
Yvonne Lynn.
- Speaker #1
Nous vous proposons chaque jeudi un nouvel épisode en français ou en néerlandais. Au creux de vos oreilles, on parle vrai, on partage, on échange et on s'inspire. Belle écoute et psss psss. Vous savez qu'en plus de ce podcast, je suis experte en développement commercial et coach. Avec mon nouveau programme ESSOR, j'accompagne les femmes entrepreneurs dans leur développement commercial. ESSOR, c'est 9 vidéos, 4 modules, 28 documents de travail, mais surtout des rendez-vous individuels sur mesure toutes les 3 semaines. Un rendez-vous collectif en hebdomadaire, et puis la possibilité de grandir ensemble pour faire avancer votre chiffre d'affaires. Ça vous intéresse ? Allez sur mon site www.astridlefebvre.com. Vous pouvez aussi me suivre sur Instagram, sur LinkedIn, Astrid Lefebvre. J'y diffuse régulièrement du contenu que je fais avec tout mon cœur. Et puis enfin, vous pouvez aussi vous inscrire à mes M Vendre Letters. C'est tous les vendredis un shot de good vibes, de tips, d'apprentissage, de ma vie de coach, d'experte commerciale et d'entrepreneur. À très vite ! pas de doute. Dans le secteur de la mode, il faut désormais maîtriser le digital pour réussir. Créer de la désirabilité sur les réseaux sociaux, rédiger des newsletters impactantes, gérer des campagnes et générer des ventes en ligne. Avoir le bon partenaire est alors essentiel pour avancer sereinement. Spécialisé dans la mode et le lifestyle, Lending Partners accompagne depuis plus de 5 ans des marques dans leur performance en ligne. Les retours sur Anthony, David et leur équipe sont unanimes. Ce sont de véritables experts. à l'écoute des besoins de leurs clients et orienter résultats. Découvrez leurs cas pratiques et rapports sur leur site www.lending.partners. Je suis ravie de les avoir à nos côtés et les remercie pour leur soutien à We Love Belgian Brands. Belle écoute ! Bonjour à tous et bienvenue chez We Love Belgian Brands. Aujourd'hui, je vous emmène dans l'univers raffiné de la maroquinerie artisanale bruxelloise avec une marque que vous connaissez peut-être déjà si vous aimez les belles choses bien faites. C'est la marque LILU, fondée en 2005 par Emmanuel Adam. LILU est bien plus qu'une marque de sac. C'est un atelier boutique au cœur de Bruxelles, une ode à l'artisanat local, au cuir noble et à la création sur mesure. Dans un monde qui court toujours plus vite, Emmanuel a choisi une autre voie, celle de la slow fashion, de la durabilité et du rapport humain. Alors dans cet épisode, j'ai envie de parler de création, d'intuition. d'artisanat et puis de comment on fait grandir un projet avec le cœur et les mains. Emmanuelle, bonjour.
- Speaker #0
Bonjour.
- Speaker #1
Alors ma première question, c'est de te demander de te présenter et de me dire qu'est-ce que tu souhaitais faire quand tu étais enfant ?
- Speaker #0
C'est une bonne question. À mon avis, je changeais d'avis tous les ans ou les deux ans. Donc voilà, ma maman était pharmacienne. Il y a eu un moment où je me suis dit, je pourrais bien être pharmacienne. À un moment, je voulais devenir ingénieure. J'ai changé beaucoup d'avis au fur et à mesure.
- Speaker #1
Et si tu devais te présenter en deux, trois phrases, qu'est-ce que tu dirais de toi aujourd'hui, Emmanuelle, en 2025 ?
- Speaker #0
Emmanuelle, en 2025, créative. J'aime beaucoup les gens. J'aime échanger. C'est vraiment important pour moi. Je pense qu'on évolue vraiment au sein de l'organisme dans lequel on vit. Et moi, c'est beaucoup comme ça que j'évolue, que je grandis. Voilà, et mère de famille.
- Speaker #1
Et alors, comment on est passé de rêve de pharmacien, ingénieur, à j'ai ma marque de sac depuis 15 ans ? Que s'est-il passé ?
- Speaker #0
Écoutez, moi, tout se fait vraiment par... J'ai l'impression qu'il y a des signes dans la vie et la vie nous amène dans des endroits où on n'est pas supposé être. Donc, pour commencer, moi, j'avais une grand-mère qui avait une mercerie et qui adorait tout ce qui était accessoire. Elle faisait beaucoup de surmesures en fait, elle faisait des chapeaux, elle faisait des colles à l'époque, on faisait encore des colles pour les manteaux, elle faisait des ceintures. Et donc j'ai récupéré tout ça quand j'étais relativement petite à la maison. Donc quand son magasin a fermé, elle a gardé ça pas mal de temps dans sa maison et puis c'est arrivé chez nous. Et déjà j'avais une certaine attirance pour ça, il y avait beaucoup de choses, des rubans, des boutons, c'était vraiment super intéressant.
- Speaker #1
Une mercerie, ça devait être un... Comme un magasin de bonbons pour une petite fille créative.
- Speaker #0
Exactement, tout à fait. Donc on a beaucoup joué, on s'est beaucoup déguisé avec mon frère et moi et les enfants du quartier. Donc il y avait vraiment un vrai jeu là-dedans. Mais cette période s'est passée et puis après j'ai fait d'autres choses. Et donc j'ai fait des études de droit parce que mes parents me disaient qu'on allait faire des études sérieuses. Donc j'ai fait des études de droit. Et puis à un moment j'ai fait un échange en Erasmus en Italie. et je me suis retrouvée à la Polytechnique au Limlano, mais plus dans la section gestion d'entreprise. Mais au sein de cette université, il y avait tout ce qui était architecture aussi. Et donc, j'étais vraiment propulsée dans le design industriel parce que j'avais des cocotteurs. Enfin, des cocotteurs, mais...
- Speaker #1
Des gens avec qui tu as logé.
- Speaker #0
Exactement, qui étaient architectes ou industrial design. Et donc, je me suis vraiment rapprochée de ce monde-là. Et déjà, ça m'attirait. J'avais envie d'aller plus là-bas, vers ça, un peu plus de création, d'avoir des idées. C'était des choses qui me plaisaient beaucoup. Et donc, quand je suis revenue en Belgique, j'ai commencé à travailler pour une marque qui s'appelle Joanne Ries, qui faisait tout ce qui était robe de soirée. Mais donc, elle avait également un atelier. Elle produisait à Bruxelles, place du vieux marché au grain. Et ce monde, je suis vraiment rentrée dans ce monde, mais avec des étoiles dans les yeux, en me disant, c'est merveilleux, c'est quelque chose qui me plaît beaucoup.
- Speaker #1
Mais tu es rentrée là avec ton diplôme de juriste ?
- Speaker #0
Tout à fait. Je suis rentrée là un peu comme « personal assistant » , gestionnaire, un petit peu touche à tout. Et ça, c'est quelque chose qui me plaît beaucoup. Je m'embête relativement rapidement, donc j'aime bien faire beaucoup de choses.
- Speaker #1
Mais ça t'a ouvert une porte sur le monde de la créativité,
- Speaker #0
quoi. Exactement, oui. Se retrouver en face d'un atelier et aussi des personnes qui travaillent à l'atelier, parce que j'ai énormément de respect, mais j'adore tous les gens qui font les choses avec leurs mains. Moi, j'aime travailler avec mes mains. Je trouve qu'il y a une vraie plus-value de bien-être, de travailler avec ses mains et aussi en termes de créativité. Et donc, je me suis retrouvée dans ce monde-là en me disant, tout ça est possible parce que je viens d'une famille où mes parents sont tous les deux... scientifique, pharmacien, chimiste, c'était vraiment un autre monde. Et je pense que le monde de la création n'était pas du tout mis en avant parce que c'était un peu comme du superflu ou quelque chose de pas sérieux.
- Speaker #1
Et qu'est-ce qui t'a permis justement de passer de ce côté émerveillement à j'en fais concrètement un métier et même un business ?
- Speaker #0
J'en suis arrivée, donc ce travail en fait je l'ai eu... Vraiment tout à fait par hasard. J'explique la petite histoire parce que j'ai l'impression qu'il n'y a rien qui a été décidé de ma part. Mais j'ai toujours été dans une situation où je me disais « Ah, mais j'ai vraiment envie de faire ça. J'ai vraiment envie de faire ça. » Donc le boulot, il faut savoir que je l'ai eu parce que j'étais avec une personne qui habitait à Anvers, parce que j'habitais à Anvers à l'époque. Et alors, on devait encore choisir si on utilisait Internet ou le téléphone. Et donc, le téléphone ne fonctionnait pas parce qu'il était sur Internet. Et c'est comme ça que ça bosse. et donc la designer de la marque en fait. l'appeler et à un moment elle dit mais pourquoi est-ce que ton téléphone est tout le temps occupé ? Il dit bah écoute il y a une copine à moi qui cherche le boulot. Et donc il dit ah mais qu'est-ce qu'elle cherche comme travail ? Donc voilà comment je suis arrivée chez Joanne Ries absolument rien à voir et donc voilà j'étais vraiment comme je disais émerveillée, c'était vraiment une super expérience et puis au bout de un an et demi en fait une des personnes qui travaillait là-bas qui reste une amie à moi en fait qui était bijoutière de formation elle a été voilà On a mis un terme à son contrat et elle est allée travailler pour ce qui s'appelait à l'époque la maison de Canter. Et en fait, le nom de ma société, Lilou, c'est la maison de Canter. Et donc, au bout de deux mois, elle m'a dit écoute, ça te dit pas de me rejoindre parce que c'est super. On serait vraiment bien ensemble. Moi, je m'occupe de tout ce qui est bijoux et tout. Et toi, un petit peu maroquinerie. On fait ça ensemble. Et donc, à l'époque, la maison de Canter faisait tout ce qui était parure. Donc, c'est des ceintures sur mesure, des pochettes du soir, des fleurs en cuir. Elle faisait énormément de bijoux aussi. Donc, on avait vraiment beaucoup de demandes pour des choses très créatives. Et donc, ça, c'était vraiment... On avait l'impression de rentrer dans une cour de récré.
- Speaker #1
Ok, et les demandes venaient de clients ?
- Speaker #0
Les demandes venaient, donc on travaillait à l'époque, on a travaillé avec Nathan-Edouard Wormeulen, on a travaillé avec Annemie Verbé.
- Speaker #1
Ok, qui vous commandait en effet des parures,
- Speaker #0
des sacs, des ceintures, des pochettes, des choses comme ça. Et on a travaillé aussi avec différents magasins de design. Mais alors on faisait des toutes petites quantités. et donc à un moment on s'est dit mais plutôt que de créer et puis faire juste 4-5 sacs, on va plutôt créer et puis faire plus de ça. Et en fait, c'est à ce moment-là qu'on s'est dit, mais en fait, on va aller lancer notre propre collection. Et c'est comme ça que Lilou est née. Et alors,
- Speaker #1
pourquoi Lilou ? C'est ton petit surnom ?
- Speaker #0
Ah non, j'aimerais bien qu'il y ait une belle histoire, parce qu'on nous pose toujours la question. En fait, à l'époque, on a essayé de faire quelque chose avec nos deux noms. Donc, moi, je m'appelle Emmanuel Adam et elle s'appelle Géraldine Rollier. Et on n'a pas trouvé, on a trouvé que Lilou était quelque chose qui nous plaisait toutes les deux, c'était court, c'était frais, c'était ça nous plaisait.
- Speaker #1
Ok, c'est quoi les milestones, les éléments clés qui s'est passé dans ta vie d'entrepreneur, de créatrice de sac en 15 ans, de 2005 à 2025 ?
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
On est sur 20 ans, disons qu'en fait.
- Speaker #0
Oui, cette année-ci, c'est la 20e année.
- Speaker #1
Pourquoi je dis 15-20 ? Bien sûr. C'est quoi pour toi les points forts ?
- Speaker #0
Au fur et à mesure, on apprend. Parce que quand on a commencé, on était relativement jeunes. Et donc, on a fait beaucoup de tout. Et donc, on faisait pas mal de choses différentes. On faisait du sac, on faisait de la ceinture, on faisait du bijou. On a travaillé aussi pour des boutiques de design, donc on a fait aussi du meuble, on a travaillé pour des architectes d'intérieur. Et donc, on faisait beaucoup. Et à un moment, le fait de partir avec et de choisir de faire des sacs et d'avancer avec les sacs, déjà à ce moment-là, c'était ce dans quoi on prenait le plus de plaisir. Et ce dans quoi j'avais l'impression d'être la plus compétente, c'était vraiment mon truc. Donc ça, je pense que c'est arrivé, je dirais. relativement allé en déans les 2-3 ans. On a commencé à travailler avec pas mal de points de vente. Donc, on est allé un petit peu plus loin et on a développé en fait les points de vente.
- Speaker #1
Donc, tu vendais les sacs de tes collections, les loups, dans des boutiques multimarques ?
- Speaker #0
Exactement. Mais à ce moment-là, nous n'avions pas de boutique en propre. Nous avions juste l'atelier dans lequel nous fabriquions, qui se trouvait à l'époque dans la galerie du Roi. À Bruxelles. Donc, au premier étage, on n'avait pas vraiment de magasin.
- Speaker #1
D'accord. Et tu avais combien de boutiques, points de vente ? C'était quoi le...
- Speaker #0
Je dirais, on en avait entre une vingtaine, vingt, vingt-cinq. Donc,
- Speaker #1
voilà. C'était toi qui allais sur la route ? Qui s'occupait de...
- Speaker #0
On était deux. On allait toutes les deux sur la route. Donc, moi, elle s'occupait plus de tout ce qui était en Wallonie. Moi, je m'occupais plutôt de ce qui était en Flandre. Après, on faisait l'une, l'autre. Et donc, ça, ça a été un deuxième pas. Et en fait, elle, elle était bijoutière de formation. Elle fait des choses vraiment incroyables. Et maintenant, elle est directrice artistique de la marque Polomé de bijoux. Et donc, voilà, elle voulait retourner à son grand amour qui a toujours été les bijoux et la joaillerie. Elle aime bien les sacs, mais ce n'était pas comme moi. C'était vraiment... Et donc, elle m'a dit qu'elle allait arrêter. J'ai eu un petit... Oui,
- Speaker #1
parce que j'avais une étape importante.
- Speaker #0
Oui, parce que c'était continuer le reste du chemin comme en seule. Et surtout, c'était une amie. C'est toujours une amie, mais c'était une amie que j'allais voir moins souvent. Oui,
- Speaker #1
et puis entreprendre seule, c'est encore un autre...
- Speaker #0
C'est autre chose.
- Speaker #1
C'est d'autres défis. Oui,
- Speaker #0
et ça le reste toujours.
- Speaker #1
Et ça le reste toujours, c'est vrai. Et donc, du coup, vos routes se séparent. Elles retournent à ses premiers amours. Le bijou, toi, tu es à la tête toute seule de cette marque de sac. Tu es toute seule encore à l'époque ?
- Speaker #0
Oui. Enfin non, je suis toute seule. Après, on a une équipe pour faire la production. Je ne suis pas toute seule, mais je ne fais pas la production de A à Z. Donc, il y a tout cela à gérer et c'est beaucoup.
- Speaker #1
Et la production a toujours été locale, artisanale ?
- Speaker #0
Oui. J'ai toujours su que je voulais faire ça comme ça, je ne sais pas ça devait vraiment faire partie de mon ADN mais je trouve que le monde dans lequel on vit où on est en train de faire passer des tissus d'un côté de la planète à l'autre côté de la planète pour fabriquer, pour revenir moi je voulais petite quantité la possibilité que les gens choisissent le relationnel et en fait c'est vers ça que je me suis comment... dirigé de plus en plus, en fait, oui, tout à fait, de manière... Sans vraiment y réfléchir, mais c'était... Voilà, dans mon forêt intérieure, j'allais... Et puis, je suis arrivée au moment où j'ai dû déménager de la Galerie du Roi parce qu'on était au premier étage, sans ascenseur. Mais quand vous avez deux rouleaux de cuir, ça va, mais quand vous avez 200 m2 de cuir et qu'il faut tout monter au premier étage, c'est plus possible. Et donc, on a déménagé rue du Bailly, où là, il y avait juste l'atelier à la rue du Bailly. Et on utilisait l'espace devant, qui maintenant est la boutique pour... accueillir les clients pour montrer les collections.
- Speaker #1
Et d'ailleurs c'est un espace incroyable parce que tu as et l'espace boutique pour accueillir des clients comme tu dis et l'espace atelier où ça sent bon le cuir et où il y a vraiment ton espace créatif quoi.
- Speaker #0
Et les deux sont au même endroit.
- Speaker #1
Ce que j'entends et que j'aime bien dans cette histoire c'est que vraiment tu t'es recentrée sur le coeur de ce qui avait du sens pour toi, le fait main, le bien-être que tu racontes, que tu ressens quand tu es dans le processus de... de production et de création, et puis l'humain, la rencontre, l'échange, de pouvoir conseiller, écouter tes clientes. Ce que je comprends aussi, c'est que tu fais du sur-mesure, c'est que les gens peuvent choisir plus ou moins comment ça se passe.
- Speaker #0
Alors, il y a sur-mesure et sur-mesure. Donc voilà, mon idée du luxe aujourd'hui, ce n'est pas d'avoir un sac avec un grand logo dessus, c'est vraiment d'avoir quelque chose qui est... qui te correspond, quelque chose dans lequel tu te sens, tu es en confiance, tu rayonnes. Et donc, c'est ça que je voulais proposer. Moi, j'aime avoir les choses que personne d'autre n'a. Comme je disais, j'ai vécu pendant très longtemps en Angleterre. Et en Angleterre, c'est surtout soit différent, soit toi-même. Ce qui est peut-être un peu différent en Belgique. Et j'ai toujours gardé ça en moi. J'aime avoir des pièces que personne d'autre n'a. Et donc, j'aime cette idée de pouvoir proposer aux gens de venir et faire quelque chose qui... que personne d'autre n'a. Et donc, on a beaucoup de modèles en magasin. Ils peuvent choisir le cuir qui leur plaît. Donc, souvent, pas tout le temps, parce que si vous prenez un sac en pressé noir, il y aura quand même pas mal de gens qui ont le même. Souvent, vous ressortez avec une pièce unique. Et pour moi, ça, c'est vraiment le luxe, c'est d'avoir des choses. Et donc, de par ce fait, j'avais envie de le proposer à mes clients parce que pour moi, c'est vraiment très important. Et donc, c'est ce que j'avais envie de leur donner la possibilité de faire. Donc ça c'est le sur-mesure, donc ce sont déjà sur des modèles qui sont préexistants et puis après il y a effectivement la possibilité de faire un sac de A à Z et de développer un modèle.
- Speaker #1
Oui, ça a tout son sens, ça te permet vraiment d'être en liberté, en autonomie, dans le créatif et dans l'écoute de tes clients. Et ce que j'entends aussi c'est que ça te permet de te différencier. C'est vraiment être dans l'expression totale de la singularité de chacun qui vient aussi. Voilà, aller à l'encontre, en effet, des marques qu'on voit beaucoup, qui sont des logos, qui sont le sac que tout le monde a. Toi, tu viens vraiment te démarquer par rapport à ça.
- Speaker #0
Oui, c'est proposer tout à fait autre chose, effectivement. Et c'est vrai que les personnes, parce que dans l'échange, il n'y a pas juste l'échange par rapport aux créations. Il y a beaucoup de femmes qui, quand elles viennent dans le magasin, on échange que ce soit sur leur bout. boulot, sur la vie. Ce sont des femmes de caractère, ce sont des femmes qui ont vraiment un bagage et l'échange se fait et est très intéressant. Et parfois, moi, j'apprends des choses au niveau de la maroquinerie parce qu'elles font des associations auxquelles je n'avais pas pensé. C'est un petit peu comme un jeu de ping-pong créatif, mais pas uniquement pour les sacs parce que, comme je disais, ma vie est enrichie par ces échanges.
- Speaker #1
Tu co-crées avec elles, quoi. Et tu as plus de sacs sur mesure que de sacs qu'on t'achève comme ils sont déjà ?
- Speaker #0
Non, je pense que je suis plus ou moins à deux tiers, un tiers.
- Speaker #1
Deux tiers, un tiers. Parce que peut-être que le prix est donc aussi autre quand il y a une fourchette de prix, quand tu fais du sur mesure ou pas ?
- Speaker #0
Alors, à partir du moment où c'est choisir un sac et le faire faire dans un autre cuir, choisir son cuir et tout, il n'y a pas d'augmentation de prix. Il faut simplement respecter le délai parce que voilà, bien sûr, c'est du fait main. donc Pardon, c'est du fait main et donc effectivement, il y a un certain délai à suivre.
- Speaker #1
Donc on reste sur quoi, 6 semaines ? 6 à 8 semaines. 6 à 8 semaines, oui, tout à fait. Oui, mais ce qui est donc un chouette cadeau, par exemple pour un anniversaire ou pour une naissance, je ne sais pas quoi.
- Speaker #0
Dans cette idée-là, ce qui est pour des anniversaires ou par exemple pour des naissances, on peut aussi faire des broderies sur mesure. Et donc voilà, garder ce côté.
- Speaker #1
Oui, c'est génial. Personnaliser un sac qui reste quand même comme un meilleur ami,
- Speaker #0
comme un doudou qu'on porte tous les jours. Moi, pour mes 40 ans, j'ai reçu une montre et en fait, à chaque fois, c'est vrai, à chaque fois que je regarde cette montre,
- Speaker #1
je pense à eux.
- Speaker #0
Je pense à la soirée et c'était une soirée vraiment formidable. Et j'ai toujours ce bon souvenir, je souris, j'ai vraiment un côté assez chouette parce que...
- Speaker #1
Oui, ça ne m'étonne pas du tout. Non, non, c'est aussi quelque chose d'utilitaire, un sac. Il y a quelque chose, qui sont les femmes qui n'ont pas de sac ? Je veux dire, on en a besoin, c'est utile, c'est pratique. Et en même temps, c'est un allié du quotidien. Oui,
- Speaker #0
c'est ce que j'allais dire. C'est tous les jours, on est obligé de l'avoir. On vit avec, en fait.
- Speaker #1
Franchement, je pense qu'il y a plein de créatrices qui nous écoutent et ça leur fait rêver. Tu es aux commandes de tes créations, tu es autonome, tu es libre, et tu es dans le contact direct avec tes clientes. Vraiment, ça fait rêver, je trouve. C'est quoi les défis ? C'est quoi quand même les... Le côté pas si facile de cette réalité ?
- Speaker #0
Alors, le côté pas si facile de cette réalité, la première, c'est, on en parlait tout à l'heure, être seule. Prendre les décisions seule, ce n'est pas toujours évident. Voilà, c'est parfois sympa d'avoir des... Après, je suis entourée, j'ai pas mal d'amis dans la créa. Voilà, je suis... Non, ce n'est pas pareil parce que c'est... Je suis en couple avec un AD en pub, donc voilà, je suis beaucoup entourée de gens dans la créa, donc voilà, j'ai toujours la possibilité d'en discuter, mais c'est vrai qu'avoir une personne,
- Speaker #1
du coup c'est très créa, c'est pas business.
- Speaker #0
C'est pas business,
- Speaker #1
tout à fait. Et parfois les choix les plus difficiles pour des gens créatifs, ça peut être les choix business, ou pas plus difficiles, mais les plus challengeants, ceux où il faudrait peut-être le plus sortir de sa zone de confort, ce seraient ceux qui viennent chercher les problématiques. commerciale et c'est là où on est.
- Speaker #0
Un autre exemple, par exemple c'est très difficile pour moi de choisir donc voilà parce que moi j'aime avoir toutes les possibilités, j'aime pouvoir créer dans tous les sens et en fait pour avoir un bon business, il faut avoir moins de possibilités et moins de couleurs et moi j'ai envie d'avoir donc ça aussi ce sont des choix qui sont extrêmement difficiles à faire pour moi qui ne le sont probablement pas pour quelqu'un qui a un profil beaucoup plus business.
- Speaker #1
C'est ça. La solitude de l'entrepreneur, elle est réelle. Et merci de le dire parce que je pense que c'est l'autre côté de la même face. C'est les deux côtés de la même pièce. Il y a liberté, autonomie et il y a solitude.
- Speaker #0
Oui,
- Speaker #1
c'est vrai. Les deux vont ensemble. Si tu avais des comptes à rendre, ça te saoulerait de temps en temps. Et en même temps, tu te sentirais soutenue et à pouvoir partager.
- Speaker #0
Il n'y a pas de situation parfaite.
- Speaker #1
Non, exactement. Il y a d'autres défis que tu as envie de partager ou qui te viennent à l'esprit ?
- Speaker #0
Je pense que depuis le Covid, le Covid a été compliqué. Peut-être pas tellement en termes de vente à l'époque, parce que ça a continué. Mais c'est vrai qu'on a dû passer dans quelque chose qui était essentiellement une boutique physique à un e-shop. C'est tout à fait différent. Un e-shop, c'est tout à fait différent. Moi, je ne m'y retrouvais pas parce que je me dis mais où est le contact ? Comment échanger ces valeurs ? Comment retrouver ce lien qui est vraiment important ? À travers ça, ça a été compliqué. Et je pense que depuis le Covid, le monde a un peu changé. Oui,
- Speaker #1
c'est notre métier en fait. Donc tout d'un coup, c'est s'ouvrir à des métiers, des compétences, des qualités qu'on n'a pas ou qu'on ignore. Oui, bien sûr, très,
- Speaker #0
très vite. Voilà. Et donc, et aussi, tous les fournisseurs avec lesquels je travaille, il y en a quand même quelques-uns qui ont fait faillite. Il y a aussi cette possibilité qu'on avait avant, où toutes les possibilités de cuir étaient en stock. Il suffisait de recommander. Maintenant, on doit recommander en début de... Voilà, vraiment en début. Les délais sont beaucoup plus longs. Donc, en fait, le coup devient beaucoup plus compliqué par rapport à ce que c'était auparavant. Et donc, ça, je trouve aussi qu'il y a vraiment un fameux challenge. Et ça,
- Speaker #1
c'est le après-Covid ?
- Speaker #0
Oui, tout à fait. C'est l'après-Covid.
- Speaker #1
Tu as encore des boutiques point de vente revendeurs ?
- Speaker #0
Non. Si j'en ai quelques-uns, de nouveau dans de l'affect. Ce sont des gens avec lesquels je m'entends bien et j'ai continué. Mais de moins en moins parce qu'en fait, je me retrouve à produire en grande quantité. Et en fait, ce n'est pas là-dedans dans lequel j'ai vraiment quelque chose à offrir. Et je ne m'éclate pas d'en faire juste de la prod pour faire de la pod et faire de la quantité. Et une marque comme la mienne n'est pas faite.
- Speaker #1
pour ça en fait. Tu prônes la singularité, la pièce unique, l'expression de chacun. Donc oui, produire dix fois le même sac pour trois boutiques à gants, trois à Asselt et deux à un Cillège,
- Speaker #0
ça n'a plus de sens. Et le retail ne va pas particulièrement bien non plus pour le moment. Donc c'est une réalité qu'il faut prendre en considération.
- Speaker #1
De quoi tu es le plus fière en 20 ans ?
- Speaker #0
Il y a beaucoup de choses. J'ai créé des modèles qui sont super et qui résonnent vraiment. J'ai eu des retours dithyrambiques de la part de clientes. Vraiment, ça fait du bien.
- Speaker #1
Les retours des clients,
- Speaker #0
c'est exactement ça. On reçoit un petit mail en disant, sachez que votre sac m'a accompagnée partout. Je l'adore. Ma fille le trouve vraiment fantastique, je vais vous en racheter un pour elle. J'ai une cliente, elle a le même sac, donc ça fait peut-être 8 ou 10 ans qu'on a ce sac-là en magasin. Elle l'a acheté 6 fois. Il faut savoir...
- Speaker #1
Donc 6 couleurs différentes. Oui,
- Speaker #0
6 couleurs et cuirs différents. Donc le sac n'a plus rien à voir, mais en fait, elle voyage énormément pour le travail. Ce sac, c'est le sac le plus pratique. Et donc, elle dit, j'achète d'autres sacs. Je ne sais pas que j'achète, mais simplement, c'est quand je me retrouve dans mon D2D... Votre sac est le sac idéal. Et ça, c'est vraiment quelque chose où on est heureux. Je suis d'accord. On est vraiment heureux. On retrouve du sens, vraiment un côté intéressant. On vibre.
- Speaker #1
Je suis d'accord. Qu'est-ce qui donne encore du sens aujourd'hui ? Le ressort des clients, la fierté des modèles que tu trouves encore et toujours super, canon et vraiment réussi. Autre chose ?
- Speaker #0
Le côté qualitatif aussi. Ce sont des choses qui tiennent dans le temps. pas uniquement Par rapport à ma marque, je trouve aussi, on parle de Damien, avoir une pièce qui dure dans le temps. Et je trouve que ça a beaucoup de sens. En tout cas, moi, j'aime ça. Et c'est vrai que le fait de pouvoir offrir ça, c'est très chouette. Et je vais revenir là-dessus. Pouvoir échanger avec les clientes. On fait des workshops. On organise des soirées où on explique le travail d'atelier. Et alors, c'est très chouette parce qu'avant de commencer la soirée, je n'ai absolument aucune idée de quoi on va commencer à parler. Donc, si on a plus d'hommes, C'est le côté technique, la tannerie, la teinture et tout. Si c'est plus féminin, c'est plutôt le côté créatif. Il y a beaucoup de questions sur tout le sujet, on va dire, qui est un sujet très vaste de la maroquinerie, de la création, de la production. Et c'est quelque chose qui me plaît beaucoup. Moi, j'adore aller dans d'autres ateliers et apprendre. Voilà comment ils le font et toutes les spécificités. J'aime échanger avec des personnes qui viennent dans mon atelier pour exactement la même chose.
- Speaker #1
Ouais, t'aimes la création, quoi. Si demain, tu pouvais créer ce que tu veux, quand tu veux, il n'y a pas de problème de prix ou de timing, tu créerais autre chose ? Il y a d'autres...
- Speaker #0
Moi, c'est de manière très bizarre. Moi, j'aime les sacs, mais je suis une folle furieuse de chaussures.
- Speaker #1
Ah, mais non, ça ne m'étonne pas.
- Speaker #0
Voilà. Et donc... Donc, j'aimerais faire des chaussures.
- Speaker #1
Et c'est toute une autre expertise ?
- Speaker #0
C'est toute une autre expertise. C'est vraiment... C'est un autre métier. Parfois, dans le magasin, parlant d'un autre métier, beaucoup de gens nous demandent, vous ne faites pas des portefeuilles ? Non, je ne fais pas des portefeuilles. Parce que c'est une autre manière de travailler. C'est un autre type de cuir. Donc, voilà. Moi, j'aime bien faire quelque chose dans lequel je sais que je suis bonne et je le fais de manière... J'ai envie de dire que ce soit les portefeuilles, on peut les faire, c'est pas ça, mais on ne serait pas aussi compétente que pour faire un sac.
- Speaker #1
Et alors, tu parlais du défi qu'est la vente en ligne pour maintenir et créer du lien, maintenir cet humain qui donne tant de sens à ton métier. Est-ce que c'est quelque chose que tu parviens à faire avec les réseaux ? 14 000 followers sur Instagram, donc tu as quand même cet outil-là. Est-ce qu'aujourd'hui, la communication, c'est un moyen pour toi de créer du lien avec les autres ?
- Speaker #0
Alors oui, d'une certaine manière, on crée du lien avec les réseaux sociaux parce qu'on est relativement rapide, on répond. J'ai l'impression que les réseaux sociaux servent... pour beaucoup de nos clientes, certainement les nouvelles clientes, elles vont voir pendant quelques mois ce qui se passe, comment on fait, elles vont regarder, que ce soit sur notre site, si on fait des petits films, des choses, au niveau de l'atelier, de la production et tout. Et quand elles sentent en confiance avec le produit, alors elles viennent plutôt en boutique ou elles passent commande. Souvent, elles nous appellent aussi avant de commander en ligne. Elles nous appellent parce que je pense qu'aujourd'hui, et moi j'aime ça aussi, j'aime avoir quelqu'un qui me répond, j'aime savoir à qui je m'adresse et tout, pas juste avoir un chatbox qui me répond.
- Speaker #1
Et c'est très complémentaire, je trouve. La découverte sur Instagram comme une vitrine, de voir en effet l'artisanat, les mains, les cuirs, de voir les modèles, les volumes, et après de passer à l'acte de rencontre et d'achat et de choix, c'est deux choses complètement différentes.
- Speaker #0
Et d'une certaine manière, c'est une sécurité aussi, parce qu'ils voient que c'est fabriqué ici, ils voient que les doublures sont des doublures en cuir aussi, ce n'est pas du tissu. Donc, il y a beaucoup de choses qu'ils voient chez nous, qu'ils ne voient peut-être pas ailleurs, et que tout est fabriqué à l'atelier ici.
- Speaker #1
Ça plaît, ça résonne pour les gens.
- Speaker #0
Ça résonne pour les gens.
- Speaker #1
J'ai l'impression, plus aujourd'hui que jamais, que le « support your local » , c'est un peu un nouveau message qu'on n'entendait pas forcément avant, que justement, « we love Belgian brands » , tu vois, le côté marque belge, de... plaît. Est-ce que tu le ressens aussi ?
- Speaker #0
Oui, tout à fait. Moi, j'ai l'impression que ça a commencé. Après, on a un atelier, donc les gens qui viennent chez nous sont automatiquement intéressés par ça, mais moi j'ai l'impression que ça a commencé, je dirais peut-être un ou deux ans avant le Covid. Et puis, c'est vrai que ça a renforcé et c'est vrai, la plupart des gens, maintenant, on a envie de savoir dans quoi on investit. Moi, je n'ai plus envie... Oui, c'est ça. On a besoin de sens. J'ai envie d'acheter quelque chose de qualitatif, que j'aime, qui est différent. et qui a du sens. Et donc, on se retrouve dans des marques, comme au plus proche, beaucoup de mes vêtements viennent de marques belges, ou tout du moins,
- Speaker #1
je connais la personne qui les fait les condes.
- Speaker #0
C'est génial.
- Speaker #1
C'est pesant, moi, je trouve.
- Speaker #0
Voilà, de nouveau, on rentre dans quelque chose qui fait du bien.
- Speaker #1
Mais je pense que c'est nouveau quand même, tu vois, d'avoir cette conscience-là que tu peux acheter la marque de ton voisin, en fait, la marque de quelqu'un que tu connais. Tu peux écouter son histoire en podcast et porter son sac, quoi. Et te sentir en lien quelque part avec l'âme créative de la personne, je pense que c'est chouette. Et quelque part soutenir une économie locale, une économie européenne, une production limitée, une production intentionnelle. Oui,
- Speaker #0
et une production responsable. Il y a énormément de choses qui viennent en ligne de compte et qui sont assez intéressantes. Je trouve que pouvoir rencontrer la personne qui a créé, je trouve que c'est génial. mais Au-delà de ça, c'est vraiment remettre de l'argent aussi de manière économique. Ça veut dire qu'on soutient la Belgique, on soutient l'Europe, on soutient des choses dans lesquelles on...
- Speaker #1
Tu me tends le pont parté pour parler de ce qui nous anime aussi ici, We Love Belgian Brand. C'est quoi la mode belge pour toi ? Qu'est-ce que ça veut dire ? Est-ce que Lilou, c'est une marque belge ?
- Speaker #0
Alors, Lilou, on ne peut pas dire que ce n'est pas une marque belge vu que tout est fabriqué. Bon, les cuirs ne viennent pas de Belgique, mais on n'a plus de tannerie comme en Belgique. Voilà, mais effectivement, j'ai l'impression qu'on est vraiment dans quelque chose de 100% belge.
- Speaker #1
Bien sûr. Et qu'est-ce que ça veut dire pour toi, la mode belge ? Est-ce qu'il y a des adjectifs, des éléments clés ?
- Speaker #0
Oui, je trouve que la mode belge, c'est un petit côté un peu décalé. Voilà, un petit côté un peu différent. Je trouve que... La mode peut toujours être un peu conçue comme quelque chose de très élitiste, ce qui n'est pas le cas de la mode belge, du tout du moins de la mode belge que moi je connais et que moi je consomme. Et j'aime bien ce côté un petit peu plus accessible, oui, ou fun. Ce côté un petit peu plus...
- Speaker #1
Un peu moins pris au sérieux, c'est ça que tu veux dire ? Un peu plus... Oui, c'est vrai, on dit pas mal ça. Ça, des Belges, ça se prend moins au sérieux. Oui,
- Speaker #0
et plus bon enfant, comme ça, qui je pense est une vraie qualité. Alors, il y en a beaucoup. Je porte du Sarat Saint-Hubert. Depuis qu'elle a commencé, je trouve qu'elle fait vraiment des très chouettes choses. Je porte du CM, depuis pas mal de temps. temps. Je porte aussi du Konikaminsky. Comment ces manteaux sont fantastiques. Ceux de CM aussi, d'ailleurs. Voilà, c'est un petit peu le...
- Speaker #1
Ouais, super. Eh bien, écoute, ça me fait aussi le pont pour ma dernière question, qui est justement dans ce secteur dynamique de la mode belge. Qui souhaiterais-tu écouter à mon micro ?
- Speaker #0
Laure Wanker.
- Speaker #1
Ah ouais, tout à fait. Les bijoux. Oui, les bijoux.
- Speaker #0
J'ai vu une amie, je pense, il y a deux semaines, et j'ai vu une boucle d'oreilles. Bon, je ne porte pas de bijoux, je sais. Je ne suis pas, mais j'ai trouvé que ces boucles d'oreilles étaient absolument magnifiques.
- Speaker #1
Ok, c'est néerlandophone, mais avec plaisir. Si, si, je les connais bien en plus. Très bonne idée. Laure Vanker.
- Speaker #0
Tu ne les as pas encore à ton niveau.
- Speaker #1
Non, mais je sais que Lynn, qui fait les épisodes en néerlandais, est en contact avec elle. Donc, à mon avis, ça peut se faire. C'est à mon soupe. Trop bien, c'était passionnant, j'ai adoré écouter ton histoire et comprendre l'importance de l'artisanal et de l'humain au cœur de tout.
- Speaker #0
Merci beaucoup pour le partage. A bientôt, au revoir.
- Speaker #1
Merci beaucoup d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. J'espère qu'il vous a plu. Et si c'est le cas, je vous invite à le partager et à le noter de 5 étoiles.
- Speaker #0
Ensemble,
- Speaker #1
diffusons des histoires inspirantes et des conseils flexibles des entrepreneurs qui constituent la mode belle. Et si vous voulez en savoir plus, rejoignez-nous sur Instagram, welovedelgiangrams underscore podcast, et aussi sur LinkedIn, sous les pages aspect.lefair et Vildedrum.