- Speaker #0
Bienvenue chez Women, le podcast sans filtre qui s'intéresse au sujet de la femme, du sport, à la santé pelvienne, en passant par des sujets souvent méconnus et parfois tabous.
- Speaker #1
Au micro, Laura, Lise, kinés spécialisées dans le sport, mais aussi dans la santé pelvienne de la femme. Ici, dans ce podcast, on va échanger ensemble, on va clarifier, vulgariser, casser des mythes autour des spécificités de la femme.
- Speaker #0
Bonne écoute ! Bienvenue dans ce nouvel épisode de podcast. Aujourd'hui, on a une invitée spéciale. On reçoit Laura. Aujourd'hui, on va parler. Donc, on est en présence de deux Laura. Il faut le remarquer. Aujourd'hui, on va parler symptothermie, cycle féminin, contraception naturelle. Et on a hâte de commencer. Laura, est-ce que tu veux bien commencer par te présenter pour ceux qui ne te connaissent pas encore ?
- Speaker #2
Bien sûr. Alors du coup, bonjour toutes les deux. Je suis une deuxième Laura aussi. Il y en a beaucoup. Autour de nous, du coup je suis Laura, je suis ostéopathe, je travaille avec beaucoup de femmes et justement je suis formée en pré- et post-partum pour les accompagner et j'ai également développé des accompagnements pour la symptothermie pour aider justement les femmes à gérer leur fertilité et à avoir une contraception naturelle donc sans hormones artificielles, sans stérilet en cuivre également.
- Speaker #0
On va rentrer dans les détails de tout ça. Tu sais que nous, on est hyper accrochés à la pratique sportive. Est-ce que tu veux nous parler un petit peu plus de toi ? Et pas forcément ton côté pro, mais quelle pratique sportive tu fais, par exemple ?
- Speaker #2
Alors du coup, je fais du crossfit. Je cours un peu actuellement. Je suis en train de faire une réhab parce que j'ai une période stide. Parce que je cours, je n'ai pas fait comme il faut mes entraînements. Donc, il faut faire attention. Et également, je monte aussi à cheval.
- Speaker #0
Ok, trop bien. La première question aussi qu'on se posait, c'est de se dire qu'est-ce qui t'a amené à t'intéresser à la symptothermie, en plus de ta formation d'ostéo, de ta formation autour du pré- et post-partum ?
- Speaker #2
Alors du coup, en fait, j'ai commencé parce que moi, personnellement, je ne me retrouvais plus dans aucune contraception. Et ce qui m'a amenée à me poser des questions et à me dire que je n'allais pas subir tout mon cycle. Et donc, un peu comme tout le monde, si je puis dire ça comme ça, début de relation, je me suis dit, OK, il me faut un moyen de me protéger parce qu'on ne voulait plus utiliser le préservatif. Et donc, on s'est dit, OK, je vais aller voir le gynéco. Le gynéco ne m'a pas posé forcément de questions. Il m'a dit, OK, je vous mets sous pilule. Le problème et en même temps l'avantage, et je pense que c'était aussi bien pour mon corps, mon corps n'a supporté aucune pilule. Ce qui fait que pendant un an, j'ai eu quatre ou cinq pilules différentes.
- Speaker #1
Et ça se traduisait comment ? Tu avais quoi comme symptômes ?
- Speaker #2
J'avais mes règles tout le temps, ou j'avais des douleurs. Et très honnêtement, je n'en pouvais plus de devoir me dire que je devais mettre un réveil pour pouvoir prendre ma pilule chaque jour à heure fixe.
- Speaker #0
C'est vrai que c'est hyper contraignant. Voilà,
- Speaker #2
donc du coup j'ai dit, mon corps n'en veut pas, j'ai des douleurs, j'ai mal à la tête. Sur un mois de cycle, j'avais trois semaines de saignement. Ce qui fait que du coup, j'ai dit, OK, on va faire autrement. Et donc, je suis retournée voir le gynécologue et qui m'a dit, bon, très bien, si pas de pilule, stérilet. Donc, pas d'hormones, parce que je lui ai dit, moi, du coup, je ne veux plus du tout d'hormones. C'est terminé. Donc, stérilet en cuivre, parce qu'il n'y avait pas d'autre choix. Donc, du coup, on a dit, OK, stérilet en cuivre. Et puis, stérilet en cuivre, je l'ai gardé quand même quelques années, jusqu'à un moment où j'avais des règles hyper abondantes. Pour dire abondante, c'est-à-dire qu'en gros, il faut considérer que s'il faut changer au bout de deux heures parce que la serviette ou le tampon avec un flux le plus important est rempli et qu'il faut le changer, ce n'est pas normal. Donc, je pensais que c'était normal et que toutes les femmes vivaient ça. Et je me suis rendue compte que non. Et puis, au bout d'un moment, j'avais des douleurs. J'étais extrêmement épuisée puisque forcément avec le cuivre... J'avais des carences, enfin pas forcément, mais moi en l'occurrence, j'avais des carences. Et en fait, je me suis dit, je ne peux pas vivre ça jusqu'à ma ménopause. Je suis encore jeune. Et donc du coup, très clairement, ça ne va pas être possible de vivre jusqu'à 50 ans, 55 ans, comme ça, tous mes cycles. Et donc en fait, je me suis dit, OK, je ne dois pas être toute seule. Et donc j'ai fait mes recherches. J'ai été regarder différentes choses qui sont fiables, pas fiables, etc. Etc. Et je suis tombée sur la symptothermie et du coup je me suis formée. Alors d'abord toute seule, ensuite j'ai été voir justement une conseillère et qui m'a dit « ok c'est bon, nickel tout ce que tu fais, donc vas-y go » . Et depuis que je fais l'asymptothermie en contraception, j'ai jamais eu de problématiques et effectivement j'ai des cycles qui des fois sont réguliers, moins réguliers et en fait j'ai jamais eu de problème avec cette contraception-là. D'où la symptôme thermie est venue dans ma vie.
- Speaker #0
Et ça fait combien de temps que tu fais de la symptôme thermie pour toi ?
- Speaker #2
Et bien là, maintenant, ça va faire 4 ans. Ça va faire quasi 4 ans.
- Speaker #0
Tu t'es d'abord formée pour toi, pour utiliser la symptôme thermie comme contraception.
- Speaker #2
Exactement.
- Speaker #0
Et ensuite, tu t'es formée pour aider des femmes qui ont besoin ou qui sont dans cette recherche-là. C'est ça.
- Speaker #2
En fait, au début, j'ai fait la formation pour moi. Et ensuite, après, je me suis formée pour pouvoir justement transmettre à toutes les femmes comment on utilise l'asymptothermie vraiment dans les règles, en fait, pour justement ne pas se dire, en fait, finalement, ça ne fonctionne pas. Non, ce n'est pas que ça ne fonctionne pas, c'est que la méthode, elle n'est sûrement pas bien utilisée.
- Speaker #0
Pas bien utilisée. OK. On va détailler un peu après l'asymptothermie. De nous, ce qu'on connaît, l'asymptothermie, c'est étroitement combiné aux phases du cycle. Est-ce qu'on peut commencer par définir les phases du cycle d'une femme avant de parler de la symptothermie ?
- Speaker #1
On parle vraiment du cycle naturel sans hormones,
- Speaker #2
sans hormones artificielles, sans traitement particulier pour retrouver des cycles ou quoi que ce soit. C'est vraiment naturel. Et en gros, ce qu'il faut essayer de penser, c'est que c'est comme les saisons qu'on va avoir. et chaque... phase du cycle va correspondre à une énergie, à un équilibre hormonal particulier. Et on peut se dire que la première phase du cycle, ça ressemble à l'hiver. C'est-à-dire que c'est les menstruations. On commence par les menstruations en symptothermie parce que c'est un marqueur qui est visible quand on a ces règles, on le voit. Donc en fait, on commence par ça. Et du coup, on commence, donc c'est l'hiver. L'hiver, généralement, on a moins d'énergie, on a plus envie de... de se retrouver un peu en cocooning, un peu plus chez soi, etc. Ensuite, après l'hiver, vient du coup le printemps. Donc, les oiseaux commencent à rechanter. Souvent, c'est ce que je dis aux femmes que j'accompagne. Les fleurs commencent à revenir, le beau temps revient. L'énergie commence à remonter progressivement. Et ça, c'est grâce justement à l'ostrogène qu'on a dans notre corps qui va monter progressivement jusqu'à la phase ovulatoire. Donc, la phase où vraiment il y a l'ovulation qui arrive. Et ça, c'est la phase de l'été où là, généralement, on a envie de sortir. On est hyper fort, justement, dans le sport. À ce moment-là, on peut faire nos max. Enfin, vraiment, on est au top. La libido, généralement, elle est aussi à son maximum. Et suite à cette phase-là, donc cette phase ovulatoire ou la phase de l'été, on a également la phase, ce qu'on appelle la phase luthéale, où c'est l'automne. Donc, en fait, le temps commence à se revenir lentement. Je ne vais pas dire qu'on perde l'énergie, mais on est plus calme. On a envie un peu plus de se ressourcer. Généralement, pareil, les femmes à qui je vais dire ça, je leur dis, mais essayez de voir, dans cette phase-là, généralement, vous avez beaucoup plus de créativité. Et en fait, du coup, mettez justement cette phase-là vraiment d'essayer de se dire, OK, si j'ai plein de trucs à faire dans mon moi, est-ce que finalement, en fonction de mes phases, je ne peux pas être encore plus...
- Speaker #0
Plus productives ?
- Speaker #2
Exactement. Plus productives, c'est exactement ça.
- Speaker #0
Donc, pour vos seins, si on a de grosses tâches à faire, on essaye de les caler à cette période-là ?
- Speaker #2
Exactement. Et si on a plein de questions et qu'on se pose plein de questions, généralement, c'est plus la phase du printemps, donc la phase folliculaire, donc juste après les règles, où en fait, on va être beaucoup plus déterminés. Donc, c'est beaucoup plus simple de prendre des choix, de faire des décisions.
- Speaker #0
On va prendre des décisions à ce moment-là. Exactement. On note.
- Speaker #2
Donc, c'est un peu la vie du cycle, un peu la vie des saisons. Sauf que nous, effectivement, on est cyclique. comme les saisons, mais nous, ça revient quasi tous les mois. C'est ça, le truc.
- Speaker #0
Combien de temps, ça déposait ces questions-là, Laura ? Combien de temps,
- Speaker #2
on dirait un cycle ? En gros, un cycle dix physiologiques, donc sans pathologie, sans SOPK, sans endométriose. Un cycle physiologique, ça doit durer entre 21 jours à 35 jours. Moins, c'est un cycle court, plus, c'est un cycle long. On se posera la question si c'est plus court, plus long, si justement, il n'y a pas des pathologies.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
Et donc, dans ces cas-là, d'aller consulter si on se rend compte que...
- Speaker #2
Exactement. C'est essayer de voir un petit peu si le cycle, il n'est pas... Il est plus long, plus court. Enfin, il n'y a pas cette régularité.
- Speaker #1
C'est ça. Un cycle et un autre aussi, on doit avoir à peu près... On va faire un exemple. Je suis à 28 jours. Le cycle d'après, je peux autoriser peut-être 30. Mais je ne fais pas 28, 40.
- Speaker #2
Exactement.
- Speaker #1
Il n'y a pas une grosse variation entre chaque cycle.
- Speaker #2
Chaque cycle a son nombre de jours. Mais dans l'année, le cycle va varier. En fait, une femme, c'est très rarement hyper régulier. C'est-à-dire qu'il faut une régularité dans le cycle. m'y f... pas forcément au jour près. Oui,
- Speaker #1
c'est ça. Ça peut varier de 2-3 jours.
- Speaker #2
Exactement. De 3 jours, mais effectivement, il ne faut pas qu'il y ait un cycle de 21, ensuite de 35, ensuite de 22, ensuite de 28. Non, c'est plus ou moins dans un laps de temps. Bien entendu, la vie des femmes avec la charge mentale qu'elles peuvent avoir, avec le stress qu'elles peuvent avoir, le quotidien de vie, il va y avoir des variabilités et c'est OK. Mais il ne faut pas que ce soit des variabilités. Variabilité,
- Speaker #1
pardon.
- Speaker #2
Trop importante.
- Speaker #0
Donc le mythe du cycle de 28 jours tous les mois, comme ça.
- Speaker #1
Tels jours précisément.
- Speaker #2
La J14, c'est un mythe. Il y a seulement 20% des femmes qui ont vu la J14. Et le cycle de 28 jours, c'est simplement pour qu'au niveau de l'apprentissage, ça soit plus simple. Mais en fait, personne n'a des cycles parfaitement réguliers, 28 jours à chaque fois. On peut en avoir, mais ce n'est pas tout le temps ça.
- Speaker #0
Très intéressant. Oui,
- Speaker #1
totalement. Et peut-être préciser, toutes les femmes, nous, on a beaucoup de femmes sportives. Et c'est vrai que souvent, on ne fait pas trop attention à notre cycle quand on a un cycle naturel. Et de leur dire peut-être que justement, si vous avez beaucoup de symptômes de fatigue, peut-être de troubles de la libido.
- Speaker #2
Exactement. Même de l'humeur. Si vous voyez que vous avez énormément de variations, que tout vous agace d'un coup, alors qu'avant, vous étiez hyper... hyper festif et que tout allait bien et d'un coup, hop, ça retombe. En fait, c'est un déséquilibre hormonal. Et du coup,
- Speaker #0
est-ce qu'on peut faire le lien des fois aussi avec la performance ? Tu disais en début du cycle, je vais prendre des décisions, je suis dans telle énergie et deuxième partie du cycle, l'énergie est différente. Est-ce que du coup, nos performances sportives, notre efficacité à l'entraînement, elle est liée aussi à ce cycle ?
- Speaker #2
C'est exactement ça. En fait, chaque femme est différente et chaque cycle est différent. Donc il faut, là, on donne... Une généralité, mais effectivement, il faut apprendre à se connaître parce que ce que je vais dire, ça se trouve, est vrai pour moi, mais pas vrai pour toi ou pour Laura. Donc, en fait, il faut vraiment pouvoir s'observer, mais généralement, parce que c'est les hormones qui sont présentes dans le corps et qui amènent le cycle, ces changements de phase dans le cycle, l'ostrogène qui est en début du cycle va amener de l'énergie. Et la progestérone, elle, elle est là justement pour calmer le corps parce que la progestérone, elle est présente dans le cycle pour permettre... s'il y a une fécondation, de rester. Donc en fait, tout le corps va remettre tout au repos pour que la fécondation puisse se faire. Au moment où finalement, le corps va comprendre qu'il n'y a pas de fécondation et il va avoir une désquamation de l'endomètre, donc les menstruations qui vont arriver. Donc effectivement, s'il y a plus de force à mettre, ou par exemple pour de la course à pied où on va faire du fractionné, il vaut mieux le mettre dans la première partie du cycle. phase folliculaire et ovulatoire et dans la phase progestérone plus une phase de reprise, quelque chose de plus calme.
- Speaker #1
Exactement. On l'avait remarqué, surtout chez nous, c'est vrai, plus un cas individuel, mais c'est vrai que la haute intensité, même nous, on l'a vu chez nos coachés, est mieux tolérée globalement sur la première phase.
- Speaker #2
Exactement.
- Speaker #1
Et c'est vrai que pendant les pré-menstruations ou pendant les menstruations, c'est moins bien toléré et ça peut même... alimenter des syndromes un peu prémenstruels.
- Speaker #2
Exactement.
- Speaker #1
Et donc, syndrome prémenstruel, on rappelle un petit peu, ça peut être ballonnement, troubles digestifs, on l'a vu, perte de libido, troubles de l'humeur, les seins douloureux. Et ce n'est pas normal d'avoir tout ça et que ça devienne invalide. C'est normal d'avoir des petits symptômes.
- Speaker #2
Exactement.
- Speaker #1
C'est trop important. C'est pareil, ça pourrait dire que...
- Speaker #2
C'est qu'il y a un déséquilibre. Ça veut dire que ton oestrogène et ta progestérone est descendu soit trop rapidement et ton corps n'arrive pas à se remettre, donc ça, c'est pas OK. Pareil aussi, hyper important avec l'alimentation. Parce que nos hormones sont faites grâce à ce qu'on mange. Donc si on ne mange pas comme il faut ou pas ce qu'il faut, en fonction des phases, effectivement, les hormones ne peuvent pas être de bonne qualité et pas à un taux correct. Donc effectivement, ça va amener plus de SPM, donc des syndromes prémenstruels. Et en vrai, il y a autant de syndromes prémenstruels que de femmes. Donc, c'est-à-dire qu'il faut juste se dire est-ce que... dans mon cycle, je sens que j'ai des tensions, des douleurs, ou quelque chose qui va m'invalider. Exactement. Et ça, en fait, ça, c'est pas OK. C'est là où on se pose la question en se disant, il y a un déséquilibre et il faut aller chercher un peu plus loin.
- Speaker #0
Donc, c'est hyper important, comme tu disais, d'apprendre à se connaître, d'apprendre à identifier. Et au-delà d'être dans la performance sportive, de se dire, juste dire, OK, c'est OK, que dans certaines phases de mon cycle, je ne suis pas aussi au top. Ça permet aussi des fois de comprendre pourquoi on fait des entraînements un peu difficiles. On se dit, OK, mon entraînement, c'était vraiment pas ouf.
- Speaker #1
Là, il était pourri.
- Speaker #0
Je vais regarder où j'en suis dans mon cycle. Parce que c'est pour essayer de comprendre.
- Speaker #2
En fait, c'est déculpabiliser un peu la femme de se dire, on est quand même dans un monde d'hommes où on s'entraîne comme les hommes. Sauf qu'en fait, on est des femmes avec des variations hormonales. Et donc, on ne peut pas s'entraîner comme un homme. Ce n'est pas possible. Ça ne veut pas dire qu'on ne peut pas performer dans les phases où on est... moins énergique, avec moins d'hormones. Mais par contre, il faut prendre en considération qu'on peut et on a le droit d'être moins bien dans telle phase et donc dans telle activité sportive, mais que dans trois jours où la phase sera terminée, on va exploser tous nos scores et on va réussir. Donc c'est vraiment hyper important de se dire qu'il faut quand même s'entraîner en fonction de son cycle et en fonction de son ressenti, surtout. D'où le fait de faire en sorte de comprendre. son cycle.
- Speaker #0
Très intéressant. Tu voulais ajouter un truc, Laura ?
- Speaker #1
Oui, c'est vrai que souvent aussi, les sportives, on en a pas mal qui sont, donc il faut bien préciser, qui n'ont pas d'hormones ou stérilets en cuivre et qui disent voilà, j'ai pas mes règles mais ça les inquiète pas plus que ça.
- Speaker #2
C'est vrai, ça c'est hyper important. Ne pas avoir ses règles, c'est pas normal. Ok. La femme doit... Alors, je conçois que c'est vraiment génial de ne pas avoir ses règles, etc. Donc en fait, il faudrait penser... Plus l'inverse, c'est de se dire, OK, en fait, c'est génial d'avoir ces règles. Parce que déjà, juste le fait de se dire que c'est OK de les avoir et qu'on vit bien avec, déjà, les syndromes prémenstruels sont bien moins importants. Parce que du coup, en fait, on accueille cette phase. C'est une phase dans le cycle. Et on n'a pas le choix, on doit y passer. Donc autant être bien dans cette phase-là. Et effectivement, une femme qui n'a pas ces règles, ou qui les a une fois tous les trois mois, C'est pas ok. Non, c'est pas ok.
- Speaker #1
Là, il faut consulter.
- Speaker #0
Ça, par exemple, ça veut dire que le cycle est irrégulier. Si elle n'a pas de contraception, pas d'hormones, et qu'elle a ses règles une fois tous les trois mois, c'est que c'est un cycle irrégulier, ça nous alerte.
- Speaker #2
Exactement. En fait, c'est qu'il y a un problème au niveau... Enfin, du moins, il y a quelque chose qui amène une défaillance au niveau hormonal. Et il faut essayer de comprendre pourquoi, parce que ça veut dire que toutes les phases du cycle ne sont pas respectées. Si une femme a des cycles et est cyclique, chaque phase doit être présente. S'il en manque une... toutes les autres phases, elles ne peuvent pas être correctes non plus. Et donc, dans une pratique sportive, forcément, ça va impacter l'export.
- Speaker #1
Ça va impacter sur du long terme la performance, parce que nous, on le voit, c'est des femmes qui se blessent plus facilement.
- Speaker #2
Exactement.
- Speaker #1
Et il y a plein de symptômes associés.
- Speaker #2
C'est exactement ça. Il y a plus de risques de se blesser, en fait, quand il y a un déséquilibre hormonal.
- Speaker #1
Parce que le corps ne fonctionne pas.
- Speaker #2
On ralentit, en fait. C'est exactement ça. Exactement.
- Speaker #0
Et nous, ce qu'on a remarqué... par rapport au cycle, et si on fait quand même le lien avec nos fuites urinaires, on a pu remarquer quand même que, effectivement, sous contraception naturelle, donc sans hormones, nos coachés, ils avaient plus de fuites urinaires en période pré-menstruelle ou menstruelle. Donc ça, c'est hyper intéressant aussi, ça fait le lien, alors peut-être qu'on ne va pas rentrer dans les détails maintenant, mais de se dire que c'est pas totalement... Enfin, ça s'explique, c'est pas anormal si jamais vous ressentez ça, de se dire, ok, mais moi j'ai Merci. pendant tout un moment de mon cycle, je n'ai pas de fuite. Arrivé à ce moment-là, j'ai des fuites. Ou ça vous semble complètement aléatoire. Et en fait, si vous posez un peu les choses et que vous regardez, essayez de faire le lien avec le cycle. Et donc, il y a des explications. Ça veut dire qu'il y a des choses à faire derrière, mais ça peut être aussi lié avec les fuites urinaires.
- Speaker #2
C'est exactement ça. En fait, déjà, il faut voir si c'est vraiment des fuites urinaires. Déjà, parce qu'avec la symptothermie, on apprend à observer la glaire cervicale. C'est ça qui va nous indiquer si on est ou pas dans une phase fertile. Donc effectivement, il y a des femmes qui, des fois, ne vont pas s'en rendre compte. Et en fonction de l'équilibre, c'est toujours le même principe, en fonction de l'équilibre hormonal que la femme va avoir, ça va amener plus ou moins d'impact sur le corps. Donc moins d'adaptation sur le corps et des fois, effectivement, plus de fuites urinaires.
- Speaker #0
Ok, très intéressant.
- Speaker #1
On en trouvera peut-être un petit peu plus dans les détails après. Et donc, si on revient sur la symptothermie, comment tu pourrais nous l'expliquer ?
- Speaker #2
Alors, en gros, la symptothermie... Moi, mon but, c'est de le comprendre le plus facilement possible. Parce qu'on fait toute une mentaille en disant l'asymptothermie, c'est hyper compliqué. On est obligé d'avoir des cycles hyper réguliers. Sinon, je ne vais rien comprendre et ça ne va pas se faire. Et en fait, ce n'est pas si complexe que ça. L'asymptothermie, c'est l'observation de deux marqueurs. Donc, la prise de température, qui au début, effectivement, quand on est débutant... et préconiser de le prendre tout le temps. Mais une fois qu'on comprend le système, qu'on comprend la méthode, comment le corps fonctionne, on pourra se permettre, après plusieurs mois d'utilisation, de se dire, OK, je vais prendre ma température que dans cette période-là. Mais sinon, c'est la prise de température et également, du coup, l'observation de la glaire cervicale, justement, ce qu'on parlait, où la glaire cervicale va se modifier tout le long du cycle et va nous permettre de savoir si oui ou non on est dans une phase fertile.
- Speaker #1
Comment on pourrait expliquer la glaire cervicale pour les personnes qui ne sont vraiment pas de la santé ou des hommes où ça paraît vraiment... Oui,
- Speaker #0
c'est vrai que ça paraît complexe comme terme.
- Speaker #1
On parle de cervicale.
- Speaker #2
Ça ne vient de plus pas. En fait, la glaire cervicale, si on prend en exemple, c'est comme les pertes blanches, mais ce n'est pas des pertes blanches. Dans les pertes blanches, c'est la destruction au niveau du vagin, des molécules, des particules du vagin. Et il y a également la glaire cervicale dans les pertes blanches. Mais la glaire cervicale, en fait, elle est présente pour permettre aux spermatozoïdes de rester viables dans cette phase fertile. Car, chose hyper importante, les spermatozoïdes ne restent pas viables tout le temps. Ils sont viables uniquement grâce à la glaire cervicale, 5 jours uniquement. Quand il n'y a pas de glaire cervicale, ils ne peuvent pas être viables. En fait, ils sont viables seulement quelques minutes parce que le vagin a un pH trop acide. Et les spermatozoïdes ont un pH trop... Justement, il y a une trop grande différence. Donc, en fait, les spermatozoïdes, ils ne peuvent pas rester viables dans cette partie-là, dans cette pâte-là.
- Speaker #1
Donc, on est fertile vraiment que 5 jours ?
- Speaker #2
Alors, en fait, le spermatozoïde peut rester viable 5 jours, mais ensuite, après, tu as l'ovulation qui arrive et l'ovulation va durer entre 12 et 24 heures. Donc, on considère en symptôme thermique, en fait, tu as à peu près une dizaine de jours, en fait, fertile. 5 jours, alors en vrai 8 jours, c'est-à-dire 5 jours où les spermatozoïdes peuvent rester viables et 3 jours où ton ovulation peut se faire. C'est-à-dire qu'on ne sait jamais à quel moment on ovule, sauf si on va faire une échographie pile à ce moment-là, ce qui est très très rare. Donc en fait, on ne sait pas quand on ovule. On sait plus ou moins dans la phase où on ovule, mais on ne sait pas le jour exact de l'ovulation. Ça aussi, c'est important de savoir. Parce que souvent, j'ai des femmes qui me disent « Bah alors, c'était le jour que j'ai ovulé. » J'en ai aucune idée. Je sais juste que ta phase fertile est de là et elle se termine là. Tu as ovulé sûrement ici, mais on ne peut pas le savoir. On ne peut pas le savoir si on ne fait pas de test, si on ne fait pas d'échographie.
- Speaker #0
Donc là, imaginons qu'on met en place la symptothermie. C'est-à-dire que pendant tout mon cycle, je ne prends aucune contraception. J'observe justement la glaire cervicale et ma température. Comment ça se passe si j'ai des rapports ? pendant ma phase fertile ? C'est quoi les conseils qu'on devrait entendre ?
- Speaker #1
Et les conséquences ? Oui,
- Speaker #2
en fait, la symptothermie, on peut la mettre en place autant en contraception, donc quand on ne veut pas de grossesse, ou en conception. Parce que l'objectif de connaître son cycle, pour les femmes qui veulent un enfant, c'est de se dire, ok, ma phase fertile, elle est là, donc si j'ai des rapports en dehors, il n'y aura pas de rencontre spermatozoïde ovule. Impossible. Donc, effectivement, c'est pour améliorer ses chances d'avoir une grossesse. Quand on ne veut pas de grossesse et qu'on utilise l'asymptothermie en contraception, il faut justement se dire que dans cette phase fertile, soit il y a des rapports protégés avec préservatif, avec une autre méthode, barrière, soit il n'y a pas de rapport avec pénétration vaginale. Oui. Exactement.
- Speaker #0
chacun lit et laisse libre cours et son excitation,
- Speaker #2
faites ce que vous voulez exactement c'est important de le dire, c'est qu'effectivement dans la phase fertile, le rapport soit il n'y a pas pénétration soit c'est fait autrement très intéressant et du coup,
- Speaker #0
c'est quoi les points positifs, les points négatifs de l'asymptothermie, parce que c'est vrai comme tu disais, on ne sait pas trop ce que c'est Ça fait un peu peur, on se dit ça ne marche pas parce que je vais tomber enceinte. Donc si on devait comparer un petit peu par rapport aux autres contraceptions connues, selon toi et selon les femmes que tu accompagnes aussi, c'est quoi les points positifs et négatifs de cette méthode ?
- Speaker #2
Alors du coup, il y a deux choses dans ta question. La première, c'est du coup l'asymptothermie. Ce qui est génial, c'est qu'il n'y a pas d'hormones. Et ça veut dire que c'est ton cycle 100% toi. Ça veut dire qu'il n'y a pas de... Il n'y a rien qu'artificiel. Donc ça veut dire que quand tu es fatigué, ton corps va te le montrer. Quand tu as plus d'énergie, ton corps va te le montrer. Et en fait, tu vas pouvoir vraiment te servir de ça dans ton quotidien de vie. Et ne plus subir ces variations hormonales dues à ton hormone artificielle. Pour le stérilet en cuivre, c'est le cuivre qui est là. Mais le cuivre ne reste pas uniquement au niveau de l'utérus. partout dans le corps, donc en fait on a une inflammation généralisée au final, que certaines femmes gèrent très très bien et c'est ok, et d'autres femmes, où là moi j'en faisais partie, m'amenaient des inflammations partout. Ce qui au bout d'un moment n'est plus viable en fait. Donc l'avantage c'est vraiment ça, c'est de se dire ok, j'enlève, c'est mon cycle à moi, je commence à me connaître, je sais ce qui va se passer, et c'est vraiment de la connaissance de soi. Point négatif. C'est qu'effectivement, je ne vais pas dire qu'on n'a pas le droit à l'erreur, parce qu'en fait, même si on a des ovulations tous les cycles, on ne va pas avoir une grossesse à chaque cycle. Il y a des pourcentages où, en gros, même si on a des rapports en phase fertile, ça ne veut pas dire qu'on va direct être enceinte. Donc, le point négatif, c'est de se dire, effectivement, il faut quand même que je vérifie pour avoir mes rapports. À quel moment je peux avoir mes rapports sans avoir la hantise de me dire, ok, là, j'ai un risque de grossesse. Donc ça, c'est la première chose. Et quand même, il faut, moi, je ne peux que dire aux femmes d'aller se former pour justement...
- Speaker #0
C'est ça, il ne faut pas faire ça.
- Speaker #1
Il faut accompagner dans un premier temps jusqu'à apprendre à se connaître.
- Speaker #2
Exactement.
- Speaker #1
Avoir un regard extérieur.
- Speaker #2
C'est exactement ça. Et après,
- Speaker #1
pouvoir faire ça en autonomie.
- Speaker #2
Exactement. on peut se former toute seule. Le seul problème, c'est qu'on peut faire des erreurs. Et l'avantage d'être formée par quelqu'un, c'est qu'en fait, généralement, la personne a fait ses erreurs. Donc en fait, elle sait exactement lesquelles ne pas faire et donc prendre aucun risque. Parce qu'une femme qui a une grossesse non voulue, c'est pas les mêmes choix derrière et c'est pas les mêmes conséquences non plus derrière.
- Speaker #0
Oui, puis se faire accompagner, ça permettrait aussi d'être plus sereine dans la pratique de la symptothermie. Si on apprend un peu par soi-même, comme ça,
- Speaker #2
on peut... On n'est pas tout en fait. On peut faire des erreurs. Et là, les erreurs, en l'occurrence, par rapport à la contraception, peuvent se payer un peu plus de conséquences. Exactement, si on ne veut pas. On ne désire pas. En fait, on désire tout ça. Donc, ça est la deuxième réponse à ta question par rapport à la fiabilité.
- Speaker #0
Oui, j'allais te dire, parce que ça, c'est la question qu'on entend souvent. En tout cas, on en parlera un peu tout à l'heure. Mais nous, on pratique la synthothermie et tout le monde nous dit mais est-ce que c'est fiable ?
- Speaker #2
Est-ce que c'est vraiment sûr ?
- Speaker #1
Oui, surtout que les retours... quand même des gynécos et sages-femmes à qui j'ai dit que je faisais de la symptothermie, qui m'ont un peu rionie en disant « Oui, bah, en fait, je leur ai dit, j'ai fait une petite blague, j'ai dit « Bon, bah, je fais la symptothermie, j'ai vu que ils n'avaient pas de quoi se parler, ils me prenaient un peu pour une folle. » Et j'ai dit « Non, mais je ne dois pas être fertile. » Et ils ont rigolé, du coup.
- Speaker #2
Ce qui est horrible, parce qu'en plus, on dit du coup à une femme qui a moins de 30 ans, elle se dit elle-même « Oui, je ne dois pas être fertile. » Et puis on te laisse partir Ce qui est déjà de base horrible, je trouve.
- Speaker #1
Ou alors, attention, on m'a aussi prescrit. de l'acide folique, en me disant que, quoi qu'il arrive, du coup, j'allais tomber enceinte, c'était sûr. Donc, du coup, elle préférait anticiper ma future grossesse. Ça fait deux ans, je ne suis toujours pas enceinte, donc bon.
- Speaker #2
Normalement, c'est OK. En gros, c'est ça. C'est-à-dire que j'ai eu exactement la même expérience que toi, parce que moi, elle m'a génico, elle m'a donc dit « Bon, alors du coup, on va sûrement se revoir dans pas longtemps. »
- Speaker #0
Oui, elle m'avait dit ça aussi.
- Speaker #2
Ce qui est horrible. Horrible, parce que du coup, en fait, on remet...
- Speaker #1
Ça fait peur. En plus, tu te dis,
- Speaker #0
ça se trouve...
- Speaker #1
Bon, j'ai pas envie d'une grossesse tout de suite. Tu te dis, bon, je prends peut-être une décision.
- Speaker #2
Exactement, qui peut avoir une conséquence plus tard sur mon couple, sur ma vie, enfin sur mon quotidien. alors qu'en fait...
- Speaker #0
il faut suivre son intuition. C'est-à-dire que si on est sûr d'aller dans le bon chemin et de se dire, OK, c'est ça que je veux, OK, on se forme, on sait ce qui est bon. Et les professionnels, en fait, commencent à comprendre que les femmes, maintenant, quand même, de notre âge, quand même plus,
- Speaker #1
vraiment,
- Speaker #0
les 25-35, c'est vraiment dans cette phase-là où, en fait, on ne veut plus d'hormones. On ne veut plus d'hormones.
- Speaker #2
On va se connaître,
- Speaker #1
on veut comprendre.
- Speaker #0
Et donc, en fait, on se dit... OK, on ne veut plus ça et les professionnels ne sont pas encore formés là-dessus. Donc, il faut aller un peu chercher soi-même, c'est vrai, pour se dire, OK, est-ce que je fais le bon choix ou pas le bon choix ? Et sur la fiabilité, finalement, il y a vraiment, en gros, pour la fiabilité de la symptothermie, ce qu'on appelle l'indice Pearl, c'est-à-dire que c'est un indice d'efficacité qui est commun pour toutes les contraceptions.
- Speaker #1
OK.
- Speaker #0
l'indice théorique et l'indice pratique. L'indice théorique, c'est quand toutes les conditions sont réunies, en gros, dans les labos. Si tout se passe bien, quel est l'indice ? Et la pratique, c'est dans la vie de tous les jours d'une femme qui peut avoir du stress, va moins bien manger, va pas bien être hydratée, va faire plus de sport. Enfin, vraiment, dans le quotidien de vie. Et là, c'est vraiment l'indice pratique, nous, parce que le théorie, on s'en moque. On n'est pas dedans. Donc, c'est vraiment dans le pratique. Pour la pilule, l'indice pratique, elle est de 93%.
- Speaker #2
Ok. Ça fait un peu peur.
- Speaker #1
Oui, à 7% quand même.
- Speaker #0
La peur, c'est que la symptothermie, elle, est à 98%. Ok. Et on ne parle pas de la symptothermie. Le stérilet, c'est différent parce que le stérilet a vraiment... Le stérilet cuivre, je parle, a vraiment, lui, un indice de fiabilité de 99, plus de 99%. Donc, extrêmement fiable.
- Speaker #1
Ok.
- Speaker #0
Mais c'est quand même un bout de métal qu'on met dans le corps. de la femme qui est du cuivre et le cuivre ne reste pas localisé. Ce n'est pas possible, ça va partout. Donc ça amène quand même...
- Speaker #2
Ça a des conséquences. C'est vrai qu'on trouvait ça intéressant d'en parler avec toi et puis en fait, Laura nous a aidées à faire de la synthétisation. Oui, on l'a invitée en ce moment-ci. Mais c'est surtout qu'en fait, on voudrait dire que c'est incroyable d'avoir la chance de choisir déjà des contraceptions différentes et que les femmes se sont battues pour avoir ça. Donc sincèrement, c'est fou qu'on ait accès à tout ça. Bien sûr. C'est juste qu'on voudrait que les femmes, et je pense que ça fait aussi partie de ton combat, aient plus conscience et connaissance qu'il y a des solutions, des options différentes. Et que malheureusement, nous, en tout cas, par nos expériences respectives à toutes les trois, quand on est allé consulter, on ne nous a jamais parlé de symptothermie. Et moi, je pense que si avant on m'en avait parlé, je n'aurais pas mangé pendant 15 ans des hormones qui ne m'ont pas convenu.
- Speaker #1
En fait, il faudrait nous laisser le choix.
- Speaker #2
et du coup nous présenter les différentes options et d'apprendre tout simplement à nous connaître parce qu'en fait on sait qu'on va avoir nos règles mais bon même ça des fois on n'est même pas tant que ça sensibilisé sur le sujet et la glaire cervicale moi je pense avant même étant kiné sauf quand là on a poussé les choses un peu plus loin je pense que je ne connaissais pas ce terme je ne savais pas trop ce que c'était et à aucun moment j'ai identifié que c'était à un certain moment de mon cycle.
- Speaker #0
Que ça n'appartient pas à la fertilité ou non de la phase fertile ou non du cycle. C'est exactement ça.
- Speaker #1
En vrai, on devrait nous l'enseigner aussi à l'école et même pour les hommes qui vont potentiellement être papa ou avoir des frères et sœurs. Moi, honnêtement, je pensais juste que c'était des pertes blanches et je n'ai jamais vu la variabilité dans mon cycle.
- Speaker #0
Non, parce qu'on ne nous apprend pas à nous observer. On nous apprend à dire OK, il faut y aller. On n'a pas le temps. On est dans une génération où il faut tout aller vite, rapide. et Donc, en fait, on n'apprend pas aux femmes à se connaître, à comprendre leur cycle. Et effectivement, pour revenir à la contraception, en fait, on a un panel de contraception. On prend celle qu'on veut tant qu'on est OK avec ce qu'on prend.
- Speaker #2
Oui, totalement.
- Speaker #0
Et en connaissance de cause.
- Speaker #2
Exactement. Et là, des fois, c'est vrai que je trouve que les sages-femmes, les gynécos, je trouve que c'est en train d'évoluer. Ça fait chouette. Mais des fois, ils ne prennent pas en compte. L'autre fois, moi, je lui disais, j'en ai pris quand même pendant très longtemps. Et je disais, mais en fait, je ne comprends pas. Je suis fatiguée tout le temps. Je me sentais moitié dépressive.
- Speaker #1
Tu veux dire avec la pilule ?
- Speaker #2
De libido. Et en fait, on a l'impression qu'on parle à quelqu'un. Tu as tendance à même remettre ton couple en question. Et en fait, la personne en face, elle fait, ah bon ?
- Speaker #0
C'est normal. Ouais,
- Speaker #2
c'est normal. C'est une femme. Ouais, c'est ça. Et en fait, elle ne m'explique pas que c'était associé vraiment à ma prise de pilule.
- Speaker #0
Parce qu'elle-même ne le sait pas. Oui,
- Speaker #1
il y a ça aussi. Il n'y a pas de formation.
- Speaker #0
Il n'y a pas assez de professionnels de santé qui vont se former à ça. Parce qu'en fait, déjà, ils n'ont pas le temps. Oui,
- Speaker #1
on ne peut pas leur jeter la pierre aussi.
- Speaker #0
Ils n'ont pas le temps. Et qu'on leur a dit, même dans les études de médecine... ils n'apprennent pas le cycle. Même dans les études de sa femme, c'est ça qui est incroyable. Ils sont quand même les professionnels de la femme, vraiment de la santé de la femme. Et bien, même elles, elles ne connaissent pas, en réalité. Donc, c'est aussi... En fait, c'est toute une réflexion à faire sur... Ok, chacun prend ce qu'il veut, mais en connaissance de cause. Il y a ça, ça, ça, ça, et ensuite, choisissez.
- Speaker #1
Ou alors, les professionnels qui ne sont pas formés et devraient réussir à s'entourer d'autres gynécos qui sont intéressés par le sujet, qui ont creusé, et qui sont en mesure de pouvoir mieux les conseiller.
- Speaker #0
C'est ça. Et surtout, même pour aider les femmes qui, effectivement, comme Laura a pu dire, qui ont des symptômes, et pas juste leur dire, c'est normal parce que vous êtes une femme. Non, ça, c'est horrible. Ça m'horripile.
- Speaker #2
On entend beaucoup, même par rapport à des femmes qui se peignent de douleur, un peu, c'est dans votre tête.
- Speaker #0
Oui,
- Speaker #2
alors oui. Bah non, est-ce que c'est le cas chèque ? Je pense !
- Speaker #0
C'est ça ! Mais en même temps, je me dis, plus les femmes vont s'écouter et plus elles vont prendre conscience qu'effectivement, il y a autre chose, elles vont peut-être questionner aussi les professionnels. Et les professionnels vont dire, ah mais c'est vrai que là, en fait, c'est la dixième personne qui m'en parle. Peut-être que j'aille un peu sur le sujet.
- Speaker #2
Et ils vont se former.
- Speaker #1
Exactement ça.
- Speaker #2
C'est vrai que si on reprend un petit peu les points négatifs... et positives des contraceptions. Donc, chaque personne est différente, chaque femme est différente, et certaines les supportent très bien. Exactement. Là, on est d'accord. La pilule, nous, ce qu'on a pu voir chez les sportives, c'est que ça crée... En fait, des fois, elles ont des règles, mais tu nous avais appris qu'en fait, c'est des fausses règles.
- Speaker #0
En fait, ça s'appelle des saignements de privation. Déjà, c'est pas des règles. Déjà. Mais en fait, c'est des saignements de privation. Et les saignements de privation sont dus... parce qu'on prend un cachet tout le temps et que dans la fin de la plaquette, il y a moins d'hormones artificielles. Donc, il y a une désquamation justement de l'endomètre et ce qui amène les saignements.
- Speaker #2
Mais il n'y a pas de phase, en fait, il n'y a pas d'ovulation réellement ?
- Speaker #0
Pas du tout. En fait, quand on a les hormones artificielles, donc la pilule ou l'implant, il n'y a pas de cycle. On n'a pas de cycle. En fait, on a un cycle parce qu'on prend... la pilule, parce qu'on prend ce petit cachet chaque jour, mais c'est le cachet qui nous fait en sorte qu'on a un cycle. Sinon, il n'y a zéro cycle, il n'y a pas de phase folliculaire, il n'y a pas de phase ovulatoire, et il y a encore moins de phase luthéale, du coup, il n'y a rien. Il y a juste du linéaire.
- Speaker #2
Est-ce qu'il faut se méfier, et nous on l'a beaucoup vu, on essaye de sensibiliser un petit peu les kinéconformes, mais aussi les femmes qu'on accompagne, c'est que on a l'impression d'avoir ses règles et d'être régulière, si on peut dire, mais en fait, c'est faussé.
- Speaker #0
Exactement. En fait vu qu'il n'y a pas de cycle... On ne peut pas dire qu'on est régulier. En fait, on ne connaît pas son cycle, du coup. Donc,
- Speaker #2
ça se trouve, c'est des femmes qui n'auraient pas leur menstruation si elles stoppaient la pilule.
- Speaker #0
Exactement.
- Speaker #1
Ça masque, en fait. Ça a pas mal d'indications, de symptômes.
- Speaker #0
Exactement.
- Speaker #2
Donc, elles ne peuvent pas savoir si elles ont des troubles hormonaux, par exemple.
- Speaker #0
Elles ne peuvent pas.
- Speaker #2
Donc, il faut qu'elles se basent sur le ressenti. Parce qu'on a dit...
- Speaker #0
Voilà, exactement, oui. Il faut modérer nos propos. C'est exactement ça. C'est qu'on peut ressentir qu'il y a un déséquilibre sur le fait... les différents symptômes qu'on va pouvoir avoir.
- Speaker #2
Mais ça ne va pas se traduire par en effet, c'est plus facile de voir juste que je n'ai pas mes règles. Là, je traduis qu'en effet, il y a peut-être des troubles hormonaux. On voit quoi ? Fatigue, perte de libido, trouble de l'humeur.
- Speaker #0
Exactement. On peut avoir de la dépression. Il y a des femmes qui ont des pilules qui sont dépressives ou du moins qui ont des symptômes dépressifs. des douleurs au niveau du ventre, des douleurs au niveau du dos, on peut avoir des douleurs, la poitrine qui se gonfle, on peut avoir des maux de tête, on peut avoir beaucoup de choses.
- Speaker #2
Et nous, on a vu pas mal chez les sportives qui se blessaient beaucoup, qui avaient du mal à récupérer, qui enchaînent beaucoup les courbatures suite à leurs entraînements, et certaines blessures doivent vous alerter davantage, tout ce qui est fractures de fatigue chez la femme. Exactement. Ça traduit vraiment des troubles hormonaux.
- Speaker #0
C'est exactement ça. En fait, c'est que l'équilibre entre oestrogène et progestérone n'est pas là. que les récepteurs aux hormones ne peuvent pas faire leur job. Et en fait, du coup, le corps, si on ne nourrit pas de ce qu'il faut, ne peut pas bien fonctionner. Et si on force, on force, on force, on force comme un sportif qui ne va pas s'arrêter parce qu'il a des performances, parce qu'il a des compétitions à faire et qu'on ne comprend pas comment réguler son entraînement, effectivement, il y a des risques de blessures. Je ne vais pas dire de fractures forcément, mais de blessures.
- Speaker #2
Mais au-delà de l'entraînement, tu l'as évoqué tout à l'heure, c'est aussi vraiment un bon dosage entre alimentation, ce que tu apportes à ton corps et ce que tu fais. Et des fois, c'est le dosage-là qui n'est pas idéal, en tout cas pour les sportifs qu'on peut voir, nous.
- Speaker #0
En fait, pour toutes les femmes. Pour les sportifs, ça se voit plus parce qu'ils vont voir leur performance soit stagner, soit réduire, mais ils vont voir qu'au bout d'un moment, ils ne vont pas augmenter dans leur performance. Mais sinon, c'est vraiment ça. C'est se dire que si je ne mange pas assez de protéines, animales ou végétales, peu importe, mais si je ne mange pas assez de protéines, je ne peux pas créer d'hormones. Et si je ne crée pas d'hormones, j'ai forcément un déséquilibre derrière.
- Speaker #2
Totalement. Et donc, ça vaut aussi pour les stérilets hormonaux ?
- Speaker #0
Alors, les stérilets hormonaux et les stérilets cuivres, là en fait on garde l'ovulation, mais c'est la glaire cervicale qui va être vraiment de très mauvaise qualité, qui fait que du coup, les spermatozoïdes ne pourront pas rester viables. Mais on garde l'ovulation. Donc en fait, on a un semblant de cycle, mais qui est très perturbé, c'est-à-dire que les phases sont beaucoup plus raccourcies.
- Speaker #2
Et nous, ce qu'on a pu remarquer chez des femmes qui avaient le stérilet en cuivre, davantage le stérilet en cuivre, donc forcément, tu l'as dit, c'est un corps étranger, donc dans la statique pelvienne, qui peut la modifier déjà et faire que les muscles ne s'activent pas comme ils devraient. Donc, ça peut avoir un impact. Donc, à voir comment vous réagissez par rapport à ça. Et aussi, avec le cuivre, tu l'as dit, ça augmente l'inflammation. Dans un premier temps, c'est très localisé autour du bassin.
- Speaker #0
Exactement.
- Speaker #2
Et donc, nous, on a rencontré que c'est des femmes qui vont avoir plus de fuites dans la phase vraiment prémenstruelle et menstruelle. Pas toutes, mais certaines. Et c'était vraiment alimenté par le cuivre parce que... Ça avait tendance à, si on peut dire, inactiver un petit peu les muscles aux alentours, le périnée, le transverse, et faire que tout ça dysfonctionne.
- Speaker #0
C'est exactement ça. En fait, le cuivre va augmenter l'inflammation. Et du coup, l'inflammation dans les tissus, les tissus n'aiment pas l'inflammation. Ce qui fait que du coup, ça fonctionne moins bien. Donc un tissu qui est déjà un peu lésé par le fauteuil, le foie, l'examplement, va être d'autant plus fragilisé par le stérilet en cuivre. Et c'est vrai que souvent, les femmes, elles ne vont pas se dire c'est mon contraceptif. Le contraceptif, il viendra tout en dernier dans la pensée en se disant, ok, j'ai tout essayé. Et puis finalement, c'est vrai qu'un jour, on m'avait peut-être parlé de telle contraception qui finalement pouvait amener telle ou telle douleur. Et en fait, c'est là où on va se rendre compte que, finalement, c'est ça qui amène une mauvaise cinétique au niveau du bassin et effectivement amener plus de conséquences de fuite urinaire.
- Speaker #2
Et même aussi par rapport au cuivre, certaines femmes perdent beaucoup de sang. Des fois, ce n'est pas douloureux. Mais du coup, ça peut engendrer des carences de fer qui peuvent avoir un impact aussi.
- Speaker #0
Exactement. En fait, ça amène des anémies. Et en fait, ce n'est pas logique d'avoir des règles abondantes. Ce n'est pas normal d'avoir des règles abondantes.
- Speaker #2
Des règles trop abondantes.
- Speaker #0
C'est exactement ça. En fait, on perd du sang. C'est OK. Mais si, dans la nuit, par exemple, on doit se lever pour aller se changer, ce qui était mon cas avec le stéril en cuivre, si on doit se lever en pleine nuit pour aller se changer parce qu'on sait que ça ne va pas le faire, ce n'est pas normal. Et si on perd trop de sang... Au bout d'un moment, le corps, il va avoir du mal à en faire. Ça amène une carence qui ensuite peut amener jusqu'à une anémie. Et une fois qu'on a une anémie, le problème, c'est que le corps, il doit réussir à continuer à gérer tout à l'intérieur, à fonctionner. Et au bout d'un moment, il fonctionne moins bien.
- Speaker #1
Ok, hyper intéressant. Mais bon, ce qu'il faut quand même garder en tête, c'est quand on identifie tous ces symptômes, il faut quand même se faire entourer et ne pas couper nos contraceptions.
- Speaker #2
Exactement. En disant j'en veux plus.
- Speaker #1
Voilà, il faut se confondre un peu plus.
- Speaker #2
Ça va avoir des conséquences super importantes sur votre vie. Et c'est pas à prendre à la légère, je pense. Donc, dans ces cas-là, d'aller consulter. Et si vous tombez pas sur la bonne personne, eh bien, changez.
- Speaker #1
Oui,
- Speaker #2
il faut pas. Renseignez-vous. Maintenant, les réseaux existent. Et donc, quand même, on peut voir, on peut trouver quand même beaucoup d'informations. Exactement. Et aller vers la personne qui vous conviendra et qui répondra à vos attentes.
- Speaker #0
Il ne faut pas rester avec un thérapeute qui ne sait pas vous écouter.
- Speaker #1
Non, c'est ça.
- Speaker #0
Il ne vous prend pas en considération si vous ne vous sentez pas la bienvenue, même si je sais que c'est difficile pour certaines femmes, pour même la majorité des femmes, d'aller chez un génico, ce n'est pas forcément la meilleure période. Mais OK, il faut le faire, c'est important. Mais si vous ne vous sentez pas à l'aise avec ce génico, ne pas partir. Allez voir une sage-femme, allez voir un médecin qui fait ça. Il faut être entendu et accepté dans le choix que nous, on fait. c'est pas le choix du génico qui prescrive la pilule on s'en moque lui c'est nous notre choix et ce que ça va amener ou pas sur notre corps d'être en confiance après malheureusement je pense qu'il y a des femmes qui sont dans des déserts médicaux et où là ça devient c'est très difficile oui bien sûr c'est là où l'avantage des réseaux arrive et que du coup effectivement il y a de tout sur les réseaux mais il y a quand même des choses très bien et effectivement aller quand même piocher à gauche et à droite et en fait c'est essayer d'être curieux Et pas simplement se dire, ok, on m'a donné ça, donc je dois faire ça. Non, c'est pas le choix. Exactement. En fait, on a le choix, c'est juste qu'il faut aller chercher. Et se dire, OK, quelles sont mes possibilités ? Est-ce que je veux le faire ? Est-ce que je ne veux pas le faire ? Est-ce que je suis en accord ou pas en accord ? Est-ce que ça me va, en fait, tout simplement ?
- Speaker #1
Et du coup, justement, par rapport au bon thérapeute, on a commencé à en parler un petit peu, Laura. Est-ce que tu veux nous partager un peu comment toi, tu en arrives à la symptothermie ? Comment on en est arrivés à bosser avec Laura ?
- Speaker #2
Toutes les deux, on a eu la même expérience. C'est-à-dire que moi, j'ai pris la pilule à 15 ans parce que j'avais des règles trop abondantes. Elles n'étaient absolument pas douloureuses, par contre, vraiment pas. Par exemple, je me rappelle, j'avais des cours de techno. Ça durait deux heures. Et ces deux heures-là, je savais que je n'allais pas les tenir et que j'allais tâcher mon pantalon alors que j'avais pris des protections super plus. Donc, c'était problématique. Oui, c'était problématique. Mais on a appris avec les formations qu'on a faites que aussi, ça peut rassurer, ou s'il y a des mamans qui ont des filles vers 15-16 ans, c'est que pendant l'adolescence, ça ne veut pas dire que ça va rester toute une vie.
- Speaker #0
Ah, exactement.
- Speaker #2
C'est qu'en fait... tant que le corps se met en marche.
- Speaker #0
Oui, c'est ça. C'est juste qu'il ne faut pas que ça dure. Ce n'est pas toute sa vie. En fait, il faut voir qu'il y a une évolution, même dans ces moments de l'émotion. Je suis tout à fait d'accord avec toi.
- Speaker #2
C'est des échoirs. On m'a proposé la pilule qui, en effet, me convenait bien parce que je venais d'avoir mon premier copain aussi. Donc, c'était plutôt pas mal. Et au bout d'un moment, vraiment, à partir de, je dirais, au bout de 3-4 ans, j'ai commencé à changer de pilule parce que Merci. Ça ne me convenait pas parce que maux de tête, alors que je n'en avais jamais. J'ai commencé à avoir des règles très douloureuses, mais vraiment, alors que je n'avais jamais eu de règles douloureuses. Et c'était infernal, vraiment, je me pliais en deux. Je prenais des anti-inflammatoires.
- Speaker #0
Ça te motivait ton quotidien de vie.
- Speaker #2
Les anti-inflammatoires ne fonctionnaient pas. Je me réveillais en pleine nuit, j'essayais de prendre des bains, mais ça ne changeait rien. Et en fait, je me suis dit que ce n'était pas possible de continuer comme ça. Donc, je suis continuée à aller voir des professionnels. Ils m'ont dit, vous avez peut-être de l'endométriose, madame. sauf qu'en fait les examens ont été négatifs et donc on m'a donné quand même une pilule alors c'est pas une pilule on m'a donné un médicament qui s'appelle le luthéran qui est fait normalement pour les femmes qui ont de l'endométriose pour limiter que l'endomètre se déploie donc forcément en soi ça peut être un contraceptif parce que les spermatozoïdes ne peuvent pas passer la fécondation ne pourrait pas rester voilà c'est ça donc en fait ils m'ont donné ça en continu où je n'avais plus mes règles Sauf qu'à un moment, je me suis dit que ce n'était pas en cohérence du tout avec mes valeurs. Je ne me connais pas. Et ça avait tous les symptômes de fatigue. J'étais fatiguée, j'avais du mal à m'entraîner, perte de libido, l'association de tout ça. Je me suis dit qu'à un moment, je n'en veux plus. Et après, j'ai appris que ce médicament avait de grosses conséquences aussi qui pouvaient créer des méningiomes. Que ce n'était pas à prendre à la légère, sauf qu'on ne m'a jamais parlé de tout ça. Parce qu'autrement, je ne m'aurais pas pris ce médicament et je me serais renseignée sur autre chose. J'ai fait le stérilet hormonal par la suite. Je pense que j'ai testé pas. C'est toutes les contrats que j'ai pris. Et très rapidement, c'est pareil, c'était quand même un des meilleurs que j'avais pris parce qu'en fait, je pouvais pas avoir le cuivre vu que j'avais des règles trop abondantes. Et vu que j'avais eu des règles douloureuses pendant que j'avais la pilule, du coup, on l'a directement supprimée comme option. C'était ce qu'il y avait de mieux pour moi quand même. C'était pas mal. Mais par contre, suite à des entraînements intenses, des abdos, des choses comme ça, je pourrais avoir des crampes abdominales. Parce que c'est un corps étranger et je pense que je mettais des pressions dessus.
- Speaker #0
Exactement.
- Speaker #2
Et du coup, là, j'en ai eu marre. Et Laura, j'ai vu un petit peu...
- Speaker #0
Elle est arrivée.
- Speaker #2
J'ai vu son expérience sur elle et je me suis dit, putain, ça a l'air chouette quand même.
- Speaker #0
Je me suis dit,
- Speaker #2
il faut que je change ça. Et du coup, en vrai, moi, ça m'a changé la vie. Oui, bien sûr. J'ai retrouvé la lumière, tu vois. J'ai l'impression qu'avant, c'était en noir et blanc. Non, mais c'est vrai. Et après, j'avais vraiment de la lumière parce que je retrouvais vraiment mon énergie et que même en phase de menstruation ou prémenstruation, j'avais quand même de l'énergie.
- Speaker #0
Oui, tu n'avais pas tous tes symptômes.
- Speaker #2
Même à libido, je me suis dit, en fait, je ne suis pas folle. En fait, il n'y a pas un problème.
- Speaker #0
Ce n'est pas mon couple qui se détend.
- Speaker #2
Exactement, il n'y a pas un problème dans mon couple. Je ressens des choses, il y a des choses qui vivent en moi. C'est vrai. Je me suis dit, incroyable ! Et dans mes entraînements, ça m'a changé aussi la vie. Ça me permet d'apprendre à m'écouter, ce qui n'est pas toujours évident. Mais par contre, je vois bien qu'il y a des phases de mon cycle où maintenant, j'arrive à me dire... Des fois, je me dis, oh là là, je n'ai vraiment pas d'énergie. Je regarde, je fais, ok, c'est normal. C'est normal. Et du coup, je ne vais pas bourriner. Je ne vais pas aller au-delà. Parce que je sais que je vais mettre plus de temps à récupérer. Et je sais que je vais pouvoir me permettre de pousser un petit peu la machine quand je suis dans une autre phase et que je vais super bien le tolérer.
- Speaker #1
Tout le monde.
- Speaker #0
C'est exactement ça. En fait, c'est apprendre à se connaître et pas culpabiliser parce que je ne fais pas ce que d'habitude je faisais.
- Speaker #2
Et c'est trop agréable.
- Speaker #1
Trop intéressant.
- Speaker #2
Et toi, Lizou ?
- Speaker #1
Un peu pareil que toi au début. Moi, je suis arrivée en sport-études. J'avais des règles assez abondantes aussi. Et j'ai eu, comme toi, mon premier copain à ce moment-là. Et je me suis dit, OK, on va cadrer les choses et tout. En fait, pour le coup, moi, je crois que c'était presque une demande de ma part de me dire, c'est maîtrisé, c'est fait comme ça. J'étais plutôt bien entourée à ce moment-là. Mais je n'avais aucune autre idée des autres options, par contre. Et arrivé à un moment donné, je me suis dit, ok, ça fait quand même... 15 ans que je prends des hormones, c'était plus du tout aligné et je me suis dit, je veux absolument trouver une autre option. Et pareil, on m'a regardée avec des grands yeux quand je suis allée chez les gynécos pour essayer de trouver d'autres solutions, on ne me proposait rien d'autre. Donc pour le coup, même avec des règles abondantes, je me suis un peu entêtée en disant ok, il faut que je trouve une solution, je ne veux plus prendre la pilule, mais je vais me faire poser un stérilet en cuve. Et là, c'est là où je suis passée par. plein de symptômes que des femmes peuvent avoir depuis très longtemps. Moi, je n'avais jamais eu de problème avec mes règles, ça ne m'avait jamais posé problème. Et en fait, j'ai développé, comme tu disais tout à l'heure, l'inflammation. En fait, moi, je l'ai senti tout. J'ai pris du poids, tout était gonflé chez moi et pendant, il y a des moments où je n'arrivais pas forcément encore à identifier bien mon cycle, mais je me souviens de certaines courses où je finissais mais pliée en deux. parce que ça faisait longtemps qu'on courait et c'était des distances assez longues. Mais je ne pouvais plus me tenir debout tellement je sentais l'inflammation. Il y a même des fois où dans l'eau, en nageant, je sentais qu'il y avait un corps étranger. Je me suis dit, OK, ça suffit. Parce que je n'étais pas encore prête, enfin je ne le suis pas encore, mais à avoir des enfants ou à prendre le risque. Donc je me suis dit, je vais apprendre la synthothermie. En gardant mon stérilet, en gardant cette inter-inflammatoire.
- Speaker #2
C'est vrai qu'on n'en a pas parlé, mais ça c'est possible.
- Speaker #1
Et je me suis dit, c'est plus safe pour moi, en tout cas ça me rassure. Je le fais de cette façon-là, je me renseigne, je me fais accompagner, je garde mon stérilet et après je l'enlève dès que je peux. Et au final, ça a été un changement de fou. Je pense qu'en deux mois, j'ai dégonflé, j'ai perdu du poids. C'était impressionnant, ça se voyait, mais même sur mon visage, ça se voyait, c'était impressionnant. Il n'y a pas de souci depuis deux ans. Il n'y a pas de grossesse. C'est fiable, même si je ne suis pas la meilleure élève. C'est fiable. Et au moins, comme tu disais tout à l'heure, quand je serai dans un projet de grossesse, même quand je vois toutes mes copines autour de moi qui ont des difficultés, je me dis que c'est tellement précieux de savoir se connaître que ça peut aider après pour le projet futur. C'est vraiment incroyable.
- Speaker #0
C'est exactement ça. Et c'est vrai que c'est... très important ce que tu as dit, c'est qu'en fait, on peut commencer à se former sur l'asymptothermie en ayant un stérilet en cuivre.
- Speaker #1
Alors,
- Speaker #0
hyper important, c'est-à-dire que stérilet hormonal, non, parce qu'il y a des hormones. On garde un semblant de cycle, si je puis dire, avec le stérilet hormonal, mais les hormones vont modifier quand même l'aspect de la glaire cervicale et la prise de température. Donc en fait, ça ne sera pas du tout fiable avec le stérilet hormonal. Mais le stérilet en cuivre, par contre, effectivement, Il n'y a pas d'hormones. Donc, en fait, ça ne va pas modifier nos hormones. Ça va amener une inflammation, mais ça ne va pas modifier les hormones. Donc,
- Speaker #2
il va y avoir un cycle naturel. Exact. Et on peut l'observer.
- Speaker #0
Naturel, presque naturel.
- Speaker #2
Oui,
- Speaker #0
c'est exactement ça. Mais du moins, en fait, il n'y a rien d'artificiel. Il n'y a pas d'hormones artificielles. Donc,
- Speaker #2
on peut vraiment commencer.
- Speaker #0
Et donc, c'est vrai qu'il y a des femmes que j'accompagne qui, en fait, au début, comme toi, vont me dire. là... OK pour la méthode, mais je ne suis pas encore sereine à 100%. Est-ce qu'on peut commencer ? Et ouais, pas de souci. On commence l'accompagnement. J'explique effectivement comment on prend la température, l'observation de la glaire cervicale. Et une fois qu'elles se sentent sereines, à ce moment-là, elles se disent OK, je vais voir mon génico, je peux enlever mon stérilet et je peux faire la méthode symptotémique parce que j'ai compris comment et comment le faire, à quoi ça consiste. Et du coup, elles se disent OK, aïe, feu, on peut y aller, je peux enlever et je suis sereine de le faire.
- Speaker #1
Ça, c'est génial aussi, ça permet de nous rassurer. Totalement. Ok, super. Trop bien, c'était hyper intéressant. Petite question pour finir, Laura. Comme on a parlé symptothermie, on a parlé de la femme, on a parlé du cycle. Quel est le sujet que tu aimerais qu'on aborde, nous, sur ce podcast ? Alors, soit en restant dans les domaines dont on a parlé un peu aujourd'hui, soit d'autres domaines que tu aimerais qu'on aborde.
- Speaker #0
Eh bien, quelque chose que je trouve qui n'est pas... Assez abordé, justement, c'est pour corréler vraiment entre ce que je fais et vous, votre pratique aussi sportive et aussi la mienne, cela dit. C'est vraiment mettre en lumière le cycle et le sport. En fait, que les femmes vraiment comprennent qu'en fonction de chaque phase du cycle... on ne va pas s'entraîner de la même façon. Et ça, c'est vraiment la chose, je pense, qu'on n'explique pas assez aux femmes.
- Speaker #2
Et qui peuvent leur permettre d'être aussi plus performantes par la suite.
- Speaker #0
Exactement. En fait, le but, c'est de mettre son cycle à profit. Exactement. En fait, vraiment au profit de sa pratique sportive. Et en fait, d'être content. Le but de faire du sport, c'est quand même de se dire « Ok, je suis contente d'avoir fait ma séance. » À la fin, il y a des jours avec, il y a des jours sans. Mais le but étant quand même de se dire « Ok, Je sors de ma séance et ça m'a fait du bien. Et ça m'a fait du bien parce que j'ai compris que dans telle ou telle phase, je ne devais pas me donner à 3000% tout le temps. Et que c'est normal.
- Speaker #1
Trop bien, merci. C'est un sujet qu'on va approfondir avec grand plaisir.
- Speaker #0
J'écouterai.
- Speaker #1
Bon, merci encore les filles.
- Speaker #2
Merci Laura.
- Speaker #0
Merci à vous.
- Speaker #1
Pour toutes celles qui se posent des questions, qui ont envie d'avancer. et de cheminer vers la symptothermie ou la connaissance de son cycle hormonal. Comment on peut te retrouver ? Et aussi, tu nous as dit tout à l'heure qu'on allait pouvoir, les filles, vous mettre en description une petite ressource gratuite que tu as faite justement pour comprendre, cheminer sans contraception, sans hormones et en savoir encore un peu plus sur la symptothermie. Parce qu'en fait, après avoir compris ça... Toi, justement, on en a parlé tout le long, mais tu accompagnes les femmes à mettre en pratique cette méthode de symptothermie.
- Speaker #0
C'est exactement ça. En fait, du coup, on peut me retrouver sur Instagram avec le compte Wonder of Fertility, où justement, j'accompagne des femmes à se servir de la symptothermie en contraception ou en conception. Et effectivement, comme tu as dit, au moment où le podcast sera sorti, il y aura en ligne du coup... Un e-book gratuitement pour comprendre, OK, j'arrête les hormones, j'arrête le stérilet en cuivre, mais maintenant, je fais quoi ? Et en fait, c'est un petit guide pour justement comprendre quelles sont les étapes à suivre une fois qu'on a pris cette décision-là et qu'est-ce qu'on fait ensuite.
- Speaker #1
OK, incroyable. On a hâte de voir ça. Et puis, on espère que ça va vous être utile. Merci encore, Laura. Merci, les Laura. On vous remercie d'avoir été avec nous tout le long de cet épisode. Et puis, on vous retrouve au prochain épisode.
- Speaker #0
À bientôt.