undefined cover
undefined cover
#7 - Laplace to be - l’espace de co-working à taille humaine cover
#7 - Laplace to be - l’espace de co-working à taille humaine cover
Quartier d'affaires - le podcast dédié au monde de l'entreprise

#7 - Laplace to be - l’espace de co-working à taille humaine

#7 - Laplace to be - l’espace de co-working à taille humaine

10min |14/07/2023
Play
undefined cover
undefined cover
#7 - Laplace to be - l’espace de co-working à taille humaine cover
#7 - Laplace to be - l’espace de co-working à taille humaine cover
Quartier d'affaires - le podcast dédié au monde de l'entreprise

#7 - Laplace to be - l’espace de co-working à taille humaine

#7 - Laplace to be - l’espace de co-working à taille humaine

10min |14/07/2023
Play

Description

Avouons-le, Valentine Tezier est une entrepreneuse étonnante!

C’est à 19 ans seulement qu’elle crée Y/CON, salon dédié à l’univers des Mangas Gays&Lesbien. Une première expérience où elle vit ses premiers émois d’entrepreneuse, avec ces joies et ces galères.  « Des bêtises, j’en en a fait » dit-elle avec le sourire ce qui ne l’a pas empêché d'embrasser le succès puisque l’évènement est à ce jour le plus grand rendez-vous européen du genre.


Loin d’être rassasiée, cette chef d'entreprise dynamique décide de lancer en 2020 un nouveau concept de co-working aux portes de Paris et à deux pas de pas de Montrouge, qu’elle baptise malicieusement Laplace to Be, en référence à la station RER située à quelques pas d’ici !

Membre de l'AEM, ce lieu chaleureux et à taille humaine que Valentine a imaginé comme un véritable « lieu d'émulations, un safe-space qui servirait de point d'ancrage aux porteurs-ses de projets. Un endroit où le verbe oser ne serait pas un gros mot et où la passion et l’ambition pourraient s’exprimer pleinement, sans limite ou jugement. » Tout est dit ! 

Un offre multi-services, des espaces modulables, des événements tous les mois, ce sont à ce jour plus de 60 entrepreneurs et chefs d’entreprises qui viennent profiter de ce lieu où il fait bon « entreprendre» et developper son business.


Venez découvrir sans plus attendre le parcours passionnant de Valentine à l’occasion de ce nouvel épisode de Quartier d’affaires !


Et si vous la croisez prochainement…Demandez-lui de vous parler du Roll-ball…un sport où elle excelle en tant que gardienne de l’équipe de France et qui l’a conduite à participer à la dernière coupe du monde qui s’est déroulée en Inde…Définitivement surprenante !


Extrait

« Fake it until you make it »

Valentine Tezier




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Vous écoutez le podcast de l'AEM, l'Association des entreprises de Montrouge et des Hauts-de-Seine-Sud. L'AEM, lieu privilégié du networking des hommes et des femmes d'entreprise, dirigeants et entrepreneurs souhaitant se retrouver pour échanger sur des sujets en lien avec leur activité. Conférences, optimisation des liens économiques et recommandations d'affaires dans un environnement emprunt de convivialité, voilà la recette de l'AEM. Ce podcast a pour objectif de présenter la centaine d'entreprises que compose ce club. Nous parlons de leur histoire, leur activité, leur business, leur actualité et leur projection, en gardant un axe fondamental, l'humain. Car comme l'a si bien dit Antoine de Saint-Exupéry, la grandeur d'un métier est avant tout d'unir les hommes. Il n'est qu'un luxe véritable et c'est celui des relations humaines. Et aujourd'hui, nous recevons Valentine, Valentine Thésier, La Place 2B, très belle petite entreprise. Valentine, comment vas-tu ?

  • Speaker #1

    Très bien, très bien.

  • Speaker #0

    Valentine, on va commencer par toi, par te présenter, et qui mieux que toi peut le faire ? Donc, peux-tu te présenter s'il te plaît, Valentine ?

  • Speaker #1

    Oui ! Alors moi j'ai 33 ans je le précise toujours parce que l'autre info qui arrive juste après est importante j'entreprends depuis que j'ai 19 ans Ah oui donc ça date pas d'hier Ouais ouais ouais je savais que j'avais un profil atypique que je ne rentrerais de toute façon pas dans les cases donc je l'ai accepté et j'ai créé à 19 ans une association qui existe aujourd'hui toujours et dont je suis toujours présente Qui s'appelle comment ? Eventiaoui qui a pour but d'organiser le plus grand salon de manga gays et lesbiens En France.

  • Speaker #0

    C'est totalement génial.

  • Speaker #1

    C'est atypique.

  • Speaker #0

    C'est complètement atypique.

  • Speaker #1

    Oui, oui, oui. Et aujourd'hui, juste pour la petite info, cet événement a tellement pris d'ampleur qu'on est en train de créer une entreprise, une agence événementielle avec deux autres des membres pour créer de l'emploi.

  • Speaker #0

    Mais alors, rien à voir avec la Place Toubi.

  • Speaker #1

    Rien à voir avec la Place Toubi.

  • Speaker #0

    Alors, la Place Toubi, c'est quoi ?

  • Speaker #1

    C'est un espace de co-working, location de salle et espace aussi événementiel qui est basé à Arcueil, à 100 mètres du centre commercial La Vache Noire.

  • Speaker #0

    Donc, la cible, c'est... L'auto-entrepreneur, c'est l'entreprise qui a un ou deux salariés, c'est quoi ?

  • Speaker #1

    J'ai préféré cibler un peu mon profil, puisque c'est un open space, et donc il n'y a pas de salle de réunion fermée, enfin de bureau fermé, pardon. Donc c'est plutôt solo-entrepreneur ou petite entreprise.

  • Speaker #0

    Donc ça se passe comment ? Je suis intéressé, je viens te voir, et là, c'est des bureaux où je peux avoir accès... de 8h à 18h, à 19h, où j'ai une location et où j'y vais une fois par semaine, ça se passe comment ?

  • Speaker #1

    Il y a de tout en fait, à cause du Covid, puisque j'ai ouvert, enfin j'ai signé le bail en mars 2020, la veille du confinement.

  • Speaker #0

    Ça va, ça a été... Voilà. On va y revenir.

  • Speaker #1

    Voilà, mais j'ai dû m'adapter. Officiellement, la date d'ouverture, c'était plutôt juillet-août 2020. Et à ce moment-là, il n'y avait personne, donc j'ai dû adapter un peu les offres classiques. Donc effectivement, il y a du résident, on peut venir tous les jours, dans le mois, on a sa place, on a son bureau, c'est un petit pot de crayon, personne n'y touche, etc. Et après, on va avoir plus des places dits nomades. Ça, c'est un terme classique, mais sur mon principe à moi, c'est de la gestion de crédit. Donc on a un forfait de 100 heures, par exemple, et on les utilise pendant un an. Et donc en fait, ça apporte une flexibilité de dingue pour des entrepreneurs qui ont besoin et ont envie, surtout avec cette situation aujourd'hui, de flexibilité, de pouvoir venir repartir, mais revenir après. Et en fait, ne pas avoir à toujours badger, checker, qui est fastidieux, qui est contraignant. On paye vraiment le temps horaire où on est là. Et on n'est pas calculé à se dire, si je viens qu'une demi-journée, en fait, je perds une journée complète.

  • Speaker #0

    je la paye mais donc il faut que je me force à rester c'est le temps passé exactement ok Valentin on va faire une petite interview pour apprendre à mieux te connaître l'interview première fois dernière fois

  • Speaker #1

    3

  • Speaker #0

    2

  • Speaker #1

    3 Alors, Valentine,

  • Speaker #0

    la première fois que tu as signé un client, donc j'imagine que ça va être à peu près en juillet 2020, post-Covid, est-ce que tu t'en souviens ? Tu t'en souviens de ce ou cette cliente ? Oui, oui, oui.

  • Speaker #1

    Tu le dis avec beaucoup,

  • Speaker #0

    on sent que ce n'est pas anodin, ça doit être quelque chose. Oui, là,

  • Speaker #1

    je vais parler de mon premier petit client d'entrepreneur, qui était plutôt d'ailleurs un télétravailleur, un salarié. Et en fait, j'étais complètement perdue. J'avais tout ouvert, j'étais prête, je me disais ça y est, maintenant le premier client, et en fait quand il est arrivé, je me disais non, je ne veux pas toi, je ne suis pas prête, tu peux faire demi-tour, ne viens pas chez moi, et en fait il a travaillé. Tu ne te sentais pas prête en fait ?

  • Speaker #0

    Oui, oui.

  • Speaker #1

    Post-Covid,

  • Speaker #0

    j'imagine, alors on revient sur ce que tu as dit, c'est-à-dire que par rapport à ce témoignage, tu ouvres en mars 2020, tu te prends le... Covid, voilà, bam, donc finalement tu reportes, alors que cette période de mars 2020, juillet, pas facile. Juillet, tu réouvres, tu as toujours la foi, tu as toujours envie, tu es hyper motivée ? Ah totalement,

  • Speaker #1

    il y a la motivation, mais là c'est se confronter au vrai client. Voilà, c'est ça. C'est ce que je dis, une de mes plus grosses erreurs, c'est d'avoir, pour ceux qui sont perfectionnistes et comprendront, c'est de vouloir tout bien faire comme il faut et être prêt pour le jour où le premier client arrive, pour que tout soit prêt. Et bien en fait, déjà de un, on se rend compte qu'on n'est pas si près que ça. Et de deux, c'est une erreur d'attendre le premier client pour vraiment faire rentrer du business et aussi adapter ses offres et se rendre compte que non, ça, ça ne marche pas comme ça, etc. Donc il faut y aller en crash. Vraiment, maintenant, la phrase, elle prend tout son sens dans mon esprit. Fake it until you make it. Non, mais il fallait faire ça, en fait. Moi, j'attendais d'avoir la vaisselle pour avoir le premier client, mais... on s'en fout là le coworker il lavera sa vaisselle le lave vaisselle on s'en fiche en fait et en fait je...

  • Speaker #0

    Et la dernière fois que t'as signé un client c'était quand ? C'était il y a longtemps.

  • Speaker #1

    La dernière fois que tu as signé un client ?

  • Speaker #0

    Oui. C'est-à-dire que tes clients, en fait, tu les signes, après ils restent, ils sont là, quoi. Oui, exactement.

  • Speaker #1

    Oui, oui, oui. Et puis les forfaits sont heureux. Tous ceux que je développe, en fait, les gens, ils renouvellent. C'est la fidélisation ? Oui, complètement. Je sais que je passe du temps, moi, aujourd'hui, à fidéliser plus qu'à aller chercher des clients, puisque finalement... Ils arrivent et ils restent, ça fait trois ans, j'ai des clients, ils sont partis, ils sont revenus, ils sont partis, ils sont re-revenus, parce qu'ils n'arrivent pas à trouver ailleurs ce qu'ils avaient chez moi, donc ils reviennent. Donc là, le dernier gros client, on va dire que c'était une que j'avais déjà signée avant, et sinon je devrais vraiment en reprendre une, c'est une nouvelle startupeuse qui arrive et qui me dit qu'elle a déjà monté une start-up aux Etats-Unis, qu'elle a revendu et que là elle arrive, je dis très bien, c'est chez moi que tu veux être. très bien. Et en fait, on se rend compte qu'humainement, on accroche à mort. Génial. Alors,

  • Speaker #0

    ça m'amène à ma question suivante, c'est que la grande valeur ajoutée de la place to be, quelque part, c'est Valentine Thésier, c'est-à-dire que c'est ce que tu y apportes, c'est ce que tu mets, c'est le lien que tu crées entre les personnes qui sont chez toi, quelque part. Exactement.

  • Speaker #1

    C'était un défaut. Enfin, c'est une difficulté. C'est un défaut parce que je sais que tout repose sur mes épaules. Et ce que je trouve assez dingue, c'est que finalement, je commence à... En partir un peu, je vais à des rendez-vous. Voilà, j'arrête d'être que dans le lieu. Et j'ai réussi à monter une petite équipe avec une alternante, des stagiaires, etc. Et l'alternante, je ne l'ai pas fait exprès, mais je l'ai reprise. Je l'ai recrutée un peu, pas à mon image, mais complémentaire. Et en fait, quand je ne suis pas là, les co-workers me disent, c'est comme si tu y étais. Et donc, c'est ça qui est magique, en fait. C'est que c'était moi le lien, mais que finalement, quand je pars, le lien reste dans le lieu. Et en fait, la différence vraiment avec mon espace, c'est que je vais vraiment obliger les gens à se parler les uns les autres pour s'entraider, à monter en compétence, à apprendre, à s'inspirer. C'est pas juste un espace de travail dans lequel on se pose. C'est ça, c'est ça.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire que c'est vraiment un lieu qui est... Tu le dis, c'est beaucoup de solo-entrepreneurs, auto-entrepreneurs, et on sait qu'il y a une solitude fondamentale, qui est énorme quand on entreprend, et arriver dans un lieu comme celui-là, en plus d'avoir un lieu où je peux travailler, parce que chez moi, ce n'est pas forcément possible, surtout, j'ai un lieu où je peux créer du lien, du réseau, des contacts, et donc générer déjà presque mes premiers business, de prestataires, de rencontres, d'échanges, de conseils, et ça, ça vaut de l'or, et c'est quelque chose, quelque part, que tu ne vends pas, qui émane de ce que tu proposes. Et c'est une valeur ajoutée énorme dans un espace de coworking. Tout à fait.

  • Speaker #1

    Il y a deux styles pour moi de coworking. Ceux qui forment, entre guillemets, un club d'entrepreneurs finalement, parce qu'il y a ceux qui viennent tous les jours et puis ceux qui sont là de temps en temps, etc. Mais tout l'écosystème forme un club où on va s'entraider, faire des recommandations, etc. Et il y a d'autres espaces de coworking. où vraiment on y va pour autre chose, pour travailler, pour des bureaux privatifs. Pour un lieu, quoi.

  • Speaker #0

    Pas rencontrer, pas échanger, voilà. Et on a le droit,

  • Speaker #1

    on a le droit d'être dans une case ou dans l'autre. C'est complémentaire,

  • Speaker #0

    tout dépend de ce qu'on recherche. Alors justement, si je recherche la place Toubi, l'adresse exacte, c'est quoi ?

  • Speaker #1

    C'est 24 Avenue Vladimir Ilich Lénine. Bon, alors,

  • Speaker #0

    si je cherche la place to be sur Internet, je fais la place to be. Exactement. Alors, il faut savoir que ce n'est pas la place, la place, ça vient de ? Du RER B

  • Speaker #1

    Laplace, qui vient d'un mathématicien qui a vécu à Arcueil. Voilà, monsieur Laplace. Exactement.

  • Speaker #0

    Et voilà, et donc la place to be, beau jeu de mots. Et donc, je tape la place to be, la place en un seul mot avec un majuscule. Arcueil, je tombe sur ton site Internet. Oui,

  • Speaker #1

    j'ai travaillé dur sur mon référencement naturel. Normalement, on le trouve.

  • Speaker #0

    Et si je cherche Valentine Tézier sur les réseaux, c'est LinkedIn. Valentine Tézier, T-E-Z-I-E-R. Exactement. Et Insta,

  • Speaker #1

    Facebook ?

  • Speaker #0

    Oui, plutôt LinkedIn.

  • Speaker #1

    Plutôt LinkedIn ? Oui. Ok, ça roule.

  • Speaker #0

    Et à partir de là, je viens, je toque à la porte. Et comme j'ai compris, c'est très convivial, très sympathique. Et là, je peux trouver le lieu où je peux m'épanouir professionnellement en tant que jeune entrepreneur. Exactement. Merci, Valentine. Merci à toi.

  • Speaker #1

    Nous espérons que cet épisode vous a plu.

  • Speaker #0

    Retrouvez-nous sur votre plateforme de streaming préférée. Si vous avez aimé ce podcast, notez-le. 5 étoiles, c'est mieux. Et partagez-le. Si vous êtes une entreprise montrougienne ou des Hauts-de-Seine-Sud, visitez le site internet de l'AEM, www.entrepriseaupluriel-montrouge.net, ainsi que ses réseaux sociaux. A très vite pour le prochain épisode du podcast de l'AEM.

Description

Avouons-le, Valentine Tezier est une entrepreneuse étonnante!

C’est à 19 ans seulement qu’elle crée Y/CON, salon dédié à l’univers des Mangas Gays&Lesbien. Une première expérience où elle vit ses premiers émois d’entrepreneuse, avec ces joies et ces galères.  « Des bêtises, j’en en a fait » dit-elle avec le sourire ce qui ne l’a pas empêché d'embrasser le succès puisque l’évènement est à ce jour le plus grand rendez-vous européen du genre.


Loin d’être rassasiée, cette chef d'entreprise dynamique décide de lancer en 2020 un nouveau concept de co-working aux portes de Paris et à deux pas de pas de Montrouge, qu’elle baptise malicieusement Laplace to Be, en référence à la station RER située à quelques pas d’ici !

Membre de l'AEM, ce lieu chaleureux et à taille humaine que Valentine a imaginé comme un véritable « lieu d'émulations, un safe-space qui servirait de point d'ancrage aux porteurs-ses de projets. Un endroit où le verbe oser ne serait pas un gros mot et où la passion et l’ambition pourraient s’exprimer pleinement, sans limite ou jugement. » Tout est dit ! 

Un offre multi-services, des espaces modulables, des événements tous les mois, ce sont à ce jour plus de 60 entrepreneurs et chefs d’entreprises qui viennent profiter de ce lieu où il fait bon « entreprendre» et developper son business.


Venez découvrir sans plus attendre le parcours passionnant de Valentine à l’occasion de ce nouvel épisode de Quartier d’affaires !


Et si vous la croisez prochainement…Demandez-lui de vous parler du Roll-ball…un sport où elle excelle en tant que gardienne de l’équipe de France et qui l’a conduite à participer à la dernière coupe du monde qui s’est déroulée en Inde…Définitivement surprenante !


Extrait

« Fake it until you make it »

Valentine Tezier




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Vous écoutez le podcast de l'AEM, l'Association des entreprises de Montrouge et des Hauts-de-Seine-Sud. L'AEM, lieu privilégié du networking des hommes et des femmes d'entreprise, dirigeants et entrepreneurs souhaitant se retrouver pour échanger sur des sujets en lien avec leur activité. Conférences, optimisation des liens économiques et recommandations d'affaires dans un environnement emprunt de convivialité, voilà la recette de l'AEM. Ce podcast a pour objectif de présenter la centaine d'entreprises que compose ce club. Nous parlons de leur histoire, leur activité, leur business, leur actualité et leur projection, en gardant un axe fondamental, l'humain. Car comme l'a si bien dit Antoine de Saint-Exupéry, la grandeur d'un métier est avant tout d'unir les hommes. Il n'est qu'un luxe véritable et c'est celui des relations humaines. Et aujourd'hui, nous recevons Valentine, Valentine Thésier, La Place 2B, très belle petite entreprise. Valentine, comment vas-tu ?

  • Speaker #1

    Très bien, très bien.

  • Speaker #0

    Valentine, on va commencer par toi, par te présenter, et qui mieux que toi peut le faire ? Donc, peux-tu te présenter s'il te plaît, Valentine ?

  • Speaker #1

    Oui ! Alors moi j'ai 33 ans je le précise toujours parce que l'autre info qui arrive juste après est importante j'entreprends depuis que j'ai 19 ans Ah oui donc ça date pas d'hier Ouais ouais ouais je savais que j'avais un profil atypique que je ne rentrerais de toute façon pas dans les cases donc je l'ai accepté et j'ai créé à 19 ans une association qui existe aujourd'hui toujours et dont je suis toujours présente Qui s'appelle comment ? Eventiaoui qui a pour but d'organiser le plus grand salon de manga gays et lesbiens En France.

  • Speaker #0

    C'est totalement génial.

  • Speaker #1

    C'est atypique.

  • Speaker #0

    C'est complètement atypique.

  • Speaker #1

    Oui, oui, oui. Et aujourd'hui, juste pour la petite info, cet événement a tellement pris d'ampleur qu'on est en train de créer une entreprise, une agence événementielle avec deux autres des membres pour créer de l'emploi.

  • Speaker #0

    Mais alors, rien à voir avec la Place Toubi.

  • Speaker #1

    Rien à voir avec la Place Toubi.

  • Speaker #0

    Alors, la Place Toubi, c'est quoi ?

  • Speaker #1

    C'est un espace de co-working, location de salle et espace aussi événementiel qui est basé à Arcueil, à 100 mètres du centre commercial La Vache Noire.

  • Speaker #0

    Donc, la cible, c'est... L'auto-entrepreneur, c'est l'entreprise qui a un ou deux salariés, c'est quoi ?

  • Speaker #1

    J'ai préféré cibler un peu mon profil, puisque c'est un open space, et donc il n'y a pas de salle de réunion fermée, enfin de bureau fermé, pardon. Donc c'est plutôt solo-entrepreneur ou petite entreprise.

  • Speaker #0

    Donc ça se passe comment ? Je suis intéressé, je viens te voir, et là, c'est des bureaux où je peux avoir accès... de 8h à 18h, à 19h, où j'ai une location et où j'y vais une fois par semaine, ça se passe comment ?

  • Speaker #1

    Il y a de tout en fait, à cause du Covid, puisque j'ai ouvert, enfin j'ai signé le bail en mars 2020, la veille du confinement.

  • Speaker #0

    Ça va, ça a été... Voilà. On va y revenir.

  • Speaker #1

    Voilà, mais j'ai dû m'adapter. Officiellement, la date d'ouverture, c'était plutôt juillet-août 2020. Et à ce moment-là, il n'y avait personne, donc j'ai dû adapter un peu les offres classiques. Donc effectivement, il y a du résident, on peut venir tous les jours, dans le mois, on a sa place, on a son bureau, c'est un petit pot de crayon, personne n'y touche, etc. Et après, on va avoir plus des places dits nomades. Ça, c'est un terme classique, mais sur mon principe à moi, c'est de la gestion de crédit. Donc on a un forfait de 100 heures, par exemple, et on les utilise pendant un an. Et donc en fait, ça apporte une flexibilité de dingue pour des entrepreneurs qui ont besoin et ont envie, surtout avec cette situation aujourd'hui, de flexibilité, de pouvoir venir repartir, mais revenir après. Et en fait, ne pas avoir à toujours badger, checker, qui est fastidieux, qui est contraignant. On paye vraiment le temps horaire où on est là. Et on n'est pas calculé à se dire, si je viens qu'une demi-journée, en fait, je perds une journée complète.

  • Speaker #0

    je la paye mais donc il faut que je me force à rester c'est le temps passé exactement ok Valentin on va faire une petite interview pour apprendre à mieux te connaître l'interview première fois dernière fois

  • Speaker #1

    3

  • Speaker #0

    2

  • Speaker #1

    3 Alors, Valentine,

  • Speaker #0

    la première fois que tu as signé un client, donc j'imagine que ça va être à peu près en juillet 2020, post-Covid, est-ce que tu t'en souviens ? Tu t'en souviens de ce ou cette cliente ? Oui, oui, oui.

  • Speaker #1

    Tu le dis avec beaucoup,

  • Speaker #0

    on sent que ce n'est pas anodin, ça doit être quelque chose. Oui, là,

  • Speaker #1

    je vais parler de mon premier petit client d'entrepreneur, qui était plutôt d'ailleurs un télétravailleur, un salarié. Et en fait, j'étais complètement perdue. J'avais tout ouvert, j'étais prête, je me disais ça y est, maintenant le premier client, et en fait quand il est arrivé, je me disais non, je ne veux pas toi, je ne suis pas prête, tu peux faire demi-tour, ne viens pas chez moi, et en fait il a travaillé. Tu ne te sentais pas prête en fait ?

  • Speaker #0

    Oui, oui.

  • Speaker #1

    Post-Covid,

  • Speaker #0

    j'imagine, alors on revient sur ce que tu as dit, c'est-à-dire que par rapport à ce témoignage, tu ouvres en mars 2020, tu te prends le... Covid, voilà, bam, donc finalement tu reportes, alors que cette période de mars 2020, juillet, pas facile. Juillet, tu réouvres, tu as toujours la foi, tu as toujours envie, tu es hyper motivée ? Ah totalement,

  • Speaker #1

    il y a la motivation, mais là c'est se confronter au vrai client. Voilà, c'est ça. C'est ce que je dis, une de mes plus grosses erreurs, c'est d'avoir, pour ceux qui sont perfectionnistes et comprendront, c'est de vouloir tout bien faire comme il faut et être prêt pour le jour où le premier client arrive, pour que tout soit prêt. Et bien en fait, déjà de un, on se rend compte qu'on n'est pas si près que ça. Et de deux, c'est une erreur d'attendre le premier client pour vraiment faire rentrer du business et aussi adapter ses offres et se rendre compte que non, ça, ça ne marche pas comme ça, etc. Donc il faut y aller en crash. Vraiment, maintenant, la phrase, elle prend tout son sens dans mon esprit. Fake it until you make it. Non, mais il fallait faire ça, en fait. Moi, j'attendais d'avoir la vaisselle pour avoir le premier client, mais... on s'en fout là le coworker il lavera sa vaisselle le lave vaisselle on s'en fiche en fait et en fait je...

  • Speaker #0

    Et la dernière fois que t'as signé un client c'était quand ? C'était il y a longtemps.

  • Speaker #1

    La dernière fois que tu as signé un client ?

  • Speaker #0

    Oui. C'est-à-dire que tes clients, en fait, tu les signes, après ils restent, ils sont là, quoi. Oui, exactement.

  • Speaker #1

    Oui, oui, oui. Et puis les forfaits sont heureux. Tous ceux que je développe, en fait, les gens, ils renouvellent. C'est la fidélisation ? Oui, complètement. Je sais que je passe du temps, moi, aujourd'hui, à fidéliser plus qu'à aller chercher des clients, puisque finalement... Ils arrivent et ils restent, ça fait trois ans, j'ai des clients, ils sont partis, ils sont revenus, ils sont partis, ils sont re-revenus, parce qu'ils n'arrivent pas à trouver ailleurs ce qu'ils avaient chez moi, donc ils reviennent. Donc là, le dernier gros client, on va dire que c'était une que j'avais déjà signée avant, et sinon je devrais vraiment en reprendre une, c'est une nouvelle startupeuse qui arrive et qui me dit qu'elle a déjà monté une start-up aux Etats-Unis, qu'elle a revendu et que là elle arrive, je dis très bien, c'est chez moi que tu veux être. très bien. Et en fait, on se rend compte qu'humainement, on accroche à mort. Génial. Alors,

  • Speaker #0

    ça m'amène à ma question suivante, c'est que la grande valeur ajoutée de la place to be, quelque part, c'est Valentine Thésier, c'est-à-dire que c'est ce que tu y apportes, c'est ce que tu mets, c'est le lien que tu crées entre les personnes qui sont chez toi, quelque part. Exactement.

  • Speaker #1

    C'était un défaut. Enfin, c'est une difficulté. C'est un défaut parce que je sais que tout repose sur mes épaules. Et ce que je trouve assez dingue, c'est que finalement, je commence à... En partir un peu, je vais à des rendez-vous. Voilà, j'arrête d'être que dans le lieu. Et j'ai réussi à monter une petite équipe avec une alternante, des stagiaires, etc. Et l'alternante, je ne l'ai pas fait exprès, mais je l'ai reprise. Je l'ai recrutée un peu, pas à mon image, mais complémentaire. Et en fait, quand je ne suis pas là, les co-workers me disent, c'est comme si tu y étais. Et donc, c'est ça qui est magique, en fait. C'est que c'était moi le lien, mais que finalement, quand je pars, le lien reste dans le lieu. Et en fait, la différence vraiment avec mon espace, c'est que je vais vraiment obliger les gens à se parler les uns les autres pour s'entraider, à monter en compétence, à apprendre, à s'inspirer. C'est pas juste un espace de travail dans lequel on se pose. C'est ça, c'est ça.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire que c'est vraiment un lieu qui est... Tu le dis, c'est beaucoup de solo-entrepreneurs, auto-entrepreneurs, et on sait qu'il y a une solitude fondamentale, qui est énorme quand on entreprend, et arriver dans un lieu comme celui-là, en plus d'avoir un lieu où je peux travailler, parce que chez moi, ce n'est pas forcément possible, surtout, j'ai un lieu où je peux créer du lien, du réseau, des contacts, et donc générer déjà presque mes premiers business, de prestataires, de rencontres, d'échanges, de conseils, et ça, ça vaut de l'or, et c'est quelque chose, quelque part, que tu ne vends pas, qui émane de ce que tu proposes. Et c'est une valeur ajoutée énorme dans un espace de coworking. Tout à fait.

  • Speaker #1

    Il y a deux styles pour moi de coworking. Ceux qui forment, entre guillemets, un club d'entrepreneurs finalement, parce qu'il y a ceux qui viennent tous les jours et puis ceux qui sont là de temps en temps, etc. Mais tout l'écosystème forme un club où on va s'entraider, faire des recommandations, etc. Et il y a d'autres espaces de coworking. où vraiment on y va pour autre chose, pour travailler, pour des bureaux privatifs. Pour un lieu, quoi.

  • Speaker #0

    Pas rencontrer, pas échanger, voilà. Et on a le droit,

  • Speaker #1

    on a le droit d'être dans une case ou dans l'autre. C'est complémentaire,

  • Speaker #0

    tout dépend de ce qu'on recherche. Alors justement, si je recherche la place Toubi, l'adresse exacte, c'est quoi ?

  • Speaker #1

    C'est 24 Avenue Vladimir Ilich Lénine. Bon, alors,

  • Speaker #0

    si je cherche la place to be sur Internet, je fais la place to be. Exactement. Alors, il faut savoir que ce n'est pas la place, la place, ça vient de ? Du RER B

  • Speaker #1

    Laplace, qui vient d'un mathématicien qui a vécu à Arcueil. Voilà, monsieur Laplace. Exactement.

  • Speaker #0

    Et voilà, et donc la place to be, beau jeu de mots. Et donc, je tape la place to be, la place en un seul mot avec un majuscule. Arcueil, je tombe sur ton site Internet. Oui,

  • Speaker #1

    j'ai travaillé dur sur mon référencement naturel. Normalement, on le trouve.

  • Speaker #0

    Et si je cherche Valentine Tézier sur les réseaux, c'est LinkedIn. Valentine Tézier, T-E-Z-I-E-R. Exactement. Et Insta,

  • Speaker #1

    Facebook ?

  • Speaker #0

    Oui, plutôt LinkedIn.

  • Speaker #1

    Plutôt LinkedIn ? Oui. Ok, ça roule.

  • Speaker #0

    Et à partir de là, je viens, je toque à la porte. Et comme j'ai compris, c'est très convivial, très sympathique. Et là, je peux trouver le lieu où je peux m'épanouir professionnellement en tant que jeune entrepreneur. Exactement. Merci, Valentine. Merci à toi.

  • Speaker #1

    Nous espérons que cet épisode vous a plu.

  • Speaker #0

    Retrouvez-nous sur votre plateforme de streaming préférée. Si vous avez aimé ce podcast, notez-le. 5 étoiles, c'est mieux. Et partagez-le. Si vous êtes une entreprise montrougienne ou des Hauts-de-Seine-Sud, visitez le site internet de l'AEM, www.entrepriseaupluriel-montrouge.net, ainsi que ses réseaux sociaux. A très vite pour le prochain épisode du podcast de l'AEM.

Share

Embed

You may also like

Description

Avouons-le, Valentine Tezier est une entrepreneuse étonnante!

C’est à 19 ans seulement qu’elle crée Y/CON, salon dédié à l’univers des Mangas Gays&Lesbien. Une première expérience où elle vit ses premiers émois d’entrepreneuse, avec ces joies et ces galères.  « Des bêtises, j’en en a fait » dit-elle avec le sourire ce qui ne l’a pas empêché d'embrasser le succès puisque l’évènement est à ce jour le plus grand rendez-vous européen du genre.


Loin d’être rassasiée, cette chef d'entreprise dynamique décide de lancer en 2020 un nouveau concept de co-working aux portes de Paris et à deux pas de pas de Montrouge, qu’elle baptise malicieusement Laplace to Be, en référence à la station RER située à quelques pas d’ici !

Membre de l'AEM, ce lieu chaleureux et à taille humaine que Valentine a imaginé comme un véritable « lieu d'émulations, un safe-space qui servirait de point d'ancrage aux porteurs-ses de projets. Un endroit où le verbe oser ne serait pas un gros mot et où la passion et l’ambition pourraient s’exprimer pleinement, sans limite ou jugement. » Tout est dit ! 

Un offre multi-services, des espaces modulables, des événements tous les mois, ce sont à ce jour plus de 60 entrepreneurs et chefs d’entreprises qui viennent profiter de ce lieu où il fait bon « entreprendre» et developper son business.


Venez découvrir sans plus attendre le parcours passionnant de Valentine à l’occasion de ce nouvel épisode de Quartier d’affaires !


Et si vous la croisez prochainement…Demandez-lui de vous parler du Roll-ball…un sport où elle excelle en tant que gardienne de l’équipe de France et qui l’a conduite à participer à la dernière coupe du monde qui s’est déroulée en Inde…Définitivement surprenante !


Extrait

« Fake it until you make it »

Valentine Tezier




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Vous écoutez le podcast de l'AEM, l'Association des entreprises de Montrouge et des Hauts-de-Seine-Sud. L'AEM, lieu privilégié du networking des hommes et des femmes d'entreprise, dirigeants et entrepreneurs souhaitant se retrouver pour échanger sur des sujets en lien avec leur activité. Conférences, optimisation des liens économiques et recommandations d'affaires dans un environnement emprunt de convivialité, voilà la recette de l'AEM. Ce podcast a pour objectif de présenter la centaine d'entreprises que compose ce club. Nous parlons de leur histoire, leur activité, leur business, leur actualité et leur projection, en gardant un axe fondamental, l'humain. Car comme l'a si bien dit Antoine de Saint-Exupéry, la grandeur d'un métier est avant tout d'unir les hommes. Il n'est qu'un luxe véritable et c'est celui des relations humaines. Et aujourd'hui, nous recevons Valentine, Valentine Thésier, La Place 2B, très belle petite entreprise. Valentine, comment vas-tu ?

  • Speaker #1

    Très bien, très bien.

  • Speaker #0

    Valentine, on va commencer par toi, par te présenter, et qui mieux que toi peut le faire ? Donc, peux-tu te présenter s'il te plaît, Valentine ?

  • Speaker #1

    Oui ! Alors moi j'ai 33 ans je le précise toujours parce que l'autre info qui arrive juste après est importante j'entreprends depuis que j'ai 19 ans Ah oui donc ça date pas d'hier Ouais ouais ouais je savais que j'avais un profil atypique que je ne rentrerais de toute façon pas dans les cases donc je l'ai accepté et j'ai créé à 19 ans une association qui existe aujourd'hui toujours et dont je suis toujours présente Qui s'appelle comment ? Eventiaoui qui a pour but d'organiser le plus grand salon de manga gays et lesbiens En France.

  • Speaker #0

    C'est totalement génial.

  • Speaker #1

    C'est atypique.

  • Speaker #0

    C'est complètement atypique.

  • Speaker #1

    Oui, oui, oui. Et aujourd'hui, juste pour la petite info, cet événement a tellement pris d'ampleur qu'on est en train de créer une entreprise, une agence événementielle avec deux autres des membres pour créer de l'emploi.

  • Speaker #0

    Mais alors, rien à voir avec la Place Toubi.

  • Speaker #1

    Rien à voir avec la Place Toubi.

  • Speaker #0

    Alors, la Place Toubi, c'est quoi ?

  • Speaker #1

    C'est un espace de co-working, location de salle et espace aussi événementiel qui est basé à Arcueil, à 100 mètres du centre commercial La Vache Noire.

  • Speaker #0

    Donc, la cible, c'est... L'auto-entrepreneur, c'est l'entreprise qui a un ou deux salariés, c'est quoi ?

  • Speaker #1

    J'ai préféré cibler un peu mon profil, puisque c'est un open space, et donc il n'y a pas de salle de réunion fermée, enfin de bureau fermé, pardon. Donc c'est plutôt solo-entrepreneur ou petite entreprise.

  • Speaker #0

    Donc ça se passe comment ? Je suis intéressé, je viens te voir, et là, c'est des bureaux où je peux avoir accès... de 8h à 18h, à 19h, où j'ai une location et où j'y vais une fois par semaine, ça se passe comment ?

  • Speaker #1

    Il y a de tout en fait, à cause du Covid, puisque j'ai ouvert, enfin j'ai signé le bail en mars 2020, la veille du confinement.

  • Speaker #0

    Ça va, ça a été... Voilà. On va y revenir.

  • Speaker #1

    Voilà, mais j'ai dû m'adapter. Officiellement, la date d'ouverture, c'était plutôt juillet-août 2020. Et à ce moment-là, il n'y avait personne, donc j'ai dû adapter un peu les offres classiques. Donc effectivement, il y a du résident, on peut venir tous les jours, dans le mois, on a sa place, on a son bureau, c'est un petit pot de crayon, personne n'y touche, etc. Et après, on va avoir plus des places dits nomades. Ça, c'est un terme classique, mais sur mon principe à moi, c'est de la gestion de crédit. Donc on a un forfait de 100 heures, par exemple, et on les utilise pendant un an. Et donc en fait, ça apporte une flexibilité de dingue pour des entrepreneurs qui ont besoin et ont envie, surtout avec cette situation aujourd'hui, de flexibilité, de pouvoir venir repartir, mais revenir après. Et en fait, ne pas avoir à toujours badger, checker, qui est fastidieux, qui est contraignant. On paye vraiment le temps horaire où on est là. Et on n'est pas calculé à se dire, si je viens qu'une demi-journée, en fait, je perds une journée complète.

  • Speaker #0

    je la paye mais donc il faut que je me force à rester c'est le temps passé exactement ok Valentin on va faire une petite interview pour apprendre à mieux te connaître l'interview première fois dernière fois

  • Speaker #1

    3

  • Speaker #0

    2

  • Speaker #1

    3 Alors, Valentine,

  • Speaker #0

    la première fois que tu as signé un client, donc j'imagine que ça va être à peu près en juillet 2020, post-Covid, est-ce que tu t'en souviens ? Tu t'en souviens de ce ou cette cliente ? Oui, oui, oui.

  • Speaker #1

    Tu le dis avec beaucoup,

  • Speaker #0

    on sent que ce n'est pas anodin, ça doit être quelque chose. Oui, là,

  • Speaker #1

    je vais parler de mon premier petit client d'entrepreneur, qui était plutôt d'ailleurs un télétravailleur, un salarié. Et en fait, j'étais complètement perdue. J'avais tout ouvert, j'étais prête, je me disais ça y est, maintenant le premier client, et en fait quand il est arrivé, je me disais non, je ne veux pas toi, je ne suis pas prête, tu peux faire demi-tour, ne viens pas chez moi, et en fait il a travaillé. Tu ne te sentais pas prête en fait ?

  • Speaker #0

    Oui, oui.

  • Speaker #1

    Post-Covid,

  • Speaker #0

    j'imagine, alors on revient sur ce que tu as dit, c'est-à-dire que par rapport à ce témoignage, tu ouvres en mars 2020, tu te prends le... Covid, voilà, bam, donc finalement tu reportes, alors que cette période de mars 2020, juillet, pas facile. Juillet, tu réouvres, tu as toujours la foi, tu as toujours envie, tu es hyper motivée ? Ah totalement,

  • Speaker #1

    il y a la motivation, mais là c'est se confronter au vrai client. Voilà, c'est ça. C'est ce que je dis, une de mes plus grosses erreurs, c'est d'avoir, pour ceux qui sont perfectionnistes et comprendront, c'est de vouloir tout bien faire comme il faut et être prêt pour le jour où le premier client arrive, pour que tout soit prêt. Et bien en fait, déjà de un, on se rend compte qu'on n'est pas si près que ça. Et de deux, c'est une erreur d'attendre le premier client pour vraiment faire rentrer du business et aussi adapter ses offres et se rendre compte que non, ça, ça ne marche pas comme ça, etc. Donc il faut y aller en crash. Vraiment, maintenant, la phrase, elle prend tout son sens dans mon esprit. Fake it until you make it. Non, mais il fallait faire ça, en fait. Moi, j'attendais d'avoir la vaisselle pour avoir le premier client, mais... on s'en fout là le coworker il lavera sa vaisselle le lave vaisselle on s'en fiche en fait et en fait je...

  • Speaker #0

    Et la dernière fois que t'as signé un client c'était quand ? C'était il y a longtemps.

  • Speaker #1

    La dernière fois que tu as signé un client ?

  • Speaker #0

    Oui. C'est-à-dire que tes clients, en fait, tu les signes, après ils restent, ils sont là, quoi. Oui, exactement.

  • Speaker #1

    Oui, oui, oui. Et puis les forfaits sont heureux. Tous ceux que je développe, en fait, les gens, ils renouvellent. C'est la fidélisation ? Oui, complètement. Je sais que je passe du temps, moi, aujourd'hui, à fidéliser plus qu'à aller chercher des clients, puisque finalement... Ils arrivent et ils restent, ça fait trois ans, j'ai des clients, ils sont partis, ils sont revenus, ils sont partis, ils sont re-revenus, parce qu'ils n'arrivent pas à trouver ailleurs ce qu'ils avaient chez moi, donc ils reviennent. Donc là, le dernier gros client, on va dire que c'était une que j'avais déjà signée avant, et sinon je devrais vraiment en reprendre une, c'est une nouvelle startupeuse qui arrive et qui me dit qu'elle a déjà monté une start-up aux Etats-Unis, qu'elle a revendu et que là elle arrive, je dis très bien, c'est chez moi que tu veux être. très bien. Et en fait, on se rend compte qu'humainement, on accroche à mort. Génial. Alors,

  • Speaker #0

    ça m'amène à ma question suivante, c'est que la grande valeur ajoutée de la place to be, quelque part, c'est Valentine Thésier, c'est-à-dire que c'est ce que tu y apportes, c'est ce que tu mets, c'est le lien que tu crées entre les personnes qui sont chez toi, quelque part. Exactement.

  • Speaker #1

    C'était un défaut. Enfin, c'est une difficulté. C'est un défaut parce que je sais que tout repose sur mes épaules. Et ce que je trouve assez dingue, c'est que finalement, je commence à... En partir un peu, je vais à des rendez-vous. Voilà, j'arrête d'être que dans le lieu. Et j'ai réussi à monter une petite équipe avec une alternante, des stagiaires, etc. Et l'alternante, je ne l'ai pas fait exprès, mais je l'ai reprise. Je l'ai recrutée un peu, pas à mon image, mais complémentaire. Et en fait, quand je ne suis pas là, les co-workers me disent, c'est comme si tu y étais. Et donc, c'est ça qui est magique, en fait. C'est que c'était moi le lien, mais que finalement, quand je pars, le lien reste dans le lieu. Et en fait, la différence vraiment avec mon espace, c'est que je vais vraiment obliger les gens à se parler les uns les autres pour s'entraider, à monter en compétence, à apprendre, à s'inspirer. C'est pas juste un espace de travail dans lequel on se pose. C'est ça, c'est ça.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire que c'est vraiment un lieu qui est... Tu le dis, c'est beaucoup de solo-entrepreneurs, auto-entrepreneurs, et on sait qu'il y a une solitude fondamentale, qui est énorme quand on entreprend, et arriver dans un lieu comme celui-là, en plus d'avoir un lieu où je peux travailler, parce que chez moi, ce n'est pas forcément possible, surtout, j'ai un lieu où je peux créer du lien, du réseau, des contacts, et donc générer déjà presque mes premiers business, de prestataires, de rencontres, d'échanges, de conseils, et ça, ça vaut de l'or, et c'est quelque chose, quelque part, que tu ne vends pas, qui émane de ce que tu proposes. Et c'est une valeur ajoutée énorme dans un espace de coworking. Tout à fait.

  • Speaker #1

    Il y a deux styles pour moi de coworking. Ceux qui forment, entre guillemets, un club d'entrepreneurs finalement, parce qu'il y a ceux qui viennent tous les jours et puis ceux qui sont là de temps en temps, etc. Mais tout l'écosystème forme un club où on va s'entraider, faire des recommandations, etc. Et il y a d'autres espaces de coworking. où vraiment on y va pour autre chose, pour travailler, pour des bureaux privatifs. Pour un lieu, quoi.

  • Speaker #0

    Pas rencontrer, pas échanger, voilà. Et on a le droit,

  • Speaker #1

    on a le droit d'être dans une case ou dans l'autre. C'est complémentaire,

  • Speaker #0

    tout dépend de ce qu'on recherche. Alors justement, si je recherche la place Toubi, l'adresse exacte, c'est quoi ?

  • Speaker #1

    C'est 24 Avenue Vladimir Ilich Lénine. Bon, alors,

  • Speaker #0

    si je cherche la place to be sur Internet, je fais la place to be. Exactement. Alors, il faut savoir que ce n'est pas la place, la place, ça vient de ? Du RER B

  • Speaker #1

    Laplace, qui vient d'un mathématicien qui a vécu à Arcueil. Voilà, monsieur Laplace. Exactement.

  • Speaker #0

    Et voilà, et donc la place to be, beau jeu de mots. Et donc, je tape la place to be, la place en un seul mot avec un majuscule. Arcueil, je tombe sur ton site Internet. Oui,

  • Speaker #1

    j'ai travaillé dur sur mon référencement naturel. Normalement, on le trouve.

  • Speaker #0

    Et si je cherche Valentine Tézier sur les réseaux, c'est LinkedIn. Valentine Tézier, T-E-Z-I-E-R. Exactement. Et Insta,

  • Speaker #1

    Facebook ?

  • Speaker #0

    Oui, plutôt LinkedIn.

  • Speaker #1

    Plutôt LinkedIn ? Oui. Ok, ça roule.

  • Speaker #0

    Et à partir de là, je viens, je toque à la porte. Et comme j'ai compris, c'est très convivial, très sympathique. Et là, je peux trouver le lieu où je peux m'épanouir professionnellement en tant que jeune entrepreneur. Exactement. Merci, Valentine. Merci à toi.

  • Speaker #1

    Nous espérons que cet épisode vous a plu.

  • Speaker #0

    Retrouvez-nous sur votre plateforme de streaming préférée. Si vous avez aimé ce podcast, notez-le. 5 étoiles, c'est mieux. Et partagez-le. Si vous êtes une entreprise montrougienne ou des Hauts-de-Seine-Sud, visitez le site internet de l'AEM, www.entrepriseaupluriel-montrouge.net, ainsi que ses réseaux sociaux. A très vite pour le prochain épisode du podcast de l'AEM.

Description

Avouons-le, Valentine Tezier est une entrepreneuse étonnante!

C’est à 19 ans seulement qu’elle crée Y/CON, salon dédié à l’univers des Mangas Gays&Lesbien. Une première expérience où elle vit ses premiers émois d’entrepreneuse, avec ces joies et ces galères.  « Des bêtises, j’en en a fait » dit-elle avec le sourire ce qui ne l’a pas empêché d'embrasser le succès puisque l’évènement est à ce jour le plus grand rendez-vous européen du genre.


Loin d’être rassasiée, cette chef d'entreprise dynamique décide de lancer en 2020 un nouveau concept de co-working aux portes de Paris et à deux pas de pas de Montrouge, qu’elle baptise malicieusement Laplace to Be, en référence à la station RER située à quelques pas d’ici !

Membre de l'AEM, ce lieu chaleureux et à taille humaine que Valentine a imaginé comme un véritable « lieu d'émulations, un safe-space qui servirait de point d'ancrage aux porteurs-ses de projets. Un endroit où le verbe oser ne serait pas un gros mot et où la passion et l’ambition pourraient s’exprimer pleinement, sans limite ou jugement. » Tout est dit ! 

Un offre multi-services, des espaces modulables, des événements tous les mois, ce sont à ce jour plus de 60 entrepreneurs et chefs d’entreprises qui viennent profiter de ce lieu où il fait bon « entreprendre» et developper son business.


Venez découvrir sans plus attendre le parcours passionnant de Valentine à l’occasion de ce nouvel épisode de Quartier d’affaires !


Et si vous la croisez prochainement…Demandez-lui de vous parler du Roll-ball…un sport où elle excelle en tant que gardienne de l’équipe de France et qui l’a conduite à participer à la dernière coupe du monde qui s’est déroulée en Inde…Définitivement surprenante !


Extrait

« Fake it until you make it »

Valentine Tezier




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Vous écoutez le podcast de l'AEM, l'Association des entreprises de Montrouge et des Hauts-de-Seine-Sud. L'AEM, lieu privilégié du networking des hommes et des femmes d'entreprise, dirigeants et entrepreneurs souhaitant se retrouver pour échanger sur des sujets en lien avec leur activité. Conférences, optimisation des liens économiques et recommandations d'affaires dans un environnement emprunt de convivialité, voilà la recette de l'AEM. Ce podcast a pour objectif de présenter la centaine d'entreprises que compose ce club. Nous parlons de leur histoire, leur activité, leur business, leur actualité et leur projection, en gardant un axe fondamental, l'humain. Car comme l'a si bien dit Antoine de Saint-Exupéry, la grandeur d'un métier est avant tout d'unir les hommes. Il n'est qu'un luxe véritable et c'est celui des relations humaines. Et aujourd'hui, nous recevons Valentine, Valentine Thésier, La Place 2B, très belle petite entreprise. Valentine, comment vas-tu ?

  • Speaker #1

    Très bien, très bien.

  • Speaker #0

    Valentine, on va commencer par toi, par te présenter, et qui mieux que toi peut le faire ? Donc, peux-tu te présenter s'il te plaît, Valentine ?

  • Speaker #1

    Oui ! Alors moi j'ai 33 ans je le précise toujours parce que l'autre info qui arrive juste après est importante j'entreprends depuis que j'ai 19 ans Ah oui donc ça date pas d'hier Ouais ouais ouais je savais que j'avais un profil atypique que je ne rentrerais de toute façon pas dans les cases donc je l'ai accepté et j'ai créé à 19 ans une association qui existe aujourd'hui toujours et dont je suis toujours présente Qui s'appelle comment ? Eventiaoui qui a pour but d'organiser le plus grand salon de manga gays et lesbiens En France.

  • Speaker #0

    C'est totalement génial.

  • Speaker #1

    C'est atypique.

  • Speaker #0

    C'est complètement atypique.

  • Speaker #1

    Oui, oui, oui. Et aujourd'hui, juste pour la petite info, cet événement a tellement pris d'ampleur qu'on est en train de créer une entreprise, une agence événementielle avec deux autres des membres pour créer de l'emploi.

  • Speaker #0

    Mais alors, rien à voir avec la Place Toubi.

  • Speaker #1

    Rien à voir avec la Place Toubi.

  • Speaker #0

    Alors, la Place Toubi, c'est quoi ?

  • Speaker #1

    C'est un espace de co-working, location de salle et espace aussi événementiel qui est basé à Arcueil, à 100 mètres du centre commercial La Vache Noire.

  • Speaker #0

    Donc, la cible, c'est... L'auto-entrepreneur, c'est l'entreprise qui a un ou deux salariés, c'est quoi ?

  • Speaker #1

    J'ai préféré cibler un peu mon profil, puisque c'est un open space, et donc il n'y a pas de salle de réunion fermée, enfin de bureau fermé, pardon. Donc c'est plutôt solo-entrepreneur ou petite entreprise.

  • Speaker #0

    Donc ça se passe comment ? Je suis intéressé, je viens te voir, et là, c'est des bureaux où je peux avoir accès... de 8h à 18h, à 19h, où j'ai une location et où j'y vais une fois par semaine, ça se passe comment ?

  • Speaker #1

    Il y a de tout en fait, à cause du Covid, puisque j'ai ouvert, enfin j'ai signé le bail en mars 2020, la veille du confinement.

  • Speaker #0

    Ça va, ça a été... Voilà. On va y revenir.

  • Speaker #1

    Voilà, mais j'ai dû m'adapter. Officiellement, la date d'ouverture, c'était plutôt juillet-août 2020. Et à ce moment-là, il n'y avait personne, donc j'ai dû adapter un peu les offres classiques. Donc effectivement, il y a du résident, on peut venir tous les jours, dans le mois, on a sa place, on a son bureau, c'est un petit pot de crayon, personne n'y touche, etc. Et après, on va avoir plus des places dits nomades. Ça, c'est un terme classique, mais sur mon principe à moi, c'est de la gestion de crédit. Donc on a un forfait de 100 heures, par exemple, et on les utilise pendant un an. Et donc en fait, ça apporte une flexibilité de dingue pour des entrepreneurs qui ont besoin et ont envie, surtout avec cette situation aujourd'hui, de flexibilité, de pouvoir venir repartir, mais revenir après. Et en fait, ne pas avoir à toujours badger, checker, qui est fastidieux, qui est contraignant. On paye vraiment le temps horaire où on est là. Et on n'est pas calculé à se dire, si je viens qu'une demi-journée, en fait, je perds une journée complète.

  • Speaker #0

    je la paye mais donc il faut que je me force à rester c'est le temps passé exactement ok Valentin on va faire une petite interview pour apprendre à mieux te connaître l'interview première fois dernière fois

  • Speaker #1

    3

  • Speaker #0

    2

  • Speaker #1

    3 Alors, Valentine,

  • Speaker #0

    la première fois que tu as signé un client, donc j'imagine que ça va être à peu près en juillet 2020, post-Covid, est-ce que tu t'en souviens ? Tu t'en souviens de ce ou cette cliente ? Oui, oui, oui.

  • Speaker #1

    Tu le dis avec beaucoup,

  • Speaker #0

    on sent que ce n'est pas anodin, ça doit être quelque chose. Oui, là,

  • Speaker #1

    je vais parler de mon premier petit client d'entrepreneur, qui était plutôt d'ailleurs un télétravailleur, un salarié. Et en fait, j'étais complètement perdue. J'avais tout ouvert, j'étais prête, je me disais ça y est, maintenant le premier client, et en fait quand il est arrivé, je me disais non, je ne veux pas toi, je ne suis pas prête, tu peux faire demi-tour, ne viens pas chez moi, et en fait il a travaillé. Tu ne te sentais pas prête en fait ?

  • Speaker #0

    Oui, oui.

  • Speaker #1

    Post-Covid,

  • Speaker #0

    j'imagine, alors on revient sur ce que tu as dit, c'est-à-dire que par rapport à ce témoignage, tu ouvres en mars 2020, tu te prends le... Covid, voilà, bam, donc finalement tu reportes, alors que cette période de mars 2020, juillet, pas facile. Juillet, tu réouvres, tu as toujours la foi, tu as toujours envie, tu es hyper motivée ? Ah totalement,

  • Speaker #1

    il y a la motivation, mais là c'est se confronter au vrai client. Voilà, c'est ça. C'est ce que je dis, une de mes plus grosses erreurs, c'est d'avoir, pour ceux qui sont perfectionnistes et comprendront, c'est de vouloir tout bien faire comme il faut et être prêt pour le jour où le premier client arrive, pour que tout soit prêt. Et bien en fait, déjà de un, on se rend compte qu'on n'est pas si près que ça. Et de deux, c'est une erreur d'attendre le premier client pour vraiment faire rentrer du business et aussi adapter ses offres et se rendre compte que non, ça, ça ne marche pas comme ça, etc. Donc il faut y aller en crash. Vraiment, maintenant, la phrase, elle prend tout son sens dans mon esprit. Fake it until you make it. Non, mais il fallait faire ça, en fait. Moi, j'attendais d'avoir la vaisselle pour avoir le premier client, mais... on s'en fout là le coworker il lavera sa vaisselle le lave vaisselle on s'en fiche en fait et en fait je...

  • Speaker #0

    Et la dernière fois que t'as signé un client c'était quand ? C'était il y a longtemps.

  • Speaker #1

    La dernière fois que tu as signé un client ?

  • Speaker #0

    Oui. C'est-à-dire que tes clients, en fait, tu les signes, après ils restent, ils sont là, quoi. Oui, exactement.

  • Speaker #1

    Oui, oui, oui. Et puis les forfaits sont heureux. Tous ceux que je développe, en fait, les gens, ils renouvellent. C'est la fidélisation ? Oui, complètement. Je sais que je passe du temps, moi, aujourd'hui, à fidéliser plus qu'à aller chercher des clients, puisque finalement... Ils arrivent et ils restent, ça fait trois ans, j'ai des clients, ils sont partis, ils sont revenus, ils sont partis, ils sont re-revenus, parce qu'ils n'arrivent pas à trouver ailleurs ce qu'ils avaient chez moi, donc ils reviennent. Donc là, le dernier gros client, on va dire que c'était une que j'avais déjà signée avant, et sinon je devrais vraiment en reprendre une, c'est une nouvelle startupeuse qui arrive et qui me dit qu'elle a déjà monté une start-up aux Etats-Unis, qu'elle a revendu et que là elle arrive, je dis très bien, c'est chez moi que tu veux être. très bien. Et en fait, on se rend compte qu'humainement, on accroche à mort. Génial. Alors,

  • Speaker #0

    ça m'amène à ma question suivante, c'est que la grande valeur ajoutée de la place to be, quelque part, c'est Valentine Thésier, c'est-à-dire que c'est ce que tu y apportes, c'est ce que tu mets, c'est le lien que tu crées entre les personnes qui sont chez toi, quelque part. Exactement.

  • Speaker #1

    C'était un défaut. Enfin, c'est une difficulté. C'est un défaut parce que je sais que tout repose sur mes épaules. Et ce que je trouve assez dingue, c'est que finalement, je commence à... En partir un peu, je vais à des rendez-vous. Voilà, j'arrête d'être que dans le lieu. Et j'ai réussi à monter une petite équipe avec une alternante, des stagiaires, etc. Et l'alternante, je ne l'ai pas fait exprès, mais je l'ai reprise. Je l'ai recrutée un peu, pas à mon image, mais complémentaire. Et en fait, quand je ne suis pas là, les co-workers me disent, c'est comme si tu y étais. Et donc, c'est ça qui est magique, en fait. C'est que c'était moi le lien, mais que finalement, quand je pars, le lien reste dans le lieu. Et en fait, la différence vraiment avec mon espace, c'est que je vais vraiment obliger les gens à se parler les uns les autres pour s'entraider, à monter en compétence, à apprendre, à s'inspirer. C'est pas juste un espace de travail dans lequel on se pose. C'est ça, c'est ça.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire que c'est vraiment un lieu qui est... Tu le dis, c'est beaucoup de solo-entrepreneurs, auto-entrepreneurs, et on sait qu'il y a une solitude fondamentale, qui est énorme quand on entreprend, et arriver dans un lieu comme celui-là, en plus d'avoir un lieu où je peux travailler, parce que chez moi, ce n'est pas forcément possible, surtout, j'ai un lieu où je peux créer du lien, du réseau, des contacts, et donc générer déjà presque mes premiers business, de prestataires, de rencontres, d'échanges, de conseils, et ça, ça vaut de l'or, et c'est quelque chose, quelque part, que tu ne vends pas, qui émane de ce que tu proposes. Et c'est une valeur ajoutée énorme dans un espace de coworking. Tout à fait.

  • Speaker #1

    Il y a deux styles pour moi de coworking. Ceux qui forment, entre guillemets, un club d'entrepreneurs finalement, parce qu'il y a ceux qui viennent tous les jours et puis ceux qui sont là de temps en temps, etc. Mais tout l'écosystème forme un club où on va s'entraider, faire des recommandations, etc. Et il y a d'autres espaces de coworking. où vraiment on y va pour autre chose, pour travailler, pour des bureaux privatifs. Pour un lieu, quoi.

  • Speaker #0

    Pas rencontrer, pas échanger, voilà. Et on a le droit,

  • Speaker #1

    on a le droit d'être dans une case ou dans l'autre. C'est complémentaire,

  • Speaker #0

    tout dépend de ce qu'on recherche. Alors justement, si je recherche la place Toubi, l'adresse exacte, c'est quoi ?

  • Speaker #1

    C'est 24 Avenue Vladimir Ilich Lénine. Bon, alors,

  • Speaker #0

    si je cherche la place to be sur Internet, je fais la place to be. Exactement. Alors, il faut savoir que ce n'est pas la place, la place, ça vient de ? Du RER B

  • Speaker #1

    Laplace, qui vient d'un mathématicien qui a vécu à Arcueil. Voilà, monsieur Laplace. Exactement.

  • Speaker #0

    Et voilà, et donc la place to be, beau jeu de mots. Et donc, je tape la place to be, la place en un seul mot avec un majuscule. Arcueil, je tombe sur ton site Internet. Oui,

  • Speaker #1

    j'ai travaillé dur sur mon référencement naturel. Normalement, on le trouve.

  • Speaker #0

    Et si je cherche Valentine Tézier sur les réseaux, c'est LinkedIn. Valentine Tézier, T-E-Z-I-E-R. Exactement. Et Insta,

  • Speaker #1

    Facebook ?

  • Speaker #0

    Oui, plutôt LinkedIn.

  • Speaker #1

    Plutôt LinkedIn ? Oui. Ok, ça roule.

  • Speaker #0

    Et à partir de là, je viens, je toque à la porte. Et comme j'ai compris, c'est très convivial, très sympathique. Et là, je peux trouver le lieu où je peux m'épanouir professionnellement en tant que jeune entrepreneur. Exactement. Merci, Valentine. Merci à toi.

  • Speaker #1

    Nous espérons que cet épisode vous a plu.

  • Speaker #0

    Retrouvez-nous sur votre plateforme de streaming préférée. Si vous avez aimé ce podcast, notez-le. 5 étoiles, c'est mieux. Et partagez-le. Si vous êtes une entreprise montrougienne ou des Hauts-de-Seine-Sud, visitez le site internet de l'AEM, www.entrepriseaupluriel-montrouge.net, ainsi que ses réseaux sociaux. A très vite pour le prochain épisode du podcast de l'AEM.

Share

Embed

You may also like