Speaker #0Salut ! Bienvenue sur le podcast BĂ©anoudeux ! Salut Ă tous ! Bienvenue dans ce nouvel Ă©pisode du podcast. J'ai eu envie de faire un Ă©pisode un petit peu spĂ©cial. Aujourd'hui j'ai 34 ans et j'ai voulu faire un Ă©pisode oĂč je parle Ă la Pauline d'il y a Ă peu prĂšs dix ans et de lui Ă©numĂ©rer 34 points. Il va y avoir des sujets plus ou moins sensibles, je vais pas forcĂ©ment m'Ă©taler sur. tous les points parce que sinon l'Ă©pisode va durer trois heures et demie. Personne n'a envie de m'Ă©couter trois heures et demie parler de moi. DĂ©jĂ , c'est bizarre un petit peu. Mais voilĂ , j'ai eu envie de faire ça. Ăa me permet aussi de faire un peu un point. Toujours Ă la pĂ©riode de mon anniversaire, j'aime bien faire un petit peu dans ma tĂȘte un rĂ©cap de tout ce qui s'est passĂ© de cette nouvelle annĂ©e. Que ça soit personnellement ou dans ma vie, amicalement, au niveau de la famille, du travail et Donc aujourd'hui, bah Ă©coutez, je fais un petit peu ça avec vous. C'est parti ! On parle Ă la Pauline d'il y a 10 ans. Ok, donc premier point, Pauline... Ăa fait bizarre de se parler Ă soi-mĂȘme. Pauline, tu ne plairas jamais Ă tout le monde, donc arrĂȘte d'essayer parce que tu t'Ă©puises et surtout tu te perds. On a envie de plaire et c'est normal, mais l'important c'est dĂ©jĂ et avant tout de se plaire Ă soi-mĂȘme. Et puis ensuite, on verra comment est-ce que les autres t'acceptent ou pas. Je pense que si on est 100% honnĂȘte avec soi-mĂȘme, les autres prendront ce qu'ils veulent. Et tu donneras aussi ce que toi, tu veux donner. C'est pas de plaire aux autres, la prioritĂ©, c'est de te plaire Ă toi-mĂȘme. Petit 2. Les amis, ça va et ça vient. C'est pas grave, c'est l'Ă©volution. Pour moi, les amitiĂ©s, ça a toujours Ă©tĂ© un petit peu sensible. J'ai toujours eu beaucoup d'amis, mais j'ai aussi eu beaucoup de dĂ©parts amicals, amicaux. J'ai toujours du mal avec les pluriels. Je donne sĂ»rement trop et j'ai sĂ»rement aussi beaucoup trop d'attentes derriĂšre. Mais au final, je suis comme ça. Il y a un moment, il faut l'accepter. Et qui saura suivra. Je trouverai forcĂ©ment chaussure Ă mon pied. D'ailleurs, je trouve chaussure Ă mon pied. Mais j'ai quand mĂȘme aussi pas mal de loupĂ©s. En 3, Pauline, t'as une belle voix. Donc crois-le et chante. Parce qu'en soirĂ©e, que ça soit en soirĂ©e guitare ou en soirĂ©e karaokĂ©, souvent t'impressionne tout le monde. En 4, tu peux aimer qui tu veux mais surtout toi. Ăa rejoint un petit peu le point prĂ©cĂ©dent mais Ă un moment tu comprends que si t'es pas bien avec toi mĂȘme Ă 100% tu chercheras toujours Ă combler ça avec quelqu'un sauf que c'est pas le rĂŽle de cette personne elle pourra jamais y arriver comme toi tu le souhaites. On n'est jamais mieux servi que par soi mĂȘme alors aime-toi toi, t'es la meilleure personne pour t'aimer. Les autres, ça doit vraiment ĂȘtre des cerises sur ton gĂąteau. Et aussi, quand je dis que je peux aimer qui je veux, c'est que j'ai le droit d'aimer qui je veux. Peu importe le genre, peu importe le sexe, je peux aimer qui je veux. En 5, les actions valent mille mots. T'as toujours Ă©tĂ© plus Ă l'aise Ă l'Ă©crit qu'Ă l'oral. Ăa, c'est une certitude. Ă l'Ă©crit, t'es plus Ă l'aise parce qu'au moins, tu peux prendre le temps de rĂ©flĂ©chir Ă quel est le mot le plus juste. Celui qui exprime le mieux ton sentiment, ton ressenti, etc. Ă l'oral, en plus de ça, t'as toujours l'impression que ce que tu dis est mal interprĂ©tĂ©, mal pris. SĂ»rement que t'as des intonations qui vont pas. Et Ă 34 ans, c'est toujours le cas. Alors malheureusement, lĂ -dessus, je ne sais pas. On n'y arrive pas. On ne sait pas s'exprimer Ă l'oral. Parfois, les choses sont mal comprises, mal interprĂ©tĂ©es. Pourtant, chaque mot... pour toi a son importance. Mais du coup, les actions valent bien plus, dans le sens oĂč montrer Ă quelqu'un par des actes que tu es dĂ©solĂ©, que tu l'aimes, que tu as envie de passer du temps avec elle, etc. ça vaudra tous les mots mal dit que tu peux faire. Donc les deux sont hyper importants, mais parfois n'hĂ©site pas Ă agir, mĂȘme si dire aussi c'est super. En 6, La sociĂ©tĂ© a des cases et tu ne rentres pas dans toutes. Ce n'est pas grave parce que tu crĂ©es une nouvelle case et tu ne seras pas toute seule longtemps, crois-moi. En 7, tu as le droit de ne pas vouloir d'enfant. J'en parle d'ailleurs dans un Ă©pisode du podcast avec mon invitĂ© AnaĂŻs. Mais je n'ai pas ce dĂ©sir d'enfant. Ăa rejoint un peu le point prĂ©cĂ©dent. Du coup, je ne rentre pas dans une case que la sociĂ©tĂ© attend de moi. Mais en fait, tant pis. Vous pouvez aller Ă©couter cet Ă©pisode, c'est pas un Ă©pisode sur le pourquoi est-ce que je ne veux pas d'enfant ? c'est un Ă©pisode sur le regard que la sociĂ©tĂ© a sur ce choix. En 8. Ătre grosse, c'est pas grave si t'es en bonne santĂ©. Mais c'est vrai que je cherche tout le temps, depuis trĂšs jeune, Ă perdre du poids parce que je ne suis pas Ă l'aise avec mon corps. En neuf, c'est pas grave d'avoir que le bac. Pendant longtemps, je me suis pas mal rabaissĂ©e Ă dire que j'avais que ce diplĂŽme et un CAP de fleuriste. Et j'en avais un peu honte. En fait, j'ai passĂ© un CAP fleuriste aprĂšs le bac. Donc je m'amuse mĂȘme souvent Ă dire j'ai bac moins un. Et en fait, en grandissant et en faisant des expĂ©riences, en m'ouvrant aussi Ă des dĂ©couvertes professionnelles, j'ai appris qu'au final, c'est pas un diplĂŽme qui compte. Ce qui va compter, ça va ĂȘtre l'expĂ©rience et comment est-ce que je suis, comment je me comporte. Le savoir-faire, mais le savoir-ĂȘtre aussi. Et puis surtout, c'est pas un diplĂŽme qui dĂ©finit ta valeur. En 10, Pauline. LĂ , c'est la Pauline dans 10 ans qui te parle. LĂ , je t'engueule. Apprends Ă gĂ©rer ton argent, mets des soins de cĂŽtĂ©. J'ai aussi fait deux Ă©pisodes lĂ -dessus pour parler un petit peu budget, gestion de l'argent, etc. Et surtout dans le premier Ă©pisode, j'en parle parce que vraiment la gestion financiĂšre, ça a vraiment Ă©tĂ© un gros souci pendant trĂšs longtemps. J'ai commencĂ© Ă gĂ©rer mon argent vers 31-32 ans. Je n'ai jamais eu vraiment d'explication sur comment gĂ©rer mon argent. Du coup, j'ai toujours dĂ©pensĂ© ce que j'avais et j'ai commencĂ© Ă Ă©conomiser et Ă mettre de cĂŽtĂ© ce qu'il y a trĂšs rĂ©cemment. L'argent, ça a toujours Ă©tĂ© un stress parce que j'ai jamais su comment est-ce qu'on faisait pour anticiper. Donc, Pauline, apprends Ă gĂ©rer ton budget. Vraiment. En 11, les parents, ça meurt et pas que. Tu vas perdre beaucoup trop tĂŽt ton pĂšre et des amis. D'ailleurs, l'annĂ©e de mes 24 ans, mon papa est parti quelques jours aprĂšs mon anniversaire. Ăa a Ă©tĂ© un choc. Cette annĂ©e, ça va faire 10 ans que mon pĂšre est parti. Il est parti d'un arrĂȘt cardiaque. Donc il est vraiment dĂ©cĂ©dĂ© un peu du jour au lendemain, mĂȘme s'il Ă©tait malade. Mais bon, c'est toujours trĂšs perturbant de perdre un parent. J'ai souvent eu envie de faire un Ă©pisode justement sur le deuil. Parce que le deuil, ça englobe plein de choses. Ăa englobe la perte physique de quelqu'un qui est dĂ©cĂ©dĂ©. Mais le deuil, c'est aussi le deuil d'une relation, par exemple. Le deuil d'un animal. VoilĂ , toutes ces choses-lĂ . Je ne sais pas si je le ferai un jour, parce que c'est un sujet un petit peu particulier, mais que je trouve aussi trĂšs intĂ©ressant. Sachant que dans ma vie, je n'ai pas perdu que mon papa. J'ai aussi perdu des amis, Une amie qui a souhaitĂ© arrĂȘter par lui-mĂȘme. Une amie qui est dĂ©tendue dans un accident de voiture. Donc effectivement, la mort fait vraiment partie de ma vie. C'est vraiment quelque chose que j'ai commencĂ© Ă malheureusement cĂŽtoyer assez jeune. Un sujet un petit peu difficile, mais ça fait partie des points. Donc lĂ , Pauline de 24 ans, dans trois semaines, ton papa partira. Donc accroche-toi, ça va ĂȘtre un moment trĂšs difficile, trĂšs compliquĂ©. Je sais que ça va ĂȘtre trĂšs bateau, ce que je vais dire, mais c'est vrai, le temps fait vraiment son travail. En 12, tu peux choisir d'ĂȘtre qui tu veux. En 13, tout est un Ă©ternel recommencement. Allez, on va se dire que je suis Ă la moitiĂ© de ma vie, mĂȘme un peu moins peut-ĂȘtre, je touche du bois, mais en fait je me rends dĂ©jĂ compte qu'il y a toujours un recommencement. Il y a toujours... Un dĂ©but et une fin Ă quelque chose, et en fait, il y a toujours une partie qui revient, une partie qui repart. Je sais pas, c'est peut-ĂȘtre un truc de l'univers, un truc dans les Ă©nergies, dans les constellations, j'en sais rien. Mais vraiment, je me rends compte que tout est un Ă©ternel recommencement. En 14, parfois tu es persuadĂ© de quelque chose, et puis tu te trompes. Mais c'est pas grave, accepte-le. C'est pas grave de se tromper. C'est pas grave d'ĂȘtre tellement sĂ»r de soi. qu'on est prĂȘt Ă tout et puis se rendre compte au final qu'on s'est trompĂ©. En 15, ne donne ton Ă©nergie positive au nĂ©gatif que si cela en vaut la peine. En 16, Pauline lĂ t'as 24 ans, mais crois-moi qu'Ă 34 ans des tatouages tu vas en avoir. Ă 24 ans je pense que je devais avoir peut-ĂȘtre 5 tatouages ou un truc comme ça. Aujourd'hui j'en ai plus d'une trentaine, j'arrive mĂȘme plus Ă les compter. Il y a d'ailleurs aussi un Ă©pisode en double partie sur le sujet du tatouage. N'hĂ©sitez pas Ă aller l'Ă©couter si c'est un sujet qui vous intĂ©resse. Mais ouais, Popo, tu vas t'en faire des tattoos. Et c'est pas fini. En 17, profite des instants en famille. C'est des instants qui sont bien trop rares. Malheureusement, dans ma famille, dĂ©jĂ , on n'a jamais Ă©tĂ© tous trĂšs proches. Alors, je parle de la famille, de la grande famille, entre guillemets, dans le sens oncle, tante, cousin, cousine, etc. DĂ©jĂ , gĂ©ographiquement parlant, on n'a jamais habitĂ© dans le mĂȘme coin. Donc ça n'a jamais Ă©tĂ© la normalitĂ© pour nous de se voir rĂ©guliĂšrement et de crĂ©er des liens, etc. En plus de ça, en grandissant, dans ma famille proche, donc lĂ je parle vraiment parents, frĂšres et sĆurs, on a rapidement aussi vĂ©cu chacun un peu de notre cĂŽtĂ© et pas du tout Ă cĂŽtĂ© en France. C'est-Ă -dire qu'aujourd'hui, mon frĂšre habite en Belgique, ma sĆur et ma mĂšre habitent en Bourgogne, moi j'habite Ă Grenoble. Euh, bon. Effectivement, on ne peut pas se voir tous les week-ends. Donc, profite de tes instants en famille quand tu peux les avoir. Et n'hĂ©site pas aussi Ă crĂ©er ces instants. En 18, un chien n'a pas besoin d'un jardin pour ĂȘtre heureux. Il a juste besoin que tu t'occupes de lui convenablement. J'ai toujours eu le schĂ©ma et ce blocage du chien en jardin. J'en parle aussi dans l'Ă©pisode 27 avec CĂ©lia, qui est sorti rĂ©cemment. Mais au final, un jour, une thĂ©rapeute m'a dit prenez un chien, vous en avez besoin Je me suis renseignĂ©e parce que du coup, j'Ă©tais en mode bah non, j'habite en appartement, je ne vais pas prendre un chien Et en fait, en renseignant, en discutant et tout ça, je me suis rendue compte que si en fait, je pouvais trĂšs bien avoir un chien en appartement. Que ce n'est pas parce qu'un chien a un jardin et qu'il passe ses journĂ©es dans son jardin qu'il est heureux. Ăa n'a rien Ă voir. Du coup, j'ai pris un chien. Alors oui. Pauline de 24 ans, tu vas prendre un poutou et il va changer ta vie. En 19, Ă 28 ans, tu vas subir un abus sexuel et c'est Ă 33 ans que tu vas revivre le traumatisme. En numĂ©ro 20, on va allĂ©ger un petit peu tout ça. Le brocoli va devenir ton lĂ©gume prĂ©fĂ©rĂ©. Si, si, tu vas mĂȘme te le faire tatouer. En 21, tu seras poissarde avec les voitures. T'as toujours une panne, toujours une galĂšre. et beaucoup d'argent dĂ©pensĂ© dedans. Courage ! Ă 34 ans, dans 10 ans, tu as toujours les mĂȘmes soucis. En 22, tu vivras avec des regrets et tu vas faire avec. Moi, je ne trouve pas ça grave de vivre avec ces regrets. Ăa rejoint un petit peu un point plus haut que je disais, oĂč je disais que ce n'est pas grave d'ĂȘtre sĂ»r de soi et au final de se tromper, parce qu'en fait, ça arrive. Et c'est ce qui fait ce qu'on est au final. Toutes ces erreurs, tous ces regrets, etc. On ne peut pas toujours faire tout comme on a envie. On ne peut pas toujours faire en se disant si, si, j'ai raison, je suis sĂ»re, c'est ça Et en fait, parfois on se trompe, parce qu'en fait on est humain, parce qu'en fait c'est la vie, parce qu'en fait tout ne dĂ©pend pas toujours de nous. Parfois ça dĂ©pend des autres, parfois ça dĂ©pend... Oui, si, ça peut dĂ©pendre des autres en fait, que ce soit la banque, un travail, des amis, de la famille, etc. Tout ne dĂ©pend pas toujours de nous et on peut avoir des regrets. Et en fait, je crois qu'il faut vraiment apprendre Ă vivre avec parce que c'est ça qui nous construit et c'est peut-ĂȘtre ça aussi qui nous donnera l'expĂ©rience de se dire lĂ je vais faire diffĂ©remment. En 23, tu vas beaucoup trop souvent cacher tes blessures derriĂšre un sourire. ArrĂȘte de mentir sur tes Ă©motions. Assume-les. N'aie pas peur de dire que tu vas mal. Ăa... C'est un gros sujet sur lequel aussi j'essaye de travailler en ce moment mĂȘme, sur moi-mĂȘme, dans le sens oĂč je crois que ça s'appelle la dĂ©pression souriante. Et en fait, effectivement, je suis quelqu'un de trĂšs souriant, de solaire, etc. J'ai toujours le sourire aux lĂšvres, toujours la petite blague, le truc pour dĂ©tendre l'atmosphĂšre, etc. Donc mon entourage, en fait, ne se rend pas compte que ça ne va peut-ĂȘtre pas trĂšs bien. Mais en fait, c'est le cas. Mais en mĂȘme temps, je ne peux pas leur en vouloir parce qu'en face d'eux, ils ont une Pauline joyeuse. Par contre, dĂšs que je ferme la porte, je ne suis pas forcĂ©ment joyeuse avec moi. Donc, il faut que j'apprenne Ă ĂȘtre peut-ĂȘtre un peu plus honnĂȘte. Alors, on a le droit de sourire, mais on a aussi le droit de sourire en disant ça ne va pas en ce moment. En 24, tout comme les regrets, la dĂ©ception fait partie de la vie. Il va falloir apprendre Ă faire avec. En 25. Pauline, t'es fragile et ça va aussi avec ton hypersensibilitĂ©, mais il va falloir l'admettre parce que c'est ça aussi qui fera ta force. En 26, arrĂȘte d'avoir peur de te lancer dans des projets qui te tiennent Ă cĆur. Juste fais-le. Je prends vraiment l'exemple de ce podcast. En fait, ça faisait un petit moment que j'avais envie de crĂ©er quelque chose, d'avoir un truc Ă moi. Donc, c'est soit, je ne sais pas, je pensais Ă faire un compte Instagram vraiment dĂ©diĂ© aux livres, en faisant des petits vlogs, des petits machins et tout, parce que j'adore la lecture. CrĂ©er une chaĂźne YouTube Ă©ventuellement aussi sur les livres. Peut-ĂȘtre... Me lancer sur TikTok aussi, des choses comme ça. Je sais pas, j'ai toujours eu envie depuis trĂšs longtemps de crĂ©er un truc Ă moi. Sauf que toujours la peur du regard des autres, la peur que ça soit jamais parfait, etc. Et en fait, je pense que c'est ça le gros problĂšme. C'est le fait que ça sera jamais parfait. Et c'est pas toujours facile d'accepter le fait que les choses ne soient pas parfaites. Et c'est ça qui fait que j'ai peur de me lancer dans des projets. Et pour le podcast, en fait... Eh ben, je pense aussi que c'est le fait d'avoir un petit peu vieilli, un petit peu mĂ»ri. Mais j'ai aussi osĂ© me lancer parce que je l'ai fait avec une amie Ă la base. Ă la base, le podcast a Ă©tĂ© Ă©crit avec AmĂ©lie, qui est lĂ dans les tout premiers Ă©pisodes. Et en fait, le fait d'avoir Ă©tĂ© Ă deux, ça m'a vachement rassurĂ©e. Et quand AmĂ©lie a voulu quitter le projet, je me sentais complĂštement d'aplomb pour assumer le podcast toute seule et tout faire toute seule. Et je pense que ça, ça va ĂȘtre une bonne leçon pour plus tard de me dire Oui, en fait, tu es capable, Pauline, regarde ce que tu fais. On s'en fout que ça marche ou que ça marche pas, l'important c'est de le faire. Aujourd'hui le podcast il fait pas des milliers d'Ă©coutes par mois. J'aimerais bien franchement, si un jour je pouvais vivre de mon podcast, j'en serais mais tellement contente. D'ailleurs vraiment si vous aimez bien mon format, si vous aimez bien mes Ă©pisodes etc, le bouche Ă oreille c'est ce qui marche le mieux. Donc n'hĂ©sitez pas Ă me soutenir sur les rĂ©seaux sociaux en mettant des likes, en mettant des commentaires et en partageant le podcast. sur vos rĂ©seaux ou autour de vous, dans la vie, dans la vraie vie. Mais vraiment, c'est ce qui m'aide. Je fais une petite parenthĂšse. Mais Pauline, lance-toi. Il y a juste Ă faire. HonnĂȘtement, c'est les premiĂšres fois qu'ils font peur. Et en fait, une fois que c'est fait, ça y est, c'est devenu la normalitĂ©. Faire le podcast, c'est devenu mon quotidien. Donc, arrĂȘte d'avoir peur et vas-y. Fais. Tu es capable. En 27. Pauline, lĂ , t'as 24 ans. Mais Ă 34 ans, je t'annonce que tu ne seras toujours pas la meuf en talons, super bien habillĂ©e, que tu pensais ĂȘtre Ă cet Ăąge-lĂ . Et alors, en fait, est-ce qu'on s'en fout pas un petit peu de l'apparence physique ? Alors, je mets une petite nuance lĂ -dessus, non, on s'en fout pas. Dans le milieu professionnel, ça peut ĂȘtre important d'ĂȘtre bien habillĂ©e, d'ĂȘtre propre sur soi, etc. Donc lĂ -dessus, on pense Ă l'hygiĂšne, on pense Ă la propretĂ©, tout ça, tout ça. Bien sĂ»r, je ne vais pas arriver au travail en pyjama. Mais c'est pas grave en fait si t'es pas cette meuf en tailleur et en costume que tu pensais ĂȘtre Ă cet Ăąge-lĂ . HonnĂȘtement, c'est pas grave. L'habit ne fait pas le moine. En 28, tu ne t'es jamais fermĂ©e Ă une nouvelle relation et tu fais bien. Elles t'auront jusqu'Ă maintenant toutes appris beaucoup. Ăa, c'est quelque chose que je me suis toujours dit et que je me dis encore aujourd'hui. J'essaye de ne pas me fermer aux gens, de ne pas me fermer Ă de nouvelles relations. Parce qu'en fait, je me dis que... Il y aura toujours du bon Ă prendre de chaque personne, que ce soit dans leur amour qu'elles peuvent me donner, dans leur intĂ©rĂȘt, dans leurs mots, dans leur façon de parler, de communiquer, dans leur façon de faire, dans les actions qu'elles font. Je veux dire, tout le monde est intĂ©ressant. Alors je ne dis pas que je vais ĂȘtre amie avec tout le monde, loin de lĂ , parce que maintenant je fais beaucoup de tri, je fais trĂšs attention Ă comment est-ce que je m'investis avec les autres. Enfin, en tout cas, j'essaye. Mais vraiment, je pense que chaque personne... Ă quelque chose Ă donner Ă l'autre. Donc, je ne me ferme pas aux autres. En 29, n'aie pas de limites. Par contre, n'hĂ©site pas Ă en donner aux gens si c'est pour ton bien Ă toi, parce que tu dois toujours rester ta prioritĂ©. On arrive bientĂŽt Ă la fin. On est aux 30. Tu vas nuancer de plus en plus tes propos, parce que tout n'est pas tout blanc ou tout noir. Il y a plein de zones grises, et des gris diffĂ©rents en plus. Tu seras moins bornĂ© sur certains sujets. Bon. Sauf tout ce qui concerne les droits des femmes, les droits des animaux, les gens qui ont des soucis avec la religion des autres, la couleur de peau des autres, la sexualitĂ© des autres, tout ça, ça, ça dĂ©gage. Ăa, je suis toujours pas ok, j'arriverai pas Ă nuancer parce que c'est des choses que je ne comprendrai jamais. La tolĂ©rance, c'est number one dans la vie. Putain, dĂ©solĂ©, ça y est, je deviens vulgaire, vous voyez, tout de suite, c'est quelque chose qui m'emporte. Mais la tolĂ©rance, les gars, soyons tolĂ©rants. Qu'est-ce que ça peut vous faire que... Une femme aime une femme, qu'un homme aime un homme, qu'une femme souhaite changer de sexe, franchement, qu'est-ce qu'on en a Ă foutre ? Qu'est-ce que ça peut te faire que cet homme soit musulman ? Qu'est-ce que ça peut te faire que cette femme soit juive ? Franchement, on s'en fout ! Bref, vous voyez, ça m'emporte. Donc la tolĂ©rance, ça lĂ -dessus, je ne nuance pas mes propos. Pas du tout, comme les personnes qui sont d'extrĂȘme droite. MĂȘme si j'essaye beaucoup de nuancer mes propos sur plein de choses dans la vie, notamment sur l'Ă©cologie. Enfin voilĂ , je suis ok qu'on ne peut pas ĂȘtre partout tout le temps. Il y a des sujets comme ça oĂč je nuance beaucoup. Je nuance tout en fait, sauf ce que je viens de vous dire. La politique d'extrĂȘme droite, les gens qui ont des problĂšmes avec la couleur de peau, les sexualitĂ©s, tout ça. Non, ça passera jamais, je ne nuancerai pas. Ăa dĂ©gage. Vous ĂȘtes des mons. Toujours dans la vue, c'est type A. Et aussi, tout ce qui est violence sexuelle, que ça soit sur des hommes, des femmes, des enfants, c'est pareil, ça dĂ©gage. En 31, aie confiance en toi et en l'avenir parce qu'il y a plein de choses qui vont arriver. Et je t'assure que c'est le cas. Il y a vraiment plein de trucs qui arrivent. Et tu t'en doutes mĂȘme pas, mais c'est ça aussi l'avenir, le destin, tout ça, tout ça. J'aime bien y croire un petit peu en me disant que de toute façon, tout, entre guillemets, peut ĂȘtre dĂ©jĂ Ă©crit et qu'en fait, ça suit son chemin. Ce qui devait arriver, arrivera. En 32. Alors vraiment, je pense que tu ne vas pas me croire, mais tu vas arrĂȘter d'ĂȘtre accro au Nutella. Je te jure Pauline, c'est fini. Alors pour la petite anecdote, vraiment depuis que je suis toute petite, j'ai une addiction Ă la pĂąte Ă tartiner et au Nutella en particulier. Je pense vraiment qu'il y a une drogue dedans. Ce n'est pas possible. Ce n'est pas notĂ© dans les ingrĂ©dients, mais il y a un truc, c'est sĂ»r. Il y a un truc addictif de fou. Parce que depuis que je suis petite, mais je suis... accro aux Nutella. Tellement accro que quand j'avais peut-ĂȘtre 6-7 ans, je sais plus, mais vraiment petite, je me relevais le soir pour aller en cachette dans la cuisine, piquer une petite cuillĂšre, piquer le pot de Nutella dans le placard, remonter dans ma chambre pour me taper le pot de Nutella dans mon lit. Et en fait, je mangeais tout, je mangeais tout le pot de Nutella, ça ne m'Ă©curait pas du tout, c'Ă©tait un plaisir incroyable. Ăa explique peut-ĂȘtre pourquoi est-ce que je suis grosse, mais je me tape. le pot de Nutella toute seule. Et souvent, vu qu'on Ă©tait une famille de quand mĂȘme cinq personnes, c'Ă©tait pas le petit pot Ă moutarde qu'on mangeait, le petit pot en forme de verre. C'Ă©tait le vrai pot de Nutella. Et en fait, je me tapais le pot Ă la petite cuillĂšre dans ma chambre et aprĂšs, je planquais le pot vide et la cuillĂšre. Donc clairement, je planquais les preuves sous mon lit. Et puis, ma mĂšre dĂ©couvrait le pot au rose quand elle faisait le mĂ©nage dans ma chambre quelques jours aprĂšs. Et en fait, on avait beau me disputer, on avait beau essayer de cacher le Nutella, de machin et tout, et ben ça s'est jamais arrĂȘtĂ© en fait. Je suis accro. Enfin, j'ai Ă©tĂ© accro. Ăa y est, je peux en parler au passĂ©, parce que ça fait un petit moment maintenant que je n'en achĂšte plus. Je me suis sembrĂ©e. On dirait vraiment une grosse toxico. Mais je vous assure que je pense qu'on a peut-ĂȘtre tous un truc alimentaire comme ça, une boisson ou un truc Ă manger oĂč on est accro. Et je suis contente d'en ĂȘtre dĂ©barrassĂ©e. Donc du coup, je n'achĂšte plus du tout de pĂąte Ă tartiner ou de Nutella chez moi. Aujourd'hui, vous n'en trouverez jamais dans les placards. Mais parfois, il y a des exceptions. Et par contre, quand j'en achĂšte, parce que par exemple, il y a une soirĂ©e crĂȘpe ou alors c'est les vacances et on est plusieurs. Et puis bon, je ne vais pas ne pas acheter de pĂąte Ă tartiner alors que tous les autres invitĂ©s en ont envie. Donc j'en achĂšte, j'en remange. C'est un plaisir incommensurable. Mais par contre, je ne sais pas doser. Je ne sais toujours pas doser. Je vais en manger beaucoup trop. le pot ne fera que quelques jours. Donc bref, du coup, j'en achĂšte plus. Mais Pauline, c'est fini. Tu vas arrĂȘter de manger des pots de Nutella plusieurs pots par semaine. Bravo, je te serre la main. On se fait un check. En 33, continue de prendre des photos et des vidĂ©os des moments qui comptent. Les souvenirs resteront dans ta tĂȘte, mais tu pourras les partager et les revivre plus tard. J'ai toujours adorĂ© prendre des photos et plus tard des vidĂ©os. Parce qu'en fait, j'ai toujours aimĂ© dĂ©jĂ capturer un petit peu un instant, un moment, mais aussi parce que je trouve que le travail de mĂ©moire et de souvenir est hyper important. Je pense qu'en grandissant, en vieillissant, etc., notre image, elle devient un peu biaisĂ©e. Vous voyez des choses, soit des gens, comment ils Ă©taient physiquement, des lieux, etc. Et puis aussi, on a un peu une mĂ©moire sĂ©lective. Parfois, on oublie certaines choses, certains trucs. Et en fait, je trouve ça gĂ©nial de pouvoir... revenir 30 ans en arriĂšre en disant « Non, non, regarde. Ah oui, la maison, tu te souviens, elle Ă©tait comme ça. Oh, la couleur du mur. » Enfin bon, bref, j'ai un petit cĂŽtĂ© nostalgie que j'assume complĂštement. Et du coup, le fait de faire des photos et des vidĂ©os, moi, je trouve ça gĂ©nial pour retourner un petit peu en arriĂšre et marquer le souvenir. Je regrette mĂȘme de ne pas avoir pris plus de photos et de vidĂ©os dans le passĂ©, notamment de mon papa parce que, comme je vous le disais un petit peu plus tĂŽt, mon papa est parti il y a 10 ans maintenant. Et qu'est-ce que je regrette de ne pas avoir plus de photos et surtout de vidĂ©os de lui. Parce que j'ai un petit peu oubliĂ© sa voix. Je ne sais plus trop le son de sa voix en fait. Et si j'avais pris des vidĂ©os, j'aurais eu le son de sa voix pour toujours. En fait, je trouve ça hyper important et hyper agrĂ©able aussi de pouvoir avoir tous ses souvenirs. Il y a un challenge aussi que je fais sur mon Instagram personnel. Mais je fais le challenge depuis 4 ans et demi maintenant, bientĂŽt 5 ans. Ăa fait cinq ans que tous les jours, je filme un tout petit bout de ma journĂ©e. Et c'est le challenge One Second Every Day, donc une seconde par jour. Et du coup, tous les jours, je prends un petit bout de ma journĂ©e. Donc, soit je fais une activitĂ© et du coup, je prends un petit bout de vidĂ©o de cette activitĂ©. Soit je ne fais rien de particulier, mais je ne sais rien, je vous dis des bĂȘtises, mais genre mon chien, mes Ausha, n'importe quoi. Et en fait, ça me fait vachement de souvenirs. Et Ă la fin du mois... Et bah je fais un petit montage vidĂ©o avec une application et ça me sĂ©lectionne une seconde du coup de ma journĂ©e. Ăa me fait un montage et j'ai une vidĂ©o de 30 secondes avec plein de petits souvenirs de tous les jours du mois et du coup de mon annĂ©e. Et là ça va bientĂŽt faire 5 ans que je fais ça. Et je le fais pas trĂšs souvent mais ça m'arrive. de revenir en arriĂšre et de regarder ma vidĂ©o, je vous dis une bĂȘtise, mais ma vidĂ©o du mois de mai de 2022. Et du coup, de voir un petit truc, je me dis, ah oui, c'est vrai que j'avais fait ça. Ah oui, c'est vrai que lĂ , j'Ă©tais lĂ . Ah oui, tiens, c'est Ă cette pĂ©riode que... VoilĂ , j'adore ça en fait. Je trouve ça super et je trouve ça hyper important, notamment aussi pour garder un souvenir des personnes qui sont parties, soit qui sont parties dĂ©finitivement de votre vie parce qu'elles ont quittĂ© ce monde, soit parce qu'elles ont quittĂ© votre vie quotidienne parce qu'il y a eu une rupture. Je regarde toujours ça avec beaucoup d'amour. Et on arrive au dernier point, au point 34. Pauline, parfois, tu as besoin d'aide. Et c'est trĂšs bien que tu te dĂ©brouilles seule. C'est super. Mais parfois aussi, c'est important que tu te rendes compte quand tu n'y arrives plus. Et lĂ , j'en reviens Ă mon point actuel, oĂč je suis contente d'ĂȘtre allĂ©e demander de l'aide. Parce que, en fait, cette annĂ©e 2024 a Ă©tĂ© un petit peu compliquĂ©e. Cette annĂ©e 2024, j'ai fait une dĂ©pression. principalement liĂ©es Ă mon travail donc on peut parler de burn-out mais aussi une dĂ©pression plus personnelle parce que comme je l'expliquais aussi un petit peu plus tĂŽt dans l'Ă©pisode j'ai revĂ©cu le traumatisme d'un abus sexuel que j'ai vĂ©cu il y a quelques annĂ©es j'ai aussi eu des trĂšs grosses dĂ©ceptions amicales cette annĂ©e, donc voilĂ il y a eu quand mĂȘme pas mal de choses pas mal de dĂ©ceptions, de dĂ©sillusions, de travail sur moi-mĂȘme, de remise en question. Bon voilĂ , il s'est passĂ© Ă©normĂ©ment de choses. Et c'est vrai que j'ai souvent eu tendance Ă vouloir me dĂ©brouiller toute seule, en me disant non, non, mais c'est bon, je vais m'en sortir, je vais prendre le temps, mais je vais m'en sortir. Et non, lĂ , cette annĂ©e, j'ai vraiment eu besoin d'aide. Et je crois que c'est trĂšs bien de le faire et de le demander. J'ai aussi fait d'ailleurs un Ă©pisode oĂč on parle de comment prendre soin de sa santĂ© mentale. Et comme d'habitude, c'est souvent les coordonnĂ©es les plus mal chaussĂ©es. Je regrette un petit peu d'avoir attendu peut-ĂȘtre un peu trop le dernier moment pour prendre soin de moi. J'ai Ă©tĂ© en arrĂȘt maladie un petit peu cette annĂ©e parce que c'Ă©tait trop. Tout Ă©tait trop. Ăa a Ă©tĂ© un petit peu compliquĂ©. Il y a eu pas mal d'anxiĂ©tĂ©. Il y a eu pas mal d'Ă©tats un peu dĂ©pressifs. De toute façon, c'Ă©tait une dĂ©pression. Mais voilĂ . je trouvais aussi important que ce dernier point des 34 points je revienne aussi sur cette annĂ©e oĂč il s'est passĂ© plein de super choses franchement cette annĂ©e le podcast a grandi j'ai pu voyager un petit peu on est parti Ă Rome avec mon amoureux on est parti en vacances Ă la montagne cet Ă©tĂ© je suis allĂ©e plusieurs fois dans le sud aussi franchement il y a eu plein de trucs cools j'ai pu aller Ă Lille voir mon cousin j'ai quand mĂȘme pu vĂ©cu plein de super moments. J'ai passĂ© des super moments avec mes amis oĂč on s'est tapĂ© des barres, mais comme pas possible. J'ai dĂ©couvert plein de nouveaux restos. J'ai fait des nouveaux tatouages aussi. Enfin, plein de super trucs. Mais Ă cĂŽtĂ© de ça, j'ai aussi eu une annĂ©e un petit peu compliquĂ©e. On va pas se le cacher. Cette annĂ©e des 34 ans a Ă©tĂ© un petit peu particuliĂšre. Je pense que c'est une annĂ©e un peu de transition pour moi. On verra plus tard si j'ai raison. Mais en tout cas, je suis super contente d'avoir fait cet Ă©pisode. J'espĂšre qu'il vous a plu. C'est peut-ĂȘtre... un peu, comment dire, auto-centrĂ© comme Ă©pisode. Je trouve ça cool. En tout cas, moi, je suis contente de l'avoir fait. J'espĂšre que vous avez aimĂ© l'Ă©couter. N'hĂ©sitez pas, vous, Ă me partager si vous avez envie, peut-ĂȘtre des points aussi de... Qu'est-ce que vous auriez aimĂ© dire aujourd'hui au vous d'il y a dix ans ? Ăa peut ĂȘtre sympa aussi comme exercice. Vous n'ĂȘtes pas obligĂ©s de le partager, mais si vous avez envie de le faire de votre cĂŽtĂ©, allez-y. Ăa peut ĂȘtre cool. En tout cas, je vous remercie pour votre Ă©coute. Et je vous dis Ă trĂšs bientĂŽt. Passez une trĂšs belle journĂ©e et bisous. Merci d'avoir partagĂ© ce moment avec nous. Si cet Ă©pisode vous a plu, n'hĂ©sitez pas Ă en parler autour de vous et sur les rĂ©seaux sociaux. Et pour rappel, le podcast Ă nous deux, c'est un mardi sur deux.