Speaker #0Salut ! Bienvenue sur le podcast Béanoudeux ! Salut à tous ! Bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast. J'ai eu envie de faire un épisode un petit peu spécial. Aujourd'hui j'ai 34 ans et j'ai voulu faire un épisode où je parle à la Pauline d'il y a à peu près dix ans et de lui énumérer 34 points. Il va y avoir des sujets plus ou moins sensibles, je vais pas forcément m'étaler sur. tous les points parce que sinon l'épisode va durer trois heures et demie. Personne n'a envie de m'écouter trois heures et demie parler de moi. Déjà, c'est bizarre un petit peu. Mais voilà, j'ai eu envie de faire ça. Ça me permet aussi de faire un peu un point. Toujours à la période de mon anniversaire, j'aime bien faire un petit peu dans ma tête un récap de tout ce qui s'est passé de cette nouvelle année. Que ça soit personnellement ou dans ma vie, amicalement, au niveau de la famille, du travail et Donc aujourd'hui, bah écoutez, je fais un petit peu ça avec vous. C'est parti ! On parle à la Pauline d'il y a 10 ans. Ok, donc premier point, Pauline... Ça fait bizarre de se parler à soi-même. Pauline, tu ne plairas jamais à tout le monde, donc arrête d'essayer parce que tu t'épuises et surtout tu te perds. On a envie de plaire et c'est normal, mais l'important c'est déjà et avant tout de se plaire à soi-même. Et puis ensuite, on verra comment est-ce que les autres t'acceptent ou pas. Je pense que si on est 100% honnête avec soi-même, les autres prendront ce qu'ils veulent. Et tu donneras aussi ce que toi, tu veux donner. C'est pas de plaire aux autres, la priorité, c'est de te plaire à toi-même. Petit 2. Les amis, ça va et ça vient. C'est pas grave, c'est l'évolution. Pour moi, les amitiés, ça a toujours été un petit peu sensible. J'ai toujours eu beaucoup d'amis, mais j'ai aussi eu beaucoup de départs amicals, amicaux. J'ai toujours du mal avec les pluriels. Je donne sûrement trop et j'ai sûrement aussi beaucoup trop d'attentes derrière. Mais au final, je suis comme ça. Il y a un moment, il faut l'accepter. Et qui saura suivra. Je trouverai forcément chaussure à mon pied. D'ailleurs, je trouve chaussure à mon pied. Mais j'ai quand même aussi pas mal de loupés. En 3, Pauline, t'as une belle voix. Donc crois-le et chante. Parce qu'en soirée, que ça soit en soirée guitare ou en soirée karaoké, souvent t'impressionne tout le monde. En 4, tu peux aimer qui tu veux mais surtout toi. Ça rejoint un petit peu le point précédent mais à un moment tu comprends que si t'es pas bien avec toi même à 100% tu chercheras toujours à combler ça avec quelqu'un sauf que c'est pas le rôle de cette personne elle pourra jamais y arriver comme toi tu le souhaites. On n'est jamais mieux servi que par soi même alors aime-toi toi, t'es la meilleure personne pour t'aimer. Les autres, ça doit vraiment être des cerises sur ton gâteau. Et aussi, quand je dis que je peux aimer qui je veux, c'est que j'ai le droit d'aimer qui je veux. Peu importe le genre, peu importe le sexe, je peux aimer qui je veux. En 5, les actions valent mille mots. T'as toujours été plus à l'aise à l'écrit qu'à l'oral. Ça, c'est une certitude. À l'écrit, t'es plus à l'aise parce qu'au moins, tu peux prendre le temps de réfléchir à quel est le mot le plus juste. Celui qui exprime le mieux ton sentiment, ton ressenti, etc. À l'oral, en plus de ça, t'as toujours l'impression que ce que tu dis est mal interprété, mal pris. Sûrement que t'as des intonations qui vont pas. Et à 34 ans, c'est toujours le cas. Alors malheureusement, là-dessus, je ne sais pas. On n'y arrive pas. On ne sait pas s'exprimer à l'oral. Parfois, les choses sont mal comprises, mal interprétées. Pourtant, chaque mot... pour toi a son importance. Mais du coup, les actions valent bien plus, dans le sens où montrer à quelqu'un par des actes que tu es désolé, que tu l'aimes, que tu as envie de passer du temps avec elle, etc. ça vaudra tous les mots mal dit que tu peux faire. Donc les deux sont hyper importants, mais parfois n'hésite pas à agir, même si dire aussi c'est super. En 6, La société a des cases et tu ne rentres pas dans toutes. Ce n'est pas grave parce que tu crées une nouvelle case et tu ne seras pas toute seule longtemps, crois-moi. En 7, tu as le droit de ne pas vouloir d'enfant. J'en parle d'ailleurs dans un épisode du podcast avec mon invité Anaïs. Mais je n'ai pas ce désir d'enfant. Ça rejoint un peu le point précédent. Du coup, je ne rentre pas dans une case que la société attend de moi. Mais en fait, tant pis. Vous pouvez aller écouter cet épisode, c'est pas un épisode sur le pourquoi est-ce que je ne veux pas d'enfant ? c'est un épisode sur le regard que la société a sur ce choix. En 8. Être grosse, c'est pas grave si t'es en bonne santé. Mais c'est vrai que je cherche tout le temps, depuis très jeune, à perdre du poids parce que je ne suis pas à l'aise avec mon corps. En neuf, c'est pas grave d'avoir que le bac. Pendant longtemps, je me suis pas mal rabaissée à dire que j'avais que ce diplôme et un CAP de fleuriste. Et j'en avais un peu honte. En fait, j'ai passé un CAP fleuriste après le bac. Donc je m'amuse même souvent à dire j'ai bac moins un. Et en fait, en grandissant et en faisant des expériences, en m'ouvrant aussi à des découvertes professionnelles, j'ai appris qu'au final, c'est pas un diplôme qui compte. Ce qui va compter, ça va être l'expérience et comment est-ce que je suis, comment je me comporte. Le savoir-faire, mais le savoir-être aussi. Et puis surtout, c'est pas un diplôme qui définit ta valeur. En 10, Pauline. Là, c'est la Pauline dans 10 ans qui te parle. Là, je t'engueule. Apprends à gérer ton argent, mets des soins de côté. J'ai aussi fait deux épisodes là-dessus pour parler un petit peu budget, gestion de l'argent, etc. Et surtout dans le premier épisode, j'en parle parce que vraiment la gestion financière, ça a vraiment été un gros souci pendant très longtemps. J'ai commencé à gérer mon argent vers 31-32 ans. Je n'ai jamais eu vraiment d'explication sur comment gérer mon argent. Du coup, j'ai toujours dépensé ce que j'avais et j'ai commencé à économiser et à mettre de côté ce qu'il y a très récemment. L'argent, ça a toujours été un stress parce que j'ai jamais su comment est-ce qu'on faisait pour anticiper. Donc, Pauline, apprends à gérer ton budget. Vraiment. En 11, les parents, ça meurt et pas que. Tu vas perdre beaucoup trop tôt ton père et des amis. D'ailleurs, l'année de mes 24 ans, mon papa est parti quelques jours après mon anniversaire. Ça a été un choc. Cette année, ça va faire 10 ans que mon père est parti. Il est parti d'un arrêt cardiaque. Donc il est vraiment décédé un peu du jour au lendemain, même s'il était malade. Mais bon, c'est toujours très perturbant de perdre un parent. J'ai souvent eu envie de faire un épisode justement sur le deuil. Parce que le deuil, ça englobe plein de choses. Ça englobe la perte physique de quelqu'un qui est décédé. Mais le deuil, c'est aussi le deuil d'une relation, par exemple. Le deuil d'un animal. Voilà, toutes ces choses-là. Je ne sais pas si je le ferai un jour, parce que c'est un sujet un petit peu particulier, mais que je trouve aussi très intéressant. Sachant que dans ma vie, je n'ai pas perdu que mon papa. J'ai aussi perdu des amis, Une amie qui a souhaité arrêter par lui-même. Une amie qui est détendue dans un accident de voiture. Donc effectivement, la mort fait vraiment partie de ma vie. C'est vraiment quelque chose que j'ai commencé à malheureusement côtoyer assez jeune. Un sujet un petit peu difficile, mais ça fait partie des points. Donc là, Pauline de 24 ans, dans trois semaines, ton papa partira. Donc accroche-toi, ça va être un moment très difficile, très compliqué. Je sais que ça va être très bateau, ce que je vais dire, mais c'est vrai, le temps fait vraiment son travail. En 12, tu peux choisir d'être qui tu veux. En 13, tout est un éternel recommencement. Allez, on va se dire que je suis à la moitié de ma vie, même un peu moins peut-être, je touche du bois, mais en fait je me rends déjà compte qu'il y a toujours un recommencement. Il y a toujours... Un début et une fin à quelque chose, et en fait, il y a toujours une partie qui revient, une partie qui repart. Je sais pas, c'est peut-être un truc de l'univers, un truc dans les énergies, dans les constellations, j'en sais rien. Mais vraiment, je me rends compte que tout est un éternel recommencement. En 14, parfois tu es persuadé de quelque chose, et puis tu te trompes. Mais c'est pas grave, accepte-le. C'est pas grave de se tromper. C'est pas grave d'être tellement sûr de soi. qu'on est prêt à tout et puis se rendre compte au final qu'on s'est trompé. En 15, ne donne ton énergie positive au négatif que si cela en vaut la peine. En 16, Pauline là t'as 24 ans, mais crois-moi qu'à 34 ans des tatouages tu vas en avoir. À 24 ans je pense que je devais avoir peut-être 5 tatouages ou un truc comme ça. Aujourd'hui j'en ai plus d'une trentaine, j'arrive même plus à les compter. Il y a d'ailleurs aussi un épisode en double partie sur le sujet du tatouage. N'hésitez pas à aller l'écouter si c'est un sujet qui vous intéresse. Mais ouais, Popo, tu vas t'en faire des tattoos. Et c'est pas fini. En 17, profite des instants en famille. C'est des instants qui sont bien trop rares. Malheureusement, dans ma famille, déjà, on n'a jamais été tous très proches. Alors, je parle de la famille, de la grande famille, entre guillemets, dans le sens oncle, tante, cousin, cousine, etc. Déjà, géographiquement parlant, on n'a jamais habité dans le même coin. Donc ça n'a jamais été la normalité pour nous de se voir régulièrement et de créer des liens, etc. En plus de ça, en grandissant, dans ma famille proche, donc là je parle vraiment parents, frères et sœurs, on a rapidement aussi vécu chacun un peu de notre côté et pas du tout à côté en France. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, mon frère habite en Belgique, ma sœur et ma mère habitent en Bourgogne, moi j'habite à Grenoble. Euh, bon. Effectivement, on ne peut pas se voir tous les week-ends. Donc, profite de tes instants en famille quand tu peux les avoir. Et n'hésite pas aussi à créer ces instants. En 18, un chien n'a pas besoin d'un jardin pour être heureux. Il a juste besoin que tu t'occupes de lui convenablement. J'ai toujours eu le schéma et ce blocage du chien en jardin. J'en parle aussi dans l'épisode 27 avec Célia, qui est sorti récemment. Mais au final, un jour, une thérapeute m'a dit prenez un chien, vous en avez besoin Je me suis renseignée parce que du coup, j'étais en mode bah non, j'habite en appartement, je ne vais pas prendre un chien Et en fait, en renseignant, en discutant et tout ça, je me suis rendue compte que si en fait, je pouvais très bien avoir un chien en appartement. Que ce n'est pas parce qu'un chien a un jardin et qu'il passe ses journées dans son jardin qu'il est heureux. Ça n'a rien à voir. Du coup, j'ai pris un chien. Alors oui. Pauline de 24 ans, tu vas prendre un poutou et il va changer ta vie. En 19, à 28 ans, tu vas subir un abus sexuel et c'est à 33 ans que tu vas revivre le traumatisme. En numéro 20, on va alléger un petit peu tout ça. Le brocoli va devenir ton légume préféré. Si, si, tu vas même te le faire tatouer. En 21, tu seras poissarde avec les voitures. T'as toujours une panne, toujours une galère. et beaucoup d'argent dépensé dedans. Courage ! À 34 ans, dans 10 ans, tu as toujours les mêmes soucis. En 22, tu vivras avec des regrets et tu vas faire avec. Moi, je ne trouve pas ça grave de vivre avec ces regrets. Ça rejoint un petit peu un point plus haut que je disais, où je disais que ce n'est pas grave d'être sûr de soi et au final de se tromper, parce qu'en fait, ça arrive. Et c'est ce qui fait ce qu'on est au final. Toutes ces erreurs, tous ces regrets, etc. On ne peut pas toujours faire tout comme on a envie. On ne peut pas toujours faire en se disant si, si, j'ai raison, je suis sûre, c'est ça Et en fait, parfois on se trompe, parce qu'en fait on est humain, parce qu'en fait c'est la vie, parce qu'en fait tout ne dépend pas toujours de nous. Parfois ça dépend des autres, parfois ça dépend... Oui, si, ça peut dépendre des autres en fait, que ce soit la banque, un travail, des amis, de la famille, etc. Tout ne dépend pas toujours de nous et on peut avoir des regrets. Et en fait, je crois qu'il faut vraiment apprendre à vivre avec parce que c'est ça qui nous construit et c'est peut-être ça aussi qui nous donnera l'expérience de se dire là je vais faire différemment. En 23, tu vas beaucoup trop souvent cacher tes blessures derrière un sourire. Arrête de mentir sur tes émotions. Assume-les. N'aie pas peur de dire que tu vas mal. Ça... C'est un gros sujet sur lequel aussi j'essaye de travailler en ce moment même, sur moi-même, dans le sens où je crois que ça s'appelle la dépression souriante. Et en fait, effectivement, je suis quelqu'un de très souriant, de solaire, etc. J'ai toujours le sourire aux lèvres, toujours la petite blague, le truc pour détendre l'atmosphère, etc. Donc mon entourage, en fait, ne se rend pas compte que ça ne va peut-être pas très bien. Mais en fait, c'est le cas. Mais en même temps, je ne peux pas leur en vouloir parce qu'en face d'eux, ils ont une Pauline joyeuse. Par contre, dès que je ferme la porte, je ne suis pas forcément joyeuse avec moi. Donc, il faut que j'apprenne à être peut-être un peu plus honnête. Alors, on a le droit de sourire, mais on a aussi le droit de sourire en disant ça ne va pas en ce moment. En 24, tout comme les regrets, la déception fait partie de la vie. Il va falloir apprendre à faire avec. En 25. Pauline, t'es fragile et ça va aussi avec ton hypersensibilité, mais il va falloir l'admettre parce que c'est ça aussi qui fera ta force. En 26, arrête d'avoir peur de te lancer dans des projets qui te tiennent à cœur. Juste fais-le. Je prends vraiment l'exemple de ce podcast. En fait, ça faisait un petit moment que j'avais envie de créer quelque chose, d'avoir un truc à moi. Donc, c'est soit, je ne sais pas, je pensais à faire un compte Instagram vraiment dédié aux livres, en faisant des petits vlogs, des petits machins et tout, parce que j'adore la lecture. Créer une chaîne YouTube éventuellement aussi sur les livres. Peut-être... Me lancer sur TikTok aussi, des choses comme ça. Je sais pas, j'ai toujours eu envie depuis très longtemps de créer un truc à moi. Sauf que toujours la peur du regard des autres, la peur que ça soit jamais parfait, etc. Et en fait, je pense que c'est ça le gros problème. C'est le fait que ça sera jamais parfait. Et c'est pas toujours facile d'accepter le fait que les choses ne soient pas parfaites. Et c'est ça qui fait que j'ai peur de me lancer dans des projets. Et pour le podcast, en fait... Eh ben, je pense aussi que c'est le fait d'avoir un petit peu vieilli, un petit peu mûri. Mais j'ai aussi osé me lancer parce que je l'ai fait avec une amie à la base. À la base, le podcast a été écrit avec Amélie, qui est là dans les tout premiers épisodes. Et en fait, le fait d'avoir été à deux, ça m'a vachement rassurée. Et quand Amélie a voulu quitter le projet, je me sentais complètement d'aplomb pour assumer le podcast toute seule et tout faire toute seule. Et je pense que ça, ça va être une bonne leçon pour plus tard de me dire Oui, en fait, tu es capable, Pauline, regarde ce que tu fais. On s'en fout que ça marche ou que ça marche pas, l'important c'est de le faire. Aujourd'hui le podcast il fait pas des milliers d'écoutes par mois. J'aimerais bien franchement, si un jour je pouvais vivre de mon podcast, j'en serais mais tellement contente. D'ailleurs vraiment si vous aimez bien mon format, si vous aimez bien mes épisodes etc, le bouche à oreille c'est ce qui marche le mieux. Donc n'hésitez pas à me soutenir sur les réseaux sociaux en mettant des likes, en mettant des commentaires et en partageant le podcast. sur vos réseaux ou autour de vous, dans la vie, dans la vraie vie. Mais vraiment, c'est ce qui m'aide. Je fais une petite parenthèse. Mais Pauline, lance-toi. Il y a juste à faire. Honnêtement, c'est les premières fois qu'ils font peur. Et en fait, une fois que c'est fait, ça y est, c'est devenu la normalité. Faire le podcast, c'est devenu mon quotidien. Donc, arrête d'avoir peur et vas-y. Fais. Tu es capable. En 27. Pauline, là, t'as 24 ans. Mais à 34 ans, je t'annonce que tu ne seras toujours pas la meuf en talons, super bien habillée, que tu pensais être à cet âge-là. Et alors, en fait, est-ce qu'on s'en fout pas un petit peu de l'apparence physique ? Alors, je mets une petite nuance là-dessus, non, on s'en fout pas. Dans le milieu professionnel, ça peut être important d'être bien habillée, d'être propre sur soi, etc. Donc là-dessus, on pense à l'hygiène, on pense à la propreté, tout ça, tout ça. Bien sûr, je ne vais pas arriver au travail en pyjama. Mais c'est pas grave en fait si t'es pas cette meuf en tailleur et en costume que tu pensais être à cet âge-là. Honnêtement, c'est pas grave. L'habit ne fait pas le moine. En 28, tu ne t'es jamais fermée à une nouvelle relation et tu fais bien. Elles t'auront jusqu'à maintenant toutes appris beaucoup. Ça, c'est quelque chose que je me suis toujours dit et que je me dis encore aujourd'hui. J'essaye de ne pas me fermer aux gens, de ne pas me fermer à de nouvelles relations. Parce qu'en fait, je me dis que... Il y aura toujours du bon à prendre de chaque personne, que ce soit dans leur amour qu'elles peuvent me donner, dans leur intérêt, dans leurs mots, dans leur façon de parler, de communiquer, dans leur façon de faire, dans les actions qu'elles font. Je veux dire, tout le monde est intéressant. Alors je ne dis pas que je vais être amie avec tout le monde, loin de là, parce que maintenant je fais beaucoup de tri, je fais très attention à comment est-ce que je m'investis avec les autres. Enfin, en tout cas, j'essaye. Mais vraiment, je pense que chaque personne... à quelque chose à donner à l'autre. Donc, je ne me ferme pas aux autres. En 29, n'aie pas de limites. Par contre, n'hésite pas à en donner aux gens si c'est pour ton bien à toi, parce que tu dois toujours rester ta priorité. On arrive bientôt à la fin. On est aux 30. Tu vas nuancer de plus en plus tes propos, parce que tout n'est pas tout blanc ou tout noir. Il y a plein de zones grises, et des gris différents en plus. Tu seras moins borné sur certains sujets. Bon. Sauf tout ce qui concerne les droits des femmes, les droits des animaux, les gens qui ont des soucis avec la religion des autres, la couleur de peau des autres, la sexualité des autres, tout ça, ça, ça dégage. Ça, je suis toujours pas ok, j'arriverai pas à nuancer parce que c'est des choses que je ne comprendrai jamais. La tolérance, c'est number one dans la vie. Putain, désolé, ça y est, je deviens vulgaire, vous voyez, tout de suite, c'est quelque chose qui m'emporte. Mais la tolérance, les gars, soyons tolérants. Qu'est-ce que ça peut vous faire que... Une femme aime une femme, qu'un homme aime un homme, qu'une femme souhaite changer de sexe, franchement, qu'est-ce qu'on en a à foutre ? Qu'est-ce que ça peut te faire que cet homme soit musulman ? Qu'est-ce que ça peut te faire que cette femme soit juive ? Franchement, on s'en fout ! Bref, vous voyez, ça m'emporte. Donc la tolérance, ça là-dessus, je ne nuance pas mes propos. Pas du tout, comme les personnes qui sont d'extrême droite. Même si j'essaye beaucoup de nuancer mes propos sur plein de choses dans la vie, notamment sur l'écologie. Enfin voilà, je suis ok qu'on ne peut pas être partout tout le temps. Il y a des sujets comme ça où je nuance beaucoup. Je nuance tout en fait, sauf ce que je viens de vous dire. La politique d'extrême droite, les gens qui ont des problèmes avec la couleur de peau, les sexualités, tout ça. Non, ça passera jamais, je ne nuancerai pas. Ça dégage. Vous êtes des mons. Toujours dans la vue, c'est type A. Et aussi, tout ce qui est violence sexuelle, que ça soit sur des hommes, des femmes, des enfants, c'est pareil, ça dégage. En 31, aie confiance en toi et en l'avenir parce qu'il y a plein de choses qui vont arriver. Et je t'assure que c'est le cas. Il y a vraiment plein de trucs qui arrivent. Et tu t'en doutes même pas, mais c'est ça aussi l'avenir, le destin, tout ça, tout ça. J'aime bien y croire un petit peu en me disant que de toute façon, tout, entre guillemets, peut être déjà écrit et qu'en fait, ça suit son chemin. Ce qui devait arriver, arrivera. En 32. Alors vraiment, je pense que tu ne vas pas me croire, mais tu vas arrêter d'être accro au Nutella. Je te jure Pauline, c'est fini. Alors pour la petite anecdote, vraiment depuis que je suis toute petite, j'ai une addiction à la pâte à tartiner et au Nutella en particulier. Je pense vraiment qu'il y a une drogue dedans. Ce n'est pas possible. Ce n'est pas noté dans les ingrédients, mais il y a un truc, c'est sûr. Il y a un truc addictif de fou. Parce que depuis que je suis petite, mais je suis... accro aux Nutella. Tellement accro que quand j'avais peut-être 6-7 ans, je sais plus, mais vraiment petite, je me relevais le soir pour aller en cachette dans la cuisine, piquer une petite cuillère, piquer le pot de Nutella dans le placard, remonter dans ma chambre pour me taper le pot de Nutella dans mon lit. Et en fait, je mangeais tout, je mangeais tout le pot de Nutella, ça ne m'écurait pas du tout, c'était un plaisir incroyable. Ça explique peut-être pourquoi est-ce que je suis grosse, mais je me tape. le pot de Nutella toute seule. Et souvent, vu qu'on était une famille de quand même cinq personnes, c'était pas le petit pot à moutarde qu'on mangeait, le petit pot en forme de verre. C'était le vrai pot de Nutella. Et en fait, je me tapais le pot à la petite cuillère dans ma chambre et après, je planquais le pot vide et la cuillère. Donc clairement, je planquais les preuves sous mon lit. Et puis, ma mère découvrait le pot au rose quand elle faisait le ménage dans ma chambre quelques jours après. Et en fait, on avait beau me disputer, on avait beau essayer de cacher le Nutella, de machin et tout, et ben ça s'est jamais arrêté en fait. Je suis accro. Enfin, j'ai été accro. Ça y est, je peux en parler au passé, parce que ça fait un petit moment maintenant que je n'en achète plus. Je me suis sembrée. On dirait vraiment une grosse toxico. Mais je vous assure que je pense qu'on a peut-être tous un truc alimentaire comme ça, une boisson ou un truc à manger où on est accro. Et je suis contente d'en être débarrassée. Donc du coup, je n'achète plus du tout de pâte à tartiner ou de Nutella chez moi. Aujourd'hui, vous n'en trouverez jamais dans les placards. Mais parfois, il y a des exceptions. Et par contre, quand j'en achète, parce que par exemple, il y a une soirée crêpe ou alors c'est les vacances et on est plusieurs. Et puis bon, je ne vais pas ne pas acheter de pâte à tartiner alors que tous les autres invités en ont envie. Donc j'en achète, j'en remange. C'est un plaisir incommensurable. Mais par contre, je ne sais pas doser. Je ne sais toujours pas doser. Je vais en manger beaucoup trop. le pot ne fera que quelques jours. Donc bref, du coup, j'en achète plus. Mais Pauline, c'est fini. Tu vas arrêter de manger des pots de Nutella plusieurs pots par semaine. Bravo, je te serre la main. On se fait un check. En 33, continue de prendre des photos et des vidéos des moments qui comptent. Les souvenirs resteront dans ta tête, mais tu pourras les partager et les revivre plus tard. J'ai toujours adoré prendre des photos et plus tard des vidéos. Parce qu'en fait, j'ai toujours aimé déjà capturer un petit peu un instant, un moment, mais aussi parce que je trouve que le travail de mémoire et de souvenir est hyper important. Je pense qu'en grandissant, en vieillissant, etc., notre image, elle devient un peu biaisée. Vous voyez des choses, soit des gens, comment ils étaient physiquement, des lieux, etc. Et puis aussi, on a un peu une mémoire sélective. Parfois, on oublie certaines choses, certains trucs. Et en fait, je trouve ça génial de pouvoir... revenir 30 ans en arrière en disant « Non, non, regarde. Ah oui, la maison, tu te souviens, elle était comme ça. Oh, la couleur du mur. » Enfin bon, bref, j'ai un petit côté nostalgie que j'assume complètement. Et du coup, le fait de faire des photos et des vidéos, moi, je trouve ça génial pour retourner un petit peu en arrière et marquer le souvenir. Je regrette même de ne pas avoir pris plus de photos et de vidéos dans le passé, notamment de mon papa parce que, comme je vous le disais un petit peu plus tôt, mon papa est parti il y a 10 ans maintenant. Et qu'est-ce que je regrette de ne pas avoir plus de photos et surtout de vidéos de lui. Parce que j'ai un petit peu oublié sa voix. Je ne sais plus trop le son de sa voix en fait. Et si j'avais pris des vidéos, j'aurais eu le son de sa voix pour toujours. En fait, je trouve ça hyper important et hyper agréable aussi de pouvoir avoir tous ses souvenirs. Il y a un challenge aussi que je fais sur mon Instagram personnel. Mais je fais le challenge depuis 4 ans et demi maintenant, bientôt 5 ans. Ça fait cinq ans que tous les jours, je filme un tout petit bout de ma journée. Et c'est le challenge One Second Every Day, donc une seconde par jour. Et du coup, tous les jours, je prends un petit bout de ma journée. Donc, soit je fais une activité et du coup, je prends un petit bout de vidéo de cette activité. Soit je ne fais rien de particulier, mais je ne sais rien, je vous dis des bêtises, mais genre mon chien, mes Ausha, n'importe quoi. Et en fait, ça me fait vachement de souvenirs. Et à la fin du mois... Et bah je fais un petit montage vidéo avec une application et ça me sélectionne une seconde du coup de ma journée. Ça me fait un montage et j'ai une vidéo de 30 secondes avec plein de petits souvenirs de tous les jours du mois et du coup de mon année. Et là ça va bientôt faire 5 ans que je fais ça. Et je le fais pas très souvent mais ça m'arrive. de revenir en arrière et de regarder ma vidéo, je vous dis une bêtise, mais ma vidéo du mois de mai de 2022. Et du coup, de voir un petit truc, je me dis, ah oui, c'est vrai que j'avais fait ça. Ah oui, c'est vrai que là, j'étais là. Ah oui, tiens, c'est à cette période que... Voilà, j'adore ça en fait. Je trouve ça super et je trouve ça hyper important, notamment aussi pour garder un souvenir des personnes qui sont parties, soit qui sont parties définitivement de votre vie parce qu'elles ont quitté ce monde, soit parce qu'elles ont quitté votre vie quotidienne parce qu'il y a eu une rupture. Je regarde toujours ça avec beaucoup d'amour. Et on arrive au dernier point, au point 34. Pauline, parfois, tu as besoin d'aide. Et c'est très bien que tu te débrouilles seule. C'est super. Mais parfois aussi, c'est important que tu te rendes compte quand tu n'y arrives plus. Et là, j'en reviens à mon point actuel, où je suis contente d'être allée demander de l'aide. Parce que, en fait, cette année 2024 a été un petit peu compliquée. Cette année 2024, j'ai fait une dépression. principalement liées à mon travail donc on peut parler de burn-out mais aussi une dépression plus personnelle parce que comme je l'expliquais aussi un petit peu plus tôt dans l'épisode j'ai revécu le traumatisme d'un abus sexuel que j'ai vécu il y a quelques années j'ai aussi eu des très grosses déceptions amicales cette année, donc voilà il y a eu quand même pas mal de choses pas mal de déceptions, de désillusions, de travail sur moi-même, de remise en question. Bon voilà, il s'est passé énormément de choses. Et c'est vrai que j'ai souvent eu tendance à vouloir me débrouiller toute seule, en me disant non, non, mais c'est bon, je vais m'en sortir, je vais prendre le temps, mais je vais m'en sortir. Et non, là, cette année, j'ai vraiment eu besoin d'aide. Et je crois que c'est très bien de le faire et de le demander. J'ai aussi fait d'ailleurs un épisode où on parle de comment prendre soin de sa santé mentale. Et comme d'habitude, c'est souvent les coordonnées les plus mal chaussées. Je regrette un petit peu d'avoir attendu peut-être un peu trop le dernier moment pour prendre soin de moi. J'ai été en arrêt maladie un petit peu cette année parce que c'était trop. Tout était trop. Ça a été un petit peu compliqué. Il y a eu pas mal d'anxiété. Il y a eu pas mal d'états un peu dépressifs. De toute façon, c'était une dépression. Mais voilà. je trouvais aussi important que ce dernier point des 34 points je revienne aussi sur cette année où il s'est passé plein de super choses franchement cette année le podcast a grandi j'ai pu voyager un petit peu on est parti à Rome avec mon amoureux on est parti en vacances à la montagne cet été je suis allée plusieurs fois dans le sud aussi franchement il y a eu plein de trucs cools j'ai pu aller à Lille voir mon cousin j'ai quand même pu vécu plein de super moments. J'ai passé des super moments avec mes amis où on s'est tapé des barres, mais comme pas possible. J'ai découvert plein de nouveaux restos. J'ai fait des nouveaux tatouages aussi. Enfin, plein de super trucs. Mais à côté de ça, j'ai aussi eu une année un petit peu compliquée. On va pas se le cacher. Cette année des 34 ans a été un petit peu particulière. Je pense que c'est une année un peu de transition pour moi. On verra plus tard si j'ai raison. Mais en tout cas, je suis super contente d'avoir fait cet épisode. J'espère qu'il vous a plu. C'est peut-être... un peu, comment dire, auto-centré comme épisode. Je trouve ça cool. En tout cas, moi, je suis contente de l'avoir fait. J'espère que vous avez aimé l'écouter. N'hésitez pas, vous, à me partager si vous avez envie, peut-être des points aussi de... Qu'est-ce que vous auriez aimé dire aujourd'hui au vous d'il y a dix ans ? Ça peut être sympa aussi comme exercice. Vous n'êtes pas obligés de le partager, mais si vous avez envie de le faire de votre côté, allez-y. Ça peut être cool. En tout cas, je vous remercie pour votre écoute. Et je vous dis à très bientôt. Passez une très belle journée et bisous. Merci d'avoir partagé ce moment avec nous. Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à en parler autour de vous et sur les réseaux sociaux. Et pour rappel, le podcast à nous deux, c'est un mardi sur deux.