- Speaker #0
Merci.
- Speaker #1
Ce podcast a pour objectif de présenter la centaine d'entreprises que compose ce club. Nous parlons de leur histoire, leur activité et leur business, leur actualité et leur projection, en gardant un axe fondamental, l'humain. Car comme l'a si bien dit Antoine de Saint-Exupéry, la grandeur d'un métier est avant tout d'unir les hommes. Il n'est qu'un luxe véritable et c'est celui des relations humaines. Et j'ai le grand plaisir de recevoir aujourd'hui pour un nouvel épisode de Quartier d'Affaires Patrick Pourbet qui est directeur général français Monaco de MSC Croisière. Bonjour Patrick. Bonjour Geoffroy. Magnifique entreprise MSC Croisière.
- Speaker #0
Absolument et alors quand tu dis MSC Croisière je rajouterai également notre nouveau bébé Explorer Journeys aussi puisque nous venons de lancer l'été dernier une deuxième compagnie de croisière.
- Speaker #1
Une deuxième compagnie de croisière en plus d'MSC Croisière, alors qui appartient à MSC Croisière ou qui est à côté ?
- Speaker #0
Non, complètement. Alors c'est une succursale différente, mais ça appartient à la même famille puisque c'est une des particularités d'MSC Croisière, c'est que nous sommes une entreprise européenne, mais familiale, toujours familiale, malgré la taille de l'entreprise.
- Speaker #1
Combien de salariés ?
- Speaker #0
Alors aujourd'hui, je suis une petite colle parce qu'en fait, il n'y a pas que la croisière. Il y a la grosse partie qui sont évidemment les portes-containers. C'est comme le numéro un mondial avec plus de 750 bateaux dans le monde.
- Speaker #1
On ne le sait pas.
- Speaker #0
Et donc le groupe MSC, ce groupe familial, c'est certainement maintenant plus de 50 000 salariés.
- Speaker #1
Et en France ?
- Speaker #0
Et en France, il reste petit parce que pour la partie croisière, on est divisé. Moi, je ne m'occupe que de la partie croisière. Et là, on est 120. Et puis, il y a la partie cargo avec évidemment une entité très importante au Havre. Il faut savoir qu'au Havre, on est très très implanté et donc on est très présent également en France.
- Speaker #1
Alors ce nouveau bébé, il fait quoi par rapport à MSC Croisière ?
- Speaker #0
Alors le MSC Croisière, c'est une jeune compagnie de croisière qui s'est développée il y a maintenant un peu plus de 20 ans. Donc c'était une belle aventure, mais une aventure récente, une jeune compagnie en fait, puisque la croisière en fait, elle s'est révolutionnée avec le marché américain dans les années 80 et toutes les compagnies aujourd'hui sont aux mains de groupes américains. Donc quand il y a un peu plus de 20 ans, MSC s'est créé, mais c'est croisière, c'était quand même un peu l'outsider européen de surcroît, le seul, puisque tous les autres étaient américains. Donc il y avait ce côté un petit peu particulier de cette émergence d'une nouvelle compagnie de croisière européenne. Et puis finalement, l'ambition de notre armateur était très importante et l'objectif était de se développer rapidement, en réinventant un peu la croisière moderne, mais en l'interprétant, j'ai envie de dire, avec une connotation beaucoup plus européenne que ce que les Américains avaient réalisé jusqu'à présent. Et c'est ce qui fait la particularité et le succès d'MSC, alors non seulement en France, en Europe, mais également dans le monde, parce que finalement, voyager à l'européenne avec la gastronomie, avec le temps à bord, le temps, les escales, c'est un rythme de croisière qui plaît finalement à beaucoup de monde dans le monde. Et donc, c'est ce qui fait notre développement. Et aujourd'hui, MSC Croisière, c'est 22 navires et nous sommes le troisième acteur mondial. Et cela avec des bateaux. grand, de plus en plus grand, on peut revenir sur ce sujet, parce que parfois ça interpelle les Français, pourquoi de si grands bateaux ? Et avec l'invention sur ces nouveaux bateaux, sur ces grands paquebots, d'un concept qui est unique et que nous avons appelé le Yacht Club, c'est-à-dire sur les 15 derniers bateaux d'autre flotte, à l'avant du navire, on a une zone qui s'appelle le Yacht Club, qui est une zone magnifique, un peu plus haut de gamme, j'ai envie de dire. Et fort de ces succès successifs, Il fallait qu'on intervienne sur un marché sur lequel on n'était pas du tout, c'est-à-dire le marché du tout grand luxe. Et donc d'où l'émergence de Explorat Journey, cette fois-ci on a carrément pris une autre marque, une autre définition. Et là nous sommes sur des paquebots de 900 passagers, donc ce ne sont quand même pas des tout petits paquebots. Mais ce sont des paquebots qui peuvent accueillir 900 passagers dans un confort extraordinaire. Ce ne sont que des suites à bord, c'est vraiment le sommet en matière de savoir-faire. Alors je reprendrai peut-être un article du Figaro qui découvrait le navire et qui dit Ben oui, quand je vois ce que vous avez fait, j'ai compris le concept, c'est un palace flottant. C'est comme la catégorie palace qui est bien connue en France et cette catégorie palace, nous l'exprimons en mer.
- Speaker #1
C'était un besoin par rapport à une concurrence, c'est quelque chose de nouveau. C'est quoi ce positionnement Patrick ? Alors,
- Speaker #0
ce n'est pas par rapport à la concurrence. C'était vraiment pour créer un concept qui n'existe pas vraiment, qui est finalement très européen, parce que les palaces, c'est quand même très européen comme concept, et très français, puisque c'est la France qui a le seul marché sur lequel existe cette classification de palaces. Il y en a une quinzaine, une douzaine à Paris. Donc, c'est au-dessus du cinq étoiles. C'est vraiment le summum de l'hôtellerie. Et donc, nous, en développant Explore Adjournée, il y avait cette volonté d'exprimer de nouveau ce savoir-faire européen, mais en mer. Donc, c'est un... paquebot de tout grand luxe avec 450 suites, que des suites la plus grande suite elle fait 250 mètres carrés mais avec toutes les qualités d'un palace c'est-à-dire c'est ce qui explique la taille du bateau aussi un peu plus grand, ce qui permet d'avoir 6 restaurants différents un centre de thérapeutique à bord tous les services qu'on retrouve dans un palace à terre Alors Patrick,
- Speaker #1
tu t'es un petit peu trahi parce que tu as dit 120 Donc ça veut dire que tu es belge ?
- Speaker #0
Oui, je ne peux pas le cacher, je ne le dis pas d'ailleurs. Mais j'ai quand même une grand-mère française, bisontine.
- Speaker #1
Ah bah voilà.
- Speaker #0
Je suis un quart français.
- Speaker #1
Tu es chez nous, chez toi. Ton parcours, quand même profondément intrinsèquement lié à cet univers-là, avant d'arriver chez MSC, tu es aussi vice-président des entreprises du voyage, tu es membre du board de l'association professionnelle de solidarité du tourisme. C'est quoi, c'est une passion ?
- Speaker #0
Oui, le voyage est une passion, très clairement. Si tu parles à n'importe quel acteur du tourisme, il va te dire qu'évidemment, nos métiers, c'est la passion. Et c'est vrai que je reconnais que c'est très gratifiant quand on voit et que je constate des passagers qui descendent en fin de croisière et qui pleurent parce qu'ils doivent descendre du paquebot. C'est magique, ça donne une force incroyable quand on doit faire ce métier. Et donc c'est vrai qu'on apporte du bonheur et aujourd'hui, quels sont les métiers qui apportent du bonheur ? Il y en a bien évidemment. On en a besoin. Mais on en a besoin. Et donc d'être un de ces acteurs qui apporte du bonheur aux gens, ça nous apporte une motivation incroyable en tout cas, clairement.
- Speaker #1
Patrick, on va faire une petite interview, une interview thé ou café ? Alors, une alternative, tu réponds du tac au tac. Tu es prêt ?
- Speaker #0
Je suis prêt.
- Speaker #1
On y va. Chien ou chat ? Chat. Ville ou campagne ?
- Speaker #0
Campagne.
- Speaker #1
Avion ou bateau ? Bateau. C'était facile ça. Préparer ou improviser ?
- Speaker #0
Improviser.
- Speaker #1
Alors ça, c'est la marque du talent. Lundi ou vendredi ?
- Speaker #0
Vendredi.
- Speaker #1
Instagram, LinkedIn ou Facebook ?
- Speaker #0
LinkedIn.
- Speaker #1
Ciné ou Netflix ?
- Speaker #0
ciné quand même.
- Speaker #1
Produits de saison ou tomates toute l'année ?
- Speaker #0
Non, produits de saison.
- Speaker #1
La gastronomie est importante sur les bateaux dans l'offre MSC Croisière ?
- Speaker #0
La gastronomie, mais j'ai aussi envie de relever de par la question l'aspect environnemental. C'est vrai qu'aujourd'hui, c'est capital de reprendre des bonnes habitudes. J'ai envie de dire qu'on a un peu perdu avec le temps. Et donc, en effet, de prendre les fruits au bon moment, c'est aussi un enjeu environnemental, bien évidemment. Et sur nos bateaux, c'est aussi une question qu'on nous pose souvent. Donc, je ne détourne pas, même si tu ne m'as pas encore posé la question.
- Speaker #1
Non, mais je me sens... Tu ne l'avais pas abordé. Je te l'aurais posé, c'est un vrai sujet. Alors, on en a déjà parlé ensemble. Il y a des choses qu'on ne sait malheureusement pas, parce que les médias sont quand même monodiscours sur beaucoup de choses. Quels sont les enjeux, justement, sur cette démarche environnementale par rapport à l'univers des paquebots ?
- Speaker #0
Alors, je vais essayer d'être bref, parce que c'est une longue matière, ça mériterait une heure de discussion. Mais en gros, ce qui est important de comprendre, ce sont les efforts qui sont faits en matière de transition environnementale. Bien évidemment qu'on a un impact sur l'environnement. On en est conscient, et depuis le début, nous on est une jeune compagnie, donc dès le début de la compagnie, on en est conscient. Notre armateur est un marin, donc ce sont ses origines. Donc il a fait l'école navale, donc il a beaucoup navigué. Aujourd'hui, il est présent sur toutes les mers avec le fret, mais également avec la croisière. Donc bien évidemment pour lui, ce respect de la mer, ça fait partie de son ADN quelque part. Donc quand il a investi en paqueboue de croisière... Je fais d'ailleurs une petite parenthèse très sympathique, parce que la plupart de nos 22 paquebots, 18 de nos paquebots, ont été construits à Saint-Nazaire, en France, au chantier de l'Atlantique. À ce titre d'ailleurs, nous sommes le premier client à l'export de la France, du pays. C'est quand même incroyable. On le sait peu finalement. Non, c'est vrai. Et donc c'est vrai qu'avec les chantiers de l'Atlantique, comme on a commencé il y a 20 ans, dès le début, on a une relation d'amitié et de partenariat qui est très forte. Et donc on les interpelle beaucoup pour que leurs services de recherche et développement nous trouvent des solutions. Et ils nous trouvent des solutions. Par exemple, sur un des derniers paquebots, l'avant-dernier, le World Europa, c'est un paquebot qui fonctionne d'abord au GNL. Ça, c'était le premier paquebot sorti de France, des chantiers de l'Atlantique au GNL. Ça déjà, c'est 25% de CO2 en moins. Mais ce n'est pas l'aboutissement, il faut continuer, il y a beaucoup d'autres efforts à réaliser. Sur ce paquebot-là, par exemple, nous y avons adjoint une pile à combustible, en plus du GNL. Une pile à combustible qui ne fonctionne pas à l'hydrogène, mais au GNL, et qui permet de produire 150 kW d'électricité. C'est tout petit par rapport aux besoins. du bateau, mais c'était un test, on l'a pris. Donc on investit, dès qu'on nous propose des solutions, on investit pour changer la donne. En ce qui concerne la croisière, pour revenir à ta question qui est essentielle, je voudrais quand même être très clair là-dessus, il y a une feuille de route qui a été tracée par l'association de tous les croisiéristes dans le monde qui est la CLIA, et cette association s'est fixée, tous ensemble, une objective d'arriver à zéro émission nette d'ici 2050. C'est le cas de beaucoup de grandes entreprises, c'est l'horizon 2050.
- Speaker #1
C'est très ambitieux.
- Speaker #0
C'est très ambitieux avec un objectif intermédiaire d'ici 2030 de réduire déjà de 40%. Eh bien, pour MSC, on est sur cette route de la transition. On est évidemment une jeune compagnie avec des bateaux récents, donc bien évidemment qu'on a peut-être un avantage par rapport à d'autres groupes, d'autres compagnies. On construit, on investit. À fin 2023, nous sommes arrivés à moins 33,6% déjà de réduction. L'année de référence est en 2008. Donc, on voit que réellement, ça avance. Ça avance et même plus vite qu'on imagine. Là, par exemple, avec Explorat Journeys, nouvelle compagnie. On a commandé, c'est ferme, c'est une commande ferme, on a commandé deux navires qui sortiront en 2027 et 2028, qui seront hybrides, en part GNL, mais également avec de l'hydrogène, cette fois une pile à combustible à l'hydrogène qui permet de produire 6 MW d'électricité. Ça ne vous dit rien, c'est technique, mais je vais vous l'exprimer autrement. Quand le bateau est à l'arrêt, puisque tout fonctionne à l'électricité à bord du bateau, il a besoin... pour un explorat de 6 mégawatts d'électricité pour fonctionner. Ce qui veut dire que ce bateau-là, pas la propulsion, parce que la propulsion, ça demande encore beaucoup d'énergie, mais quand il est à l'arrêt, n'importe où dans le monde, il n'a même pas besoin de se brancher, puisque c'est maintenant la mode, c'est qu'on se branche à une prise électrique dans les ports. Là, il n'a même pas besoin de se brancher, il sera zéro émission dès qu'il est à l'arrêt. Et c'est commandé, donc c'est réel, ce ne sont pas des projets. Donc voilà, ça avance très vite en tout cas, et donc c'est vrai qu'on se sent très responsable par rapport à cet impact sur l'environnement. Juste pour le relativiser un petit peu, parce que c'est important aussi, c'est que dans le monde, le nombre de paquebots, de bateaux, de tout genre à vocation commerciale, il y en a à peu près 70 000 des paquebots de croisière, toutes compagnies confondues, petits et grands, il y en a 300. Donc relativisons un petit peu malgré tout, même si ce n'est pas un argument bien évidemment. Mais ce qui est important c'est d'être sur cette route de la transition. Nous y sommes et nous avons bon espoir d'y arriver avant la date de 2050.
- Speaker #1
Oui c'est relativiser mais avec conscience, chose qui est le cas, et avec une démarche réelle pour aller vers la solution. Combien de temps entre le moment où on commence à construire un paquebot et sa mise en mer, c'est combien de temps ?
- Speaker #0
La construction même, c'est deux ans. C'est incroyable ce que nous font les chantiers de l'Atlantique. Nouvelle technologie, tout est en tôle évidemment, mais tout est coupé en laser maintenant. Donc c'est une précision, d'une rapidité, deux ans pour construire un bateau qui va faire plus de 300 mètres de long, 65 mètres de haut. C'est impressionnant. C'est incroyable. Un savoir-faire français.
- Speaker #1
Incroyable, c'est magnifique Les enjeux Patrick à 3-5 ans sur MSC c'est quoi ?
- Speaker #0
C'est la continuation de notre développement parce que l'ambition de notre armateur est incroyable sur la partie cargo comme je le disais nous sommes numéro 1 mondial maintenant on connait le classement 1, 2, 3 c'est amusant parce qu'il est européen d'ailleurs en cargo numéro 1 c'est MSC, numéro 2 c'est Merckx le danois, numéro 3 on le connait beaucoup mieux en France c'est MACGM Oui Rodolphe Saadé. Et donc, voilà. Et donc, c'est vrai que cette place du numéro 1, c'est un premier cap. En matière de croisière, là, nous sommes troisième mondial. Mais très clairement, aujourd'hui, quand on voit l'engouement pour ce produit à l'européenne que nous développons, avec des bateaux ultra récents et respectueux de plus en plus de l'environnement, ça a beaucoup de succès dans le monde entier. Maintenant, c'est aux États-Unis, pour le moment, qu'on est en train de grandir le plus.
- Speaker #1
MSC Croisière si on veut on est une entreprise il y a des offres entreprise spécifiques pour je sais pas des incentives qui se font dans les entreprises pour ses collaborateurs ou autres comment ça se passe il y a des offres précises c'est pas pour tant B2C non c'est aussi B2B
- Speaker #0
On est B2C, B2B. Alors nous, ce qu'on appelle B2B, c'est quand on est redistribué par les agences de voyage et on travaille énormément avec les agences de voyage en distribution. 80% de nos ventes se font avec toutes les agences de France, plus de 3500 points de vente. Donc, c'est un support merveilleux. Et à côté de ça, c'est vrai qu'avec, pour le monde de l'entreprise, il y a différents aspects. Il y a d'abord ce qu'on appelle le MICE, le Meeting Incentive Convention et Séminaire. Ça, ce sont les voyages d'entreprise pour leurs besoins. J'ai envie de dire là aussi, le produit croisière est très méconnu parce que les entreprises, par exemple aux Etats-Unis, 20% de tout le business croisière, c'est du maïs, c'est du voyage d'entreprise. La présentation d'un nouveau produit, un séminaire même, un séminaire de direction à 50 personnes.
- Speaker #1
Ça paraît être une évidence pourtant.
- Speaker #0
Et ce n'est pas dans la culture et dans les réflexions des entreprises aujourd'hui. Donc il y a un gros travail à faire. On a un département qui ne gère que ça chez nous. On a quand même pas mal de demandes, mais c'est encore vraiment embryonnaire, ça doit se développer. Et puis, nous avons également un service qu'on a appelé le service collectivité, qui sert tous les comités d'entreprise de France, et qui également est prêt à nouer des partenariats avec toutes les entreprises de France pour accorder des facilités, des prix réduits aux salariés des entreprises. Et ça, cela fonctionne énormément également, et ça continue de se développer.
- Speaker #1
Merci Patrick. Patrick Pourbet, directeur général France Monaco de MMSC Croisière, était avec nous pour cet épisode de podcast. Merci beaucoup de sa présence Patrick.
- Speaker #0
Avec grand plaisir.
- Speaker #1
Nous espérons que cet épisode vous a plu. Retrouvez-nous sur votre plateforme de streaming préférée. Si vous avez aimé ce podcast, notez-le. 5 étoiles, c'est mieux. Et partagez-le. Si vous êtes une entreprise montrougienne ou des Hauts-de-Seine-Sud, visitez le site internet de l'AEM, www.entreprise-montrouge.net, ainsi que ses réseaux sociaux. A très vite pour le prochain épisode du podcast de l'AEM.
