- Speaker #0
Bonjour et bienvenue sur 1,
- Speaker #1
2, 3 français, le podcast des parents expatriés. Je m'appelle Audrey, je suis franco-allemande et je vis en Allemagne depuis 15 ans. Je suis maman de deux enfants nés en Allemagne et qui grandissent avec deux langues, l'allemand et le français. Je suis professeure de français langue étrangère et langue maternelle. En 2022, j'ai lancé les Franco-Expat pour permettre aux enfants francophones de Cologne et de l'étranger de garder un lien actif avec la langue française ainsi qu'avec la culture francophone. Aujourd'hui, je lance le podcast 1, 2, 3 français afin de donner la parole aux parents expatriés sur leur expérience de l'éducation bilingue au quotidien de leurs enfants. J'accueillerai aussi des professionnels qui apporteront des conseils et donneront des idées pour soutenir ces familles expatriées. Bonne écoute !
- Speaker #0
Aujourd'hui j'ai le plaisir d'accueillir Marie, une maman française qui vit en Australie avec sa famille. Bonjour Marie !
- Speaker #2
Bonjour !
- Speaker #0
Pour commencer, est-ce que tu peux te présenter ?
- Speaker #2
Oui bien sûr ! Donc, je suis Marie, j'ai 38 ans, j'habite à Sydney en Australie depuis 11 ans et j'ai deux enfants, un garçon de 5 ans et une petite fille qui a presque 2 ans.
- Speaker #0
D'accord. Et ton mari, est-ce qu'il est français ou australien ?
- Speaker #2
Mon mari, il est australien.
- Speaker #0
Alors, comment se passe la transmission du français au quotidien avec tes enfants puisqu'ils grandissent dans cet environnement bilingue ?
- Speaker #2
Oui, c'est une bonne question. Ça peut être difficile parfois. J'ai quand même beaucoup de chance parce qu'à Sydney, on a une école française. On a un lycée international qui accueille les enfants de la maternelle au lycée. Donc Noah vient juste de rentrer en moyenne section à l'école française. Donc je vais dire que ça, ça facilite l'apprentissage de la langue française puisque j'ai quelqu'un d'autre, j'ai donc une équipe éducative qui l'aide à parler français. Mais pour être honnête, avant cela... C'était quand même assez difficile parce qu'à la maison on ne parle qu'anglais, mon mari ne parle pas français, et pour être honnête, après 11 ans en Australie, moi la première langue qui me vient, c'est l'anglais, c'est pas le français. Donc ça a été et ça l'est toujours parce que les maîtresses me le disent, me disent il faut que vous parlez français, que vous vous forciez à lui parler français, mais à chaque fois moi ce qui me vient en premier, c'est l'anglais. Et la même chose pour ma fille, je pense que ma fille elle a probablement eu encore moins de... de français que mon fils. Mon fils, je me forçais un peu quand même à lui dire quelques mots ici et là. Mais alors ma fille, je ne fais pas trop d'efforts. Oui, c'est assez compliqué.
- Speaker #0
Mais je trouve que c'est très intéressant ce que tu dis de devoir se forcer à parler français parce que ce que beaucoup, je l'ai encore lu il n'y a pas longtemps, c'est qu'on dit qu'il suffit de parler aux enfants. Mais en fait, quand on vit à l'étranger depuis, comme toi, 10 ans, 20 ans, 30 ans, enfin plus, on est tellement imprégné de cette deuxième langue que des fois... refaire venir le français en premier plan, c'est en effet pas forcément évident, surtout avec des enfants où on sait qu'il faut faire attention à la langue.
- Speaker #2
Oui, absolument. Alors, ce que j'essaye de faire, c'est... Je vais me rendre compte tout de suite que j'ai parlé anglais en premier, donc je vais essayer de refaire la phrase, mais en français. Malheureusement, je vais toujours lui parler anglais en premier, mais je vais essayer d'avoir une autre phrase après, la même phrase. en français pour le répéter en français. Alors ça ne marche pas toujours, puis généralement, l'éducation ce n'est pas non plus facile tous les jours, avec les enfants, ils peuvent nous pousser à bout, et quand moi je suis à bout, parce qu'il me vient en premier, c'est l'anglais. Donc oui, c'est un ajustement, et je pense que c'est aussi, j'essaye de me rappeler souvent, je dis Marie, tu n'as pas assez parlé français aujourd'hui, parle-lui, lis-lui un livre en français, Voilà, fais quelque chose qui va le rapprocher du français un peu plus aujourd'hui.
- Speaker #0
Alors justement, ma question suivante, quelle tactique tu as mis au quotidien de manière générale pour parler français et justement, comme tu dis, pour te forcer à parler français ?
- Speaker #2
Oui, alors les livres français, c'est ma survie. Moi, c'est vraiment... Ça m'aide beaucoup, donc on a quand même pas mal de livres français. Ma mère... m'envoie beaucoup de livres pour enfants en français aussi. Après, on peut en trouver aussi ici en Australie. Mais dès son plus jeune âge, il avait quand même pas mal de livres en français, ce qui a beaucoup aidé parce que, par exemple, Noël était passionné par les camions ou les voitures. Donc, j'avais des livres sur les camions et les voitures et il pouvait comprendre les mots et les répéter. Donc, je pense que les livres en français, c'est vraiment ce qui m'aide beaucoup. Et j'essaye, j'essaye, mais ça, c'est pas facile. J'essaye de temps en temps de lui mettre des dessins animés en français. Voilà. Ça marche bien quand on est en France, quand on rentre pendant les vacances. Ça marche beaucoup moins bien quand on est en Australie.
- Speaker #0
Et alors, tu dis, il y a des possibilités de trouver des livres en Australie. Est-ce que tu peux nous dire comment ? Parce que je pense que c'est une question que beaucoup de parents se posent, justement.
- Speaker #2
Oui, oui, oui. Alors, bon, on a quand même, avec l'école française, ils ont accès à une bibliothèque. Mais il y a aussi, alors je ne me rappelle plus, je ne me rappelle plus comment ça s'appelle. mais il y a une espèce de librairie en ligne avec seulement des livres en français pour enfants et adolescents. Je crois que ça va jusqu'à 15 ans, quelque chose comme ça. Et en fait, on peut acheter et ils livrent partout dans le monde. Enfin, il me semblait qu'ils livraient plus ou moins partout dans le monde ces livres-là. Alors oui, ce n'est pas donné, c'est quand même un coût. Je crois que c'est deux fois le prix d'un livre qu'on paierait en France facilement, plus les frais de port. Oui, ce n'est pas donné, mais il y a quand même un gros catalogue et ça peut aider.
- Speaker #0
Est-ce que c'est l'IRECA par hasard ?
- Speaker #2
Non, je ne crois pas.
- Speaker #0
Parce que justement, l'IRECA, j'en profite pour le présenter, c'est une librairie en ligne qui est basée à Grenoble. Donc, c'est un petit coco-bidou parce que moi, je viens de Grenoble. Et ils livrent partout dans le monde, je crois à un centime la livraison. Alors, pour l'Australie, il faudrait voir en effet si ça change. Par contre, c'est vraiment leur... pub de dire on livre gratuitement. Les livres sont un petit peu plus chers qu'ils vont l'être normalement, mais on s'y retrouve et je sais que pour beaucoup de parents à l'étranger, c'est idéal pour les livres enfants, mais il y a aussi pour les adultes, pour tout le monde, en français.
- Speaker #2
Alors, ça s'appelle Ma Petite Librairie. Alors, je crois que c'est que pour l'Australie, puisque c'est un site australien. Ça s'appelle Ma Petite Librairie. French Books for Children.
- Speaker #0
Oui, mais c'est bon à savoir, en effet, qu'il y a ça aussi pour les familles en Australie. Justement, en Australie, c'est vraiment l'opposé de la France sur la Terre,
- Speaker #2
donc c'est bien qu'il y ait des alternatives. Absolument, oui, oui, oui. Il y a quand même une grosse communauté française ici à Sydney, donc ça aide un peu, oui.
- Speaker #0
Alors, comment est vu le bilinguisme ? En Australie, c'est difficile de le généraliser, c'est immense l'Australie, mais plus dans ta région, est-ce que c'est bien vu, est-ce que c'est mal vu ?
- Speaker #2
C'est bien vu parce qu'il y a beaucoup d'immigrants et d'immigrés. Et en fait, il y a toujours eu des vagues d'immigration en Australie depuis les années 60. Donc, ils ont eu des grosses vagues de migration venant de la Grèce, des grosses vagues de migration venant du Brésil, des grosses vagues de migration venant de beaucoup de pays d'Europe. Ce qui veut dire que la majorité des gens qui vivent dans les grandes villes en Australie sont issus d'une famille qui a immigré en Australie. Ça peut être, comme j'ai dit, ça peut être grec, ça peut être italien, ça peut être croate. Vraiment, on est quand même assez chanceux ici à Sydney et à Melbourne aussi. Il y a quand même beaucoup, beaucoup d'enfants d'immigrés, ce qui fait que la majorité d'entre eux parlent une deuxième langue. Certains, non, mais ont entendu la deuxième langue pendant toute leur enfance. à la maison et donc sont assez ouverts quand tu as une seconde langue, oui.
- Speaker #0
C'est bien ça.
- Speaker #2
Oui, c'est super. Je crois que c'est… Moi, je me rappelle quand je suis arrivée, c'est quelque chose qui m'a marquée, qui m'a marquée de me rendre compte qu'en fait, il y avait des gens qui venaient de partout dans le monde et qui restaient. C'était pas seulement le Working Holiday Visa, le Visa Vacances Travail. Il y avait des gens qui étaient là depuis deux, trois générations et j'ai trouvé ça génial. Donc... Je pense que c'est bien vu. Les gens dans les grandes villes ont l'habitude d'entendre un accent aussi ou de comprendre qu'on vient d'un autre pays. Et je trouve ça quand même super. C'est quand même plus agréable à vivre.
- Speaker #0
Oui, c'est ça qui est ouvert à toi d'esprit. Pour les enfants en plus, ils grandissent dans ce milieu. Et pour eux, c'est tout à fait normal de parler plusieurs langues et de venir de différentes régions du monde.
- Speaker #2
C'est chouette. Absolument. Oui, absolument.
- Speaker #0
Alors tu nous as dit, il y a un lycée français qui accueille les enfants de la maternelle jusqu'au bac. Est-ce qu'à Sydney, il y a d'autres actions qui sont mises en place pour les enfants francophones ?
- Speaker #2
Alors oui, oui. Encore une fois, je pense qu'à Sydney, on a quand même beaucoup de chance. Il y a une ou deux crèches, si ce n'est pas trois maintenant, qui sont tenues par des Françaises. Et en fait, dans les crèches, ils parlent seulement français. Ou alors, 80% du temps, ils vont parler français et 20% du temps anglais. Et ces crèches font fureur parce qu'évidemment, les Australiens aimeraient beaucoup avoir leurs enfants qui parlent français. Donc, ça s'est développé. Je trouve que ça s'est bien développé les cinq dernières années. Ça devait être un peu plus calme quand je suis arrivée. Mais parce qu'il y a une grosse communauté française à Sydney, je pense que beaucoup de personnes se sont rendues compte qu'il y avait quelque chose à faire. Et donc, il y a pas mal de crèches qui sont en français et tenues par des Français et Françaises. Il y a aussi une autre école qui est de l'autre côté de Sydney, qui n'est pas à EFE comme le lycée Condorcet. à Sydney, mais qui propose, je crois, des cursus en français aussi.
- Speaker #0
Et est-ce qu'il y a des associations ou des choses qui se font dans le temps extrascolaire ou les week-ends ?
- Speaker #2
Alors, il y a l'Alliance française, bien évidemment. Après, je ne suis pas sûre pour ça. Je pense que oui, bien évidemment, il doit y avoir des associations qui s'organisent. Oui, je pense qu'il doit y en avoir, mais je pense que les gens... vont plutôt tendance à essayer de mettre leurs enfants dans une crèche qui parle français ou à l'école française ensuite. Et d'ailleurs, au lycée Condorcet, je crois que 60% des enfants sont issus d'une famille franco-française ou franco-australienne ou franco-une autre nationalité. Et 40% sont d'origine australienne.
- Speaker #0
Ah oui, quand même.
- Speaker #2
Oui. C'est un bon mix. Dans sa classe, il est en grande section. Il doit y avoir, sur une classe de 25, ça doit être vraiment la moitié. La moitié sont issues d'une famille avec au moins un parent français et l'autre moitié sont issues d'une famille qui ne parle pas français du tout.
- Speaker #0
Et est-ce que, comment on explique en fait qu'ils ont tant envie que les enfants apprennent le français ?
- Speaker #2
Ben, on est quand même... Ah oui, ils nous aiment bien les Australiens. Il faut dire que c'est super de donner l'avantage à leurs enfants, cet avantage de parler une autre langue et surtout le français. Je pense que pour beaucoup d'Australiens ici, le français est quand même bien vu et valorisé. Et voilà, ça peut toujours apporter quelque chose aux enfants quand ils grandiront plus tard.
- Speaker #0
Oui, en effet.
- Speaker #2
Donc oui, et c'est pour ça que je dis, pour répondre à ta question avant, Oui, le bilinguisme est bien venu ici, puisque les gens, même les Australiens, 100% Australiens si je puis dire, même si ça n'existe pas, vont quand même essayer d'éduquer leurs enfants ou de donner une autre langue à leurs enfants.
- Speaker #0
Je ne connais pas du tout, je reconnais. Je découvre à travers toi, c'est pour ça que c'est intéressant.
- Speaker #2
Il faudrait que tu viennes une fois, je sais que c'est...
- Speaker #0
Volontiers. Alors,
- Speaker #2
je demande, mais c'est quand même pas mal.
- Speaker #0
Alors est-ce que tu aurais des conseils pour les parents comme toi qui sont français ou francophones, qui vivent à l'étranger et donc qui veulent transmettre la langue à leurs enfants ?
- Speaker #2
Oui, alors si vous êtes une maman comme moi et vous pensez au papa, et moi je pense que c'est ce que j'ai fait, j'avais peur d'exclure le papa en parlant français, n'ayez pas peur. Parce que voilà, le conjoint ou la conjointe aura toujours la langue du pays, comme l'enfant. Donc ça, ça partira jamais, c'est leur langue, c'est voilà, leur langue natale pour mon fils et ma fille. Je pense que mon conseil, ça serait de parler français dès le début, dès qu'ils sont nés. De tout de suite prendre l'habitude de parler français dès que les enfants sont là. Je pense que ça simplifiera le problème par la suite. Moi, j'ai attendu avant que Noah soit capable de comprendre ou de parler. pour lui parler français et je le regrettais parce que j'ai dû créer un nouveau... une nouvelle routine qui ne fonctionnait pas forcément parce que on l'a pris mi-chemin. Si je m'étais forcée à lui parler français dès le début, dès qu'il était un bébé, je pense que ça aurait été un peu plus simple.
- Speaker #0
Il parle comment d'ailleurs français maintenant ton fils ?
- Speaker #2
Bah alors il le parle bien, je pense que l'école a beaucoup beaucoup aidé. Il le parle avec un accent bien évidemment mais je pense que l'accent il va le perdre éventuellement. Donc il le parlait avec un accent, la grammaire n'est pas fantastique, mais bon en même temps il est en grande section, je me dis que ce n'est pas très grave. Mais ça a été un choc pour lui quand il est arrivé en moyenne section quand même, surtout qu'ici en Australie, ils n'ont pas la maternelle comme nous, ils commencent l'école entre 5 et 6 ans, donc ils commencent l'école primaire entre 5 et 6 ans, ils n'ont que la crèche avant ça, et ce qu'ils font à la crèche c'est vraiment basique, basique. Les enfants australiens, ils commencent vraiment la pédagogie et l'éducation quand ils rentrent. en CP, c'est Year One ici, mais avant ça il se passe pas grand chose et ça peut être parfois un gros choc pour un enfant qui a été dans une crèche australienne où il n'a jamais appris à tenir son stylo à 4 ans, où il a pratiquement jamais rien fait. Il s'est retrouvé en moyenne section et ça a été un gros choc et la maîtresse me l'a dit d'ailleurs, elle m'a dit là on a du boulot, il va falloir bosser. Et bon, il a fallu un an, il est en grande section, ça se passe très bien maintenant, il dessine très bien. Je me rappelle quand il a commencé, il n'arrivait même pas à faire un petit bonhomme en dessin, il ne pouvait pas le faire. Donc il y a quand même cette différence entre l'enseignement australien avant la primaire et notre enseignement. Et je pense qu'on a vraiment beaucoup de chance de commencer l'école plus tôt. Alors oui, parfois ce n'est pas facile, mais les Australiens sont très choqués de savoir qu'on commence l'école à trois ans. C'est quelque chose qu'ils ont vraiment du mal à... À comprendre, mais pour venir là-dessus, oui, Noah va beaucoup mieux. Ça a été compliqué, mais en un an, il a fait des progrès considérables. Et une fois encore, je pense qu'on est très chanceux d'avoir l'école française. Je pense que son français aurait été beaucoup plus difficile, ça aurait été beaucoup plus compliqué pour lui à l'apprendre. Et pour moi, s'il n'y avait pas eu l'école, parce que, évidemment, c'est mon enfant, je n'ai pas de patience et je n'ai pas commencé plus tôt. J'ai commencé quand il avait deux ans. à dire des mots ici et là. Je ne me suis pas beaucoup forcée. Par contre, s'il y a quelque chose qui fonctionne bien, c'est quand on rentre, on va voir la famille ou les amis. Et évidemment, il s'est fait des copains qui sont français, qui ne parlent que français. Et ce qu'on essaye de faire tout au long de l'année, c'est qu'on se fait des vidéos entre les enfants. Donc les enfants s'envoient des vidéos. Évidemment, il faut que ce soit en français puisque c'est la langue qui prime. Et du coup, c'est pas mal parce que ça fait travailler Noah. Et ça lui plaît aussi. Donc, il aime communiquer avec ses copains et il veut communiquer avec ses copains en français. Donc, ça, ça pourrait être aussi un conseil si vous avez des enfants plus ou moins du même âge et avec qui ils s'entendent bien quand vous rentrez en France. Eh bien, essayez de garder ce contact, d'envoyer des vidéos toutes les deux ou trois semaines et ça les fait parler. Et Noah, à chaque fois, il a hâte d'envoyer la nouvelle vidéo ou d'écouter ou de voir la vidéo de son copain.
- Speaker #0
C'est une très chouette idée. Moi, je connais le classique, les correspondants, mais écrit. C'est vrai que c'est très bien pour faire travailler l'écrit des enfants, mais c'est vrai que les vidéos, c'est bien aussi pour les faire parler, puisque pour les enfants expatriés, il faut parler et écrire. Donc, les deux sont bons. Oui. Alors, ma dernière question. Est-ce que tu as une ou plusieurs anecdotes ? Alors, je suppose que c'est plus de ton fils que de ta fille encore un peu petite, donc sur ce bilinguisme.
- Speaker #2
Oui. Alors, ce qui est assez marrant dans les deux sens, dans les deux sens, Donc mon fils maintenant me reprend quand je parle anglais, puisqu'évidemment il parle mieux anglais que moi, sans accent du tout. Donc ça c'est assez phénoménal quand il me dit « Non, c'est pas comme ça qu'on dit maman, voilà. » Donc 5 ans, prends ça dans tes dents. Et après il y a plein de mots en français qui ne disent pas correctement, qui peuvent être parfois aussi marrants. Des fois il me faut une minute avant de comprendre ce qu'il a dit. ce qui l'ennuie au possible mais en fait c'est ça qui est super mignon c'est qu'il va me reprendre en anglais et puis il peut aussi me reprendre en français ou alors quand je dis des gros mots en français il va me dire faut pas dire ça maman, pas comme ça voilà donc ça me fait plaisir parce que il comprend aussi aussi bien le français que l'anglais et voilà Et je suis très contente pour lui qu'il puisse comprendre et parler ces deux langues.
- Speaker #0
Eh bien, je te dis merci pour ton témoignage. On a appris plein, plein de choses. Je suis sûre que ça va intéresser plein de parents.
- Speaker #2
Merci à toi. C'était super. Merci, Audrey.
- Speaker #1
J'espère que cet épisode vous a plu et je vous donne rendez-vous bientôt pour un nouvel épisode. N'hésitez pas à me partager en commentaire vos impressions et vos questions. À bientôt. Musique