Description
L'actualité de la RDC en direct et en continu.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
349 episodes
2 playlists
Season 1


Malgré le mécontentement sur le fonctionnement des institutions de la République, le soutien à la démocratie est encore relativement élevé en RDC, révèle un rapport. 77 % de congolais interrogés estiment que la démocratie est la meilleure forme de gouvernement. Il est au-dessus de la moyenne de 68 % concernant 34 autres pays africains entre 1999 et 2015. C’est une des conclusions du rapport de sondage intitulé « Congolais cherchent démocrates : entre soif de redevabilité et insatisfaction sociale ». Publié le 31 août, il a été réalisé par le Groupe d’étude sur le Congo (GEC) et Ebuteli, son partenaire de recherche en RDC, avec le Bureau d’études, de recherche et de consulting international (Berci). Le sondage a été réalisé du 25 février au 7 juin 2022 auprès de 5512 personnes âgées de 18 ans et plus. Il a concerné 493 sites d’enquêtes répartis dans les 26 provinces du pays. Au Congo, seuls quelque 9 % des personnes habitant les milieux urbains soutiennent qu’« un gouvernement non démocratique peut être préférable ». Suivez les explications de Trésor Kibangula, analyste politique à Ebuteli. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
1min | Published on September 3, 2022


Le déficit de confiance à l’égard de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) devient inquiétant à une année de l’organisation des élections. Seulement 39 % des Congolais sondés affirment avoir confiance en la centrale électorale pour organiser des élections de manière crédible, libre et transparente. C’est une des conclusions du rapport de sondage intitulé « Congolais cherchent démocrates : entre soif de redevabilité et insatisfaction sociale ». Publié le 31 août, il a été réalisé par le Groupe d’étude sur le Congo (GEC) et Ebuteli, son partenaire de recherche en RDC, avec le Bureau d’études, de recherche et de consulting international (Berci). Le sondage a été réalisé du 25 février au 7 juin 2022 auprès de 5512 personnes âgées de 18 ans et plus. Il a concerné 493 sites d’enquêtes répartis dans les 26 provinces du pays. « Personne ne peut mettre en cause l’expertise de Denis Kadima. Cependant, ce qui ressort de cette enquête, ce qu’il y a des soucis en amont, des problèmes dans la désignation des animateurs de la CENI. Le manque de consensus et le déficit de transparence même au sein des composantes ainsi que l’opacité dans les discussions au sein de la commission paritaire ont renforcé les suspicions », a dit à ACTUALITE.CD Trésor Kibangula, analyste politique à Ebuteli. Les chercheurs expliquent également qu’en 2016, lorsque le gouvernement était fortement contesté et le processus électoral compromis par des irrégularités, ce chiffre était plus élevé : 46,5 %. Aujourd’hui, Denis Kadima, est plus impopulaire avec plus de 42 % d’opinions défavorables que son prédécesseur Corneille Nangaa (38 %) en 2016. Comment la CENI peut améliorer les tirs? Suivez les explications de Trésor Kibangula, analyste politique à Ebuteli. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
5min | Published on September 3, 2022


C'est une véritable plongée dans l'histoire que les kinois ont pu réaliser ces derniers jours... L’exposition photo « sur les traces du passé », qui vient de se terminer à l’Académie des beaux-arts, à Kinshasa, a replongé le public kinois dans l'histoire de la photographie congolaise mais aussi dans la genèse de la capitale congolaise à la charnière de l'indépendance. Un travail de mémoire qui a mis en scène deux grands photographes congolais. Ces photos en noir et blanc que les kinois ont pu découvrir sont signées Jean Depara et Ambroise Ngaimoko. Elles ont été tirées dans les années 1950 à 1970. Dans ce podcast, nous vous proposons cet entretien avec Baudouin Bikoko. Il est photographe. Il enseigne l’histoire et l’actualité de la photographie, à l’Académie des beaux-arts. Il revient également sur le pillage des archives photographiques de la RDC peu avant l’indépendance. Suivez. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
12min | Published on September 3, 2022


Florimond Muteba, Président du Conseil d'administration de l'Observatoire de la dépense publique (ODEP), appelle Félix Tshisekedi a montré la voie dans la lutte pour la réduction du train de vie des institutions. « En 2007, avec Transparency International, la société civile a travaillé sur un rapport qu’on appelle système national d’intégrité. La question de la corruption était analysé en profondeur dans ce document. C’est jusqu'à aujourd'hui, c’est le document de référence. La principale conclusion de ce travail est celui: que le président de la République impulse la lutte contre la corruption », a t-il dans une interview accordée à ACTUALITE.CD Et d’ajouter: « C’est également lui qui doit impulser la réduction du train de vie des institutions. C’est à lui de donner des instructions claires au gouvernement ». Cette sortie médiatique intervient au lendemain de la dénonciation faite par Martin Fayulu concernant le salaire élevé des députés. « Ce pays est pauvre. Les gens souffrent. Comment les gens peuvent se taper à eux seuls 21 000 dollars par mois chacun. En plus, il y a ici des policiers qui atteignent à peine 80 USD, les militaires au front arrivent à peine à 100 USD par mois », a ajouté Florimond Muteba que vous pouvez écouter ici. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
1min | Published on August 31, 2022


Le débat sur les émoluments des députés des députés nationaux nationaux occupe de plus bel les discussions publiques depuis mardi 30 août à la suite d’un communiqué de Martin Fayulu dénonçant rapportant qu’un député national touche 21000 USD par mois depuis janvier. Sans contredire, l’ancien candidat à la présidence de la République en apportant des preuves, certains députés s’en sont pris au président de l’ECIDE. De son côté, Florimond Muteba, Président du Conseil d'administration de l'Observatoire de la dépense publique (ODEP), en appelle à l’intervention publique de plus hautes autorités. « Je lance un appel au Président de la République. Martin Fayulu est député. Il sait de quoi il parle. Si c’est faux que le bureau de l’Assemblée nationale fasse un communiqué qu’il présente des preuves que le cri d’alarme de Martin Fayulu n’a pas sa raison d’être. Pour l’instant, c’est silence radio. C’est comme l’adage qui dit: qui ne dit mot consent », dit -il dans une interview sur ACTUALITE.CD Il dit attendre l’intervention du chef de l’Etat. « Il faut d’abord la volonté politique du Président de la République. Le gouvernement élabore la loi de finances et l’envoie au Parlement. Qu’il prenne des mesures nécessaires pour réduire le train de vie des institutions (…). C’est scandaleux. Quand un professeur d’université touche dix fois moins alors que la conscience du citoyen se forge dans le système éducatif ». Contexte Les émoluments mensuels d’un député national se lèvent à 16 millions de francs congolais aujourd’hui, rapportent plusieurs sources contactées par ACTUALITE.CD dont des élus. A ce montant, il faut ajouter d’autres rubriques souvent appelées « les invisibles » qui font parfois grimper les chiffres jusqu’à 21 000 dollars. Est-ce que ces montants sont fluctuants, selon plusieurs leviers dont l’activité parlementaire régulière, les missions, l’appartenance aux commissions ou même à un regroupement politique. Écoutez les explications de Florimond Muteba ici. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
1min | Published on August 31, 2022


Florimond Muteba, Président du Conseil d'administration de l'Observatoire de la dépense publique (ODEP) se réjouit de la prestation de serment de nouveaux magistrats de la Cour des comptes ce 31 août à Kinshasa, en présence du président de la République. Cependant, il estime que cette entrée en fonction ne suffit pas. « Nous venons de loin. 13 ans au total, 10 ans sous Joseph Kabila et 3 ans sous Félix Tshisekedi pour arriver à l’application de la loi organique. C’est un pas en avant. C’est vrai, il y a encore des défis. Ces moyens donnés à l’IGF, c’est bien. Cependant, il faut donner si pas plus, au moins l’équivalent à la Cour des comptes ». La taille du pays et les enjeux imposent également un déploiement plus important: « Nous avons 26 provinces. Regarder la gabegie financière, le manque de transparence, les détournements, la corruption, c’est dans tout le pays. Il faut déconcentrer la Cour des comptes ». Florimond Muteba propose même un effectif pouvant atteindre 500 magistrats d’ici à la fin du mandat de Félix Tshisekedi. « Le président peut se donner comme objectif de faire en sorte qu’à la fin de son mandat qu’on arrive à avoir au moins 500 magistrats de la Cour des comptes. L’Afrique du Sud en a 2000, en Chine on parle en termes de million. C’est un travail énorme. La Cour a un rôle important comme institution supérieure de contrôle. Rien que Kinshasa a une population supérieure de loin à celle du Congo Brazzaville ». Écoutez les explications de Florimond Muteba ici. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
3min | Published on August 31, 2022


Les nouveaux magistrats de la Cour des comptes ont prêté serment ce mercredi 31 août en présence de Félix Tshisekedi. Ils viennent renforcer le dispositif de lutte contre la corruption, un domaine aujourd’hui caractérisé par l’activisme de l’Inspection générale de finances (IGF). « L’IGF, c’est le contrôle administratif. C’est-à-dire le contrôle que l’administration fait sur ses propres services, les entreprises publiques, etc. Cependant, le contrôle administratif dépend de l’autorité administrative. Aujourd’hui, l’IGF dépend du président de la République. Il ya quelques limites à cela », explique sur ACTUALITE.CD Florimond Muteba, Président du Conseil d'administration de l'Observatoire de la dépense publique (ODEP). L’autre avantage d’avoir un instrument comme la Cour des comptes, ce sont les limites fonctionnelles de l’IGF. « L’Inspecteur général Jules Alingete veut faire quelque chose pour que le contrôle permette d’améliorer la lutte contre la corruption, stopper les détournements, améliorer la qualité de la dépense. Cependant, il est limité par le fait que le contrôle est administratif et il dépend de la plus haute administration du pays qui peut dire: ne pas publier ceci ou cela. Il y a certaines choses que la société civile peut mieux faire. Par exemple, la dette publique commerciale ». Politiquement, l’IGF ne peut pas non plus se déployer efficacement sur certains dossiers. « Il est même en face de combats compliqués. Il peut même être déstabilisé par des politiciens. Ce combat peut être fait par la société civile et la Cour des comptes. Nous appuyons la sonnette d’alarme et l’IGF et la Cour des comptes peuvent aller plus loin », a-t-il ajouté. Alors que renforcée, la Cour des comptes peut aller beaucoup plus loin. « La véritable tutelle de la Cour des comptes, ce n’est même pas le parlement mais la loi. Maintenant, tout dépend du courage de l’animateur, si on est véritablement dans l’Etat de droit. Là où l’IGF ne peut pas aller très loin, la cour peut le faire. Ils peuvent travailler en collaboration ». Écoutez les explications de Florimond Muteba ici. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
3min | Published on August 31, 2022


RDC/Cour des comptes: après la prestation de serment de nouveaux magistrats, il faut maintenant plus de moyens à cet instrument de contrôle Florimond Muteba, Président du Conseil d'administration de l'Observatoire de la dépense publique (ODEP) se réjouit de la prestation de serment de nouveaux magistrats de la Cour des comptes ce 31 août à Kinshasa, en présence du président de la République. Cependant, il estime que cette entrée en fonction ne suffit pas. « Il faut plus de moyens. Il faut renforcer cette Cour pour qu’elle réponde aux standards internationaux. Par exemple, au Gabon, ce n’est pas n'importe qui qui est là-bas. Surtout, ils ont des moyens ». Il a foi aux nouveaux dirigeants de la Cour des comptes, mais estiment que la simple bonne volonté ne suffit pas non plus. « Le Premier procureur général actuel et le premier président. Ce sont des gens de valeur. Ils peuvent aider à aller de l’avant, ils peuvent avoir le courage de travailler sur les défis qui nous attendent (…). Ils ont des salaires alignés sur ceux des magistrats de la Cour de cassation, mais ce n’est pas ça. Il faut les moyens des déplacements, des moyens pour les audits ». Pour le contexte, la Cour des comptes est l’Institution Supérieure de Contrôle des finances publiques de la RDC. Elle a pour mission d’effectuer, de manière indépendante, un contrôle externe à posteriori des finances de l’Etat et de ses démembrements ainsi que des organismes, entreprises publiques et autres entités bénéficiant du concours financier de l’Etat. Écoutez les explications de Florimond Muteba ici. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
2min | Published on August 31, 2022


En arrivant au pouvoir, Félix Tshisekedi a placé la lutte contre la corruption au centre de sa politique dite de bonne gouvernance. Insistant sur l’instauration d’un véritable état de droit, le chef de l’Etat avait décidé de créer l’Agence de Prévention et de Lutte contre la Corruption (APLC). C’est un Service spécialisé au sein du Cabinet du Président de la République, et est placée sous son autorité. L’APLC se définit comme étant l’autorité nationale de référence en matière de lutte contre la corruption. Sa mission est « de définir et de mettre en œuvre tous les programmes permettant de détecter les agissements susceptibles d’être considérés comme relevant de la corruption ou d’une infraction y assimilée ; de mener toutes études et diligenter des enquêtes nécessaires ; de provoquer des poursuites pour faire sanctionner toutes personnes ou tous groupes de personnes, organisations, organismes, entreprises ou autres services impliqués dans les actes de corruption, de blanchiment des capitaux et de faits assimilés dans les conditions fixées par la réglementation en vigueur. L’Agence Coordonne également tous les services et organismes publics en charge de la lutte contre la corruption, le blanchiment des capitaux, la criminalité organisée et les infractions y assimilées. Cette structure émerge aux côtés de la Cour des comptes qui est l’Institution Supérieure de Contrôle des finances publiques de la RDC. La Cour a pour mission d’effectuer, de manière indépendante, un contrôle externe à posteriori des finances de l’Etat et de ses démembrements ainsi que des organismes, entreprises publiques et autres entités bénéficiant du concours financier de l’Etat. De son côté, Florimond Muteba, PCA de l’Observatoire de la Dépense Publique (ODP), estime qu’il faut plutôt renforcer la Cour des comptes dont les nouveaux magistrats ont prêté serment ce 31 août 2021. Et d’ajouter: « On vient de réhabiliter la Cour des comptes. L’APLC a-t-elle des cadres formés du niveau de ceux de la Cour des comptes? Non. Pour moi, les moyens donnés à l’APLC devraient aller à la Cour des comptes. Je ne dis pas qu’il ne faut pas un instrument pareil de lutte contre la corruption, mais il faut une structure d’appui à la démocratie et de lutte contre la corruption (…). Qu’on aille plus loin. Qu’on supprime l’APLC et que l’essentiel des moyens aillent à la Cour des comptes ». « L’IGF et la Cour des comptes peuvent faire un grand travail pour asseoir le contrôle public. C’est cela le plus important ». De son côté, l’APLC compte faire reculer la corruption d’au moins 60% à l’horizon 2026 avec sa stratégie nationale de lutte contre la corruption. Écoutez les explications de Florimond Muteba ici. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
2min | Published on August 31, 2022


Le graffiti trouve sa place en milieu urbain à Kinshasa depuis maintenant plus ou moins 5 ans, nous confie Chris Shungu, artiste pluridisciplinaire mais qui a régi dans sa casquette de graffeur. Discipline peu connue à ce jour à Kinshasa, elle se fraie son chemin tant ses faiseurs existent. Un festival y est consacré depuis un temps, 4 éditions déjà à ce jour. Chris Shungu fait partie des artistes qui ont participé à Kin graff 4, ce festival international de graffiti de Kinshasa. Dans ce podcast, il revient sur cet art de rue, utilisé à la base pour dénoncer et marquer un territoire. Mais qui est aussi utilisé actuellement pour apporter des messages qui vont avec la société. Parler à un maximum de gens à travers un mur même en son absence, c’est cela l’un des plaisirs que lui apporte le graffiti. Être associé à la campagne Kin Bopeto ou faire du graffiti sur les mûres de l’aéroport international de N’djili, il porte ce souci et ce rêve qu’il travaille dessus pour l’effectivité. « Mon plus grand rêve est d’avoir le mur de l’aéroport international de N’djili. C’est un mur qui peut être une biographie pour la RDC. On peut retracer l’histoire du pays là ». Vous pouvez suivre cet entretien ici. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
15min | Published on August 27, 2022
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Malgré le mécontentement sur le fonctionnement des institutions de la République, le soutien à la démocratie est encore relativement élevé en RDC, révèle un rapport. 77 % de congolais interrogés estiment que la démocratie est la meilleure forme de gouvernement. Il est au-dessus de la moyenne de 68 % concernant 34 autres pays africains entre 1999 et 2015. C’est une des conclusions du rapport de sondage intitulé « Congolais cherchent démocrates : entre soif de redevabilité et insatisfaction sociale ». Publié le 31 août, il a été réalisé par le Groupe d’étude sur le Congo (GEC) et Ebuteli, son partenaire de recherche en RDC, avec le Bureau d’études, de recherche et de consulting international (Berci). Le sondage a été réalisé du 25 février au 7 juin 2022 auprès de 5512 personnes âgées de 18 ans et plus. Il a concerné 493 sites d’enquêtes répartis dans les 26 provinces du pays. Au Congo, seuls quelque 9 % des personnes habitant les milieux urbains soutiennent qu’« un gouvernement non démocratique peut être préférable ». Suivez les explications de Trésor Kibangula, analyste politique à Ebuteli. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
1min | Published on September 3, 2022


Le déficit de confiance à l’égard de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) devient inquiétant à une année de l’organisation des élections. Seulement 39 % des Congolais sondés affirment avoir confiance en la centrale électorale pour organiser des élections de manière crédible, libre et transparente. C’est une des conclusions du rapport de sondage intitulé « Congolais cherchent démocrates : entre soif de redevabilité et insatisfaction sociale ». Publié le 31 août, il a été réalisé par le Groupe d’étude sur le Congo (GEC) et Ebuteli, son partenaire de recherche en RDC, avec le Bureau d’études, de recherche et de consulting international (Berci). Le sondage a été réalisé du 25 février au 7 juin 2022 auprès de 5512 personnes âgées de 18 ans et plus. Il a concerné 493 sites d’enquêtes répartis dans les 26 provinces du pays. « Personne ne peut mettre en cause l’expertise de Denis Kadima. Cependant, ce qui ressort de cette enquête, ce qu’il y a des soucis en amont, des problèmes dans la désignation des animateurs de la CENI. Le manque de consensus et le déficit de transparence même au sein des composantes ainsi que l’opacité dans les discussions au sein de la commission paritaire ont renforcé les suspicions », a dit à ACTUALITE.CD Trésor Kibangula, analyste politique à Ebuteli. Les chercheurs expliquent également qu’en 2016, lorsque le gouvernement était fortement contesté et le processus électoral compromis par des irrégularités, ce chiffre était plus élevé : 46,5 %. Aujourd’hui, Denis Kadima, est plus impopulaire avec plus de 42 % d’opinions défavorables que son prédécesseur Corneille Nangaa (38 %) en 2016. Comment la CENI peut améliorer les tirs? Suivez les explications de Trésor Kibangula, analyste politique à Ebuteli. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
5min | Published on September 3, 2022


C'est une véritable plongée dans l'histoire que les kinois ont pu réaliser ces derniers jours... L’exposition photo « sur les traces du passé », qui vient de se terminer à l’Académie des beaux-arts, à Kinshasa, a replongé le public kinois dans l'histoire de la photographie congolaise mais aussi dans la genèse de la capitale congolaise à la charnière de l'indépendance. Un travail de mémoire qui a mis en scène deux grands photographes congolais. Ces photos en noir et blanc que les kinois ont pu découvrir sont signées Jean Depara et Ambroise Ngaimoko. Elles ont été tirées dans les années 1950 à 1970. Dans ce podcast, nous vous proposons cet entretien avec Baudouin Bikoko. Il est photographe. Il enseigne l’histoire et l’actualité de la photographie, à l’Académie des beaux-arts. Il revient également sur le pillage des archives photographiques de la RDC peu avant l’indépendance. Suivez. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
12min | Published on September 3, 2022


Florimond Muteba, Président du Conseil d'administration de l'Observatoire de la dépense publique (ODEP), appelle Félix Tshisekedi a montré la voie dans la lutte pour la réduction du train de vie des institutions. « En 2007, avec Transparency International, la société civile a travaillé sur un rapport qu’on appelle système national d’intégrité. La question de la corruption était analysé en profondeur dans ce document. C’est jusqu'à aujourd'hui, c’est le document de référence. La principale conclusion de ce travail est celui: que le président de la République impulse la lutte contre la corruption », a t-il dans une interview accordée à ACTUALITE.CD Et d’ajouter: « C’est également lui qui doit impulser la réduction du train de vie des institutions. C’est à lui de donner des instructions claires au gouvernement ». Cette sortie médiatique intervient au lendemain de la dénonciation faite par Martin Fayulu concernant le salaire élevé des députés. « Ce pays est pauvre. Les gens souffrent. Comment les gens peuvent se taper à eux seuls 21 000 dollars par mois chacun. En plus, il y a ici des policiers qui atteignent à peine 80 USD, les militaires au front arrivent à peine à 100 USD par mois », a ajouté Florimond Muteba que vous pouvez écouter ici. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
1min | Published on August 31, 2022


Le débat sur les émoluments des députés des députés nationaux nationaux occupe de plus bel les discussions publiques depuis mardi 30 août à la suite d’un communiqué de Martin Fayulu dénonçant rapportant qu’un député national touche 21000 USD par mois depuis janvier. Sans contredire, l’ancien candidat à la présidence de la République en apportant des preuves, certains députés s’en sont pris au président de l’ECIDE. De son côté, Florimond Muteba, Président du Conseil d'administration de l'Observatoire de la dépense publique (ODEP), en appelle à l’intervention publique de plus hautes autorités. « Je lance un appel au Président de la République. Martin Fayulu est député. Il sait de quoi il parle. Si c’est faux que le bureau de l’Assemblée nationale fasse un communiqué qu’il présente des preuves que le cri d’alarme de Martin Fayulu n’a pas sa raison d’être. Pour l’instant, c’est silence radio. C’est comme l’adage qui dit: qui ne dit mot consent », dit -il dans une interview sur ACTUALITE.CD Il dit attendre l’intervention du chef de l’Etat. « Il faut d’abord la volonté politique du Président de la République. Le gouvernement élabore la loi de finances et l’envoie au Parlement. Qu’il prenne des mesures nécessaires pour réduire le train de vie des institutions (…). C’est scandaleux. Quand un professeur d’université touche dix fois moins alors que la conscience du citoyen se forge dans le système éducatif ». Contexte Les émoluments mensuels d’un député national se lèvent à 16 millions de francs congolais aujourd’hui, rapportent plusieurs sources contactées par ACTUALITE.CD dont des élus. A ce montant, il faut ajouter d’autres rubriques souvent appelées « les invisibles » qui font parfois grimper les chiffres jusqu’à 21 000 dollars. Est-ce que ces montants sont fluctuants, selon plusieurs leviers dont l’activité parlementaire régulière, les missions, l’appartenance aux commissions ou même à un regroupement politique. Écoutez les explications de Florimond Muteba ici. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
1min | Published on August 31, 2022


Florimond Muteba, Président du Conseil d'administration de l'Observatoire de la dépense publique (ODEP) se réjouit de la prestation de serment de nouveaux magistrats de la Cour des comptes ce 31 août à Kinshasa, en présence du président de la République. Cependant, il estime que cette entrée en fonction ne suffit pas. « Nous venons de loin. 13 ans au total, 10 ans sous Joseph Kabila et 3 ans sous Félix Tshisekedi pour arriver à l’application de la loi organique. C’est un pas en avant. C’est vrai, il y a encore des défis. Ces moyens donnés à l’IGF, c’est bien. Cependant, il faut donner si pas plus, au moins l’équivalent à la Cour des comptes ». La taille du pays et les enjeux imposent également un déploiement plus important: « Nous avons 26 provinces. Regarder la gabegie financière, le manque de transparence, les détournements, la corruption, c’est dans tout le pays. Il faut déconcentrer la Cour des comptes ». Florimond Muteba propose même un effectif pouvant atteindre 500 magistrats d’ici à la fin du mandat de Félix Tshisekedi. « Le président peut se donner comme objectif de faire en sorte qu’à la fin de son mandat qu’on arrive à avoir au moins 500 magistrats de la Cour des comptes. L’Afrique du Sud en a 2000, en Chine on parle en termes de million. C’est un travail énorme. La Cour a un rôle important comme institution supérieure de contrôle. Rien que Kinshasa a une population supérieure de loin à celle du Congo Brazzaville ». Écoutez les explications de Florimond Muteba ici. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
3min | Published on August 31, 2022


Les nouveaux magistrats de la Cour des comptes ont prêté serment ce mercredi 31 août en présence de Félix Tshisekedi. Ils viennent renforcer le dispositif de lutte contre la corruption, un domaine aujourd’hui caractérisé par l’activisme de l’Inspection générale de finances (IGF). « L’IGF, c’est le contrôle administratif. C’est-à-dire le contrôle que l’administration fait sur ses propres services, les entreprises publiques, etc. Cependant, le contrôle administratif dépend de l’autorité administrative. Aujourd’hui, l’IGF dépend du président de la République. Il ya quelques limites à cela », explique sur ACTUALITE.CD Florimond Muteba, Président du Conseil d'administration de l'Observatoire de la dépense publique (ODEP). L’autre avantage d’avoir un instrument comme la Cour des comptes, ce sont les limites fonctionnelles de l’IGF. « L’Inspecteur général Jules Alingete veut faire quelque chose pour que le contrôle permette d’améliorer la lutte contre la corruption, stopper les détournements, améliorer la qualité de la dépense. Cependant, il est limité par le fait que le contrôle est administratif et il dépend de la plus haute administration du pays qui peut dire: ne pas publier ceci ou cela. Il y a certaines choses que la société civile peut mieux faire. Par exemple, la dette publique commerciale ». Politiquement, l’IGF ne peut pas non plus se déployer efficacement sur certains dossiers. « Il est même en face de combats compliqués. Il peut même être déstabilisé par des politiciens. Ce combat peut être fait par la société civile et la Cour des comptes. Nous appuyons la sonnette d’alarme et l’IGF et la Cour des comptes peuvent aller plus loin », a-t-il ajouté. Alors que renforcée, la Cour des comptes peut aller beaucoup plus loin. « La véritable tutelle de la Cour des comptes, ce n’est même pas le parlement mais la loi. Maintenant, tout dépend du courage de l’animateur, si on est véritablement dans l’Etat de droit. Là où l’IGF ne peut pas aller très loin, la cour peut le faire. Ils peuvent travailler en collaboration ». Écoutez les explications de Florimond Muteba ici. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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RDC/Cour des comptes: après la prestation de serment de nouveaux magistrats, il faut maintenant plus de moyens à cet instrument de contrôle Florimond Muteba, Président du Conseil d'administration de l'Observatoire de la dépense publique (ODEP) se réjouit de la prestation de serment de nouveaux magistrats de la Cour des comptes ce 31 août à Kinshasa, en présence du président de la République. Cependant, il estime que cette entrée en fonction ne suffit pas. « Il faut plus de moyens. Il faut renforcer cette Cour pour qu’elle réponde aux standards internationaux. Par exemple, au Gabon, ce n’est pas n'importe qui qui est là-bas. Surtout, ils ont des moyens ». Il a foi aux nouveaux dirigeants de la Cour des comptes, mais estiment que la simple bonne volonté ne suffit pas non plus. « Le Premier procureur général actuel et le premier président. Ce sont des gens de valeur. Ils peuvent aider à aller de l’avant, ils peuvent avoir le courage de travailler sur les défis qui nous attendent (…). Ils ont des salaires alignés sur ceux des magistrats de la Cour de cassation, mais ce n’est pas ça. Il faut les moyens des déplacements, des moyens pour les audits ». Pour le contexte, la Cour des comptes est l’Institution Supérieure de Contrôle des finances publiques de la RDC. Elle a pour mission d’effectuer, de manière indépendante, un contrôle externe à posteriori des finances de l’Etat et de ses démembrements ainsi que des organismes, entreprises publiques et autres entités bénéficiant du concours financier de l’Etat. Écoutez les explications de Florimond Muteba ici. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
2min | Published on August 31, 2022


En arrivant au pouvoir, Félix Tshisekedi a placé la lutte contre la corruption au centre de sa politique dite de bonne gouvernance. Insistant sur l’instauration d’un véritable état de droit, le chef de l’Etat avait décidé de créer l’Agence de Prévention et de Lutte contre la Corruption (APLC). C’est un Service spécialisé au sein du Cabinet du Président de la République, et est placée sous son autorité. L’APLC se définit comme étant l’autorité nationale de référence en matière de lutte contre la corruption. Sa mission est « de définir et de mettre en œuvre tous les programmes permettant de détecter les agissements susceptibles d’être considérés comme relevant de la corruption ou d’une infraction y assimilée ; de mener toutes études et diligenter des enquêtes nécessaires ; de provoquer des poursuites pour faire sanctionner toutes personnes ou tous groupes de personnes, organisations, organismes, entreprises ou autres services impliqués dans les actes de corruption, de blanchiment des capitaux et de faits assimilés dans les conditions fixées par la réglementation en vigueur. L’Agence Coordonne également tous les services et organismes publics en charge de la lutte contre la corruption, le blanchiment des capitaux, la criminalité organisée et les infractions y assimilées. Cette structure émerge aux côtés de la Cour des comptes qui est l’Institution Supérieure de Contrôle des finances publiques de la RDC. La Cour a pour mission d’effectuer, de manière indépendante, un contrôle externe à posteriori des finances de l’Etat et de ses démembrements ainsi que des organismes, entreprises publiques et autres entités bénéficiant du concours financier de l’Etat. De son côté, Florimond Muteba, PCA de l’Observatoire de la Dépense Publique (ODP), estime qu’il faut plutôt renforcer la Cour des comptes dont les nouveaux magistrats ont prêté serment ce 31 août 2021. Et d’ajouter: « On vient de réhabiliter la Cour des comptes. L’APLC a-t-elle des cadres formés du niveau de ceux de la Cour des comptes? Non. Pour moi, les moyens donnés à l’APLC devraient aller à la Cour des comptes. Je ne dis pas qu’il ne faut pas un instrument pareil de lutte contre la corruption, mais il faut une structure d’appui à la démocratie et de lutte contre la corruption (…). Qu’on aille plus loin. Qu’on supprime l’APLC et que l’essentiel des moyens aillent à la Cour des comptes ». « L’IGF et la Cour des comptes peuvent faire un grand travail pour asseoir le contrôle public. C’est cela le plus important ». De son côté, l’APLC compte faire reculer la corruption d’au moins 60% à l’horizon 2026 avec sa stratégie nationale de lutte contre la corruption. Écoutez les explications de Florimond Muteba ici. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
2min | Published on August 31, 2022


Le graffiti trouve sa place en milieu urbain à Kinshasa depuis maintenant plus ou moins 5 ans, nous confie Chris Shungu, artiste pluridisciplinaire mais qui a régi dans sa casquette de graffeur. Discipline peu connue à ce jour à Kinshasa, elle se fraie son chemin tant ses faiseurs existent. Un festival y est consacré depuis un temps, 4 éditions déjà à ce jour. Chris Shungu fait partie des artistes qui ont participé à Kin graff 4, ce festival international de graffiti de Kinshasa. Dans ce podcast, il revient sur cet art de rue, utilisé à la base pour dénoncer et marquer un territoire. Mais qui est aussi utilisé actuellement pour apporter des messages qui vont avec la société. Parler à un maximum de gens à travers un mur même en son absence, c’est cela l’un des plaisirs que lui apporte le graffiti. Être associé à la campagne Kin Bopeto ou faire du graffiti sur les mûres de l’aéroport international de N’djili, il porte ce souci et ce rêve qu’il travaille dessus pour l’effectivité. « Mon plus grand rêve est d’avoir le mur de l’aéroport international de N’djili. C’est un mur qui peut être une biographie pour la RDC. On peut retracer l’histoire du pays là ». Vous pouvez suivre cet entretien ici. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
15min | Published on August 27, 2022