- Speaker #0
Bienvenue dans We Love Mobility, le premier podcast dédié aux tendances de la mobilité internationale et de la gestion des talents. Chaque premier lundi du mois, je reçois un invité avec qui on va discuter des tendances et du futur de la mobilité internationale, du recrutement et de la gestion des talents étrangers. Moi, c'est Caroline Treillard, directrice générale du groupe Mobility Compliance, acteur incontournable de la mobilité internationale. dans laquelle j'évolue depuis presque 20 ans. Retrouvez-nous sur LinkedIn et Instagram pour suivre l'actualité du podcast et interagir avec nous. Au programme de cet épisode, les bonnes pratiques RH en start-up et les erreurs à éviter, l'importance de l'accompagnement des managers pour qu'ils puissent gérer les sujets RH à leur niveau et tout ce qu'un talent étranger peut amener à une équipe. Hello Katarina !
- Speaker #1
Hello Caroline !
- Speaker #0
Bienvenue dans ce tout nouvel Ă©pisode de 2025 de Wheel of Mobility. Je suis trop contente de te retrouver ici. On s'est rencontrĂ© en 2014 quand tu travaillais chez Criteo Ă la mobilitĂ© internationale Ă l'Ă©poque. Et tu as fait plein de choses depuis lors. Qu'est-ce que tu peux nous dire ? D'oĂč viens-tu et qu'es-tu devenue, Katharina ?
- Speaker #1
Oui, alors j'ai commencĂ© par des projets, des missions en mobilitĂ© internationale, donc chez Ubisoft en premier, oĂč je bossais sur des projets. HQ pour implĂ©menter des process de mobilitĂ© pour les HR. J'ai ensuite intĂ©grĂ© Criteo, oĂč on s'est connus, effectivement. OĂč j'ai montĂ© l'Ă©quipe de mobilitĂ©, montĂ© les process, et ensuite on a lancĂ© un programme d'automatisation, enfin on a externalisĂ© en fait la fonction, donc on ne gĂ©rait plus les relocations, on passait par une boĂźte qui gĂ©rait tous les prestats. Donc un gros changement pour l'Ă©quipe, ce qui a fait qu'on n'Ă©tait plus obligĂ©s de recruter dans l'Ă©quipe de façon exponentielle si on avait... un volume de mobilitĂ© qui grandissait. Donc scalable, comme on dit. Ensuite, j'ai bougĂ© au Canada pendant deux ans. Je me suis moi-mĂȘme expatriĂ©e parce que j'avais envie de dĂ©couvrir le pays. Et donc, quand je suis rentrĂ©e en France en 2018, j'ai bifurquĂ© vers les HR au sens pur. J'ai pris un poste de DRH chez Cible Angel, une start-up en cybersĂ©curitĂ©. Donc monter l'Ă©quipe, designer des process, amĂ©liorer l'existant. compliance, scalability, etc., etc., reporting. J'Ă©tais en lien avec le codire et les managers pour les aider Ă implĂ©menter des choses ensemble. Et donc, suite Ă Sibel Angel, j'ai intĂ©grĂ© une boĂźte qui s'appelle Avisio, oĂč j'Ă©tais dans une Ă©quipe de DRH part-time. On Ă©tait mis Ă disposition chez des clients, on accompagnait diffĂ©rentes startups sur diffĂ©rentes missions, soit du management de transition, quand il y avait une agence qui partait et une nouvelle qui arrivait, soit sur des projets. trĂšs particulier avec un timing donnĂ©, soit sur le design d'une Ă©quipe, des process, etc. Donc diffĂ©rents types de startups, petites, moyennes, grandes. Donc super enrichissant cette expĂ©rience. Et puis depuis quelques mois, je me suis lancĂ©e en freelance. VoilĂ , parce que c'est un mindset que j'aime bien, ça me correspond bien. Et donc voilĂ , j'ai commencĂ© par des petits projets, ça commence Ă se dĂ©velopper. Bravo. Merci. Et donc, je vais accompagner des startups entre 50 et 150, 200 people sur des sujets comme illicitĂ© chez Avisio, les trois types de projets sur lesquels j'ai travaillĂ©. VoilĂ , donc hĂąte de me brancher dans le sujet et de continuer.
- Speaker #0
Vous avez continué sur cette lancée, donc tu as déjà des projets, tu as déjà signé des missions ?
- Speaker #1
J'ai quelques missions qui sont en cours de discussion et j'en ai dĂ©marrĂ© une il n'y a pas trĂšs longtemps oĂč j'accompagne une RH. qui a 4-5 ans d'expert, qui aimerait Ă©voluer, qui a besoin d'aide sur des sujets un peu tricky. Et donc, je l'accompagne assez rĂ©guliĂšrement sur ces missions. C'est un peu du mentoring, je dirais, de HR. Ok. Ăcoute,
- Speaker #0
longue vie Ă ta nouvelle boĂźte.
- Speaker #1
Merci.
- Speaker #0
Alors, tu as un long parcours dans les RH, c'est exactement ce que tu expliquais, en start-up notamment, qui sont assez volatiles et imprévisibles. Est-ce que tu pourrais nous partager les bonnes pratiques en termes de RH, justement ?
- Speaker #1
Alors, commencer dans les start-up, ça change vite. Il faut s'habituer au changement, il faut ĂȘtre prĂȘt Ă s'adapter constamment. Mais je dirais qu'il y a trois choses qui me paraissent super importantes. C'est dans un premier temps, investir dans le management. Donc, avoir une organisation qui est solide en termes de management, avec des mid-managers, avec des VPs, des directeurs au-dessus, qui reportent aux founders. Ne pas nĂ©gliger cette partie-lĂ . La structure. La structure, l'organisation. Avoir les choses au clair, qui reporte Ă qui, sur quel projet, etc. Dans un second temps, je dirais, c'est toujours sur le sujet des managers, c'est les impliquer dans les process, c'est-Ă -dire quand on lance une nouveautĂ©, s'assurer qu'ils sont conformes avec ce qu'on lance, les impliquer dans ce qu'on lance, faire du brainstorm, s'assurer qu'ils donnent aussi leurs idĂ©es, qu'on ne fait pas en top-down, en HR, sinon ça ne colle pas, ça ne mord pas du collaboratif. Et puis aussi les former sur des sujets HR pour qu'ils soient capables de gĂ©rer des sujets aussi Ă une certaine façon. DeuxiĂšmement degrĂ©. Oui, tout Ă fait. DeuxiĂšmement degrĂ©. Des sujets quotidiens, les congĂ©s, le onboarding, les missions d'Ă©quipe, etc. Et donc, Ă©viter, essayer de trouver une balance pour que l'Ă©quipe RH, en fait, n'ait pas besoin de grandir de façon exponentielle quand la startup Ă©volue trĂšs vite. Toujours un peu dans le mĂȘme sujet du scale. Je pense que c'est super intĂ©ressant de se pencher lĂ -dessus. C'est l'optimisation de coĂ»ts aussi, mais ne pas nĂ©gliger la fonction pour autant.
- Speaker #0
Oui, oui. Et accompagner les managers, les former, j'imagine aussi.
- Speaker #1
Les former sur des sujets HR, les former aussi eux-mĂȘmes pour les aider Ă grandir dans leur rĂŽle de management, les aider Ă devenir potentiellement managers plus seniors et monter dans l'organisation. Et puis aussi ne pas faire passer manager des gens qui n'ont vraiment pas envie de manager. Et ça, on le fait souvent en startup. On a besoin d'un manager pour piloter une Ă©quipe. On prend la personne la plus senior. Dans la tech, trĂšs souvent, les gens ne veulent pas manager. Et donc, on les met dans une position d'inconfort. Et donc, ça, c'est des choses... Ă Ă©viter.
- Speaker #0
à éviter. OK. Merci pour ce retour d'expérience. Et du coup, on parle d'erreurs à éviter. Est-ce que tu peux nous en parler aussi ?
- Speaker #1
Oui, il y en a plein. Je vais essayer d'ĂȘtre concise. Je dirais que dans un premier temps, c'est lancer trop de projets d'un coup et les faire trop vite. On a tendance Ă vouloir faire plein de choses avec une roadmap qui est super ambitieuse. La roadmap, il faut aussi qu'elle soit Ă©volutive dans le temps, qu'elle soit agile, qu'on puisse la revoir tous les trois mois, tous les six mois. Parce que la boĂźte change, parce que les projets changent, les objectifs changent, etc. Il faut rester agile. Sur le recrutement, notamment, c'est recruter, pareil, trop vite et pas forcĂ©ment les bonnes personnes. Souvent, on passe par le rĂ©seau des managers, le rĂ©seau des fondateurs. On a tendance Ă effectiver un peu le process, voilĂ , sans s'assurer qu'on a vraiment toutes les compĂ©tences et qu'on a un culture fit aussi sur les personnes qu'on recrute. Et puis, s'assurer qu'on ait aussi un process qu'on suive, qu'on ne soit pas en mode la tech fait comme ça. Le produit, ils font comme ils veulent. Marketing, ils font un peu ce qu'ils veulent. Oui,
- Speaker #0
méthode harmonisée aussi au sein de...
- Speaker #1
HarmonisĂ©e et bien comprise par les managers aussi, pour qu'ils puissent ĂȘtre Ă l'aise aussi avec ce qu'on leur demande de faire. Et donc, un autre exemple concernant les erreurs Ă Ă©viter, notamment le recrutement. On a souvent envie d'aller vite. On a les Ă©tapes qu'on essaie de suivre, bien sĂ»r, avec la calife call, le call avec le manager, etc. Ce qu'on fait... pas forcĂ©ment toujours, c'est le business case, le cas pratique. Et c'est lĂ qu'on Ă©value vraiment les compĂ©tences, l'expertise, l'expĂ©rience, la rĂ©action au stress aussi, parce qu'on a pas mal de stress en startup, et donc voir comment la personne rĂ©agit. Et sur le culture fit, souvent on a tendance Ă bien checker que la personne rĂ©pond aux valeurs de la boĂźte, etc. Super gaffe aussi Ă ne pas recruter des clones. Les managers ont tendance un peu Ă recruter des gens qui leur ressemblent. Et donc les sensibiliser aussi au fait que ce n'est pas forcĂ©ment la meilleure pratique et que d'avoir quelqu'un qui est super diffĂ©rent, c'est trĂšs bien aussi. VoilĂ , donc sur le recrutement, je pense qu'on a pas mal de taf et ça prend un peu de temps Ă structurer, mais une fois que c'est fait, c'est super chouette et on va dans le bon sens.
- Speaker #0
TrĂšs bien.
- Speaker #1
Un autre exemple concernant la rĂ©munĂ©ration. Au dĂ©but, dans une startup, on a tendance Ă prendre la propale du candidat, s'adapter un petit peu et puis payer en fonction de ce qui est demandĂ©. L'idĂ©al, c'est d'avoir des ranges de salaires bien construits avec un niveau associĂ© Ă chaque range. Il y a pas mal de plateformes qui le font trĂšs bien, sans forcĂ©ment les citer. Et donc, avoir dĂ©jĂ quelque chose de super structurĂ©, notamment avec la directive europĂ©enne, ça va devenir un sujet assez rĂ©gulier. Il va falloir ĂȘtre transparent sur les salaires. Donc, c'est un sujet qui va aider la boĂźte Ă structurer et qui va devenir un sujet de compliance. Donc, autant le faire dĂšs le dĂ©but pour Ă©viter ensuite des sujets d'Ă©cart de salaire, des rattrapages inimaginables. Enfin, voilĂ , je pense qu'on a beaucoup d'efforts Ă faire lĂ -dessus.
- Speaker #0
J'aurais une question annexe sur le fait de recruter par rapport Ă un ADN ou Ă des valeurs, c'est extrĂȘmement difficile, tu ne peux pas faire passer des tests. Tu vois, en termes de culture fit, c'est hyper...
- Speaker #1
Ouais, c'est pas ça.
- Speaker #0
Tu ne peux pas savoir, en fait.
- Speaker #1
Tu le sais, en gĂ©nĂ©ral, quand la personne rejoint la boĂźte, tu as quand mĂȘme des questions type que tu peux poser pour voir un peu la rĂ©action, des exemples concrets. VoilĂ , tu peux le faire maintenant. On a tous un... On joue un rĂŽle quand on se fait intĂ©resser. Ouais, et puis c'est un petit feeling aussi,
- Speaker #0
tu vois.
- Speaker #1
Ouais, tout Ă fait. Donc, c'est des choses que tu vois... C'est pour ça que tu as la pĂ©riode d'essai aussi, pour s'assurer que la personne se fait bien en organisant. Ăa va dans le sens. Oui, complĂštement. Donc aussi pour la personne, elle check pas mal de choses sur la culture. En rĂ©alitĂ©, elle ne le saura que quand elle commencera. Oui, c'est ça.
- Speaker #0
Sur la question des talents, justement, je rebondis sur la question du recrutement des talents. Quand on travaillait ensemble à l'époque, tu étais dans la mobilité internationale. Qu'est-ce que tu dirais que le fait d'aller chercher un talent à l'étranger apporte à une entreprise, une start-up ?
- Speaker #1
Il y en a beaucoup, mais je dirais sur deux ou trois points. DĂ©jĂ , apporter Ă la startup une diversitĂ© culturelle, s'assurer qu'on ait une ouverture sur diffĂ©rentes langues, diffĂ©rentes nationalitĂ©s. Avec les sujets actuels de diversitĂ© et d'inclusion, on est vraiment dans le thĂšme. Donc, sensibiliser les fondateurs sur le fait que ça apporte aussi un grand plus Ă l'organisation. Dans un second temps, je dirais, sur des Ă©lĂ©ments de culture en gĂ©nĂ©ral de l'entreprise, c'est super intĂ©ressant d'avoir une vision un peu diffĂ©rente aussi sur ces sujets et ne pas ĂȘtre en mode ma culture franco-française, avec des choses Ă©tablies de par une ouverture d'esprit. Et puis, dans un troisiĂšme temps, c'est super enrichissant d'avoir aussi bien des impacts qui viennent au siĂšge. pour s'imprĂ©gner des process, rencontrer tout le monde, s'assurer qu'ils font partie de l'organisation malgrĂ© leur emplacement qui n'est pas Ausha. Et de la mĂȘme façon, ĂȘtre capable d'envoyer certains expats, certaines personnes dans d'autres pays pour justement apporter leur savoir sur les process, la culture et s'assurer qu'il y ait vraiment des mouvements dans tous les sens, avec une structure bien sĂ»r et un objectif bien dĂ©fini, mais que ce soit assez rĂ©gulier et qu'on ait implĂ©mentĂ© ça pour... dans cette dynamique d'avoir une culture riche, des process harmonisĂ©s au sein de la boĂźte et qu'on n'ait pas les US qui gĂšrent A et la France qui gĂšre de façon B, etc.
- Speaker #0
TrÚs bien. TrÚs intéressant, merci. Qu'est-ce que tu dirais que tu as préféré dans tes jobs ? Quelle est la partie du boulot que tu préfÚres ?
- Speaker #1
Ce que je préfÚre, c'est construire, designer des nouveautés, impliquer les managers dans ces nouveautés.
- Speaker #0
De partir de zéro ?
- Speaker #1
De partir, pas forcĂ©ment de zĂ©ro, mais de partir de quelque chose oĂč tu as un peu carte blanche. Donc ça, j'ai beaucoup aimĂ©. Je le fais un peu moins parce que c'est trĂšs fatigant. C'est clairement, ça t'Ă©clate. Mais voilĂ , c'est super intĂ©ressant. Ăa te challenge aussi beaucoup sur ta façon de faire. Et puis, tu ne dupliques pas ce que tu as fait dans l'entreprise A vers l'entreprise B. Tu essaies de faire autrement, s'adapter vraiment Ă chaque organisation, Ă chaque Ă©quipe, etc. Ce que j'ai beaucoup aimĂ© aussi, c'est que dans les startups, en fait, on n'a pas trop de... de politique. On est dans un mode oĂč on essaie d'ĂȘtre objectif, analytique, structurĂ©, et on Ă©vite en gĂ©nĂ©ral d'avoir des dĂ©cisions qui sont prises de par machin connaĂźt machin. C'est ce que j'ai vraiment beaucoup apprĂ©ciĂ©. Parce que t'as un peu plus dans les plus grands groupes qui existent plus.
- Speaker #0
Le cÎté politique.
- Speaker #1
C'est ça.
- Speaker #0
Quelle est ta vision du futur des RH ?
- Speaker #1
C'est un peu dans le thĂšme aussi de ce qu'on entend beaucoup en ce moment. Je ne veux pas ĂȘtre super originale, mais je dirais que l'IA, Ă©videmment, va jouer un rĂŽle clĂ© dans les fonctions HR, parce qu'on est dans une dynamique d'automatisation, de rendre automatique certaines tĂąches opĂ©rationnelles. Donc ça, ça va ĂȘtre un changement majeur. Donc il faut qu'on se mette Ă la page, en fait. Il faut que les HR se prĂ©parent, soient trĂšs techies, s'approprient un peu les outils, etc. Et puis dans un second temps, je pense que c'est dĂ©jĂ le cas, mais les HR deviennent une expertise. Plus on... On sensibilise les managers Ă la fonction HR sur les domaines opĂ©rationnels. Et plus nous, en tant que HR, on peut s'atteler Ă des tĂąches, des activitĂ©s qui sont liĂ©es Ă l'organisation, au design, aux valeurs, etc. Donc ça nous permet d'Ă©voluer dans une fonction qui devient de plus en plus expert, riche. Et ça level up un peu la fonction, pour le mot en français. Donc une mission de consulting qu'on commence Ă dĂ©velopper, qui est prĂ©sente dans pas mal de startups. Hyper quali, quoi. et donc plutĂŽt plus pour l'HR.
- Speaker #0
Ok, top. Quels seraient tes conseils à un générage qui prend un poste dans une startup demain ?
- Speaker #1
Alors, je dirais que la premiĂšre chose, c'est prendre son temps. C'est un peu contradictoire, mais prendre son temps, observer, construire vraiment un relationnel avec les personnes avec qui il va travailler, aussi bien dans l'Ă©quipe que des personnes dans d'autres Ă©quipes, des managers, etc. Donc ça, je pense que c'est un truc qu'on ne fait pas assez. On va vite dans l'opĂ©rationnel, on pense sur les projets, on va ĂȘtre baissier, voilĂ . On y va en mode aventurier, auto-content. Donc, prendre son temps. Et puis ensuite, dans un second temps, c'est aussi construire son rĂ©seau. Essayer d'avoir vraiment un max de relations qui font le mĂȘme job. Des fois, on est un peu seul dans la fonction parce que les fondateurs, les managers ne pichent pas trop. Et c'est normal. Et donc, construire un rĂ©seau avec lequel on se sent un peu moins seul, avec lequel on partage des bonnes pratiques, on se fait aider et vice-versa. Partir de rĂ©seaux. Partir de communautĂ©. Ăa, c'est quelque chose qui prend du temps. Moi-mĂȘme, je ne le fais pas assez souvent. Et quand tu le fais souvent, tu te sens moins seule et c'est une super richesse dans ton expĂ©rience au quotidien. OK, top.
- Speaker #0
Et derniÚre question, est-ce que tu aurais envie de remercier quelqu'un qui a marqué ton parcours ?
- Speaker #1
Alors, il y en a plein qui m'ont beaucoup aidĂ©e et j'ai eu la chance d'avoir des managers qui sont de super leaders, qui m'ont aussi beaucoup coachĂ© moi-mĂȘme pour me dĂ©velopper. Mais une personne m'a bien marquĂ©e. c'est Jean-RaphaĂ«l Demolle avec qui j'ai travaillĂ© qui Ă©tait mon manager qui Ă©tait mon collĂšgue et qui est passĂ© mon manager chez Criteo donc qui a gĂ©rĂ© l'Ă©quipe rĂ©munĂ©ration donc Campenben MobilitĂ© Equity etc et c'est quelqu'un en fait qui pensait que la mobilitĂ© c'Ă©tait des cartons voilĂ et donc quand je lui ai expliquĂ© ce que c'Ă©tait elle a dit waouh en fait ça demande vraiment pas mal d'experts c'est chouette mais moi j'y connais rien donc en fait je te laisse faire et donc j'ai eu carte blanche en fait dĂšs le dĂ©but et c'est ça qui a fait que je me suis sentie trĂšs bien dans l'Ă©quipe et qu'on a pu construire plein de choses ensemble qui faisait sens pour l'organisation.
- Speaker #0
Super. Ăcoute, parfait. Merci beaucoup, Katarina, d'ĂȘtre venue jusqu'Ă nous parce que tu es venue de Bordeaux.
- Speaker #1
Merci à toi pour ta confiance. C'était un plaisir d'échanger avec toi sur ces sujets passionnants.
- Speaker #0
Plaisir partagĂ©. Pour conclure, les startups sont souvent volatiles et imprĂ©visibles et il est parfois difficile de se structurer en termes RH au dĂ©but. Que ce soit sur le recrutement, la rĂ©munĂ©ration, le culture fit ou l'accompagnement des managers, il est impĂ©ratif de respecter quelques rĂšgles de base pour rĂ©ussir Ă croĂźtre sans se mettre en pĂ©ril. Aussi, il est super important, quand on commence en RH, en startup, d'observer, de prendre le temps de bien connaĂźtre les Ă©quipes et veiller Ă prendre le temps de bien construire son rĂ©seau et Ă©ventuellement intĂ©grer une communautĂ© RH. C'est la fin de cet Ă©pisode, merci de l'avoir suivi. On se retrouve le mois prochain avec un nouvel invitĂ©. D'ici lĂ , n'hĂ©sitez pas Ă partager le podcast avec quelqu'un qui pourrait ĂȘtre intĂ©ressĂ©.